- 10/06/2025
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, Elisabeth Lévy, Olivier d'Artigol, Gilles-William-Golnadel, Philippe Bilger et Johan Ozaï.
00:07Vous le savez, c'est une journée dramatique. Un élève de 14 ans est placé ce soir en garde à vue
00:11après avoir mortellement poignardé une assistante d'éducation lors d'un contrôle de ses sacs
00:17devant un collège à Neugent en Haute-Marne. Je vous propose de voir tout de suite le sujet de François Tiskevitch.
00:24Il est aux alentours de 8h15 devant ce collège de Neugent en Haute-Marne.
00:30Une fouille des sacs à l'entrée de l'établissement est organisée par les services de gendarmerie
00:35lorsqu'un élève attaque une surveillante avec un couteau.
00:38L'élève, on le voyait, il faisait des allers-retours comme s'il réfléchissait à ce qu'il allait faire, etc.
00:44Et donc après que la plupart des élèves soient rentrés dans l'établissement,
00:48l'élève, il brandit le couteau et il a couru sur la surveillante, justement.
00:55Et donc à ce moment-là, on entend la surveillante qui crie, etc. Elle tombe au sol.
01:01Âgée de 31 ans, la jeune femme a été prise en charge en urgence absolue par les secours
01:07avant de succomber à ses blessures.
01:09Une enquête a été immédiatement ouverte et je tiens à souligner le sang-froid et la réactivité
01:16des gendarmes qui ont maîtrisé immédiatement l'agresseur.
01:20La ministre de l'Éducation nationale s'est rendue immédiatement sur place.
01:24C'est un jeune d'une famille dont les deux parents travaillent, qui ne présentait pas de difficultés particulières,
01:33qui étaient ambassadeurs harcèlement et ses professeurs sont totalement sidérés de ce qui a pu se produire.
01:41Un gendarme a même été blessé légèrement à la main par l'arme blanche du suspect lors de son interpellation.
01:47Placé en garde à vue, l'élève est inconnu des services de police.
01:50L'académie de Reims a déployé une équipe mobile de sécurité devant le collège
01:54et déclenché la mise en place d'une cellule de soutien psychologique.
01:58Évidemment, vous avez peut-être vu la photo de cette jeune femme de 31 ans
02:04qui, ce soir, n'a pas retrouvé son petit garçon
02:08et qui est évidemment à jamais orphelin.
02:16Je vous propose d'écouter Sabrina Berlin qui vous présente le profil de l'agresseur.
02:24Concernant le profil de ce meurtrier présumé, on en sait plus.
02:29Il est âgé de 14 ans.
02:30C'est un élève de ce collège, Françoise Dolto, en classe de 3e.
02:34Il n'est pas connu des services de police ni de justice concernant son comportement à l'école.
02:39La ministre de l'éducation, Elisabeth Borne, précise de son côté
02:43que cet élève ne posait pas de problème particulier, selon elle.
02:47Il était même désigné référent harcèlement dans son collège.
02:50Et pourtant, on a appris qu'il avait été exclu à deux reprises en début d'année
02:54pour avoir perturbé la classe.
02:57Reste maintenant l'une des questions centrales dans cette affaire, celle du mobile.
03:00Que faisait cet élève avec un couteau sur lui ?
03:03Pourquoi s'en est-il pris à sa surveillante ?
03:06Une enquête est ouverte par le parquet de Chaumont.
03:09Que dire ?
03:13Je pense que, d'abord, on n'est pas obligé de tout expliquer.
03:17Je pense que ça, ça échappe à l'explication.
03:23Elle est sociétale, elle est culturelle.
03:24Elle est peut-être même anthropologique.
03:28Une chose dont je suis sûr, parce que je ne suis sûr de rien,
03:30une chose dont je suis sûr, c'est qu'aujourd'hui,
03:34ni le milieu politique, ni le milieu culturel, ni le milieu médiatique,
03:39ni le milieu éducatif n'est à la hauteur des enjeux de cette société violente.
03:45Il y a un triste symbole que je veux le dire.
03:48Françoise Dolto, paix à son âme, était une psychiatre
03:55qui était, elle, pour la liberté donnée aux enfants de tout faire.
04:00Pratiquement.
04:01Ou pratiquement.
04:02Enfin, elle était dans le camp.
04:03Je vois Mme Lévy dire non de la tête.
04:08Elle était en tout cas dans ceux qui étaient les plus permissifs
04:11par rapport à la société autoritaire.
04:12Voilà, pour dire...
04:14On pourra peut-être répondre.
04:15Voilà, pour dire...
04:16Mais bon, c'est vraiment anecdotique, parce que le lycée s'appelait Françoise Dalto,
04:21mais il n'est pas utile qu'on...
04:23Non mais attendez, est-ce que nous pensons ce soir
04:27que la raison de ce qui s'est passé vient de Françoise Dalto ?
04:30Non mais ça a échappé peut-être...
04:32Non mais tout fait sens en France.
04:33En plus, c'est une mauvaise lecture.
04:36Dalto nous a dit qu'il fallait appréhender l'enfant comme une personne
04:40et qu'il fallait l'écouter et lui parler.
04:43Et je pense qu'il faudrait peut-être davantage sortir les enfants des écrans
04:46et les écouter et leur parler.
04:49Non, non, c'est pas extrêmement ça qu'elle a dit.
04:51Il fallait lui apprendre la limite et la frustration.
04:53Et c'est ça l'éducation, c'est l'apprentissage de la limite et de la frustration.
04:58Non mais ce qui est intéressant, moi, j'ai rien contre Françoise Dalto,
05:01mais tout fait sens.
05:03Et qu'à une certaine époque, on ait cru utile d'appeler un lycée Françoise Dalto,
05:09on dit beaucoup sur la cinquante années qu'on vient de vivre.
05:12Je trouve ça beaucoup plus...
05:13Vous vous trompez sur Dalto ?
05:15Mais bon, peu importe.
05:16Je ne sais pas, la plus grande histoire pédocriminelle, c'est Notre-Dame de Bétarame.
05:21Je ne sais pas si ça fait sens.
05:22Vous voyez, on peut prendre les intitulés des établissements.
05:26À Nantes, c'est aussi sur la dernière attaque au couteau.
05:29Tout ne fait pas sens.
05:30Françoise Dalto n'a rien à voir dans ce qui s'est passé.
05:33Je ne vous dis pas ça.
05:34Je vous dis que ça fait sens pour expliquer les cinquante dernières années
05:39qu'on ait cru utile ou bon d'appeler un lycée Françoise Dalto.
05:43Ça en dit beaucoup sur le rapport qu'on a à l'autorité.
05:46C'est tout ce que vous dites.
05:46Non, vous vous trompez sur Dalto.
05:48D'accord.
05:49Je suis sûr que oui.
05:50On ne va pas entamer le débat sur le débat.
05:52Non, mais je ne voulais pas entamer le débat sur Tolto.
05:54Je voulais entamer le débat à travers l'image de François Lestolto,
06:00usurper ou pas, peu importe,
06:01sur le fait que ce m'en semble que les dernières années
06:05se caractérisent par une liberté donnée à l'enfant excessive.
06:11Voilà ce que je pense.
06:11En l'occurrence, là, je crois qu'on est en plein dans l'incompréhension d'un déchirement psychologique.
06:23On a beau tourner, les gendarmes étaient présents, ce garçon de 14 ans bombardé ambassadeur harcèlement
06:33après avoir été exclu à deux reprises, tout à coup, sans qu'on puisse avancer la moindre motivation cohérente,
06:44sinon qu'il était un peu agité avant de poignarder cette surveillante.
06:51Voilà, un détail, j'ai parfaitement conscience que c'est dérisoire,
06:57mais ça renvoie à notre état de droite, même un peu saugrenu.
07:01L'excellent reportage qui a été fait par la journaliste de CNews parle de meurtrier présumé.
07:07Il faudrait arrêter un jour avec ces formules tout faites.
07:11C'est assez juste.
07:12C'est-à-dire que c'est un meurtrier.
07:15On sait qu'il est meurtrier.
07:16On parle du suspect quand le moment-là...
07:20C'est un détail.
07:21Non, mais c'est un détail.
07:22On irait plus vite.
07:24Alors, je voulais vous montrer, on va écouter évidemment la réaction des membres de la famille de Mélanie.
07:33Il y a beaucoup de réactions, bien sûr, mais c'est vrai que tout le monde a été frappé de ce drame
07:37qui arrive 24 heures après la prise de position d'Emmanuel Macron,
07:41qui avait parlé de bras de noix et de lavage de cerveau sur des faits divers,
07:46et qui, ce matin, parle de faits d'une violence inouïe.
