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  • 18/05/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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Transcription
00:00beaucoup moins visibles. Et ce qui se dit maintenant du côté des Républicains, de ceux que j'ai pu avoir en une heure, c'est
00:06alors certes, score sans appel. Maintenant, que va faire Laurent Wauquiez ? On attend aussi de savoir dans les prochains jours
00:12ce qu'il pourrait décider. Et surtout, ce qui pose déjà problème, c'est de savoir comment Bruno Retailleau pourra être émis de l'intérieur
00:17et président d'un parti. Un, en termes de temps et deux, en termes de liberté de parole aussi. Ça, c'est un enjeu qui commence à questionner chez LR.
00:24Bon, ces dernières heures, ces derniers jours, on se disait, ça va être serré. Finalement, la victoire, même s'il est favori de Bruno
00:32Retailleau, elle n'est pas certaine. Laurent Wauquiez a enchaîné des déclarations assez fortes qui pouvaient là aussi faire consensus
00:41au sein des militants LR, notamment l'appel à l'union des droites. On en parlera dans un instant. Donc, tour de table. Est-ce que vous êtes
00:47surpris, pas surpris ? On a une heure, on est ensemble. Mais essayez de faire un peu court pour qu'on ne passe pas trois heures sur cette
00:53question. Monsieur le journaliste et chef du service politique de Valeurs Actuelles.
00:57Pas surpris par la victoire, comme l'a dit Léo de Huchard. Surpris, en l'occurrence, par contre, pour l'ampleur de la victoire. Je pense que la plupart
01:04des observateurs pariaient plutôt pour un 60-40 qu'un 60-75-25. Surtout que Laurent Wauquiez n'a pas fait une mauvaise campagne. Vous l'avez dit.
01:13Certes, il a fait une campagne de petits meetings. Il a vu toutes les fédérations. Il a eu ses propos et ses propositions chocs qui ont marqué
01:21l'opinion. Ce qui veut dire donc que, malheureusement pour lui, il a été balayé par une popularité que rien ne pouvait arrêter, une vague retaillisque
01:29que rien ne pouvait arrêter. Ce qui me fait dire qu'avec une campagne moyenne de Laurent Wauquiez, qu'est-ce qu'aurait été le score final ?
01:35Ça aurait pu être encore plus lourd. Donc, finalement, j'ai envie de dire que Laurent Wauquiez s'en sort presque bien avec ses 25 %.
01:4025 % pour Laurent Wauquiez. Il faut dire aussi que c'est peut-être la victoire d'une doctrine, celle du sarcosisme, qui cet été avait dit lorsque les LR hésitaient.
01:51Le parti Les Républicains est un parti de gouvernement, Jean-Sébastien Ferjou. Il faut se mouiller. Il faut aller sur le terrain. Il faut rentrer dans ce gouvernement,
02:00proposer des choses, surcommuniquer. Les résultats, peut-être qu'ils arriveront un peu plus tard ou qu'ils n'arriveront pas. Mais le fait d'être présent et d'être
02:07d'accord avec les Français, c'est ce qui vous fait gagner. Il y en a un qui a accepté d'y aller. Il s'appelle Bruno Rotaillot. Il est rentré dans ce couloir-là depuis le mois de septembre.
02:16Et c'est l'ascension depuis le mois de septembre. Puis, il y en a un autre qui est resté président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale.
02:23Jean-Sébastien Ferjou, comment vous décodez cette victoire ?
02:26Je suis tout à fait d'accord avec ce que vous avez dit. Mais je ne sais pas si c'est en soi du sarcosisme. Effectivement, Nicolas Sarkozy, depuis longtemps,
02:32disait que les personnalités de droite ont de la peine à exister en dehors. Il vaut mieux pour gagner de la visibilité. Mais c'est plus de la tactique que de l'idéologie politique à proprement parler.
02:42Effectivement, Bruno Rotaillot n'a pas hésité à rentrer au gouvernement alors que Laurent Wauquiez ne voulait pas y aller.
02:47D'ailleurs, il a essayé plutôt même de dissuader les autres LR, y compris Michel Barnier, d'aller à Matignon à ce moment-là, sans comprendre qu'aux yeux des électeurs de droite,
02:55un Premier ministre de droite, c'était quand même préférable à une Lucie Castex ou à qui que ce soit du même acabit.
03:01Maintenant, le paradoxe, c'est que Bruno Rotaillot n'est pas du tout anti-sarcosisme, mais peut-être a-sarcosiste.
03:06C'est-à-dire que, précisément, il incarne une sincérité. Là où les électeurs de droite sont restés un peu traumatisés, peut-être, par les promesses non suivies des faits du sarcosisme.
03:17Vous savez, c'est la grande formule. On nous avait promis le Karcher et on s'est retrouvé avec Bernard Kouchner.
03:22Et finalement, Bruno Rotaillot, lui, incarne la sincérité, c'est-à-dire celui qui, s'il promet le Karcher, vous n'aurez pas, in fine, une ouverture avec un ministre de gauche pour venir l'incarner.
03:33Et je pense que la force de Bruno Rotaillot, et qui a balayé justement Laurent Wauquiez, parce qu'on a beaucoup parlé de personnalité, on a beaucoup dit que Laurent Wauquiez avait un problème de sincérité,
03:41mais ça n'est pas que de l'appréciation des personnalités de l'un de l'autre. C'est que Bruno Rotaillot convainc les Français, et semble-t-il en tout cas a convaincu les électeurs LR,
03:53qu'entre ce qu'il disait publiquement et ce qu'il était prêt à assumer dans les actes politiquement, il n'y avait pas de décalage.
04:00Mais ça s'explique aussi, permettez-moi de revenir...
04:03Et je dis aux téléspectateurs que vous avez produit un long documentaire, vous avez passé un an à suivre le ministre de l'Intérieur, et donc vous avez vu au plus près cette ascension médiatique et politique de Bruno Rotaillot.
04:15Et sa mise en campagne pour la présidence de LR.
04:19Il y a eu un fait de rajouter LR.
04:22C'est parfois nécessaire.
04:24Jean-Sébastien Ferjou a évidemment raison dans son analyse, mais justement au-delà de la constance, au-delà de l'impression de sincérité,
04:34il y a également en réalité quelque chose qui différencie Bruno Rotaillot de Laurent Wauquiez, c'est la constance sur la ligne idéologique, sur la ligne politique.
04:43C'est-à-dire que Bruno Rotaillot n'a jamais changé d'un iota depuis qu'il s'est lancé en politique sur la défense de ses convictions.
04:51Ce qui n'a pas été le cas de Laurent Wauquiez, qui a eu différentes convictions.
04:55À un moment, il était bien plus sur une droite sociale, et aujourd'hui il est sur quasiment la même ligne que Bruno Rotaillot.
05:02C'est aussi la raison pour laquelle les électeurs LR préfèrent probablement la constance, celui dont on est sûr qu'il fera ce qu'il dit et qu'il dit ce qu'il fait.
05:15Il faut aussi rappeler juste une chose.
05:17Il fera ce qu'il dit pour l'instant. Il a dit beaucoup de choses qui sont souvent raccord avec la volonté des Français.
05:23Souvent, les éditorialistes vous dites que ce sont des propos qui sont courageux.
05:28On attend peut-être les actes.
05:29La grande difficulté de Bruno Rotaillot, c'est de dire qu'il y a beaucoup de promesses, mais aujourd'hui ce ne sont que des promesses.
05:36Évidemment, sans majorité et avec un Premier ministre qui n'a parfois pas les mêmes idées ni le même discours.
05:44Je prends un seul exemple sur les rodéos sauvages.
05:46Bruno Rotaillot parle de fabrique de barbares.
05:50Qu'est-ce que vous dit M. Bayrou ? C'est une malédiction.
05:53Vous avez compris qu'il y avait un petit délai de calage.
05:56Sur l'islamophobie, vous avez entièrement raison.
05:58Il y en a un qui parle d'islamophobie, un autre qui parle d'actes anti-musulmans.
06:02Là aussi, on aurait pu parler de l'Algérie, etc.
06:06Vous avez raison de le dire, Éliott.
06:07Jusqu'à présent, Bruno Rotaillot a trouvé une liberté d'action.
06:10C'est-à-dire qu'il peut agir notamment par l'intermédiaire d'un certain nombre de circulaires.
06:14Il ne manque pas de le faire, de donner de nouvelles consignes, notamment aux préfets.
06:18Mais tôt ou tard, il y aura peut-être un élément de blocage qui l'incitera à revoir sa position.
06:23Je vous donne la parole dans un instant, Véronique Jacquet.
06:25Mais l'idée, c'est d'aller aussi sur le terrain.
06:27Et je le dis aux téléspectateurs, l'idée, c'est de ne pas faire que de la petite poloche.
06:31C'est-à-dire que les téléspectateurs, ils ont pu être parfois déçus, heurtés par les prises de position des Républicains.
06:38Résultat, à la dernière présidentielle, ils ont fait 6 %.
06:41Alors peut-être qu'avec Bruno Rotaillot, c'est une nouvelle ère et une nouvelle vague bien plus importantes.
06:47Mais force est de constater qu'à la dernière présidentielle, c'est 6 %, c'est 7 % aux Européennes.
06:53C'est ça, c'est moins de 5 %, même.
06:55Ah oui, j'ai dit 6 %.
06:59Pas de remboursement.
07:01Rendez-vous compte de l'état du parti aujourd'hui, les Républicains.
07:07Donc, plutôt que de faire que de la petite poloche aussi, on ira sur les priorités des Français.
07:11C'est la sécurité, c'est la question migratoire, c'est évidemment le pouvoir d'achat, etc.
07:15Mais avant, c'est le terrain.
07:17Madame Nelfour, vous êtes avec nous.
07:19Chère Régine, vous êtes au siège du battu.
07:23Vous êtes au siège, au puanvelet, chez Laurent Wauquiez qui a pris la parole il y a quelques minutes.
07:30Et vous êtes avec une adhérente, peut-être elle aussi déçue.
07:33Mais tiens, posez-lui la question s'il vous plaît, Régine, puisque vous êtes avec une militante.
07:37Est-ce que Madame est pour l'union des droites ? Parce que ce sera notre thème juste après.
07:44Justement, j'allais lui demander et Eliott.
07:48Alors je suis évidemment avec Valérie Bellu.
07:51Valérie, par rapport à ce qui s'est passé ce soir, vous avez entendu cette crise de parole de Laurent Wauquiez qui appelle à l'union.
07:59Est-ce que vous êtes pour cette union des droites ?
08:01Forcément. Bien sûr, je suis déçue aujourd'hui.
08:04Mais j'ai soutenu Laurent Wauquiez qui a fait une campagne magnifique.
08:07J'espère que M. Rotailleau pourra l'entendre et qu'il laissera une place légitime à Laurent Wauquiez.
08:13On est 25 ou 28% ce soir à le soutenir.
08:17Ce n'est pas rien. Il ne faut pas qu'il nous écarte.
08:20J'espère qu'il saura allier le ministère de l'Intérieur et la présidence des Républicains,
08:25qu'il sera libre, qu'il pourra prendre des décisions malgré qu'il soit au gouvernement.
08:30Je lui fais confiance, je n'ai pas le choix ce soir.
08:32Mon vote n'était pas contre M. Rotailleau, mon vote était pour Laurent Wauquiez.
