- 23/05/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Il est un peu plus de 20h05 sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2.
00:04On est avec Gabrielle Cluzel, chère Gabrielle, ravi de vous retrouver.
00:08Dimanche c'est votre fête et c'est la fête de toutes les mamans, de toutes les mamans bien sûr.
00:14Vous êtes la reine du week-end mais vous serez la grande reine du dimanche matin lors de la fête des mères.
00:20Jean-Sébastien Ferjou, vous êtes avec nous, Louis Morin, Yohann Uzay, vous n'êtes pas des rois mais ravi de vous retrouver tous les trois.
00:26Bon, je dis toujours tout aux téléspectateurs et c'est toujours dans la plus grande transparence qu'on essaye de faire ces émissions
00:32et c'est peut-être aussi ça qui fait le succès de CNews.
00:36Pourquoi je vous dis ça en amont ?
00:38C'est qu'il se passe quelque chose de dramatique à Hambourg puisque selon l'agence France Presse,
00:4412 personnes ont été blessées dans une attaque au couteau à la gare d'Hambourg.
00:48Les éléments qui nous parviennent ne sont pas suffisants pour le traiter en longueur.
00:53Donc je vais vous apporter les premiers éléments, d'accord ?
00:56Mais il y a deux options dans ces cas-là.
00:59Soit on en fait des heures dans le sensationnalisme, c'est normal, il y a une attaque au couteau, 12 blessés, peut-être des morts.
01:07Donc on pourrait faire ça mais ce ne serait pas honnête vis-à-vis des téléspectateurs.
01:12Une attaque au couteau, je le disais, plusieurs sont grièvement blessés.
01:16Dans la gare centrale de Hambourg, dans le nord de l'Allemagne, ont indiqué les pompiers et la police qui ont interpellé une personne suspecte.
01:22L'assaillant a blessé plusieurs personnes avec un couteau dans la gare centrale, a déclaré la police d'Hambourg dans un message publié sur les réseaux sociaux X.
01:30Selon une porte-parole des pompiers de Hambourg, joint par l'AFP, plusieurs personnes se trouvent dans un état critique.
01:37Selon plusieurs sources, la police aurait arrêté un suspect.
01:42Il y a évidemment un recensement des blessés, voire des blessés graves, voire de morts qui est fait.
01:48Mais je ne préfère pas vous les donner pour l'instant.
01:51Et évidemment, si dans cette émission nous avons des informations, je vous les donnerai tout de suite.
01:58Évidemment, il n'y a même pas de débat là-dessus.
02:02Mais je rappelle que ces derniers mois, malheureusement, l'Allemagne a été frappée à plusieurs reprises par des attaques au couteau.
02:11On pense à celle, par exemple, à Solingen le 23 août 2024, ou alors à Mannheim, c'était le 31 mai 2024.
02:19Voilà ce qu'on peut dire sur cette actualité.
02:21On y reviendra dans l'émission si j'ai d'autres informations.
02:25Je voulais qu'on commence par, là aussi, un sujet qui peut nous intéresser.
02:29Parce que pour les policiers, vous savez, on entend souvent cette formule, toucher à un policier, c'est toucher à la République.
02:35En fait, on a des forces de l'ordre qui sont des héros absolus, qui sont intervenus il y a dix ans après les attentats du Bataclan.
02:43Et alors, il y a un coup de gueule, celui de Mathieu Vallée, qui est désormais eurodéputé et qui a été dans les forces de l'ordre.
02:49Et il nous révèle une information que nous n'avions pas, c'est que vous avez des policiers,
02:53beaucoup de policiers qui sont intervenus le soir pour interpeller et sauver des terroristes dans le Bataclan,
03:04et qu'ils n'ont jamais été décorés, pas tous du moins.
03:07Certains l'ont été, deux si mes souvenirs sont bons, mais pas tous.
03:10Donc on va voir le sujet de Clara Bouvier-Bédenneau,
03:13mais on est quand même surpris d'apprendre que pas tous les policiers qui sont intervenus sont actuellement décorés.
03:21Seules deux médailles pour les héros du Bataclan, c'est ce que dénonce le député européen Mathieu Vallée.
03:26C'est une honte, la nation n'a toujours pas rendu hommage à nos anges gardiens,
03:30à nos héros anonymes qui ont fait face au terrorisme islamiste le 13 novembre 2015 au Bataclan.
03:34Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, on a deux grands policiers qui ont été décorés,
03:37sauf qu'à peu près 50 policiers de la BAC du Val-de-Marne départementale de nuit,
03:42de la BAC 75N de Paris et de la brigade de recherche et d'intervention de la préfecture de police et du RAID,
03:46n'ont toujours pas été décorés, ni Légion d'honneur, ni ordre national du maire-État.
03:50Ce jour-là, le 13 novembre 2015, 90 personnes sont tuées dans l'attentat du Bataclan.
03:55Quatre minutes après le début de l'assaut, la BAC du Val-de-Marne est sur place.
03:59Trois minutes plus tard, deux policiers de la BAC de nuit de Paris pénètrent dans la salle.
04:03Avec leurs armes de poing, ils abattent l'un des terroristes.
04:06Moins d'un quart d'heure après, une première colonne de la BRI quitte le quai des Orfèvres.
04:10En parallèle, des agents venus de plusieurs arrondissements participent à l'évacuation des blessés.
04:15Un manque de reconnaissance selon Mathieu Vallée,
04:18qui affirme avoir interpellé Emmanuel Macron et Bruno Retailleau et avoir reçu ces réponses.
04:22Je puis vous indiquer qu'il a bien pris connaissance de votre suggestion.
04:26Attentif à votre démarche, j'ai chargé les services compétents d'examiner ce dossier.
04:30Des réponses jugées insuffisantes par le député, qui réclame un geste fort de la République.
04:35La décoration de ces policiers le 14 juillet, jour de la fête nationale.
04:40Je vais vous préciser, les policiers de la BAC qui sont intervenus quelques minutes après l'entrée des terroristes
04:45se sont fait tirer dessus et ont fait évacuer des otages.
04:48Ils n'ont ni été décorés de la Légion d'honneur, ni de l'ordre national du mérite.
04:51Pareil pour les policiers de la BAC 75, nous disait Mathieu Vallée.
04:55Pire encore, pour la colonne du Raid qui a géré la fosse du Bataclan
04:58pendant que la BRI faisait l'assaut au premier étage,
05:01aucun n'a été décoré non plus de la Légion d'honneur ou de l'ordre du mérite.
05:04Pire, les hommes du Raid par exemple, le ministère de l'Intérieur à l'époque,
05:08leur a dit qu'il n'y avait pas assez de médailles de sécurité intérieure,
05:11décorations beaucoup moins importantes que la Légion d'honneur.
05:15Du coup, tout le monde n'a pas pu recevoir cette décoration.
05:19Alors, en l'occurrence, moi j'étais déjà au courant de ce sujet,
05:24puisque vous le savez, Éliott, j'ai produit et réalisé un long format,
05:29un long cours sur Bruno Rotailleau depuis qu'il a été nommé place Beauvau,
05:33ministre de l'Intérieur.
05:34Il y est depuis septembre.
05:35Il y est depuis septembre et donc j'ai commencé à le suivre, moi, fin octobre.
05:41Et à ce moment-là, j'assiste à une réunion où ils parlent entre collaborateurs
05:46et ils essayent à ce moment-là déjà de trouver une date
05:50qui permette de décorer les policiers.
05:55Ils trouvent en l'occurrence que l'agenda d'un ministre de l'Intérieur
05:58est bousculé en permanence.
06:00Mais j'entends.
06:01Il y a dix ans.
06:02Alors, c'est pas Bruno Rotailleau le problème.
06:04Ce qui est le problème, c'est de se dire comment se fait-il
06:06que des héros comme ceux qui sont intervenus pendant les attentats du 13 novembre,
06:11dix ans plus tard, n'aient pas été décorés.
06:13En l'occurrence, la date n'a pas été trouvée à ce moment-là.
