00:00Huit ans qu'il est président de la République, il voit bien qu'il y a un problème parce qu'en même temps quand vous dites une chose et puis après vous dites son contraire le lendemain,
00:08les Français ne comprennent pas. D'ailleurs à la fin, je ne dis pas qu'ils n'écoutent pas parce qu'il fait encore des audiences, les gens regardent, mais enfin ils n'y croient pas une seconde.
00:16Mais c'est-à-dire qu'une phrase perçue comme méprisante par, probablement, on ne peut pas parler en leur nom, mais je pense au père de Benoît qui a été poignardé à Dax ou alors à la mère d'Elias,
00:26peut passer aujourd'hui dans la bouche d'un président de la République sans qu'il s'excuse ou en tout cas apporte une explication ?
00:32Je pense que sa parole n'a plus grande importance. Si vous voulez, c'est ça aussi la réalité, c'est-à-dire que c'est vrai que vous avez raison, c'est insultant, méprisant,
00:39mais en même temps je pense que les Français ne l'écoutent plus, enfin c'est du bruit, vous voyez, il dit une chose, il va dire son contraire.
00:47Toute l'idée d'ailleurs, on a le sentiment, c'est toujours d'occuper l'écran, d'occuper l'espace, d'être sur la photo. Voilà, c'est ça la réalité, c'est ça qu'on voit aujourd'hui,
00:55c'est quelqu'un qui veut toujours être sur la photo avec Trump, avec ceci, avec Poutine, tout ce qu'on veut. Mais tout ça n'a pas de sens, c'est pas ça la politique.
01:03La politique c'est s'occuper des problèmes. Vous savez, on a des problèmes en France. La France aujourd'hui c'est un peu comme un carrefour avec 5 camions fous
01:13qui sont en train de dévaler des pentes et qui risquent d'abîmer sérieusement ce pays. Je pense à la dette par exemple.
01:22La dette ?
01:22Oui, regardez la dette. Vous regardez, c'est très intéressant. Quand vous regardez, il y a un observatoire de la dette publique.
01:30Je regarde comme ça, mais c'est frère.
01:31Mais on voit à quel point ça va vite. Et puis bientôt, 30 milliards de charges de la dette par an.