07:49Et on voit bien que le président de la République, qui en 24 heures dit tout et son contraire,
07:54qui, ce soir, va parler des océans.
07:57Comment est-ce possible ?
07:58Il va parler ce soir des océans.
08:00Il était hier au Negresco avec le prince Albert de Monaco, je crois,
08:07pour une grande réunion sur les océans.
08:09Et ce soir, il va être à la télévision en train de parler des océans.
08:12La déclaration ancienne, qui est un sommet...
08:14Écoutez, vous allez avoir une...
08:17Vous voyez le président de la République dans un grand dîner d'apparat d'État.
08:22Il ne peut pas lui reprocher son agenda d'hier.
08:23Non, mais est-ce que...
08:24Je lui reproche ce soir peut-être de parler des océans et du plastique dans les océans,
08:30et de ne pas parler de drame de la société française.
08:32Pascal, c'est surtout sa déclaration qui est un problème et qui fait maintenant écho à ce qu'on voit.
08:38Le fait que, bon, c'est un peu grandiloquent l'ordinateur au Negresco, etc.
08:42Ils n'étaient pas obligés d'en faire autant, mais là-dessus, effectivement...
08:45Enfin, les Français sont...
08:47Vous vous rendez compte, quand on parle de déconnexion,
08:50les Français sont dans une situation financière, politique, économique, sociétaire.
08:56Et vous voyez le président qui, depuis deux jours, se balade au Negresco, à Monaco et à Nice.
09:02Mais personne ne leur dit que ça les choque.
09:04Personne ne dit que ces images à Nice.
09:07Personne ne dit, mais monsieur le président, faites attention, en fait.
09:11Faites attention parce que le fossé se creuse.
09:14Ce que je crains, Pascal, c'est qu'alors il faille, de la part du président,
09:18supprimer beaucoup de ses prestations et postures publiques.
09:21Mais non, il y a un moment où c'est une question de bon sens.
09:24Oui, mais vous parlez de... Justement, mais il s'agit de ça.
09:28Est-ce que je peux aussi dire que monsieur Macron est un enfant du siècle ?
09:33Le lundi, il fait une déclaration pour dire qu'il ne faut pas parler des faits divers.
09:38Et le mardi, il parle d'un fait divers qui est un véritable fait de société.
09:44Pardon, il est un peu le reflet de la folie du monde.
09:48Le problème n'est pas qu'il s'occupe des océans.
09:50Il y a beaucoup de problèmes à régler avec les océans.
09:52Non, le problème, c'est qu'il ne se soit jamais occupé du reste
09:55et en l'occurrence des problèmes liés à l'insécurité.
09:57C'est ça le problème.
09:58Qu'il s'occupe des océans, c'est très bien.
09:59Moi, je suis pour.
10:00Mais depuis 2017, il a complètement délaissé les questions liées à l'insécurité.
10:04C'est ça le vrai problème.
10:05Voilà.
10:06Pour le coup, le drame arrive sur un contrôle de ça.
10:09Oui, et donc...
10:09Mais n'essayez pas de trouver de la rationalité à l'irrationnel.
10:12Et l'insécurité a explosé dans ce pays depuis qu'Emmanuel Macron est aux responsabilités.
10:16C'est ça le problème.
10:17Alors, le tweet...
10:18Regardez le tweet du jour du président de la République.
10:22Alors qu'elle veillait sur nos enfants à nos gens, une assistante d'éducation a perdu la vie,
10:26victime d'un déferlement de violences insensées.
10:27D'abord, je pense qu'il aurait pu se déplacer, pour tout vous dire.
10:31Parce qu'il s'était déplacé une fois pour Samuel Paty.
10:33Il aurait pu se déplacer.
10:35Parce que c'est quelqu'un de...
10:37Disons-le, c'est quelqu'un de l'éducation nationale.
10:40C'est un grand serviteur de l'État.
10:43Un prof.
10:44Donc déjà, je trouve que symboliquement, le Premier ministre n'y va pas.
10:49Et vous avez Madame Borne.
10:52Je ne veux pas l'accabler.
10:53Elle y est.
10:54Je ne veux pas l'accabler, mais qui enfile les perles, comme toujours sur...
10:57C'est un discours qui a déjà été entendu cette fois.
10:59Sur ces sujets-là, le Premier ministre n'y va pas.
11:02Le Président de la République n'y va pas.
11:04Il y a juste quelqu'un qui est mort.
11:06Et qui, ce matin, travaille pour l'éducation nationale.
11:10Moi, je me pose quand même une question, en l'occurrence,
11:12parce qu'on dit la responsabilité des politiques.
11:15C'est vrai, mais dans ce que vous avez décrit.
11:17C'est-à-dire une éducation où on a peur de sanctionner.
11:19Et surtout, on n'apprend pas aux jeunes la frustration.
11:23Je ne sais plus qui avait appelé ça la génération « j'ai le droit ».
11:26Tout, tout de suite.
11:27Est-ce que ce n'est pas l'ensemble de la société, quand même, qui est...
11:31Est-ce que réellement, c'est un problème qui peut se régler simplement par des mesures politiques ou pénales ?
11:38Non, je pensais que j'ai parlé presque d'un anthropologique.
11:40Dans le temps, il aurait donné un coup de poing.
11:43Maintenant, il tue.
11:44Il utilise le couteau.
11:45C'est le changement de nature, l'apesanteur totale sur le plan moral qui questionne, et tu as raison, qui transcende largement le politique.
11:56En l'occurrence, on est face à un mystère absolu, Elisabeth.
12:00On ne sait absolument pas.
12:01La frustration, apparemment, n'a pas de ressort.
12:05Mais on sait une chose, c'est qu'il avait un couteau pour aller à l'école.
12:08Bien sûr.
12:09Mais ce qui est intéressant, vous savez combien de couteaux ont été trouvés depuis...
12:13300, non ?
12:14300 couteaux.
12:16Quelques contrôles.
12:17Alors, quelques contrôles.
12:18300 couteaux.
12:19300 couteaux.
12:21300 couteaux ont été retrouvés auprès d'élèves depuis qu'on fait des contrôles, depuis le mois de février.
12:26Je ne sais pas sur combien.
12:286 000.
12:29Sur 6 000, 300.
12:30Donc, c'est-à-dire que c'est 5 %.
12:31Oui.
12:32Mais questionnez le degré de violence, il y en a...
12:34300 couteaux.
12:35Mais il y en a sans doute 6 000 de opération, exemple.
12:38Voilà.
12:38Vous vous rendez compte ?
12:396 000 de opération ou 6 000 de...
12:406 000 de opération et 186 couteaux saisis.
12:43Oui.
12:45Et 32 gardes à vue.
12:47Je disais 300, c'était le chiffre que donnait tout à l'heure Éric Revelle.
12:50Pourquoi donnait-il 300 alors que c'est 182 ?
12:53Il a donné 300.
12:54C'est un chiffre différent qu'il a donné.
12:55J'ai entendu le même.
12:56Mais questionnez le degré d'aposanteur social parce que ces mômes-là qui connaissent
13:01maintenant les limites du pouvoir de la police, les limites du pouvoir...
13:05Là, c'est du 25 mars au 25 mai simplement.
13:07C'est pour ça.
13:08Depuis février, c'est pour ça.
13:09Il me dit Benjamin.
13:10Pardonnez-moi.
13:11Ils connaissent maintenant les mômes.
13:13Les limites du pouvoir de la police, du maître, les limites du pouvoir général.
13:19Mais peut-être qu'il y a des pauvres mômes qui prennent le couteau parce qu'ils
13:21ont peur et pour se défendre.
13:23On en est là dans l'état de sauvagerie de la société.
13:26Mais ces chiffres m'interpellent quand même parce qu'il y a 186 couteaux saisis et
13:32seulement 32 gardes à vue.
13:34Donc ça veut dire qu'il y a des personnes, on a saisi des couteaux et n'ont pas été
13:38en garde à vue.
13:39On ne les a pas interrogés.
13:40Bien sûr.
13:41Écoutons quelques témoignages, je disais tout à l'heure, de la famille de la victime
13:47et notamment son cousin qui a parlé de Mélanie G.
13:50Et je rappelle qu'elle était mère d'un petit garçon.
13:54Mélanie est une cousine de quelqu'un de la famille.
13:57Une personne adorable.
14:06Une maman extraordinaire et malheureusement aujourd'hui qui laisse un petit garçon de
14:13trois ans derrière elle.
14:14Forcément beaucoup de colère, beaucoup de colère, colère contre le gouvernement,
14:24colère contre tout ce qui se passe, colère contre l'éducation qu'on donne aujourd'hui
14:28aux enfants.
14:31Je n'arrive pas à comprendre.
