Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Ravie de vous retrouver pour l'heure des pros 2. On est ensemble évidemment pendant une heure comme chaque week-end et avec moi aujourd'hui pour m'accompagner Elisabeth Lévy.
00:08Bonsoir Elisabeth. Bonsoir Elodie. Journaliste Olivier Vial, bonsoir. Bonsoir. Directeur du CRU, Amine Elbaï, bonsoir. Bonsoir Elodie. Juriste Edris Ghali, bonsoir.
00:16Essayiste, évidemment nos débats commencent dans un instant mais d'abord le point sur l'actualité avec Isabelle Pibouloureux. Bonsoir Elodie, bonsoir à tous.
00:24Le Hamas a remis sa réponse à la proposition américaine faite jeudi pour une trêve dans la bande de Gaza.
00:30Selon l'accord, 10 otages israéliens vivants vont être libérés prochainement.
00:3518 corps d'otages seront également restitués en échange d'un nombre convenu de prisonniers palestiniens.
00:41Dans le même temps, l'armée israélienne indique que plusieurs projectiles tirés depuis Gaza ont atterri dans des zones non-habitées.
00:47Le nouveau chancelier allemand rencontrera pour la première fois Donald Trump jeudi.
00:52Friedrich Schmerz, en fonction depuis le 6 mai, sera reçu à la Maison-Blanche.
00:57Une visite sur fond de tension liée à l'Ukraine et à la guerre commerciale déclenchée par le président américain.
01:03Des sujets qui seront abordés par les deux hommes en plus de la relation entre leurs pays respectifs.
01:09Et puis ces scènes de liesse annoncent les couleurs de ce soir.
01:12Rouge et bleu, évidemment. Dans la capitale, les supporters du PSG croient en la victoire de leur club face à l'Inter Milan.
01:1848 000 personnes suivront la finale sur des écrans géants depuis le Parc des Princes.
01:23Côté composition du 11 de départ, Désiré Doué, 19 ans, a été préféré à Bradley Barcola côté attaquants.
01:29On vous envoie à Munich 21h et c'est à suivre sur Canal+.
01:33Merci Isabelle. Vous parliez des couleurs rouge et bleu.
01:37Je vois que vous avez fait un clin d'œil discret dans votre tenue du jour aux joueurs du PSG.
01:42Alors évidemment, on va en parler plus largement d'ailleurs en deuxième partie.
01:47Mais je voudrais quand même qu'on se rende à Munich.
01:48On va rejoindre Eli. Il est supporter du PSG.
01:52Il fait partie des chanceux qui sont dans le stade.
01:56Racontez-nous un petit peu. Quelle est l'ambiance ? Comment ça se passe ?
01:59On en est où à moins d'une heure maintenant du coup d'envoi ?
02:03Bonjour Elodie. Écoutez, beaucoup de bonne humeur, beaucoup de chants.
02:07Les gens sont contents d'être là.
02:09Les gens ont pris la voiture hier matin ou ce matin.
02:12Tout le monde est content d'être arrivé à destination.
02:14On a envie de soutenir notre équipe, que le PSG gagne et de faire la fête tous ensemble.
02:19On a vu déjà beaucoup de scènes de liesse aussi du côté des supporters aux abords du stade
02:23ou même d'ailleurs dans les rues.
02:24Est-ce que vous-même, vous avez rencontré d'autres supporters ?
02:27Est-ce que vous avez déjà senti cette ferveur un petit peu partout dans la ville ?
02:32Oui, effectivement. Nous, on est arrivés hier soir.
02:36Déjà, première scènes de liesse de fête, déjà hier soir.
02:39Et effectivement, il y a une ferveur parce qu'il y a un espoir.
02:41Il y a vraiment l'envie d'être heureux et de se dire que cette année,
02:45c'est peut-être le match d'une vie pour certains, dont moi.
02:49Donc voilà, on est tous heureux.
02:50On a hâte que ça commence en espérant évidemment que ça se termine bien.
02:53mais on est prêt à aller pousser pour que tout se passe bien.
02:56Alors, je ne veux pas vous porter la poisse,
02:58mais est-ce que vous pourriez nous faire un petit pronostic ?
03:00Vous êtes sans doute celui qui va suivre le match avec le plus d'intérêt sur ce plateau.
03:04Un petit pronostic. Alors ce soir, PSG gagnant, mais à combien ?
03:07Moi, PSG gagnant.
03:08Moi, j'ai dit 1-0 pour le PSG.
03:10Comme ça, c'est un match stressant, tendu.
03:12Mais à la fin, on sera encore plus heureux et on sera soulagé.
03:16Bon courage pour le stress, bon match en tout cas, Eli, à vous et à ceux qui vous accompagnent.
03:22On reparlera, je vous le disais plus largement d'ailleurs, de ce match et de l'aspect sécuritaire.
03:27Mais d'abord, je voudrais qu'on revienne aussi sur cette triste actualité.
03:30Malheureusement, ce sont plusieurs monuments aujourd'hui fréquentés par la communauté juive
03:34qui ont été attaqués, dégradés.
03:36Parmi eux, on peut citer le mémorial de la Shoah, trois synagogues,
03:40un restaurant situé principalement dans le quartier du Marais, en plein centre de la capitale.
03:45Le ministre de l'Intérieur lui-même a fait part de son immense dégoût.
03:48Reportage d'Axel Rebeau avec le récit de Kylian Salé.
03:51Le mémorial de la Shoah et son mur déjuste recouvert de peinture verte.
03:56À quelques rues de là, cette synagogue est-elle aussi victime de dégradation ?
04:00Les faits ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi.
04:03Sur la caméra de vidéosurveillance du mémorial,
04:05on voit une personne vêtue de noir taguée vers 4h30 du matin.
04:09Le ministre de l'Intérieur, Bruno Rotaillot, fait part de son immense dégoût
04:12devant ces actes odieux qui visent la communauté juive.
04:17Le restaurant chez Marianne a lui aussi subi des jets de peinture verte.
04:20Un pot entamé a été retrouvé sur place.
04:23Pour l'heure, aucun message ni revendication n'a été découvert.
04:27Ce nouvel acte antisémite inquiète les membres de la communauté juive.
04:30Je suis un peu plus prudente que d'habitude.
04:33Je regarde un peu plus autour de moi, je regarde derrière moi,
04:36je fais attention dans le métro.
04:39Qu'on abîme nos édifices religieux avec les couleurs du Hamas,
04:46c'est vraiment une honte.
04:48C'est une honte, mais je ne suis pas étonnée
04:50parce que je trouve qu'on nous met une cible dans le dos.
04:53Ce vendredi, Bruno Rotaillot avait demandé au préfet
04:56une sécurisation renforcée de la communauté juive
04:59à l'occasion de la fête de Chavouot qui commence ce dimanche.
05:03Elisabeth Lévy, on entend dans ce reportage
05:05une femme qui dit qu'évidemment,
05:07ses actes sont dégoûtants, déplorables, tout ce que vous voulez,
05:10mais qu'elle n'est pas étonnée.
05:11Et malheureusement, à chaque menace, attaque,
05:14de lieux de culte, de restaurant
05:16que fréquente la communauté juive,
05:18on déplore, certes, mais ça se reproduit.
05:20Ça se reproduit et ça ne va pas s'arrêter,
05:22pour être tout à fait honnête.
05:23D'abord, je voudrais quand même préciser,
05:25moi, par exemple, je prends le métro tout le temps,
05:27il y a beaucoup de gens qui me reconnaissent,
05:28ils savent que je m'appelle Lévy,
05:30et je ne me sens pas non plus en insécurité.
05:32Il ne faut pas non plus laisser penser
05:34que tous les juifs de France vivent avec la peur aux ventes.
05:37Ce n'est pas vrai et ça ne sera pas vrai.
05:39Je veux dire, il y a des gens qui sont inquiets,
05:41ceux qui habitent dans les zones compliquées,
05:44mais malgré tout, je tiens quand même
05:46à adresser ce message,
05:48parce que c'est important.
05:50Maintenant, quand je vous dis que ça ne va pas s'arrêter,
05:52moi, je suis un peu désespérée en ce moment,
05:54chaque jour, chaque jour,
05:56vous avez des déclarations d'artistes,
05:58des déclarations d'écrivains,
05:59des déclarations de politiques,
06:01qui vous disent,
06:02pas des déclarations qui critiquent
06:04la politique israélienne,
06:05je ferai la distinction un peu plus tard,
06:06des déclarations qui vous disent
06:08qu'Israël est un État génocidaire.
06:10C'est Hitler.
06:12C'est pour ça qu'on est tombé sur Ardisson,
06:13mais ce qu'il disait,
06:14tous les gens le disent tous les jours.
06:15Malheureusement, ce n'est pas le seul à l'avoir dit.
06:17Quand on dit Gaza égale Auschwitz,
06:18ça veut dire la même chose
06:19que quand on dit génocide.
06:20C'est pareil, il faut quand même l'entendre.
06:23Donc, si vous êtes un État génocidaire,
06:26vous, d'abord, l'État doit disparaître.
06:28Donc, quand on n'aime pas la politique américaine,
06:31personne ne dit que l'Amérique doit disparaître.
06:32Les gens n'aiment pas la politique israélienne,
06:34Israël doit disparaître.
06:35Et sont des cibles,
06:37tous les gens qui soutiennent Israël,
06:38les Juifs étant présumés tous soutenir Israël,
06:41ce qui d'ailleurs n'est pas vrai,
06:42en tous les cas pas de façon inconditionnelle,
06:44puisqu'il y a en ce moment un très très grand débat,
06:45très vif, à l'intérieur, disons,
06:48des intellectuels juifs, etc.
