Journaliste et écrivain, Franz-Olivier Giesbert était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:00Générique
00:00Bonjour François-Olivier Gisbert
00:13Bonjour Sonia Marbre
00:15Dis donc, quel bonjour Tony Triant
00:16Bienvenue à la grande interview sur CNews Europe 1
00:19CNews sur le canal 14 et les ondes d'Europe 1
00:22Vous êtes écrivain avec notamment
00:24Tragédie française qui connaît un grand succès éditorialiste
00:27Il y a pile un an, François-Olivier Gisbert, on va en parler
00:29Le président de la République a annoncé dissoudre l'Assemblée
00:32Avec toutes les conséquences que l'on connaît
00:34Mais tout d'abord, l'actualité cette nuit, c'est cette image
00:37Celle du bateau qui tentait de rallier Gaza
00:39Avec à son bord notamment l'activiste suédoise Greta Thunberg
00:43Ou l'eurodéputée Rima Hassan
00:45Le bateau a été arraisonné par l'armée israélienne immédiatement
00:48Quasiment au moment où il a été arraisonné
00:51Jean-Luc Mélenchon s'est indigné et a dénoncé une arrestation illégale
00:54Il appelle à des rassemblements partout en France
00:57De quoi cette expédition et sa fin sont-elles le nom ?
01:02La gazouisation de la politique française
01:06C'est clair que depuis le 7 octobre 2023
01:10Depuis le pogrom géant
01:13LFI et une grande partie de l'extrême-gauche française et de la gauche aussi d'ailleurs
01:18A décidé de gazouiser la politique
01:21C'est-à-dire pour en fait essayer d'attirer vers eux les électeurs islamistes
01:26Bien sûr mais aussi musulmans
01:28Mais la prochaine étape c'est certainement le renvoi de chacun vers son pays
01:31Malgré tout est-ce que le but n'est pas atteint ?
01:34La vidéo ne cesse de tourner
01:35Le compte, je viens de voir à l'instant, de Rima Hassan sur les réseaux sociaux
01:39Explose, les appels à manifester en France sont repris
01:42Est-ce que malgré tout le but n'est pas atteint ?
01:44Oui, je pense qu'il est atteint bien sûr
01:46En fait on voit très bien
01:48Aujourd'hui il s'agit de parler de Gaza jour et nuit
01:51C'est peut-être que la campagne présidentielle, la prochaine qui arrive
01:55Dans deux ans, on va parler
01:56Enfin une grande partie de la classe politique
01:59Va parler de Gaza
02:00Alors qu'il y a d'autres sujets
02:02Je pense par exemple
02:03Si on veut parler de génocide
02:05On peut dire en tout cas qu'il y a des crimes contre l'humanité
02:09En Ukraine
02:11Avec ce que fait Poutine
02:13Mais ça surtout il ne faut pas en parler
02:14Parce que ces gens-là en plus sont tous des poutinolates
02:17Ou poutinophiles
02:18Et surtout il ne faut pas parler de ça
02:20Et on parle sans cesse effectivement de Gaza
02:24Dans les écoles, dans les lycées, etc
02:25Mais c'est un, oui c'est un, comment dire
02:28Je pense que c'est un signe de folie
02:30La politique française devient folle sur cette question
02:34Une partie de la politique française
02:35Ça ne fait pas de Gaza un sujet illégitime non plus
02:38Non plus, bien entendu
02:39Il faut en parler
02:40Moi je ne soutiens pas du tout la politique de Netanyahou
02:42Mais enfin excusez-moi d'être pour le droit à l'existence d'Israël
02:46Ça me paraît la moindre des choses
02:48Et ces gens-là, vous voyez, quand on parle de génocide
02:50Il y a ce mot génocide qui revient à longueur de journée
02:52Mais enfin bon
02:53Pour l'instant en tout cas
02:54On ne peut pas dire qu'il y a une politique d'éradication totale
02:57Du peuple palestinien de la part d'Israël
03:00Ça n'est pas vrai
03:00Parce qu'il y a toujours, je suis désolé
03:02Des palestiniens en Cisjordanie
03:04Et il y a des palestiniens
03:05Parce qu'il faut l'apprendre aux incultes
03:07Qui ne connaissent rien sur la politique d'Israël
03:09Mais enfin il y a des députés arabes
03:11Et il y a des palestiniens aussi qui vivent en Israël
03:14Et qui vivent d'ailleurs, qui souvent soutiennent la politique du gouvernement
03:18Parce que vous avez vu des vidéos, ils parlent
03:19Bon, et le génocide, je suis désolé, c'est Hamas
03:22Regardez, un des fondateurs du Hamas
03:24Ralil Kouka
03:26Qu'est-ce qu'il a dit ?
