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  • 20/05/2025
Christine Kelly et ses chroniqueurs débattent de l'actualité dans #Facealinfo

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00:00:00J'sais pas, j'ai mis des boucles d'oreilles, Harry Potter, comment offrir ma fille, j'sais pas, vous aimez bien ou pas ?
00:00:05C'est ravissant, c'est ravissant.
00:00:06C'est vrai ? Ça fait pas un peu trop ?
00:00:07C'est un cadeau de votre fils.
00:00:08Bah disons que, comme c'est Harry Potter, ça fait l'illusion.
00:00:13Bonsoir à tous, tout de suite l'info avec la belle Maureen. Bonsoir Maureen.
00:00:19Bonsoir Christine, bonsoir à tous.
00:00:21À la ligne de l'actualité, trois morts dans le Var face aux terribles intempéries orageuses et pluvieuses qui ont frappé le département.
00:00:28Les trois personnes décédées ont été prises par surprise par une montée des eaux rapides.
00:00:32Les enquêtes ont été ouvertes.
00:00:33François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l'Intérieur, se rend sur place.
00:00:38Un hommage à Aurélie Fouquet a été organisé à Villiers-sur-Marne.
00:00:41Il s'agit de cette policière municipale de 26 ans tuée lors de l'attaque d'un fourgon.
00:00:45C'était le 20 mai 2010.
00:00:47Bruno Retailleau et Nicolas Sarkozy se sont rendus sur place.
00:00:50L'ancien président a pris la parole.
00:00:52Ému, il s'est adressé au fils d'Aurélie Fouquet.
00:00:54On veillera sur toi, tu as en nous des amis, a-t-il déclaré.
00:00:58Et en Roumanie, le candidat nationaliste Georges Simion demande l'annulation de l'élection présidentielle.
00:01:03Après avoir été battu dimanche, il dénonce sur X des ingérences extérieures,
00:01:08selon ses termes, notamment de la France et de la Moldavie.
00:01:12Merci beaucoup ma chère Mauréne.
00:01:15Et au sommaire ce soir, notre pays est donc officiellement miné de l'intérieur,
00:01:21selon un rapport en partie déclassifié.
00:01:24La France est au mât des frères musulmans, avec une influence reconnue dans l'éducation,
00:01:29l'emploi, l'humanitaire, les réseaux sociaux.
00:01:32Un seul objectif, instaurer à terme en France un état islamique et la charia.
00:01:38Question ce soir, la France est-elle déjà une société charia compatible ?
00:01:43L'édito de Mathieu Bancoté.
00:01:46Deux poids, deux mesures dans les médias entre la gauche et la droite.
00:01:49Deux salles, deux ambiances.
00:01:51Pourquoi les milliardaires de gauche ont-ils toute l'attitude pour se mêler de politique,
00:01:56pour racheter des titres de presse,
00:01:58quand ceux réputés de droite n'auraient pas le droit d'en faire autant ?
00:02:01Qui plus est, avec leurs propres deniers et non ceux des autres.
00:02:05Comment expliquer cette convocation de Pierre-Édouard Sterrin
00:02:08à une commission d'enquête de l'Assemblée orchestrée par la France Insoumise ?
00:02:12L'analyse de Gabriel Cluzel.
00:02:16Les performances des élèves de l'école primaire sont en déclin en France.
00:02:20Nous le soulignons régulièrement ici dans cette émission.
00:02:22Mais cette fois, c'est la cour des comptes qui alarme.
00:02:24Pourquoi ?
00:02:25Alors que le manque de moyens est toujours mis en avant,
00:02:29le déclin est inversement proportionnel à l'augmentation constante
00:02:33ces dix dernières années de la dépense consacrée à l'école primaire.
00:02:37Que comprendre le regard de Marc Menand ?
00:02:41L'islamisme veut détruire la France de l'intérieur.
00:02:44Que contient précisément ce rapport explosif
00:02:47sur l'antrisme des frères musulmans dans notre pays ?
00:02:50Cette vérité que peu osent affronter.
00:02:53Cet islamisme à bas bruit dont personne ne soupçonnait l'empereur.
00:02:56La finalité des frères musulmans est bien la prise de pouvoir et la charia.
00:03:00Un rapport documenté par les services de renseignement
00:03:02sera présenté lors d'un conseil de défense présidé par Emmanuel Macron demain.
00:03:07Que contient précisément ce rapport de décryptage de Charlotte Dornells ?
00:03:13Y a-t-il encore des Français de souche ?
00:03:15Non, selon l'acteur Mathieu Kassovitz.
00:03:17En France, on a un problème de racisme précise-t-il.
00:03:20J'espère qu'on va continuer à se mélanger.
00:03:23Pourquoi doit-on défendre tous les peuples autochtones sauf les européens ?
00:03:27Pourquoi n'a-t-on pas le droit de se revendiquer autochtones ?
00:03:30De quel autre peuple aurait-on le droit de dire cela sans complexe ?
00:03:33L'édito de Mathieu Bocoté.
00:03:36Et puis à l'Assemblée nationale, le texte sur l'euthanasie
00:03:38est porté par des parlementaires avec une forme d'imposture idéologique.
00:03:43Certains tentent de s'y opposer au nom d'une collectivité nationale.
00:03:46Amendement rejeté après amendement rejeté, le texte s'appauvrit
00:03:50de ce qui était constitutif de sa dignité démocratique.
00:03:54Comment survivront nos valeurs d'humanité à la suite de ce cumul de renoncements ?
00:03:59Ce soir, nous recevons Louis Bouffard, 25 ans, atteint d'une maladie dégénérative.
00:04:05Il se veut le porte-voix de nombreux qui, comme lui, veulent vivre
00:04:09et dénoncent un texte qui, appliqué aujourd'hui, les condamnerait.
00:04:13Louis Bouffard est notre invité exceptionnel.
00:04:16Une heure avec les mousquetaires pour tout se dire et sans tabou.
00:04:20Et c'est parti.
00:04:34Je ne peux pas marcher. Je ne peux pas manger seule.
00:04:37Je ne peux pas écrire avec mes mains.
00:04:39Je suis dépendant à 100% pour tous les gestes du quotidien.
00:04:43M'habiller, me laver ou boire.
00:04:46Je suis atteint de la maladie de myopathie de Duchenne.
00:04:49Et pourtant, et pourtant, je suis si vivant.
00:04:53Louis Bouffard, vous êtes avec nous ce soir.
00:04:55Et c'est un véritable honneur de vous recevoir.
00:04:58Qu'est-ce que vous avez envie de nous dire ce soir ?
00:05:01Bonsoir. Merci de m'accueillir.
00:05:04Peut-être pour vous dire que je suis atteint d'une maladie incurable,
00:05:09d'une maladie dégénérative qui évolue petit à petit.
00:05:13Et à l'heure actuelle où est examiné le projet de loi sur l'euthanasie et le suicide assisté,
00:05:20je me demande si avec ma maladie, je serais toujours digne de vivre.
00:05:25Et moi, j'aimerais rappeler ce soir que la dignité de la personne humaine est inaliénable.
00:05:31D'ailleurs, comme le dit la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948,
00:05:37la dignité de l'homme, elle est intrinsèque.
00:05:40On est digne parce qu'on est humain, quoiqu'il arrive.
00:05:45On est digne parce qu'on est humain, quoiqu'il arrive.
00:05:49Vous êtes condamné, mais vous avez une force incroyable que beaucoup d'entre nous n'ont même pas.
00:05:55On va en parler tout à l'heure.
00:05:57Et j'ai voulu que vous soyez là dès le début de l'émission
00:05:59pour assister avec nous.
00:06:01Vous êtes notre cinquième mousquetaire ce soir, vous voulez bien ?
00:06:03Merci, oui.
00:06:04Avec grand plaisir.
00:06:05Donc on en parle et on va essayer de parler de votre parcours dans un instant
00:06:09et qui vous êtes précisément.
00:06:12D'abord, on en parlait depuis longtemps.
00:06:14Maintenant, nous savons exactement ce qu'il contient.
00:06:16Je parle évidemment du rapport du ministère de l'Intérieur sur les frères musulmans en France,
00:06:21analysé en détail par Le Figaro aujourd'hui.
00:06:25Dans un instant, Charlotte reviendra sur ce rapport précisément lui-même.
00:06:30Et quant à vous Mathieu, vous poserez une question en amont.
00:06:33Comme Bruno Rotailleau l'a souligné aujourd'hui, il disait
00:06:35l'objectif ultime est de faire basculer toute la société française dans la charia.
00:06:40Question ce soir, comment la France ou la France est-elle déjà devenue charia compatible ?
00:06:48Est-elle déjà ? Je pense que c'est la vraie question.
00:06:50C'est-à-dire, c'est une fâcheuse habitude que nous avons.
00:06:53On annonce toujours pour demain la révolution, on annonce toujours pour demain la catastrophe
00:06:57sans se demander si nous n'y sommes pas déjà.
00:06:59Et de ce point de vue, la France est-elle en train de devenir charia compatible ou l'est-elle déjà devenue ?
00:07:04Et si elle est déjà devenue, la prochaine étape, c'est la charia comme norme.
00:07:09On devient charia compatible pour être ensuite charia normé.
00:07:12Ne l'oublions pas, c'est ainsi que voit le monde les frères musulmans.
00:07:15Alors, allons-y avec quelques évidences
00:07:19qui risquent d'être balayées du débat public dans les prochains jours, les prochaines semaines.
00:07:23On va beaucoup parler de l'islamisme dans les prochains jours,
00:07:25on va beaucoup en parler dans les prochaines semaines.
00:07:27Mais l'extrême centre qui domine globalement le paysage médiatique
00:07:30va chercher à nous expliquer que l'islamisme n'a rien à voir avec l'immigration.
00:07:33On va nous dire, l'islamisme touche la question de la laïcité,
00:07:36il faut y répondre par l'humanisme ou par la république ou la république humaniste ou l'humanisme républicain.
00:07:41Mais on nous dira qu'il n'y a pas de lien avec l'immigration, qu'on doit détacher les deux.
00:07:46Il faut dès maintenant dynamiter conceptuellement ce mensonge,
00:07:50mais ce mensonge grand format, il n'y aurait pas d'islamisation de la France,
00:07:55il n'y avait pas une immigration antérieure de populations musulmanes
00:07:58qui ne sont pas toutes islamistes, ça va de soi,
00:08:00mais ce sont ces populations qui sont sensibles au discours islamiste.
