- 07/06/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
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00:00:00Il est quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous sur CNews, sur la 14, premier week-end sur le canal 14.
00:00:07A la une de l'heure des pros ce matin, pire que l'Omerta, c'est l'Omerta dans l'Omerta.
00:00:12Difficile de faire comme si rien ne s'était passé quand les réseaux sociaux sont inondés d'images de violence en marge de la finale de Ligue des Champions.
00:00:19L'univers médiatique a tenté de minimiser les faits, barrer la route du réel, mais le mur a rapidement cédé.
00:00:26Alors pourquoi l'Omerta dans l'Omerta ? Parce que cette semaine, qui a parlé des absentes des festivités, à savoir les femmes ?
00:00:34Qui a osé tendre le micro à quelques femmes qui ont eu le malheur de se joindre à la foule, victimes de violences sexistes et sexuelles, d'insultes, de menaces ?
00:00:43Très peu, trop peu ont porté plainte, alors que les faits sont nombreux, mais si difficiles à prouver.
00:00:48Alors certaines ont accepté de témoigner chez nos confrères du Parisien.
00:00:52A la lecture de l'article, tous les médias devraient s'emparer du sujet.
00:00:56Alors pourquoi ce silence ? Où sont les associations féministes ? Où sont passées les élus si prolixes ?
00:01:02Quand un acteur, un politique est sur le banc des accusés, qu'importe les classements sans suite ou les relaxent.
00:01:08Cette nuit du 31 mai, ces femmes n'étaient pas les bonnes victimes, leurs bourreaux n'étaient pas les bons bourreaux.
00:01:14Et on en parlera évidemment dans cette émission.
00:01:17Parce que sur CNews, sur le canal 14 ou le canal 16, on parle du réel.
00:01:22Et c'est essentiel de parler du réel.
00:01:24Le point sur l'information, c'est avec Marine Sabourin. Bonjour Marine.
00:01:27Bonjour Eliott, bonjour à tous.
00:01:28Quatre personnes sont mortes dans un incendie à Reims dans la nuit de jeudi à vendredi.
00:01:33Parmi elles, deux adolescents qui seraient âgés de 13 et 15 ans.
00:01:36Le plus jeune s'est défenestré face à la furie des flammes.
00:01:39Selon les premiers éléments, la piste accidentelle est jugée très probable.
00:01:43L'agresseur présumé d'un rabbin à Neuilly-sur-Seine a été hospitalisé en psychiatrie.
00:01:47Il s'agit d'un palestinien qui résidait illégalement en Allemagne.
00:01:51Il avait été placé en garde à vue hier quelques heures plus tôt.
00:01:54Et puis un immigré du Salvador expulsé par erreur a été ramené aux Etats-Unis.
00:01:58L'administration Trump se disait dans l'incapacité de le ramener.
00:02:01Il faisait partie des 250 hommes expulsés mi-mars vers le Salvador.
00:02:04La plupart pour appartenance présumée à un gang déclaré comme organisation terroriste par Washington.
00:02:10Donald Trump a réagi.
00:02:11Il n'aurait pas fallu ramener cet homme.
00:02:13Selon lui, c'est un type mauvais, a-t-il ajouté.
00:02:15Voilà pour l'essentiel de l'actualité.
00:02:18Marine Sabourin, on est avec Alice Cordier-Charalice.
00:02:22Bonjour, merci d'être avec nous.
00:02:23Vous êtes directrice du collectif Némésis.
00:02:25Vous luttez justement et vous vous mobilisez contre les violences sexuelles et les violences contre les femmes.
00:02:31Alors vous n'êtes pas une bonne militante.
00:02:33Non.
00:02:33Parce que, évidemment, certains médias vous classent à l'extrême droite de l'échiquier.
00:02:39Vous êtes souvent visé, parfois par des plaintes.
00:02:41Vous allez devant les tribunaux.
00:02:43Et il s'avère que cette semaine, vous avez gagné face à une mère.
00:02:46Vous allez nous l'expliquer dans un instant.
00:02:47Mais je vous disais, dans l'Omerta, il y a pire que l'Omerta, c'est l'Omerta dans l'Omerta.
00:02:51C'est-à-dire qu'il y a des femmes qui ont voulu participer aux festivités le week-end dernier après la victoire du Paris Saint-Germain.
00:02:57Elles ont été victimes de violences sexuelles, de menaces, d'insultes.
00:03:00Et personne n'en parle.
00:03:01Et nous en parlerons bien évidemment ce matin.
00:03:03On est avec Georges Fenech.
00:03:05Cher Georges, bonjour.
00:03:06Tout bronzé.
00:03:07On est avec François Puponi.
00:03:08Bonjour.
00:03:08Cher François, bonjour.
00:03:10Et nous sommes avec un ancien ami et supporter du Paris Saint-Germain.
00:03:14Un ancien, Alexandre Devecchio.
00:03:16Je prends les téléspectateurs à témoin.
00:03:18Alexandre Devecchio a regardé, a été au Parc des Princes pour tous les matchs de Ligue des Champions cette saison.
00:03:24Mais samedi dernier, il a privilégié un concert à Marseille au Vélodrome.
00:03:29Un concert de rock'n'roll.
00:03:31Plutôt que de voir le Paris Saint-Germain s'installer sur le toit de l'Europe.
00:03:35Je regarde la caméra car je ne peux plus regarder Alexandre Devecchio dans les yeux.
00:03:38Cher Alexandre, vous êtes condamné à vie.
00:03:42Vous étiez mon journaliste préféré.
00:03:44Vous étiez une légende.
00:03:45Moi, une sorte de mentor.
00:03:46Vous m'avez beaucoup déçu.
00:03:47Là, la trahison.
00:03:48La trahison.
00:03:49Bon, ravi de vous retrouver, cher Alexandre Devecchio.
00:03:51Vous l'avez quand même regardé en replay ?
00:03:53Oui, j'ai quand même regardé en replay.
00:03:54Bon, écoutez, en tous les cas, vous êtes banni du Parc des Princes, je peux vous dire.
00:03:58C'est fini.
00:03:59Oubliez, quand j'ai regardé.
00:04:00Je peux vous dire qu'au Vélodrome, il faisait la gueule.
00:04:03On salue nos amis marseillais qui sont à jamais les premiers.
00:04:08Mais effectivement, au coup de ces filets finales, j'ai failli vous appeler.
00:04:12Parce que je me suis dit, j'ai un frère, j'ai un ami, frère parisien.
00:04:15Je regarde Instagram, qu'est-ce que je vois ?
00:04:17Vous êtes sur quoi ?
00:04:18Et le concert était un peu à mort.
00:04:20Oh, quelle tristesse.
00:04:22La déception, Alexandre Devecchio.
00:04:24Autre sujet bien plus important, parce qu'on parle beaucoup des home jacking.
00:04:28Lorsqu'il concerne les célébrités qui sont victimes de ces home jacking,
00:04:32elles sont nombreuses, ces célébrités.
00:04:34On l'a encore vu cette semaine avec Christophe Beaugrand.
00:04:37On souhaite évidemment à son compagnon un prompt rétablissement.
00:04:40Vous avez vu ce message où il explique qu'il a eu quelques points de suture à la tête,
00:04:45une opération du bras, qui va pouvoir sortir dès ce soir.
00:04:48C'était une publication jeudi, si je ne m'abuse.
00:04:51Donc, c'est vrai que ça a été massivement relayé.
00:04:54Mais lorsque ce sont des anonymes, et ils sont nombreux, ces anonymes,
00:05:00on en parle peu.
00:05:02Et la priorité, c'est de donner la parole à ces Français
00:05:04qui sont confrontés à cet ensauvagement de la société.
00:05:08Hier, sur Europe 1, Pascal de la Tour du Pain a pu interviewer un homme.
00:05:14Il s'appelle Philippe, il est agent immobilier.
00:05:17Sa femme et sa belle-fille, une jeune fille de 15 ans,
00:05:20ainsi que son ami de 15 ans également,
00:05:22ont été victimes d'un home jacking dans la nuit de samedi à dimanche dernier.
00:05:26Personne n'en a parlé.
00:05:27Lui était absent du domicile.
00:05:29Et je vous propose vraiment d'écouter ce témoignage.
00:05:31Je vous propose de l'écouter en replay également,
00:05:33parce que c'est un échange qui a duré une quinzaine de minutes.
00:05:35Et je vous ai sélectionné deux passages.
00:05:37Elle ouvre la porte et elle se retrouve face à deux individus cagoulés.
00:05:42Elle se met directement à hurler pour éveiller nos filles,
00:05:47les filles qui dorment.
00:05:49Et la réaction de ces deux barbares,
00:05:55c'est de frapper ma femme à deux minutes,
00:06:01à coups de masse qui avaient servi à casser la porte.
00:06:05Mais ça ne suffisait pas.
00:06:08Elle a pris une volée de coups de poing au visage,
00:06:13derrière la tête, sur les côtés.
00:06:17Elle est tombée dans son lit.
00:06:20Là-dessus, ils se sont engouffrés dans la chambre.
00:06:23Il y avait des bijoux dans la salle de bain.
00:06:25Ils ont raflé tout ce qu'ils pouvaient.
00:06:29L'enfer qu'a vécu sa belle-fille, l'ami de sa belle-fille et sa femme,
00:06:33a duré entre 15 et 20 minutes.
00:06:35Écoutez une nouvelle fois Philippe,
00:06:37qui parle d'une société qui s'est barbarisée.
00:06:40Il dit, avant je visais dans une cité, dans une ville sereine.
00:06:43Désormais, on est entouré de barbares.
00:06:45On est projeté dans un état de barbare.
00:06:49Je pensais vivre dans une cité au sens noble.
00:06:56Et en fait, je vis entouré de barbares, seul, en pleine nuit.
00:07:01Ma femme se fait agresser.
00:07:03Personne ne réagit.
00:07:04Personne, aucun voisin.
00:07:06Il y a un voisin qui a eu tellement peur.
00:07:08Il a eu le courage d'appeler le 17.
00:07:11Il n'a pas eu l'idée d'aller crier dans la rue.
00:07:13Les gens se plaignent quand il y a des gens qui font de la musique et du bruit.
00:07:18Mais à 3h du matin, quand on défonce une porte blindée
00:07:20et qu'il n'y a personne, personne n'entend rien.
00:07:26Et la question que je me suis posée,
00:07:27c'est que vous avez donc un anonyme qui parle de cette société de barbares.
00:07:32Et j'ai pensé à toute la semaine qu'on venait de vivre
00:07:34avec des responsables politiques qui se scandalisaient
00:07:37parce qu'on avait un ministre de l'Intérieur, Georges Fenech,
00:07:39qui a eu le malheur au moment des émeutes la semaine dernière,
00:07:42de dire qu'il y a des barbares dans Paris
00:07:45qui sont en train de tout casser, tout piller.
00:07:47Or, la barbarie, elle se retrouve dans la rue à Paris.
00:07:50Elle se retrouve au moment des home jacking.
00:07:52Elle se retrouve également quand vous avez des adolescents,
00:07:55des gamins qui n'ont rien demandé,
00:07:56qui sont tués à coups de couteau.
00:07:58C'est la société dans laquelle on est.
00:08:00Et on devrait tous,
00:08:01puisque maintenant on est collés,
00:08:03toutes les chaînes d'information,
00:08:05on devrait tous commencer par ce témoignage,
00:08:07en donnant la parole à Philippe,
00:08:08en donnant la parole aux femmes
00:08:10qui ont été victimes de violences sexuelles.
00:08:12Parce qu'aujourd'hui, c'est un fait de société ce qui nous arrive.
00:08:15Oui, vous savez, depuis Laurent Bertone,
00:08:19vous vous souvenez, Orange Mécanique,
00:08:20ça n'a fait que s'aggraver toutes ces années,
00:08:23ces dix dernières années.
00:08:25Donc ceux qui font le métier de journaliste
00:08:27et qui ne relatent pas cette réalité,
00:08:32finalement c'est de la quoi ?
00:08:33C'est de la désinformation.
00:08:35Un manque d'information, si vous voulez.
00:08:36Donc moi, je le constate très souvent,
00:08:39au contact des gens que je suis amené à rencontrer,
00:08:41par ailleurs,
00:08:42ils me disent la chose suivante.
00:08:44Effectivement, heureusement que nous avons ces news,
00:08:46je voudrais faire un petit peu la promotion de notre chaîne,
00:08:50parce que c'est ce que j'entends.
00:08:51Et ce ne sont pas des faits divers,
00:08:54c'est vraiment des faits de société,
00:08:56d'un ensauvagement inédit.
00:08:58Tout à l'heure, nous aurons sans doute l'occasion
00:09:00de parler de la mort de Benoît,
00:09:02qui encore pour une casquette,
00:09:04la dernière fois c'était un portable,
00:09:06où va-t-on ?
00:09:07Quelle société nous offrons aujourd'hui à notre jeunesse,
00:09:11qui évidemment appelle une réaction très forte
00:09:14de la classe politique ?
00:09:16Je regardais les chiffres des homejacking en France,
00:09:18de 482 cas de homejacking ont été recensés en 2022,
00:09:23il n'y a pas encore les chiffres de 2023,
00:09:25mais il y a eu une augmentation de 8% en 2023,
00:09:28pardonnez-moi,
00:09:28mais il n'y a pas 2024,
00:09:30avec 515 incidents.
00:09:31Alors quand c'est des célébrités,
00:09:33là toutes les caméras sont braquées évidemment,
00:09:37puisque lorsque c'est Christophe Beaugrand,
00:09:42et c'est bien normal,
00:09:42et on lui apporte tout son soutien,
00:09:44il y a les médias qui s'en chargent,
00:09:47en quelque sorte.
00:09:48Mais là quand c'est Philippe,
00:09:49quand c'est la femme de Philippe,
00:09:50quand c'est sa belle-fille de 15 ans,
00:09:52tout le monde s'en fiche,
00:09:53on a oublié.
00:09:54Oui,
00:09:55et d'ailleurs ça a même un effet contre-productif,
00:09:57qu'on s'intéresse aux personnalités publiques,
00:09:59même si on le comprend,
00:10:00parce qu'on a l'impression que ce sont des choses
00:10:01qui touchent que des gens,
00:10:03qui seraient riches,
00:10:05d'ailleurs ce n'est pas forcément le cas,
00:10:06mais qui seraient sous le feu des projecteurs,
00:10:08en réalité ça touche beaucoup d'anonymes,
00:10:12et de français ordinaires,
00:10:13et ils ont effectivement peu ou pas d'associations
00:10:16pour les défendre,
00:10:17de micros pour s'exprimer,
00:10:20et ça se fait dans l'indifférent général,
00:10:22pourtant ça s'inscrit dans la progression
00:10:24de l'ensauvagement dans ce pays,
00:10:27puisqu'on voit bien que l'insécurité
00:10:29c'était dans certains quartiers,
00:10:31aujourd'hui c'est dans toute la France,
00:10:32y compris en province,
00:10:34et c'est même à l'intérieur même de chez les gens.
00:10:37Bien sûr,
00:10:38ça doit être un sanctuaire,
00:10:39chez soi c'est le sanctuaire,
00:10:42c'est le cocon,
00:10:42donc c'est une forme de viol ultime,
00:10:46et c'est je crois une forme de basculement,
00:10:48ça nous renvoie vraiment à des sociétés sud-américaines,
00:10:50où les gens sont obligés d'avoir quasiment
00:10:52des barbelés aux fenêtres pour se protéger.
