Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00:00Bonjour à tous, si vous êtes devant votre télévision, c'est que vous avez trouvé la chaîne 14,
00:00:07donc je vous salue et nous sommes heureux de vous retrouver désormais sur ce très joli chiffre,
00:00:12la chaîne 14 sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30 pour l'heure des pros.
00:00:19Quand je vois deux personnes qui montent une société ensemble, qui s'associent, comme on dit,
00:00:25je me dis que ça se terminera mal et je me demande toujours combien de temps ça va durer.
00:00:30Eh bien au fond, Donald Trump et Elon Musk racontent l'histoire des hommes.
00:00:34Il y a une différence de degré, bien sûr, entre mes deux associés et ces deux géants du monde,
00:00:41mais il n'y a pas de différence de nature.
00:00:43Il n'y a pas de place pour deux pilotes dans l'avion, comme il n'y a pas de place pour deux crocodiles dans le même marigot.
00:00:50Je suis même étonné que ça ait duré aussi longtemps.
00:00:53Depuis janvier, je me disais, quand est-ce que ça va casser ?
00:00:57Alors tout cela serait anecdotique si les conséquences de la rupture Trump-Musk n'influençaient pas le monde entier.
00:01:06Musk traite Trump de fou.
00:01:09Musk explique que la banqueroute de l'Amérique est en marche.
00:01:12Et Musk affirme que Trump est dans le dossier Epstein, accusation gravite, sim, qui ne sont absolument pas étayées.
00:01:21Et je rappelle que Jeffrey Epstein fut condamné pour de multiples agressions sexuelles et trafics de mineurs.
00:01:26Il s'est suicidé en prison en 2019.
00:01:28Enfin, Musk est l'homme le plus riche du monde.
00:01:32Il détient X.
00:01:33Il a un pouvoir d'influence considérable.
00:01:36Moralité, ne vous associez jamais.
00:01:39Sérieusement, personne ne peut dire ce matin les suites d'une rupture que chacun savait inévitable.
00:01:47Il est 9h01 sur la chaîne 14.
00:01:49Pour la première fois à l'écran, à 9h01, voici Chanel Oustot.
00:01:53Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:07Cette information de la matinée.
00:02:08Les trois serbes interpellés après les dégradations de plusieurs lieux juifs le week-end dernier ont passé la nuit en prison.
00:02:14Ils ont été mis en examen et placés en détention provisoire hier soir pour dégradation en lien avec une puissance étrangère.
00:02:21Les enquêteurs suspecteraient la Russie d'être à l'origine de ces actions.
00:02:25Le mémorial de la Shoah à Paris avait notamment été aspergé de peinture verte.
00:02:30Au moins quatre personnes, dont un enfant, sont mortes cette nuit dans l'incendie d'un immeuble à Reims.
00:02:35Un autre enfant est porté disparu et deux adultes sont en urgence absolue.
00:02:39Le feu s'est déclaré au quatrième étage d'une tour d'habitation du quartier Croix-Rouge et s'est rapidement propagé.
00:02:44Il est actuellement éteint, mais les sapeurs-pompiers sont toujours mobilisés sur place.
00:02:48Et puis vous l'avez dit, Pascal, rien ne va plus entre Donald Trump et Elon Musk.
00:02:52Les deux hommes règlent leurs comptes.
00:02:54Le président américain assure sur son réseau social que le patron de Tesla est devenu fou.
00:02:59Il le menace même d'annuler les subventions et contrats gouvernementaux dont il bénéficie.
00:03:03Et de son côté, Elon Musk l'accuse d'ingratitude.
00:03:06Il estime que sans son aide financière pendant la campagne présidentielle, Donald Trump aurait perdu l'élection.
00:03:12Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous, Pascal.
00:03:14Merci beaucoup, Shanna. C'est toujours la même histoire. C'est l'histoire des hommes.
00:03:19Ça se termine toujours mal.
00:03:21Nous sommes ce matin avec Eugénie Bastier. Un peu de psychologie, ne nuit pas.
00:03:26Stéphane Sveig aurait fait un roman. C'est l'histoire des hommes.
00:03:29Baladur-Firac, Macron-Hollande.
00:03:31Oui, mais je ne suis pas sûre qu'il fallait réduire ça que à la psychologie.
00:03:33Je pense qu'il y a aussi un débat, une division idéologique entre les deux.
00:03:37Mais les arguments n'existent pas. Dans le cas sur dix, les arguments n'existent pas.
00:03:41Il y a évidemment un combat d'égo très violent.
00:03:44Pousse-toi là que je m'y mette.
00:03:46Un combat d'égo très violent entre deux personnalités narcissiques et border.
00:03:50Mais en conférence, mais dans n'importe quel domaine.
00:03:52Mais il y a aussi quand même la question de la fusion qu'a voulu opérer Trump
00:03:55entre les populistes et les libertariens.
00:03:57Ils n'ont pas du tout les mêmes objectifs.
00:03:59Les libertariens veulent moins d'État, moins de budget, des budgets moins importants.
00:04:03Et Trump est en train de faire voter un budget qui est record pour l'Amérique.
00:04:08Et c'est effectivement un sujet de dissension entre deux mondes.
00:04:12Eugénie Bastier est avec nous.
00:04:14Thomas Bonnet est là.
00:04:15Joachim Lefloc Imad est là.
00:04:17Et puis sur le banc, non pas des accusés, mais de la défense,
00:04:21la doublette, André Valigny, avocat,
00:04:24et notre ami Georges Fenech, ancien magistrat.
00:04:27Ah, vous êtes tous les deux, vous êtes parfaits tous les deux.
00:04:29Parce que là, vous êtes au cœur du dispositif.
00:04:32Parce qu'on va beaucoup parler de justice.
00:04:33J'ai vu d'ailleurs que vous aviez donné une excellente interview,
00:04:36cher Georges Fenech, pour dire que de temps en temps,
00:04:40nous avions des échanges, mais des échanges qui sont...
00:04:45Courtois.
00:04:45Courtois.
00:04:46Oser questions.
00:04:47Exactement.
00:04:47Mais vous avez parfaitement raison.
00:04:49Vous n'êtes pas fâché.
00:04:50Mais jamais, vous savez bien la mythique que je vous porte.
00:04:53Alors, vous êtes tous les deux anciens magistrats.
00:04:55C'est formidable les magistrats.
00:04:56Vous êtes avocats, oui, anciens magistrats et avocats.
00:04:59Mais c'est formidable la justice française.
00:05:01La semaine, on va écouter Laure Beko dans une seconde.
00:05:04Bon, Laure Beko, je rappelle, elle est procureure.
00:05:06Elle parle aujourd'hui.
00:05:08Hier, c'était Rémi Haidt.
00:05:10Deux procureurs, très importants, deux procureurs,
00:05:13qui ont pris la parole l'un après l'autre.
00:05:15Après les propos de Gérald Darmanin.
00:05:17Gérald Darmanin, visiblement, ce qu'il dit, ça ne les intéresse pas.
00:05:22En tout cas, ils ne sont pas d'accord, ces deux procureurs.
00:05:24Parce que Mme Beko, que vous allez entendre à l'instant,
00:05:27qui dit l'exact contraire, au fond, de ce qu'a dit Gérald Darmanin.
00:05:30Comme Rémi Haidt hier, qui était sur France Inter.
00:05:33Donc, la justice française, c'est nous les chefs.
00:05:36Donc, le pouvoir politique, c'est ça.
00:05:38Je traduis, comme toujours, à grands traits.
00:05:41Vous voyez ce que Mme Beko a dit.
00:05:43Quand je dis qu'il ne faut pas penser l'emprisonnement
00:05:47comme la peine de référence,
00:05:49ce que je veux dire par là,
00:05:50c'est, prenons un exemple tout à fait concret.
00:05:53Un pompier est outragé lorsqu'il est en intervention.
00:05:56Moi, je trouve ça scandaleux.
00:05:58Est-ce que je dois envoyer celui qui est outragé de pompier
00:06:01tout de suite en prison,
00:06:02s'il a un travail,
00:06:04si c'est la première fois ?
00:06:05Ne dois-je pas plutôt choisir ce qu'on appelle
00:06:07une peine de travail d'intérêt général
00:06:09ou un stage de citoyenneté ?
00:06:11Ce travail d'intérêt général, il le fera dans un centre hospitalier
00:06:14et il verra quelles sont les difficultés des services hospitaliers,
00:06:18quelles sont les difficultés des pompiers.
00:06:20Et j'espère que par cette prise de conscience,
00:06:23eh bien, ce condamné ne reviendra plus.
00:06:25Bon, moi, je trouve ça d'une mauvaise foi, son exemple,
00:06:27parce qu'elle a évidemment raison dans l'exemple.
00:06:29C'est-à-dire, outragé, si tu insultes un pompier,
00:06:31ce qui n'est déjà pas une bonne chose,
00:06:32tu ne vas pas mettre quelqu'un en prison
00:06:33parce qu'il l'a insulté.
00:06:35En revanche, si tu lui tapes dessus,
00:06:36c'est déjà complètement différent.
00:06:38Donc, ces arguments-là, moi, je vous assure,
00:06:41ce qui est incroyable, c'est que ces gens ne sont pas élus.
00:06:46Pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:06:48Pascal Brou.
00:06:49Alors que Gérald Darmanin, il a une légitimité de l'élection.
00:06:51Oui, on a une séquence,
00:06:53on a une séquence qui est tout à fait extraordinaire.
00:06:56Cernet-Jar.
00:06:56Effectivement, pardon ?
00:06:58Je ne suis pas votre patron.
00:07:01Georges Fenech.
00:07:02Je suis désolé, je ne suis pas encore votre patron.
00:07:04Georges Fenech, excusez-moi.
00:07:05Je suis en vrai d'être votre patron.
00:07:06Il était dans mon esprit.
00:07:08Je le salue, Serge Gérald.
00:07:09Je le salue, Serge Gérald.
00:07:10Il nous regarde sur la chaîne 14.
00:07:12Georges Fenech.
00:07:13Pardonnez-moi.
00:07:14Pardonnez-moi.
00:07:14Donc, on a une séquence qui est extraordinaire
00:07:16où l'on voit finalement un ministre de la Justice,
00:07:18la politique, impuissant,
00:07:21face à ceux qui croient être des juges.
00:07:23En réalité, ce ne sont plus des juges.
00:07:25Ce sont des politiques déguisées en juges
00:07:28car ils font ce qu'ils veulent.
00:07:31Et pour faire la démonstration de mon propos,
00:07:34je vous citais une phrase
00:07:35que j'ai retrouvée dans mes archives
00:07:37de juges qui parlent,
00:07:38de juges syndiqués, certes.
00:07:39Mais voilà ce qu'ils disent.
00:07:40Le juge n'est pas neutre.
00:07:42Sa décision n'est pas dépourvue de tout engagement.
00:07:45C'est au contraire un acte politique
00:07:47et que nous entendons politiser
00:07:49pour que le débat entre ouvertement dans le prétoire.
00:07:53On ne peut pas dire mieux.
00:07:54que ces juges qui ne sont pas élus,
00:07:56comme vous le dites,
00:07:57ont leur propre politique
00:07:58et ils se fichent comme de l'an 40
00:08:00de ce que pense M. le garde des Sceaux.
00:08:02C'est ça la gravité.
00:08:03La gravité, c'est que la séparation des pouvoirs,
00:08:06elle est vécue,
00:08:07et qu'aucun garde des Sceaux
00:08:08ne veuille remettre à leur place
00:08:09des magistrats.
00:08:10Cher Georges Féninck,
00:08:12ce que vous dites là,
00:08:13c'est la raison pour laquelle
00:08:14Mme Laure Bécot ne vient pas sur ce plateau.
00:08:17On l'a invitée.
00:08:18On l'a invitée.
00:08:19C'est Thomas Bauder qui me disait cela.
00:08:21Elle ne nous a même pas répondu.
00:08:24Elle ne nous a même pas répondu,
00:08:26Laure Bécot.
00:08:26Et elle était chez nos excellents confrères
00:08:28de la chaîne,
00:08:29j'ai oublié le numéro,
00:08:31de BFM tout à l'heure.
00:08:32Donc c'est très intéressant.
00:08:33Parce que si elle vient sur ce plateau,
00:08:36vous lui direz cela.
00:08:38Et effectivement,
00:08:38là, il y aura une discussion.
00:08:41Et cette discussion,
00:08:42on ne peut plus l'avoir aujourd'hui.
00:08:43J'ai dit Bastier.
00:08:45Je suis d'accord avec vous,
00:08:45mais ce qu'on voit dans les condamnations
00:08:47qu'il y a eu cette semaine,
00:08:48on ne sait pas si les juges ont été laxistes au Pari.
00:08:49Ils ont appliqué la loi aussi,
00:08:51Georges Féninck,
00:08:51la loi qui prévoit qu'on ne peut pas
00:08:53enfermer des gens
00:08:54à moins d'un an de prison.
00:08:55Non, non, non.
00:08:56Le parquet,
00:08:57les réquisitions du parquet
00:08:58étaient beaucoup plus importantes.
00:08:59Oui, mais je suis d'accord,
00:09:00mais il n'y a pas.
00:09:00Il y a un problème aussi,
00:09:02par exemple,
00:09:02les places de prison.
00:09:03Pourquoi les juges n'envoient pas en prison ?
00:09:04C'est parce qu'il n'y a plus de place de prison.
00:09:05Ça, c'est un autre problème.
00:09:06Pourquoi les politiques
00:09:07ne construisent pas des places de prison ?
00:09:08C'est un autre problème.
00:09:09Mais pourquoi Gérald Darmanin,
00:09:10qui dit que la justice est trop laxiste,
00:09:12ne construit pas des places de prison ?
00:09:13Il va le faire des prisons.
00:09:14Non, mais il faut une loi de simplification.
00:09:16Il faut construire des prisons
00:09:17en contreplaqué,
00:09:17enfin, des choses...
00:09:18C'est très fabriqué.
00:09:21Oui, mais je pense qu'on ne peut pas
00:09:22responsabiliser les politiques non plus.
00:09:24Moi, ce que je trouve intéressant,
00:09:26c'est toujours pareil,
00:09:27et je ne donne pas un avis,
00:09:28c'est de décoder la séquence qu'on a vue.
00:09:30Gérald Darmanin parle,
00:09:32Rémi Etz monte au créneau,
00:09:33Laure Becquot monte au créneau.
00:09:35Et donc, la parole politique,
00:09:37elle est mise de côté
00:09:39et la parole de gens
00:09:40qui ne sont pas élus,
00:09:41elle est mise en avant.
00:09:43Et qui ont le pouvoir.
00:09:44Et qui ont le dernier mot.
00:09:44Et qui ont le pouvoir.
00:09:45Mais visiblement,
00:09:46la justice,
00:09:48c'est le seul qui n'a aucun pouvoir
00:09:49dans son administration, c'est ça ?
00:09:50Oui.
00:09:50Non, le ministre de la justice
00:09:51peut donner des directives
00:09:54de politique pénale
00:09:55à ses procureurs.
00:09:57Et on l'a vu,
00:09:58lorsque Dupond-Moretti
00:09:59a donné des directives
00:10:00très sévères
00:10:01après les émeutes
00:10:01d'il y a deux ans,
00:10:03les parquets ont requis
00:10:04des peines sévères.
00:10:05Qui d'ailleurs
00:10:06ont été prononcées.
00:10:09Les juges du siège,
00:10:10c'est différent.
00:10:10Les juges du siège,
00:10:11ils sont totalement indépendants
00:10:12que vous le vouliez ou non
00:10:13dans une démocratie.
00:10:15Mais elle est procureure.
00:10:16Elle n'est pas juge du siège.
00:10:17Oui, je parlais des juges du siège.
00:10:18Oui, mais pourquoi les procureurs
00:10:19montent pour défendre
00:10:19les juges du siège ?
00:10:21C'est très étonnant.
00:10:22C'est très étonnant.
00:10:22Parce que les procureurs disent
00:10:23en substance,
00:10:25la loi étant ce qu'elle est,
00:10:27la législation étant ce qu'elle est,
00:10:28les juges appliquent la loi.
00:10:30Eugénie Bastia a raison.
00:10:31Vous ne répondez pas
00:10:31à ma question ?
00:10:32Il ne faut pas changer
00:10:32le garde des Sceaux
00:10:33ou le procureur
00:10:33un tel ou un tel.
00:10:34Si vous voulez une justice
00:10:36plus sévère,
00:10:36changez la législation.
00:10:38Vous ne répondez pas
00:10:38à ma question.
00:10:39Un procureur pourrait monter
00:10:41au créneau pour parler
00:10:42des procureurs
00:10:42et ce qu'ils ont fait appel
00:10:43et ce qu'ils n'ont pas fait appel
00:10:44des décis de taille.
00:10:45Les deux procureurs montent
00:10:46pour parler des juges.
00:10:48Ce n'est pas leur job.
00:10:50Parce qu'il n'y a pas
00:10:50de distinction.
00:10:53Il parle de l'injustice.
00:10:56Oui, c'est ça.
00:10:56En fait, c'est du corporatisme,
00:10:58ça s'appelle.
00:10:59Non, il défend
00:10:59l'institution judiciaire.
00:11:01Elle est tellement attaquée
00:11:02à l'institution judiciaire.
00:11:02Je ne pense pas
00:11:03qu'il faille changer la loi.
00:11:04Il faut surtout l'appliquer.
00:11:05La loi, aujourd'hui,
00:11:05elle est très dure.
00:11:06Le problème, c'est que
00:11:07les peines prononcées
00:11:07correspondent à 18%
00:11:09des peines encourues
00:11:09dans le code pénal.
00:11:09Joachim Le Flocimade.
00:11:10C'est ça le problème.
00:11:11Il n'y a pas de place de prison.
00:11:12C'est le manque
00:11:13de place de prison,
00:11:13mais c'est aussi
00:11:14une idéologie anti-carcérale.
00:11:15C'est du fou-co-mal digéré.
00:11:17Ça fait 50 ans
00:11:17que ça a duré.
00:11:18Même des personnalités
00:11:19comme Jean-Réphus Chotel
00:11:19le disent.
00:11:20En fait, ce que...
00:11:22Il me semble,
00:11:25ce dont ne parlent jamais
00:11:26les juges,
00:11:28c'est la peine dissuasive.
00:11:30Le sentiment que j'ai,
00:11:32c'est que si vous dites
00:11:33que vous touchez
00:11:35à un policier,
00:11:36c'est cinq ans
00:11:36de prison ferme.
00:11:38C'est dissuasif.
00:11:39Vous entrez
00:11:41dans un magasin
00:11:43que vous pillez
00:11:44en bande organisée
00:11:45ou en bande...
00:11:46C'est en ferme.
00:11:48J'ai ce sentiment.
00:11:50Ils ne veulent pas parler
00:11:51du côté dissuasif
00:11:53de la peine.
00:11:54Parce que si on le mettait
00:11:56en place,
00:11:56il me semble que ça changerait
00:11:57beaucoup de choses.
00:11:58L'histoire des home jacking.
00:12:00On fait une loi demain,
00:12:01home jacking,
00:12:02c'est 20 ans de prison.
00:12:0320 ans de prison.
00:12:04C'est possible.
00:12:04Home jacking.
00:12:05Vous entrez dans une maison,
00:12:06c'est 20 ans de prison.
00:12:07Parce que le traumatisme,
00:12:08il est total pour les gens.
00:12:09Vous leur bousillez leur vie.
00:12:10D'ailleurs,
00:12:10on va écouter Christophe Beaugrand
00:12:12jusqu'à la fin de sa vie.
00:12:14Ni vous ni moi
00:12:14ne feront jamais
00:12:15un home jacking.
00:12:16Ni vous ni moi
00:12:16ne feront jamais.
00:12:17Eh bien, moi,
00:12:18je suis pour ces peines,
00:12:19mais d'une sévérité extrême.