00:08:04Donc, ayons seulement à l'esprit que l'islamisation est une conséquence de l'immigration massive.
00:08:10Une fois qu'on l'a à l'esprit, ça ne consiste pas à stigmatiser qui que ce soit,
00:08:13ça consiste simplement à faire une bonne analyse démographique et sociologique.
00:08:18Ensuite, autre élément qu'on doit garder à l'esprit,
00:08:21les populations issues de l'immigration sont la cible,
00:08:24et on parlera des frères musulmans dans un instant,
00:08:26d'une entreprise d'islamisation directement.
00:08:29J'entends par là qu'elles peuvent être musulmanes de culture, musulmanes de foi,
00:08:33mais les frères musulmans cherchent à imposer leur conception de l'islam à ces populations,
00:08:38considèrent que ces populations leur appartiennent
00:08:40et cherchent à les structurer de cette manière, à les convertir, à les coloniser idéologiquement.
00:08:45Autrement dit, on veut transformer des musulmans de France,
00:08:48qui pourraient être musulmans de France à leur manière,
00:08:50dans les codes de la laïcité républicaine
00:08:52ou encore dans le respect des normes de la culture catholique française.
00:08:55On cherche à dire non, vous serez les soldats d'une armée,
00:08:58on va vous embrigader même sans vous demander la permission.
00:09:02Alors, quels sont les signes justement de cette société devenue peu à peu charia-compatible ?
00:09:07Le premier élément, c'est qu'en politique, tout est démographie et tout est territoire.
00:09:11Il y a des territoires en France qui, dans les faits, ont déjà basculé démographiquement.
00:09:16C'est-à-dire que la composition démographique de ces territoires fait en sorte que,
00:09:21même sans pression radicale des frères musulmans,
00:09:24les normes musulmanes s'imposeraient déjà.
00:09:27Tout simplement parce qu'on a des populations qui s'y installent, qui se sont installées,
00:09:30qui vivent selon leurs coutumes, qui vivent selon leurs règles.
00:09:33Les exigences élémentaires de l'assimilation n'ont pas été appliquées
00:09:36et ces territoires se sont multipliés.
00:09:38Alors, j'entends la réponse de certains qui disent,
00:09:40alors ce qu'il faut, c'est déconcentrer ces populations, les répartir à travers le pays
00:09:44pour éviter ces concentrations territoriales islamiques et demain islamistes.
00:09:49Ce à quoi on peut répondre que, dans les faits,
00:09:51il s'agit simplement de disséminer le problème à la grandeur du pays.
00:09:55Pourquoi ? Parce que, puisque les vagues migratoires ne cessent pas,
00:09:58ces territoires à forte concentration musulmane,
00:10:02travaillés ensuite par les islamistes dans un contexte de non-intégration,
00:10:06se multiplieront à travers le pays.
00:10:08Et c'est sur cette sociologie, c'est sur cette géographie même,
00:10:11que travaillent les frères musulmans.
00:10:13Ensuite, je le disais rapidement, il s'agit de coloniser,
00:10:18pour les frères musulmans, coloniser idéologiquement les musulmans de France.
00:10:22Donc on est devant des islamistes qui disent,
00:10:24nous allons vous transformer en islamistes comme nous.
00:10:27Et leur objectif, c'est de limiter autant que possible
00:10:30l'intégration et l'assimilation à la France de ces populations.
00:10:33Donc on est dans une stratégie explicite pour détacher.
00:10:36Et comment on fait ça ? Je reviendrai dans un instant.
00:10:38Mais en organisant la vie communautaire intégralement,
00:10:41je dirais de la piscine à la nourriture, en passant par le voile,
00:10:45sans oublier l'université, le rapport aux vêtements,
00:10:48tout ça pour que la vie soit cadrée selon les règles des frères musulmans.
00:10:53Ensuite, qu'est-ce qui rend la France charia-compatible aujourd'hui ?
00:10:56Le fait que la France, sans l'avoir dit dans ce vocabulaire,
00:10:58a développé depuis la fin des années 80 une doctrine des accommodements raisonnables.
00:11:02Les accommodements raisonnables, ça vient de mon côté de l'Atlantique.
00:11:04Mais la France les pratique sans le savoir.
00:11:06De quelle manière la France s'est-elle convertie aux accommodements raisonnables ?
00:11:09En capitulant sur la question du foulard.
00:11:11La question du foulard islamique, du voile islamique,
00:11:13la capitulation était la suivante.
00:11:15On a voulu y voir, par immense bêtise, une revendication individuelle.
00:11:19Et le génie des frères musulmans, c'est de présenter des revendications islamistes
00:11:23dans un langage individualiste et un langage libéral.
00:11:26Ce n'est pas le foulard, le voile islamique, qui s'impose dans nos sociétés massivement
00:11:30à la manière d'un signe de conquête de l'espace public.
00:11:33Pas du tout.
00:11:34C'est le droit de chaque femme de se voiler comme elle le souhaite,
00:11:37de s'ennicaber si elle le souhaite, de se burkaïser si elle le souhaite demain.
00:11:41C'est son choix personnel.
00:11:43On a voulu y voir, vous dites, mais on a voulu nous faire voir.
00:11:45On a voulu vraiment nous imposer cette espèce...
00:11:48C'est le piège, en fait.
00:11:49On nous a parlé du langage du libéralisme, le langage des droits de l'homme,
00:11:53même le langage de la laïcité,
00:11:54et on n'a pas été capables de comprendre que ces mots devenaient piégés,
00:11:57ces mots devenaient trompeurs.
00:11:59Droits individuels x plusieurs millions, ça fait droit collectif, ça fait conquête collective.
00:12:05Et ça, on n'a pas été capables de le voir parce qu'on a oublié une chose,
00:12:08une société n'est pas composée que d'individus interchangeables,
00:12:11elle est composée d'une culture, et si vous oubliez cette culture,
00:12:14cette histoire, ce peuple, vous ne comprenez plus rien.
00:12:17Ensuite, il y a la normalisation du concept d'islamophobie,
00:12:20portée par une gauche radicale, ne l'oublions pas,
00:12:22qui, elle, a tout intérêt à ce qu'une intégration ne fonctionne pas bien
00:12:26parce qu'elle voit des troubles dans l'avenir pour son propre projet.
00:12:29Alors, voilà comment se sont rassemblées les conditions de la charia-compatibilité en France,
00:12:33avec cette idée que cette situation doit devenir, pour les frères musulmans, irréversible.
00:12:38Alors, quelle est la spécificité de l'islam des frères musulmans, Mathieu?
00:12:42Ça, c'est une question fondamentale, parce qu'on n'est pas ici devant...
00:12:45Les frères musulmans, ce n'est pas l'islam traditionnel, pourrait-on dire,
00:12:48qui s'est développé dans sa zone historique d'origine.
00:12:51Notez que, par ailleurs, l'islam a toujours été conquérant.
00:12:53L'islam s'est déployé jusqu'à...
00:12:55A l'origine, il s'est déployé en Afrique du Nord,
00:12:57il s'est déployé jusqu'en Espagne,
00:13:00a voulu monter jusqu'en France.
00:13:02Charles Martel s'en est mêlé, apparemment qu'il n'existe plus aujourd'hui,
00:13:05mais il fut un temps où on pensait que c'était un héros.
00:13:07Quoi qu'il en soit, il y a...
00:13:09C'est non moins l'islam historique traditionnel, ça.
00:13:11L'islam des frères musulmans est d'une autre nature.
00:13:14C'est un islam qui se constitue dans le rejet de l'Occident.
00:13:17C'est un islam qui se constitue dans une haine viscérale de l'Occident
00:13:22qui est associée au péché, à la décadence, à la dégradation des mœurs.
00:13:26Donc, c'est un islam qui se pense à destination de l'Europe,
00:13:29de l'Occident plus largement, mais de l'Europe en particulier,
00:13:32en disant « vous êtes à ce point décadent, vous êtes à ce point décomposé,
00:13:35nous allons vous conquérir ».
00:13:37Donc, c'est à sa manière un islam qui se pense même dans la matrice
00:13:40du totalitarisme propre à la modernité.
00:13:42Encore une fois, je ne dis pas « islam égal totalitarisme », bien sûr que non.
00:13:45Je dis « l'islam des frères musulmans, lui, se pense à la matrice des totalitarismes,
00:13:49mais puisque nous sommes convaincus en Occident que le totalitarisme,
00:13:52c'est nous, c'est les fascistes ou les communistes,
00:13:54on est incapable de comprendre qu'une autre branche du totalitarisme a pris forme
00:13:58et c'est le totalitarisme des frères musulmans.
00:14:00Donc, un islam totalitaire qui, dans son esprit,
00:14:04entend justement pratiquer une logique à la fois de la conquête
00:14:08et de la sécession en France, puisque c'est l'alliance aussi avec les salafistes.
00:14:13Donc, d'un côté, la sécession, c'est multiplier les territoires qui vivent en extériorité
00:14:18par rapport à la France et la République, seulement des moeurs séparées,
00:14:20mais de l'autre côté, utiliser ces populations pour forcer la France
00:14:24à céder culturellement, juridiquement, administrativement et politiquement.
00:14:34Un peu tardivement, on pourrait dire que, dès la fin des années 80,
00:14:37si on avait écouté certaines personnes en politique,
00:14:39ou en littérature chez certains intellectuels, on aurait déjà su, mais on ne l'a pas fait.
00:14:43Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, on voit que la chose est réelle
00:14:46et ce dont on prend conscience, c'est que l'islamisation de la France
00:14:50n'est pas un mouvement naturel commandé simplement par une démographie
00:14:53qui échapperait à la volonté des hommes.
00:14:55Évidemment, tout n'est pas réductible à des volontés,
00:14:58mais les islamistes, des frères musulmans, ont une stratégie de conquête.
00:15:01Une stratégie de conquête, c'est-à-dire une stratégie rationnelle, pensée,
00:15:05pour encadrer tous les domaines de la vie, je le disais,
00:15:08des populations issues d'immigration musulmanes,
00:15:11pour faire en sorte qu'ils deviennent, dans leur esprit, des islamistes.
