- 06/06/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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NewsTranscription
00:00Bonjour à tous, ravis de vous retrouver pour l'heure des pros 2 avec Gabriel Cluzel, Gérald Olivier, Jean-Sébastien Ferjou, Jules Torres, Patrick Roger.
00:08Bonsoir à tous les saints. Bonsoir. Bonsoir sur la 14 désormais Gérald Olivier. J'espère que vous avez prévenu tous vos amis américains.
00:15Tous vos amis américains, vous leur avez dit, attendez les amis, si vous avez sur la 16, vous n'allez pas avoir les mêmes thématiques.
00:21J'ai prévenu mon épouse.
00:22Ah bah écoutez, est-elle américaine ?
00:25Comment s'appelle-t-elle ? C'est quoi son prénom ?
00:29Elle s'appelle Tara.
00:30Tara, on vous salue et écoutez, bienvenue sur la 14 et dans l'heure des pros.
00:34Les amis, on va commencer par cette actualité qui est malheureusement très lourde puisqu'on va parler de l'agression d'un rabbin à Neuilly-sur-Seine.
00:42C'est la deuxième agression en une semaine pour ce même rabbin, violenté vendredi dernier du côté de Deauville.
00:48Cette fois-ci, c'est dans les Hauts-de-Seine.
00:51Il y a effectivement beaucoup de choses à dire puisqu'il a été agressé à coup de chaise alors qu'il était assis dans un café.
00:57La victime a été transférée à l'hôpital sans que son pronostic vital ne soit engagé et un suspect a été interpellé.
01:04Voyons le sujet d'Inès Alican et on a beaucoup de témoignages à vous faire entendre et notamment ce rabbin qui a été victime.
01:12Ce vendredi, place du marché à Neuilly-sur-Seine, ce rabbin assis tranquillement à la terrasse d'un café est soudainement pris pour cible.
01:22Un homme lui lance une chaise en plein visage avant de prendre la fuite.
01:26La victime a été transférée à l'hôpital.
01:29Sur cette vidéo amateur, on peut y voir l'agresseur rapidement rattrapé et mobilisé par les passants et la police municipale.
01:36On se sent plus trop en sécurité en France. La communauté juive, l'acte d'antisémitisme est grave monté avec ce qui se passe aussi en Israël et tout.
01:46On se sent plus trop en sécurité en France.
01:48C'est inadmissible parce qu'on est en France et tout le monde a le droit de vivre en France tranquillement.
01:53La victime blessée au front a reçu de nombreux soutiens.
01:57Déjà agressée une semaine plus tôt à Deauville, le rabbin appelle à l'apaisement.
02:00Le but c'est de continuer à avancer et de faire en telle sorte qu'un événement pareil surtout ne puisse plus jamais se reproduire parce qu'au fond c'est là où est l'essentiel.
02:09Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête en flagrance pour violences aggravées par le fait qu'elles auraient été commises à raison de la religion.
02:16L'individu interpellé est un palestinien âgé de 28 ans selon une source proche du dossier.
02:21Il est en situation irrégulière en Allemagne mais titulaire d'un document lui permettant de circuler dans son état fédéré.
02:28Si vous imaginez déjà la dernière phrase on n'a toujours pas compris ce que ça voulait dire.
02:32Mais je voudrais qu'on écoute le rabbin qui a réagi au micro de CNews et c'est un témoignage là aussi extrêmement fort parce qu'il le dit à travers son histoire d'être victime aujourd'hui de cet antisémitisme, ça le bouleverse.
02:45Vous savez j'ai grandi en France, mes parents ont grandi en France, c'est la France qui a sauvé des paysans français qui ont sauvé mes grands-parents pendant la guerre.
02:55Donc quelque part c'est encore plus bouleversant de voir que dans cette France qui vraiment a tellement donné, a sauvé,
03:02et bien on se retrouve aujourd'hui avec des mots qui génèrent des mots M-A-U-X et je crois que c'est ça qui bouleverse le plus.
03:08On a le droit de ne pas être d'accord, mais il faut savoir se respecter.
03:11On est je pense ici vraiment face à ce que j'appellerais un délit de faciès.
03:14Et le délit de faciès c'est un délit, et quel que soit le faciès, et c'est un peu dommage qu'on en soit là.
03:21Il ne faut pas que de la violence soit présente, quelles que soient les religions, quels que soient les cadres,
03:27c'est quelque chose sur lequel quand même il faut faire extrêmement attention et c'est ça surtout qui est fondamental pour moi.
03:32J'ai plusieurs personnes qui ont appelé, qui m'ont déjà envoyé des messages, des sénateurs et tout,
03:37et je leur suis très très reconnaissant parce que ça fait du bien de voir que les personnes sont sensibles à ce qui peut se passer,
03:44et j'ose espérer que ça fait partie des dernières fois où on aura besoin d'envoyer des messages de soutien pour des personnes qui sont agressées.
03:50Au micro de Michael De Santos, et avant de vous donner la parole, une dernière réaction, cette fois politique,
03:55le premier ministre qui a réagi cet après-midi.
03:57C'est une agression, et c'est une agression clairement parce que la personne agressée était un rabbin avec l'apparence extérieure
04:08qui a mobilisé contre lui l'agression, le déchaînement, la haine d'une personne qui était là.
04:17Et donc c'est jour après jour que notre pays est en proie à des affrontements qui sont des affrontements haineux.
04:31Tantôt c'est contre nos compatriotes musulmans, tantôt c'est contre nos compatriotes juifs,
04:39mais il y a beaucoup d'autres haines et beaucoup d'autres détestations.
04:42La responsabilité du gouvernement est que, autant que possible, la passion, la haine soit combattue
04:55et laisse place à l'acceptation et, si on pouvait un jour, à la compréhension.
05:01La compréhension, pour l'instant, on a du mal à la voir.
05:04Alors, est-ce qu'aujourd'hui on arrive à poser des mots, M-O-T-S, sur nos mots, M-A-U-X, Jean-Sébastien Ferjou ?
05:14Est-ce qu'on peut expliquer ce qui s'est passé cette année ?
05:16En tout cas, s'il y en a à poser, ce ne sont pas ceux de Jean-Luc Mélenchon qui parlaient d'antisémitisme résiduel,
05:20puisqu'on voit bien que l'antisémitisme, il est présent au quotidien et qu'il est violent.
05:24Et il faut rappeler que, parmi toutes les violences à raison de la religion ou les discriminations,
05:30ça concerne toutes les religions, mais il y a une communauté qui est visée de manière disproportionnée
05:35par rapport à ce qu'elle représente dans la population française,
05:38et notamment en ce qui concerne les violences physiques,
05:40parce qu'il y a d'autres agressions pas plus justifiables mais qui ne sont que verbales,
05:43pour ce qui concerne les violences physiques, les juifs sont majoritairement ciblés en France.
05:47Et c'est vrai que c'est étonnant que ça ne soit pas plus fortement dénoncé,
05:52et on en revient toujours à l'attitude un peu ambiguë d'Emmanuel Macron,
05:55parce que moi je n'ai toujours pas compris comment il avait pu justifier son refus d'aller à la marche contre l'antisémitisme
06:00en disant qu'il ne faut pas choisir un camp, comme si les Français juifs étaient mécaniquement comptables
06:06ou responsables ou associés de ce que fait le gouvernement israélien,
06:10qui n'est déjà pas lui-même Israël dans son ensemble.
06:12Et voilà, il y a trop d'ambiguïté, y compris chez des gens qui ne sont pas à la France insoumise,
06:17il y a un antisémitisme assumé, il y a des gens qui sont plus ambiguës.
06:20Vous parlez des actes antisémites, 1570 actes antisémites en 2024, 1676 en 2023, 436 en 2022,
06:29et c'est là où on comprend qu'il y a une explosion des actes antisémites en France,
06:33quand au premier trimestre 2025, on est déjà à 280 faits antisémites,
06:39et ça c'est les plaintes qui sont déposées,
06:40donc vous imaginez le nombre de fois où la personne ne va pas déposer plainte.
06:44Un Français de confession juive me disait, il connaît bien la ville et une oeille sur scène,
06:48il dit, là voilà, ça y est, on l'a atteint, cette dernière étape,
06:52où lorsqu'on est attablé, on est en terrasse,
06:55c'est parce qu'on représente en quelque sorte notre communauté,
06:59il peut y avoir une kippa ou autre, on va être agressé.
07:02Donc on est ciblé parce que juif, Jules Torres.
07:05Il y a une vraie différence avec les agressions contre les autres communautés,
07:08c'est que la communauté juive est la seule où les atteintes aux personnes
07:13est supérieures à 50%, sinon on appelle ça des atteintes aux biens,
07:17par exemple vous allez dans une église et vous cassez le tavernacle,
07:22c'est une atteinte aux biens.
07:24Les personnes juives aujourd'hui sont en insécurité, elles le vivent,
07:28on est depuis le 7 octobre à plus de 300% d'actes antisémites,
07:32et c'est particulièrement le cas en Ile-de-France.
07:34Ce qui peut étonner, c'est la ville, Neuilly,
07:37qui n'est pas un sanctuaire de l'insécurité normalement,
07:40qui est même quelque chose d'assez apaisé.