06:17Mais ça fait partie, en tout cas ça faisait partie à ce moment-là,
06:21déjà de leur préoccupation d'essayer de trouver une date
06:23parce que Bruno Rotailleau était au courant justement
06:26que les médailles n'avaient pas été remises et comptait y remédier.
06:29Très bien.
06:30Donc maintenant, on arrête avec cette phrase.
06:32Toucher à un policier, c'est toucher à la République.
06:34D'accord ?
06:35Parce que le 13 novembre 2015, quand la France a vécu l'enfer,
06:38vous aviez des gens qui ont donné leur vie
06:41et qui n'ont pas été décorés dix ans plus tard.
06:43Alors, c'est un symbole qui est essentiel, qui est majeur.
06:46Voilà.
06:47Johan ?
06:48Depuis 2015, il y a eu deux présidents de la République, il y a eu…
06:51C'est pour ça que je dis que ce n'est pas M. Rotailleau.
06:53Il y a eu deux présidents de la République,
06:55il y a eu un certain nombre de ministres de l'Intérieur.
06:57Je ne les ai pas comptés, mais ils sont nombreux.
06:59Vous imaginez bien que s'ils n'ont pas été décorés,
07:02c'est qu'il y a eu un blocage quelque part.
07:04Je serais curieux de connaître la bonne raison
07:07pour laquelle ils n'ont pas été décorés.
07:09C'est que quelqu'un a bloqué ces décorations.
07:10Pour quelle raison ? Je n'en sais rien.
07:12Il y a différentes hypothèses.
07:13Je n'ai aucune certitude, donc je ne vais pas les formuler ici.
07:15Mais c'est que quelqu'un à un haut niveau a fait blocage pour X raisons.
07:20En plus, ce qui peut être assez surprenant,
07:22je veux prendre l'exemple de Notre-Dame,
07:24la réouverture de Notre-Dame, la reconstruction.
07:26Non, ce n'est pas les pompiers.
07:27Vous savez que tous les bâtisseurs ou la plupart des bâtisseurs,
07:30et tant mieux, c'est normal, ont été décorés.
07:33Mais encore heureux que les policiers du 13 novembre n'aient pas été décorés.
07:38Moi, ça me paraît complètement dingue.
07:39Merci, Gabrielle.
07:40C'est une information qui me paraît hallucinante.
07:42Je pensais que c'était une fake news.
07:43Je ne sais pas, mais leur hiérarchie ne les a pas proposées.
07:46De fait, ça a été bloqué quelque part.
07:48Je rappelle quand même qu'il y a des promotions régulières de la Légion d'honneur.
07:50On a lu Amélie Oudéa Castera qui a été décorée de la Légion d'honneur.
07:55Elisabeth Borne a été faite commandeure de la Légion d'honneur.
07:58Thomas Joly, l'organisateur du spectacle des Jeux olympiques,
08:01a fait de l'ouverture, a été décorée de la Légion d'honneur.
08:04Et il y en a pléthore.
08:05Mais c'est les policiers qui ont risqué leur vie.
08:07Donc personne ne s'est dit, tiens, ça serait quand même une bonne idée.
08:10C'est vrai que c'est fou.
08:11A minima, on aurait besoin d'une explication.
08:13Sachant que les policiers, quand il s'agit de les réprimander,
08:15alors là, je vous assure qu'on ne perd pas de temps.
08:16Jean Sébastien.
08:17Oui, parce que moi, je ne comprends pas plus exactement pourquoi les gens en question
08:22n'ont pas été décorés, ni ce qui pourrait être la nature d'un blocage.
08:26Parce que ça paraît assez délirant.
08:28Mais je crois que si j'étais policier, évidemment que les gens en question,
08:31on peut comprendre qu'ils seraient touchés d'être honorés pour leur courage
08:36au moment de novembre 2015.
08:38Mais c'est tout ce qu'on laisse faire aux policiers chaque jour,
08:40moi, qui me choque encore beaucoup plus.
08:42C'est dans la continuité.
08:43Bien sûr.
08:44C'est dans la continuité.
08:45Mais c'est encore pire, parce que 150 euros d'amende pour avoir foncé sur un policier
08:49dans un refus d'obtempérer, ça me paraît totalement inacceptable.
08:53Et c'est la réalité des décisions qui sont prises dans un certain nombre de cas,
08:57quand les dossiers ne sont pas tout simplement classés par les parquets,
09:00parce que parfois, on ne sait pas bien qui était ou que c'est trop compliqué
09:04de retrouver les gens qui se sont livrés à des refus d'obtempérer.
09:06Donc, il y a de nombreuses violences au quotidien contre les policiers
09:09et qui, malheureusement, sont très peu réprimées.
09:11Parfois, si la hiérarchie avait proposé et reproposé des noms de décoration,
09:17ils auraient sans doute été acceptés.
09:19Ce que je veux dire, c'est que la responsabilité ne peut être pas que politique.
09:23C'est ce que j'essaie de vous dire.
09:24Écoutez, vous faites des informations qu'on n'a pas.
09:26Et d'ailleurs, c'est intéressant.
09:28Mais ça demande une explication.
09:29Pardonnez-moi, 10 ans plus tard, lorsque vous avez eu, et à juste titre,
09:34décoré très rapidement tous les bâtisseurs de Notre-Dame,
09:39et que vous découvrez que 10 ans après, vous vous rendez compte
09:44que les policiers n'ont pas été décorés, je vous dis, c'est quand même surprenant
09:47qu'on arrête avec cette phrase.
09:49Toucher à un policier, c'est toucher à la République.
09:51Surtout que ce sont des gens un peu comme les militaires
09:53qui ne font pas ce métier pour l'argent.
09:55C'est moins que l'on puisse dire.
09:56Mais une décoration, c'est une reconnaissance à laquelle ils sont évidemment sensibles.
10:01Donc, c'est vrai que ça paraît assez fou qu'il n'ait pas été décoré.
10:05On parle de deux qui ont été décorés.
10:06On imagine bien qu'il n'était pas que deux.
10:10Je précise qu'en coulisses, évidemment, ce n'est pas eux qui sont demandeurs de ça.
10:17Vous n'allez pas avoir le policier qui va vous dire
10:19« Mais attendez, comment ça se fait que je n'ai pas été décoré ? »
10:22Et Mathieu Vallée, qui est passé de la police justement à la politique,
10:27ça permet aussi d'avoir ce relais.
10:30Peut-être que l'Élysée va démentir, va expliquer qu'il y avait finalement
10:35une cérémonie pour le 13 novembre 2025, donc dix ans plus tard.
10:40Mais ça peut paraître un peu loin.
10:42En tout cas, il y a réellement la volonté, dans l'entourage de Bruno Retailleau,
10:46moi je vous le dis, j'y ai un peu.
10:48Ça sera dans la promotion du 14 juillet.
10:49Il y a réellement la volonté de remédier à cet état de fait qui est connu.
10:54Exactement, de remédier.
10:55Mais c'est important d'utiliser le mot « remédier »
10:56parce que quand vous arrivez à Place Bobo avec vos équipes
10:59et que vous apprenez qu'en fait les policiers du Bataclan de 2015,
11:03novembre 2015, n'ont toujours pas été décorés,
11:05vous vous dites « attendez, c'est quoi le problème là ? »
11:07Donc on va essayer de trouver une date, j'imagine très bien,
11:09la manière dont ça s'est passé.
11:10Et puis ça va se faire peut-être un peu plus rapidement
11:12parce que vous avez un homme comme Mathieu Vallée
11:15qui a eu le courage de dire tout haut ce qui se passait
11:18et que les téléspectateurs, les Français, ne connaissaient pas.
11:21Autre sujet à présent, et c'est vrai que ça a été le sujet phare de la semaine,
11:24le rapport choc sur les frères musulmans.
11:26D'ailleurs, vous m'avez surpris, cher Johan,
11:31puisque vous avez été le seul à dévoiler cette information,
11:33comme quoi ce fameux rapport était sur le bureau depuis août dernier.