00:15:14Donc, c'est un projet pensé, c'est un projet voulu, c'est un projet orienté,
00:15:19mais parce qu'on a peur, nous, de se faire traiter de conspirationnistes,
00:15:22parce qu'on a peur même, on n'est plus capable de penser
00:15:25de véritables conspirations à l'échelle de l'histoire,
00:15:27de véritables volontés de conquête, nous ne sommes pas capables
00:15:29de voir ce qui nous tombe sur la tête, et nous consentons,
00:15:32de ce point de vue, à un projet de conquête,
00:15:34à consentir à la liberté de tous ceux qui en sont victimes.
00:15:37– Et ce rapport, il vient cette fois du ministère de l'Intérieur,
00:15:41et on va le décortiquer dans un instant avec Charlotte Dornelas.
00:15:45Louis Bouffard, jusqu'ici tout va bien ?
00:15:47– Oui.
00:15:48– S'il parle trop fort, Mathieu Beaucoup ?
00:15:50– On se marre qu'il parle trop fort !
00:15:52– J'ai un petit bouton pour un siège éjectable.
00:15:54Vous me dites, et puis, tout va bien ?
00:15:56– Oui.
00:15:57– On continue ?
00:15:58– Très bien.
00:15:59– C'est vous qui rythmez ce soir.
00:16:00– Gabriel Cluzel, pourquoi les milliardaires de gauche
00:16:03ont-ils toute l'attitude pour se mêler de politique,
00:16:06pour acheter des titres de presse, quand ceux réputés de droite,
00:16:10eux, n'auraient même pas le droit de dépenser leur propre argent,
00:16:13à leur guise ?
00:16:14Pour preuve, la convocation de Pierre-Édouard Steyrin
00:16:17à une commission d'enquête de l'Assemblée,
00:16:19orchestrée par la France Insoumise.
00:16:21Faut-il voir, dans ce deux poids deux mesures,
00:16:24une expression du privilège rouge, en pensant à Gilles-William Golnadel ?
00:16:28– Oui, en tout cas, le contraste est frappant.
00:16:31On peut faire un bref rappel.
00:16:33Quand vous appelez Xavier Niel, que vous êtes actionnaire du Monde,
00:16:36Télérama, Courrier international, La Ville, Huffington Post,
00:16:39vous pouvez afficher vos convictions,
00:16:41européistes, progressistes, macronistes, aucun problème.
00:16:44D'ailleurs, Xavier Niel n'a jamais caché sa proximité
00:16:46avec Emmanuel Macron, c'est de notoriété publique.
00:16:48Et il a même traité Elon Musk de connard.
00:16:52Vous voyez, comme ça, ça dit son positionnement.
00:16:55Quand un macroniste, la personne de Adolphe Saadet,
00:16:58Rachet BFM TV et RMC, a un autre macroniste, Patrick Drahi,
00:17:03ça ne pose de problème à personne.
00:17:05Tant pis s'il a déjà la Provence, la Tribune,
00:17:07des participations dans le média d'extrême-gauche,
00:17:09brut 10% chez M6, et depuis début mai,
00:17:12une participation au capital des cinémas pâtés.
00:17:16Quand un soutien de LFI, dont Closer dit que son cœur bat,
00:17:21vous savez, Closer aime beaucoup parler du cœur,
00:17:23son cœur bat pour Jean-Luc Mélenchon,
00:17:25qui s'appelle Mathieu Pigasse, qui est propriétaire
00:17:27des Inrocuptibles de Ragnodova, actionnaire de Télérama
00:17:30du monde du Huffington Post, déclare carrément vouloir mettre,
00:17:33ça a le mérite d'être clair, les médias qu'il contrôle
00:17:36dans le combat contre la droite radicale,
00:17:38cela ne suscite pas, bizarrement, de commissions d'enquête.
00:17:41On peut peut-être terminer par un petit dernier exemple,
00:17:44quand le millionnaire Olivier Legrain,
00:17:46c'est un communiste qui a fait fortune dans l'industrie,
00:17:48il crée un fonds de dotation qui finance des associations
00:17:52pro-migrants, quand il milite auprès d'Emmanuel Macron
00:17:55pour l'accueil de l'Aquarius, quand il injecte dans les médias
00:17:59d'extrême-gauche beaucoup d'argent, politice, regard,
00:18:02et qu'il nourrit même le projet de leur faire une grande maison
00:18:04pour tous avec Mediapart et Blast, quand pour la présidentielle
00:18:08de 2022, il met 400 000 euros sur la table pour organiser
00:18:11une primaire populaire afin de désigner un candidat unique,
00:18:14eh bien, personne ne moufte, il n'y a aucune commission
00:18:17d'enquête qui n'est prévue.
00:18:20Comment expliquer cet acharnement sur Pierre-Edouard Steyrin,
00:18:23devenu une cible pour les députés LFI, notamment Antoine Léaumont,
00:18:26qui sur X ne cesse de multiplier les postes ?
00:18:30On va le voir, on marque une pause, on revient.
00:18:33Louis, ça va, jusqu'à maintenant, vous suivez bien, ça vous plaît ?
00:18:36Oui.
00:18:37Sinon, on arrête tout.
00:18:38On va voir ça dans un instant avec Gabrielle Cluzel,
00:18:41on marque une pause et on revient tout de suite.
00:18:44Comment expliquer cet acharnement sur Pierre-Edouard Steyrin,
00:18:48devenu une cible pour les députés LFI, et notamment Antoine Léaumont ?
00:18:52On a vu ses tweets sur les réseaux sociaux.
00:18:55Il est tellement devenu une cible que depuis la médiatisation
00:18:58de cette audition à cette commission d'enquête,
00:19:00aujourd'hui, ce père de famille de 5 enfants est menacé de mort
00:19:03et a même déposé plainte hier, ça a été signifié par son avocat
00:19:06pour une vingtaine de menaces.
00:19:08Meurtre par balle, par pendaison, par décapitation
00:19:12sur la voie publique ou sur Internet.
00:19:14Une affiche avec marqué « Steyrin décapitation »
00:19:16en lettre capitale a été vue à Tours placardée.
00:19:20Vous savez, ça s'explique, les commissions d'enquête
00:19:23diligentées notamment par la France Insoumise
00:19:26sont prises pour des tribunaux révolutionnaires.
00:19:28Antoine Léaumont se prend pour à la fois Robespierre et Saint-Just
00:19:33et ses militants ont tellement compris 5 sur 5 l'analogie
00:19:36qu'ils menacent de guillotiner ceux qui passent
00:19:39devant ce tribunal de la terreur.
00:19:42Léaumont est furieux en particulier car Steyrin n'oublie pas
00:19:45aux doigts et à l'œil à ces convocations.
00:19:47Il n'est pas venu aujourd'hui, il habite en Belgique,
00:19:51il se sent légitimement menacé et demande,
00:19:53comme cela s'est fait pour d'autres,
00:19:55à avoir le droit à une visio.
00:19:58Simplement un petit détail, pour ceux qui se demandent,
00:20:01qui s'interrogent encore, la question de savoir
00:20:03s'il y a des collusions entre l'extrême-gauche et certains médias,
00:20:07le 6 mai Pierre-Edouard Steyrin a appris sa convocation
00:20:10par Mediapart 24 heures avant d'avoir sa convocation officielle.
00:20:14Mediapart était au courant avant lui, je ne rigole pas.
00:20:17Et Arnaud Reyrol, directeur général de Pericles, 30 minutes avant.
00:20:21Il y a des journalistes tellement bien informés
00:20:23qu'ils savent les infos avant de les intéresser.
00:20:26Il faut dire que Pierre-Edouard Steyrin a tout pour déplaire à la gauche.
00:20:30C'est un père de famille nombreuse, il est catholique, libéral,
00:20:33conservateur et le symbole incarné d'une réussite à la française.
00:20:37Quelle horreur !
00:20:39C'est un peu mutatis mutandis à notre échelle.
00:20:43Un Elon Musk français, son histoire peut donner beaucoup d'espoir aux jeunes
00:20:47parce qu'il a connu de nombreux échecs.
00:20:49Il a même dû retourner à un moment chez ses parents, tel Tanguy,
00:20:53avant de réussir avec la fourchette qu'il a revendue depuis
00:20:57et puis avec la Smartbox.
00:21:00Thomas Guénolé a demandé de boycotter.
00:21:03Thomas Guénolé doit donner des gages parce que comme il a été sur TPMP,
00:21:06il a peut-être peur qu'on le boycotte lui-même.
00:21:08C'est le propre de la Révolution, elle dévore ses enfants.
00:21:11Comment expliquer la démarche de Pierre-Edouard Steyrin ?
00:21:14Un milliardaire chrétien n'est jamais tout à fait tranquille ni serein
00:21:18parce qu'il est sur une ligne de crête entre deux injonctions de l'évangile.
00:21:23Faire fructifier ses talents, et ses talents il en a,
00:21:25de toute évidence pour l'entrepreneuriat.
00:21:27Il est encore plus difficile pour un riche de raterai dans le royaume des cieux
00:21:30que pour un chameau de passer dans le chat d'une aiguille.
00:21:33Forcément, ça fait réfléchir, voire ça fait froid dans le dos.
00:21:36Alors Pierre-Edouard Steyrin a fait le choix de donner,
00:21:39et même de beaucoup donner.
00:21:41Pourtant, les gens riches qui donnent, ça plaît à la gauche d'habitude
00:21:46puisqu'elle veut les forcer à mettre la main au portefeuille
00:21:50avec toujours plus de pression fiscale.
00:21:52Oui, c'est bizarre, il y en a un qui donne et celui-là on ne veut pas qu'il donne.
00:21:56C'est quand même curieux.
00:21:57Pierre-Edouard Steyrin finance trois structures indépendantes pour comprendre.
00:22:00Il y a Osium Capital qui est son business.
00:22:03Il y a Pericles qui est dans le registre métapolitique
00:22:06avec des think tanks, des débats de façon assez transverse à droite.
00:22:10On l'accuse d'être proche de l'extrême droite, de Marine Le Pen, d'Éric Zemmour.
00:22:15Il faut savoir que celui que la gauche présente comme un grand fasciste
00:22:19a expliqué avoir voté Chirac en 1995.
00:22:23Ça fait très peur.
00:22:25Et il y a le Fonds du bien commun qui est purement philanthropique.