07:41La semaine dernière, c'était plutôt, c'était Deauville,
07:45également, qui n'est pas le lieu où on se dit inconsciemment
07:48que c'est un endroit où il pourrait y avoir un antisémitisme décomplexé.
07:52C'est peut-être ça, en réalité, la bascule,
07:54c'est qu'aujourd'hui, il n'y a aucune ville qui résiste à la déferlante antisémite.
07:58Enfin, Neuilly-sur-Seine est une ville aussi qui est ciblée,
08:01parce que c'est une ville où il y a une forte présence de la communauté juive française.
08:06Je vous propose d'écouter à présent Elie Korshia,
08:08qui est le président du Consistoire de France.
08:11Les mots qui sont malheureusement en train de frapper la communauté juive,
08:15c'est le manque de respect, c'est l'agression de l'autre,
08:19d'une façon très lâche.
08:20On a vu la personne lui a jeté cette chaise en plein visage sur la tête de dos.
08:26Une personne qui vient l'agresser d'une façon totalement gratuite.
08:31Et encore une fois, j'ai ce chiffre en tête qu'on rappelle souvent à votre antenne.
08:35Les Français juifs représentent moins de 1% de la population.
08:41Et nous concentrons finalement plus près des deux tiers des agressions antisémites et racistes dans notre pays.
08:48C'est-à-dire que les actes anti-religieux doivent aujourd'hui entraîner une tolérance zéro.
08:54Il s'agit de quelqu'un qui n'est même pas régulièrement sur le territoire français,
08:58puisqu'il bénéficie d'un titre d'une autorisation provisoire qui lui avait été attribuée par l'Allemagne.
09:05Mais effectivement, on est face à un type de personne qui vient agir comme ça sur notre territoire français.
09:12C'est particulièrement choquant.
09:14Vous savez que la promesse ici, c'est de montrer les faits rien que les faits et de parler du réel.
09:18Je vais vous montrer deux réactions politiques.
09:20Deux réactions politiques et vous allez me dire si vous y voyez une différence.
09:23Vous avez à gauche Thomas Porte, qui est député de la France Insoumise,
09:26et à droite Bruno Rotaillot.
09:28Sur la forme, quasiment le même discours.
09:30Soutien au rabbin Elie, le même, victime d'une agression à Neuilly-sur-Seine.
09:35Merci aux passants et aux commerçants qui sont intervenus.
09:37Il a raison, Thomas Porte, pour mettre fin à cette agression.
09:40Aucune violence en raison de la couleur de peau ou de la religion n'est acceptable et n'a sa place en France.
09:44À droite, Bruno Rotaillot, le Premier ministre de l'Intérieur et des cultes.
09:49Je condamne avec la plus grande fermeté l'agression antisémite qui a visé un rabbin à Neuilly aujourd'hui.
09:54Je veux dire à nos compatriotes de confession juive que nous sommes à leur côté.
09:57L'auteur, qui n'avait rien à faire en France, devait être puni sévèrement et éloigné.
10:01Je salue le sang-froid et le courage des personnes qui ont permis l'interpellation.
10:04Sans prendre à une personne en raison de sa foi est une honte.
10:06L'augmentation des actes anti-religieux nécessite la mobilisation de tous.
10:10Quelle différence il y a ?
10:11Le mot antisémite.
10:13Comment ?
10:13Le mot antisémite qui figure dans l'un et pas dans l'autre.
10:15Voilà, c'est ça.
10:16C'est tellement évident.
10:16Vous l'avez bien dit.
10:18Et puis en même temps, Thomas Porte, on le sait, derrière, qui appartient à ce parti,
10:21qui entretient cette atmosphère dans le pays et qui traverse, qui va bien au-delà du pays,
10:28puisque ce ressortissant venait d'Allemagne, avec l'antisémitisme qui ne cesse de monter.
10:34Il y a quelque chose en plus qui est très intéressant dans ce que disait le rabbin tout à l'heure.
10:39Il disait, vous voyez, beaucoup de familles ont été sauvées par des paysans, etc.
10:44Et je pense qu'aujourd'hui, il y a un manque de repères complets.
10:49Alors, même si ce jeune n'est pas allé étudier sur les bancs de l'éducation en France,
10:52mais on n'est plus dans le récit national de ce qui s'est passé et de ces personnes douées.
10:59Bien sûr, ce qu'ils ont vécu, ce qu'ils ont connu, etc.
11:02Et comme aujourd'hui, on zappe énormément de choses,
11:05ces personnes-là n'ont pas en tête tout ce qui s'est passé.
11:09Malheureusement, j'ai l'impression qu'on le répète ça à chaque fois.
11:11J'aimerais juste qu'on revienne sur l'aspect politique,
11:14parce que c'est l'aspect le plus important.
11:15Antoine Léaumant, plein soutien au rabbin Élie Lemel,
11:19agressé à Neuilly-sur-Seine, ainsi qu'à sa famille et ses proches.
11:22L'auteur présumé a fort heureusement été arrêté.
11:26Il doit maintenant être jugé.
11:27La violence haineuse en raison de la religion réelle,
11:29ou supposé, n'a pas sa place en France.
11:31Là aussi, il n'y a pas encore le mot antisémitisme.
11:33Donc, si, lorsqu'il y a eu cet acte barbare, anti-musulman,
11:39du fidèle qui a été tué, vous savez, dans le Gard,
11:42Bruno Retailleau a été accusé d'être un islamophobe,
11:47et d'alimenter ce climat-là.
11:49Alors que c'était d'ailleurs le premier à avoir réagi
11:51au moment où on a eu l'information le vendredi.
11:55Mais là, qu'est-ce qu'on doit dire de Thomas Porte,
11:58d'Antoine Léaumant,
11:58qui connaissent évidemment le droit,
12:02qui ont une connaissance du vocabulaire,
12:05et qui n'emploient pas ce terme d'antisémitisme ?
12:07Gabrielle Cluzel.
12:08Ah oui, vous avez raison.
12:09Là, de fait, ils devraient balayer devant leurs portes.
12:12Mais néanmoins, je crois qu'il y a une responsabilité
12:15qui va au-delà de la France insoumise.
12:17Vous savez, quand on voit que certains imaginent
12:20avoir lutté contre l'antisémitisme,
12:22quand ils ont érigé, moi je trouve ça très bien,
12:25pourquoi pas, mais à titre posthume,
12:27dans la hiérarchie militaire, Alfred Dreyfus,
12:29donc ils luttent contre l'antisémitisme d'hier
12:32pour se donner l'illusion de lutter contre l'antisémitisme d'aujourd'hui,
12:35contre lequel, en réalité, ils ne font rien.
12:37Il y a le mot antisémitisme qui n'est pas présent,
12:39vous avez raison, dans les postes de la France insoumise.
12:44Mais il y a autre chose, c'est qu'à aucun moment,
12:46contrairement à Bruno Retailleau,
12:47ils ne font référence à...
12:50L'identité.
12:50L'identité, évidemment, du suspect qui n'avait rien à faire.
12:53Il n'avait rien à faire chez nous.
12:56Et ce qui est terrible, c'est qu'il était en Allemagne,
12:58alors l'Allemagne, il était illégal,
13:00mais on lui avait quand même donné le droit de circuler.
13:02Je n'ai rien compris à la dernière phrase.
13:04C'est quelque part entre Raymond Devos et Carca.
13:06Il est sous OQTF, mais non expulsable,
13:08puisqu'originaire d'un pays,
13:10je ne sais pas, peut-être la Syrie ou autre,
13:11vers lequel on ne peut pas renvoyer les gens.
13:13Alors vraiment, moi je le dis tous.
13:14Donc il a un blanc sein pour circuler dans tout l'espace Schengen.
13:18Qu'on soit sur la 14 ou qu'on soit sur la 16,
13:21moi je continue à faire la même chose,
13:22surtout aux téléspectateurs,
13:23la dernière phrase du sujet qu'on vous a proposé.
13:25Je n'ai absolument rien compris.
13:26Je vais essayer de vous la redonner,
13:27parce que je veux une traduction vulgarisée.
13:30C'est-à-dire que vous êtes en situation irrégulière,
13:33mais vous avez un papier qui vous permet
13:34de vous balader partout en Europe, Jules Torres ?
13:36A priori, il avait le droit d'être dans un des États.
13:38Un des landers.
13:39Un des landers, c'est pour ça qu'il y a...
13:41Ah, donc il n'avait rien à faire en France.
13:43Il n'avait rien à faire en France.
13:43Alors ça, il n'avait rien à faire en France.
13:45En France, il n'avait pas le droit à priori
13:46d'être dans un des États fédérales d'Allemagne.
13:50Pour le coup, je ne sais pas lequel c'est,
13:52mais il y en a une quinzaine, je crois.
13:53En soi, c'est déjà contradictoire.
13:5417.
13:55Mais bien évidemment.
13:57Mais enfin, vous savez que vous pouvez vous balader.
13:59Ça, encore une fois, merci Schengen,
14:00vous vous baladez comme vous voulez.
14:02Ah, ben de ne plus.
14:03De Munich, de Francfort, d'Allemagne jusqu'à Paris.
14:07Vous prenez le train et puis l'histoire est réglée.
