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  • 26/05/2025
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin sur CNews qui sera sur la chaîne 14 à partir du 6 juin et c'est facile à s'en souvenir parce que 14 comme Léon, 14, 14, eh oui, comme le numéro d'Yohann Kraff, 14, comme Louis, 14, donc c'est à partir du 6 juin sur le 14, c'est un très joli chiffre, voyez-vous, le 14 et il est à la mode.
00:00:26Dans un monde où les stars ont disparu, politiques, artistiques, médiatiques, soit qu'elles n'existent plus, soit que le public préfère des hommes et des femmes qui lui ressemblent.
00:00:36Dans un monde qui chérit l'égalité, le nivellement, qui refuse la sélection, la hiérarchie, un seul domaine échappe à cela, le sport.
00:00:46Le sport dans lequel la hiérarchie n'est jamais contestée, la supériorité est admise, l'excellence est encouragée.
00:00:54Raphaël Nadal est une star et Raphaël Nadal est un champion et son statut ne doit rien au hasard.
00:01:00Le travail, la volonté, la persévérance, l'humilité, le courage, la compétition, le tempérament, le mental, mais aussi le don.
00:01:11Tous ces paramètres, toutes ces qualités qui ne sont pas toujours mises en exergue dans notre société.
00:01:17On préfère l'assignation à résidence et on invoque la fatalité pour expliquer le destin comme si on préférait exclure sa responsabilité personnelle dans les événements de la vie.
00:01:28Et hier soir à Roland-Garros, Raphaël Nadal pleurait et avec lui, nous avions sorti notre Kleenex et les uns et les autres célébraient son talent.
00:01:37Nadal est un exemple, un chevalier, un héros de notre temps. Seul le sport aujourd'hui réunit tous les avis.
00:01:45Aucune idéologie ne perturbe cet hommage. Reste l'émotion, une émotion positive, loin des passions tristes qui gangrènent notre époque.
00:01:55On rit ensemble, on pleure ensemble. Les larmes de Nadal ont enchanté notre dimanche. Merci pour ce moment.
00:02:03Il est 9h01. Chana Lucey.
00:02:16Bonjour Pascal, bonjour à tous. La colère des agriculteurs. Un rassemblement est en cours devant l'Assemblée nationale.
00:02:22La proposition de loi agricole sera examinée à partir d'aujourd'hui par les députés.
00:02:26Les agriculteurs plaident pour l'adoption du texte initial, sans les centaines d'abonnements déposés par les Verts et par les Insoumis,
00:02:33prévoyé des blocages de tracteurs un peu partout en France.
00:02:36Aujourd'hui s'ouvre le procès en appel de Mohamed Lamina Berrouz à Paris.
00:02:41Il avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 2023 pour complicité dans l'attentat de Magnanville qui avait coûté la vie à un couple de policiers.
00:02:50L'accusé a toujours nié les faits malgré la présence de son ADN sur les lieux du drame.
00:02:54Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvin avaient été tués à leur domicile devant leur fils de 3 ans par le terroriste islamiste Larossi Abala, abattu par leur aide pendant l'assaut.
00:03:05Et puis Vladimir Poutine est devenu complètement fou. Ce sont les mots de Donald Trump.
00:03:09Cette nuit, cela fait suite aux nouvelles attaques russes en Ukraine qui ont fait 13 morts selon les autorités ukrainiennes.
00:03:15« J'ai toujours eu de bonnes relations avec Vladimir Poutine », dit Donald Trump.
00:03:18Mais quelque chose lui est arrivé. Il est devenu complètement fou.
00:03:22Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous Pascal.
00:03:24Merci beaucoup Shana. Elisabeth Lévy est avec nous. Elodie Huchard également.
00:03:28Georges Fenech. Les LR sont de retour. Nathan Devers. Vincent Hervouet, bien sûr, est complètement fou.
00:03:35Il est devenu fou. Il est devenu fou en 8 jours, Poutine. Avant, il n'était pas du tout fou.
00:03:39Il est devenu fou, là, tout d'un coup. On sourit, mais ce n'est pas drôle du tout.
00:03:43Qu'est-ce qui n'est pas drôle ?
00:03:45Ce que je dis.
00:03:47Le changement de pied du président Trump.
00:03:49C'est intéressant ce qu'a dit Trump.
00:03:51Il fait de la diplomatie comme on en fait au bistrot.
00:03:55Il est devenu complètement fou. Il n'a pas besoin d'être président des Etats-Unis.
00:03:58Bonjour Jules Thorez.
00:03:59Bonjour Pascal Traud.
00:04:00Merci d'être avec nous.
00:04:01On va parler, bien sûr, de cela.
00:04:02Mais l'image qui est virale.
00:04:04Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:04:05L'image, elle est virale.
00:04:06Je n'en parlerai pas d'ailleurs si l'Élysée n'avait pas réagi.
00:04:09L'entourage de l'Élysée, c'est le geste.
00:04:14Je vais dire le geste.
00:04:16Vous l'avez vu, le président est arrivé au Vietnam.
00:04:20Et hop, il y a un geste.
00:04:24Manifestement, c'est la main de Brigitte Macron.
00:04:28Ce geste est commenté, surcommenté.
00:04:32Parce que tu es président de la République.
00:04:35Une image qu'on n'a pas l'habitude de voir.
00:04:38Oui, parce qu'on n'est pas dans le couple présidentiel.
00:04:42On va dire toujours la même chose.
00:04:44Vous imaginez Yvonne de Gaulle faire ça au général de Gaulle ?
00:04:48Non.
00:04:49On imagine Bernadette Chirac le faire à Jacques Roland.
00:04:52Vous avez l'imagination fertile.
00:04:55En tout cas, cette image, elle le dit chère.
00:04:59L'Élysée a réagi.
00:05:02Elle a parlé de chamaillerie.
00:05:03C'est une manière de décompresser, généralement.
00:05:06Je vais vous lire exactement.
00:05:08C'était un moment où le président et son épouse décompressaient,
00:05:11une ultime fois avant le début du voyage, en chahutant.
00:05:14J'aime beaucoup le mot chahuter.
00:05:15Arrêtez de chahuter, les enfants !
00:05:17C'est un moment de complicité.
00:05:19Il n'en suffisait pas plus pour donner du gras à moudre aux complotistes.
00:05:24On en est rendus.
00:05:27C'est la grande politique.
00:05:29Les spécialistes politiques vont se réunir pour décrypter ce chahutage.
00:05:36L'Élysée a du coup, devant les demandes des journalistes,
00:05:39dû prévoir une réaction officielle à cet acte.
00:05:42La bonne nouvelle, c'est qu'Emmanuel Macron n'est pas frappé par sa femme.
00:05:45Visiblement, c'est un moment où il chahute.
00:05:48Mais on voit sur les réseaux sociaux...
00:05:50Chahuter !
00:05:52Là, franchement...
00:05:53Il se chamaille.
00:05:54Il se chamaille déjà.
00:05:56Mais chahuter, quand t'es mort...
00:05:58Je comprends.
00:05:59Mais c'est vrai que sur les réseaux sociaux, la vidéo est montée.
00:06:03C'est aussi l'heure où tout est filmé désormais.
00:06:05Mais pourquoi il ne les a pas...
00:06:06Franchement, il aurait été tellement plus populaire en disant
00:06:09ça ne vous regarde pas, je n'ai pas vous donné d'explication.
00:06:13Pardonnez-moi, c'est devant les yeux du monde, Élisabeth.
00:06:15D'abord, il faut que les gens se demandent comment cette image arrive.
00:06:20Il est au Vietnam, le président.
00:06:22Là, on est à l'extérieur, nous sommes d'accord, de l'avion.
00:06:26Ce n'est pas une image volée.
00:06:28C'est simplement que les caméras de toutes les télévisions qui le suivent
00:06:32sont en train de filmer la porte qui vient de s'ouvrir.
00:06:36Ils sont sur le tarmac.
00:06:37Ils ne sont pas sur le tarmac, là.
00:06:38Non, c'est une caméra.
00:06:39L'avion est sur le tarmac.
00:06:40L'avion est sur le tarmac.
00:06:41Oui, mais les journalistes depuis le tarmac.
00:06:42Ils sont assez loin, les journalistes.
00:06:44Ce qui fait que l'image n'est pas très précise.
00:06:47En tout cas, on voit qu'il y a un peu de flou parce qu'on filme de très loin.
00:06:51Et c'est comme ça que cette image arrive.
00:06:53Ce n'est pas une image volée, il faut le dire.
00:06:55C'est une image de toutes les télés.
00:06:57Alors RT là, beaucoup de télés là.
00:06:59Qu'en pensez-vous, Vincent?
00:07:01J'ai suivi beaucoup de voyages présidentiels.
00:07:04Il n'y a qu'une télé en général.
00:07:06Il n'y a qu'une caméra.
00:07:07Il y a un pool.
00:07:08Il y a un pool, oui.
00:07:09Moi, c'est une image qui m'interpelle pour deux raisons.
00:07:12Il y en a une qui est mauvaise.
00:07:13C'est qu'après tout le blabla qu'on a entendu l'an dernier
00:07:16sur les violences conjugales, les signaux faibles, les téléphones, etc.
00:07:19ça laisse un peu pensif.
00:07:21Je rappelle qu'Emmanuel Macron en faisait des tartines
00:07:25avec des superlatifs plein la voie.
00:07:27Ce n'est pas une fatalité.
00:07:28Nous devons y mettre fin.
00:07:29Nous allons le faire à la violence conjugale.
00:07:32Bon, première chose.
00:07:33Non, attendez, attendez, attendez.
00:07:34Non, mais là, je ne peux pas vous répondre.
00:07:35Vous me faites sourire.
00:07:36C'est la première raison.
00:07:37Ce n'est pas une violence conjugale.
00:07:39Moi, je ne l'aimerais pas comme vous.
00:07:41La deuxième raison qui est plus profonde,
00:07:43c'est que l'idée que le chef de l'État puisse être un homme battu,
00:07:51puisse être un homme violenté,
00:07:53puisse être un homme agressé.
00:07:55Il n'a pas été battu deux fois déjà,
00:07:57ni en 2017, ni en 2020.
00:07:59C'était clair.
00:08:00Mais il y a une question.
00:08:02Mais arrêtez, il y a une question.
00:08:04Imaginez que le président...
00:08:05Je crois qu'on peut se rassurer sur le fait qu'il n'est pas battu.
00:08:07Non, mais attendez, Vincent.
00:08:08Je vais vous dire, je vais vous dire.
00:08:10Il n'y a pas beaucoup d'hommes qui peuvent se laisser aller aujourd'hui,
00:08:13d'hommes publics qui peuvent se laisser aujourd'hui aller
00:08:15à se prendre avec leur épouse ou leur conjoint
00:08:20dans un affrontement physique comme on l'aperçoit là.
00:08:24C'est pas un affrontement physique.
00:08:26Ah bon ?
00:08:27Ça peut sembler une baffe, un gifle.
00:08:29C'est quoi ?
00:08:31Attendez, si je pousse du visage Elisabeth, vous croyez ?
00:08:35Mais parce que vous n'avez pas l'intimité avec Elisabeth
00:08:37qu'a le président.
00:08:39Enfin, je veux dire...
00:08:41Officiellement aucune.
00:08:42Officiellement pas.
00:08:43Ça va pas.
00:08:44Vous avez perdu la tête.
00:08:47Jamais vous n'avez, avec votre épouse...
00:08:50J'avoue, je suis renseignante un peu quand même.
00:08:52Il y a un questionnement.
00:08:54Mais dans l'intimité, vous n'avez jamais...
00:08:56Il y a un questionnement depuis le début de ce mandat présidentiel
00:09:00sur le couple présidentiel.
00:09:02Il y a une question qui est posée dans l'opinion
00:09:05et qui va trouver là à s'illustrer.
00:09:07Il n'y a pas que RT, les complotistes, qui vont enchaîner dans le gorge.
00:09:10J'ai entendu ça.
00:09:11Mais dans l'intimité, chacun a l'intimité qu'il souhaite bien évidemment.
00:09:15Mais j'imagine qu'avec votre épouse, il y a parfois...
00:09:18Nous avons des contacts physiques parfois.
00:09:20Mais pas...
00:09:22On n'est pas dans l'intimité.
00:09:25On n'est pas dans l'intimité, on est dans un avis officiel.
00:09:28Alors ça, vous pourriez dire.
00:09:29Alors c'est ça que vous pourriez dire.
00:09:31Moi, je trouve que la vraie critique, elle est là.
00:09:33Et Georges a raison.
00:09:34Il n'y a plus rien d'officiel.
00:09:35Il faut la retenue.
00:09:36Tout votre avis est officiel.
00:09:37Il y a un chahut dans le couple, ça n'existe pas.
00:09:40La vraie critique, je trouve qu'elle est là.
00:09:42Un chahut physique ?
00:09:44Vous avez des contraintes ?
00:09:45Excusez-moi.
00:09:46Moi, j'ai une petite question.
00:09:47Ah ouais ?
00:09:48Du chahut, bien sûr, des engueulades.
00:09:50On se prend par la colère.
00:09:53Quand c'était Katniss, c'était...
00:09:55C'est Elisabeth Némé.
00:09:56Arrêtez.
00:09:57Enfin, c'est pas Katniss.
00:09:58Arrêtez de dire n'importe quoi quand même.
00:10:00Non, c'est pas n'importe quoi.
00:10:01Arrêtez.
00:10:02Non, si.
00:10:03Elisabeth, vous avez parlé.
00:10:05J'essaye de vous dire.
00:10:06Arrêtons de dire n'importe quoi.
00:10:08Est-ce que je peux répondre juste à ça ?
00:10:09Non.
00:10:10Il dit chahut physique.
00:10:11T'en sais rien, vous en savez rien.
00:10:13Vous en savez rien de la nature du chahut.
00:10:14Mais ce que je ne comprends pas, si vous voulez, c'est qu'on ait à voir ça, commenter.
00:10:17Ça les regarde en vrai.
00:10:18Justement, c'est la remarque que je voulais faire.
00:10:20Ce qui m'interpelle dans cette histoire, c'est plus que les images, c'est la réaction de l'Élysée.
00:10:25On est dans une période où les puissants sont filmés beaucoup plus qu'avant.
00:10:29Vous disiez le général de Gaulle.
00:10:30Bon, le général de Gaulle, ça ne lui serait pas arrivé même pour des raisons technologiques.
00:10:33On ne filmait pas les puissants en permanence tout le temps.
00:10:35Bon, l'Élysée a décidé depuis un certain temps...
00:10:39C'est la deuxième fois qu'il réagit sur des choses où il ne devrait pas réagir.
00:10:42Il l'avait fait sur une photo où certains sur Internet disaient qu'il y avait une sorte de mouchoir.
00:10:49Et ce que je trouve intéressant, c'est que c'est un peu l'illustration, vous savez, de l'effet Streisand.
00:10:54C'est-à-dire Streisand qui avait une maison qui avait été photographiée par un hélicoptère, je crois,
00:11:01et qui ne voulait pas qu'on voie sa maison, qui avait demandé à supprimer ses photos.
00:11:05Et évidemment, ça avait fait une communication.
00:11:07La question que je me pose, c'est est-ce qu'on aurait commenté ces images
00:11:10si l'Élysée ne les avait pas commentées ?
00:11:12Oui, évidemment.
00:11:14Peut-être pas de la même manière.
00:11:16Parce que ce ne serait pas devenu, entre guillemets, un fait politique.
00:11:18Là, ils ont mis un ton.
00:11:20Vous avez raison, ça n'a rien à voir.
00:11:23Ce que j'essaie de dire, c'est qu'on ne sait pas ce qu'il se passe à l'intérieur.
00:11:27Vous avez dit qu'il y a des chahuts dans tous les couples.
00:11:30On ne sait jamais ce qu'il se passe à l'intérieur.
00:11:32Là, ça n'a quand même pas l'air d'être un tabassage.
00:11:34Mais on ne sait pas ce qu'il se passe à l'intérieur.
00:11:36On se coupe le Macron depuis le début.
00:11:39Mais on ne veut pas le savoir.
00:11:41Pardonnez-moi, mais ce que vous venez de dire est insupportable.
00:11:44Avec tout le respect que j'ai pour vous.
00:11:46On ne sait pas ce qu'il se passe dans aucun couple au monde.
00:11:48Et on ne veut pas le savoir.
00:11:50Moi, je ne sais pas ce qu'il se passe dans un couple
00:11:52où Emmanuel Macron est marié avec une femme qu'il a connue très jeune.
