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  • 21/05/2025
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin jusqu'à 9h30 et sur CNU jusqu'à 10h30 lors des pros.
00:00:07Des professeurs de collège, de lycée le disaient, des policiers le rapportaient, des journalistes l'ont écrit,
00:00:16des hommes politiques ont prévenu depuis 10 ans, depuis 20 ans, depuis 30 ans.
00:00:21Attention, danger, une contre société existe, l'antrisme d'un islam radical est une réalité.
00:00:29Mais non, fantasme, ça n'existe pas disaient les beaux esprits.
00:00:34Et puis hier, miracle, un rapport qui n'apprend rien, que tout le monde sache déjà,
00:00:39agit comme un électrochoc jusqu'à Gabriel Attal qui propose ce que d'autres avaient imaginé mais qu'il avait refusé.
00:00:47Interdire le port du voile pour les moins de 15 ans, Eric Ciotti l'avait dit, Robert Ménard l'avait dit.
00:00:52Et cette proposition vient d'un homme de gauche, 36 ans après que Lionel Jospin a capitulé devant des jeunes filles qui portaient le foulard dans une école à Creil.
00:01:0236 ans de déni, 36 ans de lâcheté, 36 ans d'immobilisme, venez comme vous êtes disaient les toujours mêmes beaux esprits.
00:01:12Et hier, Gabriel Attal se réveille avec lui tant d'autres, l'islamisme est une menace.
00:01:17Ah bon ? L'ex-premier ministre cible le port du voile comme un danger pour la société française.
00:01:23Le paradoxe est que ce même Gabriel Attal préfère la France insoumise qui flirte avec le frérisme plutôt que le rassemblement national qu'il combat.
00:01:32Hier fut une journée de dupes, demain réclame des décisions fortes.
00:01:37Qui aura le courage de stopper cet antrisme de l'islam radical et comment y arriver ?
00:01:43Voici deux questions pour Bruno Retailleau qui a posé le bon diagnostic et qui réfléchit sans doute comment trouver le remède.
00:01:51Il est 9h02, Chana Lusto.
00:01:53Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:06Un conseil de défense et de sécurité nationale sera présidé par Emmanuel Macron à 11h30 ce matin.
00:02:12Le président de la République réunira des membres de l'exécutif à l'Elysée pour examiner le rapport choc sur les frères musulmans publié hier.
00:02:20Seront notamment présents les ministres de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et des sports.
00:02:25Trois secteurs particulièrement impactés.
00:02:28La manifestation des taxis continue ce matin.
00:02:31Le ministre des transports Philippe Tabarro va recevoir une délégation aujourd'hui à son ministère.
00:02:36Et ce matin sur CNews, il a déjà répondu à l'une de leurs revendications, celle de mieux contrôler la concurrence des VTC.
00:02:42Il était l'invité de la matinée à l'écouter.
00:02:45Avec le ministre de l'intérieur, nous allons procéder à des contrôles par rapport à l'activité des VTC.
00:02:51A la fois sur les méthodes de certains VTC qui font des maraudes, qui se mettent en station, ce qu'ils n'ont pas le droit de faire.
00:02:58Et il y aura des contrôles accrus.
00:03:00Et deuxième chose, l'arrivée des plateformes dans ce secteur qui est déjà assez tendu.
00:03:07Et puis est-ce bientôt la fin des démarchages téléphoniques ?
00:03:10Ces appels qui empoisonnent le quotidien de millions de Français.
00:03:13Les sénateurs doivent se prononcer aujourd'hui sur leur interdiction définitive.
00:03:17Et si la loi est adoptée, il faudra encore attendre un an avant son entrée en vigueur, prévue en août 2026.
00:03:22J'ai l'impression que chaque jour, on me dit que c'est la fin des démarchages téléphoniques.
00:03:26C'est un sujet qui revient, mais je croyais que c'était déjà la fin des démarchages.
00:03:30Non, ça a été adopté à l'Assemblée nationale et maintenant c'est laissé.
00:03:32Ah, il faudra un an.
00:03:33Pour le moment où on vote et le moment où les gens ne t'appellent plus, ce sera un an.
00:03:36Exactement.
00:03:37C'est bien, c'est bien.
00:03:39L'islamisme, ça fait 30 ans d'un autre côté.
00:03:41Donc là, c'est plus rapide.
00:03:43Donc c'est déjà ça.
00:03:44Merci beaucoup Jean-Daniel Lousteau.
00:03:46Sarah Salman est avec nous.
00:03:47Georges Fenech, Éric Nolot, Joachim Leflocq-Imad, Thomas Bonnet.
00:03:51Je disais, c'est la journée des dupes.
00:03:53Hier, la journée des dupes, c'est Louis XIII.
00:03:54La journée des dupes.
00:03:55Alors, il y a des gens qui se réveillent.
00:03:57Gabriel Attal se réveille.
00:03:58Plein de gens se réveillent.
00:03:59Ils découvrent ce qu'est la France aujourd'hui.
00:04:01Tout le monde ne se réveille pas.
00:04:02Non.
00:04:03C'est Jacques qui continue à dormir.
00:04:04Oui, oui, oui.
00:04:05Alors, on va les écouter.
00:04:06Bon.
00:04:07Jordan Bardella.
00:04:08Je vous propose peut-être de voir un tweet de Jordan Bardella face à la menace existentielle
00:04:12que posent les frères musulmans à la France.
00:04:14Il faut agir fort.
00:04:15Le gouvernement doit procéder à l'interdiction de ce courant islamiste et de ses relais en
00:04:18France.
00:04:19On ne peut plus laisser les ennemis de notre civilisation agir en toute impunité.
00:04:2240 ans que certains disent ça.
00:04:2440 ans que certains disent ça.
00:04:25Venez comme vous êtes.
00:04:26Venez comme vous êtes.
00:04:27Non.
00:04:28Il n'y a pas de problème.
00:04:29Ça n'existe pas.
00:04:30Florence Bergeau, Black Air.
00:04:31Écoutez ce qu'elle a dit.
00:04:33Il y a une lente structuration d'une contre-société islamique qui s'est déployée à partir d'un
00:04:40projet.
00:04:41Et ce que j'ai mis en évidence dans mon livre, c'est précisément la théorie qu'il y a
00:04:47derrière et qui explique ce qu'on voit aujourd'hui, qui est le résultat d'un demi-siècle, en
00:04:53fait, de présence des frères musulmans parfaitement ignorés de nos responsables politiques.
00:05:00Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que les frères musulmans ont une stratégie de
00:05:07formation d'une élite.
00:05:09C'est-à-dire que quand on parle des 139 lieux de culte ou des 20 écoles, il s'agit
00:05:14là de créer, non pas de former des musulmans à l'islam, de leur transmettre la religion,
00:05:20mais de former de véritables ambassadeurs de la prédication de l'islam frériste et
00:05:25qui ont un projet.
00:05:26Et ce projet, c'est la société islamique.
00:05:29Il y a un souci, mais j'en suis évidemment pas responsable.
00:05:33Paraît-il que seul mon micro marche et que les autres ne marchent plus.
00:05:38Ce qui est le nouveau concept de l'émission.
00:05:41Alors Marine, est-ce que les autres…
00:05:47Ça ne fonctionne toujours pas.
00:05:51Je suis désolé.
00:05:53Je vous propose, on va écouter pendant qu'on est en train de régler cela.
00:05:59Déjà, il y a un micro qui marche et bien.
00:06:01On va écouter plusieurs prises.
00:06:03Oui, c'est un nouveau concept.
00:06:05Je précise que je ne dis plus rien.
00:06:07Écoutez ce qu'a dit Marine Le Pen.
00:06:09Puisque Marine Le Pen, elle dit ce que tout le monde dit.
00:06:12Moi, je n'ai rien appris.
00:06:13Ça fait des années qu'on le dit.
00:06:15Écoutez Marine Le Pen.
00:06:17Je ne vais absolument rien apprendre.
00:06:20Car cela fait des années que nous savons pertinemment ce qu'il en est des frères musulmans.
00:06:26De la manière dont ils cherchent à influencer la société française.
00:06:30Les intimidations dont ils se rendent coupables.
00:06:33Et c'est la raison pour laquelle, depuis deux très nombreuses années,
00:06:36nous réclamons leur interdiction en France.
00:06:39Je ne sais pas qui va découvrir des choses dans ce rapport.
00:06:42Mais s'il y a des responsables politiques qui déculent des choses dans ce rapport,
00:06:45alors c'est extrêmement inquiétant sur leur niveau de lucidité,
00:06:49de la réalité de ce que vivent nos compatriotes.
00:06:54Moi, je vais vous repasser encore, parce que je l'ai passé de nombreuses fois.
00:06:57Mais moi, ça ne m'ennuie pas du tout de le passer.
00:06:59Jean-Marie Le Pen en 1991.
00:07:01J'ai dû le passer 5, 6, 7 fois.
00:07:03Mais il est mort Jean-Marie Le Pen.
00:07:05Et évidemment que Jean-Marie Le Pen, il y a beaucoup de choses qu'il a dites,
00:07:09qu'il ne fallait pas suivre.
00:07:11Mais écoutez ce qu'il disait à Pierre-Luc Séguillon,
00:07:13parce que c'était posé le diagnostic qu'on ne nous dise pas qu'il n'existait pas.
00:07:18On est en 91, il y a 34 ans.
00:07:21Jean-Marie Le Pen, écoutez.
00:07:25Je crois que la religion islamique est une religion qui n'a jamais réussi
00:07:29à s'établir de façon pacifique dans un pays chrétien.
00:07:33L'islam vous fait peur ?
00:07:35Ah oui, l'islam me fait peur d'abord parce qu'il est en formidable expansion démographique.
00:07:40Et en formidable tension religieuse.
00:07:45Et dans tout cela, rien de tout cela n'est objectivement méprisable.
00:07:50Mais c'est une force étrangère qui se constitue
00:07:54et qui est animée comme les forces en expansion
00:07:58d'une volonté de conquête même inconsciente si vous voulez.
00:08:03Et moi mon devoir d'homme public français, c'est de protéger la France et les Français,
00:08:06les Européens et l'Europe des tentatives hégémoniques qui viennent de l'extérieur.
00:08:11Il faut savoir que la terre d'islam, c'est une terre sur laquelle s'applique la loi de l'islam.
00:08:18Et si vous acceptez de donner à l'islam les signes extérieurs de reconnaissance
00:08:25de la qualité de terre d'islam en Europe,
00:08:28à ce moment-là vous serez contraints de donner l'un après l'autre, l'une après l'autre,
00:08:33des concessions à des exigences de plus en plus fortes
00:08:38pour imposer non seulement les mœurs, les coutumes, le costume,
00:08:43mais encore et surtout le droit civil, la façon de penser.
00:08:47Or nous avons droit français à nos lois, à nos mœurs.
00:08:52Et si des gens viennent chez nous, quelle que soit leur motivation,
00:08:56ils sont tous astreints comme moi je le suis quand je vais à l'étranger
00:09:00à respecter nos lois, nos mœurs et nos coutumes.
00:09:041991.
00:09:06Ça marche le micro.
00:09:081989, pardonnez-moi.
00:09:101989, c'est au moment de Creil.
00:09:12C'est la différence entre Lionel Jospin et Jean-Marie Le Pen.
00:09:16Qui a eu raison ?
00:09:18Lionel Jospin a eu tort.
00:09:20Non mais c'est pas...
00:09:22Vous voyez, même là encore vous vous défaussez.
00:09:24Est-ce que cette analyse est la bonne ?
00:09:26Oui ou non ?
00:09:28Vous savez très bien que Jean-Marie Le Pen n'était pas audible pour d'autres raisons.
00:09:31Mais même moi je le trouve inaudible franchement.
00:09:33Tout ce qui vient de Jean-Marie Le Pen, je trouve ça inaudible.
00:09:35Je vous le dis.
00:09:36Non mais ça n'a pas changé malheureusement.
00:09:38C'est-à-dire qu'hier, vous dites les gens se sont réveillés.
00:09:40Mais moi j'ai entendu des choses très surprenantes.
00:09:42C'est-à-dire que pour certaines personnes, la réalité est suspecte
00:09:46parce qu'elle donne raison à Bruno Retailleau.
00:09:48Comme hier la réalité était suspecte parce qu'elle donnait raison à Jean-Marie Le Pen.
00:09:52C'est très étonnant.
00:09:54C'est pas les faits qui sont en cause.
00:09:56Si vous dénoncez la réalité mais qu'elle est portée par quelqu'un qui n'est pas de votre camp,
00:10:01donc la réalité, il faut la questionner.
00:10:03Bon, il faut quand même dire, une chose c'est que les frères musulmans, ils ont l'éternité devant eux.
00:10:07Eux, ils se projettent à 100 ans, à 500 ans.
00:10:12Donc ils vont grignoter centimètres par centimètre tout ce qu'ils pourront sauf si on les stoppe.
00:10:17Donc moi j'attends ce matin les remèdes après le bon diagnostic en effet.
00:10:21Alors puisque vous faisiez allusion à l'éditorialiste du Quotidien dont j'oublie le nom,
00:10:29Jean-Michel Apathie, puisque vous faisiez clairement allusion à lui,
00:10:34je vous propose d'écouter ce qu'il disait hier,
00:10:36puisque effectivement le souci pour M. Apathie ce ne sont pas les faits,
00:10:40c'est effectivement qui rapporte ces faits.
00:10:44Donc écoutez ce qu'il a dit.
00:10:46C'est embêtant ce rapport d'une certaine manière.
00:10:49D'abord parce qu'il est mis au service d'un homme et de son ambition.
00:10:52Enfin ceux qui ne le voient pas c'est qu'il faut qu'ils aillent acheter des lunettes.
00:10:55Et puis il y a un deuxième problème.
00:10:57C'est que si on ne parle plus que des musulmans en France sous cet aspect-là,
00:11:02on va quand même détourner les musulmans patriotes, honnêtes, français,
00:11:08qui paient leurs impôts, qui aiment leur pays, on va les détourner du pacte social.
00:11:13Il faut quand même faire attention à ce qu'on fait.
00:11:16Donc merci Bruno Retailleau pour avoir rendu public le rapport.
00:11:20Il ne faut pas nous prendre pour des billets non plus.
00:11:22Moi je ne confonds pas, contrairement à ce qu'il dit,
00:11:25je ne confonds pas l'islam avec la confrérie des frères musulmans.
00:11:29C'est deux choses.
00:11:30D'ailleurs vous noterez que les pays musulmans eux-mêmes
00:11:33luttent contre la confrérie des frères musulmans.
00:11:36Que ce soit l'Egypte qui l'interdit, la Jordanie, l'Arabie Saoudite
00:11:39qui est un peuple wahhabite donc fondamentaliste.
00:11:42Vous avez aussi les Émirats Arabes Unis avec un centre mondial
00:11:46pour lutter contre ce discours-là.
00:11:48Donc je ne fais pas cette confusion contrairement à ce que dit Jean-Marie Apetit.
00:11:52C'est Jean-Michel.
00:11:53Jean-Michel, pardon.
00:11:54Jean-Marie c'était s'il n'y avait plus Jean-Marie à mon avis il ne va pas.
