Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue en ce lundi de Pentecôte sur Europe 1 jusqu'à 9h30, sur CNew jusqu'à 10h30, 5h29 de bonheur, 5h29 d'excellence, de suspense et d'émotion.
00:00:17Nous imaginions traverser une période de deuil après les retraites de Nadal et Federer, la baisse de régime de Djokovic et voici que deux ovnis atterrissent sur la terre ocre de Roland-Garros.
00:00:28Yannick Siner, l'italien, Carlos Alcaraz, l'espagnol, écrivent la nouvelle histoire du tennis et cette finale entre dans la légende la plus longue des internationaux de France,
00:00:38la plus incertaine, la plus belle, parce que ces deux champions ont joué à leur meilleur niveau ensemble.
00:00:45Et puis, comment ne pas être touché par la classe de l'un et de l'autre quand ils prennent la parole après le match ?
00:00:52Siner félicite son adversaire, il remercie les ramasseurs de balles, il salue l'organisation du tournoi dans un mélange de fair play, d'élégance, de respect, le chic.
00:01:02Après le choc, Alcaraz glisse quelques mots pour Amélie Moresmo et le central de Roland-Garros vibre, remercie, applaudit et les spectateurs quittent la porte d'Auteuil sans rien casser.
00:01:14Comme quoi, on peut organiser un événement à Paris sans que les forces de l'ordre interviennent.
00:01:20Un mot, un dernier pour France Télévisions.
00:01:23Les commentaires de Justine Hénin et Mathieu Larteau sont formidables d'intelligence, de justesse,
00:01:28mais il y a quelque chose en plus, comme un supplément d'âme qui donne une musique à la retransmission, une couleur entre bienveillance et compétence.
00:01:37Et sans le son de morale, figurez-vous, eh oui, tout arrive, la réalisation, les journalistes, les consultants, bravo !
00:01:45Félicitations, France Télévisions.
00:01:48Il est 9h01, Shana Lusto.
00:01:50Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:04Le bateau de Rima Hassan a été intercepté par Israël.
00:02:08Il a été dérouté dans la nuit par les autorités israéliennes qui ont invité ces passagers à retourner dans leur pays.
00:02:14Le voilier fait actuellement route en toute sécurité vers les côtes d'Israël.
00:02:17Le bateau était parti d'Italie le 1er juin dernier, direction le territoire palestinien, malgré le blocus maritime mis en place par l'État hébreu.
00:02:26436 actes antisémites enregistrés au premier trimestre de cette année en France.
00:02:31Un chiffre très élevé quand on sait que 1500 faits ont été recensés sur l'ensemble de l'année dernière.
00:02:37Le président de la Conférence des rabbins européens a appelé les autorités à prendre des mesures urgentes pour protéger les Juifs et leurs représentants.
00:02:45Un appel qui fait suite aux deux agressions consécutives subies par le rabbin Lemel.
00:02:50Et puis vous l'avez dit Pascal, quelle finale !
00:02:52Carlos Alcaraz conserve son titre à Roland-Garros après 5h29 de jeu face à Yannick Siner.
00:02:58C'est la finale la plus longue de l'histoire du tournoi, un choc des Titans où tout était possible jusqu'à la dernière seconde.
00:03:04Mais l'Espagnol l'a finalement emporté après une remontada incroyable menée de 7 à 0.
00:03:09Alcaraz finit vainqueur, 3-7 à 2.
00:03:12Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
00:03:15Finalement Chana, le sport est un joli refuge pour des belles émotions après le Paris Saint-Germain la semaine dernière.
00:03:21C'est vrai que là vous avez des champions, l'excellence, la courtoisie, l'élégance, tout ce que j'ai dit.
00:03:25Je trouve que c'était un spectacle unique.
00:03:27Mais le sport, regardez la une de l'équipe ce matin, 5h29 de légende.
00:03:32Et ça infuse, ça contamine tous ceux qui étaient présents, qui est une forme de supplément d'âme comme ça.
00:03:37Voilà, Elisabeth Lévy est avec nous et je montre causeur, a-t-on le droit de défendre Israël ?
00:03:42Avec également, rendez-nous Nicolas Bedos, la croisade que vous menez pour Nicolas Bedos.
00:03:48J'espère qu'il vous en est reconnaissant parce que vous êtes courageuse.
00:03:53Et moi je dis la même chose que vous, rendez-nous Nicolas Bedos, oui !
00:03:57Et c'est pas seulement pour Nicolas Bedos.
00:04:00Monsieur Herouet.
00:04:01C'est pour vous tous.
00:04:02Bonjour Monsieur Herouet, Monsieur Bonnet est également là avec nous, Monsieur Olivier Delagarde.
00:04:07On peut écouter tous les matins sur Europe 1, 7h15 la première.
00:04:11Non, 6h50.
00:04:136h50 la première et 8h42, 43 sur Europe 1 la deuxième.
00:04:18Et puis Nathan Devers est avec nous.
00:04:20Bren Washer.
00:04:23Vous savez ce que ça voulait dire, Bren Washer ?
00:04:24Encore même.
00:04:25Vous pensez que tout le monde sait ce que ça veut dire Bren Washer ?
00:04:28Non, on le savait, mais bon.
00:04:29Je vous assure, il faudra vraiment essayer de comprendre Emmanuel Macron.
00:04:34Parce qu'il y a forcément une clé pour essayer de le comprendre.
00:04:37Le lundi, il dit, après le match du PSG, ces événements sont extrêmement graves.
00:04:42Il parle à ce qu'il considère sans doute comme un fait divers.
00:04:45C'est très grave, fait de société.
00:04:46Le dimanche, il dit l'exacte contraire, Bren Washer.
00:04:49Certains ne pensent qu'à parler des faits divers, alors qu'il y a des choses beaucoup plus importantes.
00:04:53Donc, on aimerait le défendre en fait, Emmanuel Macron.
00:04:59Et hélas, ce n'est plus possible ou ce n'est pas possible.
00:05:03Il y a le bilan.
00:05:04Déjà, c'est une catastrophe.
00:05:05Mais le lundi, il dit champion mon frère, etc.
00:05:09En fait, il veut qu'on parle de lui toujours et tout le temps.
00:05:12C'est un peu enfantin.
00:05:14On va écouter ce qu'a dit Emmanuel Macron.
00:05:17Mais c'est vrai que tu es démuni en fait.
00:05:19Chaque jour qui passe, tu es démuni.
00:05:21Tu dis, qu'est-ce qu'il va dire comme bêtise demain matin en plus, ce qu'il va nous faire parler ?
00:05:25Bren Washer, écoutez le président de la République.
00:05:28On vit dans une société qui a des défis.
00:05:30On a un défi démographique, écologique, technologique, d'unité du pays.
00:05:36Parce qu'il y a en effet de la violence, mais qui vient aussi de division.
00:05:40Tout ça sont des problèmes de fond.
00:05:44Et moi, je trouve que dans nos débats publics, d'abord, on ne s'intéresse qu'à ce qui va mal.
00:05:48Et on a cette espèce de passion pour le drame permanent.
00:05:51Et pas assez aux débats qui nous permettent collectivement de faire mieux.
00:05:55Aller répéter évidemment ça aux parents de Matisse, tué de plusieurs coups de couteau l'an dernier par un mineur afghan.
00:06:02Aller répéter ses propos à Thomas, Louise, Lorraine, Lola, qui avait été âgée de 12 ans, tuée par une Algérienne sous OQTF.
00:06:11Aller répéter ça peut-être à la compagne du gendarme Eric Comine.
00:06:16Bon, je pourrais continuer.
00:06:19Ou il ne se rend pas compte de ce qu'il fait.
00:06:22Ou il est déconnecté.
00:06:25C'est invraisemblable.
00:06:28En fait, je trouve que c'est invraisemblable.
00:06:29Il ne veut pas parler à cette France.
00:06:30Moi, à mon avis, il ne parle pas à cette France.
00:06:32Mais il dit le contraire l'autre jour.
00:06:34Il a dit que c'est des événements graves.
00:06:37Il était un peu obligé de le dire, mais ce qu'il le pensait réellement, il a dit qu'on sera implacable.
00:06:40On ne l'a pas été.
00:06:42Thomas Bonnet.
00:06:43Finalement, je crois qu'il a complètement perdu le fil avec le peuple français.
00:06:46Les Français sont plus inquiets aujourd'hui de prendre un coup de couteau à la sortie d'une boîte de nuit que du réchauffement climatique.
00:06:50C'est un fait.
00:06:51Alors après, on peut les éduquer, dire que le réchauffement climatique, c'est important, parler des océans, c'est très bien.
00:06:55Mais ça l'est d'ailleurs.
00:06:56Ça l'est, évidemment.
00:06:57Il y a aussi une réalité d'un eau sauvagement aujourd'hui qui gagne les...
00:06:59Mais pourquoi provoquer les gens comme ça ?
00:07:02Je pense qu'il y a un véritable déni.
00:07:03Je pense que c'est sincèrement sa pensée qui ressort.
00:07:05Je parlais de Stéphane Sveig tout à l'heure.
00:07:07Et Sveig dit toujours que les provocateurs sont vraiment les caractères les plus faibles.
00:07:11Il dit ça dans une de ses bio et il dit que les gens qui provoquent, c'est toujours les gens les plus faibles.
00:07:17Ça nous arrive un peu de provoquer aussi sur ce plateau.
00:07:22On se met dedans peut-être.
00:07:25Je n'ai pas très bien compris pourquoi faire une raison entre la question climatique et la question de l'insécurité.
00:07:31Mais oui.
00:07:32Ce sont deux problèmes qui, à mon avis, ne se situent pas du tout sur la même dimension.
00:07:35Mais c'est idiot.
00:07:35La question climatique, c'est une question internationale.
00:07:38Évidemment, un enjeu majeur, premier, pour les années immédiates, mais pour les siècles à venir et même au-delà.
00:07:45La question de l'insécurité, c'est une question qui est avant tout nationale.
00:07:48Oui, mais du coup, on ne parle même pas de l'océan.
00:07:50Le paradoxe...
00:07:51Quand on dit ce président qui est intelligent, en l'espèce, il ne l'est pas du tout.
00:07:56Pour la raison que vous venez de dire.
00:07:58Puisqu'on ne parle plus des océans, on ne parle que de sa sortie sur Brainwasher.
00:08:01Donc, même le but qui le cherchait...
00:08:04En fait, si tu veux vraiment que les gens soient intéressés, concernés, tu fais tout pour qu'ils ne le soient pas en les provoquant.
00:08:13En parlant d'autre chose.
00:08:14Mais voilà.
00:08:14Alors, vous avez parfaitement raison.
00:08:15Je me suis demandé, est-ce que ce n'est pas aussi...
00:08:17Parce qu'il est vrai, l'opinion publique, si on regarde les dernières élections présidentielles,
00:08:22elle est agitée, sauf dans le bloc central, mais c'est vrai par deux grandes craintes.
00:08:26Il y avait la crainte, notamment dans les partis de gauche, du réchauffement climatique.
00:08:31Et aux dernières élections présidentielles, il y a un parti et demi, voire deux,
00:08:36qui ont fait toute leur campagne sur l'idée d'un effacement de la France et de l'invasion, etc.
00:08:40Et c'est ce que citait Emmanuel Macron.
00:08:42Alors, peut-être que c'était juste de renvoyer en miroir ces deux peurs de l'opinion,
00:08:45qui ne sont pas les mêmes, qui n'ont rien à voir.
00:08:47Olivier Delagarde, qu'est-ce que dit la presse ce matin ?
00:08:50Qu'est-ce que vous avez dit de la presse ce matin, Olivier Delagarde ?
00:08:52Ce qu'il y a d'important, c'est cette incapacité qu'a Emmanuel Macron à concevoir qu'il y ait une opposition.
00:08:59Finalement, il est beaucoup critiqué par la gauche en disant qu'il ne fait pas assez pour l'environnement.
00:09:04Et qu'est-ce qu'il va faire ?
00:09:05Il va renvoyer ça sur des brainwashers qui ne parlent que d'insécurité.
00:09:13Être capable de discuter sur les EFE, est-ce que c'est pertinent ou pas, ça fait partie du débat public.
00:09:19Donc on ne peut pas balayer ça du revers de la main, de dire ceux qui sont contre les EFE...
00:09:22Oui, et puis personne n'imagine que les EFE permettent de solutionner un problème climatique en France.
00:09:32Tout le monde comprend que ça n'a pas de sens, en fait.
00:09:34D'empêcher des voitures qui ont 20 ans de rentrer dans Paris et d'imaginer que le climat ira mieux,
00:09:40que la pollution soit...
00:09:41Tout ça, évidemment, les gens perçoivent que ça n'a pas de sens.
00:09:45Les vieilles voitures vont disparaître toutes seules, progressivement, en étant rachetées, etc.
00:09:51Vincent Herouet, je ne vous ai pas donné la parole, mais comme à chaque fois que vous prenez la parole sur le président de Macron,
00:09:55c'est pour dire pire que ce que nous disons là...
00:09:57Mais non, mais non, pas du tout.
00:09:59Je trouve ça formidable de vouloir sauver les océans et leur immensité,
00:10:04et leur fond inexploré, d'être le capitaine Nemo, et non pas le capitaine Pédalo.
00:10:09Je trouve ça formidable, vraiment.
00:10:11C'est vrai que c'est un peu compliqué de prétendre sauver l'immensité des océans
00:10:16quand on n'est pas capable de sauver 150 mètres des Champs-Elysées un soir de match.
00:10:22Difficile de prétendre protéger comme ça les fonds marins
00:10:26et d'être incapable de préserver le pays.
00:10:31Qu'on a 3 000 milliards de dettes,
00:10:33qu'on n'est pas capable de tenir ses frontières et ses comptes...
00:10:35Mais c'est pour ça qu'ils parlent des océans,
00:10:37parce qu'au moins c'est une fuite en avant,
00:10:39donc ça permet de faire diversions.
00:10:41Et écoutez ce que Nifrance Olivier, après je vous donne la parole.
00:10:43On a l'impression que l'Elysée est devenue une entreprise d'événementiel.
00:10:45Oui, mais de toute façon, les deux ans vont être longs.
00:10:48Voilà, c'est la vérité, ça va être deux ans.
00:10:51C'est un vrai sujet, mais c'est une fuite en avant.
00:10:54Mais c'est une fuite en avant, les deux ans vont être longs,
00:10:55et ça va être l'escalade en fait.
00:10:58Ça va être l'escalade, l'escalade, l'escalade, l'escalade.
00:11:00Parce qu'il ne supportera pas de partir.
00:11:02C'est ça la vérité.
00:11:03Ça le rend...
00:11:04D'imaginer...
00:11:05Il a été tellement au centre de tout,
00:11:07que d'imaginer qu'il ne le soit pas, ça va être compliqué.
00:11:10Vous avez fait le bilan, vous regardez un peu...
00:11:11Ah bah le bilan est une catastrophe.
00:11:12Son activité internationale.
00:11:15Puisque sur le plan diplomatique,
00:11:16il est salué pour son activisme,
00:11:18c'est extraordinaire.
00:11:20Donc il y a dix jours, il était donc en Arabie,
00:11:24on a vu ce que ça a donné.
00:11:26Il est allé là, il est donc...
00:11:28Il est parti après...
00:11:30Rappelez-moi un peu les épisodes,
00:11:31parce que je me souviens...
00:11:32Ah bah c'est vous l'hospiciste de l'Asie qui est en Asie.
00:11:35Il était en Asie, après il est revenu,
00:11:37il a accueilli le brésilien,
00:11:38tout ça en l'espace de quinze jours.
00:11:40Il a accueilli le brésilien.
00:11:41Non mais à qui ça a été efficace ?
00:11:43Il est allé ce diner de gala au Negresco
00:11:44avec 50, 30, 40, 20, 70 chefs d'État,
00:11:48on n'en sait trop rien.
00:11:50Après, à la fin de la semaine,
00:11:51il part au Canada,
00:11:52il va y avoir le G7,
00:11:53après il y a ce moment inouï à l'ONU
00:11:56où on va reconnaître l'État palestinien,
00:11:59après il y a le sommet de l'OTAN,
00:12:00et tout ça en quinze jours.
00:12:01Et à chaque fois,
00:12:03c'est vraiment l'État qui se montre,
00:12:06qui plastrone un peu évidemment
00:12:08et qui prétend faire bouger les lignes,
00:12:11avancer les choses,
00:12:13remuer l'inertie des...
00:12:15Bon, écoutez...
00:12:16Il fait comme s'il avait la main
00:12:17sur la politique du gouvernement.
00:12:18Parce que l'histoire qu'on retient,
00:12:20c'est son coup de colère
00:12:21contre la suspension du dispositif
00:12:24MaPrimeRénov'.
00:12:25Je ne suis pas content,
00:12:27il faut que le gouvernement agisse différemment.
00:12:29Et je vous l'assure,
00:12:30ces deux années vont être longues.
00:12:33Je maintiens que le président
00:12:34aura du mal
00:12:36à laisser
00:12:38les choses se faire sans lui.
00:12:41Écoutons ce que disait François-Olivier.
00:12:42C'est le pays qui aura du mal, surtout, pardonnez-moi.
00:12:45Oui, bien sûr.
00:12:45Mais écoutez François-Olivier Gisbert,
00:12:46je donne la parole à Elisabeth Lévy.
00:12:49Les Français ne l'écoutent plus,
00:12:51enfin,
00:12:52c'est du bruit, vous voyez,
00:12:53il dit une chose,
00:12:54il va dire son contraire.
00:12:55Toute l'idée, d'ailleurs,
00:12:56on a le sentiment,
00:12:57c'est toujours d'occuper l'écran,
00:12:58d'occuper l'espace,
00:12:59d'être sur la photo.
00:13:01Voilà, c'est ça la réalité.
00:13:02C'est ça qu'on voit aujourd'hui.
00:13:03C'est quelqu'un qui veut toujours être sur la photo,
00:13:06avec Trump, avec ceci,
00:13:07avec Poutine,
00:13:08tout ce qu'on veut.
00:13:08Mais tout ça n'a pas de sens.
00:13:10Ce n'est pas ça la politique.
00:13:11La politique,
00:13:12c'est s'occuper des problèmes.
00:13:13Vous savez,
00:13:13on a des problèmes en France.
00:13:15Moi, ce qui me frappe,
00:13:16et c'est pour ça que ça va être terrible
00:13:18pour les deux ans,
00:13:18c'est que, entre guillemets,
00:13:20tout le monde se lâche de plus en plus.
00:13:21C'est-à-dire que ce président,
00:13:23il va terminer.
00:13:25Et ce n'est pas bien non plus
00:13:26d'attaquer le président,
00:13:28parce que c'est le président de la République.
00:13:29Non, ce n'est pas bien.
00:13:30Non, mais quand je dis
00:13:30que ce n'est pas bien,
00:13:31ça abîme tout.
00:13:33Je suis d'accord.
00:13:34Parce que tout le monde,
00:13:35d'abord,
00:13:35ses amis vont le lâcher.
00:13:36Regardez ce que dit Édouard Philippe.
00:13:37Ça a commencé déjà.
00:13:38Les éditorialistes vont se lâcher.
00:13:40Ça va être la curie.
00:13:41Je suis d'accord,
00:13:42c'est ce que je voulais vous dire.