00:22:29Lui, alors, a bien différencié de la Nuit du bien commun
00:22:32parce qu'il semblerait que des militants du soulèvement de la Terre
00:22:35aient attaqué à Lyon la Nuit du bien commun.
00:22:37Mais il n'en fait plus partie, même s'il reste toujours donateur.
00:22:40Il faut savoir que Pierre-Edouard Steyrin donne un million d'euros par semaine,
00:22:4450 millions par an.
00:22:46Alors, peu de monde peut en dire autant.
00:22:49Le plus ironique, c'est que si l'on s'en tient à l'idéologie de gauche,
00:22:53vous savez qu'à priori, ils sont immigrationnistes,
00:22:55ils aiment aider les pauvres gens.
00:22:57Comme les populations immigrées sont parmi les plus pauvres,
00:23:00mécaniquement, ce sont ces populations que la gauche est censée tant aimer
00:23:05qu'il aide aussi en aidant les plus défavorisés,
00:23:09comme avec l'association 1001 mots
00:23:11qui donne des livres dans les quartiers très défavorisés.
00:23:15Il y a aussi Espérance ruralité, Espérance banlieue
00:23:18qui montent des écoles dignes de ce nom dans les campagnes et dans les banlieues.
00:23:22Mais j'ai envie de dire que si la gauche, qui est depuis 60 ans à l'éducation nationale
00:23:25avec notre argent public, qui est notre argent donc,
00:23:28avait fait son boulot, ce terrain n'aurait pas besoin de le faire à sa place.
00:23:32Il y aurait déjà des écoles.
00:23:34Bonne table, je crois que c'est Charlotte qui en avait parlé.
00:23:37C'est un restaurant qui embauche des personnes en réinsertion.
00:23:40C'est détenu par le Fonds du bien commun.
00:23:42En principe, la gauche aime ça.
00:23:44Non, la ville de Paris a refusé qu'il s'installe à Paris.
00:23:48Ce qu'on peut noter, pour finir, c'est qu'au-delà des milliardaires de gauche,
00:23:53et vous parliez de poids et de mesure,
00:23:55il faut comprendre que son combat culturel,
00:23:57la gauche, je viens de le dire d'ailleurs,
00:23:59je fais un peu de teasing,
00:24:00elle le finance avec nos impôts, c'est-à-dire notre argent.
00:24:04Mais ce que fait la gauche avec nos impôts,
00:24:06la droite n'a pas le droit de le faire avec son propre argent.
00:24:09C'est quand même un truc de fou.
00:24:11Et la vérité, c'est un collaborateur qui me l'a dit entre deux portes,
00:24:15si ce terrain avait été de gauche, musulman,
00:24:17avait financé la cause LGBT,
00:24:19personne n'aurait rien trouvé à y redire.
00:24:21Et c'est difficile de lui donner tort.
00:24:25Et on va parler dans un instant avec Charlotte du rapport explosif.
00:24:29D'ailleurs, on apprend par Le Parisien à l'instant
00:24:31les informations, les propositions de Gabriel Attal,
00:24:35s'il revient au pouvoir, s'il revient aux affaires.
00:24:38Interdiction du voile chez les moins de 15 ans,
00:24:40délit de communautarisme,
00:24:42les propositions choc de Gabriel Attal dans Le Parisien.
00:24:45Je ne sais pas ce que vous en pensez, là, comme ça.
00:24:47Déjà, moins de 15 ans, pourquoi moins de 15 ans ?
00:24:49Ce que je veux dire, on interdit parce que c'est le principe républicain,
00:24:53c'est le principe de laïcité, point final.
00:24:56Il faut arrêter ces classements.
00:24:58Alors, à tel endroit, on peut mettre le voile à tel âge ? Non.
00:25:01Il y a un moment, on a une société qui existe avec ses valeurs
00:25:05et on respecte les gens qui ont des croyances.
00:25:08Il y a des lieux pour ça.
00:25:10Et en dehors de ces lieux, on va en liberté.
00:25:12Alors, je vois encore renforcer la lutte contre le séparatisme
00:25:16avec une deuxième loi séparatiste appelée
00:25:18« Loi contre l'entrée islamiste ».
00:25:20En fait, ce qui serait bien, c'est de stopper le problème à la source.
00:25:24C'est-à-dire, l'originalité de l'extrême-centre
00:25:26est favorable à l'immigration massive
00:25:28et ensuite, vouloir encadrer ceux qui sont arrivés
00:25:31en leur disant « oubliez complètement ce que vous étiez ».
00:25:33Il y a quelque chose d'un peu étrange là-dedans.
00:25:35La vraie méthode serait plutôt à dire
00:25:37stopper l'immigration massive.
00:25:38Et pour le reste, le délit de communautarisme,
00:25:40je serais curieux de savoir comment on applique ça.
00:25:42J'ai vaguement l'impression que pour lutter contre le communautarisme,
00:25:44on va fermer les écoles catholiques la journée qui suit
00:25:46pour s'assurer d'être bien équitable et républicain.
00:25:48Enfin, je me trompe peut-être.
00:25:50On va parler de ce rapport avec vous Charlotte dans un instant.
00:25:53Par exemple, on a appris aujourd'hui qu'à Champigny-sur-Marne,
00:25:56dans le 94, c'est incroyable.
00:26:00C'est un chauffeur de bus de la RATP
00:26:02qui refuse de laisser monter une jeune femme en minijupe.
00:26:05C'est-à-dire que ça, c'est le quotidien.
00:26:07C'est impressionnant. Parce qu'elle est en minijupe.
00:26:09On en parle avec vous, Charlotte Dornelas,
00:26:11de ce rapport dans un instant.
00:26:13Est-ce que Louis va bien ?
00:26:15Oui, très bien. Ne vous inquiétez pas.
00:26:17On peut continuer. Et ça vous plaît ou pas ?
00:26:19Ça va.
00:26:20Vous êtes bien ? C'est vrai, ça va ?
00:26:21Un peu stressé, mais ça va.
00:26:23On va venir vous faire un bisou, vous détresser.
00:26:26Vous avez écrit un livre, on le voit ici à l'antenne,
00:26:28« Un cœur joyeux ».
00:26:29On sait que vous avez un cœur joyeux.
00:26:31On veut partager votre joie.
00:26:33Parce que lorsqu'on n'a pas la santé,
00:26:36quand on a la santé, on a toutes sortes de problèmes.
00:26:42Et lorsqu'on n'a pas la santé, on n'a pas ce genre de problème.
00:26:45Tout ce dont on parle, là, c'est dérisoire par rapport à vous.
00:26:48On va en parler dans un instant.
00:26:50Marc, les performances des élèves de l'école primaire
00:26:53sont en déclin en France.
00:26:55On le souligne régulièrement ici.
00:26:57Aujourd'hui, c'est la Cour des comptes
00:26:59qui lance un signal d'alarme par rapport au coût
00:27:04de l'école primaire inversement proportionnel
00:27:07au résultat des élèves.
00:27:10Oui, mais alors on pourrait se dire, c'est formidable,
00:27:13prenons ce rapport, ça doit être bien écrit.
00:27:17Ce sont des gens qui ont eu un niveau d'instruction.
00:27:20Ils prennent des mois pour étudier tous les éléments
00:27:23qui leur ont été transférés.
00:27:25On synthétise, on écrit,
00:27:27et on cherche à avoir le vocabulaire le plus efficace
00:27:30pour que, bon sang, la lumière jaillisse
00:27:32et que l'on puisse trouver les bonnes mesures.
00:27:35Écoutez, je dois dire que quand on voit
00:27:39ce qui ressort de ce qui est apparu,
00:27:42on est dans une sorte de petit crépitement
00:27:46sans aucun intérêt.
00:27:48On dit, ça marche pas.
00:27:50Bon, alors, l'enseignement primaire,
00:27:52une organisation en décalage avec les besoins de l'élève,
00:27:56niveaux trop faibles.
00:27:58Alors là, un néologisme extraordinaire,
00:28:01une tendance baissière.
00:28:03On a été fort, on a été très...
00:28:06Une tendance baissière.
00:28:08Mais voilà, c'est la seule chose qui m'a marqué
00:28:11dans ce rapport, tout le reste.
00:28:13On a uniquement des portes qui sont largement ouvertes
00:28:16et on s'y engouffre, on ne découvre rien.
00:28:19Alors, on fait une allusion à, vous savez,
00:28:23le président Macron qui envisage une convention citoyenne.
00:28:27Alors là aussi, c'est très intéressant
00:28:29parce que, globalement, on dit l'école,
00:28:32et en particulier l'école primaire,
00:28:34elle n'est pas capable d'offrir aux enfants
00:28:37les structures nécessaires
00:28:39pour qu'ils développent un minimum leurs talents.
00:28:42En particulier, en mathématiques, on est nul.
00:28:46Quand on voit la manière dont on aborde les mathématiques,
00:28:49on ne risque pas d'être brillant.
00:28:51Au niveau de la lecture et de la compréhension de la lecture,
00:28:55c'est lamentable.
00:28:57Ça fait des années qu'on le dit.
00:28:59Mais alors, ça va plus loin que ça.
00:29:01C'est-à-dire que l'école, aujourd'hui,
00:29:03on dit il y a 4 jours par semaine partout ailleurs.
00:29:06C'est 5 jours.
00:29:07Ça, c'est nos fantaisies.
00:29:08C'est Hollande qui a dit on fait 4 jours.
00:29:10Et puis après, on a mis à 4 jours et demi.
00:29:12C'est un ministre intérimaire qui fait ça.
00:29:14Je dis intérimaire parce que ça change quand même souvent.
00:29:16Et puis après, on dit il faudrait revenir à 5 jours.
00:29:20Et l'ensemble, il faudrait mettre en équation l'école,
00:29:26sans dire comment elle se structure,
00:29:28mettre ensuite le périscolaire et la vie de famille.
00:29:34Comme si l'école devait se décliner au-delà de ses propres murs.
00:29:40Comment, à l'intérieur, les uns et les autres agissent,
00:29:44ça, on n'en parle pas.
00:29:45Il n'y a qu'un seul point où on dit
00:29:47qu'il serait bon que dans les écoles primaires,
00:29:49où c'est un instituteur ou une institutrice
00:29:51qui tient les fonctions de directeur,
00:29:53on ait le statut de directeur.
