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  • 28/05/2025
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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News
Transcription
00:00Bonsoir à tous, Sabrina Medjeber est avec nous ce soir, Gilles-William Golnadel, Amine El Khatami et Paul Melun.
00:08Emmanuel Macron a tweeté il y a quelques instants, nous sommes le 28 mai, cela fait 600 jours que 58 otages sont toujours retenus par le Hamas.
00:17600 jours de calvaire insoutenable pour eux et leurs proches, 600 jours, pas un jour, pas un, sans penser à eux.
00:24La France se tient à leur côté, mobilisée, déterminée, pour leur libération, pour un cessez-le-feu immédiat, pour la paix et la sécurité de tous, c'est notre priorité.
00:32Emmanuel Macron, vous le savez, qui est en Indonésie, alors il y a une mise en scène, on l'a vu un peu hier soir lorsqu'il est arrivé à Jakarta,
00:41je pense qu'il y a un peu de dérision, d'humour, de second degré, puisque le Président de la République a mis en scène cette sortie en attendant son épouse Brigitte
00:52et ils sont sortis main dans la main, ce matin, nous voyons cette séquence avec la musique de Mendelssohn, ça pouvait nous amuser, mais c'est une manière...
01:02Alors c'est vrai que, ce qui est tout à fait étonnant, je ne vais pas dire que les gens ne parlent que de ça, j'exagérerai bien sûr,
01:09mais je suis frappé à la machine à café, dans les conversations des uns et des autres, en écoutant les enfants, les adolescents, etc.
01:21Ça fait partie des choses qui font causer, ce n'est pas de la grande information, mais ça fait partie.
01:29Mais votre étonnement m'étonne.
01:30Non, ça ne m'étonne pas d'ailleurs, ce que les gens s'intéressent.
01:32Ce n'est pas tous les jours, ce n'est pas tous les jours quand même.
01:35Ah non, vous n'allez pas remettre une pièce ?
01:36Mais si.
01:37Non, vous n'allez pas remettre une pièce dans la machine.
01:44Ça s'appelle le syndrome pro.
01:47Il vous fait parler pendant un quart d'heure sur les choses, et vous dites, mais il ne faut pas commenter un truc pareil.
01:53Et là, il dit, il parle de ça, je pensais à autre chose, pardon.
01:55Et là, il ouvre, et puis non, vous n'allez pas en parler.
01:58Et oui, parce que vous repartez dans une analyse.
02:00C'est le syndrome pro.
02:01Vous repartez dans une analyse.
02:03Une analyse.
02:04Vous semblez vous étonner, ce n'est pas tous les jours.
02:07J'ai vu que Marlène Schiappa avait défendu...
02:10De voir quand même un président de la République prendre quelque chose qui ressemble à une gifle et faire la tête.
02:16Non, mais pardon de vous le dire, ce n'est pas ordinaire.
02:20Mais vous ne savez pas ce qu'il s'est passé avant.
02:24Vous surinterprétez un geste qu'on ne peut pas interpréter.
02:28Mais en tout cas, j'ai vu que tout le monde en parle.
02:30Même Marlène Schiappa, je crois qu'on en a parlé cet après-midi.
02:33Chacun donne son avis.
02:38Voilà, on va passer au tour.
02:41Ce qui, en revanche, ce qui est intéressant, c'est ce qu'a dit Emmanuel Macron sur Israël.
02:46Ça, c'est intéressant et important surtout.
02:49Donc, je vous propose de l'écouter et de rappeler effectivement la position française.
02:56Nous sommes aussi mobilisés pour retrouver un processus qui pourra nous conduire à deux États,
03:02à une reconnaissance mutuelle et à une paix durable.
03:06Nous organiserons prochainement avec l'Arabie saoudite une conférence sur Gaza, New York,
03:12pour donner un nouvel élan à la reconnaissance d'un État palestinien
03:16et à la reconnaissance de l'État d'Israël.
03:19Si je voulais synthétiser Emmanuel Macron depuis que nous le connaissons,
03:25il dit les choses telles qu'il voudrait qu'elles soient.
03:30Il n'est pas le seul. Il y a beaucoup de gens qui sont comme ça.
03:33C'est une ligne directrice.
03:38Parce que deux États aujourd'hui, le réel empêche de penser que ce soit possible.
03:46En théorie, bien sûr.
03:48Mais je ne sais pas du coup ce que le réel nous pousserait à espérer pour l'avenir.
03:52Si on doit souhaiter des vœux une fois que le conflit se sera arrêté, qu'est-ce qu'on souhaite ?
03:57Est-ce qu'il y a une autre solution que la solution à deux États,
04:00entre l'État palestinien et l'État d'Israël ? Je n'en vois pas d'autre.
04:03Ce que je veux vous dire, c'est qu'il y a un problème,
04:05et c'est vrai pour Emmanuel Macron, de timing.
04:09Ce n'est pas tant que ce qu'il dit soit faux, c'est qu'il ne le dit pas au bon jour.
04:14Est-ce qu'aujourd'hui, dire cela, c'est utile ?
04:19Vous connaissez la position française ?
04:21Bien sûr. Mais si vous dites ça et qu'en même temps,
04:23vous faites comme il l'a fait sur les réseaux sociaux,
04:25vous parlez des otages, que vous appelez à la désescalade, au cessez-le-feu…
04:28C'est très bien d'ailleurs, j'ai commencé par ça.
04:30Je pense qu'il y a une position que j'appellerais une position d'équilibre,
04:34c'est-à-dire à la fois le souci humanitaire des populations civiles à Gaza
04:38et à la fois la libération des otages.
04:40Je crois que c'est la seule ligne qui vaille de la part de la Voix de la France.
04:44Ça, ça s'appelle l'influence du déjeuner dans l'aile madame.
04:48Je le précise, parce que c'est le déjeuner…
04:52Ah, ils y vont tous !
04:55Ils passent tous dans l'aile madame.
04:58Tous les chroniqueurs de ces news passent dans l'aile madame.
05:01J'ai rien mangé !
05:03Peut-être après commenter ?
05:05Non, non, d'abord, ils sont invités un par un.
05:08Ils ne sont jamais invités ensemble.
05:10Vous, on ne vous invite pas parce que je pense que vous étiez récupérables pour la cause.
05:14Allez savoir !
05:16Allez savoir !
05:18Et l'aile madame, les chroniqueurs de ces news sont particulièrement bien traités.
05:23Pourquoi l'Elysée ne vient pas sur ces news, et notamment son chef ?
05:27Ecoutez, il deviendra, il deviendra.
05:30Bon, Sabrina.
05:32Non, je suis d'accord avec Paul.
05:34Au-delà de répéter ce qu'il vient de dire et ce que vous avez dit,
05:37qui sont les propos de madame Ernotte également,
05:39représenter le monde tel qu'elle voudrait qu'il soit représenté.
05:42Bref, Emmanuel Macron a un problème, je pense, non pas avec la temporalité,
05:46mais avec la direction et l'honnêteté et la lucidité.
05:50C'est-à-dire que reconnaître un État palestinien aujourd'hui,
05:53c'est très bien, tout le monde le souhaite,
05:55mais la priorité c'est la libération des otages et que le Hamas dépose les armes.
05:59C'est ce qu'elle a dit dans le tweet, j'ai commencé par croire.
06:02Et on réfléchira communément peut-être à une solution politique
06:05pour qu'il y ait de la paix entre deux États.
06:07Mais la priorité c'est quand même la libération des otages et que le Hamas dépose les armes.
06:11Bon, je ne vous demande pas forcément votre avis,
06:14puisque moi j'ai toujours été pour deux États.
06:18Oui.
06:19Toujours.
06:20Mais les Palestiniens ne le veulent pas.
06:21Bravo.
06:22Ils ont toujours refusé.
06:24Ils ont toujours refusé depuis 1947.
06:26Ils préfèrent détruire l'État qui existe, premièrement.
06:29Deuxièmement, juste après, au peu de temps après,
06:33le grand pogrom, c'est quand même un timing particulier.
06:37Et troisièmement, pardon de vous le dire,
06:40si déjà M. Macron voulait bien s'occuper des problèmes inhérents
06:45aux conflits du Proche-Orient en France,
06:47et notamment marcher contre l'antisémitisme,
06:49je l'écouterais avec une oreille...