06:51Donc, évidemment, à chaque fois que vous dites génocide,
06:54il y a un petit abruti ou un grand abruti
06:56ou plusieurs abrutis qui se disent génocide.
07:01Ça veut dire Israël égal SS,
07:02ça veut dire j'y vais, allons-y.
07:04Donc là, c'est contre des lieux,
07:06aussi sacrés soient-ils, ce sont des lieux.
07:09Et évidemment, ça va être réparé.
07:11Mais, évidemment, vous vous rappelez
07:14l'affaire du rabbin d'Orléans,
07:15enfin bon, écoutez, j'arrête,
07:16on est d'accord en réalité.
07:17Donc, voilà, je vous dis que la situation
07:20est vraiment grave
07:21et j'en ai ras-le-bol des déclarations.
07:23La République ne tolère pas,
07:24Paris ne tolère pas.
07:26Quand on touche un juif,
07:27c'est touché à la République.
07:28Bon, bah, j'en ai marre.
07:29Et justement, je vais vous donner la parole,
07:31Olivier Vial, je voudrais qu'on regarde de nouveau
07:32et qu'on s'arrête un peu plus
07:33sur les réactions de Bruno Rotaillot,
07:36au ministre de l'Intérieur.
07:36Immense dégoût devant ces actes odieux
07:38qui visent la communauté juive.
07:40Oui, Olivier, mais des tweets comme ça,
07:41on en lit régulièrement.
07:42Il y a eu des marches contre l'antisémitisme
07:44sans le président de la République,
07:46parce que pour raisons de sécurité,
07:47en tout cas, c'est la raison officielle,
07:48sans la France insoumise
07:49qui n'était pas contente
07:50qu'il y ait le Rassemblement national.
07:51On voit bien que le sursaut
07:52du côté de la classe politique,
07:53il n'est pas encore tout à fait là.
07:55Non, parce qu'en fait, justement,
07:55cette montée de l'antisémitisme,
07:58elle est nourrie par trois foyers très différents.
08:00Vous avez parlé de la France insoumise.
08:01Il y a trois jours,
08:02de façon très, cette fois-ci, très visible,
08:06il y avait une proposition de loi
08:07à l'Assemblée nationale qui passait
08:08pour lutter contre l'antisémitisme
08:10dans l'antisémitisme supérieur.
08:11Il y a un seul parti qui a voté contre,
08:14c'est la France insoumise.
08:15Donc là, on n'est plus sur le fait...
08:17C'est plus caché.
08:17C'est plus caché.
08:18C'est que quand on veut lutter
08:19contre l'antisémitisme,
08:20il y a un seul parti qui vote contre,
08:21c'est la France insoumise.
08:22Et effectivement, on a une montée
08:23de l'antisémitisme de gauche
08:25et d'extrême-gauche
08:26qui peut aller très loin.
08:28On a, il y a quelques semaines,
08:30au mois d'avril,
08:31un McDonald's qui a été entièrement brûlé.
08:34On reprochait à McDonald's,
08:36à la fin, d'être pro-sioniste
08:37et d'être en faveur de l'État d'Israël.
08:40Et c'est pour ça qu'on a brûlé
08:41intégralement à McDonald's.
08:42On a une montée...
08:44C'est quoi les autres foyers, pardon ?
08:45Les autres foyers.
08:46Le premier foyer, c'est l'ultra-gauche.
08:47Le deuxième foyer, c'est une volonté
08:51de s'appuyer sur un communautarisme musulman,
08:54notamment des frères musulmans,
08:55qui incitent ça.
08:56Et le troisième foyer,
08:58et c'est peut-être ce qui est plutôt un symbole,
09:00ce n'est pas très important,
09:02c'est certains pays qui ont compris,
09:03et notamment c'est ce qui s'est passé il y a un an
09:06avec les fameuses mains rouges,
09:07que certains pays ont compris
09:09que si on veut déstabiliser la France,
09:11notre faiblesse, c'est l'antisémitisme.
09:13C'est en France, c'est en jouant sur cette carte-là
09:16qu'on peut effectivement déstabiliser
09:17et créer des fractures.
09:19Et donc on a ces trois facteurs-là
09:21qui existent en même temps
09:22et qui montrent que justement,
09:23cette question d'antisémitisme,
09:25c'est un nœud gordien
09:26qu'il va falloir effectivement
09:28qu'on soit en capacité de défendre.
09:30Et malheureusement,
09:31il y a pas mal de barrières
09:33qui sont tombées ces dernières semaines.
09:35Je voudrais qu'on regarde
09:35à une autre réaction,
09:36celle de Laurent Wauquiez,
09:38le patron des députés de droite
09:39à l'Assemblée nationale.
09:41Je pense aux Justes,
09:42je pense aux Chambon-sur-Lignon,
09:43je pense à ceux qui ont sauvé les Juifs
09:44pendant la guerre
09:45et j'ai honte pour notre temps.
09:47Je ne veux pas
09:47de ce que devient la France.
09:49Nous valons mieux que cela.
09:50Drisgali, effectivement,
09:52c'est-à-dire qu'on a le mémorial de la Shoah
09:54qui nous rappelle les heures
09:55les plus sombres de notre histoire
09:56qui est un lieu d'hommage
09:57à toutes ces victimes
09:59et on a des imbéciles.
10:01Je ne suis même pas sûre
10:01qu'ils sont imbéciles
10:02parce qu'ils savent très bien
10:03en réalité.
10:03C'est plutôt des salopards
10:04que des imbéciles.
10:04Oui, parce que l'imbécile
10:05a un côté comme s'il ne comprenait pas
10:07ce chiffon.
10:07Et il ne veut pas de cette France,
10:10Laurent Wauquiez,
10:11et pourtant,
10:11cette France,
10:12est-ce qu'il se déroule sous nos yeux
10:13maintenant depuis le 7 octobre ?
10:14Oui, et bien avant.
10:16Les problèmes n'ont pas conçu.
10:16Oui, d'ailleurs, vous avez raison.
10:17Le 7 octobre a catalysé,
10:19il a ouvert les murs
10:21en contreplaqué
10:22qui cachaient encore
10:23ce qui germait depuis longtemps.
10:28M. Wauquiez,
10:29toute la classe politique
10:30sont d'une certaine manière
10:32responsables de cet état-là.
10:33Il y a toujours eu des abrutis,
10:35toujours eu des imbéciles,
10:35toujours eu des antisémites,
10:36toujours eu des gens méchants,
10:37des gens violents.
10:38Ce soir, on a peur
10:39que les Champs-Elysées brûlent.
10:41Oui, on va en parler d'ici.
10:42Voilà, donc il y a toujours eu ça.
10:43Mais ce qu'il y a de nouveau,
10:45c'est une espèce d'impunité.
10:46La personne qui a fait ça,
10:47elle sait très bien,
10:48oui, je pense,
10:49qu'il y a très peu de chances
10:51qu'elle soit retrouvée,
10:51même s'elle la retrouve,
10:52vous aurez le souci.
10:52Et elle ose faire ça un week-end
10:53où effectivement,
10:54Bruno Retailleau avait renforcé
10:56la sécurité sur certains lieux de culte.
10:58Il y a une impression d'impunité,
10:59il y a une impression
11:00d'impuissance de l'État.
11:01Et nous avons le plus grand mal
11:03aujourd'hui à combattre
11:04ces imbéciles,
11:05qui sont les mêmes,
11:06qui font des rodéos urbains,
11:07pas ailleurs.
11:08Et nous nous déchaînons
11:09sur les gens normaux
11:10qui sont solvables,
11:11qui paient leurs impôts.
11:12Alors là, on leur enlève les poings,
11:13on leur enlève leurs biens,
11:14voilà.
11:15Et c'est un problème de société
11:16qui est...
11:19Alors, on ne peut pas
11:20tout connecter au Moyen-Orient.
11:21Et nous avons un problème
11:22dans notre gouvernance
11:23qui permet cela.
11:24Je peux ajouter juste un mot ?
11:26Oui, Elisabeth.
11:26Pardon, allez-y, Amine.
11:28J'ajouterai mon mot après.
11:29Mais simplement,
11:30moi, je voudrais d'abord
11:31vous faire part
11:32de toute mon indignation
11:33parce qu'il y a,
11:35parmi ces quatre lieux
11:37ciblés par de la peinture verte,
11:39peinture verte sur une mémoire noire,
11:41il y a le mémorial de la Shoah.
11:44Ce n'est pas uniquement un lieu
11:47qui représente l'expression
11:48d'un culte juif.
11:51C'est d'abord et avant tout
11:53un lieu d'histoire.
11:54Oui, et pour tous,
11:55ceux qui vont visiter
11:56le mémorial de la Shoah
11:57sont évidemment tous loin
11:58d'appartenir à la communauté juive.
11:59C'est un lieu de mémoire,
12:01c'est un lieu de transmission.
12:03C'est peut-être même
12:04l'un des derniers lieux
12:05dans notre pays
12:06où les derniers des survivants
12:08nous ont dit,
12:09à nous, nouvelle génération,
12:11n'oubliez pas
12:11ce que nous avons vécu.
12:13Ne minimisez pas
12:15notre souffrance
12:17et la souffrance
12:18de nos parents,
12:20de nos grands-parents,
12:21de nos arrières-grands-parents.
12:23Et ici,
12:24c'est plus qu'un outrage.
12:25C'est un avertissement.
12:26C'est un avertissement
12:28pour ma génération
12:29qui aujourd'hui
12:30est confrontée
12:31à deux risques.
12:32D'abord,
12:32le premier risque,
12:33c'est celui de l'oubli.
12:35Avant de vous parler
12:37du deuxième risque,
12:37c'est celui
12:38de l'antisémitisme.