14:32Je n'arrive pas à comprendre comment les parents peuvent laisser ce genre de situation
14:38même s'ils ne peuvent pas tout contrôler, ils ne peuvent pas être derrière, derrière.
14:44Mais à côté de ça, le gouvernement va attendre quoi et combien de temps ?
14:49François Bayrou vient d'annoncer sur TF1.
14:51Il promet d'interdire tout de suite la vente de certaines armes blanches aux mineurs.
14:55Mais je ne pense pas qu'il les achète ces mineurs.
14:57Je pense qu'il les trouve d'une manière...
14:58Parce que là aussi, vous savez, il y a tout dans ces sociétés, dans ces événements.
15:04Lorsque j'entends que ce jeune homme était ambassadeur de Arcelain,
15:07qu'on laisse les ambassadeurs tranquilles, qu'on n'utilise pas ce type de...
15:12Mais bien sûr, ce type de terme, tout ça c'est de la combe.
15:18Ambassadeurs, vous rendez-vous, on en est là à trouver des ambassadeurs d'harcèlement.
15:24Tout ça est grotesque, tout le monde le sait d'ailleurs.
15:27Du syndicat Sud Éducation, si vous saviez les recettes qu'ils donnent,
15:31si vous saviez le niveau de réflexion, c'est ça quelque chose...
15:37C'est quelque chose d'effrayant.
15:38Il disait qu'en gros, c'était effectivement la faute du gouvernement qu'il fallait...
15:43Enfin, ce n'était pas du tout au niveau.
15:46Ça n'avait pas de sens.
15:47Le plus terrible tout de même, c'est devant ce déferlement de violence que je mets au pluriel,
15:53insensé, à tel point que parfois je m'y perds.
15:56Il y a eu Dax, tous les jours, il y a des tragédies atroces.
16:01Et en même temps, on sent bien que seules des mesures radicales devraient être mises en œuvre.
16:08Et on sait parfaitement qu'on les mettra pas.
16:10Mais elles ne seront pas prises ?
16:11Ah, vous voulez que je vous dise sur l'école ?
16:14Ah, mais c'est extrêmement simple.
16:16C'est exclusion définitive tout de suite ?
16:19Tout de suite.
16:19Un couteau, exclusion définitive tout de suite.
16:23Le choc d'autorité.
16:24Vous parlez mal au prof, exclusion définitive tout de suite.
16:27Au moins pour l'écouter.
16:29Mais vous n'y arriverez pas autrement.
16:30Comme personne ne prendra ces mesures-là.
16:33Définitive.
16:35Un élève qui parle mal au prof, ce qu'il ne faut pas faire, il doit en effet...
16:38Alors, pas qu'il parle mal, vous avez raison, mais qu'il le frappe.
16:42Ah oui, qu'il le frappe.
16:43Il le frappe, etc.
16:44Mais il faut un couteau, vous avez mis...
16:46Il faut de l'explication spécialisée derrière, il faut des moyens.
16:49Il faut que ces élèves soient sortis du système général et soient mis dans des structures
16:53pour qu'ils puissent y avoir un accompagnement.
16:55Il y a une dimension, vous oubliez, pardon.
16:57C'est que ça fait 40 ans...
16:58Non, mais il y a une dimension qu'on oublie.
16:59Ça fait 40 ans qu'on a...
17:00La violence, c'est quand même aussi le symptôme de gens qui n'ont plus les mots pour penser
17:04leur situation.
17:05Il y a une baisse du niveau intellectuel général.
17:09On ne peut pas dire toute la journée que le niveau baisse à l'école et jamais
17:12en voir les conséquences.
17:14Écoutons la cousine de la victime qui a pris la parole également.
17:19C'est une ancienne coiffeuse et puis elle s'est reconvertie pour les jeunes, pour les aider.
17:26Et puis c'était une ambiance plutôt familiale, conviviale.
17:29Il n'y avait pas de grosses histoires.
17:32On ne sait même pas pourquoi ce geste.
17:35De la tristesse, de l'incompréhension, de la colère rouillée.
17:39Non, c'est aussi une histoire d'éducation tout ça.
17:41Mais on voudrait comprendre comment c'est possible, comment ça a pu arriver et pourquoi elle.
17:52On va marquer une pause dans une seconde.
17:54J'ai demandé à Félix Perola, qui travaille avec nous, de me dire ces dernières semaines
17:59le nombre de jeunes personnes qui ont été tuées par coup de couteau.
18:02Benoît, tué de plusieurs coups de couteau, porté au thorax, 31 mai.
18:06Un homme de 35 ans, tué par arme blanche, à Roquefort-les-Pins, le jeudi 8 mai.
18:10Un individu retrouvé mort, 4h du matin, dimanche 4 mai, près d'une boîte de nuit à Albi.
18:15La victime présentait au moins deux plaies par arme blanche.
18:17Un jeune Malien, 22 ans, a été tué de dizaines de coups de couteau dans la mosquée de la Grande Comte, le 25 avril.
18:23Une jeune fille qui venait d'avoir 15 ans, 57 coups de couteau dans un établissement privé de Nantes, c'était en avril.
18:29Le 3 mars, Rix à l'arme blanche, fait un mort et un blessé grave à Vitry-sur-Seine.
18:34Ses coups, 17 ans, mortellement poignardés, dans une Rix où une dizaine de jeunes ont été impliqués, c'est à hier, ça c'était le 24 mars.
18:41Une attaque à l'arme blanche à Mulhouse, samedi 22 février.
18:45Un mort, un blessé, plusieurs policiers municipaux.
18:48Le suspect de 37 ans est fiché pour prévention du terrorisme.
18:51Louise, poignardée, 7 février 2025, dans les bois de Templier en Essonne.
18:56Un homme est mort par arme blanche à Pessac, près de Bordeaux, 5 au 6 février.
19:00Elias, tué à coups de machette à Paris, 14 ans, janvier 2025.
19:04Un homme de 24 ans, tué à l'arme blanche, plusieurs coups de couteau, vendredi 24 janvier, dans le quartier de la Moulière à Orléans.
19:10Vous voulez que je lise tout ?
19:12Vous voulez que je lise tout ?
19:13Ça c'est du lavage de cerveau.
19:15Vous voulez que je lise tout ?
19:16Et vous avez un président de la République qui dit que c'est du lavage de cerveau ?
19:19Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
19:21Quelle liste terrible !
19:22Mais comment dire, à force, on peut répéter tous les jours la même chose.
19:28Tant qu'il n'y aura pas un choc d'autorité extrêmement important, et également une absence de déni.
19:36Parce que quand vous avez le président de la République qui dit « branch washing » ou « branch washer ».
19:39Il dit aussi qu'il faut voir le bon côté des choses.
19:42Oui, il y a des choses.
19:43Ce soir, il sera à Nice avec Léa Salamé pour parler du plastique dans les océans.
19:49C'est son choix.
19:50La pause, à tout de suite.
19:51François Bayrou a parlé il y a quelques secondes.
19:59Première mesure, on va élargir la liste des armes interdites.
20:01Pour l'instant, il n'y a que les poignards qui le sont.
20:03On va interdire tout couteau qui peut constituer une arme.
20:07Je pense vraiment que ce n'est pas ça qui va changer grand-chose.
20:10Au mois de mars, on a eu 7 ou 8 drames de cet ordre, dit-il également.
20:15Des mineurs qui assassinent leurs camarades, compagnons à l'arme blanche.
20:17Et on a l'impression, pas seulement l'impression, mais la certitude que l'on est devant une épidémie.
20:22Bon, il me semble qu'il ne s'attaque pas aux vraies causes.
20:25Emmanuel Macron vient de réagir à l'instant également là-dessus.
20:28Qu'est-ce qu'il a dit ?
20:29Emmanuel Macron qui dit à l'instant « un jeune de 15 ans ne pourra plus acheter un couteau sur Internet ».
20:34Oui, mais il prend sa cuisine.
20:36Pardonnez-moi, mais ce n'est pas le problème.
20:41Le problème, ce n'est pas le couteau, ce n'est pas l'écran, ce n'est pas la santé mentale non plus.
20:49Le problème, c'est de sanctionner quelqu'un qui a un couteau.
20:51Oui, mais le problème, c'est le rapport à l'autorité.
20:54C'est à peu près aussi stupide que de casser un thermomètre pour tomber la fièvre, pardon de le dire.
20:59Écoutez Marine Le Pen qui a pris la parole à l'Assemblée nationale et qui a interrogé le Premier ministre.
21:04Les mots n'ont jamais suffi, les mots ne suffisent pas, les mots ne suffiront pas.
21:10Aujourd'hui, alors qu'elle remplissait sa mission au service des enfants de France,
21:13qu'elle était un de ses maillons qui permet de garantir à nos enfants le droit à l'éducation,
21:17tel que décrit dans la Déclaration universelle des droits de l'homme,
21:20à 31 ans, Mélanie est morte poignardée par un élève.
