Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:0020 heures sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2. Aminel Ketmin, Nathan Dever, Elisabeth Lévy, Joachim Lefocq, Imaad,
00:074 personnes autour du plateau, c'est peu ou prou le même nombre de personnes qui manifestaient aux côtés de la France Insoumise cet après-midi du côté de Paris.
00:14On va parler de cette mobilisation plus sérieusement dans un instant parce qu'il y a énormément de choses à dire, des séquences que vous n'avez pas vues,
00:20que vous ne verrez très certainement pas dans d'autres médias. Mais avant cela, c'est le point sur l'information avec Isabelle Piboulot. Chère Isabelle, bonjour.
00:28Bonjour Elias, bonjour à tous. Le gouvernement lancera divers chantiers d'ici le 15 avril dans 4 domaines, l'éducation, l'accès aux soins, la lutte contre la bureaucratie
00:38et la situation des finances publiques. Le Premier ministre l'a annoncé hier dans une lettre au parlementaire car il souhaite traiter les préoccupations d'urgence
00:45qui taraudent les Français. Écoutez à ce propos Sylvain Maillard, député Ensemble pour la République de Paris. Il était l'invité de Midi News Weekend.
00:53Si on est profondément divisé, nous sommes faibles. Si nous portons des valeurs communes, nous sommes forts. Donc je crois que c'est important de ce que dit le Premier ministre.
01:01Et puis il y a l'incarnation sur 4 sujets. La lutte contre la bureaucratie, c'est des choses aussi importantes. C'est des choses qui minent ce que nous sommes.
01:11On va enlever, si nous votons jusqu'au bout, 200 CERFA. CERFA, c'est ce qui pollue la vie des entreprises au quotidien, toujours déclarée.
01:19À un moment, il faut simplifier, faire confiance aux Français, donner de l'initiative, sortir de ce principe de précaution. Je suis très opposé à ça.
01:28Je pense qu'il faut qu'on redevienne une nation d'ingénieurs qui invente, qui a confiance en elle. Je crois que c'est peut-être, pour finir là-dessus, ce que veut François Bayrou.
01:36C'est peut-être au fond qu'on retrouve notre confiance en nous et donc pour parler à nous et parler au monde.
01:42Une nouvelle encourageante. Demain, le pape François sortira de l'hôpital Gemelli à Rome, dans lequel il est soigné depuis le 14 février.
01:49Son état de santé s'améliore. Il retrouvera donc sa résidence Sainte-Marthe au Vatican, où il effectuera une convalescence d'au moins deux mois.
01:56La sortie du souverain pontife est très attendue. Il n'a pas présidé la prière hebdomadaire de l'Angélus pendant cinq semaines consécutives.
02:04Enfin, on le rappelle, la 31e édition du CidAction a lieu ce week-end. Alors, pour aider la recherche, vous pouvez faire un don en appelant le 110 en allant sur le site internet CidAction.org
02:15ou bien en envoyant DON par SMS au 92 110 pour faire un don de 10 euros.
02:21Il promettait une vague rouge, la France insoumise, la montagne accouche d'une souris.
02:27Il y avait peu de monde, très peu de monde cet après-midi pour marcher à côté de LFI.
02:31Qui a osé marcher à côté de l'extrême gauche après ces affiches de la honte ?
02:36Je rappelle, et on en parlera dans cette émission, que LFI a été condamné au civil après le visuel griment Cyril Hanouna
02:44et qu'ensuite la décision opinale sera prise dans les prochains mois.
02:48Mais d'abord un chiffre, et c'est le chiffre le plus important du jour, savoir qui a manifesté avec la France insoumise.
02:5421 500 participants selon la préfecture de police de Paris, donc ça c'est dans la capitale.
03:00Vous allez me dire, est-ce que c'est beaucoup ? Est-ce que ça représente énormément de monde ?
03:04C'est trop !
03:05Eh bien écoutez, ce qui est intéressant c'est d'essayer de le comparer par rapport aux autres mobilisations.
03:09Par exemple début mars, il y a eu la mobilisation, vous savez, pour le droit des femmes.
03:14Eh bien il y avait 48 000 Françaises et Français qui ont manifesté du côté de Paris.
03:19Contre l'antisémitisme en novembre 2023, c'était 105 000.
03:24Donc la première question que je vous pose c'est, est-ce que c'est un échec pour LFI ?
03:29Est-ce que LFI est responsable de cette absence de raz-de-marée contre le grand fascisme et l'extrême droite ?
03:39Nathan Devers.
03:40C'est une question très difficile que vous posez là, parce que je pense que c'est à la fois un immense échec et une immense réussite.
03:45Immense échec parce qu'il est évident que de jour en jour, la France insoumise est en train non seulement de se marginaliser,
03:52non seulement de se mettre en dehors de ce que certains appellent l'arc républicain,
03:56mais d'épouser exactement la position que Jean-Marie Le Pen occupait jadis.
04:00C'est-à-dire une position diabolisée à juste titre.
04:06On a vu les récentes déclarations de Jean-Luc Mélenchon à la suite des caricatures sur Cyril Hanouna.
04:11On a vu son discours notamment de Brest, qui était absolument infâme, qui reprenait toute la phraseologie de l'antisémitisme le plus classique.
04:18Et en même temps, réussite, parce que je crois que l'impunité dans laquelle ils s'inscrivent repose sur l'assurance
04:24que les autres parties de gauche resteront, d'une manière ou d'une autre, soumis à leur logique.
04:29On parlera de la gauche dans un instant, je veux rester. Vous dites catastrophe, mais en même temps réussite.
04:34Alors, le flop de la France insoumise, oui ou non ?
04:36Alors, d'abord, il est clair qu'il y a des sympathisants de la France insoumise qui, malgré tout, ouf, alléluia, se sont dit quand même une affiche nazi.
04:45Ça devient peut-être un peu compliqué. On voit bien que même au sein de l'FI, quand même, chez les militants, ça tangue un peu.
04:53Comment dire ? C'est quand même, excusez-moi, c'est le minimum syndical.
04:57Ça ne devrait pas tanguer. Normalement, tous ces gens auraient dû être balayés en une journée.
05:02Donc, je rejoins Nathan. Bien sûr qu'il mobilise moins et bien sûr qu'on verra dans la suite de votre sommaire les enjeux.
05:12Malgré tout, je constate une chose. Moi, je suis d'humeur pessimiste en ce moment, je reconnais.
05:16Je constate que l'antisémitisme a pignon sur rue dans notre pays, qu'il ne recule pas en réalité,
05:22qu'on peut faire cette affiche sans être immédiatement balayé parce que vous faites la comparaison.
05:28En réalité, je suis désolée de vous le dire, Jean-Marie Le Pen n'a jamais mis les juifs en danger
05:33de la façon dont Jean-Luc Mélenchon et les Insoumis sont en train de le faire.
05:37Ils n'ont jamais fait, on revient d'Israël tous les trois, jamais il y a autant de juifs qui ont pensé à partir à cause de ça.
05:44Et ça, ça ne va pas changer.
05:46Il y a autre chose aussi, c'est que Jean-Marie Le Pen, les journalistes se bouchaient le nez quand il venait sur un plateau.
05:51Jean-Luc Mélenchon a pignon sur rue et à son rond de serviette.
05:55J'ai vu tous les députés La France Insoumise présents sur l'ensemble des chaînes d'informations cet après-midi,
06:02avec une grande difficulté pour dire que ces affiches sont absolument honteuses, c'est une faute majeure, etc.
06:10Amine Alkatmi d'abord.
06:12La différence majeure, c'est qu'en raison de ces propos qui sont indéfendables et qui étaient foncièrement antisémites,
06:20il n'y a pas de débat là-dessus, Jean-Marie Le Pen a été disqualifié pendant près de 30 ans.
06:26Et il y a eu, pour le coup, un véritable cordon sanitaire qui a été établi, encore une fois, à très juste titre autour de sa formation politique,
06:33parce qu'on considérait que ses propos étaient insupportables et que donc il le disqualifiait.
06:39Et c'est là qu'on voit le deux poids deux mesures.
06:41C'est que Jean-Luc Mélenchon, alors ça commence un petit peu, mais vous avez encore de grandes formations politiques,
06:46le parti socialiste Europe Écologie Les Verts qui s'allie avec lui.
06:50Il est reçu en majesté dans tout un tas de médias, notamment du service public,
06:54où il peut se permettre de parler à des journalistes en les insultant quasiment sans qu'ils soient repris.