11:36Je suis très étonné que ça n'ait pas davantage été fait par nous
11:39parce que c'est quand même une information majeure.
11:41C'est l'élément capital.
11:42Bien sûr.
11:43Donc Johan, merci là aussi.
11:44Et ça fait aussi peut-être la réussite de CNews,
11:47du moins la différence avec les autres,
11:48c'est-à-dire que vous avez apporté une information
11:50qui n'a pas été traitée auparavant.
11:53Vous expliquez que c'est un dossier choc,
11:55ça fait depuis août, donc septembre, octobre, novembre, décembre, janvier,
11:58février, mars, avril, mai,
11:59vous avez neuf mois que vous l'avez.
12:01Bon, écoutez, ça peut être compliqué.
12:03La France gangrénée par les réseaux islamistes,
12:05le sport est l'un des secteurs privilégiés des frères musulmans.
12:08Il profite du manque de cohérence des instances sportives.
12:11Je vous propose de voir, parce que c'est un sujet essentiel,
12:13que le sport et l'impact des frères musulmans.
12:16Régine Delfour.
12:18Des jeunes filles voilées qui jouent au football,
12:21des clubs qui refusent une section féminine,
12:24des vestiaires transformés en lieux de culte.
12:27Les frères musulmans ont infiltré
12:30de nombreux clubs et associations sportives,
12:33avec pour objectif radicaliser le plus grand nombre de jeunes.
12:37Et l'absurdité de la loi leur permet de le faire,
12:40comme nous l'explique Médiric Chapiteau,
12:43spécialiste de la radicalisation dans le sport.
12:46Si vous êtes fiché pour radicalisation à caractère terroriste,
12:48ce n'est pas une condamnation,
12:50c'est un suivi administratif et policier.
12:52Ce n'est pas considéré comme une menace envers l'État,
12:56et ce n'est pas une condamnation,
12:58donc il a le droit d'exercer avec une carte bleue blanc rouge
13:01dans tous les lieux de pratique sportive ou d'éducation.
13:04Et par peur d'émeute, les pouvoirs publics préfèrent fermer les yeux.
13:07Le fait de faire cohésion sociale n'est pas à remettre en cause,
13:10c'est là-dessus où les frères musulmans notamment se positionnent,
13:13c'est qu'ils utilisent le fait qu'on n'a pas le courage
13:15de faire respecter les valeurs de la République
13:17dans l'ensemble des quartiers.
13:19Sur cette photo, après une compétition,
13:21plusieurs adolescentes voilées posent fièrement.
13:24Contactés, le club d'arts martiaux se défend
13:27de toute relation avec les frères musulmans.
13:30La photo à laquelle vous faites référence n'a pas été prise
13:33dans notre club et ne représente pas nos membres.
13:36Il s'agit d'un stage qui s'est déroulé dans un autre club
13:39situé à Bagnolet, nommé Group Fight Academy,
13:42où certains de nos encadrants ont été invités.
13:45Après cet échange, le club a supprimé la photo
13:48de son compte Instagram.
13:50Et avant de vous donner la parole, je voudrais qu'on écoute
13:52la parole du gouvernement en sortir du Conseil des ministres,
13:55qui parle de l'entrisme et qu'il faut désormais empêcher l'entrisme.
14:01Pour le gouvernement, c'est un sujet de préoccupation.
14:04Nous souhaitons lutter contre l'entrisme là où il existe,
14:07là où il s'exerce.
14:09Et avec à la fois la publication de ce rapport
14:12et les préconisations qui ont été faites par le ministre de l'Intérieur
14:17et qui seront évaluées et complétées dans quelques jours,
14:21nous aurons des outils juridiques,
14:24des outils pour empêcher l'entrisme et permettre à la loi
14:28de protéger la foi, quelle qu'elle soit ou qu'elle soit,
14:32de la façon dont elle s'exerce,
14:34et de rester dans les valeurs de la République.
14:36C'est ça qui compte.
14:38Empêcher l'entrisme.
14:40J'étais avec Philippe de Villiers tout à l'heure,
14:42qui parlait de l'islamisation de la France dès 1995,
14:45qui publie en 2005 les mosquées de Roissy ou 2006, etc.
14:49C'est un choc médiatique, c'est un choc politique,
14:52mais pour ceux qui ont alerté,
14:54qui étaient mis au banc de la société pendant toutes ces années,
14:57ils se disent « mais attendez, c'est maintenant que vous vous réveillez Gabriel ? »
15:00On se paie notre tête parce qu'en réalité,
15:02pendant des dizaines d'années,
15:03on a diabolisé ceux qui tiraient la sonnette d'alarme.
15:06Toutes les cassandres de France étaient accusées
15:09d'être d'extrême droite, islamophobe, etc.
15:13Des rapports il y en a eu, le rapport Aubin,
15:16des livres sur le sujet des territoires perdus de la République.
15:19Ça a commencé avec l'affaire du voile de Creil,
15:23où le proviseur a été lâché, il faut bien le dire.
15:25Et tout d'un coup, on découvre la Lune,
15:27que la pluie mouille et que c'est gravissime.
15:31Et on nous dit, et c'est ça qui me paraît le plus dingue,
15:34on nous dit « mais vous savez, c'est très compliqué,
15:37on ne peut rien faire en réalité,
15:40c'est difficile de faire quelque chose. »
15:42J'ai entendu M. Copé dire de toute façon,
15:44le voile dans l'espace public, c'était il y a 20, 30 ou 40 ans
15:48qu'il fallait s'en occuper.
15:49Mais qui était au gouvernement il y a 20, 30 ou 40 ans ?
15:52C'est quand même un peu curieux que les mêmes
15:54qui étaient aux affaires nous disent aujourd'hui
15:56« il fallait agir il y a 20, 30 ou 40 ans ».
15:58Donc c'est quand même proprement révoltant.
16:01Alors moi je veux bien que ce soit depuis le mois d'août,
16:03et c'est vrai, vous avez raison, c'est complètement dingue
16:06que ça ait traîné depuis le mois d'août,
16:08mais en réalité ça traîne depuis bien avant.
16:12C'est évident.
16:13Organiser un conseil de défense au moment
16:16où le rapport est déclassifié,
16:18alors même qu'Emmanuel Macron,
16:19et c'est même le principe d'un conseil de défense,
16:21c'est de parler d'éléments qui ne sont pas déclassifiés.
16:24Emmanuel Macron avait ce rapport,
16:27avait connaissance de ce rapport depuis plusieurs mois déjà.
16:29Donc la réalité c'est que la temporalité de l'organisation,
16:34de la riposte de l'État qui est décidée uniquement
16:37par le chef de l'État,
16:38cette temporalité déjà pose problème.
16:41La réalité c'est qu'il aurait fallu organiser
16:43ce conseil de défense à minima il y a quelques mois.
16:46Ou en 2017 par exemple.
16:49Il aurait probablement fallu demander ce rapport en 2017
16:51et l'organiser à l'époque.
16:53Emmanuel Macron organise des conseils de défense à tour de bras.
16:56Je pense que c'est le président de la République
16:57qui a organisé le plus de conseils de défense
16:59parce que ça sert à sa communication,
17:01ça sert à ça principalement.
17:02Désormais un conseil de défense ça sert à communiquer.
17:05C'est devenu ça depuis 2017 en réalité.
17:07Mais il n'y a pas besoin de conseil de défense.
17:09Ceux qui disent comme Gabriel Attal
17:11que ce rapport est une claque,
17:13soit c'est vrai, soit c'est vrai
17:15et il faut qu'il fasse autre chose que de la politique
17:17parce que s'ils découvrent aujourd'hui
17:19l'état de l'antrisme islamiste dans le pays,
17:21ils ne sont pas au poste opportun.
17:24Soit ils se moquent de nous, ce que je pense.
17:27Je pense que pour Gabriel Attal, pour d'autres,
17:29pour tous ceux qui nous disent
17:30que c'est une surprise, ce n'est pas une surprise,
17:32c'est une claque, c'est un séisme politique.
