- 07/06/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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NewsTranscription
00:00Il est quasiment 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:05Dries Galli, Joachim Lefloch-Imad, Elisabeth Lévy, dans un instant Jean-Sébastien Ferjoux va nous rejoindre.
00:11On va parler d'Emmanuel Macron qui n'est pas content.
00:13Visiblement son gouvernement, ça ne marche pas sur la question de l'écologie.
00:17Et quand on ne parle pas de l'écologie, on parle selon le Président de la République de faits divers.
00:21L'insécurité pour le Président, ce sont des faits divers.
00:24Ça y est, on nous le fait une nouvelle fois le coup des faits divers.
00:27Le point sur l'information avec Isabelle Piboulot.
00:30Les émeutes, faits divers bien sûr.
00:32Bonsoir Elisabeth, bonsoir à tous.
00:34Une trottinette électrique à l'origine de l'incendie mortel survenu dans un HLM à Reims.
00:39Ce type de batterie, une fois enflammée, est extrêmement difficile à éteindre,
00:43a indiqué le procureur qui souligne le caractère accidentel du drame.
00:47L'appartement situé au 4ème étage s'est embrasé, entraînant les logements voisins.
00:52Quatre personnes sont décédées dans la nuit de jeudi à vendredi.
00:55Un lycéen de 17 ans placé en garde à vue à Dijon pour tentative d'assassinat.
01:01Le jeune homme a été interpellé mercredi dans son établissement scolaire.
01:04Il avait fait part la veille sur les réseaux sociaux de son projet de tuer une autre lycéenne
01:09qui avait qualifié certains de ses amis de violeurs.
01:12Une hache a été trouvée lors d'une perquisition de son domicile,
01:16ainsi qu'un couteau dans une pochette cartonnée d'écolier.
01:19Et puis le sacre sur terre battue pour Coco Goff.
01:23L'américaine s'est offert son premier Roland-Garros.
01:26La numéro 2 mondiale s'est imposée face à Arina Sabalenka, numéro 1 mondiale.
01:31Au score 6-7, 5-7, 6-2, 6-4.
01:34A 21 ans, Coco Goff décroche son 2ème titre en conche-lème après l'US Open 2023
01:39où elle avait déjà dominé la Bélarusse en finale.
01:42Merci chère Isabelle Piboulot pour le point sur l'information.
01:45Je n'ai pas cité Causeur.
01:47A la une de Causeur, a-t-on le droit de défendre Israël ?
01:50C'est une bonne question.
01:50J'ai vu sur les réseaux sociaux un échange musclé que vous avez eu.
01:53J'ai l'impression qu'on ne peut plus parler de ce sujet.
01:56C'est très compliqué.
01:56C'est-à-dire qu'on ne peut plus défendre les otages.
01:59On ne peut pas forcément critiquer la politique de Benjamin Tetaniaou.
02:04On est à peu près entre plusieurs feux.
02:07On ne veut pas évidemment donner de l'eau au moulin de tous les antisémites.
02:10C'est un déchirement.
02:12C'est vrai.
02:13Vous avez entièrement raison.
02:14Alors je le disais, Emmanuel Macron, c'est vraiment le maître des horloges.
02:17Il a le sens du timing également.
02:20C'est-à-dire que la France est à feu et à sang.
02:22Certains disent ça.
02:23C'est-à-dire qu'on voit la répétition des émeutes,
02:26quand on voit la répétition des drames qui frappent la France.
02:30Vous avez un président de la République qui, pour un sommet sur l'océan,
02:35nous explique qu'au niveau de l'écologie, on est en train de faire n'importe quoi
02:38parce qu'on détricote tout, c'est le terme qu'il a employé, le terme détricoter.
02:42Ça tombe bien parce que détricoter, on l'utilise souvent quand c'est le Conseil constitutionnel
02:45qui détricote la loi sur la question migratoire.
02:48Et il parle de l'insécurité en France.
02:51Et qu'est-ce qu'il dit ?
02:52Je vais le citer vraiment.
02:53J'ai demandé à plusieurs reprises d'avoir la citation parce que je me suis dit que je ne veux pas dire de bêtises.
02:58Il dit, politiquement, nous sommes dans un moment extrêmement compliqué
03:02où certains voudraient faire oublier le combat pour le climat.
03:04Je ne sais pas qui veut le faire oublier, ce combat-là, pour l'instant.
03:06Et puis ensuite, il va plus loin, il regrette ainsi que, j'ouvre les guillemets,
03:11certains préfèrent pendant ce temps-là, brainwasher, je ne sais même pas ce que ça veut dire,
03:15heureusement qu'il y a une parenthèse, c'est opérer un lavage de cerveau
03:18sur l'invasion du pays et les derniers faits divers.
03:23Il parle de vous ?
03:24Oui, je crois que c'est pour vous.
03:25Vous vous rendez compte ?
03:26Les derniers faits divers et l'invasion du pays.
03:31Alors, en fait, vous avez un président de la République qui, au gré des années,
03:35est de plus en plus déconnecté.
03:36Car quelles sont les priorités des Français aujourd'hui ?
03:39Vous avez évidemment le pouvoir d'achat, puis ensuite vous avez la question de la sécurité,
03:43vous avez la question de la santé, vous avez la question de l'immigration.
03:46Et puis ensuite vient la question de l'écologie.
03:49Donc quand vous avez un président, on sort d'une séquence avec les émeutes.
03:53Allez dire au père de Benoît, allez dire au père de Benoît,
03:56qui a été tué la semaine dernière d'un coup de couteau pour une casquette.
04:00Allez dire à la maman d'Elias, qu'en fait, on a une succession de faits divers
04:04et qu'on se concentre un peu trop en ce moment sur l'ensauvagement de la société
04:09que sur d'autres sujets.
04:11C'est affolant.
04:12C'est pas le rôle du président, d'abord de la République, de nous dire de quoi on doit parler.
04:17C'est quand même incroyable que maintenant, il descende de son Olympe pour dire
04:21les enfants, avec une théorie un peu conspirationniste,
04:24ce serait pour faire oublier le climat.
04:27Vous voyez vraiment, alors là tout ça est très fort.
04:29Les enfants, maintenant c'est fini, vous allez parler de ce que je vous dis,
04:33des sujets que je vous autorise.
04:35Mais ça va pas bien.
04:36Je crois qu'il faudrait quand même se rappeler qu'on est dans un pays libre,
04:40qu'on parle de ce que nous voulons.
04:42Moi je ne partage pas votre mot à feu et à sang.
04:45J'ai dit certains le disent.
04:46J'ai dit certains peuvent dire.
04:49Moi je ne dirais pas que la France était à sang.
04:51Après allez dire, à feu et à sang, le week-end dernier à Paris,
04:54ce n'était pas le monde des bisounours.
04:56J'étais à feu.
04:56Je dirais qu'on ne peut pas, vous avez raison d'avoir égrené ces noms terribles,
05:00si vous voulez, parce que derrière il y a très souvent la même logique.
05:04À feu et à sang, à Paris c'était à feu, à Dax c'était à sang.
05:07D'accord.
05:08Moi en fait j'essaie juste...
05:09C'est une question d'amplitude.
05:10Mais vous avez raison de citer cela.
05:12Ce que je veux dire, c'est que vous avez raison de citer ces noms
05:14qui montrent effectivement une logique derrière qui est souvent la même logique.
05:19C'est pour cela que nous ne pensons pas que c'est des faits divers.
05:21Il faut de toute façon qu'il se mêle de gouverner ce pays et c'est tout.
05:25Alors moi vraiment je pense aux téléspectateurs,
05:27parce que Brian Waché, moi je ne savais même pas ce que ça voulait dire.
05:30C'est encore pire dans sa réflexion.
05:32C'est-à-dire qu'il explique qu'on est en train de...
05:35Les politiques, puisque là il ne parle pas des médias,
05:37il dit que certains hommes politiques lavent le cerveau des gens,
05:41lavent le cerveau des gens parce qu'ils parlent de la sécurité
05:43plutôt que de parler de l'écologie.
05:45Ce qui est absolument faux d'ailleurs.
05:47Mais ce qui est non seulement faux,
05:48mais en plus il fait quelque chose de très grave
05:50en matière de crédibilité de la parole publique,
05:52parce qu'il dit que...
05:54On est à la limite du complot.
05:55Oui mais il y a cet aspect...
05:57Appelez l'Arcom s'il vous plaît pour le président de la République.
05:59Il y a cet aspect-là, mais de quoi parle-t-il par ailleurs ?
06:02Qu'est-ce qu'on est en train de détricoter comme législation ?
06:04Parce que ça, il faut regarder.
06:06On est en train de revenir sur les ZFE potentiellement,
06:08les zones à faible émission.
06:09Vous avez raison.
06:10Pourquoi revenons-nous sur les zones à faible émission ?
06:12Parce qu'il n'y a eu aucune étude d'impact
06:14qui a été faite par le gouvernement.
06:16Aucune.
06:16On nous cite des chiffres qui sont scientifiquement complètement faux.
06:19Les 40 000 morts par an liés à la pollution aérienne,
06:21c'est scientifiquement sans fondement.
06:24La circulation, c'est 15% de la pollution aérienne.
06:27L'Allemagne, les particules au charbon de l'Allemagne
06:29à cause de sa transition énergétique.
06:31L'hiver, ça fait beaucoup plus de pollution en France
06:33que les voitures qui, en plus, ne représentent
06:35qu'une petite partie des 15%,
06:36parce que vous avez aussi les plaquettes de frein.