21:24Mes pensées vont à sa famille et en particulier à son très jeune enfant.
21:29Un nouveau drame vient donc de toucher l'école et par conséquent l'ensemble de notre nation.
21:33Un drame, pas un fait divers, sur lequel on brénouacherait un drame qui appelle une réponse politique.
21:41C'est parce qu'il n'y a jamais eu de réponse politique que notre société a vu la vie être progressivement désacralisée.
21:46C'est parce qu'il n'y a jamais eu de réponse politique que l'ultra-violence s'est banalisée, en particulier chez les mineurs.
21:53C'est parce qu'il n'y a jamais eu de réponse politique que des enfants deviennent orphelins
21:56et des parents sont obligés d'enterrer des enfants, victimes de la barbarie.
22:00Les différents ministres de la Santé, de l'Éducation nationale, de la Justice, de l'Intérieur,
22:04qui n'ont pas pris la mesure depuis des années de la dérive d'une partie de la jeunesse,
22:08de son ensauvagement, de l'impact des réseaux sociaux et de la banalisation de la violence chez les adolescents,
22:12entre eux et contre eux-mêmes.
22:15Ces mots, tirés de la lettre publiée par la mère du jeune Elias, il y a quelques jours,
22:20sonnent terriblement justes en ce 10 juin.
22:23Alors, monsieur le Premier ministre, quelle va être la réponse politique du gouvernement à ce drame
22:27qui suscite la peur de toutes les familles qui vivent dans l'angoisse de voir l'un des leurs
22:31tomber sous le coup des barbares et qui suscite, c'est à la fois juste et légitime,
22:37l'émotion, l'indignation, voire même la colère du peuple de France ?
22:41Moi, ce que je trouve dommage, Olivier, c'est qu'après un drame comme celui-là,
22:45ni le Président de la République, ni le Premier ministre, on porte une réflexion sur notre société.
22:52Ce monde sans obligation et sans sanction.
22:56Voilà.
22:57Et qu'ils essayent d'élever le niveau.
23:00Et la seule chose qu'ils ont à répondre, c'est qu'on ne pourra pas acheter un couteau sur Internet.
23:06Vous savez pourquoi il y a un problème de...
23:07Mais on a besoin, quand tu es homme politique de ce niveau-là,
23:12tu dois donner du sens à ce qui s'est passé ce soir.
23:15C'est un problème de temporalité.
23:17Et réfléchir sur la société que tu construis.
23:21Quand je dis aujourd'hui, tu as des gosses qui n'ont aucune obligation
23:24et il n'y a pas de sanction et ils ont un rapport à l'autorité.
23:27C'est ça que tu dois mettre en place, à une réflexion globale.
23:31Et non pas arriver en disant, je vais mettre un portique.
23:34Oui, mais vous savez ce qui a changé, en fait.
23:36Je sais que vous êtes d'accord.
23:37Non, mais vous savez ce qui a changé.
23:38La génération de De Gaulle, les mêmes de Pompidou, etc.
23:42étaient capables de prendre des mesures dont ils ne verraient pas les bienfaits.
23:46Quand ils ont lancé tous les grands programmes de la France,
23:49c'était des programmes à 30 ans.
23:51Aujourd'hui, nous avons des politiques dont le seul horizon est celui d'une élection.
23:56Si vous voulez reconstruire l'école, ça ne va pas se faire avec une mesure.
24:00Le pays est à l'arrêt depuis la dernière dissolution.
24:02En plus.
24:03Mais il est à l'arrêt depuis 50 ans, le pays.
24:04Oui, mais aussi, depuis la dernière dissolution.
24:06Il exagère.
24:07Non, mais sur ce sujet-là, sur ce sujet-là, sur ce sujet de l'éducation nationale,
24:15il est sinon à l'arrêt, en recul depuis des années.
24:18Il y a quand même une accélération de l'état de responsabilité.
24:21Lorsque vous attendez du chef de l'État qui vienne,
24:23qu'est-ce qui va changer le chef de l'État ?
24:25C'est quelqu'un qui considère le soir où on s'en prend à des pompiers et des policiers
24:28que c'est un soir de gloire.
24:30Pardon de vous le dire.
24:32Il est le reflet même du malheur qui nous arrive.
24:35Mais Pascal, ce qu'on attendrait d'un pouvoir ce soir,
24:39c'est moins la proposition d'une réflexion collective
24:42que des actes annoncés très forts, très violents.
24:47Mais au-delà, j'entends ce que vous dites, des actes.
24:51Mais d'abord, comment dire, de donner du sens, de donner de l'intelligence.
24:57Et pas dire, vous vous rendez compte, vous avez un président de la République
25:00qui dit qu'on n'achètera pas des couteaux sur Internet.
25:05Totalement dérisoire.
25:06Mais enfin, je vous assure, on rêve.
25:10Et personne ne dit à ces gens-là, mais vous n'êtes pas à la hauteur.
25:13Parce qu'ils imaginent que c'est sur ceux dérisoires qu'ils pourront agir.
25:17Alors, je voulais vous faire écouter...
25:19Je parle, donc je suis.
25:21N'oubliez pas son adage.
25:23Pas uniquement.
25:24Parce que là, en l'occurrence,
25:27il semble réellement dépassé par la tragédie qu'il déplore.
25:32Mais évidemment, il ne comprend pas le problème.
25:34Alors, je vous propose d'écouter ce matin,
25:36il y avait un témoignage absolument poignant d'ailleurs,
25:38chez nos amis de BFM, avec Apolline de Malherbe,
25:42qui a reçu Stéphanie, qui est la mère d'Elias.
25:44La mère d'Elias, qui est médecin,
25:46qui a vu son fils mourir dans ses bras,
25:49qui a eu des mots magnifiques d'ailleurs,
25:50parce qu'elle dit « j'ai pu l'apaiser ».
25:52Et elle dit cette chose absolument incroyable.
25:55Presque, j'ai eu la chance,
25:57elle a employé le mot « chance » dans sa phrase,
25:59de pouvoir l'apaiser.
26:01Je vous assure, c'était un témoignage qui était glaçant.
26:04Et elle a pris à partie Elisabeth Borne.
26:07Elisabeth Borne,
26:08qui ne veut pas légiférer à chaud,
26:10parce que c'est toujours la même chose.
26:11ces gens ne veulent rien faire,
26:13parce que surtout, on ne va pas faire
26:14le jeu de la droite.
26:16Mais à froid non plus, ils ne font rien.
26:18Surtout, il ne faut pas faire ça.
26:20Alors, je vous propose de l'écouter,
26:21comment dire, la mère d'Elias,
26:25et ce qu'elle a dit,
26:26et ce qu'elle a dit contre Elisabeth Borne.
26:28« Elisabeth Borne,
26:31qui est ministre de l'Éducation nationale,
26:35nous a terriblement choqués,
26:38le père d'Elias et moi.
26:40Elle a tenu ses propos.
26:43Je la cite,
26:44« Le rapport sur le frérisme,
26:47la mort d'Elias,
26:48ou les violences en marge du match du PSG,
26:51choquent à juste titre les Français.
26:53Mais on ne doit
26:54ni légiférer à chaud,
26:57ni dans l'émotion.
26:58On parle, au milieu de tout ça,
27:01du meurtre d'Elias.
27:04Ce serait bien d'éviter
27:05la surenchère de mesures éculées
27:07qu'on trouve sur l'étagère
27:08à chaque actualité dramatique.
27:11On doit s'attacher à identifier
27:12les causes qui conduisent à ces faits
27:15à apporter avec sang-froid
27:16des réponses cohérentes,
27:18efficaces et réalistes. »
27:20De qui se moque-t-on ?
27:21Elisabeth Borne est ministre
27:23de l'Éducation nationale.
27:25Elle est au gouvernement depuis 2017.
27:27Elle a occupé plusieurs postes de ministre.
27:31Elle a été première ministre.
27:32On nous dit qu'elle est la numéro 2 du gouvernement.
27:35Elle est ministre de l'Éducation nationale.
27:38Madame Elisabeth Borne veut réfléchir,
27:41veut prendre le temps de réfléchir.
27:43Mais on n'a plus le temps de réfléchir.
27:45Le meurtre d'Elias,
27:46ce n'est pas un fait divers,
27:48c'est un fait de société.
27:50On ne comprend pas comment cette femme,
27:52qui est ministre de l'Éducation nationale,
27:55qui s'occupe de notre jeunesse,
27:57est capable de prendre la parole
27:59en parlant du meurtre d'Elias
28:01et en disant tout simplement
28:03« on va réfléchir,
28:05on va prendre le temps ».