00:10:55On rappelait les précédents home-jacking,
00:10:59avec des faits parfois extrêmement lourds,
00:11:02c'est difficile de retrouver les bourreaux
00:11:06à certains moments,
00:11:07mais là on attend que la justice soit extrêmement ferme,
00:11:11qu'est-ce qu'on va dire si on voit
00:11:13que ces individus qui se permettent justement
00:11:15de violenter une femme pendant 15 à 20 minutes,
00:11:17rentrer, pénétrer chez elle,
00:11:19menacer les enfants qui ont 15 ans,
00:11:21mais en fait les français ils sont en attente d'une chose,
00:11:23c'est que cet homme il ne ressorte plus jamais de prison,
00:11:26alors après on va nous dire
00:11:27mais il faut une hiérarchie des peines, etc.
00:11:29Alice Cordier.
00:11:30Non mais de toute façon,
00:11:31quand on voit aussi les peines que les émeutiers ont prises,
00:11:34ça renvoie à un message extrêmement préoccupant,
00:11:36parce que quand vous êtes condamné à seulement 500 euros d'amende,
00:11:40pour avoir la possibilité maintenant de taper,
00:11:43de se faire du policier,
00:11:44parce que c'est ça ce qui s'est passé quand même
00:11:45le soir des émeutes de la semaine dernière,
00:11:49à votre avis,
00:11:50frapper une femme dans l'espace public ou chez elle,
00:11:52qu'est-ce que cela va changer ?
00:11:54Violer l'intimité d'un couple chez eux,
00:11:57défoncer leur porte en pleine nuit,
00:11:59qu'est-ce que cela va changer ?
00:12:00Le message renvoyé de la part de la justice
00:12:02est de toute façon mauvais.
00:12:04Il y a eu le procès il y a quelques semaines
00:12:06de l'affaire Matisse,
00:12:07ce garçon qui a été tué de coups de couteau dans le cœur,
00:12:09son meurtrier a pris seulement 8 ans.
00:12:14Et il sortira avant ses 25 ans.
00:12:18À partir de ce moment-là,
00:12:19où la vie humaine est estimée à à peine 8 ans de prison,
00:12:23il est évident que les gens n'ont plus peur.
00:12:25Et les personnes mauvaises, puisqu'on les appelle ainsi,
00:12:28n'auront plus peur de rien
00:12:29et se permettront tout un tas d'incivilités et de crimes,
00:12:32comme on le voit de toute façon.
00:12:33Ce que vous décrivez, je le ressens d'autant plus douloureusement
00:12:36que j'ai passé plus de 20 ans, 22 ans en magistrature.
00:12:39Et quand j'entends les plus hautes autorités de ce pays
00:12:44dans la justice, en général, la Cour de Cassation,
00:12:47la procureure de la République,
00:12:48pour laquelle on a énormément de respect,
00:12:50de Paris, être en totale déconnexion
00:12:53avec le ressenti du peuple au nom duquel ils rendent la justice,
00:12:57voyez-vous, dire mais non, c'est normal,
00:13:00mais c'est du sursis, c'est des amendes,
00:13:01vous comprenez, il y a des stages.
00:13:03Je crois qu'on n'est plus dans le même monde.
00:13:05Mais comment se fait-il qu'il n'ait pas cette vision concrète ?
00:13:08On est tous pour l'individualisation des peines, bien sûr.
00:13:11On n'est pas là pour avoir une distribution automatique des peines.
00:13:15Mais pour autant...
00:13:16Je vous proposerai une mesure après sur les émeutes,
00:13:18peut-être qu'on ne sera pas sur la même longueur d'onde.
00:13:21Parce que moi, quand vous avez 40 émeutiers
00:13:22qui sont dans un magasin et qui ont tout pillé,
00:13:25je suis partant pour qu'ils prennent la même peine tous.
00:13:28Et que ça aille très vite.
00:13:29Ah oui, alors il faudrait rétablir, effectivement.
00:13:30Ah bah moi, c'est très simple.
00:13:32La loi anti-casseur.
00:13:34Exactement.
00:13:34Moi, je suis pour qu'on revienne là-dessus.
00:13:36Mais après, c'est très personnel.
00:13:37Non mais je pense qu'on est basculé.
00:13:39Enfin, il y a actuellement une partie de notre société
00:13:40qui a dit, voilà, on fait ce qu'on veut maintenant.
00:13:44On est chez nous.
00:13:45On va s'imposer par la loi.
00:13:47Vous avez raison.
00:13:48Excusez-moi du terme d'être républicain.
00:13:50On vous emmerde.
00:13:52Et on fait ce qu'on veut.
00:13:53Et on tape.
00:13:54Alors on va taper, on rentre dans une maison.
00:13:56On va taper le soir de match ou le 31 décembre
00:13:59on a la loi de tout casser.
00:14:01Et on impose notre règle et notre loi.
00:14:03Et effectivement, ils le font d'autant plus
00:14:04que nos institutions sont faibles.
00:14:06On est encore en train de réfléchir.
00:14:07Est-ce que c'est bien ?
00:14:08Est-ce que c'est mal ?
00:14:09Est-ce qu'on les appelle des barbares ?
00:14:10Est-ce qu'on ne les appelle pas des barbares ?
00:14:11On est encore en train de faire la sémantique.
00:14:13On a passé des heures sur la sémantique.
00:14:15Pareil, on a passé des années pour se demander
00:14:17si c'était des faits divers ou des faits de société.
00:14:19Eux, ils ont vite compris.
00:14:20La France est faible.
00:14:21Les institutions sont faibles.
00:14:22On peut se servir.
00:14:23Je suis d'accord avec vous.
00:14:25Eux, ils n'ont pas un problème de vocabulaire.
00:14:26Ils ont peu de mots, ils ont les points pour agir.
00:14:29Mais ne vous inquiétez pas,
00:14:30ils ne sont pas en train de réfléchir à la sémantique.
00:14:33Et donc, pensons évidemment à Philippe et à sa famille
00:14:37après ce home jacking le week-end dernier.
00:14:40Et je vous invite une nouvelle fois
00:14:42à revoir ce témoignage sur Europe 1
00:14:45qui dure une quinzaine de minutes
00:14:47avec Pascal de la Tour du Pain.
00:14:50Nous sommes en direct avec le maire de Neuilly-sur-Seine
00:14:52parce qu'à la une de l'actualité, vous l'avez peut-être entendu hier,
00:14:56c'est bien sûr l'agression antisémite
00:14:58dont a été victime un rabbin à Neuilly-sur-Seine.
00:15:02Et je remercie le maire d'être en direct avec nous.
00:15:05Avant de vous donner la parole, monsieur le maire,
00:15:07je veux rappeler les faits.
00:15:09Le suspect est un palestinien en situation irrégulière en France.
00:15:12Elie Lemel, qui est le rabbin qui a été agressé,
00:15:15avait déjà subi une agression.
00:15:17C'était il y a sept jours, non pas à Neuilly,
00:15:19mais à Deauville.
00:15:21Voyons le sujet d'Inès Salicane
00:15:23et ensuite on échangera avec vous, monsieur le maire.
00:15:27Ce vendredi, place du marché à Neuilly-sur-Seine,
00:15:30ce rabbin assis tranquillement à la terrasse d'un café
00:15:32est soudainement pris pour cible.
00:15:34Un homme lui lance une chaise en plein visage
00:15:36avant de prendre la fuite.
00:15:38A priori, je pense que j'ai pas de barbe amovible.
00:15:41Ma qui paie généralement est toujours même sur ma tête.
00:15:43Donc voilà, c'est bouleversant d'imaginer,
00:15:45de penser qu'en effet c'est malheureusement pour cela.
00:15:47Et c'est vrai que ça fait beaucoup, beaucoup de peine.
00:15:50Sur cette vidéo amateur,
00:15:51on peut y voir l'agresseur rapidement rattrapé
00:15:54et mobilisé par les passants et la police municipale.
00:15:58On se sent plus trop en sécurité en France.
00:16:00La communauté juive,
00:16:02l'acte d'antisémitisme est grave monté
00:16:03avec ce qui se passe aussi en Israël et tout.
00:16:06On se sent plus trop en sécurité en France.
00:16:08C'est inadmissible parce qu'on est en France
00:16:10et tout le monde a le droit de vivre en France tranquillement.
00:16:13La victime blessée au front a reçu de nombreux soutiens.
00:16:17Déjà agressée une semaine plus tôt à Deauville,
00:16:19le rabbin appelle à l'apaisement.
00:16:21Le but, c'est de continuer à avancer
00:16:23et de faire en telle sorte qu'un événement pareil surtout
00:16:25ne puisse plus jamais se reproduire
00:16:27parce qu'au fond, c'est là où est l'essentiel.
00:16:29Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête en flagrance
00:16:31pour violences aggravées par le fait
00:16:33qu'elles auraient été commises à raison de la religion.
00:16:35L'individu interpellé est un palestinien âgé de 28 ans
00:16:39selon une source proche du dossier.
00:16:41Il est en situation irrégulière en Allemagne
00:16:44mais titulaire d'un document
00:16:45lui permettant de circuler dans son état fédéré.
00:16:49Alors ça, c'est une situation absolument hallucinante
00:16:51et on en parlera dans un instant
00:16:53parce qu'en fait, cet homme n'avait absolument rien à faire
00:16:56sur notre sol.
00:16:58Monsieur le maire, merci d'être avec nous,
00:17:00Jean-Christophe Framantin.
00:17:02Vous avez très rapidement réagi hier après-midi.
00:17:04Vous avez pu échanger dans la soirée
00:17:07avec la communauté juive de Neuilly
00:17:09avec le rabbin qui a été victime.
00:17:11Que vous ont-ils dit, monsieur le maire ?
00:17:17Écoutez, il y a un sentiment mêlé.
00:17:20Il y a à la fois une communauté
00:17:23quelque part rassurée par la vitesse d'intervention
00:17:26et par le civisme.
00:17:28Ce qui a été marquant dans cette agression,
00:17:30c'est que dans le quart de seconde
00:17:31qui a suivi l'agression,
00:17:32les passants, les gens qui étaient attablés au café,
00:17:37la police municipale, bien entendu,
00:17:39qui était sur place
00:17:39puisqu'elle était à quelques mètres
00:17:41de lieu où s'est passée l'agression,
00:17:43a immédiatement, sans se poser de questions,
00:17:45sans douter, sans s'inquiéter
00:17:46de ce que pourrait sortir
00:17:49comme arme supplémentaire l'agresseur,
00:17:52s'est immédiatement précipité sur lui,
00:17:53l'a neutralisé et a pu ensuite
00:17:55l'interpeller pour le conduire au commissariat.
00:17:58Donc, il y a un côté prise de conscience,
00:18:02réaction, solidarité qui a été immédiat
00:18:07et qui est plutôt rassurant.
00:18:08J'entendais dans votre reportage précédent
00:18:10des gens qui ont plutôt tendance
00:18:12à se distancier,
00:18:14à prendre du recul,
00:18:16à ne pas oser intervenir.
00:18:17Et là, je dois saluer tous ceux
00:18:19qui n'ont pas hésité une seconde.
00:18:21On ne savait pas à qui on avait affaire
00:18:23et qui ont neutralisé l'individu.
00:18:24Et puis, en même temps,
00:18:26il y a un sentiment de grande inquiétude
00:18:27dans la mesure où on est
00:18:29dans un contexte en plein jour,
00:18:31quasiment à quelques mètres
00:18:32d'effectifs de police,
00:18:34comme je l'ai rappelé,
00:18:35et que ça n'a pas empêché
00:18:36un individu, impossible à prévoir,
00:18:38impossible à anticiper,
00:18:40de se précipiter sur un rabbin
00:18:41avec une arme par destination,
00:18:44une chaise pour l'agresser.
00:18:46Donc, voilà, hier soir,
00:18:49on évoquait ces deux dimensions,
00:18:51la prise de conscience,
00:18:52la réaction positive, forte,
00:18:54sans hésitation, de la population.
00:18:57Mais en même temps,
00:18:58il y a ce risque incroyable
00:18:59d'une ville qui est très sécurisée.
00:19:01On a d'importants moyens à Neuilly,
00:19:03à la fois plus de 500 caméras
00:19:05et une présence très visible,
00:19:07très forte,
00:19:08de nos effectifs de police municipales.
00:19:11Mais l'un et l'autre
00:19:12n'ont pas finalement empêché une agression.
00:19:15Avant de vous redonner la parole,
00:19:16M. le maire,
00:19:16je voudrais qu'on écoute
00:19:17l'un des rabbins de la communauté de Neuilly
00:19:20qui revient hier soir
00:19:22sur les responsabilités.
00:19:24Vous savez,
00:19:24on parle beaucoup en ce moment
00:19:25d'un antisémitisme d'atmosphère
00:19:29qui peut être alimenté,
00:19:31certains disent,
00:19:31par des responsables politiques,
00:19:33d'autres par des associations
00:19:34qui expliquent que malheureusement
00:19:36ce qu'il se passe actuellement
00:19:38au Proche-Orient
00:19:39a des conséquences
00:19:41et des répercussions en France.
00:19:43Et que ce climat-là
00:19:44fait que vous avez des Français
00:19:46de cette confession juive
00:19:47qui sont des victimes directes
00:19:49de cet antisémitisme d'atmosphère.
00:19:51On l'écoute.
00:19:52Les responsables,
00:19:53ils sont clairement identifiés,
00:19:54les responsables.
00:19:55On a un parti aujourd'hui,
00:19:56LFI,
00:19:57qui est ignoble,
00:19:57moi je le dis,
00:19:58je n'ai pas peur de le dire,
00:20:00qui alimente énormément
00:20:01l'antisémitisme en France,
00:20:02qui cherche un certain vote communautaire,
00:20:05je n'ai pas peur,
00:20:06c'est des gens qui cherchent
00:20:07le communautarisme en France
00:20:09et en fait qui défient
00:20:10toutes les valeurs de la France,
00:20:11de la République indivisibles.
00:20:13Voilà, je crois
00:20:14qu'il s'est clairement identifié.
00:20:16Le président de la République
00:20:17joue un jeu aussi,
00:20:18je pense,
00:20:18dangereux aujourd'hui,
00:20:19ça il ne faut pas aussi avoir peur
00:20:20de le dire,
00:20:21parce qu'avec toutes ces prises
00:20:22de position sur Israël
00:20:24et on sait combien d'antisémites
00:20:26associent antisémitisme,
00:20:28antisionisme,
00:20:29donc je pense que lui aussi
00:20:30joue un jeu vraiment très dangereux.
00:20:31Je ne sais pas quoi il joue d'ailleurs,
00:20:32j'ai un peu du mal à comprendre
00:20:33ce qu'il cherche
00:20:34avec son ministre d'Avrières étrangères.
00:20:36Voilà, donc les responsables,
00:20:37leur discours est très clair,
00:20:39donc ce n'est pas la peine
00:20:39de chercher très loin
00:20:40pour voir qui est-ce qui alimente
00:20:42ce climat anti-juif
00:20:43aujourd'hui en France.
00:20:44M. le maire,
00:20:46ma question sera simple,
00:20:47est-ce que vous partagez
00:20:48le constat que vous venez d'entendre
00:20:50du rabbin de la communauté juive
00:20:52de Neuilly ?