12:39Et ce nouvel antisémitisme,
12:41avec cette peinture verte,
12:42moi qui me fait peur,
12:43parce que la couleur verte,
12:45c'est généralement
12:45la couleur revendiquée
12:48par les régimes islamistes
12:49et notamment par le Hamas.
12:51Oui,
12:51la couleur n'a évidemment
12:52pas été choisie au hasard.
12:53La couleur n'a pas été choisie
12:54au hasard.
12:56Donc,
12:56il n'y a pas seulement
12:56une menace,
12:57il y a aussi un petit message.
12:59Et ce message-là,
13:00il est corroboré aujourd'hui
13:02par l'importation
13:03de discours de haine
13:04en lien évidemment
13:06avec le conflit
13:07israélo-palestinien
13:08surexploité aujourd'hui
13:10par l'extrême-gauche,
13:11mais aussi par la responsabilité
13:12On va le noter,
13:13la seule personne
13:14de la France Insoumise
13:15qui s'est exprimée
13:15sur les réseaux sociaux
13:16à cette heure-là
13:17est Manon Aubry.
13:18C'est la seule.
13:18Elle a condamné quand même ?
13:20Elle condamne.
13:21D'accord,
13:21mais pardon.
13:22Non,
13:22mais c'est révélateur
13:24qu'il y a,
13:25avant même
13:26le problème
13:27de l'antisémitisme,
13:28celui du déni,
13:29celui de l'oubli.
13:31Un enfant sur six
13:32aujourd'hui à l'école
13:32pense que la Shoah
13:33est une invention des Juifs quand même.
13:34Eh bien voilà.
13:35Donc c'est en disant
13:35sur l'oubli.
13:36Elisabeth ?
13:36Alors d'abord,
13:37je voulais remercier Amine
13:42l'antisémitisme
13:43ce n'est pas l'affaire des Juifs.
13:44L'antisémitisme
13:45c'est l'affaire
13:46de la société française
13:47et je ne dis pas ça
13:48parce qu'il faut que les gens
13:49aiment les Juifs.
13:50D'ailleurs,
13:50je m'en fiche moi
13:51que les gens n'aiment pas les Juifs.
13:52Le problème c'est que l'antisémitisme
13:53est toujours un combat global.
13:54Non mais je m'en fiche.
13:55Ce qui m'intéresse
13:56c'est que l'antisémitisme
13:57devient porteur d'un discours politique,
13:59d'une explication du monde.
14:00Et ça,
14:01dans toutes les sociétés,
14:03ça a toujours mené
14:04à des catastrophes
14:05pas que pour les Juifs,
14:06pour toute la société.
14:08Et on a eu raison d'ailleurs
14:09de parler des Justes.
14:10Et je voulais ajouter
14:12à ce que vous avez dit,
14:13il ne faut quand même pas oublier,
14:15vous dites que ces trois foyers
14:16ne sont pas liés,
14:17si l'islamisme
14:18et l'extrême-gauche
14:19sont tout à fait liés.
14:21Et si le déni
14:23dont a parlé Driss,
14:24il a commencé
14:24quand l'antisémitisme
14:25s'est avéré
14:26venir non plus
14:27de l'extrême-droite
14:28mais venir
14:29de l'intérieur
14:30du monde musulman
14:31en France.
14:32Dans les territoires
14:33perdus de la République,
14:34on ne veut pas écouter
14:35la Shoah,
14:35dire que les Juifs
14:36ont fait ceci et cela,
14:37etc.
14:38Et donc,
14:40c'est quand même lié
14:41un,
14:42à l'islamisation
14:43et deux,
14:44à l'immigration.
14:46Si vous faites entrer
14:47des milliers
14:48de 500 000 personnes
14:49par an
14:50qui viennent
14:50beaucoup de ces pays
14:51où la haine des Juifs
14:53est une seconde nature,
14:55eh bien,
14:55dedans,
14:55il y aura forcément
14:56des gens,
14:57des antisémites.
14:59Donc,
14:59plus on en fera entrer,
15:00moins on résoudra le problème.
15:01Pardon,
15:02je suis trop longue.
15:02Je vous fais réagir,
15:03Olivier,
15:03une autre réaction
15:05sur les réseaux sociaux,
15:06celle de Xavier Bertrand
15:07La Nausée,
15:08dit-il,
15:08le mémorial de la Shoah,
15:09trois synagogues et un restaurant
15:11ont été les cibles de dégradation.
15:13Cette nuit,
15:13les auteurs de ce vandalisme
15:15antisémite doivent être
15:15rapidement retrouvés
15:17et condamnés.
15:18Face à l'explosion
15:18du nombre d'actes antisémites,
15:19toute la nation doit faire bloc.
15:20Ce combat est celui de tous.
15:22Ça rejoint ce que vous disiez.
15:23Je vous laisse le dernier mot,
15:24Olivier.
15:24Oui,
15:24c'est un combat de tous
15:26parce qu'en plus,
15:27aujourd'hui,
15:27dans cette nouvelle forme
15:28d'antisémitisme,
15:29notamment dans sa version
15:30d'ultra-gauche,
15:31ce qui est amené,
15:33c'est un antisémite
15:34qui, en fait,
15:35n'est qu'une première étape
15:36vers une lutte décoloniale
15:38et, en fait,
15:38vers un rejet total de l'Occident.
15:40Et d'ailleurs,
15:40quand on voit,
15:41par exemple,
15:41le profil de l'assassin
15:43des deux diplomates israéliens
15:44à Washington,
15:45c'est un militant
15:46qui n'est même pas musulman,
15:48qui est d'abord
15:49d'ultra-gauche,
15:50d'abord un militant décolonial.
15:52Et, effectivement,
15:52on a cette volonté
15:54de s'attaquer aux Juifs
15:55parce que, justement,
15:56pour eux,
15:57c'est le pont avancé
15:58de l'Occident
15:59et de notre civilisation.
16:01On va changer de thème
16:02et parler maintenant
16:03de ces chiffres.
16:04C'est le ministère de la Justice
16:05qui a communiqué
16:06les derniers chiffres
16:07de la population carcérale
16:08au mois de mai.
16:09Plus de 83 000 détenus
16:11dans nos prisons
16:12au moment où nous parlons
16:13pour 63 000 places.
16:15Il en manque donc 20 000,
16:16une surpopulation carcérale
16:17qui, évidemment,
16:18a des conséquences
16:19notamment sur le travail
16:20des courageux agents pénitentiaires.
16:22On regarde les détails
16:22de Kylian Salé.
16:24Jamais il n'y a eu
16:26autant de personnes
16:26incarcérées en France.
16:28Au 1er mai dernier,
16:29le pays comptait
16:3083 681 détenus
16:32pour à peine
16:3263 000 places disponibles.
16:34La densité carcérale
16:36était de 133,7%
16:37contre 125,3%
16:39à la même date
16:40l'année dernière.
16:41Dans certains établissements,
16:43la densité carcérale
16:44peut atteindre 250%.
16:45La densité
16:47et la répartition
16:49est en réalité
16:50un peu différente
16:50en fonction
16:51d'un établissement
16:51et d'un autre.
16:52C'est-à-dire qu'on a
16:53des établissements
16:53qui sont à plus de 200%,
16:55voire 250,5%
16:57de surpopulation carcérale
16:58et d'autres
16:59qui ont une capacité
17:01d'accueil
17:01de 200 ou 300 détenus
17:03et sont environ
17:04à leur capacité d'accueil.
17:05La France compte
17:076 000 détenus supplémentaires
17:09en un an.
17:09C'est 25 000 de plus
17:10en 5 ans.
17:11Une surpopulation
17:12qui dégrade les conditions
17:13de travail
17:14des agents pénitentiaires.
17:15C'est très compliqué
17:16parce que cette surpopulation
17:18ça crée forcément
17:19de la violence,
17:20ça crée des problèmes.
17:22Les collègues
17:23n'ont pas le temps
17:24de faire leur travail.
17:26Ils le font comme ils peuvent.
17:28Là où on devait avoir
17:2950 détenus
17:29et vous en avez 150,
17:30c'est compliqué de gérer ça.
17:32Donc c'est très compliqué
17:34au quotidien.
17:34Selon le Conseil de l'Europe,
17:36la France
17:37est le pire pays européen
17:38en termes de surpopulation carcérale
17:40juste après Chypre
17:41et la Roumanie.
17:43Il y en a un
17:44qui n'a pas tardé
17:44de réagir,
17:45c'est le ministre de la Justice
17:46lui-même
17:47sur les réseaux sociaux.
17:48Il reprend ses chiffres
17:48en disant
17:49c'est pourquoi il est urgent
17:50de construire
17:51de nouvelles places de prison.
17:52C'est ce que nous faisons
17:52depuis mon arrivée
17:53au ministère de la Justice
17:54parce que Driss Galli,
17:55alors là il manque
17:5620 000 places de prison
17:58mais Emmanuel Macron
17:59devait en construire 15 000.
18:00C'est dommage
18:01peut-être que si cette promesse
18:02avait été tenue
18:02déjà il en manquerait un peu moins.
18:04Bien sûr.
18:05C'est une prouesse de plus
18:06au bilan de M. Macron
18:07mais plus sérieusement
18:08c'est 83 000
18:11peut-être qu'il devrait y en avoir
18:13beaucoup plus
18:13vu que le pays
18:14est devenu
18:14beaucoup plus criminogène.
18:16La société est devenue
18:17beaucoup plus violente.
18:17C'est ceux qu'on a pu mettre en prison.
18:18Ce n'est pas ceux
18:18qu'on a voulu mettre en prison.
18:20Il y a 16 000 peines
18:21de prison ferme
18:22qui ne sont pas exécutées.