28:06En fait, on n'a plus le temps de réfléchir.
28:08Notre fils, il est mort.
28:10On le sait.
28:11Mais il y a plein d'autres enfants,
28:13il y a plein d'autres adolescents.
28:14Et ça a été dit à 8h30 ce matin,
28:21au moment, mais on ne le savait pas encore,
28:23de la mort de Mélanie.
28:25Donc lorsqu'elle prend la parole,
28:27la mère d'Elias, Stéphanie,
28:29elle ne sait pas ce qui est en train de se passer à Neugent.
28:32Mais jusqu'à quand ?
28:33Jusqu'à quand des gens comme Madame Borne
28:36vont-ils ou vont-elles parler ?
28:38Jusqu'à quand ?
28:39C'est une réflexion d'une très grande hauteur,
28:41d'une très grande profondeur
28:42et d'une très grande dignité.
28:44Je vous propose d'écouter la réponse
28:51qu'avait faite d'ailleurs M. Bayrou
28:54à Mme Le Pen,
28:56puisque lui parlait des portiques.
28:58C'est ça qui est désolant.
28:59Il parle des portiques,
29:00il parle de choses complètement dirisoires.
29:02On a une classe politique
29:04qui est vraiment...
29:05C'est triste d'avoir ceux qui nous dirigent
29:09et qui ne savent pas répondre
29:11aux problèmes majeurs de la société française
29:14depuis tant d'années.
29:15Les portiques sont des membres
29:16de la communauté éducative.
29:17Oui, mais là vous aviez des policiers.
29:20C'est-à-dire que le paradoxe,
29:21c'est que c'est arrivé au moment...
29:24C'est vous dire si ce n'est pas la bonne solution.
29:26C'est-à-dire qu'on a fait des contrôles
29:28et c'est parce qu'il y a eu un contrôle
29:30qu'une femme est morte.
29:32C'est vous dire si on ne s'attaque pas
29:34aux bonnes causes.
29:34Cette communauté éducative
29:35qui a encore 15 ans
29:37ne voulait pas voir un flic
29:38à 150 mètres des lycées.
29:40Si je peux me permettre quand même.
29:42Ça vient de loin.
29:44Acte l'évolution.
29:44Ce que je crains,
29:45c'est que le pouvoir n'ose même pas aller
29:48au bout de la politique rigoureuse
29:51que ces actes imposeraient.
29:53En fait, derrière ça,
29:54vous l'évoquez souvent,
29:56il y a le manque de courage.
29:57Parce que la radicalité
29:59qu'il conviendrait de mettre en œuvre,
30:01il n'aura jamais le courage d'ennuyer.
30:05Écoutez François Bayrou
30:06ce qu'il a dit sur les portiques, par exemple.
30:09J'ajoute que je crois,
30:11même si les premières expériences
30:13n'ont pas été évidentes,
30:16qu'on doit travailler sur les portiques
30:18à l'entrée des établissements.
30:21Des portiques avaient été mis en place
30:23dans certaines régions françaises.
30:27Ils n'ont pas été maintenus partout.
30:29Mais je suis persuadé
30:30que nous ne pouvons pas rester
30:33simplement dans l'observation
30:34des accidents qui se multiplient.
30:37Et donc, le gouvernement
30:39a lui aussi l'intention
30:40d'aller dans le sens
30:42de l'expérimentation de portiques
30:43à l'entrée des établissements scolaires.
30:46Le problème n'est évidemment pas le portique.
30:48Le problème, c'est ce que je vous ai dit,
30:49me semble-t-il, tout à l'heure.
30:51C'est à la base qu'il faut repartir.
30:52C'est toute une société
30:53qu'il faut reconstruire.
30:55Là-dessus, en tout cas.
30:56Écoutez ce que dit également,
30:58parce que ça, ça s'adresse à vous,
30:59M. Vallée, qui est député
31:02du Rassemblement National Député Européen.
31:05Mathieu Vallée.
31:05Mathieu Vallée, que vous connaissez,
31:07et qui parle d'une chose
31:08qu'il faut aussi aborder,
31:09qui est le laxisme judiciaire.
31:10Je sens que je vais être dans la diatribe.
31:13Écoutez.
31:13Le laxisme judiciaire tue nos enfants,
31:17tue notre pays aujourd'hui.
31:18Et vous avez M. Rémi Hetz,
31:19le procureur général près de la Cour de cassation,
31:21Mme Lorbeco, la procureure de Paris.
31:23Tout le monde est monté au créneau,
31:24non pas pour se fusquer,
31:25alors qu'ils représentent les intérêts d'associés,
31:27ce ne sont pas des juges du siège.
31:28Ils viennent sur les antennes
31:29pour nous expliquer que le problème,
31:30c'est le populisme anti-juge
31:31et que ce n'est pas le laxisme de certains juges
31:33qui font les morts dans notre pays.
31:35Donc, tant qu'il y aura cet entre-soi
31:36qui se protège
31:37et qui, en fait, a l'impression
31:38d'être seul contre tous les Français,
31:40on n'y arrivera pas sur ces news européens.
31:42Vous expliquez souvent
31:43que 80% des Français
31:44signent que la justice est laxiste.
31:45Aujourd'hui, on a tout ce cocktail explosif
31:47qui nous saute à la figure
31:48et dont on est en train de le payer
31:49mais au prix de mort,
31:51de vies innocentes,
31:51de victimes innocentes,
31:52de gens qui, finalement,
31:54n'ont rien demandé,
31:54qui sont honnêtes,
31:55qui sont des Français honnêtes
31:56et qui, aujourd'hui,
31:57ne peuvent ni compter
31:57ni sur la justice
31:58ni sur des ressources politiques
31:59comme M. Macron
32:00qui nous explique que c'est des faits divers.
32:01C'est évidemment anecdotique
32:02d'en parler ce soir,
32:04Philippe Bilger,
32:05M. Soulard,
32:07c'est le premier magistrat de France
32:08qui a été donné une interview
32:09à Mediapart.
32:11À Mediapart.
32:12Lamentable.
32:13Mais vous dites que c'est lamentable.
32:14En fait, il y en a marre
32:15de trouver des choses lamentables.
32:17Moi, j'en ai marre
32:17de dire tous les soirs
32:18qu'ils sont lamentables.
32:19C'est juste le premier magistrat de France
32:21et il donne une interview
32:23à Mediapart
32:24qui est un journal
32:25d'extrême-gauche.
32:28Mathieu Vallée
32:28a totalement raison
32:30pour les déclarations
32:31du procureur général
32:32et vous évoquez,
32:34Rémy Soulard,
32:35le premier président
32:37et puis évidemment
32:38la procureur de Paris.
32:39Lors des cours.
32:41Ce sont des déclarations
32:43qui sont profondément contradictoires
32:45avec l'action judiciaire
32:48que demande le peuple français.
32:50Philippe,
32:50elles ne tombent pas du ciel.
32:54Elles sont révélatrices
32:55d'un état d'esprit
32:57qui ne caractérise pas
32:59l'ensemble du monde judiciaire
33:00mais une bonne partie.
33:02Permettez-moi quand même
33:03de vous dire
33:04qu'on a le droit
33:05de faire une introspection
33:06générale
33:08du peuple français.
33:09Non mais je rêve.
33:10C'est ce que j'ai...
33:12Pardon, rien.
33:13Non, rien, pardon.
33:14Pardon, pardon.
33:15Oui, oui.
33:15Non mais allez-y.
33:16Oui, oui, vas-y, pardon.
33:16C'est le peuple français
33:17qui a élu M. Macron.
33:19C'est tout.
33:20Ah oui, mais...
33:20Pardon de le dire.
33:21Oui, mais vous nous...
33:23Mais non, mais...
33:23Oui ?
33:24Ah ben oui.
33:24Bon, je voulais vous faire écouter
33:25également Lisa Kamen-Hirzig
33:27parce qu'elle est prof
33:28et c'est très intéressant
33:28ce qu'elle dit
33:29parce que la critique,
33:31évidemment le monde
33:32de l'éducation nationale
33:33est percuté ce soir
33:34mais il faut aussi
33:35que l'éducation nationale
33:37peut-être,
33:38en tout cas ses dirigeants
33:40parfois,
33:41imagine un peu plus
33:42de fermeté,
33:43d'autorité
33:44et accepte cela
33:45dans leur classe.
33:46Écoutez ce que dit
33:46cette dame.
