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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Philippe Bidjerre, je sais que quand vous êtes tous les deux ensemble,
00:02il y a Gilles-Williams Gonnadel et Philippe Bidjerre,
00:05il y a parfois des étincelles parce que Philippe ne peut pas s'exprimer quand vous êtes là.
00:09Vous ne lui laissez pas le loisir.
00:11Je n'ai rien dit.
00:12Écoutez, on n'a pas encore commencé.
00:14C'est bien de poser la question.
00:16Je fais déjà le procès.
00:18Je prends à témoin tous ceux qui nous regardent.
00:21En généralement.
00:22J'ai mévenu vraiment amicalement.
00:24Moi aussi.
00:26Moi pas.
00:29Bon.
00:30La course à l'échalote.
00:31Vous savez, il y a eu un film dans les années 70 qui s'appelle La course à l'échalote.
00:34Avec Pierre Richard et Jane Birkin.
00:36Eh bien, la course à l'échalote.
00:38Ce soir, j'ai appris ça il y a un quart d'heure.
00:39J'ai dit on va en parler.
00:40On va commencer par cette émission.
00:41Qu'a proposé Gabriel Attal ?
00:43Je suis sûr qu'il y a plein de gens qui ne le savent pas.
00:44Vous savez ce qu'il a proposé ?
00:46Vous ne le savez pas ?
00:47Non.
00:48Interdire le voile au moins de 15 ans.
00:52D'accord.
00:54C'est aujourd'hui.
00:57Interdiction du voile dans l'espace public pour les mineurs de moins de 15 ans.
01:00Création d'un délit de contrainte au port du voile contre les parents qui forceraient
01:03leurs filles mineures à le porter.
01:05Ça va être facile à mettre en place.
01:06Et renforcement de la lutte contre le séparatisme avec une nouvelle loi contre l'entrée
01:09de ce mystavisme.
01:10Bon.
01:11Quand je dis la course à l'échalote, c'est un homme qui vient de la gauche.
01:13Gabriel Attal.
01:14Bon.
01:15Ça va dans un certain climat pour le coup.
01:17Saint-Pierre-et-Miquelon.
01:18Cayenne.
01:19Voile.
01:20Bon.
01:21Il y a des choses que je trouve qui sont bien, d'ailleurs.
01:23Gérald Darmanin.
01:24Gérald Darmanin, c'est plutôt bien.
01:26Vous savez bien que M.
01:28Attal a quelque chose à se faire pardonner.
01:30Allons.
01:31M.
01:32Pro.
01:33On n'est pas.
01:34On est entre vous.
01:35Première question.
01:36Est-ce que c'est possible ?
01:37Non.
01:38Non.
01:39Comment vous interdisez dans l'espace public le voile à un enfant de moins de 15 ans ?
01:45Vous allez dans la rue et il y a une police du voile.
01:47Ah oui.
01:48On ne le fait pas pour la bourquin.
01:50Il y a une police du voile qui est en place et vous êtes…
01:53Est-ce que c'est bien ou pas ?
01:55Moi, je trouve que ce serait bien.
01:57Ce serait bien parce qu'on se plaint.
02:00Après, on va dire que c'est nous qui parlons du voile.
02:02Je précise.
02:03Parce qu'à chaque fois, on me dit vous êtes obsédé par les musulmans, le voile.
02:07Ce n'est pas de ma faute.
02:09Souvent, je dis que c'est l'actualité qui s'impose à nous.
02:12Ce n'est pas de ma faute si Gabriel Attal propose ça.
02:15Voilà.
02:16Je le dis.
02:17C'est de notre faute en fait.
02:19Moi, je trouve que c'est une très bonne disposition si elle était opératoire
02:23parce qu'on peut considérer que jusqu'à 15 ans, un enfant ne décide pas seul.
02:29Oui.
02:30C'est même une proposition…
02:32Ce serait dans les faits indispensable puisqu'on sait que le voile est l'instrument politique essentiel pour les frères musulmans
02:38et que la doctrine des frères musulmans incite précisément à voiler les jeunes filles le plus tôt possible
02:45de manière à leur enlever…
02:47Vous imaginez si c'était Marine Le Pen qui avait proposé ça, si vous me permettez ?
02:50Vous imaginez ce soir ?
02:52Mais non, mais encore une fois, ça me semble peut-être…
02:54Que me dit Benjamin ?
02:56Qu'est-ce qu'il me dit Benjamin ?
02:58Voiler les jeunes filles le plus tôt possible a pour but de leur enlever leur liberté de conscience,
03:03de faire en sorte que le voile pour elles soit comme une seconde peau,
03:06ce qui fait qu'au moment où elles auraient le libre arbitre, le choix,
03:09elles ne l'enlèvent pas parce qu'elles sont quasiment nées avec.
03:12Donc évidemment, c'est quelque chose de très essentiel.
03:14Politiquement, vous avez raison.
03:16Je pense que l'interdiction vous fait gagner la bataille culturelle et idéologique face aux…
03:20Est-ce qu'on a surtout le droit d'être triste d'en arriver là ?
03:23Est-ce qu'on a le droit de se dire, si vous voulez, qu'on est maintenant dans une société
03:27où on est obligé de procéder à des interdictions ?
03:31Moi, j'aime vivre dans une société libérale.
03:33Oui, mais bon, c'est trop tard.
03:35Ce que j'essaye juste de vous dire, je pense qu'on devrait le faire.
03:38Une police du vêtement, ça ne vous gêne pas ?
03:41Je vous pose la question.
03:44En fait, il y a plusieurs choses là-dedans.
03:46D'abord, que ça vienne de Gabriel Attal.
03:48Mais il avait fait la baïa à l'école.
03:50Ce n'est pas la même chose.
03:51Oui, je suis d'accord.
03:52Ce n'est pas la même chose.
03:53Gabriel Attal, on ne peut pas d'un côté faire élire la France insoumise.
03:58Il y a une incohérence chez Gabriel Attal.
04:02C'est-à-dire que c'est à la fois l'homme qui fait élire les gens de la France insoumise,
04:07qui défend ce communautarisme.
04:09Personne ne va aussi loin en France que la France insoumise.
04:12À l'église islamiste.
04:14Et puis de l'autre côté, c'est justement pour se faire pardonner d'avoir fait la courte échelle.
04:21Donc c'est cohérent.
04:23Oui, mais l'espace public n'est pas une petite canalise.
04:27Ça ne se fera pas.
04:29Ça ne se fera pas ?
04:30Et comme Saint-Pierre-Élysée ?
04:32Et Cayenne, ça se fera ou pas ?
04:34Cayenne, très bonne idée.
04:36Oui, mais est-ce que ça se fera ?
04:38La prison est prévue depuis dix ans en fait.
04:42Attendez de voir les obstacles juridiques constitutionnels.
04:48Ce n'est pas demain matin à 9h.
04:50Vous parlez du QH.
04:52Ségolène Royal a été auditionnée par la commission parlementaire Bétharame à l'Assemblée ce mardi,
04:57en tant qu'ancienne ministre déléguée.
04:59Je vous assure, on a un niveau quand même aujourd'hui de politique qui est, disons-le, lamentable.
05:05Parce que Mme Royal va instrumentaliser la claque, ou la petite claque,
05:11qui n'est évidemment sans doute pas une claque.
05:15C'est une claque, une table.
05:17Oui, il n'y a pas non plus...