14:08Souvenez-vous du ressortissant à Annecy.
14:11C'était exactement la même chose.
14:12Alors lui, c'est encore pire, il avait fait le tour de l'Europe.
14:14Bien sûr, bien sûr.
14:15En fait, toute l'Europe a les clés de notre maison.
14:16C'est tout.
14:17Et ça, c'est un angle essentiel.
14:18Vous avez vu la note qui a été publiée cette semaine
14:19très intéressante sur l'immigration afghane.
14:21Afghane, 100 000 afghans.
14:22Parce que ça entre en résonance.
14:23Parce que les Afghans viennent d'un État
14:24vers lequel précisément on ne peut pas expulser les gens
14:27parce que ça n'est pas considéré,
14:29ce qu'on peut comprendre, comme un pays sûr.
14:31Mais la France est de tous les pays de l'Union européenne,
14:33précisément avec l'Allemagne,
14:34celui qui accorde le plus le droit d'asile.
14:36C'est-à-dire que nous acceptons plus de 80% des dossiers.
14:39Les Allemands en acceptent, si je me souviens bien, 92%.
14:42Alors même que bien souvent, ce ne sont pas des réfugiés politiques,
14:45mais des gens qui sont réfugiés économiques.
14:47Alors on peut comprendre qu'ils cherchent à fuir la misère,
14:49c'est autre chose.
14:50Sauf qu'ils arrivent avec leur schéma mentaux
14:51et que la note rédigée par Didier Leschi,
14:53l'ancien patron, enfin ou patron encore actuel d'ailleurs,
14:56de l'Office des Migrations,
14:56qui est tout sauf un extrémiste,
14:58qui est plutôt un homme de centre-gauche,
15:00décrit très bien le fait que ces Afghans-là
15:02ne sont pas capables de s'adapter à la civilité française.
15:04J'ai envie de dire qu'il y a même des réfugiés politiques.
15:07Parmi les talibans et autres djihadistes,
15:11il y a des différences qui font que les uns et les autres s'opposent.
15:15Donc vous pouvez avoir un réfugié politique
15:17qui représente un réel danger pour la France.
15:20Tous les réfugiés politiques ne sont pas solgénitimes.
15:22Nous sommes bien d'accord.
15:24Vous savez que par exemple dans la loi Asile-Immigration,
15:26qui a été votée l'année dernière,
15:28détricotée par le Conseil constitutionnel,
15:30vous aviez un amendement
15:32comme quoi les personnes en situation irrégulière
15:35qui représentent un trouble à l'ordre public
15:37ou une menace à l'ordre public
15:38devaient être placées en détention.
15:41Ça a été retoqué par le Conseil constitutionnel.
15:44Donc en fait, on paye toutes les factures
15:45et on va continuer.
15:47Jusqu'à quand ? Je ne sais pas.
15:48Peut-être que ces questions-là se poseront en 2027.
15:50Vous êtes prêts à attendre jusqu'en 2027 cette situation-là ?
15:55Donc c'est bien beau.
15:55Tous les discours, les tweets, etc.
15:57D'autant que les réseaux qui orientent évidemment l'ensemble de ces migrants,
16:03eux ne font pas la distinction entre des réfugiés politiques,
16:06certains qui peuvent avoir d'autres considérations.
16:09Et puis n'oublions pas qu'en France,
16:11ces migrants le savent.
16:13Ils bénéficient d'aides, de prises en charge
16:14qui sont assez considérables par rapport aux autres pays.
16:17Et c'est aussi l'une des raisons.
16:18Oui, parce que la plupart, bien sûr, en dehors de l'Europe,
16:21la France était un pays de tradition des droits de l'homme.
16:24Gérald Olivier, vous êtes notre spécialiste USA.
16:26Dans un instant, on parlera de ce divorce
16:28entre Donald Trump et Elon Musk.
16:31Mais on l'a vu aussi, outre-Atlantique,
16:33avec cette violence complètement débridée,
16:36l'antisémitisme, l'attentat antisémitisme
16:38il y a à peine trois semaines.
16:40Il y a eu deux attentats récemment aux Etats-Unis.
16:43Vous avez eu ce double meurtre à Washington
16:44de jeunes attachés d'ambassade à la sortie d'une soirée.
16:48meurtre antisémite.
16:50Et puis, vous avez eu, en début de semaine,
16:51une attaque complètement folle dans le Colorado.
16:53Au cocktail Molotov.
16:54Au cocktail Molotov et au lance-flammes improvisé
16:56contre des manifestants qui soutenaient
17:00le soutien aux otages détenus par le Hamas.
17:03Et c'était également un personnage d'origine.
17:05Lui, il était égyptien, mais en situation régulière,
17:09présent aux Etats-Unis depuis deux ou trois ans.
17:12Et là, on a un autre aspect de l'immigration,
17:13c'est l'exportation des conflits.
17:15Ah, l'exportation des conflits, on y est.
17:17Oui, mais pourtant, on avait des gens qui étaient aux manettes
17:19ces dernières années, qui nous expliquaient
17:20que le conflit israélo-palestinien,
17:23on avait de la chance, il ne s'était pas exporté en France.
17:26D'ailleurs, Donald Trump, il y a 12 pays,
17:29dont l'Afghanistan.
17:29On en parlera peut-être avec vous, Gérald Olivier.
17:34Je voudrais juste qu'on écoute Julien Chambon.
17:35Il est maire de Houille, il était en direct sur CNews,
17:39il apprend l'information, il condamne ce qu'il s'est passé.
17:42Écoutez attentivement, puisque quand on parle de ce climat antisémite,
17:45de cette haine débridée,
17:47Julien Chambon en a été victime quasiment en direct.
17:51Depuis que je suis sur votre plateau,
17:54j'ai eu plusieurs messages d'attaque et de haine à mon encontre
17:57parce que j'ai osé condamner un acte antisémite en direct.
18:00Cette bêtise-là, on ne lutte contre elle
18:03qu'à travers les gens, en les prenant les yeux dans les yeux,
18:05vous l'avez dit, en donnant les mots
18:06sur les difficultés de notre pays,
18:08mais surtout à travers l'éducation, la sensibilisation.
18:11Et en tant que maire, on fait dialoguer les religions,
18:13on donne sa place à chaque religion,
18:14mais surtout on garantit aussi le principe de laïcité.
18:16Voilà pour le témoignage de ce maire Chul.
18:19Vous souhaitiez réagir ?
18:20Non, oui, mais ça va nous donner l'opportunité,
18:23si je puis dire, de reparler encore une fois
18:25de cette Europe passoire.
18:27Gabriel et Patrick ont brossé l'espace Schengen.
18:30Là, le problème, c'est que c'est aussi la politique allemande
18:33qui nous pose un problème, puisqu'il bénéficiait
18:36de l'expression du statut de Doulung,
18:38qui lui permet d'être dans un land allemand,
18:41mais avec une sorte de tolérance
18:43qui lui permet de rester de manière irrégulière
18:45dans ce land-là, mais de ne pas pouvoir voyager.
18:47Bon, c'est raté, puisqu'il a voyagé,
18:49et il a vu ça en France.
18:50Et bravo aussi, j'ai cru comprendre
18:53que l'Allemagne contrôlait ses frontières
18:55et que...
18:56Ça a duré six mois, ça vous parle.
18:57Ah oui, donc c'est terminé.
18:58De toute façon, c'est terminé.
18:59Mais vous savez, les spécialistes vous disent toujours
19:02qu'on ne peut pas contrôler ses frontières
19:03de manière systématique.
19:04On ne peut le faire que de manière temporaire.
19:06Donc on l'a fait pendant six mois.
19:07C'est incroyable.
19:07C'est visiblement terminé.
19:08C'est visiblement terminé.
19:09Vous savez, les quatre chaînes sont côte à côte.
19:14Et jamais face à face, bien évidemment.
19:16Mais qui va dire, lorsqu'il aura la chance
19:19d'avoir Thomas Porte ou Antoine Léaumont
19:21sur le plateau,
19:22excusez-moi, monsieur le député,
19:23il n'y a pas un mot que vous avez oublié
19:24dans votre message ?
19:26Si, par exemple, un fidèle musulman,
19:31comme ce qui s'est passé pour Abou Bakar,
19:32si c'est un acte anti-musulman terrible,
19:35vous avez une condamnation sans ce mot,
19:37vous allez dire que l'individu qui poste ça
19:40est islamophobe.
19:41Oui, mais c'est un raciste.
19:42Ça a du sort.
19:42Ça veut dire quoi si vous le mettez ?
19:44Pourquoi ?
19:45Vous avez eu un souci avec votre téléphone ?
19:47Vous l'avez oublié ?
19:48Le mot antisémite, c'est dur à dire ?
19:49Peut-être que dans le correcteur de Thomas Porte,
19:50il écrit antisémite, ça supprime le message.
19:52Mais en réalité, vous savez pourquoi il fait ça ?
19:54C'est parce que c'est un service minimum
19:56qui compte.
19:56Ensuite, il se rend sur les plateaux.
19:58Nous l'avons condamné.
20:00On a condamné.
20:01On n'est pas un parti antisémite.
