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  • 25/05/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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News
Transcription
00:00Il est quasiment 20 heures sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros de Véronique Jacquet. Bonne fête, chère Véronique et...
00:07Non, Jules fait une blague.
00:09Non, c'est une blague, c'est une blague.
00:11C'est ton moment.
00:13Jules Torres, vous plaisantez ?
00:15Mettez 30 écrans serrés sur Jules Torres.
00:19Vous allez dire, regard caméra, ce que vous pensez et souhaitez une bonne fête à votre maman.
00:25Chère mère, chère maman, Virginie, chère Virge, très bonne fête des mères à vous.
00:30C'est déjà une bonne chose.
00:32Mais vous allez peut-être préparer quelque chose de plus long pour la fin de l'émission.
00:34On est avec Sébastien Ligné, Jean-Sébastien Ferjou et Olivier Vial.
00:39Le point sur l'information, c'est avec Isabelle Piboulot. Bonsoir Isabelle.
00:42Bonsoir Eliott, bonsoir à tous.
00:44La FNSEA et les jeunes agriculteurs manifesteront demain matin devant l'Assemblée nationale
00:49où débutera l'examen de la proposition de loi dite du plomb.
00:53Le texte vise à lever des contraintes pour leurs professions,
00:56mais les paysans dénoncent un mépris à leur égard.
01:00Plus d'un millier d'amendements ont été déposés par les écologistes et les insoumis.
01:03La ministre de l'Agriculture déplore un débat obstrué.
01:06Les chauffeurs de taxi prolongent leur mobilisation.
01:09De nouvelles actions telles que des opérations escargots ne sont pas exclues d'ici mardi.
01:14Date choisie hier par le Premier ministre pour commencer à réexaminer le projet de réforme
01:19de la tarification des transports de patients.
01:22Les taxis attendent des mesures concrètes après avoir fait part de leur colère à François Bayrou.
01:28La palme d'or décernée hier à Jafar Panahi a provoqué des vagues diplomatiques.
01:32L'Iran a convoqué le chargé d'affaires français à Téhéran
01:35pour protester contre des propos insultants de Paris.
01:39Voici ce que le chef de la diplomatie française a posté sur X.
01:42Dans un geste de résistance contre l'oppression du régime iranien,
01:46Jafar Panahi emporte une palme d'or qui ravive l'espoir
01:50pour tous les combattants de la liberté dans le monde.
01:53Merci Isabel Piboulot pour le point sur l'information.
01:57En préparant cette émission et en lisant cette lettre bouleversante de la maire d'Elias,
02:02je me suis dit est-ce que les chaînes d'information,
02:08les chaînes nationales vont faire ce que normalement tout le monde devrait faire,
02:12c'est commencer par cette lettre.
02:14Parce que c'est une lettre qui impose la décence,
02:16qui vous nous rappelle aussi que nos soucis quotidiens sont pas grand chose
02:20par rapport à ce que vit cette maire depuis désormais 4 mois.
02:24Je précise également que Elias, nous on ne l'oublie pas bien évidemment,
02:30que Elias est ce garçon qui sort d'un entraînement de football il y a 4 mois
02:35et qui va être tué par un barbare à coup de machette.
02:39Sa mère a pris la plume, elle a publié une lettre ouverte
02:43chez nos confrères du Figaro.
02:45Je le disais c'est une lettre absolument bouleversante
02:47où elle revient sur les derniers instants
02:49et puis elle se pose beaucoup de questions.
02:52Et plus que des questions d'ailleurs,
02:54j'ai l'impression qu'elle met le monde politique, médiatique,
02:56mais aussi judiciaire face à leur laxisme parfois,
03:00face à leur lâcheté.
03:02Voyez le sujet, il est signé Barbara Durand.
03:06C'est dans une lettre ouverte que la maman d'Elias,
03:09cet adolescent de 14 ans tué sauvagement pour un téléphone portable,
03:12prend la parole.
03:144 mois après la disparition de son fils,
03:16elle se pose toujours autant de questions.
03:18Mais qui s'est moqué d'Elias ?
03:20Ces deux adolescents de 16 et 17 ans qui en toute impunité
03:22depuis 2021 réitèrent des vols avec violence ?
03:24Ces deux adolescents qui,
03:26malgré une interdiction juridique d'entrer en contact,
03:28se retrouvent régulièrement autour du stade Jules Noël
03:30pour commettre des délits ?
03:32Dans son récit, elle insiste également
03:34sur la responsabilité de l'Etat dans la mort de son fils.
03:36Les différents ministres de la Santé,
03:38de l'Éducation Nationale,
03:40de la Justice, de l'Intérieur
03:42qui n'ont pas pris la mesure depuis des années
03:44de la dérive d'une partie de la jeunesse,
03:46de son ensauvagement,
03:49et de la banalisation de la violence
03:51chez les adolescents entre eux et contre eux-mêmes.
03:53Une lettre bouleversante,
03:55dans laquelle elle évoque encore aujourd'hui
03:57le sentiment d'injustice qui l'étouffe,
03:59de cette souffrance qui ne la quitte pas
04:01depuis qu'elle a perdu son enfant.
04:03Je m'occupe de la sépulture de mon fils et de notre famille.
04:05Je veille sur mon fils.
04:07Je tente de survivre à l'absence de mon fils Elias,
04:09à ses coucous maman, à ses bisous maman,
04:11à cette carte et à ce petit cadeau
04:13que je n'aurai pas pour la fête des mères.
04:15Je patiente et je saurai qui s'est moqué de nous.
04:18Malgré la prise en charge des secours le 25 janvier dernier,
04:20Elias avait succombé à ses blessures
04:22après avoir été poignardé avec une machette
04:24à la sortie de son entraînement de foot.
04:26Je me tourne vers vous,
04:28évidemment, Véronique Jacquet,
04:30puisque ce sont les mots d'une maman
04:32à son fils, dont son défunt fils.
04:34Je le disais, elle pointe les responsabilités.
04:36Elle ne se pose pas les questions.
04:38Elle se dit qui s'est moqué de nous.
04:40Elle a entièrement raison.
04:42Les médias qui refusent de parler des faits de société,
04:44l'ensauvagement de la société,
04:47la justice qui a été profondément laxiste sur ce dossier
04:49et les politiques qui se sont complètement plantées
04:51sur les 40 dernières années.
04:53Véronique.
04:55Oui, elle est évidemment très courageuse.
04:57Elle parle avec ses tripes et son cœur de mère
04:59qui n'en peut plus de l'absence de son fils.
05:01Un jour comme aujourd'hui,
05:03c'est absolument abominable.
05:05Je n'ai pas de mots,
05:07parce que je pense à cette maman
05:09qui rejoint la cohorte
05:11de tous ses parents de victimes,
05:13Thomas Crépole, Mathis,
05:16on pourrait faire tous les jours
05:18la liste de cette liste qui malheureusement s'allonge.