00:11:59On vous raconte une bleuette sur cette rencontre et le couple qu'ils ont constitué.
00:12:05Dans l'opinion, je suis convaincu que ça ne passe pas, ce récit.
00:12:09Il y a toujours une question.
00:12:11On peut poser des questions.
00:12:13On diverge.
00:12:15Non, on ne diverge pas.
00:12:17C'est le même sujet.
00:12:19Moi, ce que je vois, ce n'est pas un chahut.
00:12:21C'est quelque chose d'assez agressif.
00:12:23Le geste qu'il subit.
00:12:25Et l'idée que cet homme, qui ne m'était jamais venu à l'esprit,
00:12:28est peut-être violenté.
00:12:30Ça, c'est une idée ?
00:12:33La vie privée, c'est quand même une des conquêtes de la société libérale.
00:12:41On sera tous ensemble.
00:12:43George, pardon.
00:12:45Ça vous excite, ça.
00:12:47Ça vous fait parler.
00:12:49Vous êtes réveillé le lundi matin.
00:12:51Les petites choses comme ça, ça vous plaît.
00:12:53Pas tous ensemble, Pascal.
00:12:55Là, on vous voit.
00:12:57Là, ça bouline.
00:12:59Vous me décevez.
00:13:02Vous m'inquiétez.
00:13:04Vincent, vous m'inquiétez.
00:13:06Il n'y a aucune légitimité.
00:13:08À ce qu'on soit dans l'intimité d'un couple présidentiel,
00:13:10on n'a pas à montrer,
00:13:12parce qu'on est une personne à publicité publique,
00:13:14tout ce qu'on est à ses contemporains.
00:13:16Merci d'avoir dit ça.
00:13:18On n'a de compte à rendre
00:13:20que ce que l'on montre.
00:13:22Je suis désolé.
00:13:24Vincent Herouette, deux, trois choses.
00:13:26D'abord, contrairement à vous, je pense que cette histoire,
00:13:28depuis le début, a plutôt été bien vécue par les Français.
00:13:31Telle que vous l'avez racontée, oui.
00:13:33Est-ce que je peux donner une chance à ma phrase ?
00:13:38Je vais parler pour moi.
00:13:40C'est plus simple.
00:13:42J'ai trouvé que c'était plutôt une belle histoire.
00:13:44C'était une histoire d'amour.
00:13:46Je la trouvais un peu transgressive,
00:13:48mais vraiment intéressante.
00:13:50Je trouvais ça intéressant.
00:13:52Surtout avec une personnalité comme Mme Lacron,
00:13:54qui est si particulière.
00:13:56À 15 ans, 16 ans, tu tombes amoureux de ta prof.
00:13:58Je trouvais ça plutôt intéressant aujourd'hui.
00:14:00Et que les Français acceptent ça
00:14:02comme ils l'ont accepté.
00:14:04Et pour, très souvent,
00:14:06croiser le couple Macron,
00:14:08où je les vois ensemble,
00:14:10je peux vous dire que c'est un couple qui fonctionne.
00:14:12Et ça se voit.
00:14:14Parce que quand, dans des restaurants,
00:14:16tu es deux heures avec ta femme,
00:14:18tous les soirs, en train de parler,
00:14:20ou régulièrement en train de parler,
00:14:22c'est que ce sont des gens qui s'aiment.
00:14:24Et ça, je l'ai vu.
00:14:26Parce qu'il se trouve qu'ils sont très souvent ensemble,
00:14:28et que tu les vois l'un avec l'autre,
00:14:30et que ça se voit.
00:14:32Première chose.
00:14:34Et je suis suffisamment sévère sur ce bilan d'Emmanuel Macron,
00:14:36depuis 8 ans,
00:14:38où je trouve que dans tous les domaines,
00:14:40il s'est trompé, pour vous dire cela.
00:14:42Mais ce n'est que mon humble avis.
00:14:44D'observateur.
00:14:46Parce qu'on a tous,
00:14:48quand on voit un couple,
00:14:50on devine,
00:14:52on a tous, en tout cas,
00:14:54on a tous un jugement.
00:14:56Est-ce qu'ils fonctionnent ensemble ou pas ?
00:14:58C'est mon avis, c'est tout.
00:15:00Mon humble avis.
00:15:02Mais ce n'est pas une pédoirie !
00:15:04Il se trouve qu'il y a encore 15 jours,
00:15:06ils étaient dans un restaurant,
00:15:08ensemble, tous les deux,
00:15:10on a parlé pendant quelques minutes.
00:15:12Et Emmanuel Macron est quelqu'un
00:15:14de très tactile,
00:15:16qui joue beaucoup avec les mains.
00:15:18C'est quand même la seule personnalité publique
00:15:20qui a déjà mis la main sur l'épaule,
00:15:22souvenez-vous du pas,
00:15:24c'est quelqu'un qui joue avec les mains,
00:15:26quand vous êtes en face de lui, il vous touche,
00:15:28il vous met la main sur l'épaule,
00:15:30il vous prend les bras.
00:15:32Moi, ce qui m'étonne, c'est simplement sa réaction.
00:15:34Parce qu'on voit bien que ce n'est pas une réaction,
00:15:36il a pris une tape et il est content de la recevoir.
00:15:38Est-ce qu'il est mécontent du geste
00:15:40ou est-ce qu'il est un petit peu stupéfait
00:15:42de voir les caméras dehors et de savoir
00:15:44qu'on va ensuite commenter ces images ?
00:15:46Est-ce qu'on a la descente, d'ailleurs,
00:15:48dans l'escalier ?
00:15:50Si, il peut...
00:15:52Non, Vincent,
00:15:54franchement, vous y allez.
00:15:56Je me permets même de modérer.
00:15:58Modérer, modérer.
00:16:00Modérons, modérons.
00:16:02Mais c'est beau les couples, parfois.
00:16:04Et puis l'amour, franchement,
00:16:06l'amour n'a pas de loi, c'est Carmen,
00:16:08arrêtez ! Justement,
00:16:10on se plaint toujours que dans cette société,
00:16:12tout le monde est moral,
00:16:14tout le monde donne son avis, et bien si tu ne m'aimes pas...
00:16:16Oui, mais ça n'a pas à se retrouver
00:16:18en Mondovision, Pascal.
00:16:20C'est la vraie remarque.
00:16:22La chose la plus intéressante, c'est Georges Fenech qui l'a dite.
00:16:24C'est-à-dire que quand tu es président de la République,
00:16:26tu dois, comment dire,
00:16:28anticiper ça,
00:16:30la porte est ouverte.
00:16:32Et à ce moment-là, tu dois être...
00:16:34C'est ça, la bonne remarque.
00:16:36Et là, la critique d'Emmanuel Macron, tu peux la faire là dessus.
00:16:38Mais ce qui gêne Vincent,
00:16:40c'est qu'il y a peut-être un récit mensonger.
00:16:42Il est 9h16.
00:16:44Moi, je pense qu'il y a un récit mensonger.
00:16:46Oui, mais il faut l'apporter l'épreuve.
00:16:48On ne peut pas comme ça...
00:16:50Il n'y a qu'une seule évidence.
00:16:52Il y avait un élève du lycée
00:16:54à Amiens.
00:16:56Et alors, qu'est-ce que ça change ?
00:16:58Très curieusement, et ce qui est extraordinaire,
00:17:00là où l'histoire est extraordinaire et mérite
00:17:02d'être racontée, c'est que
00:17:04la femme
00:17:06qui avait combien d'années de plus que lui,
00:17:08l'a épousée, et qu'ils ont constitué un couple.
00:17:10Et ça, c'est une histoire qui est
00:17:12fascinante, énigmatique,
00:17:14et qui n'est pas ce que je trouve très intéressant.
00:17:16Mais toutes les histoires d'amour
00:17:18sont fascinantes et énigmatiques.
00:17:20Toutes !
00:17:22Toutes !
00:17:24Il y a toujours un charme, quelque chose
00:17:26d'émotionnel.
00:17:28J'aurais voulu que une de vos filles de 15 ans
00:17:30tombe sur un homme de 38 ans.
00:17:32Personnalisons pas le débat comme ça.
00:17:34Ce que vous dites, je le trouve assez symptomatique
00:17:36de l'évolution de la France.
00:17:38Sous François Mitterrand, pendant
00:17:40quasiment 14 ans,
00:17:42et même avant, à peu près tous les journalistes
00:17:44de Paris savaient
00:17:46qu'il y avait un récit mensonger
00:17:48sur la vie présidentielle, sur la vie privée du président.
00:17:50Et personne n'en parlait.
00:17:52Et aujourd'hui, ce qui est drôle, c'est que c'est
00:17:54précisément l'inverse. Il n'y a aucun élément
00:17:56qui donne l'impression qu'il y ait un récit mensonger.
00:17:58Et pourtant on en parle. Et je crois qu'il y a une sorte d'inversion
00:18:00dans la question
00:18:02de la transparence et la manière dont
00:18:04elle s'applique aux hommes politiques.
00:18:06On peut dire que les politiques ne sont pas toujours à la hauteur
00:18:08de la représentation. On peut aussi dire qu'on a
00:18:10une opinion publique de plus en plus voyeuriste
00:18:12pour des raisons technologiques avant tout. Je veux dire
00:18:14parce qu'on se filme en permanence et qu'on met
00:18:16nos puissants dans des cages de verre.
00:18:18Il y a une sorte d'invention à la transparence
00:18:20qui est assez insupportable.
00:18:22Je pense qu'on peut aussi se dire que tout cela,
00:18:24je ne sais pas le regarder.
00:18:32La nature humaine pousse à regarder
00:18:34par le trou de la serrure.
00:18:36Mais on ne regarde pas par le trou de la serrure, bon sang de bonsoir.
00:18:38C'est surtout peut-être les du monde.
00:18:40En plus, je voulais vous montrer une image parce que manifestement
00:18:42la descente de l'escalier,
00:18:44il y a une forme d'agacement et on pourra aussi
00:18:46se rendre compte d'où on en est.
00:18:48Franchement, ça fait
00:18:5020 minutes qu'on parle sur une image et vous trouvez
00:18:52que c'est sérieux ? Le monde est à feu et à sang
00:18:54et vous êtes là en train de commencer.
00:18:56C'est vous le chef de l'émission.
00:18:58C'est vous qui nous amenez ça sur le plateau.
00:19:00Le monde est à feu et à sang,
00:19:02vous avez commencé avec Nadal.
00:19:04Nadal, c'est un exemple.
00:19:06C'est un héros, Nadal.
00:19:08C'est un héros de notre temps.
00:19:10Il ne sera jamais égalé.
00:19:1214 fois Rangier-Roussin.
00:19:14Le chiffre 14.
00:19:16Moi, j'y vois un signe.
00:19:18Léon, 14.
00:19:20La chaîne, 14 pour Canal+.
00:19:22Raphaël, Nadal, 14.
00:19:24Joli chiffre, 14.
00:19:2614 à partir du 6 juin.
00:19:2814 à partir du 6 juin.
00:19:30Dites-le, de toute façon, ça ne changera rien.
00:19:32Un débarquement.
00:19:34Mathieu Cassevitz.
00:19:36Monsieur Cassevitz, je me demande...
00:19:38On ne voit pas la passerelle ?
00:19:40On est en train de chercher l'image de la passerelle
00:19:42et Benjamin l'a trouvée tout de suite.
00:19:44C'est ma Benjamino ce matin.
00:19:46Voilà, Benjamino.
00:19:48Parce que Marine a pris son ami.
00:19:50Elle a raison.
00:19:52De temps en temps, un petit week-end.
00:19:54Mathieu Cassevitz, je me demande parfois
00:19:56quel est l'intérêt
00:19:58pour Mathieu Cassevitz
00:20:00de dire ce qu'il a dit.
00:20:02Qu'est-ce qu'il veut ?
00:20:04Il veut provoquer les gens ?
00:20:06Il veut les offenser ? Il veut faire passer un message ?
00:20:08Quel est l'intérêt de dire
00:20:10que les Français de souche sont des fins de race ?
00:20:12Je vous assure, parfois,
00:20:14tu aurais envie d'avoir quelqu'un
00:20:16en face de toi.
00:20:18Pourquoi tu veux choquer les gens ?
00:20:20C'est enfantin.
00:20:22On dirait un ado qui est à la table
00:20:24pour faire réagir mon père.
00:20:26Pour faire réagir mon père.
00:20:30Je pense qu'il n'y a plus de Français de souche.
00:20:32Enfin, s'il y en a, ça s'appelle
00:20:34les fins de race.
00:20:36C'est pas gentil de dire ça.
00:20:38Ils vont se mélanger avec les autres et tant mieux.
00:20:40Pourquoi pas que tout le monde se mélange ?
00:20:42Il n'y a aucune raison d'être énervé.
00:20:44C'est lui qui est énervé.
00:20:46Il est énervé tout seul.
00:20:48Ça fait huit jours qu'il dit des choses.
00:20:50Et des blattères.
00:20:52Je l'ai piqué.
00:20:54L'autre jour, c'était quoi ?
00:20:56Qu'est-ce qu'il avait dit ?
00:20:58Les Français de souche n'existent plus.
00:21:00Les Français de souche n'existent pas.
00:21:02Écoutons ce qu'a dit M. Mathieu Kassovitz.
00:21:06Ça fait trente ans que j'ouvre ma gueule.
00:21:08Depuis quelques années,
00:21:10dès qu'on ouvre sa gueule, ça devient...
00:21:12Je vous explique. Moi, je suis Français de souche
00:21:14du côté de ma mère.
00:21:16Ma mère, elle vient de Reims.
00:21:18Une famille française
00:21:20qui doit venir depuis plusieurs générations.
00:21:22Je n'ai pas fait d'arbre généalogique,
00:21:24mais je vois...
00:21:26Ma famille était très populaire.
00:21:28Elle venait d'un milieu très populaire.
00:21:30Elle s'est mariée avec un Hongrois.
00:21:32Et ça donne moi.
00:21:34Quoi qu'il se passe,
00:21:36que vous ayez des Français de souche
00:21:38depuis plusieurs générations aujourd'hui,
00:21:40je suis désolé, messieurs-dames,
00:21:42vos enfants vont faire des enfants
00:21:44avec des Noirs, des Arabes, des Chinois,
00:21:46des Portugais, dans le monde entier.
00:21:48Parce qu'on circule.
00:21:50Et le monde est fait pour ça.
00:21:52Le monde a des frontières que les hommes ont mises
00:21:54qui font que de l'autre côté, à 10 mètres près,
00:21:56on ne devrait pas se mélanger avec ces gens-là.
00:21:58Mais le monde n'est pas fait comme ça.
00:22:00Je pense qu'il n'y a plus de Français de souche.
00:22:02Enfin, si, il y a des Français de souche.
00:22:04Ça s'appelle des fins de race.
00:22:06Ils vont se mélanger avec les autres.
00:22:08Et tant mieux pour nous tous.
00:22:10Bienvenue, les gars. Il n'y a aucune raison d'être énervé.
00:22:12Que les gens se mélangent.
00:22:14Il a découvert le Pérou à Orléans.
00:22:16C'est toujours plus ou moins fait.
00:22:18Et ça sera de plus en plus sans doute.
00:22:20Mais quel est l'intérêt ?
00:22:22C'est ça que je perçois.
00:22:24Psychologiquement, c'est toujours intéressant
00:22:26de comprendre les uns les autres.
00:22:28Qu'est-ce qui fait que dans ta psychologie,
00:22:30t'as envie de dire que les Français sont des fins de race ?
00:22:32Est-ce qu'il est pour l'abolition des frontières ?
00:22:34C'est une idéologie.
00:22:36C'est pas pour ça qu'il le dit.
00:22:38La subversion fantasmée.
00:22:40Peut-être que Samuel Fitts aussi donne la réponse.
00:22:42C'est-à-dire que le bénéfice social
00:22:44c'est de dire dans son milieu
00:22:46les arroques volant sans c'est.
00:22:48Il faut lire le dernier numéro des arroques.
00:22:50Je vous assure, vous allez prendre quelques faux rires.
00:22:52Les arroques volant sans c'est.
00:22:54Dans son milieu,
00:22:56le bénéfice social de dire des âneries
00:22:58est beaucoup plus important
00:23:00que celui de la vérité.
00:23:02Lisez le livre de Samuel Fitts aussi.
00:23:04Je pense que c'est aussi un désir
00:23:06d'être subversif à tout prix
00:23:08mais sans en payer le prix.