06:51On en parlera tout à l'heure avec ce qui s'est passé avec cet élu du 20e arrondissement.
06:54Mohamed Sinouar.
06:56Voyez le sujet de Régine Delfour,
06:58parce que Mohamed Sinouar est mort.
07:01Et c'était le chef du Hamas.
07:03En plein milieu d'un débat à la Knesset sur l'échec du gouvernement
07:07à atteindre les objectifs de guerre,
07:09Benyamin Netanyahou décide de monter à la tribune pour cette annonce inattendue.
07:14En 600 jours de guerre de renaissance,
07:16nous avons véritablement changé le visage du Moyen-Orient.
07:19Nous avons chassé les terroristes de notre territoire,
07:22pénétré de force dans la bande de Gaza,
07:24éliminé des dizaines de milliers de terroristes,
07:27éliminé Mohamed Deyif, Ismaël Agnier,
07:29Yahya Sinouar et Mohamed Sinouar.
07:32Rama Sinouar.
07:33L'officialisation de la mort de Mohamed Sinouar,
07:36qui, selon les médias israéliens,
07:38aurait été tué le 13 mai dernier
07:40lors d'une frappe de Tsars à Ranyounès.
07:43Mohamed Sinouar était surnommé l'homme de l'ombre
07:46pour la rareté de ses apparitions.
07:48Sur ces images fournies par l'armée israélienne,
07:51il serait aux côtés de son frère Yahya Sinouar,
07:54dans un tunnel près d'Erez, dans la bande de Gaza.
07:57Après la mort de son frère en octobre 2024,
08:00considéré comme le cerveau des attaques du 7 octobre,
08:03Mohamed Sinouar serait devenu le leader du Hamas dans la bande de Gaza.
08:10Que reste-t-il du Hamas aujourd'hui ?
08:12Qu'est-ce qu'on le sait ?
08:14Il y a eu un chiffre aujourd'hui.
08:16On a appris qu'il y a eu 10 000 nouveaux membres.
08:20Et on a aussi appris, dans le Washington Post,
08:24que le Hamas conditionnait la distribution de l'aide humanitaire
08:28en disant aux familles
08:30« on vous donne l'aide si vos enfants s'engagent dans nos rangs ».
08:33Et donc c'est comme ça qu'ils recrutent les nouveaux...
08:36Les Louis-Diams.
08:37Les types qui ne savent pas forcément se battre.
08:40Pas des types très formés.
08:42Moi qui suis un peu le correspondant de France Inter ici,
08:45je peux vous dire qu'à 19h, ils n'ont pas repris la déclaration de M. Macron
09:02sur les 600 jours sur les otages.
09:05Ils en ont strictement...
09:07Elle était à 19h de ce soir.
09:09J'ai aussi écouté France Info à 19h30.
09:12Je n'ai rien entendu non plus.
09:14Je vous signale.
09:15Premièrement.
09:16Deuxièmement, ils ont dit, et ça je vous l'annonce,
09:19que M. le Premier ministre israélien s'était peut-être un peu trop avancé
09:23puisque l'armée israélienne n'a pas confirmé.
09:27Ils n'étaient pas dans une joie, dans une allégresse énorme.
09:30Et enfin, moi qui ai la faiblesse d'y croire,
09:33je constate simplement qu'apparemment, Israël ne tue pas que des civils.
09:38L'antisémitisme, il est présent en France.
09:43Cet élu écologiste dans le 20e arrondissement,
09:49à la suite des propos antisémites tenus par Lila Jelali
09:53lors du conseil municipal de ce mardi,
09:55le parti des écologistes a réagi sur X,
09:57condamnant fermement les déclarations de l'élu.
09:59Mais on va écouter cette jeune femme.
10:02Au-delà de sa prise de position, moi ce qui me frappe,
10:05c'est l'articulation intellectuelle qui est difficile aujourd'hui,
10:11parfois chez des hommes ou des femmes politiques.
10:14Il y a un niveau de recrutement qui a fortement baissé.
10:18Et ce problème est peut-être beaucoup plus important que les autres
10:22parce qu'il préfigure ce que sera le personnel politique ces prochaines années.
10:26C'est ce qui m'a frappé en écoutant cette jeune femme, Lila Jelali,
10:29qui manifestement n'est pas, ou ne sait pas précisément...
10:35Vous ne croyez pas ?
10:36Non, parce que sa manière de répliquer, c'était méchant, c'était dur,
10:41mais ce n'était pas idiot.
10:42Je ne dis pas que c'est idiot, je dis que je ne me permettrais pas.
10:47Je pense qu'il y a un problème de culture historique,
10:50de culture politique et de niveau général.
10:53Vous avez vu le niveau des députés à la FI, par exemple ?
10:55Je vous propose de l'écouter, cette femme.
10:57Je vous propose d'écouter les propos qui sont à l'origine
11:01de la réprimande de son propre camp.
11:07Il y a une phrase d'un de nos présidents,
11:10peut-être que quelqu'un va la trouver,
11:12c'est peut-être une bonne petite devinette,
11:15qui disait que le jour où on rassemblera au même endroit les Juifs,
11:18nous avons peur aujourd'hui qu'ils puissent devenir des dominateurs,
11:23qu'ils puissent faire l'impensable.
11:26C'était Charles de Gaulle.
11:28Charles de Gaulle, le jour où il a pris la parole pour dire
11:32qu'on est peut-être en train de faire une bêtise,
11:35de réunir tout le monde dans un même État,
11:38et qu'il serait peut-être possible de créer deux États,
11:42c'était en 67.
11:45Je vais vous dire, je pense que c'est la culture des réseaux sociaux.
11:48Cette phrase de de Gaulle, elle passe depuis quelques jours
11:52sur les réseaux sociaux.
11:53Peut-être que cette jeune femme l'a vue,
11:55elle la chope au vol comme ça,
11:56et puis elle en tire une conclusion.
11:58Mais ce que je veux dire,
11:59ce n'est pas une culture digérée, historique, profonde.
12:02Non, absolument pas.
12:04C'est quand même un peu cocasse,
12:05parce que c'est la première fois quasiment de ma vie
12:07que j'entends une écologie citer de Gaulle.
12:09Et la seule fois où il cite de Gaulle,
12:10c'est pour lui faire dire des trucs qu'il n'a pas vraiment dit,
12:12puisque la citation, elle n'est pas exactement celle-ci,
12:14premièrement.
12:15Et deuxièmement, c'est pour en faire le marchepied de propos antisémites.
12:18Donc franchement, je trouve ça navrant.
12:20Mais je vous rejoins Pascal,
12:21il y a un manque évidemment confondant de culture historique,
12:24mais il y a aussi de mauvaises intentions
12:26et un discours sous-jacent qui est celui de l'antisémite.
12:29Oui, et Madame Tondelier,
12:31qui tweet plus vite que son nombre sur à peu près tous les sujets,
12:35à l'heure où je vous parle,
12:36je viens de vérifier il y a dix secondes,
12:38ne s'est toujours pas exprimée elle-même directement.
12:40Sauf qu'elle a retweeté le tweet.
12:42Elle a retweeté le message du section local.
12:44Mais Madame Tondelier, l'amie de Médine,
12:47qu'elle ne soit pas offusquée par une sortie antisémite,
12:50ça n'étonnera pas grand monde.
12:53Mais c'est pour ça que je pense,
12:55vous vous trompez un peu,
12:57je pense que c'est très culturel.
12:59Je pense que cette demoiselle-là,
13:01qui n'est pas plus bête qu'une autre,
13:03elle pense que c'était le moment,
13:05de manière totalement impunie,
13:08de pouvoir dire du mal d'Israël
13:10et même de contester la légitimité de l'État d'Israël
13:13et pour le même prix de dire du mal des Juifs.
13:17Je pense que c'était très culturel.
13:19C'est la culture actuelle.
13:21Cela dit, vous me permettrez,
13:23dans toute l'histoire du général de Gaulle,
13:25cette phrase est assez étrange.
13:27Ce qu'il avait dit, je la répète.