06:59Quasiment, quand on vous dit taisez-vous, vous êtes qui pour poser cette question ?
07:02Vous êtes un radin, c'est insultant.
07:04Mais ça n'a servi à rien pour Jean-Marie Le Pen, vous croyez vraiment que c'est ça qu'il faut faire ?
07:08Je voudrais juste, non mais vous avez raison, c'est un échange passionnant, la diabolisation n'a plus aucun sens.
07:13En revanche, ce qui est intéressant, c'est de voir que dans tous les autres médias,
07:18on va vous expliquer qu'il y avait une foule immense dans toute la France,
07:21il y a 60 000 manifestations contre le racisme dans toute la France, via la mobilisation et les filles.
07:27Il y a eu 100 manifestations sur l'ensemble du territoire.
07:30Ça fait 100 personnes par manifestation.
07:32500 organisations qui appelaient.
07:34Mais franchement, c'est un énorme échec, disons-le, c'est un échec pour eux.
07:38C'est 21 500 personnes de trop, mais il faut bien voir que c'est en effet un échec pour la France Insoumise.
07:42Au moins pour deux raisons.
07:44La première est que le contexte politique national n'est pas du tout porteur pour la France Insoumise.
07:48Il y a 12 % de Français supplémentaires, par rapport à l'an dernier, qui pensent que ce parti a attisé la violence.
07:53Et Jean-Luc Mélenchon n'a jamais été aussi impopulaire.
07:55Et la deuxième raison, c'est qu'il faut quand même rappeler qu'initialement, c'était une marche contre le racisme.
08:01À laquelle on aurait pu tous marcher.
08:03Mais en fait, personne n'a envie de marcher avec Jean-Luc Mélenchon.
08:06C'est très consensuel d'être contre le racisme.
08:08Avec des clichés.
08:10Vous n'avez pas envie de marcher avec des antifas, avec des islamistes ?
08:14Beaucoup de nos compatriotes sont quand même assez lucides sur le mal qu'a fait à la France 45 ans d'anti-racisme.
08:19Subventionné pour, soi-disant, lutter contre l'extrême droite.
08:23Mais en réalité, diaboliser le patriotisme, criminaliser l'assimilation.
08:28Les gens n'en peuvent plus de ça.
08:29Et si vous voulez, ce n'est pas étonnant qu'ils ne se retrouvent pas dans ce genre de revendications.
08:32Le message du jour.
08:33Il y en a deux.
08:34D'abord, David Lysnard, qui est le président de l'Association des maires de France.
08:37Qui a dit, aujourd'hui dans les rues de Paris, des fascistes manifestent contre le fascisme.
08:42C'est un élément essentiel.
08:44Pourquoi ?
08:45Parce que vous allez voir, il y a eu des normes.
08:47Il y a quand même des normes, il ne faut pas exagérer.
08:49Il y a eu des tensions lors de cette manifestation.
08:51Pourquoi il y a eu des tensions ?
08:53Parce que la France Insoumise, par exemple, a appelé les antifas à manifester.
08:58On va voir le tweet avant de voir la séquence.
09:01Tes antifas, viens en marche le 22 mars.
09:04Et donc, cet appel à manifester pour les antifas a été entendu.
09:08Et tout au long de l'après-midi, les seuls moments de tensions qu'on a vus entre les forces de l'ordre et des groupuscules,
09:14c'était au moment des cortèges antifas.
09:16Vous allez voir, il y a les drapeaux des antifas, etc.
09:18Donc, finalement, ces tensions-là ont été alimentées par les antifas qui ont été invités par la France Insoumise.
09:25La séquence.
09:27Cassez-vous ! Cassez-vous ! Cassez-vous !
09:37Cassez-vous ! Cassez-vous ! Cassez-vous !
10:07Cassez-vous ! Cassez-vous ! Cassez-vous !
10:33Nous sommes en guerre, et ça polise aussi.
10:36Mais on reste libère, pour bloquer le pays.
10:40À l'encontre de la guerre, et ça polise aussi.
10:47Mais on reste libère, pour bloquer le pays.
10:53C'est avant tout les antifascistes !
11:23Cassez-vous ! Cassez-vous ! Cassez-vous !
11:40Voilà un petit round-up de tout ce qui a pu se passer durant l'après-midi.
11:46Ça fait longtemps qu'on sait bien que ces antifas ont toutes les caractéristiques,
11:50disons, toutes proportions gardées du fascisme, le refus de la contradiction,
11:55l'affaire d'intimider leurs opposants de mille façons.
11:58Alors évidemment c'est un fascisme qui n'a pas le pouvoir,
12:01qui reste heureusement très virtuel, mais ça c'est pas nouveau.
12:05Ce qui me frappe, parce qu'on a beaucoup parlé de l'antisémitisme,
12:07mais évidemment c'est la collusion entre l'antiracisme et l'antisémitisme
12:12qui est importante là-dedans.
12:14Mais c'est pas seulement ça, parce qu'il y a aussi là-dedans,
12:16ils ont cogné dans leurs slogans contre les flics toute la journée.
12:21Sauf un, peut-être, il y avait des drapeaux palestiniens partout, très très peu.
12:26Non mais là vous étiez dans le cortège antifa qu'on vous montre.
12:29Vous savez, dans un cortège il y a plusieurs parties.
12:32Et dans ce cortège antifa, vous aviez des individus qui se formaient,
12:37comme on dit, en black bloc, pour venir en découdre avec les forces de l'ordre.
12:42Vous avez vu les séquences avec les barricades, etc.
12:45Les islamistes, on en parlera dans un instant.
12:47Non mais je ne parlais pas des islamistes.
12:48Je voulais juste dire qu'il y avait une dimension anti-France là-dedans.
12:51C'est-à-dire que ces gens-là détestent, y compris les antifas,
12:54tout ce qui représente la France.
12:55Sauf que ces individus ont été invités, non pas par l'opération du Saint d'Esprit,
12:59mais par l'opération du Saint Jean-Luc Mélenchon.
13:02Jean-Luc Mélenchon a tweeté, la France Insoumise a tweeté,
13:05en disant « Antifa, viens en marche le 22 mars ».
13:08Et le 22 mars, voilà ce qui se passe ensuite.
13:10Mais c'est pas la première fois, je crois.
13:11Et il y a des images qui sont très importantes.
13:13Il faudrait qu'on les voie en régie.
13:15Je demanderais qu'on revoie un peu l'illustration.
13:17En voyant ces images, on comprend pourquoi il y a autant de personnes
13:19fichées S au titre de l'ultra-gauche dans ce pays.
13:22Ce à quoi vous faisiez référence, Elisabeth, c'est tout simplement
13:25la prophétie que Pasolini avait faite au sorti de son guerre mondiale.
13:28Le fascisme reviendra sur scène à condition qu'il se proclame antifasciste.
13:32Plusieurs décennies après, en effet, on y est.
13:36On a des personnes dans les rues de Paris qui mettent des cibles sur la tête
13:38des journalistes et des policiers, qui appellent à l'intifada,
13:41qui crient leur antisémitisme, qui arborent des drapeaux de régime.
13:45L'antifascisme qui sert apparemment à des totalitaristes,
13:49c'est pas nouveau non plus.
13:50Oui, mais avec une violence verbale qui, je crois, est supérieure.
13:54Il y a une différence avec mai 68 quand même.
13:56C'est qu'en mai 68, on avait une révolte.
13:59Je parlais du stalinisme.
14:00Ah, du stalinisme.
14:01Et moi, ce qui me choque, c'est l'impunité totale de ces gens-là
14:06qui, encore une fois...
14:07Ils sont invités par un parti.
14:09Ils sont invités par la France Insoumise, encore une fois.
14:12Faut pas se tromper de sujet.
14:13Si ces individus sont présents à la manifestation,
14:17c'est parce qu'ils ont été invités.
14:19Mais ne soyons pas ducs non plus, on a un triple fiché,
14:22ce qui est désormais député, qui s'appelle M. Arnault,
14:25et qui était aussi le fondateur de la Jeune Garde.
14:28Ça fait des années qu'on y a fait preuve de complaisance avec la violence.
14:30Ça n'a rien d'incohérent avec les...
14:32Tous les masques tombent dans cette manifestation.
14:34Déjà, il y a les chiffres qui tombent parce que, en fait, c'est un flop.
14:36Les masques tombent entre la collusion entre les antifascistes
14:39qui en viennent, Thomas, insulter, provoquer les forces de l'ordre,
14:43qui sont invités par la France Insoumise.
14:44Et dans un instant, on parlera des islamistes.