00:13:43Moi, ce qui me frappe là-dedans,
00:13:44je ne vais pas rajouter
00:13:44toutes les excellentes choses
00:13:46qui ont été dites.
00:13:47La première,
00:13:47c'est quand même,
00:13:48j'avais un ami
00:13:49qui avait cette expression,
00:13:50il disait,
00:13:50parce qu'on dit franc-chouillard,
00:13:52il est américanouillard.
00:13:54Il ne peut pas s'empêcher.
00:13:55Lavage de cerveau,
00:13:56ça existe en français,
00:13:57si vous voulez le dire.
00:13:58Si vous voulez dire un truc aussi,
00:13:59à mon avis,
00:14:00quand même,
00:14:01vraiment assez,
00:14:03j'allais dire bête,
00:14:04mais vous allez me dire
00:14:04que ce n'est pas respectueux,
00:14:05mais assez hors de propos,
00:14:07parce qu'il n'y a pas
00:14:07de lavage de cerveau.
00:14:09Mais enfin bon,
00:14:09en tous les cas,
00:14:10ça existe en français.
00:14:11La deuxième chose,
00:14:11c'est que personne ne l'écoute.
00:14:13Et la troisième,
00:14:14je vous soumets.
00:14:14On en parle,
00:14:15on l'écoute.
00:14:15Non, non,
00:14:16mais les ministres,
00:14:18vous venez de le dire,
00:14:19les ministres,
00:14:20est-ce que la suspension
00:14:21a été suspendue,
00:14:22à votre connaissance ?
00:14:23Non.
00:14:24La première,
00:14:25non,
00:14:25oui,
00:14:26mais en tous les cas,
00:14:26elle est toujours suspendue.
00:14:27Personne n'a réagi
00:14:28à ce qu'a dit le président
00:14:29en disant,
00:14:29attention,
00:14:30c'est-à-dire que plus personne
00:14:31ne l'écoute,
00:14:32plus personne ne lui obéit,
00:14:33c'est ça le problème.
00:14:34Personne ne le trouve crédit,
00:14:35c'est qu'il y en a autre chose.
00:14:36Mais il n'a pas le pouvoir.
00:14:37Oui,
00:14:37il a un pouvoir de nuisance.
00:14:40Et la troisième chose,
00:14:42j'ai le sentiment,
00:14:42mais vous êtes plus politique que moi,
00:14:45qu'il veut tomber à gauche.
00:14:47Peut-être qu'il veut élargir aujourd'hui,
00:14:48il veut une nouvelle coalition
00:14:49plutôt élargie à gauche.
00:14:51Et il veut surtout tomber du bon côté.
00:14:54Il a toujours été plutôt à gauche.
00:14:55Mais non,
00:14:55mais le mot brainwashed
00:14:57dont vous parlez en ouverture,
00:14:58c'est très révélateur.
00:15:00Le fait d'employer ce terme
00:15:01à qui il s'adresse,
00:15:02il donne un entretien
00:15:02dans la presse quotidienne régionale.
00:15:04Vous croyez vraiment
00:15:04que les Français,
00:15:05en lisant la presse quotidienne régionale,
00:15:06se disent brainwashed,
00:15:07quel mot...
00:15:08Mais d'ailleurs,
00:15:08c'est marrant
00:15:09parce que brainwashed
00:15:10est plus doux
00:15:12que la vache de cerveau.
00:15:13Je viens de m'en rendre compte
00:15:14avec ce que disait Elisabeth.
00:15:15Parce qu'en fait,
00:15:16la vache de cerveau,
00:15:17c'est l'URSS.
00:15:19Et brainwashed,
00:15:20c'est plus doux.
00:15:22Et en fait,
00:15:22il n'y a pas de la vache de cerveau.
00:15:24Parce que si on va vraiment
00:15:25sur le terme
00:15:26qu'il emploie,
00:15:27il n'y a pas de la vache de cerveau.
00:15:28Il y a juste
00:15:29le témoignage d'une réalité.
00:15:31C'est-à-dire que
00:15:32en fait,
00:15:32ce qu'il nous dit,
00:15:34c'est que ce qui a existé
00:15:35samedi, dimanche, lundi,
00:15:36c'est-à-dire que
00:15:36samedi, dimanche,
00:15:37sur l'Essence de l'Elysée,
00:15:38prise de parole
00:15:39de Gérald Darmanin,
00:15:40prise de parole
00:15:40des procureurs
00:15:41qui sont contre
00:15:42ce qu'a dit Darmanin,
00:15:43etc.
00:15:44Ça, il appelle ça
00:15:44la vache de cerveau.
00:15:45Alors que c'est juste
00:15:46ce qui s'est passé
00:15:47et c'est témoigner de la réalité.
00:15:49Donc, tu n'en sors pas.
00:15:49Voyez le sujet
00:15:50du Chloé Tarka.
00:15:51Chloé Tarka,
00:15:52l'insécurité.
00:15:54La tension
00:15:55est encore palpable
00:15:56après les débordements
00:15:57qui ont suivi
00:15:58la finale
00:15:58de la Ligue des Champions.
00:16:00Au total,
00:16:05dans ce contexte,
00:16:06Emmanuel Macron s'exprime,
00:16:07mais pour certains,
00:16:09à contre-courant
00:16:09de l'émotion collective.
00:16:11Depuis Nice,
00:16:12où le président
00:16:12se trouve dans le cadre
00:16:13d'une conférence
00:16:14de l'ONU sur les océans,
00:16:16le président
00:16:16se pose en vigie
00:16:17de l'écologie
00:16:18et dénonce
00:16:19ce qui, selon lui,
00:16:20brainwash,
00:16:21autrement dit,
00:16:22lave le cerveau
00:16:23avec les faits divers.
00:16:25Certains préfèrent
00:16:25pendant ce temps-là
00:16:26brainwacher
00:16:27sur l'invasion du pays
00:16:28et les derniers faits divers.
00:16:30Une déclaration
00:16:31qui fait réagir
00:16:32jusque dans les rangs
00:16:33du gouvernement.
00:16:34Je n'oppose pas,
00:16:35évidemment,
00:16:36la priorité
00:16:37à l'écologie.
00:16:40Je ne les opposerai
00:16:40jamais
00:16:41à cette autre
00:16:42grande priorité
00:16:43qui est la lutte
00:16:44contre,
00:16:45pas seulement
00:16:46contre l'insécurité,
00:16:47on voit bien,
00:16:48contre la violence.
00:16:49Mais pour une partie
00:16:50de la classe politique,
00:16:52les mots du chef
00:16:52de l'État
00:16:53ne passent pas.
00:16:54Sur X,
00:16:55la députée européenne
00:16:56Sarah Knaffo
00:16:56publie des photos
00:16:57de mineurs tués
00:16:58ces dernières années,
00:16:59dont Thomas,
00:17:00poignardé à Crépole,
00:17:02ou encore Benoît,
00:17:03tué à coups de coucher,
00:17:04couteau à Dax,
00:17:04le 31 mai dernier.
00:17:06Il y a des parents
00:17:06qui enterrent
00:17:07leur fils de 17 ans
00:17:08et un président
00:17:09qui appelle
00:17:09sa brène Waché
00:17:10sur un fait divers
00:17:11qu'il ose leur dire
00:17:12en face.
00:17:13De son côté,
00:17:14le député RN
00:17:14Jean-Philippe Tanguy
00:17:15dénonce un mépris
00:17:16pour les victimes
00:17:17de toutes les barbaries.
00:17:19Si pour 87%
00:17:20des Français,
00:17:21la sécurité doit être
00:17:22la priorité du gouvernement,
00:17:24ils sont toutefois
00:17:2472%
00:17:26à ne pas faire confiance
00:17:27à Emmanuel Macron
00:17:28pour se montrer ferme
00:17:29envers les auteurs
00:17:30de ces exactions.
00:17:32Je cite également
00:17:32le tweet de Sonia Mabrouk,
00:17:33la sécession
00:17:34avec les préoccupations
00:17:35des Français,
00:17:36Marine Le Pen,
00:17:37le détachement indécent
00:17:38et cette indifférence
00:17:39aux souffrances
00:17:40des Français,
00:17:41victimes d'une insécurité chronique
00:17:43et des conséquences dramatiques.
00:17:45Mais à demi-mot,
00:17:46vous comprenez
00:17:47que Manuel Valls,
00:17:48il n'est pas du tout
00:17:48sur cette ligne.
00:17:49En fait,
00:17:49les gens qui travaillent
00:17:50avec lui
00:17:50sont aussi gênés.
00:17:52C'est toujours pareil.
00:17:53Alors,
00:17:53Elisabeth Borne,
00:17:54toujours sur l'insécurité.
00:17:55Elle ne veut pas légiférer
00:17:57à chaud.
00:17:57Mais comme elle ne veut pas
00:17:58légiférer à froid,
00:17:59donc ça fait que tu ne légifères
00:18:00jamais en fait.
00:18:02Mais non,
00:18:02mais c'est vrai.
00:18:03Donc ces gens,
00:18:04plus tu t'espaces,
00:18:05maintenant c'est le nouveau truc.
00:18:06Ah oui,
00:18:06on ne va pas prendre le truc
00:18:07à chaud,
00:18:07on ne fait jamais rien.
00:18:09On ne fait pas chaud,
00:18:09on ne fait pas froid.
00:18:10Elisabeth Borne,
00:18:11elle veut être présidente
00:18:11de la République.
00:18:12C'est pas légiférer l'urgence.
00:18:14C'est l'État
00:18:15dans lequel on est
00:18:15dans ce pays.
00:18:16Elle imagine
00:18:17être présidente
00:18:18de la République.
00:18:19Vous vous rendez compte ?
00:18:20Non mais ça...
00:18:21Je l'ai dit là,
00:18:25c'est-à-dire que tu te regardes
00:18:26et se regardes Elisabeth Borne
00:18:27le matin dans le miroir
00:18:28et dit tiens je peux être
00:18:29présidente de la République.
00:18:30Mais quand vous avez
00:18:31été Premier ministre...
00:18:31Non mais on est tombé
00:18:33sur la tête.
00:18:34On est tombé sur la tête.
00:18:35C'est la phrase de De Gaulle.
00:18:35Si elle-même pense ça d'elle,
00:18:38on est tombé sur la tête.
00:18:39C'est-à-dire que personne
00:18:39ne lui dit non,
00:18:40Elisabeth non.
00:18:41Non, non, pas quoi ?
00:18:42C'est la phrase de De Gaulle
00:18:42sur le vide et le trop-plein.
00:18:43Pas quoi Elisabeth ?
00:18:44Pas quoi Elisabeth ?
00:18:45Mais je voulais juste
00:18:46dire une chose,
00:18:47c'est que sans avoir
00:18:48un, la comparaison
00:18:49avec le réchauffement climatique
00:18:50et l'insécurité
00:18:51qui n'a pas de sens.
00:18:52Et sans avoir cette expression,
00:18:54on peut dire
00:18:55qu'on est dans une société
00:18:56où le débat public
00:18:57se dégrade un peu,
00:18:59se polarise,
00:18:59qu'il y a un risque
00:19:00qui pèse sur l'esprit critique
00:19:02avec les réseaux sociaux,
00:19:03même pour des raisons technologiques.
00:19:05Et on peut aussi,
00:19:06en tout cas moi,
00:19:06c'est ma position,
00:19:07estimer que la question
00:19:08de l'insécurité,
00:19:09elle doit être pensée
00:19:10de façon générale
00:19:11sans nécessairement
00:19:13mettre le zoom sur...
00:19:14Moi, je n'aime pas
00:19:15l'expression fait divers
00:19:15mais c'est l'expression
00:19:17journalistique.
00:19:18Je préfère appeler ça
00:19:18des faits tragiques
00:19:19en tout cas que ce n'est pas
00:19:20forcément la bonne fenêtre
00:19:21pour penser la manière
00:19:22dont l'insécurité a lieu.
00:19:23Mais les faits divers,
00:19:24on ne parle jamais
00:19:25de faits divers
00:19:26quand précisément
00:19:27ils sont divers.
00:19:28Ce qui est intéressant,
00:19:29c'est quand ils deviennent
00:19:30faits de société.
00:19:31Lorsqu'on tue quelqu'un
00:19:33avec un couteau,
00:19:34une fois,
00:19:34c'est un fait divers.
00:19:35Deux fois,
00:19:36trois fois,
00:19:37dix fois,
00:19:37vingt fois,
00:19:38cinquante fois,
00:19:38ce n'est plus un fait divers.
00:19:40Ça s'appelle
00:19:40un fait de société.
00:19:42Donc ce que vous êtes
00:19:42en train de dire,
00:19:43c'est qu'il faut voir
00:19:43les statistiques.
00:19:45Moi, c'est ma position
00:19:46plus que les faits
00:19:47en eux-mêmes.
00:19:47Évidemment.
00:19:48Alors, Elisabeth Borne,
00:19:50peut-être que les femmes
00:19:50sont davantage attachées
00:19:51à faire des choses
00:19:52dans l'ordre.
00:19:53C'est-à-dire à travailler
00:19:54sur un projet
00:19:55plutôt que se poser
00:19:56des questions d'égo,
00:19:57en fait.
00:19:57C'est elle qui dit ça.
00:19:59Je vous assure,
00:20:00je pense qu'on est
00:20:01chez les dingues
00:20:02dans ce pays.
00:20:03Elle-même,
00:20:03qui ne veut pas
00:20:04qu'on différencie
00:20:05les hommes et les femmes,
00:20:06nous explique que les femmes
00:20:07sont davantage attachées
00:20:09à faire des choses
00:20:09dans l'ordre.
00:20:10C'est un lieu commun
00:20:11de nous dire
00:20:12les femmes dans le travail,
00:20:13elles sont plus abesties,
00:20:14elles sont moins sociiques.
00:20:15C'est complètement sexiste.
00:20:16Elle dit ça juste
00:20:18pour dégratiller
00:20:19Gérald Darman et Gabriel.
00:20:21Le rapport sur le frérisme,
00:20:23la mort d'Elia
00:20:23sous les violences
00:20:24en marche du PSG
00:20:25choque à juste titre
00:20:26les Français,
00:20:26mais on ne doit
00:20:27ni légiférer à chaud
00:20:28ni dans l'émotion.
00:20:29Ce serait bien
00:20:29d'éviter la surencherche
00:20:30de mesures éculées
00:20:31qu'on trouve sur étagères
00:20:32à chaque actualité dramatique.
00:20:34Mais allez dire ça
00:20:34aux parents !
00:20:35Allez dire ça
00:20:36aux parents
00:20:36qui ont perdu leurs enfants !
00:20:38Eh bien si,
00:20:39il faut effectivement...
00:20:40C'est précisément
00:20:41des nouvelles...
00:20:43Comment dire ?
00:20:44Des nouvelles lois
00:20:44infiniment plus dissuasives
00:20:46qui permettront
00:20:48que ces faits
00:20:50ne se renouvellent pas.
00:20:51Il faudra m'expliquer
00:20:51quand on est à froid
00:20:52parce qu'étant donné
00:20:53que ça arrive quasiment
00:20:53toutes les semaines,
00:20:54on est quand même
00:20:54régulièrement à chaud.
00:20:56J'en reviens à ce que vous disiez
00:20:58sur elle.
00:20:59Ces gens sont une catastrophe.
00:21:00Et sur le fait
00:21:00qu'elle veuille finalement
00:21:01aller candidate
00:21:02à la candidature
00:21:03de la présidence de la République.
00:21:04Je crois qu'il y a
00:21:05une jurisprudence
00:21:06Emmanuel Macron maintenant.
00:21:07Ce qui s'est passé c'est que...
00:21:08Pardonnez-moi,
00:21:09Emmanuel Macron justement
00:21:10a un talent personnel,
00:21:11tout le monde
00:21:12n'est pas Emmanuel Macron.
00:21:12Mais ce qui s'est passé
00:21:13c'est qu'Emmanuel Macron
00:21:15a finalement réussi
00:21:15le casse du siècle
00:21:16il y a 8 ans
00:21:18en devenant président
00:21:19de la République,
00:21:20en partant de rien,
00:21:21sans parti,
00:21:22il y est arrivé.
00:21:23Et alors du coup,
00:21:24énormément de gens
00:21:24se disent
00:21:25c'est possible
00:21:25et je vais y aller.
00:21:27Et vous allez voir
00:21:27que les candidatures
00:21:28vont se multiplier
00:21:29dans les mois qui vont venir.
00:21:31Sauf qu'il a un talent personnel.
00:21:32Il y a quelque chose
00:21:33de la séduction du diable
00:21:35chez Emmanuel Macron.
00:21:36Ça veut bien dire
00:21:36ce que ça veut dire.
00:21:37La séduction du diable.
00:21:39Il séduit le diable.
00:21:40Mais là où il t'emmène,
00:21:42je ne dirai pas
00:21:43la même chose
00:21:44d'Elisabeth Borne.
00:21:45La séduction
00:21:46d'Elisabeth Borne
00:21:48elle s'arrête
00:21:49assez rapidement.
00:21:51Comment dire ?
00:21:52Le génie du diable
00:21:52c'est de faire croire
00:21:53qu'il n'existe pas.
00:21:55Et si vous voulez,
00:21:56la présence permanente
00:21:57du président
00:21:57à l'antenne
00:21:58sur les écrans
00:21:59intervenant sur tout
00:22:01et n'importe quoi
00:22:02avec un dîner de gala
00:22:03au Negresco
00:22:04une arrivée
00:22:05comme en bateau
00:22:07et toute cette espèce
00:22:08de frime permanente
00:22:11est un...
00:22:12Non, pardon.
00:22:12Non, pardon.
00:22:13Pardon.
00:22:14On a dit la même chose
00:22:14pour Mitterrand
00:22:15à Versailles en 82.
00:22:17Eh bien oui.
00:22:18Ça a toujours existé.
00:22:19Mais non,
00:22:20ça n'a pas toujours existé.
00:22:21Il n'y a pas toujours eu
00:22:21cette arrogance d'État
00:22:22et cette espèce
00:22:23de totalement déconnecté
00:22:25avec les exigences
00:22:27qu'en même temps
00:22:27fait peser
00:22:27sur les gens
00:22:28les plus simples
00:22:29en leur expliquant
00:22:30qu'il va falloir
00:22:31serrer la ceinture
00:22:31sur les soins
00:22:32et sur le reste.
00:22:33Mais si cette arrogance
00:22:34était connectée
00:22:35à une vraie puissance
00:22:35c'est ça le problème.
00:22:37C'est surtout
00:22:37qu'elle n'est pas connectée
00:22:38à une capacité
00:22:39d'agir sur le monde.
00:22:40L'État n'est plus,
00:22:42semble,
00:22:42l'État semble
00:22:43n'être plus
00:22:44qu'une sorte
00:22:44de spectacle
00:22:45égotiste
00:22:47et l'Élysée
00:22:48une entreprise
00:22:49d'événementiel
00:22:50et ça franchement
00:22:51c'est insupportable.
00:22:52Bon,
00:22:53le carillon d'Europe 1
00:22:54en tout cas
00:22:54parce que même
00:22:55les jours de Pentecôte
00:22:56Bonjour M. Hill
00:22:58Vous avez vu ?