05:19Non, ça avait été extrêmement bien perçu à l'époque.
05:22Vous avez raison d'ailleurs.
05:24Il avait gagné beaucoup de points dans les sondages.
05:26Mais évidemment, vous avez raison.
05:28Je ne justifie pas loin de là.
05:30Il n'y avait pas eu une critique.
05:32On vous met au défi de trouver une critique.
05:34Donc, elle instrumentalise cette claque, qu'il ne faut jamais donner sans doute à un enfant,
05:40pour en tirer le fil et expliquer que François Bayrou est un tortionnaire.
05:47Tout ça devient lamentable.
05:49Écoutez Mme Royal.
05:51C'était aujourd'hui à la commission parlementaire Bétharame à l'Assemblée.
05:55Moi, j'étais très choquée de ce qu'a dit François Bayrou sur la claque.
05:59Je n'ai jamais frappé mes enfants.
06:01Ce n'est pas un geste de père de famille de frapper un enfant dans le visage.
06:05D'abord parce que vous pouvez lui éclater le tympan,
06:08vous pouvez lui mettre le doigt dans l'œil,
06:10et vous pouvez lui déhausser ses vertèbres cervicales.
06:13Donc, on ne frappe pas un enfant sur la tête.
06:15Et ce n'est pas une claque qu'il donne.
06:17Il le frappe.
06:19Il le frappe dans une banlieue.
06:22Il aurait frappé un enfant au centre-ville,
06:25au sortir d'une réunion de notables.
06:28Deuxièmement.
06:29Troisièmement.
06:30Il dit « je le frappe parce qu'il m'a fait les poches ».
06:32On ne sait pas.
06:34Quand vous voyez la caméra, moi j'ai revisionné tout,
06:37on ne sait pas si l'enfant lui fait les poches,
06:39si c'est une bousculade, etc.
06:42Et après, comme ça lui donne une notoriété,
06:45le pire,
06:47le pire,
06:48c'est qu'il utilise cet incident
06:50pour se faire de la publicité politique.
06:53C'est-à-dire, il va à un meeting et il dit
06:57si tout le monde avait fait comme moi,
06:59c'est-à-dire sanctionné un voleur,
07:01il traite l'enfant de voleur.
07:03L'enfant, il n'a jamais volé.
07:06Donc il continue à stigmatiser l'enfant
07:08sans à aucun moment ne se préoccuper
07:11de ce qu'est devenu cet enfant.
07:13L'enfant, il a terminé en prison d'ailleurs.
07:15Je précise parce qu'on a eu des nouvelles de l'enfant
07:18et qu'il n'en est plus un aujourd'hui.
07:20Voyons cette séquence.
07:22On en est là quand même.
07:23Une claque il y a 23 ans,
07:24une séquence à instrumentaliser.
07:26Je vous assure, c'est les procès de Mosul.
07:28Revoyons et puis on se fait une opinion
07:30sur cette séquence.
07:32On va la revoir la séquence.
07:34Voyons.
07:45C'est vrai qu'elle est assez forte.
07:48Vous voulez qu'on la revoie ?
07:50On va expertiser la claque.
07:52C'est une gifle.
07:54On revoit.
08:08Tu ne me fais pas les poches.
08:10Pascal, il faut que les téléspectateurs comprennent
08:13que Ségolène Royal n'a jamais pardonné à François Bayrou
08:16de ne pas avoir accepté son deal,
08:19son alliance dans l'entre-deux-tours en 2007.
08:21François Bayrou, en 2007,
08:23dans l'entre-deux-tours de la présidentielle
08:24quand elle affronte Nicolas Sarkozy,
08:26François Bayrou a même refusé de rencontrer Ségolène Royal.
08:29Elle en a rencontré une rancœur immense.
08:32Et depuis 20 ans, c'est ce qu'elle fait payer à François Bayrou.
08:35La réalité est celle-ci.
08:36C'est simplement parce qu'elle a nourri une détestation
08:38de Bayrou depuis 2007
08:40qu'elle dit ce qu'elle dit aujourd'hui.
08:42Qu'est-ce que vous pensez ?
08:43Mais c'est vrai que rétrospectivement,
08:44c'est là qu'autre temps, autre mœurs.
08:46Je pense qu'aujourd'hui,
08:48c'est très intéressant cette affaire de claque.
08:50Parce qu'aujourd'hui, elle serait dans l'espace public.
08:52Elle ne serait pas, évidemment, vécue.
08:54A l'époque, tout le monde,
08:55et c'est pas vieux, c'est il y a 23 ans,
08:56tout le monde avait dit
08:57« Ah ben, l'autorité, il a bien raison. »
08:59Bon, aujourd'hui, on voit les choses différemment.
09:02Mais non, mais c'est vrai.
09:04Après 20 ans de tartinage victimaire,
09:07c'est normal, si vous voulez.
09:08Oui, mais Pascal, vous êtes sûr
09:10que si, par exemple, aujourd'hui,
09:12un gamin cherchait à voler une personnalité politique,
09:15dans le cadre d'une campagne,
09:17la personnalité lui donnerait une gifle ?
09:20Je suis pas persuadé qu'il y ait des personnalités.
09:22Alors, je pense, aujourd'hui,
09:24je peux me tromper, hein,
09:25mais si, en plus, c'est un gosse de banlieue
09:28qui est frappé par une personnalité,
09:30comme vous dites,
09:31qui reçoit une claque,
09:32je peux vous dire qu'il est possible
09:34que sa carrière médiatique s'arrête.
09:35Ou alors le gars est courageux
09:37et explique qu'il n'y a aucune raison,
09:39lorsqu'un gamin vous vole,
09:41qu'on ne réagit pas.
09:43Non, mais la claque sur un enfant, aujourd'hui,
09:46d'abord, il y a eu beaucoup d'affaires pédocriminelles
09:48qui sont passées par là,
09:49et le lien est fait, aujourd'hui,
09:51entre cette violence-là
09:52et les affaires pédocriminelles,
09:53donc ça a changé.
09:54Ça n'a rien à voir, sinon que...
09:56On peut continuer, hein ?
09:57Non, monsieur Proulx, vous êtes...
09:59Il n'y en a pas, mais c'est perçu,
10:01comme, quand même,
10:02les violences faites aux enfants.
10:03Pour un enfant battu régulièrement.
10:04Pour un enfant battu régulièrement.
10:06J'aimerais vous dire ce que vous venez de dire.
10:08Vous avez, il vous arrive,
10:10un tout petit peu...
10:11De dire des bêtises ?
10:12Non, pas du tout.
10:13Non, mais d'être un peu trop compréhensif
10:16avec la mode du temps.
10:18Il est certain, et vous avez raison,
10:20qu'aujourd'hui,
10:21cette gifle ne rencontrerait pas
10:23la même unanimité
10:25qu'il y a 20 ans.
10:26Il n'en demeure pas moins
10:27qu'il y aura une grande partie
10:29de l'opinion française
10:31à qui on ne la fait pas
10:32et qui approuverait ce moment.
10:34Alors, vous avez raison sur l'opinion,
10:36mais dans l'espace médiatique,
10:37ce serait différent.
10:38Deuxième passage de madame Ségolène Royal,
10:40cette fois sur Bétarame.
10:44D'ailleurs, on observe
10:45que c'est le même mécanisme.
10:46C'est-à-dire que c'est quelqu'un
10:48qui a quelque chose à se reprocher
10:49mais qui va accuser d'autres.