00:23:10Ça veut dire que vous avez
00:23:12le beurre et l'argent du beurre.
00:23:14C'est un peu adolescent.
00:23:16C'est super adolescent.
00:23:18C'est le type au fond de la classe.
00:23:20Il veut se faire remarquer.
00:23:22Vous tenez des propos
00:23:24choquants.
00:23:26Vous vous mettez dans une posture oppositionnelle
00:23:28contre la société.
00:23:30Mais sans non plus,
00:23:32si vous voulez, déplacer des lignes rouges.
00:23:34Il y a des tas de gens qui partagent ça.
00:23:36Vous avez entendu le carillon,
00:23:38je pense, Elisabeth.
00:23:40Vous savez qu'après le carillon, on ne parle pas.
00:23:42C'est moi qui ai parlé après le carillon.
00:23:44Que une personne parle.
00:23:46Mais après, vous le savez.
00:23:48Encore une violence faite aux femmes.
00:23:50Encore une violence.
00:23:52Harcèlement.
00:23:54Vous vous êtes fait recouper les cheveux encore ?
00:23:56Ah non, il n'y a pas de changement.
00:23:58J'arrête là, c'est bon.
00:24:00Et vous n'êtes pas
00:24:02sur le central de Roland-Garros
00:24:04puisque Dimitri Pavlenko y était ?
00:24:06Ils ont bien de la chance.
00:24:08J'étais au studio et j'aurais bien aimé
00:24:10aller faire un petit tour à Roland-Garros.
00:24:12Mais les matchs commencent un peu plus tard.
00:24:14Ah non, j'entendais 30-15 pendant qu'ils parlaient ce matin.
00:24:16Je pense qu'il y avait des matchs qui avaient déjà commencé.
00:24:18Ou alors il y avait quelqu'un qui s'exerçait à dire 30-15.
00:24:20Ce qui est possible aussi.
00:24:22C'est les arbitres.
00:24:24Ils répètent les arbitres le matin.
00:24:2630-15 !
00:24:28C'est ça.
00:24:30C'est le moment de votre pic d'audience là, Pascal.
00:24:32Exact.
00:24:34Je l'ai appelé.
00:24:36On avait la minute par minute.
00:24:38Et je lui dis le pic d'audience.
00:24:40Je crois que c'était jeudi matin.
00:24:42Il y avait je crois 723 000
00:24:44ou 740 000 personnes quand vous apparaissiez.
00:24:46C'est la coupe de cheveux.
00:24:48Oui, et notamment des jeunes femmes.
00:24:50Ah, il y a Willy qui est passé derrière vous.
00:24:52Il y a un pic d'audience.
00:24:54Elle est toute essoufflée.
00:24:56Oh, mais Anissa, vous êtes là.
00:24:58Vous étiez à Roland-Garros, Anissa ?
00:25:00Je viens d'arriver.
00:25:02J'ai entendu l'arbitre qui disait 30-15.
00:25:04J'entendais. Il y avait des matchs ce matin ?
00:25:06Non, ils faisaient des tests de son.
00:25:08Ah, c'était des tests.
00:25:10Il y avait une joueuse australienne qui s'entraînait.
00:25:12Eh bien, c'est ce que j'ai dit.
00:25:14Bon, merci. Je prolonge un peu
00:25:16parce que je sais que le pic d'audience, quand vous êtes là...
00:25:18Profitez !
00:25:20Profitez !
00:25:22Merci, merci beaucoup.
00:25:24Du coup, on ne sort même pas le programme.
00:25:26Comme dit Benjamin Nau, on met la pause
00:25:28ou on peut voir l'image de la descente.
00:25:30Allez, voyons l'image,
00:25:32tout de suite après, de toute façon.
00:25:34Voyons l'image, cette fois, de la descente.
00:25:36C'est un feuilleton.
00:25:38Visiblement, le couple Macron ne s'est pas tenu la main.
00:25:40Donc, ça va être interprété,
00:25:42j'imagine. On a l'image ou pas ?
00:25:44Voilà. Alors, manifestement, c'était...
00:25:46Ah oui,
00:25:48il demande la main. Il y a un petit agacement.
00:25:50C'est Mme Macron qui refuse.
00:25:52C'est Mme Macron.
00:25:54Alors, ça, ça sera commenté, bien évidemment.
00:25:56Vous voyez, ce qui est terrible,
00:25:58c'est que tu pars au Vietnam
00:26:00et on ne va parler que de ça pendant 3 jours.
00:26:02C'est formidable, d'ailleurs,
00:26:04le monde médiatique.
00:26:06Déjà, le voyage, il est cuit.
00:26:08C'est-à-dire qu'il est cuit.
00:26:10Les objectifs sur le déplacement étaient assez faibles, quand même.
00:26:12Allez, la pause à tout de suite.
00:26:14C'est un affront.
00:26:16Elle refuse de lui...
00:26:18Il est 9h30,
00:26:20Barbara Durand nous rappelle les titres.
00:26:26Salah une de l'actualité,
00:26:28le procès du meurtrier présumé de Matisse
00:26:30ouvre aujourd'hui au palais de justice
00:26:32de Châteauroux.
00:26:34Les audiences se dérouleront à huis clos.
00:26:36Le procès devrait durer 2 jours.
00:26:38Pour rappel, Matisse, ce jeune garçon
00:26:40de 15 ans, avait été tué de plusieurs
00:26:42coups de couteau par un autre mineur
00:26:44en avril 2024.
00:26:46L'ombre de l'ultra-gauche plane
00:26:48sur les pannes électriques survenue ce week-end
00:26:50dans le sud de la France. Dans un communiqué
00:26:52publié sur Internet, deux groupes anarchistes
00:26:54revendiquent l'incendie d'un poste électrique
00:26:56et le sabotage d'un pylône électrique
00:26:58afin notamment de perturber
00:27:00le festival de Cannes.
00:27:02Le procureur de la République de Grâce
00:27:04affirme que ces revendications sont en cours
00:27:06d'évaluation.
00:27:08Enfin, à l'occasion de sa tournée stratégique
00:27:10en Asie, au Vietnam, Emmanuel Macron a rendu
00:27:12hommage aux combattants de la guerre
00:27:14d'Indochine dans un contexte mondial
00:27:16de grand déséquilibre.
00:27:18Le président de la République a également appelé
00:27:20à préserver un ordre fondé sur le droit.
00:27:22Le chef d'Etat français ira demain
00:27:24en Indonésie avant de terminer sa tournée
00:27:26vendredi à Singapour.
00:27:28Merci Barbara. Et on salue
00:27:30tous les Vietnamiens ou tous les Français
00:27:32d'origine vietnamienne.
00:27:34Il y a d'ailleurs un parallèle entre le Vietnam
00:27:36et l'Algérie puisque c'était deux
00:27:38colonies. Et j'observe
00:27:40que les Français
00:27:42issus qui sont
00:27:44d'origine vietnamienne n'ont aucun souci
00:27:46ni d'assimilation
00:27:48ni de repentance
00:27:50ni de revanche
00:27:52sur la France. Ils n'ont pas
00:27:54été élevés manifestement dans
00:27:56cet état d'esprit là et
00:27:58sans doute le gouvernement vietnamien
00:28:00d'aujourd'hui ou les gouvernements vietnamiens
00:28:02y sont pour quelque chose alors qu'on
00:28:04connaît bien sûr la rancœur que
00:28:06nourrit l'Algérie
00:28:08sur la France. Mais ces deux
00:28:10peuvent faire le parallèle et
00:28:12cette colonie, cette
00:28:14communauté vietnamienne qui est présente d'ailleurs
00:28:16à Paris, très présente, il y a beaucoup
00:28:18qui réussit bien souvent.
00:28:20La famille est très présente et
00:28:22elle n'a pas du tout dans le même état d'esprit
00:28:24que d'autres
00:28:26communautés. On termine avec
00:28:28ce voyage. Alors on va revoir une
00:28:30dernière fois à la fois
00:28:32ce qu'ont commenté les uns et les autres.
00:28:34Moi je ne suis pas du tout sur la ligne de l'ami
00:28:36Vincent Herouette et je n'y vois
00:28:38pas aucune
00:28:40violence forcément là-dedans.
00:28:42En revanche,
00:28:44je pense que...
00:28:46Ce qui est intéressant
00:28:48en revanche, c'est que manifestement...
00:28:50Il y a un affront.
00:28:52Un affront.
00:28:54Je ne gérerai non plus.
00:28:56Elle le refuse.
00:28:58Elle refuse le bras du monde entier.
00:29:00Il lui demande
00:29:02le bras vous dites ?
00:29:04Revoyons l'image.
00:29:06On va faire l'exégèse de l'image
00:29:08du Président de la République qui descend
00:29:10maintenant. On en est là.
00:29:12Regardez bien.
00:29:14Il l'attend.
00:29:16Il l'attend.
00:29:18Il l'attend.
00:29:20Il a raison.
00:29:22Là on voit bien.
00:29:24Vous savez qu'on a aussi commenté le doigt
00:29:26d'Erdogan qui lui a
00:29:28tenu le doigt pendant...
00:29:30Le déni, c'est formidable.
00:29:32Il n'est jamais allé au Vietnam.
00:29:34Tu n'étais pas à Hiroshima.
00:29:36Comment ?
00:29:38Vous finirez par nous expliquer qu'il n'était pas
00:29:40au Vietnam, qu'il n'a pas pris l'ami.
00:29:42Incroyable !
00:29:44Autre sujet.
00:29:46Pour vous dire si je suis déconnecté
00:29:48parfois de la...
00:29:50Chacun est déconnecté finalement de quelque chose.
00:29:52Est-ce que vous connaissiez le mot Gwers ?
00:29:54Gwers.
00:29:56C'est blanc, péjoratif.
00:29:58Moi j'ai appris ce mot-là ce week-end.
00:30:00Vous le saviez vous ?
00:30:02Vous le saviez ?
00:30:04Il n'y a pas que moi.
00:30:06Vous le saviez ?
00:30:08Vous êtes jeune.
00:30:10Je suis jeune
00:30:12mais je ne le savais pas.
00:30:14Le mot Gwers, c'est un mot utilisé
00:30:16de manière péjorative pour désigner les personnes blanches.
00:30:18Vous avez un humoriste
00:30:20qui s'appelle Moustapha L. Atrassi
00:30:22qui effectivement...
00:30:24C'est toujours pareil.
00:30:26Si vous aviez un humoriste blanc
00:30:28qui disait des choses
00:30:30sur les Noirs comme cette...
00:30:32Ou d'ailleurs sur
00:30:34des gens...
00:30:36Sur n'importe qui.
00:30:38Pour des racisés.
00:30:40Vous avez raison.
00:30:42Mais j'imagine que ça serait un tollé.
00:30:44Mais alors là, Moustapha L. Atrassi...
00:30:46Pourquoi pas d'ailleurs ?
00:30:48Il y en a un qui est sorti de la salle de spectacle.
00:30:50On va le voir justement.
00:30:52Comment dire ?
00:30:54La liberté d'expression, moi ça me va très bien.
00:30:56Mais c'est manifestement...
00:30:58Il y en a qui sont plus libres que d'autres.
00:31:00Voyez cet extrait. Moustapha L. Atrassi.
00:31:04Tout le temps qu'on perd à s'insulter entre Marocains et Algériens,
00:31:06c'est du temps perdu à insulter les Gwers.
00:31:08Libérez du temps
00:31:10pour les Gwers.
00:31:12Libérez du temps pour les Gwers.
00:31:14Libérez du temps pour...
00:31:16Pour les Gwers.
00:31:18Votre amour, j'essaie de vous le rendre,
00:31:20au Tunisien, parce que c'est vrai
00:31:22qu'il fallait que je fasse quelque chose de mon côté.
00:31:24Toi c'est très risqué ce que tu fais.
00:31:26Vous allez où ?
00:31:28Ça y est ?
00:31:30Mais pourquoi ?
00:31:32En vrai ?
00:31:34T'es Tunisien ?
00:31:36Bah t'es qui alors ?
00:31:38Et alors ?
00:31:40Hein ?
00:31:42C'est faux ça ?
00:31:44Non mais c'est vrai ?
00:31:48C'est une dinguerie ce qu'on vient de vivre.
00:31:50J'ai fâché les Gwers.
00:31:52On n'est pas mieux là.
00:31:56On n'est pas mieux.
00:32:00Je veux des youyou.
00:32:02Ça s'arrête dans la salle ou pas ?
00:32:06J'ai de l'humour séparatiste ?
00:32:10C'est juste nul, pas drôle.
00:32:12Les gens rigolent à ça quand même.
00:32:14Je pense que ces gens n'ont pas beaucoup de talent
00:32:16et que c'est leur problème.
00:32:18C'est quand même quelqu'un qui est là
00:32:20parce que le service public lui a donné toutes les clés
00:32:22et toutes les subventions nécessaires et possibles.
00:32:24Ils n'ont pas beaucoup de talent.
00:32:26C'était vrai l'autre jour.
00:32:28Tous ces gens habillent leur manque de talent
00:32:30par militantisme parfois, par de la provocation.
00:32:32Mais leur problème numéro un
00:32:34c'est où sont les artistes ?
00:32:36Où sont les artistes ?
00:32:38Et j'ajouterais qu'ils habillent aussi leur fond de pensée
00:32:40avec l'humour.
00:32:42Les gens rigolent, vous avez remarqué ?
00:32:44Oui, ils ont raison.
00:32:46Parce qu'il y a des espèces de clins d'œil.
00:32:48Je suis désolée, ça me frappe quand même.
00:32:50Ils s'adressent à un public particulier
00:32:52avec ses codes, avec ses mots.
00:32:54Les gens se marrent.
00:32:56Et c'est vraiment séparatiste culturellement.
00:32:58Au sens culturel du terme.
00:33:00Le plus beau roman de Welbeck, je trouve,
00:33:02c'est La possibilité d'une île,
00:33:04dont le personnage principal est humoriste.
00:33:06C'est magnifique la manière dont Welbeck décrit ça.
00:33:08C'est un humoriste qui devient dégoûté
00:33:10de son public, parce qu'il sent
00:33:12que derrière chaque rire ou ricanement,
00:33:14il y a une sorte de grimace
00:33:16de la foule. Et là, vous avez un
00:33:18spectateur qui est vexé,
00:33:20à tort ou à raison. On peut estimer qu'un
00:33:22spectacle d'humour, il faut casser
00:33:24tous les codes, il faut blesser tout le monde, etc.
00:33:26Mais il est blessé, il part,
00:33:28et ça fait ricaner deux plus belles.
00:33:30Et l'humoriste, finalement, et son public,
00:33:32c'est l'envers et le regard.
00:33:34Mais là, on a
00:33:36accès au fond de personnalité
00:33:38de celui qui parle.
00:33:40C'est très vulgaire.
00:33:42On a accès vraiment à ça.
00:33:44Et c'est ça qui nous met mal.
00:33:46Parce que tu peux faire...
00:33:48Tu imagines combien d'autres
00:33:50auraient
00:33:52improvisé différemment.
00:33:54Bien sûr, sur quelque chose comme ça.
00:33:56Et là, c'est bête et méchant.
00:33:58C'est vulgaire.
00:34:00Moi, je trouve que c'est très vulgaire. On n'est pas bien
00:34:02entre nous.
00:34:04Mais c'est un mot qui est utilisé de plus en plus souvent.
00:34:06Mais enfin, c'est la vie. Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
00:34:08Vous parliez du service public. Il y a eu des excuses
00:34:10également du service public
00:34:12pour ouvrir
00:34:14l'émission qu'à l'époque.
00:34:16Vous avez été convaincu par...
00:34:18En fait, on fait porter le chapeau
00:34:20à Ardisson, si je voulais vous résumer.
00:34:22Le modérateur.
00:34:24C'est formidable, d'ailleurs.
00:34:26Ardisson, là-dessus,
00:34:28on a trouvé un bouc émissaire de l'affaire.
00:34:30En revanche, personne ne dit
00:34:32la production n'a toujours pas dit.
00:34:34Toujours c'est pas excusé qu'on a présenté
00:34:36quelqu'un qui s'appelait Raphaël Pity
00:34:38qui était
00:34:40candidat
00:34:42pour le Nouveau Front Populaire.
00:34:44Nous sommes d'accord.
00:34:46Qui était sur la liste de place publique
00:34:48de Raphaël Glucksmann.
00:34:50Nous sommes toujours d'accord.
00:34:52Et on ne l'a pas dit à l'antenne.