06:38Il se trouve que les véhicules électriques,
06:39ils sont plus lourds, donc ils émettent plus de microparticules.
06:42Donc il y a les ZFE, il y a les DPE,
06:44vous savez, les fameux diagnostics
06:46de performance énergétique
06:49qui font qu'on a retiré
06:50des parts entières
06:53du parc de logement français
06:54que les Français ne peuvent pas se loger,
06:56alors que là non plus, il n'y a pas de rationalité écologique.
06:58L'écologie dans un instant.
07:00Mais Eliott, c'est grave,
07:01parce que le Président de la République,
07:02il nie le réel.
07:03C'est-à-dire qu'il s'obstine
07:05dans une vision de technocrate,
07:06parce qu'il veut donner des liages...
07:07Vous, vous êtes en train de nier
07:09le conducteur qu'on a organisé
07:11à la dernière minute,
07:12puisque les informations sont tombées
07:13aux alentours de 19h30.
07:14C'est quand même de ça, mais il parle, lui.
07:15Ah, c'est pas vrai.
07:16Il parle de l'écologie,
07:17et en même temps lorsqu'il parle...
07:19Très en colère, très en colère.
07:20Oui, mais vous, vous êtes journaliste,
07:21vous avez la possibilité
07:23d'avoir un conducteur
07:24avec les informations qui se succèdent.
07:26Qu'est-ce qui marque dans un premier temps ?
07:27C'est pas tant ce qu'il va dire sur l'écologie,
07:29on en parlera dans un instant.
07:30Mais la priorité des Français,
07:31c'est de savoir si demain,
07:33le téléspectateur qui nous regarde,
07:35sa fille, elle va pouvoir aller
07:36à une fête de village.
07:37Si demain, sa fille,
07:39elle va pouvoir prendre le métro toute seule.
07:41Si son fils, à l'école,
07:42il va pas prendre un coup de couteau
07:43lorsqu'il va sortir de l'école.
07:46Donc après, on parlera
07:47de MaPrimeRénov' et des ZFE.
07:49Mais vous avez un président de la République
07:51et la question qu'on doit se poser,
07:53ou qu'on peut se poser,
07:53d'ailleurs, il faudrait mettre
07:54un premier point d'interrogation,
07:56c'est dans quel monde vit aujourd'hui
07:57le président de la République ?
07:58Il nie le réel,
07:59il renie également sa propre parole.
08:00Parce que je rappelle quand même
08:01que le même Emmanuel Macron
08:02déclarait au point à l'été 2023
08:04qu'il fallait réduire significativement
08:05l'immigration.
08:07Pourquoi est-ce qu'il fait diversion aujourd'hui ?
08:09Tout simplement,
08:10il veut botter en touche
08:11parce qu'il n'est pas à l'aise
08:12avec le bilan duquel il est comptable
08:13en matière migratoire.
08:14Toutes les lignes rouges
08:15ont été déplacées.
08:18Tous les records ont été battus,
08:20que ce soit sur les titres de séjour,
08:21sur l'asile.
08:22Et il revient au macronisme
08:24de 2016-2017
08:25qui nous a expliqué
08:25que tout était soluble
08:26dans l'économique.
08:28Il consent sa propre impuissance politique.
08:29C'est d'ailleurs pour ça
08:30qu'il a été très mal à l'aise
08:31face à Robert Ménard
08:32sur le sujet il y a quelques semaines.
08:33Mais peut-être que c'est encore pire
08:34parce que c'est jour du narcissisme politique
08:36de la part d'Emmanuel Macron.
08:37Il voit Bruno Retailleau
08:38qui devient la nouvelle star de la politique
08:39et il ne supporte pas
08:40que quelqu'un d'autre que lui brille.
08:42Et donc comme les thématiques
08:43de Bruno Retailleau
08:44sont celles qu'il désigne là,
08:46en détournant d'ailleurs les mots,
08:47Bruno Retailleau
08:48n'a jamais parlé d'invasion.
08:49Il veut tomber à gauche.
08:50Il a 5 ans de costume
08:51quand il est à Monaco
08:54pour le débat sur l'océan.
08:55Il va vous dire
08:56que notre maison brûle.
08:57Quand il est sur TF1
08:58face à Robert Ménard
09:00et qu'il parle de sécurité,
09:01il dit
09:01j'ai jamais parlé
09:02de sentiments d'insécurité.
09:03Et évidemment
09:04qu'il y a des lois
09:05qui sont ubuesques.
09:06Et là aujourd'hui,
09:07il nous parle
09:07des derniers faits dévers
09:08et de l'invasion du pays.
09:09C'est vrai que
09:10ces centaines de milliers
09:11de personnes étrangères
09:13qui viennent chaque année
09:14sur notre sol,
09:15il faudrait arriver
09:16à recenser le nombre
09:17de personnes
09:17qui sont venues
09:18sur notre sol
09:18depuis 2017
09:19sous Emmanuel Macron.
09:22Après,
09:22vous appelez ça
09:22comme vous voulez,
09:23il peut encore avoir
09:24un débat sémantique.
09:25Allez,
09:25on le relance
09:26grâce au président
09:27de la République,
09:28le débat sémantique.
09:29Personne en politique
09:30parle d'invasion.
09:31C'est très violent.
09:31Une semaine après
09:32la mise à sac
09:33d'Échamps-Elysée,
09:34je ne dirais pas de Paris,
09:36après Paris était
09:37en état de siège.
09:39Les environs de l'Elysée
09:40étaient en état de siège.
09:41Quand même,
09:42ce qui s'est passé
09:43est très politique
09:43le samedi dernier.
09:45Ce qui s'est passé
09:45n'est pas un événement sportif,
09:46c'est un événement politique.
09:48Vous avez une rasia
09:49aux Champs-Elysées,
09:49vous avez 5400 policiers.
09:51C'est un événement politique,
09:53il y avait une portée politique.
09:55Et là,
09:55il est en train de...
09:56C'est comme si on cassait
09:57à nouveau
09:57les vitrines des Champs-Elysées.
09:59Et ce qu'il ne supporte pas
10:00peut-être aussi.
10:01Mais c'est la déconnexion
10:02qu'il y a avec les Français.
10:03Il promet par exemple
10:04une réponse judiciaire implacable.
10:06C'était ces mots dimanche.
10:07Au lendemain,
10:08justement,
10:09des émeutes.
10:10Les Français,
10:10qu'est-ce qu'ils en pensent ?
10:11Sondage CSA,
10:12CNews,
10:13cette semaine.
10:14Vous avez plus de 7 Français
10:15sur 10
10:15qui n'ont pas confiance
10:17au président de la République
10:18pour régler cette situation.
10:20Faites-vous confiance
10:20à Emmanuel Macron
10:21pour être impeccable,
10:22pour punir les auteurs
10:23des violences
10:23qui ont suivi
10:24la victoire du PSG
10:24en Ligue des Champions.
10:2670,
10:2712% des...
10:28C'est normal,
10:28pardon,
10:29mais tout ce que vous venez
10:31d'expliquer,
10:32c'est-à-dire
10:33qu'un jour blanc,
10:33c'est même pas un jour blanc,
10:35un jour noir,
10:35non,
10:35c'est le matin blanc,
10:36un midi gris,
10:37le soir bleu,
10:38on est complètement paumés.
10:40On est paumés.
10:40Pourquoi venez-vous
10:41que les gens l'écoutent ?
10:42Moi,
10:42j'ai quand même le sentiment
10:43au-delà du narcissisme
10:44qui est peut-être...
10:46Vous avez raison,
10:46l'ascension de Bruno Retailleau
10:48doit l'agacer terriblement,
10:50ça,
10:50j'en conviens,
10:51mais je pense
10:52qu'en fait,
10:53il veut tomber à gauche
10:54parce que lui aussi,
10:56il veut en être,
10:57il veut avoir la carte,
10:58il veut être bien reçu,
10:59elle veut qu'on l'aime,
11:00etc, etc.
11:01Enfin,
11:03je veux dire,
11:04la France Inter,
11:05le Monde,
11:06tout ça.
11:06Et en fait,
11:07il veut peut-être aussi,
11:09probablement,
11:09faire une coalition à gauche
11:10aujourd'hui,
11:11c'est ce qui se murmure.
11:12C'est un peu ce que fait,
11:13par exemple,
11:14Gabriel Attal
11:14quand il félicite
11:16Salutations républicaines
11:17à Olivier Faure.
11:18Vous avez peut-être raison,
11:19mais je trouve que
11:20le sens du timing,
11:22c'est important.
11:23Dans un instant,
11:23on entendra le papa de Benoît.
11:25D'ailleurs,
11:25il faut penser à tous ces médias
11:27qui n'ont pas dit un mot
11:28sur Benoît depuis une semaine
11:31et ces hommes politiques,
11:33bien silencieux.
11:34Il y en a deux
11:34qui ont pris la parole
11:35pour Benoît,
11:36qui devait fêter ses 18 ans
11:37et qui a été tué à Dax
11:38la semaine dernière.
11:39Vous avez Éric Ciotti
11:40et vous avez Marine Le Pen.
11:42On cherche encore
11:43tous les autres responsables politiques.
11:45Donc,
11:45quand vous avez un président
11:46qui vous explique
11:46qu'on vous lave le cerveau
11:48et quand on vous parle
11:49de sécurité,
11:51alors qu'au quotidien,
11:52maintenant,
11:52vous avez des millions
11:53de Français
11:53qui ont la boule au ventre,
11:55comment voulez-vous
11:56qu'à un moment donné,
11:58en fait,
11:58ce n'est même pas un divorce.