10:50C'est-à-dire qu'il va se positionner en victime.
10:52Donc François Bayrou utilise
10:54ce même mécanisme.
10:55Et c'est ça qui est insupportable.
10:57Deuxièmement, il dit
10:59qu'il ne lisait pas la presse locale.
11:02Il faut être sérieux.
11:04On parle quand même de viols
11:05dans la presse régionale.
11:06La présidente du conseil général,
11:07il a la revue de presse tous les jours.
11:09Et en plus, c'est passé à la télévision.
11:11Forcément, il était au courant.
11:13Ensuite, il dit...
11:14Il est revenu sur son mensonge
11:16concernant le fait
11:17qu'il n'avait pas vu le juge.
11:19Et après, il admet ainsi
11:20qu'il l'avait vu pendant deux heures
11:21à son domicile.
11:23Donc...
11:24Et enfin, il dit
11:25que c'est une opération politique.
11:27Donc si ceux qui exercent
11:28leur responsabilité
11:29ne savent plus distinguer
11:31le bien du mal,
11:33le vrai du faux,
11:35leur responsabilité
11:37de leur irresponsabilité,
11:41la parole des victimes
11:43et la parole des criminels,
11:45s'ils ne savent plus
11:46faire ces distinctions-là,
11:48alors quelle confiance
11:50les citoyens auront
11:51dans leurs représentants
11:52et dans ceux qui sont censés
11:53les défendre aussi
11:54un jour ou l'autre.
11:55Mais aucune.
11:56C'est vraiment...
11:57C'est un préci-précha.
11:58Elle se trompe sur deux, trois...
12:00C'est du sophisme.
12:02Mais j'ai toujours eu un faible
12:03pour Fégolène Royal.
12:05Et là, je constate tout de même
12:07que pour la première fois,
12:09elle dérive.
12:11Elle dérape absolument.
12:13C'est une vraie mise en question.
12:15Notamment sur la table,
12:17c'est un vrai semblable.
12:19Elle veut une circo.
12:21Oui, elle veut.
12:23Elle est...
12:25Elle se dégage tout le temps
12:26au Mélenchonisme,
12:27toute la fin de journée.
12:29Elle, c'était avant
12:30l'ordre juste,
12:31file militaire, etc.
12:32Mais c'était très peu, ça.
12:34Allez, un échange tendu
12:35à l'Assemblée nationale.
12:36Non, mais bon,
12:37vous avez eu un faible
12:38pour qui, encore,
12:39dans votre vie politique ?
12:40Mais moi, je ne sais pas
12:41radicalement ce qu'on pense
12:43de ce qu'on est.
12:45Il y a des gens
12:47que je trouve...
12:49Il y a des gens
12:50que je trouve remarquables
12:51et qui ne pensent pas du tout
12:53ce que je pense.
12:54C'est vrai.
12:55Et des personnalités...
12:56Tout à l'heure,
12:57on écoutera quelqu'un
12:58pour qui vous avez
12:59beaucoup d'affection,
13:00qui a fait un discours
13:01absolument remarquable
13:02aujourd'hui et émouvant.
13:03C'est Nicolas Sarkozy.
13:04Ah, mais ça va
13:05vous faire plaisir, ça.
13:07Vous faites
13:08la même distinction.
13:09En tout cas,
13:10le discours qu'il a fait
13:11pour Aurélie Fourquet
13:12a un autre niveau
13:13que, si vous me permettez,
13:14que Ségolène Royal.
13:15On n'est pas
13:16dans la même division.
13:17Votre admiration
13:18ne m'étonne pas.
13:19Mais ce n'est pas
13:20une admiration.
13:21À part vous,
13:22je n'admire pas grand monde,
13:23cher Philippe Bidart.
13:24Non, mais j'ai cru comprendre
13:25que vous trouviez
13:26ce discours
13:27que je n'ai pas
13:28écouté.
13:29Oui, écoutez,
13:30tu as un certain niveau
13:31de faire de la politique, oui.
13:32Sur...
13:33Puis-je dire
13:34que c'est un sujet
13:35tout de même
13:36assez facile ?
13:37La mort de...
13:38Allez,
13:39je vais retirer
13:40ce que vous dites
13:41pour ne pas que
13:42vous mettez en difficulté.
13:43On dira que c'est qu'un mot
13:44qui vous a échappé.
13:45Non, mais pas du tout.
13:46On dira que c'était
13:47une maladresse de...
13:48Nullement, le thème...
13:49Je vous assure,
13:50n'insistez pas.
13:51C'est mieux pour vous.
13:52En revanche,
13:53je vous propose
13:54d'écouter Mme Legrin
13:55et M. Bayon
13:56à l'Assemblée nationale,
13:57un échange tendu.
13:58Là,
13:59c'est un échange tendu.
14:00C'est un échange tendu.
14:01À l'Assemblée nationale,
14:02un échange tendu.
14:03Là,
14:04Sarah.
14:05Hier,
14:06document à l'appui,
14:07les victimes de Betara
14:08m'ont mis en cause
14:09vos déclarations
14:10devant la commission d'enquête.
14:11Non,
14:12le surveillant condamné
14:13en 1996
14:14pour des violences sur un élève
14:15n'avait pas été licencié,
14:16il avait été promu.
14:17Par votre inaction,
14:18vous avez trahi,
14:19hier,
14:20la responsabilité
14:21de ministre de l'Éducation
14:22et laissé des pédocriminels
14:23continuer à sévir
14:24pendant des décennies.
14:25Par vos mensonges,
14:26vous déshonorez aujourd'hui
14:27la fonction de Premier ministre
14:28face aux représentants
14:29du peuple français.
14:30Monsieur Bayrou,
14:31quand allez-vous démissionner ?
14:32J'ai été entendu
14:335h30
14:34devant la commission
14:35dont je prétends
14:36que vous l'avez dévoyé
14:37de sa vocation
14:38et de son sujet.
14:39Parce que le sujet
14:40de la commission,
14:41c'était l'ensemble
14:42des établissements.
14:43Alors,
14:44vous venez de dire
14:45que ce surveillant
14:46n'avait pas été licencié.
14:47Je vous lis,
14:48je vous lis,
14:49le document
14:50en voici,
14:51le document
14:52en voici,
14:53le document
14:54en voici,
14:55le document
14:56en voici,
14:57le document
14:58en voici,
14:59le document
15:00en voici,
15:01le document
15:02en voici,
15:03le document
15:04en voici,
15:05le document
15:06en voici,
15:07le document
15:08en voici,
15:09le document
15:10en voici,
15:11le document
15:12en voici,
15:13le document
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21:46C'est un système tentaculaire mis en lumière dans ce rapport de 73 pages.
21:50Selon les deux rapporteurs, les frères musulmans opèrent dans une multitude de secteurs qui encadrent la vie des musulmans.
21:56Ils dénombrent au total 139 lieux de culte affiliés aux musulmans de France,
22:00présentés comme la principale émanation des frères sur le sol français,
22:04soit 7% des 2800 lieux de culte musulmans répertoriés en France
22:08et 10% de ceux ouverts entre 2010 et 2020.
22:11Selon le rapport, la fréquentation moyenne de ces mosquées atteint les 91 000 fidèles le vendredi.
22:16La confrérie s'est aussi infiltrée dans le milieu scolaire.
22:1921 établissements sont identifiés comme liés à la mouvance frériste,
22:23qui accueille cette année 4200 élèves au total.