00:29:54Oui, d'accord.
00:29:55Mais à part ça, comment on forme les instituteurs ?
00:29:58Comment on leur donne le goût, eux-mêmes,
00:30:01d'apprécier la langue, d'en être gavés de cette langue,
00:30:05d'avoir envie d'être prosélytes de cette langue,
00:30:08d'avoir envie de dire aux enfants
00:30:10étonnez-vous, émerveillez-vous,
00:30:12oubliez vos portables, tout ça,
00:30:13on n'en parle pas, on s'en fout.
00:30:15On est dans ce charabia lénifiant,
00:30:17on a l'impression de Juliette Binoche à Cannes,
00:30:20c'est aussi lamentable que ça.
00:30:22Donc, je me dis...
00:30:24Vous faites sourire Louis Bouffard, au moins c'est bien.
00:30:26Mais non, mais c'est quand même terrible
00:30:29d'avoir des gens qui ont une position invraisemblable
00:30:33et qui, à chaque fois qu'ils se manifestent,
00:30:36ils n'auraient pas besoin de s'enfermer,
00:30:38ils peuvent partir longuement en vacances,
00:30:39reprendre le rapport précédent,
00:30:41ils diront, on plonge toujours,
00:30:43on plonge toujours, on plonge toujours,
00:30:45faisant René de Cousteau,
00:30:47peut-être qu'on arrivera à remonter à la surface.
00:30:51Merci pour vos regards marmenants.
00:30:54Vous pensez que je suis française de souche ?
00:30:57Oui.
00:30:59Louis ?
00:31:00Oui.
00:31:01Vous l'avez dit spontanément ?
00:31:02Non, d'accord.
00:31:03Parce que quand j'entends ce qu'a dit Mathieu Kassovitz,
00:31:06je ne sais pas, je me pose beaucoup de questions en fait.
00:31:08Ne le souhaitez pas,
00:31:10parce que ça voudrait dire que vous n'existez plus.
00:31:12Oui, c'est ça.
00:31:13Mais vous disait quand même raciste.
00:31:14Oui, c'est ça.
00:31:15Non, mais c'est incroyable.
00:31:16Donc on va en parler avec vous dans un instant,
00:31:18parce que je ne comprends pas.
00:31:19Donc défendre tous les peuples autochtones,
00:31:21sauf les européens,
00:31:22tout le monde a le droit de se défendre,
00:31:23donc je suis française de souche.
00:31:24Je ne parle pas de culture.
00:31:25Devant un Louis.
00:31:27Et vous, vous êtes française de souche aussi ?
00:31:29Sûrement.
00:31:30Donc moi oui, assurez-moi.
00:31:34On en parle dans un instant avec Mathieu Bocquete.
00:31:37Qu'est-ce que c'est que ces histoires ?
00:31:39Y a-t-il encore des Français de souche
00:31:41et qu'il n'en faudrait plus en France ?
00:31:43Bon, Charlotte, les grandes lignes du rapport sur...
00:31:46Et bien sûr, dans un instant, on va parler avec vous,
00:31:48mon cher Louis, de ce texte sur la fin de vie,
00:31:50et qui vous êtes précisément,
00:31:52et quel message vous avez envie de faire passer.
00:31:54Charlotte, les grandes lignes du rapport
00:31:56sur les frères musulmans commandés par Gérald Darmanin
00:31:58et annoncées plus récemment par Bruno Retailleau
00:32:01ont été dévoilées aujourd'hui.
00:32:02Qu'est-ce qu'on apprend concrètement
00:32:04sur l'état de la menace frériste en France ?
00:32:07C'est un rapport, vous savez,
00:32:09qui a été fait par un préfet, un ambassadeur,
00:32:11qui a été commandé par trois ministères.
00:32:13Il y avait Gérald Darmanin,
00:32:14ministre de l'Intérieur à l'époque,
00:32:16le ministère des Armées
00:32:18et le ministère des Affaires étrangères.
00:32:20C'est vous dire s'il y a un peu de tension
00:32:22autour du sujet.
00:32:24Et on y objective, et c'est la première chose
00:32:26qui a été beaucoup reprise aujourd'hui,
00:32:28la menace par des chiffres.
00:32:30Des chiffres qui ne disent pas grand-chose de plus
00:32:32que ce que tout le monde a constaté,
00:32:34à savoir que c'est de plus en plus un peu partout.
00:32:36Vous voyez ce que je veux dire ?
00:32:37C'est une espèce d'intuition que tout le monde avait.
00:32:39Là, on a des chiffres.
00:32:40139 lieux de culte affiliés aux frères musulmans.
00:32:4310% des nouvelles mosquées,
00:32:45c'est-à-dire construites entre 2010 et 2020,
00:32:47alors que c'est 7% en tout.
00:32:49C'est-à-dire qu'il y a une augmentation
00:32:51de ces mosquées qui sont affiliées
00:32:53à la stratégie des frères musulmans.
00:32:5421 écoles.
00:32:55On a 815 écoles coraniques en France,
00:32:57dont à peu près un huitième
00:32:59qui serait lié,
00:33:01parce que ce serait lié, ce serait proche,
00:33:03parce qu'on ne sait pas très bien
00:33:06Au-delà de cette objectivation des chiffres,
00:33:10on voit qu'il y a une augmentation,
00:33:12évidemment, par la force des choses.
00:33:14Il y a une augmentation de fidèles,
00:33:15donc potentiellement,
00:33:16une augmentation de lieux de culte.
00:33:17Et donc, parmi ces lieux de culte,
00:33:19une augmentation dans une partie,
00:33:20dans une mouvance,
00:33:21qui est celle des frères musulmans.
00:33:23Et on y apprend surtout que,
00:33:25un, les autorités savent,
00:33:27c'est vraiment très renseigné,
00:33:28donc les autorités savent,
00:33:30et que ceux qui dénoncent le phénomène
00:33:32depuis des années et des années,
00:33:34des décennies, ne sont donc pas fous.
00:33:36Ils ne sont pas dans un fantasme.
00:33:38Ils avaient des informations
00:33:40qu'ils ont décryptées au fil des années,
00:33:42et que ça fait longtemps que ça dure.
00:33:44Pour information, le rapport nous explique
00:33:46que ça a commencé il y a 70 ans.
00:33:48Il était peut-être temps, en effet,
00:33:49de faire un rapport.
00:33:50Alors, comment comprendre que ça dure
00:33:51depuis si longtemps,
00:33:52que l'on en sache autant,
00:33:54et qu'on réagisse si peu ?
00:33:56Un, nous explique le rapport,
00:33:58la menace est moins directe que le terrorisme.
00:34:00C'est une évidence, évidemment.
00:34:02Quand les autorités se sont dit
00:34:04le terrorisme et le risque d'y avoir des morts,
00:34:06on réagit immédiatement,
00:34:07alors que là, c'est une stratégie
00:34:09d'emprise sur la société,
00:34:10de remplacement de la société.
00:34:12Ça attendra par rapport au terrorisme.
00:34:14Deuxièmement, je cite le rapport,
00:34:16il y a une difficulté à démêler
00:34:18ce qui relève des visées subversives
00:34:20de ce qui relève d'un prosélytisme normal.
00:34:22Je pense que le mot prosélytisme
00:34:24est assez mal venu ici,
00:34:25c'est-à-dire d'une manière d'être
00:34:27en France qui est considérée
00:34:29comme normale, c'est-à-dire
00:34:30qui ne tombe pas sous le coup de la loi.
00:34:31On va y revenir aussi,
00:34:32parce que là, c'est très intéressant.
00:34:33On ne sait pas après quoi on court,
00:34:35puisqu'on cherche en permanence
00:34:37à rendre illégal des choses
00:34:38qui ne le sont pas vraiment,
00:34:39mais qui sont simplement indésirables.
00:34:41Et là, on a...
00:34:42Non, mais c'est vrai !
00:34:43Quand Jean-Michel Blanquer disait
00:34:45le voile n'est pas souhaitable,
00:34:46on fait quoi avec ça ?
00:34:47Merci, il fallait réfléchir
00:34:48un tout petit peu plus tôt.
00:34:49Et ajouter, évidemment, à l'immigration
00:34:51qui est massivement musulmane
00:34:53depuis des années,
00:34:54forcément, quand il s'agit simplement
00:34:56d'une manière d'être,
00:34:57eh bien, à multiplier par un nombre infini,
00:34:59eh bien, ça devient un sujet.
00:35:01Ensuite, je cite encore le rapport,
00:35:03l'efficacité parfois limitée
00:35:05des outils de droit commun,
00:35:06mobilisés en matière d'entrave,
00:35:08donc là, c'est notre problème éternel de droit,
00:35:10on n'a pas attendu ce rapport,
00:35:11en tout cas, face à l'info,
00:35:12pour découvrir qu'en effet,
00:35:13on avait un problème d'entrave
00:35:15par le droit et par la manipulation du droit,
00:35:17doublé de la prudence
00:35:19de certaines administrations,
00:35:20dont certaines internalisent
00:35:22le risque des réactions victimaires
00:35:23dans les médias
00:35:24sur le thème de l'islamophobie.
00:35:26On le dit sans cesse,
00:35:27il y a une peur,
00:35:28c'est le pas de vague
00:35:29que l'on a analysé
00:35:31moult fois.
00:35:32Et enfin, la dernière chose,
00:35:33c'est une naïveté
00:35:34franchement confondante.
00:35:36La mouvance frériste,
00:35:37ouvrez les guillemets,
00:35:38c'est encore dans le rapport,
00:35:39constitue un démenti
00:35:40à ceux qui considéraient la religion
00:35:41comme un archaïsme
00:35:42soluble dans la sécularisation.
00:35:45Il est vrai que pendant des années,
00:35:46on nous a expliqué,
00:35:47mais ne vous inquiétez pas,
00:35:48ça finira par passer,
00:35:49comme si, évidemment,
00:35:50le rapport à la religion,
00:35:51la foi,
00:35:52et même à la civilisation
00:35:53qui était portée
00:35:54par les gens qui arrivaient,
00:35:55était anecdotique
00:35:56et pouvait se dissoudre
00:35:57dans quelques valeurs
00:35:58un peu abstraites.