12:00Il y a une colère
12:01qui se construit
12:01en disant
12:02mais où est-ce que vous vivez ?
12:05Sortez de votre palais
12:06de l'Élysée,
12:07allez au plus près des gens.
12:09Alors,
12:09c'est sûr que,
12:10pour le coup,
12:11en termes de sécurité,
12:12c'est bien qu'ils soient à Monaco
12:12parce que je peux vous dire
12:13qu'il n'y aura pas d'émeute
12:14à Monaco.
12:15Il y a des caméras partout.
12:16Vous faites un problème.
12:18Il y a des policiers
12:19qui vous interpellent tout de suite.
12:20Vous êtes surveillés.
12:21Je peux vous dire,
12:22alors là,
12:22pour le coup,
12:23on est en toute sécurité
12:23à Monaco
12:24et c'est effectivement
12:25la priorité,
12:26c'est peut-être de l'économie.
12:26Pas notre idéal non plus,
12:27disons.
12:28En tous les cas,
12:29je peux vous dire
12:29qu'une femme,
12:31idéalement,
12:32elle préfère sortir
12:33à minuit à Monaco
12:34qu'à minuit,
12:35porte de la chapelle.
12:36Ça,
12:36c'est factuel.
12:37Alors,
12:38on va revenir un peu
12:39quand même
12:39sur la question écologique
12:40puisqu'on parlera après
12:41de Benoît
12:43et de son meurtrier
12:45qui est encore recherché.
12:46Mais on est face
12:46à un fait divers,
12:47bien évidemment.
12:49Qu'est-ce qu'il dit ?
12:50Je n'ai pas de leçons
12:50à recevoir
12:51de qui que ce soit.
12:52Je ne suis pas content
12:53de ce que j'ai vu
12:53ces derniers jours
12:54en matière de politique
12:56sur l'écologie.
12:57C'est une erreur historique
12:58de céder aux facilités
13:00du temps
13:00et de tout vouloir
13:01détricoter.
13:03Il parle,
13:03vous avez raison,
13:04des ZFE
13:04et il parle
13:05de MaPrimeRénov'.
13:06Alors,
13:06MaPrimeRénov',
13:07je ne suis pas sûr
13:07que les téléspectateurs
13:09ou qu'on soit tous
13:09au fait de ce que c'est.
13:11C'est une erreur historique
13:12de céder aux facilités
13:13et il se pose en vigie.
13:15Voilà,
13:15ça sera la vigie,
13:16Emmanuel Macron.
13:17Voyons le sujet
13:17sur MaPrimeRénov'
13:18et ensuite,
13:19on en parle.
13:19C'est un coup d'arrêt
13:23inattendu
13:24pour la rénovation énergétique.
13:26On se sent un petit peu
13:27comme l'enfant illégitime
13:30des infidélités
13:31du gouvernement
13:31à ses promesses.
13:32Le gouvernement
13:33a suspendu temporairement
13:35l'instruction
13:35de MaPrimeRénov'
13:36en cause
13:37un afflux de demandes
13:39et des fraudes
13:40qui augmentent.
13:41Cette politique
13:41de stop and go,
13:42elle ne favorise
13:43qu'une seule personne,
13:45c'est les fraudeurs.
13:45Ils n'ont pas de salariés.
13:47Eux,
13:47ils vont juste se mettre
13:47en arrêt
13:48pendant quelques semaines
13:48et puis ils redémarreront
13:49après.
13:50En 2024,
13:51l'Agence nationale
13:52de l'Habitat
13:53a distribué
13:53près de 250 000 primes.
13:55La ministre chargée
13:56du Logement
13:56profite donc
13:57du ralentissement
13:58traditionnel
13:59de l'activité
13:59lors de la période
14:00estivale
14:01pour mettre en œuvre
14:02des nouveaux outils
14:03de lutte contre la fraude.
14:05Une excuse
14:05qui ne convainc pas.
14:06C'est plutôt pour changer
14:07les barèmes
14:08de financement
14:09des subventions.
14:10C'est pour redéfinir
14:11les règles du jeu
14:12en cours d'année.
14:14Le gouvernement
14:14promet une reprise
14:15de l'instruction
14:16dès le mois
14:16de septembre prochain
14:18mais sur le terrain,
14:19artisans et particuliers
14:20restent dans le flou
14:22et certains projets
14:23pourraient être
14:24abandonnés définitivement.
14:26Ce qui va se passer
14:26en début 2026,
14:27c'est que mes équipes
14:28de pause,
14:29je n'aurai pas de chantier
14:30à leur donner.
14:31Le secteur va descendre
14:31dans la rue.
14:32Alors on n'est pas
14:33des agriculteurs
14:34avec des gros tracteurs
14:34mais on a des gros camions aussi.
14:36La ministre réunira
14:37prochainement
14:38les professionnels,
14:39les collectivités
14:40et les parlementaires
14:41pour convenir avec eux
14:42des modalités opérationnelles
14:44de cette meilleure gestion
14:45du dispositif.
14:47Aussi c'est intéressant
14:48que ce soit pour
14:49MaPrimeRénov'
14:49ou les ZFE.
14:50Les ZFE,
14:51c'est les zones
14:51à forte exclusion.
14:53Et vous aviez
14:54la fameuse expression
14:55les gueux.
14:56Donc là,
14:57il parle...
14:58En fait,
14:58Emmanuel Macron
14:59a du mal
14:59à comprendre
15:00des Français
15:01qui sont en souffrance,
15:03qui travaillent,
15:04les justes,
15:04les silencieux.
15:06Donc il est plus à l'aise
15:07évidemment
15:08au Faubourg Saint-Honoré.
15:10C'est pas faute
15:10qu'en discours
15:11il ait souvent fait référence
15:12à Christophe Guiloui,
15:13mais le problème
15:13avec Emmanuel Macron
15:14c'est souvent les actes derrière.
15:15Et encore une fois,
15:17on est dans cette rupture
15:18peuple-élite.
15:18Mais je vais vous dire,
15:19c'est pas tant sur la question
15:20écologique que ça est intéressant,
15:21c'est le décalage
15:22sur la question de sécurité.
15:23Et quand j'ai lu la phrase
15:24d'Emmanuel Macron,
15:25mais vous l'avez dit Jean-Sébastien,
15:26mais quand j'ai lu la phrase,
15:27j'ai tout de suite pensé à Benoît.
15:28Est-ce que la colère
15:29d'un père
15:30qui a perdu son fils
15:30une semaine avant de fêter
15:31ses 18 ans,
15:33tué à coups de couteau,
15:34quand bien même
15:34ses propos peuvent être durs,
15:36doivent être passés sous silence ?
15:39Je n'arrive pas à comprendre
15:40pourquoi depuis 48 heures,
15:42le discours du papa de Benoît
15:45est passé sous silence.
15:46Vous pouvez couper certaines parties
15:48parce que, évidemment,
15:49déjà c'est pour lui,
15:51vous êtes tenu à respecter
15:54des règles, évidemment,
15:56puisque vous êtes surveillé
15:57et potentiellement sanctionné.
15:59Mais sa parole,
16:00elle est essentielle.
16:01C'est la parole d'un père
16:02qui a perdu son fils.
16:04Donc on se sent bien seul aujourd'hui,
16:06on a tenté de comprendre
16:06ce qui se passe à Dax
16:07il y a tout juste une semaine.
16:09Le bourreau de Benoît
16:10est connu de la police,
16:12il est connu de la justice
16:13et il est activement recherché,
16:16fiché désormais par Interpol.
16:17Sabrina Berlin-Bouillet.
16:21On en sait plus
16:22sur le meurtrier présumé de Benoît
16:24qui, je vous le rappelle,
16:25était âgé de 17 ans.
16:27Eh bien, lui aussi est mineur.
16:28C'est un jeune de 16 ans,
16:30né en France,
16:31clairement identifié
16:32par les enquêteurs
16:33mais toujours recherché.
16:35Désormais, il fait l'objet
16:35d'une notice rouge d'Interpol.
16:38Cette alerte est donc
16:38diffusée à l'échelle mondiale
16:40pour localiser cet individu.
16:42Il faut savoir
16:43qu'il est le seul mineur
16:44référencé par ces notices rouges
16:46qui indiquent le caractère
16:47dangereux du fugitif.
16:50Je vous rappelle
16:50qu'il est suspecté
16:51d'avoir tué Benoît
16:53samedi soir.
16:54Il l'a poignardé
16:54à plusieurs reprises
16:56dans le thorax
16:56avec un couteau.
16:58C'était en marge
16:59des célébrations
16:59de la victoire du PSG.
17:01Et pourtant,
17:01on a appris
17:02qu'il y avait déjà eu
17:03un contentieux
17:04entre les deux jeunes hommes.
17:05Une histoire
17:06de vol de casquette
17:07plusieurs jours
17:08avant le meurtre.
17:09Ces informations
17:10ont conduit le magistrat
17:11à requalifier
17:12l'enquête
17:12en assassinat
17:14et donc de retenir
17:15la préméditation
17:16dans cette affaire.
17:17Si sa culpabilité
17:18est reconnue,
17:19le meurtrier présumé
17:20en cours,
17:21la réclusion criminelle
17:22à perpétuité.
17:23Deux réactions,
17:24je le disais,
17:24politiques.