22:26La mouvance est également très présente sur les réseaux sociaux,
22:29avec une nouvelle génération de prédicateurs-influenceurs,
22:32une première porte d'entrée dans la découverte de l'islam.
22:35Dans les quartiers, les responsables des frères musulmans répondent à des besoins de la population
22:39et insufflent une rigorisation de la pratique religieuse et des normes sociales,
22:43notamment avec le port de la barbe ou du voile même pour les très jeunes filles.
22:47Un rapport sur l'influence des frères musulmans qui inquiète le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.
22:52C'est un antrisme, c'est un islamisme à bas bruit,
22:55mais l'objectif ultime c'est de faire basculer toute la société française dans la charia.
23:01C'est inacceptable puisque c'est parfaitement à la fois incompatible
23:06avec les principes de la République
23:09et c'est aussi incompatible avec les objectifs de la cohésion nationale.
23:14Le conflit israélo-palestinien agit comme catalyseur de l'antisionisme
23:18historiquement porté par la confrérie et de sa mutation en antisémitisme au sein de la mouvance.
23:23Le rapport explique que dès son origine,
23:26les frères musulmans ont conçu la matrice de l'islamisme politique
23:29adaptée pour être implantée en Occident,
23:31alors qu'ils perdent en influence dans le monde arabo-musulman.
23:34Le rapport préconise une prise de conscience et une meilleure appréhension de la mouvance
23:38tout en alertant sur le sentiment de malaise français,
23:41notamment chez les musulmans.
23:46D'abord, on ne peut pas du tout confondre les frères musulmans avec les musulmans
23:51puisque la Jordanie, il y a quelques semaines,
23:54a pris des mesures radicales contre les frères musulmans, premièrement.
23:58Deuxièmement, ça me paraît très important intellectuellement et culturellement,
24:03ça montre que nous sortons, l'existence de ce rapport
24:07montre que nous sortons enfin, nous disons les choses,
24:10et que nous sortons enfin du masochisme français que je ne cesse de pointer.
24:15Maintenant, on va voir ce que vont faire M. Retailleau et M. Haddad,
24:20qui sont des gens de qualité.
24:22Si on considère, suivez-moi bien,
24:24si on considère que ce que font les frères musulmans,
24:26c'est maintenant illégal en France,
24:28je vous signale que M. Wauquiez a réussi quand même, grâce à lui,
24:31à se rendre à faire une commission d'enquête sur la France insoumise.
24:35Les frères musulmans, c'est le Hamas.
24:39La France insoumise a manifesté avec le CCIF des frères musulmans
24:44et a fait venir l'équivalent du CCIF en France.
24:47Je vous dis que s'il se passe quelque chose au sein du gouvernement,
24:52vous me trouvez un peu trop long, j'allais terminer.
24:56Il ne faut pas prendre ça franchement à la légère.
24:59Mais pas du tout à la légère.
25:01Je trouve franchement...
25:03Vous ne proposez pas de solution.
25:05C'est au gouvernement maintenant d'agir.
25:07De deux choses l'une.
25:09Si vraiment les frères musulmans veulent imposer la charia,
25:13comme le dit Bruno Retailleau.
25:16L'ensemble de la société française.
25:18Il faut prendre des solutions radicales.
25:20Il y avait l'ancien député du RN, Gilbert Collard.
25:29Il dit qu'il faut faire rentrer l'armée dans les cités.
25:32Pourquoi pas ?
25:34De deux choses l'une.
25:36Pourquoi ça fait reculer le frérisme, l'armée dans les cités ?
25:40Vous contrôlez tout.
25:42Vous mettez partout une contrôle totale.
25:44Si on en est à ce point-là.
25:46Si on est au bord de la charia, il faut qu'il y ait un contrôle total.
25:49C'est l'ennemi intérieur.
25:51On n'est pas au bord de la charia.
25:53C'est ce que dit M. Retailleau.
25:55Mais on n'y est pas.
25:57La société française n'est pas au bord de la charia.
25:59Je prends très au sérieux l'implantisme du frérisme.
26:01On n'est pas au bord de la charia.
26:03Mais à partir de quand se déclenche le plan pour vous
26:07où on met tout en place pour arrêter ça ?
26:10Je suis pour interdire les établissements qui ont été cités.
26:13Je suis pour qu'on ait des frappes chirurgicales.
26:16Arrêtez les frères musulmans.
26:20On ferme les mosquées.
26:22On arrête tout.
26:24On les arrête.
26:26On les met en prison.
26:28Répondez à ma question.
26:30Est-ce qu'on les arrête ?
26:32On ferme des établissements.
26:34Ça n'existe pas les frères musulmans.
26:36Il n'y a pas d'existence légale.
26:38Le rapport dit que ça fonctionne par diverses associations.
26:41Il faut interdire quand on peut le faire.
26:43Tout ça ne sert à rien.
26:45Vous voyez bien que tout ça ne sert à rien.
26:47Vous pouvez interdire les associations.
26:49J'essaie de répondre à votre question.
26:51Mais il me faut trois phrases.
26:53La première, c'est que je ne suis absolument pas d'accord
26:55sur le fait que ça permet cette analyse
26:57de faire une distinction claire
26:59entre les musulmans et les islamistes.
27:01Parce que ce qu'on voit,
27:03et c'est très important de dire cela,
27:05ça n'est pas d'un côté une minorité
27:07qui serait tout à fait perdue pour la République
27:09et de l'autre.
27:11Parce qu'il y a un indoctrinement.
27:13Je sais que ça a l'air de vous énerver.
27:15Mais ce n'est pas ça.
27:17Je voudrais que vous me disiez ce qu'on fait.
27:19Vous pensez qu'il y a une baguette magique.
27:21Je vous dis qu'il n'y en a pas.
27:23Donc on ne fait rien.
27:25Soit on vous écoute et on dit ce que vous voulez entendre.
27:27Soit on ne fait rien.
27:29Non.
27:31Le problème, c'est
27:33de ne pas lutter contre des gens.
27:35Il n'y a pas un frère musulman
27:37que vous pouvez arrêter.
27:39Il n'y a pas des membres de frères musulmans.
27:41C'est quelque chose comme ça.
27:43Vous avez raison.
27:45On a le droit d'être d'accord avec vous.
27:47Surtout de me laisser finir.
27:49On a le droit aussi.
27:51Je n'ai pas terminé.
27:53Je pense que le problème,
27:55c'est une lutte idéologique.
27:57C'est d'arrêter l'immigration pour arrêter
27:59de faire rentrer des gens
28:01qui continuent à endoctriner.
28:03Quand on peut faire marcher la loi,
28:05interdire qu'on le fasse,
28:07on ne peut pas parce que
28:09le type qui est frère musulman,
28:11il n'a pas une carte des frères musulmans.
28:13Il y a des espions.
28:15Philippe Ilger, s'il vous plaît.
28:17Je trouve qu'Elisabeth a raison.
28:19La seule manière,
28:21d'abord, serait d'opposer
28:23quelque chose,
28:25une idéologie ou
28:27une philosophie qui rend
28:29totalement nulle
28:31celle des frères musulmans.
28:33Mais je rejoins Elisabeth.
28:35C'est trop difficile de lutter
28:37matériellement, physiquement,
28:39contre l'idéologie des frères musulmans.
28:41Entre ne rien faire et envoyer l'armée,
28:43il y a peut-être une voie.