00:23:00Vous avez regardé
00:23:00le tennis hier ?
00:23:01Ah évidemment,
00:23:02j'ai regardé
00:23:03le dernier set
00:23:03c'était incroyable.
00:23:05Incroyable.
00:23:06Je crois que d'ailleurs
00:23:06on a atteint
00:23:06les 10 millions
00:23:07de téléspectateurs
00:23:08enfin ça a été très dur
00:23:09pour les JT en face
00:23:10je peux vous dire.
00:23:11Ah c'est vrai ?
00:23:12Oui ça c'est très intéressant
00:23:13là vous m'étonnez
00:23:14même quand même
00:23:1410 millions
00:23:15pour Alcaraz Siner
00:23:16en pointe
00:23:17oui.
00:23:18Ah oui ça c'est formidable
00:23:19et qu'est-ce que
00:23:20vous allez faire aujourd'hui ?
00:23:22Alors ce matin
00:23:22nous sommes avec
00:23:23Thierry Beccaro
00:23:24et Patrice Lecomte
00:23:25réalisateur que vous aimez
00:23:27et Patrice Lecomte
00:23:28il a fait des films
00:23:30absolus.
00:23:30Quel est le film
00:23:31que vous préférez
00:23:31de Patrice Lecomte ?
00:23:32Ah bah non
00:23:33mais Les Bronzés
00:23:33c'est indépassable.
00:23:34Ah non
00:23:35oui mais il y a eu
00:23:36d'autres choses quand même
00:23:37qu'il a fait depuis
00:23:38mais La Fille sur le pont
00:23:38ridicule
00:23:39Tandem
00:23:41c'était génial
00:23:42Moi Tandem
00:23:43j'aime bien Tandem
00:23:44Tandem
00:23:44Les Granducs
00:23:46Les Granducs
00:23:47mais une fille sur le pont
00:23:49c'est en noir et blanc
00:23:50c'est très très bien
00:23:51avec Vanessa
00:23:52et Daniel Auteuil
00:23:53c'est vrai que c'est très très bien
00:23:54Bon bah écoutez
00:23:55bonne émission
00:23:56on va marquer une pause
00:23:57on disait tout à l'heure
00:23:59qu'il y avait un rassemblement
00:24:01porte d'Auteuil
00:24:02qui s'était bien passé
00:24:03il y a un autre rassemblement
00:24:05qui s'est particulièrement
00:24:06bien passé ce week-end
00:24:07où il y avait
00:24:0720 000 personnes sur les routes
00:24:08c'est le pèlerinage
00:24:09de Chartres
00:24:10donc ça montre
00:24:12qu'il y a possibilité
00:24:14de faire des choses ensemble
00:24:16sans que la police intervienne
00:24:19et sans que ceux
00:24:19qui sont dans cette
00:24:22ou manifestation
00:24:23ou dans ce spectacle
00:24:24ou dans cette manifestation sportive
00:24:26ou culturelle
00:24:27ou religieuse
00:24:27sans qu'ils cassent quelque chose
00:24:30donc c'est possible
00:24:31qu'en pensez-vous ?
00:24:33La pause
00:24:33à tout de suite
00:24:34L'esprit règne
00:24:36le lundi de Pentecôte
00:24:37c'est normal
00:24:37Ah oui
00:24:38Hier soir
00:24:40hier soir
00:24:40le Portugal a gagné
00:24:42la Ligue des Nations
00:24:43Hier soir
00:24:44les Français
00:24:45d'origine portugais
00:24:47et puis peut-être
00:24:47il y avait-il des Portugais aussi
00:24:49se sont réunis
00:24:49sur les Champs-Elysées
00:24:50et je vais vous poser
00:24:52je vais vous passer
00:24:53des images tout à l'heure
00:24:54de Brut
00:24:55puisqu'ils nous ont donné
00:24:57l'autorisation
00:24:57j'étais en train
00:24:58de textoter
00:24:59avec Renaud Levan de Quim
00:25:00vous verrez
00:25:01qu'il y avait
00:25:02beaucoup de supporters
00:25:03du Portugal
00:25:04aucun souci
00:25:05aucun souci
00:25:06donc bravo
00:25:07à la communauté portugaise
00:25:09même si la France
00:25:10n'a pas de communauté
00:25:11mais on dit souvent
00:25:12la communauté
00:25:13la communauté portugaise
00:25:15qui vit en France
00:25:16que chacun connaît
00:25:17complètement assimilée
00:25:18évidemment
00:25:19à la France
00:25:20et qui a fait la fête
00:25:21hier soir
00:25:22sur les Champs-Elysées
00:25:23sans aucun souci
00:25:24alors que nous
00:25:25lorsqu'une équipe
00:25:27parisienne
00:25:27gagne
00:25:28la Coupe d'Europe
00:25:30on n'est même pas
00:25:30capable de le faire
00:25:31une leçon
00:25:32donc de nos amis portugais
00:25:33que je salue
00:25:34Sommayal Abidi
00:25:36c'est à vous
00:25:36Bonjour Pascal
00:25:40bonjour à tous
00:25:41coup d'envoi
00:25:42de la conférence
00:25:43du sommet des océans
00:25:44à Nice
00:25:44plus de 70 chefs d'Etat
00:25:46et des milliers
00:25:47de scientifiques
00:25:48sont réunis
00:25:48aux côtés
00:25:49d'Emmanuel Macron
00:25:50pour cette conférence
00:25:51conférence
00:25:52qui doit permettre
00:25:52d'augmenter
00:25:53le niveau de protection
00:25:54des eaux mondiales
00:25:55et une limitation
00:25:56du chalutage de fond
00:25:57méthode de pêche
00:25:58qui menace les océans
00:25:59et le climat
00:26:00selon les experts
00:26:01Le troisième spéléologue
00:26:03coincé depuis hier
00:26:04après-midi
00:26:05dans une grotte de l'Isère
00:26:06a enfin été secouru
00:26:07le jeune homme
00:26:08de 25 ans
00:26:09blessé au bras
00:26:09et souffrant d'hypothermie
00:26:11était coincé
00:26:11par des blocs de pierre
00:26:12et était accompagné
00:26:13de deux autres spéléologues
00:26:15qui eux
00:26:16ont pu être secourus hier
00:26:17et puis
00:26:18entrée en vigueur
00:26:19depuis cette nuit
00:26:20du travel ban
00:26:21cette interdiction
00:26:22d'entrer aux Etats-Unis
00:26:23aux citoyens
00:26:24d'une douzaine de pays
00:26:24dont l'Afghanistan
00:26:25Haïti
00:26:26ou encore le Yémen
00:26:27interdiction émise
00:26:28la semaine dernière
00:26:29par Donald Trump
00:26:30et que le locataire
00:26:31de la Maison-Blanche
00:26:32a justifié
00:26:33par la menace
00:26:33que feraient peser
00:26:34sur le pays
00:26:35les terroristes étrangers
00:26:36Merci Sobrien
00:26:38Brennan Haché
00:26:39c'est pas des faits divers
00:26:41que les français
00:26:42ne puissent pas
00:26:43célébrer la victoire
00:26:44du PSG
00:26:45et que les supporters
00:26:46portugais
00:26:47ou les français
00:26:48d'origine portugais
00:26:49le puissent
00:26:49c'est pas du tout
00:26:51un fait divers
00:26:52ça s'appelle
00:26:52un fait de société
00:26:53et c'est ça
00:26:54notre boulot
00:26:55simplement de mettre
00:26:56en perspective
00:26:57cela
00:26:58donc il feint
00:26:59de ne pas comprendre
00:27:00parce qu'il sait très bien
00:27:00le président
00:27:01les violences
00:27:02lors de ce match
00:27:03je ne sais pas
00:27:04si c'était à ça
00:27:04qu'il faisait référence
00:27:05les violences
00:27:07qu'il y a eu
00:27:07après le match
00:27:08n'étaient pas
00:27:10un fait divers
00:27:10du tout
00:27:11et moi ma position
00:27:12c'était je pense
00:27:12qu'il fallait annuler
00:27:13la parade
00:27:13comme le préfet de Paris
00:27:14l'avait dit
00:27:15il avait dit
00:27:15on va annuler la parade
00:27:16s'il y a des violences
00:27:16les violences
00:27:17c'est la faute
00:27:18c'est la faute
00:27:18c'est la faute de l'oisiveté
00:27:18est-ce que vous connaissez
00:27:20Christophe Soulard
00:27:21moi qui est premier président
00:27:22de la cour de cassation
00:27:23alors la séquence
00:27:24elle est formidable
00:27:25il faut bien la mettre
00:27:26en perspective
00:27:26nous le disons
00:27:27samedi dimanche
00:27:28il s'est passé
00:27:29ce qui s'est passé
00:27:29lundi ou mardi
00:27:30Gérald Darmanin
00:27:32monte au créneau
00:27:33pour dire
00:27:33les peines
00:27:34ne sont pas
00:27:34assez lourdes
00:27:35Rémi Hetz
00:27:36le lendemain
00:27:37premier procureur
00:27:39qui monte au créneau
00:27:40pour parler des juges
00:27:41alors que ce n'est pas
00:27:41son job
00:27:42deuxième
00:27:43deuxième
00:27:44madame Bécourt
00:27:45alors les juges
00:27:46font leur travail
00:27:47ça c'est Rémi Hetz
00:27:48il a eu des sanctions
00:27:49des sanctions individualisées
00:27:50il faut laisser les juges
00:27:51je rappelle que le procureur
00:27:52il ne doit pas parler des juges
00:27:53donc c'est intéressant
00:27:54de savoir pourquoi
00:27:55il parle des juges
00:27:56c'est effectivement
00:27:57le corporatisme judiciaire
00:27:59qui se met en place
00:27:59bien sûr
00:28:00c'est nous
00:28:00qui faisons
00:28:01et on n'a pas à entendre
00:28:03ce que dit la parole politique
00:28:05Laure Bécourt
00:28:05procureur
00:28:06et puis
00:28:07il faut laisser les juges
00:28:09faire leur travail
00:28:10bien évidemment
00:28:10tout ça va ensemble
00:28:11et puis là
00:28:11le premier président
00:28:12de la cour de cassation
00:28:13Christophe Soulard
00:28:14qui alerte contre la montée
00:28:16d'un populisme
00:28:17anti-judiciaire
00:28:18et qui s'adresse à Mediapart
00:28:20le média c'est le message
00:28:21comme vous le savez
00:28:21donc lui
00:28:23il a donné une interview
00:28:24à Mediapart
00:28:25il y a incontestablement
00:28:27un populisme anti-judiciaire
00:28:28qui consiste à laisser penser
00:28:29que les juges
00:28:30auraient pris le pouvoir
00:28:30il y a incontestablement
00:28:32dit-il
00:28:33un populisme anti-judiciaire
00:28:36qui consiste à laisser penser
00:28:39que les juges
00:28:40empêcheraient le législateur
00:28:41d'adopter des lois
00:28:42qu'il veut
00:28:43parce que les magistrats
00:28:44en annuleraient les effets
00:28:45qu'ils empêcheraient
00:28:46le gouvernement de gouverner
00:28:47tout cela au nom de principes
00:28:48que les juges auraient
00:28:48plus ou moins
00:28:49eux-mêmes inventé
00:28:50envoyer quelqu'un en prison
00:28:51même pour une peine
00:28:52qui ne durait pas très longtemps
00:28:53alors qu'il est complètement inséré
00:28:54qu'on lui fait perdre son emploi
00:28:56et qu'en prison
00:28:56il va rencontrer
00:28:57les délinquants chevronnés
00:28:58il va entrer dans une forme
00:28:58ce ne serait pas un bon résultat
00:29:00alors moi j'entends ce qu'il dit
00:29:01mais je voudrais
00:29:03voilà
00:29:03je voudrais dire ça
00:29:04je suis flot
00:29:06je suis flot
00:29:07on l'a envoyé en prison
00:29:09il correspondait
00:29:10il était parfaitement inséré
00:29:12ce monsieur
00:29:13on lui a fait perdre son emploi
00:29:15sans doute momentanément
00:29:16en tout cas il est policier
00:29:17j'imagine qu'aujourd'hui
00:29:18ça doit être plus compliqué
00:29:18il va rencontrer
00:29:19des délinquants chevronnés
00:29:21sans doute
00:29:21il va entrer dans une forme
00:29:23de délinquance
00:29:23ce ne serait pas un bon résultat
00:29:24il ne rentrera évidemment pas
00:29:26dans une forme de délinquance
00:29:27mais
00:29:27Florian
00:29:29M
00:29:30c'est Florian M
00:29:31qui sera jugé pour meurtre
00:29:32je le rappelle
00:29:33contredit
00:29:34ce qu'est en train de dire
00:29:36monsieur Soulard
00:29:37contredit
00:29:38puisque c'était quelqu'un
00:29:39d'inséré
00:29:39ça on l'a mis en prison
00:29:40pourquoi on l'a mis en prison
00:29:41pourquoi on l'a mis en prison
00:29:43vous savez bien
00:29:43tout le monde sait
00:29:44pourquoi on l'a mis en prison
00:29:45parce qu'on avait peur
00:29:46peur de la réaction des banlieues
00:29:47peur des émeutes
00:29:48voilà pourquoi on l'a mis en prison
00:29:50tout le monde le sait
00:29:50bon Flo
00:29:52alors Flo c'est le policier
00:29:53je le dis
00:29:54qui sera jugé
00:29:55pour meurtre
00:29:56et qui a tué
00:29:57Naël
00:29:58c'est lui
00:29:59donc lui il a été en prison
00:30:00donc il y a deux poids deux mesures
00:30:01donc il ne faut pas qu'on nous raconte
00:30:03de salade
00:30:03en fait
00:30:04donc ça c'est important
00:30:06de le dire
00:30:07écoutez ce que disait
00:30:07monsieur Golnadel
00:30:08hier sur le populisme
00:30:09anti-judiciaire
00:30:10il existe
00:30:12dans l'arsenal
00:30:13judiciaire
00:30:15des juges
00:30:15actuellement
00:30:16de quoi
00:30:17être plus sévère
00:30:20qu'il arrive de l'être
00:30:21et l'exemple
00:30:22qu'il prend
00:30:22en disant
00:30:23qu'on ne met pas en prison
00:30:24peut-être
00:30:25quelqu'un
00:30:26qui est intégré
00:30:27dans la société française
00:30:30je prendrais
00:30:31comme exemple
00:30:31par exemple
00:30:32le policier
00:30:33qui a été mis
00:30:34en prison
00:30:35dans la Fernaër
00:30:37il a été mis
00:30:38en prison
00:30:39provisoirement
00:30:40avant même
00:30:41d'avoir
00:30:41été condamné
00:30:43et maintenant
00:30:44il est renvoyé
00:30:45pour homicide
00:30:47volontaire
00:30:48je ne sache pas
00:30:49qu'il ait le profil
00:30:50de quelqu'un
00:30:50qui ne soit pas intégré
00:30:52dans la société française
00:30:53donc je persiste
00:30:54et je signe
00:30:55je ne parle évidemment
00:30:56pas pour le premier
00:30:57juge de France
00:30:58il existe
00:30:59au sein
00:31:00du monde judiciaire
00:31:01français
00:31:01qui se caractérise
00:31:03par certains syndicats
00:31:05et notamment
00:31:05un qui représente
00:31:0730%
00:31:07du corps
00:31:08des magistrats
00:31:09syndiqués
00:31:09effectivement
00:31:11une tendance
00:31:12idéologique
00:31:14au laxisme
00:31:15par rapport
00:31:16à certaines personnes
00:31:17c'est intéressant
00:31:18parce que tous les
00:31:18personnels judiciaires
00:31:20montent au créneau
00:31:20le fait même
00:31:21qu'ils montent au créneau
00:31:22prouve que Gérald Darmanin
00:31:24n'a pas tort
00:31:24c'est ça que je trouve
00:31:26intéressant
00:31:26ils ne veulent pas
00:31:27que le politique
00:31:28s'en mêle
00:31:28et ils ne veulent pas
00:31:29par exemple
00:31:30que les juges
00:31:30je crois que c'est
00:31:31André Valigny
00:31:32l'autre jour
00:31:33je lui disais
00:31:33mais si les juges
00:31:34étaient élus
00:31:34ah ben non
00:31:34on aurait des juges
00:31:35populistes
00:31:36ils ne veulent pas
00:31:37que le peuple
00:31:38s'en mêle
00:31:39c'est vrai pour les petits
00:31:40hommes gris
00:31:40qui nous dirigent
00:31:41c'est vrai pour les juges
00:31:42et c'est vrai pour vous
00:31:43ils ne veulent pas
00:31:44le peuple
00:31:45ça ne sent pas bon
00:31:46mais je vous signale
00:31:47que dès qu'il y a
00:31:47une corporation
00:31:48dès qu'on critique
00:31:49par exemple
00:31:49les journalistes
00:31:50ou les juges
00:31:51ça c'est encore bien
00:31:52l'accusation de populisme
00:31:55elle vise à quoi ?
00:31:56elle vise à discréditer
00:31:57par avance
00:31:58toutes critiques
00:31:58parce que
00:31:59toutes critiques
00:32:00seraient évidemment
00:32:01viles etc
00:32:03et c'est insupportable
00:32:04c'est une des rares
00:32:05une des seules corporations
00:32:06qui prétend
00:32:07et qui y arrive souvent
00:32:08être
00:32:09ne plus être critiquée
00:32:10sinon
00:32:11on s'attaque à la démocratie
00:32:13en gros
00:32:13on s'attaque à un juge
00:32:14je suis quand même choqué
00:32:15par cette interview
00:32:17à Mediapart
00:32:18Olivier Delagare
00:32:19qu'est-ce que c'est
00:32:21que Mediapart ?