00:12:22Je ne peux pas
00:12:22vous dire autre chose.
00:12:23Parce que je trouve ça
00:12:24même invraisemblable
00:12:25qu'on puisse imaginer
00:12:26un home jacking.
00:12:27Donc, tant que vous n'aurez pas ça,
00:12:29ça continuera.
00:12:30C'est la France orange mécanique.
00:12:32Et comme la loi...
00:12:33Les gens ne veulent pas comprendre
00:12:34que cette société
00:12:35est de plus en plus violente.
00:12:36Donc, vous avez des gens
00:12:37comme Rémi Hesse,
00:12:38comme Laure Bécot,
00:12:39ils sont dans un autre
00:12:40état d'esprit.
00:12:42Moi, je vous dis,
00:12:44je serais politique aujourd'hui,
00:12:45je dirais ça.
00:12:47Il faut changer
00:12:47le recrutement des magistrats.
00:12:49Il faut changer le recrutement.
00:12:50Écoutez le deuxième passage
00:12:51de Mme Laure Bécot.
00:12:52Le recrutement.
00:12:53Oui, mais le recrutement...
00:12:55C'est la seule solution.
00:12:55Oui, mais...
00:12:56Enfin, sûrement...
00:12:57Sur le secteur de l'expo
00:12:58et de la seule de la magistrate.
00:12:59Oui, oui, oui.
00:13:01Ils n'ont pas d'idéologie.
00:13:01Oui.
00:13:03Vous imaginez le home-jacking ?
00:13:04Comment est-ce possible,
00:13:06en fait ?
00:13:07Comment est-ce possible
00:13:08dans une société
00:13:08de tolérer qu'il y ait
00:13:09un home-jacking ?
00:13:10Et qui le tolère ?
00:13:12Mais les gens le tolèrent.
00:13:12Mais on le tolère par la loi.
00:13:13On est tous horrifiés
00:13:14par le home-jacking.
00:13:14Mais vous savez combien,
00:13:15dans le home-jacking
00:13:18de Bruno Guillon,
00:13:20les peines qui ont été données ?
00:13:21Trois ans, cinq ans,
00:13:22sept ans, douze ans ?
00:13:23Douze ans, c'est dur.
00:13:24Mais douze ans,
00:13:26il va se dire à six.
00:13:27Et sur les cinq,
00:13:29trois ans, cinq ans, sept ans.
00:13:30C'est rien.
00:13:31Pour moi, c'est rien.
00:13:32Je vous dis ce que j'en parle.
00:13:33C'est rien.
00:13:34Traumatisé à vie.
00:13:34C'est rien.
00:13:35Parce que Bruno Guillon,
00:13:36sa famille,
00:13:37elle est traumatisée à vie.
00:13:39Donc, je suis pour ces peines-là,
00:13:41maintenant,
00:13:42qui même me suivent,
00:13:43comme dit l'autre.
00:13:44Écoutons Mme Laure Beco,
00:13:45deuxième passage.
00:13:48Si ça fait prendre conscience
00:13:49à l'intéressé,
00:13:50que le respect aux institutions publiques,
00:13:52il le doit,
00:13:53nous avons gagné
00:13:54toute peine de travail
00:13:55d'intérêt général
00:13:56qui est ordonné,
00:13:58eh bien,
00:13:59si elle n'est pas effectuée,
00:14:00il est associé
00:14:01dans la décision du tribunal
00:14:03à une peine d'emprisonnement.
00:14:06C'est-à-dire,
00:14:06en clair,
00:14:07on dit,
00:14:07vous ferez 120 heures
00:14:09de travail d'intérêt général
00:14:10dans un établissement hospitalier.
00:14:12Et si vous ne faites pas
00:14:13ces 120 heures,
00:14:14vous ferez quatre mois de prison.
00:14:15Bon, et je voulais vous faire écouter
00:14:17la troisième passage
00:14:18de Mme Laure Beco.
00:14:19Mais si les gens
00:14:20qui nous écoutent,
00:14:21ils m'entendent,
00:14:22home jacking 20 ans,
00:14:23il y en a 100%
00:14:23qui disent qu'il a raison.
00:14:25Mais vous n'êtes pas d'accord.
00:14:26Ce qui me sidère
00:14:27dans nos discussions,
00:14:28vous n'êtes pas d'accord
00:14:29avec ce que je dis ?
00:14:3020 ans, c'est beaucoup.
00:14:31Mais un home jacking,
00:14:32ce n'est pas beaucoup.
00:14:33Alors, pourquoi vous n'allez pas
00:14:35au bout de votre démarche ?
00:14:37Pourquoi vous n'êtes pas au fond ?
00:14:38Parce qu'il faut quand même
00:14:39proportionner les choses.
00:14:41Si on met 20 ans
00:14:41pour un home jacking,
00:14:42pour un meurtre,
00:14:43vous mettez combien ?
00:14:43200 ans alors ?
00:14:44Perpétuité.
00:14:45Ah oui.
00:14:46Ça dépend des meurtres d'ailleurs.
00:14:48Il faut une échelle des peines.
00:14:49Il faut une échelle des peines.
00:14:5130 ans.
00:14:52Cher André,
00:14:53on n'y arrivera pas.
00:14:55Sur la dissuasion,
00:14:56je peux vous donner un exemple ?
00:14:57Est-ce qu'on peut écouter
00:14:57le troisième son de Mme Beco
00:14:59et après je vous donne la parole ?
00:15:03Nous avons eu une dizaine
00:15:05de peines d'emprisonnement requises.
00:15:09Nous en avons deux mémoires
00:15:10parce qu'encore une fois,
00:15:11je n'ai pas pris les chiffres avec moi.
00:15:12On ne vous tiendra pas rigueur
00:15:13si le chiffre n'est pas précis.
00:15:14Deux mémoires,
00:15:14cinq ou six ou sept
00:15:15qui ont été en incarcération immédiate
00:15:19et sur deux affaires
00:15:21sur lesquelles le parquet
00:15:22avait requis de l'emprisonnement
00:15:24et que cet emprisonnement
00:15:26n'a pas été prononcé,
00:15:27des appels ont été interjetés.
00:15:29Bon, ce n'est pas cinq ou six,
00:15:30c'est quatre sur 29.
00:15:33254 interpellations.
00:15:34Voilà, c'est quatre.
00:15:35Donc tout ça, évidemment,
00:15:37ce n'est pas cinq, six ou sept,
00:15:38c'est quatre.
00:15:39Pourquoi pas d'interdiction du territoire
00:15:40pour les étrangers ?
00:15:41Exactement.
00:15:42Que vouliez-vous dire, André,
00:15:43sur le côté dissuasif de la peine ?
00:15:45Oui, sur la dissuasion.
00:15:48Lorsqu'on a aboli la peine de mort,
00:15:49je me souviens de cet exemple
00:15:50qui était souvent cité.
00:15:52Au Moyen-Âge,
00:15:53les voleurs,
00:15:54on les pendait
00:15:54au JB de Montfaucon,
00:15:57pas très loin de Paris.
00:15:58Et vous savez ce qui se passait
00:15:59autour du JB
00:15:59pendant qu'on pendait le voleur ?
00:16:01C'est là qu'il y avait
00:16:01le plus de voleurs
00:16:02qui tiraient les goussets,
00:16:03les gens qui assistaient
00:16:04à l'exécution.
00:16:05Donc, la dissuasion,
00:16:06même de la peine de mort,
00:16:07vous savez,
00:16:08les émeutes qui ont eu lieu
00:16:10samedi soir ou dimanche soir,
00:16:11je ne sais pas si
00:16:12les voyous qui ont fait ça
00:16:14auraient réfléchi en se disant
00:16:16voilà, je risque trois ans
00:16:17ou plutôt cinq ans,
00:16:18donc je ne vais pas aller dans le magasin.
00:16:19Quand un phénomène comme ça
00:16:20se produit,
00:16:21qu'une foule de voyous,
00:16:22qu'une horde de voyous
00:16:23débarque sur les Champs-Elysées,
00:16:25ce n'est pas de faire
00:16:26trois ans ou cinq ans.
00:16:27André, s'ils voient leurs copains
00:16:28qui n'étaient pas revenus
00:16:28parce qu'ils ont fait des émeutes
00:16:29au mois de juin
00:16:29qui est en prison depuis deux ans,
00:16:31peut-être que ça les dissuade
00:16:31de participer à des violences.
00:16:33Mais si vous ne savez pas,
00:16:34ils trouvent que...
00:16:36En tout cas,
00:16:36sur le JB de Montfaucon,
00:16:38il est réel.
00:16:38Non, mais le JB de Montfaucon,
00:16:39je veux bien qu'il me parlait
00:16:40du JB de Montfaucon.
00:16:43Sur la peine de mort,
00:16:45c'est encore autre chose
00:16:46parce qu'effectivement,
00:16:47il y a consensus
00:16:47pour dire que la peine de mort
00:16:48n'est pas dissuasive.
00:16:49C'est encore autre chose.
00:16:51Il y a une forme de consensus.
00:16:52Mais au contraire,
00:16:53je pense que sur les petites peines,
00:16:55elles seraient très dissuadées.
00:16:57Curieusement.
00:16:57Vous savez, Pascal,
00:16:58sur les petites peines,
00:16:58il y a quand même quelque chose
00:16:59qui m'interroge.
00:17:00C'est que là,
00:17:00on parle beaucoup des juges
00:17:01sur l'aspect politique.
00:17:02Les mêmes qui aujourd'hui disent
00:17:03que la justice est trop laxiste
00:17:04sont les mêmes qui n'ont pas voté
00:17:05quand les propositions
00:17:06sont arrivées à l'Assemblée.
00:17:07Il y en a qui disent ça
00:17:08depuis longtemps.
00:17:08On doit leur reconnaître ça.
00:17:10Dans le bloc central,
00:17:11je ne citerai personne,
00:17:11il y en a qui n'ont pas toujours
00:17:12soutenu ces dispositifs-là.
00:17:14On parlait de Christophe Beaugrand.
00:17:16On en a parlé hier.
00:17:18Bon, c'est traumatisant
00:17:20ce qui lui est arrivé,
00:17:21évidemment,
00:17:22avec Gislain, son mari.
00:17:24On va voir d'ailleurs
00:17:24qui a mis hier une photo.
00:17:27C'est moins grave
00:17:28que je l'imaginais
00:17:30quand j'avais entendu
00:17:30parler de club de golf,
00:17:32etc.
00:17:33J'imaginais qu'il puisse être
00:17:35dans un état
00:17:36ou dans le coma
00:17:36ou des choses comme ça.
00:17:37Heureusement,
00:17:38c'est très traumatisant
00:17:40psychologiquement.
00:17:41On a vu cette photo,
00:17:42je crois qu'on va la voir
00:17:42à l'antenne,
00:17:44je le dis pour les auditeurs
00:17:44d'Europe 1.
00:17:45On voit Gislain.
00:17:47Est-ce qu'elle est là,
00:17:47cette photo ?
00:17:48Je demande à Marine.
00:17:50Voyons-la.
00:17:51Cette photo,
00:17:52il est sur son lit
00:17:53et il a eu
00:17:56quelques points de suture,
00:17:57dit-il.
00:17:58Il a eu une opération du bras
00:17:59et il est sorti hier soir.
00:18:00Donc, c'était quand même
00:18:01rassurant
00:18:02par rapport à ce qu'on avait
00:18:03entendu le matin
00:18:04où on imaginait
00:18:05que ce soit plus grave.
00:18:07Mais il n'empêche
00:18:08que ce qu'il a vécu
00:18:10à vie le marquera.
00:18:12À vie le marquera.
00:18:13Bon.
00:18:14Et un home jacking,
00:18:15je vous le répète,
00:18:16ça n'arrivera aucun de nous.
00:18:18Donc, la peine,
00:18:19elle doit être
00:18:19mais d'une sévérité totale.
00:18:21Quand je vois,
00:18:22je le répète,
00:18:22Bruno Guillon,
00:18:233 ans,
00:18:235 ans,
00:18:237 ans,
00:18:2412 ans,
00:18:24je me dis,
00:18:25mais c'est rien en fait.
00:18:27Je ne peux pas vous dire autre chose,
00:18:27c'est ce que je pense.
00:18:28Je pense que c'est rien.
00:18:29Entre 3 ans et 12 ans,
00:18:30il y a une différence.
00:18:31Oui.
00:18:313 ans,
00:18:31ce n'est pas beaucoup,
00:18:3212 ans,
00:18:32ce n'est déjà pas mal.
00:18:33Mais non,
00:18:33ce n'est pas assez.
00:18:34Pardonnez-moi de vous le dire comme ça.
00:18:35Un home jacking,
00:18:36ce n'est pas assez.
00:18:36Devant son fils,
00:18:38devant sa femme,
00:18:38c'est là qu'on n'est pas d'accord.
00:18:40On n'est pas d'accord.
00:18:41Je trouve ça.
00:18:41C'est atroce.
00:18:43Mais oui,
00:18:43mais si vous êtes atroce...
00:18:44Vous savez,
00:18:44ce n'est pas nouveau
00:18:45parce que moi,
00:18:45je me souviens quand j'étais enfant...
00:18:47Au gibet de Montfaucon.
00:18:48Non.
00:18:48Rien n'est nouveau en fait.
00:18:49Je ne suis pas aussi vieux
00:18:50que le gibet de Montfaucon.
00:18:51Les amis de mes parents
00:18:52ont été attaqués en pleine nuit.
00:18:53Ils étaient en train de dormir.
00:18:54C'était dans les années 70.
00:18:55Donc ça existait déjà.
00:18:56Oui,
00:18:56mais ce que vous êtes en train de le dire...
00:18:57Ça existait déjà.
00:18:58Mais le sous-texte que vous me dites,
00:18:59au fond,
00:19:00le sous-texte que vous me dites,
00:19:01c'est que ça a toujours existé.
00:19:03Non.
00:19:04Non.
00:19:06C'est un phénomène
00:19:07qui a gagné en ampleur.
00:19:08Vous connaissez
00:19:09les chauffeurs de la Drôme ?
00:19:10On n'y arrivera pas
00:19:12parce que votre grille
00:19:13de l'écrure...
00:19:14Un camp de l'âge
00:19:15pour les trois minutes
00:19:16en France aujourd'hui.
00:19:16Je ne sais pas si c'était
00:19:17les mêmes statistiques
00:19:18en années 60-70.
00:19:19Non,
00:19:19mais on n'y arrivera pas
00:19:20parce qu'au fond,
00:19:21vous,
00:19:21c'est le grand relatif.
00:19:22Non,
00:19:22parce que pour vous,
00:19:22il y a un âge d'or.
00:19:23Dans les années 70,
00:19:24il n'y avait pas de cris,
00:19:25pas de viols,
00:19:26il n'y avait rien.
00:19:27Tout se passait très bien.
00:19:28Pompidou était président.
00:19:30C'était formidable.
00:19:30La France était
00:19:31d'une sécurité absolue.
00:19:32C'est vrai.
00:19:33Il y avait 500 000 crimes
00:19:34et délits par an.
00:19:35Aujourd'hui,
00:19:35il y en a 5 millions.
00:19:36C'est vrai.
00:19:37Sous Pompidou,
00:19:38il n'y avait pas de criminalité
00:19:39comme ça.
00:19:40C'est vrai.
00:19:40Ah bon,
00:19:40il n'y avait pas de criminalité
00:19:41sous Pompidou ?
00:19:41Ah ben,
00:19:42j'ai les chiffres.
00:19:42Non,
00:19:43mais là,
00:19:43on a 67 millions d'habits.
00:19:44Cher André,
00:19:45ce que...
00:19:46C'est vrai.
00:19:46D'abord,
00:19:47je ne dis pas ça.
00:19:48Ce que vous ne mesurez pas,
00:19:50c'est l'extrême violence
00:19:51de la société.
00:19:52Oui,
00:19:53aujourd'hui,
00:19:53oui.
00:19:53Vous ne le mesurez pas.
00:19:55Mais non,
00:19:55vous n'en prenez pas la mesure
00:19:57et vous relativisez tout.
00:19:59Un coup,
00:19:59c'est le gibet de Montfaucon.
00:20:01Un tout,
00:20:01c'est vos chauffeurs de la Drôme.
00:20:03Un truc,
00:20:03je connais votre esprit,
00:20:04je sais très bien,
00:20:05pour nous dire au fond,
00:20:07tout ça a toujours existé.
00:20:08Non.
00:20:09Pas à ce point-là.
00:20:10Bon,
00:20:10alors pourquoi vous me parlez
00:20:12du gibet de Montfaucon ?
00:20:13On s'en fiche du gibet de Montfaucon ?
00:20:15On parlait de la dissuasion.
00:20:16Et les statistiques
00:20:17sont pires aujourd'hui
00:20:18alors que les gens
00:20:18prennent 10 fois plus
00:20:19de précaution au quotidien
00:20:20pour se protéger
00:20:21de la montée de la violence.
00:20:22Il y a une violence terrible
00:20:23aujourd'hui,
00:20:23dans la rue,
00:20:24partout.
00:20:24Bon,
00:20:25ben alors,
00:20:26prenez la mesure de ça.
00:20:28Le vrai problème,
00:20:29c'est l'abdication
00:20:30pour la délinquance des mineurs.
00:20:31Je voulais vous faire écouter
00:20:32Christophe Beaugrand
00:20:33et Alcarillon d'Europe.
00:20:36Ça sera après la pluie.
00:20:38Je suis vraiment désolé,
00:20:39Pascal.
00:20:40Faites attention
00:20:41parce que
00:20:41vous allez terminer
00:20:43au gibet de Montfaucon.
00:20:44Je t'ai sauvé par le gong.
00:20:45Le gibet de Montfaucon,
00:20:46ça rigolait pas là.
00:20:47Ah oui ?
00:20:48La balade des pendus,
00:20:49vous connaissez ?
00:20:50Frères humains
00:20:50qui après nous vivaient
00:20:52et n'ayez contre nous
00:20:53les cœurs endurcis
00:20:53car si pitié de nous pauvres avez,
00:20:56Dieu en aura plutôt
00:20:57de vous merci.
00:20:58On apprenait ça
00:20:58quand on était en troisième.
00:21:00La balade des pendus,
00:21:01François Villon.
00:21:02Bien sûr.
00:21:03François Fillon, bien sûr.
00:21:04Pas François Fillon !
00:21:06Pas François Fillon !
00:21:08Bien sûr.
00:21:09François Villon !
00:21:11La balade des pendus,
00:21:13Frères humains !
00:21:14Le gibet de Montfaucon
00:21:16par cœur tous les matins.
00:21:17Quoi ?
00:21:18Mais vous savez
00:21:20qu'on apprenait
00:21:20dans la gare des Michards
00:21:22la balade des pendus.
00:21:22Je pense qu'aujourd'hui,
00:21:23on s'en souvient
00:21:24parce qu'on l'a appris
00:21:25quand on avait 15 ans,
00:21:26mais évidemment aujourd'hui,
00:21:26je ne sais même pas
00:21:27si vous l'avez appris
00:21:27à votre époque.
00:21:29La balade des pendus ?
00:21:29Oui.
00:21:30La balade des pendus,
00:21:31vous l'apprenez ?
00:21:32François Fillon ?
00:21:33François Fillon, oui.
00:21:34François Fillon.
00:21:35On fait plus de poésie médiévale
00:21:36au collège.
00:21:37La balade des costumes.
00:21:38Elle peut être très belle chanson
00:21:39mise en chanson.
00:21:40Comment ?
00:21:41Mise en musique
00:21:42par Reggiani.
00:21:42Par Reggiani ?
00:21:43Oui, je crois qu'il y en a.
00:21:44Bon, vous êtes tout blanc.
00:21:45On va parler du sucre ce matin.
00:21:47Ah oui, il ne faut pas en manger.
00:21:48Ennemi public numéro un.