28:45Cette lutte ne passe pas aussi par le fait
28:47de réaffirmer nos racines et nos valeurs.
28:49Non, vous n'avez pas compris.
28:51Il y a des choses matérielles
28:53à faire si on peut les faire.
28:55Mais Pascal,
28:57dites-nous votre solution.
28:59Je suis sérieuse.
29:01Est-ce que ça ne passe pas par le fait
29:03d'affirmer nos racines et nos valeurs ?
29:05Si on n'a plus de valeurs,
29:07comment voulez-vous que d'autres
29:09n'essaient pas de nous imposer les leurs ?
29:11Quand on voit qu'aujourd'hui,
29:13on n'a plus le droit
29:15de mettre des crèches dans les mairies...
29:17On ne peut pas dans les mairies !
29:19Vous mettez les mairies partout !
29:21On apprend l'histoire de France à l'école !
29:23C'est le problème !
29:25Comment voulez-vous que,
29:27quand on n'est pas capable de ça,
29:29d'autres ne tentent pas de nous imposer leurs valeurs ?
29:31Benjamino me dit que c'est difficilement audible.
29:33Je ne dis pas.
29:35Mais il a une grande voix.
29:37Oui, mais il a une grande voix.
29:39Dites-nous votre solution.
29:41Je peux répondre ?
29:43Vous avez parlé en premier,
29:45il n'y a pas rien à répondre.
29:47Dites-nous votre solution, Pascal.
29:49On a une discussion.
29:51Je ne veux pas donner ma...
29:53Tous ceux qui sont pris
29:55en état d'influence
29:57sur le domaine de l'islamisme,
29:59auprès de jeunes gens,
30:01dans les associations,
30:03sont évidemment enfermés à la seconde
30:05et avec une peine extrêmement forte.
30:07Point.
30:09S'il y a des prêches
30:11qui contredisent ou contreviennent
30:13à la République,
30:15s'il y a, pourquoi pas,
30:17des tentatives auprès d'influence
30:19auprès des plus jeunes,
30:21en permanence, vous devez vous battre.
30:23Si dans un club de sport, tout est halal,
30:25ce n'est pas possible.
30:27Tous ceux qui demandent
30:29des revendications identitaires
30:31sont punis sévèrement.
30:33Ça c'est défini.
30:35Vous faites la liste et vous avez raison.
30:37Il n'y a aucune revendication identitaire.
30:39Vous savez quel va être le nouveau front ?
30:41La musique.
30:43C'est en train d'avancer
30:45l'interdiction de la musique.
30:47Ils sont en train d'arriver à convaincre des jeunes
30:49des quartiers de ne plus écouter de musique.
30:51Comme vous dites,
30:53il ne faut rien faire.
30:55C'est une crèche qu'on ne peut pas mettre
30:57et vous énerver parce qu'il y a une crèche dans une mairie.
30:59C'est normal.
31:01Oui, c'est normal.
31:03Il n'y a pas de crèche dans les mairies françaises.
31:05C'est la loi.
31:07On change de sujet.
31:09Alors court.
31:11Laissez tomber.
31:13Je ne veux pas en mourir.
31:15Et la France non plus.
31:17Puisque vous insistez.
31:21Sur rapport.
31:23Bravo.
31:25Ce rapport, il est justement
31:27le résultat de notre combat culturel.
31:29Il est précis.
31:31Il ouvre la possibilité
31:33de rendre illégaux
31:35les frères musulmans
31:37qui ne flottent pas dans l'air, qui existent.
31:39On pourra, si le gouvernement
31:41s'en donne la peine, arrêter
31:43des membres des frères musulmans.
31:45C'est du concret.
31:47Nicolas Sarkozy, je vous le disais
31:49parce qu'aujourd'hui
31:51vous vous souvenez sans doute d'Aurélie Fourquet
31:53qui était décédée
31:55il y a de nombreuses années.
31:57Et aujourd'hui
31:59un hommage lui était rendu.
32:01C'était l'occasion d'entendre Nicolas Sarkozy.
32:03C'est la première fois qu'il prenait la parole.
32:05Je crois en public depuis
32:07de nombreuses semaines.
32:09Et vous allez voir
32:11Aurélie Fourquet
32:13c'est une policière de 26 ans
32:15tuée lors de l'attaque d'un fourgon blindé
32:17le 20 mai 2010.
32:19Donc il y a pile 15 ans.
32:21Et à cette époque-là, Nicolas Sarkozy
32:23était évidemment entre 2007 et 2012
32:25le président de la République.
32:27Donc il a été organisé aujourd'hui
32:29un hommage à Villiers-sur-Marne
32:31une séquence mémorielle à laquelle a pris part
32:33le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
32:35mais aussi Nicolas Sarkozy.
32:37Vous ne verrez pas le fils
32:39d'Aurélie Fourquet
32:41qui a aujourd'hui 15 ans.
32:43Il a l'âge et il avait
32:45quelques mois lorsque sa mère est morte.
32:47Mais je vous dis cela parce que
32:49vous entendrez Nicolas Sarkozy parler
32:51d'Alexis et s'adresser
32:53à lui en disant
32:55ta mère plusieurs fois.
32:57Et je pense que la famille d'Aurélie Fourquet
32:59par discrétion, par pudeur
33:01a évité
33:03aujourd'hui les caméras.
33:05Mais écoutez l'hommage de Nicolas Sarkozy.
33:09Je me demandais dans la voiture
33:11comment vous alliez m'accueillir.
33:13Je n'avais pas peur.
33:15La peur n'est pas un sentiment
33:17naturel chez moi.
33:19Mais je m'interrogeais.
33:21Je me disais
33:23qu'est-ce qu'ils vont me dire.
33:25Car voyez-vous,
33:27le ministre de l'Intérieur
33:29est responsable.
33:33On ne peut pas dire aux femmes
33:35et aux hommes qui dépendent de vous
33:37interpeller ces criminels.
33:39Ne laissez rien passer.
33:41Et considérez au moment d'un drame
33:43qu'on n'est pas soi-même
33:45responsable.
33:47Je me suis,
33:49je vous le dis bien en face
33:51comme je vous l'ai dit il y a 15 ans,
33:53senti responsable
33:55de la mort
33:57de votre fille
33:59et de la mort de ta mère.
34:01La politique,
34:03c'est de la fidélité
34:05avec les autres.
34:07De la dignité
34:09avec des gens
34:11avec qui on est lié
34:13parce qu'on a partagé leur souffrance.
34:15Et votre souffrance
34:17a nourri ma colère.
34:19Je vous dois beaucoup.
34:21Et votre dignité
34:23a guidé mon action.
34:25Parce que vous êtes des gens
34:27dignes et droits.
34:31Alexis,
34:33je ne sais pas quelles sont
34:35vos expériences physiques,
34:37spirituelles,
34:39mais moi je crois que ta mère nous regarde.
34:43Et moi je crois qu'elle continue
34:45à veiller sur toi et sur nous tous.
34:51J'aimerais pouvoir t'en dire des certitudes,
34:53mais moi je veux te faire
34:55partager mon espérance.
34:57Vive ta vie d'homme,
34:59sois fier de ta mère
35:01et pense qu'elle le saura
35:03de toi aussi.
35:05Et on rappelle que c'est un commando qui appartenait
35:07à une bande de braqueurs violents,
35:09certains issus du grand banditisme comme Redouane Faïd.