17:34Non, ils le savent.
17:35Seulement ils ont sous-estimé le problème.
17:37Depuis 2017, Emmanuel Macron
17:39a considérablement sous-estimé le problème.
17:41Je le crois et je ne lui fais aujourd'hui
17:44aucune confiance pour régler cela
17:46parce que régler ce problème
17:48qui prend de l'ampleur naturellement,
17:50année après année, ça suppose de renverser la table.
17:52Ça ne suppose pas quelques mesurettes
17:54qui seront probablement annoncées
17:55dans les prochaines semaines.
17:56Ça suppose de réellement renverser la table
17:59et je crois que personne ne sera capable
18:01et n'aura la capacité de le faire avant 2027.
18:04Il y a une forme de laxisme,
18:06il y a peut-être certains diraient une forme de lâcheté
18:08et puis il y a quelque chose de profondément malsain
18:11de l'autre banc de la classe politique.
18:14Cet après-midi sur Europe 1,
18:15j'étais avec une auditrice infirmière
18:17de confession musulmane qui s'appelle Yasmina.
18:19On a parlé vraiment pendant quasiment 20 minutes
18:21et c'était passionnant parce qu'elle disait
18:23mais arrêtez de stigmatiser les musulmans.
18:25Mais Yasmina, vous faites une erreur qui est fondamentale.
18:28Vous faites la confusion entre l'islam politique,
18:31donc les islamistes,
18:32qui s'intègrent de plus en plus dans notre société
18:35et les musulmans de manière générale
18:38ou les français de confession musulmane.
18:40Je prenais l'exemple d'Aminel Katmi, sa maman,
18:42qui porte le voile mais de manière très publique,
18:45qui respecte les lois de la République,
18:47qui met les lois de la République au-dessus
18:49des lois finalement religieuses.
18:53Sauf que cette génération-là n'est pas du tout la même
18:56qu'on a actuellement Jean-Sébastien Farjou.
18:58Et la confusion qui est faite
19:00et ces attaques en islamophobie d'État
19:03fait qu'aujourd'hui vous pouvez avoir des jeunes femmes
19:06comme Yasmina qui disent
19:07« J'ai l'impression d'être stigmatisé ».
19:09Mais c'est malheureusement par lâcheté, par laxisme
19:13et aussi par esprit très malsain
19:16que beaucoup font cette confusion-là
19:18ou ont alimenté cette confusion du moins.
19:20Oui, parce qu'il faut distinguer les enjeux.
19:22Sur la stigmatisation,
19:23c'est une stratégie des frères musulmans.
19:25Pas que des frères musulmans,
19:26c'est une stratégie des islamistes au sens plus large.
19:28Moi ça m'amuse les commentaires depuis quelques jours
19:30de gens qui disent
19:31qu'il n'y a que 400 frères musulmans en France.
19:33On s'en fiche qu'il n'y ait que 400.
19:35C'est comme si on essayait,
19:36on publiait un rapport sur la DZ de Mafia
19:38et qu'on disait
19:39« ça représente la totalité du narcotrafic en France ».
19:41C'est totalement absurde.
19:42Le problème de l'islamisme dépasse de très loin
19:44celui de la confrérie des frères musulmans.
19:46Maintenant ce rapport était important sur l'entrisme
19:48parce que c'est l'entrisme dans l'appareil d'État
19:51et c'est de ça qu'on parle.
19:52Il peut y avoir une islamisation par le bas
19:54parce que les individus se convertissent
19:56et là on parle de gens
19:57qui rentrent dans les rangs de l'éducation nationale
19:59et qui ont pu rentrer dans la magistrature
20:01et qui ont une stratégie d'islamisation
20:03par le haut, par l'intérieur de l'État.
20:05Et ça c'était nouveau
20:06et ça c'est la spécificité nouvelle de ce rapport
20:08qu'on n'a pas très bien vu
20:09parce qu'en réalité c'est la partie qui a été expurgée
20:11et qui n'a pas été publiée.
20:12Mais sur la stigmatisation, la victimisation
20:14c'est une stratégie des frères musulmans.
20:16C'est vraiment la victimisation.
20:19C'est de dire
20:20« les États occidentaux sont contre vous ».
20:23C'est ce qu'ils cherchent à générer eux comme discours.
20:25La publicité, on revient dans un instant.
20:27On a encore beaucoup de choses à traiter ensemble.
20:29On sera en direct avec Claude Moniquet,
20:31notre spécialiste des questions justement
20:33de terrorisme, de sécurité
20:34et qui nous apportera peut-être quelques éléments
20:36à 20h30 sur l'attaque au couteau à Hambourg.
20:39A tout de suite sur CNews.
20:44Quasiment 20h30 sur CNews
20:45et on poursuit l'heure des Pro 2,
20:46je le disais en début d'émission.
20:48Si nous avons plus d'informations,
20:49à ce moment-là je vous les apporte
20:51concernant l'attaque au couteau en Allemagne
20:53qui a fait plus d'une dizaine de blessés.
20:56Ça s'est passé à la gare de Hambourg.
20:58On est en direct avec Claude Moniquet.
21:00Vous êtes notre spécialiste des questions
21:02de sécurité et de terrorisme en Europe notamment.
21:05Et la question que j'ai envie de vous poser,
21:07c'est est-ce qu'on a plus d'informations
21:09sur ce qui s'est passé ?
21:10Est-ce qu'on a un premier bilan ?
21:12Et est-ce qu'on connaît le ou la suspecte ?
21:14Parce que je crois qu'on parle d'une femme désormais.
21:17Oui, Elliot.
21:18Les informations sont encore parcellaires
21:20et contradictoires
21:21puisque l'attaque a eu lieu un peu après 18 heures.
21:24Ce qu'on sait, c'est que d'après les médias,
21:26il y a 12 blessés qui se répartissent
21:29de la manière suivante.
21:30Trois blessés en état critique.
21:31Certains médias parlent même de trois morts.
21:33Trois blessés graves et six blessés légers.
21:37Quant à la seule certitude qu'on a pour le moment,
21:41puisqu'elle est confirmée par la police de Hambourg,
21:43c'est que l'auteur est effectivement une femme,
21:46si c'est bien l'auteur qui a été arrêté.
21:48Une femme décrite comme une femme de 39 ans,
21:50mais bien entendu, à l'heure actuelle,
21:52les motivations immobiles sont totalement inconnues.
21:57L'affaire vient de se produire.
21:58La priorité a été évidemment à la sécurisation des lieux,
22:02à la recherche et à l'arrestation des suspects ou du suspect.
22:05La femme aurait agi seule,
22:07si c'est bien elle qui est à l'origine du drame,
22:09et au premier soin aux blessés.
22:12L'enquête ne fait en fait que commencer.
22:15On le dit, malheureusement,
22:16l'Allemagne a été frappée à plusieurs reprises
22:19ces derniers mois par des attaques au couteau,
22:22des attaques à la voiture bélier.
22:24Donc, il y a une sécurité qui est renforcée en Allemagne,
22:27d'autant que la semaine prochaine,
22:29l'Allemagne à Munich est sur le point d'accueillir
22:32des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes.
22:36Oui, en fait, l'Allemagne,
22:38qui avait longtemps été un peu épargnée quand même,
22:41si on met à part l'attentat terrible de décembre 2013,
22:45de ma part, une attaque sur un marché de Noël
22:49qui avait fait une quinzaine de morts.
22:53Mais il y avait eu peu d'attaques sur l'Allemagne,
22:56et là, ça s'est multiplié depuis 18 mois à peu près,
22:59avec effectivement des événements particulièrement tragiques.
23:02Et l'Allemagne se trouve du coup confrontée
23:06au même problème que la France ou que l'Europe munie,
23:09qui ont été beaucoup plus frappées dans le passé.
23:11On ne peut pas tout sécuriser.
23:13L'Allemagne, comme d'autres pays, sécurise les missions diplomatiques.