00:11:58Il y avait déjà un rapport qui a été sorti en 2020 par le Sénat.
00:12:02On avait eu ensuite la loi contre le séparatisme en 2021
00:12:05et pourtant les choses auraient pu changer et 4 ans après c'est exactement la même chose.
00:12:09Donc là vous dites quel va être le sursaut ?
00:12:11Il n'y aura pas de sursaut et on pourra faire un nouveau rapport dans 5 ans.
00:12:14Mais là moi j'attends absolument rien.
00:12:16On pourrait citer le discours des Mureaux exactement.
00:12:18Qu'est-ce qui s'est passé ensuite ?
00:12:19Mais rien, il ne se passera rien.
00:12:20Il y a eu la loi sur la séparation.
00:12:21Oui mais ça ne sert à rien de faire une loi.
00:12:23C'est un coté sur une jambe de bois cette loi.
00:12:25Moi j'ai quand même du mal à m'intéresser à l'analyse de Jean-Michel Apetit
00:12:27dans la mesure où je n'ai pas le sentiment que cette personne
00:12:29veuille réellement régler les problèmes.
00:12:31Elle veut juste faire étalage de sa vertu sur le dos de ces derniers.
00:12:33Je me réjouis, pour revenir sur ce rapport,
00:12:35du fait qu'on puisse enfin mettre la question de l'antrisme islamiste
00:12:37sur la place publique.
00:12:39Maintenant il y a toujours un angle mort,
00:12:41un point aveugle si vous voulez dans le débat public
00:12:43sur les facteurs qui contribuent à la montée de l'islamisme.
00:12:45C'est la question du nombre.
00:12:47C'est la question de la démographie.
00:12:49Le fait est que les capacités d'accueil de la France sont saturées.
00:12:51Qu'il y a une ghettoïsation de faits accomplis
00:12:53qui sévit dans des quartiers entiers.
00:12:55Que l'intégration n'est plus possible.
00:12:57Alors dans ces conditions-là, faire venir chaque année
00:12:59des centaines de milliers de migrants de confession musulmane
00:13:01et espérer qu'une partie d'entre eux ou une partie de leurs enfants
00:13:03ne va pas être jetée dans les bras
00:13:05des prédicateurs islamistes est totalement illusoire.
00:13:07Et encore une fois, personne ne dit ça.
00:13:09Il y a un très beau livre,
00:13:11et on va essayer d'inviter
00:13:13cette jeune femme qui a écrit
00:13:15« Ma vie à contre-coran » de Djemila Ben Habib.
00:13:17Je ne sais pas si je le dis bien.
00:13:19Et ce qu'elle dit,
00:13:21avec beaucoup de lucidité,
00:13:23c'est que les islamistes ne représentent qu'une minorité
00:13:25des musulmans. Leur stratégie consiste pourtant
00:13:27à se proclamer les porte-parole de cette communauté
00:13:29large et diversifiée,
00:13:31en multipliant les requêtes au nom de l'islam,
00:13:33en invoquant leur droit à la liberté de religion,
00:13:35en récusant toute critique comme une manifestation d'intolérance
00:13:37et d'islamophobie. Ils réussissent
00:13:39à se faire passer pour les défenseurs de leur foi
00:13:41et à réduire au silence leur choré légionnaire.
00:13:43Ils tirent même partie de la discrimination
00:13:45dont sont souvent victimes les immigrants musulmans
00:13:47pour favoriser un repli communautaire
00:13:49qui leur donne encore plus de pouvoir.
00:13:51C'est vraiment très intelligent.
00:13:53C'est très pertinent.
00:13:55De façon consciente ou pas,
00:13:57elle embrasse totalement le discours
00:13:59des frères musulmans.
00:14:01Il y a une dictimisation tout le temps
00:14:03pour parler d'islamophobie d'Etat
00:14:05et amalgamer les musulmans
00:14:07avec les frères musulmans.
00:14:09Lui, on lui dit frère musulman, il le retient musulman.
00:14:11Et cette jeune femme,
00:14:13ma vie à contre-coran,
00:14:15Cemila Benhabib,
00:14:17c'est ces personnes-là que les médias
00:14:19devraient inviter.
00:14:21Nous allons essayer
00:14:23de l'accueillir.
00:14:25Je voulais vous faire entendre Catherine Tricot.
00:14:27Catherine Tricot,
00:14:29peu de gens la connaissent sans doute,
00:14:31elle est présente dans l'espace médiatique.
00:14:33Elle ne représente personne.
00:14:35Son journal, ses regards,
00:14:37vous ne savez même pas qui c'est.
00:14:39Elle est dans un journal où il y avait
00:14:41également un jeune homme
00:14:43qui a disparu depuis.
00:14:45Il s'appelait Pablo Pio Vivien.
00:14:47Il était sur BFM pendant des mois.
00:14:49Quand il ne représentait personne,
00:14:51ils se sont dit
00:14:53on va quand même l'enlever.
00:14:55Après ils l'ont mis sur RTL
00:14:57et quand il ne représentait toujours personne,
00:14:59ils l'ont encore enlevé.
00:15:01Mais ils ont mis Catherine Tricot
00:15:03qui est du même journal,
00:15:05qui ne représente absolument personne non plus,
00:15:07mais qui est dans l'espace médiatique.
00:15:09Pourquoi pas d'ailleurs.
00:15:11Ils ont raison RTL,
00:15:13qui continue au contraire.
00:15:15Cette dame a pris la parole
00:15:17et elle dit n'importe quoi.
00:15:19C'est ça qui est formidable.
00:15:21Le problème qui me semble être posé
00:15:23c'est la façon de faire face à cette situation.
00:15:25Je crois qu'on est en train
00:15:27d'exagérer
00:15:29grossièrement
00:15:31leur influence en France.
00:15:33Je ne dis pas qu'ils ne
00:15:35ne visent pas à influencer.
00:15:37Je pense que ce n'est pas vrai
00:15:39qu'ils ont une telle influence
00:15:41pour
00:15:43notre connaissance
00:15:45que nous avons les uns et les autres
00:15:47de notre pays.
00:15:49Quand Bruno Retailleau parle de leur influence
00:15:51dans le sport,
00:15:53une femme qui fait du football
00:15:55et qui a un foulard,
00:15:57c'est déjà un signe de radicalisation
00:15:59d'accord
00:16:01avec les frères islamistes.
00:16:03Alors que
00:16:05je crois que ce n'est pas le cas.
00:16:07Je pense qu'il y a une grande partie
00:16:09des musulmans
00:16:11qui aujourd'hui prétendent
00:16:13vivre leur foi
00:16:15ne veulent plus le cacher
00:16:17mais n'ont pas de prétention à être
00:16:19des prosélytes
00:16:21et à vouloir avoir
00:16:23une interprétation radicalisée
00:16:25de la pratique religieuse.
00:16:27Je pense que l'interprétation de Bruno Retailleau
00:16:29met de l'huile sur le feu
00:16:31devant un problème qui n'est pas nouveau
00:16:33et qu'il faut savoir traiter de bonne manière.
00:16:35C'est passionnant.
00:16:37C'est fascinant.
00:16:39Cette dame, c'est eux
00:16:41les fausses voyeurs de la France.
00:16:43C'est ça qui est passionnant.
00:16:45Ils ne veulent pas de la France.
00:16:47C'est la France que vous l'avez connue.
00:16:49Si je ne me trompe pas,
00:16:51regard est d'obédience communiste.
00:16:53Donc en réalité, ce sont des gens
00:16:55qui ont défendu pendant longtemps
00:16:57le totalitarisme soviétique
00:16:59et maintenant qui défendent le totalitarisme islamiste.
00:17:01Et les communistes,
00:17:03ils le faisaient très très bien,
00:17:05ils avaient la même stratégie d'antrisme que les islamistes aujourd'hui.
00:17:07Ils noyotaient le sport,
00:17:09la culture petit à petit.
00:17:11A tout prendre, moi je préférais les communistes aux islamistes
00:17:13parce qu'ils avaient quand même une idée
00:17:15de la culture qui était haute, même si elle était un peu sectaire.
00:17:17Mais c'est très intéressant que ça vienne
00:17:19d'une obédience communiste
00:17:21qui voit l'histoire
00:17:23se répéter, mais à leur détriment.
00:17:25Mais elle, madame,
00:17:27tout va très bien, madame la marquise, il n'y a rien à faire.
00:17:29Tout va très bien en France, continuons comme ça.
00:17:31Mais ce n'est pas tant ça
00:17:33qui m'étonne. Ce qui m'étonne, c'est pourquoi
00:17:35elle est sur des plateaux de télévision
00:17:37alors qu'elle ne représente
00:17:39personne.
00:17:41C'est ça qui me sidère.
00:17:43Les rédacteurs en chef, les directeurs de rédaction,
00:17:45c'est très bien la liberté d'expression.
00:17:47Moi, ça ne m'ennuie pas.
00:17:49Effectivement, elle donne la parole,
00:17:51mais on dit, madame, vous ne représentez personne.
00:17:53Elle ne représente pas personne.
00:17:55Elle représente la doxa du petit milieu, la doxa du monde universitaire,
00:17:57la doxa syndicale.
00:17:59C'est révélateur.
00:18:01Évidemment, dans le pays réel,
00:18:03ça ne fait pas une majorité.
00:18:05Bien sûr.
00:18:07Elle vous explique que le hijab
00:18:09n'est pas du prosélytique.
00:18:11Elle te dit que ce n'est pas noir.
00:18:13Notre iPhone n'est pas noir.
00:18:19Ce sont des gens qui sont aveugles.
00:18:21Mais sur un pied d'égalité,
00:18:23un rapport fait par les services de renseignement,
00:18:25une dame qui dit, je pense,
00:18:27que non, il n'y a pas de problème.
00:18:29Ça n'existe pas.
00:18:31Personne ne lui dit.
00:18:33RTL, une radio importante,
00:18:35elle parle tranquillement.
00:18:37Personne ne la contre.
00:18:39Festival de Cannes,
00:18:41il n'y a pas un comédien
00:18:43qui va parler du frérisme.
00:18:45Pas les résistants de la croisette
00:18:47qui défilent chaque année.
00:18:49J'avais croisé justement Pablo
00:18:51l'année dernière au Festival de Cannes.
00:18:53Il n'y en a pas un qui va se prendre
00:18:55et qui va dire, attention,
00:18:57la charia est possible en France.
00:18:59C'est possible un jour.
00:19:01C'est possible.
00:19:03Mais ça, ça ne les intéresse pas.
00:19:05Oui.
00:19:07Vous dormiez ?
00:19:09Le micro fonctionne.
00:19:11Je trouve ça sidérant,
00:19:13ce pays.
00:19:15Ça fait 40 ans.
00:19:17Les rapports au bas,
00:19:19ça fait 31 ans.
00:19:21Gabriel Attal,
00:19:23vous avez fait le constat.
00:19:25Qu'est-ce qu'on fait ?
00:19:27Vous êtes intransigeant.
00:19:29Dès qu'il y a un prêche dans une mosquée,
00:19:31vous fermez la mosquée.
00:19:33Il n'y a pas que les mosquées.
00:19:35Il y a les écoles.
00:19:37Il y a les rations.
00:19:39Il faut créer des brigades.
00:19:41Oui.
00:19:43Il y a un texte juridique
00:19:45qui permet de le faire.
00:19:47Gabriel Attal,
00:19:49c'est une oeuvre d'art.
00:19:51C'est une oeuvre d'art.
00:19:53Il expliquait qu'il fallait voter
00:19:55contre la France insoumise,
00:19:57pour la France insoumise,
00:19:59pour la France insoumise,
00:20:01qui effectivement flirte,
00:20:03pour le moins,
00:20:05avec le frérisme,
00:20:07pour battre le RN qui combat le frérisme.
00:20:09C'était Gabriel Attal.
00:20:11Il trouve qu'il est cohérent.
00:20:13Là, il se rachète.
00:20:15Je ne sais pas s'il se rachète.
00:20:17Je crois qu'il est perdu.
00:20:19Je crois qu'il est perdu.
00:20:21C'est exactement de vous qu'il convient.
00:20:23Écoutons Gabriel Attal
00:20:25et ses propositions.
00:20:27Gabriel Attal souhaite durcir le ton
00:20:29sur le port du voile.
00:20:31Des propositions
00:20:33que CNews a pu consulter,
00:20:35confirmant une information du Parisien.
00:20:37L'ancien locataire de Matignon
00:20:39veut interdire le port du voile
00:20:41dans l'espace public pour les mineurs
00:20:43en dessous de 15 ans.
00:20:45Si la capacité de chaque femme
00:20:47de choisir si elle porte le voile
00:20:49dans l'espace public est un choix libre
00:20:51et en pleine conscience,
00:20:53il ne peut en être de même
00:20:55pour les fillettes et les très jeunes filles.
00:20:57Autre proposition,
00:20:59forcer une femme à porter le voile,
00:21:01c'est atteindre sa dignité.
00:21:03C'est un signe d'emprise et d'inégalité
00:21:05entre les femmes et les hommes.
00:21:07Dernier point majeur,
00:21:09l'ancien Premier ministre souhaite une nouvelle loi
00:21:11qui viendrait compléter celle de 2021
00:21:13sur le séparatisme.
00:21:15Ce délit doit être complété par un délit
00:21:17de communautarisme, sanctionnant l'appel
00:21:19à refuser les lois de la République
00:21:21ou la volonté d'imposer, dans un territoire
00:21:23ou une association, des règles contraires
00:21:25à celles de la République.
00:21:27Dans le passage au ministère de l'éducation nationale,
00:21:29Gabriel Attal avait fait interdire
00:21:31la baïa à l'école.
00:21:33Écoutez cet échange entre Gabriel Attal
00:21:35et Jordan Bardella
00:21:37sur le plateau
00:21:39de Cyril Hanouna,
00:21:41il y a quelques mois, où il disait l'exact contraire.
00:21:45Jordan Bardella était favorable
00:21:47à l'interdiction totale du voile
00:21:49dans l'espace public, d'ailleurs toujours une mesure
00:21:51qu'envisage le Rassemblement National.
00:21:53Gabriel Attal n'est pas d'accord avec cette mesure-là,
00:21:55pour les mineurs de moins de 40 ans.
00:21:57Il ne le voulait pas à l'époque.
00:21:59Quand Eric Ciotti a proposé
00:22:01l'interdiction pour les mineurs,
00:22:03quand Robert Ménard a proposé
00:22:05l'interdiction pour les mineurs, le port du voile.
00:22:07D'ailleurs, on nous fait toujours le reproche, nous,
00:22:09de parler du voile. Moi je dis, c'est pas moi qui parle du voile.
00:22:11C'est juste Gabriel Attal qui en parle.
00:22:13C'est pas moi.
00:22:15L'actualité, elle s'impose à nous.
00:22:17Donc écoutez,
00:22:19alors ça c'est possible,
00:22:21mais écoutez cet échange,
00:22:23Gabriel Attal, c'est M. Com.
00:22:27Quand vous avez compris ça,
00:22:29c'est M. Com.
00:22:31La baïa, on s'est fait...
00:22:33Gabriel Attal, moi je me suis fait avoir une fois.
