Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • avant-hier
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Bonsoir à tous et bienvenue ce soir avec Lisa Irzik qui est professeur des écoles dans le 9e arrondissement.
00:06Et je vous ai demandé de venir avec nous parce que ce que vous rapportez de ce qui se passe dans les classes
00:12est disons-le ou surprenant ou effrayant.
00:15Et vous nous direz tout à l'heure notamment le niveau des élèves de CM2 que vous avez
00:20et comment apprennent-ils aujourd'hui ce que vous leur enseignez.
00:24Véronique Jacquet est avec nous, Gilles-William-Gelnadel que vous connaissez, Louis de Ragonel.
00:30Joseph Masses-Caron et Johan Ouzahy, je crois, avoir salué tout le monde.
00:35Vous le savez, on va donc parler de cette surveillante, Mélanie, surveillante de collège
00:39qui a été poignardée hier à Neugent par un élève de 14 ans lors d'un contrôle des sacs devant l'établissement.
00:44Le procureur a pris la parole, Denis de Valois, cet après-midi et il nous dit le rappel des faits.
00:51Les faits se sont produits à Neugent, Haute-Marne, hier entre 8h15 et 8h30.
00:58devant le portail du collège lors de l'entrée des élèves.
01:03Le mise en cause, lui-même collégien âgé de 14 ans, a sorti un couteau de son sac
01:09et a porté plusieurs coups violents à la surveillante qui se tenait à l'entrée.
01:14Il s'agissait d'un couteau de cuisine de 34 cm avec une lame d'une longueur de 20 cm.
01:21L'autopsie pratiquée ce jour a mis en évidence sept plaies situées principalement sur le côté gauche de la victime.
01:30Deux lésions de défense au niveau des mains, une plaie au niveau du crâne, deux plaies au niveau des épaules,
01:37deux plaies dans le dos dont une à l'origine du décès d'une profondeur de 18 cm.
01:43Et puis Denis de Valois a évoqué également la personnalité de Mélanie.
01:47La victime était âgée de 31 ans.
01:51Elle est exercée en qualité de surveillante ou d'assistante d'éducation, pour reprendre le terme consacré,
01:57depuis la rentrée de septembre 2024.
02:01Elle est décrite par tous les témoignages comme une personne particulièrement appréciée,
02:06notamment dans l'exercice de sa profession.
02:08Elle était maman d'un jeune enfant de 4 ans.
02:11Le procureur, c'était en fin d'après-midi, vous allez l'entendre sur Quentin,
02:16ce jeune homme de 14 ans, et on apprendra qu'il regardait très peu les réseaux sociaux.
02:24Celui-ci est né en août 2010.
02:27Il est collégien en troisième au sein du collège François Zolto de Nogent.
02:32Il est décrit comme sociable et plutôt comme un bon élève.
02:38Intégré à la vie de son établissement, il est d'ailleurs référent anti-harcèlement depuis plusieurs années.
02:43Il est issu d'une famille, unie et insérée professionnellement.
02:49Aucun membre de sa famille, ni lui-même, ne présente d'antécédents judiciaires.
02:55L'enquête a établi qu'il avait fait l'objet de deux sanctions disciplinaires en novembre et décembre 2024.
03:02Une pour avoir porté des coups de poing à un camarade de classe,
03:05une autre pour avoir frappé un élève de sixième.
03:09Pour ces faits, deux sanctions disciplinaires ont été apportées par l'établissement scolaire.
03:14Une exclusion des cours pendant une journée avec présence au collège pour les premiers faits,
03:20puis une exclusion complète d'une journée pour les secondes.
03:22Depuis, aucun nouvel incident n'était intervenu dans l'établissement.
03:29Et puis le dernier passage que je voulais vous faire écouter avant que nous entamions la conversation,
03:33c'est comment Quentin, ce jeune de 14 ans, comment s'est-il comporté en garde à vue ?
03:38En garde à vue, l'intéressé se montre détaché, tant au regard de la gravité des faits reprochés
03:48que des conséquences vis-à-vis de lui-même.
03:52Il ne manifeste au demeurant aucun signe évoquant un possible trouble mental.
03:59Il reconnaît être l'auteur du passage à l'acte, mais ne l'explique pas véritablement.
04:04Il n'exprime pas de regrets ni aucune compassion pour les victimes.
04:12Il établit peut-être lui-même un lien entre le fait d'avoir été sermonné par une surveillante vendredi 6 juin
04:20alors qu'il embrassait sa petite amie au sein du collège.
04:24Il précise que cette surveillante n'est pas celle qui sera sa victime le mardi 10 juin.
04:30Il déclare avoir ressassé, dès le lendemain, samedi 7, le projet de tuer une surveillante
04:36et selon ses propres termes, n'importe laquelle.
04:40Il précise d'ailleurs avoir, mardi matin, après le petit déjeuner,
04:46pris le plus gros couteau qui se trouvait à son domicile pour, selon ses propres termes,
04:52faire le plus de dégâts.
04:53On est sidérés quand on écoute ce procureur.
04:56C'est une forme de banalité d'une famille française, comme il en existe sans doute des millions.
05:01Un jeune homme, comme il en paraît, il en existait des millions.
05:04Et la gravité des faits pour rien.
05:08Pour rien.
05:09C'est-à-dire que pour rien.
05:10Et donc, ça nous interroge sur la société, forcément.
05:16Est-ce que c'était évitable ?
05:18Est-ce qu'il y a une question quand même importante ?
05:20Est-ce qu'il y a un conditionnement ?
05:22Est-ce qu'il y a un mimétisme ?
05:24Le mimétisme avec les couteaux ?
05:28Donc, on est démuni.
05:30Je ne sais pas si les uns ou les autres, vous avez une...
05:34Non pas une explication, mais une analyse possible, après avoir écouté ce procureur.
05:38Mais chacun de nous est démuni parce que...
05:41Et chacun s'interroge.
05:41Je dirais, est-ce que ça pourrait arriver dans ma famille ?
05:44Oui.
05:47Moi, je pense qu'on a parlé tellement, tellement, tellement, pardon, Julien, tellement de fois.
05:51Enfin, on parle en permanence du fait qu'il y a des personnes qui choisissent le mal.
05:57Il y a un mal subi qui est un mal qui est subi parce qu'on a eu une éducation malheureuse.
06:03On vit dans un couple, dans une famille recomposée, on a un chagrin d'amour, on a etc.
06:12Là, vraiment, le portrait qui est donné évacue ça.
06:17Moi, je pense fondamentalement que nous vivons aujourd'hui dans un monde,
06:20et il faut vraiment avoir les yeux au monde ouvert,
06:23où il y a un mal subi, mais il y a un mal choisi.
06:26C'est-à-dire, il y a des personnes qui choisissent délibérément le mal.
06:31À 14 ans ?
06:32À 14 ans.
06:33Oui.
06:33Car, comme je le dis souvent, et avec Charlotte Srella, je pense qu'elle m'appuierait, Charlotte Donneas,
06:39c'est-à-dire que le mal peut murmurer à l'oreille de tout le monde, y compris à 11, 12, 13, 14 ans.
06:45C'est intéressant, et je vous ai demandé de venir avec nous aujourd'hui.
06:47Je rappelle que vous êtes professeur des écoles, vous avez des élèves de CM2,
06:51vous êtes dans le 9e arrondissement, un quartier sans doute un peu bourgeois,
06:54un bobo, même le 9e.
06:56Quand vous entendez ce procureur, est-ce que ça éveille quelque chose en vous par rapport aux élèves,
07:03peut-être que vous croisez ?
07:05Même s'ils sont plus jeunes, les vôtres.
07:07Oui, mes élèves ont plutôt 10, 11 ans.
07:09Mais un enfant, c'est pas...
07:12La nature n'est pas bonne, les enfants ne sont pas bons à la naissance, on a le bien et le mal en nous.
07:16Moi, je ne suis pas rousseauiste, je travaille toute la journée avec des petits-enfants,
07:19j'ai deux fils, et je crois qu'on a tous en nous des pulsions de mal.
07:25Ce que je vois maintenant, là, avec les élèves que j'ai depuis quelques années,
07:30c'est que je ne connais pas du tout le contexte familial de ce jeune homme,
07:34et je ne sais pas comment il a été éduqué, c'est qu'il y a beaucoup d'enfants qui ne supportent plus la frustration.
07:38C'est-à-dire qu'on les élève dans l'idée, on les éduque dans l'idée qu'ils peuvent tout avoir tout de suite,
07:44qu'ils veulent un jeu vidéo, on le rachète, ils veulent aller dans un parc d'attractions, ils y vont.
07:50Il n'y a plus de frustration.
07:52Donc, on n'habitue pas les gens à supporter la frustration.
07:55Et ce que raconte ce jeune homme, c'est que visiblement, il a été surpris,
07:59ou je ne sais pas quoi, la semaine précédente avec sa petite copine,
08:02qu'ils se sont fait sermonner et que ça a déclenché chez lui une pulsion de vengeance,
08:06de mort qui est complètement disproportionnée.
08:10Et qui ne s'adresse même pas à la personne qui l'avait sermonnée.
08:13Oui, mais c'est de la frustration qui sans doute a été conclue à un moment,
08:17et qui doit à un moment s'exprimer, et elle s'exprime de manière très violente.
08:23Oui, écoutez, je n'ai aucune compétence particulière.
08:27C'est quand même un cas assez unique.
08:29Il n'y a aucun litige avec la malheureuse victime.
08:35Ça n'est pas une victime de la société.
08:38Il n'y a apparemment pas de problèmes familiaux.
08:42Donc...
08:43C'est quasiment le scénario d'adolescence.
08:45Oui, mais...
08:45Parce qu'adolescence, qui est une série, que vous pouvez voir d'ailleurs sur Netflix...
08:50Qui est formidable, d'ailleurs.
08:52Qui est quatre séries, quatre épisodes.
08:55C'est dans une famille lambda, anglaise.
08:58La seule différence, c'est que le garçon tue une de ses petites amies de 15 ans.