17:25Le premier à avoir réagi,
17:26il s'appelle Eric Ciotti,
17:26c'est le seul
17:27qui a relayé
17:27le discours du père
17:28en disant
17:30« On vous soutient,
17:31le courage,
17:31la dignité,
17:33nous sommes avec vous,
17:34monsieur. »
17:35Et Marine Le Pen,
17:36aux alentours de 19h aujourd'hui,
17:38a réagi.
17:38Comment ne pas être meurtri
17:39par la mort de Benoît,
17:40tué à 17 ans,
17:41poignardé à Dax
17:42en marge des célébrations
17:43de la victoire du PSG ?
17:44Espérons que la justice
17:45condamnera avec la plus grande fermeté
17:46l'auteur de ce crime odieux
17:48à sa famille
17:48et à ses proches.
17:49J'adresse mes plus sincères condoléances.
17:52Faits divers.
17:53En réalité,
17:54c'est comme s'il y avait
17:55deux mixités.
17:56Il y a une mixité
17:56imposée aux Français,
17:58c'est-à-dire une mixité
17:59avec des délinquants,
18:00des gens dangereux
18:00et ça n'a rien à voir
18:01avec une quelconque origine
18:02parce qu'il y a des tas de gens
18:03qui sont eux-mêmes
18:04d'origine étrangère
18:05et qui vivent
18:05dans des quartiers populaires
18:06qui sont contraints
18:07de vivre avec des barbares
18:10parce qu'il n'y a pas
18:10d'autres mots.
18:12Et puis,
18:12il y a la mixité
18:13dont les élites
18:13ne veulent pas.
18:14C'est-à-dire,
18:14là, les centres-villes,
18:15il faut les interdire
18:16au plouc, au gueux,
18:17vous l'avez dit,
18:17la fameuse expression
18:18d'Alexandre Jardin,
18:19ceux qui auraient
18:19des voitures un peu trop vieilles,
18:20ceux qui ne seraient pas
18:22suffisamment Greta Thunberg
18:24compatibles au goût
18:26d'Emmanuel Macron
18:27ou de Mme Pannier-Runacher
18:28qui cherche sans doute
18:30peut-être à effacer
18:31la culpabilité
18:32qui lui vient de sa fortune
18:33parce que son père
18:34a fait fortune dans le pétrole.
18:35Parce que c'est ça aussi
18:36le macronisme.
18:36Il y a un vrai sujet
18:37de sociologie du macronisme.
18:38La réalité politique
18:39du macronisme,
18:40elle est très très liée
18:41à la sociologie
18:42de ceux qui l'incarnent.
18:43Ce sont des gens
18:44qui ne comprennent pas
18:45la France périphérique
18:46parce qu'ils ne la connaissent pas.
18:48Ce sont des gens
18:48qui bien souvent
18:49essayent de se penser de gauche
18:51pour oublier qu'en réalité
18:52ils sont l'incarnation du système
18:53mais on s'en fiche
18:54qu'ils gèrent leurs sentiments
18:55et leur étalage de vertus,
18:56qu'ils regardent
18:57et qu'ils gèrent le réel.
18:58C'est ça, étalage de vertus.
18:59Cela dit,
19:00pour la mixité qui est subie,
19:01je ne crois pas
19:01que ce soit seulement
19:02un problème de délinquance.
19:04On a imposé aux Français
19:05une société multiculturelle.
19:07Cela ne veut pas dire
19:08coexistence avec des individus
19:10venant d'autres cultures.
19:11Nous sommes tout à fait
19:12habitués.
19:14La France est comme ça.
19:16Cela veut dire
19:17que toutes les cultures
19:18ne cherchent pas
19:20à s'imposer aux autres.
19:21C'est-à-dire qu'il n'y a plus
19:22une culture dominante
19:23à laquelle tout le monde
19:24s'agrège.
19:26Il y en a une
19:27qui essaie de s'imposer,
19:28qui essaie d'imposer
19:29son contrôle social
19:30sur certaines zones.
19:31Je vous remercie
19:32de me dire
19:32aujourd'hui,
19:34je ne suis pas très prête.
19:35Pour revenir peut-être
19:37sur le père de Benoît,
19:38j'ai le sentiment
19:38que le traitement médiatique
19:39qui est réservé à sa parole
19:40renvoie, si vous voulez,
19:41à l'un des grands paradoxes
19:42de notre temps.
19:43C'est-à-dire qu'on enjoint
19:43constamment à libérer
19:44la parole des concernés,
19:46mais en même temps,
19:46on musèle toute forme
19:47de parole qui dérogerait
19:48au catéchisme diversitaire.
19:49On est en plein là-dedans,
19:50je crois.
19:51Et on parle là
19:52du profil du barbare
19:54qui a assassiné Benoît,
19:55sauf que le problème,
19:56c'est que des barbares
19:57comme celui-ci,
19:57on a des milliers
19:58sur notre sol.
19:59Et comme toujours,
20:00le politique,
20:00qui traite les conséquences
20:01sans jamais
20:02cette affaire aux causes,
20:03peut-être que ça impliquerait
20:04un tournant en 180 degrés
20:05dont personne n'a le courage
20:06aujourd'hui.
20:06Alors, on a vu le profil,
20:07on a vu les réactions politiques,
20:08on n'a pas encore entendu
20:09le papa de Benoît.
20:10Nous, on l'a diffusé hier soir,
20:12ce matin,
20:13et je voulais vous le faire
20:14écouter en longueur.
20:15Écoutez le papa de Benoît.
20:16Les types qui se battent
20:19avec un couteau,
20:19une arme à feu,
20:20une arme blanche,
20:21pour moi,
20:21sont des lâches,
20:23ils ne valent rien.
20:24C'est des moins que rien.
20:25Franchement,
20:25ils ne méritaient pas ça.
20:26C'était un garçon,
20:26franchement,
20:27respectueux aussi.
20:30Il était aimé par tous ceux,
20:32tous ceux qu'il a croisés,
20:34en sport,
20:34en musique,
20:35en scolarité,
20:36au travail.
20:38Il avait énormément d'amis.
20:41Et tous ceux que j'ai pu rencontrer
20:42jusqu'à maintenant
20:43m'ont dit la même chose.
20:45Donc voilà.
20:46Donc vraiment,
20:47pour terminer,
20:48c'était un garçon formidable
20:49qui méritait de vivre.
20:55Ça ne peut plus durer, ça.
20:56Il faut que ça s'arrête.
20:58Ce n'est plus possible.
21:01Donc je t'ai emmené
21:01par une note positive.
21:04Benoît,
21:06on t'aimera jusqu'à la fin
21:07de nos jours.
21:08Tu seras dans nos cœurs
21:08jusqu'à la fin de nos jours.
21:10On t'aime tellement fort.
21:11Et tous ceux qui sont rassemblés,
21:12qui t'ont connu ou pas connu,
21:13ils t'aiment aussi.
21:14Voilà.
21:17Donc je tiens vraiment
21:18à vous remercier tous.
21:20Tous ceux,
21:21éventuellement,
21:22qui n'ont pas pu venir
21:23et tous ceux qui sont présents.
21:26Je vous remercie du fond du cœur.
21:27On vous remercie du fond du cœur,
21:28Maïva et Marina.
21:33Pour Benoît.
21:36Notre enfant,
21:37notre fils.
21:38Qu'il allait avoir 18 ans aujourd'hui.
21:41Voilà.
21:41Aujourd'hui,
21:42il allait avoir 18 ans
21:43et se réjouir de fêter
21:45ses 18 ans aujourd'hui
21:45avec ses copains.
21:47Il a fallu qu'une racaille de merde.
21:49Il a nul enlevé la vie.
21:51Merci, merci beaucoup
21:52à tous d'être venus.
21:54Merci beaucoup.
21:54Il est décédé il y a une semaine.
22:08Donc Benoît,
22:09on va attendre combien de temps
22:10avant d'aller le voir ?
22:11Comme pour Crépole.
22:13Vous avez le porte-parole du gouvernement
22:14qui va aller voir le papa de Benoît
22:16la semaine prochaine.
22:18Benoît,
22:18il n'aura pas de minute de silence.
22:19En tout cas,
22:19vous constaterez que
22:20quand le ministre de l'Intérieur
22:23ne va pas instantanément,
22:24même quand les circonstances
22:25ne sont pas claires,
22:26voir une famille
22:27s'écoute.
22:27On ne va pas dire
22:28que c'est un francophobe.
22:29C'est une atteinte raciste.
22:30Oui, vous avez raison.
22:31Mais après,
22:32il y a un moment
22:32où il faut arrêter aussi
22:33parce que malheureusement,
22:34les faits divers
22:34devenant ce qu'ils sont,
22:35on ne peut pas faire
22:36des minutes de silence.
22:37Ça ne veut pas dire
22:37ne pas en parler.
22:38Et vous avez raison,
22:39il faut entendre
22:40ce que dit le père de Benoît.
22:41Déjà,
22:41si on pouvait commencer
22:42par parler de faits de société
22:43avant de parler de faits de société.
22:45Moi, ça me fait penser
22:46à un sondage que j'ai lu
22:47parce que c'est à Dax,
22:48c'est-à-dire qu'il y a
22:48beaucoup de Français
22:49qui se disent
22:49mais où est-ce qu'on peut aller
22:50à un moment
22:51puisqu'on ne peut pas vivre
22:52près des Champs-Elysées,
22:53on ne peut pas vivre
22:54près de la Pente.