14:46Nathan Devers.
14:47Il y a un drapeau français, c'est déjà beaucoup.
14:49Oui, d'ailleurs, il y en a...
14:51C'est important de le voir.
14:52Il y a quelqu'un qui est déguisé en Charlie,
14:54donc c'est où est Charlie ?
14:55Et il y a aussi où est le drapeau français.
14:56Voilà.
14:57Mieux vaut en rire, vous avez raison.
14:58Mieux vaut en rire.
14:59Non, mais plus sérieusement,
15:00c'est très intéressant de comparer, en fait,
15:02les images des marches antiracistes des années 80 et 90
15:07avec celles d'aujourd'hui.
15:09Aussi bien, on en parlera peut-être tout à l'heure sur les slogans,
15:11Abbas les Blancs, Abbas les Flics, etc.,
15:13alors que, jadis, les marches antiracistes disaient,
15:16pour une France sans discrimination, pour une France...
15:18Faisons attention à cette affiche.
15:19Je pense que vous faites référence à une affiche marquée
15:22Abbas les Blancs, les Flics et les Fachos.
15:24Je ne suis pas sûr que c'était cette affiche.
15:26En tout cas, on a vu les slogans.
15:27Je préfère prendre des précautions.
15:28On voyait les sous-titres.
15:29Abbas les Flics et les Fachos, oui.
15:31Abbas les Blancs, les Flics et les Fachos, etc.
15:33Tout cela a été dit...
15:34Je précise, sur cette pancarte ou cette affiche
15:37qui a été massivement relayée, je ne suis pas sûr
15:39qu'elle n'a pas été relayée.
15:40Les slogans l'attestent.
15:43Il y a un décalage, en fait, total.
15:44Et c'est ça qui est fascinant.
15:46C'est de voir comment l'héritage de la lutte antiraciste
15:49a été complètement, non seulement dévoyé,
15:51non seulement trahi, mais détruit par des gens
15:54qui, en fait, sont dans un logiciel
15:56où ils ne sont absolument pas dérangés
15:59de participer à une marche qui a quand même été annoncée
16:02par une affiche qui était raciste.
16:04C'est ça quand même qui est fascinant.
16:05Et à partir de là, vous avez l'usage de la violence,
16:07l'usage de la haine antiflic, l'usage aussi de la haine
16:10contre tout ce que représente notre République française.
16:12Tout ça ne m'étonne absolument pas.
16:14En revanche, il faudra le penser, le penser profondément
16:16et se dire qu'est-ce qui s'est passé en l'espace
16:18de 30 ou 40 ans pour que l'antiracisme,
16:20la belle lutte antiraciste donne ça.
16:22Et si le verre était dans le fruit depuis le début,
16:25mon cher Nathan ?
16:26On a eu cette discussion cette semaine.
16:27Le différentialisme, dès le départ, était dans le fruit.
16:30Il avait finalement abouti à dresser les uns contre les autres,
16:34à affirmer parce que c'est devenu quoi ?
16:36C'est devenu le festival des identités,
16:38toutes sauf l'identité française.
16:40Et ça, à mon avis, c'était contenu de ressources racistes.
16:42Autre élément intéressant, c'est l'omniprésence
16:45à cette manifestation, vous l'avez dit,
16:47des drapeaux palestiniens.
16:48Mais pourquoi pas ?
16:50Alors, ce n'est pas que les drapeaux qui étaient intéressants.
16:52C'est la présence d'individus qui ont été condamnés,
16:55par exemple, pour appeler à l'intifada dans les rues de Paris.
16:59Et je pense à un fiché S, condamné à 5 mois de prison
17:03avec sursis le 19 décembre dernier,
17:05pour avoir appelé à l'intifada,
17:07Monsieur Dimzalen.
17:09Et c'est Clara Hidalgo, la journaliste du Figaro,
17:12qui l'annonce.
17:13Si Sophie Binet avait promis la présence d'associations
17:15de lutte contre l'antisémitisme,
17:17des collectifs crient des slogans anti-sionisme
17:19devant une foule de keffiers et de drapeaux palestiniens.
17:22Parmi eux, Elias Dimzalen,
17:24militant condamné pour appeler à mener l'intifada.
17:28Elle aurait dû préciser que c'était dans les rues de Paris.
17:30Et c'était la condamnation.
17:325 mois avec prison, avec sursis.
17:34Et il n'y avait pas d'autres restrictions.
17:35Donc, Monsieur, 19 décembre,
17:37on est le 22 mars,
17:39il est de retour dans les manifestations.
17:41Ça doit être une star dans la manif.
17:44Donc, sur cette convergence entre les antifas,
17:50considérés comme des fascistes par David Lysnard,
17:52et les islamistes qui étaient présents à cette manifestation.
17:55Mais David Lysnard a complètement raison.
17:58Ce sont des fascistes qui ont des méthodes de fascistes.
18:02Et encore une fois, tout ça, cette convergence,
18:05elle est possible parce qu'il y a un grand parti politique
18:09qui aurait dû être disqualifié,
18:11qui ne l'est toujours pas de manière définitive et complète,
18:16et qui organise le chaos.
18:18La France Insoumise est devenue le repère
18:20de tous les ingénieurs du chaos.
18:22Et pourquoi voulez-vous que la France Insoumise
18:24soit dérangée par le fait de manifester
18:26avec un islamiste fiché S,
18:28puisqu'elle a présenté aux élections législatives
18:30et fait élire député un triple fiché S,
18:34Monsieur Arnault ?
18:35Donc, il n'y a absolument aucune raison
18:37qu'il soit gêné par la présence de Monsieur Dimsalem.
18:40Nos confrères de frontières étaient présents
18:42à cette mobilisation.
18:44Et donc, dans la mobilisation qui voulait lutter
18:46contre toute forme de discrimination et de racisme,
18:49il y avait des messages hostiles à Israël.
18:53Écoutez.
18:54C'est étonnant.
18:55Israël, casse-toi !
18:58Ton fascisme, on n'en veut pas !
19:00Israël, casse-toi !
19:02Ton fascisme, on n'en veut pas !
19:04Israël, casse-toi !
19:05Ton fascisme, on n'en veut pas !
19:07Il est pari à Gaza !
19:09Résistance, résistance !
19:11Il est pari à Gaza !
19:13Résistance, résistance !
19:15Il est pari à Gaza !
19:17Résistance, résistance !
19:19Il est pari à Gaza !
19:21Résistance, résistance !
19:23Il est pari à Gaza !
19:25Résistance, résistance !
19:26Alors, j'ai cru comprendre.
19:27Il est pari à Gaza.
19:28Résistance, résistance !
19:29Il est pari à Gaza.
19:30Résistance, résistance !
19:31Résistance, résistance !
19:32Ce qui est marrant, c'est qu'en Israël,
19:34les Arabes ou les Palestiniens
19:36ne disent en général pas les Israéliens,
19:38ils disent les Juifs.
19:39Alors, je pense que...
19:40Mais Israël, casse-toi !
19:42Ce n'est pas le gouvernement
19:43ou la politique de Benjamin Netanyahou.
19:45Israël, casse-toi !
19:46Ton fascisme, on n'en veut pas.
19:47Dans une manifestation qui entend
19:49lutter contre les discriminations,
19:51contre l'essentialisation,
19:52contre le racisme,
19:53ça me paraît un peu lunaire.
19:55J'allais y venir.
19:56C'est-à-dire qu'il ferait mieux
19:57d'être clair au lieu de dire Israël,
19:59il ferait mieux de dire les Juifs.
20:00Je vous dis que c'est évidemment
20:02ce qu'on entend.
20:03Je voudrais juste rappeler
20:04que cette convergence
20:05entre l'antiracisme et la haine des Juifs,
20:08elle n'est pas de nouvelles,
20:09elle date de 2000.
20:10En 2000, l'ONU organise une grande...
20:12L'ONU !
20:13Une grande conférence
20:14contre le racisme en Afrique du Sud
20:15à Dorban.
20:16Et cela devient un tel festival antisémite
20:19que certaines associations,
20:21très peu, partent.
20:22Et les Israéliens,
20:23tous les Israéliens qui étaient là,
20:24ainsi que beaucoup d'Occidentaux,
20:26partent aussi.
20:27Donc ce n'est pas nouveau.
20:28C'est-à-dire pourquoi ?
20:29Parce qu'en fait,
20:30on n'aime pas les Juifs
20:31parce que ce sont des Occidentaux,
20:32des racistes, des colonialistes,
20:34tout ce que vous voulez.