00:20:55Écoutez, oui,
00:20:57on a eu un échange
00:20:59il y a quelques semaines
00:21:00avec le rabbin sur ce sujet
00:21:02où je lui disais,
00:21:04faites attention,
00:21:05il y a un retournement
00:21:06de l'opinion,
00:21:06c'est-à-dire que finalement
00:21:08le relativisme,
00:21:10l'ambiguïté
00:21:12dans le discours
00:21:13fait que la victime
00:21:15est en train de devenir
00:21:16le coupable,
00:21:17alors que même
00:21:18qu'il y a encore
00:21:20des otages
00:21:21à Gaza,
00:21:23donc je pense
00:21:24qu'une forme
00:21:26encore une fois
00:21:27de relativisme,
00:21:28d'ambiguïté,
00:21:29un discours
00:21:29qui ne dit pas
00:21:31les choses réellement,
00:21:33fait passer
00:21:34l'agressé
00:21:35pour l'agresseur
00:21:36alors que le sujet
00:21:38est encore très prégnant
00:21:40puisqu'il y a encore
00:21:41des otages détenus
00:21:42et donc ça,
00:21:43ça me semble extrêmement grave
00:21:44et je le disais
00:21:45à la synagogue
00:21:45il y a quelques semaines,
00:21:47je lui disais,
00:21:47il faut qu'il y ait
00:21:48un sursaut
00:21:48de prise de conscience
00:21:49qui est à la base
00:21:50un acte terroriste,
00:21:51un mouvement terroriste,
00:21:52des otages qui sont détenus
00:21:54et que l'opinion
00:21:55est quelque part
00:21:56manipulée,
00:21:57influencée
00:21:57par ce relativisme
00:21:58jusqu'à
00:21:59ce que des esprits faibles
00:22:01comme ça a été le cas
00:22:02à Neuilly hier,
00:22:04finalement trouvent
00:22:04une forme de légitimité
00:22:06à leur acte
00:22:07et ça,
00:22:07ça me paraît
00:22:08extrêmement dangereux,
00:22:09il faut marteler
00:22:10que des terroristes
00:22:11encore actifs
00:22:12détenant des otages
00:22:13ne peuvent pas
00:22:14faire l'objet
00:22:14d'aucune mensuétude
00:22:16au risque finalement
00:22:18de, encore une fois,
00:22:20de relativiser
00:22:21l'acte du 7 octobre,
00:22:23donc moi j'ai mis en garde
00:22:25et on a eu une discussion
00:22:26très forte,
00:22:27très vraie
00:22:28il y a quelques semaines
00:22:29avec la communauté juive
00:22:30de Neuilly
00:22:30en disant qu'il faut tous
00:22:32juifs,
00:22:33et ce qui n'est pas mon cas,
00:22:34mais en soutien
00:22:34à la communauté juive,
00:22:36faire attention
00:22:37à cette atmosphère,
00:22:38à ce climat
00:22:39que vous rappeliez,
00:22:41qui est un climat
00:22:41qui commence
00:22:42à faire bouger
00:22:44des lignes
00:22:44qui ne devraient pas bouger
00:22:46compte tenu du fait
00:22:47qu'on a encore une fois
00:22:48affaire à un acte terroriste,
00:22:49à des otages,
00:22:50détenus
00:22:51et à un mouvement
00:22:52qui tente
00:22:53d'influencer l'opinion
00:22:54pour mettre
00:22:55au banc des accusés
00:22:56l'agressé,
00:22:57la victime,
00:22:58en l'occurrence Israël
00:22:59et le peuple d'Israël.
00:23:01Dernière question,
00:23:02Jean-Christophe Fromentin,
00:23:03parce qu'on se la pose tous,
00:23:05sur le suspect,
00:23:06qu'est-ce qu'il faisait
00:23:07sur notre sol ?
00:23:09Est-ce que vous nous confirmez
00:23:10qu'il était bien
00:23:10en situation
00:23:11irrégulière
00:23:13et donc qu'il n'avait
00:23:14strictement rien à faire
00:23:15en France ?
00:23:16Non, il n'avait rien
00:23:20à faire en France.
00:23:21Alors, en Allemagne,
00:23:22c'est plus compliqué.
00:23:25Le statut qu'il avait
00:23:26est une sorte de statut
00:23:28qui ressemble
00:23:28à un OQTF
00:23:29non applicable.
00:23:31C'est-à-dire que les Allemands
00:23:32ont cette disposition
00:23:34où une personne
00:23:35peut être renvoyée,
00:23:36mais pour autant,
00:23:37ils tolèrent
00:23:38le maintien dans le pays.
00:23:40Ce qui ne vaut pas,
00:23:41bien entendu,
00:23:42une situation régulière.
00:23:45C'est une tolérance
00:23:45en Allemagne.
00:23:46qui ne vaut pas non plus
00:23:47une tolérance en France.
00:23:49C'est un dispositif allemand
00:23:52qui ne vaut pas
00:23:53pour l'Union européenne.
00:23:54Donc, cet OQTF
00:23:55avec non applicable
00:23:57en Allemagne
00:23:58ne permet pas
00:23:59de sortir d'Allemagne.
00:24:00Et ce statut
00:24:01un peu hybride
00:24:02et aussi un peu ambigu,
00:24:04finalement,
00:24:05permet aux Allemands,
00:24:06me semble-t-il,
00:24:07c'est ce que j'ai compris,
00:24:08en tous les cas,
00:24:08d'afficher
00:24:09une population de gens
00:24:11qui sont renvoyables
00:24:12dans leur pays,
00:24:13moindre que la nôtre,
00:24:15puisque avec cette formule
00:24:15d'OQTF non appliquée
00:24:18ou non applicable,
00:24:19ils réduisent
00:24:20le quantum
00:24:21de gens
00:24:22qui sont à renvoyer
00:24:23dans leur pays.
00:24:24Donc, en tous les cas,
00:24:25ce statut
00:24:25toléré en Allemagne,
00:24:27irrégulier en Allemagne
00:24:28et bien entendu,
00:24:29irrégulier en France,
00:24:31ne légitimait pas
00:24:33en aucune manière
00:24:34la présence
00:24:35de cet individu
00:24:36en France
00:24:37et à Neuil hier.
00:24:38Eh bien, écoutez,
00:24:39merci beaucoup
00:24:40d'avoir réagi
00:24:40à M. le maire
00:24:41en direct
00:24:42dans l'heure des pros.
00:24:43On a passé
00:24:43un peu de temps
00:24:44avec vous,
00:24:44une courte pause,
00:24:45on reviendra
00:24:45parce qu'il y a
00:24:46beaucoup de choses
00:24:46à se dire
00:24:48sur l'antisémitisme
00:24:49d'atmosphère,
00:24:50sur les conséquences
00:24:51également
00:24:52de ce climat
00:24:53de haine
00:24:53avec des répercussions
00:24:54concrètes
00:24:55où vous avez
00:24:55un rabbin
00:24:55qui s'assoit
00:24:56pour un café
00:24:57et qui prend
00:24:57une chaise
00:24:58sur la tête
00:24:58et puis sur la question
00:25:00migratoire.
00:25:01C'est-à-dire
00:25:01qu'évidemment,
00:25:02puisque les frontières
00:25:03n'existent plus
00:25:03en Europe,
00:25:04vous avez un homme
00:25:05qui a une OQTF
00:25:06non applicable,
00:25:07enfin,
00:25:07je ne sais même pas
00:25:07ce que ça veut dire
00:25:08une OQTF
00:25:09non applicable
00:25:09en Allemagne
00:25:11et qui se retrouve
00:25:12en France
00:25:12et l'impunité
00:25:13fait que s'il a envie
00:25:14d'agresser
00:25:14un rabbin,
00:25:16s'il a envie
00:25:16d'agresser
00:25:17un Français
00:25:18de confession juive,
00:25:19sa situation
00:25:19est régulière.
00:25:20Il s'en fiche,
00:25:21François Péroniou,
00:25:22il s'en fiche.
00:25:24Voilà,
00:25:25et on va expliquer
00:25:26qu'il est déséquilibré.
00:25:27Et le préfet
00:25:27de notre scène
00:25:28du ZR
00:25:28qu'a priori,
00:25:29la solution sera
00:25:30après de le renvoyer
00:25:31en Allemagne.
00:25:31Non mais c'est
00:25:32hallucinant,
00:25:33hallucinant.
00:25:35On revient dans un instant,
00:25:36on a encore
00:25:36beaucoup de réactions
00:25:37et je vous montrerai
00:25:38deux messages
00:25:40condamnants
00:25:41ce qui s'est passé hier.
00:25:42Thomas Porte,
00:25:42député de la France Insoumise
00:25:43et le ministre
00:25:44de l'Intérieur
00:25:45et vous allez,
00:25:46on va faire le jeu
00:25:47des différences.
00:25:48Cherchez l'erreur.
00:25:49Exactement,
00:25:50restez avec nous
00:25:50et dans un instant
00:25:51on va chercher l'erreur.
00:25:52A tout de suite
00:25:53sur l'heure des prom.
00:25:57Il est quasiment,
00:25:58et il est,
00:25:589h30 sur CNews
00:26:00et on poursuit
00:26:01l'heure des prom.
00:26:01On était avec le maire
00:26:02de Nelly-sur-Seine
00:26:03il y a quelques instants
00:26:04qui a réagi
00:26:0524 heures après
00:26:06l'agression
00:26:07donc antisémite
00:26:08et donc ce rabbin
00:26:11qui a été agressé
00:26:12à coup de chaise
00:26:13hier en pleine journée
00:26:14alors qu'il était
00:26:15attablé
00:26:16à une terrasse
00:26:17de café
00:26:17et qu'il prenait
00:26:18tranquillement son verre.
00:26:20Je vous propose
00:26:20justement d'écouter
00:26:21le maire agressé
00:26:22qui est bouleversé
00:26:24que l'histoire
00:26:24en quelque sorte
00:26:25se répète
00:26:26et il revient
00:26:26sur son parcours,
00:26:28sur ses parents
00:26:28qui ont été sauvés
00:26:29par des agriculteurs
00:26:30français.
00:26:31Écoutez.
00:26:33Vous savez,
00:26:34j'ai grandi en France,
00:26:35mes parents ont grandi
00:26:36en France,
00:26:37c'est la France
00:26:37qui a sauvé
00:26:38des paysans français
00:26:39qui ont sauvé
00:26:39mes grands-parents
00:26:40pendant la guerre
00:26:41donc quelque part
00:26:42c'est encore plus
00:26:43bouleversant
00:26:43de voir que dans
00:26:44cette France
00:26:45qui vraiment
00:26:45a tellement donné
00:26:47à sauver
00:26:47et bien
00:26:48on se retrouve
00:26:49aujourd'hui
00:26:49avec des mots
00:26:50qui génèrent
00:26:51des mots
00:26:51M-A-U-X
00:26:52et je crois
00:26:53que c'est ça
00:26:53qui bouleverse
00:26:54le plus.
00:26:54On a le droit
00:26:55de ne pas être d'accord
00:26:55mais il faut savoir
00:26:56se respecter.
00:26:57J'ai dit le maire
00:26:58agressé,
00:26:59vous avez bien compris
00:26:59que c'était le rabbin.
00:27:00On fait le jeu
00:27:01des différences ?
00:27:02Chercher l'erreur ?
00:27:03Oui.
00:27:03Je l'avais promis
00:27:04avant la publicité
00:27:05entre deux tweets
00:27:06politiques,
00:27:06chercher l'erreur.
00:27:07A gauche,
00:27:08le député
00:27:08La France Insoumise
00:27:09Thomas Porte,
00:27:10à droite,
00:27:11le ministre de l'Intérieur
00:27:12Bruno Rotailleau.
00:27:12Soutien au rabbin
00:27:13à gauche,
00:27:14Élie Lemel,
00:27:15victime d'une agression
00:27:15à Neuilly-sur-Seine.
00:27:16Merci aux passants
00:27:17et aux commerçants
00:27:24A droite,
00:27:25je condamne
00:27:26avec la plus grande fermeté
00:27:27de l'agression antisémite
00:27:28qui a visé
00:27:28un rabbin à Neuilly
00:27:29aujourd'hui.
00:27:30Je veux dire
00:27:30à nos compatriotes
00:27:31de confession juive
00:27:32que nous sommes
00:27:33à leur côté.
00:27:33L'auteur qui n'avait
00:27:34rien à faire en France
00:27:35devrait être puni
00:27:36sévèrement
00:27:37et éloigné.
00:27:38Je salue le sang flora
00:27:39et le courage.
00:27:40Sans prendre à une personne
00:27:41en raison de sa foi
00:27:42est une honte.
00:27:43L'augmentation
00:27:44des actes anti-religieux
00:27:46nécessite la mobilisation
00:27:47de tous.
00:27:48Chercher l'erreur
00:27:49Alexandre Devecchio.
00:27:51C'est simple,
00:27:51il n'y a pas le mot
00:27:52antisémite
00:27:52ni juif
00:27:53dans le tweet
00:27:54de Thomas Porte.
00:27:56Exactement.
00:27:57Aucune référence
00:27:58sur l'antisémitisme.
00:27:59Il ne fait pas référence
00:28:00au fait que la personne
00:28:01est au profil du suspect
00:28:03en situation irrégulière.
00:28:07Surtout pas aller
00:28:08sur le profil du suspect.
00:28:08Donc on décontextualise
00:28:11totalement ce crime.
00:28:14En réalité,
00:28:15on fait croire
00:28:16que c'est quasiment
00:28:16un phénomène naturel.
00:28:19La faute a pas de chance
00:28:19si vous voulez.
00:28:20Je rêverais
00:28:21d'avoir Thomas Porte
00:28:22sur le plateau
00:28:23parce que je lui dirais
00:28:23lorsque vous avez
00:28:25un fidèle
00:28:26qui est tué
00:28:26de manière
00:28:27barbare,
00:28:28abominable,
00:28:29c'est un scandale absolu,
00:28:31cet acte anti-musulman
00:28:32dans le garde
00:28:33et que vous ne parlez pas,
00:28:35vous n'employez pas
00:28:36le terme islamophobie,
00:28:37alors vous êtes
00:28:38un islamophobe.
00:28:39Mais si vous n'employez pas
00:28:40le terme antisémitisme
00:28:42dans votre message
00:28:44pour condamner
00:28:44ce qui s'est passé hier,
00:28:46est-ce que ça fait de vous
00:28:47un antisémite ?
00:28:48C'est la question
00:28:49que je poserais
00:28:49parce que moi,
00:28:50j'ai besoin de comprendre.
00:28:50Est-ce qu'il y a en fait
00:28:52deux indignations ?
00:28:54Des indignations
00:28:54à géométrie variable ?
00:28:56Ce qui serait intéressant,
00:28:57c'est regarder
00:28:58les tweets de Thomas Porte
00:28:59avant et après.
00:29:01Je suis sûr
00:29:01que c'est sur Israël.
00:29:02Ah,
00:29:03avant et après,
00:29:04vous voulez dire
00:29:04sur sa page ?
00:29:05Celui-là.
00:29:05Oui,
00:29:05je vais vous le dire.
00:29:06J'ai essayé de regarder,
00:29:07Mathilde Panot,
00:29:08pas un mot,
00:29:09j'ai essayé de regarder
00:29:10un peu tous les députés
00:29:11la France Insoumise.
00:29:13Aurélien Saint-Toulle,
00:29:14je crois,
00:29:14il est député
00:29:15des Hauts-de-Seine.
00:29:16Il y a 15 circonscriptions
00:29:17dans les Hauts-de-Seine.