00:36:00D'autant que l'islam a été vu,
00:36:01et là, c'est moi qui le rajoute,
00:36:02pendant des années
00:36:03par les autorités,
00:36:04comme un nouveau défi catholique
00:36:05à la République,
00:36:06sans aucune particularité,
00:36:08sans aucune conscience
00:36:09de la part culturelle
00:36:10qu'elle générait,
00:36:12et là, sur le terrain,
00:36:13civilisationnelle.
00:36:14Alors, le rapport est intitulé
00:36:15« Les frères musulmans
00:36:16et l'islamisme politique en France ».
00:36:19En clair, il s'intéresse
00:36:20au phénomène de l'islamisation
00:36:21de la France
00:36:23et de sa mutation
00:36:24en conformité avec la charia.
00:36:26Mathieu nous le disait tout à l'heure.
00:36:28Mais il y a un rappel
00:36:29de la citation du fondateur
00:36:30des Frères musulmans,
00:36:31Hassan El Banna,
00:36:32qui, en 1928, explique
00:36:34« Nous, les Frères musulmans,
00:36:35sommes comme une immense hall
00:36:36dans laquelle n'importe quel musulman
00:36:38peut entrer par n'importe quelle porte
00:36:40pour partager ce qu'il souhaite.
00:36:42Rechercherait-il le soufisme ?
00:36:43Il le trouverait.
00:36:44Rechercherait-il la compréhension
00:36:45de la jurisprudence islamique ?
00:36:47Il le trouverait.
00:36:48Rechercherait-il du sport
00:36:49et du scoutisme ?
00:36:50Cela est ici.
00:36:51Rechercherait-il le combat
00:36:52et la lutte armée ?
00:36:53Il les trouverait.
00:36:54Vous êtes venus avec nous
00:36:55avec la préoccupation
00:36:56pour la « nation »,
00:36:57c'est entre guillemets,
00:36:58donc pour la grande communauté
00:36:59des croyants.
00:37:00Ainsi, je vous accueille.
00:37:02Il y a clairement la volonté
00:37:03de supprimer les frontières
00:37:04pour créer l'État islamique mondial,
00:37:06la victoire finalement mondiale,
00:37:09et la cohésion qui est recherchée
00:37:12est celle de la nation islamique.
00:37:14C'est la seule qui existe.
00:37:16Détail important,
00:37:17les Frères musulmans sont fondés
00:37:18dans une Égypte
00:37:19qui est dominée par les Anglais
00:37:20à l'époque,
00:37:21et le fondateur déclare ceci,
00:37:22l'islamisme.
00:37:23Et le fondateur déclare ceci,
00:37:24l'islam est la solution
00:37:25face à l'invasion militaire,
00:37:27politique,
00:37:28ethnique et sociale
00:37:29venue d'Occident.
00:37:30Donc il y a cette,
00:37:31au moment de la création,
00:37:32Mathieu le disait,
00:37:33il y a cette volonté
00:37:34de s'opposer à l'Occident
00:37:35dès le début,
00:37:36avec une dimension
00:37:37contre-coloniale
00:37:38qui est initiale
00:37:39dans le mouvement.
00:37:40Je cite encore,
00:37:41« Nous poussuierons
00:37:42cette force maléfique,
00:37:43l'Occident,
00:37:44jusqu'à ses propres terres,
00:37:45envahirons son cœur occidental
00:37:47et lutterons pour la vaincre
00:37:48jusqu'à ce que le monde entier
00:37:49crie au nom du prophète. »
00:37:51Et ce que le rapport
00:37:52nous apprend
00:37:53ou nous confirme,
00:37:54c'est que le projet
00:37:55est bien avancé en France.
00:37:57Mais comment fonctionnent
00:37:59les frères musulmans
00:38:01qui apparaissent parfois
00:38:02comme une certaine nébuleuse,
00:38:04un peu insaisissable,
00:38:05on ne comprend pas ?
00:38:06C'est exactement ça.
00:38:07Il y a une volonté
00:38:08de discrétion
00:38:09chez les frères musulmans.
00:38:10En France,
00:38:11contrairement à d'autres pays,
00:38:12ils ne se revendiquent pas
00:38:13frères musulmans.
00:38:14Il n'y a pas d'organisation
00:38:15des frères musulmans.
00:38:16Il y a une recherche constante,
00:38:17nous dit le rapport,
00:38:18de légitimation
00:38:19et de respectabilité
00:38:20et une création
00:38:21d'un système 1
00:38:22de réislamisation
00:38:23des populations musulmanes
00:38:25pour ensuite
00:38:26une islamisation
00:38:27de la terre
00:38:28sur laquelle ils sont.
00:38:30Le mouvement,
00:38:31nous dit encore le rapport,
00:38:32ne déclare qu'une partie
00:38:33de ses activités
00:38:34et des associations
00:38:35qui lui sont affiliées
00:38:36pour limiter la surveillance
00:38:37des autorités françaises
00:38:38sur l'ampleur exacte
00:38:39du mouvement.
00:38:40Ça, c'est la partie
00:38:41du double discours
00:38:42permanent
00:38:43avec un outil
00:38:44extrêmement performant,
00:38:45celui de l'accusation
00:38:46d'islamophobie
00:38:47et donc de la victimisation
00:38:49et donc de l'unification
00:38:51contre la France.
00:38:53Et c'est ça qu'il faut comprendre,
00:38:55c'est que le séparatisme,
00:38:56ça sert à rien d'en faire une deux.
00:38:57Il faut passer à l'étape suivante,
00:38:58une loi deux.
00:38:59C'est-à-dire qu'il y a
00:39:00une volonté de séparation
00:39:01pour unifier,
00:39:03c'est la partie réislamisation
00:39:05de la population musulmane,
00:39:06dans le but de la conquête.
00:39:08C'est pas juste vivre à part,
00:39:09c'est prendre la place.
00:39:11C'est ça, évidemment,
00:39:12ce qui inquiète
00:39:13bien plus que tout.
00:39:15Alors, il y a une réunification
00:39:17par le discours,
00:39:18alors le rapport identifie
00:39:19certains sujets,
00:39:20vous savez, extrêmement forts,
00:39:21la question de la loi coranique,
00:39:23la question de la place de la femme,
00:39:25la question d'Israël,
00:39:26extrêmement mobilisatrice,
00:39:28très bien,
00:39:29mais les frères musulmans
00:39:30ne passent que par des outils islamiques
00:39:32et non pas islamistes.
00:39:34Il est question du voile,
00:39:36il est question du halal,
00:39:38il est question du rapport à la finance,
00:39:40il est question de l'identité musulmane,
00:39:42il est question d'association,
00:39:44et donc ça passe,
00:39:45à partir du moment
00:39:46où vous installez un sujet,
00:39:48vous le martelez,
00:39:49vous vous opposez à la loi française
00:39:51qui a du mal à réagir,
00:39:52et vous dites aux musulmans
00:39:53vous voyez bien,
00:39:54ils ne veulent pas de vous
00:39:55tel que vous êtes.
00:39:56Et donc, par le biais de sujets
00:39:57qui ne sont qu'islamiques,
00:39:59en effet,
00:40:00ils veulent séparer la population
00:40:02pour ensuite conquérir.
00:40:04Et le rapport cite
00:40:05Shaqi Ben Makhlouf,
00:40:07qui est l'ancien président
00:40:08de la Fédération des organisations islamiques
00:40:09d'Europe,
00:40:10qui est aujourd'hui
00:40:11le Conseil des musulmans européens,
00:40:12très actif,
00:40:13et très financé par l'Union européenne,
00:40:15on la remercie au passage,
00:40:16qui reconnaît
00:40:17que le cadre juridique européen
00:40:19permet, je le cite,
00:40:20de présenter le modèle
00:40:21d'un musulman décent
00:40:22qui est considéré
00:40:23comme un bon modèle
00:40:24pour propager l'islam
00:40:25de manière positive,
00:40:26sans attirer l'attention
00:40:28sur le fait
00:40:29que nous islamisons l'Occident.
00:40:31Donc en effet,
00:40:32je reprends les mots de Mathieu,
00:40:33ça n'est pas une question individuelle,
00:40:35c'est une question
00:40:36de mouvement historique
00:40:37qu'eux ne veulent pas
00:40:38voir les autorités,
00:40:39et évidemment,
00:40:41le rapport soulève,
00:40:42alors sans le dire très clairement,
00:40:43mais il soulève quand même
00:40:44deux atouts principaux
00:40:46au service des frères musulmans,
00:40:47c'est distillé un peu ici et là,
00:40:49un, le nombre apporté
00:40:50par l'immigration,
00:40:51je cite le rapport,
00:40:52ils prennent racine,
00:40:53je parle des frères musulmans,
00:40:54enfin, ils parlent des frères musulmans,
00:40:55dans les quartiers
00:40:56à majorité musulmane,
00:40:58par la force des choses,
00:40:59et ensuite,
00:41:00le récit,
00:41:01c'est le deuxième
00:41:02atout majeur
00:41:03des frères musulmans,
00:41:04et par la multiplication
00:41:05des associations
00:41:06pour répondre
00:41:07à une quête identitaire
00:41:08des jeunes musulmans,
00:41:09il y a,
00:41:10de la part des frères musulmans,
00:41:11une guerre
00:41:12de course
00:41:13à l'assimilation.
00:41:14Là, encore une fois,
00:41:15ceux qui ne le comprendront pas
00:41:16perdront.
00:41:17Or, il se trouve
00:41:18qu'ils sont seuls
00:41:19à mener cette guerre,
00:41:20c'est quand même
00:41:21vraiment très dommage,
00:41:22pendant que nous expliquons
00:41:23d'année en année
00:41:24que l'assimilation
00:41:25est extrêmement violente.
00:41:26Les frères musulmans,
00:41:27eux, n'y ont clairement pas
00:41:28renoncé,
00:41:29il y a une volonté
00:41:30d'assimilation
00:41:31dans une identité
00:41:32qui n'est pas
00:41:33celle de la France
00:41:34et dans des mœurs
00:41:35qui ne sont pas
00:41:36celles de la France.
00:41:37Dernière question,
00:41:38comment lutter
00:41:39contre cette mouvance,
00:41:40pourtant,
00:41:41présenter
00:41:42comme un risque ?
00:41:43Il y a des préconisations,
00:41:44en tout cas,
00:41:45dans ce qui nous est rapporté
00:41:46du rapport,
00:41:47qui semble un peu lunaire.