00:22:35Je me suis fait avoir une fois
00:22:37avec la baïa, c'est fini.
00:22:39Je ne me ferai plus avoir.
00:22:41C'est de la Com.
00:22:43On va parler avec des paysans,
00:22:45sur des bottes de paille,
00:22:47ce n'est que de la Com.
00:22:49Et derrière, il n'y a aucune conviction.
00:22:51C'est ce qu'il disait à Jordan Bardel.
00:22:53Si Marine Le Pen est élue,
00:22:55ce ne sont pas les valeurs de la République
00:22:57qui seront défendues.
00:22:59Parce que sa priorité, c'est demander aux policiers
00:23:01d'aller courser les femmes qui portent le voile,
00:23:03pour leur retirer leur voile ou pour les verbaliser.
00:23:05Bah si, c'est dans ses propositions.
00:23:07Donc là, il va mettre des policiers pour courser des mineurs.
00:23:09Il veut tenir les parents pour responsables.
00:23:11C'est inapplicable en pratique.
00:23:13Et ça n'est pas souhaitable.
00:23:15Mais c'est M. Com.
00:23:17Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:23:19C'est M. Com.
00:23:21Il peut venir sur ce plateau de la matin.
00:23:23Il est très sympathique.
00:23:25Je vous trouve un peu dur.
00:23:27Mais non, ce n'est pas applicable en pratique.
00:23:29Mais je suis un peu dur.
00:23:31Alors défendez-le, parce qu'il a besoin d'être défendu.
00:23:33Je trouve que l'interdiction des signes religieux
00:23:35dans les établissements scolaires, c'était une bonne mesure
00:23:37qui va dans le bon sens.
00:23:39Et là, c'est une mesure qui va dans la continuité.
00:23:41Je ne suis pas juriste.
00:23:43Mais en tout cas, je pense qu'il va dans la continuité
00:23:45de ce qu'il a toujours porté.
00:23:47Je ne l'ai jamais vu, moi, se compromettre.
00:23:49Alors oui, j'entends les appels à voter LFI.
00:23:51Il faut quand même rappeler...
00:23:53Alors là, je vais me faire l'avocat du diable.
00:23:55Mais il a appelé à voter LFI pour battre le RN
00:23:57parce que LFI n'avait aucune chance d'être majoritaire
00:23:59à l'Assemblée nationale.
00:24:01On l'a vu aussi dans le même temps aller sur le terrain
00:24:03face à Raphaël Arnault à Avignon.
00:24:05Il ne faut pas l'accuser d'avoir des incoïtances
00:24:07idéologiques avec la France insoumise.
00:24:09C'est bien qu'il soit défendu comme vous le défendez.
00:24:11La parole est contradictoire.
00:24:13Et bravo, Thomas Baudet.
00:24:15Il s'était opposé à Blanquer et à Vidal
00:24:17sur l'existence de l'islamo-gauchisme à l'université.
00:24:19De même qu'il n'avait pas voulu interdire
00:24:21le port de signes religieux ostensibles
00:24:23pour les mères accompagnatrices dans les écoles.
00:24:25Vous avez entendu le carillon d'Europe 1.
00:24:27Thomas Hill, lui, est là.
00:24:29Bonjour, cher Thomas Hill.
00:24:31Bonjour, Pascal.
00:24:33Comment allez-vous ?
00:24:35Fort bien. Aujourd'hui, on a le même invité.
00:24:37La même invitée, figurez-vous.
00:24:39Maud Fontenoy.
00:24:41Elle va venir nous voir, effectivement, Maud Fontenoy.
00:24:43Et bien...
00:24:45Ça permettra de comparer les interviews.
00:24:47Mais paraît-il qu'il n'y a pas
00:24:49de...
00:24:51Il n'y a pas de bonnes interviews.
00:24:53Il y a que des bons intervieweurs, disait
00:24:55Jean-Pierre Ecabache. Donc je ne doute pas qu'avec vous,
00:24:57ce sera un moment absolument merveilleux.
00:24:59Merci, Pascal.
00:25:01A tout à l'heure. Je vous en prie.
00:25:039h25, on fait une pause.
00:25:05Nous n'avons pas encore
00:25:07écouté ce que disait Boislem Sansal,
00:25:09précisément sur l'islamisme
00:25:11et l'antrisme islamiste
00:25:13qui existe depuis tant d'années.
00:25:15Et puis, la conversation,
00:25:17ou plus exactement le débat, continuera
00:25:19dans un instant. A tout de suite.
00:25:23Il est 9h32.
00:25:25On est avec Somaya Labidi
00:25:27qui nous rappelle les titres. Somaya, bonjour.
00:25:31Bonjour, Pascal.
00:25:33Bonjour à tous. On commence avec ces images
00:25:35insoutenables. Un mineur a été tué
00:25:37à l'arme blanche, hier, en début de soirée,
00:25:39dans un parking du Lidl
00:25:41de Nogent-sur-Oise.
00:25:43Trois suspects âgés de 19, 17 et 16 ans
00:25:45ont été interpellés. Pour l'heure,
00:25:47les circonstances exactes qui ont conduit
00:25:49à la mort du jeune homme restent à établir
00:25:51et une enquête de flagrance pour meurtre a été ouverte.
00:25:53Pas d'antrisme religieux
00:25:55dans le refus par un chauffeur de bus
00:25:57de prendre en charge une passagère
00:25:59en raison de sa tenue vestimentaire.
00:26:01Déclaration ce matin sur notre antenne
00:26:03du ministre des Transports, Philippe Tabarro.
00:26:05Le chauffeur a d'ailleurs été suspendu
00:26:07par la RATP et fait désormais
00:26:09l'objet d'une procédure disciplinaire.
00:26:11Et puis, la demande
00:26:13de reprise du chantier de l'A69
00:26:15est examinée dès ce matin, dix heures,
00:26:17par la Cour d'appel de Toulouse.
00:26:19Si les juges font droit à la demande de l'État,
00:26:21les travaux arrêtés par décision administrative
00:26:23le 27 février dernier reprendraient
00:26:25au grand dam des associations.
00:26:27Merci beaucoup, Somaïa. Je voulais vous faire écouter
00:26:29deux ou trois interviews.
00:26:31Encore une interview archi, d'abord de Boilem Sansalle
00:26:33qui avait déjà tout dit,
00:26:35sur ce qui se passe aujourd'hui. Écoutons-le.
00:26:37L'islamisme, c'était pas du tout
00:26:39ce qu'on croyait.
00:26:41C'est pas un truc comme ça, la petite fièvre.
00:26:43C'est quelque chose
00:26:45de très organisé, derrière laquelle
00:26:47il y a les États, et une organisation
00:26:49comme l'Organisation des Frères Musulmans,
00:26:51c'est plusieurs millions
00:26:53d'adhérents à la chose dans le monde.
00:26:55C'est une économie presque
00:26:57aussi puissante que
00:26:59l'économie de l'Italie ou de l'Espagne.
00:27:01Ils ont des banques partout.
00:27:03Ils ont des entreprises partout.
00:27:05Le seul, Ben Laden,
00:27:07avait des actions dans les plus grandes
00:27:09banques américaines.
00:27:11Ils recyclent les pétrodollars
00:27:13des princes là-dedans.
00:27:15Ils ont des
00:27:17journaux, ils ont des télévisions, ils ont des
00:27:19universités. C'est pas le petit
00:27:21islamiste du coin.
00:27:23Le petit gamin, ça c'est
00:27:25de la petite main d'œuvre pour la basse
00:27:27besogne, mais les grands stratèges,
00:27:29en gros, ils manipulent
00:27:31des choses très compliquées.
00:27:33Ils sont liés au patronat, ils sont liés
00:27:35au gouvernement.
00:27:37Ils ont leur entrée.
00:27:39Voilà.
00:27:41Ils travaillent.
00:27:43M. Sancel qui est toujours en Bastille
00:27:45et en Algérie avec si peu de réactions.
00:27:47Mais là, il y a un sujet aussi tabou
00:27:49dont on ne parle jamais dans la société française.
00:27:51C'est le Qatar.
00:27:53Le Paris Saint-Germain va jouer la finale
00:27:55de la Ligue des champions. Tout le monde est très content.
00:27:57Le Qatar, je crois que ça pèse
00:27:59entre 15 et 20 % dans le CAC 40.
00:28:01Le Qatar, c'est des hôtels, c'est des investissements.
00:28:03Mais le Qatar, c'est aussi
00:28:05visiblement... Alors moi,
00:28:07je n'ai pas enquêté.
00:28:09J'ai lu, comme tout à chacun,
00:28:11parfois
00:28:13quelques livres, de journalistes
00:28:15d'ailleurs, quelques témoignages, et qui
00:28:17rapportent une influence
00:28:19près des frères musulmans.
00:28:21Les régions du Hamas sont au Qatar.
00:28:23C'est sans doute plus
00:28:25compliqué que je le dis là, parce qu'ils sont aussi...
00:28:27Ils peuvent aider à la négociation
00:28:29parfois, mais
00:28:31le sujet peut se poser quand même.
00:28:33Parce qu'on accueille tout cet argent.
00:28:35Et on l'accueille pourquoi ?
00:28:37Parce que ça permet à une économie,
00:28:39notamment le football, par exemple,
00:28:41c'est bien sport.
00:28:43Donc ça existe.
00:28:45Forcément, il y a des influences, et puis on est
00:28:47content aussi. Il y a des aspects positifs,
00:28:49bien sûr, à cet argent.
00:28:51Il y a un deuxième sujet, Boislem-Sensal,
00:28:53c'est pourquoi est-ce qu'on renverse pas la table
00:28:55pour Boislem-Sensal ?
00:28:57C'est qu'il y a en effet une emprise islamiste qui fait
00:28:59qu'on a peur des réactions.
00:29:01Ça fait quand même beaucoup, je trouve.
00:29:03Vous avez parfaitement raison. Alors que
00:29:05M. Copé était là ce matin avec Sonia Mabrouk,
00:29:07qu'a-t-il dit ? Je vous propose de l'écouter.
00:29:09J'ai eu un jour
00:29:11un petit dialogue assez intéressant
00:29:13avec un de mes administrés
00:29:15qui est âgé maintenant, qui est en France
00:29:17depuis très très très longtemps,
00:29:19totalement intégré,
00:29:21mais qui en même temps pratique sa foi, et qui un jour
00:29:23on évoquait ces questions d'extrémistes qui me disaient
00:29:25vous savez M. le maire, on est des orientaux,
00:29:27alors parfois on est un peu...
00:29:29Mais j'ai dit non, vous n'êtes pas un oriental.
00:29:31Vous avez une carte vitale ? Il me dit bah oui j'ai une carte vitale.
00:29:33Alors vous êtes comme moi, vous êtes un occidental en fait,
00:29:35d'origine orientale. Mais il n'y a pas de moins,
00:29:37on a choisi d'être en France, on a la carte vitale.
00:29:39Mais qu'est-ce que vous proposez ?
00:29:41Jean-François Copé qui trouve que c'est trop tard, lui,
00:29:43la chasse au voile.
00:29:45Il répondait ce matin
00:29:47justement à la proposition de Gabriel Attal
00:29:49sur les mineurs voilés. Il l'avait déjà dit d'ailleurs
00:29:51il y a quelques semaines, pour lui c'est trop tard.
00:29:53A partir du moment où vous avez beaucoup de femmes de confession musulmane
00:29:55en France qui portent le voile, vous n'allez pas pouvoir interdire...
00:29:57Mais il arrête, mais...
00:29:59C'est un constat qu'on peut faire comme intellectuel, mais pas comme politique.
00:30:01Le politique il n'est pas là...
00:30:03Mais vous n'allez pas enlever...
00:30:05... des mesures fustelles radicales.
00:30:07Mais vous n'allez pas enlever le voile, enfin vous vous rendez bien compte,
00:30:09c'est impossible.
00:30:11Pour enlever le voile...
00:30:13... dans certains espaces, le sport, l'université, les sorties scolaires,
00:30:15tout ça on ne le fait pas.
00:30:17Ça oui, mais dans l'espace public c'est un problème.
00:30:19C'est pour ça que j'ai parlé de la reprise en main migratoire.
00:30:21Les limites c'est uniquement l'ordre public.
00:30:23L'ordre public c'est pour ça que nous avons écouté.
00:30:25Déjà, qui protège,
00:30:27qui dissimule le visage,
00:30:29et puis l'ordre public et les bonnes mœurs.
00:30:31C'est tout.
00:30:33Mais en fait sa proposition n'a aucun sens, il le sait, c'est juste de la com'.
00:30:35Voilà, faisons ce qu'on peut faire, c'est-à-dire arrêtons déjà l'immigration.
00:30:37Arrêtons déjà l'immigration.
00:30:39D'abord.
00:30:41Mais pour ceux qui sont nés en France,
00:30:43qui ont baigné dans un autre,
00:30:45ben précisément culturel,
00:30:47je vois pas comment vous pouvez,
00:30:49s'il y a 15 ans, 16 ans, 17 ans,
00:30:51une jeune femme a envie de porter le voile,
00:30:53j'ai envie de dire que c'est perdu.
00:30:55C'est perdu.
00:30:57Bien sûr, c'est-à-dire que
00:30:59elle ne partage pas
00:31:01les mêmes mœurs, les mêmes traditions
00:31:03que vous, c'est tout.
00:31:05C'est les relais politiques
00:31:07en France de l'islamisme,
00:31:09des partis maintenant qui sont dédiés
00:31:11à soutenir cette vision de la société.
00:31:13Il y a un rapport,
00:31:15il y a une commission d'enquête qui...
00:31:17Je vous le dis, je leur souhaite...
00:31:19La carte vitale marqueur de l'Occident, c'est quand même...
00:31:21Il y a un problème sur lequel...
00:31:23Il y aurait beaucoup à dire, j'aime bien Jean-François Copé,
00:31:25mais la carte vitale marqueur de l'Occident,
00:31:27j'ai pas exactement saisi.
00:31:29Sur lequel, un jour ou l'autre, il faudra bien se pencher,
00:31:31c'est les conversions.
00:31:33Ça, on n'en a jamais vraiment parlé.
00:31:35Moi, je me souviens, quand je présidais
00:31:37la MIVILUD, le nombre de familles
00:31:39qui venaient me voir,
00:31:41qui faisaient des signalements, de voir leur fille,
00:31:43d'entrer avec un voile.
00:31:45Ça aussi, on voit bien qu'il y a
00:31:47aussi un prosélytisme qui atteint
00:31:49aussi d'autres familles que musulmanes.
00:31:51Bon, et à M. Brugère,
00:31:53qu'a-t-il dit à préfet des Hauts-de-Seine ?
00:31:55D'ailleurs, il sera demain matin avec nous,
00:31:57à 9h demain matin, M. Brugère. Écoutons-le.
00:32:01Nous sommes face à des acteurs qui pratiquent la taquilla.
00:32:03Quand vous avez...
00:32:05La dissimulation.
00:32:07Quand vous avez une mosquée, qui est une mosquée radicale,
00:32:09il n'y a pas marqué radical sur le fronton de cette mosquée.
00:32:11Il faut pouvoir le démontrer par un faisceau d'indices.