00:29:18C'est juste le département
00:29:19des Hauts-de-Seine.
00:29:19Il ne s'est pas manifesté.
00:29:20Je ne suis pas sûr
00:29:21qu'il se soit manifesté.
00:29:22Il avait peut-être
00:29:23autre chose à faire,
00:29:24d'autres combats
00:29:24plus importants.
00:29:26Manon Aubry,
00:29:26je n'ai pas vu aussi
00:29:27de réaction de Mme Aubry.
00:29:28Le fait que,
00:29:29c'est un palestinien,
00:29:30est-ce qu'il était
00:29:30à Neuilly ?
00:29:31Moi, je pense qu'aujourd'hui,
00:29:32la stratégie des antisémites
00:29:34dans le pays,
00:29:35qui ont compris
00:29:36que la communauté juive
00:29:36maintenant avait peur
00:29:37et partait de partir.
00:29:39Moi, je connais beaucoup
00:29:39de gens dans la communauté juive.
00:29:40Ils nous disent tous
00:29:41qu'on va quitter la France,
00:29:42on n'est plus en sécurité.
00:29:43Ils ont fait partir
00:29:44les juifs des quartiers
00:29:45les plus populaires
00:29:46dans le 9-3, etc.
00:29:48Et maintenant,
00:29:48ils s'attaquent aux endroits
00:29:49où les juifs sont.
00:29:50C'est-à-dire Neuilly,
00:29:52il y a eu une agression
00:29:53à Deauville,
00:29:53ce qui est quand même
00:29:53surréaliste.
00:29:54Deauville, Neuilly,
00:29:55le Créteil,
00:29:56l'Ouest parisien.
00:29:57Et donc, la stratégie,
00:29:58c'est qu'on fait peur,
00:29:59on va les terroriser
00:30:00pour qu'ils partent.
00:30:00Et la stratégie,
00:30:01au niveau de la France insoumise,
00:30:02c'est que depuis peu
00:30:03qu'ils commencent tout juste.
00:30:05Et alors, on voit
00:30:05que c'est du bout des doigts,
00:30:06du bout des lèvres
00:30:07et on voit qu'en plus,
00:30:08ils font le strict minimum
00:30:09à en parler
00:30:10parce qu'ils se font tellement
00:30:11traiter d'antisémites
00:30:11qu'ils sont obligés
00:30:12de montrer qu'ils ne le sont
00:30:13pas vraiment quand même
00:30:14et qu'ils arrivent
00:30:15en soutien et en renfort.
00:30:16Mais avant,
00:30:16ils ne le disaient jamais.
00:30:18Jurisprudence avec Coquerel.
00:30:20La jeune fille
00:30:20qui a été violée
00:30:21parce que juive
00:30:21dans les quartiers
00:30:22il y a un an,
00:30:29il faut un tout petit peu plus
00:30:30parce que ça commence à se voir.
00:30:31Pourquoi je vous dis
00:30:32jurisprudence avec Coquerel
00:30:33au moment de l'attentat antisémite
00:30:34il y a deux semaines
00:30:35à Washington ?
00:30:36Il est l'invité d'RTL
00:30:37en matinale.
00:30:39On lui demande
00:30:39une première réaction.
00:30:41Il va dire
00:30:41ma première réaction
00:30:43c'est que le génocide
00:30:44cède à Gaza.
00:30:45Et puis ensuite,
00:30:46il va dire
00:30:46je condamne.
00:30:47Ce n'est pas bien
00:30:47ce qui s'est passé.
00:30:48Mais voilà,
00:30:49c'est ses premiers mots.
00:30:50Donc, voilà où on en est.
00:30:53Voilà le climat.
00:30:54Voilà le climat
00:30:54dans lequel nous sommes
00:30:56aujourd'hui.
00:30:56Et ensuite,
00:30:58on avance,
00:30:58cher Alexandre.
00:30:59François,
00:31:01le fait que ce soit
00:31:03à Neuilly,
00:31:04ça montre aussi
00:31:04une explosion
00:31:05de la violence partout.
00:31:06C'est ce qu'on disait
00:31:07tout à l'heure.
00:31:08C'est quand même
00:31:08une banlieue,
00:31:09ce n'est pas le 93,
00:31:10c'est une banlieue
00:31:11cossue,
00:31:12sarkoziste d'ailleurs.
00:31:15Et donc,
00:31:15on n'est plus à l'abri
00:31:16nulle part.
00:31:16Et si c'est vraiment
00:31:17une stratégie,
00:31:18comme vous le dites François,
00:31:19qu'est-ce que cet individu
00:31:20fait en asile psychiatrique ?
00:31:22Aujourd'hui,
00:31:22ça veut dire
00:31:23qu'il avait prémédité
00:31:24son acte,
00:31:25qu'il avait été spécialement
00:31:26dans un endroit
00:31:26où il était en asile.
00:31:27Le suspect ?
00:31:29Le suspect,
00:31:30ça c'est le scandale
00:31:31dans le scandale.
00:31:32Au lieu d'être expulsé
00:31:33immédiatement,
00:31:34il y a quand même
00:31:34beaucoup de cas
00:31:35de dépression,
00:31:36de problèmes psychiatriques
00:31:37en France,
00:31:37il en compte
00:31:38dans les hôpitaux psychiatriques.
00:31:39Oui, bien sûr.
00:31:40Il faut le juger,
00:31:41le condamner
00:31:42et lui faire exécuter sa peine.
00:31:44Ensuite,
00:31:44l'expulser.
00:31:46Une nuit à l'hôpital,
00:31:46c'est nous qui payons
00:31:47et ça coûte 1000 euros par mois.
00:31:49Autre chose,
00:31:49et j'ai commencé cette émission
00:31:50en disant,
00:31:51Pierre,
00:31:51que l'omerta,
00:31:52c'est l'omerta dans l'omerta.
00:31:53C'est-à-dire qu'il y a
00:31:54le week-end dernier,
00:31:56des médias
00:31:57qui ont voulu minimiser,
00:31:59pour ne pas dire cacher,
00:32:00ce qui s'était passé
00:32:01en marge de la victoire
00:32:02du Paris Saint-Germain
00:32:03en Ligue des Champions.
00:32:04Alors que c'est très simple,
00:32:05vous pouvez dire,
00:32:06d'un côté,
00:32:07il y a un événement sportif
00:32:09historique,
00:32:10merveilleux
00:32:10et bravo au Paris Saint-Germain
00:32:12et de l'autre,
00:32:13vous avez des racailles,
00:32:14des barbares
00:32:15qui ont pourri cette soirée
00:32:16et qui ont empêché
00:32:17des gens,
00:32:19les justes,
00:32:19les Français,
00:32:20qui avaient envie de célébrer
00:32:21et de passer un bon moment.
00:32:23Et puis,
00:32:24il y en a d'autres
00:32:24qui sont allées plutôt
00:32:25à un concert de rock.
00:32:26Mais ça,
00:32:26c'est autre chose.
00:32:28Alors,
00:32:28et l'omerta dans l'omerta,
00:32:29c'est qu'en fait,
00:32:30pendant cette soirée,
00:32:31les femmes qui étaient présentes,
00:32:33pas toutes,
00:32:33mais certaines,
00:32:34et les témoignages sont nombreux,
00:32:36ont été victimes
00:32:36de violences sexistes,
00:32:38d'insultes,
00:32:39de menaces
00:32:40et elles commencent à parler.
00:32:42Alors,
00:32:42trop peu de ces femmes-là
00:32:44ont décidé
00:32:45de porter plainte.
00:32:46Il y a un excellent papier
00:32:48de nos confrères
00:32:49du Parisien
00:32:50qui ont donné la parole
00:32:51à ces femmes
00:32:51qui ont témoigné.
00:32:54Et ce que je me dis,
00:32:55c'est qu'une fois
00:32:55que vous avez ce témoignage-là
00:32:56et cet article,
00:32:58la première chose
00:32:58quand vous êtes journaliste,
00:33:00c'est d'en parler,
00:33:00c'est de le relayer,
00:33:01c'est d'aller à la source,
00:33:02d'essayer de dire à ces femmes
00:33:03si vous souhaitez réagir
00:33:05et témoigner,
00:33:06allez-y parce qu'on a besoin
00:33:07de comprendre
00:33:07ce qui s'est passé.
00:33:08Voyez le sujet
00:33:09de Maxime Leguet
00:33:10et Marine Sabourin.
00:33:14Ces scènes étaient déjà
00:33:15désolantes.
00:33:16À celles-ci s'ajoutent
00:33:17les menaces
00:33:18et violences subies
00:33:19par les femmes.
00:33:20Des femmes qui pour beaucoup
00:33:21avaient anticipé
00:33:22en s'habillant
00:33:22de façon ample
00:33:23par exemple,
00:33:25afin d'éviter
00:33:25toute agression verbale
00:33:26voire physique.
00:33:28C'est le cas de Douna
00:33:28qui s'exprime
00:33:29dans les colonnes
00:33:30du Parisien.
00:33:30Autre exemple
00:33:42d'un agresseur
00:33:43lui aussi alcoolisé
00:33:44raconté cette fois-ci
00:33:45par une jeune femme
00:33:46qui vit au nord
00:33:47de la capitale.
00:33:48Au moment de sortir
00:33:49ses poubelles,
00:33:50deux hommes l'invectivent
00:33:51brutalement
00:33:51et voici ce qu'ils lui disent.
00:33:58Terrorisée face
00:33:59à leur agressivité,
00:34:00elle déplacera
00:34:01un meuble
00:34:01pour bloquer
00:34:02sa porte d'entrée
00:34:03et s'endormira
00:34:04avec un spray lacrymogène
00:34:05à portée de main.
00:34:06Des cas comme ceux-ci
00:34:07se sont reproduits
00:34:08par dizaines
00:34:09le soir de la victoire
00:34:10du PSG.
00:34:11Pour ces victimes,
00:34:12il est aujourd'hui
00:34:13nécessaire de parler
00:34:14afin que l'espace public
00:34:16n'appartienne pas
00:34:16qu'à une minorité
00:34:17de la population.
00:34:19Et avant de vous donner
00:34:20la parole,
00:34:21cette image
00:34:22qui là aussi
00:34:23a été peu reliée.
00:34:24Vous avez deux femmes
00:34:24qui sont en panique
00:34:26totale, terrifiées
00:34:27parce que vous avez
00:34:28des sauvages.
00:34:29Il n'y a que des barbares
00:34:31autour
00:34:31qui vont tout saccager.
00:34:33Évidemment,
00:34:33ce sont des lâches
00:34:34parce que quand vous faites ça
00:34:35et que vous êtes 15,
00:34:36vous avez un...
00:34:38Voilà, ça y est,
00:34:39il y a un peu de force.
00:34:39Vous avez envie
00:34:40de faire du mal.
00:34:42Tout seul,
00:34:42j'ose imaginer
00:34:43ce qu'ils auraient fait,
00:34:45c'est-à-dire
00:34:45strictement rien.
00:34:47Regardons cette séquence.
00:34:48Je le disais,
00:35:03Alice Cordier,
00:35:04c'est l'Omerta
00:35:04dans l'Omerta.
00:35:05Vous êtes directrice
00:35:07présidente
00:35:07du collectif
00:35:08Ménémésis.
00:35:10C'est-à-dire que cette semaine,
00:35:11il ne fallait surtout pas
00:35:12parler de ce qui s'était passé
00:35:13pour les femmes.
00:35:13Moi, ça m'a fait penser
00:35:15à la soirée
00:35:16de ce qu'on a appelé
00:35:18les viols de Cologne,
00:35:20un soir de la Saint-Sylvestre
00:35:21en 2015,
00:35:22où en fait,
00:35:23tout un tas de femmes
00:35:24dans plusieurs villes allemandes
00:35:25se font agresser sexuellement
00:35:26et personne n'en parle.
00:35:28Et ce n'est même pas
00:35:29au début que personne n'en parle,
00:35:30c'est que même
00:35:31on remet en question
00:35:32leur version des faits.
00:35:33Et on dit,
00:35:34mais c'est l'extrême droite
00:35:34qui manipule, etc.
00:35:36On a mis des années
00:35:37à se rendre compte
00:35:38qu'en fait,
00:35:39il y avait bien eu des agressions.
00:35:40Il y a eu quelques condamnations
00:35:41parce qu'en fait,
00:35:42malheureusement,
00:35:42vous portez plainte,
00:35:43mais dans tout ce brouhaha,
00:35:44avec toutes ces personnes-là,
00:35:45il y a très peu de chances
00:35:46qu'on retrouve la personne.
00:35:48Et surtout,
00:35:49il y a eu un silence total
00:35:50et encore aujourd'hui,
00:35:51d'ailleurs,
00:35:52des associations féministes.
00:35:53Et là, on y arrive.
00:35:54Pourquoi ?
00:35:55Alors, c'est assez simple,
00:35:56les associations féministes
00:35:57aujourd'hui sont majoritairement
00:35:57plutôt de gauche
00:35:58voire d'extrême gauche.
00:35:59On voit bien que là,
00:36:00il y a un profil d'agresseurs
00:36:02qui ne les arrange pas
00:36:03parce que ce n'est pas
00:36:03le malsis blanc
00:36:04dominateur d'habitude.
00:36:06Ce sont majoritairement
00:36:07des jeunes hommes
00:36:08issus de l'immigration.
00:36:09Alors, elles ont commencé
00:36:10à en parler cette semaine
00:36:11parce que j'ai quand même
00:36:12regardé un petit peu
00:36:13ce qu'elles disaient.
00:36:14Elles ont dit
00:36:14« Regardez,
00:36:16c'est un énième exemple
00:36:17comme quoi les femmes
00:36:18ne peuvent plus aller
00:36:19dans l'espace public
00:36:20à cause des hommes. »
00:36:21Alors, ce n'est pas totalement faux,
00:36:22mais il manque un tout petit peu
00:36:23une partie quand même
00:36:24de la phrase.
00:36:25Ce n'est pas tous les hommes, là.
00:36:26On est bien d'accord
00:36:27que c'est quand même
00:36:27des profils très particuliers,
00:36:29des profils récurrents
00:36:30et des profils
00:36:31qu'on sait violents.
00:36:32Et là où les féministes de gauche,
00:36:33je pense,
00:36:34se trompent réellement,
00:36:35c'est qu'aujourd'hui,
00:36:36on sait que dans certaines sociétés,
00:36:38dans certains quartiers
00:36:39où l'égalité homme-femme
00:36:40est totalement niée,
00:36:42on sait que certaines femmes
00:36:43ne peuvent plus sortir
00:36:44comme elles le souhaitent.
00:36:45Si vous faites
00:36:45une toute petite expérience
00:36:47du harcèlement sexuel,
00:36:47vous voyez très bien
00:36:48quels sont ces quartiers-là.
00:36:49Et malheureusement,
00:36:50ce sont des quartiers
00:36:51à forte densité
00:36:52de personnes immigrées,
00:36:55issues de l'immigration,
00:36:56qui ont un rapport aux femmes
00:36:57qui est différent
00:36:58et un rapport aux femmes
00:36:59qui n'est pas du tout intégré
00:37:00selon notre rapport français
00:37:02à nous de l'égalité homme-femme.
00:37:04On sait que dans ces sociétés-là
00:37:05où l'égalité homme-femme est niée,
00:37:07il y a un plus fort taux
00:37:07de violences sur les femmes,
00:37:09de violences conjugales
00:37:10et qui se traduit là encore
00:37:11dans l'espace public.