05:20Et c'est vrai qu'il y a un sentiment d'inertie
05:22de la part des politiques.
05:24La justice, n'en parlons pas,
05:26on a largement pointé du doigt
05:28toutes les défaillances qui font que
05:30ces jeunes en sont arrivés à commettre
05:32en toute impunité ce qu'ils ont commis.
05:34Rappelons aussi quand même
05:36à quel point le visage de nos villes
05:38et de nos villages change en France
05:40puisqu'on se retrouve avec des jeunes de 16 et 17 ans
05:42qui sont armés de machettes alors que votre fils
05:45peut sortir tranquillement de son match de foot
05:47un soir à Paris.
05:49Et puis il y a effectivement la question des médias
05:51parce que la maman souligne à juste titre
05:53que quand l'horreur s'est passée
05:55beaucoup de médias n'ont pas employé
05:57les mots machettes parce que ça stigmatisait
05:59certains adolescents.
06:01Dans un premier temps, alors là pour le coup
06:03je ne vais pas me faire l'avocat de tous les médias
06:05je n'ai pas cette prétention là
06:07mais dans un premier temps
06:09personne ne savait que c'était une machette
06:11qui avait été utilisée
06:13d'ailleurs c'est un mot particulier
06:15je ne me souviens plus.
06:17Mais justement ce qui était très intéressant
06:19je me souviens d'une intervention de Philippe Devilliers
06:21dans votre émission qui justement s'en prenait
06:23à ses médias. Les médias ils sont bien capables
06:25d'aller fouiller dans les six derniers mois
06:27de ce qui s'est passé à Crépole pour faire un livre
06:29qui par ailleurs ne s'est pas vendu
06:31pour dire ce qui s'est vraiment passé
06:33soi-disant. Donc ils sont aussi capables
06:35d'enquêter sur
06:37une mort tragique le 25 janvier
06:39à Paris
06:41la première semaine on avait
06:43des médias qui écrivaient que c'était une attaque au couteau
06:45non, une attaque à la machette
06:47ça dit quelque chose de la barbarisation
06:49de notre société
06:51peut-être même de la tribalisation de notre société
06:53puisque l'attaque à la machette on peut
06:55l'allier aussi à une culture
06:57donc évidemment que ces médias ont une responsabilité
06:59et je veux juste ajouter un mot pour l'instant
07:01sur l'enquête, on n'a rien
07:03c'est pour ça aussi que la maman d'Elias
07:05est énervée et il faut saluer
07:07son courage, c'est que ça fait 4 mois, 5 mois maintenant
07:09que son fils est mort
07:11et elle n'a pas de nouvelles de la justice ?
07:13Alors justement la justice puisque les deux suspects âgés de 16 et 17 ans
07:15avaient des antécédents judiciaires
07:17l'un d'eux avait fait l'objet d'une mesure
07:19éducative judiciaire en décembre 2023
07:21pour des faits de vol et d'extorsion
07:23tous deux avaient été
07:25présentés à la justice en octobre
07:272024 pour des faits de vol avec violence
07:29et avaient reçu l'interdiction
07:31d'entrer en contact l'un avec l'autre
07:33et on était encore une fois sur cette
07:35justice des mineurs
07:37vous avez une peine
07:39qui n'est pas tout de suite appliquée
07:41mais qui en fait est appliquée
07:436 mois plus tard
07:45La mère dit quelque chose de très vrai
07:47non seulement ils ont eu une obligation
07:49de rentrer en contact entre eux
07:51mais non seulement celle-ci n'a pas été respectée
07:53mais elle dit, la mère dans cette lettre
07:55qu'on n'a même pas daigné noter leur adresse
07:57parce qu'en réalité tout le monde se connaissait
07:59dans ce 14ème arrondissement et elle savait
08:01pertinemment où ces deux jeunes vivaient
08:03et a dit que même la justice n'a même pas pris la peine
08:05d'avoir 30 secondes de vérifier si l'adresse
08:07qui avait été donnée était la bonne
08:09c'est là où c'est dramatique et c'est là où d'une certaine manière aussi
08:11la parole d'une victime vaut
08:1310 000 mots politiques
08:15on a passé tellement d'heures, de jours
08:17à faire des débats avec des hommes politiques
08:19qui chamaillaient sur des mots, est-ce qu'il faut parler d'ensauvagement
08:21est-ce qu'il faut parler de hausse de l'indélacance
08:23et en fait voilà
08:25la mère d'une victime
08:27avec toute sa haine
08:29et toute sa peine
08:31elle met les pieds dans le plat
08:33elle ose pointer du doigt les coupables
08:35elle ose pointer du doigt la mère du 14ème arrondissement
08:37qui n'a à aucun moment
08:39entendu la colère des riverains
08:41qui bien avant le drame
08:43avaient prévenu en disant attention
08:45autour de ce stade il y a souvent de la délinquance
08:47il y a souvent des vols
08:49et elle le dit, cette mère n'a jamais rien fait
08:51donc elle pointe du doigt
08:53Nelly Garnier qui est une élue de Paris
08:55d'ailleurs qui je crois a été attaquée
08:57par la maire de Paris
08:59parce qu'en plein conseil municipal
09:01il y a eu en quelque sorte l'inaction
09:03de la mairie face à ces attaques
09:05au couteau qui sont
09:07très récurrentes en France
09:09et notamment à Paris
09:11on pourrait relever qu'il n'y a pas eu
09:13deux minutes de silence pour Elias
09:15vous avez entièrement raison
09:17on pourrait relever qu'il n'y a rien eu
09:19politiquement et légalement parlant
09:21pour faire avancer les choses
09:23par rapport à ce drame
09:25dans Paris même
09:27justement, c'était une tribune
09:29qu'elle avait publiée dans le Figaro
09:31Nelly Garnier, elle disait que la mairie de Paris a lancé ce lundi
09:33un plan couteau avec comme slogan à destination
09:35des jeunes parisiens, porter un couteau c'est se mettre
09:37en danger, pas se protéger, stop couteau
09:39ou encore les couteaux ça reste à la maison
09:41comme si ceux qui se munissent d'armes blanches
09:43étaient des agneaux
09:45qui glissent un opinel dans leur poche
09:47pour se découper une pomme à goûter
09:49mais ce qui est vrai c'est qu'on a des responsables
09:51politiques qui ne
09:53ont pas la conscience, qui ne comprennent pas
09:55à quel point la sécurité
09:57l'ensauvagement de la société
09:59est la priorité des
10:01priorités au milieu. Il y a aussi une
10:03volonté de minimiser une partie de la classe