00:34:54On ne s'est pas excusé de ne pas l'avoir dit.
00:34:56Alors que Ardisson a dit
00:34:58« Mon souci, c'est principalement ça.
00:35:00J'ai écouté ce nom-là,
00:35:02je pensais qu'il était multihumanitaire. »
00:35:04Non, il l'est, mais il n'est pas que ça.
00:35:06Donc, voilà.
00:35:08Au minimum, manquez de réflexes, quand même.
00:35:10Pour être clair, vous parlez
00:35:12d'Irfola, Gaza, Auschwitz, c'est ça ?
00:35:14Oui.
00:35:16C'est écrit sur le bandeau.
00:35:18Donc, on a...
00:35:20Pour le reste, c'est la vie.
00:35:22Si nous,
00:35:24si nous, CNews,
00:35:26présentions quelqu'un
00:35:28sans le mettre en perspective,
00:35:30je ne doute pas que l'espace médiatique
00:35:32s'agirait différemment.
00:35:34Mme Ernotte ne s'est pas excusée.
00:35:36Elle n'a rien dit, Mme Ernotte.
00:35:38Elle a été même réélue.
00:35:40Rénommée plutôt que réélue.
00:35:42On peut remarquer que Thierry Ardisson...
00:35:44Et on sort d'une séquence de 15 jours du Festival de Cannes
00:35:46où ça a été festival.
00:35:48Alors là, vraiment, festival de bien-pensants.
00:35:50Oui, de facilité.
00:35:52Feu d'artifice.
00:35:54Et d'engagement facile.
00:35:56C'est vrai qu'on n'a pas parlé de Boilem Sansalle.
00:35:58On devrait en parler
00:36:00tous les jours, en fait.
00:36:02Parce que c'est juste inacceptable.
00:36:04Je voulais juste faire une remarque sur Thierry Ardisson.
00:36:06Quand il a fait cette phrase,
00:36:08le lendemain, il a présenté ses excuses.
00:36:10Quelle que soit la raison.
00:36:12Il y a beaucoup de gens, depuis un an et demi,
00:36:14qui déversent de la haine antisémite
00:36:16à plein régime, et qui s'entêtent,
00:36:18qui s'endurcissent, et qui n'ont pas ce réflexe
00:36:20qui, à mon avis, a été
00:36:22salutaire et important.
00:36:24C'est pour ça que j'ai rappelé la semaine dernière que dire
00:36:26Gaza au Suisse, c'est exactement la même chose que dire
00:36:28génocide. Alors, ça c'est très intéressant.
00:36:30Parce qu'en fait, Mme Ernotte,
00:36:32elle devrait interdire, sur son antenne,
00:36:34que le mot génocide soit prononcé.
00:36:36Absolument, mais ça veut dire la même chose !
00:36:38Parce que génocide, c'est un avis,
00:36:40c'est un commentaire, déjà.
00:36:42Alors que, ce qui se passe à Gaza,
00:36:44qui est horrible, bien évidemment,
00:36:46le scandale humanitaire,
00:36:48et évidemment aussi,
00:36:50la détresse de ces gosses, bien sûr,
00:36:52mais le mot génocide, elle devrait dire,
00:36:54Mme Ernotte, c'est ça avoir du courage !
00:36:56De dire, moi, à chaque fois que
00:36:58sur mon antenne, le mot génocide sera
00:37:00dit, je dirais que c'est un commentaire
00:37:02qui est fait, commentaire politique.
00:37:04Bien sûr,
00:37:06la liberté d'expression,
00:37:08si la France Insoumise veut le dire,
00:37:10elle le dit ! Mais le journaliste
00:37:12doit mettre en perspective, me semble-t-il.
00:37:14Ce mot, vous avez raison,
00:37:16on ne peut pas l'interdire !
00:37:18Il court partout, Emmanuel Macron
00:37:20n'a même pas été capable de le récuser !
00:37:22Mais le service public, je le répète,
00:37:24c'est la mission de Delphine Ernotte !
00:37:26Mais Mme Ernotte,
00:37:28elle n'a pas de mission, sinon,
00:37:30vous l'auriez restée !
00:37:32Donc, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:37:34Ce que disait Nathan,
00:37:36c'est qu'il y a une espèce de flot
00:37:38aujourd'hui avec ce mot, qui devient
00:37:40irrépressible ! Elle doit, elle,
00:37:42intervenir ! Et pareil à France Inter !
00:37:44Mais ces gens n'ont pas de courage !
00:37:46Vincent Herouette !
00:37:48Monsieur Poutine !
00:37:50Ça, ça m'intéresse !
00:37:52On va écouter le Président Trump !
00:37:54Écoutons ce qu'il a dit, parce que vous allez me décoder,
00:37:56et vous allez me décoder
00:37:58évidemment,
00:38:00l'actualité internationale !
00:38:02Écoutons
00:38:04ce qu'a dit
00:38:06Donald Trump ! Est-ce qu'on peut l'écouter ?
00:38:08« Oui, je vais vous donner des nouvelles.
00:38:10Je ne suis pas content de ce que fait Poutine.
00:38:12Il tue beaucoup de gens,
00:38:14et je ne sais pas ce qui lui arrive.
00:38:16Je le connais depuis longtemps. Je me suis toujours
00:38:18bien entendu avec lui, mais il envoie des
00:38:20roquettes sur des villes et tue des gens,
00:38:22et je n'aime pas du tout ça. Je n'aime pas du tout ça.
00:38:24Nous sommes en train de parler,
00:38:26et il tire des roquettes sur Kiev et d'autres villes.
00:38:28Je n'aime pas du tout ça. Quelque chose
00:38:30est arrivé à ce type, et je n'aime pas ça. »
00:38:32Bon, là, Vincent,
00:38:34il ne dit pas le mot « fou », mais c'est sur son
00:38:36réseau social qu'il l'a dit,
00:38:38où il a dit « J'ai toujours eu de
00:38:40bonnes relations avec Vladimir Poutine, mais quelque chose
00:38:42lui est arrivé, et il est devenu complètement fou. »
00:38:44Décryptage.
00:38:46Le monde de Donald Trump, il est plein de courants d'air,
00:38:48d'annonces mirobolantes,
00:38:50de projets sans lendemain, et
00:38:52de déceptions, et de frustrations.
00:38:54Donc, il y a deux conflits dont
00:38:56il a hérité, sur lesquels il s'est penché
00:38:58en promettant d'obtenir
00:39:00rapidement des résultats. C'est d'une part
00:39:02Gaza, de l'autre part l'Ukraine,
00:39:04et dans les deux cas, ça tourne court.
00:39:06En fait, avec
00:39:08Benjamin Netanyahou, les relations sont désormais glaciales,
00:39:10et
00:39:12avec Poutine,
00:39:14eh bien, il y a une phrase
00:39:16qu'on n'avait pas retenue dans
00:39:18la traduction excellente, d'ailleurs remarquable,
00:39:20là, qu'on vient d'entendre, et
00:39:22dans la citation que vous en avez fait, il a une phrase
00:39:24beaucoup plus... Il dit « Il veut toute l'Ukraine,
00:39:26et s'il le fait,
00:39:28cela mènera à la chute de la Russie. »
00:39:30Et là,
00:39:32dans la déclaration écrite, au numérant
00:39:34du président, il y a quelque chose qui ressemble
00:39:36à une menace. C'est-à-dire qu'on a l'impression
00:39:38qu'il est en train de
00:39:40faire
00:39:42changer totalement
00:39:44de perspective,
00:39:46et il en est vraiment à
00:39:48brandir pratiquement
00:39:50sa grosse matraque.
00:39:52C'est plus grave quand même que de commenter pendant 20 minutes
00:39:54effectivement ce qui peut se passer
00:39:56dans un avion.
00:39:58Parce que là, vous me faites peur, vous me parlez de
00:40:00Troisième Guerre mondiale.
00:40:02Je vous parle de la...
00:40:04La chute de la Russie, ça veut dire quoi ?
00:40:06Comment elle tombe, la Russie, Vincent ?
00:40:08Elle tombe,
00:40:10elle implose,
00:40:12elle s'affronte à une force qui
00:40:14lui est supérieure.
00:40:16Elle essuie un échec. Actuellement, ce que vous avez,
00:40:18c'est que Vladimir Poutine est en train de gagner la guerre.
00:40:20Il est en train...
00:40:22Il veut la victoire. Il veut
00:40:24davantage la victoire que la paix.
00:40:26C'est le problème qu'ont les Américains et qu'ont les
00:40:28Ukrainiens. C'est que Vladimir
00:40:30Poutine ne voit aucun intérêt
00:40:32immédiat à arrêter
00:40:34son offensive et à négocier
00:40:36en réalité une paix globale.
00:40:38J'entends bien.
00:40:40Qu'est-ce qui va se passer ?
00:40:42On va voir, mais ça va prendre du temps.
00:40:44On est dans la négociation. J'entends bien,
00:40:46mais votre analyse ? Mon analyse de quoi ?
00:40:48De ce qui vient d'être dit.
00:40:50Ce qu'ils avaient dit, vous venez de me le dire.
00:40:52Bilan et perspective, comme dit l'autre.
00:40:54Un bilan et perspective, un conflit,
00:40:56ça prend beaucoup de temps à être...
00:40:58Il y a un monde de fractures.
00:41:00Il y a...
00:41:02Le pari de Trump est
00:41:04assez clair, assez évident.
00:41:06Il voulait faire du business avec la Russie.
00:41:08Il voulait la détacher de la Chine.
00:41:10Il se rend compte que ça ne va pas être si évident que ça.
00:41:12Il essaie de faire avec l'Iran
00:41:14ce qu'il essaie de faire avec l'Iran et du même tonneau.
00:41:16Essayer de la détacher de la Chine. Il était en train d'essayer
00:41:18d'isoler les Chinois. Ça ne marche pas.
00:41:20Ça ne marche pas. Donc il avait dit qu'il
00:41:22réussirait en 8 jours et tout Trump
00:41:24qu'il a, il n'y arrive pas. Voilà, exactement.
00:41:26C'est difficile.
00:41:28Les négociations avec les Iraniens, il vient d'y avoir
00:41:30la cinquième session à Rome le week-end dernier.
00:41:32Ça ne vous intéresse peut-être pas, mais ça c'est un truc très important.
00:41:34Les négociations sur le nucléaire iranien.
00:41:36Ce que
00:41:38vient de faire le Donald Trump,
00:41:40c'est d'obtenir des
00:41:42Iraniens
00:41:44qu'ils fassent pression sur les Houthis pour
00:41:46arrêter de bombarder les navires
00:41:48en mer Rouge
00:41:50sans leur interdire
00:41:52de bombarder Israël.
00:41:54Donc il y a un début de lâchage d'Israël.
00:41:56Vous voulez que je reprenne ?
00:41:58Non.
00:42:00Parce que je vous écoute
00:42:02et je prends des notes.
00:42:04Ce qui est en train de se passer, les négociations entre l'Iran
00:42:06et les Etats-Unis,
00:42:08c'est quelque chose qu'on ne pouvait pas imaginer
00:42:10il y a trois mois. Pas comme ça. Pas de cette façon-là.
00:42:12Pas dans le dos des Israéliens.
00:42:14Pas en
00:42:16interdisant à Abedineh
00:42:18de bombarder les installations nucléaires
00:42:20iraniennes, ce qui était prévu normalement au mois de mai.
00:42:22On est dans
00:42:24un moment de bascule
00:42:26où Donald Trump suit
00:42:28son objectif qui est
00:42:30d'isoler la Chine, de reconstituer
00:42:32des alliances et de renforcer
00:42:34sa main.
00:42:36Et Poutine ne rentre pas dans le jeu.
00:42:38Donc évidemment qu'il grince des dents,
00:42:40qu'il grommelle et qu'il menace,
00:42:42cela mènera, s'il le fait, s'il veut
00:42:44toute l'Ukraine, cela mènera à la chute de la Russie.
00:42:46C'est une menace claire ?
00:42:48Oui, comme vous dites, c'est une menace claire et c'est pour ça que
00:42:50votre décryptage m'intéressait.
00:42:52Et ce n'est pas très rassurant.
00:42:54Et je voulais absolument qu'on ait cette parenthèse internationale
00:42:56au milieu de notre émission.
00:42:58Si vous avez quelque chose à rajouter.
00:43:00Moi je ne crois pas que Trump lâchera
00:43:02d'une manière ou d'une autre Israël. C'est quand même lui qui
00:43:04reconnaît Jérusalem comme capitale.
00:43:06Et les Etats-Unis ne lâcheront jamais
00:43:08Israël. Vous êtes en train de nous dire
00:43:10avec un sous-texte que
00:43:12Trump et les Etats-Unis sont en train de
00:43:14lâcher Israël. Moi je ne partage pas ça.
00:43:16Non, il y a un grand marché.
00:43:18Le rêve américain
00:43:20c'est de réussir avec
00:43:22les Iraniens
00:43:24le grand accord
00:43:26le grand marchandage
00:43:28le grand marchandage
00:43:30avec un pays de 100 millions d'habitants.
00:43:32C'est autre chose que les Séoudiens
00:43:34et ses 100 millions d'habitants, l'Iran.
00:43:36Le comble
00:43:38c'est quand même qu'Emmanuel Macron s'est beaucoup investi sur cette
00:43:40question-là au moment où Donald Trump
00:43:42est en train complètement de changer et
00:43:44Vietnam est en pleine polémique.
00:43:46Et c'est qu'avec Poutine
00:43:48Emmanuel Macron n'a rien
00:43:50pu faire, Donald Trump n'a rien pu faire
00:43:52et personne ne peut rien faire. C'est ça la
00:43:54vérité.
00:43:56Trump aux prises avec ses contradictions, c'est un
00:43:58commentaire qui m'arrive, il n'est pas crédible quand il
00:44:00sous-entend une menace militaire.
00:44:02Il ne veut pas s'engager dans de nouveaux conflits.
00:44:04Avec Poutine il se heurte à un mur
00:44:06et il est démuni. C'est ça la réalité.
00:44:08C'est que tu es toujours démuni avec ce type
00:44:10de personne. Tu peux essayer de parler pendant des heures.
00:44:12Il est frustré.
00:44:14En fait, tu n'as qu'un rapport.
00:44:16Elisabeth, vous souhaitez...
00:44:18Ça va, j'essaye de lutter.
00:44:20Est-ce qu'il y a un verre d'eau ?
00:44:22Je vais chercher un verre d'eau.
00:44:24Je vous en prie Elisabeth.
00:44:26Ce que je veux vous dire, c'est qu'il n'y a qu'un rapport,
00:44:28c'est un rapport de force. Il est en faveur de
00:44:30Poutine et puis
00:44:32voilà, donc on n'en sort pas.
00:44:34Mais sur l'Iran, c'est vrai que c'est très intéressant parce que Trump est en train
00:44:36de refaire,
00:44:38d'envisager de refaire ce qu'a fait Barack Obama.
00:44:40Ce fameux traité avec l'Iran contre
00:44:42lequel il était. La perspective
00:44:44que Trump lâche Israël me
00:44:46semble en effet assez forte. Et je crois
00:44:48que quand il a fait ce qu'il a fait à Zelensky
00:44:50dans le bureau Oval, beaucoup se sont
00:44:52dit, le prochain sur la liste, ça peut
00:44:54être Netanyahou.
00:44:56Cannes, le sabotage.
00:44:58Je ne parle pas du festival. Je parle
00:45:00de l'électricité.
00:45:02Les gens étaient démunis à Cannes.
00:45:04C'était extraordinaire. Tu leur enlèves l'électricité pendant
00:45:06quelques heures. Nous, on avait des reporters sur place qui ne pouvaient pas
00:45:08nous envoyer des papiers pour le JLD.
00:45:10Je trouve que
00:45:12les médias ont pris ça à la légère.
00:45:14C'est très très grave.
00:45:16C'est très très grave ce qui est arrivé.
00:45:18C'est une...
00:45:20Nous entendons
00:45:22Élisabeth Lévy
00:45:24qui est sortie de notre studio. Mais rassurez-vous,
00:45:26elle va revenir. Donc je voudrais qu'on voit le sujet de Thibaut
00:45:28Marcheteau parce que c'est quand même...
00:45:30Il y a des pylônes
00:45:32en France. J'imagine que
00:45:34tu peux tout couper en très peu de temps.
00:45:36Il n'y a qu'une solution.
00:45:38C'est d'avoir des drones, un service de sécurité.
00:45:40Ce qui montre d'ailleurs que notre sécurité n'est pas terrible.
