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  • 16/05/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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Transcription
00:0020h05 sur CNews pour la suite et le début plutôt de l'heure des pros. On est avec Jean-Sébastien Ferjou, Joachim Leflocq-Imad, avec Gabriel Cluzel et Patrick Brogé.
00:12Bonsoir à tous les quatre. On va commencer avec la déclaration du jour qui nous vient du père, vous savez, se pondre dans la cryptomonnaie, qui a vu sa fille et la France entière a découvert cette image sidérante d'une femme de 32 ans,
00:27mère de famille, son enfant de deux ans, pas très loin, et cette tentative de kidnapping. C'était une tentative d'enlèvement mardi après-midi en plein Paris.
00:37Et Pierre Noisa, donc, a pris la parole. Qu'est-ce qu'il dit ? Et pourquoi c'est la déclaration du jour ? Parce qu'en fait, cette déclaration est intimement liée avec ce qu'on peut dire depuis des années,
00:47que les politiques refusent de voir ou alors qu'on va taxer d'extrême droite, etc. Il y a une mexicasisation de la France. La violence dont ma fille a été victime est quotidienne pour plein de gens en France.
01:00Le laxisme des pouvoirs publics nous met en danger. Il va plus loin. Il y a plein d'exemples de pays qui sont partis en vrille. La prospérité se construit sur des centaines d'années.
01:11Elle se perd par contre en quelques dizaines d'années. Et là, on est en train de la perdre. Alors je vous propose d'écouter Bruno Rotailleau qui a rencontré les acteurs de la cryptomonnaie.
01:21Mais moi, je pense que ça va bien au-delà simplement de la cryptomonnaie. On est dans des situations qu'on aurait pu retrouver en Amérique du Sud. Écoutons quand même Bruno Rotailleau. C'était cet après-midi à Nîmes.
01:33Pourquoi je parle de risque systémique ? Tout simplement parce que d'habitude, la rançon, quand on la remet, c'est pour nous une opportunité. Parce que c'est physique. C'est des billets. On arrive en voiture. Il y a une place. Il y a un rendez-vous. Et là, il y a des opportunités pour qu'on puisse arrêter les individus.
01:54Là, avec la technologie des blockchains, du wallet, etc., ce n'est pas ça du tout. C'est totalement dématérialisé. Ce qui rend en fait la rançon quasiment invisible.
02:07Je mets de côté l'histoire de la cryptomonnaie parce qu'en plus, Philippe Noisa, il va plus loin. Il dit la violence dont ma fille a été victime est quotidienne pour plein de gens en France. Il y a une mexicanisation de la France.
02:20Laurent Oberton, je crois que c'est 2013 la France orange mécanique. Mais ce genre de discours était au nid interdit dans les médias. Et ce matin à 9h, chez nos confrères de BFM, boum, Pierre Noisa qui explique cela. Gabriel Pluzel.
02:34Moi, ce que je trouve tout à son honneur, c'est que précisément, il ne circonscrit pas cette affaire à son cas personnel, soit celui de quelques personnes peut-être richissimes dans son cas.
02:44C'est vrai que la cryptomonnaie a un élément particulier que vient d'exposer Bruno Retailleau. Et ce qu'il frappe, c'est l'hyper-modernité de cette monnaie alliée à l'hyper-archaïsme de la méthode.
02:54Mais c'est vrai que ces procédés, des gens qui se font cambrioler, ficeler chez eux, qui n'ont pas le coffre, etc. Il y en a pléthore. Et des gens dénoncés ou supposés riches.
03:10Je rappelle, c'était Hélène Halimi, le gang des barbares. On disait, comme il est juif, il doit être riche. Il faut se souvenir de ça.
03:16On parle de mexicanisation. C'est vrai que quand je vois cette jeune femme, on va arriver comme au Mexique, à une situation où les parents, notamment un peu aisés, prendront des taxis ou enverront leurs enfants en taxi à l'école.
03:32C'est-à-dire que ni eux ne les conduiront, et encore moins les enfants n'iront tout seuls à l'école. Mais nous, on mêle deux mots, la mexicanisation et la libanisation.
03:41Ce qui complique un petit peu le cas parce que vient se rajouter une délinquance propre à l'islamisme aussi. Donc tout cela est un cocktail extrêmement explosif.
03:56C'est un coup d'accélérateur complètement incroyable en l'espace de quelques mois. Parce qu'avant, évidemment, on parlait des narcotrafiquants et des points de deal, etc., où il y avait des règlements de comptes entre eux.
04:05C'est ce qui choquait beaucoup dans la rue. Là, cette fois-ci, les faits quand même s'accumulent. Il y a le 1er mai, il y a quelqu'un d'autre qui avait été enlevé dans les rues de Paris.
04:14Même chose autour d'un crypto-monnaie. Il y a un type qui a été retrouvé dans le coffre de sa voiture, en fait, au Mans parce que même chose, il avait été enlevé il y a quelques mois.
04:21Il y a donc cette fille. Il y a, vous vous souvenez, l'Edgy. Même chose dans la crypto-monnaie. Dans le Cher, il y a quelques mois. Et un doigt coupé.
04:29Il y avait l'associé. Il y avait eu le doigt coupé.
04:31Même lui, il le dit, je trouve que ça va bien au-delà de la crypto-monnaie. En fait, la réalité, c'est que les délinquants d'aujourd'hui n'ont plus aucune limite.
04:38Ils s'attaquent à une femme de 32 ans, mère de famille, avec son enfant juste à côté. Aucun honneur, mais aucune limite. En plein Paris, en pleine journée, un mardi après-midi.
04:48Ça va au-delà. Et même lui le dit, ça va au-delà de la crypto-monnaie. J'ai vu des dizaines de reportages sur la crypto-monnaie, la délinquance sur la crypto-monnaie.
04:56On est à l'ouest, encore une fois. On est hors sujet. Le sujet, c'est la mexicanisation.
05:00C'est la mexicanisation. Pourquoi ? Évidemment, là, vous avez raison. Parce que ce sont des gens qui ont beaucoup d'argent aussi.
05:06Et que ces trafiquants savent que, quelque part, c'est probablement plus simple que d'aller faire de simples cambriolages.
05:12Mais aujourd'hui, c'est les crypto-monnaies. Demain, c'est si vous avez une belle voiture de luxe.
05:17Et c'est déjà le cas. Donc, l'histoire n'est pas la crypto-monnaie. On ne va que loin de là.
05:23Vous avez raison, Elliot. Les crypto-monnaies sont une caisse de résonance, une violence beaucoup plus large dans la société.
05:27La société est marquée quand même par 1 000 agressions par jour, 5 fois plus de coups et blessures volontaires aujourd'hui qu'il y a 25 ans.
05:33Maintenant, c'est très bien qu'on prenne des mesures pour mieux protéger les professionnels du secteur, qu'on sécurise les domiciles, qu'on fasse des briefings, qu'on octroie la protection dès la première menace.
05:40Ça, évidemment qu'il faut le faire. Mais le problème, en effet, est beaucoup plus large que ça.
05:43C'est que toutes les dits qu'on avait érigées pour protéger la société de la barbarie sont tombées les unes après les autres.
05:48C'est l'ivresse de l'argent facile, le délit de mots d'autorité, le clanisme, le refus de toute limite.
05:53Ça, ça va prendre des années à reconstruire, d'autant plus quand il n'y a pas la volonté politique au sommet de l'État.
05:57C'est le symptôme d'une société qui se barbarise. Et d'ailleurs, la société qui fabrique des barbares, c'est l'expression qui avait été employée le week-end dernier par Bruno Rotaillot.
06:07Et quand je vois que tout au long de la journée, vous avez des sujets sur la crise sur la crypto-monnaie, etc., évidemment, c'est un élément.