10:05politique parce qu'en minimisant
10:07ils se sentent moins responsables
10:09de la dérive
10:11qu'il y a et effectivement ce qui est intéressant dans cette
10:13lettre là c'est qu'elle met tout le monde
10:15face à ces contradictions, face à ces responsabilités
10:17face au déni qu'on a depuis
10:19des années et elle fait en sorte
10:21parce que malheureusement très souvent
10:23il y a une forme d'amnésie médiatique
10:25au bout de quelques mois, quelques semaines
10:27on oublie le cas et cette amnésie
10:29se transforme en amnistie
10:31parce que finalement on ne fait plus rien
10:33et les politiques après
10:35une fois qu'on ne s'est plus dans
10:37les médias, ils ne vont pas plus loin
10:39C'est de l'amnésie pour les médias
10:41c'est de l'indifférence, moi je pense
10:43j'y repensais encore aujourd'hui
10:45j'ai une pensée pour cette maman, la maman d'Enzo
10:47on est en juillet 2023
10:49son fils est tué pour un regard
10:51à coup de couteau, ces news
10:53c'est la seule chaîne présente
10:55sur ce drame, la seule chaîne à couvrir
10:57les obsèques d'Enzo
10:59on était en juillet 2023
11:01donc les médias
11:03c'est essentiel
11:05qui va ouvrir ce soir à 20h
11:07alors que c'est la parole
11:09d'une mère qui a perdu son enfant il y a 4 mois
11:11et qui pour la première fois
11:13nous parle à coeur ouvert
11:15qui va ouvrir
11:17en disant, évidemment
11:19que c'est l'élément le plus important
11:21c'est terrible de se dire ça
11:23oui moi ça me rappelle
11:25les mots d'Eric Dupond-Moretti
11:27quand il avait dit que la France
11:29n'était pas un coup de gorge
11:31si ça l'est devenu littéralement
11:33au sens propre du terme
11:35et moi ce que je trouve bouleversant
11:37dans la lettre de la maire d'Elias
11:39c'est sa grande dignité, y compris comme le soulignait Olivier Vial
11:41le fait qu'elle mette tout le monde au pied de ses responsabilités
11:43aussi bien les responsables politiques
11:45que peut-être les français
11:47parce qu'il y a une continuité
11:49pas tous les français
11:51pas tous les responsables politiques
11:53non plus
11:55depuis 40 ans on est passé à droite comme à gauche
11:57face à une sorte de laxisme
11:59sur la sécurité XXL
12:01ce laxisme-là est aussi le produit d'une société
12:03c'est-à-dire regardons-nous en face
12:05pendant des années il y a des gens qui soit ont été convaincus
12:07que le progressisme, justement la déconstruction
12:09de la famille, de l'autorité
12:11nous amènerait à un paradis
12:13sur terre et il y en a d'autres qui n'en étaient pas convaincus
12:15mais parce qu'ils avaient peur de se faire traiter d'un gars
12:17ou d'être culpabilisés
12:19ou de se faire traiter de je ne sais quel
12:21épithète désagréable
12:23se sont eus et c'est ça aussi
12:25c'est-à-dire que c'est une société que nous avons déconstruite
12:27et qu'il faut reconstruire et un mot encourageant
12:29il y avait un article je crois que vous avez marqué Eliott
12:31j'y avais fait référence sur
12:33ce qui est en train de se passer aux Etats-Unis
12:35parce que c'est malgré tout un signe d'espoir
12:37et que nous avions publié sur Atlantico
12:39à partir de la ville de Baltimore mais pas seulement
12:41sur les chiffres des homicides aux Etats-Unis
12:43qui sont en train de s'effondrer, de revenir vers le niveau
12:45des années 60
12:47parce qu'ils ont pris le dossier en main
12:49parce qu'ils ont pris le taureau par les cornes
12:51et donc il n'y a pas de fatalité
12:53ça n'est pas une violence qui s'installe
12:55tombée d'on ne sait où
12:57sans qu'il ne soit possible de rien y faire
12:59il est possible, c'est compliqué
13:01je ne dis pas qu'il y a une recette magique
13:03mais c'est possible, regardons justement
13:05ce qu'ils sont en train de faire et notamment dans la ville de Baltimore
13:07et notamment en encadrant
13:09les fameux délinquants
13:11auxquels vous faisiez référence
13:13je vous dis que c'est simple bien évidemment
13:15mais si on pourrait avoir des élus qui se concentrent
13:17un peu plus sur la sécurité
13:19que sur les pistes cyclables, peut-être que déjà
13:21on ira un tout petit peu plus vite
13:23pensons évidemment à la famille
13:25d'Elias
13:27pensons évidemment à tout le club du Pitré-Aulier
13:29qui est un club familial
13:31heureux en plein coeur de Paris
13:33parce que
13:35les temps, évidemment
13:37on tente d'avancer dans ces cas-là mais ça
13:39doit être toujours très difficile
13:41quand ils vont à chaque entraînement
13:43c'est là où mon copain est tombé
13:45donc vraiment on pense chaleureusement
13:47à eux. Pourquoi je parle
13:49du déni médiatique ?
13:51Joule ce week-end, c'était à Marseille
13:53événement festif, événement heureux
13:55ça a rassemblé je crois 78 000
13:57personnes le samedi
13:59idem le vendredi
14:01mais personne ne parle de ce qui a pu se passer
14:03en marge
14:05des festivités. Pendant deux soirs
14:07les policiers ont dû faire face à des groupes de délinquants
14:09qui ont tenté de forcer les grilles
14:11il y a eu des jets de projectiles, il y a eu des dégradations
14:13selon nos informations
14:15il y a quand même 33 interpellations
14:17qui a parlé de ce qui s'est passé ?
14:19Alors personne ne montre ces images
14:21qui paraissent pourtant circuler partout sur les réseaux sociaux
14:23je vous propose
14:25d'en découvrir une séquence
14:27c'est un montage de plusieurs images sur les réseaux sociaux
14:29parce que ce sont des images qui nous renvoient
14:31aussi à un degré bien moindre
14:33bien sûr
14:35à ce qui a pu se passer lors de grands événements
14:37sportifs, exemple le final de
14:39ligue des champions
15:07...
15:27Donc vous voyez ce qui s'est passé
15:29vous avez eu des gens qui s'en biais ont tenté de rentrer
15:31vous avez également des individus
15:33des délinquants qui ont voulu
15:35s'envoler, il y avait la boutique officielle
15:37donc voilà ce qui s'est passé
15:39personne n'en parle
15:41c'était vraiment très sympa, grande fête
15:43le maire de Marseille
15:45il est où Benoît Payan ?