22:54Ah ben non,
22:55c'est un peu cher l'Elysée, oui.
22:57Et si on ne peut pas vivre
22:58nulle part non plus
22:59dans des petites villes françaises
23:00à Châteauroux,
23:00souvenez-vous aussi
23:01à Châteauroux,
23:03malheureusement,
23:04j'ai oublié le prénom
23:04de ce jeune homme poignardier.
23:05Ça me fait penser
23:13envisagerait de quitter le pays
23:16s'il le pouvait
23:17en raison de l'immigration.
23:18Mais vous savez,
23:19Afrique, bah tiens.
23:20Mais sinon,
23:21il ne faut pas parler d'invasion
23:22comme le disait Emmanuel Macron.
23:24Brain washing.
23:26D'évasion peut-être.
23:27Lavage de cerveau.
23:28C'était difficile de dire
23:29lavage le cerveau.
23:30La publicité,
23:31on revient dans un instant.
23:32On a encore beaucoup de choses
23:33à traiter.
23:34On sera avec Nicolas Metzdorf.
23:36Vous savez,
23:36c'est le député Renaissance
23:37de Nouvelle-Calédonie.
23:40Les émeutes en Nouvelle-Calédonie,
23:41c'était il y a un an,
23:42quasiment jour pour jour.
23:43Plus personne n'en parle.
23:45Plus personne parle
23:46de la Nouvelle-Calédonie.
23:47Savoir,
23:48est-ce que la population
23:49aujourd'hui est en sécurité ?
23:51Est-ce que les promesses
23:52ont été tenues ?
23:53Est-ce que la Nouvelle-Calédonie,
23:55les habitants sont attachés
23:56encore à la France ?
23:57Plus personne n'en parle.
23:58Tout le monde s'en fout.
23:59Bien évidemment.
24:00La pub.
24:03Il y a très, très nombreux
24:05à réagir sur les réseaux sociaux
24:06après la phrase d'Emmanuel Macron
24:08alors qu'il est à ce grand sommet
24:10pour les OSCans
24:11du côté de Nice
24:12et de Monaco.
24:14On va revoir cette phrase
24:15si vous nous rejoignez
24:15à 20h30.
24:17Certains préfèrent
24:17pendant ce temps-là
24:18plutôt que parler d'écologie.
24:19Brainwashé,
24:20donc lavage de cerveau
24:21sur l'invasion du pays
24:22et les derniers faits divers.
24:23Et pendant la publicité,
24:24j'ai regardé
24:25les préoccupations des Français
24:26au mois de mai 2025.
24:27Sondage Ipsos.
24:29Alors eux aussi,
24:29peut-être que...
24:30Brainwash.
24:31Peut-être aussi,
24:32ils sont dans cette théorie-là.
24:33En 1, criminalité et violence.
24:36En 2, inflation.
24:37En 3, systèmes de santé.
24:39En 4, flux migratoires.
24:41Pauvreté et inégalité.
24:42Taxes.
24:43Et en 7 vient le changement.
24:44Je crois qu'ils ont déjà
24:45été brainwashés alors.
24:47Je voulais pas le dire en anglais.
24:48Voilà.
24:49Je sais que c'est la faute
24:51des baudes russes.
24:51Non mais c'est quoi ?
24:53Ils ont déjà été brainwashés.
24:54En priorité et pour les criminalités
24:58et violences qui arrivent en tête,
25:00c'est deux fois plus important
25:01que pour le changement climatique.
25:03Il doit y avoir beaucoup de peuples
25:04en Europe qui ont été brainwashés.
25:06Ah, sacré brainwashing.
25:08Sacré lavage de cerveau.
25:10Dans l'actualité également,
25:12alors je sais pas ce que vous allez
25:14en penser, vous savez,
25:15la mairie de Bourg-en-Bresse
25:16a décidé de mettre sur son fronton
25:19un drapeau palestinien.
25:21Des militants syndicaux
25:22et des partis de gauche affichent
25:23c'est le progrès qui nous l'explique.
25:24Mois après mois,
25:25leur soutien est effectif
25:25au peuple palestinien
25:26en se rassemblant.
25:28Chaque premier vendredi du mois
25:29sur le parvis de l'hôtel de ville
25:30de Bourg-en-Bresse,
25:32ce vendredi 6 juin,
25:33ils auront face à leur banderole
25:34le drapeau palestinien
25:35qui flottera au fronton
25:36de la maison commune
25:37de Bourg-en-Bresse.
25:38Et vous avez des responsables politiques
25:39qui interpellent le maire
25:40en disant, mais attendez,
25:40je comprends pas.
25:41Quand on a voulu mettre
25:43le visage des otages israéliens,
25:45vous avez refusé.
25:46Et pour un drapeau palestinien,
25:48c'est oui.
25:49C'est Jérôme Buisson,
25:50le député de Lens,
25:51qui dit,
25:51le drapeau palestinien
25:52accroché à la façade
25:53du maire de Bourg-en-Bresse.
25:54Monsieur le maire,
25:54vous avez refusé ma demande
25:55d'accrocher les portraits
25:56des otages enlevés,
25:57torturés et pour certains
25:58tués à Gaza,
25:59minimisant par ce choix
26:00le pogrom du 7 octobre,
26:01ignorant nos compatriotes
26:02franco-israéliens.
26:04En affichant le drapeau palestinien,
26:05vous démontrez
26:05une indignation
26:06à Jérôme et très variable.
26:07Vous crédibilisez
26:08les antisionistes
26:09qui se vautrent
26:10dans l'antisémitisme
26:11partout en France
26:11en instrumentalisant
26:13le mojénocide,
26:16retirer ce drapeau
26:17ou bien ajouter
26:18celui d'Israël
26:19et les portraits
26:20des otages.
26:20Je crois que c'est
26:21exactement ça.
26:22Il n'y a rien d'autre
26:23que plus à dire.
26:24Il y aurait eu
26:25deux drapeaux,
26:26évidemment.
26:27D'abord,
26:28on a le droit
26:28de défendre
26:29la cause palestinienne.
26:31Ce qui est plus embêtant,
26:32c'est quand elle se confond
26:33avec celle du Hamas,
26:34ce qui est souvent le cas.
26:35Et quand on refuse
26:36les otages
26:37et qu'on met
26:38le drapeau palestinien,
26:39j'ai tendance
26:41à penser
26:41que c'est une façon
26:42de défendre
26:43la cause du Hamas
26:44plus que celle
26:45de la Palestine.
26:46Mais, je veux dire,
26:47évidemment,
26:47il faudrait
26:48qu'il y ait
26:48les deux drapeaux.
26:49Alors, vous pensez bien
26:50et moi, je suis toujours
26:51en toute transparence
26:52avec les téléspectateurs,
26:53vous imaginez bien
26:54que la rédaction de CNews
26:55a tenté de joindre
26:55dans le maire de Bourg-en-Bresse.
26:56C'est la question
26:57que je lui poserais.
26:58Évidemment,
26:59pourquoi pas mettre
27:01le drapeau palestinien
27:02en hommage
27:02aux victimes
27:04de cette guerre ?
27:06Parce que toute victime civile,
27:07c'est atroce,
27:07quel que soit le pays,
27:08d'ailleurs.
27:09Mais pourquoi ne pas mettre
27:10le visage des otages ?
27:11Je crois que c'est
27:1220 mois aujourd'hui,
27:14jour pour jour,
27:15depuis le 7 octobre.
27:16Non, mais ça a été dit.
27:17C'est soit les deux,
27:18soit aucun des deux.
27:19Mais peut-être
27:20le maire de Bourg-en-Bresse
27:21a-t-il été
27:22brainwashed lui aussi
27:23et qu'à force
27:24de regarder CNews,
27:25il s'est convaincu
27:25qu'il y avait
27:26beaucoup d'électeurs
27:27dans sa ville
27:27qui attendaient,
27:28qui préféraient
27:29le drapeau palestinien.
27:30Ça doit être
27:30la seule explication.
27:31Il n'y a pas beaucoup
27:31de clientèle électorale
27:32en effet à flatter
27:33en mettant le drapeau israélien
27:34d'où sous deux poids
27:35deux mesures
27:36qui ne s'entendra personne.
27:37On parle d'un maire socialiste.
27:38Dans l'actualité également,
27:39et ça rejoint un peu
27:40cette thématique-là,
27:42Emmerick Caron,
27:43député d'extrême-gauche,
27:45était l'invité
27:45d'une chaîne communautaire.
27:47Alors,
27:47lors d'une interview
27:48dans l'émission factuelle
27:49diffusée sur la chaîne YouTube
27:50du média Ouma,
27:52destinée à la communauté musulmane,
27:54qu'a dit Emmerick Caron ?
27:55Il s'est dit persuadé
27:56que la France
27:57est un pays toujours raciste
27:58et qui n'a pas réglé
28:00son passé colonialiste
28:01avec les pays d'Afrique du Nord.
28:03Et pour Suisse,
28:04il est palestinien,
28:05il n'intéresse pas,
28:07c'est parce que
28:08ce sont des arabes
28:09et des musulmans.
28:10Personne n'en parle d'ailleurs.
28:12Certains sont chrétiens,
28:13mais ça,
28:14ça n'intéresse pas
28:14Emmerick Caron.
28:15Et personne n'en parle bien sûr.
28:16C'est n'importe quoi.
28:17C'est dangereux,
28:18bien entendu,
28:19parce que ça va encore redonner,
28:21augmenter la fracture
28:21qu'il y a en France
28:22entre les différentes civilisations.