00:32:13Les entourages, le contenu de ce qui est dit.
00:32:15Et donc, c'est un travail
00:32:17qui est un travail difficile.
00:32:19Il y a un mouvement qui est une réalité,
00:32:21une menace qui est une réalité. Et donc, cette menace,
00:32:23elle n'est pas surestimée aujourd'hui,
00:32:25ni sous-estimée. Elle est pleinement prise en considération
00:32:27par le gouvernement de la République.
00:32:29Ce que tu comprends à demi-mot, c'est que ça va être très difficile.
00:32:31Parce que, par définition,
00:32:33c'est dissimulé.
00:32:35Donc, là, bonne chance.
00:32:37Il y a la question du droit aussi.
00:32:39La question du droit. Bonne chance.
00:32:41Je vais vous dire, il y a beaucoup de gens qui pensent que ça va être très, très compliqué.
00:32:43Et que tu vas aller sur une société communautaire,
00:32:45où chacun, effectivement, sera de son côté.
00:32:47Et chacun essaiera de ne pas se croiser.
00:32:49C'est toujours la même phrase.
00:32:51Ça ne marche pas très bien, la société d'apartheid,
00:32:53en milieu sud au Liban.
00:32:55Je ne dis pas apartheid.
00:32:57Ce n'est pas de l'apartheid, là.
00:32:59Je dis de système britannique.
00:33:01La Grande-Bretagne, la Belgique.
00:33:03C'est notre avenir.
00:33:05Oui, parce que là, tu comprends
00:33:07qu'un préfet te dit
00:33:09que les solutions qu'il faudrait sont tellement radicales
00:33:11que personne ne les prendra.
00:33:13Parce que, d'abord, c'est très difficile.
00:33:15Une jeune fille de 15 ans,
00:33:17elle est en train de se balader
00:33:19avec ses parents, etc.
00:33:21Vous allez aller à Saint-Denis ?
00:33:23Vous allez envoyer
00:33:253 flics ?
00:33:27Bonne chance aux flics.
00:33:29Vous croyez qu'ils ont envie de faire ça ?
00:33:31La vérité, c'est que c'est un naufrage.
00:33:33C'est un naufrage de 40 ans.
00:33:35Et les responsables,
00:33:37on les connaît.
00:33:39La gauche française,
00:33:41les Lionel Josmin, etc.
00:33:43Qu'ils viennent dire qu'on s'est trompé.
00:33:45C'est eux, je suis désolé de vous le dire.
00:33:47Il y a eu deux gauches.
00:33:49Je serais reconnaissant de le signaler.
00:33:51Il y a eu tout de suite.
00:33:53Il y a eu Finkielkraut d'un côté.
00:33:55C'est pas toute la gauche qui a sombré.
00:33:57La droite et le centre-droit
00:33:59ont particulièrement
00:34:01une responsabilité dans ce dossier.
00:34:03Souvent par clientélisme.
00:34:05Les municipalités s'accommodent
00:34:07très bien du dialogue avec les islamistes.
00:34:09Donc ne rejetez pas tout ça sur un camp.
00:34:11Je suis d'accord. Je vais relire
00:34:13ce que je disais hier.
00:34:15Vous parlez d'une société où on est séparés.
00:34:17Il faut bien distinguer le séparatisme et l'antrisme.
00:34:19C'est pas la même chose.
00:34:21L'antrisme, ça vise à changer la société.
00:34:23Ce qui est totalement différent.
00:34:25Foulard islamique. Profs, ne capitulons pas.
00:34:27C'est le 2 novembre 1989.
00:34:29Ali Zebed Banater, je l'ai dit hier.
00:34:31Régis Debray, Alain Finkielkraut,
00:34:33Elisabeth de Fontenay, tout est là.
00:34:35M. le ministre s'adresse à Lionel Jospin.
00:34:37L'avenir dira si l'année du bicentenaire
00:34:39aura vu le Munich de l'école républicaine.
00:34:41L'avenir l'a dit.
00:34:43Il est bon, dites-vous, d'apaiser les esprits
00:34:45sans faire le jeu des fanatiques.
00:34:47Circuler, il n'y a rien à voir.
00:34:49Vous auriez sauvé la paix scolaire et la paix sociale
00:34:51moyennant quelques concessions de détails
00:34:53et vous serez bien entendu intraitable sur l'essentiel.
00:34:55Vous dites, M. le ministre, qu'il est exclu d'exclure
00:34:57bien que touché par votre gentillesse,
00:34:59qu'il est permis d'interdire, etc.
00:35:01Il y a des gens qui sont visionnaires
00:35:03et il y a des gens qui ne sont pas visionnaires.
00:35:05Et ça vient de la gauche.
00:35:07Et ça vient des juges,
00:35:09parce qu'il y a une faillite du politique en 1989,
00:35:11vous l'avez rappelé avec Jospin,
00:35:13mais c'est aussi le Conseil d'État,
00:35:15qui s'est totalement défaussé,
00:35:17qui a rejeté la responsabilité sur les chefs d'établissement,
00:35:19au cas par cas, alors qu'il aurait fallu être intransigeant directement.
00:35:21Et ne parlons pas des écrivains, des artistes,
00:35:23des chanteurs, des comédiens, etc.
00:35:25Ne parlons pas de tout ça
00:35:27qui ont influencé la société française.
00:35:29Donc ce que je vous propose, c'est d'écouter
00:35:31maintenant Maxime Legay,
00:35:33puisqu'il s'est passé quelque chose
00:35:35qui montre là aussi combien la société
00:35:37aujourd'hui est sous tension.
00:35:39Ça se passe dans un bus de la RATP
00:35:41où une jeune fille n'a pas pu entrer habillée
00:35:43comme elle était habillée.
00:35:45Écoutez ce sujet.
00:35:47Sur cette vidéo abondamment relayée
00:35:49sur les réseaux sociaux,
00:35:51une jeune femme se voit refuser l'accès au sein de ce bus
00:35:53par le chauffeur
00:35:55à raison de sa tenue vestimentaire
00:35:57jugée trop courte.
00:35:59Si vous montez, baissez un peu vos vêtements.
00:36:01C'est tout ce que je voudrais.
00:36:03Les faits se seraient déroulés sur la ligne de bus
00:36:05qui relie Joinville-le-Pont à Champigny-Jeannevacher
00:36:07dans le sud-est de Paris.
00:36:09Un refus qui a suscité l'indignation générale
00:36:11à commencer par la principale intéressée.
00:36:13Je vais pour aller à la salle,
00:36:15donc oui je suis dénudée,
00:36:17je vais avoir chaud, je vais transpirer.
00:36:19Je rentre dans le bus comme je veux,
00:36:21on est en France, je m'habille comme je veux.
00:36:23Face au scandale que cette vidéo
00:36:25a provoqué sur les réseaux sociaux,
00:36:27la RATP a réagi
00:36:29et sanctionné le chauffeur.
00:36:31Le machiniste a été immédiatement retiré de la conduite
00:36:33et une procédure disciplinaire est engagée
00:36:35à son encontre.
00:36:37Son comportement est contraire au principe et valeur de la RATP
00:36:39qui demande un comportement irréprochable
00:36:41à l'ensemble de ses agents.
00:36:43Un comportement des chauffeurs de la RATP
00:36:45déjà pointé du doigt en 2019
00:36:47dans une affaire similaire.
00:36:49Une jeune femme s'était vue son accès au bus
00:36:51refusée parce qu'elle portait une jupe
00:36:53jugée trop courte par le conducteur.
00:36:55Je ne sais pas les raisons.
00:36:57Je ne sais pas s'il y a des raisons.
00:36:59Il n'y a pas de raisons juridiques en tous les cas.
00:37:01Il n'y a peut-être pas de motifs religieux.
00:37:03C'est important de le dire.
00:37:05Il n'y a pas de motifs religieux.
00:37:07Mais quand vous êtes une femme,
00:37:09vous mettez une jupe, ça ne va pas.
00:37:11À chaque fois que vous vous habillez,
00:37:13on fait des commentaires qui sont désobligeants, déplacés.
00:37:15Elle a bien raison de dire ce qu'elle dit.
00:37:17Oui, elle s'habille comme elle veut.
00:37:19C'est vrai que les femmes sont obligées
00:37:21de s'adapter dans l'espace public.
00:37:23Je ne mets jamais de jupe et de talons dans la rue
00:37:25parce que je ne veux pas passer le trajet
00:37:27comme j'ai envie de le passer.
00:37:29Je vais me faire siffler, accoster.
00:37:31Quand on voit ça, on a raison de s'adapter.
00:37:33C'est terrible ce que vous dites.
00:37:35J'ai déjà fait le test.
00:37:37J'ai grandi dans une société où les jeunes femmes
00:37:39ne se posaient même pas la question.
00:37:41En 1980 ou en 1985,
00:37:43jamais je n'ai entendu
00:37:45ni ma mère, ni les amis de ma mère,
00:37:47ni les jeunes femmes là où je vivais
00:37:49dire que je ne m'habille pas comme ça
00:37:51parce que je ne veux pas être ennuyé.
00:37:53Ce n'est jamais arrivé.
00:37:55C'est une vérité.
00:37:57Vous avez des femmes qui prennent le métro
00:37:59l'été, qui mettent une grande chemise pour se cacher
00:38:01et elles ont raison de le faire.
00:38:03Sinon, vous vous faites embêter tout le temps
00:38:05pour ne pas dire autre chose.
00:38:07J'ai fait le test en plein été.
00:38:09J'avais un short et des baskets.
00:38:11Vous vous faites siffler, vous vous faites accoster.
00:38:13Franchement, c'est insupportable.
00:38:15On ne les insulte pas.
00:38:17Vous devez continuellement vous adapter.
00:38:19Pardonnez-moi, mais qui vous insulte ?
00:38:21Des jeunes, des vieux, des femmes, des hommes ?
00:38:23Jamais des femmes.
00:38:25C'est plutôt des jeunes en groupe.
00:38:27Ils doivent penser que je suis beaucoup plus jeune
00:38:29que mon âge, je pense.
00:38:31On me dit que ça passe avec l'âge.
00:38:33Moi, ça ne s'est jamais passé.
00:38:35Je vais dire les mots.
00:38:37Ils vous disent « sale pute ».
00:38:39Ils vous disent des choses comme ça.
00:38:41Moi, ce que je fais, c'est que je réponds
00:38:43un peu comme une racaille.
00:38:45Je lui dis « Quoi ? Tu m'as dit quoi, là ? »
00:38:47Je leur parle comme ça.
00:38:49Ils sont super surpris.
00:38:51Ils ont quel âge ?
00:38:5318 ans ? 20 ans ?
00:38:55Parfois, vous avez entamé une discussion
00:38:57avec eux pour essayer de leur faire comprendre
00:38:59que simplement d'être bien élevé,
00:39:01ça peut être plus efficace que ça.
00:39:03Moi, je réponds plutôt agressivement.
00:39:05En général, ça marche, mais je fais ça
00:39:07quand il y a beaucoup de monde autour.
00:39:09Je ne fais pas ça quand je suis seule dans une rue.
00:39:11Parfois, je trace et je ne dis rien.
00:39:13Ou alors, il faut mettre ses écouteurs.
00:39:15Il faut toujours adapter son comportement.
00:39:17Vous demandez à plein de femmes.
00:39:19À chaque fois, elles vont dire « oui ».
00:39:21Dans d'autres villes, par exemple aux US,
00:39:23vous n'êtes pas obligés de vous adapter comme ça.
00:39:25Non seulement ça, mais par exemple,
00:39:27les gens qui arrivent du Danemark
00:39:29ont le sentiment,
00:39:31je vois parfois dans des pays du Nord,
00:39:33ils reviennent en France,
00:39:35ils vont passer 3 ou 4 jours
00:39:37et ils disent « c'est un autre pays,
00:39:39c'est une autre religion,
00:39:41c'est une autre société.
00:39:43Tu peux t'habiller comme tu le veux
00:39:45sans être agressé de cette manière-là.
00:39:47Vous avez des hommes qui considèrent
00:39:49que quand vous êtes habillés comme ça,
00:39:51c'est une invitation à recevoir
00:39:53des sifflements et des propos désobligeants,
00:39:55alors qu'en réalité, pas du tout.
00:39:57Pascal, vous avez posé une question incroyable.
00:39:59Vous avez dit « est-ce que parfois
00:40:01vous dialoguez avec eux ? »
00:40:03Vous ne les avez jamais rencontrés,
00:40:05ces types. Ils sont ailleurs.
00:40:07C'est qui ces gens ?
00:40:09C'est qui ces gens ?
00:40:11C'est qui ces gens ?
00:40:13C'est les mêmes qui m'insultent,
00:40:15qui me traitent de facho,
00:40:17qui me menacent à longueur de journée.
00:40:19C'est les mêmes.
00:40:21Il y avait une jeune fille qui avait tourné
00:40:23une vidéo sur les réseaux sociaux
00:40:25où il y avait des types qui proposaient
00:40:27« tu veux prendre un verre ? »
00:40:29et une fois, elle dit « oui, je veux bien ».
00:40:31En fait, le type ne veut plus.
00:40:33Ils n'ont même pas de but précis.
00:40:35Ils passent à autre chose.
00:40:37Pour fermer ce long chapitre
00:40:39que nous avons consacré au voile,
00:40:41et je précise, c'est très intéressant,
00:40:43que ce n'est pas CNews qui parle du voile.
00:40:45C'est juste Gabriel Attal
00:40:47qui en a parlé hier.
00:40:49Le rapport, c'est sur l'antrisme.
00:40:51Mais le voile,
00:40:53je passe mon temps à dire,
00:40:55l'actualité s'impose à nous.
00:40:57C'est parce que Gabriel Attal
00:40:59en parle qu'on en parle.
00:41:01Exactement. Thomas Porte a dit
00:41:03que les attaques contre les musulmans
00:41:05ne sont apparemment pas suffisantes
00:41:07pour les macronistes.
00:41:09Ce soir, Gabriel Attal lance
00:41:11une nouvelle offensive islamophobe.
00:41:13Le Pen retaille Attal
00:41:15ou l'aide des musulmans
00:41:17comme ligne politique.
00:41:19Monsieur Attal votera quand même
00:41:21ou demandera à voter contre Thomas Porte
00:41:23lorsqu'il sera sans doute
00:41:25contre quelqu'un du RN.
00:41:27Moi, j'attends que Gabriel Attal
00:41:29dise entre eux.
00:41:31C'est sa position.
00:41:33On lui demandera
00:41:35est-ce qu'il y a une hiérarchie ?
00:41:37Est-ce qu'il y en a un qui est pire que l'autre ?
00:41:39A ses yeux.
00:41:41Mais il répondra pas.
00:41:43C'est-à-dire que quand on lui demandera
00:41:45s'il y a un deuxième tour Marine Le Pen
00:41:47Jean-Luc Mélenchon, pour qui il vaut voter,
00:41:49il se défilera.
00:41:51Il se défilera.
00:41:53Parce qu'il se défile toujours.
00:41:55Donc les hommes politiques,
00:41:57tant qu'ils se défilent,
00:41:59ils ne se défilent pas.
00:42:01Il reste 3 minutes.