18:23C'est un drame
18:24et malheureusement
18:25la gauche
18:26et les aveugles
18:27nous disent
18:27voilà vous vous rendez compte
18:28la justice
18:29c'est tellement sévère
18:30que nos prisons sont pleines.
18:30en fait la société a complètement dérivé.
18:33Elle est beaucoup plus criminogène
18:34et ça devrait être analysé
18:37beaucoup plus profondément.
18:38Le deuxième point
18:38c'est que c'est très dur
18:40pour les surveillants
18:41mais c'est très dur aussi
18:41pour les détenus
18:42qui demeurent citoyens.
18:44Nous envoyons des gens
18:44en prison aujourd'hui
18:45pour fréquenter des cafards.
18:46Oui parce que le taux
18:47de surpopulation carcérale
18:49n'est pas le même
18:49dans toutes les prisons.
18:50Aussi.
18:51Voilà.
18:51Il peut être vraiment dramatique.
18:53Donc c'est un délit de démocratie
18:55et mon dernier point
18:56vous voyez que
18:58toutes les associations
18:58qui défendent
19:00on va dire
19:00les récidivistes
19:02tout ça
19:02les défendent
19:03en dehors de prison
19:04mais dès qu'ils sont en prison
19:05personne ne veut les défendre.
19:07Alors qu'ils continuent
19:07à être défendants.
19:08C'est même
19:08une question de révélateur
19:10en fait
19:10c'est comme s'il y avait
19:11un pacte
19:12un pacte moral tacite
19:13pour relâcher les voyous
19:15mais finalement
19:16leur réinsertion
19:18leur bien-être
19:19ou même les gens
19:20qui peuvent se tromper
19:21qui sont en prison
19:21pour des histoires
19:22de x ou y
19:24de leur état
19:26moral mental
19:27il y a une espèce
19:28de désengagement.
19:30Amine Elbaï
19:30je voudrais qu'on s'arrête
19:31justement sur ce qu'on entendait
19:32de ces agents pénitentiaires.
19:33On se rappelle
19:33au moment
19:34où deux des leurs
19:35ont été tués
19:35lors de l'évasion
19:36de Mohamed Hamra
19:37ils avaient des demandes
19:38extrêmement simples.
19:41Ils ont semblé
19:41être entendus
19:42sur le moment
19:42parce que sous le coup
19:43de l'émotion
19:43les politiques
19:44sont toujours très bons
19:45pour faire croire
19:45qu'ils écoutent.
19:46On voit bien
19:47que rien ne change
19:48dans leurs conditions
19:48de travail.
19:49Ce qu'ils ont obtenu
19:50c'est quand même
19:50très peu de choses
19:51cette surpopulation carcérale
19:52forcément elle les impacte
19:53quand un agent pénitentiaire
19:55débarque dans une cellule
19:56où il y a 8 personnes
19:56on imagine bien
19:57que c'est beaucoup plus tendu
19:59que si c'était un homme
20:00face à un seul homme.
20:01Oui vous voyez bien ici
20:0283 000 détenus
20:0462 500 places disponibles
20:07il n'y a pas 21 000 détenus
20:09de trop
20:09il n'y a simplement
20:10pas assez de moyens
20:12au sein de l'administration
20:13pénitentiaire
20:14et il suffit simplement
20:15d'aller pousser
20:17une porte
20:18de maison d'arrêt
20:19ou de centre pénitentiaire
20:20pour comprendre
20:20quels sont les besoins
20:21de ces agents.
20:23On a mis la lumière
20:24sur les besoins
20:25de l'administration pénitentiaire
20:26à l'issue
20:27de l'évasion
20:28de monsieur
20:28Mohamed Amra
20:29qui a amené
20:30à la disparition
20:31de plusieurs agents
20:33de l'administration pénitentiaire
20:35des nôtres
20:36de ceux qui servent
20:37la République
20:38de ceux qui portent
20:39fièrement les couleurs
20:40et l'uniforme
20:42de la République
20:43mais pour aujourd'hui
20:45répondre à ce problème précis
20:46il faut simplement
20:48mettre deux personnes
20:48sur la table
20:49le préfet
20:50et le maire
20:51parce que moi
20:52je les vois au quotidien
20:53à longueur de journée
20:54ici sur ce plateau
20:55des maires nous expliquaient
20:57qu'ils sont
20:58pour la rigueur budgétaire
20:59et pour la fermeté
21:01en matière sécuritaire
21:02mais pas les prisons chez eux
21:03pas un maire
21:04n'est capable
21:05de délivrer
21:06un permis de construire
21:08soit pour construire
21:09une prison
21:10soit pour construire
21:10un centre de rétention
21:11la prison ils la veulent
21:12mais pas chez eux quoi
21:13mais c'est surtout
21:14qu'il n'y a pas le budget
21:15tout le monde se renvoie
21:16tout le monde se renvoie
21:16la pâte à chaud
21:17il n'y a pas le budget
21:17et ça c'est scandale
21:18il y a aujourd'hui
21:20le budget
21:21parce que tout ça
21:22va nous amener à quoi ?
21:23tout ça va nous amener
21:24à exécuter les arrêts
21:26de la Cour européenne
21:27des droits de l'homme
21:27qui oblige
21:29à libérer les prisonniers
21:30et on va arriver là
21:33et tout le monde sera
21:34amine pardon
21:35et on peut vous répondre
21:36très vite
21:38très vite
21:39d'abord
21:39on peut parfaitement
21:41ne pas exécuter
21:41les arrêts de la CEDH
21:43puisqu'elle n'a pas de police
21:44pas de justice
21:44pas de bras armés
21:45on payera des amendes
21:47d'accord
21:47on le fait déjà
21:48parfois
21:48on peut parfaitement
21:49s'asseoir dessus
21:50c'est pas le problème
21:50moi ce qui me frappe là-dedans
21:52si vous voulez
21:52c'est qu'on a un commissariat
21:54au plan
21:54on a toutes sortes de trucs
21:55et je vous donne
21:57deux exemples
21:58je vous donne deux exemples
21:59qui me frappent
22:00on n'a pas été fichu
22:01d'anticiper
22:02ce qui était évident
22:03parce que la démographie
22:04c'est assez facile
22:05à anticiper
22:05la pénurie dramatique
22:08de médecins
22:09et de même façon
22:11on n'a pas anticipé
22:12ou si on a anticipé
22:13on a fait comme si
22:14on n'avait rien fait
22:15que le phénomène
22:17que Driss a décrit
22:18il ne date pas
22:18d'hier matin
22:19donc je suis frappé
22:21par ça moi
22:22c'est à dire
22:22tout le monde sait
22:23ce qu'il faut faire
22:24on va en reparler
22:25demain
22:25après demain
22:26dans six mois
22:26on se reverra
22:27on en reparlera
22:27Elodie
22:28je vous rassure
22:29ça je n'ai pas tout
22:30et c'est vrai Olivier
22:30donc on avait une promesse
22:33de 15 000 places de prison
22:34on en est extrêmement loin
22:35on en est vraiment très très loin
22:37et Gérald Darmin
22:38qui dit
22:38on va faire des prisons modulaires
22:40ça coûte moins cher
22:40ça a plu
22:41parce qu'on a un tel retard
22:43que là
22:43on n'a même plus le temps
22:44de construire des énormes prisons
22:45pourquoi pas
22:46parce qu'en fait
22:46il y a la nécessité
22:47à un moment donné
22:48on a compris aujourd'hui
22:50que le nombre de places de prison
22:52c'était ce qui était
22:54le bloqueur
22:55de toute notre politique pénale
22:57et le laxisme pénal
22:59est souvent expliqué
22:59par le manque de places
23:00donc il faut absolument
23:01créer des places
23:02mais seulement
23:03on dit ça depuis longtemps
23:04on dit que c'est une priorité
23:05sauf qu'en réalité
23:06dans les faits
23:06ce n'est pas une priorité
23:072,50 euros sur 1000 euros
23:10de dépenses publiques
23:10sont consacrées aux prisons
23:125 euros en tout
23:13pour la justice
23:14la justice
23:15si elle était plus rapide
23:16on réglerait une partie déjà
23:18de cette surpopulation carcérale
23:20parce qu'il y a 22 000 prévenus
23:21qui sont en maison d'arrêt
23:22et c'est les maisons d'arrêt
23:23qui sont en train d'exploser
23:24en termes de surpopulation
23:27donc si on était en capacité
23:28de juger plus rapidement
23:30il y aurait déjà sans doute
23:31au moins ces 22 000 personnes
23:33en moins dans les prisons
23:34qui seraient réparties
23:35après dans les maisons
23:36dans les maisons centrales
23:37et les véritables prisons
23:39donc là on a un vrai sujet
23:41c'est qu'il faut d'abord
23:42mettre de l'argent
23:42et il faut arrêter
23:44de faire croire
23:44que ça est une priorité
23:45alors qu'on y consacre
23:472,50 euros
23:48sur 1000 euros
23:49de dépenses publiques
23:49c'est ce qui est le plus
23:51c'est le plus infime
23:53de nos
23:54on ne peut pas faire beaucoup moins
23:55on ne peut pas faire beaucoup moins
23:56donc il y a un moment
23:56où il faut absolument
23:57mettre ça à la priorité
23:58parce qu'en même temps
24:00effectivement
24:00on a une surpopulation carcérale
24:02mais on a en même temps
24:0316 000 personnes
24:05qui ont été condamnées
24:06à la prison ferme
24:07et qui aujourd'hui
24:08attendent d'avoir une place
24:09pour être vraiment incarcérés
24:10c'est comme à l'hôtel
24:11on vous dit
24:12il n'y a pas de place
24:13revenu la semaine prochaine