15:47il était dans les gradins, on voit des vidéos, il est en train de danser
15:49tant mieux d'ailleurs
15:51mais il peut peut-être aussi
15:53avoir un message et un mot pour les policiers
15:55les forces de l'ordre qui ont permis de
15:57très rapidement circonscrire
15:59tout ce qui a pu se passer
16:01c'est aujourd'hui notre société
16:03vous vous émouviez, cher Eliott, qu'on n'organise
16:05pas de fan zone à Paris
16:07pour la finale de ligue des champions
16:09fan zone gratuite pour
16:11samedi prochain et la finale
16:13mais c'est parce qu'on est dans une société où on ne peut plus
16:15rien organiser, on ne peut plus organiser
16:17de fan zone et quand on organise
16:19des concerts, quand on organise des matchs de foot
16:21vous faisiez référence à la finale de ligue des champions
16:23au stade de France en 2022
16:25il y a des échauffourées, il y a des
16:27pillards qui viennent pour une seule chose
16:29pour piller, pourquoi ? Parce que
16:31il n'y a plus aucune loi, il n'y a plus aucune autorité
16:33donc c'est évidemment, la loi suprême de ces personnes-là
16:35c'est la loi du talion
16:37c'est la loi du vol et ils viennent
16:39pour piller, pour récupérer
16:41des t-shirts de l'OM et surtout aussi
16:43je pense, parfois, pour taper
16:45des personnes en tout impunité. Alors là justement
16:47il n'y a pas eu de violence sur les personnes
16:49j'ai vu des vidéos avec des femmes
16:51qui se prennent des cranches-pieds
16:53c'est ce que me disaient
16:55des policiers qui étaient présents du côté
16:57de Marseille
16:59vous dites qu'on ne peut pas organiser des événements
17:01pardonnez-moi, ce week-end
17:03il y avait un événement de rugby à Bordeaux
17:05festif, heureux
17:07la coupe du monde de rugby
17:09ça s'est très bien passé
17:11vous voyez bien quel genre d'événement je fais
17:13c'est pas tous les événements
17:15je pense que malheureusement
17:17on sait qu'aujourd'hui il y a certains événements
17:19qui attirent des supporters anglais ou des fans anglais
17:21le concert de Jules
17:23les matchs
17:25de foot
17:27et d'autres où effectivement
17:29la population se comporte bien
17:31les supporters se comportent bien
17:33donc je pense qu'il faut effectivement
17:35là-dessus être très strict
17:37et qu'il y ait des sanctions derrière
17:39il faut prendre en compte
17:41cette spécificité-là
17:43mais surtout il faut que derrière il y ait des vraies sanctions
17:45qui soient prises
17:47il y a quand même un vrai sujet
17:49il y a eu une réaction très rapide
17:51il y avait une grande présence policière
17:53parce qu'ils savaient que ça pouvait se passer comme ça
17:55et très rapidement ils ont réussi à repousser
17:57toutes les personnes
17:59qui étaient sans billet
18:01mais vous avez vu le mouvement de foule
18:03quand ils étaient massés
18:05on a frisé le drame
18:07c'est miraculeux
18:09il y a quand même un vrai sujet
18:11c'est l'éléphant au milieu de la pièce
18:13c'est la culture rap
18:15tous les gens qui écoutent du rap français
18:17ne sont pas des délinquants en puissance
18:19mais de fait aujourd'hui il y a dans la culture rap
18:21dans les paroles que ces chansons véhiculent
18:23il y a des messages de violence
18:25qui appellent à ça et qui participent à cela
18:27et vous parlez à n'importe quel organisateur
18:29ou propriétaire de salles de spectacle en France
18:31il vous dit toujours la même chose
18:33il dit il y a un style d'événement
18:35où on fait plus attention que les autres
18:37c'est le rap
18:39donc on va prendre des vigilants plus
18:41mais bien sûr que si
18:43à chaque grand concert de rap en France
18:45il y a des échauffourées
18:47dans les salles de concert
18:49il y a des bousculades
18:51il y a des débuts de bagarre
18:53c'est malheureusement hebdomadaire
18:55ce qui m'intéresse
18:57c'est le déni médiatique
18:59parce qu'évidemment Jul
19:01c'est la plus grande star
19:03il réunit énormément de personnes
19:05c'est des générations qui s'identifient
19:07et tant mieux d'ailleurs
19:09c'est un formidable artiste
19:11ce matin tout le monde les a ces images
19:13tout le monde les voit les images
19:15mais on va parler de
19:17un record d'affluence au vélodrome
19:19c'est génial
19:21vous n'avez jamais vu une bagarre
19:23après un concert de jazz
19:25ce que vient de dire Sébastien
19:27c'est qu'on a presque intégré
19:29que dans la culture rap
19:31c'est normal qu'il y ait des débordements
19:33et qu'il y ait une population
19:35qui vienne foutre le bazar
19:37et qu'on voit à l'oeuvre
19:39une contre société
19:41qui vient piller
19:43qui vient mettre le chahut
19:45moi je vais vous paraître un peu ringarde
19:47sur la question du rap
19:49mais c'est intéressant
19:51j'ai jamais vu une bagarre
19:53après un concert
19:55les supporters de foot sont
19:57prontes à la violence
19:59c'est une vraie culture
20:01il y a en plus de ça en France
20:03nous avons l'achat d'avoir de grands artistes
20:05oui bien sûr que le rap s'inscrit
20:07un peu plus dans la violence
20:09mais on disait la même chose
20:11des sex-pisteuses ou des punks
20:13on va pas en revenir sur
20:15le sujet Jean-Sébastien
20:17s'il vous plaît
20:19il y avait des paroles
20:21des chansons de rébellion sociale
20:23ce n'est pas propre
20:25c'est pas propre rap
20:27effectivement incontestablement
20:29il y a des gens qui dans ce genre d'événements
20:31éprouvent le besoin d'aller
20:33castagner parce que ce qu'ils cherchent
20:35c'est de toute façon la castagne
20:37c'est une contre société
20:39mais c'est aussi parce qu'ils ont envie d'être vus
20:41d'être entendus
20:43c'est la responsabilité des autres
20:45mais ça dit le vide
20:47là encore de l'éducation
20:49ça dit le vide de notre société qui n'est plus capable
20:51non plus de mettre des limites