23:16Il y avait eu d'ailleurs une tentative d'attentat
23:18contre le consulat d'Israël à Munich il y a quelques mois.
23:21Elle sécurise les lieux de culte,
23:25elle sécurise les grands rassemblements
23:27avec pas mal de problèmes.
23:28On se rappelle qu'il y avait eu,
23:30dans cette attaque à la voiture bélier à Munich,
23:33il y avait eu une forte mise en cause
23:35de la sécurisation des lieux.
23:37Mais là, ça se passe dans une gare.
23:39Alors, il y avait une présence policière, bien entendu,
23:41mais l'auteur des faits est quand même arrivé
23:44à blesser 12 personnes, ce qui est énorme.
23:47Ça en fait quand même une attaque majeure.
23:49Et encore une fois, restons très prudents.
23:51Je ne vous remercierai jamais assez, Claude Muniquet,
23:53parce qu'à chaque fois qu'il y a ces actualités dramatiques,
23:56vous arrivez à nous apporter les premiers éléments,
23:58tout en restant à chaque fois prudents
24:00et surtout nous apporter un peu de hauteur
24:02sur la question de la sécurisation
24:04et de ces menaces en Europe.
24:06Notamment, on reviendra vers vous
24:07si on a plus d'informations dans la soirée.
24:09Dans l'actualité également, vous avez vu...
24:11Mais sur le contexte politique en Allemagne,
24:13c'est parce que ça s'inscrit dans un contexte,
24:15sans parler des faits là eux-mêmes,
24:17ce que Claude Muniquet disait, ils ne sont pas encore établis,
24:19mais ça s'inscrit dans un contexte qui est extrêmement tendu,
24:21parce qu'il y a beaucoup de débats,
24:23notamment parce qu'une partie de la classe politique allemande
24:25veut essayer de faire interdire l'AFD.
24:27Et donc, le sujet tel qu'il se pose en Allemagne
24:29et là, sur les réseaux sociaux, ce qui se passe ce soir,
24:31c'est les gens qui disent, mais quel est le plus grand danger
24:33auquel nous sommes confrontés ?
24:35S'agit-il des néo-nazis ?
24:37S'agit-il potentiellement de tueurs au couteau ?
24:39Et encore une fois, restons très prudents,
24:41puisqu'on ne connaît pas l'identité
24:43de la suspecte qui a été arrêtée.
24:45Je voudrais qu'on revienne,
24:47parce que ça va être intéressant aussi
24:49de voir comment, même du côté de la France,
24:51on va qualifier ce qui s'est passé ce soir,
24:53puisque visiblement,
24:55certains responsables politiques ont du mal
24:57à qualifier, par exemple,
24:59l'attentat antisémite à Washington.
25:01C'est un attentat antisémite
25:03avec deux personnes de confession
25:05juives
25:07qui ont été tuées
25:09de manière absolument barbare.
25:11Eric Coquerel a tenté de se justifier
25:13après ses propos polémiques
25:15sur l'attentat antisémite qui a eu lieu
25:17mercredi soir à Washington.
25:19Marion Maréchal lui a répondu.
25:21Il dit, depuis mon interview sur RTL
25:23hier matin, les partisans
25:25et propagateurs de la propagande
25:27de M. Netanyahou en France, surtout d'extrême droite,
25:29m'accusent en me calomniant
25:31d'avoir fait un lien entre l'assassinat
25:33de deux membres de l'ambassade israélienne
25:35à Washington que j'ai clairement condamné
25:37à trois reprises, donc que je n'ai
25:39pas justifié le génocide à Gaza.
25:41J'expliquais qu'il fallait l'arrêter
25:43et cesser d'alimenter les haines.
25:45Je voudrais juste vous repréciser
25:47ces propos. On est donc hier matin,
25:49quelques heures après les faits,
25:51et la formule consacrée, vous êtes journaliste, vous avez un homme politique,
25:53quelle est votre première réaction ?
25:55La priorité des priorités, c'est de rappeler
25:57ces premiers mots
25:59et cette première phrase. Que dit-il ?
26:01Il dit, ma première réaction,
26:03et j'essaie de la retrouver pour ne pas vous dire de bêtises,
26:05ma réaction,
26:07c'est qu'il faut que, très rapidement,
26:09s'arrête le génocide à Gaza.
26:11C'est sa première phrase.
26:13À partir du moment où vous avez un tel
26:15niveau de violence ou de haine, ça développe
26:17la haine de tous les côtés. Et ensuite, il va
26:19citer Jean-Noël Barraud qui disait
26:21« qui sème la violence récolte la violence ».
26:23Et après, il va condamner sans
26:25avoir le moindre mot de compassion.
26:27Sauf que Jean-Noël Barraud, quand il dit « qui sème la violence
26:29récolte la violence », le fait dans un contexte
26:31qui est très différent. Il ne parle pas de
26:33ce dont parle M. Coquerel.
26:35Non, bien sûr. Je vous dis simplement
26:37que c'était important de rappeler les premières phrases.
26:39Coquerel instrumentalise les propos du ministre
26:41des Affaires étrangères. La réalité, c'est que
26:43tout le monde a très bien compris ce que voulait dire M. Coquerel,
26:45naturellement. D'ailleurs, il l'a dit volontairement.
26:47Il ne prononce pas le mot...
26:49Thomas Porte l'avait compris aussi, d'ailleurs.
26:51Il ne prononce pas le mot antisémite parce que c'est un mot
26:53qui ne plaît pas à son électorat.
26:55La réalité est celle-ci.
26:57Je constate d'ailleurs, pour alimenter
26:59mon propos, que M. Coquerel
27:01et ses amis de son parti antisémite
27:03– moi, je prononce ce mot-là pour le coup –
27:05n'ont pas tardé à qualifier
27:07d'islamophobe le meurtre
27:09dans la mosquée de meurtre
27:11de M. Cissé. Là, c'était
27:13dans la seconde, c'était islamophobe. Ils n'ont pas
27:15attendu les résultats de l'enquête. Ils ont
27:17décidé que c'était
27:19islamophobe. Par contre, à Washington,
27:21quand deux Juifs sont tués devant
27:23un musée juif, là, il faut attendre. Il faut
27:25prendre beaucoup de précautions. On va attendre l'enquête.
27:27On va voir. Donc là, il y a évidemment
27:29deux poids, deux mesures. Personne ne
27:31s'en étonnera. Un dernier mot, quand même, pour vous dire
27:33que j'ai également écouté Manon Aubry
27:35qui a été interrogée pour savoir ce qu'elle
27:37pensait hier.
27:39Qui a été interrogée hier pour savoir ce qu'elle pensait
27:41de cet attentat antisémite. Je vous assure,
27:43je vous jure que c'est vrai. En réaction
27:45à ce qui s'est passé, elle a
27:47réussi à placer le mot islamophobie.
27:49Elle a réussi à placer le mot islamophobie
27:51pour parler de ce
27:53qui s'est passé à Washington.
27:55La réaction de Marion Maréchal ce matin est intéressante.
27:57Elle dit, je pense à la réaction d'Éric Coquerel
27:59qui a presque légitimé à certains égards
28:01ce meurtre quand on l'a interrogé pour savoir
28:03ce qu'il fallait faire.
28:05Il n'a pas eu un mot de compassion pour les victimes.
28:07Il n'a absolument pas condamné ce meurtre.
28:09Il l'a condamné à trois reprises.
28:11Il a dit je condamne. C'est pas bien.
28:13Il a expliqué que le gouvernement
28:15israélien n'avait qu'à arrêter
28:17ce qu'il faisait à Gazal et sans entendre
28:19finalement que ces deux personnes payaient
28:21presque légitimement
28:23l'attitude du gouvernement israélien.
28:25Voilà ce que dit Marion Maréchal.
28:27Gabrielle Cluzel.
28:29Si on traduit ça veut dire
28:31finalement ils l'ont bien cherché d'une certaine façon.
28:33C'est un peu cela.