00:32:21c'est un organe de presse
00:32:23qui est militant
00:32:24il a le droit d'être militant
00:32:25mais enfin
00:32:25quand on est magistrat
00:32:26quand on est d'ailleurs
00:32:27l'un des premiers magistrats
00:32:28de France
00:32:29on choisit quand même
00:32:30les endroits
00:32:30où on va s'exprimer
00:32:31le média
00:32:32c'est le message
00:32:33et donc
00:32:34on ne va pas s'exprimer
00:32:36à Mediapart
00:32:38comme on ne va pas
00:32:38s'exprimer forcément
00:32:39à présent
00:32:40on fait attention
00:32:42à ce qu'on fait
00:32:43je suis complètement d'accord
00:32:44avec vous
00:32:45le média c'est le message
00:32:46d'abord ils n'ont pas
00:32:46à s'exprimer
00:32:47pour tout vous dire
00:32:48je pense qu'ils n'ont pas
00:32:49non ils n'ont pas
00:32:50à s'exprimer
00:32:51je ne serai pas aussi raide
00:32:52que vous
00:32:52c'est une question
00:32:53très importante
00:32:54ils n'ont pas à s'exprimer
00:32:56ce ne sont pas
00:32:56des hommes politiques
00:32:57ils ont juste
00:32:58à comment dire
00:33:00à mettre en place
00:33:01une politique pénale
00:33:02qui a été décidée
00:33:02par le peuple
00:33:03et c'est une question
00:33:05très importante
00:33:06Rémi Hetz
00:33:07Laure Beko
00:33:08tous ces gens-là
00:33:08ils n'ont pas à s'exprimer
00:33:09dans le débat public
00:33:10je suis désolé
00:33:11ce n'est pas leur job
00:33:12ce sont des
00:33:13ils ont un devoir
00:33:15de réserve
00:33:15les militaires
00:33:16ont un devoir
00:33:16de réserve
00:33:17les juges manifestement
00:33:18n'en ont pas
00:33:19ils peuvent s'exprimer
00:33:20à travers un syndicat
00:33:21s'ils veulent
00:33:22une parole syndicale
00:33:23bon pourquoi pas
00:33:24il se trouve qu'il y a
00:33:25à mon avis
00:33:26ils n'ont pas à s'exprimer
00:33:28et que le ministre
00:33:29de la justice
00:33:30ne leur dise pas
00:33:31maintenant
00:33:31vous arrêtez de parler
00:33:32ça dit beaucoup
00:33:33sur l'autorité de l'état
00:33:34le SEMA
00:33:35il s'exprime
00:33:36le chef d'état-major
00:33:38des armées
00:33:38il donne des interdits
00:33:39Vincent Erwet
00:33:40il n'y a pas de syndicat
00:33:42dans l'armée
00:33:43et les officiers
00:33:44sont tenus
00:33:44à un devoir de réserve
00:33:45absolu strict
00:33:46c'est vraiment
00:33:47la grande muette
00:33:49c'est pas pour rien
00:33:49effectivement
00:33:50ils doivent se taire
00:33:51le SEMA
00:33:51je pense qu'ils doivent
00:33:52s'exprimer
00:33:53ils doivent faire attention
00:33:54d'abord
00:33:54à savoir ce qu'ils disent
00:33:55et où ils le disent
00:33:57en revanche
00:33:58comme souvent
00:33:59nous les mettons
00:34:00en cause ici
00:34:00je le dis à M. Soulard
00:34:01comme je le dis
00:34:02pour M. Hetz
00:34:02Mme Becquot
00:34:03ils peuvent venir
00:34:04sur ce plateau
00:34:05j'observe
00:34:06qu'ils ne viennent même pas
00:34:06non seulement
00:34:07ils ne viennent même pas
00:34:07mais ils ne répondent même pas
00:34:08Mme Becquot
00:34:09c'est Thomas Bauder
00:34:10qui me le disait
00:34:11je le répète
00:34:11la semaine dernière
00:34:12on l'a invitée
00:34:13elle n'a même pas répondu
00:34:15elle est allée
00:34:15chez nos amis de BFM
00:34:16où elle a fait ce qu'elle veut
00:34:19mais ils ne veulent même pas venir
00:34:20parce qu'évidemment
00:34:21s'ils viennent ici
00:34:22on va leur poser des questions
00:34:23oui mais vous savez
00:34:24alors que M. Rébillettes
00:34:26il était enroulé
00:34:27sur France Inter
00:34:28donc c'est très facile
00:34:29on ne leur pose pas de questions
00:34:30C'est les mêmes en fait
00:34:33c'est la même sociologie
00:34:34journalistes de France Inter
00:34:36juges tout ça
00:34:36c'est les mêmes
00:34:37c'est les mêmes
00:34:38il faut bien comprendre
00:34:39c'est les mêmes
00:34:40Vous ne vous rendez pas compte
00:34:41du risque que vous courrez
00:34:43à les critiquer ainsi
00:34:44parce que
00:34:44c'est un peu comme au Moyen-Âge
00:34:46les moines
00:34:47vous savez on disait
00:34:47qui touche à la bure
00:34:49touche à Dieu
00:34:49le fait de critiquer les juges
00:34:52aux yeux de cette corporation
00:34:54et vraiment faire preuve
00:34:55vous êtes en dessous
00:34:58de l'animalité
00:34:59vous êtes vraiment quelqu'un
00:35:00de pernicieux
00:35:01de perpère
00:35:02de dangereux
00:35:04de malveillant
00:35:05de malfaisant
00:35:06vous avez un esprit tordu
00:35:07il faut
00:35:08non non
00:35:09vous ne vous rendez pas compte
00:35:10qui touche à la bure
00:35:11touche à Dieu
00:35:12et bien qui touche à la robe
00:35:13effectivement
00:35:14en tout cas ils peuvent venir
00:35:16sur ce plateau
00:35:17on leur posera des questions
00:35:19ce qui est la moindre des choses
00:35:20mais ils veulent venir
00:35:22et c'est vrai pour M. Sula
00:35:23et je leur...
00:35:25voilà
00:35:25en tout cas ça bouge dans la magistrature
00:35:26cette invitation est déjà populiste
00:35:28c'est quand même la preuve
00:35:29que ça bouge quand même
00:35:30dans la magistrature
00:35:30parce que
00:35:31ces prises de parole
00:35:32tous azimuts
00:35:33évidemment
00:35:34ils prouvent qu'il y a quand même
00:35:35une forme de malaise
00:35:36les types
00:35:36ils seraient sereins
00:35:38sûrs de leurs faits
00:35:40vous répondrez pas
00:35:41je vais vous dire
00:35:42tout le monde comprend
00:35:44que ce qui va se passer
00:35:45dans deux ans
00:35:46est un moment de bascule
00:35:47voilà
00:35:48tout le monde le comprend
00:35:49donc ils ont la trouille
00:35:51et c'est pour ça que ça va être dur
00:35:52parce que eux
00:35:53ils vont pas laisser
00:35:54toute la pensée de gauche
00:35:57dominante
00:35:57elle va pas laisser
00:35:58le pouvoir comme ça
00:35:59ne vous trompez pas
00:36:01que ce soit la presse
00:36:02les médias
00:36:03tous ces gens là
00:36:04ils vont pas se laisser faire
00:36:05ils ne vont pas se laisser faire
00:36:07une petite remarque
00:36:08c'est que
00:36:08en effet
00:36:09les juges peuvent faire l'objet
00:36:11d'attaques populistes
00:36:12mais on peut aussi faire des constats
00:36:14et moi je constate
00:36:15que quand il y a eu
00:36:16les gilets jaunes
00:36:17la répression
00:36:18a été totale
00:36:19et les condamnations
00:36:20ont été très sévères
00:36:22et que
00:36:22parmi les gilets jaunes
00:36:24très nombreux
00:36:25parmi eux
00:36:26qui avaient commis
00:36:26des violences
00:36:27c'était très violent
00:36:27les violences qu'on a eues
00:36:30après le match
00:36:31de finale
00:36:32c'était aussi violent
00:36:33oui je suis d'accord
00:36:34mais c'était
00:36:34ceux qui sont rentrés
00:36:36dans l'arc de trésorité
00:36:37c'était extrêmement
00:36:38donc il y a eu des mandats
00:36:39de dépôt
00:36:39il y a eu des gens
00:36:40qui ont été mis en prison
00:36:41à juste titre ou non
00:36:43chacun peut avoir son avis
00:36:44et là
00:36:45pour des violences
00:36:46même si c'était peut-être
00:36:47moins violent
00:36:47enfin il faudrait voir
00:36:48mais en tout cas
00:36:49des violences qui sont comparables
00:36:50avec on attaque le bien public
00:36:52on frappe des policiers
00:36:53la réponse judiciaire
00:36:54globalement
00:36:55n'a pas été la même
00:36:55le jeune homme
00:36:56ce qui me dit
00:36:57c'est qu'on cherche à dire
00:36:58il n'y a pas de débat
00:36:59et ces magistrats disent
00:37:00il ne peut pas y avoir de débat
00:37:01alors que le débat il y a
00:37:02moi j'en ai discuté
00:37:03avec des magistrats
00:37:04qui vous expliquent
00:37:05le problème de ces manifestations
00:37:07et des jugements après
00:37:08c'est qu'en fait
00:37:08il faudrait qu'il y ait des officiers
00:37:10de police judiciaire
00:37:10qui soient au coeur
00:37:11des émotions
00:37:12il faut changer la loi
00:37:13là pour le coup
00:37:14c'est que les juges
00:37:14non c'est pas changer la loi
00:37:15c'est finalement
00:37:16c'est faire en sorte
00:37:16que les gens qui soient arrêtés
00:37:18soient arrêtés
00:37:18avec des éléments factuels
00:37:20qui soient déterminants
00:37:21et souvent
00:37:22ceux qui se font choper
00:37:23ce sont les types
00:37:24qui se font couteau
00:37:25et qui
00:37:26et ils se retrouvent devant les juges
00:37:28et les juges se retrouvent sans problème
00:37:29Olivier Doux
00:37:29et ce n'est pas de la faute des juges
00:37:30il faut changer la loi
00:37:31pour revenir sur la loi
00:37:32anti-casseurs
00:37:33c'est à dire que vous êtes dans un groupe
00:37:34tout le monde est condamné
00:37:35voilà
00:37:36c'est ce qui se passait avant 80
00:37:37et ça c'est Bad Inter
00:37:38qui l'a
00:37:42moi je veux dire
00:37:43on peut discuter de tout ça
00:37:44mais là ce que disent les magistrats
00:37:45c'est
00:37:45on ne peut pas discuter
00:37:47c'est du communisme
00:37:47mineur
00:37:48un jeune homme soupçonné
00:37:49de l'assassinat
00:37:50d'un jeune homme de 17 ans
00:37:51la semaine dernière
00:37:51à Dax
00:37:52il était mineur
00:37:53il a été mis en examen
00:37:54et placé en détention provisoire
00:37:55le jeune homme de 16 ans
00:37:56s'était rendu au commissariat de Bordeaux
00:37:58ce samedi
00:37:58il est activement recherché
00:37:59il faisait l'objet
00:38:00d'une notice rouge d'Interpol
00:38:01c'est le seul mineur
00:38:03paraît-il au monde
00:38:04qui faisait l'objet
00:38:06d'une notice rouge d'Interpol
00:38:08et il était en France
00:38:09il a été placé en détention provisoire
00:38:11Alexa Dubourg
00:38:12le procureur a dit
00:38:13après avoir gardé le silence
00:38:14lors de son interrogatoire
00:38:15de première comparution
00:38:16il a été mis en examen
00:38:17de chef d'assassinat
00:38:18conformément aux réquisitions
00:38:19du parquet
00:38:20et son père a pris la parole
00:38:21et ce qu'a dit son père
00:38:22vous l'avez peut-être entendu
00:38:24le père de Benoît
00:38:25il a pris la parole
00:38:27et c'est très violent
00:38:28ce qu'il dit
00:38:28personne ne passe le son du père
00:38:31aujourd'hui sur les médias
00:38:32personne
00:38:32personne
00:38:33je ne peux pas vous dire autre chose
00:38:34j'ai écouté ce matin
00:38:35on ne veut pas
00:38:36ce que dit le père
00:38:36on ne veut pas l'entendre
00:38:37et non seulement on ne veut pas l'entendre
00:38:38mais on dit c'est un dérapage
00:38:40compréhensible
00:38:41parce que son fils est mort
00:38:42c'est une honte de dire ça
00:38:43c'est une honte
00:38:44écoutez ce qu'il dit
00:38:45le père de Benoît
00:38:46on vous remercie du fond du coeur
00:38:50Maëva et Marina
00:38:51pour Benoît
00:38:55notre enfant
00:38:58notre fils
00:38:59qui allait avoir 18 ans
00:39:00aujourd'hui
00:39:01voilà
00:39:03aujourd'hui
00:39:03il allait avoir 18 ans
00:39:04et se réjouissait
00:39:05de fêter ses 18 ans
00:39:07aujourd'hui
00:39:07ses copains
00:39:07il a fallu
00:39:09qu'une racaille de merde
00:39:10vienne lui enlever la vie
00:39:12voilà
00:39:15je pense que je vais arrêter là
00:39:17et encore une pensée
00:39:20très forte pour Benoît
00:39:20et encore merci
00:39:21merci beaucoup
00:39:22à tous
00:39:23d'être venus
00:39:24merci beaucoup
00:39:25et donc les propos
00:39:45d'Emmanuel Macron
00:39:45viennent percuter
00:39:47ça
00:39:48parce que c'est pas un fait divers
00:39:50en fait
00:39:50c'est pas un fait divers
00:39:52que quelqu'un soit sous OQTF
00:39:54recherché
00:39:55et tu quelqu'un
00:39:56on sait pas
00:39:57s'il était sous OQTF
00:39:58je crois pas que ça ait été
00:39:59oui alors il n'est pas sous OQTF
00:40:00il était
00:40:01il était
00:40:01je crois qu'il est né en France
00:40:03on n'a pas encore tout à fait
00:40:04tous les détails
00:40:05sur le profil du tueur
00:40:06mais
00:40:06bon il avait une fiche
00:40:07Interpol
00:40:08parce qu'il avait fui
00:40:09après le drame
00:40:10mais ce que je trouve
00:40:12très intéressant
00:40:12c'est le fait que
00:40:13le témoignage du père
00:40:15ne soit pas diffusé
00:40:16dans les médias
00:40:17parce que c'est
00:40:17vraiment pas le discours
00:40:18attendu
00:40:19de la part des familles
00:40:20des victimes
00:40:20dans l'espace médiatique
00:40:21je vous rappelle
00:40:22la mère de Lola
00:40:23par exemple
00:40:23à l'époque où Lola
00:40:24est morte
00:40:25après avoir été tuée
00:40:26par une OQTF
00:40:27algérienne
00:40:28certains avaient fait
00:40:29un documentaire
00:40:30qui s'appelait
00:40:30la fabrique du mensonge
00:40:31en disant qu'il y avait eu
00:40:32une récupération politique
00:40:33qu'on avait instrumentalisé
00:40:34en somme
00:40:35cette affaire
00:40:35à des fins politiques
00:40:36qu'a dit la mère de Lola
00:40:38deux ans plus tard
00:40:38elle a dit
00:40:39oui non mais moi
00:40:39ça va renforcer ma colère
00:40:40le fait de savoir
00:40:41qu'elle n'aurait jamais dû
00:40:42être présente sur le sol
00:40:43de France cette femme
00:40:43donc effectivement
00:40:44il y a des témoignages
00:40:45la parole se libère un peu
00:40:46de la part des familles
00:40:47de victimes
00:40:47et ça
00:40:48certains ne veulent pas
00:40:49l'entendre
00:40:49Benoît parlait donc
00:40:50de son fils
00:40:51la victime a succombé
00:40:52à plusieurs coups de couteau
00:40:53porté au thorax
00:40:54le 31 mai au soir
00:40:55en marge des célébrations
00:40:57du sacre du club de foot
00:40:59Paris Saint-Germain
00:41:00il avait un contentieux
00:41:01préexistant
00:41:02avec le suspect
00:41:03lui reprochant
00:41:05le vol de sa casquette
00:41:07plusieurs jours auparavant
00:41:09selon le parquet de Dax
00:41:10d'abord saisi de l'affaire
00:41:12avant le pôle d'instruction
00:41:13de Mont-de-Marsan
00:41:13l'enquête est menée
00:41:14sous la qualification
00:41:15d'assassinat
00:41:15l'antériorité d'un conflit
00:41:17entre l'auteur et la victime
00:41:18pouvait laisser penser
00:41:19à un geste prémédité
00:41:20selon le parquet
00:41:20les faits s'étaient donc
00:41:22produits vers 23h
00:41:23dans le centre de Dax
00:41:24où se trouvaient
00:41:25plusieurs centaines
00:41:26de personnes
00:41:27venues suivre
00:41:27la finale de la Ligue des Champions
00:41:28et ce que vous disiez
00:41:29tout à l'heure est vrai
00:41:30c'est-à-dire qu'on a
00:41:31quelqu'un qui aujourd'hui
00:41:32est un adolescent
00:41:33lui dit
00:41:35tu restes
00:41:35tu restes à la maison
00:41:37parce qu'il y a un risque
00:41:38aujourd'hui
00:41:38quand tu sors
00:41:39de prendre un coup de couteau
00:41:40et le président
00:41:42appelle ça
00:41:43le brainwasher
00:41:44on pourrait appeler ça
00:41:46l'hyperviolence
00:41:47des jeunes
00:41:48et un phénomène de société
00:41:49qui est
00:41:49important évidemment
00:41:52voilà ce qu'on pouvait dire
00:41:55sur ces sujets
00:41:55nous célébrons
00:41:57aujourd'hui
00:41:57l'anniversaire
00:41:59de la dissolution
00:41:59joyeux anniversaire
00:42:01joyeux anniversaire
00:42:03dissolution
00:42:03alors paraît-il
00:42:05que j'ai lu des papiers
00:42:06hier
00:42:06il reconnaît quand même
00:42:07Emmanuel Macron
00:42:07que c'est moins bien maintenant
00:42:08que ça l'était avant
00:42:09Thomas Bonnet
00:42:10j'ai lu ça hier
00:42:11à l'automne non
00:42:13mais visiblement
00:42:13maintenant il dit
00:42:14oui finalement
00:42:14il aurait exprimé
00:42:15quelques regrets
00:42:16à son entourage proche
00:42:17c'est ce qu'indique
00:42:17le Figaro
00:42:18notamment ce matin
00:42:19j'ai lu le papier
00:42:20en effet en même temps
00:42:21c'est un peu difficile
00:42:22de dire l'inverse
00:42:23aujourd'hui
00:42:23la situation politique
00:42:24elle est catastrophique
00:42:26on est dans une impasse
00:42:27peut-être le seul
00:42:28qui peut trouver
00:42:30que la dissolution
00:42:30était une bonne idée
00:42:31c'est Bruno Retailleau
00:42:32parce que sans la dissolution
00:42:33il ne serait peut-être
00:42:33jamais arrivé au gouvernement
00:42:34il a plus envie
00:42:37de dissoudre le président
00:42:38visiblement non
00:42:39en tout cas
00:42:40il doit attendre le 8 juillet
00:42:41vous savez que la date
00:42:42officielle
00:42:42s'il voulait dissoudre
00:42:43c'est le 8 juillet
00:42:44donc c'est pas encore
00:42:45tout à fait possible
00:42:45a priori
00:42:46il ne va pas procéder
00:42:47à une nouvelle dissolution
00:42:48on va devoir attendre 2027
00:42:49le prochain
00:42:50ou la prochaine présidente
00:42:51a priori
00:42:52vous pensez qu'on ira
00:42:52jusqu'en 2027
00:42:53je pense qu'on va attendre
00:42:54deux ans
00:42:54la question c'est de savoir
00:42:56si Bayrou va sauter
00:42:57sur le budget
00:42:58à l'automne
00:42:59il peut mettre
00:42:59un autre premier ministre
00:43:00sans
00:43:01vous pouvez
00:43:01mais là
00:43:02ça légitimerait
00:43:04une dissolution
00:43:06ce qui n'était pas le cas
00:43:07sur la première dissolution
00:43:08il y a peu de partis
00:43:09qui ont intérêt
00:43:09aujourd'hui à la dissolution
00:43:10c'est ça aussi la vérité
00:43:11c'est que ni le bloc central
00:43:12ni le bloc national
00:43:13ni le bloc national
00:43:13ni le bloc national
00:43:14ni le bloc national
00:43:15ni le bloc national
00:43:16ni le bloc national
00:43:16ni le bloc national
00:43:16ni le bloc national
00:43:16à la dissolution