00:41:48On nous dit
00:41:49à reconnaissance
00:41:50de l'État de Palestine.
00:41:51Alors, moi, je veux bien
00:41:52sur le conflit,
00:41:53je n'ai aucun problème avec ça.
00:41:54Je ne sais pas très bien
00:41:55quel est le rapport
00:41:56avec la choucroute
00:41:57qui nous occupe aujourd'hui.
00:41:58La deuxième chose,
00:41:59si je vois bien,
00:42:00c'est donner un gage
00:42:01pour gagner deux ans,
00:42:02trois ans,
00:42:03pour calmer les gens.
00:42:04Je ne suis pas sûre
00:42:05que ce soit intelligent
00:42:06sur le rapport
00:42:07des frères musulmans
00:42:08d'aller nous donner
00:42:09cet outil-là
00:42:10qui mériterait
00:42:11une question de gestion
00:42:12de population intérieure.
00:42:13La deuxième chose,
00:42:14accentuer l'apprentissage
00:42:15de la langue arabe.
00:42:16Là, encore une fois,
00:42:17j'ai envie de dire
00:42:18vraiment mauvaise pioche,
00:42:19mais bon,
00:42:20continuons.
00:42:21Il y a plusieurs choses.
00:42:22Un, le financement,
00:42:23je vous disais.
00:42:24Alors là, je cite
00:42:25le rapport rapidement.
00:42:26Ces mêmes institutions européennes,
00:42:29ils s'attardent beaucoup
00:42:30sur l'entrisme
00:42:31de plusieurs organisations
00:42:32au sein des instances
00:42:33de l'Union européenne
00:42:34qui ont une vision singulière,
00:42:36je cite,
00:42:37de la liberté religieuse
00:42:38faite de dénonciations
00:42:39de l'islamophobie,
00:42:40de la pénalisation du blasphème,
00:42:41de déploiement du halal.
00:42:42Au sein des institutions européennes,
00:42:44on en parle souvent
00:42:45et je cite encore le rapport,
00:42:46ces mêmes institutions européennes
00:42:48sont également une source majeure
00:42:49de financement pour la mouvance.
00:42:51Merci à elles
00:42:52et peut-être qu'on pourrait
00:42:53commencer par là,
00:42:54c'est au minimum
00:42:55de les financer.
00:42:56La deuxième chose,
00:42:57c'est la question de l'interdiction.
00:42:58On se posait la question
00:42:59justement hier.
00:43:00Il y a pas vraiment d'organisation
00:43:02et surtout,
00:43:03parce qu'en effet,
00:43:04on se posait la question
00:43:05de certains groupements de faits
00:43:07qui avaient été interdits,
00:43:08il n'y a pas vraiment
00:43:09d'illégalité constituée.
00:43:10D'ailleurs,
00:43:11vous noterez que les écoles
00:43:12ont nous dit,
00:43:13ils ont dit ça,
00:43:14ils ont dit ça,
00:43:15ils ont enseigné ça,
00:43:16mais à la fin,
00:43:17on ferme l'école
00:43:18pour des raisons de tuyauterie
00:43:19parce qu'on n'y arrive pas en fait.
00:43:20On n'y arrive pas
00:43:21parce qu'on n'arrive pas
00:43:22à savoir ce que l'on veut interdire
00:43:23ou restreindre.
00:43:24Et ensuite,
00:43:25le rapport est lucide
00:43:26sur un point,
00:43:27je cite,
00:43:28les islamistes proposent
00:43:29un grand récit
00:43:30face auquel les valeurs
00:43:31de la République
00:43:32ne suffisent pas
00:43:33et là,
00:43:34je pense que la question
00:43:35est de savoir
00:43:36que voulons-nous préserver
00:43:38Le problème,
00:43:39c'est que nous n'arrivons même plus
00:43:40à répondre sérieusement
00:43:41à cette question
00:43:42et évidemment,
00:43:43la question,
00:43:44c'est le rapport au passé,
00:43:45à l'histoire,
00:43:46à la culture
00:43:47et là-dessus,
00:43:48nous nous battons
00:43:49plus que nous ne savons
00:43:50quoi défendre.
00:43:51Je pense qu'on a dit
00:43:52un millième
00:43:53de tout ce qu'on pourrait dire
00:43:54sur le sujet
00:43:55et tout ce que
00:43:56vous tous avez
00:43:57de dire sur le sujet.
00:43:58Et on reviendra
00:43:59effectivement
00:44:00sur ce dossier
00:44:01dans un instant.
00:44:02On parle des Français de souche.
00:44:03Êtes-vous Français de souche ?
00:44:04Hashtag face à l'info
00:44:05Dites-moi si vous êtes
00:44:06Français de souche.
00:44:07Peut-être moi aussi en passant.
00:44:08On en parle dans un instant.
00:44:09D'abord,
00:44:10Louis Bouffard,
00:44:11vous avez 25 ans.
00:44:12Vous êtes atteint
00:44:13d'une maladie dégénérative
00:44:14et vous avez écrit ce livre
00:44:15qu'on voit ici
00:44:16Un coeur joyeux.
00:44:17Vous avez dit
00:44:18il y a quelques instants
00:44:19que vous êtes pour la vie
00:44:20et vous êtes ici ce soir
00:44:21parce que lorsque vous voyez
00:44:22ce qu'il se passe
00:44:23sur le texte
00:44:24à l'Assemblée nationale,
00:44:25vous vous dites
00:44:26que vous êtes
00:44:27pour la vie
00:44:28et vous êtes ici
00:44:29ce soir
00:44:30parce que lorsque vous voyez
00:44:31ce qu'il se passe
00:44:32sur le texte
00:44:33à l'Assemblée nationale,
00:44:34vous êtes complètement
00:44:35anéanti
00:44:36parce que vous dites
00:44:37qu'avec ce texte
00:44:38vous ne seriez plus là.
00:44:39On va en parler
00:44:40dans un instant.
00:44:41D'abord,
00:44:42dites-moi,
00:44:43quelle est votre vie
00:44:44au quotidien ?
00:44:45Comment avez-vous été malade ?
00:44:46Qui êtes-vous au juste ?
00:44:47Donc,
00:44:48moi,
00:44:49je suis atteint
00:44:50d'une maladie
00:44:51qui s'appelle
00:44:52la myopathie de Duchesne
00:44:53qui atteint les muscles.
00:44:54C'est une maladie
00:44:55qui m'a été diagnostiquée
00:44:56quand j'ai eu
00:44:57deux ans et demi.
00:44:58C'est une maladie
00:44:59de naissance
00:45:00et en fait,
00:45:01petit à petit,
00:45:02j'ai perdu ma mobilité.
00:45:03Par exemple,
00:45:04à 10 ans,
00:45:05j'ai perdu
00:45:06l'usage de mes jambes
00:45:07ce qui fait que
00:45:08depuis cet âge,
00:45:09je me déplace
00:45:10en fauteuil roulant.
00:45:11À 13 ans,
00:45:12j'ai perdu
00:45:13l'usage de mes bras
00:45:14et depuis 12 ans,
00:45:15j'ai besoin
00:45:16d'une assistance
00:45:17respiratoire la nuit
00:45:18et cette assistance,
00:45:19je l'aurai bientôt
00:45:20en journée aussi.
00:45:21Mon quotidien,
00:45:22à moi,
00:45:23c'est le fait
00:45:24d'être dépendant,
00:45:25d'être dépendant
00:45:26de l'aide des autres.
00:45:27Chaque jour,
00:45:28j'ai besoin
00:45:29de l'aide des autres
00:45:30Chaque jour,
00:45:31je suis aidé
00:45:32par des aides de vie
00:45:33pour tout,
00:45:34que ce soit
00:45:35pour me lever,
00:45:36me laver,
00:45:37m'habiller,
00:45:38manger.
00:45:39Voilà,
00:45:40donc je suis
00:45:41accompagné
00:45:42par toutes ces personnes,
00:45:43accompagné aussi
00:45:44par ma famille.
00:45:47Mais ce que je voudrais dire
00:45:48ce soir,
00:45:49c'est que malgré
00:45:50ma fragilité,
00:45:51ma vie fragile,
00:45:52eh bien,
00:45:53ma vie,
00:45:54elle est belle.
00:45:55Oui, vraiment,
00:45:56je pense que je peux dire
00:45:57que je suis heureux
00:45:58parce que je suis
00:45:59entouré,
00:46:00je suis aimé,
00:46:01je suis accompagné
00:46:02par ma famille,
00:46:03par mes amis.
00:46:04Et c'est vraiment
00:46:05l'idée que ce qui me fait vivre,
00:46:07c'est d'être en lien
00:46:08avec les autres.
00:46:10Louis,
00:46:11vous avez,
00:46:12je ne trahis aucun secret,
00:46:13en disant que vous avez
00:46:15accompagné
00:46:17votre mère
00:46:18qui est morte
00:46:19il y a quatre ans.
00:46:21Oui, tout à fait,
00:46:22je raconte ça aussi
00:46:23dans le livre.
00:46:24Je dis qu'il y a quatre ans,
00:46:26en mai 2021,
00:46:28ma maman est morte
00:46:29des suites d'une chute de cheval.
00:46:31C'est un accident.
00:46:33Elle a passé
00:46:35une semaine dans le coma.
00:46:37Et je me souviens de ce jour,
00:46:39c'était la veille de sa mort.
00:46:41Nous étions tous à son chevet,
00:46:43avec mon frère,
00:46:44mes frères et sœurs.
00:46:45Et moi,
00:46:46il y a eu ce geste
00:46:47où mon frère m'a aidé
00:46:49à poser ma main
00:46:50sur celle de maman.
00:46:52Et en fait,
00:46:53par ce simple geste,
00:46:54eh bien,
00:46:55j'ai pu lui dire
00:46:56tout l'amour que j'avais pour elle.
00:46:57Et en fait,
00:46:58par ce simple geste,
00:46:59j'ai compris qu'en fin de vie,
00:47:01il y avait encore de la vie.
00:47:03Que même lorsque maman
00:47:05était plongée dans le coma,
00:47:07eh bien,
00:47:08par ce simple geste,
00:47:10par ce contact,
00:47:11eh bien,
00:47:12j'ai reçu aussi son amour.
00:47:14Et ça a été pour moi
00:47:15la manière de lui dire au revoir.