33:47Pour lutter contre
33:50les inégalités
33:50on a cessé
33:52de mettre des notes
33:53on a cessé
33:55d'être exigeant
33:57avec les élèves
33:58on a même cessé
33:58d'être exigeant
33:59avec les enseignants
33:59qui sont pourtant
34:00normalement un exemple
34:02et on ne peut pas
34:03rétablir l'autorité
34:04sans qu'il y ait
34:04des exemples
34:05l'autorité
34:05c'est pas juste
34:06quelque chose
34:06qui se décrète
34:07à l'école
34:08on utilise en permanence
34:09l'outil
34:10de l'excuse sociale
34:12c'est-à-dire
34:12qu'on va dire
34:13si les enfants sont violents
34:14c'est parce qu'ils viennent
34:15de milieux modestes
34:16si les enfants sont violents
34:17c'est parce qu'on est violent
34:18avec eux à la maison
34:19si les enfants sont violents
34:20c'est parce qu'ils ne partent pas
34:22en vacances
34:22pendant l'été
34:23j'entends des trucs
34:24complètement incroyables
34:25or si les enfants sont violents
34:27c'est parce qu'on les autorise
34:29à être violents
34:29c'est-à-dire qu'ils ne sont pas
34:30sanctionnés
34:31dès la première incartade
34:33Face à la violence
34:35on a battu en retraite
34:37en réalité
34:37c'est ça
34:38ce qu'elle veut dire
34:39et elle a totalement raison
34:40en fait
34:41en permanence
34:42on est obligé
34:43d'adopter
34:44des attitudes
34:45de pur défaitisme
34:47alors qu'ils auraient
34:48le moyen
34:49de reprendre la main
34:51il n'y a pas que ça
34:51il y a aussi une fascination
34:53pour la violence
34:54une excuse de la violence
34:56une manière de regarder
34:58le terrorisme
34:58en lui donnant des excuses
35:00la barrière morale
35:03contre l'utilisation
35:04de la violence
35:05n'est plus la même
35:05aujourd'hui
35:06qu'elle était
35:06il y a 5 ans
35:07sauf quand c'est les policiers
35:08parce qu'en même temps
35:10en même temps
35:11on a renoncé
35:12l'état
35:12plus ou moins renoncé
35:14à exercer
35:15la violence légitime
35:16écoutez ce que disait
35:17monsieur Retailleau
35:18ce matin
35:18sur fait divers
35:19un fait divers
35:24c'est un fait
35:25qui surgit dans l'actualité
35:27qui est imprévisible
35:28par définition
35:29et surtout
35:30contre lequel
35:30on ne peut rien
35:31et je pense que
35:32l'accumulation
35:34de faits divers
35:34on le voit bien
35:35crée du sens
35:36malheureusement
35:37ce sont des faits de société
35:38et ils sont choquants
35:38ces propos du président
35:39en tout cas
35:41pour ce que
35:41je suis ministre de l'intérieur
35:43je vois bien
35:44l'insécurité
35:44qui monte
35:45cette violence
35:45en sauvagement
35:47cette barbarie
35:47comme j'ai pu la dénoncer
35:49on ne peut pas
35:50s'y résigner
35:50accepter ces faits-là
35:52comme des faits divers
35:54ça voudrait dire
35:54qu'en fait
35:55on accepte la fatalité
35:57et moi je ne crois pas
35:58à la fatalité
35:58il faut pour les jeunes mineurs
36:00une révolution pénale
36:01il faut aussi
36:01pour les étrangers
36:02le désordre migratoire
36:03abouti à des désordres
36:05d'insécurité
36:06j'ai les statistiques
36:07avec les liens
36:08malheureusement
36:08et je pense que
36:10précisément
36:10il faut lutter
36:11pied à pied
36:12c'est ce qu'attendent
36:13les françaises
36:13et les français de nous
36:14brainwasher
36:15ça lui collera
36:17d'une certaine manière
36:18comme sentiment
36:19d'insécurité
36:20avait collé
36:21à sa doutre
36:22bien sûr
36:23parce que c'est
36:24les mêmes mots
36:24en fait
36:24non il y a le déni
36:26alors pour
36:27Emmanuel Macron
36:28dans deux ans
36:30il ne sera plus là
36:30mais il n'empêche
36:31que
36:32c'est très symptomatique
36:33le brainwasher
36:34est très symptomatique
36:35à la fin
36:36qu'elle croit
36:36me disait
36:36c'est le président
36:37de la république
36:38globige
36:38mais il pense que
36:39ça le met
36:41vraiment dans les élites
36:43les grandes mondes
36:43par rapport aux clous
36:44qui pensent
36:46eux à ces choses
36:47tout à fait
36:48méprisables
36:49c'est
36:49une forme de
36:50le brainwasher
36:51vraiment
36:52une forme de
36:53condescendance
36:54il y a du mépris
36:55de classe
36:56en fait
36:56voilà
36:57moi je suis assez
36:58d'accord avec vous
36:59il y a du mépris
36:59de classe
37:00et de placer
37:00les océans
37:01en parallèle à cela
37:02c'est vraiment
37:03du mépris de classe
37:04c'est à dire que
37:04moi je m'occupe
37:05de la planète
37:06je m'occupe
37:07de l'océan
37:07alors l'avantage
37:08qu'on s'occupe
37:09de l'océan
37:09c'est qu'on ne peut
37:10pas vérifier
37:10les résultats
37:12qu'il mettra en place
37:13ça c'est parfait
37:14en fait
37:15pour Emmanuel Macron
37:16c'est parfait
37:17parce que comme
37:18mais bien sûr
37:21c'est des causes morales
37:24que tu peux
37:25alors bien sûr
37:26ça reste un sujet sérieux
37:27mais j'en suis sûr
37:28mais c'est invérifiable
37:29tu peux dire
37:30n'importe quoi
37:31tu peux dire
37:32voilà on a fait ci
37:32on a fait ça
37:33c'est absolument invérifiable
37:34ça te permet
37:35de donner
37:36la vérité
37:37la vérité
37:38avec Emmanuel Macron
37:39c'est que
37:39tout ce qu'il a fait
37:41depuis 8 ans
37:41tout ce qu'il a fait
37:42globalement
37:43est sanctionné
37:44par l'échec
37:44tout
37:45tout
37:46j'essaie de trouver
37:47quelque chose
37:47donc tout
37:48j'essaie de trouver
37:49une défense
37:50l'économie
37:51tout
37:51tout la sécurité
37:53tout
37:53bon il y a
37:53à grand trait
37:54rien n'a marché
37:55le quoi qu'il en coûte
37:56pour les entreprises
37:56alors du Covid
37:57non non non
37:59mais pardonnez-moi
38:01le Covid a été géré
38:02je ne veux pas revenir
38:03parler du quoi qu'il en coûte
38:04il ne fallait même pas
38:05le gérer comme ça
38:06à partir du moment
38:07où tu l'as géré comme ça
38:07évidemment
38:08après tu as été prisonnier
38:09la première année
38:10Notre-Dame
38:10vous avez raison
38:13les Jeux Olympiques
38:14le Cojo
38:15le Cojo
38:16vous m'amusez
38:18les Jeux Olympiques
38:20je ne suis pas un pro
38:21macroniste
38:21mais pourquoi
38:23non non
38:24Estanguet a fait un bon travail
38:25d'ailleurs c'est une leçon
38:27quand il y a quelqu'un
38:29qui pilote
38:29et à qui on donne la main
38:31c'était vrai
38:32avec des lois d'exception
38:32non mais je retiens
38:33je vous accorde
38:35les Jeux Olympiques
38:36et puis les Notre-Dame
38:37mais autrement
38:39alors l'océan
38:40effectivement
38:40c'est très loin
38:42tu fais une grande soirée
38:43tu convoques la télévision
38:45tu fais un joli
38:46comment dire
38:47un décor
38:47tu as une belle image
38:48ça sera terrible ce soir
38:49l'image qui est donnée
38:50mais enfin
38:51il aurait dû l'annuler
38:52mais il aurait dû l'annuler
38:53que personne
38:55c'est comme la parade des chansiers
38:56que personne ne lui dise
38:58monsieur le président
38:58il faut peut-être l'annuler
38:59ça montre le déni
39:02une forme de déconnexion
39:04les gens
39:04vous pensez qu'ils ont envie
39:05qu'on leur parle de l'océan
39:07ce soir ?
39:08il faudra regarder
39:09les audiences demain
39:11mais ce serait intéressant
39:12une hiérarchie des indignations
39:14que nous
39:15c'est pas le gros problème
39:16je pense que le pouvoir
39:18ne comprend rien
39:19c'est très symbolique
39:20vous l'avez dit
39:22d'ailleurs
39:22c'est très symbolique
39:23quand tu t'occupes
39:24de l'océan
39:25tu n'as pas les pieds sur terre
39:27c'est aussi simple que ça
39:29c'est fameux
39:29voilà
39:30d'accord ?