28:35C'est une rhétorique assez habituelle
28:37à l'extrême gauche.
28:39J'ai souvenir notamment
28:41d'étudiants qui avaient voulu
28:43déposer une liste qui était perçue
28:45comme à l'extrême droite par des antifas.
28:47Les antifas avaient tout cassé.
28:49Les appariteurs
28:51c'était il y a longtemps mais
28:53s'étaient fait fracasser le nez etc.
28:55Un des universitaires
28:57quand les étudiants étaient allés se plaindre
28:59avait dit à une des jeunes filles
29:01qui sème le vent récolte la tempête.
29:03Donc en réalité puisque
29:05vous propagez la haine
29:07c'est normal que vous receviez
29:09de la haine en retour.
29:11Tout cela est vraiment le sous-texte
29:13de la réflexion
29:15de Monsieur Coquerel.
29:17Il y a eu quelques
29:19protestations mais
29:21eu égard à la nature des propos
29:23il y a quand même un jeune
29:25couple qui est mort.
29:27Je précise que l'homme tué à Washington
29:29n'était pas juif.
29:31C'était un chrétien.
29:33Allemand et chrétien également.
29:35Il y a bien eu le
29:37Cree Free Palestine.
29:39Il était israélien par ailleurs et de toute façon
29:41le tueur lui ne s'est pas
29:43arrêté en leur demandant
29:45Le tweet d'Eric Coquerel
29:47est antisémite.
29:49Celui que vous avez élu
29:51vous Eliott, je ne parle pas du premier
29:53de sa réaction sur Arte de Guerre.
29:55Il ne dit pas mes adversaires politiques
29:57il ne dit pas les adversaires politiques
29:59de droite ou d'extrême droite.
30:01Il dit les partisans et propagateurs de la propagande
30:03de Monsieur Netanyahou.
30:05Il ne parle pas des militants du RN
30:07ou de je ne sais quoi.
30:09Il parle des propagateurs de la propagande de Monsieur Netanyahou.
30:11Il parle du lobby juif.
30:13Ça veut dire qu'il s'en prend à moi
30:15le lobby juif.
30:17Je me permets de nuancer.
30:19Il y a d'autres gens en France qui peuvent faire des commentaires
30:21sur les propos de Monsieur Coquerel
30:23sans être des gens qui s'intéressent à Monsieur Netanyahou.
30:25Permettez-moi juste de répondre que
30:27la France Insoumise a souvent ce discours
30:29de dire qu'il y a
30:31des
30:33porte-paroles en quelque sorte
30:35des génocidaires
30:37et parfois
30:39cette logique intellectuelle là est antisémite.
30:41Parfois il cible
30:43les médias.
30:45Parfois il cible des élus.
30:47Parfois il cible des élus français.
30:49Et pas forcément les lobbies juifs.
30:51C'est pour ça que vous le comprenez.
30:53Je ne le comprends pas comme ça.
30:55Vous avez bien fait Elliot de rappeler
30:57exactement la question qui lui a été posée
30:59et ses premiers mots en réponse.
31:01Parce que je voudrais faire
31:03une petite métaphore.
31:05Imaginez un seul instant qu'on ait demandé
31:07à Eric Coquerel sa première réaction
31:09sur par exemple le viol d'une jeune femme.
31:11Et qu'il vous ait répondu
31:13elle portait une jupe.
31:15Je condamne. Mais elle portait une jupe.
31:17Ça aurait choqué absolument
31:19tout le monde. Et à juste titre.
31:21Et là il nous fait exactement le même
31:23type de réponse. C'est-à-dire concrètement
31:25il commence par justifier
31:27l'attaque qui a été commise
31:29avant de dire qu'il la
31:31condamne. Quand on fait des études
31:33de journalisme, Elliot, on apprend
31:35parmi les premières choses que l'on apprend
31:37aux étudiants en journalisme, c'est la
31:39hiérarchie de l'information. C'est qu'est-ce qui va
31:41primer et quelle place
31:43est-ce qu'on va y apporter.
31:45Eric Coquerel dans sa réponse
31:47a choisi que ce qui primait
31:49c'était de justifier ces actes
31:51inqualifiables. Et c'est bien pour ça
31:53qu'il n'est pas journaliste mais homme politique
31:55et qu'il a décidé de dire lorsqu'on lui pose
31:57la question une première réaction, sa première
31:59phrase c'est de dire que le génocide
32:01à Gaza cesse et dans la continuité
32:03il a répété à trois reprises
32:05le fait qu'il condamnait cet acte.
32:07Autre sujet
32:09à présent, c'est
32:11le conseil constitutionnel parce qu'on parle
32:13beaucoup de la question migratoire en disant
32:15mais en fait vous ne pourrez rien faire
32:17les amis. Vous ne pourrez rien faire
32:19puisqu'il y a le conseil constitutionnel
32:21qui va censurer, détricoter
32:23les lois qui peuvent être votées. Le pouvoir il n'est pas
32:25à l'Assemblée, le pouvoir il n'est même pas
32:27à l'Elysée, le pouvoir il est encore moins
32:29à Matignon. Ce sont les sages
32:31c'est Monsieur Ferrand, proche des plus
32:33proches d'Emmanuel Macron et les sages
32:35qui peuvent signer
32:37l'arrêt de mort d'une proposition
32:39de loi. Le dispositif permettant de placer
32:41en rétention un demandeur d'asile
32:43a été censuré par le Conseil
32:45d'Etat. Alors c'est un demandeur d'asile
32:47s'il présente un trouble à l'ordre public
32:49c'est important de le rappeler.
32:51Le dispositif avait été saisi
32:53par plusieurs associations.
32:55Si le demandeur d'asile
32:57n'était pas sous écutif, il ne pourra donc pas
32:59être placé en centre de rétention administrative.
33:01Je voudrais qu'on voit les explications
33:03de Sabrina Berlin-Bouillet
33:05du service Police Justice de CNews.
33:07Le Conseil
33:09constitutionnel censure donc
33:11la possibilité de placer un demandeur
33:13d'asile en rétention si celui-ci
33:15ne fait pas l'objet d'une mesure
33:17d'éloignement. En gros, si le demandeur
33:19d'asile n'est pas placé sous OQTF
33:21et bien il ne sera pas placé en centre
33:23de rétention administrative.
33:25En fait, pour être précis,
33:27depuis la dernière loi Immigration de janvier
33:292024, un individu demandeur
33:31d'asile qui constitue une menace
33:33à l'ordre public et qui
33:35n'est pas sous OQTF pouvait
33:37être placé en rétention dans un
33:39centre pour au moins 30 jours
33:41renouvelables. Mais plusieurs associations
33:43s'y sont opposées et ont dénoncé
33:45une atteinte à l'article 66 de la
33:47Constitution qui protège la
33:49liberté individuelle. Ce sont
33:51ces associations qui ont saisi
33:53le Conseil constitutionnel. Finalement,
33:55celui-ci leur a donné raison.
33:57Le Conseil constitutionnel estime que
33:59cette mesure correspond, je cite,
34:01à une rigueur non nécessaire.
34:03Pour les sages, placer en centre de
34:05rétention un demandeur d'asile
34:07qui n'est pas sous OQTF,
34:09c'est une entrave à sa liberté individuelle.
34:11Il ne reste alors que la
34:13possibilité d'assigner à résidence
34:15un demandeur d'asile pour ce motif.
34:17Cette alternative, en revanche,
34:19n'a pas été censurée, alors que
34:21les associations le demandaient aussi.
34:23Avant de vous donner la parole,
34:25je présente mes excuses aux téléspectateurs.
34:27Il y a visiblement un téléphone
34:29qui vibre sur le plateau.
34:31Il y a cinq téléphones. Je ne sais pas
34:33qui est le responsable. Nous allons enquêter.
34:35Peut-être celui qui tient le téléphone dans la main.
34:37Vous le mettez dans votre costume.
34:39Faites très attention, Jean-Sébastien.