03:27Dieu a rassemblé les juifs en Palestine
03:29Non pour leur offrir une patrie
03:32Mais pour y creuser leur tombe
03:33Et débarrasser le monde de leur présence polluante
03:36C'est-à-dire, c'est toujours l'idée que
03:38Voilà, quand on dit, quand on entend tous ces imbéciles
03:41Qui vous disent
03:41La Palestine de la mer au Jordan
03:44Ça veut dire quoi ?
03:45Eh bien on va regrager tous les juifs
03:46Et d'ailleurs, tous ces anti-sionistes
03:49Toi disons, qui sont des vrais antisémites
03:50Qui demandent aux juifs de partir
03:52Ou qui font tout pour qu'ils partent
03:53Parce qu'aujourd'hui, ça ne fait pas bon d'être juif en France
03:55C'est la réalité
03:56Moi je ne suis pas juif
03:57Alors évidemment, comme on essentialise tout le monde
03:59Il ne fait pas bon d'être juif en France
04:00Ben oui, si vous défendez les juifs
04:02Vous êtes juif
04:02Ben non, je ne suis pas juif
04:03Et vous trouvez que le président de la République
04:05Qui a parlé de honte au sujet de Gaza
04:07Défend suffisamment
04:08Est-ce que l'État, de manière générale
04:09Est assez ferme avec les actes antisémites
04:11Qui se multiplient ?
04:12Non, non, non
04:14Pour une autre très simple
04:15On a un président girouette
04:16Enfin, il se prend pour le vent
04:18Et il n'est que la girouette
04:19C'est-à-dire qu'il va dire une chose
04:21Il va dire le contraire
04:22Et c'est comme ça toute la journée
04:23Regardez par exemple
04:25Bon, il a eu des mots comme ça
04:27Sur ces violences qui étaient inacceptables
04:29Parlons-en la phrase exactement
04:31Non, mais elle est dingue cette phrase
04:32Il dit, voilà
04:34Il faudra être intraitable
04:35Je ne sais plus quelle était exactement cette phrase
04:38Ah là, c'est la phrase après les violences du PSV
04:40Oui, c'est ça
04:41L'État se montrera implacable
04:43Implacable, là c'est le mot
04:45Bon, et puis après
04:47Qu'est-ce qu'il dit hier ?
04:48Oh non, on parle trop d'effets divers
04:50Certains préfèrent pendant ce temps-là
04:51Bren Wachey
04:52C'est Bren Wachey, mais alors toujours cette façon de parler du langlais
04:55Du franglais, de mélanger
04:56Mais il est président de la France
04:58Le président de la République, il peut parler anglais
05:00Quand il est à l'étranger
05:02Mais enfin, il ne peut pas parler anglais comme ça
05:03Comme il le fait souvent
05:05Il y a le mélange, il y a le sens et le timing
05:06France-Olivier Gisberg
05:07Donc la phrase est Bren Wachey sur l'invasion du pays et les derniers faits divers
05:10Alors que le président, il est revenu sur sa phrase
05:13Mais pas pour s'excuser hier
05:14Un peu pour se justifier
05:16Comment vous estimez, comment on peut être autant déconnecté
05:19En tout cas, c'est ce que lui reprochent ses opposants
05:21Qu'une forme de ne mépris
05:23Alors que notre pays a été secoué par de lourds drames ces derniers temps
05:26Je pense qu'il est dans les tours
05:29Il est très loin, il n'est pas ici
05:30Il est hors sol
05:31Vous savez, pour un petit travail personnel
05:33J'étais en train de lire
05:34C'est une critique du Roi Samuse
05:37C'est une pièce de Victor Hugo
05:38Qui n'est pas terrible d'ailleurs, il faut bien dire
05:40Et qui parle de François 1er
05:43Avec son bouffon triboulé
05:45Vous connaissez l'histoire
05:46Il décrit ainsi ce critique
05:49Dans la revue des deux mondes
05:50Il décrit ainsi François 1er
05:52Vu par Victor Hugo
05:53Il est frivole, insolent, bavard et pris de lui-même
05:56Effronter Vantard
05:57Voilà, c'est ça
05:57Bon, c'est le retour de l'histoire