00:42:03Il reste quelques minutes
00:42:05pour aborder le dealer.
00:42:07Vous avez vu cette école
00:42:09à Saint-Ouen.
00:42:11Le trafic de drogue a conduit
00:42:13à la fermeture d'école.
00:42:15Mais pas à la fermeture du deal.
00:42:17Ça fait 3 semaines que les 4 classes
00:42:19de l'école maternelle du passage Elisabeth
00:42:21ont déménagé à proximité immédiate
00:42:23d'un trafic de résine de cannabis.
00:42:25Et l'annexe de l'école Emisola
00:42:27de Maxime Leguette, les dealers sont là.
00:42:29Mais ils se tiennent l'écoute
00:42:31quand ils nous écoutent les dealers.
00:42:33Ils se tiennent l'écoute parce que rien ne change.
00:42:35En un mois c'est 2 fois.
00:42:37C'est normal, on ne l'a pas fermé.
00:42:39Mais Georges,
00:42:41vous connaissez
00:42:43mon système.
00:42:45Je vous l'ai dit.
00:42:47Une fois, deux fois, trois fois, tu ne sors plus.
00:42:49Ça vous va ?
00:42:51Vous vous attendez trois fois quand vous les prenez en flag.
00:42:53Tu ne sors plus jamais de la vie.
00:42:55C'est un système qui existe ailleurs.
00:42:57Oui, mais qui n'existe pas chez nous.
00:42:59Mais il y a peut-être un intermédiaire.
00:43:01Non, il n'y a pas d'intermédiaire.
00:43:03Vous ne mettez pas une peine de prison
00:43:05à perpétuité pour un trafic de stup ?
00:43:07Ça existe aux Etats-Unis.
00:43:09Vous mettez sur le même plan
00:43:11un assassinat et un trafic de stup ?
00:43:13Pour la récidive.
00:43:15Vous allez construire beaucoup de prisons.
00:43:17Je veux surtout protéger la société.
00:43:19Nous n'avons pas assez de places.
00:43:21Mais on va en avoir.
00:43:23Il y a un monsieur qui en construit au Salvador.
00:43:25Maxime Legay.
00:43:27Voyez le sujet.
00:43:29À première vue,
00:43:31ce passage Elisabeth situé
00:43:33à Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis
00:43:35apparaît calme et sans risque.
00:43:37Ces images ne sont pourtant rendues
00:43:39possibles que par la présence policière
00:43:41qui nous accompagne.
00:43:43Une fois que les forces de l'ordre quittent les lieux,
00:43:45le trafic de drogue de ce point de deal
00:43:47reprend de plus belle.
00:43:49Ils ont changé juste leur façon
00:43:51de vendre.
00:43:53Mes collègues, la journée,
00:43:55ça les embête. Mais une fois que mes collègues
00:43:57terminent le service, les ventes vont se faire
00:43:59essentiellement la nuit.
00:44:01Une situation qui était devenue intenable
00:44:03pour l'école maternelle située juste à côté.
00:44:05Le mois dernier,
00:44:07l'établissement a même dû déménager.
00:44:09Une délocalisation jugée
00:44:11inadmissible par de nombreux habitants.
00:44:13Je trouve ça scandaleux.
00:44:15Vraiment scandaleux qu'on puisse
00:44:17virer des enfants,
00:44:19changer l'emploi du temps des parents,
00:44:21parce qu'il y a des sales types
00:44:23qui dealent.
00:44:25Ça devrait être le contraire.
00:44:27Depuis, le dispositif policier a été
00:44:29renforcé et les interpellations se multiplient.
00:44:31Mais les forces de l'ordre
00:44:33constatent leur impuissance.
00:44:35Dès que mes collègues interpellent,
00:44:37ils revoient le même individu le lendemain sur le point de deal.
00:44:39Le problème qui se pose, c'est que
00:44:41la réponse pénale n'est pas à la hauteur.
00:44:43Selon une source policière,
00:44:45le trafic de drogue aurait tout de même diminué
00:44:47depuis le renforcement
00:44:49du dispositif policier.
00:44:53Elle est révélatrice de deux choses,
00:44:55cette vidéo. Tout d'abord que l'école n'est plus
00:44:57un sanctuaire, comme la mythologie républicaine nous l'explique,
00:44:59mais un réceptacle des fractures
00:45:01de la violence et des trafics qui existent dans la société,
00:45:03premièrement. Et deuxièmement,
00:45:05elle montre qu'il existe
00:45:07une faillite de l'État, que la communication et les effets
00:45:09d'annonce ne suffisent plus à dissimuler.
00:45:11C'est exactement la même logique avec les opérations
00:45:13PlaceNet, où les dealers reviennent, à peine
00:45:15la force de l'ordre repartit. Et ensuite,
00:45:17on viendra nous faire des beaux discours sur le fait que
00:45:19l'école est la mère de toutes les batailles, etc.
00:45:21La réalité, elle est là.
00:45:23Moi, je ne comprends pas pourquoi Sarah se réécrit,
00:45:25parce que quand vous voyez ça, vous ne voulez pas qu'on emploie
00:45:27la manière forte, mais vous voyez bien que c'est tellement gangréné
00:45:29qu'on ne peut plus y arriver à la régulière.
00:45:31Si on veut reprendre le contrôle,
00:45:33il va falloir changer absolument
00:45:35de méthode et peut-être envisager des choses
00:45:37qu'on n'envisageait pas avant.
00:45:39Vous mettez 10 ans d'emprisonnement ferme,
00:45:41j'ai bien dit ferme, c'est mieux qu'une
00:45:43perpétuité pour ça. Je pense que vous mettez 10 ans
00:45:45avant d'arriver jusqu'à la perpétuité,
00:45:47mettons d'avoir 10 ans ferme.
00:45:4910 ans ferme, ça ne sert à rien.
00:45:51Je parle pour les récidivistes.
00:45:53Et je vous dis, c'est peut-être 4 fois,
00:45:555 fois, 6 fois, je ne sais rien.
00:45:57C'est-à-dire que pour changer tout ça,
00:45:59il faut des solutions radicales.
00:46:01Je suis d'accord, mais là déjà,
00:46:03on pourrait les mettre en garde à vue, ils sont là,
00:46:05on les retrouve, on peut les mettre en garde à vue,
00:46:07qu'il y ait une comparution immédiate, ça on peut le faire.
00:46:09Je vous assure, il faut être dissuasif aujourd'hui.
00:46:11C'est dissuasif ce que je viens de vous dire.
00:46:13En comparution immédiate,
00:46:15mandat de dépôt, excusez-moi, c'est dissuasif,
00:46:17vous ne pouvez pas dire que c'est rien.
00:46:19Une mère de famille qui témoigne
00:46:21un visage couvert, on en est là.
00:46:23Une mère de famille.
00:46:25Bien sûr qu'elle a raison.
00:46:27Il y a quand même une inégalité,
00:46:29une injustice entre des Français
00:46:31qui sont confrontés à ça et le reste
00:46:33de la population qui vit à l'abri.
00:46:35La France des honnêtes gens,
00:46:37la France des honnêtes gens.
00:46:39Une garde à vue, une comparution immédiate,
00:46:41c'est déjà pas mal.
00:46:43Vous avez vu les reportages ?
00:46:45On filme les baskets aujourd'hui.
00:46:47On filme les baskets et on filme les pieds.
00:46:49Parce que personne ne veut témoigner
00:46:51un visage découvert. Voilà la France qu'on a construite.
00:46:53Je crois qu'une consultation avait été faite.
00:46:55Est-ce que vous voulez que l'école ferme
00:46:57ou réouvre en septembre ? C'était pas ça ?
00:46:59Oui.
00:47:01La politique, il n'a pas à consulter, il a à agir.
00:47:03La pause.
00:47:05On a d'autres sujets à aborder,
00:47:07notamment la colère des taxis.
00:47:09Et puis l'océan source de vie.
00:47:11Maude Fontenoy va nous donner
00:47:13un peu d'espoir
00:47:15et pourquoi pas d'espérance
00:47:17même dans ce monde.
00:47:19A tout de suite avec Maude Fontenoy.
00:47:23Il est 10h et nous sommes
00:47:25avec Sommeil à la midi.
00:47:31Face à la grève, on va entamer
00:47:33depuis lundi une délégation de taxis
00:47:35reçu par Philippe Tabarro, le ministre des transports.
00:47:37Au coeur de leur colère,
00:47:39le projet de l'assurance maladie
00:47:41qui instaure un modèle unique pour le transport
00:47:43des malades par les chauffeurs conventionnés.
00:47:45Un projet qui leur ferait perdre, disent-ils,
00:47:47près de 40% de leurs revenus.
00:47:49Une enseignante renversée
00:47:51devant son lit, c'est lors d'un
00:47:53rodeo ruban à Marseille, hier en fin de matinée.
00:47:55La victime a été transportée
00:47:57à l'hôpital avec des douleurs à la chouille.
00:47:59Le véhicule impliqué dans la collision
00:48:01a lui été saisi et une enquête de police
00:48:03est en cours pour retrouver le chauffard.
00:48:05Et puis l'heure est aux réquisitions.
00:48:07Dans le procès du braquage de Kim Kardashian,
00:48:09les malfaiteurs vont connaître les peines réclamées
00:48:11à leur rencontre dans la journée.
00:48:13Jugés pour vol avec arme, séquestration
00:48:15et enlèvement, les cinq accusés en cours
00:48:1730 ans de réclusion criminelle.
00:48:19Merci Somaïa.
00:48:21Au moment où arrive
00:48:23Mot de Fontenoy, l'océan,
00:48:25source de vie, protégeons notre
00:48:27mère nourricière. Bonjour
00:48:29Mot de Fontenoy. Bonjour.
00:48:31Quelle chance vous avez d'être
00:48:33chez vous. D'abord d'être chez nous, je ne sais
00:48:35pas, mais surtout de vivre à l'ombre
00:48:37de ces sujets qui
00:48:39le matin nous
00:48:41attristent tellement et vous
00:48:43respirez, non pas que dans les cimes
00:48:45d'ailleurs, mais plutôt
00:48:47à la hauteur de l'océan
00:48:49et vous nous apportez peut-être un peu
00:48:51de légèreté. De la légèreté, je ne sais
00:48:53pas si... Et un peu d'optimisme
00:48:55peut-être sur la nature. De l'optimisme.
00:48:57L'océan, source de vie.
00:48:59L'optimisme sur l'homme et son autre capacité
00:49:01à réaliser des rêves plus grands que nous,
00:49:03à renverser
00:49:05les tables. Ce qu'on a fait pour
00:49:07l'humanité, le progrès quand même.
00:49:09On a fait de belles choses. Alors aujourd'hui,
00:49:11les défis environnementaux sont à la hauteur
00:49:13de ce que l'homme est en capacité de faire.
00:49:15Le cas de s'adapter à ces changements.
00:49:17Et c'est un cri d'amour à l'océan
00:49:19parce que les océans sont la clé de voûte qui permet la vie
00:49:21sur Terre et ils sont indispensables.
00:49:23Ils ont beau jouer les gros bras, on est
00:49:25parfois fascinés par les mouvements de l'océan
00:49:27parce qu'on est navigateurs comme moi,
00:49:29on a l'habitude de voir les sauts d'humeur
00:49:31du grand large. Et pourtant,
00:49:33c'est un géant au pied de l'argile. Aujourd'hui,
00:49:35il est menacé par nos activités
00:49:37et il tire un peu le signal d'alarme.
00:49:39On a besoin aujourd'hui de se consacrer.
00:49:41Et c'est vrai qu'on investit 100 fois plus dans le spatial.
00:49:43On est plus fascinés par aller
00:49:45envoyer un robot
00:49:47sur Mars que potentiellement
00:49:49de s'intéresser aux profondeurs de l'océan,
00:49:51aux fosses des Mariannes.
00:49:53C'est aux éditions de l'Observatoire.
00:49:55Ce matin, 21 mai,
00:49:57c'est une découverte de l'océan.
00:49:59D'ailleurs, il y a une série sur
00:50:01Canal à partir du 22 mai,
00:50:03la diffusion du quatrième épisode de la série documentaire
00:50:05Un océan de solutions,
00:50:07un océan de solutions et vous serez aux
00:50:09Îles Fidji. J'imagine qu'il y a beaucoup de gens
00:50:11qui nous écoutent en ce moment, qui connaissent très peu
00:50:13les océans. Ils connaissent que l'océan Atlantique.
00:50:15Forcément, l'océan Pacifique,
00:50:17ils le connaissent moins.
00:50:19L'océan communique, donc la planète, avant tout,
00:50:21c'est une planète. Mais est-ce qu'ils sont très différents ?
00:50:23Ma question va peut-être vous paraître simpliste,
00:50:25mais est-ce qu'ils sont très différents, ces océans,
00:50:27les uns des autres ?
00:50:29Déjà, on parle de l'océan. Aujourd'hui, on ne parle plus des océans.
00:50:31On parle de l'océan mondial. Il y a la Convention des Nations Unies
00:50:33pour l'océan qui se tient
00:50:35en France début juin. Pour la première fois,
00:50:37c'est la France qui accueille ce sommet.
00:50:39Donc, ça va être un grand moment à Nice.
00:50:41Un grand moment pour, on l'espère,
00:50:43l'avenir de l'océan. Donc, les océans
00:50:45communiquent et c'est bien ça,
00:50:47le problème. C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:50:49quand tu vas jeter un déchet
00:50:51dans la rue ici,
00:50:53qui va un jour rejoindre la mer,
00:50:55tout ça, à un moment donné, va se retrouver.
00:50:57Il y a une petite anecdote dans le bouquin,
00:50:59avec un container
00:51:01qui avait renversé avec des petits canards
00:51:03en plastique jaune. Les petits planards en plastique,
00:51:05il y a un Américain qui a travaillé
00:51:07pour suivre les petits canards. Et les petits canards
00:51:09en plastique qui avaient échoué dans l'Atlantique Nord,
00:51:11on les avait retrouvés sur l'Antarctique,
00:51:13sur la péninsule Antarctique.
00:51:15Donc, oui, aujourd'hui, tout communique.
00:51:17Et si on parle du 7e continent de déchet,
00:51:19c'est parce qu'il y a un endroit avec des courants,
00:51:21des gires océaniques, ça a rassemblé.
00:51:23En fait, en vérité, tout ça,
00:51:25et le problème qui se pose maintenant,
00:51:27c'est que ces déchets qui partent
00:51:29comme ça dans nos mers, comme si c'était
00:51:31un puits de dérive dans lequel
00:51:33un truc s'enfonce, tout ça revient
00:51:35à un moment donné dans notre assiette.
00:51:37Et c'est bien ça, la difficulté.
00:51:39Environ 220 millions de containers,
00:51:41ces grosses boîtes en acier empilées comme des Legos,
00:51:43sont transportées chaque année à travers les océans.
00:51:45On estime à 10 000 par an le nombre
00:51:47de ces boîtes de conserve géantes
00:51:49qui tomberaient à l'eau au cours du transport
00:51:51contenant des batteries, des baskets,
00:51:53des moteurs de l'acide et autres produits polluants.