20:02On n'est pas un parti qui soufflons
20:03sur les braises de l'antisémitisme
20:04puisqu'on l'a condamné.
20:06On l'a condamné.
20:06On a fait le service minimum,
20:07mais on l'a condamné.
20:07Mais jurisprudence Eric Coquerel
20:10au moment de l'attentat antisémite
20:11à Washington,
20:12lorsqu'on lui demande une première réaction,
20:13qu'est-ce qu'il dit ?
20:14Mes premiers mots,
20:15c'est pour les victimes du génocide à Gaza.
20:17Il faut que le drame à Gaza se termine.
20:19Je condamne, je condamne.
20:20Mais la première phrase qu'il va employer,
20:22c'est pour dire ça.
20:22Lorsqu'on lui parle d'un acte antisémite,
20:24attentat antisémite à Washington,
20:27en rappelant que les deux victimes,
20:28elles étaient présentes pour un rassemblement,
20:30pour la paix.
20:31Pour la paix à Washington.
20:32Pour la paix et multiconfessionnel.
20:34Les amis, on fait une courte pause,
20:35on revient dans un instant.
20:37Et là aussi, la promesse de CNews,
20:39c'est d'entendre les paroles des victimes
20:42de cette insécurité en France,
20:45de cet ensauvagement en France.
20:47J'ai le souvenir qu'il y a une dizaine de jours,
20:49on avait commencé un dimanche soir,
20:50l'heure des Pro 2,
20:51avec la lettre ouverte de la maman d'Elias.
20:53Et on était les seuls à le faire.
20:56J'avais dit, c'est quand même ahurissant
20:57qu'à 20h, on soit les seuls à ouvrir
20:59avec la lettre de cette maman
21:01qui a perdu son fils il y a 4 mois.
21:04Et dans un instant,
21:05vous entendrez le témoignage choc
21:06du père de Benoît.
21:08Benoît est ce garçon de 17 ans
21:11qui à Dax a été tué le soir
21:13de la finale de Ligue des Champions.
21:14Et il devait avoir 18 ans aujourd'hui.
21:17On revient dans un instant.
21:23Il est quasiment 20h30 sur CNews.
21:27D'abord, le point sur l'information,
21:28c'est avec Sandra Ciombo.
21:30Bonsoir Sandra.
21:31Point sur l'information,
21:32premier point de l'histoire
21:34à 20h30 sur la chaîne 14, bien sûr.
21:36Premier point.
21:37Bienvenue à tous sur la chaîne 14.
21:39Bien sûr.
21:39Allez-y, Sandra.
21:40Bonsoir Elliot.
21:40Bonsoir à tous.
21:41On démarre avec les suites de l'enquête
21:43après l'agression d'un rabbin
21:45à Neuilly-sur-Seine.
21:46D'après les documents allemands
21:47retrouvés sur le suspect,
21:49il serait né à Rafa.
21:50Il a été hospitalisé sous contrainte.
21:53La victime avait déjà été attaquée
21:55la semaine dernière à Deauville.
21:57Elle dénonce un délit de faciès
21:58et une France avec des mots M-A-U-X.
22:01Sébastien Lecornu,
22:02le ministre français des Armées
22:03et son homologue américain
22:04ont célébré les 81 ans
22:06du débarquement à Omaha Beach.
22:08Une cérémonie a eu lieu aujourd'hui
22:09au cimetière américain
22:10de Colville-sur-Mer dans le Calvados.
22:13Ils ont salué des hommes ordinaires
22:14au courage extraordinaire.
22:16Le ministre a aussi exprimé
22:17l'éternelle reconnaissance de la France
22:19envers les soldats américains.
22:21Et puis, la Russie qualifie sa guerre
22:23contre l'Ukraine
22:23de conflit existentiel.
22:25Elle y a mené de nouveaux bombardements
22:27la nuit dernière.
22:28Bilan au moins 4 morts.
22:29Moscou évoque une riposte
22:30à de récentes attaques ukrainiennes.
22:32Ces frappes interviennent
22:33alors que les négociations de paix
22:35sont dans l'impasse.
22:36De nouveau pour parler
22:36entre les deux parties
22:37ont eu lieu ce lundi à Istanbul.
22:39Merci, chère Sandra,
22:40pour le point sur l'information.
22:42Je le disais donc,
22:43la promesse, c'est de parler du réel
22:45de ce que vivent les Français.
22:48Il y a une dizaine de jours,
22:49on ouvrait à 20h
22:50avec cette lettre ouverte
22:51de la maman d'Elias.
22:53Et aujourd'hui,
22:54je veux qu'on écoute en partie
22:56les déclarations extrêmement fortes
23:00du papa de Benoît.
23:02Benoît est un garçon de 17 ans
23:04qui a été tué à Dax
23:05ce soir de la finale
23:06de Ligue des Champions.
23:09Un rassemblement s'est tenu
23:10ce vendredi à la mi-journée
23:11en hommage à l'adolescent mort
23:14poignardé samedi 31 mai.
23:15Il devait fêter Benoît
23:17ses 18 ans aujourd'hui.
23:19Voyez le sujet de Maxime Leguet.
23:22C'est un père meurtri par la douleur
23:24et submergé par l'émotion
23:25qui rend hommage à son fils
23:27tué à coup de couteau
23:28le 31 mai dernier.
23:30C'était un garçon formidable.
23:35qui méritait de vivre.
23:36Il était aimé par tous ceux
23:37tous ceux qu'il a croisés
23:39en sport, en musique,
23:41en scolarité, au travail.
23:44Il avait énormément d'amis
23:45et tous ceux que j'ai pu rencontrer
23:48jusqu'à maintenant
23:48m'ont dit la même chose.
23:50De la tristesse
23:50mais aussi beaucoup de colère
23:52contre l'auteur présumé
23:53des multiples coups de couteau mortels
23:55dont le motif serait
23:57une simple affaire
23:58de vol de casquette
23:59selon le procureur.
24:00Les types
24:01qui se battent avec un couteau
24:02ou une arme à feu
24:03ou une arme blanche
24:03pour moi sont des lâches
24:05ils ne valent rien
24:06que ça ne peut plus durer ça
24:07il faut que ça s'arrête
24:08c'est plus possible.
24:11Sur cette place de Dax
24:12là où le crime a eu lieu
24:13sont présents la famille
24:15et les proches de Benoît
24:16mais aussi beaucoup d'anonymes
24:17et de daquois
24:18inquiets de la dégradation
24:19du climat sécuritaire
24:21de leur ville.
24:22Je sens qu'on a parlé
24:23avec les participants
24:24qu'ils soient des proches
24:24ou des anonymes
24:25qu'ils connaissaient
24:26ou non Benoît
24:27qu'il y a une véritable colère
24:29sur ce climat
24:30aujourd'hui
24:31d'insécurité
24:32ambiant
24:33ou même
24:34dans les petites villes
24:35désormais
24:36qui sont quand même réputées
24:37pour être des villes
24:38où on fait la fête
24:39où on vit
24:40de manière
24:41paisible
24:43et en totale harmonie
24:44et bien même là
24:46maintenant
24:46il y a des drames.
24:47Ce vendredi
24:48Benoît aurait dû
24:49célébrer ses 18 ans
24:50une enquête
24:51pour assassinat
24:52a été ouverte
24:52et confiée
24:53à la police judiciaire
24:54de Bayonne.