06:00Voilà, on a un personnage qui ressemble
06:02En grande partie au Roi Samuse
06:05Et il ne se refait pas
06:07Ça fait quand même 8 ans qu'il est président de la République
06:10Il voit bien qu'il y a un problème
06:12Parce qu'en même temps, quand vous dites une chose
06:14Et puis après, vous dites son contraire le lendemain
06:16Les Français ne comprennent pas
06:18D'ailleurs, à la fin, je ne dis pas qu'ils n'écoutent pas
06:20Parce qu'il fait encore des audiences
06:21Les gens regardent
06:22Mais enfin, ils n'y croient pas une seconde
06:25Mais c'est-à-dire qu'une phrase perçue comme méprisante
06:27Par, probablement, on ne peut pas parler en leur nom
06:29Mais je pense au père de Benoît
06:31Qui a été poignardé à Dax
06:33Ou alors à la mère d'Elias
06:34Peut passer aujourd'hui dans la bouche d'un président de la République
06:37Sans qu'il s'excuse
06:37Ou en tout cas apporte une explication
06:39Je pense que sa parole n'a plus grande importance
06:42Si vous voulez, c'est ça aussi la réalité
06:43C'est-à-dire que, c'est vrai que vous avez raison
06:46C'est insultant, méprisant
06:47Mais en même temps, je pense que les Français ne l'écoutent plus
06:52Enfin, c'est du bruit, vous voyez
06:53Il dit une chose, il va dire son contraire
06:55Toute l'idée, d'ailleurs, on a le sentiment
06:57C'est toujours d'occuper l'écran, d'occuper l'espace
07:00D'être sur la photo
07:01Voilà, c'est ça la réalité
07:02C'est ça qu'on voit aujourd'hui
07:04C'est quelqu'un qui veut toujours être sur la photo
07:06Avec Trump, avec ceci, avec Poutine, tout ce qu'on veut
07:08Mais tout ça n'a pas de sens
07:10C'est pas ça la politique
07:11La politique, c'est s'occuper des problèmes
07:14Vous savez, on a des problèmes en France
07:15La France aujourd'hui, c'est un peu comme un carrefour
07:19Avec 5 camions fous
07:22Qui sont en train de dévaler des pentes
07:24Et qui risquent d'abîmer sérieusement ce pays
07:29Je pense à la dette, par exemple
07:31Regardez la dette
07:32Vous regardez, c'est très intéressant
07:33Quand vous regardez, il y a un observatoire de la dette publique
07:38Je regarde comme ça
07:39Mais on voit à quel point ça va vite
07:42Et puis bientôt, 30 milliards de charges de la dette par an
07:45Mais est-ce qu'il est le symptôme de ce qui se passe en France ?
07:48Emmanuel Macron, France et Louis-Jusbert
07:49Ce matin sur Europe 1, dans son éditorial
07:51Toujours excellent
07:52Vincent Trémollet parlait de la dissolution
07:54De l'action politique
07:55De députés qui sont zombifiés d'un gouvernement
07:58Les ministres aussi étaient zombifiés
08:01Vous vous souvenez des ministres de...
08:03Enfin, on ne connaît même pas les noms
08:04D'ailleurs, c'est la première fois
08:05Sur la cinquième publique
08:06Qu'on ne connaît pas les noms des principaux ministres
08:08Parce que c'était des zombies
08:09Ah non, non, mais c'était des zombies
08:10Ça a un peu changé aujourd'hui
08:12Il y a des personnalités un peu plus fortes
08:13Mais il y a toute une époque
08:14Où quand même c'était des personnages inexistants
08:17À part deux ou trois
08:17Mais alors qui a le pouvoir en France ?
08:20Justement, c'est la question que vous pourriez se poser
08:21Si les députés sont zombifiés
08:23Si les ministres sont transparents
08:24Qui a le pouvoir ?
08:25Comme l'a dit Vincent Trémollet de Villers
08:28Et effectivement, il a dissous la classe politique
08:30Il l'avait déjà dissoute avant
08:32Parce que ce n'est pas vrai
08:33Ça ne date pas de la dissolution
08:35C'était déjà avant
08:36Parce que je pense qu'il ne...