00:51:55Une anecdote surprenante donne une idée
00:51:57de l'ampleur du problème. En janvier 1992,
00:51:59une cargaison de 28 000 canards
00:52:01en plastique partis de Hong Kong
00:52:03vers les États-Unis tombe par-dessus bord.
00:52:05Six mois plus tard, on retrouve
00:52:07ces sympathiques flotteurs jaunes en Alaska,
00:52:09puis en Australie, ensuite,
00:52:11sur des plages des îles Hawaï,
00:52:13sur les côtes chiliennes et même dans les glaces de l'Arctique.
00:52:15Côté bouteille à la mer,
00:52:17tu lances une bouteille à la mer et puis ça arrive.
00:52:19Vous restez avec nous, bien sûr,
00:52:21et on parlera de votre livre.
00:52:23Il y a quelque chose qui m'a étonné,
00:52:25l'impératif de diminuer la quantité de poissons
00:52:27consommés, surtout dans les pays
00:52:29où la pêche n'est pas une absolue nécessité
00:52:31pour subsister, comme la France.
00:52:33Faut qu'on arrête de manger du poisson ?
00:52:35Je vois bien dans votre regard,
00:52:37vous me dites déjà d'arrêter de manger de la viande.
00:52:39On va manger du tofu.
00:52:41On n'a plus le droit au comté.
00:52:43On n'a plus le droit aux poissons.
00:52:45On n'a plus le droit à la viande.
00:52:47On a le droit.
00:52:49Mais il faut en manger moins.
00:52:51Les Français ne mangent pas beaucoup de poissons,
00:52:53ils ne mangent que de viande.
00:52:55Les Français en mangent énormément,
00:52:5735 kilos par an, par personne,
00:52:59ce qui est plus que la moyenne européenne
00:53:01qui est à peu près à 20.
00:53:03Selon l'OMC, il faudra en manger 11 kilos
00:53:05par an et par personne.
00:53:07Il faut surtout choisir son poisson.
00:53:09Il y a des poissons de saison,
00:53:11il faut prendre des fins de chaîne alimentaire.
00:53:13En mai, c'est quoi le poisson de saison ?
00:53:15En ce moment, par exemple le collin,
00:53:17la dorade.
00:53:19Il faut surtout aller vers des poissons
00:53:21de la sardine, du mackerel, du hareng.
00:53:23Il ne faut plus manger,
00:53:25moins manger le thon, l'espadon, le marlin
00:53:27parce que ce sont des poissons
00:53:29qui sont des gros poissons.
00:53:31Il y a la bioaccumulation.
00:53:33Ils ont accumulé des métaux lourds.
00:53:35Ces poissons-là ne sont pas très bons
00:53:37pour notre santé au-delà de l'aspect environnemental.
00:53:39Donc il faut aller vers des plus petits poissons
00:53:41et il faut surtout valoriser la pêche française
00:53:43parce qu'il y a la pêche française qui est à 80%
00:53:45une pêche artisanale.
00:53:47C'est des bateaux de moins de 12 mètres.
00:53:49L'armateur est aussi le pêcheur.
00:53:51Aujourd'hui, quand la France pêche environ 1%
00:53:53de tout ce qui est pêché à travers le globe,
00:53:55l'Asie, c'est environ 50%.
00:53:57Il faut ramener l'église au cœur du village.
00:53:59C'est une expression Pascal Praud.
00:54:01Du coup, il faut se poser les bonnes questions.
00:54:03Il faut se poser les bonnes questions.
00:54:05C'est une phrase que j'aime bien.
00:54:07Il faut se poser les bonnes questions.
00:54:09Ce n'est pas le pêcheur français
00:54:11qu'il va falloir en kikiner encore plus.
00:54:13Il va falloir juste que nous,
00:54:15on fasse attention.
00:54:1750% du poisson qu'on mange, c'est du poisson d'Eva.
00:54:19Qu'est-ce que vous mangez comme poisson ?
00:54:21Du saumon.
00:54:23C'est chic, vous êtes une jeune femme.
00:54:25C'est cher le saumon.
00:54:27Le cœur de saumon, j'aime beaucoup.
00:54:29Oui, c'est bien.
00:54:31Je suis en chemin.
00:54:33Je suis sur une trajectoire vertueuse.
00:54:35Plus de viande du tout.
00:54:37Et le poisson de moins en moins.
00:54:39En réalité, il n'y a pas un choix énorme.
00:54:41C'est toujours les mêmes poissons
00:54:43qui sont proposés.
00:54:45On tire beaucoup sur la même filière.
00:54:47Tout le temps.
00:54:49Le consommateur veut tout le temps la même chose.
00:54:51On a un petit problème parce qu'on a
00:54:53beaucoup de poissons d'élevage.
00:54:55Quand tu as 1 kg de poisson d'élevage
00:54:57qui se retrouve sur ton étal,
00:54:59il va falloir que tu aies pêché
00:55:01entre 4 à 5 kg de poisson.
00:55:03C'est la pêche minutière.
00:55:05On prend du poisson dans nos océans,
00:55:07on le transforme en farine ou en huile
00:55:09et on va le ranger.
00:55:11Ça m'arrive de manger de la lote, du thon.
00:55:13Oui, le thon aussi.
00:55:15Vous aimez bien le thon.
00:55:17J'aime bien les sardines aussi.
00:55:19Et vous Pascal ?
00:55:21La boîte de sardines.
00:55:23Ça va faire un peu snob.
00:55:25J'aime bien ce qu'on appelle le loup.
00:55:27C'est très bon.
00:55:29Je trouve que les poissons
00:55:31de la Méditerranée
00:55:33ont plus de goût
00:55:35que les poissons de l'Atlantique.
00:55:37Il me semble qu'ils ont plus de...
00:55:39Oui, de goût,
00:55:41je ne suis pas très fort.
00:55:43Ça dépend qui les cuisine, on va dire.
00:55:45Si vous demandez à Alain Ducasse,
00:55:47que j'aime beaucoup...
00:55:49J'ai l'impression que le loup, par exemple,
00:55:51a plus de saveur que le bar.
00:55:53Ce sont les deux mêmes,
00:55:55mais je ne veux pas entrer là-dedans.
00:55:57Il y a un poisson à identifier
00:55:59qu'il faut arrêter ou réduire drastiquement.
00:56:01C'est lequel en priorité ?
00:56:03En priorité, on le sait,
00:56:05il faut limiter le thon.
00:56:07Même si les thons sont revenus,
00:56:09c'est un poisson qui a énormément
00:56:11accumulé de métaux lourds
00:56:13et qui a été menacé.
00:56:15Il ne faut pas arrêter de le manger.
00:56:17Aujourd'hui, on a mis en place des quotas.
00:56:19Il revient.
00:56:21Il y a un travail à faire
00:56:23sur ce qu'on choisit,
00:56:25ce qu'on met dans son assiette.
00:56:27On parle beaucoup dans le livre d'Algues.
00:56:29Le changement.
00:56:31C'est des bonnes questions.
00:56:33On se sent mieux.
00:56:35Ce n'est pas l'idée d'interdire.
00:56:37C'est de comprendre
00:56:39comment on se sent mieux et comment on fait du bien
00:56:41en même temps à son environnement.
00:56:43Le grondin, je ne savais même pas que c'était un poisson.
00:56:45Au printemps, il faut manger le bar,
00:56:47le collin, la dorade, le hareng, le grondin,
00:56:49le merlan, la morue et la raie.
00:56:51On était crevettes et crevisses et turbots.
00:56:53En automne, on choisit.
00:56:55Aigle fin.
00:56:57Le barbu,
00:56:59le calmar,
00:57:01le congre et la sèche.
00:57:03En hiver, coquilles, Saint-Jacques, collins, chinchard,
00:57:05les huîtres, le lieu, la limande,
00:57:07l'hôte, macro, moule,
00:57:09frère, seule
00:57:11et vieille.
00:57:13Restez avec nous. Je voulais vous montrer
00:57:15d'abord la colère des taxis.
00:57:17Mais d'abord, cette image.
00:57:19Somayer en parlait il y a quelques instants.
00:57:21C'est des images saisissantes.
00:57:23Certains taxis ont été blessés hier en marge de leur
00:57:25manifestation à Marseille par une voiture
00:57:27qui leur a foncé dessus quand même.
00:57:29Quand on parle de l'ensauvagement de la société.
00:57:31Vous allez voir cette vidéo qui est relayée par les réseaux sociaux.
00:57:33Un groupe de personnes envoie des oeufs sur une voiture.
00:57:35Celle-ci s'engage alors à forte vitesse vers eux
00:57:37et renverse plusieurs personnes dont l'une
00:57:39chute violemment à terre. Regardez cette image.
00:57:53Vous vous rendez compte ?
00:57:57Alors visiblement, Somayer disait que la
00:57:59personne est à une
00:58:01fracture du bassin, je crois.
00:58:03Mais c'est terrible quand même.
00:58:05C'est absolument terrible.
00:58:07Alors, on va voir en revanche pourquoi
00:58:09c'est très intéressant la manifestation des taxis.
00:58:11Je ne vais plus lui dire un mot parce que je me fâche
00:58:13quand j'ai dit quelque chose.
00:58:15Les gens pensent qu'il faut
00:58:17assurer
00:58:19le voyage de ceux qui sont malades
00:58:21vers l'hôpital. Exactement, c'est légitime.
00:58:23C'est l'État qui paye.
00:58:25On ne connaît pas la réalité des chiffres mais il y a des milliards derrière.
00:58:27J'ai vérifié avant de venir. On parle de
00:58:296,7 milliards
00:58:31de dépenses de transports sanitaires par an.
00:58:33Des chiffres qui ont augmenté de 45% depuis 2019.
00:58:35Et ça représente 3 milliards qui vont aux taxis.
00:58:37Alors, je veux bien qu'il y ait des angoisses
00:58:39sur le pouvoir d'achat des chauffeurs de taxi en lien
00:58:41avec cette question. Mais le fait est que les finances publiques
00:58:43de la France sont dans un état tellement dégradé
00:58:45que la question se pose légitimement.
00:58:47Mais on va voir le sujet.
00:58:49La difficulté, c'est qu'il y a sans doute
00:58:51des abus.
00:58:53La personne qui est dialysée,
00:58:55bien sûr que cette personne
00:58:57a le droit à un taxi, surtout
00:58:59si elle vit dans la ruralité pour aller jusqu'à
00:59:01l'hôpital. Mais depuis que
00:59:03j'en ai parlé il y a 3-4 jours, j'ai eu plein de témoignages
00:59:05de gens qui disent qu'ils prennent un taxi
00:59:07pour aller à l'hôpital et puis quand ils reviennent
00:59:09ils prennent leur voiture pour rouler eux-mêmes.
00:59:11J'en ai plein.
00:59:13Donc évidemment, il y a des abus.
00:59:15Et comme vous le dites,
00:59:17ça coûte 6 milliards.
00:59:19Voyez le sujet.
00:59:29Une colère qui ne retombe pas.
00:59:31Hier au cœur de Paris,
00:59:33une centaine de chauffeurs de taxi s'est à nouveau mobilisés.
00:59:35Des manifestations également à Marseille
00:59:37qui ont entraîné des violences.
00:59:39Deux chauffeurs de taxi ont été blessés par une voiture
00:59:41qui les a percutés avant de prendre la fuite.
00:59:43La raison de ces manifestations ?
00:59:45Un projet de l'assurance maladie
00:59:47qui veut instaurer à partir du 1er octobre
00:59:49un nouveau modèle de rémunération pour le transport
00:59:51des patients par les taxis conventionnés.
00:59:53Cela correspond à un forfait unique de 13 euros
00:59:55complété d'un tarif kilométrique
00:59:57unifié par département.
00:59:59Soit une perte de chiffre d'affaires de près de 30%
01:00:01pour les taxis.
01:00:03On ne bougera pas tant que ce rejet
01:00:05de cette nouvelle convention ne vient pas
01:00:07et tant qu'il n'y a pas un médiateur
01:00:09avec nous pour assister aux réunions.
01:00:11L'objectif est de contrôler la croissance des dépenses
01:00:13de transport sanitaire qui ont atteint
01:00:156,74 milliards d'euros en 2024
01:00:17dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés
01:00:19soit une hausse de 45%
01:00:21depuis 2019.
01:00:23Pour le gouvernement, ces économies sont indispensables.
01:00:25Il est important que nos concitoyens
01:00:27quand ils en ont besoin puissent être transportés
01:00:29mais les dépenses de transport sanitaire
01:00:31ont une courbe d'augmentation très importante
01:00:33donc il est logique que nous puissions
01:00:35regarder comment on peut travailler avec les taxis
01:00:37de façon à ce qu'on puisse à la fois
01:00:39maîtriser la dépense et rendre le service
01:00:41autant que de besoin.
01:00:43Selon la ministre de la Santé,
01:00:45les économies attendues de ce nouveau système de tarification
01:00:47représentent près de 150 millions d'euros.
01:00:49Et je comprends les chauffeurs taxis
01:00:51quand ils ont acheté par exemple leur licence
01:00:53ça représente 50%
01:00:55parfois de leur activité
01:00:57donc leur licence coûte moins cher
01:00:59mais vous voyez en fait c'est insoluble
01:01:01c'est des problèmes insolubles.
01:01:03Ils sont en vraie concurrence avec les VTC
01:01:05ce matin j'ai eu beaucoup de mal à trouver un taxi
01:01:07j'en ai pris un et justement il m'a parlé de ça
01:01:09c'est l'employeur qui fixe les règles
01:01:11en l'espèce la sécurité sociale donne du travail à ses taxis
01:01:13et elle peut fixer les règles comme elle le souhaite
01:01:15et c'est le chauffeur de taxi, c'était G7 qui me disait ça
01:01:17et deuxièmement il peut en transporter plusieurs à la fois
01:01:19c'est aussi ce qui est proposé
01:01:21ça c'est pas gênant, si vous avez trois personnes
01:01:23qui vont dans le même hôpital
01:01:25il me semble qu'on peut prendre les trois en même temps
01:01:27je crois.