08:36J'espère qu'il sera rassemblé, j'espère qu'il l'appellera demain matin pour lui laisser sa place légitime.
08:41Il a à côté de lui un guerrier, un courageux, un volontaire et quelqu'un de magnifique.
08:45Et ça serait dommage de s'en passer.
08:47Merci beaucoup Valérie. Vous l'avez entendu, Eliott.
08:50C'est l'état d'esprit de beaucoup d'adhérents, de militants ici aux pieds envelés.
08:55On voulait vous montrer avec Antoine Durand ces images.
08:57On n'est même pas à une demi-heure de la prise de parole de Laurent Wauquiez.
09:02La salle, la soirée doctorale se vide.
09:05Eh bien écoutez, merci Régine Delfourge.
09:08L'adhérente fait comme les politiques, elle ne répond pas aux questions.
09:11On se demande, l'union des droites, est-ce qu'elle est pour ?
09:13Je trouve value l'union des droites.
09:15On écoute Laurent Wauquiez qui a parlé de cette France et de ces Français qui veulent du concret et du changement.
09:22Il faut rassembler toute la droite et il faut porter un procès de rupture.
09:28Et nous ne pourrons le faire si nous sommes dilués dans le macronisme.
09:33Les Français attendent de nous que nous portions un projet de changement permettant de tourner la page du en même temps.
09:42Un vrai projet d'alternance.
09:45Et vous connaissez mes convictions en la matière.
09:48Je suis convaincu que pour cela il faut que nous fassions sauter les verrous de l'impuissance
09:53qui aujourd'hui condamne la politique française à l'absence de résultats.
10:00Le poids des juges des cours suprêmes, la bureaucratie administrative,
10:05le poids aussi de toutes ces associations militantes d'extrême gauche qui prétendent dicter leurs lois à la majorité des Français.
10:12Ce qui est essentiel c'est la première partie.
10:14Il dit qu'il faut tourner la page de la Macronie.
10:16Est-ce qu'aujourd'hui pour Bruno Retailleau, pour les Républicains, la Macronie c'est un moteur ou c'est un boulet ?
10:22Est-ce qu'aujourd'hui ce sont des alliés ou ce sont des adversaires ?
10:25Et on entendra dans un instant Bruno Retailleau qui parlait justement d'alliés et en même temps parfois des adversaires.
10:30Mais demain, si vous voulez gagner une présidentielle, est-ce que vous y allez avec les macronistes, Véronique Jaquet ?
10:35Je pense que pour l'instant il est obligé d'y aller avec les macronistes,
10:39que les macronistes sont des adversaires mais que le score qu'il a gagné ce soir, c'est-à-dire presque 75%,
10:45c'est une sacrée force de frappe et pour s'opposer à François Bayrou et pour s'opposer au Président de la République.
10:51Il y a une autre force de frappe, c'est celle quand même de Laurent Wauquiez,
10:55qui est à la tête du groupe La Droite Républicaine à l'Assemblée Nationale.
10:58Donc de toute façon, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau vont être obligés de travailler ensemble.
11:02Et c'est évident que le mot d'ordre c'est rassemblement, rassemblement, rassemblement,
11:06puisque la droite n'a pas gagné depuis 2012, que vous avez quand même toute une génération de jeunes...
11:10Depuis 2007 vous l'avez dit ?
11:11Oui, Nicolas Sarkozy a perdu en 2012.
11:14Il y a toute une génération de jeunes militants qui sont frustrés de ne pas avoir eu la droite au pouvoir.
11:19Donc vous avez une droite qui, ce soir, reprend de l'espoir, retrouve de l'espoir, se retrouve ragaillardie et veut gagner.
11:25Maintenant, effectivement, il y a un danger.
11:27Cette droite et les prises en tenaille entre le macronisme de gauche finissant,
11:32d'où le fait quand même que Bruno Retailleau va évidemment devoir les considérer comme des adversaires,
11:36et puis surtout la dynamique du RN, malgré les débords judiciaires de Marine Le Pen.
11:40Oui, mais c'est un parti qui se porte bien.
11:42Mais vous avez raison, c'est le plus qui se porte bien en fait.
11:44L'électeur du RN, il rit quand il nous entend aujourd'hui parler du retour de la droite.
11:47C'est-à-dire que Bruno Retailleau, sur les intentions de vote aujourd'hui,
11:51mais on est très très loin, évidemment, de la présidentielle.
11:54Je crois, dites-moi si je me trompe, qu'il est entre 10 et 12 % au premier tour.
11:59Oui, c'est tout à 8 dans les derniers d'ailleurs.
12:01Entre 7 et 11, je suis un peu marseillais.
12:03Quand Mme Le Pen est à 36 %.
12:07Une chose intéressante, en 2022, Bruno Retailleau n'avait pas imprimé lors de la primaire de la droite.
12:16Où Éric Chioti avait gagné.
12:18Il n'avait pas imprimé du tout.
12:20Et certains lui faisaient ce procès à l'intérieur du parti, TLR.
12:23Oui, c'est la droite étriquée, c'est la droite conservatrice, c'est la droite cateau dans le sillage de François Fillon.
12:29Il ne peut pas gagner.
12:30Et on voit finalement que le curseur de la droite s'est déplacé.
12:33Et c'est ça qui me semble très intéressant.
12:36C'est qu'il y a une droite qui assume, finalement.
12:38Mais ça fait combien ?
12:39Mais ça fait combien ?
12:40Moi j'entends des discussions...
12:41Évidemment que Bruno Retailleau, il a toutes les raisons de...
12:43Il y a deux ans, personne n'a mis un stoppage sur Bruno Retailleau.
12:45Donc ce qui se passe me paraît quand même intéressant.
12:47J'entends, j'entends.
12:48Sauf que Bruno Retailleau, s'il n'était pas ministre de l'Intérieur, il n'aurait sûrement pas gagné la présidence des Républicains.
12:52Sauf que maintenant il est ministre de l'Intérieur.
12:54Est-ce que Nicolas Sarkozy, en 2007, aurait gagné s'il n'était pas dans la ranc de l'onction avec l'MP ?
13:00Personne ne dit le contraire.
13:01Maintenant, on entend beaucoup parler depuis une heure de la grande union des droites, de le retour de la droite.
13:05Moi j'aimerais poser deux questions déjà.
13:06Un, c'est qui la droite aujourd'hui ? Est-ce que l'union des droites, c'est Édouard Philippe ?
13:10On y vient !
13:11C'est quoi la droite ?
13:12Les questions que vous voulez vous poser, on va se les poser dans un instant.
13:15Vous me prenez pour un amateur.
13:16Et l'autre grande inconnue, c'est quand même le Rassemblement National.
13:19Moi j'entends toute cette discussion d'un retour de la droite.
13:21Si vous voulez, la droite aujourd'hui, elle ne peut gagner qu'avec une seule personne ou un seul parti.
13:25C'est le Rassemblement National.
13:26Et bien c'est Marion Maréchal et vous me faites la transition.
13:28Marion Maréchal...
13:29Attendez, je vous donne la parole dans un instant.
13:32J'entends justement Marion Maréchal qui dit si demain M. Wauquiez ou M. Rotaillot expliquaient
13:36qu'ils étaient prêts à faire des accords par exemple aux législatives avec l'ERN,
13:40je suis convaincu que Marine Le Pen le souhaiterait.
13:42Vouloir faire sans ou contre l'ERN est une impasse politique, un non-sens.
13:48Et là, est-ce qu'à Minel Katmi, aujourd'hui, il y a cette digue morale ?
13:54Parce que idéologiquement, en fait, c'est blanc bonnet et bonnet blanc quasiment
13:58sur les questions de sécurité, d'immigration.
14:00Mais pas sur les questions économiques.
14:02On se cache en disant le programme économique, c'est un programme de gauche ou d'extrême gauche.
14:07Peut-être que vous pouvez, pour l'avenir des Français, parce que vous considérez
14:12que la France est à genoux, trouver un consensus, un compromis sur les questions économiques.
14:17L'avenir des Français dépend aussi de l'économie.
14:20Pardon, mais l'économie, ce n'est pas rien.
14:22Le vote du budget, c'est ce qu'il y a de plus important quasiment chaque année.
14:25Personne ne dit que ce n'est rien.
14:27Je dis simplement que vous avez aussi des priorités qui sont réelles.
14:30La sécurité, la question migratoire, la question du communautarisme, comme l'a dit Laurent Wauquiez.
14:37Mais pardon, le militant LR favorable à l'union avec Marine Le Pen,
14:42il a déjà eu l'occasion de s'exprimer.
14:45Il est parti avec Éric Ciotti.
14:47Dans quel contexte ils ont hurlé au fascisme, au collabos ?
14:53C'était un scandale, un psychodrame.
14:55Les adhérents LR favorables à l'union avec le RN l'ont fait.
14:59Ils sont partis avec Éric Ciotti.
15:01Il faut quand même se souvenir que le dernier noyau dur des 40 000
15:05qui ont été rejoints par 80 000 nouveaux adhérents,
15:08qui manifestement sont venus pour Bruno Retailleau.
15:10Mais les 40 000 qui étaient là, le dernier cercle,
15:13c'est des gens qui ont résisté au départ des macronistes,
15:16d'Edouard Philippe, de Bruno Le Maire, de Gérald Darmanin,
15:19qui sont restés après le départ d'Éric Ciotti,
15:22qui sont restés contre vents et marées après la présidentielle,
15:25après tout ce qui s'est passé et qui a plongé les Républicains
15:29dans le gouffre.
15:30Leur dire ce soir, au moment où peut-être
15:33ils sont en train de reprendre un peu des couleurs,
15:35qu'il va falloir rejoindre le RN,
15:38je ne suis pas certain qu'ils soient prêts.
15:40Vous avez tout dit, 40 000 personnes.
15:42Je suis d'accord avec Aminel Katmi.
15:47Dans la phrase de Marion Maréchal,
15:49il ne faut pas confondre les deux,
15:51ça serait un non-sens de faire contre le RN.
15:53Oui, ça serait un non-sens absolument de faire contre le RN,
15:56parce qu'il y a quand même une forme de continuité
15:58des électorats et des intentions des électorats.
16:00Vous l'avez souligné, notamment sur les questions régaliennes
16:02d'immigration, de sécurité.
16:04Mais faire sans, ça a du sens.
16:06C'est une vraie stratégie politique possible pour LR.
16:09Qu'est-ce qui a gagné en 2007 ?
16:10C'est Nicolas Sarkozy qui a vidé l'électorat RN.
16:13Il n'y a pas eu d'alliance à l'époque avec Nicolas Sarkozy.
16:17La vraie question est,
16:19restent-ils encore suffisamment d'électeurs de droite
16:22pour croire que quand la droite fait du Nicolas Sarkozy 2007,
16:25elle délivrerait vraiment une fois au pouvoir ?
16:27C'est là où peut-être Bruno Retailleau
16:29attend quelque chose de différent.
16:31Sébastien Ligny a un peu raison.
16:33On parle du Front National à l'époque
16:35et pas du RN.
16:36C'est Jean-Marie Le Pen,
16:37et là aujourd'hui c'est Marine Le Pen,
16:39ou encore c'est Jordan Bardella.
16:41Vous le savez mieux que moi,
16:42quand off dans les couloirs,
16:44rarement il y a une feuille de papier
16:46qui sépare le discours de Jordan Bardella,
16:48de celui de M. Retailleau,
16:50et même, je vais aller plus loin,
16:52Laurent Wauquiez, cette semaine,
16:54je crois qu'il a parlé même du grand remplacement.