13:29Un certain même redoutait que les Juifs,
13:31jusqu'alors dispersés, mais qui étaient restés
13:33ce qu'ils avaient été de tout temps,
13:35c'est-à-dire un peuple d'élite, sûr de lui-même
13:37et dominateur, n'en viennent une fois rassemblés
13:39dans le site de leur ancienne grandeur
13:41à changer en ambition ardente et conquérante
13:43les souhaits très émouvants qu'ils formaient
13:45depuis 19 siècles l'an prochain à Jérusalem.
13:47C'est une drôle de phrase.
13:49Cette sortie-là a été très contestée.
13:51Bien sûr.
13:53Notamment le passage d'un peuple
13:55sûr de lui-même et dominateur.
13:57Et encore une fois,
13:59M. de Gaulle n'était pas
14:01un chantre du sionisme
14:03forcené puisqu'il regardait...
14:05Il y a eu ensuite
14:07une querelle avec Raymond Aron,
14:09notamment, un peu plus tardive.
14:11Il avait un peu de dépit
14:13de voir les Juifs français
14:15après 1967
14:17regarder Jérusalem
14:19avec tendresse.
14:21C'est après la guerre des 6 juifs.
14:23Les écolos envisagent des sanctions.
14:25Lorsqu'au rassemblement national,
14:27aux dernières législatives par exemple,
14:29on a trouvé un certain nombre de candidats
14:31qui avaient tenu des propos inacceptables
14:33ou racistes ou antisémites
14:35sur les réseaux sociaux, sur Facebook, etc.
14:37D'abord, toute la presse a mené
14:39des enquêtes très fouillées sur ces propos
14:41et ils ont été exclus immédiatement.
14:43– Elle a été mise en retrait.
14:45– Oui, elle a été mise en retrait
14:47par la mairie du 20ème arrondissement.
14:49Elle n'est pas exclue par Europe Écologie Les Verts.
14:51Ça aurait dû tomber tout de suite.
14:53– D'abord, elle s'est excusée.
14:55Hier soir, en Conseil d'arrondissement,
14:57à l'occasion d'un débat dénonçant
14:59le génocide, j'ai fait référence
15:01à une citation de Général de Gaulle
15:03blessante et inappropriée. Je n'aurais pas dû reprendre
15:05cette citation qui revêt tous les poncifs
15:07de l'antisémitisme essentialisant
15:09les Juifs. Donc elle s'appuyait
15:11sur cette phrase du
15:13Général de Gaulle.
15:15Les écologistes
15:17réaffirment leur engagement contre l'antisémitisme.
15:19Partout, toujours, le bureau politique condamne
15:21fermement ses propos, prend règle de sa mise en retrait
15:23et saisit en urgence le Conseil disciplinaire.
15:25Le ton monte
15:27sur…
15:29À force de dire qu'il monte sur la scène
15:31internationale, c'est une phrase
15:33un peu passe-partout que j'utilise là.
15:35Le ton monte dans un message publié
15:37sur X, le vice-président du Conseil de sécurité de la Russie
15:39Dimitri Medvedev a évoqué
15:41l'hypothèse d'une troisième guerre mondiale.
15:43En réaction aux déclarations de Donald Trump
15:45à l'égard de Vladimir Poutine.
15:47Je vous propose de voir le sujet de Mathieu Dewez.
15:53Volodymyr Zelensky est accueilli
15:55à Berlin par l'un de ses plus fervents soutiens,
15:57le chancelier allemand Friedrich Merz.
15:59Ce dernier annonce que
16:01l'Allemagne va aider l'Ukraine à produire des missiles
16:03sans restriction de portée.
16:05Cela permettra à l'Ukraine
16:07de se défendre pleinement,
16:09même contre des cibles militaires
16:11situées hors de son territoire.
16:13C'est le début d'une nouvelle coopération militaire
16:15ou industrielle entre nos pays,
16:17une coopération au fort potentiel.
16:21Cette rencontre intervient au moment
16:23où Donald Trump durcit le ton face à Vladimir Poutine,
16:25alors que les bombardements
16:27se poursuivent en Ukraine.
16:29Vladimir Poutine ne comprend pas que sans moi,
16:31la Russie aurait déjà été confrontée
16:33par des bombardements très graves.
16:35Et je parle de choses vraiment graves.
16:37Il joue avec le feu.
16:39Le vice-président du Conseil de sécurité de la Russie
16:41n'a pas tardé à réagir.
16:43Concernant les propos de Trump,
16:45selon lesquels Poutine joue avec le feu
16:47et des choses vraiment terribles
16:49qui arrivent à la Russie,
16:51je ne connais qu'une seule chose vraiment grave,
16:53la Troisième Guerre mondiale.
16:55J'espère que Trump comprend cela.
16:57Le président ukrainien accuse également
16:59Vladimir Poutine de ralentir les pourparlers de paix.
17:01Il cherche constamment des raisons de continuer la guerre.
17:03La question n'est pas de savoir
17:05de quel pays il s'agit,
17:07ni à quelle alliance il appartient.
17:09La question concerne uniquement Poutine.
17:11Il cherche sans cesse des prétextes
17:13pour retarder le format dans lequel
17:15la guerre pourrait se terminer.
17:19Ce mercredi, la Russie rejette
17:21la proposition ukrainienne d'un sommet
17:23entre Volodymyr Zelensky,
17:25Vladimir Poutine et Donald Trump.
17:27Trump est en train de constater
17:29qu'il avait dit, lorsqu'il était en campagne présidentielle,
17:31qu'il mettrait très vite fin à ce conflit
17:33et que c'était Biden qui était incompétent
17:35et qui mettrait vite fin.
17:37Il voit bien que c'est difficile
17:39avec un interlocuteur comme Poutine
17:41qui, véritablement, même quand il y a
17:43des négociations de paix qui sont amorcées
17:45et même quand on dit qu'il va y avoir
17:47un cessez-le-feu, il y avait dix jours pour cela,
17:49il continue à bombarder,
17:51il continue à tuer des civils ukrainiens
17:53et il continue à progresser.
17:55Si Medvedev est peut-être le plus radical
17:57de cette équipe, parce que c'est vrai
17:59que Peskov, le porte-parole du Kremlin,
18:01n'a pas eu ces propos-là.
18:03Il faut bien rappeler que Medvedev engage aussi
18:05sa parole et qu'il est habitué aux propos outranciers.
18:07Il faut quand même aussi le noter, je pense.
18:09On va marquer une pause.
18:11C'est veille de l'Ascension.
18:1340 jours après Pâques.
18:15Prissain va s'élever.
18:17On va essayer nous-mêmes d'élever.
18:19Pourquoi pas.
18:21Il y a peut-être des gens qui nous regardent ce soir
18:23qui vont être en week-end.
18:25Il est bien d'un très bon niveau.
18:27Par rapport aux autres ponts,
18:29les enfants, cette fois-ci,
18:31ne travaillent pas.
18:33Vous n'avez peut-être plus
18:35de lycéens ou collégiens chez vous,
18:37mais les autres ponts du 1er
18:39et 8 mai, le vendredi,
18:41était un jour où les écoliers
18:43avaient rendez-vous avec leurs professeurs.
18:45Or, ce vendredi-là,
18:47les écoliers n'ont pas rendez-vous.
18:49Il y a beaucoup de gens qui sont sur la route.
18:51On a un mercredi rouge
18:53et ça sera un dimanche noir.
18:55Il y a moins de gens qui partent
18:57et plus qui reviennent.
18:59On travaille quand même demain soir, nous autres.
19:01Parlez pour vous.
19:05M. Netjar ne nous a pas donné...
19:07Non, on n'y a pas le droit.
19:09Il ne nous a pas donné.
19:11M. Netjar a dit...
19:13Et si M. Netjar dit, nous, on est...
19:15Et Benjamin Nau me dit
19:17que ça sera un samedi rouge.
19:19Vous savez pourquoi ?
19:21Ben, samedi, c'est la finale.
19:23Et c'est sur Canal.
19:27C'est un samedi rouge et bleu.
19:29Vous allez regarder, par exemple, sérieusement.
19:31Mais il n'y a pas une chance sur un milliard.
19:35Chacun a son prix.
19:37Mais ça ne vous intéresse pas
19:39de partager ?