24:13voilà vous êtes en surbooking
24:15et c'est bien malheureux
24:17on va marquer une pause
24:18dans l'heure des pros
24:192 je vous retrouve
24:20avec mes invités
24:21dans un instant
24:21on parlera notamment
24:22évidemment du match
24:23de la soirée
24:24reste avec nous
24:25il y a un match
24:27quel match
24:28alors je vous le disais
24:32juste avant la pause
24:33on va revenir évidemment
24:34sur le match de ce soir
24:35le PSG face à l'Inter
24:37de Milan
24:38alors du sport
24:38oui mais on va plutôt
24:40se concentrer
24:41au moins pour ce début
24:42sur le besoin
24:44de sécurité
24:45nous sommes avec
24:46Tanguy Hamon
24:46qui nous a rejoint
24:47bonsoir Tanguy
24:48bonsoir Elodie
24:48du service police-justice
24:50de CNews
24:50d'abord pour qu'on comprenne bien
24:52quel est le dispositif
24:53de sécurité
24:53qui est prévu ce soir Tanguy
24:54oui un dispositif
24:55extrêmement massif
24:56on en a beaucoup parlé
24:58ces derniers jours
24:595400 policiers
25:00et gendarmes
25:01plus de la moitié
25:02de ces 5400
25:03policiers et gendarmes
25:03d'ailleurs vont être déployés
25:05dans le secteur
25:06des Champs-Elysées
25:07un très gros dispositif
25:09autour des champs
25:10il est impossible
25:11de s'approcher
25:12même à pied
25:12de la place
25:13de l'étoile
25:14il y a des fouilles
25:15des barrages
25:15des palpations
25:16pour accéder
25:17au périmètre de sécurité
25:18les commerces
25:19sont fermés
25:20depuis 19h
25:21sur les Champs-Elysées
25:22et le risque
25:23même les autorités
25:25pensent quand même
25:26qu'il peut y avoir
25:26un risque
25:27qu'il y ait un envahissement
25:28des champs
25:29à l'issue du match
25:30en plus de la sécurisation
25:32des Champs-Elysées
25:33il faut aussi sécuriser
25:34toutes les fanzones
25:35et les bars
25:36qui comptent retransmettre
25:37le match en extérieur
25:38là c'est la peur
25:40d'une voiture
25:40qui va foncer
25:41sur la foule
25:42que les autorités ont
25:44donc ils vont mettre
25:44des dispositifs
25:45anti-voiture bélier
25:47et puis il ne faut pas aussi
25:48oublier le risque terroriste
25:50et les risques
25:51d'actes de délinquance
25:52plus classiques
25:53les vols
25:53les agressions
25:54contre les personnes
25:55pour cela
25:55les forces de l'ordre
25:56cherchent à repérer
25:57si des bandes
25:58ou des individus
25:59isolés
26:00risquent de profiter
26:01de l'événement
26:02pour venir à Paris
26:03les transports
26:04sont extrêmement surveillés
26:05les gares
26:06les RER
26:06on va contrôler
26:07également les gens
26:08pour voir s'ils portent
26:09des armes
26:10c'est la grande fête
26:11du sport
26:11et ce n'est pas fini
26:14puisque le dernier point
26:15de tension
26:15est fini avec ça
26:16hors Paris
26:17il y a un risque aussi
26:18de violence urbaine
26:19dans certains quartiers
26:21on sait qu'il y a
26:21une quinzaine de fanzones
26:23qui vont être organisées
26:24dans la petite couronne
26:25parisienne
26:25et là le risque
26:26évidemment
26:27c'est que les festivités
26:28se transforment
26:29en violence urbaine
26:30à l'issue du match
26:31Merci Tanguy
26:32effectivement le tableau
26:33que vous brossez là
26:34me donne très envie
26:34d'entrer chez moi
26:35maintenant
26:35et de me cloîtrer
26:36mais je vais rester au moins
26:37jusqu'au bout de l'émission
26:39merci
26:39on reviendra vers vous
26:40pour le dispositif de demain
26:41parce que ça ne s'arrête
26:42jamais
26:43on va se rendre justement
26:44sur le terrain
26:45parce que nous avons
26:45beaucoup d'équipes
26:46qui sont mobilisées
26:47ce soir
26:48on les en remercie évidemment
26:49bonsoir Régine Delfour
26:51vous êtes accompagnée
26:51de Timothée Forget
26:52vous êtes vous-même
26:53sur les Champs-Elysées
26:54si je suis bien renseignée
26:55Régine
26:56je crois que le préfet de police
26:57est passé il y a quelques minutes
26:59pour remercier
27:00et peut-être encourager
27:01un petit peu
27:02les effectifs
27:02qui sont mobilisés ce soir
27:03Oui absolument
27:07Elodie
27:07vous allez le voir
27:08sur les images
27:08de Timothée Forget
27:09le préfet de police de Paris
27:11donc Laurent Lunez
27:11est toujours là
27:12sur place
27:13il est venu donc
27:14s'entretenir
27:15et encourager
27:16effectivement
27:16tous les effectifs
27:18de police
27:18qui sont mobilisés
27:19ce soir
27:20on a pu s'entretenir
27:21avec lui
27:22il nous a dit
27:23qu'il y avait
27:23évidemment plusieurs points
27:25qui étaient particulièrement
27:26surveillés
27:27comme aux abords
27:27du Parc de Prince
27:28aussi sur les Champs-Elysées
27:29mais aussi dans le centre de Paris
27:31notamment au niveau
27:32des débits de boissons
27:34et puis il y a aussi
27:35comme le disait tout à l'heure
27:36Tanguy Hamon
27:38certaines banlieues
27:40certaines villes de banlieue
27:41qui sont donc
27:42très aussi scrutées
27:44par les forces de l'ordre
27:46des forces de l'ordre
27:46qui sont déployées en masse
27:47vous pouvez le voir
27:48il y a ces camions
27:50de police
27:51qui sont notamment
27:52déployés devant les magasins
27:54donc ça va être très compliqué
27:55pour les casseurs
27:56de s'en prendre
27:57au magasin
27:58de part et d'autre
27:59en fait il y a des policiers
28:00mais aussi des gendarmes
28:01avec des rubalises
28:02on ne peut difficilement
28:04s'accéder
28:05au niveau des trottoirs
28:06vous le voyez
28:06toujours sur les images
28:07de Timothée Forger
28:08et puis il y a
28:09il y a ces gens
28:10qui sont quand même
28:10assez nombreux ici
28:11sur les Champs-Elysées
28:12alors quand on leur demande
28:13où ils vont regarder le match
28:15en fait ils nous disent
28:16on pense qu'on va le regarder
28:17sur notre portable
28:17Merci beaucoup
28:19Régine Delfour
28:20pour toutes ces précisions
28:21merci à Timothée Forger
28:22et faites attention à vous
28:23parce qu'on sait que
28:23c'est soirée pour les équipes
28:24sur le terrain
28:25sont parfois un petit peu
28:27compliquées
28:27alors Amine Elbaï
28:28ce qu'on voit
28:29c'est que donc là
28:29on a deux fois plus
28:30d'effectifs de force de l'ordre
28:32que lors de la demi-finale
28:33sans doute que c'est nécessaire
28:34c'est absolument pas
28:35le sens de mon propos
28:36en revanche
28:36si on va par là
28:37on a vu la carte
28:38que montrait Tanguy Hamon
28:39match après match
28:40dans 2-3 matchs
28:41on est donc à 20 000
28:4130 000 forces de l'ordre
28:42tout Paris bouclé
28:43plus de métro
28:44et peut-être un QR code
28:45pour se déplacer
28:46On a atteint un cap
28:47un nouveau cap
28:49on parlait des Jeux Olympiques
28:51de ce fameux QR code
28:52et là ici
28:52c'est encore un autre cap
28:54c'est un confinement sécuritaire
28:56qui était acté
28:56on a demandé
28:58parce que le préfet de police
28:59Laurent Nunez
29:00est à juste titre
29:00a demandé
29:01à tous les commerçants
29:03et notamment
29:03les cafetiers
29:04les restaurants
29:05de devoir fermer
29:06à partir de 19h
29:07de ranger leurs terrasses
29:08à l'exception des hôtels
29:10et puis
29:11il y a 5 400 policiers
29:14et gendarmes
29:14et ce soir
29:15il faut saluer
29:16la DOPC
29:17c'est la direction
29:18de l'ordre public
29:19et de la circulation
29:20sous l'égide
29:21du préfet de police
29:22de Paris
29:22monsieur Laurent Nunez
29:23désormais il en a l'habitude
29:24et de toutes ses équipes
29:25à la DOPC
29:26ce sont des fonctionnaires
29:27valeureux
29:27qui depuis un centre
29:28de commandement
29:29et sur le terrain
29:30avec de très hauts fonctionnaires
29:32extrêmement expérimentés
29:34vont coordonner
29:35l'action
29:36des forces de l'ordre
29:37police bien sûr
29:38et gendarmerie
29:39à Paris
29:40et ça n'arrive pas souvent
29:42de devoir coordonner
29:43l'action
29:43de deux régimes
29:45police nationale
29:46et gendarmerie
29:47on est presque dans un régime
29:48d'exception là
29:49c'est un régime d'exception
29:50alors dans un état
29:51normalement constitué
29:52on devrait faire la fête
29:53moi je connais plein de supporters
29:54du Real Madrid
29:56qui ont assisté
29:57à cette finale
29:57de la Ligue des Champions
29:58ils n'ont jamais vu
29:59à Madrid
30:00un commerce fermé
30:01le soir de la finale
30:02de la Ligue des Champions
30:03il n'y a qu'en France
30:03que ça arrive
30:04pourquoi ?