06:13Mais l'élément, ce n'est pas l'élément central.
06:15– Je crois qu'il ne faut pas opposer les deux dimensions.
06:17Il y a les fuits d'américanisation, c'est le général Cavalier que vous connaissez,
06:20Bertrand Cavalier qui vient aussi régulièrement sur vos plateaux, qui en parle depuis longtemps.
06:25Et il y a quand même une dimension nouvelle.
06:27Parce que c'est ce que disait Gabriel, il y a le paradoxe entre l'archaïsme de la méthode et l'hyper-modernité des sujets.
06:32Parce que là, il semble que ce soit une fuite sur le dark web.
06:35C'est-à-dire que ce n'est pas très intéressant en soi, ce n'est pas ça qui est responsable de la délinquance.
06:38Oui, mais Eliott, vous pouvez le prendre comme vous voulez.
06:40Si vous n'avez pas d'équipe dans les services d'État qui sont capables de faire face à cette nouvelle délinquance-là,
06:45parce qu'on ne peut pas avoir d'efficacité si on ne comprend pas la nature de la menace à laquelle on fait face.
06:50Donc bien sûr qu'il y a cette dérive vers la barbarie et cet état désastreux du pays.
06:55Mais tout n'est pas désespéré.
06:56Est-ce que vous avez regardé les chiffres aux États-Unis sur le nombre d'homicides ?
06:59– Non.
07:00– Figurez-vous que sur l'année 2025, ils sont en chute libre.
07:02– Sur l'année 2025 ?
07:05– Et l'année 2025, c'est en chute libre.
07:07On en est en train de revenir vers des niveaux qui sont proches des années 60.
07:10Alors c'est toujours très difficile de donner des explications précises.
07:13Mais ça veut dire, parce qu'il y a eu des réformes de la police et des méthodes de travail,
07:18et donc c'est donc qu'il est possible, mais souvenez-vous déjà à l'époque,
07:21la théorie de la vitre brisée, le maire de New York de l'époque avait réussi,
07:25parce que New York était une jungle à la fin des années 70.
07:27– Ah oui, mais sauf que ça valait la main ferme aussi.
07:29– Et le feu était au rouge à la fin de la journée parce qu'il ne fallait pas s'arrêter.
07:32– Je n'avais pas cette information, j'aimerais creuser,
07:34mais de savoir, est-ce qu'au final, quand vous avez quelqu'un qui vous explique
07:37que la sécurité c'est la priorité, et qu'au bout d'un certain temps,
07:41en fait c'est des années de prison, vous finirez en prison toute votre vie,
07:44ça calme peut-être le délinquant ?
07:46Parce que le crypto-criminel d'aujourd'hui, il n'a pas commencé sa criminalité en se disant
07:51tiens, demain il y aura un nouveau système pour récupérer de l'argent,
07:55et il sera toujours aussi violent.
07:59– Tout à fait d'accord avec mon voisin, c'est-à-dire qu'on a fait tomber
08:03toutes les frontières, toutes les portes, qu'elles soient morales, physiques, géographiques,
08:07mais on se retrouve finalement confinés chez soi avec des digicodes,
08:11des caméras à reconnaissance faciale, donc en fait une société hyper laxiste
08:16arrive à une société hyper répressive, qui pourra se prémunir de tout cela ?
08:20Les gens suffisamment aisés pour installer des barrières autour de chez eux.
08:25– Et hyper confinés, et c'est pour ça que je disais que le témoignage de ce patron
08:30de la crypto-monnaie était intéressant, et courageux, parce qu'il dit tout haut
08:34ce que tout le monde pense tout bas, et qui était axé d'extrême droite
08:37pendant ces dernières années, en disant il y a quand même un enjeu, c'est 2027,
08:40si vous voulez continuer à vivre ce qu'on est en train de vivre,
08:42les amis, continuez à voter comme vous votez, celui qui le dit ce n'est pas moi.
08:45Et le deuxième point, c'est qu'il pense non pas qu'à sa fille,
08:49il dit mais ce qu'a vécu ma fille, les Français, elles vivent au quotidien,
08:53voilà ce que dit ce témoignage, on a essayé de le joindre plusieurs fois,
08:58on a ravi d'échanger avec lui.
08:59– Gabriel a tout dit, on avait promis aux Français la société ouverte,
09:02ils ont eu une société d'apartheid qui ressemble de plus en plus à l'Afrique du Sud.
09:06– Et on va finir confinés, c'est un confinement sécuritaire.
09:08– Et Eliott, ce qu'il dit, il dit que lui, il dénonce l'inaction politique,
09:13au-delà en fait de ça, c'est-à-dire la violence est partout,
09:16il dit aujourd'hui, ça fait quelques années qu'on alerte,
09:19ce que vous avez dit sur cette violence du quotidien,
09:21là je pense quand même qu'on franchit un cap, ça rappelle en fait les heures sombres,
09:24on enlevait des patrons dans les années 70, voire en fait au Moyen-Âge,
09:28on revient en fait à ces malheureuses techniques,
09:31et lui dit, il n'y a pas d'action politique qui est menée,
09:35il n'y a pas véritablement, il y a des paroles en fait aujourd'hui,
09:38mais il n'y a pas de stratégie, pourquoi ?
09:40Parce que la société n'est pas prête encore aujourd'hui,
09:43c'est une très grosse stratégie.
09:45– On est en plein Don Quichotis, c'est-à-dire qu'il y a des gens
09:47qui préfèrent traquer la menace du fascisme,
09:49la menace imaginaire du fascisme,
09:51plutôt que de s'intéresser aux menaces concrètes
09:53qui pèsent sur le quotidien des honnêtes gens.
09:55– Autre sujet à présent, et ça va être la polémique du week-end,
09:58puisque l'attaquant du football club de Nantes,
10:00Mostapha Mohamed, s'est retiré du match opposant son club
10:03à celui de Montpellier ce samedi 17 mai, journée de lutte contre l'homophobie.
10:08Ce n'est pas la première fois que le joueur nantais prend cette décision,
10:11en 2023 et en 2024 déjà, il avait déjà refusé de jouer,
10:15sauf que cette fois-ci, il exprime publiquement les raisons
10:18pour lesquelles il refuse de jouer.
10:20Voilà le sujet de Corentin Briot.
10:25– Il ne foulera pas la pelouse samedi soir.
10:28Pour la troisième année consécutive, l'international égyptien,
10:31Mostapha Mohamed, refuse d'arborer un flocage arc-en-ciel,
10:35symbole de la lutte contre l'homophobie.
10:37– Je crois au respect mutuel, au respect que nous devons aux autres,
10:40mais aussi au respect que nous nous devons à nous-mêmes et à nos croyances.
10:43Pour ma part, il y a des valeurs profondes, enracinées,
10:45liées à mes racines et à mes croyances,
10:47et je rends ma participation à cette initiative difficile.
10:49Ce choix est personnel, ce n'est pas par rejet ou jugement.
10:52– Pourtant, son club, le FC Nantes, jouera un match crucial
10:56pour se maintenir en Ligue 1, à domicile, contre Montpellier.
11:00Le club va sanctionner financièrement le joueur
11:03et reverser la somme à une association.
11:05Selon Johan Lemaire, qui organise des ateliers de sensibilisation
11:09au sein des clubs, l'homophobie dans le football s'intensifie.
11:12– On se rend compte depuis plusieurs années, ça monte, ça monte, ça monte.
11:15C'est-à-dire l'intolérance augmente, due aux religions,
11:19à leurs traditions, à leur culture, à leur éducation.
11:25Puis, bon, il l'affirme, il le revendique, il l'annonce.
11:30Il essaie presque de passer pour un héros en disant non au lobbying ou quoi que ce soit.