19:41Il n'y a pas des gens qui aiment le football chez vous
19:43et vous n'avez pas envie de partager avec des amis ?
19:45Bon, je sais que le mot « ami »
19:47c'est un mot dont j'ignore le sens.
19:49Non, non, bien sûr.
19:51Franchement, je ne vais pas insister.
19:53C'est bien de partager ensemble
19:55avec ses enfants, de regarder.
19:57Ils n'intéressent pas mes enfants, tranquille.
19:59Bon.
20:01Mes enfants ne s'intéressent pas à ce genre de choses.
20:03Bon, on marque une pause et on revient.
20:05On parlera du PSG
20:07parce que figurez-vous que la parade
20:09des Champs-Elysées est autorisée
20:11si le PSG gagne, bien sûr, dimanche.
20:13Dimanche.
20:15Vraiment, ils vont être très contents
20:17les commerçants des Champs-Elysées.
20:19Oui.
20:21A tout de suite.
20:25Comme on a parlé du PSG, figurez-vous que
20:27j'ai reçu des messages de toute l'équipe de Canal
20:29et notamment Laurent Lachan, réalisateur
20:31célèbre de Canal, qui sera à
20:33Munich et il me dit « 40 heures
20:35d'antenne à partir de vendredi
20:37samedi sur les antennes du groupe Canal.
20:3940 heures d'antenne ».
20:41Avec toute l'équipe de Thomas Sénécal
20:43qui dirige les sports à Canal.
20:45Hervé Matou, évidemment, leur boulot,
20:47c'est la Dream Team. Paul Tchoukriel
20:49qui commande, Sidney Gauvoux.
20:51Alors, soyez sur les antennes de Canal
20:53parce qu'évidemment, c'est un événement important.
20:55Le match est retransmis à 21h.
20:5740 heures d'antenne avec
20:59tous nos amis du service
21:01des sports.
21:03C'est entendu.
21:05Et William Donnadel qui s'en fiche.
21:07Qui s'en fiche.
21:09Mais bon, qui s'en fiche.
21:11Qu'est-ce qui vous intéresse ?
21:13J'aime regarder Colombo.
21:15Je me tape tous les Colombo.
21:17C'est vrai ?
21:19Vous regardez vraiment
21:21Colombo ?
21:23Le pire, c'est que j'ai déjà vu plusieurs fois.
21:25Mais oui, ça m'est repris comme ça.
21:27Bon, Mathilde Panot.
21:29C'est extraordinaire, Mathilde Panot.
21:31Maintenant, il y a un nouveau thème.
21:33L'histoire du baptême, je ne l'avais même pas vu arriver.
21:35C'est-à-dire qu'ils mettent un parallèle.
21:37Maintenant, la France insoumise
21:39entre le baptême
21:41parce qu'effectivement, par définition,
21:43celui qui est baptisé est
21:45non-consentant. Il a généralement
21:47quelques jours. Et ils ont trouvé ça.
21:49Jamais dans l'espace médiatique, je n'avais
21:51entendu cela. C'est-à-dire que
21:53pour dire que les femmes
21:55portent le voile contre leur gré,
21:57tu inventes
21:59un argument
22:01bidon. C'est-à-dire que
22:03tes enfants ont été baptisés sans leur consentement.
22:05Qu'est-ce que vous voulez faire
22:07quand on est à ce niveau-là ? Écoutez, Mathilde Panot.
22:11Le problème, c'est ce qui a été fait de ce rapport.
22:13Y compris auquel le
22:15gouvernement, dont les ministres de M.
22:17Bayrou, ont contribué à cela.
22:19Quand vous avez un problème, quand c'est ensuite
22:21l'ensemble des musulmans et des musulmanes
22:23de ce pays qui sont visés, quand vous avez un préfet
22:25des Hauts-de-Seine qui explique que le problème de l'entrisme
22:27des frères musulmans, c'est les boucheries halal,
22:29vous comprenez que vous avez un problème. Quand
22:31vous avez un président de groupe parlementaire,
22:33M. Attal, ancien Premier ministre,
22:35qui assume tranquillement
22:37une mesure discriminatoire sur l'interdiction
22:39du voile avant 15 ans.
22:41Et quand vous avez des médias, comme CNews par exemple.
22:43Il dit que ce n'est pas acceptable de voir des petites filles voilées.
22:45Oui, et c'est acceptable par exemple d'avoir
22:47un baptême lorsque vous n'êtes
22:49même pas en âge de consentir. Je veux dire, il faut arrêter.
22:51Il faut arrêter.
22:53Il y a un niveau de bêtise.
22:55C'est ce que je vous disais tout à l'heure.
22:57Il y a un niveau de bêtise.
22:59Là, tu ne peux plus rien faire.
23:01Avant, tu pouvais avoir un échange.
23:03On parle de l'extrême-gauche avec les communistes.
23:05Tu pouvais avoir un échange.
23:07Là, tu n'en as plus.
23:09Non, mais cependant,
23:11elle s'inscrit dans une tradition chez LFI
23:13assez ancienne, et une partie de la gauche aussi,
23:15qui est, à chaque fois qu'on parle d'un problème avec l'islam politique,
23:17de renvoyer tout de suite au catholicisme.
23:19Je me souviens de Jean-Luc Mélenchon, lorsque vous parliez
23:21à l'époque de l'antrisme des islamistes et frères musulmans.
23:23Il vous disait, il y a le concordat en Alsace.
23:25C'est toujours la même chose.
23:27C'est une vieille méthode qu'elle emploie
23:29peut-être de façon assez malhabile.
23:31Parce qu'elle est souvent malhabile, Madame Pannot.
23:33C'est toujours la même rengaine.
23:35Aymeric Caron, aujourd'hui,
23:37pas plus tard aujourd'hui,
23:39interrogé sur le voilement des fillettes
23:41de 5 ou 6 ans,
23:43a dit que ça ne lui posait pas de problème.
23:45Le principe même
23:47de voiler une enfant, une fille
23:49de 5 ou 6 ans,
23:51c'est de vouloir
23:53la protéger des pulsions masculines.
23:55Dans notre langue,
23:57ça s'appelle la pédophilie,
23:59quand on est attiré par une enfant de 5 ou 6 ans.
24:01M. Caron ne voit pas
24:03de problème à ça.
24:05M. Caron fait de l'électoralisme
24:07peut-être ?
24:09Le pense, pourquoi pas ?
24:11Je ne crois pas
24:13que ce soit purement
24:15de l'électoralisme.
24:17Je pense qu'ils sont dans la...
24:19M. Caron, je ne sais pas
24:21vraiment ce qu'il pense.
24:23Ils sont sincères.
24:25Ils sont dans la soumission
24:27intellectuelle et culturelle
24:29qui passe, comme l'a très bien dit M. Melun,
24:31qui passe d'une part
24:33à la soumission
24:35à l'islam, mais en même temps,
24:37c'est aussi bon à taper
24:39sur le catholicisme
24:41de la religion du vieux peuple.
24:43C'est beaucoup plus profond que ça
24:45dans leur tête.
24:47La bonne ligne qui n'est pas facile à trouver,
24:49c'est comment dire
24:51pour ceux qui sont nés
24:53sur le sol de France,
24:55attachés à des mœurs, des coutumes,
24:57des traditions, une histoire
24:59française, comment dire
25:01je ne veux pas vivre dans une société
25:03musulmane, je ne veux
25:05pas vivre dans une société musulmane,
25:07tout en acceptant, effectivement,
25:09la présence des musulmans
25:11sur le sol de France, et de
25:13leur dire peut-être que vous êtes sur le sol
25:15de France, mais
25:17prenez en compte,
25:19et la plupart, sans doute, ou beaucoup
25:21le font, prenez en compte cette histoire.
25:23Cette histoire, ces mœurs,
25:25cette tradition, et qu'effectivement,
25:27moi je n'ai pas envie
25:29que mes enfants,
25:31que mes petites filles, si tant est qu'un jour
25:33j'en ai, soient voilées.
25:35Je n'en ai pas envie en fait, je n'ai pas envie de vivre
25:37dans une société musulmane. Est-ce que j'ai
25:39le droit de dire cela, simplement ?
25:41J'ai le droit de le dire ?