09:04Et ce qui est intéressant, et c'est la seule fois que ça se fait comme ça,
09:07c'est que le point de vue, c'est sur la famille de l'agresseur.
09:12Et non pas sur la famille de l'agressé.
09:14Gérardement, on est sur la famille de la victime.
09:16Et là, on est sur la famille de l'agresseur.
09:18Et vous avez les parents qui sont démunis.
09:21Puisqu'ils disent, qu'est-ce qu'on a fait ?
09:23Qu'est-ce qui s'est passé ?
09:24Termine, Gilles ?
09:26Oui, mais c'est vous qui m'avez interrompu, historiquement.
09:29Si je peux me permettre.
09:31Alors finissez.
09:32Non, ce que je veux dire,
09:34il y a l'hypothèse maléfique de Joseph,
09:39mais on est vraiment en présence, si j'ose dire,
09:42même si ça n'existe pas,
09:43d'un crime gratuit.
09:46Oui.
09:46Et c'est pour ça qu'on cherche une explication.
09:49Parce qu'en fait, il n'y a pas de crime gratuit.
09:51Peut-être que l'explication, pardon de le dire,
09:54psychiatrique, va peut-être arriver.
09:56Parce que je peine à expliquer.
09:58Lisa Herzig.
10:00Lisa Herzig.
10:01Est-ce que vous diriez crime gratuit, par exemple ?
10:03Tant est que vous ayez aussi la compétence
10:05pour répondre à une question aussi importante.
10:07Non, je ne sais pas si c'est un crime gratuit.
10:08Ce que j'entends, c'est qu'il y a quand même une contradiction
10:09dans le fait de dire que cet enfant,
10:11ce jeune homme, parce que ce n'est plus un enfant à 14 ans,
10:13ce jeune homme est sociable
10:15et qu'il a été exclu deux fois
10:18pour avoir quand même tapé un camarade.
10:21Je n'ai plus en tête le deuxième motif d'exclusion.
10:24Quasiment le même.
10:25C'est ça.
10:26Alors là, c'est là que la question est posée.
10:27Est-ce que c'était évitable de ce fait ?
10:29C'est-à-dire que, de mon point de vue,
10:31et moi, encore une fois, j'ai des élèves plus jeunes,
10:33les enfants ne se mettent pas à être violents à 15 ans ou à 20 ans.
10:38Ça doit arriver, mais c'est quand même assez rare.
10:40En général, il y a des antécédents.
10:42Alors, ce n'est pas forcément de la violence physique.
10:43Ça peut être de la violence verbale.
10:44Ça peut être des attitudes vis-à-vis de l'autorité.
10:48Mais en général, il y a quand même, comme on dit,
10:49il y a du dossier.
10:50Quand on arrive à 14 ans et qu'on a tapé deux fois dans la même année
10:53au point d'être exclu de l'école,
10:55pour exclure un élève de l'école, il faut qu'il soit allé très loin.
11:01Parce que ça n'arrive plus jamais.
11:02Aujourd'hui, vous avez raison.
11:03Moi, je pense que ce drame pose la question de la dépréciation d'actes
11:07qui sont intrinsèquement mauvais.
11:10Que ce soit au sein de la famille
11:11ou que ce soit au sein de l'établissement scolaire,
11:14puisque, effectivement, on a l'impression que maintenant,
11:16c'était mis tout se passer bien,
11:18alors qu'il avait été quand même exclu deux fois
11:19après avoir tenté d'étrangler un élève de sixième.
11:23Donc, ça me semble gravissime.
11:25Et on ne met jamais le mot, c'est très grave,
11:27sur l'acte qui a été posé à l'époque.
11:29Donc, on a l'impression qu'on édulcore toujours
11:31tout ce qui a trait au mal.
11:33Que ce soit dans l'enceinte familiale,
11:35que ce soit dans l'enceinte du collège ou du lycée,
11:39et que ce soit dans l'enceinte de la société.
11:41Voilà pourquoi on en arrive à ce type de drame.
11:44Moi, ça me fait penser à l'assassin de la petite Louise.
11:47Vous savez, il ne faut pas l'oublier,
11:48la petite Louise était en février dernier seulement
11:50dans un bois de long jumeau.
11:52Elle a été assassinée.
11:53Son voisin sortait de chez lui.
11:55Frustration, parce qu'il y avait une altercation
11:57sur les jeux vidéo.
11:59On parle toujours des réseaux sociaux.
12:01Mais ce n'est pas les réseaux sociaux qui sont incriminés.
12:03Ce sont les jeux vidéo qui sont ultra violents.
12:06Il sort de chez lui, frustration,
12:08et il assassine la petite fille.
12:10Là, on se rend compte qu'on est dans le même genre.
12:13Malheureusement, de...
12:13C'est le William.
12:14Sur les jeux vidéo, tu as complètement raison,
12:17parce qu'on parle des réseaux sociaux,
12:18notamment le président de la République,
12:20mais un des mots les pires,
12:22c'est justement les mômes qui sont complètement accros
12:25à leurs jeux vidéo.
12:26Cela étant, pardon...
12:27Il y a plein des diminuants.
12:28Pardon, Véronique,
12:29mais se battre à l'école,
12:31ça arrive tout le temps.
12:33Non, mais là, ce n'est pas se battre à l'école.
12:34Quand on l'exclue, c'est que c'est plus grave que ça.
12:37Il se trouve justement que l'établissement scolaire
12:39a été, d'une certaine manière, sévère,
12:41puisque, justement, il a fait, d'une manière, son boulot.
12:45Donc, je n'arrive pas à avoir une explication.
12:47Oui, mais chez l'élève, il y avait le fait
12:49de relativiser l'acte intrinsèquement mauvais.
12:52Lisa Herzig.
12:53Ce n'est pas la même chose de se battre à l'école
12:55avec un copain de son âge,
12:57je ne sais pas, une rixe entre garçons,
12:59que d'essayer d'étrangler un élève de 6e
13:01quand on est en 3e.
13:02Ce n'est pas la même chose d'attaquer une femme
13:05quand on est un homme
13:05que de se battre contre ses copains.
13:08Je voulais vous faire écouter deux ou trois témoignages.
13:10D'abord, Evan, qui est le beau-fils de Mélanie.
13:13Écoutez-le.
13:15Mélanie, c'était une femme merveilleuse,
13:17une femme pleine d'amour,
13:19pleine de joie, pleine de compassion.
13:21Elle aidait tout ce qu'elle pouvait.
13:24C'était vraiment quelqu'un d'incroyable.
13:25Tous les adjectifs qu'on peut utiliser
13:27pour qualifier quelqu'un dans le positif
13:28lui étaient dus.
13:30C'est un acte absolument innommable.
13:31Je pense que, même s'il a 14 ans,
13:33je pense qu'au vu de son acte,
13:35il devrait être jugé comme un adulte.
13:36Je ne pense pas qu'on puisse encore considérer
13:38quelqu'un qui poignarde quelqu'un d'autre
13:41ou d'encore un enfant.
13:44Ça efface tout sentiment d'être candide
13:49ou quoi que ce soit.
13:50Il a quand même emmené un couteau à l'école.
13:51On ne va pas me faire croire
13:52que ce n'était pas prévu,
13:53que ça a été prévu sur Mélanie ou non.
13:57Ça n'a pas tant d'importance.
13:59Le mal est fait,
14:00mais qu'il aurait voulu s'attaquer à Mélanie
14:02ou à qui ce soit d'autre
14:03ou même à plusieurs personnes à la suite.
14:04Dans tous les cas,
14:05il avait prévu de faire du mal aux gens.
14:07et je ne pense pas qu'avec ça,
14:08on puisse encore le considérer comme un enfant.
14:09On s'est connus au collège
14:11et après, c'est vrai qu'on s'est un peu perdu de vue,
14:14mais à chaque fois qu'on pouvait se croiser,
14:17c'était toujours...
14:18Enfin, c'était Mélanie.
14:20C'est un rayon de soleil,
14:22super gentil.
14:25C'est dramatique.
14:27Moi, j'ai des enfants.
14:29Là, on lui a dit à son petit
14:30qu'il ne verrait plus sa maman.
14:33Moi, il a le même âge, mon fils.
14:34Et comme j'aurais...
14:37Enfin, c'est triste.
14:39Même pour son conjoint.
14:43Et je trouve que c'est dommage d'en arriver là.
14:46C'est bizarre.
14:47C'est inexpliqué.
14:48Puis comment des gamins puissent pouvoir avoir un couteau.
14:54Enfin, après, ça peut arriver à tout le monde.
14:57Les parents, ils partent sereins
14:58et après, ils ne savent pas ce que leur enfant peut faire non plus.
15:01Donc, on n'est pas dans la tête des gens pour savoir.
15:04Je voulais vous faire écouter une collégienne
15:06qui a été témoin, qui a tout vu.
15:10Et j'étais presque surpris
15:11de la maturité de cette collégienne
15:13que vous allez entendre,
15:15qui dit les choses,
15:16qui a quand même vu,
15:17et qui les rapporte
15:18assez...
15:20Comment dire ?
15:21Assez clairement, bien sûr,
15:23mais avec aussi un peu de distance.
15:25Froidement, vous voulez dire ?
15:26J'étais en train de rigoler
15:29avec ceturien
15:30parce que je la connais personnellement.
15:32Il est arrivé par derrière
15:33et j'ai pu assister au coup de couteau
15:36et à la scène.
15:37Ce n'est pas un truc qui s'est passé à Paris
15:38comme on a l'habitude de voir.
15:40C'est vraiment chez nous.
15:42Moi, Mélanie, je la connaissais personnellement.
15:44Je ne me suis pas assez mêle.
15:46Et puis, même le garçon,
15:47j'ai passé toute ma première.
15:47Avec lui, le matin même,
15:48il était encore dans mon bus.
15:51Je ne le réalise pas trop.
15:53Elle était très souriante.
15:56Toujours de bonne humeur, vraiment.
15:58Très proche de tous les élèves, en fait.
16:01J'allais me faire fouiller mon sac.
16:02J'étais avec des copains.
16:04Et là, j'entends un pionne crier.