00:45:42Voyons le sujet de Thibaut Marcheteau.
00:45:46Communiqué anonyme posté sur un site
00:45:48de publication en libre accès que la
00:45:50revendication des actes de sabotage sur
00:45:52la ligne de haute tension et le transformateur
00:45:54électrique sont assumés par
00:45:56ce groupe qui se revendique comme deux
00:45:58bandes d'anarchistes.
00:46:00À la veille de la cérémonie de remise des prix du festival de Cannes
00:46:02et de la soirée de gala, nous avons
00:46:04saboté le principal poste électrique alimentant
00:46:06l'agglomération de Cannes et scié la ligne
00:46:08de 225 kV venant de Nice.
00:46:10Dans cette publication
00:46:12qui reprend largement le lexique cinématographique,
00:46:14les cibles de ces sabotages
00:46:16sont clairement identifiées par les auteurs.
00:46:18Cette action visait non seulement
00:46:20à perturber le festival, mais aussi
00:46:22à priver de courant les centres de recherche
00:46:24et les usines de Thales Alenia Space,
00:46:26ses dizaines de sous-traitants, les startups
00:46:28de la French Tech qui s'imaginent à l'abri,
00:46:30l'aéroport et tous les autres établissements
00:46:32industriels, militaires et technologiques de la zone.
00:46:34Le procureur de la République
00:46:36de Grâce affirme que cette revendication
00:46:38est en cours d'évaluation. Le ministre
00:46:40de l'Intérieur, lui, a demandé un renforcement
00:46:42de la protection du réseau électrique.
00:46:44Les attaques contre ces installations ont
00:46:46privé 160 000 foyers de courant
00:46:48pendant plusieurs heures.
00:46:50Bon, je trouve que...
00:46:52Alors, je ne sais pas, Elodie,
00:46:54ou Jules, si vous avez des informations, Elodie,
00:46:56là-dessus, des réactions à nous donner, mais je trouve que ça a été
00:46:58sous-estimé par les médias. Moi, ça me paraît très très grave.
00:47:00Pourquoi, votre avis, Pascal ?
00:47:02C'est l'extrême-gauche, c'est l'ultra-gauche,
00:47:04c'est le deux-poids-deux-mesures en permanence.
00:47:06La principale menace aujourd'hui,
00:47:08elle est certes islamiste, elle est certes
00:47:10salafiste, mais quand vous discutez
00:47:12avec des agents, les services
00:47:14de renseignement ou même le ministre de l'Intérieur et vous disent
00:47:16que la principale menace qui est là,
00:47:18c'est celle de l'ultra-gauche, c'est celle de l'extrême-gauche
00:47:20et évidemment, sur certains plateaux,
00:47:22notamment ceux du service public, c'est très
00:47:24compliqué de nommer ces choses-là.
00:47:26Bonne analyse. Est-ce que ça serait effectivement l'extrême-droite ?
00:47:28Je pense que vous auriez...
00:47:30Vous savez, le 9 mai, il y avait une manifestation
00:47:32annuelle de l'ultra-droite.
00:47:34On a entendu des cris d'orfraie. Alors oui,
00:47:36c'est des images qui pouvaient choquer. Il y avait
00:47:38des drapeaux, des croix et
00:47:40on en a beaucoup entendu parler, notamment
00:47:42sur les chaînes du service public. Là, on n'a
00:47:44rien entendu parler. Thibaud de Montbréal, ce matin, qui était
00:47:46chez Sonia Meurouc, parle de pré-guérilla.
00:47:48Eh bien, on va l'écouter. Écoutons Thibaud de Montbréal.
00:47:50Vous avez raison, Gilles.
00:47:52Ce sont, à l'évidence,
00:47:54des actes qui sont des actes
00:47:56de pré-guérilla.
00:47:58C'est de la déstabilisation
00:48:00à des fins politiques
00:48:02et qui ont pour effet
00:48:04de paralyser
00:48:06la capacité d'un pays à fonctionner.
00:48:08Je vous le dis très sincèrement, on est
00:48:10dans une période où la violence augmente,
00:48:12où l'extrême-gauche cherche à provoquer
00:48:14le chaos et la meilleure façon de provoquer
00:48:16le chaos dans un pays, c'est de couper l'électricité.
00:48:18Là où vous avez raison,
00:48:20Julie, votre analyse est excellente.
00:48:22C'est-à-dire qu'une nouvelle fois, l'espace
00:48:24médiatique...
00:48:26C'est vous qui avez donné la réponse,
00:48:28a été très léger là-dessus, parce que c'est l'extrême-gauche.
00:48:30Et si, en revanche,
00:48:32c'était l'extrême-droite ou une
00:48:34faction d'extrême-droite, que sais-je,
00:48:36qui avait tenté cet attentat ?
00:48:38Parce que c'est un attentat, en fait.
00:48:40Oui, mais regardez la manière, justement, quand Éric Ciotti a parlé d'actes
00:48:42terroristes. Alors, on a vu les gens monter
00:48:44au phénomène et l'exagérer avec ça.
00:48:46Un acte terroriste, ça, c'est aussi un acte terroriste.
00:48:48C'est une volonté de créer la terreur, de semer le chaos.
00:48:50Ils disent, quand même, dans le communiqué, qu'ils veulent s'en prendre
00:48:52aux aéroports, notamment. On ne vous fait pas de déception
00:48:54sur ce qui se passe quand les aéroports fonctionnent plus
00:48:56correctement, quand des hôpitaux ne fonctionnent
00:48:58plus correctement.
00:49:00Son première réaction était de dire, Éric Ciotti, comme d'habitude, il exagère.
00:49:02Non, il utilise sans doute les bons termes.
00:49:04Vous avez parfaitement raison, Élodie. Parfaitement raison.
00:49:06Ce qui est injuste, en fait, c'est qu'ils s'attaquent au festival
00:49:08de Cannes. Ces gens-là pensent
00:49:10exactement les mêmes fadaises.
00:49:12Le discours de terreau idéologique...
00:49:14C'est vrai, c'est vrai. Enfin, Juliette Binoche
00:49:16et les autres ont passé leur festival, vous l'avez raconté,
00:49:18à débiter des fadaises
00:49:20qui sont contre la guerre, le réchauffement climatique,
00:49:22la masculinité toxique.
00:49:24Et, je ne sais pas, Essay News, évidemment,
00:49:26et Vincent Bolloré. Non, non, tout.
00:49:28C'est exactement...
00:49:30Qui sponsorise... Je rappelle quand même que
00:49:32Canal+, c'est un acteur majeur du cinéma français.
00:49:34Je rappelle ça.
00:49:36Ce qui est injuste, c'est la façon
00:49:38dont ils s'en prennent à des gens qui pensent
00:49:40comme eux. Ce week-end,
00:49:42il y avait quand même, dans Le Monde et dans Libération,
00:49:44on envoyait des envoyés spéciaux
00:49:46dans une opération
00:49:48totalement ridicule, organisée
00:49:50en Bretagne par les soulèvements de la terre,
00:49:52pour aller sur l'île
00:49:54de M. Bolloré dans l'archipel des Glénans.
00:49:56Mais, et, grand reportage
00:49:58qu'Essay News, bon, on les connaît,
00:50:00mais ce qui m'a frappée, si vous voulez,
00:50:02c'est les reportages énamorés dans Le Monde et Libération.
00:50:04Vous n'avez pas vu ça ? Avec plein de photos.
00:50:06Le gonzo journaliste.
00:50:08Mais qu'est-ce que vous voulez ?
00:50:10Tous ces gens pensent la même chose, en vrai, il y a des degrés.
00:50:12C'est vrai que le festival de Cannes,
00:50:14la cérémonie d'ouverture et de
00:50:16clôture, c'est aujourd'hui
00:50:18devenu...
00:50:20C'est une oeuvre d'art.
00:50:22En même temps, La Palme...
00:50:24La Palme, c'est intéressant,
00:50:26mais je vais vous dire, au fond,
00:50:28ces gens-là,
00:50:30là encore, c'est toujours la même chose, ils n'ont pas
00:50:32beaucoup de talent pour la plupart. C'est-à-dire que c'est pas
00:50:34Scorsese, c'est pas Rosselini,
00:50:36c'est pas Coppola,
00:50:38c'est pas Fellini. Donc tous ces
00:50:40jeunes gens qui n'ont pas beaucoup de talent, ils ont compris
00:50:42que quand t'as pas beaucoup de talent,
00:50:44tu peux faire avaler ça par du militantisme.
00:50:46Et donc tu fais des films
00:50:48ultra militants, ce qui te permet
00:50:50d'oublier l'absence de talent.
00:50:52Et il y a une part de cynisme
00:50:54là-dedans. Parce que
00:50:56où sont les artistes ? Patrick Juvet
00:50:58disait où sont les femmes ? Moi je dis où sont les
00:51:00artistes ? Parce que c'est pas
00:51:02Rosselini, c'est pas Coppola.
00:51:04Là, Cannes...
00:51:06Si le festival de Cannes, ça doit être un
00:51:08complément d'enquête ou le journal
00:51:10de 20 heures ou un reportage
00:51:12d'Élise Lusset, ça n'a pas de sens.
00:51:14C'est pas ça que j'attends d'un film.
00:51:16Un film, c'est autre chose. C'est pas Élise Lusset.
00:51:18Élise Lusset, c'est du reportage.
00:51:20Mais non, mais c'est vrai.
00:51:22Enseignez-moi de le dire.
00:51:24Où sont les femmes ? Elles sont partout. On parle que de ça.
00:51:26Où sont les artistes ?
00:51:28Où sont les artistes ? Et les films ?
00:51:30La vérité, c'est que les films sont pas très bons.
00:51:32C'est ça, hélas.
00:51:34Les films sont pas très bons. Et d'ailleurs,
00:51:36si tu faisais la liste du public,
00:51:38tous ces films-là
00:51:40ne trouveront pas leur public et c'est dommage.
00:51:42Alors que les Palme d'Or à Cannes avant,
00:51:44Taxi Driver, ça faisait du monde.
00:51:46Apocalypse Now, ça faisait du monde.
00:51:48Furio, ça faisait du monde.
00:51:50C'est ça, la différence.
00:51:52Et puis, je trouve que dans la manière
00:51:54dont beaucoup d'artistes aujourd'hui s'engagent,
00:51:56en fait, ils ont des engagements faciles
00:51:58qui ne les engagent pas.
00:52:00C'est-à-dire que je pense que
00:52:02pour un artiste, s'engager, c'est faire une œuvre.
00:52:04Une création,
00:52:06écrire un roman,
00:52:08faire un film,
00:52:10quelque chose de profond, de radical,
00:52:12qui implique la personne.
00:52:14Aujourd'hui, beaucoup d'artistes ont une manière de s'engager
00:52:16qui est signer des pétitions,
00:52:18donc c'est des textes qu'ils n'ont pas écrits, mettre une signature,
00:52:20réciter des slogans qui sont
00:52:22complètement creux et qui sont interchangeables,
00:52:24partager des stories
00:52:26sur Instagram.
00:52:28Tout ça, c'est vraiment facile.
00:52:30Les films sont des films militants, ils sont faciles.
00:52:32Et avec une tendance
00:52:34à des films, on peut dire aussi
00:52:36qu'il y a certains livres qui sont réductibles à des pitchs
00:52:38et des pitchs qui sont réductibles à des slogans
00:52:40eux-mêmes. Et d'ailleurs, il y a beaucoup de gens
00:52:42aujourd'hui, quand ils présentent leur livre, qui disent
00:52:44« Mon livre est comme un gros tweet. » Et c'est intéressant
00:52:46comme manière de parler. J'ai vu, il y a eu
00:52:482-3 romanciers qui ont pu dire ça ces derniers temps.
00:52:50C'est l'horreur ! Non mais c'est intéressant,
00:52:52parce que c'est exactement ça. Il y a des gens qui conçoivent
00:52:54maintenant la création artistique comme
00:52:56faire un gros tweet, c'est-à-dire
00:52:58un slogan amélioré.
00:53:00On va marquer une pause, mais ce conformisme-là
00:53:02quand t'es artiste
00:53:04est incroyable. Mais il y a une part
00:53:06de cynisme. C'est-à-dire que tu choisis un bon
00:53:08sujet, tu choisis un bon traitement
00:53:10et puis l'art là-dedans,
00:53:12c'est vrai pour les romans
00:53:14et c'est vrai pour les films.
00:53:16Bon, Elodie, je vais remercier
00:53:18Elodie et on va recevoir
00:53:20dans un instant M. Mouly.
00:53:22Hormones, la vie commence
00:53:24à 50 ans. Les clés pour préserver votre
00:53:26santé, votre sexualité et
00:53:28votre couple.
00:53:30Eh oui ! Même quand on est un homme battu.
00:53:32Non, arrêtez, attendez.
00:53:34Faites attention à ce que nous disons
00:53:36parce que soyons
00:53:38prudents.
00:53:40Tout allusion.
00:53:42Il y a un médecin, comme vous le savez
00:53:44M. Mouly. On l'a déjà reçu.
00:53:46Bien sûr qu'on l'a reçu et à chaque fois qu'il vient
00:53:48d'ailleurs, vraiment les uns
00:53:50et les autres sont très attentifs
00:53:52à ce qu'il dit. Hormones, la vie commence à
00:53:5450 ans puisqu'il défend
00:53:56le traitement hormonal. Merci Elodie.
00:53:58Merci.
00:54:02Il est 10h03, mais pourquoi nous sommes
00:54:04déjà autant en retard que cela ?
00:54:06M. Mouly est avec nous. Hormones,
00:54:08la vie commence à 50 ans.
00:54:10M. Mouly, médecin de son état
00:54:12qui est venu, alors c'est sympa, on est
00:54:14lundi, il est venu avec deux schémas.
00:54:16Déclin de la testostérone avec l'âge qu'il m'a donné.
00:54:18Donc moi j'ai 60 ans, je suis là.
00:54:20Donc voilà, donc là j'étais là
00:54:22et je suis là et je vais finir là. Donc c'est pas
00:54:24très gai. Bon, la testostérone,
00:54:26la testostérone c'est...
00:54:28C'est une hormone. Oui. Bonjour Pascal. Bonjour.
00:54:30On est en direct là ?
00:54:32Oui, oui. Non, on est en direct.
00:54:34Oui, on est en direct, on est à l'antenne.
00:54:36On va couper.
00:54:38Bon alors, il est 10h03.
00:54:40D'abord Barbara Durand. C'est pour ça ?
00:54:42Oui, c'est pour ça. Rattrapez-vous, on est en direct.
00:54:44Vous venez sur un plateau
00:54:46de télé, vous demandez si on est en direct.
00:54:48Vous êtes quand même extraordinaire.
00:54:50Barbara Durand.
00:54:54Détracteur installé
00:54:56devant le Palais Bourbon à Paris.
00:54:58Depuis ce matin, les agriculteurs se mobilisent
00:55:00pour faire entendre leur colère.
00:55:02Au cœur de leurs revendications,
00:55:04l'examen de proposition de loi Duplon.
00:55:06Les agriculteurs plaident pour
00:55:08l'adoption du texte initial,
00:55:10mais des centaines d'amendements ont été déposés
00:55:12par les Verts et les Insoumis.
00:55:14Début du procès en appel de l'attentat
00:55:16de Magnanville devant la cour d'assises de Paris.
00:55:18Dans le box, Mohamed Lamine
00:55:20à Bérouse. L'homme est accusé d'être le complice
00:55:22de Larocie Abala.
00:55:24En juin 2016, ce terroriste islamiste
00:55:26avait tué un couple de policiers
00:55:28dans sa maison des Yvelines devant leur fils
00:55:30de 3 ans. Si l'accusé a toujours
00:55:32nié son implication, son ADN
00:55:34a été retrouvé sur les lieux du drame.
00:55:36Enfin, selon un dernier bilan
00:55:38toujours provisoire donné par la défense
00:55:40civile palestinienne, au moins 52
00:55:42personnes ont été tuées ce lundi
00:55:44par des bombardements israéliens à Gaza
00:55:46dont 33 dans une école.
00:55:48Selon l'armée israélienne, ce bombardement
00:55:50du site abritant des déplacés
00:55:52visait des terroristes de premier plan.
00:55:54Merci Barbara,
00:55:56le docteur Michel Mouly est donc avec nous
00:55:58Hormones, la vie commence à 50 ans. Je vous taquine
00:56:00M. Mouly parce que parfois ça m'arrive... J'aime bien.