25:43Est-ce que j'ai le droit de le dire ?
25:45Je ne veux pas vivre dans
25:47une société musulmane ?
25:49Il serait sous la règle de la charia d'un état islamique.
25:51Bien sûr !
25:53Est-ce que j'ai le droit de dire cela ?
25:55Est-ce que j'ai le droit de dire cela ?
25:57Si vous vous adressez à un avocat, compte tenu
25:59aujourd'hui de certaines juridictions, je me permets de vous rappeler
26:01que M. Zemmour-Eyric a été condamné
26:03pour incriminer
26:05les immigrés.
26:07Immigration sans...
26:09Oui, mais je parle de mœurs, moi !
26:11Vous me demandez, j'avais l'impression que vous étiez
26:13dans une consultation juridique. Je vous dis
26:15que nous vivons dans un pays
26:17dans un pays dangereux
26:19sur le plan de la liberté d'expression et d'autre part.
26:21Madame...
26:23Comment elle s'appelle ? Panot. Panot, merci.
26:25Elle parle de
26:27ce qui est halal. J'attire
26:29quand même son attention sur le fait que moi, je suis
26:31l'avocat de la Ligue des Animaux.
26:33On s'en est occupé.
26:35Avec L114.
26:37L'abattoir de mots
26:39a été interdit
26:41par le préfet
26:43parce qu'il y avait des actes de
26:45cruauté à l'intérieur de cet abattoir.
26:47Ça n'invalide pas
26:49l'abattage rituel musulman dans son
26:51ensemble. Mais quelquefois,
26:53c'est un peu cruel.
26:55On en est à débattre.
26:57Sabrina Medjeber.
26:59Pascal, tous les Français de confession
27:01musulmane n'intériorisent pas
27:03le fait que la petite fille
27:05est une vulnérabilité pour l'honneur
27:07de sa famille et de
27:09ses frères et de ses parents
27:11et qu'elle suscite l'appétit sexuel
27:13des hommes concupiscents.
27:15Tous les Français de confession musulmane
27:17ne voilent pas leur petite fille.
27:19En revanche...
27:21Je ne sais pas si vous avez lu
27:23le livre de François Bousquet.
27:25On l'a lu, mais on l'a reçu.
27:27François Bousquet,
27:29le prélève du Grand Blanc.
27:31Les gens comme Emmerick Caron,
27:33qui habitent à Versailles et qui ne mettront jamais
27:35leurs enfants dans des écoles
27:37de quartiers islamisés.
27:39Madame Pannot, elle ne voilera jamais
27:41sa petite fille. Madame Rousseau,
27:43elle ne voilera jamais le voile. Elle pensait que c'était
27:45un embellissement. Raphaël Arnault,
27:47qui compare ça à
27:49un rouge à lèvres.
27:51Monsieur Devillepin,
27:53à qui on pose des questions, qui dit
27:55je ne suis pas couturier.
27:57On découvre qu'il y a des Grands Blancs
27:59qui s'inventent des rôles de coach en image,
28:01de conseiller en voile, mais qui pour
28:03jamais de la vie
28:05ne se mélangeront
28:07absolument
28:09aux femmes qui subissent précisément
28:11le joug communautaire du voilement forcé.
28:13Monsieur Devillepin qui a dit qu'il n'y a plus de Président de la République
28:15depuis 2007 en France. C'est très aimable
28:17d'ailleurs pour Nicolas Sarkozy, pour
28:19François Hollande et pour Emmanuel Macron.
28:21C'est sa dernière sortie. Il n'y a plus de Président
28:23de la République. Mais nous avons des débats dans ce pays
28:25qui sont
28:27proprement surréalistes.
28:29On est en train de parler du voilement des fillettes.
28:31Je peux vous assurer, pour bien connaître le Maroc
28:33et m'y rendre chaque année plusieurs semaines,
28:35je n'ai jamais, jamais
28:37du haut de mes 37 ans,
28:39jamais croisé une enfant voilée
28:41dans les rues de Casablanca.
28:47Madame Braune-Pivet,
28:49je me suis pincé
28:51après ce qu'elle a dit ce matin.
28:53Madame Braune-Pivet
28:55estime que le bilan régalien
28:57du quinquennat est extrêmement positif.
28:59C'est formidable.
29:01Si Madame Braune-Pivet
29:03venait avec un peu
29:05d'humilité et disait
29:07c'est vrai que c'est difficile, on n'a pas fait
29:09ce qu'on aurait peut-être dû faire
29:11mais convenons que la société
29:13française, c'est pas facile de trouver des bonnes
29:15solutions. Vous imaginez
29:17le type de discours. Mais là,
29:19on perçoit ça comme une forme d'arrogance.
29:21D'arrogance. Parce que c'est quand même
29:23une catastrophe sur le plan régalien, disons-le.
29:25La mandature
29:27Emmanuel Macron. Et là,
29:29elle nous dit que c'est un bilan très positif.
29:31Je crois que vous voyez les choses de trop haut.
29:33Je pense que c'est la réponse à M. Attal.
29:35Pour dire que M. Attal...
29:37Vous avez raison.
29:39Vous avez raison.
29:41Écoutons ce qu'a dit
29:43Mme Braune-Pivet.
29:47J'ai été 5 ans présidente de la commission
29:49des lois à l'Assemblée nationale.
29:51Tout le bilan régalien des 5
29:53premières années du quinquennat,
29:55j'en prends ma part. Je me suis occupée
29:57des lois immigration, des lois terroristes,
29:59des lois sur la sécurité intérieure,
30:01du doublement du budget de la justice.
30:03Donc c'est pas vrai. Vous dites que le bilan est vrai.
30:05C'est pas vrai. Le bilan est extrêmement
30:07positif. C'est nous qui avons
30:09réembauché 10 000 policiers et gendarmes
30:11de plus. C'est nous qui avons augmenté
30:13le budget de la justice de façon
30:15extrêmement conséquente, créant des
30:17postes de magistrats, de greffiers, d'assistants de justice.
30:19Alors pourquoi il dit ça Gabriel Attal ?
30:21Tout n'est pas parfait. Mais après, vous savez, parce que ça met
30:23longtemps de mener une politique.
30:25C'est pas parce que vous augmentez le budget
30:27qu'en un claquement de doigts,
30:29et tous les Français peuvent le comprendre,
30:31les effets s'en font ressentir.
30:33Ça prend longtemps de former des médecins,
30:35de former des magistrats, de former
30:37des avocats, etc.
30:39Mais ça se met en place. Il faut continuer
30:41l'effort. Le macronisme n'est pas mort ?
30:43Mais certainement pas. En tout cas moi je fais partie
30:45de celle qui l'incarne.
30:47Une vision centrale, progressiste,
30:49modérée, dans la nuance,
30:51qui essaye de rassembler. Donc évidemment
30:53que ça n'est pas mort. Et bien au contraire,
30:55moi je crois que c'est ça qu'attendent les Français aujourd'hui.
30:57On va voir s'ils attendent vraiment ça les Français.
30:59Gabrielle Attal, moi je pense qu'ils
31:01attendent surtout que Mme Braune-Pivet
31:03s'en aille. D'ailleurs c'est une femme
31:05sympathique.
31:07Franchement c'est une femme sympathique
31:09Mme Braune-Pivet. Il n'y a pas
31:11de soucis.
31:13Mais manifestement je ne suis pas sûr
31:15qu'ils attendent cela. Et effectivement
31:17elle répondait à Gabrielle Attal qui a dit cette phrase
31:19complètement folle, pour moi.
31:21La délinquance et les trafics continuent d'empoisonner
31:23la vie de nos concitoyens. Les Français n'ont pas
31:25confiance en notre justice et notre immigration
31:27n'est pas pilotée. Je reconnais
31:29que notre parti ne s'était
31:31jamais emparé de ces questions-là.
31:33Alors on en a parlé déjà hier soir, mais cette phrase
31:35est dingue.
31:43Mais cette phrase est complètement dingue.
31:45Je vous assure, parfois tu te dis, mais il y a quelqu'un
31:47c'est des...
31:49Quand il parle, quand il donne des interviews, il ne réfléchit pas.
31:51Ce qui est possible. Mais enfin de dire
31:53on est un parti. Alors un parti c'est fait pour quoi ?