16:07Et Quentin, derrière elle,
16:10couteau à la main,
16:12lui assénait des coups de couteau dans le dos.
16:14On était un peu dans le déni.
16:16On ne savait pas...
16:17On n'arrive pas à se rendre compte,
16:19même maintenant encore.
16:20Et la jeune fille, finalement,
16:22elle dit la phrase clé,
16:23je ne réalise pas trop,
16:24ce qu'il explique.
16:26Et évidemment,
16:27je pense que ça infuse dans ces cas-là.
16:29Vous aurez noté que le couteau,
16:31il l'a trouvé chez ses parents.
16:33C'est sur Internet,
16:34pour répondre à M. le Président de la République.
16:36Et c'est pour ça qu'on en parlera tout à l'heure,
16:37mais ça n'a pas de sens,
16:38les solutions qui sont apportées.
16:40Bon, avant de marquer une pause,
16:41vous êtes en cours chaque matin.
16:43Et vous étiez avec nous,
16:45ce matin, sur Europe 1.
16:46Et puis on a eu une discussion
16:47sur la manière dont vous menez les cours.
16:49Et vous m'avez dit,
16:50et j'ai trouvé cette phrase folle,
16:52on n'enseigne plus,
16:54on n'est même pas là pour enseigner,
16:55on est là pour combattre les inégalités.
16:59Alors, c'est ce que l'éducation nationale nous demande.
17:02Il reste, heureusement,
17:04des professeurs qui font leur travail
17:05et qui ont choisi ce métier
17:06pour instruire les enfants.
17:08Dieu merci,
17:09tout le monde n'obéit pas
17:10à l'institution de l'éducation nationale.
17:14Voilà.
17:14Mais c'est compliqué,
17:14parce que ce sont les injonctions de l'État
17:17par l'intermédiaire d'un ministère
17:19et d'une institution
17:19qui est très puissante.
17:19Mais c'est-à-dire précisément ?
17:21Elle vous contrôle,
17:21elle vous inspecte.
17:22Mais précisément ?
17:23Précisément.
17:24Ça veut dire que vous pouvez,
17:27vous avez dans les instructions officielles,
17:29ce qu'on appelle les instructions officielles,
17:30on vous demande de travailler,
17:33par exemple,
17:33sur les inégalités de genre.
17:35Donc, il faut travailler,
17:36par exemple,
17:37en éducation civique
17:38ou en histoire,
17:39sur les femmes dans l'histoire,
17:41les femmes oubliées dans l'histoire,
17:42pourquoi en sport,
17:46les filles feraient telle ou telle activité
17:48et pas les garçons.
17:49J'ai une amie qui a passé le concours d'instit
17:51il n'y a pas très longtemps
17:52qui m'a raconté que l'une des questions,
17:54il y a des oraux au concours d'instit,
17:57l'une des questions était
17:57vous voyez des petites filles
17:59jouer à la poupée
18:00et des petits garçons jouer aux voitures
18:02dans votre classe de maternelle,
18:04que faites-vous ?
18:05Que faites-vous ?
18:06Pardon,
18:07mais moi, je ne sais pas,
18:07je vois des petites filles qui jouent à la poupée
18:09et des garçons qui jouent aux voitures,
18:10je ne fais rien,
18:12je les laisse libres de jouer.
18:13C'est une classe de petite section,
18:15de moyenne section,
18:15les enfants vont vers les jeux qui leur plaisent.
18:19Évidemment,
18:19la personne qui faisait passer le concours
18:21attendait la réponse,
18:22vite,
18:23j'agis pour inciter les petites filles
18:25à abandonner leurs poupées
18:26et jouer aux voitures
18:27et inversement.
18:28Puisqu'il ne faudrait surtout pas
18:29que l'école maternelle
18:30fabrique des oppresseurs,
18:33des agents du patriarcat
18:34qui oppressent les jeunes femmes
18:37depuis combien de temps
18:38vous oppressez les femmes,
18:39je ne sais pas quoi,
18:392000 ans,
18:404000 ans,
18:40c'est à cause de vous,
18:42si on est plus fine,
18:43moins,
18:43je ne sais pas.
18:44C'est ça l'école aujourd'hui,
18:45on lutte contre ça,
18:47on lutte contre les inégalités sociales,
18:49on nous demande de donner des goûters
18:50aux enfants qui ne mangent pas le matin,
18:52on nous demande de ne pas noter...
18:54Ça, à la limite,
18:55c'est pas mal de donner des goûters
18:56aux enfants qui n'ont pas mangé le matin,
18:58en tout cas que l'école
18:59prenne en compte
19:01ceux qui n'ont pas petit déjeuner,
19:04ça peut s'entendre.
19:05Oui, mais en fait,
19:06à force de...
19:07Comment dire ?
19:08Comme l'État prend tout en charge,
19:10c'est aussi finalement...
19:10Il y a un cercle vicieux là-dedans,
19:11c'est aussi pour ça que les parents...
19:13C'est pour ça que j'avais appelé mon livre
19:14La Grande Garderie.
19:15C'est aussi pour ça que les parents
19:16se dessaisissent du problème.
19:19C'est-à-dire que...
19:21Moi, j'avais vu ça pendant le confinement,
19:24les parents ne me demandaient pas
19:25ce que faisaient leurs enfants avec moi
19:28quand je leur envoyais des mails
19:29pour travailler
19:29puisqu'on ne se voyait plus.
19:31Les parents ne me demandaient jamais
19:32le programme.
19:33J'aurais pu occuper leurs enfants
19:34en faisant n'importe quoi.
19:35Je leur ai envoyé des mandalas
19:36toute la journée ou...
19:37Donc les parents ne s'intéressaient pas
19:37aux enfants ?
19:38Mais non, mais ce n'est pas de leur faute.
19:40L'État les dépossède du droit
19:41de s'occuper de leur...
19:42L'obligation scolaire court
19:43de 3 ans à 16 ans.
19:45Moi, j'ai un fils qui est aujourd'hui
19:46à 8 ans que j'ai dû mettre
19:47à l'école à 3 ans.
19:49Cette année-là, je ne travaillais pas,
19:50j'aurais pu le garder.
19:51J'ai dû le mettre à l'école.
19:53Est-ce que vous trouvez
19:53que le Covid a changé quelque chose ?
19:56Alors, le Covid a fait apparaître
19:57des choses étranges,
19:58notamment que certains élèves
20:04des bons élèves
20:04quand on les laissait à la maison.
20:07On a eu des élèves
20:08qui se sont mis à...
20:09L'année du Covid...
20:10Ça aurait dû être à la maison, monsieur.
20:11L'année du Covid a révélé
20:13des bons élèves qui...
20:14Bien sûr, parce qu'il y a
20:15beaucoup d'enfants
20:15qui s'ennuient à l'école.
20:16Et vous savez qu'il n'y a pas
20:18très longtemps,
20:18je crois que c'est l'Observatoire
20:19des inégalités,
20:20a proposé que les élèves
20:22n'apprennent plus à lire
20:22à 5 ou 6 ans,
20:24mais à 7 ans.
20:25Pourquoi ?
20:26Parce qu'apprendre à lire
20:27précocement,
20:28ça creuse les inégalités.
20:30Parce qu'évidemment,
20:30il y a des enfants
20:31qui apprennent à lire
20:31à la maison avec leurs parents,
20:32qui arrivent à l'école
20:33à 4-5 ans.
20:34Le nivellement par le bas.
20:35Donc il faudrait empêcher
20:36les parents d'apprendre
20:38à lire à leurs enfants.
20:38Il faudrait que l'école
20:39n'apprenne pas à lire aux enfants
20:40avant 6 ou 7 ans
20:42parce que ça creuse
20:42les inégalités.
20:44Donc c'est exactement
20:45le nivellement par le bas.
20:46On marque une pause.
20:47Le président de la République
20:48il souhaitait que les enfants
20:49ne soient pas devant les écrans,
20:51mais en même temps
20:51on a envoyé tout le monde
20:52pendant le Covid
20:53devant des écrans
20:54pour faire des cours
20:55pendant des semaines.
20:57Même avant.
20:58Et même avant.
20:59Et je crois que c'est adolescence
21:00dont je parlais tout à l'heure.
21:01La ministre souhaite
21:02qu'il soit vu.
21:03Je ne sais pas si c'est à l'école
21:04évidemment de voir
21:05non pas ce documentaire
21:08mais ce film.
21:09Alors marquons une pause
21:10et puis on parlera également
21:11du président de la République
21:12hier soir
21:13qui a parlé des faits divers
21:15et qui a fait évidemment
21:16réagir.
21:17A tout de suite.
21:21On écoute vraiment
21:22avec beaucoup d'intérêt
21:24Lisa Hirzig,
21:25professeure des écoles.
21:26Vous êtes professeure des écoles
21:27depuis combien de temps ?
21:28C'est ma 21ème année.
21:30Bon, vous n'êtes pas...
21:31Vous avez toujours
21:32le feu sacré ?
21:32Oui.
21:33Bon, mais ça c'est important.
21:34Oui.
21:35Bon, vous nous ferez une dictée
21:36avant de ne pas lire ?
21:37Pas de problème.
21:37Pas de problème avec plaisir.
21:40Vous faites des dictées
21:42tous les jours par exemple ?
21:42Pas tous les jours.
21:43CM2 vous ?
21:43Non, je fais une dictée
21:44d'auteur tous les vendredis.
21:46D'auteur ?
21:46Oui, c'est-à-dire
21:47une dictée d'auteur.
21:48Je prends un texte
21:49de Victor Hugo,
21:50de Maupassant,
21:50un petit.
21:51Oui, parce que CM2,
21:52Maupassant,
21:53Victor Hugo,
21:53c'est haut de gamme.
21:54Non, non, non,
21:54mais ils s'améliorent
21:56au cours de l'année
21:56et ils aiment ça,
21:57les dictées d'auteur,
21:58parce qu'il y a toujours
21:58un sens,
21:59il y a toujours une histoire.
21:59Je ne fais pas la dictée
22:00comme ça, brutalement.
22:01Je lis d'abord le texte,
22:02on l'explique, etc.