00:56:02Ça m'arrive de jouer en plateau mais en fait
00:56:04vous venez de me faire le plus beau compliment
00:56:06qu'on puisse faire à
00:56:08quelqu'un qui anime une émission de télé.
00:56:10Vous ne voyez pas la différence entre
00:56:12ce qui est à l'antenne et ce qui n'est
00:56:14pas à l'antenne. Et ça c'est formidable.
00:56:16Vous savez que vous êtes un pro ?
00:56:18Oui. D'accord.
00:56:20Ce que je veux dire c'est que c'est bien parce que
00:56:22les gens qui nous écoutent, ils ont le sentiment
00:56:24qu'on a une conversation comme on en aurait
00:56:26si elle n'était pas filmée.
00:56:28En revanche, vous avez mis le moral à zéro.
00:56:30Mais non. Et si. Parce que là vous êtes
00:56:32venu avec le
00:56:34déclin de la testostérone. Alors d'abord
00:56:36la testostérone pour un homme
00:56:38et pour une femme.
00:56:40Parce que la testostérone est fabriquée
00:56:42dans la vie intra-utérine
00:56:44donc pendant que le bébé
00:56:46est en train de se faire dans le ventre de la maman
00:56:48alors plus chez le garçon
00:56:50moins chez la fille. Mais c'est une hormone qui existe
00:56:52et qui va exister tout au long de la vie.
00:56:54Donc chez l'homme vous avez le déclin
00:56:56que vous voyez là. Ah bah oui.
00:56:58On commence à décliner tout de suite parce qu'à 30 ans
00:57:00on décline. Mais surtout en 30
00:57:02c'est là qu'on perd le plus.
00:57:04Et puis après c'est le toboggan.
00:57:06On y va lentement.
00:57:08Alors là on perdure. Vous voyez ?
00:57:10C'est j'ose dire de 30 à 50 ans. Là c'est la chute
00:57:12ascensionnelle et après c'est
00:57:14à petits pas. C'est une chute
00:57:16minable.
00:57:18Il faut changer.
00:57:20C'est à dire qu'à 50 ans rien ne s'éteint.
00:57:22On va changer de lumière. On va mettre
00:57:24une ampoule hormonale.
00:57:26Ce déclin, comme vous le savez
00:57:28je défends le traitement hormonal de la ménopause
00:57:30c'est identique pour la femme.
00:57:32Mais l'homme ? L'homme il décline
00:57:34progressivement et on a
00:57:36les moyens maintenant. Toutes les études
00:57:38le montrent. On a les moyens. Donc par
00:57:40exemple moi j'ai 60 ans. J'ai jamais fait de
00:57:42traitement hormonal de ma vie. Alors avant de
00:57:44faire un traitement, il serait bon
00:57:46de faire un dosage. Et c'est ce que j'explique dans le livre.
00:57:48Tous les hommes devraient
00:57:50à partir de 50 ans en faisant leur
00:57:52dosage de cholestérol,
00:57:54triglycérides, vérifier la thyroïde
00:57:56devraient faire un dosage de la
00:57:58testostérone. Alors pas n'importe laquelle.
00:58:00Il y a différents types de testostérone
00:58:02qui est différente de celle de la femme.
00:58:04Et comme ça, ça nous permettra plus tard
00:58:06de voir. Parce que ça c'est une courbe
00:58:08moyenne. Il y a des hommes qui restent.
00:58:10Il faut savoir que
00:58:12à 60 ans, un homme sur 3
00:58:14a un déficit en testostérone.
00:58:1660 ans Pascal.
00:58:18A 70 ans,
00:58:20un homme sur 2.
00:58:22A 80 ans,
00:58:244... rigolez Pascal s'il vous plaît.
00:58:26Non mais à 80 ans...
00:58:28Oui mais c'est l'espérance de vie de l'homme.
00:58:30Et il faut savoir que...
00:58:32Est-ce que c'est la testostérone
00:58:34qui a produit l'érection ?
00:58:36Vous avez tout trouvé.
00:58:38Vous riez mais c'est la question que tous les hommes
00:58:40se posent et qui me regardent.
00:58:42La testostérone est un des premiers signes
00:58:44du déficit en testostérone.
00:58:46Il n'est pas exclusif comme chez la femme
00:58:48les bouffées de chaleur.
00:58:50La perte, notamment des érections nocturnes
00:58:52ou la baisse de l'érection
00:58:54sont un des éléments
00:58:56d'origine hormonale et vasculaire
00:58:58parce que la testo
00:59:00agit partout comme les oestrogènes
00:59:02chez la femme. Elle agit sur l'os,
00:59:04le cœur, le cerveau.
00:59:06Et si on prend
00:59:08un traitement hormonal,
00:59:10on peut lutter contre cette baisse.
00:59:12Mais elle revient
00:59:14lorsqu'on avait 30 ans ou pas ?
00:59:16Exactement !
00:59:20Vous êtes sérieux ?
00:59:22Totalement sérieux !
00:59:24On apprend comment la testostérone ?
00:59:28J'ai déjà décrit
00:59:30la façon dont on utilise les oestrogènes
00:59:32chez la femme en gel. On fait schlack
00:59:34et on fait comme ça.
00:59:36Chez l'homme c'est la même chose.
00:59:38Je n'ai pas le droit de faire de publicité.
00:59:40Chez l'homme, c'est la même chose.
00:59:42Il fait une petite pression ici,
00:59:44schlack, comme ça.
00:59:46Et il revient ?
00:59:48Tout revient progressivement.
00:59:50Chez la femme, ça vient plus vite.
00:59:52Chez l'homme, ça prend un peu plus de temps.
00:59:54Vous êtes gynécologue et cancérologue,
00:59:56mais vous avez des hommes dans votre cabinet ?
00:59:58J'ai les maris qui accompagnent leurs femmes
01:00:00de plus en plus.
01:00:02On va parler de couple tout à l'heure.
01:00:04Si on pouvait éviter de parler de couple...
01:00:06Je voudrais passer
01:00:08une semaine tranquille.
01:00:10On a commencé avec le couple tout à l'heure.
01:00:12Si vous pouviez nous éviter ça...
01:00:14C'est essentiel parce que la vie,
01:00:16il faut avoir
01:00:18une harmonie hormonale
01:00:20en couple, en duo.
01:00:22Je suis d'accord avec vous.
01:00:24Si vous ne respectez pas... Vous avez un autre schéma.
01:00:26Là, vous m'avez mis décalage.
01:00:28Homme-femme, décalage.
01:00:30Production, oestrogène, testostérone.
01:00:32Ce ne sont pas les mêmes courbes.
01:00:34Cercostrogène, boum.
01:00:36C'est une courbe de gosse.
01:00:38L'homme, c'est le toboggan.
01:00:40Je ne sais pas si on le voit.
01:00:42Vraiment, Pascal.
01:00:44C'est vraiment très explicite.
01:00:46Ça montre ce décalage qu'il y a entre l'homme et la femme.
01:00:48C'est une incompréhension.
01:00:50Décalage et incompréhension, c'est le couple.
01:00:52Oui.
01:00:54Si on veut garder le couple en synchronisme,
01:00:56si on veut qu'il soit en fond...
01:00:58C'est impossible.
01:01:00Pascal...
01:01:02Vous êtes avec les anciennes visions.
01:01:04C'est comme Freud.
01:01:06Freud a parlé de la libido sans connaître les hormones.
01:01:08C'est politique, votre...
01:01:10Freud a dit des conneries.
01:01:12Si vous me permettez...
01:01:14Il en a même écrite.
01:01:16Il en a surtout, oui.
01:01:18Bon, écoutez.
01:01:20On va en parler tout à l'heure.
01:01:22C'est assez des sujets, évidemment.
01:01:24Hormones, la vie commence à 50 ans.
01:01:26Il y avait une chanson
01:01:28dans le temps de Tino Corossi.
01:01:30La vie commence à 60 ans.
01:01:32Lorsqu'un patient confie à son médecin
01:01:34qu'il souffre de symptômes,
01:01:36il n'est pas normal de repartir sans traitement
01:01:38ni de s'entendre dire, ce n'est rien, ça va passer.
01:01:40Effectivement.
01:01:42Sur la sexualité féminine,
01:01:44si elle doit renoncer à sa fertilité, ainsi va la biologie,
01:01:46rien ne justifie qu'elle abandonne sa féminité
01:01:48ou sa sexualité.
01:01:50Bon.
01:01:52Après la reproduction.
01:01:54Bien sûr. Sur la transformation corporelle,
01:01:56j'aime comparer la vie d'une femme à une fleur.
01:01:58Si on arrête de l'arroser,
01:02:00elle va se faner,
01:02:02puis fléchir, et enfin,
01:02:04le sol où elle pousse se craquelle.
01:02:06Vous êtes poète.
01:02:08J'aimerais relever le défi
01:02:10coming-out hormonal, celui du coming-out
01:02:12de la femme ménopausée et de l'homme andropausé
01:02:14pour en finir
01:02:16avec les silences inutiles qui soulignent les souffrances
01:02:18plus qu'ils ne les cachent.
01:02:20Ce que vous voulez dire, c'est que si quelqu'un prend des hormones,
01:02:22il n'ose pas le dire dans un dîner.
01:02:24Non, pas du tout.
01:02:26On sait qu'une femme ou un homme,
01:02:28une femme à 50 ou 60 ans,
01:02:30on sait laquelle prend des hormones et celle qui n'en prend pas.
01:02:32Est-ce qu'on doit en parler ?
01:02:34Je ne veux pas aller à des dîners où on parle de...
01:02:36Moi, c'est la vie.
01:02:38C'est la vie.
01:02:40Vous donnez, comment dire,
01:02:42vous donnez,
01:02:44non pas envie aux autres,
01:02:46mais vous pouvez les aider.
01:02:48C'est ça que je cherchais.
01:02:50Si vous leur dites, regardez comme je suis belle...
01:02:52J'ai des injections de neurones.
01:02:54Je trouve que parler en permanence
01:02:56de ces maladies dans les dîners,
01:02:58il n'y a vraiment rien de pire.
01:03:00Je ne vais pas aller à des dîners.
01:03:02On est sur un plateau.
01:03:04Si vous aviez un problème de thyroïde,
01:03:06vous prendriez vos hormones sans le dire à qui que ce soit.
01:03:08Si vous prenez vos hormones
01:03:10parce que votre corps, malheureusement, ne les fabrique plus...
01:03:12Vous avez quel âge, par exemple ?
01:03:14J'ai 66 ans, bientôt 60 ans.
01:03:16Vous avez vu une révélation dans le livre ?
01:03:18Non.
01:03:20Vous ne l'avez pas lue ?
01:03:22Oui.
01:03:24Dites-le.
01:03:26Je peux le dire ?
01:03:28J'ai sorti mon livre en février 2024,
01:03:30le deuxième,
01:03:32et dans les mois qui ont suivi,
01:03:34j'ai commencé à avoir les mêmes symptômes
01:03:36que les femmes.
01:03:38Brouillard cérébral,
01:03:40suée nocturne,
01:03:42troubles du sommeil,
01:03:44je suis un sportif comme vous deux.
01:03:46Je baisse ma masse,
01:03:48je baisse ma performance musculaire
01:03:50et là, j'étais inquiet.
01:03:52Ne me regardez pas comme ça.
01:03:54Allongez-vous.
01:03:56C'est ce qui vous arrive ?
01:03:58C'est bon.
01:04:00Est-ce qu'un jour,
01:04:02vous pouvez écouter
01:04:04M. Moulis ?
01:04:06Je sens que ça vous intéresse.
01:04:08Vous avez des symptômes ?
01:04:10Je ne pensais pas que ça pouvait m'arriver.
01:04:12Moi, le spécialiste des hormones de la femme.
01:04:14En fin de compte, j'ai fait un bilan.
01:04:16Ce bilan s'est révélé totalement normal,
01:04:18sauf que je commençais à augmenter mon cholestérol
01:04:20alors que je suis un A7.
01:04:22Ma glycémie commençait à s'augmenter.
01:04:24Et la testostérone,
01:04:26leur fameuse hormone qu'il faut doser,
01:04:28était à la limite inférieure.
01:04:30On m'aurait dit que Moulis était normal.
01:04:32Manque de pot,
01:04:34il fallait chercher un peu plus loin.
01:04:36Pour tracer une droite,
01:04:38il faut deux points.
01:04:40Mais je n'avais jamais eu de dosage avant.
01:04:42Vous avez des hommes qui sont
01:04:44avec des taux de testostérone élevés
01:04:46que vous pouvez trouver comme ça.
01:04:48En tout cas, vous avez 66 ans,
01:04:50vous êtes plutôt là.
01:04:52Vous êtes un bel homme.
01:04:54C'est pour ça qu'on peut en parler
01:04:56dans les repas.
01:04:58Vous êtes bien portant, vous êtes bronzé.
01:05:00Restez avec nous, bien sûr,
01:05:02parce que l'actualité,
01:05:04elle est importante et elle est tout azimut.
01:05:06Je voulais qu'on écoute, par exemple,
01:05:08ce qu'a dit M. Bompard hier.
01:05:10Je crois qu'il était sur RTL.
01:05:12Il a dit que le rapport
01:05:14sur les frères musulmans
01:05:16n'existe pas, que c'est du complotisme.
01:05:18Écoutez ce qu'a dit
01:05:20M. Bompard
01:05:22de la France Insoumise.
01:05:24Il y a dans ce rapport
01:05:26une forme de complotisme
01:05:28qui laisse penser
01:05:30qu'en quelque sorte, il y aurait
01:05:32une confrérie secrète en France
01:05:34de musulmans qui voulaient déstabiliser l'État.
01:05:36Mais en fait, ce n'est pas le rapport qui dit ça.
01:05:38C'est ce que dit M. Retailleau lui-même.
01:05:40Le rapport contredit, y compris l'exploitation
01:05:42de M. Bompard. Emmanuel Macron,
01:05:44complotiste, islamophobe.
01:05:46Quand il accrédite, puisqu'il fait un conseil
01:05:48de défense sur le sujet, oui, il est complotiste.
01:05:50Quant à la question de l'islamophobie,
01:05:52il est clair que depuis des mois et des mois
01:05:54dans le débat public, M. Macron
01:05:56et surtout un certain nombre de ses ministres
01:05:58et je pense à M. Retailleau en particulier,
01:06:00entretiennent des refrains
01:06:02qui sont des refrains islamophobes.
01:06:04Manifestement, la France Insoumise a mis les éléments
01:06:06de langage en place puisque Louis Bouillard
01:06:08a utilisé les mêmes mots. Le rapport sur les frères
01:06:10musulmans commandés par Macron est complotiste.
01:06:12Il invente un complot musulman qui est écrit
01:06:14par les plus hautes sphères de l'État. C'est pas du tout ce qu'on dit d'ailleurs.
01:06:16C'est pas un complot musulman,
01:06:18c'est à l'influence des frères musulmans.
01:06:20Il utilise les mêmes rhétoriques
01:06:22que celles qui étaient utilisées il y a des siècles
01:06:24contre les juifs et les protestants.
01:06:26C'est intéressant parce que dans le même temps,
01:06:28Le Point a publié un manuel
01:06:30qui a été rédigé par
01:06:32une mouvance frériste,
01:06:34l'Union des organisations
01:06:36islamiques de France, qui est une organisation
01:06:38frériste et qui dit dans ce communiqué
01:06:40« L'adoration de Dieu exaltée
01:06:42s'étend à la vie toute entière et régit tous les aspects,
01:06:44de manière à boire et manger ou de faire ses besoins,
01:06:46dans la construction de l'État, à la politique
01:06:48et à l'économie. Un musulman,
01:06:50un bon musulman, un croyant musulman,
01:06:52se doit de réformer ses proches et sa société. »
01:06:54Voilà le complotisme d'État.
01:06:56On a une
01:06:58illustration parfaite
01:07:00de ce qui est extrêmement
01:07:02grave dans le mouvement de la France insoumise.