28:25Et sans plus,
28:26c'est du grand n'importe quoi.
28:27C'est une ignorance crasse.
28:29La France est un des pays
28:30les plus doux à vivre
28:32pour les arabes
28:33et les africains.
28:35Nous sommes venus en France
28:36parce que nous y avons trouvé
28:38des choses
28:39que nous n'avons pas trouvées
28:40chez nous
28:40et qui sont ouvertes
28:43à toutes les races,
28:43à toutes les origines.
28:44Je parle de l'éducation
28:45de qualité et gratuite.
28:46Je parle de la santé
28:47de qualité et de gratuite
28:48jusqu'à l'arrivée de Macron,
28:49mais quand même,
28:49il y a des beaux restes.
28:50Je parle d'une police,
28:51d'une justice
28:52qui ne fait pas de différence.
28:54On ne vous demande pas en France
28:55qui es-tu ?
28:56Tu es le fils de qui ?
28:57Quelle est ton ethnie ?
28:58Comme au Rwanda ?
28:59Où es-tu né ?
29:00Est-ce que tu es peu
29:01ou est-ce que tu es malinqué ?
29:02Nous avons trouvé en France
29:04une démocratie,
29:05bien entendu en déshérence
29:07grâce à M. Macron,
29:08mais quand même une démocratie.
29:09Et en tant que musulman,
29:11la France est un des pays
29:12les plus cools
29:12pour un musulman
29:13où il peut vivre.
29:15Parce qu'on peut être chiite,
29:16sunnite,
29:16il n'y a pas de police des mœurs.
29:18On peut se convertir
29:18du chiisme au sunnisme.
29:20On peut devenir soufi.
29:22On peut faire la prière
29:23ou pas la faire.
29:24On peut même apostasier.
29:25Vous vous rendez compte ?
29:26On peut être musulman en France.
29:28C'est beaucoup plus sympa
29:29d'être musulman en France
29:29qu'en Arabie Saoudite.
29:32Et en plus,
29:32on a une démocratie
29:33et on a un PIB.
29:34Le PIB France...
29:35Alors, mon dernier point.
29:37M. Caron se prend
29:38pour un Américain,
29:39pour un blanc américain.
29:40Il veut se fouetter,
29:41qu'il aille se fouetter
29:41à New York
29:42pour le génocide
29:43qui a eu lieu,
29:44celui-ci,
29:44des Sioux.
29:45Nous, on n'est pas
29:46un pays de génocide
29:47et nous ne sommes pas
29:48un pays d'esclavagistes.
29:48Nous n'avons aucune...
29:50Nous n'avons pas
29:50la culpabilité blanche à avoir.
29:51Les Américains,
29:52s'ils veulent la cultiver,
29:54ils peuvent la cultiver.
29:54C'est un pays de raciste.
29:56Au sens culturel,
29:57il y a un racisme noir
29:58contre les blancs.
30:00Il y a une conscience
30:00de race blanche
30:01aux Etats-Unis
30:01contre les noirs.
30:02Les Américains vous parlent
30:03d'afro-américains.
30:04On n'est pas comme ça en France.
30:06En 1930,
30:08M. Cédar Senghor...
30:09Une culture communautaire
30:10ou racialiste,
30:12c'est ça que vous voulez dire.
30:13Une conscience de la race
30:14dans le monde anglo-saxon.
30:15Et vous parlez,
30:17évidemment...
30:18Dernier point
30:18pour M. Américarron.
30:19L'éternité de vos propos.
30:20Dans les années 30,
30:21début des années 30,
30:22alors que les Américains
30:23refusaient aux noirs
30:24de monter dans un wagon de train,
30:28M. Cédar Senghor,
30:29qui était un noir,
30:30noir,
30:31pas métis noir,
30:32donnait des cours
30:32à lui le grand,
30:33à des blancs.
30:33Et quand ils venaient en France,
30:38ils étaient fascinés.
30:40Juste la France
30:41a comme tout le monde
30:43pratiqué l'esclavage.
30:45Mais elle est
30:46le premier pays
30:47ou le deuxième.
30:48Il y a l'Angleterre,
30:50à l'avoir aboli.
30:52C'est notre spécificité.
30:55La question que je me pose,
30:56c'est est-ce que ce discours-là
30:58infuse ?
30:59Est-ce qu'il imprime encore ?
31:00Justement,
31:01pour compléter ce que disait
31:02Driss de Briaman,
31:04juste un mot,
31:04le plus grave.
31:06C'est même pas qu'il infuse,
31:08c'est-à-dire que
31:08des tas de gens
31:09n'attendent que ça
31:10comme prétexte
31:11et comme alibi.
31:12Et c'est le joker universel.
31:16J'ai un problème à l'école,
31:17c'est le racisme.
31:18J'ai un problème à l'hôpital,
31:19c'est le racisme.
31:20Si je refuse d'obtempérer,
31:22c'est le racisme.
31:23Donc si vous voulez,
31:24c'est la réponse à tout.
31:25Et évidemment qu'il infuse
31:26cette accusation
31:28en racisme systémique
31:29dont vous parlez
31:29puisque ça fait 40 ans
31:30qu'on a instruit ce procès
31:31à l'endroit du peuple français.
31:32Ça fait 40 ans
31:33qu'on a un antiracisme
31:35devenu fou
31:36qui s'est installé
31:36dans les esprits,
31:37qu'on a fait l'antiracisme,
31:38une rente électorale,
31:39un moyen de souffler
31:42et l'assimilation républicaine
31:43par le droit de la différence.
31:44Paul Lionnet avait déjà
31:45tout expliqué dans son livre
31:46Voyage au centre du malaise français.
31:48Qui lui a valu
31:49d'être extra-bunier quand même.
31:50qui est un bourgeois pénitent
31:51qui vit à l'abri
31:52des conséquences des politiques
31:53qu'il prône n'invente
31:54absolument rien.
31:55Il pense que son discours
31:56est subversif
31:57mais en réalité
31:57il correspond à la doute.
31:58Dans un instant
31:59on parlera de la Nouvelle-Calédonie.
32:00Mais c'est important
32:01je trouve parce que son discours
32:02il dénote en fait
32:02un arrière-plan raciste lui-même
32:04parce que vous l'avez dit
32:05Léonard Sédar-Senghor
32:07il était professeur
32:08à la Sorbonne
32:09Gaston Monerville
32:10qui était moi
32:11était président du Sénat.
32:14Personne ne conteste
32:14que Rachida Dadell
32:15soit française.
32:16Personne ne conteste
32:16que Romain Garrier
32:17est français.
32:18Personne ne conteste
32:18que des tas de gens
32:19venus d'ailleurs
32:20soient français.
32:22Mais monsieur
32:22M. Caron
32:24lui
32:25il voudrait que
32:26les Arabes
32:27les Noirs
32:27ou les gens
32:28qui viennent d'ailleurs
32:28soient tous des bons sauvages
32:30en réalité
32:30il faudrait qu'ils soient
32:31tous de gauche
32:31et à partir du moment
32:32où il y en a
32:32qui sont intégrés
32:33à partir du moment
32:34où il y en a
32:34qui sont républicains
32:35à partir du moment
32:35où il y en a
32:36qui se reconnaissent
32:37dans les valeurs de la France
32:38ceux-là
32:38comme par miracle
32:39il ne les voit plus.
32:40Il n'est pas là
32:41pour se défendre
32:41je ne sens pas
32:42les raiser les cœurs
32:43et donc je ne sais pas
32:45quelle est sa psychologie
32:46là-dedans
32:47ce qui est intéressant
32:47c'est cette idée
32:49de déconstruction
32:51colonialiste
32:52qu'on peut avoir
32:53chez Emeric Caron
32:54est-ce que ce discours
32:55infuse ?