00:21:49C'est le docteur Réginald Allouch
00:21:51qui nous dit ça.
00:21:52Il est remarquable,
00:21:53le docteur Réginald Allouch.
00:21:55Il est passionnant.
00:21:56Vous faites attention, vous ?
00:21:57Au sucre, oui.
00:21:58Parce que je fais attention aussi
00:22:00parce que c'est une addiction,
00:22:01donc je ne fais pas rentrer
00:22:01des petits gâteaux.
00:22:02Vous savez pourquoi ?
00:22:03Parce que je les mange.
00:22:05Je les mange.
00:22:07Il y a des petits lus,
00:22:08tu peux manger ça pendant...
00:22:09Donc, je ne vais pas rentrer.
00:22:11Vous connaissez tous les petits gâteaux ?
00:22:13Tous les petits gâteaux.
00:22:14C'est intéressant.
00:22:15A tout à l'heure, Pascal.
00:22:16Merci beaucoup.
00:22:17Il est 9h22.
00:22:19On va marquer une pause
00:22:21et on va se retrouver
00:22:22avec notre historien du Moyen-Âge.
00:22:26J'ai vu que vous ne vouliez pas
00:22:27de juges élus par le peuple
00:22:29parce que ce serait des juges populistes.
00:22:31Ah oui, le peuple.
00:22:32Vous avez peur du peuple, hein ?
00:22:33Le peuple peut parfois se tromper
00:22:34quand il est manipulé
00:22:35par des démagogues.
00:22:38Quand il va de la gauche,
00:22:38il n'est pas manipulé.
00:22:39Il est éclairé.
00:22:41Disons que si les juges étaient élus,
00:22:43il y aurait la législation
00:22:44qui pourrait être un garde-fou
00:22:46parce qu'ils seraient obligés
00:22:46d'appliquer la législation.
00:22:48Mais si on change la législation
00:22:50que l'Assemblée nationale,
00:22:52le Parlement,
00:22:53vire à l'extrême droite
00:22:54avec des juges élus,
00:22:55alors là,
00:22:56ça en est fini de la démocratie.
00:22:58Qu'est-ce qui fait
00:22:58qu'un démagogue est manipulé ?
00:23:00Comment on peut juger ?
00:23:02Il y a des exemples dans l'histoire.
00:23:03Depuis Benito Mussolini
00:23:05jusqu'à Donald Trump,
00:23:06en passant par Orban en Hongrie,
00:23:08il y a beaucoup d'exemples
00:23:09de manipulations.
00:23:10Vous êtes allé à Budapest ?
00:23:11Et Staline aussi.
00:23:12Le gauche allé à Budapest
00:23:13il y a 3 ou 4 ans.
00:23:14Et comment vous avez trouvé ça ?
00:23:15Moins beau que Prague.
00:23:17Oui, mais c'était pas ma question,
00:23:19vous avez bien compris.
00:23:20Vous avez eu l'impression
00:23:21d'être en Allemagne de l'Est
00:23:22ou à Moscou en 1940 ?
00:23:24Il y a quand même des stigmates
00:23:25dans ces pays de l'Est,
00:23:27il y a quand même des stigmates
00:23:27du communisme.
00:23:28Mais on est bien,
00:23:29on se pose pas la vie de l'Est.
00:23:31Vous savez qu'Orban,
00:23:31il y a des élections.
00:23:32Il a peut-être été ou pas.
00:23:33Il va peut-être les perdre d'ailleurs.
00:23:35Alors donc vous voyez.
00:23:36Et il acceptera le verdict de l'Union.
00:23:37Il acceptera bien sûr.
00:23:38Oui, oui.
00:23:39Une bonne nouvelle.
00:23:41J'ai eu une fausse joie dimanche,
00:23:42j'ai cru que le libéral
00:23:43avait gagné en Pologne.
00:23:44J'ai fait un tweet
00:23:45pour me féliciter de sa victoire
00:23:46et une heure après...
00:23:47Vous avez tweeté un peu vite André.
00:23:48Les bottes russes
00:23:49ont été trop fortes.
00:23:49Et nationalistes,
00:23:50vous vous rendez compte ?
00:23:51Et xénophobe.
00:23:52Xénophobe, bien sûr.
00:23:53Eh oui, bien sûr, bien sûr.
00:23:559h23, quelle époque.
00:23:57A tout de suite
00:23:58avec André Valini.
00:23:59Oui.
00:24:02François, Xavier,
00:24:03Bellamy est avec nous
00:24:04et je le remercie.
00:24:05Il est vice-président
00:24:07des Républicains ?
00:24:08Exactement.
00:24:09Je peux vous présenter comme ça.
00:24:10Vous incarnez une certaine ligne
00:24:12au sein des Républicains
00:24:13avec Bruno Retailleau.
00:24:15C'est vrai qu'il y a une autre ligne
00:24:16avec Michel Barnier peut-être,
00:24:18Gérard Larcher
00:24:19ou Xavier Bertrand.
00:24:20Tout ça n'est peut-être pas
00:24:21exactement sur la même ligne ?
00:24:23Mais Michel Barnier
00:24:24a soutenu Bruno Retailleau
00:24:25pour cette élection interne.
00:24:27On est tous unis.
00:24:28La seule chose qui compte maintenant,
00:24:29c'est de retrouver ensemble
00:24:30une ligne claire
00:24:31et de reconstruire pour le pays.
00:24:32Parce que ce qui compte,
00:24:33ce n'est pas l'avenir d'un parti.
00:24:34J'ai bien compris.
00:24:35Mais les lignes, parfois,
00:24:36sont un petit peu différentes.
00:24:38Tant pis.
00:24:38Il y a avoir des nuances
00:24:39dans une famille politique,
00:24:40c'est normal.
00:24:41Mais aujourd'hui,
00:24:41Bruno Retailleau
00:24:42est président des Républicains.
00:24:43Il a été élu avec 75% des voix.
00:24:45Il a aujourd'hui
00:24:46un bel élan
00:24:47et une très grande légitimité
00:24:49pour reconstruire ce parti.
00:24:49Vous êtes avec nous
00:24:50pendant 12, 13 ou 14 minutes
00:24:53puisque ce temps de parole
00:24:54nous est compté.
00:24:55Comme vous le savez,
00:24:57Sommeil à la Bidi
00:24:57nous rappelle les titres.
00:25:02Bonjour Pascal.
00:25:03Bonjour à tous.
00:25:03Nous poursuivrons
00:25:04le travail commencé en 2018
00:25:06pour amplifier la dynamique
00:25:07avec un parti socialiste
00:25:09ancré au cœur de la gauche.
00:25:11Les mots d'Olivier Fort sur X
00:25:12après avoir été réélu
00:25:13à la tête du parti.
00:25:14Scrutin serré
00:25:16pour le nouveau patron du PS
00:25:17qui a obtenu 50,9%
00:25:19des suffrages exprimés
00:25:20contre 49,1%
00:25:23pour Nicolas Maillor-Rossignol.
00:25:25Au moins 4 morts
00:25:26et une vingtaine de blessés
00:25:27dans des frappes russes sur Kiev.
00:25:29C'est ce qu'indique ce matin
00:25:30le maire de la capitale ukrainienne
00:25:31qui précise
00:25:32que de nombreuses infrastructures
00:25:34ont également été endommagées
00:25:36et les autorités
00:25:37de plusieurs autres régions du pays
00:25:38ont fait état
00:25:39d'importants bombardements
00:25:40cette nuit.
00:25:42Et puis, malgré la remontada
00:25:43en seconde période,
00:25:44l'équipe de France
00:25:45est inclinée 5 à 4
00:25:47face à l'Espagne
00:25:48hier soir
00:25:48en demi-finale
00:25:50de la Ligue des Nations
00:25:51à Stuttgart.
00:25:52L'Aroja rejoint le Portugal
00:25:54en finale dimanche
00:25:55et les Brots
00:25:55devront se contenter
00:25:56de la petite finale
00:25:57face à l'Allemagne.
00:25:59Merci Somaia.
00:26:00La France orange mécanique,
00:26:02c'était un célèbre titre
00:26:04de récit.
00:26:06Laurent Oberton.
00:26:07À l'époque,
00:26:07on disait qu'effectivement
00:26:08ce qu'il annonçait
00:26:10ne se passerait pas.
00:26:11Alors, écoutez Christophe Beaugrand
00:26:12et on a une pensée pour lui,
00:26:14bien sûr,
00:26:14pour Gislain,
00:26:15son mari.
00:26:17Il a subi un home-jacking,
00:26:18c'est traumatisant
00:26:19et il était tout à l'heure
00:26:20sur l'antenne de TF1
00:26:21et je remercie TF1
00:26:22d'ailleurs
00:26:22de nous permettre
00:26:24de passer
00:26:25cette interview
00:26:27et puis de penser
00:26:28à Christophe
00:26:29qui est un grand professionnel
00:26:30et à son mari Gislain.
00:26:33Vous êtes chez vous
00:26:34en pleine nuit,
00:26:35il était 4h du matin,
00:26:36c'est ça ?
00:26:36Vous avez entendu du bruit ?
00:26:37C'est notre chien
00:26:40qui a aboyé
00:26:40tout de suite
00:26:41parce qu'elle a entendu
00:26:42un bruit bizarre
00:26:43et après j'ai entendu
00:26:45une espèce de boum.
00:26:46J'ai compris tout de suite,
00:26:47en fait,
00:26:47je pense qu'on a
00:26:48une espèce de réflexe
00:26:49de survie
00:26:50et on dort
00:26:51au premier étage.
00:26:54Le bruit venait
00:26:55du rez-de-chaussée,
00:26:55probablement de la porte d'entrée
00:26:57mais on n'a pas le temps
00:26:57de réfléchir
00:26:58dans ces moments-là.
00:26:59Moi, je me suis levé
00:26:59d'un bond
00:27:00et je suis monté
00:27:01dans la chambre
00:27:02de mon petit garçon
00:27:02qui dort au deuxième étage.
00:27:04On a 3 niveaux
00:27:05dans notre maison
00:27:05et je l'ai pris
00:27:09dans son lit,
00:27:09il ne comprenait rien
00:27:10et je ne savais pas
00:27:12quoi faire
00:27:12parce que je me dis
00:27:13si je redescends,
00:27:15je vais me retrouver
00:27:15nez à nez
00:27:16avec les malfaiteurs.
00:27:17Donc,
00:27:17j'étais bloqué
00:27:19au deuxième étage
00:27:21et là,
00:27:22je suis sorti
00:27:24par la fenêtre
00:27:24et on est monté
00:27:25sur le toit
00:27:26avec mon fils.
00:27:27J'ai entendu
00:27:27mon mari hurler
00:27:29au secours,
00:27:30au secours
00:27:30et après,
00:27:32je n'ai plus rien entendu.
00:27:32je tenais
00:27:36mon fils
00:27:36dans les bras
00:27:36qui me disait
00:27:37mais qu'est-ce
00:27:39qui se passe ?
00:27:40Il a 5 ans
00:27:41donc il est petit
00:27:42donc je lui expliquais
00:27:44qu'il fallait
00:27:45que ça allait bien
00:27:47se passer,
00:27:47qu'il y avait peut-être
00:27:48des voleurs
00:27:48qui étaient là,
00:27:49que les policiers
00:27:49allaient arriver,
00:27:51qu'il était fort,
00:27:52qu'il était un super-héros,
00:27:53qu'il ne fallait pas
00:27:53faire de bruit,
00:27:54surtout pas faire de bruit
00:27:55et intérieurement,
00:27:58je priais
00:27:58pour que personne
00:27:59ne monte.
00:28:00Je remercie vraiment
00:28:01nos amis de TF1
00:28:03parce que,
00:28:04évidemment,
00:28:05dans ces cas-là,
00:28:05la concurrence
00:28:06existe moins
00:28:08et vraiment,
00:28:09on est en empathie,
00:28:11en compassion
00:28:11pour notre ami
00:28:14Christophe Beaugrand.
00:28:16Mais François-Xavier Benhamy,
00:28:17on est dans une séquence
00:28:18cette semaine judiciaire
00:28:19que je trouve passionnante
00:28:21parce qu'elle révèle
00:28:23notre société.
00:28:24Samedi,
00:28:26dimanche,
00:28:26on voit ce qui se passe
00:28:27sur les Champs-Elysées,
00:28:29les comparutions immédiates,
00:28:31Gérald Darmanin
00:28:32qui prend la parole
00:28:33mardi
00:28:34pour s'étonner
00:28:35que les peines
00:28:36ne soient pas
00:28:37assez fortes
00:28:38et Montaucréneau
00:28:39le lendemain,
00:28:41Rémi Hetz,
00:28:42un des premiers magistrats
00:28:43de France
00:28:43et Montaucréneau
00:28:44ce matin,
00:28:45Laure Beaugou,
00:28:46procureur,
00:28:47pour dire au fond
00:28:48que Gérald Darmanin
00:28:49s'occupe de son ministère
00:28:50mais pas des peines
00:28:52qui sont prononcées
00:28:54en France.
00:28:54Donc on a une séquence
00:28:55qui résume
00:28:57la France d'aujourd'hui,
00:28:58j'y vois l'impuissance
00:29:00du politique,
00:29:01en tout cas on lui dit
00:29:01vous n'existez pas,
00:29:03je vois les juges,
00:29:04une forme de corporatisme
00:29:05de l'institution judiciaire
00:29:07qui monte au créneau
00:29:08pour dire attention c'est nous
00:29:09et je voulais connaître
00:29:10votre analyse.
00:29:11Moi j'ai écouté votre discussion
00:29:13sur le plateau juste avant
00:29:14et j'ai écouté bien sûr
00:29:16ce qu'a dit Rémi Hetz,
00:29:17ce qu'a dit Laure Beaugou.
00:29:19Moi j'y entends un écho
00:29:20d'un texte que vous connaissez
00:29:21certainement,
00:29:22je ne sais pas si ceux
00:29:22qui nous écoutent le connaissent,
00:29:23qui s'appelle
00:29:24La harangue de Baudot.
00:29:25La harangue de Baudot
00:29:26c'est le texte fondateur
00:29:27du syndicat de la magistrature.
00:29:29En 1974,
00:29:30dans le grand élan
00:29:31de mai 68,
00:29:32le syndicat de la magistrature
00:29:34se crée,
00:29:34il représente aujourd'hui
00:29:3530% des magistrats français.
00:29:37Et le texte d'Oswald Baudot
00:29:39est un texte adressé
00:29:40à des jeunes magistrats
00:29:41et on dirait qu'il dit
00:29:42ce que nous disent
00:29:43les procureurs
00:29:44qui se sont exprimés
00:29:45ces derniers jours,
00:29:47ces dernières heures.
00:29:48Qu'est-ce qu'il dit ce texte ?
00:29:48Il est incroyable.
00:29:49Il commence en disant
00:29:50« Ne croyez pas, »
00:29:51je cite,
00:29:52« Ne croyez pas
00:29:53que vous vaincrez la délinquance
00:29:54par une répression impitoyable. »
00:29:57Et tout le reste s'ensuit.
00:29:59Le cœur de ce texte,
00:30:00c'est la loi s'interprète,
00:30:02elle dira ce que vous voulez
00:30:03qu'elle dise.
00:30:04Soyez partiaux,
00:30:05« Prenez le parti du voleur
00:30:07contre la police. »
00:30:09C'est le texte littéralement écrit
00:30:12qui avait à l'époque
00:30:13suscité une immense...
00:30:14Si Rémi Hedges vous entend,
00:30:15il vous accuserait
00:30:17de déformer sa parole.
00:30:18Il n'a pas exactement dit cela.
00:30:21Ce n'est pas la harangue de Baudot.
00:30:22Que dit Laure Bécuot ce matin ?
00:30:24Elle dit
00:30:24« Si je mets quelqu'un en prison,
00:30:26il va perdre son travail. »
00:30:27Elle dit au fond,
00:30:28en réalité,
00:30:29ce que je dois faire,
00:30:31je vois un pompier agressé,
00:30:34ça me choque,
00:30:35mais je ne vais quand même pas
00:30:36mettre quelqu'un en prison pour ça.
00:30:37Mais je suis désolé,
00:30:38la vérité,
00:30:40c'est que c'est l'inverse
00:30:41qu'il faut faire
00:30:41et tout le monde le sait
00:30:42parce qu'aujourd'hui,
00:30:43on a quand même l'exemple
00:30:45d'un système judiciaire
00:30:46qui est en faillite
00:30:47dans sa responsabilité
00:30:49de protéger les Français
00:30:50et on voit autour de nous,
00:30:51en Europe par exemple,
00:30:53d'autres systèmes judiciaires
00:30:54qui fonctionnent mieux.
00:30:55Ceux qui fonctionnent le mieux,
00:30:57c'est ceux qui ont la logique
00:30:58exactement inverse de la nôtre.
00:30:59Les courtes peines,
00:31:01le plus rapidement possible,
00:31:02dès le premier délit grave.
00:31:04Dès le premier.
00:31:05Qu'est-ce qu'on fait ?
00:31:06Parce que Georges Fenech
00:31:06dit pour changer le recrutement.
00:31:08Qu'est-ce que vous allez faire
00:31:08avec ces juges,
00:31:09manifestement,
00:31:10qui sont idéologisés
00:31:12avec la fameuse harangue de Baudot ?
00:31:15Mais d'abord,
00:31:15le politique a aussi
00:31:16sa responsabilité
00:31:17et je suis d'accord
00:31:17avec Eugénie Bastier
00:31:18qui disait tout à l'heure
00:31:19qu'aujourd'hui,
00:31:19on a un vrai grand travail
00:31:20à faire.
00:31:21D'abord,
00:31:21ce qu'on fait,
00:31:22ces pays qui fonctionnent
00:31:23pour construire
00:31:23des places de prison,
00:31:24paradoxalement,
00:31:25si on veut que les prisons
00:31:26soient vides,
00:31:27il faut qu'on ait
00:31:27des places de prison
00:31:28pour pouvoir incarcérer
00:31:29rapidement
00:31:30dès le premier fait
00:31:33de délinquance grave.
00:31:34Il faut qu'on puisse
00:31:35incarcérer rapidement
00:31:36avant que l'individu concerné
00:31:38ne s'enlise
00:31:39dans la spirale
00:31:40de la violence.
00:31:40Aujourd'hui,
00:31:41pour aller en prison,
00:31:42il faut déjà avoir
00:31:42récidivé plusieurs fois.
00:31:44Donc,
00:31:44il faut s'être installé
00:31:45dans un mode de vie
00:31:46de violence
00:31:47et de délinquance.
00:31:48Et c'est ça,
00:31:48la catastrophe.
00:31:49Parce que c'est pour ça
00:31:50que la prison,
00:31:50quand elle arrive trop tard,
00:31:51en effet,
00:31:52elle ne corrige rien.
00:31:53Donc,
00:31:53il faut construire
00:31:54des places de prison.
00:31:55Ça,
00:31:55c'est la responsabilité
00:31:56du politique.
00:31:56Il faut réformer la loi
00:31:58pour qu'elle soit
00:31:59plus contraignante.
00:32:00Et ça,
00:32:00c'est aussi
00:32:01la responsabilité
00:32:02du politique.
00:32:02Et puis ensuite,
00:32:03effectivement,
00:32:04il faut qu'on puisse...
00:32:05C'est d'ailleurs
00:32:05dans la harangue de Bodo,
00:32:07ce mot que j'ai toujours
00:32:07trouvé étonnant.
00:32:08Il dit,
00:32:09on juge impunément,
00:32:10n'en profitez pas trop.
00:32:12C'est vrai que les juges,
00:32:13aujourd'hui,
00:32:14ne sont pas responsables
00:32:15des décisions
00:32:16qu'ils prennent.
00:32:17Je pense qu'il y a
00:32:17un moment où il faut
00:32:18que chacun assume
00:32:19pourtant sa responsabilité.