20:35Ce qui est terrible aussi,
20:37disons-le quand même,
20:38c'est de voir...
20:39C'est pour les Palestiniens
20:40de voir leur cause défendue
20:41par ces gens-là.
20:42C'est terrible !
20:43Après, j'ai envie de dire,
20:44rien nouveau sous le soleil.
20:45Ça fait depuis 2019
20:46et la marche contre l'islamophobie
20:48au cours de laquelle
20:49on a crié à la Ouagbar
20:50à proximité du Bataclan
20:51que l'FI s'est mis dans la roue
20:52de tout ce que la France
20:53compte d'islamistes.
20:54On a vu que ce soit
20:55avec ces manifestations
20:56ou avec l'affaire des affiches,
20:58la convergence de tous les types
20:59d'antisémitisme qui existent en France.
21:01Le nouvel antisémitisme,
21:02pour reprendre l'expression de Taguieff,
21:04l'antisémitisme décolonial,
21:05celui qui fait du Juif
21:06l'avatar par excellence
21:07de la domination.
21:08Et enfin,
21:09un vieil antisémitisme d'extrême-gauche
21:10qui a toujours existé,
21:11celui qui associe le Juif
21:13aux médias, à l'argent,
21:14à la politique privée.
21:15Joachim, la différence,
21:16c'est qu'en 2019,
21:17il y a ce tournant.
21:18Vous avez raison.
21:19Sauf qu'en 2022,
21:20Jean-Luc Mélenchon
21:21est aux portes du second tour.
21:22Bien sûr.
21:23Je ne suis pas sûr.
21:24C'est la loi du nombre.
21:25Je ne suis pas sûr
21:26que depuis ce qui se passe
21:27sur ces derniers mois,
21:28Jean-Luc Mélenchon
21:29puisse être au même niveau
21:30à la présidentielle de 2027.
21:31Il ne faut pas insulter l'avenir,
21:32bien sûr,
21:33mais il ne faut pas
21:34insulter l'avenir,
21:35bien sûr,
21:36mais lorsqu'on voit
21:37à quel point
21:38il s'est marginalisé,
21:39il s'est radicalisé,
21:40ce qu'il s'est passé en 2019
21:41n'a pas eu de conséquence
21:42sur 2022.
21:43En revanche,
21:44ce qui se passe
21:45depuis le 7 octobre
21:46et ce qu'on a aujourd'hui…
21:47J'aimerais bien
21:48que vous ayez raison,
21:49mais je ne suis pas sûr.
21:50Attendez,
21:51je ne suis certain de rien.
21:52J'ai dit,
21:53il ne faut pas
21:54insulter l'avenir.
21:55Vous avez raison,
21:56mais vous avez vu
21:57les législatives.
21:58On va parler de la gauche.
21:59Vous estimez,
22:00Eliott,
22:01la capacité de Mélenchon
22:02à faire des choses
22:04comme ça,
22:05à faire campagne
22:06sur une ligne
22:07un peu plus modérée
22:08que ce qu'ont fait
22:09les États-Unis.
22:10Permettez-moi juste
22:11de dire une chose.
22:12Il se dit,
22:13il ne faut pas insulter l'avenir.
22:14Justement,
22:15je suis prudent.
22:16Permettez-moi juste
22:17une toute petite remarque
22:18dans une marche politique
22:19et je pense que vous
22:20me confirmerez
22:21tout sur le plateau,
22:22mais les slogans
22:23sont travaillés
22:24à la virgule près.
22:25Un changement de virgule,
22:26c'est un changement
22:27très important.
22:28Dire soutien
22:29aux civils palestiniens,
22:30ça n'a pas le même sens
22:31de dire soutien
22:32à la résistance palestinienne.
22:33C'est le cas de partout,
22:34de Gaza et d'ailleurs,
22:35doivent être défendus
22:36face à des bombardements.
22:37Dans l'autre,
22:38vous parlez de la résistance
22:39palestinienne à Gaza,
22:40vous parlez d'un mouvement
22:42terroriste, islamiste,
22:43qui est profondément
22:44raciste par ailleurs.
22:45Et là, évidemment,
22:46que vous êtes
22:47dans une dimension
22:48quand vous dites
22:49un slogan
22:50de Paris à Gaza
22:51résistance, résistance,
22:52si on a tous bien entendu.
22:53Cela signifie
22:54qu'on revendique,
22:55si c'est en effet
22:56ce qui a été dit,
22:57qu'on revendique
22:58une continuité
22:59politique
23:00entre la démarche du Hamas
23:01et la démarche
23:02des pseudo-antiracistes
23:03en France.
23:04Et ça, c'est en effet
23:05un événement,
23:06même si ça a déjà existé
23:07en 2000,
23:08vous l'aurez appris
23:09à la conférence de Zamaan,
23:10mais c'est en effet
23:11un événement
23:12qui est absolument
23:13majeur
23:14et qui doit être relevé.
23:15Si il ne faut pas
23:16insulter l'avenir
23:17concernant la capacité
23:18de Jean-Luc Mélenchon
23:19à revenir, en quelque sorte,
23:20dans la shortlist
23:21pour le second tour,
23:22il y a une chose
23:23qui est certaine,
23:24c'est que la gauche
23:25dite républicaine
23:26représentée par Olivier Faure
23:28ira une nouvelle fois
23:29à la soule
23:30pour les prochaines législatives.
23:31C'est-à-dire que
23:32cette manifestation,
23:33ils avaient promis
23:34de ne jamais y aller,
23:35deux jours plus tard,
23:36mais voilà,
23:37place de la République.
23:38Et on en parle
23:39après la publicité.
23:40Ils iront en rampant.
23:41On va voir le passage
23:42avant de parler
23:43d'Olivier Faure.
23:44On aura
23:45Geoffroy Lejeune
23:46qui va venir nous voir
23:47parce qu'il y a
23:48une exclue
23:49du journal du dimanche
23:50et il va nous dévoiler cela
23:51à 20h30.
23:52Restez avec nous.
23:53J'ai eu peur
23:54qu'il adhérait
23:55au parti socialiste.
23:56Quasiment 20h30
23:57sur CNews,
23:58la suite de l'heure des pros
23:59et on est retrouvés
24:00avec Geoffroy Lejeune
24:01avec nous
24:02parce que vous avez
24:03une exclue
24:04à nous présenter,
24:05une exclue
24:06du journal du dimanche.
24:07Ce sera à découvrir
24:08demain
24:09dans tous les kiosques.
24:10Gérald Darmanin
24:11qui veut frapper fort,
24:12très fort
24:13et éloigner
24:14systématiquement
24:15les prisonniers étrangers
24:16avec une surpopulation
24:17carcérale record
24:18et une surreprésentation
24:19étrangère
24:20dans les prisons.
24:21Eh bien,
24:22le garde des Sceaux
24:23dit stop
24:24et je vous ai appelé
24:25et je vous ai dit
24:26mais Geoffroy,
24:27venez
24:28avant de boucler
24:29votre journal
24:30pour nous raconter
24:31cette histoire.
24:32Stoppez les rotatives
24:33et venez sur le plateau.
24:34Stoppez les rotatives.
24:35Geoffroy Lejeune,
24:36bonsoir.
24:37Bonsoir Eliott,
24:38bonsoir les amis.
24:39Oui, en fait,
24:40c'est une information.
24:41L'histoire est dingue.
24:42En fait,
24:43Gérald Darmanin,
24:44il est arrivé
24:45un peu avant Noël
24:46au ministère de la Justice
24:47et en arrivant,
24:48il a demandé
24:49à ses services
24:50au fait,
24:51dites-moi,
24:52combien d'étrangers
24:53on a dans nos prisons ?
24:54Qui sont-ils ?
24:55Quelle nationalité ?
24:56Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
24:57Et la réponse qu'on lui a fait
24:58c'est qu'il n'y a pas
24:59d'étrangers.
25:00Donc,
25:01ce qu'il nous annonce
25:02c'est qu'il a commandé
25:03à ce moment-là
25:04un audit
25:05pour savoir exactement
25:06quelle était la réalité
25:07de la population étrangère
25:08en prison.
25:09Il a même créé
25:10un service dans son ministère
25:11qui ne s'occupera maintenant
25:12que de ça.
25:13C'est ce qu'il nous annonce
25:14dans le JDD
25:15et la réponse
25:16c'est 24,5% d'étrangers
25:17dans nos prisons
25:18et donc,
25:19lui,
25:20il dit voilà,
25:21on a un problème
25:22de surpopulation carcérale,
25:23il nous manque 20 000 places,
25:24on a 20 000 détenus
25:25en trop par rapport
25:26à notre nombre de places,
25:27on ne peut pas les mettre dehors.