20:53parce qu'ils n'en ont pas des limites
20:55la preuve il recommence à chaque fois
20:57ce qui est insupportable c'est que c'est un événement qui est
20:59heureux, positif, qui rassemble
21:0180 000 personnes donc 160 000
21:03sur deux jours
21:05il a rempli le stade de France
21:07en fait vous avez toujours la même chose
21:09des délinquants, des racailles souvent mineurs
21:11qui viennent pourrir ces moments-là
21:13et qui peuvent à certains moments
21:15entraîner des événements dramatiques
21:17il faut espérer que les élus d'opposition
21:19à la mairie de Marseille demandent une enquête
21:21ils peuvent rien faire
21:23ils peuvent rien faire
21:25c'était pas non plus
21:27je vous disais dans la hiérarchie
21:29des débordements, la finale de Ligue des champions
21:31est là, ce qui s'est passé hier est bien plus bas
21:33on a vu la réponse politique
21:35je peux parler quand même de souligner
21:37que la finale de la Ligue des champions
21:39c'était en Seine-Saint-Denis
21:41et que là c'est à Marseille
21:43c'est deux des départements des endroits de France
21:45les plus criminogènes aussi
21:47il faut se poser la question de l'opération qu'on met là-bas
21:49et de la culture aussi qui réagit
21:51on va parler de Mathieu Kassovitz
21:53dans un instant après la publicité
21:55Mathieu Kassovitz
21:59c'est tellement absurde
22:01c'est tellement, je dis absurde
22:03pour ne pas dire bête
22:05que parfois vous pouvez être
22:07sans voix, vous vous dites
22:09mais pourquoi dire quelque chose d'aussi violent
22:11pourquoi dire les français
22:13de souche c'est les fins de race
22:15pourquoi dire ça
22:17pourquoi être dans cette
22:19rancœur là, dans cette haine
22:21je sais pas, je sais pas si c'est la haine
22:23du moins
22:25en tout cas cette phrase est peut-être
22:27effectivement représentative du film
22:29qu'il avait réalisé il y a fort fort
22:31lointain, fort fort longtemps
22:33la haine, la publicité d'abord
22:37quasiment 20h30 sur CNews
22:39on poursuit l'heure des pro2
22:41ce dimanche soir et on va parler
22:43de cette haine décomplexée
22:45sous couvert alors là de bien-pensance
22:47d'ouverture
22:49de liberté, de sans-frontierisme
22:51alors je sais pas si c'est de la rancœur
22:53je sais pas si c'est de la bêtise
22:55je sais en tous les cas que parfois il y a des déclarations
22:57qui vous laissent sans voix
22:59du moins je suis certain d'une chose
23:01et vraiment je prends le public à témoin
23:03jamais j'accepterai
23:05que sur un plateau
23:07une personne puisse tenir ces propos là
23:09du moins je la reprendrai tout de suite
23:11parce que c'est d'une telle violence
23:13et je n'arrive pas à comprendre
23:15pourquoi il va jusque là
23:17pourquoi il va aussi loin
23:19pourquoi il faut insulter
23:21les français
23:23parce qu'il va parler
23:25des français de souche
23:27et puis en plus Mathieu Kassovitch est incohérent
23:29puisque le lundi il nous explique que les français de souche ça n'existe pas
23:31du moins il y en a plus
23:33et puis le dimanche
23:35il vous explique que si ça existe
23:37c'est des fins de race
23:39vous imaginez l'expression ?
23:41Monsieur Kassovitch
23:43moi ça fait 30 ans
23:45que j'ouvre ma gueule
23:47et depuis quelques années dès qu'on ouvre sa gueule
23:49ça devient...
23:51je vous explique moi, je suis français de souche
23:53du côté de ma mère
23:55ma mère elle vient de Reims
23:57une famille française
23:59qui doit venir depuis plusieurs générations
24:01je n'ai pas fait d'arbre généalogique
24:03mais je vois, ma famille était
24:05très très populaire
24:07elle venait d'un milieu très populaire
24:09elle s'est mariée avec un hongrois
24:11et ça donne moi
24:13quoi qu'il se passe
24:15que vous ayez des français de souche depuis plusieurs générations
24:17aujourd'hui, je suis désolé messieurs dames
24:19vos enfants vont faire des enfants
24:21avec des noirs, des arabes
24:23des chinois, des portugais
24:25dans le monde entier
24:27parce qu'on circule et le monde est fait pour ça
24:29le monde a des frontières
24:31que les hommes ont mis qui fait que de l'autre côté
24:33à 10 mètres près on ne devrait pas se mélanger avec ces gens là
24:35mais le monde n'est pas fait comme ça
24:37donc je pense qu'il n'y a plus de français de souche
24:39enfin si, il y a des français de souche
24:41ça s'appelle des fins de race
24:43et ils vont se mélanger avec les autres
24:45et tant mieux pour nous tous
24:47et bienvenue les gars, il n'y a aucune raison d'être énervé
24:49il n'y a aucune raison d'être énervé
24:51quand une personne dit
24:53enfin si il y a des français de souche, c'est des fins de race
24:55mais ça n'existe pas les races
24:57c'est très méprisant et c'est forcément le blanc
24:59et c'est forcément le blanc qui est chrétien
25:01donc c'est horriblement méprisant
25:03mais il pose une question qui est intéressante
25:05c'est qu'en gros il dit
25:07vous êtes obligé de vous mélanger
25:09vu la force du nombre
25:11c'est très bien comme ça
25:13moi je ne suis pas de toute façon pour qu'on reste entre blanc
25:15donc c'est vrai qu'il y a quand même une forme de racisme
25:17anti-blanc, disons les choses
25:19alors qu'il appartient à une gauche qui depuis des années
25:21nous dit que les races n'existent pas
25:23et que ce type de racisme n'existe pas
25:25donc il est complètement contradictoire
25:27et puis surtout il devrait faire un tour en France
25:29parce qu'il y a vraiment beaucoup de gens
25:31on en parle souvent sur les plateaux de CNews
25:33qui n'ont plus envie de se mélanger
25:35qui n'ont pas envie de se mélanger
25:37qui se révolt parce qu'on les a obligés
25:39à vivre ensemble
25:41et on voit ce que ça donne, ça donne des juxtapositions
25:43de communautés
25:45il est né dans le 8ème arrondissement