32:57Là est la question
32:58Nicolas Metzdorf
32:58merci d'être avec nous
32:59vous êtes député
33:00Renaissance de Nouvelle-Calédonie
33:01il y a quasiment un an
33:03jour pour jour
33:04la Nouvelle-Calédonie
33:05s'embrasait
33:06dans des conditions
33:07absolument atroces
33:08on en parlera
33:08vraiment dans quelques instants
33:10et pourquoi on en parlera
33:11parce que tout le monde
33:12s'en fout
33:12plus personne ne parle
33:14de la Nouvelle-Calédonie
33:15les gens ont complètement
33:17oublié
33:17ce qui s'était passé
33:18à partir du 13 mai 2024
33:20et j'imagine
33:21qu'il y a aussi
33:21un peu de colère
33:22en vous
33:23et peut-être que la population
33:24en Nouvelle-Calédonie
33:25se dit
33:26mais allô
33:26nous aussi
33:27on est présents
33:29nous aussi
33:29nous sommes français
33:29ouais
33:30il y a des sentiments
33:32qui sont mitigés
33:33alors tout le monde
33:33s'en fout
33:34non
33:34mais en tout cas
33:34ceux qui s'y intéressent
33:35ont des mauvaises idées
33:37puisqu'on a eu
33:38récemment
33:39les visites
33:40de monsieur Valls
33:41et de Marine Le Pen
33:42et en Nouvelle-Calédonie
33:43aujourd'hui
33:44ce qu'on ressent
33:46nous
33:46de l'État
33:47de Paris
33:47c'est un largage
33:49c'est un abandon
33:49malgré le fait
33:51qu'on ait choisi
33:52de rester français
33:53trois fois
33:53en 2018
33:542020
33:54et 2021
33:55donc aujourd'hui
33:57indépendantistes
33:58et non indépendantistes
33:59sont en négociation
34:01mais il manque en fait
34:02la parole de la France
34:03il manque la parole
34:04de l'État
34:04il y a un moment donné
34:06que veut la France
34:07pour ses outre-mer
34:07la France est une grande
34:09puissance planétaire
34:10pour deux raisons principales
34:11un c'est une puissance nucléaire
34:13deux elle est présente
34:14sur l'ensemble
34:14des fuseaux horaires du globe
34:15aujourd'hui
34:17la Nouvelle-Calédonie
34:17est un territoire
34:18qui a choisi la France
34:19et Manuel Valls
34:20le ministre des Outre-mer
34:21est venu nous dire
34:23qu'il fallait peut-être
34:24choisir la voie
34:24de l'indépendance
34:25d'association
34:26donc à un moment donné
34:27on voit que la Chine
34:28cherche à récupérer Taïwan
34:29on voit que la Russie
34:30cherche à envoyer l'Ukraine
34:32on voit que les Etats-Unis
34:33loignent sur le Groenland
34:34et la France
34:35elle qui a des territoires
34:36qui la choisissent
34:37finalement recule
34:38il y a une schizophronie
34:41complète
34:41là-dedans
34:42qu'on a du mal
34:44à comprendre
34:45c'est le gouvernement
34:46que vous soutenez
34:46je ne soutiens pas
34:47mais pourquoi les idées
34:48vous avez dit Marine Le Pen
34:49et je ne sais plus
34:50qui sont tellement
34:51Manuel Valls
34:51parce que Marine Le Pen
34:53est aussi venue
34:53en Nouvelle-Calédonie
34:54il y a une semaine
34:54et son voyage
34:56s'est mal passé
34:57puisqu'elle a proposé
34:58un nouveau référendum
34:59tout en disant
35:00qu'il ne fallait pas
35:00que l'idée d'indépendance
35:02soit abandonnée
35:02par les indépendantistes
35:03donc moi je pose la question
35:05est-ce que la France
35:06a toujours de l'ambition
35:07pour elle-même
35:07c'était l'objet
35:09de ma QAG
35:09cette semaine
35:10à l'Assemblée nationale
35:11j'ai l'impression
35:13qu'on se recroqueville
35:14sur nous-mêmes
35:14quand les grandes puissances
35:15concurrentes
35:16elles cherchent à s'agrandir
35:17la Nouvelle-Calédonie
35:18ce n'est pas une petite île
35:19c'est deux fois grand
35:19comme la Corse
35:20c'est un quart des ressources
35:21mondiales de nickel
35:22une ressource stratégique
35:23donc à partir du moment
35:24où on abandonne
35:25nos territoires
35:26notre population
35:26et nos ressources naturelles
35:28malheureusement
35:29c'est un des symptômes
35:31du déclassement
35:31qu'on constate tous les jours
35:33que vous avez commenté
35:33jusqu'ici
35:34et quand vous prenez la parole
35:35on revoit ces images
35:36puisque les émeutes
35:37ont commencé à partir
35:38du 13 mai 2024
35:39on oublie qu'il y a eu
35:4114 personnes
35:42qui sont mortes
35:43pendant ces émeutes
35:43on oublie que les dégâts
35:45sont estimés
35:46à plus de 2 milliards d'euros
35:50qu'au total
35:50800 entreprises
35:51sont parties en fumée
35:53que 20 000 emplois
35:54ont disparu
35:55selon la Chambre de Commerce
35:57et d'Industrie
35:57de Nouvelle-Calédonie
35:58un an plus tard
36:00justement
36:00quand vous revoyez
36:02ces images
36:02que vous disent
36:03les habitants
36:04de Nouvelle-Calédonie
36:05est-ce qu'ils ont peur
36:06que ça s'embrase
36:07une nouvelle fois ?
36:08Non parce que Bruno Rétaillot
36:10fait un bon travail
36:10pour le coup
36:11en Nouvelle-Calédonie
36:12puisqu'il maintient
36:13une vingtaine d'escadrons
36:14de gendarmes mobiles
36:15lorsqu'il n'y en avait eu
36:16que 5
36:17lorsque les émeutes
36:18ont éclaté
36:19parce que toutes les forces
36:20de l'ordre étaient mobilisées
36:21pour les Jeux Olympiques
36:22à Paris
36:22aujourd'hui
36:23Bruno Rétaillot
36:24fait vraiment
36:24un effort particulier
36:26et c'est à souligner
36:27et je le remercie
36:28pour que l'aspect sécuritaire
36:29demeure en Nouvelle-Calédonie
36:30maintenant le problème
36:31il est fondamentalement politique
36:33c'est ce que je disais
36:34les indépendantistes
36:36n'arrêteront pas
36:36des indépendantistes
36:37nous on défend forcément
36:39l'attachement
36:39de la Calédonie à la France
36:40et le sentiment
36:42qu'on a eu
36:43avec la visite
36:43du ministre des Outre-mer
36:44c'est que vraiment
36:45aujourd'hui
36:45la violence avait gagné
36:47c'est-à-dire que
36:47parce qu'il y a eu
36:48de la violence
36:49parce qu'on ne sait pas
36:50finalement rétablir
36:51l'autorité de la France
36:53et puis redonner
36:54des perspectives
36:54et de l'ambition
36:55à ce territoire
36:56finalement on se dit
36:57bon c'est un territoire
36:58qui est loin
36:58ça nous coûte cher
36:59on ne s'y intéresse pas trop
37:00on n'a qu'à le lâcher
37:01mais à ce moment-là
37:02il faut faire attention
37:03parce que d'abord
37:04c'est la Nouvelle-Calédonie
37:05après ça sera Mayotte
37:06avec les Comores
37:07après ça sera la Guyane
37:08après ça sera la Polynésie française
37:09où on commence à parler
37:10de référendum d'autodétermination
37:12attention à ne pas laisser tomber
37:14tous les joyaux de la couronne
37:15et c'est pour ça
37:16que c'est important
37:17un an après
37:18de vous avoir sur ce plateau
37:20pour en parler
37:21vous restez avec nous
37:22peut-être qu'à la fin de l'émission
37:23on en reparlera
37:24sur les perspectives
37:25évidemment
37:27je ne vais pas vous faire réagir
37:29on a commencé l'émission
37:30avec cette déclaration
37:31qui nous vient d'une autre planète
37:33celle de la planète
37:35élyséenne
37:36pourquoi pas vous me dites
37:37et bien écoutez
37:38je vais vous relire
37:40la déclaration du président
37:41de la République
37:41qui est un grand sommet
37:42sur les océans
37:43l'écologie
37:44et le changement climatique
37:45c'était évidemment
37:46un sujet essentiel
37:48personne n'en doute
37:49mais je rappelais que
37:49par exemple
37:50la première préoccupation
37:51des Français aujourd'hui
37:52c'est la criminalité
37:53et la violence
37:54la deuxième c'est l'inflation
37:55le système de santé
37:56les flux migratoires
37:57la pauvreté
37:58les inégalités
37:58les taxes
37:59et ensuite vient le changement climatique
38:00sondage Ipsos
38:02de mai 2025
38:03vous êtes député Renaissance
38:05quand vous voyez
38:05la déclaration du président
38:06qui dit
38:07certains préfèrent
38:08pendant ce temps-là
38:08brainwashé
38:09plutôt que de parler
38:10de l'écologie
38:10donc laver le cerveau
38:11sur l'invasion du pays
38:12et les derniers faits divers
38:14qu'est-ce que
38:15vous répondez à cela
38:17comment vous défendez
38:18une déclaration
38:19comme celle-ci
38:21peut-être que vous n'allez pas la défendre
38:22d'ailleurs
38:22j'ai eu la chance
38:24d'être à Paris
38:24pour la finale du PSG
38:26et j'étais
38:28j'étais très loin
38:30de l'Assemblée nationale
38:32où je réside
38:33quand je suis à Paris
38:33et j'ai dû rentrer à pied
38:35on ne peut pas
38:37ne pas se préoccuper
38:38de la sécurité des Français
38:39c'était
38:40Paris était dangereux
38:41ce soir-là
38:43et je crois que
38:44il ne faut pas
38:45hiérarchiser
38:45les problématiques
38:46la question du réchauffement
38:47climatique est centrale
38:48évidemment
38:49et le président
38:49fait bien d'être à Nice
38:50pour le sommet
38:51sur les océans
38:52néanmoins
38:53je pense que la question
38:54de la sécurité des Français
38:56et plus globalement
38:57de la société française
38:58avec une immigration
39:00qui aujourd'hui
39:00n'est pas contrôlée
39:01doit être un des sujets
39:02prioritaires à traiter
39:03par le gouvernement
39:04mais là encore
39:04je crois que Bono Rétario
39:05vous êtes dans le bon
39:06c'est pour ça que je joue
39:08vous n'avez pas trompé de part
39:09après nous on a une lecture
39:11il faut le comprendre
39:12les Calédoniens ont une lecture
39:13très attachée à la France
39:15ou non
39:15on n'a pas le même pris
39:17pour Métropole
39:17on n'a pas les mêmes partis
39:18politiques qu'en Métropole
39:19et aujourd'hui c'est vrai
39:20qu'Emmanuel Macron
39:20est celui qui a fait
39:21le plus de travail
39:22pour que la Calédonie
39:22reste française
39:23donc on lui doit
39:23au moins ça
39:24nous les Calédoniens
39:25d'accord
39:25en tous les cas
39:26est-ce que vous reprendriez
39:27ce terme de fait divers
39:29je parlais de Benoît
39:32qui a été tué le soir
39:33et ce n'était pas à Paris
39:34mais à Dax
39:34d'Elias
39:35un fait divers
39:36c'est quand ça arrive
39:37une fois rarement
39:38ou deux trois fois
39:39je pense qu'aujourd'hui
39:40les crimes racistes
39:43ou supposés racistes
39:44sont un fait de société
39:45en Métropole
39:45ça se sent
39:46enfin nous on a la chance
39:48en tout cas ultramarin
39:49d'avoir un oeil extérieur
39:50sur ce qui se passe
39:51en France
39:52et je trouve que
39:53la gravité de la situation
39:54n'est pas assez mesurée
39:55et bien écoutez
39:56revenez plus souvent
39:57sur le plateau
39:57parce qu'à l'habitude
39:58je dis
39:59j'invite de moins en moins
40:00les responsables politiques
40:01sur le plateau
40:02pourquoi ?