17:02Soyons un peu concrets.
17:03Marine Le Pen risque d'être empêchée
17:06et de ne pas réussir à pouvoir se porter candidate.
17:09Et de l'autre côté,
17:10la réalité c'est que Jordan Bardella
17:12ne fait pas l'unanimité du tout
17:14au sein des élus du RN.
17:17Et beaucoup, même très nombreux,
17:20sont ceux qui pensent qu'il est trop jeune
17:27pour réussir à se porter candidat
17:30et être un candidat sérieux aujourd'hui
17:32pour l'élection présidentielle.
17:34C'est aussi le cas de ce que pensent
17:35un certain nombre d'électeurs.
17:36Ce qu'il faut dire également tout à l'heure,
17:38parce que vous avez donné les sondages
17:40et notamment Bruno Retailleau au premier tour
17:42à 8-10%.
17:43Il y a aussi un cas de figure,
17:44dans le cas où c'est Gabriel Attal
17:46qui est le candidat de renaissance,
17:47où il est ex aequo à 14%,
17:49comme Gabriel Attal,
17:51et qu'il peut accéder au second tour.
17:53Et à ce moment-là, ça rebat absolument toutes les cartes.
17:55Elodie Huchard, vous êtes l'une des journalistes,
17:57et vraiment, je ne le dis pas parce que
17:59nous sommes collègues et amis de CNews,
18:01mais vous êtes l'une des journalistes politiques,
18:03je le dis aux téléspectateurs,
18:04les plus informées dans la famille LR.
18:07Depuis des années, vous couvrez les Républicains.
18:09Est-ce qu'en coulisses,
18:11est-ce qu'en off,
18:13les députés, les Républicains,
18:15vous disent de fait naturellement,
18:17à un moment donné,
18:19on va devoir se poser la question
18:21de peut-être pas faire une fusion complète,
18:25mais pour la survie de la France,
18:27parce qu'il y a des questions qui sont existentielles,
18:29on a aujourd'hui la droite la plus bête du monde,
18:31il va peut-être falloir avoir une droite
18:33un peu plus maligne,
18:34et faire l'union des droites.
18:35Il y a plusieurs sons de cloche en fait.
18:37Il y en a certains qui sont loin d'être la majorité,
18:39qui effectivement se disent
18:41de toute façon on ne gagnera pas seul,
18:43donc il faut voir de quel côté on peut essayer de gagner.
18:45D'ailleurs Bruno Rotaillot n'est pas là-dessus,
18:47Bruno Rotaillot se dit,
18:48ni à droite ni vers le centre,
18:49on va gagner sur nos idées.
18:51Je ne sais pas si c'est possible pour la droite
18:53en deux ans d'être aussi convaincante.
18:55Donc il y en a un tout petit nombre,
18:56ils ne sont vraiment pas nombreux,
18:57qui seraient capables d'aller regarder
18:58du côté de Marine Le Pen.
18:59En revanche, il y en a beaucoup plus aujourd'hui
19:00qui se disent,
19:01le socle commun qu'on a commencé à construire,
19:03la fusion ou l'absorption des LR
19:06par le macronisme est peut-être la solution,
19:08avec un schéma où on aurait par exemple
19:10un Bruno Rotaillot
19:11ou autre candidat des Républicains,
19:13un candidat du soit Édouard Philippe
19:16ou Gérald Darmanin
19:17ou ce type de profil qui ferait campagne,
19:19avec in fine un seul candidat.
19:20Alors ça c'est bien sur le papier,
19:21dans la vraie vie,
19:22quand vous avez deux candidats
19:23qui ont envie d'y aller,
19:24c'est plus dur évidemment de s'effacer,
19:26mais ils ont en tout cas conscience
19:27qu'aujourd'hui ça serait vraiment
19:28un miracle pour eux
19:29qu'ils arrivent à récupérer
19:30ceux qui sont partis chez Macron,
19:32ceux qui sont partis chez Le Pen,
19:33sans avoir véritablement de fusion
19:35ou de rapprochement.
19:36J'ai l'impression quand même
19:37que si Bruno Rotaillot a gagné,
19:39on y viendra dans un instant,
19:40c'est parce que c'est un homme de conviction,
19:43tout comme Laurent Wauquiez,
19:44mais c'est un homme omniprésent.
19:46Et les Français ont découvert
19:48un homme politique
19:49qui avait le courage de dire tout haut
19:51ce que beaucoup pensent tout bas.
19:53Et c'est peut-être aussi ça
19:54qui a fait que Bruno Rotaillot
19:56a réussi aussi rapidement
19:58à s'imposer dans le paysage politique
20:01et notamment à droite.
20:03Mais il faut aussi être transparent
20:04avec les Français.
20:05On est en train de parler
20:07d'une campagne d'un parti
20:09qui est aujourd'hui en grande difficulté,
20:12qui est sous assistance respiratoire.
20:13Alors ce qui va donner un nouveau souffle
20:15à ce parti-là,
20:16ce sera le grand défi de Bruno Rotaillot.
20:18S'il compte le faire
20:20avec les éléphants de la droite
20:22qui vous expliquent que le RN
20:23est un parti de néo-nazis
20:25ou un parti d'extrême droite
20:26et qu'ils préfèrent taper
20:27dans la main des communistes,
20:29ils se mettent les doigts dans l'œil.
20:31Mais sous assistance respiratoire,
20:33oui et non.
20:34Regardez les élus locaux,
20:35il va y avoir des municipales en 2026.
20:37Vous compterez comme moi au soir
20:39des municipales de 2026
20:40combien il y a de municipalité RN
20:42et combien il y a de municipalité LR.
20:44Mais non, la réalité,
20:45c'est qu'il y a deux forces de droite
20:46et que les électorats,
20:47eux, sont dans la continuité.
20:49Les partis ne le sont pas
20:50parce que la question de l'union,
20:51d'accord,
20:52mais derrière qui ?
20:53C'est la même question
20:54que François Mitterrand
20:55et le parti communiste.
20:56Ce n'est pas la même chose
20:57de faire une union
20:58où c'est François Mitterrand
20:59et les communistes
21:00qui sont partenaires junior
21:01que dans l'autre sens.
21:02Et c'est exactement la question
21:03qui se pose à la droite.
21:04Sébastien, je suis d'accord
21:05sur les questions des municipales.
21:07On a bien vu
21:08que sur les dernières élections,
21:10qu'elles soient présidentielles
21:11ou alors les élections législatives,
21:13vous avez un parti des Républicains
21:15en difficulté.
21:16Mais alors, attendez,
21:17Véronique,
21:18vous souhaitiez réagir
21:19et ensuite,
21:20je le dis aux téléspectateurs
21:21parce que là,
21:22ça fait 20 minutes
21:23qu'on fait vraiment de la poloche
21:24et eux, ça fait des années,
21:25qu'ils disent
21:26mais quand est-ce qu'ils vont parler
21:27de nos préoccupations ?
21:28Les préoccupations,
21:29c'est la sécurité,
21:30c'est l'immigration,
21:31c'est le communautarisme
21:32et on va venir,
21:33je le dis à l'aune
21:34de tout ce qui s'est passé
21:35ce week-end,
21:36on va se poser la question
21:37qu'est-ce que pourrait faire
21:38Bruno Retailleau
21:39pour changer la donne ?
21:40Mais on reste un peu
21:41un grand tour de table
21:42sur la question de la victoire,
21:43les enjeux,
21:44les Républicains,
21:45la survie,
21:46le sursaut,
21:47la renaissance.
21:48J'ai l'impression
21:49que c'est un voyage sans fin.
21:50Oui, non,
21:51ce que je voulais dire
21:52c'est qu'à mon avis,
21:53celui qui peut l'emporter
21:54à droite en 2027,
21:56c'est celui qui va proposer
21:57le même slogan
21:58que François Mitterrand
21:59au son temps
22:00et ça avait marché,
22:01pourtant derrière
22:02il n'y avait pas
22:03beaucoup de boulot
22:04du côté du Parti Socialiste,
22:05mais quand même
22:06c'était changer la vie.
22:07Et voilà,
22:08changer la vie.
22:09Et là, vous avez quand même
22:10une droite qui veut
22:11qu'on lui change la vie,
22:12qu'on lui change son quotidien
22:13bien entendu,
22:14qu'on change la vie,
22:15qu'on fasse gagner la France.
22:16C'est quoi la droite aujourd'hui ?
22:17C'est qui la droite ?
22:18Non mais je peux parler
22:19s'il vous plaît ?
22:20Mais c'est qui la droite ?
22:21Je peux parler
22:22c'est qui la droite
22:23mais je vais y venir.
22:24On va proposer
22:25un projet de société
22:26qui remporte
22:27une forte adhésion
22:28parce que ce projet de société
22:29est positif
22:30et qu'il a
22:31une dynamique
22:32d'espérance
22:33et qu'il est
22:34en soi
22:35en mesure
22:36de vous changer la vie.
22:37C'est-à-dire
22:38on vous fait en vie.
22:39Il faut une droite
22:40qui fasse en vie.
22:41Alors sur l'incarnation,
22:42j'y viens,
22:43ce ne sera peut-être pas
22:44Bruno Retailleau.
22:45Il est évident
22:46que peut-être
22:47six mois,
22:48huit mois
22:49avant la présidentielle,
22:50les adhérents
22:51vont encore voter,
22:52vont encore voter
22:53vont encore se prononcer
22:54et c'est,
22:55pardonnez-moi,
22:56l'expression n'est pas très jolie
22:57mais le cheval qui sera
22:58le mieux placé
22:59pour gagner Chantilly
23:00que les adhérents
23:01vont choisir
23:02à ce moment-là.
23:03Edouard Philippe,
23:04c'est la droite.
23:05Mais non,
23:06ce n'est pas la droite,
23:07Edouard Philippe.
23:08Avec qui Bruno Retailleau
23:09s'allie ?
23:10Mais là encore,
23:11la question
23:12est qui est devant
23:13et qui est derrière.
23:14Sébastien,
23:15ça n'a pas de sens
23:16de poser la question comme ça.
23:17Si ça n'a pas de sens,
23:18on avance.
23:19Le terrain.
23:20C'est toujours la question
23:21qui est celui qui est devant.
23:22C'est évident.
23:23Je vous ferai découvrir
23:24aussi la déclaration
23:25d'Éric Zemmour
23:26parce que cette victoire
23:27de Bruno Retailleau
23:28c'est aussi un peu
23:29la victoire des idées
23:30d'Éric Zemmour
23:31sur les questions
23:32de sécurité,
23:33les questions
23:34d'immigration.
23:35Pardon,
23:36mais Bruno Retailleau
23:37tenait les mêmes positions
23:38qu'Éric Zemmour
23:39en même temps
23:40si ce n'est avant
23:41Éric Zemmour.
23:42Non,
23:43mais quand je dis la victoire,
23:44c'est-à-dire que
23:45les idées d'Éric Zemmour
23:46se sont imposées
23:47dans le débat
23:48politique et médiatique
23:49et c'est la victoire
23:50de Bruno Retailleau
23:51dans le débat
23:52politique et médiatique
23:53et qui l'a fait bouger les lignes.
23:54C'est ça que je veux dire.
23:55Pas celle de Bruno Retailleau,
23:56pardon.