24:55Certains propos
24:56du papa de Benoît
24:58ont été coupés
24:59puisque sa déclaration
24:59est très longue
25:00et il a tenu
25:02laissant parler son cœur
25:05j'imagine
25:05des propos
25:07parfois très rudes
25:08mais il y a l'émotion
25:09il y a de la colère
25:10moi ce que je marque
25:11ce qui me marque
25:12pardonnez-moi
25:12c'est que
25:13vous avez les parents
25:15qui aujourd'hui
25:16s'expriment
25:17vous avez la maman d'Elias
25:19vous avez le papa de Matisse
25:21vous avez la maman de Lola
25:24un peu plus tardivement
25:26mais vous avez
25:26à chaque fois
25:28c'est ce sentiment
25:30d'injustice
25:31Gabrielle Cluzel
25:32qui dégage
25:33Oui
25:34c'est un sentiment
25:34vraiment de souffrance
25:35vous imaginez
25:36la fête des pères
25:37c'est dans 10 jours
25:38et bien
25:38elle aura un goût amer
25:41pour ce père
25:41c'est vraiment
25:42évidemment
25:43une épreuve épouvantable
25:45oui je suis frappée
25:45de voir que les parents
25:46aujourd'hui osent parler
25:47parce que vous savez
25:48il y a eu une telle omerta
25:49jusqu'à il n'y a pas si longtemps
25:51que même les parents
25:52n'osaient pas exprimer
25:53l'air surprenant
25:54ils avaient l'impression
25:55d'être
25:56comment dire
25:57malséants
25:58en disant
26:00ce qu'ils avaient
26:00sur le coeur
26:01donc je crois
26:01que c'est une bonne chose
26:02parce que
26:03il est important
26:04que les parents
26:04se lèvent
26:05alors évidemment
26:06ça ne fera pas
26:07ressusciter leur enfant
26:08mais ils pensent aussi
26:09aux enfants des autres
26:10et je suis frappée
26:11de voir que
26:12toute cette rhétorique
26:13autour de
26:14les familles
26:15il faut qu'elles soient
26:16résilientes
26:17vous savez
26:17il y a les bonnes familles
26:18quand elles ne disent rien
26:19voilà là
26:20elles sont dignes
26:20et puis il y a les mauvaises familles
26:22on se souvient
26:22de Patrick Jardin
26:24qui avait parti sa fille
26:25au Bataclan
26:26Le Monde avait titré
26:26sur le chemin de la haine
26:28vous voyez
26:29donc il y a les bonnes familles
26:30de victimes
26:31qui se taisent
26:32et puis il y a les mauvaises
26:32familles de victimes
26:33qui parlent
26:33et je vois que
26:34cette loi du silence
26:35est en train de se lever
26:36ouf
26:37il y a aussi la maman
26:38je ne sais plus
26:39si c'était de Laura
26:39ou de Morane
26:40parce que vous savez
26:41à la gare Saint-Charles
26:44la maman de Laura
26:45et la tante de Morane
26:46mais je ne sais plus
26:47si c'est exactement
26:47ou la maman de Morane
26:49et la tante de Laura
26:49et c'était exactement
26:50la même chose
26:51elles ont témoigné
26:52et ces paroles
26:53et encore une fois
26:54cette colère
26:55oui parce que
26:56ce ne sont plus
26:57des actes isolés
26:58auparavant
26:59il pouvait y avoir
26:59malheureusement
27:00des crimes
27:01et des incidents
27:03qui se terminaient en drame
27:04aujourd'hui
27:05il y a beaucoup d'actes
27:06qui vont très loin
27:07et comme il le dit
27:07très justement
27:08c'était eu
27:10à la limite
27:10ce conflit autour
27:11d'une casquette
27:12c'est terminé
27:13par un oeil au beurre noir
27:14une petite bagarre
27:15aujourd'hui
27:15on en arrive en fait
27:16au couteau
27:16on poignarde
27:18pour un oui
27:18pour un non
27:18et il le dit
27:19et c'est ça
27:19qui me touche aussi
27:20dans ce que dit ce père
27:21et qui est flippant
27:22quand on est père
27:23c'est que
27:24c'est insupportable
27:26aujourd'hui
27:26on ne peut plus laisser
27:27ses enfants
27:28véritablement sortir
27:29dans n'importe quelle ville
27:31que ce soit
27:31des grandes villes
27:32certains quartiers
27:34mais aussi
27:34les petites villes
27:35à la campagne
27:35c'est exactement
27:36la même chose
27:36et dans ces villes
27:37du sud-ouest
27:38où on a le sens
27:39de la fête
27:39bien sûr
27:40et aujourd'hui
27:41on est en deuil
27:4217 ans
27:42et il devait fêter
27:43Benoît
27:44c'est 18 ans
27:45c'est pas réputé
27:46être une ville
27:47de délinquance
27:48mais à chaque fois
27:49on dira
27:49c'est une ville tranquille
27:50sans histoire
27:51on n'aurait jamais imaginé
27:53il n'y a plus
27:53ce genre de drame
27:55il n'y a plus
27:56le droit safe
27:57en France
27:57et j'attends
27:59que les médias
28:00puissent expliquer
28:01que là on est
28:02sur la fabrique du mensonge
28:03on est sur un fait
28:04de société
28:05comme celui-ci
28:05et peut-être
28:06je crois
28:06j'ose espérer
28:08que certains médias
28:09mainstream
28:10ont changé
28:11leur fusil des vols
28:12et vont donner
28:14la parole
28:15aux victimes
28:16et aux familles
28:16des victimes
28:17à qui on pense
28:18bien évidemment
28:18et pensons ce soir
28:20à la famille
28:21de Benoît
28:22au coeur de l'actualité
28:24cette semaine
28:24et vous en avez longuement parlé
28:25moi je vous ai regardé
28:26attentivement
28:26je suis même allé au tribunal
28:27c'est pas moi
28:29qui étais
28:29à la barre
28:30j'étais
28:32je suis allé au tribunal
28:33parce qu'il faut le dire
28:34aux téléspectateurs
28:35les séances sont publiques
28:37et donc vous pouvez assister
28:38aux comparutions immédiates
28:39parce que moi je voulais voir
28:40il faut le voir pour le croire
28:41il faut comprendre ce qui se passe
28:43il faut comprendre ce que c'est
28:44ce rouleau compresseur
28:45moi j'ai parlé d'un fast-food judiciaire
28:48vous avez 15 en comparution immédiate
28:50dossiers qui s'enchaînent
28:52vous n'avez pas le temps
28:53de vous arrêter
28:53vous n'entendez pas
28:54j'ai pas entendu une seule fois
28:56malheureusement
28:56un policier
28:57qui a été victime de violence
28:58qui est représenté
29:00par une partie civile
29:01par le procureur général
29:02mais de ne pas entendre
29:04un policier raconter
29:05ce qui s'est passé
29:06ça déséquilibre quand même
29:08les choses
29:08et encore une fois
29:10l'idée n'est pas de dire
29:11que tous les magistrats
29:12sont laxistes
29:13etc
29:13mais ça m'a marqué
29:15au coeur de l'actualité
29:16cette semaine
29:17les violences
29:17et on a beaucoup parlé
29:19de l'omerta médiatique
29:21en disant que tout était beau
29:22tout ce qui s'était passé
29:23était incroyable
29:24mais il y a l'omerta
29:25dans l'omerta
29:26c'est que personne
29:27n'a voulu parler
29:28des agressions
29:29contre les femmes
29:30et il y a quand même
29:33des femmes très courageuses
29:34aujourd'hui
29:34qui osent prendre la parole
29:35pour raconter
29:36ce qu'elles ont vécu
29:37ce soir-là
29:37il n'y en a qu'une seule
29:39pour l'instant
29:39qui a porté plainte
29:40j'espère qu'il y aura
29:43d'autres plaintes
29:43mais c'est tellement difficile
29:44de prouver ce qu'elles ont vécu
29:46mais alors là
29:46c'est le silence assourdissant
29:48il ne faut surtout pas parler de ça
29:50les associations
29:51réveillez-vous
29:51c'est la 14
29:52il faut y aller
29:53regardez bien le sujet
29:54comme ça après
29:54vous allez pouvoir
29:55à juste titre
29:56faire un communiqué
29:57pour condamner
29:58les violences sexuelles
30:00qui ont été commises
30:01le samedi soir
30:02de la finale
30:03de Ligue des Champions
30:04contre le Paris Saint-Germain
30:05voyez le sujet
30:05il est signé Maxime Leguet
30:07ces scènes étaient déjà désolantes
30:11à celles-ci s'ajoutent
30:12les menaces
30:13et violences subies
30:14par les femmes
30:14des femmes qui pour beaucoup
30:16avaient anticipé
30:17en s'habillant
30:17de façon ample
30:18par exemple
30:19afin d'éviter
30:20toute agression verbale
30:21voire physique
30:22c'est le cas de Douna
30:23qui s'exprime
30:24dans les colonnes du Parisien
30:25un homme d'une quarantaine
30:27d'années s'approche de moi
30:28une flasque d'alcool à la main
30:30je le vois qui s'approche
30:31et brusquement
30:32je sens sa main
30:33qui m'agrippe les fesses
30:34il m'a insulté
30:35et violemment poussé
30:36autre exemple
30:37d'un agresseur
30:38lui aussi alcoolisé
30:39raconté cette fois-ci
30:40par une jeune femme
30:41qui vit au nord
30:42de la capitale
30:42au moment de sortir
30:44ses poubelles
30:45deux hommes l'invectivent
30:46brutalement
30:46et voici ce qu'ils lui disent
30:48tu n'as rien à faire là
30:49encore moins habillée
30:50comme ça
30:50c'est quoi ce legging encore
30:52terrorisée face
30:53à leur agressivité
30:54elle déplacera un meuble
30:56pour bloquer sa porte d'entrée
30:58et s'endormira
30:59avec un spray lacrymogène
31:00à portée de main
31:01des cas comme ceux-ci
31:02se sont reproduits
31:03par dizaines
31:04le soir de la victoire
31:05du PSG
31:05pour ces victimes
31:07il est aujourd'hui
31:08nécessaire de parler
31:09afin que l'espace public