31:55C'est pas la définition d'un parti.
31:57C'est fait pour réfléchir, pour échanger des idées.
31:59Ça malheureusement depuis quelques années.
32:01Et vous avez un homme qui a été
32:03Premier ministre de la France qui dit non, notre parti
32:05nous... Je reconnais que notre
32:07parti on ne s'est pas vraiment emparé des questions de délinquance.
32:09Non mais c'est dérissant d'ailleurs.
32:11Alors on comprend
32:13en fait pourquoi ça ne marche pas, parce qu'ils n'y avaient pas pensé.
32:15Il est quand même le fils spirituel
32:17de monsieur Macron.
32:19Il est pour la pensée magique.
32:21Mais il dit les choses telles qu'il voudrait qu'elles soient.
32:23Alors Edouard Philippe,
32:25Edouard Philippe aussi lui...
32:27Je ne sais pas à combien
32:29il va finir Edouard Philippe. Ça va être assez intéressant
32:31aussi. Parce qu'il fait la une du point
32:33pour nous expliquer
32:35en gros tout ce qu'il dit
32:37c'est le contraire en gros de ce qu'il a fait.
32:39Je résume à gros traits.
32:41Depuis longtemps, notre exceptionnelle aptitude
32:43à nous raconter des histoires magas. Bah oui il les a
32:45rencontrées lui-même. Il a travaillé avec Alain Juppé.
32:47Il a travaillé avec... Il parlait de l'identité
32:49heureuse et tout ça. C'est le fils d'Alain Juppé.
32:51On rappelle.
32:53Qui est le chantre de ce qu'il
32:55dénonce aujourd'hui.
32:57Bon. Nous nous mentons à nous-mêmes.
32:59J'entends bien.
33:01Et donc nous ne réglons pas nos problèmes. Merci.
33:03J'ai voulu écrire un pamphlet pour dire
33:05si nous voulons avancer, arrêtons de nous mentir.
33:07D'accord. Nous ne sommes pas suffisamment
33:09conscients de ce que nous vivons et nous aimons
33:11nous présenter la réalité d'une façon qui nous plaît
33:13plutôt que de nous confronter à ce qu'elle est vraiment.
33:15Pardonnez-moi. Ce qu'elle est vraiment,
33:17il y a quelques médias qui en parlent.
33:19Vous pouvez d'ailleurs venir sur ce plateau.
33:21Pourquoi pas pour nous
33:23expliquer. Notre pays va affronter un double choc
33:25démographique. Le vieillissement et la dénatalité.
33:27Si on veut conserver un système de retraite avec un
33:29socle par répartition, il va falloir travailler plus.
33:31Ça peut être en étant
33:33plus nombreux. Ça peut être plus longtemps.
33:35Il faudra en plus ajouter
33:37un étage de capitalisation collective
33:39et obligatoire. Il faudra faire face à la menace
33:41d'une réduction de notre population active.
33:43C'est ce que vivent l'Italie et l'Allemagne. Nous aurons besoin
33:45de plus d'ingénieurs, de personnel soignant.
33:47Une partie de ce surplus de travailleurs viendra d'autres pays.
33:49Lui, il est pour l'immigration. Il a tout compris
33:51à ce que veulent les Français,
33:53M. Édouard Philippe. Il dit,
33:55il faut faire rentrer encore plus de gens en France.
33:57C'est formidable.
33:59C'est les Français qui décideront,
34:01M. Édouard Philippe. Il dit, je suis en colère.
34:03C'est la une du point.
34:05J'ai envie de lui dire, moins que nous.
34:07Moins que nous, M. Philippe.
34:09Parce que vous, vous avez été aux Affaires.
34:11C'est vous le responsable
34:13du Covid.
34:15L'argent qui a été dépensé.
34:17L'argent magique.
34:19C'est vous. En fait, c'est vous le responsable.
34:21Et il arrive comme une fleur pour nous dire,
34:23je suis en colère. Non mais écoutez, franchement,
34:25c'est pas sérieux.
34:27C'est pas sérieux quand même.
34:29Je veux dire, qu'est-ce qu'on a fait pour...
34:31On mérite autre chose que ces hommes politiques quand même.
34:33Il est crédité dans les sondages.
34:35Mais les sondages, ça veut bien dire qu'il est...
34:37Vous voulez qu'on fasse
34:39un petit pari ensemble ?
34:41Vous voulez qu'on fasse un petit pari ?
34:43Il va finir à 5.
34:47Il va finir à 5.
34:49Je vous le dis.
34:51Avec un programme comme ça.
34:53Parce qu'en fait, il n'est pas crédible, tout simplement.
34:55Il n'est pas crédible.
34:57Mais comme l'ensemble de la classe politique, Pascal, depuis 40 ans.
34:59Ils font des diagnostics, ils font des constats.
35:01Mais ils n'utilisent aucune sonde.
35:03Reconnaissez quand même,
35:05que par rapport à sa faillite,
35:07il porte beau.
35:09Il n'est pas totalement ridicule
35:11sur le plan de la popularité.
35:13Mais ça ne veut rien dire.
35:15Alain Juppé était la popularité.
35:17Ça ne veut rien dire.
35:19On a trop d'exemples.
35:21Ça me questionne sur une partie
35:23de l'opinion.
35:25C'est le bloc central.
35:27Il y a une partie des gens,
35:29notamment chez les CSP+, dans les grandes villes,
35:31au voire chez les retraités,
35:33qui sont rassurés par cette figure.
35:35Et on le voit dans l'interview que vous présentez, Pascal,
35:37dans le papier du point. Il y a une forme chez lui
35:39démocratique des sujets, qui parfois peut rassurer.
35:41Je vous parle des retraites, de l'inflation,
35:43de la façon... Il fait de la politique comme on en fait depuis 40 ans,
35:45et comme on a fait Chirag.
35:47Le fait qu'il soit rassuré
35:49m'inquiète.
35:51C'est tout.
35:53S'il commence par gagner
35:55sa mairie du Havre.
35:57S'il commence par gagner
35:59sa mairie du Havre.
36:01S'il est battu par le candidat communiste,
36:03il lui aura rendu la monnaie de sa pièce,
36:05parce qu'il a voté pour lui aux législatives.
36:07Il a voté pour les communistes.
36:09Et il va à la fête du Parti communiste.
36:11Et il est pour l'immigration.
36:13Il a tout compris.
36:15Il va à la fête de l'Huma pour débattre avec des gens avec lesquels il n'est pas d'accord.
36:17Le PS.
36:19Qui va gagner le PS ?
36:21Olivier Faure.
36:23Je suis sûr.
36:25Olivier Faure est quelqu'un qui a très bien manœuvré
36:27dans les instances du Parti socialiste.
36:29Il a placé ses cartes.
36:31Je pense qu'il aura le soutien de Boris Vallaud.
36:33Elle a voulu allouer aux trichants.
36:35Je ne suis pas d'accord avec le Parti socialiste.
36:37Tous les membres et anciens membres du Parti socialiste
36:39vous le dîtes.
36:41Boris Vallaud n'a rien annoncé.
36:43Pour le moment, il n'a rien annoncé.
36:45C'est important.
36:47Je le vois bien.
36:49Il est troisième homme.
36:51Je ne comprends pas très bien sa démarche.
36:53Être candidat pour être premier secrétaire du Parti socialiste
36:55pour finir troisième avec le pourcentage qu'il a,
36:57c'est étrange.
36:59Écoutez Julien Dray.
37:01Julien Dray, c'est le plus intelligent.
37:03Il propose la meilleure analyse.
37:05Est-ce qu'il peut se passer après ?
37:07Il est d'ailleurs sur notre antenne
37:09généralement de ses news.
37:11Lui est intéressant à écouter.
37:13Il y a un constat qu'il faut faire
37:15qui est le plus important, d'après moi.
37:17C'est que ce parti n'est plus que l'ombre
37:19de lui-même.
37:21C'est un parti squelettique.
37:23Le nombre de votants
37:25est inférieur
37:27au nombre de gens qui votaient pour la gauche socialiste
37:29quand j'étais au Parti socialiste.
37:31On a l'exemple avec les LR tout récent.