08:39Ça, ça fait partie du narcissisme
08:40On a un président narcissiste quand même
08:42Depuis le début
08:42Et donc, il veut être là
08:44Il veut être au centre
08:45Et au fond, tous les corps intermédiaires
08:47Tout ça le gêne
08:48A l'inverse, avez-vous connu un président
08:50Qui ne soit pas narcissiste
08:51François-Olivier Gisbert
08:52Du haut de votre expérience ?
08:53Plein, mais ils étaient en général égotistes
08:56Ou voilà, ils ramenaient tout à eux
08:57Je ne dis pas qu'il faut...
08:59Vous savez, c'est la phrase de Pompidou
09:00Oui, bien sûr
09:01Ils sont tous fous
09:02Il y a les pas assez fous, les très fous, etc
09:05Mais les présidents, il faut toujours qu'ils soient fous
09:07Bon, ça, ça peut se comprendre
09:09Parce que c'est un métier très dur, difficile
09:11Mais moi, ce qui me gêne aujourd'hui
09:14Vous voyez, je parlais des camions fous
09:15Regardez, tout ce qu'on est en train de subir
09:17La désindustrialisation
09:19La chute de l'autorité
09:21Et puis, je veux dire, je suis désolé
09:23Il faut en reparler aussi
09:24Parce que Gaza nous fait oublier ça
09:27Mais les menaces qui passent sur l'Europe
09:28Avec Poutine
09:29Poutine qui, quand même, a décidément
09:31Apparemment, en tout cas
09:33Envie d'absorber
09:36Enfin, une grande partie de l'Ukraine
09:37Puisqu'il continue sa guerre
09:39Franchement, les poutinolâtres
09:42Avec toutes les conneries qu'ils nous ont racontées
09:44Je pense qu'ils n'ont pas l'air malins aujourd'hui
09:46Menace intérieure, menace extérieure
09:48L'immigration
09:49Attendez, dissolution de la politique
09:52Mais il reste deux ans
09:53Deux ans pour faire quoi face à tous ces défis ?
09:55Ben, l'année blanche
09:56L'année blanche, c'est-à-dire qu'on va tout geler
09:58Enfin, c'est effrayant d'ailleurs
09:59C'est possible face à une telle dissolution ?
10:02Ah, mais moi, je suis évidemment contre
10:04Parce que je pense qu'il faudrait régler ces problèmes
10:06Le plus vite possible
10:06Avant qu'une crise financière ne tombe dessus
10:09Mais dans les circonstances politiques actuelles
10:11C'est très difficile
10:12Parce qu'il n'y a pas de majorité
10:13Le pauvre François Bayrou
10:14Il fait ce qu'il peut
10:16Dans les conditions extrêmement difficiles
10:19Sans majorité à l'Assemblée nationale
10:21Vous avez eu cette Assemblée nationale
10:23On ne peut rien faire avec
10:24Mais ce n'est pas pour autant
10:25Qu'il faut un autre électrochoc
10:26Avec une deuxième dissolution
10:28Les Français jugent la première mauvaise
10:30Ils ne veulent pas d'une deuxième
10:32Parce qu'ils savent que ça risque de donner la même chose
10:34Mais vous pensez qu'elle peut vraiment ?
10:34Donc ce qu'il faut, c'est peut-être un nouveau départ dans deux ans
10:37Effectivement, avec la présidentielle
10:39Qui changera complètement la donne
10:41Mais ce qu'il faut espérer, c'est que d'ici là
10:44Il n'y ait pas une crise financière
10:46Parce que, vu l'état de nos finances publiques
10:48Ça peut nous tomber à tout moment
10:49Et vous savez, moi, ce qui m'effraie en plus
10:51Pardonnez-moi, on n'est pas déjà en crise financière ?
10:53Non, on n'est pas encore
10:54Ça peut arriver
10:55Mais surtout, ce qui est à...
10:57Parce que les Français ne sont peut-être pas assez conscients de ça
10:59Mais l'espèce de déclassement que nous vivons en permanence
11:02Regardez, comparons-nous un peu à l'Italie
11:04Regardez l'Italie
11:05Quatrième exportateur mondial
11:07Nous, je vous signale, on n'aura pas du tableau
11:08On est neuvième
11:09Le PIB par habitant qui a dépassé
11:10Le PIB par habitant
11:11Exactement
11:12On est à peu près au niveau
11:14Mais bon, on se fait dépasser
11:16On se fait dépasser par l'Italie
11:18C'est très intéressant
11:19L'Italie en plus
11:20Qui maintenant a réduit son déficit budgétaire de moitié
11:23Et qui va pouvoir s'attaquer au vrai sujet
11:26Parce qu'elle a le même problème
11:28C'est l'endettement
11:28Nous, on ne peut pas, on est incapables
11:30On ne peut rien faire
11:31Et ça, c'est une situation de...