22:03Mais elles ne sont pas préparées.
22:05Donc, une dictée par semaine ?
22:06Une dictée par semaine
22:06et tous les jours,
22:09je fais ce que j'appelle
22:09de l'analyse grammaticale,
22:10l'analyse logique.
22:11Oui, c'est ce qu'on faisait
22:12l'analyse grammaticale.
22:13C'est ce qu'on faisait autrefois
22:13et je ne crois pas
22:14qu'on soit très nombreux
22:15aujourd'hui à faire ça.
22:16La grammaire, ça,
22:17ça n'existe plus.
22:18Parce que la dictée,
22:18ça se prépare avec de la grammaire.
22:20Il y a quand même
22:21une grande partie de l'orthographe
22:22qui est de l'orthographe grammaticale.
22:24Bon, écoutons
22:25Maurice Berger
22:28que vous connaissez,
22:29qui est pédopsychiatre,
22:30qui parle de cette attaque
22:32au couteau d'atmosphère.
22:34Et ça, c'est vrai
22:35que le mimétisme,
22:37en criminologie,
22:38j'entendais
22:39quelques avocats
22:43qui étaient avec nous
22:44hier, dont j'oublie
22:45à l'instant le nom,
22:46qui expliquait que vraiment
22:47en criminologie,
22:48c'est très connu,
22:49le mimétisme.
22:50Et que Girard, notamment,
22:51a beaucoup travaillé là-dessus.
22:53Écoutez ce que dit
22:53M. Berger.
22:55Je pense qu'il y a actuellement
22:57ce que j'appelle
22:58une attaque au couteau
23:01d'atmosphère
23:01pour paraphraser
23:03le djihadisme d'atmosphère.
23:06Et c'est tout à fait important
23:08parce que je pense
23:10qu'un certain nombre
23:11de mineurs
23:11qui ont une identité,
23:13une identité fragile
23:15qui cherchent des modèles
23:17vont prendre ainsi
23:19des modèles
23:19de héros destructeurs.
23:21Ah oui,
23:21alors ça,
23:22c'est le mimétisme.
23:22Ça, c'est terrible.
23:24L'effet d'entraînement...
23:25Non, mais le point
23:25sur quelque chose
23:27qui, moi,
23:27me semble absolument essentiel,
23:29c'est en effet
23:29ces identités fragiles.
23:31Car aujourd'hui,
23:32on voit beaucoup de jeunes
23:33qui ont des identités fragiles.
23:35Soit ils vont aller...
23:35Est-ce qu'il y en a plus
23:36qu'avant ?
23:37Ah si,
23:38parce que,
23:38pardonnez-moi,
23:39pardonnez-moi,
23:40le modèle...
23:40Est-ce que je peux
23:41vous répondre ?
23:41Oui.
23:42Merci.
23:42Est-ce que le modèle,
23:44aujourd'hui,
23:45quel type d'identité
23:46nos élites proposent-elles ?
23:48Ça ne vous pose aucun problème.
23:50C'est-à-dire que,
23:51justement,
23:52ce délitement identitaire
23:53qui commence
23:54du sommet
23:55ruisselle totalement.
23:57Parce que s'il y a
23:58un ruissellement en France,
23:59c'est bien de cela.
24:00Donc, en effet,
24:01il y a aujourd'hui
24:02une identité fragile.
24:03Et autrefois,
24:04pardon,
24:04Dostoyevsky parlait
24:05des possédés.
24:06Et maintenant,
24:07nous avons affaire
24:08à des gens
24:08qui sont des dépossédés.
24:10Ce sont des dépossédés
24:11parce qu'ils n'ont pas
24:12d'identité.
24:12Tout ça est possible.
24:14Moi, je vous parle
24:14toujours du contre-exemple.
24:16Dans le sport,
24:17tout ça,
24:17ça ne marche pas.
24:18Mais pardonnez-moi.
24:19Et comme par hasard,
24:20pourquoi ?
24:20Mais n'est pas arrêté.
24:22Mais pardonnez-moi.
24:22Regardez,
24:23on en est au sport.
24:23Mais je n'ai pas terminé.
24:24Dans le sport,
24:25vous avez les mêmes gens.
24:26Vous avez les mêmes gens
24:27dans le sport.
24:28Et comme par hasard,
24:29ils réussissent.
24:30Pourquoi ?
24:30Parce qu'ils sont cadrés,
24:31ils ont de la discipline,
24:32ils ne peuvent pas
24:33faire autrement.
24:34Et tous ces jeunes gens-là,
24:35ils ont connu
24:35Mètre 68.
24:36Et il n'y a pas de souci.
24:38Pardonnez-moi,
24:38c'est les mêmes.
24:39Ce sont les mêmes.
24:40Ils réussissent
24:40dans un domaine
24:41et ils ne restent pas dans l'eau.
24:42J'ai envie de vous renvoyer
24:43aux autres fédérations sportives
24:46que le football
24:46pour savoir
24:47ce qu'il se passe aujourd'hui.
24:48Le sport en général.
24:50Je suis entièrement
24:52d'accord avec vous.
24:53Si les gars sont cadrés,
24:54je vous assure.
24:54Le sport véhicule
24:55les valeurs inverses
24:57de celles
24:58que l'éducation nationale
24:59véhicule.
25:00Mais nous sommes d'accord.
25:01C'est bien.
25:01La concurrence,
25:02l'excellence,
25:03le classement,
25:05les notes.
25:06C'est pour ça que si demain
25:07il y a un changement
25:08de paradigme
25:09comme on dit
25:09et qu'on revient
25:10à ces valeurs-là,
25:11vous n'aurez plus
25:11les gosses fragiles
25:12dont vous parlez.
25:13Je vous assure vous.
25:15Moi je n'y crois pas du tout.
25:16Je pense que c'est vraiment
25:17que tu as créé
25:18une société
25:19sans sanction,
25:21sans obligation.
25:22Sauf dans le domaine
25:23du sport
25:23où les sportifs professionnels
25:25ils sont obligés
25:26de passer par ça
25:26pour réussir.
25:27Eh bien,
25:28ces gosses des banlieues,
25:29etc.
25:29Dans le sport
25:30ils y vont
25:31parce qu'autrement
25:32ils ne réussiraient pas.
25:33Pardon de le dire,
25:34là on n'est pas...
25:34Moi je suis assez sensible
25:35à l'explication
25:36par le mimétisme
25:37et peut-être que
25:38dans l'inconscient
25:39de ce gamin,
25:41de cet adolescent,
25:43il a eu
25:43sa minute
25:44d'éternité
25:45au niveau
25:45du védétariat.
25:47Oui,
25:47tout est possible.
25:49Emmanuel Macron
25:51sur les faits divers
25:53parce qu'hier
25:53il y a eu une prise
25:54de bec.
25:54Alors d'abord
25:55c'est...
25:55Emmanuel Macron
25:56hier soir,
25:57un million et demi
25:57de téléspectateurs
25:58sur France Télévisions.
25:59C'est le score
26:01le plus faible
26:03d'un président
26:03de la République
26:04dans une heure
26:05de grande écoute
26:06qui s'adresse
26:07aux Français
26:07depuis 1958
26:09et depuis le début
26:10de la télévision.
26:10C'est logique.
26:11Donc il est entré
26:11dans l'histoire.
26:14En position
26:14ou en quantité ?
26:15En valeur,
26:17en tout,
26:17encore en valeur,
26:18un million et demi
26:19de téléspectateurs
26:20à 20h30.
26:21Les gens n'ont pas
26:22voulu...
26:23Mais c'est un record
26:23quand même.
26:24Mais c'est un record.
26:25D'abord je pense
26:26qu'il a eu tort
26:26de parler hier
26:27parce que ce n'était
26:27pas le jour
26:28de parler
26:29et que les gens
26:30ne veulent pas
26:30l'entendre parler
26:31hier sur les océans
26:33manifestement.
26:34Je crois que les gens
26:34ne veulent plus
26:34l'entendre parler
26:35du tout.
26:37L'émission de TF1
26:39avait pas mal marché.
26:40Non, ça a pas mal marché
26:41mais regardez les scores
26:42que faisaient jadis
26:43les présidents
26:44de la République
26:45qu'on était de l'ordre
26:45de 15, 17, 18 millions
26:47de téléspectateurs.
26:48Ah si, si, je vous assure
26:49les prises de parole
26:50présidentielles
26:50quand elles sont importantes
26:52et quand le président
26:52prend la parole
26:53pour dire quelque chose
26:54ce qui est de moins en moins
26:55les cas quand même.
26:56Il n'y avait aucune attente
26:57sur les océans
26:58de la part des Français.
26:59Et je vous annonce
26:59que la prochaine fois
27:00vous savez ce qu'il fera
27:01la prochaine fois ?
27:03Il fera une allocution
27:04sur toutes les chaînes
27:05comme ça il sera écouté.
27:07Parce que là
27:07on n'a pas le choix.
27:09Là on n'a pas le choix.
27:10Il était très bien
27:11pendant le Covid.
27:12Il adorait ça.
27:13Tout le monde l'écoutait.
27:14Donc là c'est plus compliqué.
27:16Bon, je vous propose
27:17d'écouter ce qu'il a dit
27:17sur Brian Wachey.
27:20On ne peut pas vivre
27:21dans une société
27:21où on passe
27:22d'un fait divers à l'eau.
27:23Qui brainwache ?
27:25Certains de vos collègues
27:26il faut bien le dire
27:26et certains des mouvements politiques
27:28qui considèrent
27:29que c'est bon pour eux
27:30d'être tout le temps là-dedans
27:31et qui disent au fond
27:32vous ne faites jamais rien.
27:34Et donc ils finissent
27:35par rendre les gens fous
27:36parce que les gens
27:37ont le sentiment
27:38de vivre dans un monde
27:39d'un fait divers à l'autre.
27:41Et en effet
27:41on passe des punaises
27:42de l'île le matin
27:43à un drame
27:44qui s'est passé la journée.
27:45Donc c'est la faute
27:46c'est la faute des journalistes
27:47c'est la faute des chaînes d'info ?