23:57Bruno Retailleau,
23:58il a fait bouger
23:59la capacité des Français
24:00à l'entendre.
24:01Merci Jean-Sébastien.
24:02Pardonnez-moi,
24:03Sébastien Ligny,
24:04il y a dix ans,
24:05Bruno Retailleau
24:06était bien moins connu
24:07qu'Éric Zemmour.
24:08Il y a cinq ans,
24:09Bruno Retailleau
24:10était bien moins connu
24:11qu'Éric Zemmour.
24:12Il n'avait pas
24:13la même popularité,
24:14il n'était pas mis
24:15à l'intérieur,
24:16pardon.
24:17Parfois,
24:18il avait la dernière ligne droite
24:19avant le week-end
24:20et là,
24:21ce n'est pas dur.
24:22On peut dire par exemple
24:23que Laurent Wauquiez…
24:24J'essaie de ne pas le regarder
24:25pour ne pas couper son micro.
24:26Mais pardon,
24:27Bruno Retailleau,
24:28ça fait trente ans
24:29qu'il tient la même position.
24:30Là où je vais aller
24:31dans votre sens,
24:32c'est que par exemple,
24:33quand j'ai entendu
24:34Laurent Wauquiez
24:35pendant cette campagne,
24:36là j'ai entendu
24:37du Éric Zemmour
24:38dans Laurent Wauquiez,
24:39ce qui était impensable
24:40il y a dix ans.
24:41Pardonnez-moi,
24:42j'ai l'impression
24:43d'avoir dit exactement
24:44ce que vous avez dit
24:45quand j'ai dit
24:47simplement dans l'univers
24:48médiatique et politique,
24:49dans l'univers médiatique
24:50du moins,
24:51toutes les questions
24:52sur les questions
24:53de sécurité,
24:54d'immigration,
24:55etc.
24:56Ces idées-là
24:57ont été,
24:58en quelque sorte,
24:59amenées,
25:00entre autres,
25:01par Éric Zemmour.
25:02Le terrain,
25:03peut-être,
25:04et puis par un autre homme
25:05qui a été son mentor.
25:06Le terrain.
25:07Olivier Benkemoun,
25:08vous êtes au siège
25:09des Républicains
25:10et vous êtes
25:11au siège
25:12des Républicains
25:13et vous êtes au siège
25:14des Républicains
25:15et vous êtes au siège
25:16des Républicains.
25:17Cher Olivier Benkemoun,
25:18bonsoir.
25:19Alors,
25:20est-ce qu'il y a du monde,
25:21Olivier Benkemoun ?
25:22Bonsoir.
25:23On était,
25:24pendant toute la première partie,
25:25quand vous étiez en train
25:26de vous balader,
25:27on était en train
25:28de parler
25:29de l'union des droites.
25:30Et si une union des droites
25:31il y a,
25:32jusqu'où ça va ?
25:33Est-ce que le RN
25:34est union des droites
25:35compatible avec
25:36la droite
25:37de Laurent Wauquiez,
25:38cher Olivier ?
25:39Jean-François Copé
25:43vient de répondre
25:44à peu près
25:45à cette question.
25:46Il dit,
25:47la différence entre
25:48un électeur
25:49du RN
25:50et un électeur
25:51de LR,
25:52c'est qu'au LR,
25:53on y croit
25:54et on y croit encore.
25:55Au RN,
25:56on en a marre de tout,
25:57on veut tout casser,
25:59etc.
26:00Je ne suis pas sûr
26:01que ce soit la bonne analyse
26:02et surtout,
26:03je ne sais pas
26:04ce que ça veut dire exactement.
26:05Enfin,
26:06c'est une façon d'éviter
26:07de répondre
26:08à une alliance
26:09ou une possibilité
26:10d'envisager
26:11l'avenir
26:12avec le RN.
26:13Cela dit,
26:14en off,
26:15on dit quand même
26:16que Bruno Rotailleau
26:17parle absolument
26:18avec tout le monde.
26:19Il parlerait
26:20notamment
26:21avec Sarah Knafo.
26:22Voilà,
26:23ça c'est des choses
26:24qui se disent.
26:25Il a peur de personne,
26:26il a envie de parler
26:27avec tout le monde.
26:28Les éléments
26:29de langage
26:30depuis tout à l'heure,
26:31c'est de dire,
26:32il faut reconstruire
26:33la droite,
26:34il faut reconstruire
26:35la droite,
26:36il faut reconstruire
26:37la droite.
26:38Donc,
26:39l'idée,
26:40à un moment donné,
26:41il faudra annoncer
26:42cette possibilité.
26:43Vous le savez
26:44très bien,
26:45la droite,
26:46le LR,
26:47est comprimée
26:48entre deux gros blocs,
26:49celui de Renaissance,
26:50celui du RN.
26:51Donc,
26:52il faudra faire
26:53un choix.
26:54Voilà de quoi
26:55on parle ce soir.
26:56Il y avait quand même
26:57beaucoup de jeunes militants
26:58qui étaient là
26:59pour dire
27:00Rotailleau,
27:01Président,
27:02Rotailleau,
27:03Président,
27:04Rotailleau,
27:05Président.
27:06Ce qu'on ne veut absolument
27:07pas dire encore ici
27:08pour le moment.
27:09Donc,
27:10Bruno Rotailleau
27:11a-t-il eu la chance
27:12d'y répondre ?
27:13Et je terminerai là-dessus
27:14à votre question
27:15parce que les militants,
27:16ils ne sont pas admis
27:17à l'intérieur du siège.
27:18Il y a un tout petit siège,
27:19même les journalistes
27:20étaient à l'étroit
27:21mais dans une brasserie
27:22qui n'est pas très loin.
27:23Donc,
27:24c'est là qu'on leur a donné
27:25rendez-vous,
27:26que Bruno Rotailleau
27:27leur a donné rendez-vous
27:28aux alentours de 21h.
27:29Voilà.
27:30– Merci Olivier Benquimoun
27:31pour toutes ces précisions
27:32et vous voyez la difficulté
27:33même pour les journalistes
27:34sur le terrain
27:35de comprendre le cap
27:36qui va être fixé
27:37par cette nouvelle
27:38politique
27:39de Bruno Rotailleau
27:40chez les Républicains.
27:41Amine Elkatmi,
27:42mais peut-être
27:43qu'il va plus donner
27:44de précisions,
27:45visiblement il fait un 20h.
27:46– Vous voyez,
27:47on avait une discussion
27:48tout à l'heure
27:49sur le poids de LR,
27:50vous disiez
27:51mais c'est que 40 000 adhérents.
27:52Il ne faut pas sous-estimer
27:53l'implantation locale.
27:54Derrière Olivier Benquimoun
27:55à l'instant,
27:56il y avait Christel Niasme
27:57qui est la nouvelle maire
27:58de Villeneuve-Saint-Georges
27:59et qui a gagné
28:00de manière à la fois
28:01et inattendue
28:02et de manière incontestable
28:03face à Louis Boyard
28:04qui est le maire
28:05de Villeneuve-Saint-Georges
28:06Il y a eu d'autres exemples
28:07de législatives partielles aussi
28:08où les candidats LR
28:09se sont imposés.
28:10Alors est-ce que
28:11c'est un effet Rotailleau ?
28:12Est-ce que c'est le fait
28:13que localement
28:14on est attaché
28:15à des gens qu'on connaît ?
28:16Mais les Républicains
28:17ont encore
28:18cet ancrage territorial.
28:19– Mais ça c'est la fin
28:20du macronisme
28:21qui libère un espace.
28:22– Qui libère un espace absolument
28:23donc il y a sans doute
28:24une carte à jouer.
28:25– Bon,
28:26quand on demande
28:27à Jean-François Copé
28:28si oui ou non
28:29on peut s'étendre
28:30sur le fait
28:31qu'il n'y a pas
28:32d'adhérents
28:33et si oui ou non
28:34on peut s'étendre
28:35jusqu'au Rassemblement National
28:36je pense peut-être
28:37que je me trompe
28:38que ce sont
28:39les profils
28:40comme Jean-François Copé
28:41qui font que
28:42les Républicains
28:43sont à moins de 5%
28:44à la présidentielle
28:45en 2022.
28:46C'est-à-dire que
28:47les électeurs
28:48ont boudé
28:49cette partie
28:50de la droite
28:51des LR
28:52parce qu'ils n'étaient
28:53plus raccords
28:54finalement
28:55avec leurs idées
28:56et que Bruno Rotailleau
28:57va proposer finalement
28:58quelque chose
28:59peut-être de nouveau
29:00de plus agréable
29:01quelque chose peut-être
29:02de nouveau
29:03de plus ferme
29:04de plus concret
29:05avec plus de conviction
29:06Ou alors de plus habile
29:07on ne sort de l'ambiguïté
29:08qu'à son détriment.
29:09Oui bah écoutez
29:10vous voulez dire
29:11que je suis un bourrin ?
29:12C'est ça que vous voulez dire ?
29:13Non.
29:14Allez-y Elodie Hichard.
29:15C'est lui-même sur soi.
29:16Lui doit se faire élire.
29:17Ah là là
29:18ça c'est la partie
29:19qui m'attaque.
29:20Elodie heureusement
29:21que vous êtes là.
29:22On entendait effectivement
29:23Olivier Benkemoun dire
29:24à juste titre
29:25on entend toujours
29:26la droite dire
29:27il faut repartir des idées
29:28il faut proposer des idées nouvelles
29:29depuis que je suis ce parti
29:30et elles ont été nombreuses
29:31on a toujours quelqu'un
29:32qui nous dit
29:33le nouveau chef du parti
29:34ou quelqu'un qui vient d'implanter
29:35dans le parti
29:36cette fois on a compris
29:37notre erreur
29:38on repart des idées
29:39mais on verra
29:40si déjà cette fois
29:41vraiment LR arrive à repartir
29:42des idées
29:43des idées concrètes
29:44pour les français
29:45ça sera déjà un premier pas
29:46parce que l'examen de conscience
29:47est loin d'être fait.
29:48Et bien alors
29:49on va sur les idées
29:50on va sur le concret
29:51et vraiment
29:52là il est 20h30
29:53je me dis
29:54j'espère que les téléspectateurs
29:55ne se sont pas dit
29:56bah écoutez
29:57ils ont brassé du vent
29:58pendant une demi-heure
30:00sans qu'on ait
30:01la moindre information
30:02alors
30:03le concret c'est quoi ?
30:04Parlons d'abord
30:05de la sécurité
30:06quelle politique
30:07pour faire face
30:08à l'ensauvagement de la société
30:09à la fabrique
30:10de cette société
30:11de barbares
30:12la fabrique des barbares
30:13c'est pas moi qui le dis
30:14c'est justement
30:15le nouveau président
30:16les républicains
30:17Bruno Retailleau
30:18on va prendre un cas
30:19très concret
30:20et on va parler
30:21vous savez de Jeanniti
30:22qui est suivi par plus d'un million
30:23de personnes sur Twitch
30:24je vous en avais parlé
30:25de cette fille
30:26c'est une touriste
30:27sud-coréenne
30:28vous savez que début mai
30:29elle était à Toulouse
30:30elle avait été agressée
30:31insultée de salle
30:32vous avez bien compris
30:33la suite
30:34et frappée au visage
30:35il y a une enquête
30:36qui est en cours
30:37elle quitte Toulouse
30:38elle se retrouve
30:39à Aix-en-Provence
30:40d'accord ?