31:10n'appartienne pas
31:11qu'à une minorité
31:12de la population
31:13allo les collectifs féministes
31:16allo Sandrine Rousseau
31:17allo nous toutes
31:18allez-y là
31:19il va falloir peut-être réagir
31:20regardez cette dernière séquence
31:22qui est quand même folle
31:23vous avez deux jeunes femmes
31:25qui sont dans leur voiture
31:26et là vous avez
31:27des fous furieux autour
31:28qui vont saccager la voiture
31:29les deux jeunes femmes
31:30sont absolument terrifiées
31:31alors moi
31:47je rêverais
31:48qu'on récripte
31:51l'image
31:52vraiment
31:52image par image
31:53qu'on puisse retrouver
31:54le visage
31:55de toutes les personnes
31:56et en fait
31:56c'est toutes les personnes
31:57qui sont condamnées
31:58voilà
31:58c'est pas l'individualisation
32:00mais c'est pas moi
32:00qui ai tapé dans la vitre
32:01je tapais juste
32:02voilà
32:03c'est toutes les personnes
32:04qui étaient autour
32:05et là il ne faut pas en parler
32:06et vous avez vu
32:06Jean-Sébastien
32:07là surtout pas
32:09parler des violences
32:10et vous avez vu les vidéos
32:10de jeunes hommes
32:11parce qu'il y a aussi
32:12des gens qui sont fiers
32:13d'avoir commis ce genre
32:14de méfaits
32:14qui disaient
32:15ah ouais les crasseuses
32:16vous avez vu comment
32:16elles étaient habillées
32:17parce qu'elles ont
32:18le culot
32:19l'outrecuidant
32:20de sortir en jupe
32:21un soir de match
32:21quel scandale
32:22appeler les femmes
32:23les crasseuses
32:23quand je vous parlais
32:24tout à l'heure
32:24de cette note
32:26sur l'immigration afghane
32:27précisément
32:28elle aborde cet aspect là
32:31important des gens
32:32alors après peut-être
32:33suit-il un régime terrible
32:34mais enfin ça n'empêche pas
32:35qu'ils n'ont pas changé
32:36de culture en arrivant
32:37et qu'ils arrivent
32:39en étant incapables
32:40de respecter
32:41les femmes
32:42en France
32:43et le nombre de cas
32:44c'est pas que les soirs de match
32:45de plus en plus souvent
32:46c'est le cas
32:47les remarques désobligeantes
32:48sur les tenues
32:48parce que le voile
32:49c'est ça qu'il faut comprendre aussi
32:50parce que quand on nous dit
32:51qu'il est islamophobe
32:53de condamner le voile
32:53le voile c'est quoi
32:54c'est le signe
32:55sur l'espace public
32:56justement
32:57de cette espèce
32:58d'humilité
32:59qu'on voudrait
33:00enfin de pudeur
33:02entre guillemets
33:03qu'on voudrait
33:03imposer aux femmes
33:04il faut savoir dire non
33:06parce que
33:07c'est en train de s'étendre
33:08moi ce qui m'intéresse
33:08aussi c'est ce silence
33:10cette tartufferie
33:11des associations
33:12dites féministes
33:13qui ne disent absolument rien
33:15ces dernières
33:16mais bien sûr
33:17mais bien sûr
33:19là c'est pas les bonnes victimes
33:21c'est pas les bons bourreaux
33:22déjà qu'il y a de l'autocensure
33:24quand même
33:24parce que vous avez dit
33:25qu'il y avait très peu de femmes
33:26ben bien sûr
33:26alors ce que se passe
33:27c'est qu'aujourd'hui
33:28les femmes n'y vont pas
33:29et on dit aux filles
33:31les parents disent
33:32à leur fille
33:33n'y va pas
33:33les femmes sont interdites
33:37de l'espace public
33:39il y a une femme
33:40qui a eu le courage
33:40de le dire
33:41et de l'écrire
33:42dans les colonnes du JDD
33:43c'est Claire Géronimie
33:44Claire Géronimie
33:45qui est désormais
33:46vice-présidente de l'UDR
33:48le parti d'Éric Ciotti
33:49qui est une jeune femme
33:51qui il y a un an
33:52a été violée
33:52par un EQTF
33:54qui a eu le malheur
33:56de dire
33:56jamais j'aurais dû être violée
33:58parce que cet homme n'avait rien à faire chez moi
33:59certains médias
34:00se sont permis d'expliquer
34:02que c'était une jeune femme
34:03qui était d'extrême droite
34:04qu'est-ce qu'elle écrit ?
34:05Dans le broix
34:06des dénonciations
34:07nous avons à peine évoqué
34:08le témoignage de deux jeunes femmes
34:09dans une vidéo publiée
34:10après le match
34:11sur les réseaux sociaux
34:12elle raconte avoir été agressées
34:13sexuellement dans la foule
34:14elles ont dû s'exfiltrer
34:16plutôt que la moyenne
34:17trop tôt pour vivre
34:18pleinement la victoire
34:19trop tard
34:20pour échapper
34:21à l'humiliation
34:22et comme si cela ne suffisait pas
34:24les commentaires sous leurs vidéos
34:26ont ajouté une couche de violence
34:28fallait pas y aller
34:29ce n'est pas un endroit pour les femmes
34:31elles l'ont bien cherché
34:32alors c'est donc cela
34:33être une femme en France
34:34en 2025
34:35ne pas pouvoir participer
34:37à un événement sportif
34:38symbole de fête
34:39de fierté nationale
34:40de rassemblement
34:41sans risquer d'être agressée
34:42touchée, humiliée
34:43et son titre
34:44c'est quand les femmes fuient là
34:45où elles pourraient célébrer
34:47vous imaginez
34:48bien sûr on arrive
34:49dans l'auto-censure
34:51et l'auto-contrôle
34:52pour ses enfants
34:54c'est là où on va
34:58demain on dira aux femmes
35:00de rester chez elles
35:01pour leur sécurité
35:02c'est déjà le cas
35:04pardon c'est déjà le cas
35:05il y avait un sondage
35:06il y a deux ans
35:07où vous aviez une femme
35:08sur quatre
35:09qui disait
35:10après 22h
35:11ne pas sortir seule
35:12de chez elles
35:13pour des raisons de sécurité
35:14les transports en commun
35:15les parcs
35:17pour faire du jogging
35:18et alors j'ai vu
35:19un chiffre
35:20encore plus affolant
35:21sur les agressions sexuelles
35:22dans les transports en commun
35:23il y a seulement
35:257% des femmes
35:26qui sont agressées
35:27qui décident de porter plainte
35:29parce qu'elles disent
35:29que ça sert à rien
35:30exactement
35:31il faut quand même
35:33se rendre compte
35:33que les deux filles là
35:34elles ont dû avoir
35:35la peine de leur vie
35:36parce que c'est un traumatisme
35:37qui est très au-delà
35:38du fait que la vie
35:38de leur voiture
35:39a été brisée
35:39et d'un mot quand même
35:41quelques jours après
35:42Elliot
35:42et puis puisque vous êtes
35:43allé voir aussi
35:44évidemment
35:45ces audiences judiciaires
35:47moi ce qui m'a quand même choqué
35:48pas un homme dans le box
35:49d'ailleurs
35:50ce qui m'a choqué
35:51pas une femme
35:52je ne comprenais plus
35:54pas une femme dans le box
35:55les accusés
35:55ce qui m'a choqué
35:56en ce début de semaine
35:57c'était la volonté
35:58de certains
35:59de minorer absolument
36:00tout ce qui s'était passé
36:01et qui ont tenu ce discours
36:03et qui
36:03malgré
36:04ces vidéos
36:05certes
36:06certes évidemment
36:07il y a un effet loupe
36:08avec les réseaux sociaux
36:09mais quand même
36:10et heureusement
36:11que ces réseaux sociaux
36:12étaient là
36:12non mais surtout
36:13l'honnêteté
36:14c'est de dire quoi
36:15il y a un événement
36:16historique sportif
36:17c'est merveilleux
36:18ce qu'a réussi
36:19le Paris Saint-Germain
36:20et puis vous avez
36:21des barbares
36:21qui considèrent
36:23que la rue
36:24c'est leur propriété
36:25et c'est un scandale
36:27écoutez
36:27c'est le ministre
36:29de l'Intérieur
36:30qui parle de barbares
36:31je ne suis pas obligé
36:31de reprendre ces paroles
36:31je vais vous dire
36:32quand je suis arrivé
36:33au Parc des Princes
36:34dimanche soir
36:34pour assister
36:35aux célébrations
36:36j'avais jamais vu
36:37une telle insécurité
36:38autour du Parc des Princes
36:40et au-delà
36:40du Parc des Princes
36:41c'était n'importe quoi
36:42tous ne sont pas des barbares
36:44en 20 ans
36:44c'est la première fois
36:45que je me suis senti
36:46en insécurité
36:46collectivement
36:47ce sont des barbares
36:48je pense que
36:49quand vous vous attaquez
36:51à des jeunes femmes
36:52dans une voiture
36:53vous êtes déjà un lâche
36:54de faire comme ça
36:54et effectivement
36:55il y a une forme de barbarie
36:56oui
36:56une forme de barbarie
36:58je suis bien d'accord
37:01les qualifiaient forcément
37:01tous de barbares
37:02on a vu les différents profils
37:04en revanche
37:04il n'y a plus de limites
37:05c'est ça le problème
37:06de fond de notre société
37:07il n'y a plus aucune limite
37:09Gérald Olivier
37:10on peut dire juste un truc
37:11sur la presse
37:12la gestion de la presse
37:13pardon
37:13c'est l'omerta
37:15dans l'omerta
37:15dans l'omerta
37:15dans l'omerta
37:17non mais
37:18tout le monde a parlé
37:19d'un certain temps
37:20dans la presse française
37:21en revanche
37:21la presse étrangère
37:22c'est un petit peu soviétique
37:24comme façon de faire
37:24quand vous avez
37:25la presse
37:26qui s'auto-censure
37:27ou qui est bridée
37:30dans votre propre pays
37:31mais qu'à l'extérieur
37:31les gens en parlent
37:32c'est quand même
37:32un peu dérangeant