25:28Et donc,
25:29pour ça,
25:30ça ouvre un débat
25:31très très long.
25:32D'ailleurs,
25:33il explique,
25:34il donne toutes ses réponses
25:35sur la manière
25:36dont il va s'y prendre
25:37mais en tout cas,
25:38c'est un objectif,
25:39disons louable.
25:40Question très simple
25:41qui peut paraître bête
25:42mais le délinquant étranger
25:43qui a vocation
25:44à purger sa peine
25:45dans son pays d'origine
25:46mais qui a,
25:47par exemple,
25:48que sais-je,
25:49un titre de séjour
25:50ou en tous les cas
25:51une vie en France,
25:52est-ce qu'il va revenir
25:53sur notre sol après ?
25:54Vous voulez dire
25:55après avoir fait
25:56sa peine ?
25:57Oui, exactement.
25:58Je crois que ce n'est pas l'idée.
25:59Oui, mais c'est pour ça.
26:00C'est une vraie question.
26:01C'est-à-dire que
26:02c'est pas bête
26:03ce que je vous dis.
26:04C'est-à-dire que
26:05les 20 000 personnes
26:06qui vont donc être expulsées
26:07ou qui pourraient l'être
26:08du moins,
26:09est-ce qu'ils ont
26:10la possibilité
26:11de revenir chez nous ?
26:12Ecoutez,
26:13ce n'est pas le sujet
26:14dont il parle.
26:15C'est comment on fait
26:16pour les faire partir.
26:17Ben oui.
26:18Comment on fait
26:19pour qu'ils purgent
26:20leur peine
26:21dans leur pays ?
26:22C'est la question
26:23d'aujourd'hui,
26:24pour le coup.
26:25Oui.
26:26Il y en a déjà,
26:27je précise,
26:28il y en a 3 000 Européens,
26:2916 000 qui sont
26:30extra-européens.
26:31Aujourd'hui,
26:32vous découvrez
26:33en lisant cet entretien,
26:34vous allez,
26:35je vous connais,
26:36vous allez bondir.
26:37Pour expulser
26:38un délinquant,
26:39un criminel
26:40ou un délinquant étranger
26:41qui purge une peine
26:42en France,
26:43il faut son accord.
26:44Déjà pour commencer.
26:45Donc Gérald Darmanin,
26:46c'est ce qu'il nous explique.
26:47Vous n'allez quand même
26:48pas attendre,
26:49il y a assez de droits.
26:50Vous vous rendez compte,
26:51on en est là quand même.
26:52Donc il faut l'accord
26:53avec le pays
26:54qui permet d'expulser
26:55les Européens déjà
26:56sans leur demander leur avis.
26:57Et ensuite,
26:58il est en train de passer
26:59des accords,
27:00c'est ce qu'il fait notamment
27:01avec le Maroc,
27:02pour qu'on se passe
27:03de l'avis du détenu.
27:04C'est parfaitement légal,
27:05etc.
27:06En tout cas,
27:07ça n'était pas fait
27:08mais c'est parfaitement légal
27:09pour les expulser
27:10quand ils sont extra-européens.
27:11Et moi,
27:12je vous laisse poser la question.
27:13Dernière question,
27:14du moins,
27:15mais je pense que c'est
27:16celle à laquelle
27:17vous alliez répondre.
27:18C'est que parmi ces 20 000 étrangers,
27:19vous avez dit,
27:20il y a 3 000 ou 4 000 Européens.
27:21Parmi ces 16 000 extra-européens,
27:22il y en a combien
27:23qui sont des ressortissants
27:24de pays dits hostiles ?
27:25Je prends un exemple,
27:26il y a combien d'Algériens ?
27:27C'est la majorité.
27:28La majorité.
27:29Mais donc,
27:30eux vont devoir rester.
27:31Parce que jamais
27:32l'Algérie acceptera.
27:33Ils ne veulent même pas
27:34leurs enquêtés.
27:35Alors,
27:36il reconnaît,
27:37parce qu'il parle
27:38de beaucoup d'autres choses
27:39dans l'interview,
27:40notamment la polémique
27:41sur le voile cette semaine
27:42au gouvernement
27:43et sur l'Algérie.
27:44Il soutient Bruno Retailleau
27:45à 1 000 %
27:46et il dit que ça va être
27:47un énorme sujet
27:48des mois et des années qui viennent,
27:50ça va faire débat
27:51au sein du gouvernement,
27:52c'est son critère.
27:53Mais il y a quand même
27:54quelque chose,
27:55ce qui est intéressant,
27:56et moi j'avais eu
27:57cette discussion avec lui
27:58juste après Noël,
27:59quand il venait d'arriver
28:00au ministère de la Justice,
28:01il disait que même
28:02sans faire voter de loi,
28:03on pouvait,
28:04avec beaucoup d'énergie,
28:05c'est un peu ce que fait
28:06Retailleau d'ailleurs
28:07à Place Beauvau,
28:08par le domaine réglementaire
28:09et par l'administratif,
28:10faire quelque chose.
28:11Par exemple,
28:12Elliot,
28:13aujourd'hui,
28:14les étrangers,
28:15quand ils sont incarcérés,
28:16renouvellent leur titre de séjour.
28:17Il va rendre ça impossible.
28:18Ça va être
28:19courageux peut-être,
28:20mais surtout évident.
28:21Enfin, c'est du bon sens.
28:22Ils visaient quoi
28:23les précédents ?
28:24Mais ils visaient quoi
28:25M. Migaud,
28:26M. le ministre du sentiment
28:27d'insécurité,
28:28Éric Dupond-Mathis ?
28:29Ils étaient où en fait ?
28:30Pardon mais,
28:31déjà,
28:32juste une chose,
28:33d'abord,
28:34quel est le pourcentage
28:35d'étrangers en France ?
28:36Il est moins de 10%.
28:37Oui,
28:38c'est ce qu'on a dit,
28:39il y a une surreprésentation.
28:40Pardonnez-moi,
28:41je veux juste dire
28:42que nous avons là
28:43une preuve absolue
28:44et réputable
28:45de la surreprésentation
28:46de l'immigration
28:47et la criminalité.
28:48Mais vous avez raison.
28:49On passe de moins de 10%
28:50à 25%.
28:51Mais je suppose
28:52que ça ne compte pas
28:53les Binationaux.
28:54Et ça ne compte pas
28:55les Binationaux.
28:56Voilà,
28:57donc déjà,
28:58pour ceux qui nous disent
28:59qu'il n'y a aucun lien,
29:00évidemment,
29:01il faudrait le détailler,
29:02ce n'est pas un lien
29:03écologique.
29:04Est-ce qu'il n'y a pas
29:05quand même une discussion
29:06sur le fait que des gens,
29:07je pose juste la question,
29:08le fait que des gens
29:09condamnés en France
29:10pour des délits et crimes
29:11condamnés en France,
29:12est-ce qu'un État souverain,
29:14je veux dire,
29:15doit faire purger
29:16ces peines ailleurs ?
29:17Je n'en sais rien.
29:18Je pose la question.
29:19Est-ce que ça ne fait pas
29:20partie de notre souveraineté ?
29:21Attendez,
29:22on a une surpopulation carcérale.
29:23Si vous avez des délinquants,
29:24des criminels étrangers
29:26qui remplissent nos prisons
29:27et qui peuvent passer
29:29leur peine,
29:30purger leur peine
29:31dans leur pays d'origine,
29:32qu'ils y aillent.
29:33La question que je me pose
29:34véritablement,
29:35c'est qu'est-ce qui va se passer
29:36après une fois
29:37cette peine purgée ?
29:38Parce qu'on a déjà du mal
29:39à expulser.
29:40Il y a des gens qui vont revenir
29:41de manière illégale,
29:42ça c'est sûr.
29:43Et puis après,
29:44vous pouvez refuser
29:45le sujet.
29:46Nathan Devers,
29:47et on remercie,
29:48je crois,
29:49le jeune dans un instant.
29:50Vous parlez de la souveraineté
29:51des peines purgées en France
29:52pour des étrangers.
29:53On a un otage français
29:54dans une prison algérienne.
29:55Il faut le rappeler,
29:56je pense,
29:57tous les jours,
29:58Boilem Sansal.
29:59Ils ont dû avoir un mot
30:00cet après-midi
30:01lors de la grande manifestation.
30:02Ah, étonnamment.