11:37Donc, c'est décevant, ça montre un très mauvais exemple pour la jeunesse.
11:41– Chaque année, plusieurs joueurs prétextent des blessures
11:44pour rester au vestiaire et ne pas avoir à porter les couleurs arc-en-ciel.
11:49– Alors, voilà pour le sujet de Corentin Alonso.
11:52Jordan Bardella réagit sur Twitter, il a dit
11:55« Je suis homophobe car islamiste ».
11:57Mais cette phrase, entre guillemets, aurait été plus concis et plus clair.
12:01Aurore Berger, dans La République Française,
12:03« La foi n'est pas et ne sera jamais au-dessus de la loi.
12:06L'homophobie n'est pas une sensibilité ou une diversité.
12:09C'est un délit.
12:10La ligue de football professionnelle a pris une initiative essentielle
12:13dans la lutte contre l'homophobie.
12:14Elle doit être respectée par tous.
12:16Il est temps que des sanctions claires soient prises,
12:19et vous avez entendu dans le sujet,
12:20puisqu'il y aura une sanction financière pour le joueur.
12:23Je précise que ce joueur est international, égyptien.
12:26Donc, s'il a une difficulté avec notre culture
12:29ou les combats qu'on peut mener en France,
12:32c'est-à-dire la lutte contre le racisme, la lutte contre l'homophobie,
12:36la lutte contre les violences faites aux femmes,
12:38s'il a ce souci-là, il peut très bien aller jouer en Égypte,
12:40championnat égyptien,
12:41mais je ne suis pas sûr que le salaire en Égypte
12:43soit le même qu'au football club de Nantes.
12:45Moi, j'aimerais dire deux choses à Moussa Fahmouhamed.
12:47La première, en tant que supporter du FC Nantes,
12:49c'est qu'au lieu de s'enliser dans ce genre de polémiques,
12:51il ferait bien de penser un peu plus au football,
12:53puisqu'il a une équipe qui joue encore pour le maintien
12:55et il a mis un nombre de buts totalement dérisoire
12:57pour un avant-centre cette saison.
12:59Là, c'est le fan qui a mis en scène cette parenthèse.
13:02Dans un registre un peu plus grave,
13:04j'aimerais dire qu'il est tout simplement l'idiot utile
13:07d'un islamisme qui, au rythme actuel,
13:09forcera bientôt aux homosexuels de France
13:11à choisir entre l'exil, la soumission et la mort.
13:14Il n'y a pas un footballeur professionnel dans ce pays
13:16qui assume publiquement son homosexualité.
13:18C'est encore pire dans le foot amateur.
13:19Surtout que vous avez des quartiers entiers
13:21qui sont travaillés par le communautarisme islamiste
13:23où le quotidien des homosexuels, tout simplement, il est pourri.
13:25Ils ont peur de se faire chasser de chez eux.
13:27Ils ont peur de tomber dans des gatapans.
13:28Ils ont peur de se faire tabasser.
13:29Alors, par celui d'arrêter, on leur demande, oui,
13:31une fois dans la saison, pendant 90 minutes,
13:32de mettre un badge.
13:33Un simple badge.
13:34Lui, il en est incapable parce qu'il est totalement ravagé
13:37par une haine qu'il travestit sous couvert de multiculturalisme.
13:39Je trouve ça juste ignoble, honte à lui.
13:41Il n'y a pas d'autre mot.
13:42Lui, il dit que ce n'est pas de la haine.
13:43Il dit...
13:44Forcément.
13:45... mes traditions, etc.
13:46J'appelle au respect et certains pourraient vous dire,
13:49effectivement, il a le mérite de la clarté
13:54puisque c'est la première fois qu'un joueur de foot
13:57prend la parole pour annoncer cela.
13:59Oui, mais c'est un récidiviste parce que...
14:00Ça fait trois ans qu'il fait ça.
14:01Oui, voilà.
14:02Il le fait, effectivement, à chaque fois.
14:03Et il est toujours dans l'effectif du FC Nantes.
14:06Il est toujours un exemple aussi pour beaucoup de joueurs nantais,
14:09même si, comme vous l'avez dit, il n'a pas marqué
14:11beaucoup de buts cette année.
14:12N'empêche que ça reste une des vedettes du FC Nantes
14:14et on l'a gardé dans l'effectif.
14:16Et ce qui est le plus inquiétant, comme vous le disiez aussi,
14:18c'est l'exemple par rapport à la jeunesse et à ses quartiers.
14:22C'est-à-dire de voir cette forme d'idéologie
14:26qui, évidemment, est développée et qui frappe.
14:28J'ai lu le sauf-foutre ces derniers jours.
14:31Je pensais que le danger dans le football, c'était l'extrême droite.
14:34Il avait mis en une la menace d'extrême droite.
14:39Jonathan Clos, qui est un joueur de l'OGC Nice
14:43et qui a le courage de prendre la parole,
14:45qui est aussi un international français,
14:47il dit que certains joueurs se disent
14:48« Si j'accepte, ils vont penser que moi, je m'en fiche complètement.
14:51Je ne comprends pas que la vie des autres nous impacte
14:53alors qu'elles ne nous regardent pas.
14:55Elles ne nous regardent pas.
14:56C'est très compliqué de faire changer les mentalités
14:58car pour la plupart des joueurs, le monde, c'est un monde homme et avec une femme
15:02et ça doit rester là.
15:03Je pense que c'est un combat sans fin.
15:05Ce n'est pas parce qu'une discrimination ne te concerne pas
15:07qu'il ne faut pas y prêter attention.
15:11Porter ce badge, ce n'est pas faire allégeance à tous les lobbies LGBT, etc.
15:17Permettez-moi précisément d'émettre un bémol.
15:20Moi, j'aime bien quand les joueurs de foot jouent au foot et je me méfie.
15:24Après, je ne sais pas ce que stipulait son contrat.
15:26Il s'était peut-être engagé à faire un certain nombre de choses.
15:29Mais quand on enjoint dans une entreprise ou dans une équipe de quoi que ce soit
15:35à endosser un combat qui n'a pas été choisi au départ
15:41quand on est rentré dans l'entreprise, pardonnez-moi, mais ça me dérange.
15:44Parce qu'aujourd'hui, c'est l'homophobie,
15:46mais demain, ce sera peut-être l'islamophobie.
15:49Vous savez qu'aujourd'hui…
15:50Il y a déjà une journée de lutte contre les…
15:52Il y a déjà une journée de lutte contre les discriminations racistes.
15:55Déjà, le fait que tout ça ne sert absolument à rien.
15:58Aujourd'hui, si l'homophobie monte dans notre pays du fait d'une culture exogène,
16:04ce n'est pas en mettant ce maillot qu'on va lutter.
16:06C'est en évitant de la laisser pénétrer les esprits chez nous
16:10et peut-être pénétrer physiquement chez nous.
16:12Mais je suis un peu dérangée.
16:14Parce que si vous voulez, demain, on va demander aux joueurs d'endosser…
16:22Pardonnez-moi, ils sont embauchés pour faire du foot.
16:25Mon seul bémol, je ne connais pas le contenu de son contrat.
16:31Mais un joueur de foot, il joue au foot.
16:34Un commercial, il fait du commerce.
16:36Il n'a pas à endosser des causes de ce style-là.
16:39Ça peut être la lutte contre les discriminations faites aux femmes
16:43ou les violences faites aux femmes.
16:44Ça peut être la lutte…
16:45Il y a une journée de lutte contre le racisme.
16:48Il y a une journée de lutte contre l'homophobie.
16:52Je ne vois pas où est le mal là-dedans.
16:56Et dans son contrat, il y a des contrats…
16:58Demain, on demande de porter un petit badge contre l'islamophobie.