25:47c'est un anti
25:49ses parents étaient tous deux du milieu du cinéma
25:51il a toujours une espèce d'obsession un peu malsaine
25:53pour la banlieue et les immigrés
25:55alors il les a filmés, il leur a donné
25:57il leur a déloré le tapis rouge
25:59il dit qu'il vient d'un milieu très populaire
26:01attendez, moi je connais pas son
26:03son père était producteur
26:05sa mère était monteuse de cinéma
26:07enfin arrêtons, deux minutes
26:09il a une espèce d'obsession malsaine
26:11il a filmé la haine pour être reconnu
26:13par les banlieues et finalement dire
26:15regardez moi je suis un bon blanc
26:17je fais partie des vôtres
26:19c'est ridicule mais c'est la même chose en 2021
26:21que les caillassages de pompiers
26:23et de policiers étaient finalement
26:25un moyen d'expression des banlieues
26:27il est dans une logique d'accepter moi
26:29moi je ne suis pas comme les autres
26:31je vais à l'encontre de ma race
26:33c'est une pensée extrêmement complexe
26:35qui n'a absolument aucun sens
26:37comme ça n'a aucun sens
26:39je suis pas sûr que ce soit une pensée complexe
26:41je pense que c'est une pensée très simpliste
26:43pour ne pas dire simplette
26:45et d'ailleurs c'est
26:47une caricature qui quand on va tenter
26:49de la commenter
26:51pourrait entraîner d'autres caricatures
26:53par exemple je ne suis pas sûr que dans les banlieues
26:55puisque on parlait des banlieues
26:57les gens et j'en suis même certain
26:59supporterait qu'on dise d'une personne
27:01tu es une fin de race
27:03que tu sois d'origine étrangère
27:05ou que tu sois considéré
27:07comme un français de souche
27:09donc en fait ce que dit pardonnez moi
27:11monsieur Kassovitz
27:13qui dit ça fait 30 ans que j'ouvre ma gueule
27:15parfois il faut la fermer
27:17il est emblématique
27:19de l'évolution de la gauche
27:21ce dont vous parliez c'était la gauche d'avant
27:23antiraciste
27:25l'antiracisme aujourd'hui on est passé de l'antiracisme
27:27à la valorisation du racisé
27:29et donc il y a une vraie inversion
27:31et aujourd'hui le progressisme
27:33c'est ceux qui
27:35justement sont d'abord
27:37dans ce combat là ce qui explique
27:39effectivement qu'on peut être progressiste et antisioniste
27:41qu'on peut être progressiste
27:43et accepter la violence dans certains cas
27:45qu'on peut être progressiste comme lui
27:47et être dans des cas extrêmement violents
27:49et cette haine de soi
27:51cette culpabilisation
27:53de culture occidentale
27:55c'est aujourd'hui le principal moteur
27:57du wokisme et de tout ce qu'on voit
27:59aujourd'hui sur ces questions
28:01il apporte quand même un crédit à une parole qui est d'un confort
28:03en fait c'est les limites
28:05il est emblématique de toute une génération
28:07on est tous ouverts
28:09tout le monde est ouvert
28:11et pourquoi dire
28:13fin de race
28:15c'est ça la nouveauté
28:17c'est cette violence
28:19Laure Lavalette a dit
28:21susceptible de constituer une incitation
28:23à la haine en raison de l'ethnie
28:25ses propos seront signalés comme tels
28:27à la procureure de la république
28:29c'est intéressant la députée du RN se saisit
28:31du dossier, Jean-Sébastien
28:33ce qui me frappe surtout c'est que j'ai l'impression qu'il a
28:35lu les évangiles mais qu'il ne les a pas bien compris
28:37parce que justement l'exigence d'ouverture
28:39et l'exigence de charité
28:41elle s'applique à tout le monde
28:43mais Mathieu Kassovitz pourtant il connait très bien les banlieues
28:45il nous le dit lui-même, il les a beaucoup filmées
28:47il ne parle jamais des conflits entre
28:49communautés, il ne parle jamais des jeunes filles
28:51à qui on interdit de fréquenter
28:53un garçon qui n'aurait pas la même origine
28:55ou la même religion qu'elle, il ne parle jamais
28:57des meurtres qui ont lieu justement
28:59entre communautés avec des gens qui vivent
29:01de manière extrêmement tribale en France
29:03parce que oui les français globalement
29:05moi je le rejoins là-dessus, les français se sont montrés
29:07très ouverts pour tous ceux qui avaient envie de vivre
29:09comme eux
29:11mais lui ne voit qu'une réalité
29:13il ne voit que des blancs méchants
29:15uniquement parce qu'ils seraient blancs
29:17mais il ne voit certainement pas
29:19ceux qui ont des comportements pour le coup
29:21violents, des comportements d'exclusion
29:23des comportements même d'apartheid dans un certain
29:25nombre de cas et ça il ne le voit pas et vous savez ce que c'est ?
29:27voir les comportements des uns ou des autres
29:29selon leurs origines, c'est du racisme
29:31donc monsieur Kassovitz maintenant heureusement
29:33est raciste. Ecoutez vous êtes maître de
29:35vos propos cher Jean-Sébastien Ferjou
29:37la justice déterminera si ses propos sont racistes
29:39c'est le racisme de distinguer
29:41on verra ce que va dire la justice
29:43puisque la justice est saisie
29:45j'imagine qu'aussi l'ARCOM sera saisie
29:47en tous les cas moi je serais Jean-Michel Apathy
29:49je dirais attendez il y en a marre là
29:51il y a d'abord eu Ardisson qui a fait le parallèle
29:53entre Gaza et Auschwitz, on va voir ce que va dire
29:55l'ARCOM et puis maintenant c'est monsieur
29:57Kassovitz qui nous explique que les français de souche
29:59c'est peint de race. Bon attendez
30:01il est en train de taper
30:03à la porte de l'ARCOM. Moi ce que je trouve le plus intéressant
30:05c'est qu'il a un discours
30:07mais qu'on entendait dans les années 80
30:09dans les manifestations des soi-dites racistes
30:11mais ce discours il est non seulement dépassé
30:13mais les français n'en veulent plus mais de toute manière
30:15il s'en fiche puisque dans l'interview il dit également
30:17qu'il est conscient que
30:19la France de la peint de race, la France blanche
30:21la France...