35:11Et dans cette affaire, le braqueur Redouane Faïd
35:13avait été condamné à 25 ans de réclusion
35:15criminelle. Je vous propose d'écouter
35:17peut-être un deuxième passage de Nicolas Sarkozy.
35:23Est-ce qu'on peut l'écouter
35:25ou est-ce que nous ne l'écoutons pas ?
35:27Je vous propose de réagir d'abord,
35:29et nous l'écouterons peut-être plus tard.
35:31Moi j'ai entendu l'intégralité
35:33du discours du président Sarkozy
35:35et j'ai trouvé ça extrêmement émouvant.
35:37C'était vraiment un discours poignant. On sent qu'il est vraiment
35:39habité par cette affaire. D'ailleurs, il était
35:41personnellement à l'enterrement d'Aurélie Fouquet en 2010.
35:43Il lui avait déjà rendu un deuxième hommage
35:45en 2015.
35:47Donc vraiment, j'ai trouvé ce discours,
35:49on l'a entendu en direct, diffusé en direct sur CNews.
35:51C'était un discours
35:53extrêmement poignant.
35:55Sincèrement, ça m'a fait quelque chose.
35:57J'ai été très ému d'entendre ça.
35:59Alors le deuxième passage, effectivement,
36:01ce n'était pas tant l'hommage ou l'émotion que je voulais vous faire écouter.
36:03C'est ce qu'a dit Nicolas Sarkozy
36:05cette fois-ci sur Bruno Retailleau, puisque le ministre de l'Intérieur
36:07était là. Et c'est intéressant
36:09peut-être d'entendre l'ex-président de la République
36:11voir sa famille
36:13représentée par
36:15quelqu'un qui pourrait lui
36:17succéder. Pourquoi pas ? Ce qui n'était pas le cas
36:19de Valéry Pécret. Je crois qu'il avait montré quelques distances
36:21Nicolas Sarkozy.
36:23Là en revanche, il a adoubé d'une certaine
36:25manière.
36:27Il a adoubé Bruno Retailleau.
36:31Bien sûr, je partage tout ce qu'a dit Bruno
36:33complètement
36:35sur l'armement,
36:37sur le soutien au travail
36:39magnifique que vous faites.
36:41Mais dites-vous bien une chose.
36:43Ceux qui vous dirigent
36:45au plus haut niveau
36:47doivent être
36:49avec vous, pas simplement dans les textes,
36:51pas simplement
36:53dans les choix politiques,
36:55mais dans le cœur.
36:57Pour que vous-même,
36:59sur le terrain, vous disiez
37:01« Mon ministre
37:03est derrière moi.
37:05Mon maire
37:07est à côté de moi. »
37:09Parce qu'on partage la même
37:11ambition,
37:13celle de ne pas se laisser faire.
37:15J'ai toujours
37:17détesté l'injustice
37:19et l'injustice
37:21de te priver de maire
37:23à un an.
37:25Je n'en connais pas de pire.
37:27On veillera
37:29sur toi.
37:31Tu as en nous des amis.
37:33Et j'étais
37:35très heureux de partager ce moment
37:37avec un ministre d'Etat
37:39que j'apprécie
37:41et en qui
37:43je mets toute ma confiance.
37:45Bon, ça c'est des mots
37:47par exemple qui n'avaient pas été dits
37:49pour Valérie Pégresse.
37:51Je ne confirme absolument pas.
37:53Voilà ce que nous
37:55pouvions dire.
37:57Dans les informations du jour,
37:59également, je voulais peut-être
38:01vous faire écouter
38:03la commission Steyrin.
38:05Parce que ça aussi, c'est intéressant.
38:07Le président de l'Assemblée nationale, Yael Braun-Pivet,
38:09a enjoué à Pierre-Édouard Steyrin de respecter l'Assemblée
38:11après son refus de se présenter en présentiel
38:13devant une commission d'enquête.
38:15Je précise quand même que l'ancien
38:17secrétaire général de l'Élysée,
38:19M. Collère,
38:21a refusé de se présenter
38:23à une commission d'enquête.
38:25Au nom de la séparation des pouvoirs.
38:27Ce qui a été validé par la procureure de Paris.
38:29La procureure de Paris
38:31avait validé le fait qu'il ne se présente pas
38:33au nom de la séparation des pouvoirs.
38:35Très bien.
38:37Mais on n'est pas sur le terrain juridique.
38:39Là vous étiez sur le terrain moral ou des convenances.
38:41Donc ça ne m'invalide pas ce que vous dites.
38:43Donc M. Steyrin, on l'a écouté ce matin.
38:45Il peut évidemment
38:47s'exprimer en visio.
38:49Et lui, pourquoi ne veut-il pas venir ?
38:51D'abord il y a des problèmes de sécurité.
38:53Et puis la deuxième chose, c'est que c'est le grand Barnum.
38:55Donc la France Insoumise fait de cela un cirque.
38:57Et il n'a pas envie, lui, de se prêter à un cirque.
38:59Et on peut le comprendre.
39:01Il était ce matin avec nous.
39:03Je vous propose de l'écouter, M. Steyrin.
39:05Il y a deux vraies raisons.
39:07La première, c'est que je n'habite pas en France.
39:09J'habite en Belgique.
39:11Et je me rends en France trois jours tous les deux mois.
39:13Donc je suis très, très un emparé.
39:15Et je n'ai pas envie de me déplacer pour répondre à quelques questions
39:17auxquelles mon associé a par ailleurs déjà répondu.
39:19Ça, c'est la première raison.
39:21La deuxième raison, qui est beaucoup plus importante depuis quelques jours,
39:23c'est que j'ai reçu des dizaines de menaces de mort
39:25des amis, probablement,
39:27des personnes qui me convoquent,
39:29en tout cas en partie.
39:31J'ai d'ailleurs déposé hier 24 plaintes
39:33suite à des menaces de mort
39:35très nombreuses
39:37que j'ai reçues depuis une dizaine de jours.
39:39Et donc il y a aujourd'hui
39:41un risque de sécurité avéré.
39:43J'ai contacté le ministère de l'Intérieur
39:45qui m'a confirmé qu'effectivement
39:47ces menaces étaient sérieuses
39:49et imminentes.
39:51Après, je ne suis pas le seul à en recevoir.
39:53Néanmoins, elles sont sérieuses et imminentes.
39:55Et donc je n'ai pas envie de prendre le risque de venir à Paris
39:57pour répondre à ces questions.
39:59Moi, ce que je comprends derrière, c'est qu'ils ont juste envie
40:01de faire les marioles devant les caméras.
40:03Ce sont les politiques qui ont besoin de n'importe quel prétexte
40:05pour que leur monde soit mis en avant.
40:07Je voulais saisir le procureur de la République
40:09pour délit de faciès
40:11et ces auditions en visio sont autorisées
40:13pour tout le monde, sauf quand on est de droite.
40:15Il y a même quelque chose de très étrange
40:17dans cette commission.
40:19Ils ont fait une centaine d'interviews.
40:21Je suis le seul personnage à caractère politique
40:23qui soit invité.
40:25Tous mes homologues de gauche,
40:27les Mathieu Pigasse, les Georges Soros,
40:29les Thomas Legrain et autres, ne sont pas invités.
40:31C'est quand même très étrange
40:33ce manque d'objectivité.
40:35Pierre-Edouard Steyrin,
40:37c'est un chef d'entreprise au commencement
40:39et puis effectivement,
40:41il a eu l'envie d'investir.