17:01Vous ne vous direz pas, tiens, quand même…
17:03Demain, on m'aurait…
17:05Vous ne pouvez pas comparer un problème qui est fictif en France,
17:08l'islamophobie, qui n'existe pas, et l'âme de fond homophobe.
17:11Il y a juste Gabriel qui m'interpelle et j'aimerais lui répondre.
17:13Tout simplement, je pourrais vous répondre
17:16qu'il y a déjà une journée de lutte contre les discriminations raciales
17:20et qu'effectivement, s'il y a une journée de lutte contre la haine anti-musulman,
17:26oui, elle y est dans cette lutte contre les discriminations raciales.
17:30C'est aussi simple que ça.
17:31Écoutez, je ne vais pas monopoliser le temps de parole,
17:34mais je suis peut-être le seul à le penser, mais je le pense.
17:37Je crois que le concept aujourd'hui homophobie…
17:39Vous saluez la décision de cette…
17:41Non, je ne salue rien du tout, mais largement manipulé.
17:45À ce moment-là, il a raison, ce joueur de foot.
17:49On peut avoir un avis nuancé ou c'est absolument pas possible.
17:51J'essaie juste que ce soit clair, Gabriel.
17:53Je pense que les joueurs de foot, il faut qu'ils jouent au foot.
17:55Je comprends ce que veut dire Gabriel, au sens où parfois,
17:57derrière des mots valises, on masque autre chose et une autre idéologie.
18:02Parce que derrière la lutte contre les discriminations,
18:05bien souvent, c'est d'autres choses dont on veut parler.
18:08Parce qu'en soi, il est évident que tout le monde ne peut qu'accepter
18:11et s'engager contre la haine vis-à-vis des musulmans,
18:14contre les discriminations vis-à-vis des homosexuels,
18:16contre toutes les discriminations de manière générale.
18:18Mais moi, je pense que c'est loin d'être un cas isolé,
18:20parce que regardez le rap, regardez d'ailleurs,
18:23la France est quasiment le pays qui écoute le plus de rap,
18:26et ce n'est pas le rap en soi, il y a des trucs très bien dans le rap,
18:28ce n'est absolument pas un rejet, mais il y a une culture du virilisme
18:31qui a aussi à voir avec la violence qui est en train de s'installer dans le pays,
18:34une représentation même artistique de ce que doivent être les hommes,
18:38avec justement, vous voyez bien qu'il y a des centres-villes,
18:40avec des hommes à qui on enjoint de devenir très, pas féminin,
18:45mais bref, de renoncer à leur masculinité parce qu'elle est censée être toxique,
18:49et les autres qui par réaction justement surjouent,
18:51et ça pose des problèmes concrets,
18:53et donc effectivement, peut-être qu'il faut se poser une double question,
18:56comment lutter efficacement contre les discriminations,
18:58et comment arrêter de les entretenir par des combats
19:01qui ne sont que le fauné de causes progressistes,
19:03qui cherchent à imposer un agenda idéologique particulier.
19:06Ce que je trouve aussi la tartufferie, ce qui me fait doucement rire,
19:09ils sont où les droits de l'homiste, ces responsables politiques de gauche ?
19:13Ils sont où ces gens-là ?
19:15Parce que je cherche les réactions des élus de gauche,
19:18ben attendez, il va falloir les interpeller pour réagir là-dessus,
19:22moi je serais très curieux de savoir ce que pense Jean-Luc Mélenchon
19:26de ce choix de Mostapha Mohamed,
19:28de ce, comment elle s'appelle, Sandrine Rousseau par exemple ?
19:33La géométrie variable, elle est aussi dans le fait que chaque week-end,
19:38Mostapha Mohamed joue avec le logo d'un site de Paris Sportif
19:41sur le maillot du FC Nantes, ce qui en islam n'est pas terrible, je pense.
19:45Des jeux d'argent en islam, c'est absolument pas...
19:47L'hypocrisie...
19:48D'un mot aussi, Eliott, par rapport à ce que disait Gabriel,
19:50moi je comprends qu'évidemment, on ne peut pas endosser toutes les causes.
19:54Ils sont recrutés pour jouer au football et ils ne peuvent pas,
19:58c'est vrai, endosser toutes les causes.
20:00Celle-ci est quand même, je pense, assez noble et représente les valeurs de notre pays.
20:04C'est en cela qu'évidemment, on peut obliger les joueurs à jouer.
20:08Mais je ne crois pas que ce soit stipulé dans les contrats.
20:11Ça ne va pas jusque-là.
20:13Écoutez, je vous le dis franchement, moi,
20:15vous me demandez ce soir de porter un drapeau LGBT, je vous dirais,
20:21non, je porte le drapeau national, je porte le drapeau LGBT
20:24parce qu'il a été largement manipulé à des fins idéologiques.
20:29Moi, ce qui m'intéresse, en fait, Gabriel Cluzel,
20:31ce que vous dites, c'est que la cause peut-être noble,
20:34simplement le lien avec certaines associations qui auraient dévoyé cette cause,
20:40vous dérange, c'est aussi simple que ça.
20:41Là, la position de ce joueur de foot, elle n'est pas celle-ci.
20:45Elle est de considérer que de lutter contre l'homophobie…
20:49L'homosexualité n'est pas quand même à chaque fois religieuse.
20:51Voilà, c'est exactement, c'est comme ça que c'est traduit.
20:54Donc moi, ce qui m'intéresse, c'est de voir que M. Mustapha Mohamed,
20:57il y a une société, une culture qui le dérange.
21:03Mais ça ne le dérange pas de jouer au football, de gagner de l'argent en France.
21:09Peut-être qu'il ne gagnerait pas la même chose s'il jouait dans le championnat égyptien.
21:13Ce qui est d'ailleurs…
21:14Pour aller dans le fil de ce que disait Jonathan tout à l'heure sur l'hypocrisie,
21:18parce qu'effectivement, il porte le logo de jeu d'argent, ça n'a pas l'air de le déranger.
21:21Vous savez qu'au moment du début du Ramadan,
21:23quand vous regardez la requête Google, enfin, pornogue sur Google,
21:26ça s'effondre le jour du début du Ramadan dans les musulmans.
21:29Donc c'est probablement qu'il y a beaucoup plus d'hypocrisie,
21:33parce que c'est la nature humaine tout simplement.
21:35J'ai compris. Mais Johanna Roland, la maire de Nantes,
21:37qui réagit beaucoup sur les réseaux sociaux,
21:39je serais curieux de savoir ce qu'elle va penser, évidemment, de Mustapha Mohamed.
21:45La publicité, on revient dans un instant,
21:47on a encore beaucoup de choses à traiter ensemble, là, tout de suite.
21:51Je pensais pendant la publicité au débat qu'on avait juste avant,
21:54et sur effectivement ces associations qui peuvent parfois dévoyer des causes qui sont importantes.
22:00Les associations LGBTQ+, etc., qui manifestaient avec la France insoumise,
22:05elles devraient être surprises, inquiètes de se dire,
22:08mais attendez, pourquoi il n'y a pas de communiqué d'LFI, là,
22:11pour condamner ce que fait Mustapha Mohamed ?
22:14C'est comme les associations bisexuelles qui soutiennent le Hamas.
22:17C'est comme les associations bisexuelles qui soutiennent le Hamas.
22:20Je suis en train de me dire, mais c'est quand même incroyable.
22:23J'espère que ces associations vont demander à tous les responsables politiques de gauche
22:28de se mobiliser et de condamner, bien sûr, ce qu'a fait Mustapha Mohamed.
22:33C'est comme pour les syndicats, c'est comme pour beaucoup de choses,
22:36ils ont pignon sur rue alors même qu'ils ne sont pas forcément représentatifs.