30:41on pourrait se dire
30:42à Aix-en-Provence
30:43ça va mieux
30:44bah regardez ce qui s'est passé
30:58qu'est-ce que vous faites ?
31:03pourquoi vous regardez
31:04mon dos ?
31:29donc ça veut dire
31:30qu'est-ce qu'on peut faire ?
31:31alors j'avais une
31:32autre citation
31:33et ça c'est la citation
31:34pour moi de la semaine
31:35qui rejoint
31:36ce qu'on se dit
31:37sur l'ensauvagement
31:38de la société
31:39quelques jours après
31:40la tentative d'enlèvement
31:41au plein Paris
31:42il y a Pierre Noisa
31:43vous savez l'un des pionniers
31:44français de la cryptomonie
31:45qui avait dit vendredi
31:46il y a une mexicanisation
31:47de la France
31:48la violence dont ma fille
31:49est victime est quotidienne
31:50pour plein de gens en France
31:51le laxisme des pouvoirs
31:52publics
31:53nous met tous en danger
31:54et sans parler
31:55de la Rix à Courneuve
31:56aujourd'hui
31:57c'est des images
31:58absolument terrifiantes
31:59où un homme
32:00est gravement blessé
32:01son pronostic vital
32:02est engagé
32:03ça s'est passé
32:04à la Courneuve
32:05à une Rix
32:06entre bandes rivales
32:07une personne gravement blessée
32:08à 19h50
32:09près du parc
32:10de la Courneuve
32:11hier pardonnez-moi
32:12une cinquantaine
32:13d'individus
32:14issus de cités
32:15des francs moisins
32:16et des 4000
32:17armés de battes
32:18de baseball
32:19de bâtons
32:20et autres objets
32:21contendants
32:22à l'arrivée
32:23des effectifs
32:24l'ensemble des protagonistes
32:25ont pris la fuite
32:26je crois qu'on a
32:27les images
32:28mais c'est une violence inouïe
32:29vous avez un homme
32:30qui est à terre
32:31qui est lynché à terre
32:32donc est-ce que
32:33Bruno Retailleau
32:34peut lutter
32:35contre cet ensauvagement
32:36ou est-ce que
32:37cette droite-là
32:38peut proposer
32:39quelque chose
32:40de très fort
32:41pour lutter
32:42contre l'ensauvagement
32:43de la société ?
32:44Mais ce qu'elle peut proposer
32:45on en discute
32:46sur cette chaîne
32:47tous les jours
32:48que Dieu fait
32:49c'est la réponse pénale
32:50on sait que c'est
32:51le cœur du problème
32:52il y a un sentiment
32:53d'impunité
32:54généralisée
32:55dans ce pays
32:56qui fait que
32:57tout un tas de délinquants
32:58de voyous et de racailles
32:59se sentent libres
33:00de faire ce qu'ils font
33:01et là vous voyez
33:02les images terrifiantes
33:03parce qu'ils savent
33:04que la réponse pénale
33:05n'est pas à la hauteur
33:06dans l'émission d'hier
33:07où nous étions ensemble
33:08vous avez montré
33:09ce fameux graphique
33:10sur la dépense publique
33:11avec la répartition
33:12sur 1000 euros
33:13des postes
33:14la justice est à 5 euros
33:15sur 1000 euros
33:16dépensés dans ce pays
33:17on en consacre
33:185 à la justice
33:19bon bah tant qu'on
33:20réglera pas ce problème
33:21ça continuera
33:22Oui, il me semble
33:23qu'il y a aussi
33:24deux choses à mettre en place
33:25ça passe physiquement
33:26par la reconquête
33:27des territoires
33:28et ça c'est vrai que
33:29Bruno Retailleau
33:30n'en parle pas suffisamment
33:31c'est le petit truc
33:32qui manque
33:33à tout ce qu'il a mis en place
33:34jusqu'à présent
33:35mais c'est normal
33:36qu'il n'en parle pas
33:37parce qu'il lui faut
33:38une majorité à l'Assemblée
33:39et il lui faut de toute façon
33:40de faire plus de pouvoir
33:41je veux parler
33:42de l'état d'urgence sécuritaire
33:43c'est-à-dire que par exemple
33:44quand il s'est déplacé
33:45à Nîmes
33:46à la cité Peace 20
33:47il a détaillé
33:48tout son arsenal
33:49pour lutter contre
33:50l'extrême droite
33:51tout ce qui avait trait
33:52à la sécurité
33:53tout ce qui avait trait
33:54aussi aux judiciaires
33:55mais il me semble
33:56qu'il manque le signal
33:57à envoyer aux trafiquants
33:58de drogue
33:59c'est-à-dire
34:00état d'urgence sécuritaire
34:01on boucle un quartier
34:02on a le droit
34:03de le faire
34:04dans le cadre
34:05de l'état d'urgence
34:06on a le droit
34:07de sanctuariser
34:08un périmètre
34:09dans lequel descend
34:10la police
34:11et les gendarmes
34:12et vous faites
34:13étage par étage
34:14toutes les caches
34:15d'escalier
34:16et vous avez
34:17le droit
34:18d'envoyer
34:19le signal
34:21et vous envoyez
34:22un signal fort
34:23à tous les trafiquants de drogue
34:24mais les français veulent
34:25que l'on aille
34:26mais Véronique
34:27c'est les français
34:28c'est la trouille
34:29parce qu'on a peur
34:30qu'on était mort
34:31justement
34:32vous faites la transition
34:33Véronique
34:34les français
34:35qu'est-ce qu'ils veulent ?
34:36en fait ils veulent
34:37l'intervention de l'armée
34:38faut-il faire appel
34:39à l'armée
34:40pour lutter contre
34:41le trafic de drogue
34:42dans les quartiers difficiles ?
34:4376% des français
34:44répondent oui
34:4523% seulement
34:46répondent non
34:47il y a deux ans
34:48on avait déjà proposé
34:49ce sondage
34:50et en deux ans
34:51vous avez 10%
34:52de français
34:53en plus
34:54c'est quand même énorme
34:55en seulement deux ans
34:56et alors c'est
34:57transpartisan là aussi
34:586 français sur 10
35:00du côté de la gauche
35:018 français sur 10
35:02du côté de la majorité
35:03présidentielle
35:04à droite
35:05donc LR
35:06c'est
35:0772%
35:08et 90%
35:09quasiment
35:10les militaires eux-mêmes
35:11ne veulent pas
35:12ce n'est pas notre métier
35:13ce n'est pas notre mission
35:14ce n'est pas notre métier
35:15ce n'est pas notre mission
35:16on en revient
35:17mais en revanche
35:18l'état d'urgence sécurité
35:19règle cette situation
35:20mais on en revient
35:21à la question que vous évoquiez
35:22en faisant référence
35:23dans votre échange
35:24aussi avec Sébastien
35:25tout à l'heure
35:26en parlant d'Éric Zemmour
35:27dire que
35:28quelle que soit
35:29la politique que pourrait
35:30mener Bruno Retailleau
35:31encore faudrait-il
35:32qu'il ait une majorité
35:33et donc la conquête
35:34d'une majorité
35:35c'est de toute façon
35:36la première étape
35:37et ça passe parfois
35:38par une guerre des idées
35:39Barry Goldwater
35:40en 1969
35:41a créé
35:42les conditions de la victoire
35:43de Ronald Reagan
35:44en 1980
35:45justement parce qu'il a fait
35:46passer des idées
35:47ça prend du temps
35:48à infuser
35:49donc oui je pense
35:50qu'Éric Zemmour
35:51et pas seulement
35:52quand il était candidat
35:53mais quand il était déjà
35:54chroniqueur chez Laurent Ruquier
35:55il a fait bouger les lignes
35:56dans la société française
35:57Nicolas Sarkozy
35:58l'avait fait
35:59lui aussi
36:00en assumant un vocabulaire
36:01qui n'était pas du tout
36:02celui du chiracisme
36:03qui était l'incarnation
36:04précédente de la droite
36:05et donc parfois
36:06il faut convaincre
36:07dans un premier temps
36:08parce qu'on voit bien
36:09regardez
36:10je pense les Français
36:11ont compris
36:12notamment au moment
36:13de la loi immigration
36:14que rien ne changerait
36:15à environnement
36:16la hiérarchie des normes
36:17mais pour le faire
36:18absolument
36:19mais pour le faire
36:20encore faut-il
36:21que vous le confiez
36:22à quelqu'un
36:23dont vous ne pensez pas
36:24qu'il va tout envoyer
36:25dans le mur
36:26et donc soit
36:27par manque de compétence
36:28soit parce qu'il serait
36:29moyennement ami
36:30de la démocratie
36:31et donc il faut quelqu'un
36:32qui arrive à convaincre
36:33les Français
36:34que d'une main de fer
36:35il saurait changer
36:36cette hiérarchie des normes
36:37sans que l'état de droit
36:38recule en France
36:39et ça c'est une équation
36:40politique
36:41Vous l'avez interviewé
36:42régulièrement justement
36:43Sébastien Ligny
36:44et Bruno Retailleau
36:45c'est un des pieds
36:46points liés
36:47avec Bruxelles
36:48ce que peut dire
36:49d'ailleurs
36:50quand je parlais de Mentor
36:51un certain Philippe de Villiers
36:52qui tous les vendredis
36:53nous explique
36:54que notre souveraineté
36:57elle n'est plus à Paris
36:58elle est à Bruxelles
36:59Il en parle peut-être moins
37:01que Philippe de Villiers
37:02pour des raisons
37:03de tropisme idéologique
37:04mais en tout cas
37:05il y a plusieurs thématiques
37:06qui reviennent très souvent
37:07avec Bruno Retailleau
37:08il y a la question
37:091 du risque de narco-état
37:10d'où le fait que
37:11Bruno Retailleau
37:12mine de rien
37:13la seule loi d'ampleur
37:14qui va sortir
37:15de ces mois
37:16de marasmes parlementaires
37:17c'est cette loi
37:18narcotrafic
37:19qui mine de rien
37:20même si elle ne va pas
37:21assez loin
37:22elle permet quand même
37:23d'améliorer les choses
37:24d'accélérer les procédures
37:25et si une immense majorité
37:26des électeurs de droite
37:27ont voté pour Bruno Retailleau
37:28c'est qu'ils considèrent
37:29mine de rien
37:30que Bruno Retailleau
37:31est un bon ministre de l'intérieur
37:32donc il y a cette question
37:33du narco-état
37:34il y a la question
37:35du référendum
37:36sur l'immigration
37:37évidemment Bruno Retailleau
37:38est un partisan
37:39de ce référendum
37:40le problème c'est
37:41qu'un référendum
37:42sur l'immigration
37:43ça se décide
37:44à l'Elysée
37:45ça se décide avec
37:46une majorité à l'Assemblée
37:47deux choses
37:48et deux items
37:49que Bruno Retailleau
37:50n'a pas
37:51et ne risque probablement
37:52pas d'avoir en 2027
37:53et évidemment
37:54cette question
37:55des surtranspositions
37:56de normes européennes
37:57ce qui est certain
37:58et là où je rejoins
37:59Jean-Sébastien Ferjou
38:00c'est que
38:01vous parliez tout à l'heure
38:02du fait qu'Eric Zemmour
38:03avec un lexique
38:04avait permis d'avancer
38:05les idées
38:06mais pardon
38:07Bruno Retailleau
38:08à l'intérieur
38:09avec ses mots
38:10il avait permis
38:11d'avancer ses idées
38:12et d'ailleurs
38:13on avait des ministres
38:14M. Castaner
38:15pour ne pas le citer
38:16qui refusaient
38:17de parler d'ensauvagement
38:18qui appelaient
38:19à mettre un genou à terre
38:20au moment de Black Friday
38:21qui a accepté
38:22les grandes manifestations
38:23en plein Covid
38:24quand nous