00:37:12Elles devraient réellement
00:37:13s'emparer de ce sujet-là
00:37:15car c'est un sujet purement féministe.
00:37:16Mais c'est ce que je disais,
00:37:17c'est la tartufferie.
00:37:17Ce sont les mêmes associations
00:37:18qui ont refusé de parler
00:37:20des viols des femmes
00:37:22le 7 octobre.
00:37:23C'est les mêmes.
00:37:23Qui s'attaquent
00:37:24et qui abattent les collectifs
00:37:27de présidents.
00:37:27Bien sûr,
00:37:28c'est les mêmes tartuffes.
00:37:30Alors il y en a une
00:37:30qui a pris la parole,
00:37:31c'est Claire Géronimic
00:37:32que vous connaissez
00:37:32qui est vice-présidente
00:37:34de l'UDR,
00:37:35présidente de l'association
00:37:36Éclats de Femmes
00:37:37et qui il y a un an
00:37:39a été victime d'un viol.
00:37:41Son bourreau est un homme
00:37:42sous OQTF.
00:37:43Elle a eu le malheur
00:37:44de parler.
00:37:45Elle a eu le malheur
00:37:46de dire que cet homme
00:37:47n'avait rien à faire en France
00:37:48et elle a été accusée
00:37:50d'être proche
00:37:51des réseaux d'extrême droite
00:37:52plutôt que d'essayer
00:37:52de comprendre
00:37:53ce qui lui arrivait.
00:37:54Claire Géronimic
00:37:55a publié une tribune
00:37:56dans le JDD.
00:37:57Elle dit dans le broie
00:37:58des dénonciations
00:37:59nous avons à peine évoqué
00:38:00le témoignage
00:38:00de deux jeunes femmes
00:38:01dans une vidéo publiée
00:38:02après le match
00:38:03sur les réseaux sociaux.
00:38:04Elles racontent avoir été
00:38:05agressées sexuellement
00:38:06dans la foule.
00:38:07Elles ont dû s'exfiltrer
00:38:08plutôt que la moyenne.
00:38:09Trop tôt pour vivre
00:38:10pleinement la victoire.
00:38:11Trop tard pour échapper
00:38:12à l'humiliation.
00:38:13Pire encore.
00:38:14Et comme si cela ne suffisait
00:38:15pas, les commentaires
00:38:16sur leurs vidéos
00:38:17ont ajouté une couche
00:38:19de violence.
00:38:19Il ne fallait pas y aller.
00:38:20Ce n'est pas un endroit
00:38:21pour les femmes.
00:38:22Elles l'ont bien cherché.
00:38:23Alors c'est donc cela,
00:38:24être une femme en France
00:38:25en 2025,
00:38:26ne pas pouvoir participer
00:38:28à un événement sportif
00:38:29symbole de fierté nationale
00:38:30et de rassemblement.
00:38:32Georges Fenech,
00:38:32insupportable là aussi.
00:38:33L'omerta dans l'omerta.
00:38:35Mais là vous faites un constat.
00:38:36Un constat très juste
00:38:38que malheureusement
00:38:39toute la presse ne fait pas
00:38:41ou ne parle pas.
00:38:42Mais moi ce qui m'intéresse
00:38:43en tant qu'ancien,
00:38:44je dirais responsable politique,
00:38:46qu'est-ce qu'on fait ?
00:38:47On a voté une loi
00:38:48contre le séparatisme
00:38:49en 2021.
00:38:50Qu'est-ce que ça donne ?
00:38:52Est-ce qu'on va continuer
00:38:53à supporter
00:38:53de voir notre société
00:38:55partir en vrille
00:38:56de cette façon-là ?
00:38:57C'est-à-dire
00:38:57des quartiers entiers
00:38:59ou des manifestations
00:39:00où les femmes
00:39:01ne peuvent plus se montrer,
00:39:03ne peuvent plus s'habiller
00:39:03comme elles le souhaitent.
00:39:05Dans quel pays,
00:39:05dans quelle France
00:39:06vivons-nous aujourd'hui ?
00:39:07Et qu'est-ce qu'on attend ?
00:39:08Enfin, qu'est-ce qu'on attend ?
00:39:09Qu'est-ce qu'on peut faire
00:39:10aujourd'hui ?
00:39:11Il n'y a rien à faire.
00:39:11Non mais tu dis
00:39:12qu'il n'y a rien à faire.
00:39:12On ne peut pas dire ça.
00:39:14C'est pas possible.
00:39:15Dans certains quartiers,
00:39:15il n'y a plus rien à dire.
00:39:16Il faut revoir
00:39:17toute notre politique
00:39:18de l'immigration, déjà.
00:39:19Et d'une.
00:39:20Et d'une.
00:39:20Vous attendez 2027.
00:39:24Parce que là,
00:39:25pour l'instant,
00:39:25revoir toute votre politique
00:39:26d'immigration.
00:39:27On a par exemple
00:39:27un président de la République
00:39:28qui a passé trois heures
00:39:29sur un plateau
00:39:30pour nous expliquer
00:39:31qu'il n'y aurait pas
00:39:31de référendum
00:39:32sur l'immigration.
00:39:33Juste simplement.
00:39:34J'ai été trop rapide
00:39:35par rapport à ce que disait Georges.
00:39:36Je pense que
00:39:37dans certains territoires,
00:39:38il n'y a malheureusement
00:39:38à court terme
00:39:39plus grand-chose à faire.
00:39:41Les populations sont là.
00:39:42La plupart sont français.
00:39:43Les jeunes sont français.
00:39:44Ils sont nés en France.
00:39:46Et ils imposent
00:39:47leur mode de vie
00:39:48à une partie du territoire
00:39:50en disant
00:39:51voilà, on est chez nous.
00:39:52On fait ce qu'on veut.
00:39:53Et sincèrement,
00:39:54lutter contre un mode de vie,
00:39:56c'est extrêmement compliqué.
00:39:57C'est juridiquement
00:39:58pratiquement impossible.
00:39:59Parce que...
00:39:59Là, il y a quand même
00:40:01des choses
00:40:01qui sont des agressions,
00:40:03des crimes.
00:40:04Oui, non mais...
00:40:05Donc la justice...
00:40:06On va y venir.
00:40:07Il faut remettre à plat
00:40:09complètement la politique
00:40:10d'immigration,
00:40:10mais aussi de justice.
00:40:11Ce que je veux dire par là,
00:40:12c'est que dans ces quartiers,
00:40:14la pression du groupe,
00:40:17la pression du quartier
00:40:18de la famille,
00:40:19qui passent des messages
00:40:20pas forcément violents
00:40:21par des agressions,
00:40:23mais pour dire aux jeunes filles
00:40:24il ne faut plus faire ça,
00:40:24il ne faut pas sortir comme ça.
00:40:26C'est quasiment quotidien.
00:40:27Et comme c'est quotidien,
00:40:28c'est juridiquement difficile
00:40:29à interpréter.
00:40:30Parce qu'il n'y a pas forcément
00:40:31d'agression physique.
00:40:32Mais dans ces quartiers d'eux-mêmes,
00:40:33on ne peut...
00:40:34Ce n'est pas eux d'eux-mêmes
00:40:35qui vont vouloir changer.
00:40:36Par contre, on peut changer
00:40:37certaines réactions politiques
00:40:38qui entretiennent également
00:40:40ce genre de comportement.
00:40:41Bien sûr.
00:40:42Nous, on a eu un procès.
00:40:43J'en sors, j'y étais hier
00:40:44à Besançon.
00:40:45La maire de Besançon
00:40:46nous a fait un procès,
00:40:47Anne Vigneault,
00:40:48suite à une action
00:40:49mais qui aurait dû faire
00:40:50consensus au sein
00:40:51du monde politique
00:40:52où on demandait
00:40:53l'expulsion des violeurs étrangers
00:40:55et l'application des OQTF,
00:40:56l'application de la loi.
00:40:57Non seulement Anne Vigneault
00:40:58nous a fait un procès
00:41:00parce qu'elle a dit
00:41:01que c'était raciste.
00:41:02Ensuite, on lui a répondu,
00:41:03elle a dit que c'était
00:41:04de la diffamation.
00:41:04Bref, on a eu la totale.
00:41:06Mais en plus...
00:41:07Pour rappeler les fesses,
00:41:07c'est-à-dire que vous aviez
00:41:08une pancarte,
00:41:09si je ne m'abuse.
00:41:10Voilà, violeurs étrangers dehors
00:41:11lors d'un festival à Besançon.
00:41:13Elle a dit que c'était raciste.
00:41:15Donc, notre militante a dit
00:41:16« Ah bon, c'est raciste
00:41:16de vouloir expulser
00:41:17les violeurs étrangers dehors ? »
00:41:18Et bien, donc,
00:41:19si pour Avenue Vigneault,
00:41:20c'est comme ça,
00:41:20elle est venue,
00:41:21notre militante,
00:41:22au vœu de la maire
00:41:22avec une pancarte
00:41:23« Violeurs étrangers, bienvenue ».
00:41:24C'était évidemment ironique,
00:41:26vous vous en doutez bien,
00:41:27mais c'est aussi pour la mettre
00:41:29face à ses responsabilités de maire.
00:41:30Quand elle dit
00:41:31une chose comme ça,
00:41:32c'est un crachat également
00:41:33au visage des jeunes femmes
00:41:34qui ont été violées
00:41:35par des étrangers
00:41:35qui auraient pu
00:41:36ne pas être sur le territoire.
00:41:37C'est pour ça que je dis
00:41:38que c'est extrêmement compliqué.
00:41:39Et donc,
00:41:39qu'a dit la justice justement ?
00:41:40Parce que c'est important.
00:41:41C'est pire que ça,
00:41:42c'est que le parquet
00:41:42s'est pourvu aussi en procès
00:41:44contre nous
00:41:45suite à cette action-là.
00:41:46Donc, on a eu une plainte
00:41:47et de la maire
00:41:48et du parquet
00:41:49qui a donné lieu
00:41:50à une nullité
00:41:50puisque le parquet
00:41:51s'est totalement pris
00:41:52les pieds là-dedans,
00:41:53il a mal fait la procédure
00:41:54et donc elle a été annulée hier.
00:41:55Mais si vous voulez,
00:41:56c'est vrai que je dis
00:41:56que c'est compliqué
00:41:57parce que s'il y a des élus
00:41:58qui y participent
00:41:59et des juges
00:41:59qui y participent
00:42:01y compris pour des raisons
00:42:02électoralistes
00:42:03pour dire
00:42:03moi ma population
00:42:04je sais ce qu'elle est
00:42:05et donc je vais aller
00:42:06dans son sens
00:42:06parce que sinon
00:42:07je perds les élections
00:42:08quand les institutions républicaines
00:42:11plus ces réseaux-là
00:42:12jouent ensemble
00:42:12Et vous avez des femmes
00:42:13qui du coup
00:42:14et s'il y a une omerta
00:42:16Non, je coûte
00:42:18il paraît
00:42:19Non mais c'est grave
00:42:19Mais l'omerta
00:42:21est possible aussi
00:42:22à cause de ça
00:42:22C'est de l'humour
00:42:24on a compris
00:42:24Mais ce que fait
00:42:25la France insoumise
00:42:26C'est vraiment
00:42:28je dirais
00:42:29un constat
00:42:29que notre démocratie
00:42:30aussi ne fonctionne plus
00:42:31Parce que si on continue
00:42:33à valoriser
00:42:34quelque part
00:42:35ces comportements
00:42:36pour des raisons
00:42:37électoralistes
00:42:38alors on n'est pas légitime
00:42:40à un représentant
00:42:40C'est pas possible
00:42:42Moi vous parlez des politiques
00:42:43moi je parle des médias
00:42:44parce que
00:42:45je pense aux téléspectateurs
00:42:46qui nous regardent
00:42:47je pense aux Français
00:42:48qui doivent se dire
00:42:49attendez
00:42:50ils ne vont pas nous faire
00:42:50le coup deux fois
00:42:51Il y a eu dans un premier temps
00:42:53les scènes de l'IS
00:42:54quelques petits incidents
00:42:55alors que
00:42:56les Français
00:42:56ne sont pas bêtes non plus
00:42:58ils ont les réseaux sociaux
00:42:59ils voient des scènes d'émeute
00:43:00Première omerta
00:43:01et là une deuxième omerta
00:43:03sur les violences faites aux femmes
00:43:04pendant cette soirée
00:43:05Mais en fait
00:43:06vous nous prenez
00:43:06pour des imbéciles
00:43:07Personne n'en parle
00:43:08Stop à la fin
00:43:09C'est surtout que ce sont des complices
00:43:11en fait d'une forme
00:43:13de guerre de civilisation
00:43:16parce que c'est ça
00:43:18qu'il y a de sous-jacent
00:43:19c'est pas seulement
00:43:20l'expression d'une décivilisation
00:43:21c'est aussi l'expression
00:43:22d'une haine
00:43:24à l'égard de tout ce qui fait
00:43:25la société occidentale
00:43:27le rapport aux femmes
00:43:28le rapport à la France
00:43:29je pense qu'il y a ça
00:43:30inconsciemment
00:43:31chez les émeutiers
00:43:34et ça il n'y a pas de prise
00:43:35de conscience des politiques
00:43:36ou alors il y a une conscience
00:43:37tellement aiguë
00:43:38de ça qu'on ne veut pas voir
00:43:39et qu'on mêle
00:43:40effectivement
00:43:42la poussière
00:43:43sous la pire
00:43:44J'ai pas lu non plus
00:43:46le communiqué du Paris Saint-Germain
00:43:47dénonçant tout ça
00:43:48Ah si
00:43:48au contraire
00:43:49le Paris Saint-Germain
00:43:50sur les émeutes
00:43:51ils ont condamné
00:43:51ils ont condamné sur les émeutes
00:43:53Sur les émeutes
00:43:54oui mais maintenant
00:43:54A posteriori
00:43:56sur les violences faites aux femmes
00:43:57Passer des messages positifs
00:43:58sur tout le monde à sa place
00:43:59y compris les femmes
00:44:00vous êtes bien
00:44:01enfin voilà
00:44:01on peut aussi faire de la pédagogie
00:44:02Eh ben écoutez
00:44:03peut-être qu'ils le feront
00:44:04en voyant ce sujet
00:44:05mais si les médias n'en parlent pas
00:44:06vous savez c'est pas facile
00:44:07Vous avez le Parisien
00:44:10qui l'a traité
00:44:10avec un article
00:44:11je le disais absolument passionnant
00:44:12et puis vous avez quelques médias
00:44:15mais pas tous les médias
00:44:16qui en parlent
00:44:17On revient dans un instant
00:44:19parce qu'on va faire le bilan
00:44:20à une semaine de ces émeutes
00:44:21on a un premier bilan
00:44:23au niveau de la justice
00:44:25de Georges Fenech
00:44:25et là
00:44:26on a besoin de votre analyse
00:44:27on parlera toujours
00:44:28de la justice
00:44:29de la Fernelle
00:44:31parce que
00:44:32l'avocat du policier
00:44:34qui est accusé
00:44:36a eu des propos extrêmement forts
00:44:37hier chez nos confrères du Figaro
00:44:39il a dit
00:44:39les dés sont pipés
00:44:41depuis le début
00:44:42les dés sont pipés
00:44:43c'est-à-dire qu'on n'est pas
00:44:44sur un procès
00:44:44équitable
00:44:46c'est un procès politique
00:44:47on voit ça dans un instant
00:44:48dans l'heure des pros
00:44:49restez avec nous
00:44:50il est quasiment 10 heures
00:44:55sur CNews
00:44:56je donnais le programme
00:44:57avant qu'on reprenne l'antenne
00:44:58aux invités
00:44:59je me suis dit
00:45:00ce serait pas mal quand même
00:45:01de parler d'Olivier Faure
00:45:02qui a gagné vraiment
00:45:03de rien
00:45:05de 150 voix
00:45:05ouais de 150
00:45:06enfin il y avait 24 000 votants
00:45:07donc écoutez
00:45:08il n'y a plus personne
00:45:09au parti socialiste
00:45:10c'est d'ailleurs très intéressant
00:45:12mais hier
00:45:13il était l'invité de TF1
00:45:15j'imagine
00:45:15c'était vraiment
00:45:16le grand rendez-vous
00:45:1770 millions de français
00:45:18étaient devant leur télévision
00:45:19comme ça
00:45:19en se disant
00:45:20enfin Olivier Faure
00:45:21va parler
00:45:21et je résume grossièrement
00:45:23il a dit
00:45:23alors pour la présidentielle
00:45:25elle est fixée
00:45:26non
00:45:26Jean-Luc Mélenchon
00:45:27vous n'êtes pas le bien
00:45:28en revanche pour les
00:45:29en revanche pour les municipales
00:45:31ce serait bien
00:45:32qu'on trouve un enfant
00:45:32c'est du génie
00:45:35c'est exceptionnel
00:45:37c'est vraiment
00:45:38mais moi
00:45:38là ça confie le génie
00:45:40vraiment je suis à deux doigts
00:45:41de me lever pour l'applaudir
00:45:42il est comme ça
00:45:42il a sauvé sa tête
00:45:43aux législatives
00:45:44c'est trop drôle
00:45:45deux fois
00:45:45trop drôle
00:45:46ils veulent sauver
00:45:47leur municipalité
00:45:47et au deuxième tour
00:45:49d'une élection présidentielle
00:45:50ils se mettront
00:45:50on en parlera
00:45:51on en parlera
00:45:52dans cette émission
00:45:53si on a le temps
00:45:54mais on a des sujets prioritaires
00:45:55et d'abord
00:45:56c'est le point sur l'information
00:45:57avec Marine Saboura
00:45:58bonjour Marine
00:45:59bonjour Eliott
00:46:00bonjour à tous
00:46:00faut-il sanctionner
00:46:02les parents de mineurs délinquants
00:46:03c'est la question
00:46:04que l'on vous a posée
00:46:05dans notre sondage CSA
00:46:07pour CNews Europe 1
00:46:08et le JDD
00:46:08la majorité des sondés
00:46:10y sont favorables
00:46:10près de 80%
00:46:1220% s'y opposent
00:46:14trois serbes
00:46:14suspectés d'avoir dégradé
00:46:16des lieux juifs à Paris
00:46:17ont été mis en examen
00:46:18et écroués
00:46:18hier ils avaient aspergé
00:46:19ces édifices
00:46:20avec de la peinture verte
00:46:22le week-end dernier
00:46:22les enquêteurs suspectent
00:46:24la Russie d'être à l'origine
00:46:25de ces actions
00:46:26les individus avaient été
00:46:27interpellés lundi
00:46:28dans les Alpes-Maritimes
00:46:29et ils s'apprêtaient
00:46:30à quitter le territoire
00:46:32et puis pour terminer
00:46:32ces images
00:46:33qui nous viennent de Nice
00:46:34regardez ce spectacle
00:46:35de drones organisés
00:46:36à deux jours
00:46:37de l'ouverture
00:46:37du sommet de l'ONU
00:46:38sur l'océan
00:46:39étoiles de mer
00:46:40algues, poissons
00:46:41ont flonté en musique
00:46:42sur la promenade des Anglais
00:46:43plusieurs dirigeants
00:46:45dizaines de dirigeants
00:46:46du monde entier
00:46:46sont attendus
00:46:47sur place
00:46:48dès demain
00:46:48écoutez c'est absolument
00:46:49magnifique ces images
00:46:50Georges qui était à Nice
00:46:51le week-end dernier
00:46:52regardez ce que vous avez manqué
00:46:54c'est des drones
00:46:54c'est ça ?