22:38Je trouve qu'à travers ce sujet, les masques tombent.
22:40Je sais pas si on a le droit de rajouter un tout petit truc sur ce sujet.
22:42Bien sûr, Gabrielle Alizé.
22:43Je ne vais pas en piéter sur les autres sujets.
22:45Ce que je veux dire, c'est qu'au-delà du foot, dans le monde de l'entreprise aujourd'hui,
22:48vous savez, elles ont une note éthique, les entreprises.
22:51Et il y a une pression par un certain nombre d'associations idéologiques
22:56qui somment les gens dans l'entreprise à adhérer à telle ou telle démonstration idéologique.
23:06Alors que quand ils sont rentrés dans l'entreprise, ils venaient faire juste leur métier.
23:09Et ça, si vous voulez, c'est extrêmement inquiétant.
23:13Et beaucoup en souffrent et ils ne le disent pas.
23:15Écoutez, je vois beaucoup de réactions.
23:17Quel mépris pour Gabrielle Cluzel ? Elle a raison.
23:19Pour qui vous prenez-vous ?
23:20J'espère que je n'ai pas été méprisant, Gabrielle.
23:22Et vous savez à quel point je l'estime pour vous.
23:26Et je le trouve très courageuse.
23:28Je vous appelle souvent la reine du week-end.
23:30Vous avez le droit à chaque fois de m'augronder.
23:32Autre sujet à présent.
23:35Je ne sais pas si vous avez vu le dessin de Plantu qui fait polémique depuis 24 heures,
23:39du moins qui fait polémique du côté de la gauche radicale.
23:41Voilà le dessin de Plantu qui revient sur la commédition d'enquête
23:45et cet entretien de plusieurs heures de François Bayrou.
23:49Souvent, certains ont dit que c'est le procès de Moscou.
23:52Les commissaires politiques n'ont pas beaucoup parlé de nous.
23:54Et c'est vrai que depuis les premières révélations dans l'affaire Bétharame,
24:00souvent je dis que c'est terrible parce qu'il faudrait mettre les victimes au cœur de cette affaire
24:06pour qu'elles puissent parler, savoir ce qui se passe,
24:08poser les bonnes questions plutôt que de penser à la démission de François Bayrou.
24:12Alexis Corbière, l'ancien pur GLFI, n'est pas content.
24:15Dessin honteux et sidérant.
24:17Une commission parlementaire comparée à la Gestapo,
24:19parce qu'il avait eu les brassards rouges.
24:22Des questions comparées à la guillotine.
24:24Les élèves de Bétharame et leurs services furent longuement évoqués.
24:27Pourquoi le nier ? Pourquoi protéger Bayrou ainsi ?
24:30Comme si la victime, c'était lui.
24:33Voilà pour la déclaration de M. Corbière.
24:35Patrick Roger, peut-être un mot ?
24:37Déjà, Corbière, normalement, il apprécie l'humour.
24:40Il ne faut pas oublier que derrière les dessins de plantues,
24:43il y a toujours une dose d'humeur et d'humour, bien sûr.
24:45Donc ça, il l'a un petit peu oublié,
24:47alors qu'Alexis Corbière est quelqu'un de cultivé, il devrait le savoir.
24:51Et la deuxième chose, c'est vrai que quand on regarde à froid
24:55ce qu'il s'est passé, cette commission parlementaire,
24:57ça ressemblait à un procès politique, évidemment.
25:01Et ce n'est pas la première fois que certains ont cette sensation-là.
25:04On a vu des commissions d'enquête qui nous rappelaient des heures
25:08qu'on pensait passer, oublier.
25:12On peut difficilement me suspecter de sympathie pour l'extrême-gauche.
25:15J'ai moi-même été choqué par la manière dont cette commission s'est tenue
25:19et par le procès qui est fait à l'ensemble du privé catholique à travers elle.
25:23Maintenant, j'en ai un peu marre, si vous voulez,
25:25qu'on revienne systématiquement en France,
25:27comme Plantu le fait à travers ce dessin,
25:29à la référence aux années 30, au nazisme, au crime du communisme.
25:32Pardon, mais je pense que ça brouille les esprits,
25:34ça empêche de comprendre la singularité du moment présent
25:36et surtout ça banalise les atrocités historiques.
25:39Excusez-moi, ce n'est pas Plantu qui a utilisé les codes des années 30
25:42pour faire des affiches en présentant Cyril Hanouna.
25:45Et ça, c'est la France insoumise.
25:47C'est condamnable dans tous les cas et en effet,
25:49ils goûtent à leur propre médecine aujourd'hui.
25:51Si il y a des références qui sont faites à ces années-là,
25:53c'est parce que...
25:55Si il y a des références à ces années-là,
25:57s'il a pensé à ces années-là...
25:59Les 18 millions de déportés au goulag, c'est pire que ce qui s'est passé cette semaine.
26:01Mais bien évidemment, personne ne dit le contraire.
26:03C'est simplement que vous dites,
26:05j'en ai marre qu'on revienne à ces années-là.
26:07Et factuellement, ils ont été accusés
26:09de reprendre les codes des années 30 et de Goebbels
26:11pour faire des affiches présentant Cyril Hanouna.
26:13Accrédité sur son plateau.
26:15Bien sûr.
26:16Gabrielle Cluzel, en un mot.
26:18Je suis très frappée par les méthodes
26:22de cette commission d'enquête.
26:24C'est vrai qu'on dirait que c'est injuste,
26:26un tribunal révolutionnaire.
26:28Et surtout, on aimerait qu'il se regarde parfois
26:30dans un miroir,
26:32parce que cette histoire de Bétharome
26:34est évidemment atroce.
26:36Mais au-delà du fait que l'école laïque aussi
26:38a connu ses heures noires,
26:40vous savez, on se souvient en 2020,
26:42c'est Glenn Royal qui disait,
26:44les profs ont les mutés outre-mer,
26:46les profs pédophiles.
26:48Je rappelle que quel journal,
26:50tellement apprécié par la gauche,
26:52a fait la promotion de la pédophilie ?
26:54D'ailleurs, il y a eu un fact-checking de l'Ibé
26:56et on a fait la promotion à un moment de la pédophilie.
26:58Il y a eu une pétition,
27:00après mai 68,
27:02en 79 je crois,
27:04il y avait Simone de Beauvoir parmi les signataires,
27:06par exemple, je me souviens d'elle,
27:08pour défendre des gars accusés de pédophilie.
27:10Alors pardon, mais qui commence à balayer
27:12devant leurs portes et qu'ils soient plus
27:14humbles quand ils vont chercher des poux
27:16dans la tête des autres ?
27:18En tout cas, qui balaie devant toutes les portes,
27:20parce qu'effectivement, là où l'Église catholique
27:22a fait le ménage avec la commission Sauvé,
27:24qui a eu le courage de le faire,
27:26l'éducation nationale l'a très peu fait.
27:28Et les envois en Outre-mer,
27:30je pense qu'il y a encore
27:32des gens qui sont mutés d'académie en académie
27:34sans que les chefs d'établissement
27:36ne soient prévenus du pédigré
27:38de certains des enseignants.
27:40Et c'est la même chose dans
27:42tout ce qui est associations sportives, etc.
27:44Donc il y a un vrai sujet qui est face à nous,
27:46donc il est normal qu'il y ait des commissions d'enquête parlementaires,
27:48mais elles seraient évidemment beaucoup plus crédibles
27:50s'ils ne s'acharnaient pas que sur la personne de M. Bayrou,
27:52mais qu'ils regardaient tous les ministres de l'éducation nationale
27:54et qu'ils regardaient aussi
27:56ce qui se passe aujourd'hui.
27:58Notamment l'éducation nationale de gauche
28:00est présent au moment
28:02où il pouvait y avoir des signalements.