27:49Je dis tous
27:49qu'on devrait avoir
27:50une forme de discipline collective
27:52qui est évidemment
27:54de commenter l'actualité
27:55mais aussi de parler
27:56comme on le fait ce soir
27:57des sujets de fond.
27:58C'est-à-dire que
27:59oui il faut être aux côtés
28:01il faut être aux côtés
28:02de celles et ceux
28:02qui sont des victimes.
28:05Oui il faut répondre
28:05de manière intraitable.
28:07Mais il faut s'attaquer
28:08aux causes profondes.
28:09En tout cas
28:09si on veut une société
28:10qui avance.
28:11Et je précise
28:12que la marche blanche
28:13une marche blanche
28:14en hommage à Mélanie
28:15aura lieu vendredi
28:16à 18h
28:17départ prévu
28:17depuis le collège
28:19de Neugent
28:19où a eu lieu le drame
28:20et c'est une information
28:22qui nous est apportée
28:23par Mathieu Devez.
28:24Que disiez-vous ?
28:25Non pardon
28:26cette phrase
28:26qui ne veut absolument
28:28rien dire
28:28on dirait
28:29qu'elle est piochée
28:30dans chaque GPT
28:31c'est-à-dire que
28:33oui bien sûr
28:33il y a les victimes
28:34mais il y a des questions
28:35de fond
28:35il faut avancer.
28:37Waouh !
28:38Mais non mais il est piqué au vide.
28:39C'est troublant quand même.
28:40C'est faible quand même.
28:41C'est très très faible.
28:42C'est très très très très faible.
28:43Et puis on l'attend
28:44sur les questions de fond
28:45mais qu'il vienne sur les questions.
28:46Non mais le problème
28:47c'est que son bilan
28:48c'est que Véronique
28:49le problème c'est que
28:50il a beaucoup promis
28:52sur les questions
28:52de sécurité d'immigration
28:53il a annoncé énormément de choses
28:55moi je vois
28:56j'en ai même parlé avec lui
28:57il a une très bonne connaissance
28:58une vraie lucidité
28:59sur la situation
28:59son bilan est catastrophique
29:01et donc aujourd'hui
29:02il se dit
29:02mais en fait c'est foutu
29:03donc on va s'intéresser
29:04à d'autres sujets
29:05et les sujets
29:07dont s'intéressent ces news
29:08parce qu'en fait
29:08et Europe 1
29:10c'est ce qu'il cible
29:10sans le dire
29:11mais on s'intéresse
29:12à tous les sujets
29:13bien sûr
29:13non mais il y a une attaque
29:15contre nous
29:15mais j'entends bien
29:16mais nous nous témoignons
29:18de la réalité
29:18lui maintenant
29:19il les méprise ces sujets
29:20il les méprise ces sujets
29:22mais j'entends bien
29:22mais ça m'horripile
29:24lorsqu'on parle
29:26de ligne éditoriale
29:27de ces news
29:27nous témoignons
29:29de la réalité
29:30parce qu'elle se
29:30attendez
29:31bien sûr
29:31mais les autres n'en parlent pas
29:32donc nous on en parle
29:33et c'est ce que nous reproche
29:36Emmanuel Macron
29:36comme on en parle
29:37il considère que c'est une obsession
29:39j'entends
29:40mais c'est pas moi
29:41qui ai parlé d'épidémie
29:43hier
29:43d'attaque du coup de couteau
29:45c'est François Bayrou
29:46je sais bien
29:47ce n'est pas moi
29:48qui demande
29:48une minute de silence
29:50dans tous les cours de main
29:51c'est Mme Borne
29:52enfin c'est insupportable
29:54et puis Emmanuel Macron
29:55lui-même
29:55surréagit
29:56sur énormément de sujets
29:57il participe aussi
29:58à faire monter la température
29:59et on a égrainé
30:00tous les noms
30:01de ceux
30:02qui ont été poignardés
30:03ces derniers jours
30:04enfin ces derniers jours
30:05ces dernières semaines
30:06Mathis
30:07Louise
30:08Elias
30:11et ça ce n'est pas moi
30:12je ne suis pas le président
30:13de la République
30:13et à côté
30:14non mais là
30:15il est un tantin agressif
30:17parce que
30:17oui
30:18très agressif d'ailleurs
30:19et ce n'est que le début
30:21parce que les deux prochaines années
30:22croyez-moi ça va être rude
30:23il faut reconnaître
30:23qu'il est un peu à la rue médiatique
30:25le lundi
30:25il nous explique
30:26qu'il ne faut pas brainwacher
30:27et le mardi
30:29c'est lui-même
30:30qui est bien obligé
30:31d'expliquer
30:33ce qui n'est pas un fait divers
30:34ce qui est un fait de société
30:36peu importe
30:37mais donc
30:37il était tellement
30:38cruellement démenti
30:39par la réalité
30:40ce qui explique
30:41un petit peu
30:42ces petites vannes
30:44en passant
30:44mais qui ne sont pas
30:45d'un très haut niveau
30:46non mais si le président
30:47de la République
30:47veut parler
30:48moi il y a une chose
30:49qui m'angoisse beaucoup
30:49et dont personne ne parle
30:51aucun responsable politique
30:52ne parle de ça
30:53c'est la récidive
30:54parce que ce gamin
30:55de 14 ans
30:55il va aller en prison
30:56il va être jugé
30:57par la justice des mineurs
30:58donc on peut estimer
30:59qu'à 20-22 ans
31:00il sera dehors
31:00qu'est-ce qu'on va en faire
31:01parce que si on l'envoie en prison
31:03et qu'il n'est pas suivi
31:04il va ressortir
31:05encore plus dangereux
31:06qu'il ne l'est aujourd'hui
31:07la réalité est celle-ci
31:08est-ce qu'il y a eu une réaction
31:09à l'Elysée aujourd'hui
31:10est-ce que vous avez eu
31:10des réactions à l'Elysée
31:11après cette bérésina d'audience
31:14un million et demi
31:15est-ce qu'ils se disent
31:16quand même qu'il y a quelque chose
31:17qui ne va pas
31:18est-ce qu'il y a une prise de conscience
31:20à l'Elysée
31:21que quelque chose ne va pas
31:22non mais ils sentent bien
31:23parce qu'ils vivent quand même
31:24un peu dans le même monde
31:26que nous
31:26que le président
31:27n'imprime plus
31:28il n'imprime plus
31:29les gens d'abord
31:30l'entendent trop
31:31ils parlent trop
31:32sur tous les sujets
31:33donc sa prise de parole
31:35sa parole est
31:36comment dirais-je
31:37dévabilisée
31:38et en plus
31:39quand il parle
31:40il n'est plus crédible
31:41parce qu'il est capable
31:42de dire noir le lundi
31:43et blanc le mercredi
31:44mais ça vaut pour tous les sujets
31:46ça vaut pour l'insécurité
31:47on l'a vu là en une semaine
31:48ça vaut pour la politique étrangère
31:50on le voit avec Israël
31:51ça vaut pour l'immigration
31:52il est capable de vous dire
31:53que oui effectivement
31:54on a atteint la limite migratoire
31:55le seuil de tolérance
31:56dans le pays
31:57et le lendemain vous dire
31:58qu'on a quand même besoin
31:59d'immigration
32:00pour l'économie
32:01il est capable de dire
32:02tout et son contraire
32:03à quelques jours d'intervalle
32:04les français l'ont compris
32:05donc ils ne l'entendent plus
32:07ils ont de choses à faire
32:08ils ne l'entendent plus
32:08et puis il y a quelque chose
32:09qui est irritant
32:10avec le président Macron
32:10c'est que quand tu n'es pas d'accord
32:11avec lui
32:12on n'est pas loin de l'insulte
32:14aujourd'hui
32:14vous allez voir
32:15l'échange avec Hugo Clément
32:17il lui a dit
32:17vous êtes nul
32:18alors que c'est une vraie question
32:19qu'il pose Hugo Clément
32:19c'est une vraie question
32:20c'est une vraie question
32:21et c'est très intéressant
32:23pour Emmanuel Macron
32:23c'est une bonne question même
32:24mais en fait
32:25c'est l'affaire Chine
32:27il se trouve que
32:28Christophe Castaner
32:29a été ministre de l'intérieur
32:34parce qu'il n'y a pas de continuité
32:35dans la vie
32:36pour lui il n'y en a pas
32:37donc lui il dit
32:38mais vous me parlez de quoi
32:39donc c'est très intéressant
32:40effectivement
32:41nous on essaye plutôt
32:43d'être cohérents
32:44mais lui il est président de la République
32:45peut-être que demain
32:46il fera autre chose
32:47sans doute d'ailleurs
32:48il sera forcé
32:48mais il faudra bien
32:49oui
32:50il a oublié d'être au service
32:51des français
32:51ou au service de la France
32:52parce que quand on fait de la politique
32:54en règle générale
32:54c'est pour s'engager vraiment
32:56alors voyez cet échange
32:57et enfin il est très discourtois
32:59puisqu'il dit à Hugo Clément
33:01vous êtes nul
33:02en tout cas c'est nul
33:03écoutez cet échange
33:04c'est politique aussi
33:06monsieur le président
33:06leur rôle a joué
33:07et justement
33:07qu'est-ce que vous dites
33:08à cet homme
33:09que vous connaissez bien
33:10qui a été l'un de vos proches
33:11il a même été votre ministre
33:12de l'intérieur
33:13cet homme c'est Christophe Castaner
33:16et aujourd'hui
33:16il travaille pour Chine
33:18il est conseiller stratégique
33:20en France
33:20de la marque chinoise
33:21il n'y a rien qui vous gêne
33:22c'est un peu nul
33:23ce que vous faites
33:24non c'est pas nul
33:24c'est un peu nul
33:25je vous le dis
33:25par rapport au débat
33:26c'est une question légitime
33:28il a été ministre de l'intérieur
33:29il travaille aujourd'hui
33:30c'est vrai
33:30mais d'accord
33:31mais il a été ministre de l'intérieur
33:32il y a X années
33:32c'est un homme maintenant libre
33:34il a donné beaucoup de son temps
33:35de son énergie
33:35à la chose publique
33:37oui non parce qu'il est en même temps
33:38président du grand port de Marseille
33:39donc il était avec moi
33:40pour aider à électrifier
33:41et décarboner le grand port de Marseille
33:42sur Chine
33:42vous n'en avez pas parlé avec lui
33:43j'en ai pas parlé
33:44parce que c'est sa vie
33:44c'est pas la mienne
33:45et c'est pas parce qu'il est de Chine
33:46que ça changera quelque chose
33:47dans ce public
33:48mais je suis pas là
33:49pour le juger lui
33:50et donc j'ai pas envie
33:51de rentrer dans ce débat
33:52un peu stigmatisant
33:53et un peu personnel
33:53je trouve que les débats