00:46:55oui c'est des drones
00:46:56ah là là qu'est-ce que c'est beau
00:46:57c'est sur la promenade
00:46:58des Anglais
00:46:58ah quelle beauté
00:47:00Nice cette région
00:47:01la plus belle région du monde
00:47:02juste après Paris bien sûr
00:47:04oui
00:47:05c'est vrai
00:47:05moi j'aime beaucoup
00:47:07bon une semaine
00:47:08après les émeutes
00:47:08je sais que vous vouliez
00:47:09absolument en parler
00:47:10dans un instant
00:47:11on parlera de la colère
00:47:11du papa de Benoît
00:47:14Benoît est ce garçon
00:47:15de 17 ans
00:47:16qui a été tué
00:47:16le week-end dernier
00:47:18et il devait fêter
00:47:19ses 18 ans hier
00:47:21mais avant cela
00:47:21je voudrais quand même
00:47:22qu'on revienne
00:47:22une semaine après les émeutes
00:47:24l'heure est au bilan
00:47:25la question est de savoir
00:47:26comment avec autant
00:47:28d'interpellations
00:47:29on a pu avoir
00:47:30si peu de personnes
00:47:31qui passent par la case prison
00:47:33alors que le monde
00:47:34a regardé sidérer
00:47:35les violences
00:47:36c'est à dire que vraiment
00:47:36il y a eu une sidération
00:47:37internationale
00:47:38après ce qui s'est passé
00:47:39le week-end dernier
00:47:40le bilan chiffré
00:47:41avec Chloé Tarka
00:47:42un pompier agressé
00:47:45des commerces vandalisés
00:47:47et des forces de l'ordre
00:47:48prises à partie
00:47:49ces scènes de violences
00:47:50ont éclaté
00:47:51dans les rues parisiennes
00:47:52après la victoire
00:47:53du PSG
00:47:54le week-end dernier
00:47:55des débordements
00:47:56qui ont conduit
00:47:56à l'interpellation
00:47:57de près de 500 personnes
00:47:59dans la capitale
00:48:00253 d'entre elles
00:48:01ont été placées
00:48:02en garde à vue
00:48:03mais parmi ces garde à vue
00:48:0493 procédures
00:48:06ont été classées sans suite
00:48:07soit 37% d'entre elles
00:48:09le pourcentage
00:48:10le pourcentage est insignifiant
00:48:11les auteurs
00:48:13malgré des images
00:48:14terrifiantes
00:48:15qu'on a pu voir
00:48:16des exactions
00:48:18terribles
00:48:19des pliages
00:48:20on a tous
00:48:21la sensation
00:48:23qu'il y a une impunité
00:48:25galopante
00:48:26dans ce pays
00:48:26et qu'il faille
00:48:27absolument inverser
00:48:29le logiciel
00:48:30pour restaurer
00:48:31l'autorité de l'Etat
00:48:32en cause
00:48:32selon le parquet
00:48:33des faits trop peu caractérisés
00:48:35ou des vices
00:48:36de procédure
00:48:37la plupart des auteurs
00:48:38ont écopé de travaux
00:48:39d'intérêt général
00:48:40ou de peine de prison
00:48:42avec sursis
00:48:42mes collègues
00:48:43continuent le travail
00:48:44évidemment
00:48:45parce que c'est le sens
00:48:47de l'engagement
00:48:47mais
00:48:48ils se démotivent
00:48:49il faut faire ce métier
00:48:51avec vocation
00:48:52pour ne pas se décourager
00:48:54parce qu'on ne nous donne
00:48:55pas les moyens
00:48:55au final
00:48:56moins de 5%
00:48:58des interpellés
00:48:59ont été condamnés
00:49:00bon
00:49:01Georges Fenech
00:49:02oui
00:49:03vous avez très bien dit
00:49:04tout à l'heure
00:49:04et c'est vrai qu'on l'oublie souvent
00:49:06la justice
00:49:06elle est rendue
00:49:07au nom du peuple français
00:49:08or
00:49:09dans ces comparutions immédiates
00:49:11c'est des comparutions publiques
00:49:12on peut y aller
00:49:13oui vous êtes lié d'ailleurs
00:49:14bien sûr
00:49:15et je m'y suis rendu
00:49:16en tant que journaliste
00:49:17mais aussi en tant que français
00:49:18pour comprendre
00:49:18qui était dans le box
00:49:20des accusés
00:49:20et qu'est-ce qui leur était reproché
00:49:22qu'est-ce qui leur sort
00:49:24déjà c'est la comparution immédiate
00:49:26c'est un rouleau compresseur
00:49:28j'ai parlé de fast-food judiciaire
00:49:29c'est indigeste
00:49:30vous sortez de là
00:49:31vous êtes lessivé
00:49:32vous ne savez plus
00:49:32comment vous vous appelez
00:49:33et vous pensez
00:49:34à la présidente de la chambre
00:49:3615 cas dans la même journée
00:49:39vous n'en pouvez plus
00:49:40qu'est-ce qui manque également
00:49:42dites-moi si je me trompe
00:49:43mais par exemple
00:49:43moi je n'ai pas entendu
00:49:44une seule fois un policier
00:49:46c'est-à-dire que
00:49:47c'était souvent des violences
00:49:48contre les forces de l'ordre
00:49:49mais vous avez la partie civile
00:49:51vous avez le procureur général
00:49:52donc qui accuse
00:49:54qui met en accusation les gens
00:49:55mais vous n'entendez pas
00:49:56le policier
00:49:57donc vous entendez
00:49:58le prévenu
00:50:00vous entendez son avocate
00:50:01les partis civils
00:50:03qui sont les avocats
00:50:04mais pas une seule fois
00:50:05j'ai un policier
00:50:06qui vient en disant
00:50:06vous savez que ce monsieur
00:50:07en fait
00:50:08qui vous explique
00:50:08qu'il a eu peur
00:50:09etc
00:50:09d'abord il m'a insulté
00:50:11et ensuite regardez
00:50:12vous voyez mon hématome
00:50:13c'est parce qu'il m'a mis
00:50:13un énorme coup de coude
00:50:14quand j'ai voulu l'interpeller
00:50:16et juste avant
00:50:17je l'avais suivi
00:50:18pendant 20 minutes
00:50:19il avait tout pété
00:50:19pardonnez-moi de l'expression
00:50:21donc il manque tellement de choses
00:50:22et j'ai l'impression
00:50:23qu'en fait
00:50:23c'est pas tant la justice
00:50:25qui est laxiste
00:50:25c'est une justice
00:50:26qui est déséquilibrée
00:50:28qui manque de moyens
00:50:29et de bras
00:50:29oui
00:50:30qui manque pas d'idéologie
00:50:32parfois
00:50:32c'est bien que les journalistes
00:50:34assistent à ces audiences
00:50:35de comparaison immédiate
00:50:36pour comprendre
00:50:37comment ça se passe
00:50:38d'abord il y a la question
00:50:39il faut ramener la preuve
00:50:41déjà
00:50:41que tel individu
00:50:43a commis tel fait
00:50:45voyez-vous
00:50:45on est dans un dispositif
00:50:47législatif
00:50:48très précis
00:50:49qui fait que le juge
00:50:50s'il n'a pas
00:50:51on ne lui rapporte pas la preuve
00:50:52que cette personne
00:50:54qui comparait
00:50:54a bien commis ce pillage-là
00:50:56ou cette agression-là
00:50:57et bien il relaxait pour cela
00:50:59qu'il faut
00:51:00me semble-t-il
00:51:01je ne suis pas sûr
00:51:02que François Pupenis
00:51:03soit d'accord avec moi là-dessus
00:51:04il faut rétablir
00:51:05la loi anti-casseurs
00:51:06ah bah c'est ce que j'allais vous dire
00:51:07moi c'est la loi d'exception
00:51:08vous êtes dans le
00:51:09c'était pas la loi d'exception
00:51:11c'était la loi du droit commun
00:51:12en 1970
00:51:12après les événements de 68
00:51:14et qui a été abrogée
00:51:16comme beaucoup de choses
00:51:17en 1981
00:51:18avec l'arrivée de
00:51:19c'est à partir du moment
00:51:20où vous êtes pris
00:51:21dans un groupe
00:51:23qui commet des exactions
00:51:24bien sûr
00:51:24vous supportez
00:51:25la responsabilité collective
00:51:27du groupe
00:51:27on n'a pas besoin
00:51:28de prouver que vous
00:51:29personnellement
00:51:30vous avez fait ça
00:51:30non mais quand je disais
00:51:31loi d'exception
00:51:31c'est parce qu'on sait
00:51:32par exemple
00:51:33que ça va se reproduire
00:51:34déjà il y a le 14 juillet
00:51:35mais on sait que l'année prochaine
00:51:37il y a l'euro 2016
00:51:382026 pardon
00:51:39et la France peut l'emporter
00:51:42donc là ça ne peut pas
00:51:43pas seulement être circonscrit
00:51:44qu'à Paris
00:51:44ça sera dans toute la France
00:51:45donc c'est très simple
00:51:46en marge de cet événement
00:51:47vous faites une loi d'exception
00:51:48vous dites
00:51:48assignation à résidence
00:51:50de tous les individus
00:51:51qui ont déjà commis
00:51:51des actes
00:51:52interpellés
00:51:53placés en garde des vues
00:51:53ou condamnés
00:51:54pour des faits de violence
00:51:55vous faites la loi
00:51:56anti-casseurs
00:51:57pour cet événement
00:51:57en disant
00:51:58si vous êtes chopé
00:51:58dans un magasin
00:52:00qui a été pillé
00:52:01vous pouvez expliquer
00:52:02ce que vous voulez
00:52:03mais vous allez être solidaires
00:52:04dans la casse
00:52:05et dans le délit
00:52:06et on ne va pas passer
00:52:06trois heures
00:52:07je pense qu'on sera obligé
00:52:08je pense qu'on va
00:52:09on va y arriver
00:52:10parce que
00:52:10il faut des morts
00:52:12un peu plus
00:52:12il n'y en a pas eu suffisamment
00:52:13les français ne peuvent pas
00:52:14comprendre
00:52:14entre les images
00:52:15qu'ils voient
00:52:16et les sanctions
00:52:16et les sanctions
00:52:17je le répète
00:52:18l'absence de sanctions
00:52:19c'est souvent justifié juridiquement
00:52:21c'est-à-dire que
00:52:21les magistrats appliquent la loi
00:52:23s'ils n'ont pas la preuve
00:52:23ils n'ont pas connu quelqu'un
00:52:24dont on ne sait pas
00:52:25s'ils ont commis l'infraction
00:52:26mais effectivement
00:52:27je suis convaincu
00:52:28alors après
00:52:28est-ce qu'il y aura une majorité
00:52:29à l'Assemblée nationale
00:52:30pour le faire passer
00:52:31c'est autre chose
00:52:32mais en tout cas
00:52:32il y aura une volonté politique
00:52:34de dire
00:52:34on ne peut plus accepter ça
00:52:35et donc on prend des décisions
00:52:37juridiques et législatives
00:52:38parlons à présent
00:52:40de Benoît
00:52:41parce que Benoît
00:52:42est un garçon de 17 ans
00:52:43qui a été tué justement
00:52:45non pas à Paris
00:52:45mais à Dax
00:52:46au soir de la victoire
00:52:47du Paris Saint-Germain
00:52:48les faits sont opaques
00:52:50mais visiblement
00:52:51il a été tué
00:52:52à coup de couteau
00:52:52pour une casquette
00:52:53voilà où on en est
00:52:54en France
00:52:55on tue des adolescents
00:52:56pour un mauvais regard
00:52:57on tue des adolescents
00:52:59pour un téléphone
00:52:59pour une casquette
00:53:01et après
00:53:02on refuse de parler de barbares
00:53:03le père de Benoît
00:53:04il y avait un rassemblement hier
00:53:05parce que Benoît
00:53:06devait avoir fêté
00:53:07ses 18 ans hier
00:53:09il y avait des centaines
00:53:10de personnes à Dax
00:53:11qui étaient rassemblées
00:53:12autour du papa
00:53:12il a pris la parole
00:53:14ce père
00:53:14je le dis en toute transparence