28:04Et je me demande si Jean-Luc Mélenchon
28:06ne devrait pas passer parce qu'il était au ministère.
28:08Enseignement supérieur.
28:10Mais il était au gouvernement dans les années 90.
28:12Jean-Luc Mélenchon,
28:14tiens, justement, il était aux Etats-Unis,
28:16en Amérique du Nord, la semaine dernière.
28:18Et alors c'est incroyable,
28:20parce que c'est Eugénie Bastier
28:22qui a révélé ça.
28:24Regardez ce tweet de Jean-Luc Mélenchon.
28:26Merci à Hassan Teoun,
28:28premier streamer politique des Etats-Unis,
28:30pour son accueil et cet échange passionnant.
28:32Alors, personne ne connaît cet homme à droite
28:34dans le grand public en France.
28:36C'est un Américain d'origine turque.
28:38Et parmi les polémiques autour de cet homme,
28:40on lui reproche d'avoir dit, par exemple,
28:42que les Etats-Unis avaient mérité le 11 septembre.
28:44Tiens, c'est marrant que personne n'ait creusé là-dessus.
28:46Ou encore que les viols du 7 octobre
28:48ne changent rien à la dynamique.
28:50Bon, écoutez Eugénie Bastier,
28:52parce qu'elle était en colère ce matin,
28:54parce que les médias français,
28:56ni même les politiques, n'ont dit
28:58qu'il n'y a pas un bug dans la matrice.
29:04Jean-Luc Mélenchon, ça a été peu souligné
29:06dans la presse, il y a quelques jours,
29:08il était aux Etats-Unis, il a fait un live twitch
29:10avec une figure américaine qui s'appelle Hassan Picker,
29:12un influenceur de gauche radical américain,
29:14qui est un influenceur antisémite,
29:16qui fait des vidéos YouTube, où il dit par exemple
29:18que ça n'a aucune importance
29:20si des viols ont été commis le 7 octobre,
29:22tout putain de sioniste devrait être traité
29:24comme un néo-nazi fanatique,
29:26il parle des Israéliens comme des connards consanguins.
29:28Et Jean-Luc Mélenchon a fait un live
29:30avec cet individu. Personne n'a relevé
29:32cette... Imaginez que Marine Le Pen,
29:34on lui reproche d'être allé à un bal
29:36néo-nazi il y a 15 ans ou 20 ans,
29:38et on en fait encore des tonnes,
29:40on justifie le front républicain contre elle.
29:42Personne n'a relevé ce qu'a fait
29:44Jean-Luc Mélenchon aux Etats-Unis, c'est-à-dire
29:46faire un live sur YouTube
29:48avec un antisémite notoire,
29:50et je trouve qu'on lui passe
29:52toujours beaucoup de choses.
29:54C'est plus qu'on passe beaucoup, c'est que
29:56personne ne l'a abordé ce sujet.
29:58C'est le fameux privilège rouge qu'on parle
30:00souvent sur ce plateau, j'imagine même pas
30:02les réactions si Jordan Bardella ou Marine Le Pen
30:04s'étaient affichées avec un pareil individu.
30:06On a fait des heures sur
30:08Jordan Bardella qui est parti
30:10au congrès des conservateurs,
30:12en disant mais quel scandale
30:14il y va, et quand il a décidé de quitter
30:16parce qu'il y avait eu un salut nazi,
30:18on disait c'est pas grave, vous avez voulu quand même y aller.
30:20Non mais on lui passe tout, Jean-Luc Mélenchon,
30:22on lui passe tout depuis le départ, je rappelle que c'est quand même lui
30:24qui a dit au moment de la fermera, oui c'est bizarre
30:26à chaque fois avant les élections,
30:28il y a des attentats,
30:30ça c'est du complotisme
30:32XXL, mais là ça passe crème
30:34et ça n'a dérangé personne ensuite pour faire
30:36alliance avec la France.
30:38Il avait dit que Mila avait été ciblée par l'extrême droite aussi,
30:40c'est un complotisme chic autorisé.
30:42Mais c'est un problème de tous les partis,
30:44pas tous les partis de gauche français,
30:46mais beaucoup des partis de gauche radicale,
30:48Die Linke, qui est l'équivalent des insoumis en Allemagne,
30:50a exactement le même problème d'antisémitisme
30:52et c'est en train d'exploser.
30:54Les services allemands sont obsédés
30:56par l'AFD qui effectivement
30:58a des personnalités qui flirtent
31:00dangereusement avec le néonazisme,
31:02mais là aussi il y a un deux poids deux mesures,
31:04parce que Die Linke, l'équivalent des insoumis allemands,
31:06on leur passe tout en matière d'antisémitisme,
31:08en tout cas on leur passe beaucoup.
31:10L'Eurovision, à présent,
31:12vous savez que ce week-end c'est l'Eurovision,
31:14on espère qu'une chose c'est que Louane
31:16a remporté la première fois pour une Française
31:18depuis 1977, sa chanson « Maman »
31:20très touchante, bouleversante.
31:22Moi j'avais vraiment, j'ai découvert...
31:24Moi j'avais des larmes aux yeux.
31:26Moi aussi, et alors hier j'ai vu la représentation
31:28en demi-finale de Louane,
31:30j'ai découvert ça sur les réseaux sociaux,
31:32pareil comme vous, j'avais les larmes aux yeux.
31:34Alors le problème c'est que,
31:36il y a une artiste israélienne
31:38qui va concourir comme chaque année,
31:40et puis depuis le 7 octobre,
31:42c'est devenu une certaine rengaine
31:44chez certains militants,
31:46il faut s'attaquer
31:48à la chanteuse israélienne.
31:50L'année dernière c'était à Malmeux
31:52des milliers de personnes qui avaient manifesté
31:54dans un contexte vraiment sidérant et terrifiant.
31:56Et puis cette année c'est en Suisse,
31:58à Bâle,
32:00et dès les demi-finales,
32:02vous avez la chanteuse israélienne
32:04qui a été donc sifflée
32:06avec des drapeaux palestiniens
32:08qui ont été dressés devant elle
32:10pendant qu'elle chantait.
32:12Je précise que cette jeune femme
32:14est une rescapée du 7 octobre.
32:16Elle était présente au festival pour la paix
32:18qui a ensuite
32:20connu le drame que vous avez vu.
32:22Elle a joué la chanson sous des cadavres.
32:24Donc voyez le sujet d'Isabelle Piboulot
32:26parce que vous avez des élus en France
32:28qui considèrent qu'il faut boycotter
32:30cette femme qui a été victime du terrorisme islamiste.
32:34Israël !
33:04C'est injuste qu'un pays comme Israël
33:06puisse être ici
33:08et participer à ce concours
33:10alors qu'il tue des milliers de gens.
33:12Une plainte a été déposée
33:14par le média israélien KAN,
33:16un manifestant ayant fait
33:18un geste d'égorgement
33:20envers la délégation israélienne.
33:22Un énième incident
33:24qui a éclaté
33:26dans l'histoire de l'Israël.
33:28C'est l'histoire d'Israël.
33:30C'est l'histoire d'Israël.
33:32Un énième incident
33:34qui exacerbe les fans de Yuval Rafael.
33:36Nous voulons établir
33:38un contrepoint et lui dire
33:40qu'elle est la bienvenue.
33:42C'est une survivante.
33:44Je vais la soutenir de tout mon cœur.
33:46La chanteuse a survécu
33:48au massacre du 7 octobre
33:50cachée avec 49 réfugiés,
33:52seuls 12 ont survécu.
33:54L'an dernier en Suède,
33:56des manifestations avaient également
33:58perturbé l'Eurovision.