11:33Comment dire ?
11:34Moi, quand je suis...
11:36Quand je dis ça
11:37C'est pas...
11:38C'est pas...
11:39Comment dire ?
11:39C'est pas pour noircir le tableau
11:41C'est pas pour noircir le tableau
11:42C'est une lucidité
11:42C'est pour prévenir
11:43C'est-à-dire que...
11:44Et c'est un sujet dont les gens ne parlent
11:46Les politiques ne parlent pas
11:48Le président de la République
11:49Au lieu d'expliquer sans arrêt
11:50De célébrer son bilan
11:52Certains en parlent
11:52Certains en parlent
11:53Bien sûr, vous avez raison
11:54Bayrou en parle
11:55Retailleau en parle
11:57Il y en a certains qui en parlent
11:58Mais le président de la République
11:59Au lieu de sans arrêt
12:00De célébrer son bilan
12:01Il devrait dire
12:02Voilà, on a des problèmes
12:03Il faut qu'on les règle
12:04Voilà ce qu'il faudrait faire
12:04Parlons de son bilan
12:05Parce qu'il y a deux personnalités
12:07Qui sont héritières de ce bilan
12:08Mais qui aimeraient s'en dissocier
12:10Édouard Philippe, Gabriel Attal
12:12Est-ce qu'aujourd'hui
12:12François-Lévi-Gisberg
12:13Ils peuvent faire oublier
12:15L'un comme l'autre
12:16Que le bilan d'Emmanuel Macron
12:17Est aussi le leur ?
12:19Ah ben ils essayent
12:19Mais ça c'est...
12:20Évidemment
12:21Vous voyez très bien
12:21Ils sont tous les deux partis
12:22Dans le droit d'inventaire
12:23Bon, c'est vrai que
12:24C'est un peu embêtant
12:25Pour Édouard Philippe
12:27Parce qu'il a participé
12:28Au début
12:28Où il dit que c'est vrai
12:29Qu'il y avait un élan réformateur
12:30Enfin bon
12:31L'élan réformateur
12:33Il a vite sombré
12:35Dans les marais
12:35C'est fini
12:36Bon, ensuite
12:37Gabriel Attal
12:38Il est arrivé tard
12:39Bon, il ne nous a pas
12:40Beaucoup parlé
12:40Des problèmes financiers
12:41Pendant cette époque
12:42Parce qu'il a été
12:43Premier ministre
12:44Pas très longtemps
12:45Six mois
12:45Mais bon
12:46Et c'est vrai que
12:47Tous les deux
12:47Bon, ils commencent à critiquer
12:48Très sévèrement d'ailleurs
12:50Parce que j'étais très étonné
12:51Les propos de Gabriel Attal
12:54Sur
12:54Notamment en matière
12:55D'immigration
12:56De sécurité
12:57Sur la politique de Macron
12:58C'est épouvantable
12:59C'est très dur
13:00C'est très violent
13:01Mais de toute façon
13:02Il a raison
13:02De toute façon
13:03Ils ne peuvent exister
13:05Aujourd'hui
13:05Tous ces gens-là
13:06Qu'en critiquant Macron
13:07Pardonnez-moi
13:07Lorsque la porte-parole
13:08Du gouvernement
13:09A dit ici même
13:10A votre place
13:10Sur CNews et Europe 1
13:11Sophie Prima
13:12Que le macronisme
13:13Allait se terminer
13:14Dans quelques mois
13:15Que la plupart
13:16Des députés macronistes
13:17Lui sont
13:17Pardonnez-moi l'expression
13:18Tombés dessus
13:19Elle était lucide ?