37:33C'était 120 000, le corps électoral,
37:35et 100 000 qui ont voté.
37:37Ils ont été 29 000 à peu près à voter.
37:39C'est-à-dire que
37:41en 2017,
37:43malgré la défaite, il reste encore
37:45presque 90 000 adhérents.
37:47Vous voyez où on en est.
37:49D'ailleurs, quand on regarde les résultats,
37:51hier, des amis me transmettaient
37:53des résultats dans des férations.
37:55C'est même plus squelettique.
37:57C'est dans des cabines téléphoniques qu'ils font les réunions.
37:59C'est ça.
38:01Le plus important pour moi,
38:03c'est ça d'abord.
38:05C'est que ce parti est squelettique.
38:07Comme il est squelettique,
38:09ceux qui tiennent l'appareil,
38:11qui placent des permanents,
38:13qui distribuent quelques postes de députés européens,
38:15ils ont un avantage
38:17par rapport aux autres.
38:19On a un parti qui est aujourd'hui totalement divisé en deux.
38:21Ils sont à touche-touche, à 200 voix près.
38:23Il y a un faiseur de droit
38:25qui va être Boris Vallaud,
38:27qui va plutôt aller du côté du...
38:29Voilà, j'ai ce sentiment, du côté d'Olivier Faure,
38:31malgré tout.
38:33Donc, en fait, on est dans une impasse totale.
38:35Et puis, il s'est projeté
38:37sur l'élection présidentielle
38:39avec la conséquence
38:41de l'élection d'Olivier Faure.
38:45S'il se confirmait qu'Olivier Faure
38:47était reconduit, c'est vrai que
38:49le grand vainqueur, c'est Jean-Luc Mélenchon,
38:51parce que le scénario, je vais vous le donner, il est très simple.
38:53Il a ce qu'on appelle un sous-marin.
38:55Il s'appelle Marine Tondelier.
38:57Donc, on va faire d'abord la primaire du pauvre.
38:59La petite primaire,
39:01où ils vont désigner un candidat.
39:03Et comme ils auront le même programme, sur le fond,
39:05Mélenchon, dans la campagne électorale, avec le talent qui est le sien,
39:07il va les avaler.
39:09Hamon avait été la victime la dernière fois.
39:11Hidalgo, pareil.
39:13Ça va se passer comme ça.
39:15Si le scénario continue comme ça...
39:17Mélenchon sera le meilleur allié
39:19d'une droite dure au deuxième tour,
39:21parce que tout le monde ne voudra pas de Mélenchon,
39:23et donc on finira à 77.
39:25Bravo Mélenchon, pour le travail qu'il a fait,
39:27qui est remarquable.
39:29Julien Dray, baron noir.
39:31Je peux écouter Julien Dray tout le temps,
39:33en politique, parce que c'est les meilleures analyses.
39:35C'est le plus intelligent, et c'est pour ça qu'ils se sont passés de lui.
39:39Vous débattez avec Julien ?
39:41Vous ne nous regardez pas ?
39:43Alors, qu'est-ce que vous avez de mieux à faire,
39:45le dimanche à 19h,
39:47que de nous regarder ?
39:49C'est ce que je vous dis, vous débattez.
39:51C'est des questions dont je connais les réponses.
39:53Je sais, mais je pense aux téléspectateurs.
39:55Je fais un travail.
39:57Mais ils le savent mieux que vous.
39:59C'est un grand événement.
40:01Sans vouloir nous vanter.
40:03Il me donne une agréable réplique.
40:05Il a souvent la sonde dans la surface.
40:07Souvent, je donne le point.
40:09Maintenant, on va arrêter de pédoper.
40:11Sincèrement, c'est quelqu'un...
40:13Evidemment, il nous arrive de nous engueuler,
40:15mais c'est quelqu'un,
40:17et bien avant de débattre avec lui,
40:19que j'aime profondément.
40:21Notre ami Gautier Lebret va rentrer sur le terrain.
40:23Il va venir nous rejoindre.
40:25Alors, sujet délicat.
40:27Toujours sujet délicat.
40:29Et on va finir avec cela.
40:31C'est le concert de Jean-Luc Lahaye
40:33qui a dû être déprogrammé sous la pression
40:35d'un collectif féministe.
40:37Alors que le chanteur est mis en examen
40:39pour des soupçons de viol sur deux femmes mineures
40:41à l'époque d'Eiffel.
40:43L'avocate de l'artiste, Medsofia Obadia,
40:45était l'invité d'Europe 1 ce mercredi.
40:47En 1925, Jean-Luc Lahaye devait se produire
40:49à la peine sur Yvonne,
40:51mais face à la pression, le gérant de la salle
40:53a préféré annuler la venue du chanteur.
40:55Alors, je rappelle,
40:57parce que c'est quand même
40:59important de le dire,
41:01que ce sont,
41:03comment dire,
41:05les deux jeunes filles avaient porté plainte
41:07puis s'étaient retractées
41:09avant de nouveau de déposer plainte en 2021
41:11entraînant l'ouverture d'une enquête préliminaire
41:13par le parquet de Paris.
41:15Les deux plaignantes,
41:17il figure la fille,
41:19une fille à laquelle il avait demandé,
41:21il y a quelques années, alors qu'elle était âgée de 14 ans,
41:23de s'adonner à des jostes sexuelles par webcam interposée.
41:25Ça lui avait valu une condamnation
41:27d'ailleurs à un an de prison avec sursis
41:29pour corruption
41:31de mineurs.
41:33Et il est donc
41:35mis en examen
41:37pour atteinte sexuelle sur une mineure
41:39de 15 ans et de 16 ans.
41:41Donc,
41:43c'est des sujets très délicats
41:45et en même temps, j'étais avec Sofia Obadia
41:47ce matin, on lui permet de chanter.
41:49C'est-à-dire qu'il a fait de la prison, il a fait sept mois,
41:51il est présumé innocent
41:53et on l'autorise à chanter.
41:55C'était la chambre d'appel, le corps d'appel
41:57qui lui autorisait à faire son métier.
41:59Bon, malgré ça...
42:01Malgré ça, il ne peut pas le faire
42:03puisqu'il y a ce collectif
42:05qui
42:07fait pression. Donc j'avais un échange
42:09ce matin avec Sofia Obadia
42:11et son avocate et je vous propose de l'écouter.
42:13Ce qu'elles disent,
42:15elles s'opposent à la tenue
42:17de concert en disant
42:19il n'est pas normal ce choix
42:21de programmation. Écoutez bien, ce choix
42:23de programmation à un établissement privé
42:25une boîte de nuit, ce n'est pas un établissement public
42:27nous paraît incompatible avec la
42:29responsabilité sociale d'un lieu
42:31de culture et de vie fréquenté par
42:33les jeunes. Voilà, ça s'appelle
42:35la nouvelle morale.
42:37Nous, on va vous dire à la place de la cour d'appel
42:39de Paris ce qu'il faut faire de Jean-Luc
42:41Lahaye et de ses concerts. C'est inacceptable en fait.
42:43Je pense qu'un homme de 50 ans
42:45ne regarde pas une jeune fille de 15 ans.
42:47Voilà ce que je pense au fond.
42:49Nous parlons d'un chanteur populaire
42:51dont le public est composé de jeunes femmes
42:53de femmes plus mûres, d'hommes également.
42:55Qu'est-ce qui se passe ?
42:57La fascination pour un chanteur, c'est un sujet aussi.
42:59Je pense que c'est aux chanteurs,
43:01dans ces cas-là, de dire
43:03ce que je pense au fond souvent des relations amoureuses
43:05les jeunes avec les jeunes, les vieux avec les vieux.
43:07Je ne suis pas forcément d'accord avec vous.
43:09Tout ça a grand trait.
43:11Ce n'est pas la même chose d'avoir 30 ans
43:13et d'être avec un homme de 55.
43:15Je pense qu'à 13, 14, 15 ans,
43:17ta place n'est pas de sortir avec un homme
43:19de 35 ou 40 ans.
43:21Souvent, je l'ai dit à l'antenne
43:23donc je peux le redire, il se trouve que j'ai eu 4 filles
43:25et que j'ai 4 filles.