30:23Mais il ne l'a pas répété plusieurs fois quand même
30:25Non il l'a dit mais moi
30:27en tout cas j'interprète ses propos
30:29et il dit évidemment cette France majoritaire mais moi j'en ai rien à faire
30:31de toute manière c'est une fatalité
30:33on va devoir se mélanger à un moment donné
30:35ou à un autre mais il faut dire à Monsieur Katowitz que la France
30:37c'est pas un hall d'aéroport
30:39c'est pas un carrefour, que ça a une culture
30:41que ça a une civilisation, qu'il y a des racines
30:43et ça malheureusement il ne le veut pas
30:45ça m'a pas du tout étonné quand je l'ai vu
30:47je me souviens de Monsieur Katowitz
30:49qui regardait en 2020 droit dans les yeux Véronique Monguillot
30:51la femme de chauffeur de bus
30:53de Bayonne qui avait été tuée
30:55là-dedans, il lui disait
30:57que la mort de son mari c'était une donnée
30:59qu'il fallait qu'elle accepte que ça arriverait
31:01et que c'était comme ça
31:03quasiment bien fait pour lui
31:05je rêverais que Monsieur Katowitz
31:07personne n'est choqué, on est consterné
31:09on n'est pas choqué par les propos de Monsieur Katowitz
31:11non c'est consternant
31:13c'est affligeant
31:15il a un peu de peine pour lui
31:17en revanche je rêverais puisque c'est quelqu'un qui ouvre sa gueule
31:19et ses propos
31:21depuis 30 ans je rêverais que Monsieur Katowitz
31:23par exemple échange avec Charlotte Dornelas
31:25il débatte de qu'est-ce que la France
31:27qu'est-ce que la France des traditions
31:29qu'est-ce que la culture, qu'est-ce que le mélange
31:31il pourrait accepter ? Je ne suis pas sûr
31:33je pense que Charlotte Dornelas accepterait
31:35je pense que Monsieur Katowitz
31:37quand on est inconscient, on peut tout faire
31:39il est plus prolixe au Festival de Cannes
31:41ou sur certains plateaux
31:43mais il aurait peut-être plus de difficultés face à Mme Dornelas
31:45pour les théoriques
31:47lançons l'invitation
31:49à Cannes justement, c'est très intéressant ce qui se passe
31:51c'est vraiment le message
31:53de Miachem
31:55Miachem est un ancien otage du Hamas
31:57qui a été invité à la demande
31:59du maire de Cannes
32:01et qui a été retoqué par le Festival
32:03la sécurité a empêché la jeune femme
32:05de porter une écharpe
32:07avec un message en soutien aux otages
32:09c'est-à-dire qu'une ex-otage
32:11qui vient et qui sur le tapis rouge
32:13veut dire
32:15ramenez-les à la maison
32:17aux otages, elle n'a pas le droit
32:19c'est très intéressant parce que je vous montrerai
32:21une autre photo d'une femme
32:23la femme de Monsieur Assange
32:25elle a le droit de mettre des messages
32:27quand elle est sur le tapis rouge
32:29dans le festival le plus politique au monde
32:31la femme de Julien Assange qui était avec lui
32:33elle met un message
32:35stop killing, c'est un message
32:37politique
32:39certains ont essayé de déterminer ce que ça voulait dire
32:41ils n'arrivaient pas vraiment à définir
32:43mais quand même c'est un message politique
32:45elle a le droit, mais une otage
32:47ancienne otage, elle n'a pas le droit
32:49on lui enlève
32:51voyez le sujet de Tancred Biotel
32:53c'est absolument passionnant
32:55et on attendra Julien Ballou, je lui serai prêt
33:23je suis un membre de la délégation
33:25et je l'ai fixé sur ma robe
33:53Alors pour le coup
33:55on était affligé par les propos
33:57de Monsieur Kassovitz
33:59mais là c'est une honte, là on est scandalisé
34:01écoutez Julien Ballou
34:05On n'entend personne, aucune personnalité
34:07aucun acteur
34:09aucun penseur, aucun journaliste
34:11personne au festival de Cannes qui va prendre la parole
34:13pour dire soutenons les Gazaouis
34:15qui au risque de leur vie
34:17manifestent contre le Hamas, non on préfère se taire
34:19et uniquement parler d'Israël
34:21comme s'il était responsable de tous les maux de la situation
34:23comme si c'était Israël qui avait déclenché la guerre
34:25comme si c'était Israël qui refusait
34:27le cessez-le-feu, alors que c'est le Hamas
34:29qui a déclaré la guerre
34:31avec l'aide de beaucoup de civils anciens
34:33mais c'est le Hamas qui maintient la guerre
34:35et aujourd'hui avec une partie de la population palestinienne
34:37qui se révolte contre le Hamas
34:39alors même qu'ils sont en danger de mort
34:41on aurait aimé entendre plus d'acteurs courageux
34:43sur les manches du festival ou sur scène
34:45s'exprimer en leur soutien
34:47J'ai hâte que le festival de Cannes, l'organisation
34:49s'explique pourquoi
34:51je rappelle que d'ailleurs la diffusion du festival de Cannes
34:53c'est avec nos impôts
34:55c'est le service public
34:57ça nous a pas échappé
34:59mais vous l'avez vu sur votre fiche d'imposition
35:01j'avais marqué festival de Cannes
35:03et j'ai zappé surtout la télévision
35:05Jean-Sébastien Ferjou quand on voit qu'on refuse
35:07à une ex-otage juste de mettre
35:09un message pour les otages
35:11on en est là aujourd'hui au festival de Cannes ?
35:13C'est d'autant plus perturbant que
35:15ces gens qui se battent pour les palestiniens
35:17n'ont pas l'air d'écouter les palestiniens
35:19eux-mêmes, moi j'entends Mahmoud Abbas
35:21qui ne cesse de dire qu'il faut maintenant
35:23que le Hamas libère les otages
35:25Mahmoud Abbas donc qui dirige
35:27la Cisjordanie, je ne cesse d'entendre les ministres
35:29des affaires étrangères, des Émirats Arabes Unis
35:31d'Arabie Saoudite
35:33les Égyptiens qui disent qu'il faut que le Hamas
35:35libère les otages maintenant
35:37ça n'a que trop duré, j'entends
35:39les gens qui manifestent à Gaza en demandant
35:41au Hamas de bien vouloir
35:43les libérer et les laisser vivre mais curieusement
35:45les messages de ces voix arabes et de ces voix
35:47palestiniennes-là, ça ne les intéresse pas
35:49parce que la seule idée qui les intéresse
35:51c'est qu'ils puissent, eux, ici, faire
35:53de l'étalage de vertu et montrer
35:55qu'ils sont antiracistes
35:57C'est une honte absolue
35:59Le festival de Cannes
36:01il se gargarise toute l'année en disant
36:03nous c'est le festival politique
36:05on accepte et on assume de donner
36:07des messages et d'ailleurs ils l'ont fait
36:09pour la Palme d'Or en récompensant Jafar Panahi
36:11donc réalisateur iranien
36:13en exil pour d'ailleurs ce qui me semble être
36:15un excellent film et donc
36:17ils sont politiques avec certaines causes mais pas avec d'autres
36:19c'est quand même très étrange, il faut choisir
36:21soit on est politique avec tout le monde et on donne
36:23une Palme d'Or à un réalisateur iranien
36:25et on accepte une ancienne otage israélienne
36:27soit on est politique avec personne
36:29et dans ce cas-là on fait une fête du cinéma
36:31MIHM n'a pas été invitée par le festival de Cannes
36:33elle a été invitée par le maire de Cannes
36:35David Lysnard
36:37donc évidemment MIHM
36:39elle peut peut-être déranger
36:41dans cette gauche croisette
36:43ultra bien pensante
36:45la gauche morale aura une politique à géométrie variable
36:47non mais le monde du cinéma de toute façon ne s'est pas caché
36:49d'être entre guillemets pro-palestinien
36:51puisqu'ils ont été nombreux à signer
36:53une tribune durant le festival
36:55Catherine Deneuve
36:57900 signataires
36:59donc voilà il y a
37:01un tropisme de gauche qui fait que voilà
37:03ils sont politiques
37:05ils ne peuvent pas penser autrement
37:07vous pouvez soutenir les palestiniens
37:09penser aux civils
37:11penser aux enfants
37:13qui meurent
37:15à Gaza
37:17et puis aussi accueillir
37:19les bras ouverts
37:21une rescapée du 7 octobre
37:23otage pendant 49 jours
37:25entre les mains de terroristes
37:27qui sont les terroristes
37:29du Hamas
37:31et vous pouvez avoir les deux regards
37:33c'est pas très compliqué mais là encore une fois
37:35on frise, c'est de l'intolérance
37:37la déclaration du jour
37:39et on n'aura pas le temps de la commenter mais
37:41elle est tellement forte que je voulais vous la montrer
37:43en football
37:45puisqu'on est à 6 jours de la finale
37:47de la Ligue des champions qui sera remportée par le Paris Saint-Germain
37:49eh bien on est
37:51ça s'appelle un contre son camp mais celui là
37:53je ne l'avais jamais vu de ma vie
37:55Gabriel Attal, est-ce que vous avez vu ce qu'a dit Gabriel Attal ?