30:05parce qu'il y a derrière
30:06la délinquance
30:06il y a les quartiers populaires
30:07et heureusement
30:08qu'il y a des fans-uns
30:09parce que sans ces fans-uns
30:10dans les quartiers populaires
30:11on se demanderait
30:12si Paris ne deviendrait pas
30:13un grand guet-apens géant
30:15un grand guet-apens sauvage
30:17voilà ce soir je suis inquiet
30:19mais je tiens quand même
30:20à saluer les forces de l'ordre
30:21et à saluer une fois de plus
30:23M. Laurent Nunez
30:24et toutes ces équipes
30:24qui en ce moment même
30:26depuis un centre de commandement
30:27depuis le centre de supervision urbain
30:30de la ville de Paris
30:31également
30:31sont en train de sécuriser
30:33les allées et venues
30:34au sein de la capitale
30:35merci aux forces de l'ordre
30:37et vous avez raison
30:37de le rappeler
30:38merci à toutes ces forces de l'ordre
30:39qui match après match
30:40ou opération de sécurité
30:42après opération de sécurité
30:43perdent des week-ends
30:44du temps en famille
30:45pour que certains puissent
30:46en tout cas espérer
30:47passer une bonne soirée
30:48de Riesgalie
30:49ce qu'on a aussi beaucoup entendu
30:50dans la journée
30:51ce sont les commerçants
30:51des Champs-Elysées
30:52absolument dépités
30:53ils doivent se barricader
30:55à leurs propres frais
30:56on voit d'ailleurs
30:57sur les images
30:57qui sont passées
30:58toute la journée
30:59certaines injustices
31:00entre ceux qui n'ont que
31:01les plaques de bois
31:01et les grandes enseignes
31:02où effectivement
31:03on sent que c'est un peu plus solide
31:04avec des commerçants
31:05qui nous ont dit
31:06on a été au courant
31:07au dernier moment
31:07de l'obligation de fermeture
31:08ce qui fait que nous
31:09nos stocks
31:09on les a fait pour tout le week-end
31:11et en fait
31:11on n'aura pas de clients
31:12c'est l'euthanasie
31:14des Champs-Elysées
31:14qui a commencé là aussi
31:15il y a très longtemps
31:16mais qui
31:16voilà avec
31:17ces événements là
31:18il faut vraiment avoir
31:19l'air insolite
31:19pour se payer
31:20les barricades
31:21et pour se payer
31:22les ventes
31:23qui ne vont pas avoir lieu
31:25nous payons toujours
31:27le prix de l'impunité
31:28organisée
31:29voulue
31:30préméditée
31:30parce que
31:31c'est une ultra minorité
31:32de supporters
31:33qui menacent
31:36qui a déjà
31:37rasié
31:37les Champs-Elysées
31:38nous avons droit
31:39à des rasiats réguliers
31:40des Champs-Elysées
31:41de plus en plus violentes
31:42et nous avons un système
31:44qui ne veut pas
31:44ou qui ne sait pas
31:46qui ne veut pas
31:47moi je pense
31:47qui ne veut pas
31:48les prendre
31:48et c'est tout le monde
31:49qui paye
31:49les commerçants
31:50les travailleurs
31:51il y a plusieurs
31:52journées de travail
31:52qui vont être perdues
31:53les CDD de la vente
31:54les policiers
31:55qui exposent leur vie
31:56les touristes
31:59rappelons-nous
31:59que Paris
32:00celui qui veut découvrir
32:00la plus belle avenue du monde
32:01aujourd'hui
32:02c'est planter le pauvre
32:02il y a Madrid
32:05il y a d'autres villes
32:05qui s'en sortent
32:06effectivement
32:07on n'entend pas ça
32:09ça se passe pas au Qatar
32:10à Doha
32:10il n'y a pas eu
32:11de Dooligans
32:12qui casse
32:12il n'y a pas de grande équipe
32:15de football au Qatar non plus
32:16il n'y a pas eu
32:17une coupe du monde au Qatar
32:18je ne connais pas
32:21un seul joueur qatari
32:22pardonnez-moi
32:22c'est surtout que là-bas
32:24les gens ont peur
32:24de la police
32:25on va prendre au débat
32:27dans un instant
32:28mais je voudrais
32:28qu'on file sur le terrain
32:30cette fois
32:30on va aller du côté
32:31du Parc des Princes
32:32nous attendent
32:33Mathilde Ibanez
32:34et Charles Bagé
32:34bonjour à tous les deux
32:36chère Mathilde
32:36vous êtes aux abords
32:38du stade
32:38et je crois que
32:39les conditions
32:39d'accès au stade
32:41sont quand même
32:42très limitées
32:43la sécurité est bien
32:44présente aussi
32:45de votre côté
32:45exactement
32:48vous pouvez le voir
32:49les derniers supporters
32:50ces retardataires
32:51qui arrivent
32:52d'ici
32:52pour passer
32:54ce portique
32:55de sécurité
32:56c'est billet
32:58obligatoire
32:59il y a également
33:01des fouilles de sac
33:02des palpations
33:03ici le dispositif
33:04de sécurité
33:05est conséquent
33:06presque 2000 policiers
33:08et gendarmes
33:09sont présents
33:10ici
33:11pour assurer
33:12au maximum
33:12cette sécurité
33:14vous pouvez le voir
33:15en tout cas
33:15ces supporters
33:16qui font la fête
33:17en tout cas
33:17depuis tout à l'heure
33:19qui donnent
33:19énormément de voix
33:21ils espèrent
33:22en tout cas
33:22une victoire
33:23du PSG
33:23pour que
33:24cette journée
33:25soit historique
33:26pour eux
33:26merci beaucoup
33:27Mathilde Ibanez
33:28merci à Charles Baget
33:29qui était avec vous
33:30Olivier Vial
33:31ce qu'on voit
33:31et alors on parle
33:32là d'un match
33:33mais ça peut être vrai
33:33pour un 31 décembre
33:35ça peut être vrai
33:35pour une manifestation
33:36c'est à dire
33:37qu'on a des éléments
33:38perturbateurs
33:39souvent les mêmes
33:39qui profitent
33:40de chaque occasion
33:41ils ont besoin
33:41de se mêler à la foule
33:42tout simplement
33:43pour semer le chaos
33:44le désordre
33:45et eux n'ont qu'une envie
33:46finalement c'est de braver
33:48tous ces barrages
33:49et de se dire
33:49on a réussi à défier
33:50la sécurité
33:51en fait là aussi
33:51on a plusieurs styles
33:52et heureusement
33:54pour l'instant
33:54en touchant du bois
33:55il n'y en a pas
33:55ils ne se sont pas
33:57encore coalisés ensemble
33:58mais on a
34:00on l'a vu
34:00il y a quelques jours
34:02on a des mouvements
34:03d'ultra gauche
34:04qui sont capables
34:05de saboter
34:05tout un système
34:07de réseaux électriques
34:08on a des mouvements
34:10qui sont capables
34:11d'attaquer
34:12les forces de l'ordre
34:13dans des batailles rangées
34:15comme les sous-témas de la terre
34:16qui sont capables
34:16de mobiliser
34:171000 personnes
34:18pour affronter
34:192000 gendarmes
34:21on a effectivement
34:22des
34:23des voyous
34:26qui ont l'habitude
34:27d'affronter
34:28les forces de l'ordre
34:28dans le cadre
34:29du narcotrafic
34:30et puis on a aussi
34:31des supporters
34:32là pour le coup
34:33vraiment
34:33le sauvageon
34:34qui a pris l'habitude
34:36de défier la police
34:37et de défier l'ordre
34:38presque comme
34:39une seconde identité
34:40c'est quelque chose
34:41qui l'identifie
34:42qui lui permet
34:43d'être reconnu
34:45dans son quartier
34:46dans sa communauté
34:47c'est parce qu'il est
34:48le plus rebelle
34:49parce qu'il est celui
34:50qui conteste l'ordre
34:51qu'il est valorisé
34:52et effectivement
34:52pour l'instant
34:53la chance
34:54c'est que
34:54chacun de ces menaces
34:56augmente
34:56mais elles ne se sont pas
34:58encore coalisées
34:59et ça
35:00c'est malheureusement
35:02déjà très dur
35:03pour les forces de l'ordre
35:04de les gérer
35:05une par une
35:06le risque
35:06c'est qu'à un moment
35:08il y ait une coalition
35:09temporaire
35:10sur des grands événements
35:11de ces mouvements-là
35:13et là effectivement
35:13ça pourrait devenir
35:15beaucoup plus compliqué
35:15Elisabeth Lévy
35:17c'est quand même malheureux
35:17parce que