40:43Pourquoi pas.
40:45Il veut mener une bataille culturelle et idéologique,
40:47il le dit d'ailleurs.
40:49Et Carole Delga a été entendue en visio.
40:51Il aurait pu bénéficier de la visio.
40:53Pourquoi il n'y a pas droit ?
40:55Il y a une fonction qui est très importante
40:57au Parlement qui s'exerce avec ces commissions,
40:59c'est le contrôle des affaires publiques,
41:01le contrôle de l'activité gouvernementale.
41:03Ils sont en train de transformer cela
41:05non seulement en barnum,
41:07mais également en tribunal populaire.
41:09J'ai du mal à comprendre,
41:11même déjà quand vous y êtes passé,
41:13Pascal,
41:15avec l'état-major de CNews
41:17et de Canal.
41:19Franchement, il y avait des questions,
41:21je ne comprends même pas comment
41:23vous avez gardé votre calme,
41:25je vous en félicite.
41:27C'est une sorte de maîtrise que nous avons.
41:29C'est fait pour comprendre des choses.
41:31Ces gens-là ne sont pas des juges,
41:33ils se comportent vraiment comme des petits procureurs.
41:35Le sentiment que j'ai,
41:37c'est qu'il est possible
41:39que tout cela soit contre-productif.
41:41Il y a eu
41:43une législative partielle dimanche,
41:45la France Insoumise
41:47est à 8%,
41:49elle était à 23%.
41:51Il est possible
41:53que les gens se rendent compte.
41:55Les gens ne sont pas stupides.
41:57Sur la commission elle-même.
41:59Marine Le Pen a dit
42:01aujourd'hui qu'il y a une dérive
42:03de la part de LR ou de la part de NFP
42:05qui consiste à se servir des commissions d'enquête
42:07pour essayer de nuire à des adversaires politiques.
42:09Elle a raison.
42:11Est-ce que je peux dire
42:13que l'absence de M. Collère
42:15qui aurait intervenu
42:17en faveur de Leslie
42:19est bien plus grave
42:21que l'absence de M. Sterrin
42:23pour une commission d'enquête
42:25dont je ne comprends pas
42:27très bien ou je comprends trop
42:29la finalité.
42:31C'est un grand défaut.
42:33M. Sterrin, on l'appelle le milliardaire catholique.
42:35Lui aussi.
42:37C'est deux mots terribles dans l'espace médiatique.
42:39Catholique, milliardaire.
42:41Je n'entends jamais parler
42:43d'un milliardaire musulman
42:45ou d'un milliardaire juif.
42:47Mais milliardaire catholique,
42:49ça, ça ne plaît pas.
42:51On salue Gautier Lebret
42:53qui vient nous voir.
42:55La grande différence avec Collère
42:57c'est qu'il y avait un problème juridique.
42:59L'esprit canoï a commencé
43:01dès la cérémonie d'ouverture
43:03avec Laurent Lafitte et Juliette Binoche
43:05qui ont enfilé l'un et l'autre des perles
43:07sur la misère dans le monde
43:09et sur les uns et les autres qu'il fallait défendre.
43:11David Lyssenhaar hier, on en a parlé,
43:13a dit qu'il n'y a toujours pas un mot
43:15de Boilem Saint-Sel et qu'il y a des indignations
43:17sélectives. Il y a les bonnes victimes
43:19et les mauvaises victimes. L'esprit canoï, c'est également
43:21Mathieu Cassevitz qui nous explique
43:23qu'il n'y a plus de français de souche aujourd'hui
43:25et qu'il faut tous se mélanger.
43:27Et je vous propose de l'écouter
43:29parce que c'est l'esprit canoï
43:31pendant 15 jours, ça infuse
43:33sur le service public.
43:35Mais le problème,
43:37c'est le problème qu'on a en France
43:39qu'on trimballe avec nous depuis
43:41extrêmement longtemps
43:43qui est un problème de racisme,
43:45qui est un problème de...
43:49De difficultés intégrées.
43:51Qui est un problème de difficultés intégrées
43:53qui est un combat qui pour moi
43:55est complètement perdu d'avance
43:57parce que nous
43:59devons être fiers d'être le pays, un des pays
44:01les plus intégrés au monde.
44:03Et c'est une de nos forces
44:05et c'est ce qui fait qu'on est français.
44:07Maintenant, il n'y a plus de français
44:09de souche, ça n'existe plus.
44:11Et j'espère que
44:13on va continuer à se mélanger, pas seulement en France
44:15mais dans le reste du monde.
44:17Et voilà, on fait partie de cette
44:19énergie-là. Le problème de
44:21M. Cassevitz, de cette intervention en tout cas,
44:23c'est que c'est juste du charabia.
44:25C'est incompréhensible.
44:27Et Charlotte Dornelas, mieux que moi, lui a dit ce matin.
44:31C'est d'une confusion ahurissante, son propos
44:33déjà pour commencer, et ensuite il nous
44:35explique qu'on a du mal à intégrer,
44:37on est les plus racistes et d'ailleurs on doit se réjouir d'être
44:39le pays le plus intégré. À quoi ? On ne sait pas.
44:41Désintégré, à mon avis, serait un mot
44:43un peu plus adéquat à ce qu'il nous explique
44:45puisqu'il nous explique qu'en fait on est extrêmement
44:47intégrés parce que nous ne sommes plus rien.
44:49C'est original comme propos, c'est vraiment très original.
44:51Donc c'est un mélange de tout.
44:53On ne s'est pas très bien identifiés. La seule chose
44:55dont on est sûr, c'est qu'il reste suffisamment
44:57de Français de souche pour les traiter de raciste du matin au soir.
44:59Parce qu'il n'y en a plus, mais il y en a quand même
45:01au moment où les accuser de racisme.
45:03Ça ne veut rien dire.
45:05Simplement, il remet encore un coup
45:07de tric à la France qui n'en peut plus.
45:09Les Français juste n'en peuvent plus.
45:11Au-delà des questions des causes des uns et des autres,
45:13est-ce qu'ils voient qu'il y a des gamins qui meurent
45:15de coups de couteau tous les trois jours ?
45:17Ils le voient ça ? Ils vivent dans le même pays ?
45:19Non. Ils sont ailleurs.
45:21Ils ne voient pas la souffrance réelle
45:23de gens. Ils les accusent du matin au soir
45:25alors que les Français sont inquiets.
45:27Inquiets de voir disparaître leur pays.
45:29Inquiets maintenant de voir disparaître leurs enfants.
45:31Excusez-les.
45:33Et Marion Maréchal a tweeté
45:35qu'ils disent plutôt que c'est
45:37ce qu'ils souhaiteraient.
45:39C'est-à-dire qu'il n'y ait plus de Français de souche.
45:41Je suis une Française de souche
45:43et je n'ai pas l'intention de disparaître.
45:45Mais ce Glooby Boulga,
45:47il a une version savante
45:49qui est M. Boucheron.
45:51La France n'a toujours été faite
45:53que par des immigrés.
45:55Il faut absolument qu'il n'y ait pas de peuple
45:57autochtone en quelque sorte.
45:59Parce que sinon, vous avez le grand remplacement.
46:01Donc François Hollande
46:03a eu cette phrase un jour.
46:05Les Français de souche, ça n'existe pas.
46:07Et c'est une vieille idéologie.
46:09C'est que la France n'existe pas.