30:03Vous ne pouvez pas faire
30:04cette comparaison.
30:05Il est islamophobe.
30:06Nous, on parle de gens
30:07condamnés par des tribunaux
30:08d'un pays démocratique
30:09qui doivent purger leur peine.
30:10Quelle que soit la peine
30:11infligée à Boilem Sansal,
30:13J'ai dit un otage.
30:14L'autre,
30:15l'élément qui me paraît
30:16essentiel,
30:17mais j'ai hâte
30:18de lire cet entretien,
30:19c'est que
30:20cet audit,
30:21il aurait pu être fait
30:22depuis des années.
30:23Il aurait dû être fait
30:24depuis des années.
30:25Il n'a pas été fait.
30:26On a un ministre
30:27de la Justice
30:28qui était avant
30:29ministre de l'Intérieur,
30:30mais ministre de la Justice
30:31qui découvre
30:32une administration
30:33avec des folies administratives.
30:36Avant ça,
30:37c'était quoi ?
30:38C'étaient les petites
30:39tablettes électroniques
30:40qu'on donnait
30:41dans les cellules.
30:42Il y a eu un théâtre.
30:43Les théâtres
30:44dans les paumettes.
30:45Ils construisent
30:46un théâtre.
30:47Geoffroy Lejeune,
30:48remontez,
30:49remontez pour terminer
30:50le journal du dimanche.
30:51On vous laisse tranquille
30:52désormais,
30:53c'est un discours.
30:54Mais c'est sympa,
30:55c'est un petit rendez-vous.
30:56Vous venez régulièrement
30:57teaser
30:58les grands événements
30:59du JDD
31:00à découvrir demain.
31:01On lui dit ?
31:02Et d'ailleurs,
31:03on pense au JD News
31:04et on pense au JD Mag
31:05également,
31:06qu'on peut découvrir.
31:07Demain,
31:08c'est dans le pack
31:09du dimanche.
31:10C'est le grand pack.
31:11Merci beaucoup
31:12Geoffroy Lejeune.
31:13On poursuit
31:14notre émission
31:15avec une actualité
31:16qui est pour le coup
31:17d'actualité majeure.
31:18Quand la réalité
31:19dépasse la fiction
31:20et l'issue
31:21du refus d'obtempérer
31:22que vous allez voir
31:23est miraculeuse.
31:24Vous avez
31:25dix policiers
31:26qui ont été blessés
31:27alors qu'ils tentaient
31:28d'interpeller un conducteur
31:29qui refusait
31:30d'obtempérer.
31:31Le conducteur
31:32regardait l'image
31:33ainsi que les deux passagers
31:34ont été blessés
31:35eux aussi.
31:36Deux des trois individus
31:37sont connus de la police.
31:39Ça s'est passé
31:40ce matin
31:41très tôt
31:42vers 5h45
31:43en plein cœur de Paris
31:44à côté de la gare Montparnasse.
31:46Et je pense que
31:47quelques heures plus tard
31:48vous aviez des gens
31:49qui insultaient la police
31:51dans les manifestations
31:52à Paris.
31:53Voilà dans
31:54quel monde nous vivons
31:55aujourd'hui
31:56et pensez
31:57à ces dix policiers
31:58qui ont été blessés.
31:59Corentin Brio.
32:01Des images
32:02qui témoignent
32:03de la violence
32:04de la Seine.
32:05Très tôt ce samedi matin
32:06à Paris,
32:07trois véhicules de police
32:08qui s'encastrent
32:09dans un autre véhicule noir.
32:11Peu avant 6h,
32:12un conducteur
32:13refuse d'obtempérer
32:14aux injonctions de policiers
32:15lui demandant
32:16de s'arrêter
32:17lors d'un contrôle routier
32:18dans le 14e arrondissement
32:19de Paris.
32:20Une course aux poursuites
32:21de quelques minutes
32:22s'ensuit
32:23jusqu'au 15e arrondissement.
32:24Le conducteur
32:25percute un feu rouge
32:26et les voitures de police
32:27qui le poursuivaient
32:28percutent à leur tour
32:29le suspect.
32:30J'ai entendu
32:31un gros bruit.
32:32Je suis sorti par la fenêtre
32:33pour voir ce qui se passait.
32:34J'ai vu trois voitures de police
32:35autour d'une voiture
32:36qui est en train
32:37d'accélérer.
32:38Je me suis dit
32:39qu'est-ce qui s'est passé ?
32:40Au début,
32:41je n'avais même pas vu
32:42la voiture
32:43qui était sur l'autre voiture.
32:44C'est après que je l'ai vue
32:45et je me suis dit
32:46qu'est-ce qui s'est passé ici ?
32:47Les trois personnes
32:48qui étaient à bord
32:49de la première voiture
32:50ont été conduites
32:51à l'hôpital
32:52sans pronostic vital engagé.
32:53Dix policiers
32:54ont été blessés
32:55lors de cette intervention.
32:56Ils ont tous été conduits
32:57à l'hôpital
32:58pour des blessures
32:59jugées légères.
33:00Les refus d'obtempérer
33:01comme sur l'ensemble
33:02du territoire national
33:03augmentent
33:04sur l'agglomération parisienne.
33:05C'est significatif
33:06mais c'est toujours trop.
33:07En 2024,
33:08on en a eu 2300
33:09qui ont donné lieu
33:10à des prises en charge.
33:11Pour vous donner
33:12un ordre de grandeur,
33:13c'est 40%
33:14qui se déroulent la nuit.
33:15Une enquête
33:16est toujours en cours.
33:17Deux suspects
33:18sur les trois interpellés
33:19sont connus
33:20des services de police.
33:21Quand le préfet dit
33:22que ce ne sont pas
33:23des chiffres significatifs,
33:24c'est par rapport
33:25à l'augmentation
33:26des refus d'obtempérer
33:27année après année.
33:28En revanche,
33:29ce qui est significatif
33:30c'est le nombre
33:31de refus d'obtempérer
33:322300 par an
33:33dans l'agglomération parisienne.
33:34Si ils refusent
33:35d'obtempérer par jour.
33:36Parce que les chiffres
33:37au niveau national
33:38sont extrêmement significatifs.
33:39Bien sûr.
33:40Mais c'est pour ça.
33:41Ça peut porter à confusion
33:42mais je ne pense pas
33:43que c'était ça
33:44qu'il était en train de dire.
33:45C'est le rapport à la police
33:46dans un pays
33:47où on ne craint plus la police
33:48puisqu'à force
33:49de raconter des horreurs
33:50sur la police,
33:51d'expliquer qu'elle est raciste,
33:52qu'elle est violente,
33:53que ce soit des nervis
33:54qui se réveillent le matin
33:55en se demandant
33:56qui vont éborgner
33:57et qui vont contrôler
33:58au faciès,
33:59vous avez une police
34:00qui ne se fait plus respecter
34:01des gens
34:03Il n'y a pas que ça.
34:04Il y a quand même
34:05les règles
34:06et pardon,
34:07il y a aussi le fait
34:08que la plupart des gens
34:09savent que la police
34:10ne recourt pratiquement
34:11à la force
34:12que vraiment.
34:13Donc il y a quand même
34:14des règles d'engagement
34:15de la force
34:16dans la police
34:17qui sont problématiques
34:18parce que c'est pour ça
34:19qu'ils n'ont pas peur.
34:20Ils pensent
34:21qu'ils ne prennent aucun risque
34:22et le pire
34:23c'est que la plupart du temps
34:24ils ont raison.