35:18qu'on aime ou pas le foot
35:19ça peut être
35:19une très belle soirée
35:20Paris peut ramener
35:21une coupe
35:23ça sera la deuxième fois
35:23que la France
35:24une équipe française
35:25en tout cas
35:25gagne cette compétition
35:26et de fait
35:28chaque fois qu'on interroge
35:29des gens
35:29même ceux qui vont sur place
35:30ils nous parlent aussi
35:31des conditions de sécurité
35:32oui il y a de la ferveur
35:33ça ne l'empêche pas
35:33mais le défi sécuritaire
35:36presque est tout aussi
35:36important que le défi sportif
35:38je vais répondre peut-être
35:39par une évocation personnelle
35:41je suis malheureusement
35:42la doyenne de cette assemblée
35:43et j'ai été donc
35:44peut-être pas
35:44on ne sait pas
35:45peut-être pas
35:45peut-être pas
35:46vous êtes très jeune
35:48certainement vous êtes
35:49un peu plus vieux que moi
35:50Tanguy est très âgé
35:52en réalité
35:52on ne dirait pas
35:53et donc moi
35:54en 98
35:55j'avais 34 ans
35:57donc j'ai été
35:58je me rappelle
35:59j'ai marché
35:59j'ai marché
36:01à ces gens
36:01c'est mal interprété
36:03aujourd'hui
36:03à ces gens
36:06qui
36:06j'ai marché
36:07dans ce bobard
36:08si je puis dire
36:09parce que maintenant
36:09je pense que c'était
36:10un bobard
36:11parce que les mêmes gens
36:12qui brandissaient
36:12le drapeau français
36:13en disant
36:15Black Blanc
36:16et j'étais vraiment
36:19d'ailleurs
36:20il n'y avait pas eu
36:20le soin de la finale
36:21contre le Brésil
36:23je ne me rappelle pas
36:24tout le monde était dans Paris
36:25il n'y avait pas eu
36:26d'incident notable
36:27en tous les cas
36:28c'était bon enfant
36:28mais
36:29si vous voulez
36:31j'ai aussi découvert
36:32que en fait
36:33c'était un peu factice
36:34que ce patriotisme
36:35des stades
36:36en réalité
36:37ne remplace pas
36:38le patriotisme
36:39parce que les mêmes
36:40les mêmes gamins
36:41qui vont crier
36:42vive la France
36:43avec un drapeau
36:43qui vont supporter
36:44le PSG
36:45vont se déchaîner
36:47contre tous les symboles
36:48de la France
36:48ensuite
36:49on a vu ce qui s'est passé
36:51dans les deux décennies
36:51qui ont suivi
36:52la coupe du monde
36:53les fractures
36:54de la société française
36:55etc
36:55donc moi
36:56je ne marche plus
36:58je l'avoue
36:58pour moi
36:59ce que je vois
37:00dans le sport aujourd'hui
37:01je suis frappé
37:01j'en suis désolé
37:02dans le sport
37:03alors les JO
37:04vous allez me dire
37:05que ce n'était pas ça
37:05c'est vrai
37:06mais c'est quand même
37:07qu'à chaque fois
37:08on parle de
37:08vous savez
37:09je vais finir là-dessus
37:10ce qui me frappe
37:12c'est qu'en fait
37:12on s'attend
37:13à du bazar
37:14et quand je dis du bazar
37:15c'est parce que
37:15je ne veux pas dire
37:16de mots grossiers
37:17je ne veux pas
37:18voilà merci
37:19mais
37:20que ce soit
37:22une victoire
37:22ou une défaite
37:23du PSG
37:23ils s'en foutent
37:25en réalité
37:25oui eux
37:26ils ne sont pas vraiment
37:27préoccupés par le match
37:28mais non
37:28ce n'est pas vrai
37:29parce que vous avez aussi
37:29des supporters
37:30qui appellent à aller tout casser
37:32dans Paris
37:33comme si
37:33c'était une façon
37:34de célébrer une victoire
37:35ou une défaite d'ailleurs
37:36de tout casser
37:38donc moi c'est ça
37:39qui me frappe
37:39c'est qu'en fait
37:40où est la joie ?
37:41où est la joie
37:42des familles ?
37:43où est la joie ?
37:43des enfants ?
37:44c'est-à-dire
37:45personne ne peut aller
37:45regarder le match
37:46dans Paris ce soir
37:47en famille
37:47personne
37:48Justement on va parler
37:50un petit peu
37:50de la suite
37:51du programme
37:52parce que
37:52soyons optimistes
37:54donc dans l'hypothèse
37:55où Paris gagne ce soir
37:56et dans l'hypothèse
37:57où il n'y a pas
37:58de débordement ce soir
37:59ça fait beaucoup
37:59je vous l'accorde
38:01mettez Paris en bouteille
38:02au début
38:03il y aura donc
38:04demain
38:05une parade
38:06des joueurs
38:06sur les Champs-Elysées
38:08rappelez-nous
38:08là aussi
38:09Tanguy Amon
38:10il va y avoir
38:10si une fois de plus
38:11tout cela se produit
38:12un beau dispositif
38:14de sécurité
38:15oui exactement
38:16d'ailleurs
38:16les policiers
38:17pourraient être rappelés
38:18par leur supérieur
38:20dès 1h du matin
38:21tout à l'heure
38:22s'il s'avère
38:23que cette parade
38:23sera bel et bien organisée
38:25très gros dispositif
38:26donc ils finissent à 1h
38:27et ils repartent demain
38:27à 15h sur les Champs-Elysées
38:29presque
38:29ils ne se couchent pas
38:30ou très peu
38:30ils repartent directement
38:31sur les Champs
38:32avec un très gros dispositif
38:34encore une fois
38:35interdit de circuler
38:36d'ailleurs
38:37dès demain matin
38:38attention pour les riverains
38:39des barriérages
38:40des fouilles
38:41seront mises en place
38:43on attend environ
38:44100 000 personnes
38:44sur les Champs
38:45demain pour la parade
38:46pour y accéder
38:47il faudra évidemment
38:48montrer patte blanche
38:49avec fouille palpation
38:51de la part des forces
38:53de l'ordre
38:53là le risque
38:54c'est les actes
38:55de délinquance
38:56comme j'ai parlé tout à l'heure
38:57vol agression
38:58mais aussi
38:59que ça dégénère
39:00une fois que le bus
39:00du Paris Saint-Germain
39:01sera passé
39:02et que les Champs-Elysées
39:04se fassent envahir
39:05et se fassent casser
39:06comme on l'a malheureusement
39:07vu de temps en temps
39:09allez on va peut-être
39:10on va rejoindre le terrain
39:11je vous donne la parole
39:12Amine
39:12parce que notre équipe
39:13à Munich nous attend
39:14alors justement
39:15on va se rendre
39:15sur place
39:16là où tout se passe
39:17ce soir
39:18on va rejoindre
39:18dans un instant
39:19Thibaut Marcheteau
39:20et Fabrice Elsner
39:20mais vous allez le voir
39:21notre reporter
39:22justement Fabrice
39:23était dans l'avion
39:24avec un certain nombre
39:25de supporters
39:26et l'ambiance était là
39:27dès le décollage
39:28regardez
39:29Aujourd'hui 1h10
39:31de temps de vol
39:32pour rejoindre Munich
39:32où du beau temps
39:33est attendu
39:34avec une température
39:35de 15 degrés actuellement
39:36Dans l'avion
39:37direction Munich
39:38ce matin
39:39tous les yeux
39:40sont rivés vers la finale
39:41de la Ligue des Champions
39:42Je tiens à souhaiter
39:43une très bonne finale
39:44à tous les supporters
39:45présents à bord
39:46A commencer par Laetitia
39:51hôtesse de l'air
39:52qui n'hésite pas
39:53à donner le micro
39:54aux passagers
39:54Paris et G
39:56Tous ensemble
39:58on chantera
39:59Elle chante bien
40:01Elle entraîne bien
40:03C'est bien
40:04Ah bon ça va alors
40:04Les supporters du PSG
40:06ont revêtu
40:07leur plus beau maillot
40:08pour ce moment
40:09si particulier
40:09C'est le
40:10un des plus beaux jours
40:11de ma vie
40:12à part bien sûr
40:13la naissance de mes enfants
40:14et mon mariage
40:14Aujourd'hui c'est mon anniversaire
40:16Moi qui suis un gros supporter du PSG
40:19j'espère avoir
40:20un très beau cadeau ce soir
40:21En attendant la finale
40:23dans l'avion
40:23l'heure est au champ
40:24à la gloire du Paris Saint-Germain
40:26Paris
40:30Une fois arrivée à Munich
40:31un dernier chant
40:32avant de quitter l'avion
40:34Une dernière pour la route
40:35ou pas ?
40:36Henri Vége
40:38Les euros pour qui ?