37:33Gérald Olivier
37:33on va essayer de comprendre
37:35décortiquer ce qui se passe
37:36entre Donald Trump
37:37et Elon Musk
37:38avec quatre questions
37:39l'idylle
37:40vire au pugilat
37:41entre les deux hommes
37:43qui s'écharpent
37:43sur les réseaux sociaux
37:44j'ai quand même l'impression
37:45qu'il y en a un
37:46qui est un peu plus violent
37:47que l'autre
37:47c'est à dire que vous avez
37:49Elon Musk
37:49qui part en toupie
37:51et en quelque sorte
37:53peut-être
37:53Donald Trump
37:54qui tente de dédramatiser
37:55on voit le sujet
37:57on voit le sujet
37:58d'Isabelle Piboulot
37:59et vous allez
38:00vraiment on a quatre questions
38:01cinq minutes
38:02quatre questions
38:03pour voir tout
38:04et tout comprendre
38:05avec vous
38:06De l'amour à la haine
38:08il n'y a qu'un pas
38:09Donald Trump
38:10et Elon Musk
38:11n'y échappent pas
38:12le nerf de la guerre
38:13le projet de loi budgétaire
38:15du président
38:15que l'homme le plus riche
38:16du monde
38:17décrit comme une abomination
38:18répugnante
38:19Je suis très déçu
38:21car Elon connaissait
38:22les rouages
38:22de ce projet de loi
38:23mieux que la quasi-totalité
38:24des personnes assises ici
38:26Elon et moi
38:28avions une excellente relation
38:29je ne sais pas
38:30si ce sera encore le cas
38:31Les deux hommes
38:32récemment amis
38:33enchaînent les joutes verbales
38:34sur les réseaux sociaux
38:35Elon Musk
38:36est devenu fou
38:37selon Donald Trump
38:38qui envisage
38:39d'annuler ses contrats
38:40gouvernementaux
38:41Pour l'ancien soutien financier
38:43de la campagne
38:43du républicain
38:44ça ne passe pas
38:45Sans moi
38:46Trump aurait perdu l'élection
38:47les démocrates
38:48contrôleraient la chambre
38:49et les républicains
38:50auraient 51 voix
38:51contre 49 au Sénat
38:52Tant d'ingratitude
38:53Elon Musk enfonce le clou
38:55en affirmant que le dirigeant
38:57figure dans des dossiers sensibles
38:58en citant l'affaire Epstein
39:00Le patron de SpaceX
39:01menace ensuite
39:02de fragiliser
39:03la branche spatiale américaine
39:04avant de se rétracter
39:05Entre temps
39:06la capitalisation de Tesla
39:08s'est effondrée
39:09à Wall Street
39:09Une querelle entre deux puissances
39:11qui ne surprend pas
39:12les américains
39:13Ce sont deux gars
39:15très différents
39:15et je pense que
39:16c'était voué à l'échec
39:17dès le début
39:17Ils ont des opinions
39:19très arrêtées
39:20et ils travaillent ensemble
39:21comme si de rien n'était
39:22c'était inévitable
39:23Oui
39:24Pour le président
39:25des Etats-Unis
39:26pas question d'apaiser
39:27les tensions
39:27Pour l'heure
39:28Donald Trump
39:29ne souhaite pas
39:29s'entretenir
39:30avec son ancien conseiller
39:31Gérald Delovivier
39:33j'ai dit
39:335 minutes
39:344 questions
39:35Première question
39:35Est-ce que ce qui se passe
39:36en ce moment
39:36a été prévisible ?
39:38Oui mais pas avec
39:39la violence
39:40que l'on observe
39:40C'est-à-dire que
39:41le job de Musk
39:42était toujours
39:43un job temporaire
39:44et puis réformer
39:45le gouvernement
39:46et imposer
39:47je dirais
39:47des coupes budgétaires
39:49drastiques
39:49ça ne fait plaisir
39:50à personne
39:50parce que tout le monde
39:51est toujours pour faire
39:52des économies
39:53sauf quand on les fait
39:54dans votre ministère
39:54dans votre département
39:55et c'est d'ailleurs
39:56ce qui s'est passé
39:57et Musk
39:58lorsqu'il est arrivé
39:59à la Maison-Blanche
40:00en début d'année
40:01et qu'il a commencé
40:02à tailler dans les budgets
40:03à la tronçonneuse
40:04et bien il s'est fait
40:05remettre à sa place
40:06par un certain nombre
40:07de collaborateurs
40:08de Donald Trump
40:09et à l'arrivée
40:10au bout de 6 mois
40:10il a fait un dixième
40:11des économies
40:12qui étaient prévues
40:13et en fait
40:13ce à quoi on insiste
40:14Il représente quand même
40:15170 milliards
40:16c'est pas rien
40:16Ils avaient prévu
40:17de 1 000 milliards
40:18mais c'est quand même
40:19nous on aimerait bien
40:20qu'en 6 mois
40:21on ait un gouvernement
40:22qui réduise
40:23de 170 milliards
40:24le budget
40:25C'est toujours très bien
40:26Même deux
40:26bien dit
40:28C'est toujours très bien
40:29En commençant par l'ARCOM
40:30je plaisante bien sûr
40:31je plaisante les amis de l'ARCOM
40:32Voilà on a observé
40:33les limites
40:34les limites
40:35de cette politique
40:36et je crois que là
40:37si lui a un petit peu
40:39pété les plombs
40:40de manière un petit peu
40:40familière
40:41notamment sur les réseaux sociaux
40:43c'est face à son constat d'échec
40:44Il a pété les plombs
40:45les 170 milliards
40:47d'économies
40:48en commençant par l'ARCOM
40:49on aurait pu dire
40:50le service public
40:50je plaisante
40:51le service public
40:52ne vous inquiétez pas
40:53vous allez garder
40:53les 4 milliards
40:54Alors
40:55deuxième question
40:56qui a le plus à perdre ?
40:59C'est lui
41:00Qui lui ?
41:01C'est Musk
41:02Pourquoi ?
41:02C'est Musk
41:03parce qu'en fait
41:04il est face à une machine
41:06qui est beaucoup plus puissante
41:06que lui
41:07Pourquoi est-ce que
41:08Trump se détourne ?
41:09Trump aujourd'hui
41:10il a une priorité
41:11c'est plus Elon Musk
41:12c'est plus les économies budgétaires
41:14c'est de faire passer
41:15sa fameuse loi de réconciliation
41:16que des américains appellent
41:18la Big Beautiful Bill
41:20qui est à l'origine
41:21du déclic
41:23et de leur séparation
41:24Ok
41:24Et elle est plus importante
41:26que Musk
41:27Donc c'est Musk
41:27qui a le plus à perdre
41:28à la fin
41:29qui va tuer qui ?
41:30C'est déjà fait
41:31d'une certaine façon
41:32mais je pense que Musk
41:32reviendra
41:33parce qu'il a aussi
41:34des ressources
41:35Donc qui a déjà tué qui ?
41:37Trump a tué
41:38Trump a tué Musk
41:39en prenant le parti
41:42du Congrès
41:43contre lui
41:44Musk avait une vraie
41:46je dirais
41:47démarche
41:48Il croyait véritablement
41:50à la sincérité
41:50de Donald Trump
41:51dans sa volonté
41:52de faire des économies budgétaires
41:54parce qu'en tant
41:54comme d'affaires
41:55il considère
41:56qu'un déficit
41:56de 1700 milliards de dollars
41:58et une dette
41:59à 130% du PIB
42:00c'est trop
42:01et c'est pas tenable
42:02Donc il était sérieux
42:03sur cette tâche
42:04la loi qui est en train
42:05d'être votée
42:06elle rajoute
42:072,4 milliers
42:08de milliards de dollars
42:09de dettes
42:10Musk dit non
42:11Et en l'attentant
42:11vous l'avez dit
42:12on a déjà vu
42:13une chute drastique
42:15de la cote boursière
42:16de Tesla
42:17de Tesla bien sûr
42:18qui est l'entreprise
42:19Et on l'a vu beaucoup hier
42:20lorsque c'est tout
42:20Dernière question
42:21Gérald Olivier
42:22je rappelle que vous êtes
42:23spécialiste des Etats-Unis
42:24vous avez écrit
42:24et j'invite les téléspectateurs
42:25à lire
42:26ce livre absolument passionnant
42:28sur Joe Biden
42:29et l'état profond
42:30cover-up
42:30Dernière question
42:32j'ai regardé là
42:33depuis 24h
42:33les médias français
42:34j'ai l'impression
42:35qu'ils se délectent
42:36ils sont contents
42:36enfin
42:37enfin
42:38ah les deux amis
42:39on vous l'avait dit
42:41c'est les fous du bus
42:42les deux là
42:43et ils sont en train
42:44de s'écharper
42:44de l'arrière-rore-manche
42:45la question qu'on se pose
42:47c'est pas tant
42:47les médias qui se délectent
42:48ça ne m'intéresse pas du tout
42:49ce qui m'intéresse
42:50c'est est-ce que
42:50cette brouille
42:51peut avoir des conséquences
42:52pour la France
42:53ou pour l'Europe
42:55alors je serais incapable
42:56de vous répondre
42:57c'est une bonne question
42:58bien sûr
42:59c'est quand même
43:00très intra-américain
43:02ça aura une conséquence
43:03oui à travers
43:04je dirais
43:04la politique des tarifs
43:05parce que
43:06Musk était contre
43:08et donc maintenant
43:09il va se lâcher
43:09parce que jusqu'à présent
43:10il ne le disait pas
43:11et Vance là-dedans
43:12et J.D.Vance là-dedans
43:14il vaut mieux
43:14qu'il reste en dehors
43:15de tout ça
43:16parce que lui
43:17il sortira les marrons
43:19du feu
43:19le moment venu
43:20alors
43:20peut-être que les téléspectateurs
43:23s'en souviennent
43:24vous êtes venu nous voir
43:25il y a quasiment un an
43:26jour pour jour
43:26c'était après le débat
43:28entre Donald Trump
43:30et Joe Biden
43:32et puis au moment
43:33de la tentative d'assassinat
43:34donc tout le monde
43:35avait les yeux arrivés
43:36sur Donald Trump
43:37et Gérald Olivier
43:38en direct sur le plateau
43:39commence à me parler
43:39de J.D.Vance
43:40et je lui dis
43:41non mais attendez
43:42on s'en fiche
43:42J.D.Vance
43:42c'est qui ?