38:25on devait faire
38:26assis debout
38:27dans un café
38:28donc passer en synchone
38:29de ça
38:30à un ministre
38:31qui certes
38:32on attend les actes
38:33mais en tout cas
38:34dans les mots
38:35parle d'ensauvagement
38:36parle de racaille
38:37enfin le terme exact
38:38c'est de
38:39pardon
38:40de barbare
38:41ça fait avancer
38:42les thèmes aussi
38:43Bruno Retailleau
38:44qui vient de dire
38:45les militants
38:46veulent que je reste
38:47au gouvernement
38:48pour éviter le pire
38:49pour éviter le pire
38:50le groupe dit bien
38:51c'était toute l'équation
38:52politique
38:53de l'été dernier
38:54effectivement
38:55il y avait un Laurent Vendée
38:56qui ne comprenait pas
38:57l'intérêt d'y aller
38:58qui ne voulait pas
38:59aller au gouvernement
39:00alors que Bruno Retailleau
39:01lui a compris
39:02qu'il fallait y aller
39:03et ne surtout pas
39:04il n'y avait pas
39:05de résultat des élections
39:06il n'y avait pas
39:07de résultat clair
39:08des élections
39:09contrairement à ce qui a
39:10été dit
39:11et à la thématique
39:12de l'élection
39:13l'élection volée
39:14il n'y avait pas de majorité
39:15ce débat était tranché
39:16par les alternatives
39:17pour la gauche
39:18à partir du moment
39:19où elle veut
39:20à l'intérieur
39:21Laurent Vauquiez
39:22a mené campagne
39:23d'ailleurs on peut noter
39:24que la campagne
39:25a été d'une certaine tenue
39:26quand on connait
39:27les six épisodes précédents
39:28il y a eu de la tenue
39:29les deux hommes
39:30et leurs entourages
39:31respectifs
39:32ont été dans
39:33une certaine idée
39:34du débat
39:35donc ça on peut le saluer
39:36et Laurent Vauquiez
39:37a porté cette ligne
39:38de rupture
39:39avec le gouvernement
39:40et il a reproché
39:41à Bruno Retailleau
39:42d'y être
39:43et les adhérents
39:44ont tranché ce débat
39:45on a parlé de la question
39:46de l'ensauvagement
39:47de la société
39:48de la fabrique de barbare
39:49parlons de la question
39:50migratoire
39:51là aussi
39:52on voit
39:53qu'il y a des lignes
39:54complètement différentes
39:55entre la Macronie
39:56et Bruno Retailleau
39:57ou alors Laurent Vauquiez
39:58les Républicains
39:59qui eux
40:00veulent un référendum
40:01sur la question migratoire
40:02et quand je vous disais
40:03que parfois
40:04il n'y a pas une feuille
40:05de papier
40:06entre les LR
40:07et le Rassemblement National
40:08c'est que le programme
40:09migratoire des LR
40:10est le même
40:11quasiment
40:12peu ou prou
40:13que le programme migratoire
40:14du Rassemblement National
40:17à tel point
40:18qu'il y a la question
40:19des doubles frontières
40:20qui a été remis
40:21au goût du jour
40:22par le ministre de l'Intérieur
40:23Bruno Retailleau
40:24quand en avril
40:25ou juin dernier
40:26on se moquait
40:27de Jordan Bardella
40:28qui le proposait
40:29face à Gabriel Attal
40:30mais on ferme
40:31rapidement la parenthèse
40:32parce qu'effectivement
40:33ce n'est pas ça
40:34qui est intéressant
40:35faut-il interdire les mariages
40:36quand l'une des deux personnes
40:37est un étranger
40:38en situation irrégulière
40:39il y a 75% des Français
40:40qui répondent oui
40:41il y en a 25
40:42qui répondent non
40:43et ça rejoint
40:44ce qu'on a vécu ce week-end
40:45avec une mère
40:46qui dit
40:47mais je ne vais pas
40:48marier un homme
40:49tunisien
40:50sans papier
40:51avec une femme
40:52simplement
40:53pour qu'il soit
40:54en situation...
40:55Mme Pompili a dit
40:56que c'était raciste
40:57exactement
40:58alors vous savez
40:59les joies
41:00on est contre
41:01les sentiments
41:02et l'amour
41:03oui bien sûr
41:04c'est ça
41:05c'est lié aux enfants
41:06c'est une réalité juridique
41:07ce n'est pas une réalité
41:08déjà
41:09je crois qu'on a la citation
41:10de Marine Bondelier
41:11mais effectivement
41:12alors découvrons
41:13la citation de
41:14la patronne des Verts
41:15parce qu'elle
41:16elle considère
41:17que c'était
41:18une proposition raciste
41:19c'est grave
41:20d'en arriver là
41:21je suis extrêmement choqué
41:22par cette proposition
41:23qui est raciste
41:24ils s'en prennent maintenant
41:25à l'amour
41:26aux sentiments
41:27ma réaction
41:28à celles et ceux
41:29qui veulent l'interdire
41:30certains mariages
41:31sur le territoire
41:32si vous êtes français aujourd'hui
41:33et que vous tombez amoureux
41:34d'un étranger
41:35alors vous aurez
41:36moins de droits
41:37que les autres
41:38c'est une attaque
41:39faite à l'amour
41:40et aux sentiments
41:41c'est une grande romantique
41:42Marine Bondelier
41:43la question que je me pose
41:44c'est
41:45que peut faire
41:46la droite LR
41:47aujourd'hui
41:48pour renverser la table
41:49sur la question migratoire
41:50ou alors
41:51on attend quoi
41:52on attend 2027
41:53déjà sur cette question
41:54des mariages
41:55il y a eu une proposition
41:56de loi au Sénat
41:57portée justement
41:58par les républicains
41:59pour faire en sorte
42:00de à la fois lutter
42:01contre ces mariages
42:02blancs ou gris
42:03comme on les appelle
42:05sur la question migratoire
42:06quand il était président
42:07des LR au Sénat
42:08Bruno Retailleau
42:09en appelait
42:10un référendum
42:11dès qu'il est devenu
42:12ministre de l'Intérieur
42:13il a reconnu que c'était
42:14finalement pas le bon moment
42:15le temps aidant
42:16et la fin de la campagne
42:17arrivant aussi
42:18il est revenu là-dessus
42:19devant nos confrères du JDD
42:20il y a quelques jours
42:21effectivement
42:22les LR qui appellent
42:23un référendum
42:24sur l'immigration
42:25qui est la seule solution
42:26aujourd'hui
42:27pour aller plus loin
42:28parce que sinon
42:29vous aurez toujours
42:30des petites lois immigration
42:31comme on en a eu déjà beaucoup
42:32c'est presque une
42:34ça ne change pas grand chose
42:35donc il faut aller plus loin
42:36mais comme on le redit
42:37on en revient toujours
42:38à la même conclusion
42:39ça voudrait dire
42:40premièrement être au pouvoir
42:41et deuxièmement
42:42avoir un parlement
42:43où on a une majorité
42:44pour pouvoir modifier
42:45la constitution
42:46et ça c'est
42:47une très large majorité
42:48parce que pour modifier
42:49la constitution
42:50c'est pas génial
42:5151% des voix
42:52c'est-à-dire qu'on peut
42:53changer l'immigration
42:54par le biais
42:55de la constitution
42:56ils supposent de rester
42:57au pouvoir suffisamment longtemps
42:58pour pouvoir changer
42:59la composition du conseil
43:00beaucoup d'embûches
43:01c'est évident que pour tout
43:02la politique de rupture
43:03que veut désormais
43:04mener la droite
43:05il faut quand même
43:06une large majorité
43:07à l'assemblée
43:08malheureusement on n'est pas
43:09au Danemark
43:10où ils ont été en capacité
43:11de renverser la table
43:12de faire une politique
43:13anti-ghettoisation
43:14et effectivement
43:15avec une annonce
43:16gauche-droite
43:17sur 30 ans
43:18c'est-à-dire
43:19qu'ils ont planifié
43:20une politique
43:21anti-immigration
43:22si j'ose dire
43:23et surtout
43:24anti-ghetto
43:25c'est-à-dire reconquête
43:26des territoires perdus
43:27sur 30 ans
43:29Les premiers mots
43:30de Bruno Rotailleau
43:31donc qui était
43:32au 20h de TF1
43:33les militants veulent
43:34que je reste au gouvernement
43:35pour éviter le pire
43:36la plus grande fierté
43:37de ma campagne
43:38c'est que je voulais faire
43:39revenir à nous
43:40des militants
43:41qui nous avaient quittés
43:42est-ce que c'est factuel ?
43:43Depuis le début de la campagne
43:44120 000 adhérents
43:45j'imagine qu'il y en avait
43:46beaucoup
43:47avec 40 000
43:48on est passé de 40 à 120 000
43:49donc on peut estimer
43:50qu'ils ne sont pas venus
43:51pour le renvoquer
43:52sinon ils l'auraient déjà fait
43:53et ils sont revenus
43:54ce qu'on peut faire
43:55avec des militants
43:56on peut le faire
43:57avec des électeurs
43:58il y a une forme
43:59de fierté de droite
44:00qui est réapparue
44:01avant de parler
44:02des présidentielles
44:03il faut parler
44:04des municipales
44:05la France ne penche
44:06pas à gauche
44:07elle penche
44:08pas facile à dire
44:09à droite
44:10et ça se voit
44:11et ça se voit
44:12et ça se voit
44:13et ça se voit
44:14ça se voit toujours
44:15dans les enquêtes d'opinion
44:16qui donnent raison
44:17à cette ligne
44:18relativement dure
44:19incarnée par Bruno Rotailleau
44:20sur les sujets
44:21cette ligne en tout cas
44:22qui est plus ferme
44:23sur les sujets
44:24à la fois de sécurité
44:25mais aussi sur les sujets
44:26de migration
44:27et c'est pour ça
44:28que Bruno Rotailleau
44:29veut en venir
44:30au référendum
44:31c'est parce qu'il dit
44:32il y a une dichotomie
44:33entre d'un côté
44:34ce que j'entends
44:35tous les jours
44:36par tous les français
44:37qui viennent me voir
44:38et qui me disent
44:39allez-y continuez
44:40parce qu'il faut tenir
44:41ce cap de fermeté
44:42sur ces sujets-là
44:43et de l'autre côté
44:44ce qu'on entend
44:45sur les plateaux télé
44:46Bruno Rotailleau
44:47c'était il y a
44:48quelques instants
44:49aux 20h de TF1
44:50je reste au gouvernement
44:51pour éviter le pire
44:52et c'est les militants
44:53qui me le demandent
44:54Est-ce qu'on peut faire
44:56dans un cercle
44:57de militantisme
44:58c'est-à-dire
44:59ce sont nos adhérents
45:00qui ont tranché
45:01à 75%
45:02la question
45:03je considère que
45:04si
45:05il ne voulait pas
45:06que je sois au gouvernement
45:07alors ça aurait été
45:08un des aveux
45:09Laurent a fait largement
45:10sa campagne
45:11sur ce sujet-là
45:12vous savez
45:13un mot
45:14si nous sommes
45:15au gouvernement aujourd'hui
45:16c'était simplement
45:17pour éviter le pire
45:18parce que
45:19si on avait dit
45:20non
45:21collégialement d'ailleurs
45:22notre famille politique
45:23au Président de la République
45:24n'aurait eu plus le choix
45:25que de donner les clés
45:26du gouvernement de la France
45:27à la gauche mélanchonisée
45:28à la gauche mélanchonisée
45:29alors est-ce que c'est vrai
45:30ce qu'il dit
45:31Hélène Huchard ?