34:41C'est important, évidemment, de faire attention.
34:43Revenons à notre sujet.
34:45Vous avez dit, en écoutant Sabrina
34:47et Yoann Uzahi, c'est fou.
34:49On marche complètement sur la tête.
34:51On voit qu'en France,
34:53la liberté individuelle
34:55des étrangers prime
34:57sur la sécurité des Français,
34:59en l'occurrence, parce qu'il est bien question
35:01de sécurité. Quelqu'un qui est visé
35:03par une obligation de quitter le territoire français,
35:05c'est parce que cette personne, souvent,
35:07n'a pas respecté les règles, a déjà été condamnée,
35:09c'est pour ça qu'elle se retrouve en crainte, etc.
35:11Il est question, surtout et avant tout,
35:13de la sécurité des Français.
35:15Quand la liberté individuelle
35:17d'un étranger prime
35:19sur la sécurité, sur l'intérêt général,
35:21sur l'intérêt français, sur l'intérêt collectif,
35:23ça montre qu'il faut,
35:25de toute urgence, changer les règles,
35:27changer la loi et changer la constitution
35:29de manière à ce que les sages ne puissent plus
35:31interpréter la constitution
35:33de cette manière-là.
35:35Laurent Wauquiez disait ça, justement.
35:37Lui, il appelle ça les cours suprêmes.
35:39Il dit qu'au bout d'un moment, il va peut-être falloir
35:41que la hiérarchie change. Ce n'est pas aux cours suprêmes
35:43de décider comme ça. Alors, on l'écoute
35:45et après, je vous donne la parole.
35:47Il y a pour moi deux choses qui sont essentielles.
35:49La première, d'abord,
35:51oui, le Conseil constitutionnel
35:53ne peut plus avoir un tel pouvoir.
35:55Ce n'est pas possible. On est allé beaucoup trop loin.
35:57Donc, ce que je vous souhaite,
35:59c'est que les députés et les sénateurs
36:01à la majorité qualifiée puissent passer
36:03par-dessus les jurisprudences du Conseil constitutionnel.
36:05Si on ne fait pas ça,
36:07vous ne ferez plus rien dans notre pays.
36:09La deuxième chose,
36:11c'est qu'il y a eu un levier qui a été celui,
36:13le levier newtonien sur lequel se sont
36:15précipités les cours suprêmes pour s'arroger
36:17sur le pouvoir de Demiurge.
36:19C'est la possibilité d'aller chercher de vagues traités internationaux
36:21pour écarter la loi nationale.
36:23Et c'est l'aboutissement, c'est-à-dire
36:25le peuple français n'est plus souverain
36:27et le juge a confisqué
36:29sa souveraineté. On va chercher
36:31des tout petits bouts d'articles qui viennent
36:33des déclarations de poste 1945,
36:35de la Coeuropéenne des droits de l'homme,
36:37des grandes déclarations complètement confuses
36:39et les juges en sortent des conséquences
36:41ultra-précises sur la façon dont
36:43ils veulent endiguer le destin du pays.
36:45Et donc la deuxième chose que je veux changer
36:47à l'intérieur de la Constitution,
36:49c'est qu'un juge ne doit plus pouvoir écarter la loi française
36:51en s'appuyant sur un traité international.
36:53Non mais le Conseil Constitutionnel,
36:55on le sait, il a fait une espèce de coup d'État,
36:57il s'est arrogé des prérogatives
36:59qui ne lui appartenaient pas au départ
37:01et aujourd'hui il fait la pluie et le beau temps.
37:03De fait, on organise des élections
37:05mais on fait les marioles,
37:07là on va voter, on va mettre un petit billet dans l'urne
37:09mais en fait ça ne sert à rien parce que c'est le Conseil Constitutionnel
37:11à la fin qui décide. C'est la Conseil Constitutionnelocratie.
37:13Je rappelle qu'il avait consacré
37:15le principe de fraternité
37:17avec Cédric Ayrou qui avait fait passer des migrants.
37:19C'est facile à dire, Constitutionnellocratie.
37:21Mais il y a une réponse, je pense,
37:23assez simple à laquelle elle est malgré tout
37:25entre les mains des Français, c'est-à-dire que la composition
37:27du Conseil Constitutionnel, vu que les nominations,
37:29alors on ne peut pas décider de changer la composition
37:31du Conseil Constitutionnel,
37:33de le faire élire directement par les Français éventuellement
37:35mais surtout si le Président de la République
37:37est différent. Les trois qui nomment les membres du Conseil Constitutionnel
37:39c'est le Président de la République, le Président du Sénat
37:41et le Président de l'Assemblée nationale.
37:43Donc s'il y avait des majorités politiques différentes
37:45il y aurait une autre composition.
37:47Non mais ce n'est pas le sujet, c'est décalé.
37:49L'arrivée des référents, il est là pour neuf ans.
37:51Oui, il est là pour neuf ans.
37:53Mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
37:55Aux Etats-Unis, Donald Trump a été élu en 2016
37:57parce qu'il avait fait cette promesse-là aux conservateurs
37:59et ça a changé la jurisprudence sur l'avortement.
38:01Le problème n'est pas le mode de nomination ou d'élection
38:03des membres du Conseil Constitutionnel.
38:05Mais si, c'est le mode de nomination puisque de toute façon
38:07c'est un schéma mental. Vous pourrez changer la règle
38:09du Conseil Constitutionnel.
38:11Le Conseil Constitutionnel n'est pas là
38:13pour devenir un législateur.
38:15Le Conseil Constitutionnel n'est pas marquant.
38:17C'est François Dizon qui disait déjà ça
38:19il y a deux siècles.
38:21Mais vous allez le supprimer.
38:23On ne va pas supprimer le Conseil Constitutionnel.
38:25Il ne faut pas le supprimer, mais vous proposez
38:27de le modifier. Vous proposez d'en modifier les règles.
38:29Oui, c'est la même chose au Conseil d'État.
38:31La sociologie du Conseil d'État.
38:33Parce qu'on reproduit des hiérarchies.
38:35Si vous nommez Thierry Trout ce qu'a fait Emmanuel Macron
38:37du multiculturalisme, président de la section du contentieux
38:39du Conseil d'État, c'est-à-dire que c'est lui
38:41qui en amont commence à dire au gouvernement
38:43non, ce texte-là, vous ne pouvez même pas l'écrire
38:45parce que ça ne va pas correspondre aux droits.
38:47Cette sociologie-là, c'est la même chose
38:49avec l'ENM, cette sociologie-là de la magistrature
38:51et des nominations qu'on y a faites
38:53elle dépend in fine de la politique.
38:55Et c'est ce qui s'est passé aux États-Unis.
38:57Vous changez la composition de la Cour suprême.
38:59Vous changez la jurisprudence de la Cour suprême.
39:01Mais non, il faut revoir en profondeur
39:03l'objet du Conseil Constitutionnel.
39:05Si vous changez juste la constitution
39:07la composition va tout éblouir.
39:09Vous aurez le problème qui reviendra tôt ou tard.
39:11Les amis, on avance parce qu'on ne va pas réussir
39:13à vous accorder sur ce sujet-là.
39:15Mais c'est intéressant de voir
39:17à quel point ça peut passionner
39:19les autres.
39:21C'est le point de blocage.
39:2332 articles sur 86.
39:25C'est énorme.
39:27C'est énorme.
39:29C'est énorme.
39:31C'est énorme.
39:33La nomination du président du Conseil Constitutionnel
39:35est décalée avec celle du président.
39:37Ça veut dire qu'il va bloquer
39:39nécessairement ce que fera
39:41le prochain président.
39:43Gabriel, vous allez peut-être me donner
39:45tort, mais on pourrait élire
39:47le président du Conseil Constitutionnel
39:49au moment où on élit le président de la République
39:51puisque c'est le président du Conseil Constitutionnel
39:53qui décide.
39:55Je m'étonne.
39:57Le président du Conseil Constitutionnel
39:59dirigé par la gauche.
40:01Le CESE, c'est la gauche.