33:55méritent mieux que ça
33:56si vous me permettez
33:57et voilà
33:58j'aime pas ces méthodes
33:59vous dites il faut bien faire
34:01il décarbone à Marseille
34:03et puis il est avec Chine
34:04bon c'est ça qui est beau
34:06enfin c'est une question légitime
34:07là on est vraiment
34:09dans le choose France
34:09parfait
34:11c'est bon
34:12elle mérite justement
34:13d'être un écolo
34:14qui n'est pas trop
34:15dans la politique
34:17et qui est dans le réel
34:18alors il se fait engueuler
34:20bon
34:21c'est pas le débat
34:23c'est pas le débat
34:25c'est jamais le débat
34:26je voulais vous montrer
34:27c'est le monologue
34:28mais c'est jamais le débat
34:28bon je voulais vous montrer
34:30une image absolument extraordinaire
34:31qui évidemment choque
34:32les gens
34:33c'est l'hélicoptère
34:36de monsieur Amra
34:37c'est à dire que
34:39vous avez
34:40quand on parle
34:41d'argent public
34:42vous avez donc
34:43et de bilan carbone
34:45et de bilan carbone
34:46vous avez pas
34:47et vous avez pas
34:48en fait ma raison
34:48donc dans cet hélicoptère
34:50de la république
34:51le narcotrafiquant
34:52monsieur Amra
34:53extrait mercredi matin
34:54sous haute sécurité
34:55de la prison
34:55de Condé-sur-Sarpe
34:57et bien finalement
34:57on l'a déplacé pour rien
34:59parce qu'il n'a pas répondu
35:00aux questions des juges spécialisés
35:01sur son évasion meurtrière
35:02en 2024
35:03qui avait coûté
35:04la vie à deux agents pénitentiaires
35:05on parle tous les jours
35:07de la justice
35:07donc vous vous rendez compte
35:09que vous mobilisez
35:10des policiers
35:12des gendarmes
35:12qui ont autre chose
35:13à faire que ça
35:14on savait qu'il ne parlerait
35:15sans doute pas
35:16parce que nous l'avions dit ici
35:17on peut pas faire un visio
35:18le magistrat
35:21ne peut pas
35:21d'abord
35:23savoir
35:24s'il va répondre
35:24ou pas
35:25non mais c'est effrayant
35:27à ce niveau
35:27d'amateurisme
35:28ça me choque pas du tout
35:29je vous assure
35:30que ça me choque pas
35:30non c'est le principe
35:31de la justice
35:31c'est à dire que vous
35:32convoquez quelqu'un
35:33normalement c'est la personne
35:34mais aujourd'hui
35:36tu peux pas faire ça en visio
35:37mais c'est pas du tout pareil
35:38c'est pas du tout pareil
35:40parce que quand vous avez
35:40quelqu'un
35:41je vais vous répondre
35:43quand vous placez
35:44quelqu'un en garde à vue
35:45si vous faites la garde à vue
35:46dans votre lit
35:47c'est pas du tout pareil
35:47que si vous êtes
35:48placé en garde à vue
35:50dans des locaux de police
35:51que vous n'avez plus de lacets
35:51si vous êtes convoqué
35:53dans le bureau d'un juge
35:54c'est pas du tout pareil
35:55d'être dans le bureau du juge
35:57que si vous êtes
35:59en visioconférence
35:59mais ça c'est vrai
36:00mais ça on ne sait rien
36:01à l'avance
36:02c'est le principe du droit
36:03mais on le sait à l'avance
36:04et donc parce qu'on le sait
36:06à l'avance
36:06et bien on annule
36:07la conférence
36:07mais je ne suis pas du tout
36:08en fait ce que vous dites
36:10100 ans
36:11si la personne veut parler
36:12mais qu'est-ce que vous en savez
36:13à l'avance
36:13tu te renseignes
36:14tu demandes ce que vous avez
36:17donc prévu de parler
36:18et Pascal
36:19donc toute personne
36:20qui dit je ne vais pas parler
36:21les juges d'instruction
36:22les juges ne les entendent pas
36:24s'ils ne veulent pas parler
36:25non
36:25c'est la justice qui convole
36:28mais à ce point
36:29attend
36:29et moi je trouve
36:31qu'on est dans un pays
36:32dans lequel
36:32heureusement qu'on a encore
36:34les moyens
36:34d'assurer ça
36:35et ça fait aussi partie
36:36des missions
36:37du GIGN
36:38du RET
36:38de faire des escortes
36:39ça vous choque
36:40je ne comprends pas
36:41tous les gens
36:42qui sont convoqués
36:43chez un juge d'instruction
36:44ils y vont par hélicoptère
36:46pourquoi hélicoptère ?
36:47parce que
36:48c'est pour des raisons sécurisées
36:50parce qu'en voiture
36:52c'était trop compliqué
36:52et bien j'y venais
36:53ce n'est pas un cas courant
36:55c'est un cas exceptionnel
36:57à cas exceptionnel
36:59remède exceptionnel
37:01ce me semble effectivement
37:02qu'à titre exceptionnel
37:04c'eût été mieux
37:05de faire l'économie
37:06d'un hélicoptère
37:07et de l'opérer
37:08de cette manière
37:08surtout pour voir
37:09ce résultat là
37:10bon écoutons
37:11ces avocats
37:12parce que ces avocats
37:13regrettent
37:13qu'ils ne soient pas
37:14bien traités
37:15ce qui est quand même
37:15invraisemblable
37:16il ne peut absolument pas
37:20nous téléphoner librement
37:22quand il veut
37:23à la différence
37:23de toutes les autres
37:24personnes qui peuvent
37:25être mises en examen
37:26dans certains dossiers
37:27il ne peut pas
37:28à ce moment là
37:29échanger avec ses avocats
37:31sur le dossier
37:33parler avec ses avocats
37:34comme tout justiciable
37:35doit pouvoir le faire
37:36et c'est un réel problème
37:37au delà de la pression
37:39qui est mise aussi
37:40sur les magistrats
37:41pour empêcher
37:43une quelconque extraction
37:44pour venir ici
37:45alors qu'il en va
37:46l'intérêt d'une bonne justice
37:47une bonne justice
37:48a certes un coût
37:49mais elle n'a pas de prix
37:50dans une société démocratique
37:52Monsieur Ambra
37:53répondra aux questions
37:54des juges
37:55lorsque la confidentialité
37:57de nos échanges
37:57sera pleinement garantie
37:59si les juges
38:01doivent pouvoir exercer
38:02leur fonction
38:02sereinement
38:04et sans aucune pression
38:05nous voulons rappeler ici
38:07qu'il en va de même
38:08pour la défense
38:09ça c'est totalement inaudible
38:11je pense qu'il n'y a pas
38:12un français là pour le coup
38:13qui souscrit à ça
38:15vous avez une capacité
38:16à changer d'avis
38:17mais pas du tout
38:18non mais je n'ai jamais
38:19défendu Ambra
38:19moi je défends
38:20non mais je défends
38:21le fait qu'on puisse
38:21déployer des moyens
38:23pour assurer la justice
38:24convenablement
38:25non mais là
38:25vous avez l'esprit
38:27de contradiction
38:28Monsieur Dragnel
38:30pourquoi écoutez
38:31je ne me suis pas
38:32enfin toi tu prends
38:33écoute
38:33voilà aujourd'hui
38:35tu dis
38:35t'appelles les avocats
38:36est-ce que votre client
38:36veut parler
38:37il ne veut pas parler
38:38bon très bien
38:39on le laisse dans sa cellule
38:40enfin je ne sais pas
38:41le bon sens
38:43moi j'ai l'impression
38:43que parfois
38:44les simples choses
38:45mais à la limite
38:46le juge se défend
38:46vous ne voulez pas parler
38:48on essaye quand même
38:48de vous faire parler
38:49c'est normal
38:50mais je ne défends pas
38:51nous avons les moyens
38:51de vous faire parler
38:53Pascal c'est le principe
38:54de la justice
38:54je ne défends absolument pas
38:56Ambra
38:56et là je suis totalement inaudible
38:58bon écoutez
38:59il n'y a pas un français
38:59qui va s'apitoyer
39:00sur son sort
39:00en revanche je pense
39:02que la France
39:02peut être condamnée
39:02devant la Cour Européenne
39:03des Droits de l'Homme
39:04et ça c'est un problème
39:05moi personnellement
39:06mon stock coopationnel
39:07est trop limité
39:09je verse des larmes
39:11sur le sort
39:12de Monsieur Amra
39:13qui est de cette manière là
39:15depuis un mois
39:16Redouane Faïd
39:17il est là depuis des siècles
39:20il est là depuis un mois
39:21quand je ne veux surtout pas dire
39:23du mal de mes confères
39:24il est ravi
39:24il a fait un petit tour
39:25en hénico
39:25ça va sortir de son isolement
39:27c'était toujours des balades
39:28pour lui en réalité
39:28ça lui fait plaisir
39:29la reconnaissance de la Palestine
39:31Emmanuel Macron
39:31pourrait reconnaître
39:32l'état de Palestine
39:32le 17 juin prochain
39:33à l'occasion d'une conférence
39:34de l'ONU
39:35le Premier ministre
39:35François Bayot
39:36a été questionné
39:37à l'Assemblée Nationale
39:37et au Sénat
39:38je crois qu'il y a un échange
39:39avec Mathilde Panot
39:40que je voulais vous faire écouter
39:41qui est assez instructif
39:43la flottille de la liberté
39:46elle a vogué
39:47pour briser le blocus
39:48de l'aide humanitaire
39:49c'est la fierté de la France
39:51que l'équipage
39:51compte six de nos concitoyens
39:53dont une représentante
39:54du peuple français
39:55ils ont fait plus en 10 jours
39:58que vous en 20 mois
39:59comme les dockers de Marseille
40:01qui en bloquant l'export d'armes
40:03vers Israël
40:03ont fait l'honneur de notre pays
40:05gloire à la flottille de la liberté
40:07gloire à Rima Hassan
40:09je dois vous dire
40:10que ces militants ont obtenu
40:12les faits qu'ils voulaient obtenir
40:14mais que c'est une instrumentalisation
40:16à laquelle nous ne devons pas nous prêter
40:19Monsieur le Premier ministre
40:21vous reprenez les éléments
40:22de langage de Netanyahou
40:23convoquer l'ambassadeur israélien
40:24pour exager
40:25leur libération immédiate
40:27et inconditionnelle
40:28Madame je ne reprends aucun élément
40:31de langage
40:32de qui que ce soit
40:33je prends le seul élément
40:35de langage
40:36qui nous réunit
40:37c'est à dire
40:38le regard des Français
40:42sur une situation
40:44inacceptable
40:45mais instrumentalisée
40:47Merci Madame
40:55Gilles-Louis-Lamme Gondadel
40:58est-ce que la France
40:59va reconnaître la Palestine
41:00le 17 juin ?