39:31il est possible que cette formule
39:32elle va faire florer
39:34c'est fameux
39:35il est possible
39:35il est possible
39:36oui
39:36bon je salue
39:37notre ami Gauthier Lebreth
39:38qui arrive
39:39et qui évidemment
39:40ce soir parlera
39:41de cela
39:42je voulais vous faire écouter
39:43Éric Zemmour ce matin
39:44qui était l'invité
39:46de Sonia Mabrouk
39:47je précise qu'il était invité
39:48évidemment
39:48à un moment où on ne savait pas
39:50ce qui s'était passé à nos gens
39:51d'abord je note
39:53qu'Emmanuel Macron
39:54est passé en une semaine
39:56de bien joué frère
39:57à Brenn-Wauchet
39:58vous savez
40:00vous me connaissez
40:01le langage a pour moi
40:04une importance
40:05il est très révélateur
40:06et là comme par hasard
40:07Emmanuel Macron
40:08a utilisé le langage
40:10de nos deux
40:11colonisateur
40:12si j'ose dire
40:13c'est à dire
40:13la colonisation mondialiste
40:14Brenn-Wauchet
40:15et la colonisation islamique
40:17ce langage
40:18des racailles
40:19de la banlieue
40:20qui s'appelle
40:21tous frères
40:21d'ailleurs c'est normal
40:22mondialiste et islamiste
40:23dans la main
40:24mais oui
40:25il y a une alliance
40:26pour l'instant
40:27entre
40:28la colonisation mondialiste
40:32qui favorise
40:33la colonisation islamique
40:35pour détruire
40:36tout ce qu'il y a
40:36de France en France
40:37tout ce qui reste
40:38de France en France
40:39Emmanuel Macron
40:39ça ne m'étonne pas
40:40de lui
40:40Emmanuel Macron
40:42est l'incarnation
40:43de ce qu'on peut appeler
40:44la post-modernité
40:45c'est à dire
40:46celui qui croit
40:47que les individus
40:48ne sont que des individus
40:50c'est à dire
40:50qu'ils sont des individus
40:52absolument déracinés
40:53qui n'ont pas de passé
40:55qui n'ont pas d'histoire
40:56qui n'ont pas de culture
40:57qui n'ont pas de mœurs
40:57que je crois au contraire
40:58que les gens
40:59sont des êtres enracinés
41:01qu'ils ont une culture
41:02un passé
41:03des mœurs
41:03une histoire
41:04des héros
41:05et que quand on les trimballe
41:07de pays en pays
41:08il garde
41:09ses mœurs
41:10et ses coutumes
41:11et ses traditions
41:12et ses histoires
41:12et c'est notre problème
41:14vous ne leur reprochez pas
41:15de garder les mœurs
41:16et les coutumes
41:16mais bien sûr
41:17que je ne leur reproche pas
41:17ils ne peuvent pas faire autrement
41:18Emmanuel Macron
41:19lui
41:19fait venir
41:21comme tous ses prédécesseurs
41:22des centaines de milliers
41:24de personnes
41:25qui n'ont pas
41:25nos mœurs
41:26nos cultures
41:26nos traditions
41:27et notre histoire
41:28et qui en plus
41:29ont un passé
41:30de conflit
41:31terrible
41:33depuis les croisades
41:34jusqu'à la colonisation
41:36avec notre civilisation
41:37Gauthier Le Brat
41:40vient d'arriver
41:40sur ce plateau
41:41et vous nous disiez
41:42à l'instant
41:42que le président
41:43de la république
41:43s'était exprimé
41:44il y a quelques instants
41:45sur Brent
41:46Washer
41:47et il ne fait pas
41:49de mea culpa
41:49aucun
41:50il est donc
41:51devant la mer
41:52en train de gloser
41:54sur les océans
41:55et avant
41:55il a quand même demandé
41:56de réagir
41:57au meurtre
41:58de Mélanie
41:59et ensuite
42:00on l'a interrogé
42:01sur le brainwashing
42:02il ne fait aucun
42:03mea culpa
42:03il cible
42:04très clairement
42:05les chaînes info
42:05il cible
42:06la profession
42:07de journaliste
42:08et il fait même
42:09des références
42:10que d'aucuns
42:12pourront juger
42:12très médiocres
42:13et voilà
42:14sa réponse
42:15reste là-dessus
42:16et il a proposé
42:17d'interdire
42:18les réseaux sociaux
42:18au moins de 15 ans
42:19ça en dit
42:20trop assez
42:21sur les références médiocres
42:23il a parlé
42:24des punaises de lit
42:25oui
42:25on s'en était expliqué
42:28d'ailleurs
42:29je ne sais pas
42:29qui le visait
42:30particulièrement
42:31là-dessus
42:32mais bon
42:32il pourra s'en expliquer
42:34si un jour
42:34le président de la république
42:35je pense que c'est misérable
42:36oui
42:37si on en est là
42:38et si ce sont
42:39les chaînes info
42:40qui sont responsables
42:42de ce qui se passe
42:43c'est préoccupant
42:45c'est préoccupant
42:46le président de la république
42:48aille
42:48au caniveau
42:50comme ça
42:51là c'est préoccupant
42:51mais ce qui est étonnant
42:52c'est qu'il a dit le contraire
42:53en plus
42:54lorsqu'il a reçu
42:55l'autre jour
42:55les joueurs du PSG
42:56il a dit que les événements
42:57étaient très très graves
42:59les événements
43:01des Champs-Elysées
43:01c'est pour ça
43:02que c'est tout à fait étonné
43:03après
43:03c'est de commenter
43:04ce que dit Macron
43:05il faut arrêter
43:05de commenter
43:06ce que dit Trump
43:06il reste le président de la république
43:08mais ça reste
43:09c'est le président de la république
43:10oui bien sûr
43:11moi je ne veux pas entrer
43:12vous avez parfaitement raison
43:13deux ans
43:14et bien justement
43:16puisque
43:16nous parlons encore deux ans
43:19il y a quelqu'un aujourd'hui
43:20qui a fait preuve
43:20d'une forme d'humour
43:22il s'appelle Charles
43:23à l'oncle
43:24il a souhaité
43:24bon anniversaire
43:26à la dissolution
43:27c'est très très drôle
43:27c'est très très drôle
43:28très réaliste en tout cas
43:29très réaliste
43:30donc je vous propose
43:31de l'écouter
43:32parce que ça s'est passé
43:33à l'Assemblée Nationale
43:34alors Charles à l'oncle
43:35il est UDR
43:36il est UDR
43:36donc avec monsieur Ciotti
43:38et il a souhaité
43:40bon anniversaire
43:40puisque ça fait un an
43:41qu'Emmanuel Macron
43:43qui avait eu vraiment le nez
43:44là dessus
43:45sur cette dissolution
43:46il ferait mieux
43:48de balayer devant sa porte
43:49plutôt que de balayer
43:51devant les portes
43:53des chaînes d'info
43:54monsieur Macron
43:55parce que son bilan
43:56est catastrophique
43:57pendant huit ans
43:57alors que le bilan
43:58des chaînes d'info
43:59vous avez mis 30 secondes
44:00à réagir
44:01non mais
44:01il y a aussi un bilan humain
44:03voilà
44:03ça serait
44:04qu'il balaye devant sa porte
44:06voilà
44:07en revanche
44:07il peut venir aussi
44:08venir parler à CNews
44:09il ne l'a jamais fait
44:10en huit ans
44:11il préfère parler
44:11à d'autres chaînes
44:12c'est peut-être
44:13plus facile pour lui
44:14à Mediapart ?
44:15non mais il avait parlé
44:17à Louis Planel
44:18il avait parlé
44:18donc voilà
44:22il a un bilan
44:22qui est catastrophique
44:23on n'y peut rien
44:24sécuritaire
44:25c'est la faute
44:26des chaînes d'info ?