40:03Vous prenez toutes les instances
40:05soi-disant contre pouvoir, c'est que la gauche.
40:07À un moment, ça finit par se voir.
40:09Vous savez, le Conseil Constit, c'est vraiment
40:11à côté de la comédie française, mais c'est pas très
40:13loin du Louvre. On peut installer
40:15M. Ferrand au Louvre.
40:17C'est le roi Ferrand qui décide
40:19pour
40:21la question migratoire
40:23en France. Ça va faire plaisir évidemment
40:25aux téléspectateurs.
40:27C'est une blague, je le précise.
40:29On sait qu'il y a des âmes chagrines
40:31assez régulièrement. Gérard Leclerc.
40:33Je voudrais vraiment qu'on s'arrête un instant sur notre
40:35ami qui nous a quitté le 15 août 2023
40:37dans un accident d'avion.
40:39J'ai eu l'honneur de travailler à ses côtés. Vous aussi
40:41Johan. C'est vrai qu'on pense régulièrement
40:43à lui.
40:45Tout le monde se souvient de ce 15 août 2023.
40:47Moi, j'ai
40:49tout retenu et je me souviens de ce que j'avais
40:51écrit à ce moment-là.
40:53Je retenais sa douceur. Je retenais
40:55que quand il venait sur le plateau, il avait une petite
40:57feuille blanche où tout était raturé.
40:59Je retire aussi les échanges qu'on a pu avoir sur le
41:01plateau qui étaient musclés et même hors
41:03de l'antenne. Mais à aucun moment, il
41:05ne manquait de respect. Bien au contraire, il avait
41:07cette bienveillance-là et c'était un plaisir
41:09d'être avec
41:11Gérard Leclerc. Alors pourquoi nous parlons de Gérard
41:13Leclerc ? Parce que son frère, Julien Clerc,
41:15a publié
41:17un nouvel sort, un nouvel album
41:19et il y a une chanson qui lui est dédiée.
41:21Écoutons quelques notes.
41:27...
41:43Alors les paroles
41:45ont été écrites par Paul Ecole et Julien Clerc
41:47qui a composé la musique. C'est Paul Ecole
41:49qui a eu l'idée sur une mélodie que je lui ai envoyée.
41:51Il m'a renvoyé ce texte avec
41:53une vidéo. Julien Clerc qui dit
41:55un jour où je ne pense pas à mon frère, il était
41:57interrogé de France Inter,
41:59au micro de France Inter ce matin. Écoutons Julien Clerc.
42:01...
42:07Alors...
42:09...
42:11Julien Clerc sur son frère.
42:13C'est ça ? C'est ce que vous vous dites ?
42:15Oui, c'est ce que je...
42:17C'est ce que je me suis dit tout de suite, oui.
42:19Et alors une chanson,
42:21ça comble ? Un vide ?
42:23C'est-à-dire, est-ce que ça comble
42:25son absence ?
42:27Tous les gens qui sont partis,
42:29on apprend ça dans la vie, je crois.
42:31Mes parents, par exemple, ça fait un certain
42:33temps, il n'y a pas un jour
42:35depuis qu'ils sont partis
42:37où je ne pense pas à eux. C'est incroyable.
42:39Donc mon frère
42:41rejoint,
42:43il les rejoint, voilà.
42:45Et c'est vrai que depuis
42:47maintenant quelques mois, il n'y a pas
42:49un jour sans qu'à un moment donné de la journée
42:51je ne pense à lui.
42:53Alors malheureusement,
42:55on manque de temps et j'aurais vraiment aimé
42:57vous faire réécouter
42:59l'édito de Pascal ce matin qui lui rendait
43:01hommage. Peut-être que vous allez le passer ce soir
43:03Gauthier, mais sinon
43:05on le réécoutera demain
43:07dans l'heure des pros du matin.
43:09Cher Gauthier, bonsoir, ravi de vous
43:11retrouver. Bonsoir Yot.
43:13Quel est le programme de
43:15100% politique ce soir ?
43:17Alors on va évidemment revenir sur le fait
43:19d'actualité majeure, c'est le rapport sur
43:21les frères musulmans parce que les réactions
43:23politiques continuent.
43:25Et en ouverture, le sondage
43:27le dernier sondage CSA pour CNN
43:29sur le mariage avec des
43:31OQTF et des
43:33sans-papiers. Surprise, les Français
43:35ils sont opposés. Le problème c'est qu'il y a
43:37la Constitution et la Constitution
43:39nous dit qu'on est tous égaux devant le mariage même quand on n'a pas de papier.
43:41Il y a l'interprétation. Et donc
43:43on doit marier tout le monde. Et bien c'est un vaste
43:45programme. Je referme cette
43:47parenthèse et dans un instant on va vous retrouver
43:49cher Gauthier. Je voudrais quand même qu'on reparle
43:51un peu de
43:53Gérard Leclerc. Vous avez débattu
43:55avec Gérard Leclerc ou pas
43:57Gabrielle ? Une ou deux fois, oui.
43:59Et c'est toujours assez... Nous n'étions pas
44:01d'accord mais c'était courtois. Voilà, mais c'est
44:03important. Moi je suis très touchée par l'hommage
44:05de son frère, voilà.
44:07Parce que, ben on voit
44:09qu'une fratrie c'est important. Et
44:11on voit que, ben il y a comme
44:13une espérance dans l'au-delà. Il dit, il a retrouvé
44:15ses parents. Et c'est vrai que
44:17je me dis que quand on voit partir
44:19les siens, heureusement qu'on se
44:21dit toujours dans un coin de sa tête
44:23même, je pense, ceux qui n'ont pas la foi qu'on les retrouvera
44:25un jour. Et bien écoutez, c'était un
44:27plaisir d'être avec vous
44:29ce soir. Et je le disais, on va réécouter
44:31demain matin l'édito de
44:33Pascal qui était évidemment
44:35bouleversant et qui a rendu hommage
44:37à Gérard Leclerc.
44:39Merci à tous les cinq.
44:41A la réalisation c'était Stéphane Levar.
44:43A la vision, David Tonnelier. Au son, c'était
44:45Jean-François Couvlard. Benjamin Noluc,
44:47Abuzutil et Félix Périola ont préparé cette émission.
44:49Toutes les émissions sont
44:51à retrouver sur
44:53cnews.fr. Cnews
44:55qui est la 16, mais qui dans
44:57peu de temps sera la 14.
44:59Absolument, le 6 juin. Le 6 juin la 14,
45:01bien évidemment. C'est un numéro porte-bonheur.
45:03T'es porté par un certain Thierry Henry.
45:05Champion du monde quand même.
45:07Ça me dépasse. Ça vous dépasse ?
45:09Vous savez quand même que le 31 mai, il y a
45:11la Ligue des Champions.
45:13Oui, c'est le jour où ils vont tout casser sur les Champs-Élysées.
45:15Non, c'est le jour où le Paris Saint-Germain est sur le toit de l'Europe.
45:17Ah, d'accord. Retenez cette première phrase.
45:19Où ils vont tout casser sur les Champs-Élysées. Non, parce qu'il y aura une grande sécurité
45:21et tout va bien se passer
45:23et le Paris Saint-Germain se fera. Vous êtes bien confiant.
45:25Alors, sur le Paris Saint-Germain, j'essaye de l'être
45:27mais j'ai fait un mauvais rêve
45:29hier. J'ai rêvé que le Paris Saint-Germain
45:31allait perdre au tir au but. Donc j'espère que
45:33ce n'est qu'un cauchemar. Vous savez comment on fait les
45:35Usaïs de Yohann Usaï ? Les Usaïtes.
45:37Les Usaïtes. C'est vrai ? Oui.
45:39Une Usaïte.
45:41Ramie de Clemette.
45:43Une Usaïte. Merci à tous les cinq. Dans un instant,
45:45c'est l'homme qui regarde la concurrence
45:47dans son rétroviseur. Merci. Belle semaine.
45:49Gautier Lebray.
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