45:32Oui il fallait
45:33pour justifier
45:34de ne pas donner
45:35les clés de Matignon
45:36à la gauche
45:37ou à Lucie Castex
45:38pouvoir justifier
45:39justement
45:40d'une autre coalition
45:41donc certes
45:42il fallait
45:43effectivement
45:44que d'autres se dévouent
45:45ce n'était pas du côté
45:46de la gauche
45:47ça n'allait pas
45:48être du côté du R.L.
45:49donc effectivement
45:50ce socle commun
45:51a empêché
45:52que Emmanuel Macron
45:53soit dans l'obligation
45:54même si rien n'y obligeait
45:55de nommer quelqu'un
45:56de gauche
45:57Je n'ai pas eu cette chance
45:58d'interroger
45:59le ministre de l'Intérieur
46:00et désormais
46:01Président des Républicains
46:02mais est-ce que
46:03l'alliance
46:04RN, LR
46:05et donc
46:06siotistes
46:07ça crée
46:08une majorité
46:09même relative
46:10à l'Assemblée Nationale ?
46:11Relative oui
46:12Oui relative
46:13C'est plus fort
46:14que NFP ou pas ?
46:15Ah les deux réunis oui
46:16Les deux réunis ?
46:17Oui
46:18Donc en fait
46:19pardonnez-moi
46:20vous n'êtes pas obligés
46:21de vous allier avec
46:22l'Assemblée Nationale
46:23vous pouvez vous allier
46:24encore une fois
46:25c'est l'Union des Droites
46:26Pour avoir une majorité relative
46:27il faut de toute façon
46:28chercher au-delà
46:29parce que
46:30les Républicains
46:31doivent avoir 45 sièges
46:32et le RN a 80
46:33Oui mais si
46:34soyons fous
46:35Soyons fous
46:36en juin
46:37j'entends
46:38en juin prochain
46:39il y a la possibilité
46:40vous avez raison
46:41mais en juin prochain
46:42il y a la possibilité
46:43d'une nouvelle dissolution
46:44on ne sait jamais
46:45avec le Président
46:46de la République
46:47bon
46:48à ce moment-là
46:49et on en revient
46:50à la question
46:51est-ce que
46:52si Macron Taillot
46:53tape dans la main
46:54de Gabriel Attal
46:55qui lui-même
46:56tapait dans la main
46:57de la France Insoumise
46:58aux précédentes législatives
46:59plutôt que de taper
47:00dans la main
47:01de Jordan Bardella
47:02est-ce que
47:03les électeurs LR
47:04vont vivre ça
47:05comme une trahison
47:06en quelque sorte ?
47:07Mais pourquoi
47:08taper dans la main
47:09de Gabriel Attal ?
47:10Parce qu'il est obligé
47:11puisqu'ils font 6%
47:12à la présidentielle
47:13dans les dernières législatives
47:14non
47:1546 sièges
47:16LR n'a pas tapé
47:17dans la main
47:18de la Macron
47:19Il n'y a pas eu
47:20un député LR
47:21qui n'a pas profité
47:22d'un désistement
47:23Laurent Wauquiez a été élu
47:24Laurent Wauquiez a été élu
47:25grâce à des désistements
47:26pour être face
47:27à des communistes
47:28Mais d'accord
47:29mais il n'a pas lui
47:30passé d'alliance
47:31Non
47:32mais les Républicains
47:33ont été plus que ravis
47:34de savoir
47:35qu'il y avait
47:36des désistements
47:37en face d'eux
47:38et donc oui
47:39bien sûr
47:40ils ont été
47:41sur une posture nini
47:42mais en réalité
47:43on savait pertinemment
47:44qu'il n'y aurait aucun
47:45accord possible
47:46avec le RN
47:47et donc ils étaient ravis
47:48d'avoir des désistements
47:49ils étaient ravis
47:50d'avoir des candidats centristes
47:51qui se désistaient
47:52face à eux au second tour
47:53L'équilibre
47:54de juin 2025
47:55ne sera pas
47:56ou ne serait pas
47:57celui de juin
47:58Juin 2024 ?
47:59Bien sûr que non
48:00En un an
48:01Mais ce qui est vrai
48:02c'est pas bête
48:03Il y a trois fois plus
48:04de militants
48:05d'adhérents
48:06dans le parti LR
48:07Vous avez un parti
48:08qui a effectivement
48:09été au pouvoir
48:10et qui a démontré
48:11un certain nombre
48:12de forces
48:13Vous avez des leaders
48:14qui ont à nouveau émergé
48:15et tout ça
48:16ça a évidemment
48:17émergé
48:18et ces générateurs
48:19sont en train
48:20et ces leaders
48:21sont en train
48:22de se potentiellement
48:23disparaître
48:24et Marine Le Pen
48:25parce que c'est ça
48:26qui change totalement
48:27on est à la fin
48:28d'une ère politique
48:29de toute façon
48:30Emmanuel Macron
48:31mécaniquement
48:32est fini politiquement
48:33puisqu'il ne peut pas
48:34se représenter
48:35en 2027
48:36en tout cas
48:37en 2032
48:38on verra bien
48:39et Marine Le Pen
48:40un doute sérieux
48:41existe sur
48:42la possibilité
48:43qu'elle puisse
48:44se présenter
48:45et ça change tout
48:46parce que vous parliez
48:47de Marine Le Pen
48:48c'est impossible
48:49de toute façon
48:50pour une bonne partie
48:51de l'appareil
48:52du coeur de l'électorat
48:53ou en tout cas
48:54du parti des Républicains
48:55Une fois qu'il n'y a plus
48:56de Marine Le Pen
48:57dans les parages
48:58ça devient une autre écosystème
48:59Est-ce que vous pouvez
49:00commenter ces images ?
49:01On est aux portes
49:02de l'Assemblée Nationale
49:03et en face
49:04il y a le fameux siège
49:05des Républicains
49:06et ils attendent
49:07ils sont très nombreux
49:08il y a fou là
49:09sur la place
49:10ils attendent Bruno Retailleau
49:11Honnêtement je vous dirais
49:12pour avoir vécu
49:13200 électorats
49:14elle a l'air
49:15qu'il n'y a pas
49:17Je reconnais surtout
49:18beaucoup de nos confrères
49:22Oui en fait le siège
49:23des LR
49:24est juste à côté
49:25du palais Bourbon
49:26de l'Assemblée Nationale
49:27et d'ailleurs Eric Ciotti
49:28quand il a quitté les LR
49:29il n'est pas parti très loin
49:30puisqu'il a pris l'immeuble
49:31d'en face
49:32Donc voilà
49:33tout ce petit monde
49:34peut se retrouver
49:35sur la place
49:36tranquillement le matin
49:37La question qu'on peut se poser
49:38là où il avait raison
49:39dans son interview
49:40c'est que
49:41et d'ailleurs
49:42c'était l'un des angles
49:43c'était de dire
49:44mieux vaut avoir
49:45Bruno Abbovo
49:46que Hugo
49:47en parlant d'Hugo
49:48Bernalicis
49:49le spécialiste
49:50sécurité de la France Insoumise
49:51quant à la France Insoumise
49:52on explique que
49:53la police tue
49:54qu'il y a un racisme d'état
49:55dans la police
49:56Il peut y avoir un consensus
49:57sur ce sujet
49:58Voilà c'est ça
49:59Aminel Ketmi
50:00Sans rentrer dans les
50:01je pense qu'il y a
50:02une écrasante majorité
50:03de français
50:04qui préfèrent
50:05Bruno Retailleau
50:06Abbovo
50:07que les représentants
50:08de la secte factieuse
50:09de la meute
50:10de monsieur Mélenchon
50:11Je voudrais qu'on
50:13qu'on écoute
50:14également
50:15Bruno Retailleau
50:16c'était cette semaine
50:17parce qu'il va y avoir
50:18une question quand même
50:19importante
50:20c'est de savoir
50:21quelles seront
50:22les relations
50:23politiques
50:24entre
50:25les macronistes
50:26du gouvernement
50:27Bayrou
50:28et donc
50:29le nouveau président
50:30Hélaire
50:31et peut-être
50:32qu'il va y avoir
50:33une sorte de
50:34tension
50:35entre les deux
50:36Mais quel macroniste
50:37?
50:38Agnès Pannier-Runacher
50:39ou Gérald Darmanin ?
50:40La problématique
50:41du macronisme
50:42Gérald Darmanin
50:43c'est un Hélaire
50:44Gérald Darmanin
50:45c'est un Hélaire
50:46Gérald Darmanin
50:47il a passé 8 ans
50:48avec un moment
50:49qu'il assume ses responsabilités
50:50qu'il assume ce qu'il a fait
50:51A partir de combien de temps
50:52A partir de combien de temps
50:53on devient macroniste ?