01:07:04Vous avez d'une part
01:07:06une sorte de stratégie délibérée
01:07:08de dire « l'idéologie
01:07:10doit occulter le réel ». Quand quelque chose
01:07:12ne nous convient pas dans le réel, là on a quand même
01:07:14un rapport qui est factuel,
01:07:16qui est objectif, qui est documenté,
01:07:18qui est étayé, qui vient des
01:07:20services de l'administration
01:07:22française sur un phénomène dont
01:07:24on a vu combien il est grave, à la fois
01:07:26en France, dans le monde entier, combien il a pu
01:07:28faire couler du sang. Le niveau de gravité
01:07:30pour que ce parti, ils ont le droit
01:07:32d'être en désaccord avec Bruno Retailleau
01:07:34et de dire « nous, nous proposons d'autres
01:07:36solutions que celles de Bruno Retailleau, de Gabriel
01:07:38Attal, etc. pour lutter contre
01:07:40l'islamisme ». Mais là, ce fait de dire
01:07:42« ceci n'existe pas,
01:07:44ce rapport est complotiste, avec en plus
01:07:46quelque chose d'extrêmement grave qui est de donner l'impression
01:07:48que quand on combat l'islamisme, on combat les
01:07:50musulmans, c'est juste exactement le contraire, en fait
01:07:52on les défend parce que les musulmans
01:07:54se sont fait massacrer de partout
01:07:56par les islamistes dans le monde entier »,
01:07:58c'est l'illustration, en fait, de la
01:08:00vérité de ce rapport. Et c'est l'illustration que
01:08:02la situation est grave, parce qu'il se
01:08:04trouve des gens, malheureusement, au Parlement
01:08:06dans la classe politique, qui estiment
01:08:08que l'islamisme peut être
01:08:10perçu comme un mouvement de résistance,
01:08:12comme l'avait dit une députée au sujet
01:08:14du Hamas, ou en un sens,
01:08:16d'émancipation. Et ça, c'est extrêmement grave
01:08:18et je crois que ces propos-là en disent
01:08:20beaucoup plus sur la France insoumise que sur
01:08:22l'état de l'islamisme en France. – Mais ce qui est clair, c'est que
01:08:24LFI ne vise même pas l'électorat
01:08:26musulman, il vise aujourd'hui les islamistes
01:08:28et c'est peut-être ça, l'évolution.
01:08:30Et pendant 90 ans,
01:08:32l'URSS, c'était ça,
01:08:34ça n'existait pas, ça n'existe pas.
01:08:36C'est toujours pareil. Alors,
01:08:38pour vous montrer que ça existe, à Montagnac,
01:08:40près de Montpellier, un club de football amateur a été
01:08:42sanctionné pour violence, comportement inacceptable,
01:08:44insulte anti-français, une série d'incidents
01:08:46jugés graves par les autorités qui ont décidé
01:08:48de mettre en place des sanctions, ce qui fait que
01:08:50ce club de football ne pourra plus jouer.
01:08:52Je vous propose de voir le sujet de Sarah Fenzary.
01:08:56À Montagnac, petite commune de
01:08:58Héro, l'USM ne disputera
01:09:00plus aucun match officiel.
01:09:02Le club de foot amateur vient de
01:09:04perdre son agrément sur décision
01:09:06de la préfecture. En cause,
01:09:08depuis le mois de novembre 2024,
01:09:10une trentaine de faits
01:09:12de violence ont été relevés,
01:09:14sur et en dehors du terrain,
01:09:16lors de rencontres seniors.
01:09:18Des violences physiques, verbales
01:09:20et des insultes racistes,
01:09:22les arbitres, eux, dénonçaient
01:09:24des insultes anti-français venues
01:09:26des tribunes et, selon plusieurs rapports,
01:09:28des joueurs refusaient même de parler
01:09:30français sur le terrain,
01:09:32des comportements communautaristes
01:09:34qui ont inquiété les autorités locales.
01:09:36C'est inadmissible.
01:09:38On parle de six rencontres successives
01:09:40où il est documenté qu'il y a des faits
01:09:42de violences verbales et physiques avec un fond
01:09:44communautaire. Je ne vais pas attendre
01:09:46une septième rencontre où l'un des joueurs
01:09:48adverses va prendre un coup de pied en pleine tête
01:09:50alors qu'il est par terre.
01:09:52Le district et la Fédération française
01:09:54de football ont validé ce retrait d'agrément.
01:09:56Conséquence immédiate,
01:09:58plus de compétition et plus de subventions
01:10:00publiques. C'est la troisième fois
01:10:02qu'un club de l'héros est sanctionné de cette
01:10:04manière, après Juviniac
01:10:06et Sète. Le club de Montagnac
01:10:08a déposé un recours.
01:10:10Ça, c'est des choses
01:10:12qui n'existaient pas en France
01:10:14même il y a 30 ans.
01:10:16Je ne parle même pas il y a 50 ans.
01:10:18Il y a 30 ans, ça n'existait pas. Il n'y avait pas de club
01:10:20qui était interdit de jouer au football.
01:10:22Mais comment ?
01:10:24Il y aurait peut-être plus de 20 ans que 30 ans.
01:10:26Oui, peut-être, mais je suis
01:10:28assez d'accord. Il y a une violence
01:10:30aujourd'hui et le sport est
01:10:32vraiment un formidable
01:10:34laboratoire. Dans l'actualité
01:10:36également, il y a la mère d'Elias, le jeune
01:10:38homme de 14 ans tué à coup de machette.
01:10:40C'est très intéressant ça aussi
01:10:42parce qu'elle a fait une lettre.
01:10:44Elle a dit il a été tué à coup de machette
01:10:46et pas de couteau.
01:10:48La FP disait couteau. Mais bien sûr
01:10:50parce que chaque mot a un sens.
01:10:52Parce que le mot machette ne renvoie pas de...
01:10:54C'est culturel.
01:10:56Dites-le. C'est vous qui l'avez dit.
01:10:58Je le dis.
01:11:00Donc, c'était le 24 janvier.
01:11:02Elias, un adolescent de 14 ans, sort de son
01:11:04entraînement de football. La lettre
01:11:06« Mais qui s'est moqué d'Elias ? »
01:11:08dit cette mère.
01:11:10Stéphanie, c'est deux adolescents de 16 et 17 ans
01:11:12qui en toute impunité
01:11:14depuis 2021
01:11:16réitèrent des vols avec violence.
01:11:18Les adolescents, qui malgré une interdiction
01:11:20juridique d'entrer en contact
01:11:22se retrouvent régulièrement
01:11:24autour du stade Jules Noël
01:11:26pour commettre des délits.
01:11:28Les différents ministres de la Santé, de l'Éducation
01:11:30Nationale, de la Justice, de l'Intérieur
01:11:32qui n'ont pas pris la mesure
01:11:34depuis des années de la dérive
01:11:36d'une partie de la jeunesse, de son
01:11:38ensauvagement, de l'impact
01:11:40des réseaux sociaux, de la banalisation
01:11:42de la violence chez les adolescents.
01:11:44Ce que nous disons ici, qu'est-ce que vous voulez
01:11:46que je vous dise ? Mais ça n'existe pas,
01:11:48c'est toujours pareil. C'est qu'il n'y aura pas de responsables.
01:11:50Vous comprenez ?
01:11:52Il n'y aura pas de responsabilité.
01:11:54Je m'occupe de la sép...
01:11:56Quelqu'un a pris la décision de les séparer, par exemple,
01:11:58de ne pas se rencontrer sans savoir,
01:12:00sans aller vérifier qu'ils habitaient dans la même résidence.
01:12:02Pardon, mais il y a une responsabilité.
01:12:04Je m'occupe de la sépulture
01:12:06de mon fils, cette lettre est déchirante
01:12:08et de notre famille. Je veille sur mon
01:12:10fils, je tente de survivre à l'absence de mon
01:12:12fils Elias, à ses « Coucou maman », à ses
01:12:14« Bisous maman », à cette carte et à ce petit
01:12:16cadeau que je n'aurai pas pour la fête des mères.
01:12:18Je patiente et je saurai qui s'est moqué de nous.
01:12:20Je vous assure, c'est absolument déchirant.
01:12:22Mais on ne prend pas,
01:12:24on ne prend pas la mesure.
01:12:26On ne prend pas la mesure
01:12:28de ce qui se passe. Et je crois que
01:12:30elle parle également de... — Des médias ?
01:12:32— Oui, des médias, et elle parle également de la mère
01:12:34du 14e arrondissement, qui est...
01:12:36— Qui a eu une réaction...
01:12:38— Qui était une réaction. Leurs parents et l'instabilité
01:12:40des cellules familiales, cette mère qui n'a pas
01:12:42un sujet bon de sécuriser les abords du stade qu'elle
01:12:44savait mal fréquenter.
01:12:46— Envers de gauche, hein. — Mais parce que l'idéologie,
01:12:48ça n'existe pas !
01:12:50Qu'est-ce que vous voulez dire ?
01:12:52— Elle était fière, elle était contente d'avoir
01:12:54fait des médiations, d'avoir dit
01:12:56« C'est formidable, maintenant ce groupe de jeunes
01:12:58qui posait des problèmes, on a organisé des rencontres
01:13:00avec les parents », des trucs comme ça.
01:13:02Elle était très contente. — Mais pourquoi ça n'existe pas ? Vous êtes
01:13:04interrogée là-dessus. — C'est l'idéologie.
01:13:06— Oui. Pourquoi
01:13:08cette pensée-là ?
01:13:10— Ni une réalité. Parce que cette réalité
01:13:12est le produit de leur
01:13:14propre idéologie qu'ils ont mis en œuvre.
01:13:16Donc c'est le...
01:13:18C'est le résultat. Ce que nous avons,
01:13:20une société ensauvagée, que dénonçait très
01:13:22bien ce matin Thibaud de Montbréal,
01:13:24ça n'est pas le fruit du hasard.
01:13:26— Non, mais si vous allez plus
01:13:28loin, c'est qui ? Qui fait ces actes-là ?
01:13:30— C'est les juges. — C'est l'immigration.
01:13:32— Qui fait ces actes-là ?
01:13:34— Quand vous avez, par exemple, la réforme
01:13:36des mineurs, qui n'en est pas une,
01:13:38celle de M. Attal, qui est un tout petit
01:13:40pain, alors que je ne voulais pas répondre à ma question.
01:13:42— Je vais vous le dire, moi !
01:13:44— Le livre de Crépole.
01:13:46— C'est la même chose.
01:13:48— Où la famille de Crépole est montée au créneau.
01:13:50Ils n'en ont même pas vendu mille.
01:13:52Vous vous rendez compte l'échec que ça...
01:13:54Mais sauf qu'ils ont fait la tournée
01:13:56de tous les médias.
01:13:58Fallait réécrire Crépole.
01:14:00— Que je dénonce, il n'existe pas.
01:14:02— Est-ce qu'on peut quand même dire les choses clairement ?
01:14:04C'est le produit d'une politique migratoire
01:14:06qui n'a pas été suivie, évidemment,
01:14:08d'une politique d'assimilation...
01:14:10— C'est la même. Pas de prison, pas de frontières.
01:14:12— Jean, je ne vous contredis pas,
01:14:14j'essaie juste de préciser
01:14:16votre propos, car il me semble que dans ces cas-là,
01:14:18on doit prononcer ce mot.
01:14:20C'est le fruit d'une politique migratoire
01:14:22qui n'a pas permis l'intégration et encore moins
01:14:24l'assimilation.
01:14:26— Je constate que la maire d'Elias,
01:14:28dans le texte et dans l'extrait
01:14:30qu'on a montré, cite beaucoup de facteurs.
01:14:32Elle parle aussi
01:14:34des jeux vidéo, de la violence,
01:14:36de la jeunesse contre elle-même.
01:14:38Mais je voulais juste revenir sur la maire du 14ème.
01:14:40En dehors de toute idéologie,
01:14:42quand vous avez un drame
01:14:44aussi terrible qui se passe
01:14:46dans l'arrondissement dont vous êtes maire,
01:14:48la manière dont elle avait parlé,
01:14:50avec une sorte de froideur, vous vous souvenez,
01:14:52elle disait « j'ai des plateaux dans la journée,
01:14:54nous avons réagi ».
01:14:56C'était particulièrement
01:14:58choquant.
01:15:00— Écoutez ce qu'elle dit, car Benjamin Nau a retrouvé
01:15:02effectivement ce son dont vous parlez. Écoutez.
01:15:06— On est face à quelque chose
01:15:08où on se dit que la société
01:15:10n'a pas réussi à l'empêcher
01:15:12et à s'en prémunir.
01:15:14Où vous avez un jeune de 15 ans
01:15:16qui sort de son entraînement de foot
01:15:18et qui se fait planter un coup de couteau
01:15:20par deux mineurs qui ont moins de 18 ans.
01:15:22Et ça c'est...
01:15:24Il faut qu'on puisse
01:15:28avec et après le temps du deuil
01:15:30pouvoir y trouver des réponses collectives,
01:15:32enfin.
01:15:34On n'a pas réussi
01:15:36à les empêcher de récidiver
01:15:38et de manière plus grave
01:15:40jusqu'à la mort d'un autre adolescent.
01:15:42— Le moine.
01:15:44— Euh...
01:15:46— Ce qui est intéressant, évidemment...
01:15:48— C'est au moment du décès,
01:15:50ce qu'elle avait dit.
01:15:52— C'est le déni de cette dame.
01:15:54Mais ce que vous disiez sur le livre de Crépol,
01:15:56ils ont été invités dans tous les médias,
01:15:58et cette mère de la mère d'Elias,
01:16:00il devrait faire la une de tous les journaux ce matin.
01:16:02J'ai écouté France Inter, rien.
01:16:04J'ai écouté France Info, rien.
01:16:06Évidemment, ils ont leurs victimes.
01:16:08Elias n'en fait pas partie.
01:16:10— Bon, et alors il y a une information qui est arrivée
01:16:12que moi je ne savais pas.
01:16:14Tout à l'heure on a parlé de Mustapha El Atrassi.
01:16:16Nous sommes d'accord qu'on a eu tout à l'heure,
01:16:18mais je ne savais pas que c'était l'ex-compagnon.
01:16:20C'est une information qu'on peut donner
01:16:22parce qu'elle a porté plainte, c'est bien ça ?
01:16:24— D'un Élisabeth Lemoyne.
01:16:26— C'est l'ex-compagnon d'Elisabeth Lemoyne,
01:16:28ce que je ne savais pas, et elle a porté plainte
01:16:30contre lui pour violences...
01:16:32— Il y a eu une suite ?
01:16:34— En tout cas, il y a beaucoup d'enquêtes françaises qui...
01:16:36— Elle a porté plainte.
01:16:38— C'est une information, effectivement.
01:16:40C'est une information qui est dite.
01:16:42Hormones, la vie, comment ça...
01:16:44— Les hormones interviennent dans tout ce que vous parlez
01:16:46et dans la déniologie.
01:16:48— C'est quoi la déniologie ?
01:16:50— C'est le déni de la réalité et de la vérité.
01:16:52Vous parliez tout à l'heure, on ne doit pas parler
01:16:54de ce que vous...
01:16:56Pascal, vous aviez peur tout à l'heure...
01:16:58— Des embarras du corps.
01:17:00— Le couple, le couple.
01:17:02Le couple pose.
01:17:04Ce qu'on appelle le couple pose ne désigne pas
01:17:06une pause dans la relation, mais la façon
01:17:08dont le couple va vivre ces périodes de pause.
01:17:10Andropause, ménopause. Il s'agit de prêter attention
01:17:12aux conséquences des changements hormonaux
01:17:14liés à l'âge qui peuvent survenir dans le couple.
01:17:16Ça veut dire quoi ?
01:17:18— À partir de 50 ans, entre 35 et 40 ans,
01:17:20les hormones de l'homme et de la femme
01:17:22vont baisser.
01:17:24Chez la femme, c'est une baisse brutale.
01:17:26Et à 50 ans, je vois Elisabeth qui fait la moue,
01:17:28à 50 ans, il n'y a plus d'hormones d'oestrogène
01:17:30chez la femme.
01:17:32Et donc l'oestrogène, c'est le messager de la vie.
01:17:34C'est comme si vous aviez éteint la lumière
01:17:36et vous avez...
01:17:38— Ça veut dire qu'il n'y a plus de désir ?
01:17:40— Il n'y a plus les possibilités...
01:17:42Alors, il y a différentes formes de désir.
01:17:44Nathan doit le savoir.
01:17:46Mais ce que je veux dire, c'est que le désir...
01:17:48Non, mais il travaille beaucoup...
01:17:50— Le désir sexuel.
01:17:52— C'est-à-dire que la femme, elle est fatiguée.
01:17:54Elle ne dort plus.
01:17:56Elle a pris du poids.
01:17:58Elle a malheureusement ce qu'on appelle
01:18:00la sécheresse vaginale dans 50 % des cas.
01:18:02Elle prend des médicaments.
01:18:04Elle n'a plus de but.