00:32:20Quand vous êtes arrivé
00:32:20sur ce plateau,
00:32:21vous avez donné un chiffre.
00:32:23Un chiffre du nombre
00:32:24de crimes
00:32:26ou de délits
00:32:27qui a augmenté
00:32:28en 20 ans.
00:32:29Des agressions graves.
00:32:30On peut prendre
00:32:31plein de statistiques
00:32:31parce que j'entendrai
00:32:32André Valigny
00:32:33qui nous disait
00:32:33mais finalement,
00:32:34il y a toujours eu
00:32:35de la violence.
00:32:35C'est vrai,
00:32:36il y a toujours eu
00:32:36de la violence,
00:32:37personne ne le nira.
00:32:38Et pourquoi est-ce
00:32:38qu'il faut qu'il y ait
00:32:38une police ?
00:32:39Pourquoi est-ce qu'il faut
00:32:39qu'il y ait une justice ?
00:32:40Précisément parce que
00:32:41la violence fera toujours
00:32:42partie des tentations
00:32:43d'une société
00:32:44et des tentations...
00:32:45Et quel est le chiffre
00:32:45que vous avez donné
00:32:46hors plateau ?
00:32:47Le fait est qu'on ne peut
00:32:48pas relativiser
00:32:49ce qui est en train
00:32:49de se produire,
00:32:50y compris sur une période
00:32:50récente.
00:32:52En 2003,
00:32:53il y avait 200
00:32:54agressions graves
00:32:56pour 100 000 habitants
00:32:57en France.
00:32:58En 2024,
00:32:59il y en avait 625.
00:33:01De 200 à 625
00:33:02agressions graves.
00:33:04Et donc...
00:33:04Ça,
00:33:04les chiffres,
00:33:05c'est quelles sources ?
00:33:07Ça,
00:33:07c'est les sources
00:33:07du ministère de l'Intérieur.
00:33:08Donc ça multiplie par 3 ?
00:33:10Oui.
00:33:10En 20 ans ?
00:33:11En 20 ans.
00:33:11Ce qui n'était jamais arrivé
00:33:12sans doute
00:33:13dans l'histoire
00:33:14du XXe siècle
00:33:15que les agressions graves
00:33:18multiplient par 3
00:33:19en 20 ans
00:33:20parce qu'on était
00:33:20plutôt sur une baisse,
00:33:22je crois,
00:33:22depuis le début du siècle.
00:33:24Je pense qu'une telle
00:33:25accélération
00:33:26ne peut correspondre
00:33:27qu'à l'époque.
00:33:27Donc c'est la France
00:33:27orange mécanique.
00:33:28Donc, effectivement,
00:33:29les lois ne sont plus adaptées.
00:33:31Je disais le home jacking.
00:33:33Home jacking,
00:33:33je dis que c'est 20 ans.
00:33:35C'est 20 ans,
00:33:36c'est trop baptisant,
00:33:36tu rentres dans une maison,
00:33:37ça n'arrivera à personne
00:33:38d'entre nous ici.
00:33:39Donc, je ne veux même pas
00:33:40au fond que le juge
00:33:41il apprécie
00:33:42les faits.
00:33:43Je n'ai pas envie
00:33:44parce que je sais
00:33:45qu'à partir de ce moment-là,
00:33:46si on entre là-dedans,
00:33:48il y a une interprétation
00:33:49personnelle
00:33:49et c'est ce que vous dites
00:33:50avec la rancre de Baudot.
00:33:51Donc, je trouve
00:33:53que des peines planchées
00:33:54de ce point de vue-là
00:33:55seraient intéressantes.
00:33:57Quel est votre sentiment ?
00:33:58Le fait est que
00:33:59je partage ce que vous disiez
00:34:00tout à l'heure
00:34:00sur ce plateau.
00:34:02Je ne crois pas,
00:34:03je ne suis pas magistrat
00:34:03comme d'autres
00:34:05autour de nous,
00:34:06mais je ne crois pas
00:34:07que quelqu'un
00:34:08qui commet
00:34:09un home jacking
00:34:10soit au moment
00:34:11où il est condamné,
00:34:14présenté à la justice
00:34:15avec un casier vierge.
00:34:16La vérité,
00:34:16c'est que les gens
00:34:17qui arrivent
00:34:18à ce niveau de délinquance,
00:34:19ils ont déjà
00:34:20bien souvent
00:34:20commis des faits
00:34:22plus ou moins graves
00:34:23mais répétés
00:34:23depuis longtemps.
00:34:24Et je crois
00:34:25qu'aujourd'hui,
00:34:26notre premier devoir,
00:34:27d'abord,
00:34:27c'est de reconstruire
00:34:28l'éducation,
00:34:29je me permets de le dire,
00:34:30on ne sortira pas
00:34:31de cette spirale
00:34:31de la violence
00:34:31uniquement en mettant
00:34:33plus de policiers
00:34:34et de gendarmes en France.
00:34:34il y a un problème
00:34:35éducatif majeur
00:34:37dans notre pays,
00:34:37je le dis depuis des années
00:34:38et ce problème éducatif,
00:34:40je l'ai dit dans un livre
00:34:41qui s'appelait
00:34:41Les déshérités
00:34:42il y a maintenant
00:34:43plus de dix ans.
00:34:44Ce problème éducatif,
00:34:45il est la première cause
00:34:46de l'ensauvagement
00:34:47de la société.
00:34:48Je l'écrivais
00:34:48il y a dix ans.
00:34:49Donc,
00:34:50on a un vrai sujet
00:34:51de reconstruction
00:34:52de l'école,
00:34:53de reconstruction
00:34:53de l'autorité,
00:34:54de reconstruction
00:34:54de l'autorité parentale.
00:34:55C'est un premier sujet majeur.
00:34:57Mais ensuite,
00:34:58il faut que cette reconstruction
00:34:59de l'autorité,
00:35:00elle passe par le fait
00:35:01d'appliquer des peines réelles
00:35:03immédiates.
00:35:05Nous sommes d'accord.
00:35:06Mais est-ce qu'il faut également...
00:35:07Dès la première infraction.
00:35:07Et ça,
00:35:08c'est quand même
00:35:09le sujet majeur.
00:35:09J'entends bien.
00:35:10Mais est-ce qu'il faut
00:35:10changer les lois
00:35:11pour qu'elles soient
00:35:12plus répressives ?
00:35:13Parce que vous l'avez dit,
00:35:14il y a plus d'agressions graves.
00:35:15Est-ce qu'il faut
00:35:16que les peines
00:35:16soient plus répressives,
00:35:18plus rudes,
00:35:18plus dures ?
00:35:19Est-ce qu'il faut
00:35:20des prisons
00:35:21aujourd'hui privatisées ?
00:35:23Parce que moi,
00:35:23je pense que ça peut être
00:35:24une bonne solution.
00:35:25On les construit très vite
00:35:26et c'est une manière
00:35:31planchée.
00:35:33Il faut pouvoir
00:35:34réprimer
00:35:36et donc incarcérer
00:35:37dès la première
00:35:38infraction grave.
00:35:40Mais ça,
00:35:41ça veut dire effectivement
00:35:41qu'il faut changer la loi,
00:35:43je le disais,
00:35:43et il faut construire
00:35:44des places de prison surtout.
00:35:46Privatiser les prisons ?
00:35:47Est-ce que vous pensez que...
00:35:49Prenez l'exemple
00:35:50des Pays-Bas.
00:35:50Les Pays-Bas
00:35:51avaient un énorme problème
00:35:53de délinquance.
00:35:54Ils ont construit
00:35:54massivement des places de prison.
00:35:56Aujourd'hui,
00:35:56ils louent des places de prison
00:35:57aux pays européens
00:35:58et la France réfléchit
00:35:59à louer des places de prison
00:36:01dans ce pays
00:36:01pour pouvoir incarcérer
00:36:02parce qu'elle n'a plus
00:36:03la place de le faire
00:36:04sur notre propre sol.
00:36:05Donc,
00:36:06on voit bien
00:36:06que ça fonctionne.
00:36:07Il suffit,
00:36:07encore une fois,
00:36:08de s'en donner les moyens
00:36:08et c'est vrai.
00:36:09Mais il faut qu'entre le moment
00:36:10où on...
00:36:10Il y a aussi une responsabilité
00:36:11du politique.
00:36:12Entre le moment
00:36:12où on décide de construire
00:36:14et le moment
00:36:14où la prison ouvre,
00:36:15il se passe 4 ans,
00:36:165 ans,
00:36:166 ans
00:36:17et c'est une solution
00:36:18qui n'est à moyen terme
00:36:20mais pas à court terme.
00:36:21Il y a une question
00:36:22à laquelle François-Xavier
00:36:23vous n'avez pas répondu,
00:36:26pardonnez-moi.
00:36:27Tout ce que vous avez dit,
00:36:28mais qu'est-ce que vous faites
00:36:30contre cette idéologie
00:36:32qui a gangréné
00:36:33l'institution judiciaire
00:36:35et qui impose
00:36:36sa propre politique pénale ?
00:36:37Qu'est-ce que vous faites
00:36:38en tant que responsable politique ?
00:36:41Mais je le redis,
00:36:43la première chose à faire
00:36:43c'est que la loi
00:36:44effectivement
00:36:45soit plus précise.
00:36:46Non,
00:36:46je vous parle des juges
00:36:47mais vous parlez de la loi.
00:36:48Mais non,
00:36:49mais...
00:36:49Qu'est-ce que vous faites
00:36:51pour ramener les juges
00:36:52à leur mission
00:36:53appliquer la loi
00:36:54et non pas la contester ?
00:36:56Qu'est-ce que vous faites
00:36:57pour que les juges
00:36:57ne soient pas
00:36:58sur la ronde de Baudot ?
00:36:59Le recrutement des juges
00:37:00aujourd'hui ?
00:37:01Est-ce que vous avez
00:37:01une réflexion là-dessus ?
00:37:03Quand on le voit bien
00:37:03la séquence Rémi-Etz-Lorbeko,
00:37:06elle est très significative.
00:37:07Ils ne veulent pas.
00:37:08Ils ne veulent pas.
00:37:09Ils ne veulent pas.
00:37:09Qu'est-ce que vous le faites ?
00:37:11Construisez toutes les prisons
00:37:12que vous voulez,
00:37:13c'est Baudot qui aura raison
00:37:14en fin du compte.
00:37:14Pourquoi ?
00:37:15Pourquoi est-ce que la gauche
00:37:15s'est acharnée
00:37:18contre les peines planchées
00:37:19qu'avait voulu Nicolas Sarkozy ?
00:37:20Précisément pour rendre au juge
00:37:22cette capacité
00:37:23de faire ce que Baudot disait,
00:37:25la loi dira
00:37:25ce que vous voulez qu'elle dise.
00:37:27Ça, c'est le chapitre justice.
00:37:28Elle n'est pas appliquée
00:37:29sous Nicolas Sarkozy.
00:37:29Il n'y avait que 30% de pénétrives.
00:37:31Le chapitre justice.
00:37:34Il y a un moment
00:37:36où précisément elle s'applique.
00:37:37Le chapitre justice.
00:37:38Maintenant,
00:37:38le chapitre peut-être
00:37:39plus politique.
00:37:40Bruno Retailleau
00:37:41est en marche
00:37:42pour être candidat
00:37:43à la présidence de la République.
00:37:44Alors, en marche,
00:37:46c'est sûr que non.
00:37:47Candidat à la présidence
00:37:48de la République,
00:37:49on verra.
00:37:49La réponse, c'est oui.
00:37:50Sans doute.
00:37:52En tout cas,
00:37:53c'est l'homme
00:37:53qui porte le parti.
00:37:54Il a gagné l'élection.
00:37:56Ce qui est certain,
00:37:57c'est qu'il jouera
00:37:57un rôle déterminant
00:37:58d'ici 2017.
00:37:59En même temps,
00:38:00les LR tout seuls,
00:38:01convenez que c'est compliqué.
00:38:02L'équation est difficile.
00:38:04Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
00:38:05Les sondages.
00:38:07J'y crois quand même
00:38:08un petit peu.
00:38:09Moi, je ne suis pas...
00:38:108, 9 points,
00:38:118, 9, 10 points
00:38:12en ce moment.
00:38:12Je ne suis pas un obsédé des sondages,
00:38:14mais enfin,
00:38:14si vous voulez vraiment
00:38:15prendre ça comme référence,
00:38:16aujourd'hui, Bruno Rotaillot
00:38:17est en tête
00:38:17dans les enquêtes d'opinion
00:38:19dans toutes les personnalités politiques.
00:38:20Le sondage du Pond hier,
00:38:21en effet,
00:38:21la personnalité politique
00:38:22n'a plus plébiscité,
00:38:2340 %.
00:38:24Oui, mais les sondages...
00:38:25Moi, je parle des intentions...
00:38:26C'est vrai qu'il est difficile
00:38:29d'imaginer que le candidat,
00:38:31aujourd'hui,
00:38:31tout peut changer,
00:38:32bien sûr,
00:38:32mais qu'un candidat
00:38:33du Rassemblement National
00:38:34soit au deuxième tour,
00:38:36compliqué d'imaginer
00:38:37qu'il ne le soit pas
00:38:38avec l'avance
00:38:39de Mme Le Pen
00:38:42ou de M. Bardella.
00:38:44Donc, il n'y a qu'une place.
00:38:45Qu'une place.
00:38:46Et il y a quatre candidats.
00:38:48Candidat du Bloc Central,
00:38:49candidat LR,
00:38:50candidat de la France Insoumise
00:38:51et candidat à gauche républicaine.
00:38:53Une place pour quatre.
00:38:54Un fauteuil pour quatre.
00:38:56Et tout ça va se jouer
00:38:56à 14, 15, 13...
00:38:58Je n'en sais rien.
00:38:59Je fais de la politique fiction,
00:39:00mais c'est le schéma
00:39:01sur lequel on peut parler ce matin.
00:39:03D'où ma question.
00:39:04Est-ce que vous imaginez
00:39:05une candidature peut-être unique,
00:39:07une réunion des droites
00:39:08avec Édouard Philippe,
00:39:11le bloc macroniste de droite,
00:39:13j'ai envie de dire,
00:39:14qui penche à droite,
00:39:15et puis les LR.
00:39:19Et à ce moment-là,
00:39:20l'hypothèse d'un second tour
00:39:23pour Bruno Retailleau
00:39:24est possible.
00:39:25Et je ne parle pas
00:39:26de l'union des droites
00:39:27avec Reconquête
00:39:28ou avec Marine Le Pen.
00:39:31– Vous savez ce qui a tué
00:39:32la droite ces dernières années,
00:39:33je crois,
00:39:34c'est d'avoir regardé la politique
00:39:36comme une addition
00:39:38de clientèle électorale.
00:39:39– Si vous me permettez,
00:39:40ce qui a tué la droite,
00:39:41c'est de ne pas être de droite.
00:39:41– Exactement.
00:39:43– Si vous me permettez.
00:39:45– Vous me conduisez
00:39:47à la conclusion de mon propos,
00:39:48de regarder des petites clientèles électorales
00:39:51en se demandant
00:39:51comment on allait les empiler
00:39:52et de produire pour y parvenir
00:39:54des espèces de synthèses
00:39:56un peu vagues,
00:39:57confuses, incertaines.
00:39:59Moi, je ne crois pas
00:40:00au en même temps.
00:40:00Et je pense que ce qui a tué,
00:40:02pas seulement la droite,
00:40:03mais ce qui a mis la France
00:40:03dans la place
00:40:04dans laquelle elle se trouve
00:40:05aujourd'hui,
00:40:06c'est trop de compromissions,
00:40:07c'est trop d'incertitudes,
00:40:08c'est trop de contradictions,
00:40:09c'est trop de reniements.
00:40:11Le en même temps,
00:40:11c'était la promesse
00:40:12qu'on allait abolir l'éclivage.
00:40:13Moi, je ne crois pas à ça.
00:40:14Je vois qu'il y a dans ce pays
00:40:15une gauche qui s'assume
00:40:16et je pense que pour lui répondre...
00:40:17Gérald Darmanin, par exemple,
00:40:19Gérald Darmanin
00:40:20et Édouard Philippe,
00:40:22qui sont dans le bloc
00:40:23central de droite,
00:40:26macronistes de droite,
00:40:27pour faire court,
00:40:28vous dites non.
00:40:29Mais en 2027,
00:40:30il me paraît
00:40:31qu'il y a une chose
00:40:32assez évidente.
00:40:33Si on écoute les Français,
00:40:34moi, je vais partout dans le pays
00:40:35et j'entends ça
00:40:35partout aujourd'hui.
00:40:37En 2027,
00:40:37les gens chercheront
00:40:38une alternance au macronisme.
00:40:40Ils ne chercheront pas
00:40:40une continuation du macronisme.
00:40:43Et donc, notre devoir,
00:40:44c'est de reconstruire
00:40:45une proposition claire,
00:40:46une proposition forte.
00:40:47Et c'est ce qui fait
00:40:47le succès de Bruno Retailleau.
00:40:48Oui, mais je suis là
00:40:49avec vous,
00:40:49mais elle est à 9 ou 10%.
00:40:50J'entends ce que vous dites,
00:40:51elle est claire.
00:40:52La proposition est claire,
00:40:53même si Gérard Larcher
00:40:54et Michel Barnier,
00:40:55ce n'est pas la même ligne
00:40:56que par exemple
00:40:57que François-Xavier Benhamy.
00:40:59Aujourd'hui,
00:41:00Bruno Retailleau
00:41:01est à la tête de ce parti.
00:41:02Il a été élu,
00:41:03il a une majorité claire.
00:41:04Mais j'entends ce que vous dites,
00:41:05mais vous êtes tout seul.
00:41:06Et on va construire une proposition
00:41:07qui, j'en suis sûr,
00:41:08agrègera autour d'elle.
00:41:09Après,
00:41:09que des gens reviennent
00:41:10après avoir voté
00:41:12pour Emmanuel Macron,
00:41:13pourquoi pas ?
00:41:13Que des gens reviennent
00:41:14après avoir voté
00:41:15pour M. Zemmour,
00:41:16pour Mme Le Pen,
00:41:17bien sûr.
00:41:17La vraie question,
00:41:18c'est comment est-ce qu'on arrive
00:41:19à recréer une proposition
00:41:21qui permette
00:41:22à tous les électeurs
00:41:22de ce pays,
00:41:24qui aiment la France
00:41:27et qui veulent la voir sortir
00:41:28de la crise,
00:41:28qui leur permettent
00:41:29de se retrouver
00:41:30et d'offrir
00:41:30Mais vous êtes plus proche
00:41:31aujourd'hui
00:41:32de Reconquête,
00:41:33par exemple,
00:41:34que d'Edouard Philippe.
00:41:36Mais nous,
00:41:37on défend toujours
00:41:38la même ligne.
00:41:38Vous avez voulu nous expliquer
00:41:40qu'on devait disparaître
00:41:41parce que hier,
00:41:42c'était parce qu'Éric Zemmour
00:41:43allait gagner,
00:41:44aujourd'hui,
00:41:44c'est parce qu'Edouard Philippe
00:41:45est en tête des sondages.
00:41:46Ah non,
00:41:46Edouard Philippe est en tête
00:41:47des sondages,
00:41:48mais je ne suis pas certain
00:41:49que sa proposition,
00:41:51précisément,
00:41:51séduise le plus grand nombre.
00:41:52Moi non plus.
00:41:53J'entends bien.
00:41:54Moi non plus.
00:41:54Mais en revanche,
00:41:55je vous dis une réalité,
00:41:56c'est que vous êtes plus proche
00:41:57de Sarah Knafow
00:41:58que d'Edouard Philippe.
00:42:01Mais encore une fois,
00:42:02je me définis
00:42:03par rapport à personne d'autre.
00:42:04Je n'ai pas changé d'avis.