44:27non
44:27hélas non
44:28croyez-moi
44:29on aimerait parler
44:30on nous dit que c'est nous
44:30qui lavons le cerveau
44:31tous les jours
44:31bien sûr
44:32évidemment
44:34c'est d'autres fautes
44:36en revanche
44:36je vous propose
44:37d'écouter
44:38je vous propose
44:38d'écouter
44:39Charles Aloncle
44:40monsieur le premier ministre
44:43permettez-moi
44:44avant tout
44:44de vous souhaiter
44:45un joyeux anniversaire
44:47un an déjà
44:48un an de front républicain
44:50un an d'alliance
44:51avec la France insoumise
44:53sans qui
44:53vous ne seriez pas
44:54avec nous
44:55aujourd'hui
44:55dans tout le pays
44:57un an après
44:58vous l'entendez
44:58les français vous disent
44:59merci
45:00merci d'abord
45:02pour cette assemblée
45:03plus représentative
45:04nos débats
45:06bénéficient
45:07d'un regard
45:08expert
45:09et inclusif
45:10sur ces bancs
45:12on parle
45:12narcotrafic
45:13avec des dealers
45:14on discute de justice
45:16avec des consommateurs
45:17on débat même
45:18de sécurité
45:19avec des triples
45:20fichés S
45:21merci aussi
45:23pour vos réformes
45:25majeures
45:25taille des bouteilles d'eau
45:27panne d'ascenseur
45:28grossophobie
45:29chemsex
45:30tous ces fléaux
45:32qui font exploser
45:33les chiffres
45:33de l'insécurité
45:34et pendant que vous oeuvrez
45:36pour l'histoire
45:37le réel
45:38lui
45:38frappe malheureusement
45:40à la porte
45:40cette porte
45:41c'est celle du collège
45:43Françoise Dolto
45:44qu'une surveillante
45:45ne franchira plus
45:46poignardée à mort
45:47ce matin
45:48par un élève
45:49de 14 ans
45:50merci donc
45:51à votre barrage
45:52de nous avoir évité
45:53le pire
45:54l'union des droites
45:55de l'ordre à l'école
45:56des peines exécutées
45:58des professeurs
45:59en sécurité
46:00je crois que
46:01quand on est un élu
46:02de la république
46:02on se doit d'abord
46:04de défendre la démocratie
46:05et défendre la démocratie
46:06ça passe pas par
46:06l'auto-dénigrement
46:07du parlement
46:08il y a un an
46:14le président de la république
46:15a choisi de redonner
46:16la parole aux français
46:17et je crois qu'il faut
46:18respecter cette parole
46:20le parlement
46:21n'a jamais été
46:22aussi puissant
46:23pour peu
46:25pour peu
46:26qu'il travaille
46:27dans un esprit
46:27de compromis
46:28et au moment
46:29où nous réfléchissons
46:30les uns les autres
46:30à l'évolution
46:31de nos modes de scrutin
46:31je crois que ça devrait
46:33nous inspirer
46:34je vous laisse
46:35je disais
46:37comment est-ce qu'on peut
46:37dire un truc comme ça
46:38c'est délirant
46:39monsieur Mignola
46:41il est à la hauteur
46:43des membres du gouvernement
46:44il n'y en a pas un
46:44qui est au niveau
46:45on met Gérald Darmanin
46:47et Bruno Rotaillot
46:47de côté quand même
46:48oui je trouve
46:50et Rachida Dati
46:51par rapport aux autres
46:52ils sont quand même
46:53largement au dessus
46:54et Rachida Dati
46:55si vous voulez
46:56les deux prochaines années
47:00vont être terribles
47:00je précise d'ailleurs
47:01que j'ai vu
47:02le documentaire
47:03de Rachida Dati
47:04dans France 2
47:05il n'y a absolument
47:06rien dans le documentaire
47:07rien
47:07ah bon
47:08en fait rien
47:09rien
47:10monsieur
47:10voilà
47:11je ferme juste
47:12la parenthèse
47:13rien
47:13mais en revanche
47:14elle a raison
47:15c'est des méthodes
47:16de voyous
47:16comment ?
47:18non non rien
47:19mais Rachida Dati
47:20je fais juste
47:22une petite parenthèse
47:23Rachida Dati
47:24sur sa stratégie
47:25elle a complètement raison
47:26elle veut gagner Paris
47:27bah elle s'allie
47:27elle a complètement raison
47:29elle elle est plus intelligente
47:30que les autres
47:31croyez-moi
47:31parce qu'elle a compris
47:33que pour que la droite
47:34gagne à Paris
47:35il faut une alliance
47:36elle fait l'alliance
47:36plutôt avec les macronistes
47:38qu'avec le RN
47:40mais en tout cas
47:41à Paris vaut mieux
47:41oui c'est sûr
47:42le score
47:42je fais juste
47:44cette parenthèse
47:45et j'ai vu le documentaire
47:47parce que c'est
47:48ce journalisme là
47:50de caniveau
47:51oui vous ne l'aime
47:51mais par d'ailleurs
47:52paraît-il une enquête
47:53sur nous
47:54elle les a traitées
47:55de voyous
47:57elle dit vous êtes
47:58des journalistes
47:58de voyous
47:59moi ce que j'aime
48:00dans Rachida Dati
48:01c'est qu'elle dit les choses
48:02elle voit ce journaliste
48:03elle dit vous êtes des voyous
48:04très bien
48:05mais vous vous rendez compte
48:05le gouvernement
48:07le gouvernement en ce moment
48:08c'est quoi
48:08c'est Elisabeth Borne
48:09qui dit
48:10on va réfléchir à la violence
48:11prenons le temps
48:12c'est Agnès Pannier-Runacher
48:15qui défend les ZFE
48:16parce que les pauvres
48:17n'ont pas de voiture
48:17c'est M. Mignola
48:19qui dit le parlement
48:20est puissant
48:20c'est Jean-Noël Barraud
48:21qui participe
48:23aux pitreries
48:24de Rima Hassan
48:24en commentant
48:25tous les jours
48:25l'évolution de la flottie
48:26enfin ils sont devenus fous
48:28tandis que Boilem Sansal
48:29pour le redire
48:30est toujours au prix
48:31bien sûr
48:32c'est la conjuration
48:33des médias
48:34c'est dingue
48:34non mais attendez
48:35même nous
48:36nous l'oublions
48:36c'est impréciable
48:38même nous
48:40nous oublions
48:41Boilem Sansal
48:41on en parle tous les matins
48:43on en parle tous les matins
48:44on a croisé
48:45Arnaud Benenetti
48:46tout à l'heure
48:46il est très inquiet
48:47et il notait
48:48que Jean-Noël Barraud
48:50était plus prompt
48:51à demander
48:51le retour de Rima Hassan
48:53il le fait deux fois par jour
48:55bien sûr
48:56Rima Hassan
48:57qui a refusé de rentrer
48:58qui en plus
48:59il veut le retour
49:00de quelqu'un
49:01qui veut rester
49:01elle veut faire son alia
49:02peut-être
49:03ça prouve qu'elle a beau goût
49:04j'imagine que vous allez
49:05ce soir commenter
49:07et le président de la république
49:08il a la colère
49:09au regard
49:10des déclarations
49:11qui ont 48 heures
49:12à la fois d'Emmanuel Macron
49:13et d'Elisabeth Borne
49:15laquelle la mère d'Elias
49:16a répondu ce matin
49:17il y a quelque chose
49:17qui ne va pas
49:18il y a quelque chose
49:19qui rend tout simplement fou
49:20et bien merci beaucoup
49:23et on aura vraiment
49:25ce soir
49:26ce soir
49:27bon au-delà de nos discussions
49:29parce que
49:30pour nous c'est une information
49:32elle ne durera aujourd'hui
49:35et puis notre vie reprendra
49:37et il y a un petit garçon
49:38de 3 ans
49:38qui a perdu
49:38exactement
49:40il y a un petit garçon
49:41on est aujourd'hui
49:42le 9 juin
49:43le 10 juin
49:44le 10 juin
49:45pour qui ce 10 juin
49:46quand il aura notre âge
49:47quand il aura 55 ans
49:4860 ans
49:49toute sa vie
49:50il pensera que
49:51le 10 juin
49:522025
49:54sa mère est morte
49:55et elle est morte pour rien
49:57elle est morte pour rien
49:59et
50:01ces morts là
50:02n'existaient pas
50:03il y a 40 ans
50:04il y a 50 ans
50:05on ne tuait pas comme ça
50:06en tout cas
50:07un gosse de 15 ans
50:08ne tuait pas
50:09ça n'existait pas
50:10on le sait bien
50:11donc au lieu
50:13je le répète
50:13de proposer
50:14une vraie réflexion
50:15qui devrait tous
50:16collectivement
50:17nous dire
50:18qu'est-ce qui ne va pas
50:19dans notre société
50:20et pourquoi pas
50:21essayer de
50:22changer des choses
50:24on explique
50:25qu'il faut mettre
50:26un portique
50:26ou enlever
50:27ou interdire
50:28la vente
50:29des couteaux
50:30sur internet
50:32et vous avez
50:34un président de la république
50:35qui prend la parole
50:35pour en plus
50:36attaquer les chaînes info
50:37qu'est-ce que vous voulez
50:39je vous dise
50:40il est 21h01
50:42Félix Perola
50:44Virginie Leblond-Tailleb
50:46était à la réalisation
50:47Juliette était à la vision
50:48Jean-François Coulard
50:49était au son
50:49merci à Benjamin Nau
50:50à Lucas Consadves
50:52à Félix Perola
50:53toutes ces émissions
50:54sont à retrouver
50:54sur cnews.fr
50:56Gautier c'est à vous
50:57rendez-vous demain matin
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