46:11Et ça va comment ?
46:13Je dis que ça véhicule.
46:15Patrick Boucheron, c'est exactement ça.
46:17C'est moins élaboré.
46:19C'est moins élaboré.
46:21Mais dans l'inconscient de son Boulgy Boulga,
46:23pour te dire, ça véhicule
46:25le masochisme français.
46:27Les Français
46:29n'ont pas le droit d'avoir
46:31des origines.
46:33Les autres pays, les Indiens d'Amazonie,
46:35les Français n'ont pas le droit d'avoir
46:37des origines.
46:39Vous avez raison.
46:41C'est quand les Caldoches défendent leur identité
46:43à la Nouvelle-Calédonie
46:45et regrettent que les Français soient arrivés
46:47à la fin du XIXe siècle
46:49et ont perturbé cette identité.
46:51Tout le monde est d'accord.
46:53A juste titre d'ailleurs.
46:55Elle n'est pas contente de voir changer la Guyane ?
46:57Je vous assure,
46:59l'esprit cannois,
47:01c'est drôle.
47:03C'est aussi les gens autour.
47:05Il y a une forme de componction,
47:07de gravité, d'esprit de sérieux.
47:09Tout le monde est là.
47:11Yann Escure avait l'air ravi du propos de M. Calderon.
47:13Oui, mais il est ravi
47:15comme le petit chien
47:17sur les voitures qui fait oui comme ça.
47:19Vous voyez ?
47:21Là, il a prouvé conscience, Pascal.
47:23Oui, mais j'entends bien.
47:25Je les connais tous.
47:27Donc, ils ne disent pas ça
47:29forcément en privé.
47:31Voilà.
47:33Tout ça, ce sont bien souvent
47:35des discours
47:37fabriqués, artificiels,
47:39qui sont faits pour l'espace médiatique,
47:41pour te placer du bon côté.
47:43Je ne parle pas forcément de Pierre Lescure.
47:45En recevoir
47:47Dupont-Aignan,
47:49ce n'est pas comme ça.
47:51Ce que vous ne comprenez pas, un comédien,
47:53je crois que c'est tout à l'heure Elisabeth qui le disait,
47:55elle a cherché de faire réagir
47:57des comédiens.
47:59Oui, des artistes, des comédiens.
48:01Ils lui disent, je suis d'accord avec toi Elisabeth,
48:03mais je veux bosser.
48:05On ne peut pas, au vu de cette séquence,
48:07c'est exactement ce que pense Pierre Lescure
48:09de l'intervention.
48:11Vous avez raison, j'enlève, j'enlève.
48:13Personne est estimable.
48:15Mais tout le monde est estimable,
48:17ce n'est pas le problème.
48:19Faire l'exégèse de ce qui a été dit,
48:21moi je ne peux pas, je ne comprends pas ce qui a été dit.
48:23Vous ne comprenez pas de ce que dit M.Katowicz ?
48:25Non, il dit plusieurs choses dans le même texte.
48:27Ce qu'il veut dire, si, on comprend ce qu'il veut dire.
48:29C'est assez flou.
48:31Voilà.
48:33Et là, de toute façon, à Cannes,
48:35nous n'avons plus de cinéma,
48:37nous n'avons plus de politique.
48:39Il y a toujours eu de la politique à Cannes.
48:41Oui, mais paf, voilà.
48:43Maintenant, oui,
48:45mais ça nous vient oublier à quoi ?
48:47Oui, mais le niveau était quand même
48:49un chouïa meilleur, disons.
48:51Oui, c'était quand même meilleur.
48:53Même s'il disait beaucoup d'âneries, d'ailleurs.
48:55Là, je reçois,
48:57parce que nos amis de quotidien, vous voyez,
48:59ils ont un rapport à l'actualité différent.
49:01Pour nous, parce que ce soir,
49:03il y a eu un journaliste qui parlait du rapport alarmant
49:05sur les frères musulmans qui s'infilent partout en France
49:07et il a dit qu'il faut le cacher pour ne pas faire
49:09la pub de Retailleau et ne pas stigmatiser les musulmans.
49:11Non, je ne crois pas.
49:13Si, je vous assure.
49:15Il a dit ça ?
49:17Votre étonnement,
49:19il en manque.
49:21Je prends des précautions, mais je reçois ça à l'instant.
49:23Mais alors, vous avez raison, il faut le vérifier.
49:25Il faut le vérifier, il faut les vérifier.
49:27C'est ce qu'il aurait dit.
49:29Vous la vérifiez ?
49:31Écoutez, voilà,
49:33mais l'esprit cannois, qu'est-ce que vous voulez ?
49:35C'est l'espace...
49:37Vous avez trouvé un petit sujet, là.
49:39Sur quoi ?
49:41Le plus terrible,
49:43c'est que moi, je suis un militant du cinéma.
49:45Je les adore, vous ne pouvez pas savoir.
49:47Je vais voir des films
49:49même avec lesquels je ne suis pas forcément d'accord.
49:51Et ça m'ennuie,
49:53cet esprit de gravité, de componction,
49:55de conformisme.
49:57Quand M. Laffitte a dit
49:59que la prise de parole, c'est toujours sacrificiel
50:01et il faut du courage. Mais non.
50:03Il n'y a aucun courage.
50:05Ils n'ont jamais été courageux.
50:07Pendant l'occupation, les artistes, ils n'étaient pas courageux.
50:09Pendant la...
50:13Certains sont partis en résistance.
50:15Jean Gabin !
50:17Excusez-moi !
50:19La plupart des artistes
50:21n'ont pas été courageux. Pendant la commission
50:23de McCarthy, les grands types de gauche
50:25se sont déballonnés
50:27et se sont débinés les uns les autres.
50:29Je suis désolé.
50:31Les artistes, ce sont des faux
50:33courageux.
50:35Vous ne pouvez pas globaliser comme ça.
50:37C'est vrai qu'il y a beaucoup de gens
50:39qui ont joué à Paris.
50:41Il y a beaucoup de joueurs qui ont joué.
50:43Mais il y en a aussi, Jean Gabin s'est engagé.
50:45J'adore
50:47Daniel Delorme, mais je la vois encore...
50:49Comment elle s'appelait ?
50:51Daniel Delorme.
50:53Daniel Darieux.
50:55Daniel Darieux.
50:57Merci de me corriger. Vous remplissez
50:59merveilleusement votre rôle.
51:01Je la revois reprendre le train
51:03pour aller en Allemagne.
51:05Ils sont tous allés en Allemagne.
51:07Gauthier, on est en retard ?
51:09On va parler dans un instant.
51:11Le macronisme est-il mort ?
51:13C'est les propos de Sophie Prima ce matin face à Sonia Mabrouk.
51:15Elle a enterré le macronisme.
51:17Gabriel Attal, vous en avez parlé.
51:19Le rapport sur les frères musulmans.
51:21J'ai retrouvé les propos de Jean-Michel Abadou.
51:23Je ne peux pas les écouter à l'antenne.
51:25J'ai vu ça.
51:27C'est Destination Télé qui a un site
51:29qui rapportait ça.
51:31Henri de Merindel
51:33était à la réalisation.
51:35David Tennelli était à la vision.
51:37Titouan était au son.
51:39Merci à Benjamin Noa, Lucas Consalves, Félix Perola.
51:41Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
51:43Il est 21h02. Restez à l'antenne.
51:45Gauthier Lebret. A demain matin.

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