00:53:16parce que sur les réseaux sociaux
00:53:18certains ont dit
00:53:18ils ont voulu censurer le père
00:53:20pas du tout
00:53:20c'est pas une question de censurer
00:53:21que vous savez
00:53:23qu'il y a des âmes chagrines
00:53:24ici
00:53:25ou là
00:53:26et que
00:53:27ces propos
00:53:28pourraient être
00:53:28surinterprétés
00:53:30mal interprétés
00:53:31évidemment
00:53:32il y a des propos
00:53:33qui pourraient heurter
00:53:34mais c'est pas
00:53:35un jugement moral
00:53:36c'est au contraire
00:53:37pour faire attention
00:53:39à ce qui
00:53:39c'est bien normal
00:53:40faire attention
00:53:41à ce qu'on diffuse
00:53:42écoutons le sujet
00:53:44de Maxime Leguay
00:53:44parce que le père
00:53:45a pris la part
00:53:46c'est un père meurtri
00:53:49par la douleur
00:53:50et submergé
00:53:51par l'émotion
00:53:52qui rend hommage
00:53:53à son fils
00:53:53tué à coups de couteau
00:53:55le 31 mai dernier
00:53:56c'était un garçon
00:53:57c'était un garçon formidable
00:53:57qui méritait de vivre
00:54:02il était aimé
00:54:03par tous ceux
00:54:04tous ceux
00:54:04qu'il a croisés
00:54:05en sport
00:54:06en musique
00:54:07en scolarité
00:54:08au travail
00:54:09il avait énormément
00:54:11d'amis
00:54:11et tous ceux
00:54:13que j'ai pu rencontrer
00:54:14jusqu'à maintenant
00:54:15m'ont dit la même chose
00:54:15de la tristesse
00:54:17mais aussi
00:54:18beaucoup de colère
00:54:18contre l'auteur
00:54:19présumé
00:54:20des multiples coups
00:54:21de couteau mortels
00:54:22dont le motif
00:54:23serait une simple affaire
00:54:24de vol de casquette
00:54:25selon le procureur
00:54:26les types
00:54:27qui se battent
00:54:28avec un couteau
00:54:28ou une arme à feu
00:54:29ou une arme blanche
00:54:30pour moi
00:54:30si on est lâche
00:54:31ils ne valent rien
00:54:32je suis réjouissé
00:54:33de fêter ses 18 ans
00:54:35aujourd'hui
00:54:35avec ses copains
00:54:36il a fallu
00:54:37qu'une racaille
00:54:38de merde
00:54:38il a nul enlevé la vie
00:54:40sur cette place de Dax
00:54:41là où le crime a eu lieu
00:54:43sont présents
00:54:44la famille
00:54:44et les proches de Benoît
00:54:45mais aussi
00:54:46beaucoup d'anonymes
00:54:47et de Dacois
00:54:47inquiets de la dégradation
00:54:49du climat sécuritaire
00:54:50de leur ville
00:54:51on sent qu'on a parlé
00:54:52avec les participants
00:54:53qu'ils soient des proches
00:54:54ou des anonymes
00:54:54qu'ils connaissaient
00:54:56ou non Benoît
00:54:56qu'il y a une véritable colère
00:54:58sur ce climat
00:55:00aujourd'hui
00:55:00d'insécurité
00:55:01ambiant
00:55:02ou même
00:55:03dans les petites villes
00:55:04désormais
00:55:05qui sont quand même
00:55:06réputées pour être
00:55:06des villes
00:55:07où on fait la fête
00:55:08où on vit
00:55:10de manière paisible
00:55:12et en totale harmonie
00:55:14et bien même là
00:55:15maintenant
00:55:15il y a des drames
00:55:16Lors de cet hommage
00:55:17des propos tenus
00:55:18ont pu paraître
00:55:19choquants pour certains
00:55:20nous avons décidé
00:55:21de retenir l'émotion
00:55:22d'une famille endeuillée
00:55:23ce vendredi
00:55:24Benoît aurait dû célébrer
00:55:26ses 18 ans
00:55:27et voilà le sujet
00:55:28de Mathilde Couvillier
00:55:29Florent
00:55:29moi je pense
00:55:32à la maman d'Elias
00:55:33ça l'aide
00:55:34quatre mois plus tard
00:55:35après le drame
00:55:36qui a pris la parole
00:55:37je pense à la maman
00:55:37de Lola
00:55:38au proche
00:55:39d'Enzo
00:55:40et donc là
00:55:41c'est le père
00:55:42de Benoît
00:55:43les parents
00:55:43qui enfin
00:55:44dirons-nous
00:55:45mais qui ont le courage
00:55:46de prendre la parole
00:55:47et de dire
00:55:48mais ras-le-bol
00:55:49on n'en peut plus
00:55:50c'est une injustice totale
00:55:51bien sûr
00:55:52Alice
00:55:53jusque-là
00:55:53on nous avait un peu habitués
00:55:54vous savez à ces discours
00:55:55vous n'aurez pas ma haine
00:55:56vous n'aurez pas ma haine
00:55:57voilà
00:55:58des choses qui
00:55:59en plus
00:55:59paraissent presque contre nature
00:56:01on vient de tuer votre enfant
00:56:02c'est bien sûr qu'on a la haine
00:56:03bien sûr qu'on a une colère
00:56:04qui est normale
00:56:05saine presque
00:56:06et très souvent
00:56:07moi j'ai senti
00:56:08une forme de décalage
00:56:09entre ce que nous
00:56:10on voyait
00:56:10et les réactions des parents
00:56:12qui parfois aussi
00:56:12de toute façon
00:56:13dans des drames
00:56:14sont aussi
00:56:15malléables
00:56:16et on sait
00:56:17qu'il y a eu aussi
00:56:18de la part de certains gouvernements
00:56:19une volonté
00:56:19de faire en sorte
00:56:22qu'il n'y ait pas
00:56:22voilà
00:56:23de ne pas un petit peu
00:56:24attiser l'attention
00:56:25et donc
00:56:26on faisait un discours
00:56:27très
00:56:27prémâché aux familles
00:56:29pour pas que ça créait de débat
00:56:30et là on sent
00:56:31qu'on a passé ce cap-là
00:56:33et que maintenant
00:56:33les gens ne veulent plus
00:56:35de ce discours-là
00:56:36ils veulent vraiment
00:56:37aujourd'hui
00:56:37montrer qu'ils sont en colère
00:56:39que cela ne doit plus se passer
00:56:41et que malgré la tristesse
00:56:42et le chagrin
00:56:43il ne faut pas qu'il y en ait d'autres
00:56:45en fait
00:56:45et je pense qu'il y a
00:56:46un vrai changement
00:56:46mais elle a tellement raison
00:56:48Alice Cordier
00:56:48en fait ce qu'elle dit
00:56:49c'est quoi ?
00:56:49c'est quand vous aviez un drame
00:56:50vous aviez les responsables
00:56:52politiques qui venaient
00:56:53en disant
00:56:53écoutez faites attention
00:56:54il peut y avoir
00:56:55de la récupération politique
00:56:56le temps du deuil
00:56:57n'est pas celui de la justice
00:56:58on va éviter d'en parler
00:57:00moi je refuse de parler
00:57:02tout de suite
00:57:02et dès qu'on en parlait
00:57:03récupération
00:57:04fabrique du mensonge
00:57:05vous attisez la haine
00:57:07vous mettez la pression
00:57:07les parents
00:57:08ils ont eu confiance
00:57:09en ce discours-là
00:57:10en disant
00:57:10peut-être qu'en fait
00:57:13mort pour rien
00:57:14et que ça va changer
00:57:15et vous avez la liste
00:57:16qui s'allonge
00:57:17qui s'allonge
00:57:17qui s'allonge
00:57:18et les parents désormais
00:57:19ils disent
00:57:19mais ras-le-bol
00:57:20on n'en peut plus
00:57:21vous nous avez menti
00:57:22il y a eu infiniment de tristesse
00:57:24comme tous les français
00:57:25aujourd'hui
00:57:25pour la famille
00:57:27pour le père
00:57:27qu'on vient d'entendre
00:57:28la mort du Benoît
00:57:30qui s'inscrit
00:57:31dans une liste tragique
00:57:32macabre
00:57:33depuis des années maintenant
00:57:36ça n'arrête pas
00:57:37chaque semaine
00:57:37vous les avez cités
00:57:39je crois que
00:57:41le temps est venu
00:57:42me semble-t-il
00:57:43pour ceux qui
00:57:45ont en responsabilité
00:57:46ce pays
00:57:47de ne plus dire
00:57:49il faudrait
00:57:49ou il faut
00:57:50j'ai entendu ça
00:57:51du premier ministre
00:57:52de la bouche
00:57:53du ministre de la justice
00:57:54par exemple
00:57:55il faut faire ceci
00:57:57il faut faire cela
00:57:58il faut rétablir
00:57:59les peines minimales
00:58:00il faut réformer
00:58:00la loi Bellou
00:58:01faites-le
00:58:02ne dites pas
00:58:03il faut
00:58:04on arrête
00:58:04d'être dans le commentaire
00:58:06faites-le
00:58:06vous avez les cours suprêmes
00:58:08vous avez la cour constitution
00:58:09le conseil constitutionnel
00:58:11le conseil d'état
00:58:1221
00:58:12il peut s'abroger
00:58:13on peut
00:58:14il suffit de fixer
00:58:15une date
00:58:16à l'Assemblée nationale
00:58:17au Sénat
00:58:18il faut revoir
00:58:19immédiatement
00:58:20vous n'avez pas entendu
00:58:20les pauvres députés
00:58:21ils sont fatigués
00:58:22ils sont en burn-out
00:58:22ils ont promossé
00:58:23il y a des jeunes
00:58:24qui meurent
00:58:25évidemment c'est ironique
00:58:26mais bon
00:58:27en réalité
00:58:28on est face à une crise
00:58:30de régime
00:58:30avec des élites
00:58:33qui ont failli
00:58:34et qui ne sont sans doute
00:58:35pas les bonnes personnes
00:58:36pour changer la situation
00:58:38ça fait penser
00:58:39d'une certaine manière
00:58:40à la situation
00:58:41de 1958
00:58:42où l'incapacité
00:58:44des élites
00:58:44à régler
00:58:45le problème
00:58:46de la guerre d'Algérie
00:58:47avait permis
00:58:48au général de Gaulle
00:58:49d'arriver
00:58:50là
00:58:51c'est pas la guerre d'Algérie
00:58:52mais c'est
00:58:54les problèmes
00:58:55liés à l'immigration
00:58:55massive
00:58:56et on a une classe politique
00:58:57incapable de résoudre
00:58:59la situation
00:58:59bon le problème
00:59:00c'est qu'il n'y a pas
00:59:00de général de Gaulle
00:59:01pour changer de régime
00:59:03mais je crois
00:59:04que ça passera
00:59:04par un changement
00:59:05très profond
00:59:06de personnel
00:59:07de personnel politique
00:59:08il faut une forme
00:59:09de risette
00:59:10bah tiens le risette
00:59:11faillite politique
00:59:12faillite également
00:59:12judiciaire
00:59:13parce qu'on l'a vu
00:59:14ce décalage
00:59:15parfois
00:59:15la justice
00:59:16peut être extrêmement ferme
00:59:18et même en marge
00:59:19d'un procès
00:59:19peut en tous les cas
00:59:22accuser durement
00:59:23on va venir
00:59:24à l'affaire Naël
00:59:25très rapidement
00:59:25parce que je veux
00:59:26vous donner
00:59:26le témoignage
00:59:28de l'avocat
00:59:29maître Franck Liénard
00:59:30l'avocat du policier
00:59:31qui est accusé
00:59:33dans cette affaire
00:59:33accusé de
00:59:34de meurtre
00:59:35donc c'est
00:59:36homicide volontaire
00:59:37c'est la volonté
00:59:39de tuer
00:59:40donc Naël
00:59:40qui est envisagé
00:59:42c'est un meurtrier
00:59:43présumé
00:59:44c'est un meurtrier
00:59:45présumé
00:59:45écoutez Laurent Franck
00:59:47Liénard
00:59:47qui dit
00:59:48les dés sont pipés
00:59:49depuis le début
00:59:50c'est quand même grave
00:59:51ce qu'il dit
00:59:52Laurent Franck Liénard
00:59:53je pense que
00:59:55les dés étaient pipés
00:59:56depuis le départ
00:59:57dans ce dossier
00:59:58pourquoi ?