00:43:17bon et puisqu'on parle
00:43:18politique
00:43:19à LFI
00:43:21donc
00:43:21LFI aura
00:43:23un accord
00:43:24parfois
00:43:24local
00:43:25avec
00:43:26Joana Roland
00:43:27qui a dit ça
00:43:27Joana Roland
00:43:28elle est obligée
00:43:29Joana Roland
00:43:30si elle n'est pas
00:43:31avec LFI
00:43:32elle n'est pas réellue
00:43:33maire de Nantes
00:43:34donc elle sera prête
00:43:35à tout
00:43:36Joana Roland
00:43:37sa ville est ensauvagée
00:43:38on le sait
00:43:39ce qui se passe à Nantes
00:43:40est invraisemblable
00:43:41pour les Nantais
00:43:43on peut les plaindre
00:43:44mais elle fera
00:43:45tout comme ils font
00:43:46toujours tout
00:43:47pour
00:43:48les principis
00:43:49s'en fichent
00:43:50elle était avec
00:43:51Jean-Marc Ayrault
00:43:51quand même
00:43:52Madame Roland
00:43:52elle termine avec
00:43:53Jean-Luc Mélenchon
00:43:54et dans une ville
00:43:56zadiste
00:43:56aujourd'hui
00:43:57qu'elle est venue
00:43:57de la ville de Nantes
00:43:58avec Notre-Dame de Lande
00:43:59qui n'avait pas été fermée
00:44:01par votre ami
00:44:02Edouard Philippe
00:44:03voilà
00:44:04qui avait reculé
00:44:05qui aujourd'hui
00:44:06nous donne des leçons
00:44:06mais il avait reculé
00:44:07sur Notre-Dame
00:44:08des Landes
00:44:09bravo
00:44:10merci monsieur le Premier ministre
00:44:11ce qui se passe à Nantes
00:44:12on vous le doit
00:44:13merci beaucoup
00:44:14et elle fera
00:44:15l'accord avec LFI
00:44:16il y a deux villes
00:44:17où ce serait intéressant
00:44:18d'observer s'il y a un accord
00:44:19électoral entre le parti socialiste
00:44:20et la France insoumise
00:44:21c'est Toulouse
00:44:22parce que c'est le fief de Carole Delga
00:44:23qui est plutôt sur la ligne
00:44:24anti-LFI
00:44:25et il y a un candidat insoumis
00:44:26monsieur Picmal
00:44:27et Marseille
00:44:28parce qu'on sait que Benoît Payan
00:44:29actuel maire de Marseille
00:44:30et Rennes peut-être aussi
00:44:31oui à Rennes je pense qu'il y aura
00:44:33l'accord
00:44:33mais bien sûr
00:44:34parce qu'autrement
00:44:35elle est battue en fait
00:44:36ils sont prêts à tout
00:44:39quand vous comprenez ça
00:44:40ce qui n'est pas la droite
00:44:41la droite d'ailleurs
00:44:42mais la droite
00:44:43elle n'est pas prête à tout
00:44:44et c'est pour ça qu'elle perd
00:44:45elle ne veut pas faire
00:44:46reconquête
00:44:47plus Debout la France
00:44:48plus LR
00:44:48plus Bloc Central
00:44:49le Macroniste
00:44:50plus un peu de RN
00:44:51ou beaucoup de RN
00:44:52ça ça serait
00:44:53le programme quand même
00:44:54de la droite
00:44:54elle ne veut pas la droite
00:44:55parce que vous savez pourquoi
00:44:56elle est un peu bête la droite
00:44:57mais la gauche elle est moins bête
00:44:59ça s'est vu lors de la victoire
00:45:01in extremis
00:45:02de Olivier Faure
00:45:02c'est à dire qu'entre la ligne
00:45:04d'Olivier Faure
00:45:05et de Nicolas Maillard-Rossignol
00:45:06la différence principale
00:45:08c'était Olivier Faure
00:45:09on sait qu'il a déjà
00:45:10contracté des alliances
00:45:12avec la France insoumise
00:45:13que ça ne le dérangera
00:45:14probablement pas
00:45:14de recommencer
00:45:15quoi qu'il en dise
00:45:16Nicolas Maillard-Rossignol
00:45:17était dans une ligne
00:45:18d'intransigeance totale
00:45:19et il a perdu
00:45:20et j'aimerais juste faire une question
00:45:21un an après la dissolution
00:45:23s'il n'y avait pas eu
00:45:25cette dissolution
00:45:26qui se souviendrait
00:45:26de l'échec aux européennes
00:45:28est-ce qu'on en reparlerait
00:45:29vous voyez
00:45:30et c'est je crois là
00:45:31toute l'erreur stratégique
00:45:32qui a été faite quand même
00:45:33qui a été de se dire
00:45:34que cet échec aux européennes
00:45:35nécessitait une dissolution
00:45:37immédiate
00:45:38dans l'actualité amnésique
00:45:39dans laquelle nous sommes
00:45:40on n'en parlerait plus
00:45:41depuis longtemps
00:45:42il y a juste un contre-exemple
00:45:43à ce que vous avez dit
00:45:43VIX Saint-Georges
00:45:44face à Louis Boyard
00:45:45toute la droite s'est entendue
00:45:46et la droite a gagné
00:45:47Madame Christelle Niassem
00:45:48a gagné face à Louis Boyard
00:45:49à VIX Saint-Georges
00:45:50et il y en a une
00:45:51qui veut faire ça
00:45:52et elle a tellement raison
00:45:53c'est Rachida Dati
00:45:54à Paris
00:45:55Rachida Dati
00:45:56à Paris
00:45:57elle fait l'union
00:45:57évidemment
00:45:59tout le monde
00:45:59n'est pas d'accord
00:46:00mais si tu veux
00:46:01vraiment battre
00:46:02la gauche
00:46:03effectivement
00:46:04il y a des concessions
00:46:05en programme
00:46:06et c'est ce qu'elle fait
00:46:07très bien d'ailleurs
00:46:07Rachida Dati
00:46:08l'union de la gauche
00:46:10l'union de la gauche
00:46:12pauvre Edouard Philippe
00:46:14pauvre Edouard Philippe
00:46:15il est capable
00:46:15de faire effectivement
00:46:16perdre Paris
00:46:17pauvre Edouard Philippe
00:46:18mais ces gens
00:46:19je vous assure
00:46:19c'est des enfants
00:46:20ou alors des bon
00:46:21Rachida Dati
00:46:22l'union de la gauche
00:46:23c'est pas aussi évident
00:46:24que ça
00:46:25il y a un papier
00:46:25très intéressant
00:46:26dans le Parisien
00:46:26ce matin
00:46:27qui montre qu'en
00:46:27Île-de-France
00:46:28en fait
00:46:28les filles
00:46:29veulent faire la peau
00:46:30des mères socialistes
00:46:31et donc
00:46:32ils considèrent que
00:46:33dans un certain nombre
00:46:34de villes
00:46:35on citait par exemple
00:46:37Sergi Pontoise
00:46:38les éléfistes
00:46:39se verraient bien
00:46:39prendre la place
00:46:40des socialistes
00:46:41on marque une pause
00:46:42mais là où vous avez raison
00:46:43là où Olivier a raison
00:46:44c'est peut-être que ça peut
00:46:45se retourner l'effet boomerang
00:46:46c'est-à-dire que les filles
00:46:47peuvent sortir
00:46:47Johanna Ronan
00:46:48par exemple à Nantes
00:46:49ils peuvent
00:46:50et on est terminé
00:46:51on marque une pause
00:46:53Jacques Exper
00:46:54ma soeur
00:46:55il sera avec nous
00:46:56une soeur retrouvée
00:46:56ou une ennemie
00:46:57sans pitié
00:46:58un thriller familial
00:47:00éblouissant
00:47:00moi je connais Jacques Exper
00:47:02depuis longtemps
00:47:02mais c'est très étrange
00:47:03ces livres
00:47:03parce que ça révèle
00:47:05c'est à vous
00:47:05c'est toujours
00:47:06des histoires horribles
00:47:07à tout de suite
00:47:08vous savez bien
00:47:13vous savez qu'on aime bien
00:47:15recevoir régulièrement
00:47:16un livre
00:47:16chaque jour
00:47:17entre 10h et 10h30
00:47:18aujourd'hui c'est
00:47:19Jacques Exper
00:47:19ma soeur
00:47:20une soeur retrouvée
00:47:21ou une ennemie sans pitié
00:47:22un thriller familial
00:47:23éblouissant
00:47:23bonjour Jacques Exper
00:47:24pardon
00:47:26je dis bonjour
00:47:27bonjour
00:47:27bonjour
00:47:28alors ça va être
00:47:29difficile de parler de son livre
00:47:30parce que c'est un vrai polar
00:47:31et si je dis des choses
00:47:32je vais raconter le livre
00:47:33je vais raconter
00:47:33qui meurt
00:47:34qui meurt dans le fil
00:47:35livre etc
00:47:35donc ça va être un exercice
00:47:37difficile
00:47:37ma spécialité
00:47:38bah oui
00:47:39donc je ne sais pas
00:47:40comment je vais en parler
00:47:41pour tout vous dire
00:47:42comment on va pouvoir
00:47:42parler du livre
00:47:43sans parler du livre
00:47:44tout en parlant du livre
00:47:44parce qu'il ne faut pas
00:47:45déflorer
00:47:46il ne faut pas spoiler
00:47:47plus les jeunes
00:47:50divulgacher
00:47:51comme on dit au Kamek
00:47:52qui divulgacher
00:47:53c'est joli
00:47:54oui c'est joli
00:47:55d'il divulgacher
00:47:56Somaya Labidi
00:47:58nous rappelle les titres
00:47:59Somaya c'est à vous
00:48:01Israël dit avoir dérouté
00:48:05le navire humanitaire
00:48:06Madeleine
00:48:06navire qui se dirigeait
00:48:08vers Gaza
00:48:08avec à son bord
00:48:09une douzaine d'activistes
00:48:11et d'élus
00:48:11dont Greta Thunberg
00:48:12et l'eurodéputée française
00:48:14Rima Hassan
00:48:15Jean-Luc Mélenchon
00:48:16a dénoncé
00:48:17je cite
00:48:17l'arrestation illégale
00:48:18des passagers
00:48:19la garde nationale
00:48:21déployée à Los Angeles
00:48:22aux Etats-Unis
00:48:23à la demande de Donald Trump
00:48:25objectif
00:48:25juguler les manifestations
00:48:27contre la politique
00:48:28migratoire du président américain
00:48:30des manifestations
00:48:31qui hier ont tourné
00:48:32à l'affrontement
00:48:33avec la police
00:48:34qui a dû procéder
00:48:34à quelques arrestations
00:48:36et puis c'était une finale
00:48:38légendaire
00:48:39le joueur espagnol
00:48:40Carlos Alcaraz
00:48:41a remporté hier
00:48:41la plus longue finale
00:48:42de Roland-Garros
00:48:43de l'histoire
00:48:44au terme de 5h
00:48:45et 29 minutes
00:48:46d'un combat épique
00:48:47il a dominé
00:48:48le numéro 1 mondial
00:48:49l'italien Yannick Sinor
00:48:50en 5 manches
00:48:51le jeune tennisman
00:48:52de 22 ans
00:48:53conserve donc
00:48:54son titre
00:48:54sur terre battue
00:48:55avant de revenir
00:48:57à Emmanuel Macron
00:48:58avant de revenir
00:48:58avec Jacques
00:48:59évidemment
00:48:59à ce livre
00:49:00ma soeur
00:49:01c'est vrai que
00:49:01ces 3 événements
00:49:02populaires
00:49:03qui n'ont déclenché
00:49:04aucun souci
00:49:05je l'ai dit
00:49:06c'est Roland-Garros
00:49:0820 000 personnes
00:49:09alors on va me dire
00:49:09le public du tennis
00:49:10c'est pas des hooligans
00:49:13bien sûr
00:49:14c'est pas des hooligans
00:49:14vous avez raison
00:49:15deuxième événement
00:49:16qui déclenche parfois
00:49:18des soucis
00:49:19c'est le football
00:49:21et hier soir
00:49:21le Portugal a gagné
00:49:22la Ligue des Nations
00:49:23je remercie nos amis
00:49:24de Brut
00:49:25et Renaud Levant
00:49:26Kim
00:49:26notamment
00:49:27voyez
00:49:27ça c'est hier soir
00:49:28sur les champs
00:49:29bon
00:49:34moi je veux bien
00:49:50qu'on me raconte
00:49:51tout ce qu'on veut
00:49:52là on vient de voir
00:49:53des enfants
00:49:53bon
00:49:54ils sont bien élevés
00:49:55manifestement
00:49:56ces enfants
00:49:57ils sont avec leurs parents
00:49:58ils sont sur les Champs-Elysées
00:50:00ils ont rien cassé
00:50:01donc il y a bien quelque chose
00:50:03qui fait que certains cassent
00:50:05et certains ne cassent pas
00:50:06ces gens
00:50:07ils sont pas plus
00:50:08moins riches
00:50:09ou plus pauvres
00:50:10que les autres
00:50:11qu'est-ce qui fait
00:50:12que les autres cassent
00:50:13et qu'eux ne cassent pas
00:50:13c'est pas social
00:50:15moi j'ai une hypothèse
00:50:16c'est quoi
00:50:16c'est qu'on leur dit
00:50:17toute la journée
00:50:18qu'ils sont des victimes
00:50:19d'un méchant pays
00:50:20d'une méchante société
00:50:21d'une méchante France
00:50:22qui les a asservis
00:50:24qui les colonise
00:50:24qui est raciste
00:50:25etc
00:50:25donc c'est légitime
00:50:27si vous voulez
00:50:28ça rend légitime
00:50:29évidemment
00:50:30leurs actions
00:50:31et peut-être viennent-ils
00:50:32d'ailleurs de la banlieue
00:50:33la victimisation
00:50:33est un des ferments
00:50:34de cela
00:50:35peut-être viennent-ils
00:50:36de la banlieue
00:50:37ou certains en tout cas
00:50:38sans doute d'ailleurs
00:50:38doivent venir
00:50:39ils vivent pas
00:50:40tous ces portugais
00:50:41j'imagine
00:50:41dans l'huitième arrondissement
00:50:42près des Champs-Elysées
00:50:43non probablement que non
00:50:44mais ça vous interroge pas
00:50:46sérieusement
00:50:48ça vous interroge pas
00:50:49moi cette image là
00:50:50vous voyez
00:50:51des portugais
00:50:51sur les Champs-Elysées
00:50:52je trouve qu'il faudrait
00:50:54la passer toute la journée
00:50:55en fait
00:50:55toute la journée
00:50:56parce que c'est une prise
00:50:57de conscience
00:50:58pourquoi ça ça marche
00:51:00et pourquoi d'autres
00:51:01marchent pas
00:51:01interrogez-vous
00:51:03la tournée au coeur
00:51:04de la société française
00:51:05plutôt que de parler
00:51:06de Breno Acher
00:51:07de dire n'importe quoi
00:51:08comme le président
00:51:08de la république
00:51:08il devrait s'intéresser
00:51:10qu'est-ce qui fait
00:51:11que les portugais
00:51:11ou les supporters portugais
00:51:13ou les français
00:51:13d'origine portugais
00:51:14ou même pourquoi pas
00:51:15les portugais
00:51:16ont pu célébrer hier
00:51:17et je vous laisse
00:51:18là je s'en attends
00:51:19il y a blocage là
00:51:20non pas du tout
00:51:21mais j'ajouterais
00:51:22il y a beaucoup
00:51:23d'exemples de faits
00:51:23qui se passent bien
00:51:24vous citez souvent
00:51:25Vendée Globe
00:51:25tout ça etc
00:51:26oui mais là
00:51:27on a à 8 jours
00:51:29des supporters
00:51:30de football
00:51:31qui sont donc les mêmes
00:51:33c'est pas le foot
00:51:34quand on me dit
00:51:34c'est le foot
00:51:35vous pouvez pas savoir
00:51:35ce que ça m'agace
00:51:36c'est pas le foot du tout
00:51:37moi je dis pas
00:51:38que c'est le foot
00:51:38c'est quoi
00:51:38j'y connais rien
00:51:39au foot
00:51:39c'est quoi
00:51:40c'est des gens
00:51:41qui manifestement
00:51:42avaient dit
00:51:43qu'ils allaient faire
00:51:44des violences
00:51:44on savait qu'il allait
00:51:45y avoir des violences
00:51:46et c'est qui
00:51:46attendons de voir
00:51:48tous les profils
00:51:49vous attendez quoi
00:51:52vous les donnez
00:51:53les profils
00:51:54c'est des gens
00:51:55qui grandissent
00:51:56dans la violence
00:51:57qui n'ont aucun respect
00:51:59des règles
00:51:59qui n'ont aucun respect
00:52:01de l'état
00:52:02qui cherchent
00:52:03à provoquer l'état
00:52:04et qui cherchent
00:52:04à utiliser
00:52:05ce prétexte
00:52:06vous êtes allé au Portugal
00:52:07de temps en temps
00:52:08vous êtes allé
00:52:09sur une plage du Portugal
00:52:10j'ai toujours rêvé
00:52:12d'aller au Portugal
00:52:12vous savez ce qui est frappant
00:52:14quand tu vas au Portugal
00:52:15tu vois le père arriver
00:52:16le grand-père arriver
00:52:18le petit-fils arriver
00:52:19la famille arriver
00:52:20ils sont douze
00:52:21sur la plage
00:52:22la famille
00:52:23vous comprenez ce concept
00:52:25la famille
00:52:26unie comme les doigts
00:52:27de la main
00:52:28comme dit
00:52:28on est une famille
00:52:29comme dirait
00:52:30monsieur Béthoune
00:52:31c'est pas la seule cause
00:52:32il y a plein de gens
00:52:33qui ont des familles
00:52:34monoparentales
00:52:35et qui ne sont pas violents
00:52:35pour autant
00:52:36c'est pas la seule cause
00:52:37je dis que la famille
00:52:38est un lien
00:52:39évidemment
00:52:39et que comme par hasard
00:52:41tout le monde connaît
00:52:42tout le monde a des amis
00:52:44je veux dire
00:52:45dans les quartiers
00:52:46la famille ça compte
00:52:47dans les quartiers
00:52:48le lien familial
00:52:51il est content
00:52:51alors regardez
00:52:52regardez ces enfants
00:52:53regardez ces enfants
00:52:54regardez
00:52:55c'est l'image du jour
00:52:57pour moi
00:52:57c'est ça l'image du jour
00:52:59il veut qu'on parle
00:53:00des événements positifs
00:53:01voilà
00:53:01l'image du jour
00:53:02c'est ça
00:53:03et comme c'est l'image du jour
00:53:06vous la verrez nulle part
00:53:07c'est l'image du jour
00:53:09voilà
00:53:10c'est ça l'image du jour
00:53:11vive le portugais
00:53:13voilà
00:53:14on était
00:53:16et puis alors
00:53:17la troisième image
00:53:18où je voulais vous montrer
00:53:19que tout pouvait se passer bien
00:53:20c'est le pèlerinage de char
00:53:21disons-le
00:53:22on sera demain d'ailleurs
00:53:23avec Jean
00:53:24qui travaille avec Marine
00:53:26Jean de Lacoste
00:53:28et bien il était
00:53:28effectivement
00:53:29parmi ces 20 000 personnes
00:53:31bon il n'y a pas eu un souci
00:53:32que je sache
00:53:33il n'y a pas eu un souci
00:53:34il n'y a pas eu
00:53:34c'est des tiraillements
00:53:35entre les catholiques
00:53:36vous avez vu ça
00:53:36entre les progressistes
00:53:38les traditionnels
00:53:39ça reste quand même
00:53:42voici la nudité
00:53:44tout le reste est parure
00:53:46tout le reste est vêtement
00:53:47voici le vêtement
00:53:48tout le reste est parure
00:53:49etc
00:53:49il faut relire Péguy
00:53:50présentation de la bosse
00:53:51à Notre-Dame de Chartres
00:53:52quand même un des plus grands poèmes
00:53:54de la langue française
00:53:54bravo
00:53:55bravo
00:53:55bravo
00:53:56bravo
00:53:57donc des rassemblements
00:53:59donc qu'on ne douce pas
00:54:00tout ce que
00:54:01Elisabeth Borne
00:54:02nous disent
00:54:03et les autres nous disent
00:54:05qu'on ne peut pas rien
00:54:05en France
00:54:06c'est donc qui adore
00:54:07se comparer à d'autres pays
00:54:08que je sache
00:54:08dans d'autres pays
00:54:09les choses se passent bien
00:54:10également quand ils gagnent
00:54:11des matchs de football
00:54:11on a pris l'exemple de Naples
00:54:13la semaine dernière
00:54:13Naples a été champion d'Italie
00:54:14tout s'est très bien passé
00:54:15donc c'est possible
00:54:16ça existe
00:54:16en fait il n'y a que chez nous
00:54:17que ça ne se passe pas
00:54:18et il n'y a que chez nous
00:54:18avec un type manifestement
00:54:21de sociologie
00:54:21avec lequel ça se passe mal