00:42:06Je continue de dire
00:42:07exactement la même chose
00:42:08depuis des années.
00:42:09Je sais,
00:42:09c'est la sorte.
00:42:09Mais j'ai dit,
00:42:10il faut reconstruire
00:42:11le parti de la droite.
00:42:12Mais par exemple,
00:42:12quand je vous avais posé
00:42:13la question
00:42:13et que vous étiez fait
00:42:14réprimander,
00:42:15je vous avais dit
00:42:16dans un deuxième tour
00:42:17entre LFI
00:42:17et le Rassemblement National,
00:42:19vous m'aviez dit,
00:42:20moi je choisis
00:42:20le Rassemblement National.
00:42:22Eh bien,
00:42:22dans votre mouvement,
00:42:23tout le monde n'est pas
00:42:24sur cette ligne-là.
00:42:25Parce que vous,
00:42:26vous hiérarchisez.
00:42:27Et vous avez le courage
00:42:28de le dire d'ailleurs.
00:42:29Mais moi,
00:42:30je n'ai aucun problème
00:42:31pour assurer ça.
00:42:31Mais tout le monde n'est pas
00:42:32tout le monde.
00:42:33Mais mon combat,
00:42:34Pascal Praud,
00:42:35c'est qu'on ne se retrouve pas
00:42:36devant un deuxième tour
00:42:37où la France Insoumise
00:42:38soit capable de menacer le pays.
00:42:39Et aujourd'hui,
00:42:40la plus grande chance
00:42:41pour la gauche,
00:42:42ce serait de se retrouver
00:42:42dans un duel au deuxième tour
00:42:44face au Rassemblement National.
00:42:45Peut-être pas à Jean-Luc Mélenchon
00:42:47parce que je pense
00:42:47qu'il perdrait.
00:42:48Mais tout autre candidat de gauche
00:42:49qui paraîtrait plus acceptable
00:42:51serait en réalité
00:42:53sur le point de gagner
00:42:55s'il se retrouvait
00:42:55dans cette équation.
00:42:56Notre devoir à nous,
00:42:57c'est de reconstruire
00:42:58une proposition de droite
00:42:59qui se qualifie au deuxième tour
00:43:00et qui gagne
00:43:01la crise.
00:43:02Moi, je vous connais un peu
00:43:03et vous savez comment
00:43:04je vous apprécie.
00:43:05Au fond,
00:43:06rien ne vous différencie
00:43:08de ce que dit
00:43:09François-Xavier Bellamy.
00:43:10Vous êtes d'accord avec lui
00:43:10sur tout ce qu'il dit ?
00:43:12Pas vraiment
00:43:13sur ce qu'il vient de dire
00:43:14lorsqu'il dit
00:43:15qu'il voterait Marine Le Pen
00:43:16pour le Front National
00:43:17au deuxième tour.
00:43:18Vous voteriez LFI du coup ?
00:43:19Non, je voterais blanc.
00:43:21Je voterais blanc.
00:43:23Je ne peux pas voter
00:43:23pour l'extrême droite,
00:43:24évidemment,
00:43:24mais plus non plus
00:43:25pour l'extrême gauche.
00:43:27Mais je reconnais
00:43:28chez M. Bellamy,
00:43:29je l'ai toujours dit,
00:43:30une vraie force,
00:43:32comment dire,
00:43:32une force politique
00:43:33au sens où
00:43:34il est convaincu
00:43:35de ce qu'il dit.
00:43:36Il a un corpus idéologique.
00:43:38C'est un conservateur,
00:43:39libéral,
00:43:40qu'il assume.
00:43:40Et moi,
00:43:40j'aime beaucoup
00:43:41les gens comme lui
00:43:41qui assument leur conviction.
00:43:42Oui,
00:43:45j'ai une petite question
00:43:45pour vous,
00:43:46François-Xavier Bellamy.
00:43:47Quand on voit
00:43:47ce qui se passe
00:43:48aux Etats-Unis
00:43:48et notamment
00:43:49le trumpisme,
00:43:50on voit aujourd'hui
00:43:51la dispute par exemple
00:43:52entre Musk et Trump,
00:43:53un peu ce fracas populiste.
00:43:55Est-ce que vous pensez
00:43:55que ce qui est en train
00:43:57de se passer autour de Trump
00:43:58peut donner justement
00:43:59plus de chance
00:44:00aux conservateurs,
00:44:01à des conservateurs
00:44:02raisonnables,
00:44:04tempérés,
00:44:05ou est-ce qu'au contraire
00:44:05ça peut nuire à la droite
00:44:06ce qui se passe
00:44:07aux Etats-Unis actuellement
00:44:08autour de Trump ?
00:44:10Non,
00:44:10je ne le crois pas.
00:44:11Je pense que ça indique
00:44:12en effet le chemin à suivre.
00:44:14Moi,
00:44:14personnellement,
00:44:15je n'ai jamais tellement cédé
00:44:16à la fascination trumpienne.
00:44:18Je respecte la démocratie américaine,
00:44:20je respecte le vote
00:44:21des électeurs américains
00:44:22et je ne suis pas de ceux
00:44:23qui vont leur faire
00:44:23des leçons de morale.
00:44:24Mais je n'ai pas été
00:44:26enthousiasmé par l'idée
00:44:27que nous allions pouvoir
00:44:29organiser une grande vague
00:44:31trumpienne sur l'Europe
00:44:32et je ne fais pas partie
00:44:33de ceux qui ont été applaudir
00:44:34à l'inauguration
00:44:35du président des Etats-Unis.
00:44:36C'est une référence
00:44:37à Sarah Knafow
00:44:37de reconquête.
00:44:39Ceux qui ont fait leur choix
00:44:41et tous les choix
00:44:42sont respectables.
00:44:43Mais les Etats-Unis
00:44:43sont nos alliés,
00:44:44ce sont nos amis.
00:44:45Tous les choix
00:44:45ne sont pas respectables.
00:44:48Tous les choix
00:44:49ne sont pas respectables.
00:44:49En tous les cas,
00:44:50quand on parle de la relation
00:44:52avec les Etats-Unis,
00:44:52on peut comprendre
00:44:53la manière d'engager
00:44:54le dialogue
00:44:55avec ce grand pays ami
00:44:56de manière différente.
00:44:58Maintenant,
00:44:58ce que je crois,
00:44:59c'est que depuis le début,
00:44:59depuis le début,
00:45:00ce n'est pas d'aujourd'hui,
00:45:01mais depuis le début,
00:45:02il y avait dans le trumpisme,
00:45:03il y a dans le trumpisme
00:45:04quelque chose qui heurte
00:45:05ce qu'on appelle
00:45:06la décence commune.
00:45:07Une idée que vous connaissez bien.
00:45:09Une manière, finalement,
00:45:10de faire de la politique
00:45:11qui soit à la hauteur
00:45:12de ce que doit être
00:45:13le respect qu'on doit
00:45:15aux électeurs,
00:45:16l'exigence de vérité
00:45:19dans le rapport aux faits,
00:45:20de loyauté intellectuelle,
00:45:21d'honnêteté,
00:45:22de constance.
00:45:23Je ne crois pas
00:45:24que tout ça soit périmé
00:45:25ou désuet.
00:45:25Je pense même
00:45:26que c'est l'avenir
00:45:27pour reconstruire
00:45:27notre vie démocratique.
00:45:29Et je pense qu'on est
00:45:29en train de voir aujourd'hui
00:45:30l'impasse à laquelle
00:45:31conduit cette forme politique
00:45:32qui est en réalité.
00:45:33Je vais vous remercier
00:45:34parce que le temps de parole
00:45:36est terminé.
00:45:38Mais au-delà des idées
00:45:40qu'on peut partager
00:45:41ou pas avec vous,
00:45:43je trouve que vous faites honneur
00:45:44à la politique,
00:45:44François-Xavier Bellamy.
00:45:45Je vous le dis
00:45:46parce qu'il y a peu de gens.
00:45:48Moi, je vous le dis
00:45:48parce que ce que vous venez
00:45:50de dire,
00:45:51la hauteur de vue
00:45:52qui est la vôtre,
00:45:53les taux,
00:45:54la constance,
00:45:55la manière dont vous exprimez,
00:45:58les idées que vous apportez,
00:46:00effectivement,
00:46:02je trouve que ce niveau
00:46:03de débat
00:46:05nous rappelle celui
00:46:05que nous avons aimé
00:46:06dans les années 70,
00:46:08qu'on soit d'accord
00:46:08ou pas avec vous,
00:46:10est forcé de reconnaître
00:46:11que je ne trouve pas
00:46:12à gauche
00:46:12l'équivalent aujourd'hui
00:46:14de François-Xavier Bellamy,
00:46:16sauf si vous avez
00:46:16un nom à me donner.
00:46:18Et je vois,
00:46:19M. Valigny,
00:46:20que vous...
00:46:20Il y a eu une élection hier.
00:46:21Est-ce qu'il y a un nom ?
00:46:23Est-ce que vous avez
00:46:24l'équivalent à gauche
00:46:25de François-Xavier Bellamy ?
00:46:26François-Xavier Bellamy ?
00:46:28Ça ne me vient pas
00:46:28comme ça spontanément.
00:46:29Ça ne va pas vous venir
00:46:30du tout, en fait,
00:46:31parce qu'il n'y en a pas.
00:46:32Donc, c'est pour ça
00:46:33que c'est intéressant.
00:46:35C'est-à-dire que...
00:46:37Parce qu'Olivier Fort,
00:46:38il n'est pas...
00:46:40Bernard Cazeneuve.
00:46:41Il est prêt à...
00:46:41Oui, Bernard Cazeneuve.
00:46:43J'espère que ça ne lui nuira pas
00:46:45parce que je ne voudrais
00:46:46pas lui faire de mal,
00:46:47mais j'ai eu l'occasion
00:46:48de travailler
00:46:48ces dernières semaines
00:46:49avec Raphaël Juxman
00:46:50sur un sujet essentiel
00:46:51pour l'avenir
00:46:52de l'industrie de défense
00:46:53en Europe.
00:46:53Et je dois dire
00:46:54que je crois
00:46:54qu'il reste encore à gauche
00:46:55une manière de faire
00:46:56de la politique
00:46:57qui refuse la compromission
00:46:59avec l'extrême-gauche
00:47:00et qui honore
00:47:00ce que nous croyons
00:47:01dans la vie démocratique.
00:47:02Mais écoutez,
00:47:03salons ce nom.
00:47:03On ne veut pas dire
00:47:04qu'on soit d'accord.
00:47:06Mettons ce nom
00:47:07au centre de la pièce,
00:47:08Raphaël Juxman.
00:47:09Effectivement.
00:47:09Donc, tous les deux
00:47:10font honneur
00:47:11à la politique,
00:47:12au débat politique
00:47:13tel qu'on l'imagine,
00:47:15sur les idées
00:47:15et effectivement,
00:47:17certaines manières
00:47:18de s'exprimer.
00:47:19Oui, mais il fera honneur
00:47:19quand il acceptera
00:47:20de venir aussi.
00:47:20Oui, parce qu'il est sectaire.
00:47:21Pardon.
00:47:21Vous ne pouvez pas demander
00:47:24à des gens de gauche
00:47:25de ne pas être sectaire.
00:47:26Je veux dire,
00:47:26c'est au cœur de leur...
00:47:28Voilà, il y a quelques exceptions,
00:47:31mais comme chacun sait...
00:47:32Je lui transmettrai le message.
00:47:33Il y a des poissons...
00:47:34J'ai une source directe
00:47:36pour l'inviter aussi.
00:47:37Bon, merci en tout cas
00:47:39à François-Xavier Bellamy.
00:47:40Merci beaucoup.
00:47:41On marque une pause
00:47:42et nous revenons
00:47:42dans une seconde.
00:47:43et d'élever un peu
00:47:45notre âme aujourd'hui
00:47:47avec Rogatien d'Espagne,
00:47:49le chemin de Dismas.
00:47:52C'est comme ça qu'on dit
00:47:53bonjour.
00:47:54L'arme d'espérance.
00:47:56Et il y a deux jeunesses
00:47:57en France.
00:47:58Il y a celle qui cherche
00:47:59des sensations fortes
00:48:00et puis il y a
00:48:00une jeunesse peut-être
00:48:02qui travaille une élévation
00:48:04par la musique,
00:48:06la musique sacrée.
00:48:07Et on entendra tout à l'heure
00:48:08quelques notes de musique
00:48:11puisque vous êtes
00:48:11le directeur,
00:48:13le chef d'orchestre ?
00:48:14Chef de chœur.
00:48:15Chef de chœur.
00:48:16Et on pourra vous écouter
00:48:17à l'église Saint-Roch
00:48:18qui est une très belle église.
00:48:20C'est là d'ailleurs
00:48:21où souvent sont enterrés
00:48:22les artistes.
00:48:23L'église Saint-Roch.
00:48:2414, 18 et 20 juin.
00:48:26Rogatien d'Espagne,
00:48:27chef de chœur de Efata.
00:48:29Exactement,
00:48:29le chœur Efata
00:48:30et les concerts
00:48:30sont à l'entrée gratuite
00:48:31pour garantir justement
00:48:33un accès le plus large possible
00:48:35à cette musique,
00:48:37au trésor de musique
00:48:38sacrée, polyphonique, chorale.
00:48:40Bon, la musique sacrée,
00:48:41je ne sais pas
00:48:42si vous êtes sans fibre
00:48:43à la musique sacrée,
00:48:44baroque,
00:48:45Monteverdi,
00:48:46absolument formidable.
00:48:47Bon, Palestrini,
00:48:48la messe du pape Marcel
00:48:50par exemple,
00:48:51absolument formidable.
00:48:53Mais c'est vrai
00:48:53que c'est de la musique baroque
00:48:54et parfois
00:48:56les uns et les autres.
00:48:57Alors là,
00:48:58il n'y aura pas
00:48:58que de la musique baroque.
00:48:59Il y aura essentiellement
00:49:00une tradition
00:49:02de musique allemande
00:49:04avec des grands computeurs
00:49:05comme Bach,
00:49:06puis Mendelssohn,
00:49:07Bruckner, Rieger
00:49:07et puis un peu
00:49:08de musique italienne aussi
00:49:09et la spécificité
00:49:11un peu de notre chemin
00:49:13de Dismas.
00:49:13Donc,
00:49:14c'est une histoire
00:49:14complètement...
00:49:15On en parle dans une seconde
00:49:16parce que Sommayal Abidi
00:49:17nous rappelle les titres
00:49:18avant cela.
00:49:19C'est le chemin de l'info.
00:49:20L'incendie d'un immeuble
00:49:25fait quatre morts
00:49:26dont un enfant,
00:49:27un autre est toujours
00:49:28porté disparu
00:49:29et deux adultes
00:49:30gravement blessés
00:49:31classés en urgence absolue
00:49:33ont été transportés
00:49:34à l'hôpital
00:49:34selon la préfecture
00:49:35de la Marne.
00:49:37Une enquête a été lancée
00:49:38pour établir les causes
00:49:39de ce drame
00:49:40survenu à Reims.
00:49:42Cinq départements
00:49:43d'Auvergne-Rhône-Alpes
00:49:44placés en vigilance
00:49:45au range-orage,
00:49:46une vigilance
00:49:46qui entrera en vigueur
00:49:47dès 16h cet après-midi,
00:49:49heure à laquelle
00:49:50devraient députer
00:49:51cet épisode pluvieux
00:49:52orageux selon
00:49:53Météo France,
00:49:54un épisode qui s'accompagnera
00:49:55de grêle
00:49:56et de fortes rafales
00:49:57de vent.
00:49:58Et puis malgré
00:49:59la remontada
00:50:00en seconde période,
00:50:01l'équipe de France
00:50:02s'est inclinée
00:50:025 à 4
00:50:03face à l'Espagne
00:50:04hier soir
00:50:05en demi-finale
00:50:06de la Ligue des Nations
00:50:07à Stuttgart.
00:50:09L'Aroja rejoint
00:50:09le Portugal
00:50:10en finale dimanche
00:50:11et les Bleus
00:50:12devront se contenter
00:50:13de la petite finale
00:50:15face à l'Alamane.
00:50:16Merci beaucoup Sommayal.
00:50:18Alors pendant que
00:50:20nous avons passé
00:50:21tout à l'heure
00:50:21le témoignage
00:50:22de Christophe Beaugrand.
00:50:23Christophe m'a écrit
00:50:23un petit message
00:50:24que je vais vous lire
00:50:25parce qu'il va bien
00:50:26et c'est une chose
00:50:28évidemment
00:50:29qui nous ravit.
00:50:30« Je suis très touché
00:50:31par tous les messages
00:50:32de soutien
00:50:32que j'ai reçus,
00:50:33écrit-il.
00:50:34Mon mari est passé
00:50:35à deux doigts
00:50:35de la mort,
00:50:36une chute
00:50:37de plus de 3 mètres.
00:50:38Heureusement,
00:50:39il n'y a que le poignet,
00:50:40il n'a que le poignet cassé
00:50:41et des échymoses
00:50:42mais ça va.
00:50:44Surtout,
00:50:44mon fils était avec moi,
00:50:45il n'a rien vu.
00:50:47Il a l'air d'aller très bien
00:50:48et il est même fier
00:50:49parce qu'un policier
00:50:50lui a donné un insigne,
00:50:51il voulait le montrer
00:50:51à l'école.
00:50:52Ça va aller mieux,
00:50:53j'ai repris le boulot ce matin,
00:50:54je n'avais pas envie
00:50:55de m'arrêter
00:50:55et on le salue évidemment
00:50:57et Christophe Baugrand
00:50:58une nouvelle fois
00:50:59comme on salue Gislain.
00:51:01Je pense qu'il a raison
00:51:02qu'il faut travailler
00:51:03tout de suite,
00:51:04remonter sur le cheval
00:51:05tout de suite
00:51:05et puis après,
00:51:07c'est un poison lent,
00:51:07j'imagine,
00:51:08ça infuse comme ça
00:51:09les agressions
00:51:12mais il faut continuer,
00:51:14bien sûr.
00:51:16On va être donc tout à l'heure
00:51:17avec Rogacien d'Espagne
00:51:19et vous avez compris
00:51:20que nous allons tenter,
00:51:22ça ne va pas être facile,
00:51:24élévation de l'âme
00:51:24Le corps est dérisoire.
00:51:26Vous trouvez
00:51:27que le corps est dérisoire ?
00:51:28Non, c'est dans
00:51:28Louis II de Bavière,
00:51:29le film de Visconti.
00:51:31Louis II de Bavière
00:51:31dit à son conseiller
00:51:32élève ton âme,
00:51:34le corps est dérisoire.
00:51:35Belle phrase.
00:51:36Oui, je suis d'accord
00:51:37avec vous mais bon.
00:51:39Très beau film,
00:51:39très long aussi.
00:51:41Visconti en général.
00:51:42C'est dur 8 heures,
00:51:42je crois,
00:51:43celui-ci dur 8 heures.
00:51:44Non, c'est le crépuscule
00:51:46des dieux.
00:51:47Non, ça c'est dans
00:51:48Louis II de Bavière.
00:51:49Louis II de Bavière,
00:51:49c'est pas Ludwig,
00:51:51c'est pas Ludwig.
00:51:52Oui, le titre,
00:51:53c'est le crépuscule des dieux,
00:51:54bien sûr.
00:51:55Mais c'est pas 8 heures.
00:51:57C'est très long ça,
00:51:58en deux parties.
00:51:59Au moins 4h30, 5h.
00:52:00Bon, c'est pas le soulier
00:52:02de Satan, mais bon.
00:52:02Non, c'est pas 8 heures.