40:02parce qu'ils ne disent pas
40:02ce qu'ils pensent
40:03ils ont une fiche
40:04avec des petits mots-clés
40:05et puis
40:06ils sont surveillés
40:07et puis après
40:07à la fin de l'émission
40:08où je dis au revoir
40:08à tout le monde
40:09j'étais complètement d'accord
40:10avec Elisabeth Lévy
40:11mais je ne peux pas le dire
40:12évidemment
40:12parce que je suis à ma circonscription
40:14j'ai quand même envie
40:15d'être député
40:17pour la prochaine législature
40:19il nous reste 3 minutes 20
40:22alors très rapidement
40:24je voudrais qu'on parle
40:24de la marche des fiertés
40:26vous savez que c'était
40:27la polémique de la semaine
40:28l'affiche de la marche des fiertés
40:30la marche des fiertés
40:30qui est ex-gay pride
40:31qui mulait tous les poncifs
40:32sans le moindre rapport
40:34avec l'homosexualité
40:35femme voilée
40:36mais aucune kippa
40:36et croix chrétienne
40:37un homme blanc
40:38qui semble être étranglé
40:40des logos du mouvement nationaliste
40:43et certains en bas à droite
40:44qui ont même vu
40:44un drapeau palestinien
40:46à tel point
40:46que la région Île-de-France
40:47a décidé de couper
40:49les subventions
40:49et il dit
40:50pas en mon nom
40:52la région Île-de-France
40:53ils ont dit
40:53vous êtes bien gentils
40:54pas en mon nom
40:55alors qu'a fait
40:57l'organisation
40:59je crois que ça s'appelle
41:00l'inter-LGBT
41:02ils auraient pu dire
41:03écoutez on change d'affiche
41:04c'est vrai que ça fait polémique
41:06c'est peut-être pas vraiment
41:07à voir avec notre combat
41:09communiquer
41:10face au réactionnaire
41:11face au chantage
41:12à la subvention
41:13la marche de Paris
41:14est aujourd'hui menacée
41:15dans un contexte d'hostilité
41:17et de pression politique
41:18son existence même
41:19est en jeu
41:20nous appelons à votre soutien
41:22pour persévérer
41:23cet événement essentiel
41:24symbole de la lutte
41:25et du rassemblement
41:26sauver la marche
41:27et sauver la marche
41:29c'est drôle
41:30voilà je préfère en rire
41:32là il vaut mieux en rigoler
41:32Jean-Sébastien
41:34moi j'ai une idée
41:35pour que l'intersectionnalité
41:37aille au bout
41:38de sa logique
41:39qu'ils aillent manifester
41:40à Gaza
41:40sans aller jusqu'à Gaza
41:44puisque là la marche
41:45elle est entre palais royal
41:46et nation
41:46donc le coeur de la réaction blanche
41:48en quelque sorte
41:49le coeur de Paris
41:49et bien qu'ils aillent donc
41:50défilé entre les Baudottes
41:53à Sevran
41:53et le Val-Fouré
41:54à Mante-la-Jolie
41:54et comme ça
41:55tous les gens qui sont représentés
41:56et qui sont tous
41:57tellement ouverts
41:58à la diversité culturelle
42:01à la diversité
42:01des orientations sexuelles
42:02et puis sans force
42:03de l'ordre réactionnaire
42:04autour d'elles
42:04pour les protéger
42:05surtout pas
42:06parce qu'il ne faudrait pas
42:07polluer avec de la réaction
42:08mais l'international réactionnaire
42:10ce n'était pas une expression
42:11d'Emmanuel Macron
42:12il est partout
42:13le président de la république
42:15il est au sommet des océans
42:16et il nous explique
42:18que c'est des faits divers
42:19quand les français
42:19voient des faits de société
42:20et il est même sur cette affiche
42:22une minute après
42:23pour une belle nouvelle
42:24quand même
42:25Driss
42:25marche des fiertés
42:28mais il n'y a pas
42:29être fier d'être homosexuel
42:30ou hétérosexuel
42:31on doit être fier
42:32des livres qu'on a écrits
42:33des arbres qu'on a plantés
42:34des enfants qu'on a élevés
42:36c'est très bizarre
42:37cette notion de fierté
42:38parce que la fierté des uns
42:39c'est aussi le rabaissement
42:40des autres
42:40justement quand vous êtes
42:42attaqué
42:42stigmatisé
42:43insulté
42:44menacé
42:44vous pouvez dire
42:45je suis fier de mon identité
42:46auparavant la marge des fiertés
42:47était un moment de fête
42:48de célébration
42:49aujourd'hui c'est devenu
42:50un moment de libération
42:51parce qu'il y a bien de dire l'essentiel
42:55c'est à dire que quand vous n'avez plus rien à combattre
42:58et tant mieux
42:58tant mieux
42:59nous sommes des pays
43:00c'est d'ailleurs un de nos charmes
43:02les plus tolérants aussi
43:04à tout cela
43:05on s'en fiche de la sexualité
43:06et donc
43:09contre quoi tu as résisté
43:11dernière thématique
43:13dernière thématique
43:14il nous reste quelques secondes
43:16et quelques secondes
43:17pour remercier les téléspectateurs
43:18monsieur le député
43:19vous savez que désormais
43:20grâce à l'ARCOM
43:21qu'on salue
43:21bravo l'ARCOM
43:23les quatre chaînes d'information
43:25sont collées
43:27et donc hier
43:29on attendait
43:29ce matin
43:30on attendait vraiment
43:30les chiffres
43:31pour voir s'il allait y avoir
43:32une différence
43:33ça a été un carton absolu
43:35pour CNews
43:36qui s'est classé
43:37première chaîne d'information
43:39avec 4,2% de part de marché
43:42c'est quasiment le double
43:44de BFM de LCI
43:461,1% de PDA
43:48pour France Info
43:49et puis il y a eu des records
43:50record pour la matinale
43:52de Romain Desarbres
43:52record historique
43:53en termes de part de marché
43:55Pascal Praud
43:56Jean-Michel Record
43:57je vais l'appeler
43:58651 000
44:00Jean-Michel Record
44:01650 000
44:03téléspectateurs
44:04record historique
44:05en part de marché
44:07alors il y a
44:07Philippe Procor
44:08qui face à
44:11Philippe Devilliers
44:11hier
44:12835 000
44:13téléspectateurs
44:14cinquième chaîne nationale
44:15première chaîne info
44:16meilleure minute
44:17à quasiment un million
44:18de téléspectateurs
44:18à 19h39
44:20donc juste un mot
44:20merci à tous les téléspectateurs
44:2214, 16
44:23c'est pas le voilà
44:24franchement
44:25on attend
44:25on pensait bien
44:27que nos téléspectateurs
44:28n'allaient pas se perdre
44:29bon bah écoutez
44:30en tous les cas
44:31un grand merci
44:31de nous suivre
44:33chers téléspectateurs
44:34qu'on soit sur la 14
44:35ou sur la 16
44:36on continuera
44:37de parler du réel
44:39avec un grand R
44:41et si vous n'avez pas
44:42l'application
44:42vous prenez votre téléphone
44:43vous scannez
44:44le QR code
44:45qui est juste là
44:45et vous pouvez voir
44:47toutes les émissions
44:47sur cnews.fr
44:48un dernier mot
44:49avec vous
44:50pour la Nouvelle-Calédonie
44:51qu'est-ce qu'on peut souhaiter
44:52monsieur le député
44:52de la Nouvelle-Calédonie
44:53en 30 secondes
44:54qu'elle reste française
44:56et qu'elle regarde devant
44:57qu'on arrête de regarder derrière
44:58qu'on arrête la repentance
45:00perpétuelle
45:01sur la colonisation
45:02qui a été traitée
45:03et que surtout
45:03on la projette
45:04dans l'avenir
45:05comme la France
45:05et je tiens à dire
45:06que c'est news
45:07est beaucoup regardé
45:07en Nouvelle-Calédonie
45:08notamment en Ouméa
45:09et bah écoutez
45:10on embrasse la Nouvelle-Calédonie
45:11et véritablement
45:12monsieur le député
45:13revenez plus souvent nous voir
45:14parce que c'est trop rare
45:18ou du moins ce qu'il pense
45:19sur les plateaux de télévision
45:21donc vraiment
45:22revenez quand vous le souhaitez
45:24merci à tous
45:25dans un instant
45:26c'est face à Michel Onfray
45:27et nous on se retrouve
45:28demain matin
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