00:54:23on va le dire comme ça
00:54:25Vincent Hervouet
00:54:27vous voulez dire quelque chose
00:54:28ça fait 25 ans
00:54:29parce que rappelez-vous
00:54:30la Marseillaise sifflait
00:54:31au stade de France
00:54:31exactement
00:54:32ça a été une rupture
00:54:34et c'est vraiment
00:54:35une date marquée
00:54:36d'une pierre blanche
00:54:37là on a tout d'un coup
00:54:40découvert un peuple
00:54:41de typhosie
00:54:41qui n'était pas celui
00:54:42qu'on connaissait d'habitude
00:54:43bon retour à Emmanuel Macron
00:54:46sur la dissolution
00:54:47je voulais juste vous demander
00:54:48on a fait un petit micro-trottoir
00:54:49comme on dit
00:54:50qu'en pensent les français
00:54:51de cette dissolution
00:54:52un an après
00:54:53il n'y a pas de stabilité
00:54:56à l'Assemblée
00:54:57donc du coup
00:54:57c'est difficile
00:54:58de faire passer des lois
00:54:59c'est difficile
00:54:59de faire passer
00:55:00quoi que ce soit
00:55:00ils ne maîtrisent plus rien du tout
00:55:02personne ne maîtrise plus rien du tout
00:55:03l'Assemblée c'est n'importe quoi
00:55:05donc voilà oui
00:55:06non ça n'a pas changé
00:55:07dans ma vie quotidienne
00:55:08mais c'est l'ambiance
00:55:10l'ambiance dans ce pays
00:55:12qui est déplorable
00:55:13le pays qui n'est pas réuni
00:55:16uni au sein de valeurs communes
00:55:19il est clair que
00:55:20il est clair que ça n'a pas
00:55:22arrangé les choses
00:55:22les fractures sont devenues
00:55:24beaucoup plus visibles
00:55:24à mon sens
00:55:25et il y a quelqu'un
00:55:27qui me dit quelque chose
00:55:28de très intelligent
00:55:28et on va revoir
00:55:30les images de Brut
00:55:30parce que c'est
00:55:31je salue Pierre Martinet
00:55:33qui a travaillé
00:55:34je crois à la DGSE
00:55:34jadis
00:55:35Martinet
00:55:36Pierre Martinet
00:55:37et qui me dit
00:55:38très justement
00:55:39vous avez remarqué
00:55:39il n'y avait pas de drapeau palestinien
00:55:40parmi les supporters portugais
00:55:44les couleurs sont communes
00:55:45voilà
00:55:45osons dire que ceux du PSG
00:55:47voilà
00:55:47donc c'est intéressant
00:55:48mais ça fait sens aussi
00:55:49il a raison
00:55:50c'est à dire que
00:55:51bien sûr
00:55:52ça fait partie
00:55:53des clés d'explication
00:55:54c'est à dire que
00:55:55la sociologie n'est pas la même
00:55:57il n'y avait pas des gens
00:55:58que les portugais
00:55:59manifestement
00:55:59ne sont pas alignés
00:56:00sur les mêmes
00:56:02comment dire
00:56:03sur les mêmes positions
00:56:04politiques
00:56:05communautés portugaises
00:56:07que ceux qui étaient
00:56:08défilés
00:56:09parce qu'on ne leur sommeille pas
00:56:09qu'ils sont victimes
00:56:10exactement
00:56:11bon
00:56:12Emmanuel Macron
00:56:13Emmanuel Macron
00:56:13Vincent Hervouet
00:56:14l'océan
00:56:15un océan
00:56:16de je ne sais quoi
00:56:18pour Emmanuel Macron
00:56:19il a raison
00:56:21écoutons-le
00:56:22ce qu'il a dit
00:56:23oui mais vous pensez
00:56:24vous le dites avec ironie
00:56:26pas du tout
00:56:26je pense qu'il faut
00:56:27la question c'est
00:56:30l'efficacité
00:56:31écoutez
00:56:32l'objectif est noble
00:56:34l'ambition est haute
00:56:35et l'urgence est réelle
00:56:37ça ne peut pas être
00:56:38une poubelle
00:56:39personne ne veut
00:56:40tuer
00:56:40tuer
00:56:41écoutez ce qu'il a dit
00:56:43sur le climat
00:56:43il y a quand même des gens
00:56:44qui ont jeté leur téléphone
00:56:45tu es le père de la nation
00:56:46peut-être
00:56:46mais tuer la mère
00:56:47jamais
00:56:47écoutons
00:56:48écoutons
00:56:49écoutons ce qu'il a dit
00:56:51sur le climat
00:56:52et les ZFE
00:56:53il n'est pas content
00:56:53parce que les pauvres
00:56:55et pauvres
00:56:55ça reste à ça
00:56:56de rester pauvres
00:56:57les gueux
00:56:57qui ne rentrent pas dans Paris
00:56:58il a raison le président
00:56:59franchement
00:57:00qu'est-ce qui nous ennuie
00:57:02s'ils ne peuvent pas
00:57:03ils mangent de la brioche
00:57:04écoutez ce qu'il a dit
00:57:05sur les ZFE
00:57:06moi je trouve
00:57:08ce qui est formidable
00:57:08dans la période
00:57:09que nous sommes en train de vivre
00:57:10c'est que beaucoup de gens
00:57:11qui m'ont expliqué
00:57:11qu'on n'avait rien fait
00:57:12sur le climat
00:57:12découvrent au fond
00:57:14qu'il y a beaucoup de choses
00:57:15qui ont été faites
00:57:16au moment où ils sont en train
00:57:16de les détricoter
00:57:17mais
00:57:18tout ce
00:57:20y compris d'ailleurs
00:57:21l'extrême gauche
00:57:22qui a voté la suppression
00:57:23des ZFE
00:57:24non mais encore
00:57:25il est plutôt cohérent
00:57:25et il a plutôt été
00:57:27toujours derrière
00:57:28mais je pense que
00:57:28depuis 8 ans
00:57:29on a une action
00:57:30d'écologie concrète
00:57:31alors pour les uns
00:57:31ça ne va pas assez vite
00:57:32pour les autres
00:57:33ça va trop vite
00:57:33et j'essaie moi
00:57:35que le pays avance
00:57:36dans une même direction
00:57:37le président
00:57:38était pour les ZFE
00:57:39ils ne voulaient pas
00:57:40que les gueux
00:57:41soient là
00:57:42avec leur vieille Clio
00:57:43qui nous ennuient
00:57:44ces gens-là
00:57:45et ça c'est un vrai problème
00:57:46et oui
00:57:47chez Rothschild
00:57:48il y a moins
00:57:48des voitures différentes
00:57:50ils n'étaient pas habitués
00:57:51à avoir des Clio
00:57:52c'est pas ce que c'est
00:57:53cette histoire de ZFE
00:57:55c'est un énorme problème
00:57:57parce que
00:57:58si on ajoute à cela
00:57:59les lois
00:58:00qui avaient suscité
00:58:00le début des Gilets jaunes
00:58:01la taxe carburant
00:58:02on remarque
00:58:03qu'il y a
00:58:04une forme de tropisme
00:58:05consistant
00:58:06à faire des mesures écologiques
00:58:08qui frappent
00:58:09premièrement
00:58:09les classes populaires
00:58:10ce qui est insupportable
00:58:11parce que
00:58:12un
00:58:12les classes populaires
00:58:13ne sont pas responsables
00:58:14de la situation
00:58:15et de la catastrophe climatique
00:58:16à laquelle on est confronté
00:58:18deux
00:58:18si on parle des vieilles voitures
00:58:19c'est des voitures
00:58:20qui de toutes les manières
00:58:21vont disparaître
00:58:22progressivement
00:58:23les unes après les autres
00:58:23est-ce qu'il faut légiférer
00:58:25pour les supprimer
00:58:25trois évidemment
00:58:26c'est des populations
00:58:27qui ne peuvent pas
00:58:27racheter une nouvelle voiture
00:58:29comme ça
00:58:29même avec des Z
00:58:30et je ferai juste
00:58:31une dernière remarque
00:58:31si on parle d'Océan
00:58:32je vous rappelle quand même
00:58:33que cette nuit
00:58:34l'icône de l'écologie
00:58:36Greta Thunberg
00:58:37a participé
00:58:38à un truc
00:58:39où on a jeté
00:58:40des téléphones
00:58:40dans la mer Méditerranée
00:58:41donc c'est quand même
00:58:42assez marrant
00:58:43de savoir que
00:58:44l'icône de l'écologie
00:58:45a salopé la mer Méditerranée
00:58:47la nuit dernière
00:58:47on va en parler dans deux secondes
00:58:47de Rima Hassan
00:58:48et la prime rénov'
00:58:49alors qu'il avait promis
00:58:50plus de stabilité
00:58:51le gouvernement prévoit
00:58:52d'interrompre
00:58:52la principale aide
00:58:53à la rénovation
00:58:55dès juillet
00:58:55au moins jusqu'à
00:58:56la fin de l'année
00:58:56une décision
00:58:57qui empêche
00:58:58des centaines de milliers
00:58:59de ménages
00:58:59de réduire
00:59:03quand même
00:59:04mais c'est vrai
00:59:04qu'en septembre
00:59:05ils ont suspendu
00:59:06le dispositif
00:59:07et surtout
00:59:07ils n'ont pas prévenu
00:59:08les acteurs du secteur
00:59:09ce qui a
00:59:09vous l'imaginez
00:59:10un certain nombre
00:59:11de problèmes
00:59:12les gens avaient
00:59:12des chantiers
00:59:13qui allaient être lancés
00:59:14mais c'est ça qui est dingue
00:59:15c'est qu'il ne faut
00:59:15aucune étude d'impact
00:59:16avant leur loi ZDFE
00:59:18c'est-à-dire
00:59:19qu'ils découvrent
00:59:20au micro
00:59:20Alexandre Jardin
00:59:22elle découvre
00:59:22la ministre
00:59:23quand elle est avec
00:59:23Alexandre Jardin
00:59:24que ça va mettre
00:59:25des millions de bagnoles
00:59:27ou des milliers de bagnoles
00:59:28à la cache
00:59:28donc elle découvre ça
00:59:30ils n'en étaient pas doutés
00:59:31et sur la prime rénov'
00:59:33ils la suspendent
00:59:34alors la prime rénov'
00:59:35ou ma prime rénov'
00:59:36c'est une aide financière
00:59:37proposée par l'état
00:59:38pour encourager les gens
00:59:39à rénover leur logement
00:59:40afin qu'ils soient
00:59:41plus économes en énergie
00:59:43l'idée est de te donner
00:59:44un coup de pouce
00:59:45pour faire des travaux
00:59:46qui vont réduire
00:59:47la consommation
00:59:48et les factures
00:59:48tout en aidant
00:59:49l'environnement
00:59:50on appelle
00:59:50les passoires thermiques
00:59:51et ça ça a été supprimé
00:59:53ça a été suspendu
00:59:53on s'est aperçu
00:59:54qu'il y avait
00:59:56des fraudes de masse
00:59:57les fraudes
00:59:58c'est vrai
00:59:59à 400 millions
01:00:00à peu près
01:00:00et elle n'était pas versée
01:00:01surtout les gens
01:00:02commençaient les travaux
01:00:03qui ne pouvaient pas avancer
01:00:04et elle n'arrivait pas
01:00:06Vincent Herouet
01:00:07vous voulez dire
01:00:08non non non
01:00:08vous avez fait une petite prime
01:00:09je sens que dans votre
01:00:10château de Guérande
01:00:11vous avez fait un petit truc
01:00:12là-bas
01:00:12vous avez fait un petit
01:00:14une petite chose
01:00:16non
01:00:16le problème
01:00:18juste pour un mot
01:00:18allez Rima Hassan
01:00:19juste sur la prime rénov'
01:00:20c'est pas seulement
01:00:21la suspension de la prime rénov'
01:00:22c'est la loi DPE
01:00:23parce que cette incitation
01:00:24qu'on fait
01:00:25à rénover
01:00:27son logement
01:00:28c'est pas les français
01:00:28qui se disent
01:00:29demain matin
01:00:29tiens si j'allais
01:00:31rénover mon logement
01:00:31il y a une loi DPE
01:00:32qui est notamment
01:00:33un cauchemar
01:00:34concernant les petites surfaces
01:00:35les studios
01:00:35et ça c'est un vrai sujet
01:00:37et il faudrait peut-être
01:00:38Rima Hassan
01:00:39on voit le sujet d'Alice Sommerer
01:00:41et vous me dites
01:00:42ce que vous pensez
01:00:43de cela
01:00:44voyons
01:00:45sur ces images
01:00:48les 12 militants
01:00:50qui se trouvaient
01:00:50à bord du bateau
01:00:51humanitaire
01:00:52Madeleine
01:00:52sont pris en charge
01:00:53par l'armée israélienne
01:00:54partie d'Italie
01:00:55il y a un peu plus
01:00:56d'une semaine
01:00:56le voilier
01:00:57poursuivait sa route
01:00:58après une escale
01:00:59en Égypte
01:01:00en dépit de l'ordre
01:01:01donné par Israël
01:01:02de l'empêcher
01:01:02de rallier le territoire
01:01:03palestinien
01:01:04à son bord
01:01:05se trouvaient
01:01:05notamment Greta Thunberg
01:01:06ainsi que l'eurodéputé
01:01:08Rima Hassan
01:01:08qui partageait l'avancée
01:01:09de la traversée
01:01:10sur les réseaux sociaux
01:01:11leur arrestation
01:01:12a vivement fait réagir
01:01:13la France insoumise
01:01:14qui dénonce
01:01:15une violation
01:01:15du droit international
01:01:16cette interception
01:01:18opérée en dehors
01:01:19des eaux territoriales
01:01:20israéliennes
01:01:20constitue une violation
01:01:22flagrante du droit
01:01:23international
01:01:23notamment du droit
01:01:24maritime
01:01:25et du droit humanitaire
01:01:26selon l'armée
01:01:27le voilier est affrété
01:01:28en toute sécurité
01:01:29vers les côtes d'Israël
01:01:31et les passagers
01:01:31vont être renvoyés
01:01:32dans leur pays
01:01:33de son côté
01:01:34le ministère
01:01:35des affaires étrangères
01:01:36israéliennes
01:01:36a assuré
01:01:37qu'il continuera
01:01:38de lutter
01:01:38pour que personne
01:01:39ne brise
01:01:40ce qu'il qualifie
01:01:40de blocus maritime
01:01:41à Gaza
01:01:42dont l'objectif
01:01:43selon eux
01:01:43est d'empêcher
01:01:44le transfert d'armes
01:01:45vers le Hamas
01:01:46bon
01:01:47Israël
01:01:47a fait ce qu'il fallait faire
01:01:49oui
01:01:51la croisière
01:01:51ne s'amuse plus
01:01:52fin de la
01:01:53quelqu'un a eu
01:01:54une expression
01:01:55assez heureuse
01:01:55il parlait
01:01:56de croisière selfie
01:01:57c'est à dire
01:01:58qu'on a eu
01:01:59pendant quelques jours
01:02:00comme ça
01:02:00les deux héroïnes
01:02:02à bord
01:02:02en train de se photographier
01:02:04mutuellement
01:02:04on est piégé
01:02:06parce qu'on en parle
01:02:07les médias en parlent
01:02:09on fait de la publicité
01:02:10on voit la violence
01:02:12insupportable
01:02:14de cet arraisonnement
01:02:16par une troupe
01:02:17par une marine
01:02:18guerrière
01:02:18c'est tellement violent
01:02:23franchement ça nous rappelle
01:02:25au moment où il y a
01:02:26un sommet de la mer
01:02:26on pense à tous les corsaires
01:02:27tous les pirates
01:02:28tous les draps
01:02:29mais Vincent nous-mêmes
01:02:30je le dis
01:02:30franchement
01:02:31cette histoire
01:02:32est une espèce
01:02:34de levier de propagande
01:02:35qui est tellement dérisoire
01:02:38par rapport
01:02:39à la véritable tragédie
01:02:41à la catastrophe
01:02:42qui se passe à Gaza
01:02:43et la catastrophe
01:02:44dans la catastrophe
01:02:45pour les otages
01:02:46et pour les familles
01:02:47que franchement
01:02:49moi je n'ai pas du tout
01:02:50envie d'épiloguer
01:02:52sur cette opération
01:02:53d'agite propre
01:02:53qui se termine
01:02:54comme
01:02:55voilà
01:02:56je ne suis pas d'accord
01:02:58moi
01:02:59je ne suis pas d'accord
01:03:00cette affaire
01:03:00Rima et Greta
01:03:01dans un bateau
01:03:02on peut rigoler
01:03:02effectivement
01:03:03on a ironisé
01:03:04on a ironisé
01:03:05sur l'aide
01:03:07effectivement
01:03:08les israéliens
01:03:09ont dit
01:03:09l'aide qui reste
01:03:09le peu d'aide
01:03:10qu'ils n'ont pas consommé
01:03:11on l'enverra à Gaza
01:03:12très bien
01:03:13il n'empêche que
01:03:1424 heures après
01:03:16ou au même moment
01:03:17Jean-Luc Mélenchon
01:03:18appelle à des manifestations
01:03:19encore partout
01:03:20dans France
01:03:20oui mais c'est une opération
01:03:22de propagande réussie
01:03:24si vous voulez
01:03:24moi c'est ça
01:03:25qui commence à m'inquiéter
01:03:26parce que tous les jours
01:03:27vous avez des images
01:03:28épouvantables
01:03:28et ça va déchaîner
01:03:31encore un peu
01:03:31la haine d'Israël
01:03:32je suis désolé
01:03:33Jacques Exper
01:03:33qui est venu ce matin
01:03:35je rappelle que Jacques
01:03:35vous avez été journaliste
01:03:36je voudrais juste dire
01:03:37que là c'est un mauvais polar
01:03:38en fait
01:03:39parce qu'un bon polar
01:03:40on ne connait pas la fin
01:03:41et là on connaissait
01:03:42la fin
01:03:43depuis que le bateau
01:03:43est parti de Sicile
01:03:45on savait que le bateau
01:03:46serait à résonner
01:03:47Jacques est avec nous
01:03:48parce qu'il a publié
01:03:48Masseur
01:03:49chez Calman Lévy
01:03:50et puis vous avez été journaliste
01:03:51vous avez commencé
01:03:52vous étiez à France Inter
01:03:53d'ailleurs
01:03:53il y a quelques années
01:03:54vous étiez en Autriche
01:03:55c'est ça
01:03:56à Vienne
01:03:56oui
01:03:57pendant 4 ans
01:04:00au moment de la chute
01:04:00du mur de Berlin
01:04:01et puis vous avez été
01:04:02RTM
01:04:03vous avez dirigé
01:04:04les programmes
01:04:04avec la chute
01:04:06de Chauchez-School
01:04:07la révolution de Velours
01:04:09enfin tous les événements
01:04:10la Bulgarie
01:04:10la Pologne
01:04:11la guerre en Ugo
01:04:12la vie et tous les événements
01:04:12qui ont précipité le monde
01:04:14dans une autre dimension
01:04:15j'en ai été
01:04:16le témoin
01:04:19et puis évidemment
01:04:20on salue à travers vous
01:04:22l'excellente
01:04:23Valérie Expert
01:04:24oui
01:04:25qui a été
01:04:25qui est toujours remarquable
01:04:27mais surtout
01:04:28qui avait créé
01:04:28l'émission
01:04:29je le dis à chaque fois
01:04:31qu'on fait le matin
01:04:31la première
01:04:32qui a fait du débrief
01:04:34avec LCI
01:04:35sur
01:04:36entre 9h et 10h
01:04:38c'était Valérie Expert
01:04:39avec Jean-Claude Dacier
01:04:40qui disait mais non
01:04:41on ne parle pas de politique
01:04:41ça t'intéresse à ça
01:04:42à cette heure-là
01:04:42on parle d'autres choses
01:04:44pas de politique
01:04:45bon
01:04:45et c'était
01:04:46c'était une femme
01:04:47formidable
01:04:48exactement
01:04:48Valérie
01:04:49en parlant de Valérie
01:04:51c'est vraiment
01:04:51le coeur qui parle
01:04:53quand elle parle des livres
01:04:54c'est-à-dire
01:04:54elle les lit
01:04:55et elle dit les livres
01:04:56qui lui plaisent
01:04:57elle a bien raison
01:04:58et elle fait toujours
01:04:59une émission
01:05:00elle avait fait
01:05:00les coups de coeur
01:05:01des libraires
01:05:02avec l'homme
01:05:03de la griffe noire
01:05:04et vraiment
01:05:05vous avez raison
01:05:06on parlera tout à l'heure
01:05:07de votre bouquin
01:05:08vous voulez dire un petit mot
01:05:09sur la croisière
01:05:10non je trouve qu'il a raison
01:05:12je voulais juste poser une question
01:05:13Vincent a raison
01:05:14que se serait-il passé
01:05:15si Israël avait laissé
01:05:16passer le bateau à Gaza ?