00:52:04Je voulais vous faire écouter,
00:52:05on va terminer
00:52:06sur les comparutions immédiates,
00:52:08on en a beaucoup parlé
00:52:09dans la première partie,
00:52:10mais je voulais vous faire,
00:52:10il y a un angle
00:52:11qu'on n'a pas,
00:52:13comment dire,
00:52:14dont on n'a pas parlé,
00:52:15c'est ce que disait
00:52:15Michel Onfray
00:52:16sur le deux poids,
00:52:18deux mesures
00:52:18de la répression policière.
00:52:21Alors vous allez me dire,
00:52:22si vous partagez son analyse,
00:52:24il voit une répression
00:52:25policière et judiciaire
00:52:26différente
00:52:27avec ce qui s'est passé
00:52:28ce week-end
00:52:29de ce qui s'est passé
00:52:30avec les gilets jaunes.
00:52:32Alors écoutez
00:52:33ce que disait
00:52:33Michel Onfray
00:52:34parce que c'est quand même
00:52:35très important
00:52:36s'il a,
00:52:37si son analyse est juste,
00:52:39ça mérite qu'on en parle.
00:52:40C'est ce que Bruxelles
00:52:43souhaite voir advenir
00:52:45et on n'a pas les moyens
00:52:47sauf à vouloir vraiment
00:52:48sortir de ce dispositif
00:52:49de faire quoi que ce soit.
00:52:50Quand il s'agit
00:52:51de temps en temps à la marge,
00:52:51quand il s'agit des gilets jaunes
00:52:53ou quand il s'agit des paysans,
00:52:54on envoie des blindés
00:52:55et puis on arrache des yeux
00:52:56et on fait sauter des mains.
00:52:58Là, je n'ai pas vu
00:52:59quelque chose
00:52:59qui ressemblait à ça.
00:53:00Donc tout ça procède
00:53:01d'une idéologie,
00:53:03j'ai vu tout à l'heure
00:53:03sur le sujet
00:53:05des informations,
00:53:06que la gauche est contre
00:53:09ce que la droite propose
00:53:10mais elle fait exactement
00:53:11la même chose
00:53:12quand elle est au pouvoir.
00:53:13Donc globalement,
00:53:13la gauche,
00:53:14quand elle est dans l'opposition,
00:53:15elle est de gauche
00:53:15puis quand elle est au pouvoir,
00:53:16elle gouverne exactement
00:53:17de la même manière
00:53:18donc il ne faut pas s'étonner
00:53:19qu'il n'y ait pas d'alternative,
00:53:20qu'il n'y ait pas de proposition
00:53:21extrêmement concrète
00:53:23et radicale.
00:53:24Radicalement,
00:53:24il faudrait par exemple
00:53:25enlever le pouvoir au juge
00:53:26en disant
00:53:26les juges ne vont pas avoir
00:53:27d'autre pouvoir
00:53:28que celui que le peuple
00:53:29leur donnera.
00:53:30C'est comme aux Etats-Unis,
00:53:31vous demandez au peuple
00:53:32de voter pour ses juges
00:53:33plutôt que de laisser faire
00:53:34de telle sorte
00:53:34que vous ayez un pouvoir
00:53:36dans le pouvoir,
00:53:37que vous ayez l'ARCOM
00:53:38qui est le pouvoir
00:53:38sur les médias,
00:53:39que vous ayez les juges
00:53:40qui est le pouvoir
00:53:40sur la justice,
00:53:41que vous ayez un certain
00:53:42nombre d'individus
00:53:43qui disposent du pouvoir
00:53:44malgré le peuple,
00:53:45sans le peuple
00:53:46ou contre le peuple.
00:53:47Ça c'est intéressant,
00:53:48c'est des discussions
00:53:49qui n'existaient pas
00:53:49il y a 20 ans.
00:53:50Il a 100% raison.
00:53:50Il a raison.
00:53:52Pourquoi vous dites
00:53:52qu'il a 100% raison ?
00:53:53J'ai couvert la quasi-totalité
00:53:54des manifestations
00:53:55des Gilets jaunes,
00:53:56il faut le dire.
00:53:57Le sort qui a été réservé
00:53:58aux Gilets jaunes
00:53:58de la part du maintien
00:53:59de l'ordre est scandaleux.
00:54:01D'ailleurs même
00:54:01certains gendarmes
00:54:02ou policiers vous le disent
00:54:03plus ou moins en off,
00:54:04il était question
00:54:05de dissuader ces gens-là
00:54:06d'aller manifester
00:54:06avec toutes les répercussions
00:54:08que ça a eues.
00:54:09Donc la répression policière
00:54:10a été disproportionnée,
00:54:11répression judiciaire aussi
00:54:12parce que Rémi Hetz
00:54:13qu'on a entendu ce matin
00:54:14disait au moment
00:54:15des Gilets jaunes,
00:54:16il était procureur de Paris
00:54:16qu'il fallait des sanctions
00:54:17plus sévères.
00:54:18Les sanctions
00:54:19qui ont été réservées
00:54:19aux Gilets jaunes
00:54:20ont été extrêmement sévères.
00:54:21Alors ce n'est pas
00:54:22les vrais Gilets jaunes,
00:54:23attention,
00:54:28vous dites répression policière,
00:54:30je trouve que ce que j'avais vu
00:54:32dans la deuxième période,
00:54:34notamment le fameux 8 décembre
00:54:35avec ce qui s'était passé
00:54:37à l'Arc de Triomphe,
00:54:38voilà,
00:54:38donc il y avait aussi
00:54:39une violence
00:54:40comme nous ne l'avions
00:54:41jamais vue en France.
00:54:42C'était pas les Gilets jaunes historiques,
00:54:43ça correspond à l'enquête.
00:54:43Exactement.
00:54:44Là c'était les Black Blocs,
00:54:46etc.
00:54:46Donc qui est répression
00:54:47à ce moment-là
00:54:48et qu'elle soit forte ?
00:54:48Il y a aussi des gens
00:54:49qui n'étaient pas forcément violents
00:54:51et qui ont subi
00:54:52une forme de violence
00:54:53qu'elle soit judiciaire.
00:54:54Des gens qui n'étaient pas violents
00:54:55et qui ont été violentés,
00:54:56Il y a quand même eu
00:54:58des mains arrachées,
00:54:59des gens qui ont été
00:55:00ébordés quand même.
00:55:01Oui, il y a quand même
00:55:01pendant ces émeutes
00:55:03post-match,
00:55:05je n'ai pas eu entendu
00:55:06un seul tir de LBD nulle part.
00:55:09Oui, le LBD a disparu.
00:55:10Mais là je disais
00:55:11qu'il y avait un tir de LBD
00:55:12ou la grenade a disparu ?
00:55:13En LBD,
00:55:14en Seine-Saint-Denis,
00:55:15il en a eu je ne sais combien.
00:55:16Il parlait de 200 tirs de LBD
00:55:18en Seine-Saint-Denis
00:55:19pendant le week-end qui vient.
00:55:20Il y a un tir en l'air alors
00:55:20parce qu'il y a eu un seul.
00:55:21Ce qui est intéressant
00:55:22dans ce que dit Michel Anfray,
00:55:24c'est qu'à force
00:55:25de mettre des usines à gaz
00:55:27partout,
00:55:28ces fameuses autorités
00:55:29indépendantes administratives,
00:55:31c'est-à-dire que tu as l'impression
00:55:31que les gens ont le sentiment
00:55:33que le pouvoir leur...
00:55:35que le peuple n'a plus le pouvoir.
00:55:35Mais là où je suis pas d'accord,
00:55:36quand tu dis qu'aux Etats-Unis,
00:55:38les juges, ok, sont élus,
00:55:39mais il y a aussi
00:55:39le système de la Cour suprême
00:55:41qui empêche le politique d'agir,
00:55:43ça vient des Etats-Unis.
00:55:44Pardon, mais aujourd'hui,
00:55:45Trump, il est empêché
00:55:46sur un certain nombre de décisions
00:55:47par les juges.
00:55:48Donc il ne faut pas rêver
00:55:49dans les Etats-Unis
00:55:50où ce serait idyllique,
00:55:51où les juges n'auraient pas de pouvoir.
00:55:53Ils sont en train de bloquer Trump
00:55:54sur un certain nombre de décisions.
00:55:56Bon, et ce que vous voulez voir également,
00:55:57parce que tout fait sens,
00:55:59bien sûr, dans notre société,
00:56:00les avocats de la famille d'Elias
00:56:01ont pris la parole.
00:56:04Le 24 janvier dernier,
00:56:06vous le savez,
00:56:06Elias est sauvagement attaqué
00:56:07à la machette
00:56:08à la sortie de son entraînement
00:56:10de football.
00:56:11Sa mère s'était exprimée publiquement
00:56:12dans une lettre ouverte.
00:56:14Et qu'avait-elle dit sa mère ?
00:56:15Elle avait dit les médias
00:56:16qui n'ont pas eu l'honnêteté
00:56:17d'écrire les mots
00:56:17machette et achète,
00:56:19préférant minimiser l'acte
00:56:20en parlant de couteau.
00:56:22L'AFP.
00:56:23L'AFP a écrit couteau.
00:56:25Ah non, c'est une machette.
00:56:26Pareil, l'AFP a dit
00:56:28que le coup avait été porté à l'épaule.
00:56:31Ben non, il a été à la gorge.
00:56:32Il a été tranché.
00:56:33Je peux vous dire un mot sur l'AFP ?
00:56:34Oui.
00:56:35J'étais avant hier soir
00:56:35dans une soirée
00:56:37avec beaucoup de journalistes
00:56:39et je ne dirai pas leur nom,
00:56:41mais il y a deux journalistes
00:56:42de l'AFP
00:56:42qui m'ont dit à quel point
00:56:44le malaise était grand à l'AFP
00:56:45depuis cette affaire.
00:56:46Et puis a fortiori
00:56:47avec ce qui se passe autour
00:56:48de la Palestine, d'Israël.
00:56:50Ces deux journalistes
00:56:51qui sont deux femmes de gauche
00:56:53dont je ne dirai pas les noms
00:56:55m'ont dit qu'elles étaient mal à l'aise
00:56:57et qu'elles n'étaient pas les seules.
00:56:58Il y a un malaise à l'AFP.
00:57:00Quoi ?
00:57:01Oui, mais il y a un malaise.
00:57:02L'AFP qui a parlé de festivité
00:57:03après les violences samedi soir.
00:57:05Non, mais il y a un malaise.
00:57:06La presse, globalement,
00:57:08a toujours penché à gauche.
00:57:09Je le dis souvent.
00:57:10Moi, je suis dans les rédactions
00:57:11depuis 88.
00:57:11Aujourd'hui, elle penche
00:57:12à l'extrême gauche.
00:57:14Et même dans des rédactions
00:57:15qu'on ne soupçonne pas parfois,
00:57:17que je ne citerai pas,
00:57:18mais vous êtes parfois surpris.
00:57:20Alors, pour plein de raisons.
00:57:22Parce que les journalistes
00:57:23sont déclassés,
00:57:24parce qu'avant,
00:57:25c'était des notables
00:57:26dans les années 70.
00:57:27Aujourd'hui, ils ne le sont plus,
00:57:28parce qu'ils gagnent
00:57:29beaucoup moins d'argent.
00:57:30En fait, tu as trois professions
00:57:31qui sont déclassées.
00:57:32Les juges, les profs,
00:57:33les journalistes.
00:57:34Et c'est les mêmes, en fait.
00:57:35C'est l'évolution
00:57:35de l'enseignement supérieur aussi.
00:57:37Vous prenez l'école du journalisme,
00:57:38Sciences Po,
00:57:38l'idéologie dominante,
00:57:39les votes aux élections.
00:57:40C'est les mêmes.
00:57:41Et tout ça, pourquoi,
00:57:42principalement ?
00:57:43Parce que la nerde de la guerre,
00:57:43c'est souvent l'argent
00:57:44et que c'est trois professions.
00:57:45C'est beaucoup plus...
00:57:46C'est des gens qui sont...
00:57:48Voilà, qu'on fait des études,
00:57:49qui sont à un bon niveau intellectuel
00:57:51et ils se retrouvent
00:57:51dans une forme de...
00:57:53Regardez les grands...
00:57:54Prolétérias, le mot est peut-être...
00:57:56Les grands artistes
00:57:57ou les grands comédiens
00:57:58qui n'ont pas de problème d'argent.
00:57:59Oui, mais eux,
00:58:00c'est pour avoir précisément
00:58:01les médias avec eux.
00:58:03Ça, c'est autre chose.
00:58:04Eux, dans 9 cas sur 10,
00:58:06leur vie ne ressemble pas
00:58:07à ce qu'ils disent.
00:58:08C'est aussi parce que
00:58:08les gens de droite
00:58:09ne poussent pas forcément
00:58:10leurs enfants
00:58:10à devenir journalistes ou profs.
00:58:12Ils vont plutôt les pousser
00:58:13à faire des écoles de commerce, etc.
00:58:14Il y a une responsabilité aussi
00:58:16de la droite
00:58:16de ne pas pousser vers
00:58:17les métiers de la transmission
00:58:18de ses propres droits.
00:58:19Oui, non, et vous avez raison.
00:58:20C'est très, très juste
00:58:21ce que vous dites.
00:58:22Donc faites de vos enfants
00:58:23des journalistes et des profs
00:58:24si vous voulez
00:58:25que vos enfants soient éduqués par...
00:58:27Je suis d'accord avec vous,
00:58:28mais c'est des métiers
00:58:29qui...
00:58:29T'es prof aujourd'hui,
00:58:30t'es instituteur à Paris.
00:58:32Tu gagnes combien ?
00:58:342 000 euros
00:58:34en début de carrière.
00:58:35Évidemment, si t'as le choix
00:58:39entre une profession...
00:58:40Je suis d'accord.
00:58:42Pour revaloriser...
00:58:42École de commerce
00:58:43où tu peux gagner mieux ta vie.
00:58:45Oui, bien sûr.
00:58:46Ça peut être rude
00:58:47de gagner à Paris.
00:58:49En province, c'est différent.
00:58:50Oui, mais il y a beaucoup, oui.
00:58:52Ce qui n'était pas vrai
00:58:53il y a 40 ans
00:58:54où l'instituteur
00:58:55était évidemment
00:58:57d'abord plus respecté,
00:58:58mais plus valorisé aussi.
00:59:00Bon, donc la mère d'Elias,
00:59:02elle a dit ça.
00:59:03On a fait une digression, bien sûr.
00:59:05Donc, elle a pris la parole.
00:59:06C'était le jour de la fête des mères.
00:59:08Les différents ministres de la Santé,
00:59:09de l'Éducation nationale,
00:59:10de la justice de l'intérieur,
00:59:11écrits-t-elle,
00:59:12qui n'ont pas pris la mesure
00:59:12depuis des années
00:59:13de la dérive d'une partie
00:59:14de la jeunesse,
00:59:15de son ensauvagement,
00:59:15de l'impact des réseaux sociaux
00:59:16et de la banalisation
00:59:18de la violence
00:59:18chez les adolescents
00:59:19entre eux et contre eux-mêmes.
00:59:21Moi, ce qui m'intéresse le plus,
00:59:22toujours,
00:59:22c'est l'aspect média.
00:59:25C'est-à-dire qu'Elias,
00:59:26c'est une victime,
00:59:28mais toutes les victimes
00:59:29ne sont pas traitées
00:59:30de la même manière
00:59:30dans l'espace médiatique.
00:59:32Donc, je voulais qu'on écoute
00:59:33justement ces avocats
00:59:35sur les médias.
00:59:35Je le dis pour Marine Lançon,
00:59:37ce n'est pas tant
00:59:37le premier son
00:59:39que je voulais entendre,
00:59:40mais que le deuxième.
00:59:41Parce que ça,
00:59:42ça dit beaucoup
00:59:43de notre société.
00:59:44Écoutons les avocats.
00:59:47Ça fait un certain nombre d'années
00:59:49que le problème,
00:59:50il est latent.
00:59:51Et on a l'impression,
00:59:52à travers les médias
00:59:53et certaines utilisations
00:59:54de vocables
00:59:55minimisant la responsabilité
00:59:57de chacun.
00:59:58Si vous voulez,
00:59:58on a l'impression
00:59:58qu'il faut cacher
00:59:59certaines choses,
01:00:00alors que nous,
01:00:01nous considérons d'abord
01:00:02que c'est beaucoup plus respectueux
01:00:03de la parole des victimes
01:00:04que d'exprimer avec exactitude
01:00:06les éléments factuels
01:00:08fondamentaux d'un dossier.
01:00:09Et puis,
01:00:10plus généralement,
01:00:11pourquoi ce n'est pas
01:00:13en mésinformant
01:00:14et ce n'est pas en fuyant
01:00:15une réalité
01:00:15que vous allez
01:00:16efficacement affronter ?
01:00:18Et ce n'est pas
01:00:18obtenir un discours
01:00:19ultra sécuritaire
01:00:20que d'exprimer cela.
01:00:22Moi, ce que je recherche
01:00:23avant tout,
01:00:24c'est la justesse
01:00:25dans l'expression
01:00:26et l'objectivité
01:00:27pour qu'on ait
01:00:28de vraies solutions
01:00:29à adopter.
01:00:30Donc oui,
01:00:31il y a un problème
01:00:31de mésinformations.
01:00:32Je crois qu'il est important
01:00:34de rechercher
01:00:35l'enjeu derrière.
01:00:38Diffuser,
01:00:38communiquer,
01:00:39informer,
01:00:40tout dépend de ce qu'on veut
01:00:41montrer derrière.
01:00:42Est-ce qu'on veut montrer,
01:00:44transmettre simplement
01:00:44une information
01:00:45ou est-ce qu'on a envie
01:00:47de faire
01:00:47de la com,
01:00:49du sensationnel,
01:00:50apporter
01:00:54une certaine image
01:00:55de révolte
01:00:57ou faire passer
01:00:57ses messages
01:00:58politiques
01:00:59ou autres
01:00:59derrière.
01:01:00Et en fonction de ça,
01:01:01effectivement,
01:01:02les médias
01:01:03vont soit nous contacter
01:01:04ou ne pas nous contacter
01:01:06et vont communiquer
01:01:07d'une certaine
01:01:09ou d'une autre façon.
01:01:10Puisqu'on l'avait vu
01:01:12précédemment,
01:01:13à la suite
01:01:14du meurtre
01:01:16d'Elias,
01:01:17il a quand même
01:01:18été mis en avant
01:01:19par certains médias
01:01:20qu'il y avait
01:01:20une remise
01:01:22du téléphone
01:01:23qui ne s'était pas faite
01:01:24et qui aurait peut-être
01:01:25justifié
01:01:26qu'il ait pris un coup.
01:01:27Ça, c'est juste
01:01:28inadmissible,
01:01:29c'est inaudible.
01:01:30Il y a une sorte
01:01:31d'idéologisation
01:01:32aujourd'hui
01:01:33de l'information.
01:01:34Ce qui est nouveau
01:01:34quand même,
01:01:35c'est que les familles
01:01:36de victimes,
01:01:37voire les avocats
01:01:38des familles de victimes,
01:01:38parlent maintenant.
01:01:39C'était moins le cas avant
01:01:40et pendant très longtemps,
01:01:41dès que certains
01:01:42responsables politiques
01:01:42pointaient les dysfonctionnements
01:01:44dans une affaire,
01:01:44on les accusait
01:01:45d'instrumentalisation.
01:01:46On se rappelle
01:01:46de la fabrique du mensonge
01:01:47pour Lola,
01:01:49la mère de Lola
01:01:49qui a d'ailleurs pris la parole
01:01:50elle aussi récemment
01:01:51pour dire
01:01:51oui, il y a eu
01:01:52un certain nombre
01:01:52de dysfonctionnements.
01:01:53Donc c'est intéressant
01:01:54de voir que la parole
01:01:55se libère.
01:01:55Il y a une responsabilité
01:01:56du discours médiatique
01:01:57qui en effet édulcore
01:01:58la réalité
01:01:58puisqu'elle a peur
01:01:59de l'instrumentalisation
01:02:00parce qu'elle accuse
01:02:01d'être l'extrême droite.