01:01:29C'est tout le souci, c'est-à-dire que quand l'État s'occupe
01:01:31de quelque chose, c'est la gabegie
01:01:33et si c'était une société privée
01:01:35qui s'occupait de ça
01:01:37ça serait sans doute mieux rationalisé
01:01:39donc là t'as 7 milliards qui partent dans la nature
01:01:41et tout le monde sait qu'il y a sans doute beaucoup d'abus
01:01:43Oui, il y a beaucoup d'abus
01:01:45quand vous parlez de dialyse, évidemment qu'ils font un transport
01:01:47mais ça n'empêche pas, même en cas de dialyse
01:01:49de prendre plusieurs personnes à la fois
01:01:51C'est plus de la moitié des économies
01:01:53que doit permettre la réforme des retraites
01:01:55Oui, après à des charges pour les taxis
01:01:57ils ont une licence
01:01:59et ils ont toujours, j'insiste là-dessus, les VTC
01:02:01qui leur grignotent une large part de marché
01:02:03On pourrait imaginer d'autres systèmes
01:02:05un chèque hôpital qui a 5 vannes
01:02:07avec 5 chauffeurs
01:02:09et qui organise
01:02:11des rendez-vous au même moment
01:02:13dans les mêmes lieux pour aller chercher
01:02:15les mêmes personnes
01:02:17et c'est ça la rationalisation
01:02:19ça coûterait un peu moins cher
01:02:21si vous mettez un chef d'entreprise sur ce dossier
01:02:23je pense que vous allez faire
01:02:25beaucoup d'économies
01:02:27beaucoup d'économies pour le même service
01:02:29et c'est l'État
01:02:31et l'État ça marche pas, comme chacun sait
01:02:33Vous voyez Ségolène Royal
01:02:35qui a parlé de la gifle, alors revoyons la gifle
01:02:37la fameuse gifle
01:02:39c'est très intéressant parce que quand il avait donné cette gifle
01:02:41en 2002
01:02:43tout le monde avait trouvé ça formidable
01:02:45et aujourd'hui c'est vrai
01:02:47qu'on l'a vu hier
01:02:49c'est là que notre perception
01:02:51elle change, regardez
01:02:53François Bayrou avec un petit jeune
01:02:55qui lui fait les poches, c'était en 2002
01:03:03C'est pas les poches
01:03:05C'est pas les poches
01:03:09C'est intéressant cette séquence parce que le gosse
01:03:11accepte encore l'autorité
01:03:13les gens autour de lui acceptent l'autorité
01:03:15aujourd'hui je pense que ça se passerait plus comme ça
01:03:17et c'est vrai qu'elle est assez
01:03:19C'est gênant moi je trouve
01:03:21Il a fait une belle carrière après
01:03:23Le jeune homme ?
01:03:25Il est en prison
01:03:27Il a pris 10 ans pour des trafics de stupe
01:03:29Mais pourquoi vous dites que la perception a changé
01:03:31Parce que moi si vous faites un sondage
01:03:33tous les gens vont dire
01:03:35Non moi je trouve ça gênant
01:03:37Il y a Maud qui est sur le plateau
01:03:39et vous avez Sarah
01:03:41Comment vous interprétez
01:03:43je veux pas vous mettre mal à l'aise
01:03:45vous avez des enfants, est-ce que vous avez déjà
01:03:47donné un gifle à un de vos enfants ?
01:03:49Oui, moi j'ai 5 enfants
01:03:51ils sont petits, on a tendance
01:03:53parfois un peu à
01:03:55forcément se fâcher
01:03:57je pense qu'il faut toujours être dans le contrôle
01:03:59C'est toujours facile sauf de donner des leçons
01:04:01tout le temps aux uns et aux autres
01:04:03Vous n'avez pas donné de gifle ?
01:04:05Je pense que je n'en ai pas donné
01:04:07Mais parfois pourquoi pas
01:04:09autre chose mais pas de gifle
01:04:11C'est particulier la gifle
01:04:13Non mais le contexte est particulier
01:04:15Oui je suis d'accord
01:04:17C'est pas un enfant
01:04:19Il lui fait les poches, c'est une sorte de réflexe
01:04:21Il ne gifle pas tout volé
01:04:23On voit bien que le gamin
01:04:25il n'a pas un truc en arrière
01:04:27C'est extrêmement grave, je dis que c'est un peu gênant
01:04:29Ecoutez ce qu'a dit Ségolène Royal
01:04:31parce qu'elle n'est pas du tout sur votre ligne
01:04:33Tant mieux
01:04:35Je suis très choquée
01:04:37de ce qu'a dit François Bayrou sur la claque
01:04:39Je n'ai jamais frappé mes enfants
01:04:41ce n'est pas un geste de père de famille
01:04:43de frapper un enfant dans le visage
01:04:45d'abord parce que vous pouvez lui éclater le tympan
01:04:47vous pouvez lui mettre le doigt dans l'oeil
01:04:49et vous pouvez lui déhausser ses vertèbres cervicales
01:04:51donc on ne frappe pas
01:04:53un enfant sur la tête
01:04:55et ce n'est pas une claque qu'il donne
01:04:57il le frappe
01:04:59il le frappe dans une banlieue
01:05:01il aurait frappé un enfant
01:05:03au centre-ville
01:05:05au sortir d'une réunion de notable
01:05:07deuxièmement
01:05:09troisièmement
01:05:11il dit je le frappe parce qu'il m'a fait les poches
01:05:13on ne sait pas
01:05:15quand vous voyez la caméra, moi j'ai revisionné tout
01:05:17on ne sait pas si l'enfant lui fait les poches
01:05:19si c'est une bousculade etc
01:05:21et après
01:05:23comme ça lui donne une notoriété
01:05:25le pire
01:05:27c'est qu'il utilise
01:05:29cet incident pour se faire
01:05:31de la publicité politique
01:05:35toujours
01:05:37est-ce que Ségolène Royal croit vraiment
01:05:39à ce qu'elle vient de dire, moi c'est tout ce qui m'intéresse
01:05:41est-ce que c'est un discours idéologique
01:05:43ou vraiment elle est convaincue
01:05:45parce que si elle pense que ce qu'on voit
01:05:47peut provoquer un dommage irréparable
01:05:49à cet enfant
01:05:51qu'il va lui briser
01:05:53une vertèbre ou alors je ne sais quoi
01:05:55lui crever le tympan
01:05:57ce n'est pas un combat de MMA
01:05:59Eric, si ça se passait aujourd'hui
01:06:01si ça se trouve il finirait en garde à vue
01:06:03aujourd'hui, vraiment
01:06:05on ne sait plus ce que les mots veulent dire
01:06:07je ne vous dis pas que c'est extrêmement grave
01:06:09pour moi c'est plutôt anecdotique
01:06:11mais ça arriverait aujourd'hui, ça ne passerait pas
01:06:13elle parle de publicité politique
01:06:15c'est elle qui fait sa propre publicité politique
01:06:17elle fait le lien entre l'affaire Bétarame
01:06:19et cette GIF, elle l'accuse à demi mot de racisme
01:06:21si ce n'était pas en banlieue
01:06:23il n'aurait pas tapé ce jeune homme
01:06:25franchement il n'y a rien qui va
01:06:27c'est elle qui fait de l'instrumentalisation politique
01:06:29parce qu'elle a aussi un contentieux personnel
01:06:31avec François Bayrou depuis 2007
01:06:33elle aurait aimé qu'il appelle à voter pour lui
01:06:35face à Nicolas Sarkozy
01:06:37il y a personne pour défendre Ségolène Royal
01:06:39et puis elle vise un poste
01:06:41elle veut être effectivement
01:06:43proche de la France insoumise
01:06:45de la gauche
01:06:47elle imagine en tout cas
01:06:49pouvoir comment ?
01:06:51elle s'était proposée en tête de liste pour les européennes
01:06:53et ça avait été envisagé à un moment
01:06:55de la France insoumise ?
01:06:57d'une sorte d'union des gauches
01:06:59elle rêve d'écarter ça
01:07:01d'ambition
01:07:03comme tout homme ou femme politique c'est normal
01:07:05elle a toujours été courageuse Ségolène Royal
01:07:07elle ne s'est pas occupée des océans au moment
01:07:09elle s'en prend tout le temps
01:07:11plein la figure
01:07:13elle a toujours à se battre
01:07:15mais arrêtez c'est du faux courage
01:07:17c'est le courage de Cannes
01:07:19arrêtez avec ce mot courage
01:07:21je ne suis pas d'accord avec toutes ces propositions
01:07:23mais je trouve qu'elle a souvent eu beaucoup de courage
01:07:25c'est pas ça le courage
01:07:27déjà c'est pas souvent en parole le courage
01:07:29c'est plus en acte
01:07:31là elle n'est pas au pouvoir actuellement
01:07:33oui mais c'est pas ça le courage
01:07:35au contraire c'est aller dans la doxa
01:07:37c'est aller dans la facilité
01:07:39c'est aller dans la démagogie
01:07:41personne n'est d'accord avec elle
01:07:43mais si
01:07:45dans le milieu auquel elle s'adresse
01:07:47c'est le problème qu'on a dans l'espace médiatique
01:07:49je vous assure
01:07:51certains ont dit
01:07:53lorsque Laurent Lafitte
01:07:55a pris la parole à Cannes
01:07:57il a dit souvent
01:07:59la parole des acteurs est sacrificielle
01:08:01non l'accord est sacrificiel
01:08:03il ne tourne plus
01:08:05précisément ce serait le contraire
01:08:07tout ce qu'il a dit c'est enfiler des perles
01:08:09et au contraire donner des gages
01:08:11et au contraire donner des gages
01:08:13au milieu dans lequel tu évolues
01:08:15et je ne parle pas de Juliette Binance
01:08:17je vous donne raison pour Cannes
01:08:19mais ce ne sont pas des politiques
01:08:21mais il n'y a pas de courage
01:08:23David Lissnard
01:08:25David Lissnard c'est courageux
01:08:27je vous dis que je ne suis pas d'accord avec elle
01:08:29mais justement elle a une parole dissonante
01:08:31personne ne va être d'accord avec ses propos
01:08:33est-ce que François Bayrou a frappé ce gamin
01:08:35pour que c'était un banlieusard arabe
01:08:37il lui a donné une voix de trompette
01:08:39mot de Fontenoy du courage
01:08:41parce qu'il est allé sur un petit bateau
01:08:43pendant combien de temps
01:08:45alors ça je peux vous dire
01:08:47que vous me donnez tout l'or du monde
01:08:49hier soir il y avait une cagnotte de l'euro million
01:08:51vous me dites
01:08:53cagnotte de l'euro million
01:08:55et vous vous retrouvez
01:08:57il faisait combien votre bateau
01:08:59il faisait 6 mètres
01:09:01vous êtes resté combien de temps toute seule
01:09:035 mois
01:09:05sans parler à personne
01:09:07qui ne vous plaît pas
01:09:09ça fait 2 tacs
01:09:11je n'ai pas ce courage là
01:09:13je crois que j'en ai
01:09:15pas plus ou pas moins que d'autres
01:09:17mais vous avez du courage
01:09:19parce que vous jouez votre pot
01:09:21je suis désolé de vous le dire
01:09:23c'est pas la même chose
01:09:25vous jouez votre pot vous pouvez ne pas revenir
01:09:27ce type d'aventure
01:09:29elle est un peu hors du commun
01:09:31parce que justement il y a peu de personnes qui se lancent
01:09:33tous seuls à traverser les océans
01:09:35je voulais justement prouver qu'on était en capacité
01:09:37de réaliser quelque chose de plus grand
01:09:39et que petit bout par petit bout, coup de rame après coup de rame
01:09:41jour après jour, même le plus grand des océans
01:09:43il se traverse d'abord
01:09:45après le discours écologiste un peu modéré et réaliste
01:09:47que j'ai tenté de porter
01:09:49ces 20 dernières années
01:09:51parfois était plus difficile à assumer que d'être seul
01:09:53face aux requins
01:09:55et face aux chats virages et face aux quarantièmes rougissants
01:09:57je dois vous le concéder
01:09:59écoutez
01:10:01en tout cas vous êtes ce matin pour votre livre
01:10:03l'océan source de vie
01:10:05c'est vrai qu'il y a une
01:10:07prise quand même de conscience
01:10:09quoi qu'on dit prise de conscience
01:10:11quelle différence
01:10:13y a-t-il
01:10:15entre le commandant Cousteau
01:10:17dans les années 60-70 qui déjà alertait
01:10:19sensibilisait le plus grand nombre
01:10:21au monde et à l'environnement
01:10:23la première élection présidentielle
01:10:25c'était monsieur Dumont
01:10:27qui est arrivé je crois
01:10:29René Dumont
01:10:31quelle différence vous voyez
01:10:33vous aujourd'hui entre ce monde là et aujourd'hui
01:10:35j'ai l'impression que les gens sont quand même
01:10:37beaucoup plus sensibilisés à préserver
01:10:39la nature
01:10:41je pense qu'aujourd'hui tout le monde, tout un chacun a conscience
01:10:43qu'il y a un problème
01:10:45déjà parce qu'on voit des déchets partout
01:10:47ensuite parce qu'on voit les dérèglements quand même climatiques
01:10:49parce qu'on entend parler de la montée des eaux
01:10:51avec des îles là sur le tournage canal
01:10:53au Fijitonga
01:10:55on voit concrètement sur une île
01:10:57la dame qui m'emmène se balader
01:10:59à l'endroit de sa maison et qui me dit
01:11:01venez voir, on va voir le cimetière, le cimetière
01:11:03il est sous l'eau, là c'est la tombe de mon grand-père
01:11:05là de mon mari, enfin voilà, et tout ça est maintenant sous l'eau
01:11:07parce que l'eau elle a complètement grignoté sa plage
01:11:09et elle se bataille en mettant des cailloux
01:11:11des pneus, des machins pour essayer de préserver
01:11:13le peu de côte qui lui reste
01:11:15donc oui les effets ils sont là et donc tout le monde
01:11:17les voit, après on est tous
01:11:19dans une vie active
01:11:21avec des problématiques personnelles
01:11:23et chacun se dit mais oui mais moi moi moi
01:11:25même dans la responsabilité individuelle
01:11:27il n'y a pas une personne qui porte
01:11:29tout le problème tel atlas
01:11:31sur son dos, je pense que chacun peut faire un peu
01:11:33dans ses choix de consommation
01:11:35parce qu'on est tous qu'en sommes acteurs
01:11:37que en en parlant et bien on boost
01:11:39aussi nos politiques, nos chefs d'Etat
01:11:41que ce sommet des Nations Unies
01:11:43à Nice qui va avoir lieu début juin
01:11:45ça sera une façon de rassembler tout le monde
01:11:47et de prendre des bonnes positions et qu'on ne reproduise pas
01:11:49du coup en mer les erreurs
01:11:51qu'on a pu commettre sur Terre, on n'a pas une planète de rechange
01:11:53et pas une planète B et nos océans
01:11:55aujourd'hui c'est eux qui nous fournissent plus de la moitié
01:11:57de l'oxygène que l'on respire, c'est pas la forme
01:11:59amazonienne, ce sont nos océans, on l'a dit
01:12:01c'est la marmite de l'humanité mais c'est près de 22 000
01:12:03médicaments aujourd'hui, c'est la trousse
01:12:05à pharmacie de demain, c'est la régulation du climat
01:12:07c'est des espèces emblématiques
01:12:09dans le film on voit aller nager avec des baleines
01:12:11mais une baleine toute sa vie elle va absorber
01:12:13en termes de CO2 l'équivalent de 14 000 arbres
01:12:15elle va inspirer le pacemaker
01:12:17de demain qu'un pacemaker sans pile
01:12:19parce que le coeur de la baleine
01:12:21pourquoi les baleines sont menacées ?
01:12:23parce qu'elles sont chassées aujourd'hui ?
01:12:25ou parce que l'environnement les menace ?
01:12:27vous le savez
01:12:29depuis le siècle dernier les baleines ont été
01:12:31pourchassées, elles ont été massacrées
01:12:33aujourd'hui il y a un moratoire depuis 1986 qui interdit
01:12:35la chasse à la baleine et il y a 3 pays
01:12:37qui ne l'ont pas signé qui sont la Norvège, l'Islande
01:12:39le Japon, il y a encore entre 1000 et
01:12:412000 baleines qui sont tuées chaque année
01:12:43donc aujourd'hui c'est plus possible
01:12:45il en reste combien ?