01:05:18parce que c'était la dernière chose
01:05:19dont ils avaient envie
01:05:20à mon avis
01:05:20c'était d'arriver à destination
01:05:21t'aurais vu des photos
01:05:23dans les ruines de Gaza
01:05:24voilà ce que t'aurais vu
01:05:25écoutez ce que disait Manon Aubry
01:05:26écoutez Manon Aubry
01:05:27ce que disait
01:05:28Manon Aubry
01:05:29c'est seule notre mobilisation populaire
01:05:33maintenant
01:05:33qui permettra leur libération
01:05:35moi j'appelle
01:05:35un grand rassemblement
01:05:37à 18h
01:05:38place de la République
01:05:39aujourd'hui
01:05:39pour demander de l'action
01:05:40à Emmanuel Macron
01:05:42à la Commission Européenne
01:05:44oui à Paris
01:05:44à 18h
01:05:45parce que
01:05:46aujourd'hui
01:05:47je vais vous dire
01:05:48le silence
01:05:49complice
01:05:49et lâche
01:05:50de ceux qui ne font rien
01:05:51face à ce génocide
01:05:53face à cette arrestation
01:05:54illégale
01:05:55en réalité
01:05:56est aujourd'hui
01:05:57une complicité
01:05:58et l'histoire
01:05:59les jugera
01:05:59international amour
01:06:00Vincent Hervouet
01:06:02l'histoire jugera
01:06:02samedi
01:06:04l'histoire ne rendra rien
01:06:05de cet épisode
01:06:07c'est grotesque
01:06:08l'histoire
01:06:08il n'y en aura rien
01:06:09de rien
01:06:09l'histoire jugera
01:06:11mais voyons
01:06:12l'histoire jugera
01:06:12puis il faut effectivement
01:06:13se mobiliser
01:06:14pour les faire libérer
01:06:15mais ils sont déjà
01:06:16dans l'avion
01:06:17il n'y a aucune
01:06:18tout ça est parfaitement ridicule
01:06:20comme il ne nous reste
01:06:23que 12 minutes
01:06:23on va aller vite
01:06:24la Californie
01:06:25la Maison Blanche
01:06:26a annoncé la mobilisation
01:06:27de 2000 membres
01:06:28de la gare nationale
01:06:30en Californie
01:06:30pour répondre aux émeuds
01:06:31déclenchés
01:06:32par des manifestations
01:06:33contre les expulsions
01:06:34écoutez
01:06:35ce qu'a dit
01:06:35Donald Trump
01:06:36à Los Angeles
01:06:37quelle est la limite
01:06:40pour envoyer des marines
01:06:41la limite
01:06:41est ce que je pense
01:06:42qu'elle est
01:06:42je veux dire
01:06:43si nous voyons un danger
01:06:44pour notre pays
01:06:45et pour nos citoyens
01:06:46ce sera très très fort
01:06:47en termes de loi et d'ordre
01:06:48il s'agit de la loi
01:06:49et de l'ordre
01:06:50nous enverrons
01:06:51tout ce dont nous avons besoin
01:06:52pour garantir
01:06:53l'ordre public
01:06:54Vincent Hervouet
01:06:56trois voitures
01:06:57ont été incendiées
01:06:58deux autres vandalisées
01:06:59c'était le bilan
01:07:00hier soir
01:07:00à Paris
01:07:03par ailleurs
01:07:03la garde nationale
01:07:06n'est pas au contact
01:07:06des manifestants
01:07:07puisqu'il y a la police
01:07:08de Los Angeles
01:07:08qui les sépare
01:07:10en quelque sorte
01:07:10donc pour l'instant
01:07:12c'est sous contrôle
01:07:13bon bah écoutez
01:07:15c'est parfait
01:07:15et à l'international
01:07:17je voulais vous faire écouter
01:07:18également
01:07:18ce qui se passe en Italie
01:07:19les Italiens sont appelés
01:07:21aux urnes
01:07:21pour prononcer
01:07:22sur la question
01:07:22de la citoyenneté
01:07:23un référendum
01:07:24qui pourrait faciliter
01:07:26l'accès à la nationalité italienne
01:07:28voyez ce sujet
01:07:30et vous me dites
01:07:30ce que vous en pensez
01:07:31c'est une initiative
01:07:34portée par les partis
01:07:35d'opposition
01:07:36et les ONG
01:07:37appeler les Italiens
01:07:38à se prononcer
01:07:39oui ou non
01:07:40pour faciliter
01:07:41la naturalisation
01:07:42aujourd'hui
01:07:43un résident non européen
01:07:45sans lien de mariage
01:07:46ni de sang
01:07:46avec l'Italie
01:07:47doit y vivre
01:07:48pendant 10 ans
01:07:49pour pouvoir la demander
01:07:50ce délai
01:07:51pourrait être abaissé
01:07:52à 5 ans
01:07:53comme en Allemagne
01:07:54ou en France
01:07:55la première ministre
01:07:56Giorgia Meloni
01:07:57s'y oppose fermement
01:07:58elle juge
01:07:59les règles actuelles
01:08:00excellentes
01:08:01nous sommes l'une
01:08:02des nations européennes
01:08:03avec le plus grand
01:08:03nombre de naturalisations
01:08:05selon les dernières données
01:08:07Rome a accordé
01:08:08la nationalité italienne
01:08:09à plus de 213 000 personnes
01:08:11en 2023
01:08:12c'est un cinquième
01:08:13des naturalisations
01:08:14dans l'Union Européenne
01:08:15pour que la proposition
01:08:17soit adoptée
01:08:18au moins la moitié
01:08:19des votants
01:08:20doivent se prononcer
01:08:21hier à midi
01:08:22moins de 8%
01:08:23des Italiens
01:08:24s'étaient rendus
01:08:25aux urnes
01:08:25bon ça va être intéressant
01:08:27parce que vous voyez
01:08:28regardez ce que ça donne
01:08:29jusqu'à présent
01:08:29ce qu'on raconte
01:08:30c'est que Giorgia Meloni
01:08:31a fait chuter
01:08:31l'immigration irrégulière
01:08:33en Italie
01:08:35d'une manière
01:08:36qui est drastique
01:08:37vraiment elle a un succès
01:08:38dont elle se vante
01:08:41là on va regarder
01:08:42qu'est-ce qu'on pense
01:08:42aux Italiens
01:08:43a priori
01:08:43on ne devrait pas
01:08:44être trop surpris
01:08:45non mais ce qui est intéressant
01:08:47quelle que soit la réponse
01:08:48c'est qu'on consulte
01:08:49les Italiens
01:08:49sur une question
01:08:50qui est fondamentale
01:08:51sur l'avenir de l'Italie
01:08:52peu importe la réponse
01:08:53c'est simplement
01:08:55qu'ils sont consultés
01:08:56au demeurant d'ailleurs
01:08:57c'est sur une loi
01:08:58à laquelle
01:08:59le gouvernement
01:09:00est opposé
01:09:01oui oui
01:09:02je suis désolé
01:09:03moi je vais faire
01:09:04mon allié en Italie
01:09:0560%
01:09:0660%
01:09:07de migrants
01:09:08en moins
01:09:08en 2024
01:09:10c'est le résultat
01:09:11de la politique
01:09:12c'est la politique
01:09:14de Djordje Mélodie
01:09:15je vous rappelle
01:09:16qu'en général
01:09:16on vous explique
01:09:17quand vous parlez
01:09:18de la question
01:09:18des migrations irrégulières
01:09:20on vous explique
01:09:21que ce n'est pas possible
01:09:22de les contenir
01:09:23surtout quand on est
01:09:24un pays comme l'Italie
01:09:25une péninsule
01:09:26bordée par la mer
01:09:28et juste en face
01:09:28de la Libye
01:09:31visiblement
01:09:32elle a su trouver
01:09:34les moyens
01:09:34les voies et moyens
01:09:35pour assécher
01:09:37cette vague
01:09:38ils viennent chez nous
01:09:38bon Jacques Exper
01:09:40qui est avec nous
01:09:40alors comment parler
01:09:41de votre livre
01:09:41Jacques
01:09:42je suis très ennuyé
01:09:42parce que d'habitude
01:09:43je lis des passages
01:09:44mais si je lis des passages
01:09:45ceux qui nous écoutent
01:09:48vont se dire
01:09:48que certains
01:09:49qui sont au début du livre
01:09:50n'y sont plus à la fin
01:09:51parce que malheureusement
01:09:52la mort
01:09:54est venue
01:09:55c'est un polar
01:09:55c'est l'heure
01:09:56ben oui
01:09:57alors je vais quand même
01:09:58dire le pitch
01:09:58la famille de Laporte
01:10:00est un modèle de réussite
01:10:01Jean-Pierre
01:10:03patriarche
01:10:04charismatique
01:10:04règne sur son clan
01:10:05comme sur ses affaires
01:10:06avec assurance
01:10:08flair et séduction
01:10:09alors ces gens vivent
01:10:10à la boule
01:10:10si j'ai bien compris
01:10:11oui c'est un hommage
01:10:12oui un hommage
01:10:13vous avez raison
01:10:14il y a eu des morts
01:10:15vous avez drôle
01:10:16d'hommage
01:10:16vous connaissez la boule ?
01:10:18oui oui je suis allé à la boule
01:10:19bien sûr
01:10:19donc c'est une description
01:10:21pas aussi fidèle
01:10:21que celle que vous feriez
01:10:22mais j'ai essayé
01:10:23de me plonger
01:10:24dans la boule
01:10:25dans les rues
01:10:26dans l'ambiance de la boule
01:10:27ça se passe entre Paris
01:10:27et la boule en fait
01:10:28je rappelle que la boule
01:10:29est une réserve
01:10:29pour le Figaro magazine
01:10:31si vous voulez
01:10:31le dernier endroit
01:10:32où on achète encore
01:10:33des Dockside
01:10:33c'est à la boule
01:10:34il y a peut-être
01:10:35des gens qui nous écoutent
01:10:36il n'y en a plus nulle part
01:10:37et vous croisez des gens
01:10:38effectivement
01:10:39avec un hugo
01:10:40non la seule chose
01:10:40c'est qu'il faut inventer
01:10:41le nom des rues
01:10:42si on est dans des numéros
01:10:43les gens disent
01:10:43mais j'habite pas
01:10:44il n'y a pas de rue
01:10:44il n'y a pas de rue
01:10:46non
01:10:47il n'y a que des allées
01:10:48il n'y a que des allées
01:10:49bien sûr
01:10:50et effectivement
01:10:51quand tu es dans le marché
01:10:52de la boule
01:10:53je vois je l'ai dit
01:10:53tu entends
01:10:54le matin
01:10:55Sixtine
01:10:56voilà
01:10:57Papa te cherche
01:10:58bon Papa te cherche
01:10:59voilà
01:11:00c'est quelque chose
01:11:01c'est
01:11:02les jeunes gens
01:11:04les adultes
01:11:05ont parfois un pull rose
01:11:06sur les épaules
01:11:07comme ça nonchalement
01:11:08ce pays est en train
01:11:09de devenir un grand
01:11:10pull du fou
01:11:10je salue Franck Louvrier
01:11:13l'excellent mère de la boule
01:11:15bien sûr
01:11:15bon
01:11:16et alors
01:11:16ses deux fils
01:11:17Tristan et Julien
01:11:18évidemment
01:11:18on est chez des familles
01:11:20bourgeois
01:11:20Tristan et Julien
01:11:21semblent avoir tout
01:11:23pour être heureux
01:11:23jusqu'au jour où Nathalie
01:11:24surgit dans leur vie
01:11:26qu'elle prétend être
01:11:27leur soeur
01:11:28la fille adultérine
01:11:30de Jean-Pierre
01:11:31ah effectivement
01:11:33quand tu as une soeur
01:11:34qui arrive
01:11:34et que tu es
01:11:34déjà tu te dis
01:11:36tiens l'héritage
01:11:37on est divisé par trois
01:11:38puisque du moment
01:11:39il y a de l'argent
01:11:39ce homme-là
01:11:40il s'agit d'une famille
01:11:41et c'est en bleu
01:11:41ben oui
01:11:42c'est le principe
01:11:43son arrivée
01:11:43fissure lentement
01:11:44les fondations
01:11:45de cette famille unie
01:11:45Jean-Pierre aveuglé
01:11:46par l'apparition de cette fille
01:11:47tombée du ciel
01:11:48lui accorde une confiance
01:11:49sans borne
01:11:50etc
01:11:50mais comment parler
01:11:52de votre livre
01:11:52puisque je ne peux pas
01:11:53dire
01:11:54d'ailleurs il est très réussi
01:11:55votre livre
01:11:55c'est un polar
01:11:56mais je ne peux pas dire
01:11:57je ne peux pas lire
01:11:58des passages
01:11:59autrement je spoil
01:12:00il ne faut surtout pas dire
01:12:01la fin
01:12:01ben oui
01:12:02moi il y a un univers
01:12:07qui me fascine
01:12:08c'est celui de la famille
01:12:09il y a un vase clos
01:12:10dans une famille
01:12:11et c'est vrai que l'arrivée
01:12:12d'un élément extérieur
01:12:13dans cette famille
01:12:14qui va tout bouleverser
01:12:16qui va provoquer
01:12:17peut-être des morts
01:12:18et des rebondissements
01:12:22et tout ça
01:12:22on construit ce livre
01:12:24dans ce vase clos
01:12:25qui est la famille
01:12:26où tout est possible
01:12:27où les secrets
01:12:27commencent à sortir
01:12:29où on s'interroge
01:12:30les uns sur les autres
01:12:31etc
01:12:31mes romans
01:12:33ne sont jamais très semblants
01:12:34il n'y a pas de
01:12:35il n'y a pas de personnes
01:12:36crucifiées
01:12:38dans une église
01:12:39et masculées
01:12:40etc
01:12:40ce n'est pas mon truc
01:12:41moi mon truc
01:12:42c'est le psychologique
01:12:42et vraiment
01:12:44même quand j'étais journaliste
01:12:47je faisais allusion
01:12:47tout à l'heure
01:12:48à ça
01:12:48les gens m'ont plus intéressé
01:12:51finalement
01:12:51que les faits
01:12:53j'aimais comment les gens
01:12:54vivaient les faits
01:12:55qu'ils entouraient
01:12:56même quand les faits
01:12:56étaient importants
01:12:58monstrueux
01:12:58quand c'était des guerres
01:12:59des événements
01:13:00qui bousculaient leur quotidien
01:13:01c'est les gens
01:13:02qui m'intéressaient toujours
01:13:03et vraiment dans mes romans
01:13:04je crois que
01:13:06le psychologique
01:13:07prend le dessus
01:13:08sur la violence
01:13:10mais le psychologique
01:13:11peut être extrêmement violent
01:13:12mais c'est ça
01:13:13est-ce que vous avez tendance
01:13:15parce que moi
01:13:15là-dessus
01:13:16j'entends ce que vous dites
01:13:18et pour Emmanuel Macron
01:13:19dont on parle matin
01:13:20midi et soir
01:13:20on psychologise tout
01:13:23et on cherche effectivement
01:13:24la raison
01:13:26de son action
01:13:28et tous les présidents
01:13:30ont été soumis
01:13:31à cette psychologie-là
01:13:32mais j'ai l'impression
01:13:33qu'Emmanuel Macron
01:13:33plus qu'un autre
01:13:34après c'est un polar
01:13:38c'est pas de littérature blanche
01:13:39donc il faut des rebondissements
01:13:41il faut des questionnements
01:13:42j'aime bien aussi
01:13:43quand le lecteur
01:13:44se demande
01:13:45est-ce que c'est vrai
01:13:46est-ce que c'est pas vrai
01:13:47est-ce que c'est elle
01:13:48est-ce que c'est pas elle
01:13:48etc
01:13:48c'est le fil conducteur
01:13:52de mon écriture
01:13:53est-ce qu'elle est
01:13:54véritablement
01:13:55est-ce qu'elle a une emprise
01:13:56maléfique sur cette famille
01:13:59ou au contraire
01:13:59elle est venue
01:14:00avec de bons sentiments
01:14:01auprès de cette famille
01:14:02on s'interroge
01:14:03tout au long du roman
01:14:04jusqu'à une conclusion
01:14:07enfin jusqu'à une fin
01:14:08qui bouleverse tout
01:14:10ce qui est un peu aussi
01:14:11ma marque d'écriture
01:14:12j'aime bien
01:14:13les rebondissements
01:14:14de fin
01:14:15c'est mon truc
01:14:15oui bien alors ça
01:14:16c'est un vrai rebondissement
01:14:17alors je vais pas le dire
01:14:17alors je peux quand même
01:14:18citer le début
01:14:18parce que le début
01:14:19bon les personnages sont là
01:14:21ils sont encore vivants
01:14:22si j'ose dire
01:14:22Tristan a aussitôt reconnu
01:14:24la page de la boule
01:14:24celle où il a vécu
01:14:25tant de bons moments
01:14:26de l'enfance à l'adolescence
01:14:27mais de la petite fille
01:14:29à ses côtés
01:14:29la photo ne lui rappelle rien
01:14:31donc on se doute
01:14:31que c'est cette Nathalie
01:14:32qui arrive
01:14:33quiconque lui le premier
01:14:34se laisserait happer
01:14:35par le ton de la voix
01:14:36de Nathalie
01:14:37elle est envoûtante
01:14:38plus efficace
01:14:38qu'une berceuse
01:14:39je suis ta soeur
01:14:41murmure-t-elle
01:14:41encore
01:14:42comme si elle lâchait
01:14:44une confidence
01:14:45trop longtemps retenue
01:14:46elle rectifie
01:14:46ta demi-soeur
01:14:47je trouve ça horrible
01:14:48demi-soeur
01:14:48franchement les gens
01:14:49qui disent
01:14:50j'ai une demi-soeur
01:14:50ou un demi-frère
01:14:51ça je trouve ça
01:14:51une expression
01:14:52t'as un frère
01:14:53ou t'as une soeur
01:14:53c'est horrible
01:14:54je suis une demi-frère
01:14:56non ?