01:02:02C'était déjà la phrase
01:02:03de Mark Twain à l'époque
01:02:04qui disait
01:02:05si vous ne lisez pas le journal,
01:02:07vous n'êtes pas informé,
01:02:08si vous lisez le journal,
01:02:09vous êtes mal informé.
01:02:10Et il y a aussi
01:02:11une responsabilité
01:02:11de la justice
01:02:12puisqu'en l'occurrence
01:02:12le meurtrier d'Elias
01:02:14il avait déjà commis
01:02:15un vol avec violence.
01:02:16Si à l'époque
01:02:16il avait été condamné
01:02:18à une courte peine
01:02:18il n'en serait peut-être
01:02:19pas là aujourd'hui
01:02:20et Elias serait peut-être
01:02:20encore en vie.
01:02:22Bon, parlons de Trump
01:02:23parce que Trump...
01:02:24Bon, Trump...
01:02:26Vous en revenez un peu.
01:02:28Vous en revenez un peu
01:02:29de Trump, c'est bien.
01:02:30Je vous avais dit
01:02:31que vous étiez
01:02:32un peu emballé à l'époque.
01:02:33Je ne m'emballe
01:02:33de rien du tout.
01:02:34Un petit peu.
01:02:35Mais entre Trump
01:02:36et Kamala Harris...
01:02:38Kamala, Kamala.
01:02:39Comment j'ai dit ?
01:02:40Kamala.
01:02:41Kamala, c'est la reine.
01:02:42D'accord.
01:02:43Kamala Harris.
01:02:44Vous, vous préférez Kamala Harris.
01:02:45Ah oui.
01:02:46Bien sûr.
01:02:46C'est vrai.
01:02:47Ah oui.
01:02:47Eh bien, c'est vrai.
01:02:48Ah oui.
01:02:49Vous préférez...
01:02:50Vous êtes un wokiste
01:02:50mais vous avez raison.
01:02:51Non, pas du tout.
01:02:52Ah ben si, elle est wokiste.
01:02:54Non, je suis de gauche
01:02:55donc je préfère
01:02:55une candidature démocrate.
01:02:56Et pourquoi vous dites
01:02:57que vous êtes wokiste ?
01:02:58Mais non, je ne suis pas wokiste.
01:02:59Ben si, elle, elle, elle est.
01:03:02Enfin bon, entre Kamala Harris
01:03:04et Trump.
01:03:04On va attendre pour Trump.
01:03:07On va attendre
01:03:07parce qu'il est là
01:03:08depuis six mois.
01:03:08On va attendre même pas.
01:03:10Mais en revanche,
01:03:11on peut écouter
01:03:11ce qui était annoncé d'ailleurs
01:03:13entre Musk et lui.
01:03:15Écouter ce qu'a dit Trump.
01:03:18Je suis très déçu
01:03:19car Elon connaissait
01:03:20les rouages de ce projet de loi
01:03:21mieux que la quasi-totalité
01:03:22des personnes assises ici.
01:03:24Mieux que vous tous.
01:03:25Il savait tout à son sujet.
01:03:27Il n'y avait aucun inconvénient.
01:03:30Elon et moi
01:03:31avions une excellente relation.
01:03:33Je ne sais pas
01:03:33si ce sera encore le cas.
01:03:35J'ai été surpris
01:03:36de voir que vous étiez là,
01:03:37que tout le monde
01:03:38dans cette salle
01:03:38était pratiquement là
01:03:39et que nous avons eu
01:03:40un merveilleux adieu.
01:03:41Il a dit des choses
01:03:42merveilleuses sur moi.
01:03:44Vous n'auriez pas pu être
01:03:45plus gentil.
01:03:46Vous avez dit
01:03:46les meilleures choses.
01:03:47Trump avait raison sur tout
01:03:48et j'ai raison
01:03:49sur le grand
01:03:50et beau projet de loi.
01:03:51Nous l'appelons
01:03:52un grand et beau projet
01:03:53de loi
01:03:53parce que c'est ce qu'il est.
01:03:56J'espère que vous n'avez
01:03:57pas des actions Tesla
01:03:58parce que le cours de Tesla
01:03:59a immédiatement chuté.
01:04:00152 milliards de dollars.
01:04:03La plus lourde chute
01:04:04de son histoire
01:04:04en une séance.
01:04:05Les actions Tesla
01:04:06ont chuté
01:04:06dans la journée de jeudi
01:04:07de 14%.
01:04:09Il y a quand même
01:04:10quelque chose
01:04:10de profondément consternant
01:04:11de voir cette démocratie
01:04:13américaine
01:04:14à ce niveau
01:04:15de chamaillerie
01:04:16entre des égaux.
01:04:17Je suis désolé,
01:04:17on se plaint souvent
01:04:18du niveau en France
01:04:19de nos hommes politiques.
01:04:20Là, quand on voit
01:04:21ce qui se passe aux Etats-Unis,
01:04:21j'ai envie de relativiser
01:04:22quelque part.
01:04:24On a eu François-Xavier Bellamy
01:04:25tout à l'heure
01:04:25qui nous a exprimé
01:04:27son point de vue.
01:04:28C'est quand même
01:04:29d'un autre niveau.
01:04:30Pardon, mais même dire
01:04:31le projet Big and Beautiful,
01:04:33c'est un niveau
01:04:35de vocabulaire.
01:04:37Mais sauf,
01:04:38Eugénie Bastier,
01:04:39ce que vous oubliez toujours,
01:04:40c'est pourquoi Trump...
01:04:41Non mais ça,
01:04:42je ne l'oublie pas.
01:04:42Pendant des années...
01:04:43Je ne l'oublie pas du tout,
01:04:44mais il y a aussi
01:04:44une profonde...
01:04:45Je pense quand même
01:04:46que la société américaine,
01:04:48l'élection de Trump
01:04:50traduit elle-même
01:04:50une décadence
01:04:51de la société américaine
01:04:52aussi profonde.
01:04:55Franchement,
01:04:55c'est une démocratie
01:04:56qui est en train de sombrer.
01:04:56Mais j'entends
01:04:57ce que vous dites,
01:04:57mais vous ne m'avez pas
01:04:58laissé terminer la phrase.
01:04:59Pourquoi Trump ?
01:05:01C'est parce que
01:05:01ceux qui étaient avant
01:05:02n'ont pas entendu
01:05:04le peuple.
01:05:05Je suis désolé
01:05:06de vous le dire.
01:05:06Moi, je n'ai pas
01:05:07rien à constater.
01:05:08Mais oui, mais après,
01:05:09qui est responsable ?
01:05:10C'est comme dans
01:05:10notre démocratie.
01:05:11Je suis absolument d'accord.
01:05:12Les gens ne sont pas d'accord
01:05:13et disent que certains
01:05:15vont se tourner vers
01:05:16ce qu'ils appellent
01:05:17des populistes.
01:05:18Mais ça fait 40 ans
01:05:19qu'ils ne font pas le boulot.
01:05:21Donc, qui est responsable ?
01:05:22Ça fait 40 ans
01:05:23qu'ils ne font pas le boulot.
01:05:24Donc, effectivement,
01:05:25au bout d'un moment,
01:05:26les gens en ont marre.
01:05:27Et ils se tournent vers,
01:05:28effectivement,
01:05:28des solutions un peu radicales.
01:05:30Et peut-être,
01:05:31n'est-ce pas une bonne chose ?
01:05:32Ils n'avaient qu'à faire le boulot
01:05:33et les écouter.
01:05:36C'est encore un peu tôt
01:05:37pour faire le bilan
01:05:37de Trump, quand même.
01:05:40Attendez.
01:05:40Vous êtes en train
01:05:41de se diaboliser.
01:05:43Mais attendez.
01:05:43Mais moi,
01:05:44je ne diabolise pas du tout.
01:05:46Il est juste
01:05:46que c'est un peu affligeant,
01:05:47ce spectacle.
01:05:48Il fait du force d'América.
01:05:49Il a raison.
01:05:50Je ne diabolise pas.
01:05:51Il ne va pas être son avocat.
01:05:52Moi, je trouve que
01:05:53il faut régler l'Ukraine
01:05:54en 15 jours,
01:05:55Gaza en 15 jours,
01:05:57l'inflation.
01:05:58Nous, on n'a rien.
01:05:59C'est un fiasco total.
01:06:00Enfin, nous, on n'a rien.
01:06:01C'est un fiasco total.
01:06:03Et en plus,
01:06:04il est un culte vulgaire.
01:06:06Il a tous les défauts du monde.
01:06:08Ce type est repoussant.
01:06:09Et vous savez,
01:06:11le fait qu'on n'ait pas...
01:06:13Tout en nuance.
01:06:14Vraiment,
01:06:15ce type est repoussant.
01:06:17Mais vous savez,
01:06:17Pascal,
01:06:18en 2016,
01:06:20je suis allé aux Etats-Unis
01:06:21et j'ai rencontré Gérard Haro,
01:06:23qui était ambassadeur à l'époque.
01:06:24Oui,
01:06:24qui dit à peu près n'importe quoi.
01:06:26Il m'a dit
01:06:27qu'est-ce que vous pensez
01:06:27des Etats-Unis ?
01:06:28Qui dit n'importe quoi
01:06:29et qui insulte notre chaîne
01:06:31en permanence.
01:06:31Non.
01:06:32Et je lui ai dit
01:06:33je pense que Trump va gagner
01:06:34parce qu'Hillary Clinton,
01:06:35c'est la côte Est
01:06:36et la côte Ouest.
01:06:37Elle a beaucoup d'argent.
01:06:38Elle représente les gens
01:06:38insérés dans la société,
01:06:40les médias, etc.
01:06:41Trump représente
01:06:42le Sud profond,
01:06:43l'Amérique profonde.
01:06:44Il va gagner.
01:06:44Et Haro m'a dit
01:06:45vous êtes le seul
01:06:46homme politique français
01:06:46à avoir la lucidité
01:06:47de me dire ça.
01:06:48Je pense que vous avez raison,
01:06:49il va gagner.
01:06:50En 2016.
01:06:51Donc à cause du bilan
01:06:52effectivement de ceux
01:06:53qui l'avaient précédé,
01:06:54je pensais bien
01:06:55que Trump allait gagner.
01:06:56Pour autant,
01:06:57il est vulgaire,
01:06:58inculte et incapable.
01:06:59Et c'est un fiasco.
01:07:00Vous verrez ce que vous...
01:07:01En termes d'incapable,
01:07:02il donne à la fin.
01:07:02Écoutez,
01:07:03vous savez ce qu'on va faire ?
01:07:04On va attendre.
01:07:05Parce que là,
01:07:06je vous trouve vraiment
01:07:07bien sévère
01:07:09avec quelqu'un
01:07:09qui est là depuis 5 mois.
01:07:10Nous,
01:07:10on est là depuis 8 ans
01:07:11et il est très intelligent
01:07:13Emmanuel Macron.
01:07:14il n'est pas du tout vulgaire,
01:07:15il est très très élégant
01:07:16mais c'est une catastrophe.
01:07:17Donc pardonnez-moi
01:07:18de le dire comme ça,
01:07:19mais si.
01:07:20Mais non.
01:07:21Mais il est très élégant.
01:07:24Je le suis un peu avec Trump,
01:07:25vous l'êtes beaucoup
01:07:26avec Macron.
01:07:26Mais pourquoi ?
01:07:27Je dis qu'il est très élégant,
01:07:28très intelligent.
01:07:29D'être caricaturaux tous les deux.
01:07:30Le bilan est là.
01:07:31Mais le bilan est catastrophique.
01:07:33Non,
01:07:33il n'est pas catastrophique.
01:07:34Qu'est-ce qui est positif ?
01:07:36La compétitivité
01:07:37de l'économie française.
01:07:39Mais vous riez vous-même.
01:07:41Non,
01:07:41l'attractivité de la France
01:07:42en matière économique.
01:07:43Il y a beaucoup de choses
01:07:44qui ne vont pas.
01:07:45On est en train de la détruire.
01:07:46En effet,
01:07:46il y a eu des réformes
01:07:47les premières années.
01:07:47On est en train de saboter tout ça.
01:07:48Revenons sur Trump
01:07:49parce que ça,
01:07:50ça m'intéresse.
01:07:51Revenons sur Trump
01:07:51parce que les conséquences,
01:07:52je disais,
01:07:53qu'on ne mesure pas,
01:07:54c'est les conséquences,
01:07:54ce génie.
01:07:56Trump,
01:07:57c'est X.
01:07:58Trump,
01:07:58pardon.
01:07:59Musk,
01:07:59c'est X.
01:08:00Une influence considérable.
01:08:02Donald Trump a 17 ans
01:08:03qu'il allait arrêter
01:08:05les contrats avec SpaceX
01:08:06et en rétorsion,
01:08:07Musk a dit
01:08:08qu'il allait enlever son vaisseau
01:08:09qui aide en ce moment
01:08:13de son parti.
01:08:14Musk appelle à l'impeachment
01:08:17de Donald Trump
01:08:18parce qu'il allait en faire
01:08:19un vote.
01:08:19Là, c'est intéressant
01:08:20parce que c'est quand même
01:08:21sur le débat de fond
01:08:22entre d'un côté
01:08:23les libertariens
01:08:24qui veulent réduire
01:08:24le périmètre de l'État
01:08:25et des gens comme Trump
01:08:26qui, effectivement,
01:08:27le budget qu'est en train
01:08:28de faire voter Trump
01:08:29est un budget très important
01:08:30où, pour le coup,
01:08:31il n'y a pas véritablement
01:08:32d'économie pour l'Amérique.
01:08:33Au rogassien.
01:08:34Un vrai problème pour l'Amérique.
01:08:35Rogassien d'Espagne,
01:08:36le chemin de Dismas,
01:08:38l'arme d'espérance,
01:08:39chef de cœur d'Efata.
01:08:40Pourquoi Efata ?
01:08:41Alors, Efata,
01:08:42c'est-à-dire Ouvre-toi.
01:08:43Et donc, c'est un ensemble
01:08:44que j'ai monté
01:08:45il y a quelques années,
01:08:46en 2017,
01:08:47lorsque j'étais encore au lycée,
01:08:49pour...
01:08:50L'idée était un peu
01:08:51de toujours rendre accessible
01:08:53les beautés immenses
01:08:54du répertoire
01:08:55de musique sacrée,
01:08:56de musique chorale,
01:08:57de faire aimer
01:08:58le chant choral.
01:09:00Cette chose fabuleuse
01:09:02d'assembler,
01:09:03de mettre à côté
01:09:05des corps
01:09:05qui font des sons
01:09:06et de faire des harmonies
01:09:08exceptionnelles avec ça.
01:09:09Et donc, Efata,
01:09:10c'est-à-dire Ouvre-toi
01:09:10pour un peu
01:09:11comme si la musique
01:09:13qui...
01:09:14On dit ça souvent,
01:09:15mais je pense que c'est vrai
01:09:15que la musique
01:09:16peut dire aussi
01:09:18des choses
01:09:18que les mots
01:09:19ne peuvent pas dire.
01:09:21Et voilà,
01:09:22que la musique
01:09:22peut ouvrir
01:09:23nos cœurs.
01:09:25Alors,
01:09:26l'œuvre raconte
01:09:27l'histoire d'un homme,
01:09:28donc Dismas,
01:09:28tourmenté par l'angoisse
01:09:29et la souffrance
01:09:30qui avance progressivement
01:09:31vers la lumière
01:09:31en plaçant son espérance
01:09:33dans le Christ.
01:09:33Dismas est un personnage
01:09:34fictif,
01:09:35librement inspiré
01:09:35de figures
01:09:36de l'Ancien Testament,
01:09:37Job, Jérémie.
01:09:38C'est vrai que vous incarnez
01:09:39une autre Genèse,
01:09:40je ne vous imagine pas
01:09:40sur les Champs-Élysées
01:09:41samedi soir
01:09:42pour célébrer
01:09:43la victoire
01:09:44du Paris Saint-Germain
01:09:45en cassant
01:09:45les vitrines.
01:09:47Je trouve dommage
01:09:47que cette jeunesse-là
01:09:48ne soit pas
01:09:49davantage mise en avant
01:09:51aujourd'hui,
01:09:52qu'on ne vous entende pas.
01:09:53Et on se souvient
01:09:54que je crois
01:09:54que c'est sur M6
01:09:55lorsque une chorale
01:09:57était venue,
01:09:57une famille était venue,
01:09:58elle avait gagnée.
01:09:59Comme par hasard.
01:10:00Le public avait adhéré.
01:10:01Parce que je pense
01:10:02que l'espace médiatique
01:10:03n'est pas toujours raccord
01:10:04avec le public
01:10:05et je pense qu'il y aura
01:10:06beaucoup de succès
01:10:06dans votre entreprise.
01:10:08mais on va peut-être
01:10:09écouter quelques notes
01:10:09de musique
01:10:10pour nous rendre compte
01:10:11du spectacle
01:10:11que vous proposez.
01:10:12Et je rappelle
01:10:13que c'est le 14, 18 et 20 juin,
01:10:15Église Saint-Roch
01:10:16qui est un merveilleux endroit
01:10:18et la musique sacrée
01:10:19qui est inspirante.
01:10:21Sous-titrage Société Radio-Canada
01:10:26Sous-titrage Société Radio-Canada
01:10:31Sous-titrage Société Radio-Canada
01:11:01Sous-titrage Société Radio-Canada
01:11:31et c'est quelque chose
01:11:32immédiatement
01:11:34qui touche au cœur
01:11:36et qu'on a envie de partager.
01:11:40Et sans doute peut-être
01:11:41encore plus,
01:11:42enfin davantage
01:11:42quand c'est des voix
01:11:44parce que la voix
01:11:44c'est vraiment
01:11:45l'instrument de tout le monde.
01:11:47On pourrait chanter tous ensemble
01:11:48si vous voulez.
01:11:49Ah oui.
01:11:51Ce sera peut-être moins beau.
01:11:52Mais non,
01:11:52je pense,
01:11:53vous savez,
01:11:54les Anglais,
01:11:55les mieux pour chanter ensemble,
01:11:57c'est les Anglais
01:11:58dans les stades.
01:11:58et c'est extraordinaire
01:12:00et ça unit
01:12:01ceux qui sont allés
01:12:03à Arsenal,
01:12:04qui sont allés
01:12:04à Liverpool.
01:12:06Ils inventent des mélodies.
01:12:08Mais bien sûr,
01:12:08et là,
01:12:09il n'y a plus de frontières
01:12:10politiques.
01:12:13Bien sûr.
01:12:13Il y a des gens
01:12:13qui chantent ensemble.
01:12:14Bien sûr, bien sûr.
01:12:15Et dans les cœurs,
01:12:17c'est ouvert à tout le monde
01:12:18ou il faut un âge ?
01:12:20Alors,
01:12:21en l'occurrence,
01:12:22dans le corps et fatin,
01:12:23on est une trentaine
01:12:24de jeunes
01:12:24entre 18 et 26 ans.
01:12:26Mais si, par exemple,
01:12:27des gens de 50 ans
01:12:28veulent venir,
01:12:29ils ont le droit ?
01:12:30Alors,
01:12:30vous recrutez,
01:12:32mais pas dans le cœur.
01:12:33Dans le cœur,
01:12:34en fait,
01:12:35on essaye d'avoir
01:12:36des types de voix
01:12:38assez homogènes
01:12:39pour pouvoir créer
01:12:40un son homogène.
01:12:44Maintenant,
01:12:45je dirige aussi
01:12:45d'autres ensembles
01:12:46qui sont...
01:12:47Mais votre formation,
01:12:48vous êtes musicien ?
01:12:49Oui.
01:12:50Je suis encore étudiant,
01:12:52élève au conservatoire.
01:12:53en classe de direction de cœur.