37:57la délinquance et les trafics
37:59continuent d'empoisonner la vie de nos citoyens
38:01concitoyens, jusque là tout va bien
38:03les français n'ont pas confiance
38:05en notre justice et notre immigration
38:07n'est pas pilotée
38:09je reconnais que notre parti
38:11ne s'était jamais emparé de ces questions-là
38:13c'est une blague
38:15dites-moi que c'est une blague
38:17Gabriel Attal, secrétaire général
38:19de Renaissance qui dit
38:21sur la délinquance, sur le trafic
38:23sur l'immigration et sur la justice
38:25je reconnais que notre parti
38:27ne s'était jamais emparé de ces questions-là
38:29c'est une blague
38:31il y a deux choses
38:33dites-moi que c'est une fausse
38:35information, que ce qui est
38:37relayé par Le Figaro est une
38:39fake news, Gabriel Attal n'a jamais
38:41dit ça. Malheureusement je crois que Gabriel Attal
38:43l'a dit ça et vous savez comment fonctionnent les
38:45interviews politiques, elles sont bien souvent relues
38:47c'est pas possible
38:49il y a deux choses, soit Gabriel Attal
38:51a un élan de lucidité
38:53et après des années
38:55de lactisme, il se réveille et dit
38:57bah oui les questions de justice, d'immigration, d'insécurité
38:59d'islamisme
39:01et bien on n'en a pas
39:03parlé, soit
39:05Gabriel Attal considère qu'il est complètement
39:07perdu et que sa carrière politique est dans
39:09une très mauvaise posture
39:11et il décide d'être
39:13un candidat nationaliste
39:15parce qu'on n'avait pas toute la déclaration
39:17pour les téléspectateurs qui laissent peut-être la tête
39:19donc je donne la dernière phrase
39:21la délinquance et les trafics continuent d'empoisonner la vie de nos
39:23concitoyens, les français n'ont pas confiance en notre justice
39:25et notre immigration n'est pas pilotée
39:27je reconnais que notre parti ne s'était
39:29jamais emparé de ces questions-là
39:31il est secrétaire général de Renaissance, Renaissance c'est
39:33la continuité de La République En Marche
39:358 ans au pouvoir
39:37notre temps c'est un émoussement
39:39celui qui propose
39:41l'interdiction du voile pour les fiettes de moins de 15 ans
39:43qui disait l'inverse un an avant
39:45le sabotage
39:47je vous remercie Olivier Vial parce que
39:49je vous ai appelé
39:51très tard cet après-midi pour vous dire de venir
39:53parce que j'avais lu votre tweet hier
39:55sur les sabotages
39:57dans le sud de la France
39:59et vous avez dit sabotage du réseau électrique
40:01une action qui porte la signature de
40:03l'ultra-gauche anti-tech
40:05l'enquête devra dire si ce sont eux les coupables
40:07ou si d'autres personnes tentent d'imiter
40:09leur signature, il s'avère que
40:11quelques heures plus tard
40:13au milieu d'après-midi aujourd'hui
40:15vous avez des groupes anarchistes
40:17qui ont revendiqué l'acte
40:19alors revendiquer ne veut pas dire forcément
40:21que ce sont les auteurs
40:23d'ailleurs
40:25vous allez raconter leur manifeste
40:27qui est assez
40:29vous avez envie de rire même si la situation est quand même assez grave
40:31on voit le sujet de Thibault Marcheteau
40:33mais je constate que dans ce manifeste
40:35on prend énormément de précautions
40:37les enquêteurs sont en train de
40:39vérifier ou non l'information
40:41mais par exemple
40:43il cite une phrase de Greta Thunberg
40:45c'est intéressant tiens
40:47qui était prix Nobel de la paix
40:49dans la short list du moins
40:51elle a été dans la short list des prix Nobel de la paix
40:53Thibault Marcheteau d'abord
41:23cette action qui reprend largement le lexique cinématographique
41:25les cibles de ces sabotages
41:27sont clairement identifiées par les auteurs
41:29cette action visait non seulement
41:31à perturber le festival
41:33mais aussi à priver de courant les centres de recherche
41:35et les usines de Thales Alenia Space
41:37ces dizaines de sous-traitants
41:39les start-up de la French Tech qui s'imaginent à l'abri
41:41l'aéroport et tous les autres établissements
41:43industriels, militaires et technologiques de la zone
41:45le procureur de la République de Grâce
41:47affirme que cette revendication
41:49est en cours d'évaluation
41:51le ministre de l'intérieur lui a demandé
41:53un renforcement de la protection du réseau électrique
41:55les attaques contre ces installations
41:57ont privé 160 000 foyers de courant
41:59pendant plusieurs heures
42:01en fait le communiqué
42:03est tellement caricatural que j'ai du mal à y croire
42:05on va être extrêmement prudent Olivier Vial
42:07puisque une revendication
42:09ne veut pas dire confirmation de l'action
42:11d'ailleurs ils sont plutôt stupides
42:13puisque s'ils voulaient le festival de Cannes
42:15ils avaient un réseau électrique, quand ça coupe
42:17ils ont un générateur à côté
42:19ce qu'il faut avoir en tête
42:21c'est que ça ressemble quand même beaucoup
42:23ils l'ont déjà fait et les communiqués
42:25avec des propos totalement superflus
42:27où ils se moquent même de nous dans leurs communiqués
42:29c'est la signature
42:31il y a un McDonald's qui a été
42:33incendié il y a quelques mois
42:35le collectif s'appelle les frites
42:37ils se moquent de vous à chaque fois qu'ils font des actions
42:39donc ça c'est plutôt une de leurs signatures
42:41et plus c'est bizarre
42:43plus ça peut être véridique
42:45donc c'est des terreaux clowns
42:47il y a deux choses qui peuvent amener à douter
42:49d'habitude dans ce genre de revendication
42:51ils mettent des photos qu'on n'a pas vues
42:53là on n'a pas de photos
42:55dans ce communiqué
42:57donc ça peut laisser encore présager
42:59que peut-être il y aurait d'autres groupes
43:01qui seraient mis en scène
43:03et on a eu la même chose
43:05au moment où il y a eu les
43:07sabotages de l'InTGV
43:09juste avant les JO
43:11c'était exactement la même procédure
43:13avec la même manière de revendiquer
43:15donc prudence
43:17par contre ce qui est sûr c'est que
43:19on a depuis le mois de janvier
43:21une augmentation

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