43:44J.D.Vance
43:44c'est qui ?
43:45et il me disait
43:45vous ne vous rendez pas compte
43:46à quel point
43:47J.D.Vance
43:48est important
43:48dans cet univers
43:50des Etats-Unis
43:51et dans cet univers
43:52des républicains
43:54mais à coup le pas
43:56cher Gérald Olivier
43:57il représente
43:57une tendance d'avenir
43:58c'est lui qui succédera
44:01peut-être à Trump
44:01ou pas ?
44:02peut-être
44:02c'est pas fait
44:03on avait dit 4 questions
44:05pas plus
44:06la prochaine fois
44:06on aura une question
44:07supplémentaire
44:08avec vous
44:08Gérald Olivier
44:10autre sujet
44:12à présent
44:13alors vous savez
44:14qu'à partir du 6 juin
44:15et depuis aujourd'hui
44:16la TNT change le visage
44:17la chaîne chez News
44:19CNews récupère
44:20le canal 14
44:21depuis que ce matin
44:22alors je ne sais pas
44:23si vous avez eu
44:23des difficultés
44:24si dès ce matin
44:26vous avez pu voir
44:27la 14
44:28j'imagine
44:28mais c'est celui
44:29qui sort d'une grotte
44:30et qui n'a qu'une envie
44:31c'est après 3 semaines
44:32celui qui est en train
44:33de vous écouter là
44:33à priori
44:35il est sur la 14
44:36il met la 16
44:36racisme systémique
44:39dans la police
44:39violence policière
44:40mais qu'est-ce que c'est
44:41que ça ?
44:41technofasciste
44:42technofasciste
44:43qu'est-ce que c'est
44:44cette histoire là ?
44:45mais vous et Gabriel
44:46plus elle
44:47je plaisante
44:49parce qu'en plus
44:49Jean-Sébastien
44:50vous intervenez aussi
44:50chez nos amis
44:51de France Info
44:53alors non mais moi
44:54ce qui m'intéresse
44:55c'est Pascal Pro
44:56je ne sais pas si vous l'avez
44:57pas du tout
44:57au contraire
44:58mais moi je suis vraiment
44:58moi c'est la confraternité totale
45:00d'ailleurs je suis un peu naïf
45:01parce que je n'ai pas l'impression
45:02que
45:02il y a un retour sur investissement
45:06moi j'aime tout le monde
45:07et quand on attaque
45:08des journalistes
45:09quand on attaque
45:09des journalistes
45:10je suis le premier à les défendre
45:12quel qu'il soit
45:12je suis d'accord avec vous
45:13Elliot
45:13la liberté de la presse
45:15comme la diversité
45:16le pluralisme
45:16sont toujours
45:17beaucoup plus défendus
45:18sur ces news
45:18je trouve
45:19y compris en étant
45:20sur d'autres antennes
45:21en général
45:22que ce que s'autorisent les autres
45:23alors j'aime tout le monde
45:24mais en revanche
45:24quand on met une claque
45:26je ne tente pas l'autre joue
45:27donc faites attention
45:28vous avez un réservoir
45:29d'amour limité
45:30mais non mais
45:31je trouve que
45:31la confraternité se perd
45:33et que malheureusement
45:34on garde trop souvent
45:35la première syllabe
45:36je vous propose
45:37d'écouter Pascal Pro
45:38qui revient sur la communication
45:40des autres chaînes
45:41en disant
45:41c'est marrant pour annoncer
45:43j'ai eu l'impression
45:44c'est Pascal Pro
45:45qui le dit comme ça
45:46il y a eu une petite fixette
45:47C News
45:48peut-être falloir
45:48y réfléchir
45:50calmez-vous
45:50pensez à vous
45:51bon chance
45:52comme on dit
45:53pour la 14
45:53la 15
45:54la 16
45:54bon chance à tout le monde
45:56Pascal Pro
45:56j'ai écouté
45:58les bandes annonces
45:59c'est assez intéressant
46:01d'ailleurs
46:01écoutez par exemple
46:02la bande annonce
46:03de C News
46:03qui est assez factuelle
46:04on change de numéro
46:06mais on reste plus que jamais
46:08numéro 1 des chaînes info
46:09numéro 1
46:10numéro 1
46:107 jours sur 7
46:1124 heures sur 24
46:13retrouvez toutes les personnalités
46:14tous les visages
46:15que vous connaissez
46:16et tous vos rendez-vous d'actu
46:17toujours premier sur l'info
46:18et désormais
46:19sur le canal 14
46:2014
46:21C News
46:22vive la liberté d'expression
46:24vive la liberté d'expression
46:25vive la liberté d'expression
46:26bon j'ai l'impression
46:27que les concurrents
46:29de C News
46:30ont fait une bande annonce
46:32anti C News
46:34et c'est assez révélateur
46:35parce que j'ai l'impression
46:36qu'ils sont obsédés
46:37en fait
46:37par le succès
46:38de C News
46:39et on a le sentiment
46:41qu'ils se démarquent
46:42mais peut-être aussi
46:43qu'ils veulent se justifier
46:45comme si eux
46:46incarnaient
46:47une sorte de pureté
46:48d'information
46:49et que C News
46:50n'incarnait pas
46:52cette ligne là
46:53alors écoutez par exemple
46:54nos camarades de BFM
46:55Il n'y a pas d'information objective
47:06il n'y a pas d'information objective
47:08l'objectivité en journalisme
47:10n'existe pas
47:11pour une raison simple
47:12c'est que faire un choix
47:14c'est déjà un choix subjectif
47:16écoutez ce que dit France Info
47:18qui effectivement
47:19est obsédé
47:20par C News
47:21L'information
47:22n'est pas une opinion
47:24Un nouveau slogan
47:24pour un nouveau canal
47:25avec un clin d'oeil
47:26à la concurrence
47:27qui n'aurait échappé à personne
47:28Bien sûr
47:29et là encore
47:31C News
47:32n'est pas une chaîne d'opinion
47:33bien évidemment pas
47:34C News
47:35rapporte une réalité
47:37témoigne d'une réalité
47:38que parfois
47:39d'autres confrères
47:40ne veulent pas voir
47:41Bon voilà pour l'analyse
47:43de Pascal Pro
47:43j'ai des téléspectateurs
47:44qui me disent
47:44c'est toujours sur la 16
47:46et j'espère que l'Arcom
47:49franchement vous avez bossé
47:50pour que ça fonctionne
47:51pour tout le monde
47:52sinon on va faire nuit debout
47:53en bas de l'Arcom
47:54Dis donc Gautier Lebret
47:55que vous êtes beau
47:57Alors exactement
47:57Salut Gautier Lebret
47:59Gautier Lebret
48:00que vous êtes
48:00mais vous êtes plus chic
48:01Exceptionnellement
48:03je remplace Gautier Lebret
48:05ce soir
48:05Olivier de Carreflet
48:08qui est avec nous
48:08100% politique
48:09le programme
48:10C'est tout de suite
48:11alors restez avec nous
48:12surtout une surprise
48:12pour démarrer
48:13alors c'est vrai que l'actualité
48:14est douloureuse
48:15on va revenir bien évidemment
48:16sur l'agression de ce rabbin
48:17aujourd'hui à Neuilly-sur-Seine
48:18mais pour démarrer
48:19une petite respiration
48:20dans le contexte
48:21du changement
48:22de canal de CNews
48:23chaîne 14
48:24on le dit
48:24restez avec nous
48:26il y a une surprise
48:26Invité exceptionnel
48:28dans un instant
48:29qui c'est ?
48:29Ne détrez rien
48:30Une reine
48:32On voit cela dans un instant
48:35chers téléspectateurs
48:36restez sur CNews
48:38nous on se retrouve
48:40demain matin
48:40pour l'heure des pros
48:41et dans un instant
48:41c'est la surprise
48:42avec Olivier de Carreflet
48:43qui
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