01:12:55Quel âge vous avez ?
01:12:56J'ai 24 ans.
01:12:57Et vous avez envie
01:12:58d'être chef d'orchestre ?
01:13:00Alors moi,
01:13:00je me destine plutôt
01:13:02au travail du cœur,
01:13:04juste pour les raisons
01:13:05que vous disiez.
01:13:05C'est-à-dire que le cœur,
01:13:06pour moi,
01:13:06c'est vraiment...
01:13:07Enfin,
01:13:07la voix,
01:13:08c'est ce qui peut toucher
01:13:09le plus facilement,
01:13:10ce qui peut faire tomber
01:13:10le plus facilement
01:13:11les barrières.
01:13:14C'est pour ça
01:13:14que dans le chemin
01:13:15de Dismas,
01:13:16on a imaginé
01:13:17une histoire fictive,
01:13:20comme vous disiez,
01:13:21une histoire
01:13:22dans laquelle
01:13:24on va rassembler
01:13:25des immenses
01:13:26chefs-d'œuvre
01:13:26du répertoire.
01:13:28Donc,
01:13:29je disais Bach,
01:13:29Mendelssohn,
01:13:30vraiment parmi
01:13:31les plus grands génies
01:13:32que l'humanité portait.
01:13:33Et économiquement,
01:13:34il y a...
01:13:35Il fait justement
01:13:35une histoire
01:13:36pour que les gens
01:13:37qui ne connaissent pas
01:13:38ce répertoire
01:13:39puissent être embarqués.
01:13:42Mais là,
01:13:42j'ai vu que c'est gratuit,
01:13:4314, 18 et 20 juin,
01:13:44nous sommes d'accord.
01:13:45C'est la fête de la musique,
01:13:46d'ailleurs,
01:13:46le 21 juin.
01:13:47Mais il y a une réalité
01:13:48économique pour le cœur.
01:13:49On peut imaginer
01:13:50que ce soit un spectacle
01:13:52qui vive,
01:13:53qui paye les choristes,
01:13:54qui vous paye vous.
01:13:54Alors,
01:13:55l'entrée est gratuite
01:13:57et ça,
01:13:57c'est vraiment une volonté
01:13:58qu'on a depuis le début
01:13:59pour garantir
01:14:01vraiment l'accès le plus large.
01:14:02On a des très belles histoires.
01:14:04L'an passé,
01:14:05on avait donné,
01:14:06pareil,
01:14:07un très beau programme
01:14:08autour de la passion
01:14:08selon Saint-Jean de Bac
01:14:09et si vous ne connaissez pas
01:14:11cette œuvre,
01:14:11il faut vraiment
01:14:12que vous écoutiez ça
01:14:12au moins une fois
01:14:13dans votre vie.
01:14:16On avait donné un programme
01:14:18et il y a un monsieur
01:14:19à Saint-Roch,
01:14:20juste à côté,
01:14:21il est resté du cœur,
01:14:22il était venu à chaque date
01:14:23et en pleure à la fin,
01:14:25il disait,
01:14:25merci,
01:14:26je rêve d'aller toujours
01:14:28écouter de la musique
01:14:28mais c'est toujours payant.
01:14:30Et donc là,
01:14:31on est,
01:14:32du coup,
01:14:32à chaque fois,
01:14:32on doit faire des levées de fonds
01:14:34et cette année,
01:14:35ça va peut-être vous plaire,
01:14:36on est soutenu par le CRUS,
01:14:37par la CVEC,
01:14:39la contribution
01:14:39à la vie étudiante de campus
01:14:40donc par la République française
01:14:43et c'est une grande joie pour nous.
01:14:45Il y a ce mot,
01:14:46je crois,
01:14:46de Cioran,
01:14:47Bac a beaucoup fait pour Dieu.
01:14:49Oui,
01:14:49c'est clair.
01:14:51Jacques Vendroux
01:14:52a beaucoup fait pour Dieu aussi
01:14:53et je crois que Jacques,
01:14:54à 10h28,
01:14:55nous allons aller le voir.
01:14:56Vendredi Vendroux,
01:14:56on est peut-être un peu en retard d'ailleurs.
01:14:58Vendredi Vendroux.
01:15:02Là, c'est pas du Bac.
01:15:07Pas de transition.
01:15:08C'est une belle passe.
01:15:12Bonjour cher Jacques Vendroux,
01:15:13j'ai l'impression que la liaison
01:15:14n'est pas extraordinaire,
01:15:16mais manifestement,
01:15:17vous êtes en train de combattre.
01:15:20La boxe taille,
01:15:22boxe taille,
01:15:2366 000 licenciés,
01:15:271400 clubs
01:15:28et la boxe taille,
01:15:30Pascal,
01:15:30va faire les Jeux Olympiques
01:15:32de 2028.
01:15:33Donc,
01:15:34qu'on voulait leur rendre hommage.
01:15:36Donc,
01:15:36on va faire un petit combat
01:15:37avec mon ami Nabil.
01:15:39J'ai pris des cours
01:15:40depuis 6h ce matin.
01:15:42Vous allez voir,
01:15:42on se salue.
01:15:43N'oublions pas de nous saluer.
01:15:45Et on y va,
01:15:46c'est à vous.
01:15:46Allez,
01:15:47parlez-moi,
01:15:47allez.
01:15:49Direct.
01:15:51Voilà.
01:15:51J'ai l'impression
01:16:03que vous êtes plus doué
01:16:04pour les restaurants taille
01:16:05que pour la boxe taille.
01:16:09Mais vous rigolez ou quoi ?
01:16:10Attendez.
01:16:12Genoux,
01:16:12regardez.
01:16:13La connexion n'est pas extraordinaire,
01:16:16malheureusement.
01:16:16Donc,
01:16:16on va venir vous revoir
01:16:18dans une seconde.
01:16:18Je voudrais qu'on écoute
01:16:19notre amie Brigitte Maillot.
01:16:23Bonjour,
01:16:23docteur Maillot.
01:16:25Demain,
01:16:25c'est sur le bon
01:16:25et le mauvais cholestérol.
01:16:28Est-ce que nous pouvons
01:16:29voir l'extrait
01:16:30du bon
01:16:31et du mauvais cholestérol
01:16:32avec docteur Maillot ?
01:16:35La seule chose
01:16:36qui te permet
01:16:37de connaître
01:16:38ton taux de cholestérol,
01:16:39c'est la prise de sang
01:16:40à jeun.
01:16:41D'accord.
01:16:41Donc,
01:16:42tu vas faire une prise de sang
01:16:43à jeun.
01:16:43Donc,
01:16:44il faut demander d'abord
01:16:44au médecin de...
01:16:45Bien sûr.
01:16:46Et après,
01:16:47on va savoir,
01:16:48on va te mesurer
01:16:48le cholestérol total.
01:16:50Quand vous avez
01:16:50une prise de sang,
01:16:51vous regarderez,
01:16:53il y a cholestérol total,
01:16:54il y a LDL
01:16:56et il y a HDL.
01:16:58Donc,
01:16:58le taux...
01:16:58Donc,
01:16:58en gros,
01:16:59bon cholestérol
01:17:00et mauvais cholestérol.
01:17:01Entre guillemets.
01:17:02Le cholestérol total,
01:17:05il ne doit pas dépasser
01:17:052 grammes par litre.
01:17:06Mais ce n'est pas très représentatif
01:17:07de toute façon
01:17:08puisqu'on ne sait pas
01:17:09s'il est bon ou mauvais.
01:17:09Non,
01:17:09mais enfin,
01:17:10si tu as 5 grammes,
01:17:11tu es sûr que...
01:17:11Le LDL,
01:17:14donc le mauvais cholestérol,
01:17:16lui,
01:17:16il doit être inférieur
01:17:17à 1,6 grammes par litre.
01:17:20En revanche,
01:17:21le bon,
01:17:22entre guillemets,
01:17:23lui,
01:17:24puisque c'est lui
01:17:24qui va un peu nettoyer,
01:17:25il va servir des boueurs.
01:17:26Il t'a dit,
01:17:27il faut qu'on en ait
01:17:27du cholestérol.
01:17:28Voilà,
01:17:28il faut qu'on en ait.
01:17:29Donc,
01:17:29c'est important de savoir aussi,
01:17:30de connaître son taux
01:17:31de bon cholestérol
01:17:32qui,
01:17:33lui,
01:17:33doit être supérieur à 0,4.
01:17:35On va faire un petit tour
01:17:36de table.
01:17:38Dernière prise de sang.
01:17:39Quand ?
01:17:40Il n'y a pas longtemps,
01:17:40j'en fais régulièrement.
01:17:42J'en fais 2 par an.
01:17:43Georges Fedeck.
01:17:44Moi aussi,
01:17:44il y a à peu près 6 mois.
01:17:46Ah,
01:17:46ça c'est bien.
01:17:48Vous êtes jeune,
01:17:49donc pas de prise de sang.
01:17:53Forcément,
01:17:53vous êtes dans une situation
01:17:55particulière,
01:17:55donc vous êtes particulièrement suivi.
01:17:57Je rappelle que vous attendez,
01:17:58selon l'expression,
01:17:59un heureux événement.
01:18:00Exactement.
01:18:01Bon,
01:18:01Thomas Bonnet.
01:18:02Non,
01:18:02pas de prise de sang,
01:18:03je ne me souviens pas en tout cas.
01:18:04Oui,
01:18:04et vous savez également,
01:18:06j'ai découvert que les gens
01:18:07ne connaissent même pas
01:18:08leur groupe sanguin.
01:18:09Vous connaissez votre groupe sanguin ?
01:18:10B+,
01:18:11genre,
01:18:12je l'ai sur moi d'ailleurs.
01:18:12C'est rare.
01:18:13Oui,
01:18:13moi je suis B+, aussi.
01:18:14Ah,
01:18:15vous voyez ?
01:18:15C'est rare.
01:18:16Oui,
01:18:16mais plus,
01:18:16c'est pour ça qu'on s'entend.
01:18:19Aucune idée pour le groupe sanguin.
01:18:20Vous ne savez même pas
01:18:21votre groupe sanguin ?
01:18:21Non,
01:18:22mais c'est fou quand même.
01:18:23Si,
01:18:23on l'apprend quand même.
01:18:24Non,
01:18:24mais c'est incroyable.
01:18:24J'ai pas mon carnet de santé.
01:18:25Non,
01:18:26mais c'est sidérant.
01:18:28Donc derrière,
01:18:29prise de sang ?
01:18:29Il y a quelques mois.
01:18:30Il y a quelques mois,
01:18:31bon.
01:18:32Mon groupe sanguin,
01:18:32c'est à moins,
01:18:33puisqu'il faut le dire.
01:18:34À moins.
01:18:34À moins ?
01:18:35Oui.
01:18:36Vous savez.
01:18:37À moins,
01:18:37c'est pas bon.
01:18:38À moins,
01:18:40faites très attention.
01:18:42À moins.
01:18:43Sommeil à la midi,
01:18:44il nous rappelle les titres.
01:18:44Il est 10h32
01:18:45et puis on ira voir l'ami Jacques.
01:18:50Trois hommes de nationalité serbe
01:18:52mis en examen
01:18:53et écroués hier soir à Paris.
01:18:55Ils sont suspectés
01:18:56d'avoir dégradé
01:18:57des lieux juifs
01:18:58avec de la peinture verte
01:18:59le week-end dernier
01:19:00dans le but
01:19:00de servir les intérêts
01:19:02d'une puissance étrangère.
01:19:04Et selon les premiers éléments
01:19:05de l'enquête,
01:19:06la Russie serait derrière
01:19:07ces opérations
01:19:08destinées à déstabiliser
01:19:10le pays.
01:19:11Le drame à Reims,
01:19:12l'incendie d'un immeuble
01:19:13fait quatre morts
01:19:14dont un enfant,
01:19:15un autre est toujours
01:19:16porté disparu
01:19:17et deux adultes
01:19:18gravement blessés
01:19:19classés en urgence absolue
01:19:20ont été transportés
01:19:21à l'hôpital
01:19:22selon la préfecture
01:19:23de la Marne.
01:19:24Une enquête a été lancée
01:19:25pour établir
01:19:26les causes du drame.
01:19:27Et puis,
01:19:28le torchon brûle
01:19:29entre Elon Musk
01:19:29et Donald Trump.
01:19:30Depuis quelques heures,
01:19:31les deux hommes
01:19:32règlent leurs comptes
01:19:33sur les réseaux sociaux.
01:19:34Le locataire
01:19:35de la Maison-Blanche
01:19:36a qualifié
01:19:36son ex-allié de fou
01:19:37tandis que le patron
01:19:38de Tesla
01:19:39a accusé le dirigeant
01:19:40républicain
01:19:41d'être impliqué
01:19:42dans l'affaire Epstein.
01:19:43Merci Somaya.
01:19:45Jacques,
01:19:45est-ce que la connexion
01:19:46est mieux
01:19:48qu'elle ne l'était ?
01:19:49Ah ouais,
01:19:50non là,
01:19:50c'est pas terrible en fait.
01:19:52Bon,
01:19:52c'est pas très bon.
01:19:53Donc,
01:19:53on vous embrasse
01:19:54cher Jacques Vendro
01:19:55parce que vous êtes
01:19:56tout flou aujourd'hui.
01:19:57On vous embrasse.
01:19:58En revanche,
01:19:58on va écouter
01:19:59un deuxième passage,
01:20:01une deuxième séquence
01:20:02peut-être
01:20:02de votre EFATA,
01:20:06du cœur EFATA.
01:20:08parce que ça nous a
01:20:09beaucoup séduit.
01:20:10Je rappelle,
01:20:10c'est une création
01:20:11musicale inédite,
01:20:12le cœur EFATA,
01:20:13que vous avez créé.
01:20:15Quelque chose d'émouvant.
01:20:17Et il y a une série
01:20:18de trois concerts
01:20:19en l'église de Saint-Roch.
01:20:21Écoutez quelques notes
01:20:22de musique pour nous apaiser.
01:20:24de la musique.
01:20:25Écoutez-vous,
01:20:25c'est une église de Saint-Roch.
01:20:29Écoutez-vous,
01:20:29c'est une église de Saint-Roch.
01:20:33Écoutez-vous,
01:20:37ce n'est une église de Saint-Roch.
01:20:43Écoutez-vous,
01:20:53c'est une église de Saint-Roch.
01:20:56Le grand déchiquier
01:21:14avec le chancel
01:21:17carré fata
01:21:18qu'on pourra écouter
01:21:20avec la trompette de Maurice André
01:21:22et Yehudi Menouine
01:21:23qui sera là
01:21:25Non mais c'est formidable
01:21:27Vraiment c'est formidable
01:21:29Vous n'avez pas connu Jacques Chancel
01:21:30Mais l'avantage de Jacques Chancel
01:21:34c'est que c'était la culture
01:21:36à la fois haut de gamme
01:21:38et populaire
01:21:39et c'est ça qui est toujours bien
01:21:40et on a parlé beaucoup de Philippe Labreau cette semaine
01:21:43on a parlé de Bernard Pivot, Marcel Julien
01:21:45cette télévision là
01:21:46c'était plein Alain Decaux
01:21:48C'est sur la radio formidable, la radioscopie
01:21:50C'est extraordinaire
01:21:52C'est des grands passeurs
01:21:53très cultivés bien sûr
01:21:56mais très pédagogues
01:21:58à hauteur d'hommes
01:21:58et qui nous faisaient aimer
01:22:00parfois des choses plus difficiles
01:22:02On a parlé de Palestrina
01:22:04tout à l'heure
01:22:05musique baroque
01:22:06la messe
01:22:07la messe du pape Marcel
01:22:08Evidemment
01:22:10c'est pas quelque chose
01:22:12c'est pas
01:22:12c'est pas
01:22:13c'est pas
01:22:13tire-lis-pimpon
01:22:14Ah non
01:22:15c'est la grande musique
01:22:16Le mot grande musique
01:22:18c'est marrant
01:22:19parce que
01:22:19ceux qui ne connaissent
01:22:20parfois dans les milieux populaires
01:22:22on va dire la grande musique
01:22:23et évidemment
01:22:25C'est grand
01:22:25parce que ça nous emmène
01:22:26ça nous emmène très long
01:22:27Et dans l'aristocratie
01:22:29on ira à la musique classique
01:22:30mais
01:22:31voilà
01:22:32donc on ira vous voir
01:22:33parce que c'est formidable
01:22:34ce que vous faites est formidable
01:22:35Vous pourriez venir nous voir régulièrement
01:22:36comme ça ?
01:22:38Franchement
01:22:38Rogatien
01:22:40Rogatien d'Espagne
01:22:42vraiment
01:22:43je trouve que c'est
01:22:46le narrateur s'appelle
01:22:46Marco
01:22:47Von
01:22:48Barren
01:22:48à ne pas confondre avec
01:22:50Marco
01:22:50Von
01:22:51Asten
01:22:51Le récit est chanté
01:22:55intégralement en français
01:22:56c'est de la musique
01:22:57qui a été composée
01:22:58pour notre concert
01:22:59pour faire le lien
01:23:00justement entre tous les compositeurs
01:23:01et essayer d'être nous aussi
01:23:02un peu des passeurs
01:23:03et faire aimer
01:23:04ces compositeurs
01:23:06qui nous donnent
01:23:07des choses magnifiques
01:23:08à entendre
01:23:08Eh bien merci
01:23:09Thibaut Palfroy
01:23:11était à la réalisation
01:23:12aujourd'hui
01:23:12Ludovic Liebard
01:23:13était à la vision
01:23:14Maxence
01:23:14était au son
01:23:15merci à Marine Lançon
01:23:16bien sûr
01:23:16à Jean de la Cosse
01:23:17Larémondi
01:23:18qui est votre ami
01:23:19et c'est lui
01:23:19qui nous a avertis
01:23:21de ce spectacle
01:23:24tout à fait remarquable
01:23:25et puis
01:23:25à la programmation
01:23:27je remercie Nicolas
01:23:28Nissim
01:23:28et toute son équipe
01:23:29Magdalena
01:23:30Dervich
01:23:31Louis Lallemand
01:23:32qui doit être là
01:23:33cette semaine
01:23:34on salue Serge Nedjar
01:23:35bien sûr
01:23:36pour ce changement
01:23:38de chaîne
01:23:39et toutes les équipes
01:23:40de CNews
01:23:41nous sommes sur la chaîne
01:23:4214
01:23:43désormais
01:23:43on va voir ce que ça
01:23:44demain
01:23:45nous
01:23:45une petite
01:23:46une petite impatience
01:23:48pour connaître
01:23:49les audiences
01:23:50comment ?
01:23:51un très bon numéro
01:23:52c'est un très bon
01:23:53préféré de Bac
01:23:53mais
01:23:54écoutez
01:23:56tout est réglé
01:23:57parce que la somme
01:23:58si je ne me trompe pas
01:24:00la somme de ces lettres
01:24:02me faisait le numéro 14
01:24:04Jean-Sébastien Bac
01:24:05je ne sais pas
01:24:05plus il y a des choses
01:24:06il y a plein de choses
01:24:07qui ont été écrites
01:24:07sur la numérologie
01:24:08dans Bac
01:24:09mais bien sûr
01:24:09c'est un chiffre
01:24:10qui l'affectionnait beaucoup
01:24:11surtout à la fin de sa vie
01:24:12il a écrit
01:24:12vous additionnez
01:24:13les lettres de Bac
01:24:13ça fait 14
01:24:14effectivement 14
01:24:15bah écoutez
01:24:16on est béni des dieux
01:24:18comment ?
01:24:18bien sûr
01:24:19bien sûr
01:24:19bon passez un excellent
01:24:21week-end en tout cas
01:24:22et Jean-Marc Moronini
01:24:25dans une seconde
01:24:26ce soir c'est
01:24:27Eliott Deval
01:24:27et Gauthier Le Bret
01:24:29à lundi