01:12:47il y a certaines
01:12:49espèces de cétacés où on compte ça
01:12:51en dizaines voire en centaines
01:12:53la baleine bleue qui est l'animal le plus
01:12:55gros que l'humanité, enfin que
01:12:57la terre ait porté, enfin quand on nage avec
01:12:59une baleine on se rend compte qu'on a
01:13:01un double bus, un double étage qui vous fonce dessus
01:13:03là on voit le truc énorme, l'œil humain
01:13:05n'est pas en capacité de voir ce truc aussi grand qui arrive
01:13:07et qui sont vraiment...
01:13:09mais vous en avez vu une ?
01:13:11bah du coup dans le documentaire on me voit nager
01:13:13donc avec une baleine très très grande, il y en a beaucoup
01:13:15mais il y en a une qui est particulièrement très grande
01:13:17c'est une maman qui vient de mettre son bébé
01:13:19qui a un petit baleineau qui est tout petit
01:13:21et qui doit avoir une semaine, qu'elle pousse à la surface
01:13:23pour l'aider à respirer
01:13:25et moi je nage tranquillement, elle est là
01:13:27avec ses nageoires pectorales en train de protéger son bébé
01:13:29je suis à côté de son œil qui me paraît
01:13:31énorme, je vois ce truc qui arrive
01:13:33j'ai l'impression d'être dans Avatar
01:13:35et elle me regarde et je vois
01:13:37une humanité, une grâce, une force
01:13:39une quiétude, une délicatesse
01:13:41elle est là avec ses nageoires
01:13:43en un coup de nageoire
01:13:45qui va complètement me faire couler
01:13:47et elle fait très attention et elle me montre
01:13:49son baleineau presque à dire
01:13:51tu as vu mon bébé, il est beau
01:13:53moi je venais d'avoir mon petit bébé aussi
01:13:55c'est demain
01:13:57c'est demain soir, c'est dommage je n'ai pas d'extrait
01:13:59je pensais que...
01:14:01on a de très très belles images
01:14:03c'est la diffusion du quatrième épisode de la série
01:14:05de documentaire sur Canal
01:14:07bleu, un océan de solutions
01:14:09aux îles Fidji
01:14:11mais effectivement on a envie
01:14:13de voir ces images qui sont à chaque fois exceptionnelles
01:14:15il faut montrer cette beauté là
01:14:17quand on touche par la beauté
01:14:19on pousse à aimer et quand on aime quelque chose
01:14:21après on se bat pour le protéger
01:14:23moi je pense que ce n'est pas le discours
01:14:25aujourd'hui pour revenir à votre question
01:14:27on n'est plus sur un discours alarmiste
01:14:29de prise de conscience, la prise de conscience elle est là
01:14:31tout un chacun a bien compris qu'il fallait aujourd'hui agir
01:14:33qu'on est sur une toute petite planète
01:14:35et qu'on en fait le tour finalement assez rapidement
01:14:37nous autres navigateurs on a un peu l'habitude
01:14:39mais que du coup les ressources ne sont pas infinies
01:14:41donc quand on voit à Botticelli
01:14:43la naissance de Vénus, on a l'impression que la mer
01:14:45comme ça est pourvoyeuse
01:14:47de beauté, de richesse féconde
01:14:49aujourd'hui on a tellement prélevé
01:14:51dans nos océans qu'il faut qu'on mette
01:14:53un peu la pédale douce et c'est ce qu'on
01:14:55demande à chacun d'entre nous, donc c'est pour ça
01:14:57qu'on en revient à des questions, qu'est-ce que je consomme
01:14:59est-ce que je vais plus vers des Alpes
01:15:01comment je prends conscience
01:15:03que le transport maritime est moins polluant que le transport aérien
01:15:05il y a beaucoup de questions
01:15:07qui se posent en lien avec l'océan, il y a quand même
01:15:09un million de kilomètres de câbles
01:15:11qui passent sous nos océans
01:15:13et qui transportent les informations, les océans
01:15:15c'est vraiment la ligne de vie comme on dit en mer
01:15:17entre les peuples
01:15:19c'est fascinant, quand on s'intéresse
01:15:21à l'océan on se rend compte que ça touche tout
01:15:23tout le monde tout le temps et ça nous touche
01:15:25nous dans nos quotidiens
01:15:27sur l'antiviral
01:15:29l'anticancer
01:15:31ça vient de la mer, les bâtiments
01:15:33qui s'inspirent de formes
01:15:35dans le fond des océans qui s'appellent
01:15:37la corbeille de Vénus qui a une structure toute particulière
01:15:39et qui a inspiré le bâtiment, le Gherkin
01:15:41à Londres, ça ça vient du fond de la mer
01:15:43donc aujourd'hui les océans
01:15:45c'est vraiment un lieu d'inspiration
01:15:47et en même temps d'une grande beauté
01:15:49et c'est cette beauté que je montre dans les images
01:15:51mot de fontenot à l'océan source de vie, la France possède
01:15:53le deuxième territoire marin au monde
01:15:55c'est pas rien quand même
01:15:57juste derrière les Etats-Unis
01:15:59on n'a pas tellement le leadership
01:16:01on ne peut pas dire autrement sur la thématique de la sauvegarde
01:16:03je pense que la France a un vrai rôle à jouer
01:16:05on tient beaucoup à ce sommet des océans début juin
01:16:07exactement et puis
01:16:09puisque vous parlez d'un petit
01:16:11enfant qui est né
01:16:13je dois vous dire que
01:16:15la grande famille de CNews
01:16:17s'est agrandie
01:16:19pourquoi ? Parce qu'Alexandra Blanc
01:16:21que vous connaissez
01:16:23qui est notre
01:16:25journaliste météo
01:16:27et que nous aimons tant
01:16:29et bien Alexandra
01:16:31vient d'avoir un petit bébé
01:16:33qui s'appelle Gabriel
01:16:35qui est un garçon
01:16:37on les embrasse
01:16:39c'est formidable
01:16:41parce qu'Alexandra a travaillé
01:16:43quasiment jusqu'à la fin
01:16:45il y a 3 semaines
01:16:47on l'avait reçu sur ce plateau
01:16:49le jour où elle partait
01:16:51avec un beau bouquet de fleurs
01:16:53exactement et elle a donc
01:16:55un petit garçon qui doit être un ange
01:16:57qui s'appelle Gabriel
01:16:59qui est un joli prénom
01:17:01on l'embrasse, je ne sais pas si elle nous écoute
01:17:03il est né ce matin
01:17:05il y a peut-être quelques jours
01:17:07Marine m'a dit il est né ce matin
01:17:09on vient de me dire
01:17:11Marine me dit
01:17:13je ne sais pas si il est né ce matin
01:17:15en tout cas c'est la première fois que nous le disons
01:17:17à l'entrée
01:17:19elle viendra nous le présenter j'espère
01:17:21exactement
01:17:23parce que le reste n'a pas d'importance
01:17:25seuls les enfants comptent
01:17:27Sommeil à la Bidi
01:17:29on rappelle les titres, il est 10h30
01:17:33Un conseil de défense
01:17:35et de sécurité nationale
01:17:37présidé par Emmanuel Macron se tiendra
01:17:39à 11h30 au menu
01:17:41examen du rapport consacré aux frères musulmans
01:17:43un rapport choc qui met en garde
01:17:45contre, je cite, une menace pour la cohésion nationale
01:17:47avec le développement d'un islamisme
01:17:49par le bas
01:17:51le dernier rapport de la contrôleur des prisons
01:17:53dénonce, je cite, un délaissement coupable
01:17:55à tous les niveaux et étrit
01:17:57la décision du garde des Sceaux
01:17:59qui constitue selon elle des calculs politiques
01:18:01au détriment des personnes incarcérées
01:18:03pour la quatrième fois consécutive
01:18:05le rapport souligne une croissance inquiétante
01:18:07et nocive de la surpopulation carcérale
01:18:09surpopulation qui accroît
01:18:11les risques de conflit et de fait
01:18:13le nombre des incidents
01:18:15et puis reprise de l'acheminement de l'aide humanitaire
01:18:17dans la bande de Gaza, une reprise
01:18:19grâce à un accord conclu entre les Émirats
01:18:21Arabes Unis et Israël
01:18:23l'aide répondra dans une première phase
01:18:25à un besoin alimentaire d'environ 15 000 civils
01:18:27objectif de Benyamin Netanyahou
01:18:29éviter les images de famine
01:18:31qui pourraient faire voler en éclats
01:18:33l'appui de certains de ses alliés
01:18:35Merci Soumaya, comme il nous reste quelques minutes
01:18:37je voulais quand même vous parler
01:18:39on en parlait en entrant dans ce studio tout à l'heure
01:18:41du faible niveau
01:18:43à l'école
01:18:45et il y a un rapport de la Cour des Comptes
01:18:47qui est
01:18:49très révélateur là-dessus
01:18:51je vous propose de voir
01:18:53ce sujet
01:18:55puisque ce niveau a été épinglé
01:18:57par la Cour des Comptes
01:18:59Vous parliez des enfants, on y est
01:19:01Un constat
01:19:03sans appel, le niveau des élèves français
01:19:05recule, notamment face à leurs
01:19:07voisins européens
01:19:09Dans un rapport, la Cour des Comptes dénonce
01:19:11une organisation scolaire en décalage
01:19:13avec les besoins de l'enfant
01:19:15L'aménagement du temps scolaire en France
01:19:17n'est pas en cohérence avec ses connaissances
01:19:19de la chronobiologie de l'enfant
01:19:21à tous les niveaux de l'organisation
01:19:23journée, semaine ou année scolaire
01:19:25Parmi les principales critiques
01:19:27la semaine de 4 jours, réinstaurée
01:19:29en 2017, est aujourd'hui
01:19:31adoptée dans 85% des communes
01:19:33un rythme que certains parents défendent
01:19:35Ils sont fatigués les enfants
01:19:37surtout quand ils restent de 8h20 à 18h
01:19:39Devant cette école où des fermetures de classe
01:19:41sont prévues, pour certains parents
01:19:43la semaine de 4 jours n'est pas le cœur du problème
01:19:45Ça ne me paraît pas le point
01:19:47essentiel, je pense que pour les apprentissages
01:19:49c'est vraiment une question
01:19:51d'organisation, de surcharge des classes
01:19:53Le fait qu'on supprime
01:19:55ces classes, pour des raisons
01:19:57souvent budgétaires, toute simple
01:19:59d'économie, sans réfléchir
01:20:01à ce que va devenir l'éducation
01:20:03dans ce contexte-là
01:20:05ça me paraît évident
01:20:07qu'on ne songe pas
01:20:09beaucoup, finalement,
01:20:11au destiné de nos enfants
01:20:13Annoncée début mai par Emmanuel Macron
01:20:15une convention citoyenne sur les temps de l'enfant
01:20:17qui commencera le 20 juin
01:20:19Eric Nolot, là aussi, mais c'est tellement
01:20:21on est à un niveau, Eric
01:20:23Je vous assure, ça me rend dingue
01:20:25Dernier en maths
01:20:27et avant dernier pour l'écrit
01:20:29C'est pas que le niveau baisse, c'est que le niveau s'effondre
01:20:31Et j'entends parler, je ne dis pas que ça n'a pas d'importance
01:20:33mais de rythme scolaire
01:20:35de chronobiologie, je ne sais quoi
01:20:37La vérité de base, quand même, c'est que
01:20:39on a renoncé à l'enseignement
01:20:41des savoirs fondamentaux
01:20:43en jugeant qu'il était plus important d'initier
01:20:45les gamins au monde merveilleux des drag queens
01:20:47Voilà la vérité de base
01:20:49Ensuite, on peut travailler sur les autres points
01:20:51Mais on a décidé que maintenant que les savoirs fondamentaux
01:20:53c'était secondaire
01:20:55et qu'il fallait les initier
01:20:57à des choses sociétales, etc.
01:20:59que l'école était là pour tout enseigner
01:21:01Non, elle est peut-être là pour tout enseigner
01:21:03mais dans un premier temps, la base, savoir écrire
01:21:05lire et compter, les élèves français
01:21:07maintenant c'est plus un délire d'extrême droite
01:21:09c'est épinglé par la cour des comptes
01:21:11sont en pleine dégringolade
01:21:13c'est la décadence totale
01:21:15alors que c'était le cœur
01:21:17du projet de la société française
01:21:19les hussards noirs de la République
01:21:21que tout le monde sache écrire, lire et compter
01:21:23Voilà ce qui est par terre
01:21:25Peut-être revaloriser aussi les salaires
01:21:27La condition des enseignants
01:21:29La qualité des enseignants
01:21:31Il faut d'abord faire une bascule idéologique
01:21:33Idéologiquement, c'est Montessori et les consorts
01:21:35qui seront plébiscités en ce moment
01:21:37Comme souvent avec la cour des comptes
01:21:39j'ai envie de dire, c'est très intéressant
01:21:41Le plan des constats, des statistiques compilées
01:21:43Maintenant en effet, on est totalement à côté de la plaque
01:21:45sur le cœur du problème
01:21:47qui est sur l'école comme sur tant d'autres
01:21:49un problème avant tout de cap et de volonté politique
01:21:51Le problème c'est la valse des ministres
01:21:53les contre-ordres en permanence de l'éducation nationale
01:21:55la lâcheté des syndicats, l'idéologie qui gangrène la technostructure
01:21:57Tant qu'on n'aura pas agi à la racine de ça
01:21:59et tant que le politique n'aura pas repris la main
01:22:01il ne se passera rien, on peut en être certain
01:22:03C'est bien quand on finit une émission à 10h30
01:22:05on peut aller...
01:22:07On peut aller où ?
01:22:09On a pas envie de dormir
01:22:11ou de lâcher
01:22:13Non mais c'est les faits
01:22:15Vous comprenez ce que je veux dire
01:22:17Allez, Christophe Droyot, c'est fini
01:22:19Christophe Droyot était à la réalisation
01:22:21Rémi était à la vision
01:22:23Paul était au son, merci à Marine Lanson
01:22:25à Léopold de Biessy, Jean Delacoste
01:22:27La Raimondi était avec nous
01:22:29Je rappelle l'actualité de Maud Fontenoy
01:22:31sa soeur ce matin, protégeons notre mère
01:22:33nourricière, Maud Fontenoy, l'océan
01:22:35source de vie, demain sur Canal
01:22:37quatrième épisode de la série du documentaire
01:22:39Bleu, un océan de solution
01:22:41aux Ules Fidji
01:22:43où on vous voit nager
01:22:45avec une baleine bleue
01:22:47Entre autres, et aussi avec des requins bulldog
01:22:49ça vous plaira un petit peu moins
01:22:51Pour vous donner des raisons d'y croire
01:22:53si moi j'ai réussi avec mes petits bras à traverser les océans à la rame
01:22:55comme ça toute seule sans assistance
01:22:57c'est bien que chacun d'entre nous est capable de réaliser des projets ambitieux
01:22:59Faut croire en l'homme
01:23:01Très belle conclusion
01:23:03Rien à dire après ça
01:23:05Jean-Marc Morandini, dans une seconde

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