34:25Vous dites un pays
34:26où on ne craint plus la police
34:27c'est aussi un pays
34:28où on ne craint plus la justice
34:29puisque les peines
34:30sont extrêmement légères
34:31c'est 2 ans de prison
34:32et 15 000 euros d'amende
34:33et on sait qu'en France
34:34les peines prononcées
34:35ne correspondent qu'à 10 %
34:36Le motard
34:37qui a fait voler
34:38un policier en Alsace
34:39et qui a pris 4 mois
34:40de sursis
34:41Ce qui est fou
34:42c'est que vous avez
34:43dans l'agglomération
34:44parisienne
34:45donc je le disais
34:466 refus d'obtempérer
34:47par jour
34:48vous avez 13 blessés
34:49dont 10 policiers
34:50vous avez des policiers
34:51qui sont quotidiennement
34:52mis en difficulté
34:53attaqués
34:54violentés
34:55mais ce qui est
34:56systématique
34:57c'est que
34:58les policiers
34:59ne sont pas
35:00les policiers
35:01ce qui est systémique
35:02dans la police
35:03c'est la violence
35:04policière
35:05ce qui est systémique
35:06c'est le racisme de la police
35:07voilà ce qui est dit
35:08par les personnes
35:09qui étaient
35:10quelques milliers
35:11seulement à Paris
35:12et c'est pour ça
35:13en fait ce discours là
35:14n'est tellement pas calqué
35:15sur la réalité
35:16que les français disent
35:17écoutez vos marches
35:18c'est pas en mon nom
35:19d'accord
35:20allez marcher entre vous
35:21vous êtes 10, 20 000 maximum
35:22mais c'est terminé
35:23moi je ne marche plus
35:24avec vous en fait
35:25Moi je veux bien
35:26qu'on dise
35:27la police tue
35:28mais il faut commencer
35:29par la violence
35:30et en l'occurrence
35:31une image comme celle
35:32que vous avez montré
35:33et puis les chiffres
35:34qu'on a sur les refus
35:35d'obtempérer
35:36sur les policiers
35:37qui se font agresser
35:38sur les policiers
35:39qui se font assassiner
35:40sur les femmes de policiers
35:41qui se font menacer
35:42ou les époux de policières
35:43les attentats
35:44qui peuvent aussi exister
35:45ou les tentatives d'attentats
35:46montrent bien
35:47que la police républicaine
35:48française
35:49est victime aussi
35:50d'une très très grande
35:51haine
35:52et d'une haine
35:53qui a une dimension
35:54meurtrière
35:55une police républicaine
35:56ou une police
35:57fasciste
35:58qui est très violente
35:59ça se reconnaît
36:00je dirais
36:01presque au premier coup d'oeil
36:02et ce qui est très intéressant
36:03c'est de voir
36:04qu'il existe sur Terre
36:05des polices
36:06qui sont violentes
36:08des polices
36:09qui tuent
36:10de manière systémique
36:11des polices
36:12qui tuent
36:13de manière structurelle
36:14il existe même
36:15des polices
36:16qui violent
36:17qui torturent
36:18qui tabassent
36:19etc.
36:20et très étonnamment
36:21ce sont des polices
36:22sur lesquelles
36:23la France Insoumise
36:24est plutôt silencieuse
36:25on parlait tout à l'heure
36:26du slogan
36:27des nouvelles
36:28de son antiracisme
36:29structurel
36:30on pouvait parler de l'Iran
36:31on peut parler de l'Iran
36:32bien sûr
36:33je rappelle que Mme Rousseau
36:34avait été huée
36:35dans une marche féministe
36:36parce que
36:37ses positions sur l'Iran
36:38étaient jugées insuffisantes
36:39par les concernés
36:40on peut parler des massacres
36:41qui existent aujourd'hui
36:42en Syrie
36:43alors ce n'est pas exactement
36:44la police
36:45mais c'est des forces armées
36:46on peut parler de la Chine
36:47on peut parler de la Russie
36:48etc.
36:49et là étonnamment
36:50le Venezuela
36:51vous ne verrez pas beaucoup
36:52du Venezuela
36:53vous ne verrez pas beaucoup
36:54de tweets de Mme Hassan
36:55de M. Mélenchon
36:56etc.
36:57de M. Guiraud
36:58sur des polices
36:59qui de manière massive
37:00et structurelle
37:01tuent en France
37:02aux deux sujets
37:03avec une préméditation
37:04bon autre sujet
37:05on a encore deux sujets
37:07à traiter
37:08et j'aimerais qu'on parle
37:09d'Antoine Léaumant
37:10décidément
37:11c'est la soirée
37:12la France Insoumise
37:13à l'Assemblée Nationale
37:14lors de l'examen du texte
37:15narcotrafic
37:16le député LFI
37:17a assuré que la production
37:18de cannabis
37:19était similaire
37:20vous êtes assis
37:21c'est bon
37:22à l'agriculture
37:23prenant l'exemple
37:24d'un paysan
37:25produisant le CBD
37:26des propos
37:27qui ont amusé
37:28personnalités politiques
37:29et internautes
37:30certains se sont demandés
37:31si le Gorafi
37:32aurait pu proposer
37:33une telle idée
37:36regardez
37:37Antoine Léaumant
37:38le youtubeur député
37:40il fait cette allusion là
37:41et nous
37:42on la relaie
37:43donc on est un peu
37:44les
37:45nos agriculteurs
37:46qui sont en grand mal-être
37:47un sur cinq
37:48qui est sous le seuil de pauvreté
37:49après si on est comparé
37:50à des narcotrafiquants
37:51non mais vous avez raison
37:52Joachim
37:53il y a un collègue
37:54qui est un ancien
37:55de la filière
37:56qui défend
37:57le huit voyards
37:58et Robespierre
37:59voilà
38:00écoutons-le
38:01le vin
38:02c'est un terroir
38:03c'est des agriculteurs
38:04c'est une culture
38:05et personne ne le nie
38:06personne ne nie ça
38:07mais on dirait
38:08que le cannabis
38:09est produit
38:10de manière industrielle
38:11pardon
38:12mais c'est aussi
38:13de l'agriculture
38:14en l'occurrence
38:15en l'occurrence
38:16il y a des agriculteurs français
38:17ça vous intéresse pas
38:18dans la Creuse
38:19dans la Creuse
38:20par exemple
38:21il y a des agriculteurs français
38:22qui produisent
38:23des agriculteurs français
38:24qui produisent du CBD
38:25regardez comme ça vous fait rire
38:26quand on vous parle d'agriculture
38:27vous voyez
38:28et bien
38:29c'est marrant
38:30c'est marrant
38:31parce qu'en fonction
38:32de la plante qui pousse
38:33soit vous hurlez
38:34soit vous hurlez pas
38:35les deux produisent
38:36de la drogue
38:37à la fin
38:38l'alcool c'est de la drogue
38:39l'alcool est une drogue
38:40que 90% des français
38:41ont déjà utilisé
38:42l'alcool est une drogue
38:43qui tue 45 000
38:44personnes par an
38:45l'alcool est une drogue
38:46qui a un coût social
38:47de 100 milliards d'euros
38:48par an
38:49l'alcool est une drogue
38:50qui tue 45 000
38:51personnes par an
38:53ça ne vous intéresse pas
38:54qu'on parle de l'alcoolisme
38:55ça ne vous intéresse pas
38:56qu'on parle des violences
38:57qui sont associées
38:58à la consommation d'alcool
38:59il y a tous évidemment
39:00qui l'applaudissent
39:01quand les députés sourient
39:02c'est pas parce qu'ils parlent
39:03de l'agriculture
39:04c'est parce qu'ils racontent
39:05peut-être n'importe quoi
39:06le parallèle qui est fait
39:07entre le cannabis
39:08et l'alcool
39:09est une injure
39:10a dit Marine Le Pen
39:11à l'égard
39:12de nos viticulteurs
39:13l'alcool qui est légal
39:14lorsqu'il est consommé
39:15avec modération
39:16il n'est pas un danger
39:17pour notre santé
39:18lorsqu'il est consommé
39:19avec modération
39:20le cannabis
39:21l'est
39:22et notamment
39:23pour nos jeunes
39:24il nous reste 4 minutes
39:25et je veux vraiment
39:26qu'on parle de Teddy Riner
39:27mais Amine
39:28je sens que vous aviez envie
39:29de réagir
39:30il y a eu un mot
39:31pendant les débats
39:32il y a eu un passage
39:33absolument sidérant
39:34durant lequel
39:35deux députés LFI
39:36ont fait un lien
39:37entre les débats
39:38sur le shit
39:39le cannabis
39:40en expliquant
39:41que ça a été dit
39:42comme ça
39:43que c'était raciste
39:44parce que
39:45on s'en prenait
39:46à des personnes racisées
39:47c'est-à-dire
39:48que c'était
39:49des personnes racisées
39:50en faisant
39:51un lien absolument incroyable
39:52un amalgame
39:53absolu
39:54oui
39:55pour le coup
39:56l'amalgame
39:57en gros
39:58c'est des arabes
39:59qui vendent du shit
40:00dans les quartiers
40:01et donc
40:02puisque vous voulez
40:03vous en prendre
40:04à la branche
40:05ça veut dire
40:06que vous vous en prenez
40:07aux arabes
40:08c'est d'un racisme
40:09absolument crasse
40:10bon
40:11parlons de Teddy Riner
40:12je suis désolé
40:13parce qu'on ne va pas
40:14pouvoir lancer le débat
40:15mais je suis sûr
40:16qu'on en reparlera
40:17de cette déclaration
40:18de côté les îles
40:19Teddy Riner
40:20qui met la pression
40:21au ministre d'Etat
40:22ministre des Outre-mer
40:23c'est bien d'avoir
40:24un ministère d'Etat
40:25mais
40:26ce n'est pas qu'un nom
40:27il faut que la fonction
40:28lui permette
40:29d'être troisième
40:30dans l'ordre protocolaire
40:31voilà
40:32donc il faut
40:33que les choses accélèrent
40:34d'ailleurs
40:35Manuel Valls
40:36sera l'invité
40:37de Sonia Mabrouk
40:38lundi matin
40:39et donc je vous propose
40:40d'écouter Teddy Riner
40:41c'était chez nos amis
40:42Clic sur Canal+.