34:00coup de sifflet qui perturbe la répétition israélienne, Rima Hassan a répondu c'est
34:04la candidature israélienne qui perturbe l'Eurovision. Je répète que cette jeune femme est une
34:10rescapée du 7 octobre, c'est de la folie. Elle se livre à une forme de victim blaming
34:15comme on dirait en termes woke, c'est-à-dire qu'on fait passer les victimes pour des agresseurs,
34:22on les culpabilise. On est encore une fois dans un symptôme d'un antisémitisme qui
34:26n'est pas résiduel comme dirait Jean-Luc Mélenchon mais qui est juste carabiné et
34:29qui revient à la faveur de la rencontre entre l'idéologie décoloniale et l'islamisme
34:34conquérant. Cette femme est victime de rien si ce n'est d'être juive et d'avoir survécu
34:38aux atrocités du Hamas commise le 7 octobre. Mais encore une fois qu'il sera surpris parce
34:42qu'on a vu les mêmes événements l'an dernier et puis il y a eu les mêmes débats
34:44pour les journalistes. C'est de manière un peu plus exacerbée mais je pense que la Suisse
34:48est un peu moins islamo-gauchisée que Malmö j'imagine. Jean-Sébastien. C'est vrai que
34:55la Suède a des problèmes majeurs et essaye d'y réagir d'ailleurs politiquement. Je
35:00pense qu'il faut distinguer deux choses. On a le droit de critiquer la politique israélienne.
35:03On a le droit de critiquer l'offensive en cours à Gaza. On a le droit de s'inquiéter
35:06de la tragédie que vivent les civils palestiniens. Ça ne veut pas dire qu'il faille contester
35:10en soi l'existence de l'État d'Israël parce qu'on voit bien que c'est de ça
35:13dont il s'agit. C'est de ça dont il s'agit. Ils ne sont pas en train de contester Benyamin
35:17Netanyahou parce qu'elle n'y est pour rien. Elle n'est pas ministre du gouvernement Netanyahou.
35:23Elle est chanteuse. Elle a participé à un concours de chant. Quand Rima Hassan dit que
35:28la présence d'Israël dérange, oui, parce que cette semaine, le 14 mai, c'est l'anniversaire
35:33de l'indépendance d'Israël et ce que les Palestiniens eux commémorent comme
35:37l'Anakba, la catastrophe, l'exil qu'ils ont dû subir, mais ils n'ont toujours pas
35:41accepté l'idée qu'Israël existe. C'est de ça dont il s'agit et qu'on ose le dire
35:45et qu'ils arrêtent d'être hypocrite et qu'ils osent assumer que c'est de ça
35:49dont ils parlent. Parce que si en plus ça permettait d'arrêter les massacres à Gaza,
35:52ça serait s'il suffisait de hurler dans un concours de chant.
35:55Précisons également que le festival, c'était un festival pour la paix le 7 octobre dont
35:59a été victime et rescapée cette chanteuse et que les participants sont bien souvent
36:07une jeunesse qui n'est pas forcément en adéquation avec la politique de Benjamin Netanyahou.
36:11Ce qui est proprement insupportable, c'est la politisation permanente de ces divertissements.
36:17Moi, l'Eurovision, autrefois, c'était un spectacle, toute la famille s'installait
36:21pour regarder des gens sympathiques pousser la chansonnette, ça détendait tout le monde.
36:25Aujourd'hui, c'est devenu le temple du hawkisme, de la cause du Hamas, enfin je ne sais quoi.
36:35Donc ça a été complètement préempté par la gauche. Le festival de Cannes, pareil.
36:39Donc tous ces artistes, pour beaucoup en plus, je parle du festival de Cannes subventionné
36:44avec nos impôts, on devrait avoir notre mot à dire, se complaisent. Et c'est toujours du
36:48même côté. Le jour où vous voyez un autre son de cloche, vous me prévenez.
36:51Incroyable. Et autre image, et là aussi ça a été sous-traité, tout aussi pourtant un événement
36:56apolitique, puisqu'on va parler du tour d'Italie en cyclisme. Quand même perturbé par des militants
37:02pro-palestiniens, c'est le tour d'Italie. Lors de la sixième étape, regardez l'image du tour.
37:07Évidemment que c'est gravissime. C'est-à-dire que les militants ont voulu bloquer, vous voyez l'homme
37:13qui est en bleu. Ils se sont trompés, puisque c'est un cycliste français. Là, ils doivent être à
37:1960 km heure. Là, on l'a mis au ralenti pour que vous voyiez l'image. Pourquoi ? Parce qu'ils
37:24semblaient protester contre la présence de l'équipe israélienne. Lors de la sixième étape du tour
37:28d'Italie ce jeudi, des militants pro-palestiniens ont voulu stopper la course, alors que les
37:32coureurs roulaient de vive allure. Ils semblaient protester contre la présence de l'équipe israële.
37:36Munis d'inquiétude, ils ont voulu stopper la course alors que les coureurs roulaient en allure
37:41très importante. Déjà dit, je vous présente mes excuses. Il aurait confondu Enzo Palenia avec un
37:47coureur de l'équipe israële. Les Français et le Belge ont été freinés, mais ont pu éviter le pire.
37:53C'est-à-dire que là, ça aurait pu être gravissime.
37:55Vous voyez, il y a un point commun dans la plupart des sujets qu'on a abordés ce soir. C'est à chaque
37:59fois l'exploitation, la surexploitation en fait sur des scènes sportives ou de spectacles, que ce
38:04soit en fait le football. Tout à l'heure, on l'a vu. Et c'est là, je rejoins la petite nuance que
38:08Gabriel pouvait avoir à ce théâtre en fait de l'Eurovision qui devrait être un havre de paix, qui
38:14échappe justement à tout ça. Et on devrait symboliser à travers cette chanteuse israélienne, cette paix
38:19qu'on essaie de construire. Le giro, c'est la même chose et beaucoup d'autres manifestations qui sont
38:24ainsi perturbées.
38:25Vous le dites à la française, Patrick Roger.
38:27Comment ?
38:27Vous le dites à la française. Le giro, c'est le G.
38:31Le G. Non mais c'est vrai. Et vous verrez que sur le Tour de France, on risque d'avoir les mêmes
38:37perturbations, bien sûr. Puisqu'il y a toujours effectivement...
38:41Ça aurait pu être gravissime. C'est-à-dire que vous n'auriez plus à avoir à blesser.
38:46Au-delà, tu as dit quelque chose du narcissisme et de la vanité de notre société. Parce qu'encore une fois,
38:50ça serait s'il suffisait de faire un happening pour changer le cours de l'histoire du monde. A la limite,
38:56on pourrait concevoir qu'un autre pays ait décidé de chanter une chanson qui évoque le sort justement
39:00des enfants palestiniens. Ça serait dans le même registre qu'un concours de chant. Mais là, ces gens-là,
39:05ce qui les intéresse, c'est juste l'étalage de narcissisme au moment où ils sont dans leur happening.
39:10C'est même pas la cause qu'ils défendent.
39:12Autre sujet à présent avant de retrouver Gautier Lebret, qui pourrait même venir d'un instant à l'autre
39:18sur le plateau pour nous teaser 100% politique. J'entends ses pas. Je vois son visage sérieux.
39:24Il est prêt. Rebonsoir. Rebonjour, Gautier Lebret. Félicitations, Gautier Lebret, puisque hier,
39:30vous avez été le premier journaliste de télé à avoir interviewé le candidat favori à la présidentielle roumaine.
39:39Georges Simion. Georges Simion, qui a été très offensif. Et d'ailleurs, les audiences de CNews,
39:47on invite le candidat à la présidentielle roumaine. Il a fait mieux que l'édition spéciale sur LCI de 21h à 22h
39:55avec le combat, le duel LR. Félicitations, Gautier Lebret.