50:54Si vous êtes dans
50:55un gouvernement
50:56sous la présidence
50:57d'Emmanuel Macron
50:58Vous avez permis
50:59de facto
51:00au macronisme
51:01d'exister
51:02comme Édouard Philippe
51:03ou comme Gérald Darmanin
51:04et que vous étiez un traître
51:05parce que contrairement
51:06à François Bayrou
51:07François Bayrou lui
51:08il avait négocié
51:09un accord politique
51:10Le Modem
51:12C'est eux qui ont permis
51:13que Madame Belloubec
51:14Monsieur Dupond-Betty
51:15soit ministre
51:16Un informateur bien informé
51:17m'envoie un message
51:18il y a eu une sorte
51:19de pacte secret
51:20entre Hélaire et la Macronie
51:21un certain nombre
51:22de députés
51:23n'ont pas eu de candidats
51:24macronistes
51:25dès le premier tour
51:26Annie Gennevard
51:27par exemple
51:28c'est ce que Éric Ciotti
51:29explique dans son livre
51:30Mais peut-être qu'avec
51:31Bruno Retailleau
51:32c'est terminé
51:33Sinon c'est trahison
51:34c'est-à-dire que l'électeur
51:35de droite
51:36néo-électeur de droite
51:37à Hélaire
51:38il s'est dit
51:39enfin avec Bruno Retailleau
51:40on ne va pas nous agiter
51:41le spectre
51:42Ils vont dire
51:43enfin on ne va pas nous agiter
51:44le spectre
51:45de l'extrême droite
51:46du fascisme
51:47ça c'est Xavier Bertrand
51:48ça c'est 3%
51:49mais nous on veut gagner
51:50Ce qui m'a changé
51:51c'est qu'à partir du moment
51:52où Bruno Retailleau
51:53est à la fois
51:54ministre de l'Intérieur
51:55et président des Républicains
51:56il peut totalement inverser
51:57le rapport de force
51:58au sein du gouvernement
51:59parce que si Bruno Retailleau
52:00président des Républicains
52:01dit si par exemple
52:03vous refusez d'accéder
52:04à mes demandes à l'intérieur
52:05sur telle ou telle mesure
52:06par exemple sur l'immigration
52:07les Républicains
52:08quittent le gouvernement
52:09parce qu'ils n'ont pas le pouvoir
52:10vu qu'il est président
52:11le gouvernement tombe
52:12et il faut retravailler
52:13un nouveau texte
52:14Sébastien Lignier
52:15c'est un poids politique
52:16beaucoup plus élevé
52:17regardez les images
52:18découvrez l'arrivée
52:19de Bruno Retailleau
52:20au siège des Républicains
52:21ce serait intéressant
52:22le son
52:23l'ambiance
52:24il y a quand même
52:25un peu de monde
52:26Bruno Retailleau
52:27qui est ovationné
52:28à son arrivée
52:29au siège
52:30des Républicains
52:31Bruno Retailleau
52:32Bruno Retailleau
52:33Bruno Retailleau
52:34Bruno Retailleau
52:35Bruno Retailleau
52:36Bruno Retailleau
52:37Bruno Retailleau
52:38avec cette ambiguïté volontaire
52:39avec cette ambiguïté volontaire
52:40avec cette ambiguïté volontaire
52:41de la part des militants
52:42de la part des militants
52:43il y a quand même
52:44dans cette victoire
52:45de Bruno Retailleau
52:46une vitalité
52:47une vitalité
52:48vous pouvez aussi vous dire
52:49que c'est le choix
52:50que c'est le choix
52:51de l'homme
52:52qui s'est engagé
52:53de l'homme
52:54qui s'est engagé
52:55qui est allé sur le terrain
52:56qui est allé sur le terrain
52:57qui s'est mouillé
52:58qui a gardé ses convictions
52:59qui a gardé ses convictions
53:00je disais aussi
53:01et là vous avez raison
53:02Sébastien Lignier
53:03que ça fait longtemps
53:04que ça fait longtemps
53:05qu'il tient le même discours
53:06c'est pas quelqu'un
53:07qui a une colonie vertébrale
53:08qui est faible
53:09c'était un homme
53:10disons-le depuis le début
53:11qui a été très proche
53:12de Philippe de Villiers
53:13qui a été très proche
53:14de Philippe de Villiers
53:15Philippe de Villiers
53:16l'a accompagné
53:17pendant je crois
53:18une quarantaine d'années
53:19il l'a formé
53:20François Fillon ensuite
53:21François Fillon ensuite
53:22François Fillon ensuite
53:23mais pendant des décennies
53:24c'est évidemment
53:25Philippe de Villiers
53:26Philippe de Villiers
53:27mais c'est quelqu'un
53:28mais c'est quelqu'un
53:29quand je dis ça
53:30c'est pour expliquer un peu
53:31le parcours
53:32et le cheminement
53:33de cet homme
53:34Laurent Wauquiez
53:35sénateur pendant plus de 20 ans
53:36Bruno Retailleau pardonnez-moi
53:37sénateur pendant plus de 20 ans
53:38Bruno Retailleau pardonnez-moi
53:39sénateur pendant plus de 20 ans
53:40président du groupe UMP
53:41président du groupe UMP
53:42puis du groupe LR au Sénat
53:43puis du groupe LR au Sénat
53:44où il a effectivement
53:45où il a effectivement
53:46pu nourrir aussi
53:47ses relations parlementaires
53:48ses relations parlementaires
53:49ce qui explique qu'aujourd'hui
53:50ce qui explique qu'aujourd'hui
53:51il a des facilités
53:52il a des facilités
53:53pour faire passer les textes
53:54pour faire passer les textes
53:55qu'il soutient
53:56et notamment la proposition
53:57et notamment la proposition
53:58de loi narcotrafic
53:59dont on a parlé tout à l'heure
54:00du vent aux téléspectateurs
54:01du vent aux téléspectateurs
54:02ou du moins
54:03il y a une meute de journalistes
54:04ou du moins il y a une meute de journalistes
54:05il y a beaucoup de journalistes
54:06il y a beaucoup de journalistes
54:07il doit y avoir une vingtaine
54:08il doit y avoir une vingtaine
54:09trentaine, quarantaine de journalistes
54:10trentaine, quarantaine de journalistes
54:11mais vous qui connaissez la place
54:12mais vous qui connaissez la place
54:13et l'ODIP
54:14et l'ODIP
54:15c'est une place qui n'est pas pleine
54:16c'est une place qui n'est pas pleine
54:17c'est une place qui n'est pas pleine
54:18après on ne s'attendait pas
54:19après on ne s'attendait pas
54:20non plus à la foule des grands jours
54:21Bruno Retailleau
54:22Bruno Retailleau
54:23on voit effectivement le Président du Sénat
54:24on voit effectivement le Président du Sénat
54:25on a beaucoup d'élus parisiens
54:26on a beaucoup d'élus parisiens
54:27franciliens, je crois qu'on a vu
54:28franciliens, je crois qu'on a vu
54:29Alexandre Aborque
54:30Alexandre Aborque
54:31qui a été très actif dans sa campagne
54:32qui a été très actif dans sa campagne
54:33pour le coup des Alpes-Maritimes
54:34pour le coup des Alpes-Maritimes
54:35Valéry Boyer des Bouches-du-Rhône
54:36Valéry Boyer des Bouches-du-Rhône
54:37mais on voit que même chez les élus
54:38mais on voit que même chez les élus
54:39même autour de lui
54:40même autour de lui
54:52je suis d'accord avec vous
54:53je suis d'accord avec vous
54:54ça n'est pas une victoire à la présidentielle
54:55ça n'est pas une victoire à la présidentielle
54:56ça n'est pas une victoire à la présidentielle
54:57ça n'est pas une victoire à la présidentielle
54:58ça n'est pas une victoire à la présidentielle
54:59ça n'est pas une victoire à des élections
55:00ça n'est pas une victoire à des élections
55:01ça n'est pas une victoire à des élections
55:02ça n'est pas une victoire à des élections
55:03ça n'est pas une victoire à des élections
55:04ça n'est pas une victoire à des élections
55:05ça n'est pas une victoire à des élections
55:06ça n'est pas une victoire à des élections
55:07ça n'est pas une victoire à des élections
55:08ça n'est pas une victoire à des élections
55:09ça n'est pas une victoire à des élections
55:10ça n'est pas une victoire à des élections
55:11ça n'est pas une victoire à des élections
55:12ça n'est pas une victoire à des élections
55:13ça n'est pas une victoire à des élections
55:14ça n'est pas une victoire à des élections
55:15ça n'est pas une victoire à des élections
55:16ça n'est pas une victoire à des élections
55:17ça n'est pas une victoire à des élections
55:18ça n'est pas une victoire à des élections
55:19ça n'est pas une victoire à des élections
55:20ça n'est pas une victoire à des élections
55:21ça n'est pas une victoire à des élections
55:22ça n'est pas une victoire à des élections
55:23ça n'est pas une victoire à des élections
55:24ça n'est pas une victoire à des élections
55:25ça n'est pas une victoire à des élections
55:26ça n'est pas une victoire à des élections
55:27ça n'est pas une victoire à des élections
55:28ça n'est pas une victoire à des élections
55:29ça n'est pas une victoire à des élections
55:30ça n'est pas une victoire à des élections
55:31ça n'est pas une victoire à des élections
55:32ça n'est pas une victoire à des élections
55:33ça n'est pas une victoire à des élections
55:34ça n'est pas une victoire à des élections
55:35ça n'est pas une victoire à des élections
55:36ça n'est pas une victoire à des élections
55:37ça n'est pas une victoire à des élections
55:39Bruno Retailleau, même si ça touche à l'intimiaire, à la conscience
55:43est quand même le seul au gouvernement à s'être prononcé contre la loi
55:46sur l'aide active à mourir
55:48et il a un sacré courage
55:49parce que, par exemple, Gérald Darmanin et Catherine Vautrin
55:52qui sont d'anciens LR
55:54eux sont pour cette loi sur la fin de vie
55:58donc voilà, il va falloir qu'ils soient maintenant force de proposition
56:01mais ils vont mettre la poussière sous le tapis
56:04il a dit qu'il voulait gagner
56:06et en sachant que l'état de l'URN s'y passe
56:09vous ne voulez pas être abat-joie mais vous l'êtes un peu ce soir
56:12un petit peu trop
56:14quand Éric Ciotti est devenu président des Républicains
56:16on a tenu les mêmes propos sur les plateaux
56:18en disant, c'est le retour de la droite qui gagne
56:20c'est la droite forte
56:21celle-là c'est la droite qui va plus faire les pressions
56:23Éric Ciotti n'était pas du tout aussi populaire que Bruno Retailleau
56:26il n'avait pas une dynamique
56:29et que par ailleurs, Éric Ciotti jouait déjà la pression à l'intérieur des LR
56:33puisqu'ensuite il est parti chez Marine Le Pen
56:35et donc déjà les divisions couvaient
56:37et il était un artisan de la division
56:40comme d'ailleurs Laurent Wauquiez quand il était président des LR en 2017
56:44Éric Ciotti avait remporté la majorité des scrutins des adhérents
56:47on avait dit sur les plateaux, regardez, c'est un coup de barre à droite
56:50c'est pas la même musique
56:52en un an, deux ans, il s'est passé beaucoup de choses
56:54je peux simplement finir, c'est la droite qui est de retour, vous allez voir
56:57un an et demi plus tard, on a vu le psychodrame
56:59les Républicains qui finissent au gouvernement centriste
57:02et Éric Ciotti qui quitte par la petite...
57:04Attendez, là on est sur la...
57:06Vous inversez l'histoire, c'est d'abord Éric Ciotti qui est parti
57:08et après les Républicains qui sont venus
57:10parce qu'il faut remettre les choses en ordre
57:12Très bien, refaisons la hiérarchie pour le prochain livre
57:15mais la priorité c'est d'expliquer aux téléspectateurs et aux mouchards
57:19quelles sont les grandes lignes
57:22si programme il y a les Républicains
57:24ou du moins les grandes pensées de Bruno Retailleau
57:27s'il y a cinq mesures par exemple à retenir de Bruno Retailleau
57:31ou sur la question migratoire par exemple
57:34Sur les questions... Après c'est vrai qu'il faut reconnaître
57:36que sur le programme les deux...
57:38Déjà ils n'ont pas vraiment présenté de programme
57:40C'est une bonne question, il n'y a pas eu de programme présenté
57:42Non, il n'y a pas eu vraiment de programme
57:44Les deux sont très proches, sur la sécurité tous les deux sont pour
57:46donner plus de moyens aux forces de l'ordre, pour les protéger davantage
57:48sur l'immigration pour un référendum, pour lutter contre l'immigration illégale
57:52sur la finance publique, ils veulent maîtriser la finance publique
57:56ils veulent moins de dépenses publiques
57:58et puis avec aussi l'idée toujours sur le travail
58:00le fait que le travail doit payer plus
58:02qu'il doit y avoir moins d'assistanats sur toutes ces questions-là
58:04Ils sont d'accord, ils sont pro-européens
58:06tout en reconnaissant que l'Europe ne doit pas être une contrainte
58:09et doit être là pour les grands projets

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