41:01Comme je ne comprends plus
41:04ce que dit le chef de l'État
41:06dans le dernier état
41:08de sa pensée
41:08mais sous réserve
41:09de ce qu'il va dire
41:10demain matin à 9h
41:11j'ai cru comprendre
41:13qu'il ne reconnaîtrait
41:14la Palestine
41:16que sous la condition
41:18que certains États
41:19reconnaissent l'État d'Israël
41:21moi sur le fond
41:22de vous à moi
41:23quitte à navrer
41:24certains de mes amis
41:25je ne vois aucun inconvénient
41:27à la reconnaissance
41:28des deux États
41:29le drame c'est que si
41:31le palestinisme
41:33n'avait pas
41:33été beaucoup plus intéressé
41:35par la destruction
41:36du seul État juif
41:38que par la construction
41:39d'un État de Palestine
41:40ça fait longtemps
41:40qu'il existerait
41:41de l'État de Palestine
41:42je ne suis pas sûr
41:43que ça soit le meilleur moment
41:44après le 7 octobre
41:46mais enfin sur le fond
41:47très sincèrement
41:48sur le fond
41:48il y a de pires choses
41:50que cela
41:51quant à la croisière
41:53quant à la croisière
41:54publicitaire
41:56très sincèrement
41:56ça se retourne
41:58totalement contre eux
41:59
41:59ayons une pensée
42:01pour Mme Rima Hassan
42:03qui ce soir
42:04se privera de dessert
42:05puisqu'elle fait
42:06une grève de la faim
42:06ça n'impressionne
42:08vraiment plus personne
42:08reconnaître la Palestine
42:12c'est reconnaître
42:13le bien fondé
42:14du massacre du Hamas
42:15le 7 octobre
42:17pour moi
42:17pour moi
42:18dans le contexte
42:19oui
42:19ah bah oui
42:20évidemment
42:20pardonnez-moi
42:22c'est une victoire
42:23alors que les otages
42:25sont toujours à Gaza
42:26pardonnez-moi
42:28dans le timing
42:29ça ne me paraît pas judicieux
42:30dans l'actualité
42:31si parce que
42:32c'est ainsi
42:33que ce qu'on appelle
42:34la rue arabe
42:35surtout d'ailleurs
42:35au Quai d'Orsay
42:36mais c'est ainsi
42:36que la rue arabe
42:37va l'interpréter
42:38aussi bien en Égypte
42:39au Caire
42:40à Tunis
42:40qu'ailleurs
42:41donc ne racontons pas
42:42d'histoire
42:43autre info
42:43que je voulais vous donner
42:44je vous ai dit tout à l'heure
42:45que ça avait été
42:46un crash
42:47que l'audience
42:48d'Emmanuel Macron
42:49sur France Télévisions
42:51et autre crash
42:52c'était Édouard Philippe
42:53hier dans l'émission
42:54Quotidien
42:55c'est une des plus faibles
42:56audiences de Quotidien
42:57bon
42:58c'est intéressant
42:59parce que les audiences
42:59c'est pas le critère
43:00mais c'est un critère
43:01bon
43:02et il se trouve
43:04qu'Édouard Philippe
43:04a parlé de CNews
43:06je l'ai entendu
43:07plus exactement
43:07il était interrogé
43:09par nos confrères
43:11du Quotidien
43:13exactement
43:14et donc ça
43:15c'est intéressant
43:16je rappelle que
43:17Quotidien expliquait
43:18qu'il ne ferait jamais
43:19de politique
43:19qu'il n'invitait
43:21jamais de leader politique
43:22qu'ils en sont à deux fois
43:23avec Édouard Philippe
43:23dans l'année
43:24ça sera le candidat
43:25Édouard Philippe
43:27de
43:27comment dire
43:29de l'espace médiatique
43:30ça sera ça
43:31voilà
43:32ça sera lui
43:32ils l'ont désigné
43:33le candidat
43:34de l'espace médiatique
43:35ils ont un peu essayé
43:35Hollande
43:36à un moment donné
43:36il a des sorons de serviettes
43:37mais maintenant c'est terminé
43:38il leur plaît
43:39pourquoi il leur plaît
43:40principalement
43:40parce qu'il est
43:41anti-Rassemblement National
43:42c'est quelqu'un
43:43à droite
43:43qui vote plus
43:44ou qui est prétendu de droite
43:46qui vote pour le Parti Communiste
43:47plus que le Rassemblement National
43:48ça ils adorent
43:50donc ils lui ont posé des questions
43:51mais avec un ton assez grave
43:53en disant
43:53voilà
43:54les médias
43:55les médias c'est news
43:56le diable
43:57j'aime bien
43:59vous êtes prêt à affronter
44:00tout ça en 2027
44:01des médias
44:01qui peuvent s'opposer à vous
44:02de manière aussi
44:03bien sûr qu'ils s'opposent à moi
44:05ça ne m'a pas échappé
44:06qu'en effet
44:07c'est news
44:08Europe 1
44:08c'est nouveau dans le paysage
44:09c'est comme ça
44:10mais il n'y a pas que
44:11vous savez
44:11j'ai des relations difficiles
44:12avec d'autres journaux
44:13vous êtes invité
44:14sur le plateau de c'est news
44:15oui
44:16j'ai été récemment
44:18faire une interview
44:19alors c'était Europe 1
44:20c'est news
44:20parce qu'ils font ça ensemble
44:21ça s'est bien passé
44:22ça s'est passé
44:23vous êtes vivant
44:24pardon ?