39:59Oui, c'était un faux duel. Ils n'étaient pas face à face.
40:02Non, ils étaient l'un après l'autre.
40:05C'est parce que les Français se projettent dans ce qui se passe en Roumanie, dans tout le défilé de l'annulation...
40:11Emmanuel Macron, vous avez raison. Emmanuel Macron, d'ailleurs, qui en a parlé, des ingérences,
40:16du risque pour la démocratie en Europe. Emmanuel Macron, on a commencé la semaine quasiment avec lui et cette émission mardi.
40:22Quel est le bilan d'Emmanuel Macron ? Les Français sont plutôt durs.
40:25Je ne sais pas si vous avez vu le sondage, puisque c'est un mauvais bilan pour 71% des Français et bilan sur 8 ans.
40:3319 points de perdus quand même depuis mars 2022.
40:37Là, c'est plus une chute. Je n'ai jamais vu ça. C'est un toboggan.
40:40En revanche, le deuxième chiffre qui est intéressant, c'est 2032.
40:45Parce qu'il n'a pas dit non. Il n'a pas dit oui, mais il n'a pas dit non.
40:4884% des Français répondent non. Ils y pensent.
40:51Regardez, ils y pensent aussi, les Français. Ils pensent que non.
40:55C'est loin. C'est loin. 2032 ? C'est très loin.
40:58C'est si loin. Vous avez éventuellement raison.
41:00Mais s'il pense à 2032, il ne faut pas que ce soit quelqu'un de son camp qui soit élu en 2027.
41:06Il ne faut pas que ce soit Édouard Philippe, il ne faut pas que ce soit Gabriel Attal, parce qu'il y aura la vénéité d'en faire un deuxième.
41:10Donc, s'il pense à 2032, il faut qu'il fasse tout pour que ce soit l'ORN.
41:14C'est intéressant ce que vous dites. Un vrai complotiste, mais très intéressant.
41:18On sait l'inimitié qu'il porte à Gabriel Attal.
41:22D'ailleurs, cette semaine, les contre-naissances du parti dirigé par Gabriel Attal, créée par Emmanuel Macron,
41:28ils n'ont quasiment rien relayé de sa grande messe sur...
41:32Il n'y avait aucune info. Vous avez été le premier à le dire.
41:35Vous avez un collaborateur d'Emmanuel Macron qui a dit à Paris Match,
41:40Gabriel Attal aura le sort qu'on réserve au traître.
41:44Un collaborateur qui travaille encore avec...
41:48Moi, je pense savoir qui c'est.
41:50Les gens qui parlent comme ça, c'est bien.
41:54C'est très étrange.
41:57C'est un courageux collaborateur. C'était en off, j'imagine.
42:01Auprès de quelqu'un qu'on connaît bien qui s'appelle Florian Tardif.
42:05Quel courage, ces collaborateurs.
42:09Emmanuel Macron voit bien qu'il n'a pas d'héritier du Macronisme.
42:13Il n'en souhaite pas, effectivement, pour se réserver un avenir à lui.
42:17Mais comme il voit qu'il n'y en a pas, il pense peut-être à une prochaine dissolution,
42:21parce que c'était une forme d'entrée en campagne.
42:23Il n'y avait aucune raison de venir à la télévision pour ne rien annoncer,
42:26si ce n'est la part de narcissisme.
42:28Il était dans une bonne séquence, après son week-end à Kiev.
42:33Il va 3h30 à la télévision pour montrer qu'il est impuissant.
42:37En cas de campagne, signe dissolution, il a décidé ou qu'elle lui était imposée par une nouvelle censure.
42:42Il faudrait bien qu'il y ait quelqu'un qui défende un peu le bilan du Macronisme.
42:45D'ailleurs, il a demandé au Conseil des ministres qu'on fasse, qu'on célèbre les bilans du 8 ans de Macronisme.
42:49Quel est le programme de 100% politique, cher Gauthier Lebrecht ?
42:55Vous savez que dans 100% politique, il y a Éric Tegner qui est avec nous du lundi au vendredi.
42:59Éric Tegner est allé sur les routes migratoires.
43:03Il a commencé à en parler hier avec Christine Kelly dans Face à l'info.
43:07Il sort un long format là-dessus.
43:09On va longuement parler de ça parce qu'il a plein de témoignages intéressants
43:12qui montrent bien la chaîne pour arriver jusqu'en Europe,
43:17avec évidemment les passeurs qui jouent un rôle terrible et dangereux,
43:22notamment pour ceux qui veulent traverser la Méditerranée.
43:24On va longuement parler de ça.
43:27On va revenir évidemment sur l'Eurovision.
43:29Sur ce joueur qui ne veut pas participer à la journée de lutte contre l'homophobie,
43:35il a été taxé d'islamiste par Jordan Bardella, le patron du RN.
43:39On a découvert tout à l'heure son tweet.
43:43J'ai une dernière séquence pour vous.
43:46Parce que Pascal Praud, on sait que c'est un grand journaliste,
43:50mais est-ce qu'il a d'autres talents que Pascal Praud ?
43:53Est-ce qu'il a des talents cachés qu'on ne connaissait pas ?
43:56Regardez, c'était cet après-midi sur Europe 1.
43:59Vous savez, dans son émission Pascal et vous,
44:01avec Olivier Leguenec qui est son acolyte dans l'émission.
44:05Mister Boubouc, ça c'est son surnom pour les intimes.
44:08Est-ce qu'il a des talents cachés, Pascal Praud ?
44:11J'aurais peut-être mis un point d'interrogation.
44:13Il y a une petite faute d'ailleurs.
44:15Allez, on regarde.
44:19J'ai été longtemps dans une fanfare
44:22où je jouais de la...
44:25La trompette !
44:26La trompette, alors est-ce que vous...
44:27Attendez, regardez, bien face caméra.
44:29Est-ce que vous voulez...
44:31Allez, 3, 2, 1...
44:46Bravo !
44:49C'est génial !
44:51Vous nous aviez caché ça ?
44:53Vous avez des super restes.
44:55Oui, non, parce que là j'ai les doigts qui sont un petit peu...
44:58On a reconnu Jurassic Park en plus.
45:00Le tyrannosaure de la musique.
45:03Le tyrannosaure de la musique.
45:05Alors, est-ce qu'il fallait mettre un point d'interrogation sur cette séquence ?
45:09Vous dites, bah oui, je ne sais pas...
45:12Joueur de trompette ou pas, Gauthier Lebret ?
45:14Et surtout pas de pipo.
45:16Déjà, sortir un son d'une trompette, c'est compliqué.
45:19Justement, la question...
45:22Est-ce qu'il était raccord avec le son ?
45:25Alors, vraiment, posez-vous la question.
45:27Chez vous.
45:29Gabriel ne l'avait pas vue.
45:31Gabriel l'a vue.
45:33Je suis naïve.
45:35Sachez, Gabriel, que quand j'ai vu cette séquence,
45:38j'ai pensé exactement comme vous.
45:40Et comme on dit dans le jargon 2.0, je l'ai retweetée.
45:43Et ensuite, j'ai appelé l'artiste Pascal Pro
45:48qui m'a demandé ces années de trompette.
45:50Et donc, je me permettrais de rajouter un petit point d'interrogation.
45:53On l'embrasse chaleureusement, bien sûr, Pascal.
45:55A la réalisation, c'était Jean-Luc Lombard.
45:57A la vision, David Tenelier.
45:58Au son, Jean-François Couvlard.
45:59Benjamin Nau, Félix Péreola.
46:01Toutes les émissions sont à revoir sur cnews.fr.
46:04Dans un instant, c'est l'homme qui met la concurrence loin,
46:07très très loin de 100% politique.
46:10J'ai nommé Gauthier Lebret.

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