01:14:57oui je suis d'accord
01:14:57bon vous êtes d'accord
01:14:58il s'attendait
01:14:59à cette révélation
01:15:00il sourit
01:15:00non mais c'est horrible
01:15:03si j'avais pas été d'accord
01:15:04ça aurait été très ennuyeux
01:15:05je présente
01:15:06la demi-soeur
01:15:07c'est quand même
01:15:08très étrange
01:15:08comme terme
01:15:09non ?
01:15:10non
01:15:10comment ?
01:15:12même père même mère
01:15:13on dit en Afrique
01:15:14oui mais bon
01:15:15on dit c'est ta soeur
01:15:16un frère et une soeur
01:15:17c'est ta soeur
01:15:18c'est ton frère
01:15:18alors vous étiez
01:15:19combien d'enfants
01:15:20dans votre famille ?
01:15:22sept
01:15:22vous vous rendez compte
01:15:23si un frère
01:15:25ou une soeur
01:15:26en plus
01:15:26était arrivé
01:15:26elle avait fait
01:15:27toc toc
01:15:27bonjour Vincent
01:15:29je suis ta soeur
01:15:29oui
01:15:30bienvenue
01:15:32bah oui
01:15:33alors il est chrétien
01:15:36et bienvenue
01:15:37entre
01:15:387 ou 8
01:15:39ça ne change pas
01:15:40mon âge
01:15:40finalement
01:15:41ce qui est marrant
01:15:42c'est qu'en général
01:15:44on a une vision un peu
01:15:44irénique de la famille
01:15:46aujourd'hui
01:15:46tout le monde veut la même
01:15:48tout le monde veut
01:15:49enfin tout le monde
01:15:49et dans les séries
01:15:51c'est vraiment
01:15:51la famille
01:15:52c'est vraiment génial
01:15:53et visiblement
01:15:54vous retrouvez aussi
01:15:54un peu la famille
01:15:55comme lieu de névrose
01:15:56et d'enfermement
01:15:57c'est pas que ça
01:15:59il y a beaucoup de familles
01:16:01qui derrière une façade
01:16:02belle façade
01:16:04ont des secrets
01:16:06ont des rivalités
01:16:07enfin
01:16:07la famille
01:16:09n'est pas forcément
01:16:09un terrain de bonheur
01:16:11permanent
01:16:11ah oui ça je vous le confirme
01:16:12c'est ça aussi
01:16:16qui est intéressant
01:16:17vous avez dit tout à l'heure
01:16:18que l'affaire de Dax
01:16:22n'était pas un fait divers
01:16:23pour moi vous voyez
01:16:25je suis pas d'accord avec vous
01:16:26je pense que c'est un fait divers
01:16:27mais parce que
01:16:28les faits divers aujourd'hui
01:16:29moi je suis
01:16:29je suis vraiment passionné
01:16:31par les faits divers
01:16:32je trouve que c'est
01:16:33et c'est là où je vous rejoins
01:16:34c'est vraiment
01:16:35les faits divers d'aujourd'hui
01:16:36sont les miroirs
01:16:38de la société d'aujourd'hui
01:16:39ben on dit la même chose
01:16:40ben oui mais vous vous êtes
01:16:42dit la même chose que moi
01:16:42donc c'est un fait de société
01:16:44mais pas un fait divers
01:16:45l'affaire Grégory
01:16:46est un pur fait divers
01:16:48parce que ce qui est arrivé là
01:16:49cette dramaturgie
01:16:51n'est pas arrivée après
01:16:52et n'est pas arrivée avant
01:16:53donc il y a une unicité
01:16:55et tu peux pas le reproduire
01:16:57le dupliquer
01:16:57mais en revanche
01:16:58un gosse de 18 ans
01:17:00qui est tué
01:17:01par un autre gosse
01:17:03de 17 ou 18 ans
01:17:04avec un couteau
01:17:05le fait que ça arrive régulièrement
01:17:07on fait un fait de société
01:17:08non bien sûr c'est pour ça
01:17:09vous avez vu
01:17:10on dit la même chose
01:17:11je suis d'accord avec vous
01:17:12c'est un fait de société
01:17:12mais ce qui est intéressant
01:17:14c'est que la psychologie
01:17:16du tueur
01:17:17comme la psychologie
01:17:18de la victime
01:17:19sont peu racontées
01:17:22qu'est-ce qui véritablement
01:17:23s'est passé dans la tête
01:17:24de l'un et de l'autre
01:17:25au moment où ce drame
01:17:26s'est passé
01:17:26c'est ça moi
01:17:27qui m'interpelle
01:17:28et m'intéresse
01:17:29Vincent Herouet
01:17:30en Australie
01:17:31toute l'Australie
01:17:32est suspendue en ce moment
01:17:33à un procès
01:17:33qui depuis un an
01:17:35mais tétanise l'opinion
01:17:36on ne parle que de ça
01:17:37là-bas c'est le procès
01:17:38d'une femme
01:17:39qui a empoisonné
01:17:39toute sa famille
01:17:40sauf le mari
01:17:43l'ancien mari
01:17:44qu'elle voulait absolument
01:17:45empoisonner
01:17:46qui a survécu
01:17:47mais c'est une histoire
01:17:49qui
01:17:49il n'y a aucune morale
01:17:50à en tirer
01:17:51si ce n'est de la psychologie
01:17:52effectivement
01:17:52essayer de comprendre
01:17:53la psychologie
01:17:54des profondeurs
01:17:55pourquoi est-ce qu'elle était animée
01:17:56d'une telle
01:17:57d'une telle haine
01:17:58et ça fasse tout le pays
01:18:00regardez ça
01:18:01scotché à l'écran
01:18:02fasciné
01:18:03mais Jacques
01:18:04il sait l'affaire Grégory
01:18:05il sait qui a tué
01:18:06mais il ne veut pas le dire
01:18:07il n'ose pas le dire publiquement
01:18:09mais moi il m'a dit
01:18:10qui a tué
01:18:11il connait
01:18:11il sait
01:18:12puisqu'il a
01:18:13c'est une de ces affaires
01:18:14qu'il a le plus enquêté
01:18:15il sait pourquoi
01:18:15il sait
01:18:16il sait Jacques
01:18:17mais il ne veut pas le dire
01:18:18parce qu'effectivement
01:18:19on ne peut pas le dire
01:18:20parce qu'il y a des évidences
01:18:21dans ce dossier
01:18:21dont j'ai parlé avec Pascal
01:18:23donc effectivement
01:18:25il y a une vérité
01:18:27qui a d'ailleurs été exprimée
01:18:28par des juges
01:18:29d'ailleurs le
01:18:30vous savez quel ressort
01:18:31pardon
01:18:32vous savez quel ressort
01:18:33du meurtre
01:18:33la jalousie
01:18:35et vous savez pourquoi
01:18:36la jalousie
01:18:36là encore
01:18:38les
01:18:39je vais prendre un exemple
01:18:41de Nantes
01:18:41de Dupont-de-Ligonesse
01:18:42oui
01:18:43Dupont-de-Ligonesse
01:18:44il a
01:18:45il a tué sa famille
01:18:46il les a enterrés
01:18:47dans le jardin
01:18:48et le lendemain
01:18:50il a tué son fils
01:18:51après avoir
01:18:52dîné avec lui
01:18:53c'est monstrueux
01:18:55oui
01:18:56qu'est-ce qu'il y a dans la tête
01:18:57de Dupont-de-Ligonesse
01:18:59à ce moment-là
01:18:59qu'est-ce qu'il le
01:19:01qu'est-ce qu'il pousse
01:19:02à faire ça
01:19:02ça reste un mystère
01:19:04et c'est ça qui est intéressant
01:19:05dans les faits divers
01:19:06c'est ce qu'il y a dans la tête
01:19:07non mais vous avez tellement raison
01:19:09donc c'est
01:19:10c'est horrible
01:19:11bon
01:19:11Somaïa Labidi
01:19:12à 10h32
01:19:13mais c'est vrai que
01:19:15c'est vrai que
01:19:16l'exemple que vous citez
01:19:18n'a jamais été dans
01:19:19un cerveau d'un autre
01:19:20et c'est notre
01:19:21limite
01:19:22bien sûr
01:19:23l'impossibilité de comprendre
01:19:28ce qui diffère de soi
01:19:29Somaïa Labidi
01:19:30C'était il y a un an
01:19:35jour pour jour
01:19:36Emmanuel Macron
01:19:37annonçait la dissolution
01:19:38de l'Assemblée nationale
01:19:40la décision de convoquer
01:19:41des élections législatives
01:19:43anticipées au soir
01:19:43des européennes
01:19:44devait permettre
01:19:45de clarifier le débat public
01:19:46et d'éviter l'immobilisme
01:19:48mais bien au contraire
01:19:49depuis la dissolution
01:19:50plus de majorité
01:19:51le travail parlementaire
01:19:52est entravé
01:19:53ce qui a aggravé
01:19:54les difficultés politiques
01:19:55et économiques du pays
01:19:57J-1 vend le vote du Sénat
01:20:00sur la fast fashion
01:20:01la proposition de loi
01:20:02pour freiner cette mode
01:20:03ultra éphémère
01:20:04incarnée par les géants
01:20:05asiatiques comme Chine
01:20:06et Temu
01:20:07s'articule autour
01:20:08de plusieurs mesures phares
01:20:09dont des obligations
01:20:10pour les entreprises
01:20:12un système de bonus malus
01:20:13ou encore une interdiction
01:20:15de la publicité
01:20:16et puis de passage
01:20:17à Madrid
01:20:18Ravier Luis Milley
01:20:19insulte le premier
01:20:20ministre espagnol
01:20:21Pedro Sanchez
01:20:22en le qualifiant
01:20:23de voyou local
01:20:24déclaration hier soir
01:20:26du président argentin
01:20:27lors d'un forum économique
01:20:28les deux dirigeants
01:20:29s'étaient déjà affrontés
01:20:30l'année dernière
01:20:31lorsque Ravier Milley
01:20:32avait suggéré
01:20:33que la femme de Pedro Sanchez
01:20:35était corrompue
01:20:35conduisant Madrid
01:20:37à rappeler son ambassadeur
01:20:39de Buenos Aires
01:20:40Merci Sommayat
01:20:41Jacques Exper a écrit
01:20:42ma soeur
01:20:42c'est chez Calman Lévy
01:20:44qu'est-ce qui se passe
01:20:45dans une famille bourgeoise
01:20:46où tout va bien
01:20:47lorsqu'une jeune femme arrive
01:20:49et dit
01:20:49je suis la troisième fille
01:20:51je suis votre soeur
01:20:53les garçons
01:20:53dit-elle à ses frères
01:20:54qu'est-ce qui se passe
01:20:55mais c'est un drôle de caractère
01:20:58quand même
01:20:58cette Nathalie
01:20:59si vous me permettez
01:21:01pardon
01:21:01je dis c'est un drôle de caractère
01:21:03cette Nathalie
01:21:03il y a un côté
01:21:04il y a un côté
01:21:06après il faut inventer
01:21:08les personnages
01:21:09quand on écrit un roman
01:21:10il faut que des personnages
01:21:11aient des corps
01:21:12et aussi des
01:21:14des faiblesses
01:21:17des forces
01:21:18etc
01:21:18c'est construire
01:21:20un personnage de roman
01:21:21et là en l'occurrence
01:21:21c'est un thriller
01:21:22c'est un polar
01:21:23donc il faut aussi
01:21:24des rebondissements
01:21:25vous savez moi
01:21:25j'ai un petit secret
01:21:27dans l'écriture
01:21:28je fais des chapitres
01:21:29très courts
01:21:30oui
01:21:30alors pourquoi
01:21:31des chapitres très courts
01:21:32d'abord parce que
01:21:33en tant que lecteur
01:21:34je trouve ça plus sympa
01:21:35vous savez quand il est minuit
01:21:36que si on lit
01:21:37si on se dit
01:21:38il y a 20 pages à lire
01:21:38je vais me coucher
01:21:39s'il n'y a que 3 pages
01:21:40non mais il y a un côté
01:21:41un peu milédie
01:21:41dans votre Nathalie
01:21:43mais juste pour terminer
01:21:45ce que je vous dis
01:21:46c'est que ça donne aussi
01:21:47une dimension assez
01:21:48cinématographique
01:21:49c'est à dire on passe
01:21:49d'un plan à un autre
01:21:50ou télévisuel si vous voulez
01:21:51j'aime bien se donner du rythme
01:21:53par des chapitres courts
01:21:54bon il y a un côté milédie
01:21:55un peu non
01:21:56milédie dans les 3 bousquetaires
01:21:58je trouve un peu
01:21:58dans votre Nathalie
01:21:59non
01:21:59oui
01:22:00celui-là
01:22:01vient juste d'être acheté
01:22:04pour France 2
01:22:05oui
01:22:05bah écoutez
01:22:06ça fait la deuxième fois
01:22:07qu'on parle de
01:22:07France Télévisions ce matin
01:22:09donc ils vont être contents
01:22:10bon bah écoutez
01:22:11merci Jacques Exper
01:22:12ma sœur
01:22:13une sœur retrouvée
01:22:14ou une ennemie
01:22:15sans pitié
01:22:16c'est un polar
01:22:17alors je sais pas
01:22:18si vous êtes fan des polars
01:22:19ou pas
01:22:19si vous en lisez
01:22:21ou pas
01:22:21si vous aimez
01:22:22les polars
01:22:23si vous aimez ça
01:22:24comment ?
01:22:25j'en lis pas beaucoup
01:22:26mais c'est dommage
01:22:28non mais c'est
01:22:29voilà
01:22:29c'est dommage pour Jacques
01:22:31c'est bon 16ème quand même
01:22:3216ème ?
01:22:33oui
01:22:33le premier c'était quand ?
01:22:36le premier c'était en 2008
01:22:37elle dit non vous chômez pas
01:22:39un par an
01:22:40un par an ?
01:22:41non je chôme pas
01:22:42ah ouais 16
01:22:43et à chaque fois vous avez
01:22:44un public fidèle
01:22:45oui
01:22:46vous voyez j'étais dans une signature
01:22:48hier
01:22:48dans une signature hier
01:22:50et c'est vrai que
01:22:52à Bourg-en-Bresse
01:22:53c'est vrai que des gens
01:22:54venaient me faire signer
01:22:57en plus de celui-là
01:22:58avec une pile de livres
01:22:59et c'est des femmes
01:23:00des hommes qui vous lisent ?
01:23:00c'est essentiellement
01:23:01beaucoup de femmes
01:23:02c'est essentiellement
01:23:03ce que j'allais vous dire
01:23:03c'est des femmes
01:23:05les lecteurs sont des lectrices
01:23:07et le public
01:23:09de romans
01:23:09oui
01:23:10de romans
01:23:10bien sûr
01:23:11bon je précise
01:23:13je précise tout à l'heure
01:23:14que l'assassin de Benoît
01:23:15il était
01:23:18comment dire
01:23:19recherché par Interpol
01:23:20parce que
01:23:21il avait tué
01:23:22avant il ne l'était pas
01:23:23il y avait une confusion
01:23:24dans ce que j'avais dit tout à l'heure
01:23:25c'est important de le dire
01:23:26Jean-Luc était à la réalisation
01:23:27Rémi était à la vision
01:23:29Raphaël était au son
01:23:30merci à Marine Lançon
01:23:31à Gauthier Ramon
01:23:32toutes ces émissions sont évidemment retrouvées
01:23:33sur CNews.fr
01:23:38sur les aides d'effet
01:23:40pas les aides d'effet
01:23:41sur les primes rénov'
01:23:42on me dit que la prime rénov'
01:23:43c'est un scandale
01:23:44parce que l'Etat paye les travaux
01:23:45pour les gens
01:23:46donc ils ont peut-être bien fait
01:23:48de le suspendre
01:23:48si je comprends bien
01:23:50les travaux obligatoires
01:23:52c'est une aide
01:23:54et alors
01:23:55il y a une autre personne
01:23:56qui est assez drôle
01:23:57qui me dit
01:23:57des gens qui disent
01:23:58c'est ma soeur mon frère
01:23:59alors que ce n'est qu'un demi
01:24:00le jour de l'héritage
01:24:01ils savent très bien faire
01:24:02ça c'est drôle
01:24:06ça c'est très très subtil
01:24:08c'est là qu'on voit
01:24:09celui qui voit tout
01:24:11de l'âme humaine
01:24:11c'est le notaire
01:24:12me dit cette personne
01:24:14manifestement
01:24:14qui ne croit pas
01:24:16en l'âme humaine
01:24:16madame, messieurs
01:24:17ce qui n'est pas notre cas
01:24:18merci à tous
01:24:20merci à tous
01:24:22vraiment
01:24:22et à ce soir
01:24:23et bravo Jacques
01:24:24et bisous à notre ami Valérie
01:24:26à ce soir
01:24:32merci à tous
01:24:33merci à tous
01:24:34et à ce soir
01:24:34merci à tous
01:24:35merci à tous
01:24:36merci à tous