40:39Il faut préciser
40:39Nous c'est toujours
40:40Tous ensemble
40:40on chantera
40:41C'est un mot qu'on a pour pas
40:45Qui ne cessera jamais
40:48Nommé
40:49Et justement
40:50on se rend sur place
40:51à Munich
40:52tout de suite
40:52nous attendent
40:53Thibaut Marcheteau
40:53et Fabrice Elstner
40:54Bonsoir à tous les deux
40:55On est à maintenant
40:56un peu moins d'un quart d'heure
40:58du début du match
40:59quelle est l'ambiance autour de vous
41:00Thibaut
41:01On imagine que l'effervescence
41:02est à son comble
41:03Absolument à son comble
41:06Les minutes maintenant
41:07durent des heures
41:08pour les supporters parisiens
41:10qui sont avec nous
41:10Fabrice Elstner
41:11sur cette place
41:12ici à Munich
41:14cette fanzone
41:14vous voyez sur toutes ces images
41:16des milliers de personnes
41:18qui n'ont pas eu la chance
41:19de pouvoir accéder
41:20au stade
41:21se sont rendues
41:22au centre-ville de Munich
41:23pour voir ce match
41:26surtout entre Français
41:27entre supporters
41:27vous voyez
41:28il y a quelques supporters parisiens
41:30qui sont là
41:30pour essayer de voir le match
41:32en tout cas
41:33avec tous leurs amis
41:35certains sont malchanceux
41:36ce sont des abonnés
41:37qui n'ont pas pu avoir de place
41:38alors ils ont quand même
41:39voulu faire le voyage
41:40pour vivre ici à Munich
41:41cette expérience
41:42encore un tout petit quart d'heure
41:44avant le temps attendu
41:45coup de sifflet
41:46pour lancer cette finale
41:47de Ligue des Champions
41:47on devrait être fixé
41:49autour de 22h
41:5022h15
41:50pour savoir si le PSG
41:51a enfin réussi à remporter
41:53la première Ligue des Champions
41:54de son histoire
41:54Merci beaucoup Thibaut
41:56et merci à Fabrice Elstner
41:57qui vous accompagne
41:58et merci à toutes les équipes
41:59qui sont sur le terrain
42:00depuis ce matin
42:00et même d'ailleurs
42:01hier ont fait un travail
42:02formidable pour nous faire vivre
42:03tous ces préparatifs
42:04je vous rappelle aussi
42:05que ce match est à suivre
42:06bien entendu
42:07sur Canal Plus
42:09on revenait aussi
42:10justement sur cette
42:11cette ferveur à Munich
42:13Camille Elbailly
42:14mais on voit par exemple
42:15c'est un peu triste
42:15de se dire que
42:16la parade de demain
42:18dépend du résultat
42:19ça à la rigueur
42:20on peut le comprendre
42:21peut-être que des joueurs
42:22qui ont perdu
42:23n'ont pas envie
42:23d'être acclamés
42:24en revanche
42:25ce que nous ont dit
42:26notamment la préfecture de police
42:27la mairie du 8ème arrondissement
42:28le premier argument
42:30qu'on nous a donné
42:30c'est en fonction
42:31de la soirée de samedi soir
42:32c'est-à-dire que tout est comme ça
42:34c'est une carotte
42:34oui tout est véritablement
42:36suspendu
42:37au bon vouloir
42:38de ces casseurs en fait
42:39oui c'est ça
42:40c'est-à-dire que
42:40la ferveur populaire
42:42tant attendue
42:44dans un grand événement sportif
42:46dépend ce soir
42:47effectivement
42:48du comportement
42:50des supporters
42:51les vrais supporters
42:52sont actuellement
42:53au parc des princes
42:54dans une ambiance chaleureuse
42:55je suis d'ailleurs passé devant
42:57juste avant de venir
42:58dans cette émission
42:59et puis
43:00le parc des princes
43:01est parfaitement sécurisé
43:02on l'a vu tout à l'heure
43:02à travers les images
43:03on a vu des CRS
43:04on a vu des policiers
43:05qui assurent la sécurité publique
43:07mais il y a
43:08tous ceux qui
43:09en réalité
43:09ne sont pas réellement
43:10des casseurs
43:11tous ceux qui entachent
43:13la couleur de leur logo
43:14on le voit
43:15pour le Paris Saint-Germain
43:16on le voit
43:16à chaque compétition sportive
43:17européenne
43:18vous avez des gens
43:19qui arborent fièrement
43:20les couleurs d'un club
43:21qu'ils ne représentent pas
43:23pour casser
43:24il y a 30 ans
43:26la menace dans le sport
43:27c'était les hooligans
43:28en crâne-chauve
43:29aujourd'hui
43:29il n'y a plus que
43:30les hooligans
43:31il y a aussi
43:32effectivement
43:32un certain nombre de jeunes
43:33issus de quartiers populaires
43:34qui profitent
43:35de la pagaille du monde
43:36de l'affluence
43:37pour pouvoir casser
43:37et donc
43:38ce qu'il faut ce soir
43:39c'est évidemment
43:39placer tous nos espoirs
43:40sur le maintien de l'ordre
43:42parce que le maintien de l'ordre
43:43c'est un grand mot
43:44mais c'est aussi
43:45un objectif
43:46poursuivi par la préfecture
43:47de police de Paris
43:48par CCRS
43:50ces policiers
43:50tout à l'heure
43:51je me suis arrêté
43:52j'ai pris quelques instants
43:53pour saluer
43:53le CCRS
43:54pour comprendre un petit peu
43:55aussi leurs conditions de travail
43:56mais effectivement
43:57certains ne dormiront même pas
43:58ce soir
43:58oui Tanguy
43:59effectivement on nous explique
44:00quand même
44:00qu'on va les rappeler
44:01à peine le service finit
44:02alors bonjour
44:03le service
44:05en cas de victoire
44:07comme en cas de débat
44:08on sait d'ores et déjà
44:09que ce sera plutôt
44:105h-6h du matin
44:12ce sera pour certains
44:13un peu de sommeil
44:14et d'autres n'auront
44:15pas le temps
44:16d'aller dormir
44:17parce que leur hôtel
44:18ne se trouve pas
44:19dans le baril même
44:19mais autour
44:20donc ils vont voir
44:21dans leur hôtel
44:21ce sont des casernes
44:23en général
44:23le hôtel
44:25moi je peux vous dire
44:26que beaucoup de policiers
44:27dorment
44:28parce qu'ils n'ont pas le temps
44:28parce qu'ils veulent préserver
44:29une heure de sommeil
44:30dans la voiture
44:30directement
44:31donc il faut saluer les CRS
44:33je sais que beaucoup
44:34de CRS
44:35regardent cette émission
44:35en ce moment même
44:36et je trouve que leur travail
44:38formidable
44:39ainsi soit-il
44:40permettra de garantir
44:41l'ordre
44:41et permettra
44:43tout le monde
44:43de passer une belle fête
44:44allez Paris
44:45Elisabeth Lévy
44:46effectivement
44:46on en revient
44:47à ce qu'on disait
44:47au début de cette séquence
44:48mais c'est un peu
44:49une course en avant
44:50en permanence
44:50c'est-à-dire qu'on se dit
44:51pour assurer la sécurité
44:53jusqu'où faudra-t-il
44:54qu'on aille
44:54en termes de nombre
44:56de forces de l'ordre déployé
44:56en termes de nombre
44:57de rues bloquées
44:58en termes de nombre
44:59d'arrêts de métro bloqués
45:00parce qu'on voit
45:00qu'à chaque fois
45:01et Tanguy nous l'expliquait
45:02très bien
45:02on amplifie
45:03comme la fois d'avant
45:04ça n'a pas forcément marché
45:05ou qu'il y a eu des failles
45:06mais on est plus gros
45:07mais un jour
45:07on ne pourra pas faire plus
45:08moi j'ai vu le périmètre
45:09effectivement
45:09à un moment
45:10le périmètre
45:11ce sera tout Paris
45:12alors la seule question
45:13ce serait de savoir
45:14si par exemple
45:14les périphs inclus
45:15parce qu'en plus
45:16il l'envahit son général
45:16est-ce que ce serait dissuasible
45:17si un jour
45:18on décide d'annuler
45:19un grand match
45:19parce qu'on voit
45:20qu'il y a eu
45:21on dit très bien
45:22la dernière fois
45:23vous avez mis le bazar
45:23le prochain
45:24très bien
45:25on ne le fera pas
45:27on va faire quelque chose
45:28qui enquiquine
45:29vraiment les supporters
45:30maintenant
45:31c'est très compliqué
45:32de savoir
45:33qui sont
45:33les gens qui cassent
45:35simplement
45:35moi j'ai entendu
45:36Reda Bellach tout à l'heure
45:37l'excellent Reda Bellach
45:39dire
45:40que sur les réseaux
45:42il y avait énormément
45:43d'années
45:44écoutez
45:45ce qui est triste
45:46c'est que lundi matin
45:47de quoi on va parler ?
45:49de quoi on va parler ?
45:50est-ce qu'on va parler
45:51de l'éventuelle victoire
45:52du PSG ?
45:53je vous la souhaite
45:54quand même
45:55mais où est-ce qu'on va parler
45:57d'ailleurs
45:58vous pensez
45:58que vous gagnez vous
45:59où est-ce qu'on va parler
46:00de tout ce qui se sera passé
46:02Elisabeth fait les questions
46:03maintenant
46:03Olivier
46:04pour terminer
46:05je vous voyais sceptique
46:06quand Elisabeth disait
46:08est-ce que par exemple
46:08interdire un grand match
46:09ça peut être
46:10non mais c'est une question
46:11effectivement
46:11parce que justement
46:12il y a une vraie différence
46:13entre ceux qui sont
46:15des supporters
46:15et on voit qu'effectivement
46:16être un vrai supporter
46:17sincère
46:17ça peut être très beau
46:19et puis ceux qui
46:20de façon opportuniste
46:21vont
46:22sur tous les
46:23événements
46:23pour casser
46:24pour voler
46:25pour mettre le bazar
46:27et effectivement
46:28si c'est pas un match
46:29ça sera autre chose
46:29parce que c'est pas du hooliganisme
46:31on est d'accord
46:32donc c'est pas des supporters
46:33ils sont même plus
46:34totalement affiliés
46:36à un club
46:37ils peuvent faire ça
46:38sur n'importe quel événement
46:40où il y a une foule
46:41qui est attirée
46:41et où ils savent
46:42qu'ils peuvent causer
46:43du bazar
46:43donc malheureusement
46:44non
46:45ça ne changera
46:45ça ne changera rien
46:47la seule chose
46:48c'est qu'effectivement
46:48ces profils-là
46:49il faut être en capacité
46:51aujourd'hui
46:51de les repérer
46:53très tôt
46:53et de les mettre
46:54dans les prisons
46:54qui existent
46:55non mais par exemple
46:56on sait normalement
46:58les repérer
46:58avant même
46:59qu'ils prennent le RER
47:00pour les arrêter
47:01avant le RER
47:02on l'a fait
47:02pendant il y a quelques années
47:04quand Nicolas Sarkozy
47:05était le ministère de l'Intérieur
47:05ça se pratiquait
47:06et c'est la fin
47:07de cette heure des pros
47:09merci à mes invités
47:10bon courage
47:10à Tanguayamon
47:11qui va vous informer
47:12toute la soirée
47:13et on est clair
47:14que la soirée
47:15sera plus calme
47:16tout de suite
47:16c'est la suite des programmes
47:17sur CNews
47:18vous retrouvez face à Onfray
47:19quant à moi
47:20je vous dis à demain
47:20rendez-vous 9h
47:22pour l'heure des pros
47:22bonne soirée à tous
47:23devant CNews