43:27Ça aurait été un sujet pour moi si une de mes filles
43:29de 14 ans, j'avais vu arriver
43:31un monsieur avec une voiture
43:33en bas de chez moi,
43:35je pourrais aller chercher ma fille à 14 ans avec sa voiture.
43:37Ça aurait été un sujet.
43:39Mais là, nous parlons d'une jeune fille
43:41de 16 ans qui désire,
43:43qu'est-ce qu'on fait du désir des jeunes femmes ?
43:45Parce que la morale contemporaine,
43:47en tout cas telle que je l'entends, c'est de dire
43:49non, rien avant 18 ans.
43:51Je suis désolée, mais la liberté sexuelle dans ce pays, ça compte.
43:53Bon, je n'ai pas été très clair tout à l'heure
43:55et je vous demande de me pardonner.
43:57Jean-Luc Lahaie est toujours mis en examen
43:59depuis 2021
44:01pour viol et agression sexuelle
44:03de deux adolescentes de plus de 15 ans.
44:05Ils demeurent présumés innocents.
44:07Il avait indiqué le 6 mars
44:09sur les réseaux sociaux être de nouveau autorisé
44:11à se produire en public après une interdiction
44:13de près de 3 ans.
44:15Et selon le gérant de la discothèque,
44:17ça relevait d'un simple choix commercial.
44:19Vous savez, on ne peut pas plaire à tout le monde.
44:21Il a un grand fan club et le 6 mars,
44:23il avait pu se produire.
44:25Donc là, je pense avoir été clair.
44:27Mais c'est un sujet délicat.
44:29J'aime bien Sofia Abadia
44:31et Jean-Luc Lahaie.
44:33Je l'ai connu il y a peut-être 40 ans
44:35et c'est un type assez sympa.
44:37Vous savez qu'en principe,
44:39je suis assez vindicatif
44:41notamment à votre rencontre
44:43lorsque vous êtes un tout petit peu
44:45trop rigoriste.
44:47C'est sa condamnation
44:49qui me gêne.
44:51Il a été condamné en 2005
44:53pour atteinte asexuelle sur mineurs.
44:55Sa condamnation.
44:57En 2015.
44:59Il a été mis en examen en 2005.
45:01Sa condamnation existant.
45:03J'admets qu'un collectif
45:05puisse se manifester
45:07pour exprimer
45:09son opinion.
45:11Je m'arrête là.
45:15Voilà ce qu'on pouvait dire
45:17en tout cas sur ce sujet.
45:19On a parlé du Paris Saint-Germain
45:21tout à l'heure et il se pourrait
45:23qu'il y ait donc une parade.
45:25Une parade sera organisée ce dimanche
45:27en cas de victoire du PSG
45:29en finale de Ligue des Champions.
45:31Je ne sais pas si c'est une bonne idée ou pas.
45:33S'il n'y a pas de casse la veille.
45:35S'il n'y a pas de casse la veille.
45:37S'il y a de la casse, il n'y aura pas de parade.
45:39On va défiler sur un champ de ruines.
45:41Bien sûr.
45:43Et il y aura de la casse.
45:45Non, parce qu'il n'y aura pas de casse
45:47samedi soir.
45:49Il y aura beaucoup de policiers quand même.
45:51Ça va être comme le 31 décembre.
45:53Est-ce que vous avez vu les vidéos
45:55hallucinantes de pseudo-supporters
45:57parce qu'ils ne sont pas véritablement supporters
45:59qui appellent à descendre sur les Champs-Elysées
46:01et à tout casser en cas de victoire
46:03samedi. Et il y en a des dizaines de vidéos comme ça.
46:05C'est pour ça que la préfecture de police
46:07est particulièrement inquiète.
46:09Mais ces gens-là, on ne peut pas les retrouver.
46:11C'est toujours la même histoire.
46:13Avec l'anonymat, c'est difficile.
46:15Ils se filment sur TikTok.
46:17Ils montrent leur visage.
46:19Rendez-vous sur les Champs-Elysées.
46:21On va tout casser.
46:23On ne le passe pas.
46:25Je pense que ce n'est pas une bonne idée de le passer.
46:27On peut le dire.
46:29Je vous le témoigne parce que je les ai vus.
46:31On en a parlé tout à l'heure sur Europe.
46:33J'ai été témoin physique.
46:35J'habite à côté du Parc des Princes.
46:37Le soir où vous avez été qualifié,
46:39c'était la Bérésina.
46:41Ils ont balancé des morts.
46:43Je ne suis pas joueur du Paris Saint-Germain.
46:45Vous accusez le Paris Saint-Germain.
46:47Vous voulez dire que le PS
46:49est sur l'arbre ?
46:51Le PSG gagne parce que c'est un club français.
46:53Comme disent les jeunes, c'était chaud.
46:55Déjà le soir de la qualification
46:57de la demi-finale.
46:59Si le PSG gagne, le 31...
47:01Je pense qu'il est possible
47:03que le préfet de police, M. Nunez,
47:05ne le dise pas.
47:07Il préfère peut-être
47:09que le PSG ne gagne pas.
47:11Si le PSG ne gagne pas, il y aura aussi
47:13le calme et la tranquillité.
47:15Je ne suis pas sûr.
47:17Le parfum de la défaite
47:19peut parfois aussi faire commettre
47:21quelques actes malveillants.
47:29Vous, vous n'habitez pas près
47:31des Champs-Elysées.
47:33Votre hôtel particulier...
47:35Il n'est pas sur les champs.
47:43Et vous n'en serez pas davantage.
47:45Mais nous ne cherchons pas.
47:49Il est bon de sourire.
47:51Parfois, l'actualité est extrêmement lourde.
47:53Vous vous souvenez de ce jeune Matisse
47:55qui avait été tué à coups de couteau
47:57à Châteauroux.
47:59Son tueur, afghan,
48:01vient d'être condamné à 8 ans de prison.
48:03Alors qu'il a massacré
48:05un gamin de 15 ans.
48:07L'information est tombée à quelle heure ?
48:09À 20h07.
48:15L'Afghan qui l'a tué
48:17avait 16 ans.
48:19C'est les Assises.
48:21Ce n'est pas un tribunal professionnel.
48:23C'est un tribunal pour enfants.
48:25Le tribunal pour enfants de Châteauroux.
48:27Mais ce sont des professionnels.
48:29Ce n'est pas un juré populaire.
48:35Il avait 16 ans au moment du fait.
48:37Le mineur afghan qui a tué.
48:39Donc il risquait
48:41son excuse de minorité.
48:43Bien sûr.
48:45Il a tué.
48:47Massacré de coups de couteau.
48:49Ça s'est passé il y a combien de temps ?
48:51Ça s'est passé en 2024.
48:53Donc il y a un an.
48:55Il a pris 8 ans. Il sort l'année prochaine.
48:57Mettons dans 4 ans.
49:01Vous avez raison.
49:03Vous avez raison d'en parler.
49:05On parlera aussi ensuite
49:07de ce phénomène d'agression
49:09contre des journalistes de Valeurs Actuelles
49:11ou du collectif Nemesis
49:13Et on a une des jeunes filles
49:15qui a été agressée qui sera avec nous
49:17et qui a porté plainte.
49:19Par les amis du député Arnaud.
49:21Vous avez raison.
49:23Les journalistes sont affichés.
49:25Je vous mets au défi de trouver un syndicat de journalistes
49:27ou d'autres télévisions
49:29qui en ont parlé.
49:31Ou des féministes qui soutiennent Nemesis par exemple.
49:33Vous avez raison.
49:35Bien sûr.
49:37Merci à Philippe qui était à la vision.
49:39Merci à Marc Fontaine.
49:41Merci à Arnaud, Romain Piette et Héloïse Tertrait.
49:43Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
49:45Passez une excellente soirée.
49:47Demain, certains vont se lever.
49:49Sur le pont.
49:51Mais demain, certains vont se lever
49:53un peu plus tard parce que c'est l'ascension.
49:55Ils vont rester chez eux.
49:57Donc vous pouvez ce soir veiller un peu plus tard
49:59et regarder pourquoi pas Cnews
50:01avec l'excellent Gauthier Debray
50:03et toutes les équipes de l'information.
50:05Absolument.
50:07Je vous en prie.
50:09Merci.

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