00:59:59parce que
00:59:59nous avons
01:00:01il se trouve que
01:00:03je suis spécialisé
01:00:04dans l'usage des armes
01:00:05nous traitons
01:00:06deux ouvertures de feu
01:00:07par semaine
01:00:08sur les territoires
01:00:10nationales
01:00:11dom-tom compris
01:00:11et nous voyons
01:00:12énormément de juges
01:00:13d'instruction
01:00:14dans ce type
01:00:15d'affaires
01:00:15j'ai
01:00:17beaucoup
01:00:18de juges d'instruction
01:00:19qui m'ont dit
01:00:19moi je ne l'aurais jamais
01:00:20mis en examen
01:00:21c'est une absurdité
01:00:22j'ai
01:00:23des magistrats
01:00:24du parquet général
01:00:25d'une cour d'appel
01:00:26qui me disent
01:00:27mais faites appel
01:00:27on va vous soutenir
01:00:29parce que
01:00:29c'est inadmissible
01:00:30ce qui se passe
01:00:31la mise en détention
01:00:33vous savez
01:00:33cette mise en détention
01:00:34qui a été acclamée
01:00:35par les banlieues
01:00:36elle a beaucoup choqué
01:00:38nombre de magistrats
01:00:39qui ont dit
01:00:40non
01:00:40ce policier
01:00:41n'a rien à faire
01:00:42en détention
01:00:42et donc
01:00:44je vous le dis
01:00:44ce dossier
01:00:46il est pipé
01:00:46depuis le départ
01:00:47et finalement
01:00:48le renvoi devant
01:00:48une cour d'assises
01:00:49ça pourrait presque
01:00:50être salvateur
01:00:51pour mon client
01:00:52parce qu'on va se retrouver
01:00:53devant un jury populaire
01:00:54et ce jury populaire
01:00:55il va pouvoir faire
01:00:57la part
01:00:58entre la décision
01:00:59prise par un policier
01:01:00dans l'exercice
01:01:01de ses fonctions
01:01:01avec une arme
01:01:02que lui remet l'état
01:01:03pour protéger
01:01:03les citoyens
01:01:04et la décision prise
01:01:06par monsieur Merzouk
01:01:07qui alors qu'il a
01:01:08un policier sur le capot
01:01:09qu'il a déjà
01:01:10refusé d'obtempérer
01:01:11qu'il a déjà
01:01:1215 mentions
01:01:14au traitement
01:01:16des antécédents judiciaires
01:01:17et que deux jours avant
01:01:19il était
01:01:19il comparaissait déjà
01:01:20devant le tribunal
01:01:21de Nanterre
01:01:21ce jour là
01:01:24il décide d'avancer
01:01:25il décide d'avancer
01:01:26alors qu'il a un policier
01:01:27sur le capot
01:01:28qui le braque
01:01:28avec son arme de service
01:01:29cette décision là
01:01:30c'est la sienne
01:01:31c'est celle de monsieur Merzouk
01:01:33François Pupenier
01:01:34Georges Fenech
01:01:35ensuite
01:01:35là
01:01:35il balaie
01:01:38point par point
01:01:39ce qui est en train
01:01:40d'être fait
01:01:40mais quand vous avez
01:01:41un président de la république
01:01:42qui dit
01:01:42c'est inexcusable
01:01:43inqualifiable
01:01:44est-ce que vous voulez
01:01:44un petit temps
01:01:45j'ai parti
01:01:46quand vous avez
01:01:46des émeutes
01:01:47qui durent
01:01:49plusieurs jours
01:01:49un milliard
01:01:50d'ailleurs
01:01:50de dégâts
01:01:53causés par ces émeutes
01:01:55qu'est-ce que vous voulez faire
01:01:56non mais les dés
01:01:56étaient pipés
01:01:57effectivement
01:01:57à partir du moment
01:01:58Ouachou
01:01:59président de la république
01:02:00a parlé de gestes inexcusables
01:02:01incompréhensibles
01:02:03etc
01:02:03en portant atteinte
01:02:05à la prison
01:02:05sur l'innocence
01:02:06et aussi
01:02:07il faut reconnaître
01:02:07que l'Assemblée nationale
01:02:08a été mal inspirée
01:02:09avec une minute de silence
01:02:10une minute de silence
01:02:11on signe le crime
01:02:13voyez-vous
01:02:13donc moi je crois
01:02:15et ce qu'a dit
01:02:15maître Liénard
01:02:16je crois
01:02:16il n'a pas eu
01:02:17une minute de silence
01:02:18Benoît
01:02:18il n'a pas eu
01:02:20une minute de silence
01:02:21Benoît
01:02:21tué à Dax
01:02:21ni Thomas
01:02:22ni Elias
01:02:24ni etc
01:02:24mais je pense
01:02:26que les jurés
01:02:27il n'est pas exclu
01:02:29qu'ils aillent vers
01:02:30un acquittement
01:02:30attention
01:02:31c'est les jurés
01:02:32qui vont
01:02:33c'est-à-dire
01:02:33les jurés populaires
01:02:34c'est-à-dire des gens
01:02:35voilà
01:02:36c'est pas des magistrats
01:02:37professionnels
01:02:37qui peuvent avoir
01:02:39un a priori
01:02:40contre la police
01:02:41à ceci près
01:02:42Georges Fedak
01:02:43et je parle sous votre contrôle
01:02:44vous connaissez mieux
01:02:45les questions de justice
01:02:46que moi
01:02:47c'est que
01:02:47c'est pas le jury populaire
01:02:50qui prend seule
01:02:50la décision
01:02:51il est guidé
01:02:52il y a depuis
01:02:53le régime de Vichy
01:02:54d'ailleurs
01:02:54ce qu'on appelle
01:02:54les chevinages
01:02:55et donc il y a
01:02:56les juges professionnels
01:02:58ont un rôle
01:02:59encore heureux
01:03:00qui sont suivis
01:03:01ah non non
01:03:02c'est pas encore heureux
01:03:03c'est dans d'autres systèmes
01:03:04du dossier
01:03:05vous voulez pas
01:03:05de spécialistes
01:03:06qui accompagnent
01:03:07des gens
01:03:07qui sont tirés au sort
01:03:08alors là
01:03:09les amis
01:03:09on lance la pièce
01:03:10qui est un président
01:03:11du tribunal
01:03:12je suis désolé
01:03:12c'est le système américain
01:03:14c'est la démocratie
01:03:15et moi
01:03:15s'il y a une réforme
01:03:16que je souhaite
01:03:17c'est qu'il y ait
01:03:17des jurés populaires
01:03:18partout
01:03:18pardon
01:03:19oui mais qu'ils soient
01:03:21quand même
01:03:22un peu guidés
01:03:22dans la procédure
01:03:23ils sont guidés
01:03:23pendant le procès
01:03:24mais la décision finale
01:03:25doit leur appartenir
01:03:26vous préférez
01:03:26le système américain
01:03:27attention
01:03:27les jurés
01:03:28sont majoritaires
01:03:29par rapport aux magistrats
01:03:30oui bah bien sûr
01:03:31ils sont majoritaires
01:03:34et sachez
01:03:35vous parlez des français
01:03:36là aussi ras-le-bol
01:03:37vous avez une pétition
01:03:38qui a été lancée
01:03:39par l'institut pour la justice
01:03:41en soutien à ce policier
01:03:43il y a déjà
01:03:43plus de 300 000 signataires
01:03:45oui
01:03:45donc là aussi
01:03:46il y a un décalage
01:03:47quand même
01:03:48il a voulu tuer
01:03:49c'est un policier
01:03:51deux fois décoré
01:03:52pour bravoure
01:03:53et courage
01:03:54deux fois décoré
01:03:55ce policier
01:03:56on voit les images
01:03:57c'est quand la voiture
01:03:58démarre
01:03:59que le coup part
01:04:00et de toute façon
01:04:01vous utilisez
01:04:02ah bah alors
01:04:03on n'a pas le temps
01:04:03de faire Olivier Faure
01:04:04vous êtes traité
01:04:05comme une personne armée
01:04:06le son politique
01:04:07du week-end
01:04:08exceptionnel
01:04:09je le disais
01:04:09juste avant
01:04:10mais vraiment
01:04:11on va en parler
01:04:11une minute
01:04:14parce que ça représente
01:04:15proportionnellement
01:04:16je pense
01:04:16l'intérêt
01:04:18qu'ont les français
01:04:19à cette grande victoire
01:04:21d'Olivier Faure
01:04:22premier secrétaire
01:04:23du parti socialiste
01:04:25c'est Lucas Jakubowicz
01:04:26qui a rappelé
01:04:27les scrutin
01:04:27c'est intéressant
01:04:28de voir ça
01:04:28en 2012
01:04:29Aralem Désir
01:04:31Morel
01:04:31c'était 85 000 votants
01:04:33en 2025
01:04:3424 000
01:04:35seulement votants
01:04:3672% en moins
01:04:37et 44% en moins
01:04:39pour les LR
01:04:39quand même
01:04:40Copé Fillon
01:04:40176 000 votants
01:04:41Retailleau-Vauquier
01:04:4298 000 votants
01:04:44Olivier Faure
01:04:45alors on lui demande
01:04:45qu'est-ce qui va se passer
01:04:46avec la France insoumise
01:04:48vous tapez dans la main
01:04:48de la France insoumise
01:04:49oui ou non
01:04:50oui ou non
01:04:51alors pour la présidentielle
01:04:52c'est non
01:04:53mais pour les municipales
01:04:56c'est différent
01:04:56on l'écoute
01:04:58on l'écoute
01:04:59Olivier Faure
01:04:59je ne me trompe pas
01:05:01d'élection
01:05:02ce que je vous dis
01:05:03c'est que
01:05:03évidemment
01:05:04à l'élection présidentielle
01:05:05moi je veux
01:05:06une coalition
01:05:07qui permette
01:05:08de réconcilier
01:05:09socialistes
01:05:09écologistes
01:05:10communistes
01:05:11ex-insoumis
01:05:11place publique
01:05:12ex-insoumis
01:05:14ex-insoumis
01:05:15et que nous puissions
01:05:16ensemble
01:05:17être
01:05:17celles et ceux
01:05:18qui créons la dynamique
01:05:20et faisons en sorte
01:05:21d'arriver au deuxième tour
01:05:22puis ensuite
01:05:23gagner face à l'extrême droite
01:05:24et les municipales
01:05:25sur les élections municipales
01:05:25je ne me trompe pas
01:05:26d'élection
01:05:26s'il s'agit de savoir
01:05:28qui va en fait
01:05:30lutter contre le narcotrafic
01:05:31dans la ville
01:05:32être capable
01:05:34de nourrir nos enfants
01:05:35correctement
01:05:36avec de la nourriture bio
01:05:36faire une piste cyclable
01:05:39organiser
01:05:40la vie collective
01:05:41franchement
01:05:41je crois que
01:05:42la question n'est pas
01:05:43de cette même nature
01:05:44donc il pourrait y avoir
01:05:45alliance avec les insoumis
01:05:46mais il y a aujourd'hui
01:05:47des collectivités locales
01:05:49à Lyon
01:05:50je ne vais pas citer
01:05:51toutes les villes
01:05:52on a déjà des coalitions
01:05:53qui existent
01:05:54et qui fonctionnent bien
01:05:55donc partout où ça existe
01:05:56je ne vois pas pourquoi
01:05:57on y renoncerait
01:05:58mais ce que je dis aussi
01:05:59c'est que
01:05:59ce n'est pas de même nature
01:06:00qu'une élection présidentielle
01:06:02ou législative
01:06:03il n'y a rien qui va
01:06:04dans sa déclaration
01:06:04il n'y a rien qui va
01:06:06parce qu'il dit
01:06:07bon les municipales
01:06:08on s'en fout
01:06:08on travaille
01:06:09tous les jours
01:06:10si c'est pour soutenir
01:06:12Louis Boyard
01:06:12au municipal
01:06:13contre le narcotrafic
01:06:14pourquoi pas
01:06:15pourquoi pas
01:06:16on va taper dans la main
01:06:17bien évidemment
01:06:17et s'il y a des législatives
01:06:19anticipées
01:06:19je tiens à mon siège
01:06:20c'est Olivier Faure
01:06:22dans le texte
01:06:22mais c'est exceptionnel
01:06:24on sait qui est
01:06:25les Français
01:06:26j'adore
01:06:26on sait ce qu'ils disent
01:06:27on sait comment
01:06:28c'est du génial
01:06:28on peut dire
01:06:31aucun problème
01:06:31un mot d'espérance
01:06:32après
01:06:33je disais
01:06:34crise de régime
01:06:35là on en a la démonstration
01:06:36ce sont des apparatiques
01:06:38minuscules
01:06:38en réalité
01:06:39qui font la différence
01:06:42attendez
01:06:43les législatives
01:06:44anticipées
01:06:44ça fait un peu la différence
01:06:45quand vous tapez
01:06:46dans la main
01:06:46et je vous ai passé
01:06:47alors je le montrerai ce soir
01:06:49le message
01:06:50il y a eu un message
01:06:51de félicitation
01:06:53de Gabriel Attal
01:06:55j'ai pas le temps de le passer
01:06:55mais on en parlera
01:06:56de ce soir
01:06:56c'est très drôle
01:06:57là aussi
01:06:57il tend la main
01:06:58en quelque sorte
01:06:59de manière républicaine
01:07:00à Olivier Faure
01:07:01qui lui tend la main
01:07:02à Jean-Luc Mélenchon
01:07:03Henri Dancelme
01:07:07est avec nous
01:07:07cher Henri
01:07:07bonjour
01:07:08merci d'être avec nous
01:07:09parce qu'on va parler
01:07:10d'un événement positif
01:07:11on manque de temps
01:07:12je vous présente mes excuses
01:07:13mais je vois que vous êtes en route
01:07:14en marche cher Henri
01:07:16parce qu'il y a le pèlerinage
01:07:17de Chartres
01:07:18le pelé de Chartres
01:07:20avec 19 000 participants
01:07:21c'est un moment historique
01:07:23je vois que vous avez
01:07:24encore un sac à dos
01:07:25cher Henri
01:07:26il y a deux ans
01:07:27on vous appelait
01:07:27le héros au sac à dos
01:07:29puisque vous étiez interposé
01:07:30au moment de cette attaque
01:07:31au couteau
01:07:32devant la cathédrale d'Annecy
01:07:33et sachez d'ailleurs
01:07:34que je n'ai jamais oublié
01:07:36l'échange que j'ai pu avoir
01:07:38avec vous en direct
01:07:39à ce moment là
01:07:39vous avez dit
01:07:40il faut arrêter
01:07:41de baisser la tête
01:07:42et lorsqu'il y a
01:07:43ces faits là
01:07:44il faut se mettre face
01:07:45à ces individus
01:07:48qui participent
01:07:49à un périple meurtrier
01:07:50et personne ne l'a oublié
01:07:52cher Henri
01:07:53comment allez-vous
01:07:53racontez-nous
01:07:54vous êtes où ?
01:07:56et bien écoutez
01:07:56ça va bien
01:07:57on vient de sortir de Paris
01:07:58on vient de traverser
01:07:59le périphérique
01:08:00donc vous voyez
01:08:01autour de moi
01:08:01il y a plusieurs chapitres
01:08:02j'ai rejoint enfin mon chapitre
01:08:04voilà
01:08:04et donc nous marchons
01:08:05nous entrons dans le mont rouge
01:08:06et donc vous parliez de joie
01:08:07vous parliez de relever la tête
01:08:08c'est exactement
01:08:09ce genre de moment
01:08:10dont j'essaye de parler
01:08:11justement
01:08:12ce genre de moment
01:08:13on va s'inscrire
01:08:14dans une démarche physique
01:08:15dans quelque chose
01:08:15qui est un petit peu
01:08:16hors du temps
01:08:16et c'est un peu
01:08:18l'émotion
01:08:18qui nous traverse tous
01:08:19avec tous les pèlerins
01:08:20qui sont avec moi aujourd'hui
01:08:21et bien écoutez
01:08:23bien vu
01:08:23bon courage
01:08:24combien de kilomètres
01:08:25la marche jusqu'à Chartres
01:08:27alors de l'église Saint-Sulpice
01:08:30à la cathédrale de Chartres
01:08:31c'est 97 kilomètres
01:08:32en trois jours
01:08:33donc c'est quand même
01:08:34assez chargé comme programme
01:08:35et bien Alexandre Devecchio
01:08:36va vous rejoindre
01:08:37parce qu'il a besoin de marcher
01:08:39Alexandre Devecchio
01:08:40et de se racheter
01:08:41parce qu'il n'a même pas regardé
01:08:43la finale de Ligue des Champions
01:08:44la semaine dernière
01:08:45merci cher Henri
01:08:46on va vous suivre
01:08:47tout au long de ce pèlerinage
01:08:48ainsi que les 19 000 participants
01:08:51dans un instant
01:08:52c'est Brigitte Millot
01:08:52qui nous explique
01:08:53pourquoi il est important
01:08:54de se préoccuper
01:08:54de son cholestérol
01:08:55et à quel âge
01:08:57d'ailleurs autour de la table
01:08:58vous connaissez votre taux de cholestérol
01:08:59oui ou non ?
01:09:00oui
01:09:01moi non
01:09:01et bien tant mieux
01:09:02merci à tous les quatre
01:09:03c'était un plaisir
01:09:03et dans un instant
01:09:05c'est Brigitte Millot
01:09:06moi non plus
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