40:43Le message que j'ai envie
40:44d'adresser
40:45c'est au ministre
40:46qui a été
40:47missionné
40:48mandaté
40:49sur ce remaniement
40:50il a dit qu'il allait
40:51prendre le dossier
40:52à bras le corps
40:53j'attends
40:54et je suis désolé
40:55de mettre cette pression
40:56sur ce ministre
40:57mais quand on dit
40:58on fait
40:59ça suffit de
41:00de laisser
41:01on va dire
41:02les îles
41:03Antillais
41:04les îles
41:05les Tom Tom
41:06Pomme
41:07tout ce qu'on veut
41:08de côté
41:09et de juste
41:10les utiliser
41:11quand on veut être
41:12la seconde puissance navale
41:13non
41:14il faut
41:15s'occuper des gens
41:16non
41:17il faut mettre
41:18un grand coup
41:19dans cette fourmilière
41:20pour que les choses
41:21redeviennent normales
41:22que les concitoyens
41:23puissent vivre naturellement
41:24et qu'ils payent
41:25à des prix corrects
41:26parce qu'il faut le dire
41:27et on a une pensée
41:28pour tous nos téléspectateurs
41:29des outre-mer
41:30qu'aujourd'hui
41:31il y a une inflation
41:32qui est grandissante
41:33il y a une pauvreté importante
41:34il y a un saut de chômage
41:35qui est excessif
41:36il y a parfois
41:37une difficulté
41:38à avoir
41:39un accès à l'eau
41:40on est dans
41:41ces
41:42dans ces
41:43dans ces
41:44dans ces
41:45territoires-là
41:46on ne vit pas
41:47dans des conditions
41:48qui sont normales
41:49pour un territoire français
41:50Joachim ?
41:51Elle est amplement légitime
41:52ça colère
41:53on a en effet le sentiment
41:54qu'on parle de l'outre-mer
41:55en métropole
41:56uniquement lorsqu'un drame
41:57survient
41:58alors même que
41:59les problèmes
42:00qui frappent l'outre-mer
42:01sont absolument vertigineux
42:02c'est ce qui frappe
42:03la métropole en fois dix
42:04vous avez cité
42:05le coût de la vie
42:06qui est en effet
42:07en moyenne
42:0840% plus cher
42:09c'est l'immigration
42:10qui est absolument
42:11hors de contrôle
42:12c'est le délitement
42:13des services publics
42:14donc la troisième
42:15position de l'ordre
42:16protocolaire en effet
42:17ne suffit pas
42:18et concernant
42:19l'occasion du coût de la vie
42:20il ne faut pas juste
42:21se payer de mots
42:22il faut des actes concrets
42:23lutter contre
42:24les pratiques concurrentielles
42:25réduire les importations
42:26reconstruire un tissu
42:27économique local
42:28tout ça ça implique
42:29un peu plus que
42:30des discours
42:31et puis je conseille
42:32au ministre de l'État
42:33d'écouter attentivement
42:34Teddy Riner
42:35parce que lui il y a
42:36Marie
42:37il ne faut pas l'embêter
42:38Teddy Riner
42:39et vous avez dit
42:40la colère de Teddy Riner
42:41je n'ai pas trouvé
42:42qu'il était
42:44il a été extrêmement ferme
42:45c'est un homme
42:46mais en plus beaucoup
42:47un homme extrêmement délicat
42:48délicat
42:49vous avez entièrement raison
42:50c'est un homme qui est
42:51une référence absolue
42:52dans son sport
42:53mais ce n'est pas
42:54qu'un sportif de haut niveau
42:55et beaucoup voient
42:56en Teddy Riner
42:57un avenir politique
42:58Nathan Devers
42:59les territoires
43:00les dom-toms
43:01les grands territoires
43:02qu'on oublie à chaque fois
43:03on en parle
43:04vous avez raison
43:05que pour les catastrophes naturelles
43:06on promet mille et une choses
43:07la Calédonie
43:08la catastrophe de Mayotte
43:09on promet mille et une choses
43:10Mayotte d'ailleurs
43:11ça a avancé Mayotte ou pas ?
43:13Non c'est vrai que
43:14ce sont des territoires
43:15dont on parle extrêmement peu
43:16uniquement à travers
43:17soit la catastrophe
43:18soit les élections
43:19mais dans les deux cas
43:20c'est la même chose
43:21c'est une forme
43:22de communication politique
43:23extrêmement pauvre
43:24qui s'en tient
43:25au symptôme des problèmes
43:26et pas au problème eux-mêmes
43:27et j'ai l'impression
43:28que ce qui se joue aussi
43:29c'est que d'élection en élection
43:30il y a une forme
43:31de plus en plus
43:32d'étonnement
43:33vis-à-vis des résultats
43:34électoraux qu'on trouve
43:35dans les Outre-mer
43:36le Rassemblement National
43:37monte beaucoup
43:38et alors c'est vrai
43:39c'est un peu comme
43:40la France
43:42ça inquiète un peu
43:43les élites parisiennes
43:44mais sans chercher
43:45à comprendre
43:46ce qui s'est joué
43:47en matière de souffrance
43:48pour cela
43:49de là à dire que
43:50Teddy Riner
43:51ferait un bon président
43:52je ne franchirai pas
43:53forcément ce pas
43:54je préfère Teddy Riner
43:55en politique
43:56que Kylian Mbappé
43:57exactement
43:58vous avez dit qui ?
43:59Teddy Riner
44:00je préfère Teddy Riner
44:01en politique
44:02que Kylian Mbappé
44:03vous avez entièrement raison
44:04c'est-à-dire que
44:05Teddy Riner
44:06qui est un sportif
44:07de très haut niveau
44:08on a entendu des sportifs
44:09de très haut niveau
44:10parfois sur des terrains
44:11politiques
44:12on avait envie de dire
44:13écoutez c'est peut-être
44:14pas le bon moment
44:15et là non
44:16c'est quelque chose
44:17de plus profond
44:18d'ailleurs
44:19on n'a pas parlé
44:20des people
44:21de la manif
44:22aujourd'hui
44:23il y avait qui ?
44:24il y avait Anne Médine
44:25anti-fasciste
44:26de Salon
44:27il y avait
44:28Médine
44:29Médine
44:30qui a perdu
44:31un grand antiraciste
44:32qui a perdu récemment
44:33son procès
44:34contre Aurore Berger
44:35subventionné
44:36par la région
44:37Aurore Berger
44:38qui avait dit
44:39c'est un rappeur islamiste
44:40il avait porté plainte
44:41et il avait perdu son procès
44:42voilà
44:43donc je ne sais pas
44:44si j'ai le droit
44:45de dire alors
44:46islamiste
44:47je n'ai pas envie
44:48qu'il y ait un nouveau procès
44:49merci à tous les quatre
44:50c'était un plaisir
44:51d'être avec vous
44:52merci
44:53l'info du soir
44:54vous l'avez compris
44:55et l'information du jour
44:56c'est cette mobilisation
44:57contre le racisme à Paris
44:58qui a été un échec
44:59disons-le
45:00pour la gauche radicale
45:01seulement 21 500 manifestants
45:02dans les rues de la capitale
45:03selon la préfecture de police
45:04de Paris
45:05c'est deux fois moins
45:06que pour la manifestation
45:07pour le droit des femmes
45:08début mars
45:09et dans la manifestation
45:10pour la lutte
45:11contre l'antisémitisme
45:12à laquelle
45:13lfi n'a pas participé
45:14le 13 novembre 2024
45:15il y avait
45:16120 000 manifestants
45:17à Paris
45:18et on en parlera également
45:19ce soir
45:20dans 100% politique
45:21et demain matin
45:22dans un instant
45:23c'est Michel Onfray
45:24avec Laurence Ferrari
45:25à demain matin