44:25oui vous êtes vivant
44:26ça va
44:26eux aussi d'ailleurs
44:27il y a tout
44:29Edouard Philippe
44:29il sait très bien
44:30ils sont ensemble
44:31il est très méprisant
44:33d'abord vis-à-vis de Sonia Mabrouk
44:34la manière dont il s'exprime
44:36puisqu'il a été reçu
44:37sur le plateau
44:38il a été récemment de venir
44:38il a été récemment de venir
44:41voilà
44:41l'espèce de mépris
44:42il a eu
44:43ils sont ensemble
44:44bon
44:44c'est très méprisant
44:45ça en dit beaucoup
44:46bon la question également
44:48de comment s'appelle
44:49le monsieur
44:49qui a posé une question
44:50qui dit
44:51affrontez tout ça
44:52vous êtes prête
44:53à affronter tout ça
44:54et il dit
44:55mais c'est nouveau ça
44:56alors que
44:56évidemment
44:57quotidien est en campagne
44:58matin, midi et soir
44:59donc je viens
45:00ils font de la politique
45:01et France Inter
45:01je n'en parle pas
45:02il y a quelque chose
45:02qui est tout à fait inexact
45:03dans ce que dit
45:04Edouard Philippe
45:04c'est qu'il dit
45:04que les relations
45:05sont compliquées
45:06c'est complètement faux
45:07en fait c'est simplement
45:09qu'il y a une absence
45:09quasi totale de relations
45:11non mais nous
45:11on a proposé
45:12à de nombreuses reprises
45:13à Edouard Philippe
45:13un certain nombre de choses
45:15et globalement
45:15on voit que ça ne l'intéresse pas beaucoup
45:16il ne prend pas beaucoup
45:18il dit
45:18il s'oppose à moi
45:19mais on ne s'oppose pas à lui
45:20simplement
45:21on rappelle son bilan
45:22mais on ne s'oppose pas
45:23de la même manière
45:24au président de la République
45:24on rappelle son bilan
45:26mais bien sûr
45:26ce sont des politiques
45:27des responsables
45:28qui ont un bilan
45:29donc il est normal
45:30de faire le bilan
45:31de leur responsabilité
45:32il avait Madame Belloubet
45:34il veut nous expliquer
45:35aujourd'hui
45:37mais moi je n'y peux rien
45:38c'est un fait
45:39il voulait fermer
45:40le puits du chou
45:40ce qui déjà
45:42est un crime
45:42de l'est majesté
45:43pendant le Covid
45:44ça ce n'est pas bien
45:45de fermer le puits du fou
45:46et je pense à Philippe de Villiers
45:47qui s'est battu
45:48Philippe de Villiers
45:49pour que son parc soit ouvert
45:50il voulait le fermer
45:51c'était le pire
45:53des enfermistes
45:54et là
45:56je peux vous dire
45:57qu'Emmanuel Macron
45:58sur le Covid
46:00il a eu
46:01plusieurs séquences
46:02Emmanuel Macron
46:03mais il a eu
46:04des séquences
46:05où il a ouvert
46:05heureusement
46:06c'est le pire
46:07c'est un techno pur
46:08c'est un enfermiste pur
46:10si on pouvait
46:11tous être chez nous
46:12il serait content
46:12il a oublié
46:14le 80 km heure aussi
46:15il a déclenché
46:16les gilets jaunes
46:17et il a eu
46:18Nicole Benoumet
46:19on lui rappelle ça
46:20après il a le droit
46:21de dire
46:21je me suis trompé
46:22s'il vient sur ce plateau
46:22il dit
46:23j'ai fait plein d'erreurs
46:24il n'y a pas de soucis
46:25on va tous faire plein d'erreurs
46:26mais effectivement
46:27qu'il ne raconte pas
46:28qu'il ne vienne pas vendre
46:29aujourd'hui
46:30en fait ce qui est insupportable
46:31et c'est pour ça
46:31que c'est Tartuffe
46:32qu'il ne vienne pas vendre
46:33aujourd'hui
46:34des solutions
46:35qu'il ne voulait pas hier
46:37voilà
46:38c'est pas qu'il ne voulait pas hier
46:39c'est qu'il a fait l'inverse
46:40exactement
46:40en termes de justice notamment
46:43il a fait l'inverse
46:44de ce qu'il souhaite faire
46:46donc effectivement
46:46moi je dis
46:47qu'il n'est pas crédible
46:48maintenant il peut changer d'avis
46:50il peut nous convaincre
46:51on peut changer dans la vie
46:52il n'y a aucun soucis
46:53il peut venir sur ce plateau
46:54comme le président de la république
46:55on invite plein de gens
46:56ils ne viennent pas
46:56c'est comme l'autre jour
46:58on parlait du macronisme
46:59est-ce que le macronisme va rester
47:01est-ce qu'il va rester quelque chose
47:02du macronisme
47:03est-ce que quelqu'un peut dire
47:03ce qu'est le philippisme
47:04quel est le
47:05ça vous en voyez
47:06ça en demandez beaucoup
47:08quel est le squelette
47:10de ces gens-là
47:10le squelette moral
47:11de ces gens-là
47:12il était pris en otage
47:14à quotidien
47:15c'est tout
47:15elle est quand même
47:17elle est quand même
47:18elle est quand même
47:19pas allé dire du bien de nous
47:20à quotidien
47:20c'est quand même une question
47:22moi je dirais
47:23comme elle est fille
47:23il l'inviteront
47:24friez-d'avoir fumé
47:25friez-d'avoir fumé
47:26venez près de moi
47:28est-ce que
47:29je demande à Benjamin Naud
47:31parce qu'on était
47:32avec Michel Drucker ce matin
47:3362 ans de carrière
47:3452 ans de mariage
47:36c'était formidable
47:36d'ailleurs
47:37c'était très sympa
47:37avec Michel Drucker
47:38vraiment
47:39et je le remercie
47:40parce qu'il a été
47:40très très agréable
47:41avec nous
47:42bonjour
47:43vous allez bien
47:43la séquence
47:46Michel Drucker
47:46a duré combien de temps
47:47à une 40
47:49elle est un peu longue
47:50je vous offre 40 secondes
47:51si vous voulez
47:51voilà
47:52prenez exemple
47:55j'aime beaucoup
47:55et toi
47:56t'as souvent l'air étonné
47:57c'est ton défaut
47:59alors Michel Drucker
48:01était là
48:01on a parlé de politique
48:02on a parlé d'Emmanuel Macron
48:03justement
48:03et puis je lui ai demandé
48:04vous êtes toujours de gauche
48:05bon
48:05vous êtes de gauche
48:09alors moi j'ai été de gauche
48:11je vais dire pourquoi
48:12parce que
48:12mes parents ont été naturalisés
48:14aller prendre du franc populaire
48:16le vrai
48:16mais aujourd'hui
48:18vous êtes de gauche
48:19je ne sais plus aujourd'hui
48:21je n'ai pas peur
48:22non non non
48:23la dernière fois
48:24vous avez voté
48:24Emmanuel Macron
48:25bien sûr
48:26comment vous trouvez
48:28qu'il a réussi
48:30moi je suis allé
48:33en visite d'état
48:34un jour avec lui
48:35je ne connaissais pas
48:36je l'ai trouvé
48:38évidemment éblouissant
48:39intellectuellement
48:39je ne suis pas
48:41assez compétent
48:42pour dire
48:43s'il a échoué
48:43ou pas échoué
48:44on verra la suite
48:46bon
48:47qu'il soit éblouissant
48:48intellectuellement
48:49c'est évident
48:50qu'il ait un charme
48:51exceptionnel
48:52c'est aussi évident
48:53évidemment
48:53on verra la suite
48:54mais c'est des résultats
48:56c'est comme
48:56on verra ce que
48:57les historiens diront
48:58ah oui mais les historiens
48:59moi j'aimerais bien
49:00que vous me disiez
49:01ce que vous en pensez vous
49:02je ne suis pas historien
49:03d'abord
49:03et moi je
49:05je suis beaucoup
49:07moins sévère que vous
49:07mais parce que
49:09je suis allé
49:10en visite officielle
49:11avec lui
49:11et je l'ai trouvé
49:12extraordinairement sympathique
49:13et très brille
49:14mais il est
49:14il est éblouissant
49:16il est
49:16je vous le confirme
49:17il est incroyablement charmant
49:19c'est une mécanique intellectuelle
49:20incroyable
49:21c'est un couple atypique
49:22et voilà
49:22il a fait deux mandats
49:23pas si mal
49:24non
49:26que sa réussite personnelle
49:29à lui
49:29on n'en disconvient pas
49:31la difficulté
49:32c'est la France
49:33donc est-ce que la France
49:35ira mieux
49:35en 2027
49:36qu'elle n'allait
49:37en 2017
49:38et est-ce qu'il est ramassée
49:41et oui
49:41elle sera en 2030
49:42ah oui
49:43vous voulez dire
49:43que ça sera de pire en pire
49:44qui sait
49:46il vivra verra
49:47donc finalement
49:49ce que nous dit Michel
49:50c'est qu'il a fait
49:51moins pire
49:52que ça aurait pu être pire
49:53si c'était un autre
49:54ou ça sera pire après ça
49:55c'est pas faux d'ailleurs
49:56vous savez c'est humain
49:57c'est pas faux
49:58Macron est gentil avec lui
50:00il est gentil avec Macron
50:00c'est souvent la vie
50:01comme ça
50:02oui
50:03et puis
50:03il n'a pas envie
50:05moi je comprends
50:06Michel Drucker
50:07mais ce qu'il dit en revanche
50:08sur le charme
50:09et souvent on l'a dit ici
50:10le charme personnel
50:11c'est tout le problème d'ailleurs
50:12parce qu'il y a une forme
50:14de séduction du diable
50:16d'une certaine manière
50:17parce que si celui
50:17qui te séduit
50:19qui est formidable
50:20du diable entre guillemets
50:21expliqué je pense
50:22non mais si
50:23celui qui te
50:24si la personne que tu as
50:26en face de toi
50:26est formidable
50:27intelligente
50:28cela
50:28toutes les dons
50:29toutes les séductions
50:29mais qui t'emmène dans le mur
50:31c'est ennuyeux
50:34il ne l'a pas emmené en mur
50:36il ne l'a pas emmené en voyage
50:36c'est pas pareil
50:37comment
50:38voilà
50:41c'est l'appel
50:42bon
50:42bon
50:44monsieur Gauthier de Brette
50:47bah écoutez
50:47on va continuer
50:48à explorer
50:49ce décalage
50:50entre les mots
50:50du président
50:51et les victimes
50:52qui parlent
50:53et qui parlent
50:53de plus en plus
50:54les familles de victimes
50:55il n'y a plus le procès
50:56en récupération politique
50:57ça c'est terminé
50:58non
50:58les familles demandent
50:59des comptes
51:00et demandent
51:00que ça change
51:01oui parce que
51:02effectivement
51:02quand il y avait un drame
51:03on se précipitait
51:05sur la famille
51:06pour tout de suite dire
51:07bon
51:07voilà c'était la première chose
51:08qu'il faisait
51:08pour calmer
51:09calmer la parole
51:11éteindre la parole
51:12bien sûr
51:13bon écoutez
51:15on va vous écouter
51:16je vous en prie
51:19merci beaucoup Lisa
51:21merci
51:21alors vous avez cours demain ?
51:23oui
51:23à quelle heure ?
51:248h30
51:25vous avez combien d'élèves ?
51:2629
51:27et alors demain
51:28c'est quoi votre programme ?
51:288h30 jusqu'à quelle heure ?
51:30jusqu'à 16h30
51:31jusqu'à 16h30
51:32on commence par de la grammaire
51:33logique
51:34il y a une coupure
51:34combien de temps ?
51:36oui oui oui
51:37combien de temps la coupure ?
51:39c'est 2h
51:3913h50
51:4013h20
51:40les enfants déjeunent à l'école ?
51:42il y en a beaucoup
51:42qui vont à la cantine
51:43oui
51:43il y a beaucoup de parents
51:45qui travaillent
51:45et qui ne peuvent pas
51:46récupérer leurs enfants
51:46au déjeuner
51:47et demain donc le programme
51:48ça commence par quoi ?
51:49analyse grammaticale
51:50analyse logique
51:51bon
51:51ils sont couchés là les enfants ?
51:54c'est mieux à priori ?
51:55bon les enfants
51:56demain
51:56c'est dans le 9e arrondissement
51:58votre maîtresse
52:00nous vous rendons
52:00votre maîtresse
52:01merci
52:02vraiment merci
52:02parce que c'était très intéressant
52:04de vous écouter
52:04évidemment
52:05Laurent Capra
52:06était à la réalisation
52:07Philippe était à la vision
52:09Jean-François Couvlard
52:10était au son
52:10merci à Benjamin Nau
52:11à Lucas Busutil
52:12Félix Perola
52:13toutes ces émissions
52:14sont retrouvées sur cnews.fr
52:15Gauthier dans une seconde
52:17à demain matin

Recommandations