01:18:06Et on voit la différence.
01:18:08— Toutes les femmes de 50 ans, pardonnez-moi,
01:18:10ne sont pas comme ça.
01:18:12— Je suis un peu effarée, là.
01:18:14— Toutes les femmes de 50 ans...
01:18:16— Elisabeth, ça fait 35 ans
01:18:18que je vois des femmes.
01:18:20Ça fait 35 ans que je vois cette situation
01:18:22qui est ce qu'on appelle tabou.
01:18:24Et les hommes, la même chose.
01:18:26Moi, j'ose le dire.
01:18:28J'ose dire ce qui arrive
01:18:30parce qu'on doit lever les tabous.
01:18:32Ça arrive à tout le monde.
01:18:34C'est ce qu'on appelle une obsolescence hormonale.
01:18:36Les hormones chez l'homme,
01:18:38chez la femme, ça disparaît brutalement
01:18:40et rien ne les rembourse.
01:18:42— Donc il n'y a plus de désir sexuel avec cette baisse-là
01:18:44si on ne met pas des hormones.
01:18:46— Pas sexuelle.
01:18:48— La sexualité devient très empruntée.
01:18:50Elle devient très difficile.
01:18:52Et l'homme, quand il a malheureusement baissé sa testostérone
01:18:54et qu'il croit qu'avec la petite pilule bleue
01:18:56il va aller mieux...
01:18:58Le problème, c'est qu'avec la pilule bleue,
01:19:00il y a un moment, ça ne marche plus.
01:19:02Il y a ce qu'on appelle...
01:19:04La pilule bleue, elle va permettre d'amplifier quelque chose
01:19:06et au bout d'un certain temps, ça ne marche plus.
01:19:08La pilule bleue, vous savez ce que c'est, Pascal.
01:19:10— C'est le Viagra.
01:19:12— L'équivalent.
01:19:14Il n'y a pas de testostérone.
01:19:16Au bout d'un certain temps, il va falloir en prendre de la pilule bleue.
01:19:18Mais le problème de la pilule bleue, c'est qu'elle ne marchera pas.
01:19:20C'est la science qui parle.
01:19:22C'est la science.
01:19:24— Il y a le fameux livre de Romain Gary,
01:19:26au-delà de cette limite
01:19:28où un ticket n'est plus valable.
01:19:30Les hommes, quand tu lis,
01:19:32dans les années 70,
01:19:34l'espérance de vie n'était pas la même.
01:19:36Mais là, il n'y avait pas de solution.
01:19:38À un moment, ils ne pouvaient plus.
01:19:40Et Romain Gary, c'est ce qui l'a rendu dingue.
01:19:42Il a dîné chez l'hype, déjeuné chez l'hype,
01:19:44il est rentré chez lui, il s'est mis une balle
01:19:46dans le buffet, dans la tête,
01:19:48parce qu'il ne pouvait plus
01:19:50faire l'amour,
01:19:52disons les choses clairement.
01:19:54Ça le rendait dingue.
01:19:56Ça le rendait fou.
01:19:58Parce que toute sa vie avait été...
01:20:00Alors, ce qui est intéressant,
01:20:02ceux qui nous écoutent,
01:20:04il faut aller faire un bilan.
01:20:06— Hommes ou femmes, on doit faire la limite.
01:20:08— Qui en a fait, par exemple ?
01:20:10— Ça ne vous regarde pas.
01:20:12— Non, mais ça ne vous regarde pas.
01:20:14— Vous savez ce que ça regarde ?
01:20:16Les économies de santé.
01:20:18— Non, mais vous êtes jeunes.
01:20:20C'est intéressant de savoir.
01:20:22— C'est pour les économies de santé.
01:20:24— De demander s'il a fait un bilan de cholestérol,
01:20:26pardonnez-moi, ce n'est pas...
01:20:28— C'est très médical, ça me paraît important.
01:20:30— C'est ce qu'ils demandent.
01:20:32Ils ne vous demandent pas comment ça se passe
01:20:34dans votre intimité.
01:20:36— Tout le monde en fait comme ça.
01:20:38— Ils ne font pas.
01:20:40Donc, il faut aller vous voir.
01:20:42— Je reçois les femmes, mais pas les hommes.
01:20:44C'est mon ami Carole Bureté
01:20:46qui est la plus grande experte.
01:20:48C'est une femme qui s'occupe des hommes.
01:20:50On m'a dit un jour, si vous êtes un homme
01:20:52qui s'occupait des femmes.
01:20:54Eh bien, j'ai voulu faire le dialogue
01:20:56avec une femme experte.
01:20:58— L'obsolescence hormonale programmée
01:21:00correspond à l'arrêt du fonctionnement des ovaires
01:21:02à la fin de la fabrication des hormones
01:21:04progestérone et testostérone.
01:21:06Vous dites aussi que certains comportements accélèrent
01:21:08la survenue de la ménopause, le tabac,
01:21:10la consommation de sucre raffiné,
01:21:12l'alimentation végétarienne.
01:21:14Vous dites aussi prévenir une révolution nécessaire.
01:21:16Prévenir, c'est créer une consultation spéciale
01:21:18ménopause à 40 ans pour les femmes et les couples.
01:21:20— C'est ce qui a été décidé.
01:21:22— Assurer le remboursement intégral du THM
01:21:24pour toutes les femmes ménopausées.
01:21:26— C'est ce qui a été décidé par le rapport
01:21:28de M. Macron le 8 mai 2024.
01:21:30Excusez-moi d'en parler.
01:21:32Il a demandé de faire un rapport
01:21:34sur la ménopause qui a été remise
01:21:36le 5 février et qui a été remise
01:21:38à Mme Vautrin et qui va permettre
01:21:40donc d'organiser, et même encore mieux,
01:21:42on va essayer d'organiser
01:21:44ce qu'on appelle à l'école
01:21:46l'enseignement
01:21:48de ce qui va se passer,
01:21:50d'appréhender les choses.
01:21:52Savoir ce qui va se passer, c'est la meilleure des choses.
01:21:54Moi, je suis cancérologue.
01:21:56Prévention, prévention, prévention.
01:21:58— Est-ce que le mieux, c'est pas d'être amoureux,
01:22:00finalement, à 50 ans ?
01:22:02— On peut avoir de l'amour, au contraire.
01:22:04Mais le problème, c'est qu'il faut avoir
01:22:06le carburant pour pouvoir aller jusqu'à l'amour.
01:22:08Alors l'amour n'est pas obligatoirement
01:22:10la relation sexuelle.
01:22:12On peut avoir des caresses, on peut avoir l'esprit.
01:22:14— Oui.
01:22:16— Bah si.
01:22:18— Oui, peut-être pas à 50 ou 60 ans,
01:22:20peut-être à 85 ans ou 90 ans.
01:22:22— Mais vous avez des gens, moi j'ai des femmes
01:22:24qui sont toujours en couple avec leur mari
01:22:26et qui n'ont plus de rapport à 50 ans.
01:22:28— Et tout le monde est heureux dans le couple.
01:22:30— Mais c'est autre chose.
01:22:32— À 50 ans.
01:22:34— Il y a des jeunes qui revendiquent.
01:22:36— Vous savez, les jeunes sont de moins en moins.
01:22:38— Non mais c'est intéressant ce que vous dites.
01:22:40À 50 ans, hommes, femmes, ensemble,
01:22:42plus de relation sexuelle, ils sont heureux.
01:22:44— Oui, Pascal.
01:22:46— Mais il y a des jeunes qui revendiquent
01:22:48le fait de ne pas avoir de sexualité.
01:22:50— Vous savez que pendant le confinement,
01:22:52je cite de mémoire, mais c'était quasiment
01:22:54un couple sur trois qui avait confiné ensemble
01:22:56et qui n'avait pas de relation.
01:22:58Écoutez, ça aurait été mieux si ça...
01:23:00— Mais on sait que c'est pas votre cas, peut-être.
01:23:02— Mais non, mais je...
01:23:04— Dans le temps, il y avait quelque chose
01:23:06qui s'appelait la pudeur.
01:23:08Donc essayons.
01:23:10Voilà.
01:23:12— Celle-là, c'est génial.
01:23:14— Excusez-moi.
01:23:16Dans le temps, il y avait...
01:23:18J'espère que cette notion...
01:23:20J'espère que cette notion n'a pas disparu.
01:23:22— Oui, on le voit ici.
01:23:24— Il y a le premier moment sur votre plateau
01:23:26où vous m'avez invité la première fois.
01:23:28C'était en 2023.
01:23:30M. Georges Fenech.
01:23:32Je parlais de la ménopause et il m'a dit
01:23:34« Est-ce qu'on a la même chose chez l'homme ? »
01:23:36Il m'a parlé de l'andropause.
01:23:38— Oui, bien sûr.
01:23:40À chaque fois...
01:23:42Évidemment, je dois être comme l'ami Vincent.
01:23:44À chaque fois que j'entends « andropause »,
01:23:46je pense à Andropov,
01:23:48qui était un dirigeant communiste.
01:23:50Il est après Brezhnev, je crois, Andropov.
01:23:52— Il y avait Tchernenko.
01:23:54— Je crois qu'il est tout de suite après Brezhnev.
01:23:56À chaque fois que je dis Andropov,
01:23:58je pense à lui.
01:24:00Bon, Barbara Durand est avec nous.
01:24:02Il est avec nous, Barbara.
01:24:04On aura la réponse tout de suite.
01:24:06Barbara.
01:24:08— Malgré les promesses de François Bayrou,
01:24:10les taxis continuent de mettre la pression
01:24:12sur le gouvernement.
01:24:14De nouvelles opérations escargots sont prévues un peu partout.
01:24:16Aujourd'hui, le réexamen du projet de réforme
01:24:18de la tarification du transport sanitaire
01:24:20devrait avoir lieu dans les prochaines semaines.
01:24:22En marge de la visite du président Macron
01:24:24hier à Hanoi, la France et le Vietnam
01:24:26passent plusieurs accords,
01:24:28dont la commande par la compagnie vietnamienne
01:24:30Low Cost Vietjet Air
01:24:32de 20 avions gros porteurs Airbus A330-900.
01:24:34Emmanuel Macron a débuté hier
01:24:36une tournée en Asie du Sud-Est
01:24:38avec des ambitions économiques
01:24:40et stratégiques.
01:24:42Celle-ci doit prendre fin vendredi
01:24:44à Singapour.
01:24:46Enfin, Vladimir Poutine est devenu
01:24:48complètement fou. Déclaration du président américain
01:24:50« J'ai toujours eu de très bonnes relations
01:24:52avec le président russe,
01:24:54mais quelque chose lui est arrivé »,
01:24:56a-t-il déclaré.
01:24:58Ses propos de Donald Trump interviennent
01:25:00après un week-end d'attaques russes meurtrières
01:25:02contre l'Ukraine.
01:25:04Et ce, après les appels au cessez-le-feu.
01:25:06Barbara, il y avait une question qui était posée.
01:25:08Moi, j'ai bien posé une question.
01:25:10Il nous reste une minute cinquante.
01:25:12Est-ce que vraiment, les hormones,
01:25:14c'est la seule cause du désir, au sens où
01:25:16il y a des gens qui ont très peu d'hormones
01:25:18et qui ont un désir immense,
01:25:20une vie sexuelle énorme ?
01:25:22Tout va dépendre de la personne, de l'environnement.
01:25:24On a des gens qui ont une testostérone basse
01:25:26et qui, par contre, ont une vie sexuelle
01:25:28tout à fait normale. Mais tout va dépendre.
01:25:30Chaque personne, c'est ce qu'on appelle
01:25:32un cas particulier.
01:25:34Quand on parle du déficit en testostérone,
01:25:36il y a un syndrome pour les hommes,
01:25:38c'est des signes et un dosage biologique.
01:25:40Mais on ne doit pas s'arrêter uniquement sur le dosage.
01:25:42On doit prendre la globalité.
01:25:44Je suis d'accord, effectivement.
01:25:46Il est mort en 1939,
01:25:48et les hormones ont été découvertes en 1935.
01:25:50Donc il n'a pas pu mettre
01:25:52des éléments hormonaux
01:25:54sur sa théorie
01:25:56de la psychanalyse.
01:25:58Il y avait une autre question qui avait été posée ?
01:26:00Oui, c'était l'andropause.
01:26:02Alors, on ne parle pas d'andropause.
01:26:04C'est fini, les hommes, on ne parle plus d'andropause,
01:26:06parce qu'Andros, c'est homme, pose.
01:26:08L'homme en pose, l'homme n'est pas en pose.
01:26:10Et on appelle maintenant ça
01:26:12le déficit androgénique lié à l'âge.
01:26:14C'est cette chose que vous avez vue, la courbe,
01:26:16et donc cette décroissance.
01:26:18On se doute bien qu'on court moins vite quand on vieillit,
01:26:20on n'a pas besoin de...
01:26:22Oui, mais on peut avoir des performances qu'on peut garder.
01:26:24Et ça va permettre aussi au système
01:26:26de santé. Ce qu'il faut savoir,
01:26:28c'est se projeter...
01:26:30On peut garder des performances ?
01:26:32On les garde, je vous assure.
01:26:34Il ne faut pas avoir de grandes performances
01:26:36si vous les avez gardées.
01:26:38Vous les avez gardées parce que vous êtes partis de bas.
01:26:40Non, mais...
01:26:42C'est gentil.
01:26:44Je taquine, mais par définition,
01:26:46on court moins vite, tout est moins...
01:26:48Il faut savoir qu'à 70 ans,
01:26:50on apprend moins vite.
01:26:52À 70 ans, la femme a perdu, si elle ne fait pas
01:26:54ce qu'il faut, 50% de sa masse musculaire.
01:26:56Vous savez que le principal
01:26:58muscle du corps, c'est le cœur.
01:27:00Bon, dites-moi, les neurones, je crois que c'est Vincent
01:27:02qui a posé ça, on ne peut pas nous injecter des neurones
01:27:04plus que des hormones.
01:27:06Les neurones se refont tous les jours.
01:27:08Si vous baissez votre cholestérol,
01:27:10si vous baissez votre gras,
01:27:12il y a une sorte de gain autour des fils électriques
01:27:14que sont les neurones, elle va se enlever.
01:27:16De ce fait, on va avoir
01:27:18de plus en plus de maladies neurologiques.
01:27:20Donc, baissez trop le cholestérol,
01:27:22ce n'est pas bon.
01:27:24Ah, donc, il faut manger du gras.
01:27:26Du bon gras.
01:27:28Il y a le bon cholestérol.
01:27:30Comme il y a le bon chasseur.
01:27:32Merci beaucoup,
01:27:34docteur Mouly.
01:27:36Le docteur Carole Bureté,
01:27:38qui est la présidente de la Société française de médecine sexuelle.
01:27:40Carole sans E.
01:27:42Il y avait Anne sans E.
01:27:44Carole sans E, spécialiste
01:27:46en médecine sexuelle et en andrologie.
01:27:48Elle est donc sur la couverture,
01:27:50c'est aux éditions Le Duc,
01:27:52les clés pour préserver votre santé, votre sexualité
01:27:54et votre goût. Mais c'est toujours vous qui venez,
01:27:56pourquoi elle n'est pas venue à votre place ?
01:27:58Elle habite Cannes.
01:28:00Ah, c'est pour ça. Donc, on la salue,
01:28:02Madame Bureté.
01:28:04C'est fini ?
01:28:06C'est dommage, elle n'est plus en direct.
01:28:08Comment ? On n'est plus en direct.
01:28:10C'est fini. Vous avez 10 secondes ?
01:28:12Oui.
01:28:14Avec un auteur,
01:28:16on a une pièce Ménopause
01:28:18qui va être revérifiée.
01:28:20Il va y avoir une pièce pour les hommes qui va s'appeler
01:28:22Mène en Pause.
01:28:24Une pièce de théâtre ?
01:28:26Il y a une pièce qui s'appelle Ménopause ?
01:28:28Il y a une pièce qui s'appelle Ménopause qui a un succès,
01:28:30qui est complet tous les soirs. Et bientôt, en octobre,
01:28:32vous allez voir Mène en Pause.
01:28:34C'est fait par Alex Good.
01:28:36Très bien. François était à la réalisation, Ludovic était à la vision,
01:28:38Anatole était au son. Merci à Benjamino,
01:28:40qui était là ce matin et qui sera là également ce soir,
01:28:42et à Léopold de Biécy.
01:28:44Merci à tous.
01:28:46Jean-Marc Moronini dans une seconde.

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