13:21Bah de toute façon
13:22Eux-mêmes
13:22Le critique
13:23Mais enfin
13:23Ils préfèrent que ce soit
13:24Eux qui critiquent
13:25Et pas les autres
13:26Mais enfin
13:26C'est évident
13:27C'est fini
13:27Ils veulent juste avoir
13:28Le monopole de la critique
13:29Bah oui
13:29Évidemment
13:29Pour pouvoir
13:32Réapparaître à nouveau
13:34Parce que leur situation
13:35Est un peu compliquée
13:36C'est clair
13:36C'est clair
13:36Mais ça c'est
13:37Si vous voulez
13:38Le monopole
13:40De la critique
13:41C'est vrai
13:42Que les opposants
13:43Auront du mal
13:45Je prends un pari
13:47Dans les mois qui viennent
13:47Vous allez voir
13:48Ça va devenir
13:49De plus violent
13:50Chez les macronistes
13:51Parce que c'est une question
13:52De survie pour eux
13:53Le RN d'ailleurs
13:54Commence à sortir
13:55Les griffes
13:55Alors qu'il y a eu un moment
13:56Où Marine Le Pen
13:58Avait épargné
13:58Le gouvernement
13:59Ou en tous les cas
14:00En l'occurrence
14:00Le Premier ministre
14:01François Bayrou
14:02Le RN qui rassemble
14:03En tout cas
14:04Qui réunit
14:05Une grande réunion publique
14:05Dans le Loiré
14:06Avec certains de ses partenaires
14:07Européens
14:07Il y a le Hongrois
14:08Victor Orban
14:09L'Italien
14:10Matteo Selvini
14:11Entre Marine Le Pen
14:12Et Jordan Bardella
14:13François-Olivier Gisbert
14:14Si vous deviez choisir
14:15Le titre
14:16D'un livre
14:17D'un film
14:17Pour qualifier
14:18Une telle relation
14:18En ce moment
14:19Que diriez-vous ?
14:21Écoutez
14:22Je pense que ça va être
14:23Assez violent
14:23Parce qu'elle est
14:25Dans une position
14:26Très difficile
14:27Je pense que
14:29La justice
14:30Risque
14:31Risque
14:31Parce que
14:32Je pense qu'on va
14:33Plutôt vers ça
14:34Vers une peine d'inégibilité
14:35Beaucoup trop lourde
14:37Mais ça c'est le problème
14:37De la justice
14:38Qui est très partisane
14:39En France
14:39C'est clair que
14:40Si elle avait été
14:41LFI
14:41D'ailleurs
14:42L'enquête
14:43N'aurait même pas commencé
14:44Puisqu'elle n'a même pas commencé
14:45En France visiblement
14:45Puisque l'office
14:46Antifraude
14:47De l'Europe
14:49A dit
14:49Non mais attendez
14:50Les gars
14:50Il y a un problème
14:51Pourquoi on ne s'occupe pas
14:53De l'FI
14:53Mais en même temps
14:56Je pense que
14:57Comme il y a une conception
14:58Un peu bizarre
14:59Vous savez de la politique
15:00Au Rassemblement National
15:01Qui est un peu familial
15:02Disons
15:02Et que
15:03Jordan Bardella
15:04N'est pas de la famille
15:05Il y a un problème
15:06Qui va se poser
15:07C'est clair
15:07Et ça ne fait que
15:09Commencer
15:10A mon avis
15:10C'est quand même
15:11Pour dauphin
15:12Choisi
15:12Mis sur scène
15:14Oui mais sa position
15:15Va être très dure
15:15Enfin il est malin
15:16Visiblement
15:17Habile
15:17Il sait faire
15:18Mais à un moment donné
15:20Je pense que
15:21Si le coup près tombe
15:22Ça risque d'être très compliqué
15:23Pour conclure
15:24François-Olivier Gisbert
15:25Pour lui
15:25Vous avez connu
15:26Et commenté
15:27Beaucoup de fins de règne
15:28Par quoi se caractérise
15:30Celle d'Emmanuel Macron ?
15:32Écoutez
15:32Elle a commencé
15:33Beaucoup plus tôt
15:33Que les autres
15:34En général
15:35La fin de règne
15:35C'est plutôt
15:36Dans la dernière année
15:37Je dirais
15:38La fin de règne
15:38Ça fait déjà un an
15:39Ça fait déjà un an
15:40Après cette dissolution stupide
15:41Ça fait déjà un an
15:43Que nous vivons
15:44Une fin de règne
15:44Donc ça promet
15:45Pour la suite
15:46Je pense qu'il va
15:48Au devant
15:48D'énormes problèmes
15:50Eh bien vous nous en parlerez
15:52La prochaine fois
15:52Merci François-Olivier Gisbert
15:54C'était votre grande interview
15:55Sur CNews Europe
15:56Un bonne journée
15:56Merci à vous