00:47:17Et ça a été un moment
00:47:19extrêmement fort.
00:47:20Tout ça pour dire que,
00:47:22même en fin de vie,
00:47:24il y a encore de la vie.
00:47:27Chacun posera certainement
00:47:29une petite question
00:47:30si on a le temps.
00:47:31Mais c'est incroyable
00:47:32votre témoignage
00:47:33parce qu'on entend
00:47:34sur aucun plateau télé
00:47:36des témoignages comme le vôtre.
00:47:38On entend toujours
00:47:39ceux qui veulent
00:47:40mettre fin à leur vie.
00:47:42Et lorsqu'on voit
00:47:43que vous êtes condamné,
00:47:44vous savez que vous êtes condamné,
00:47:46à 10 ans,
00:47:47vous avez perdu vos jambes,
00:47:48à 13 ans,
00:47:49l'usage de vos bras
00:47:50et que vous criez à la vie
00:47:51et que vous êtes contre ce texte,
00:47:53j'ai envie de vous dire
00:47:54pourquoi vous êtes contre ce texte.
00:47:56Et c'est la raison
00:47:57pour laquelle
00:47:58on vous a donné la parole.
00:47:59Parce qu'on entend partout
00:48:00des gens qui vont
00:48:01dans l'autre sens.
00:48:02Vous m'avez même dit
00:48:03que vous voulez être
00:48:04le porte-parole,
00:48:05on va dire,
00:48:06de tous ceux que vous connaissez
00:48:07qui, comme vous,
00:48:08sont contre ce texte
00:48:09mais qu'on n'entend pas.
00:48:10Ce texte me crée
00:48:12une profonde violence.
00:48:14En fait,
00:48:15il ne faut pas oublier
00:48:16que la loi
00:48:17a un message collectif.
00:48:19Et le message
00:48:20qu'elle envoie
00:48:21aux personnes francophones,
00:48:23aux personnes fragiles,
00:48:24handicapées, malades,
00:48:26c'est dire
00:48:27vous coûtez trop,
00:48:28vous êtes trop dépendants,
00:48:30vous êtes trop seuls
00:48:31et il faudrait peut-être partir.
00:48:34C'est une loi, en fait,
00:48:35qui vise
00:48:37à nous peser.
00:48:39C'est une pression sociale
00:48:41à être éliminée,
00:48:43à être mise
00:48:44au banc de la société.
00:48:46Et moi qui vis la dégradation
00:48:48dans mon corps,
00:48:49je veux dire que,
00:48:50malgré la fragilité
00:48:52que je vis,
00:48:53eh bien, je veux vivre.
00:48:55Je veux vivre et,
00:48:57en fait, cette loi,
00:48:59elle a un cadre extrêmement flou.
00:49:01C'est-à-dire qu'elle me rend
00:49:02aujourd'hui éligible
00:49:04avec la qualification
00:49:06de la phase avancée.
00:49:08Oui, moi je suis
00:49:09avec ma maladie,
00:49:11la myopathie Duchesne,
00:49:12dans un stade avancé.
00:49:14Et donc, je rentre
00:49:15dans le critère de la loi,
00:49:17dans les critères
00:49:18et c'est pour moi
00:49:19une profonde violence.
00:49:21Parce qu'en fait,
00:49:22ça nous invitera tous
00:49:24à nous poser la question
00:49:26« Est-ce que je ne suis pas de trop ? »
00:49:28Et vous ne pouvez pas comprendre,
00:49:30mais pour ceux qui sont
00:49:32vraiment dans la fragilité,
00:49:34dans la vulnérabilité,
00:49:35c'est une violence absolue.
00:49:37Moi, je refuse d'une société
00:49:39qui met de côté
00:49:40toutes les personnes fragiles.
00:49:42Nous, ce qu'on demande,
00:49:43c'est d'être accompagné,
00:49:45d'être aimé,
00:49:46d'être soulagé
00:49:47quand on a besoin.
00:49:49Mais on n'a aucune manière,
00:49:51on n'a pas besoin
00:49:52d'une substance létale
00:49:54pour nous tuer.
00:49:55Ce n'est pas ce que je demande.
00:49:57Je veux demander,
00:49:58il y a plein de personnes
00:49:59qui vivent le handicap comme moi,
00:50:01qui n'osent pas prendre la parole,
00:50:03parce qu'elles ont peur tellement
00:50:04le débat semble clivant.
00:50:06Mais en fait,
00:50:07il en va de notre vie,
00:50:09de notre rapport à la fragilité,
00:50:12au handicap.
00:50:13Et moi, je passe
00:50:15toutes mes journées
00:50:16à aller dans les écoles
00:50:18pour témoigner de ce que je vis,
00:50:20malgré ma vie fragile.
00:50:22Je vais dans l'école,
00:50:23je vais au lycée
00:50:24pour dire aux jeunes,
00:50:25n'ayez pas peur du handicap,
00:50:27de la fragilité.
00:50:28Nous sommes comme vous,
00:50:30nous avons juste besoin
00:50:31de plus d'attention,
00:50:33de plus de présence,
00:50:36de plus de soin, c'est vrai.
00:50:38Mais notre humanité,
00:50:39elle est belle
00:50:40quand elle prend soin.
00:50:43Vous êtes éligible,
00:50:45vous seriez éligible
00:50:47aujourd'hui si le texte passe
00:50:49et que vous trouvez
00:50:50que c'est d'une violence inouïe.
00:50:52Je vais peut-être,
00:50:53comme on n'a pas beaucoup de temps,
00:50:54peut-être une personne
00:50:55poser une question.
00:50:56Charlotte, peut-être ?
00:50:57Oui, en fait,
00:50:58il y a souvent cette idée
00:51:00dans la loi,
00:51:01vous disiez,
00:51:02le simple fait
00:51:03de disserter sur votre situation
00:51:04et d'une extrême violence.
00:51:06Il y a beaucoup de gens
00:51:07qui s'imaginent à votre place
00:51:08en disant
00:51:09ce serait insupportable.
00:51:11Vous, c'est une maladie
00:51:12qui évolue.
00:51:13Est-ce que vous imaginez
00:51:14les stades ?
00:51:15Est-ce que c'est quelque chose
00:51:16que vous abordez
00:51:17en ayant peur
00:51:18du stade d'après ?
00:51:19Ou est-ce que vous profitez
00:51:20du moment
00:51:21sans imaginer, en fait,
00:51:23d'étape en étape
00:51:24que vous seriez capable
00:51:25de le supporter ?
00:51:26Vous voyez ce que je veux dire
00:51:27ou pas ?
00:51:28Vous voyez le sens de ma question ?
00:51:29Est-ce qu'on peut imaginer
00:51:30comment on va réagir
00:51:31devant l'évolution
00:51:32de la maladie ?
00:51:33Non, mais je pense
00:51:34que ce que j'ai appris,
00:51:36c'est à vivre le moment présent,
00:51:39à le vivre pleinement.
00:51:41Parce que même
00:51:42dans mon fauteuil roulant,
00:51:43même complètement dépendant,
00:51:45eh bien, j'aime ma vie.
00:51:47Et ça, c'est vraiment...
00:51:48Je suis pleinement vivant.
00:51:50Et en fait, je pense
00:51:52que les personnes
00:51:53qui ne vivent pas la fragilité,
00:51:55le handicap,
00:51:56ne peuvent pas s'imaginer.
00:51:58Car il faut vivre
00:51:59pour comprendre
00:52:00combien la vie,
00:52:01elle s'installe
00:52:04dans les moindres recoins.
00:52:07Dernière question.
00:52:08Peut-être, Marc Menand
00:52:10aimerait vous entendre
00:52:11pendant une heure.
00:52:12Alors, Marc Menand,
00:52:13il est pour ce texte
00:52:14parce qu'il a vu,
00:52:15par exemple,
00:52:16ses parents souffrir.
00:52:17Donc, c'est pour ça
00:52:18que nous, on donne la parole
00:52:19à tout le monde.
00:52:20On va même donner la parole
00:52:21à celui qui est pour ce texte.
00:52:22Non, mais attendez.
00:52:23Pour poser une question...
00:52:24C'est plus que bouleversant.
00:52:25Je suis très touché par Louis.
00:52:27Et c'est un hommage.
00:52:29Il est bien qu'il puisse
00:52:30aller partout,
00:52:31dans les écoles,
00:52:32dire aux gamins
00:52:33oui, la vie,
00:52:34parce qu'il y en a
00:52:35qui sont faumés,
00:52:36ils ont tout,
00:52:37ils ont des bras,
00:52:38ils ont des jambes,
00:52:39ils disent on veut pas la vie.
00:52:40Mais il y a néanmoins,
00:52:41par exemple,
00:52:42Charles Biettrich,
00:52:43qui dit aujourd'hui
00:52:44mais moi, il y a un moment,
00:52:45ça sera insupportable.
00:52:46Et en l'occurrence, Louis,
00:52:49personne n'a à vous juger,
00:52:53mais plutôt juger un homme
00:52:56qui est en détresse complète
00:52:58et qui dit maintenant,
00:52:59pas tout de suite,
00:53:00mais un jour,
00:53:01je sais que je ne pourrai plus supporter.
00:53:02J'ai bien compris votre question.
00:53:03Charles Biettrich,
00:53:04on le voit,
00:53:05Louis, partout,
00:53:06il interroge même
00:53:07le président de la République.
00:53:08On ne vous a pas appelé,
00:53:09par exemple.
00:53:10Donc, Charles Biettrich,
00:53:11on l'entend partout.
00:53:12Qu'est-ce que vous répondez,
00:53:13par exemple,
00:53:14à ceux qui se disent,
00:53:15moi,
00:53:16je veux mettre fin à ma vie
00:53:17et je veux un texte
00:53:18pour mettre fin à ma vie ?
00:53:19Ils veulent mourir.
00:53:20Mais en fait,
00:53:21c'est quoi,
00:53:22cette demande de mourir ?
00:53:23C'est un cri d'alarme.
00:53:25C'est un cri de détresse.
00:53:27Ça veut dire considérez-moi,
00:53:29soulagez-moi,
00:53:30aidez-moi à vivre,
00:53:32à vivre d'une manière digne.
00:53:34Et aujourd'hui,
00:53:35on a la technique
00:53:37pour soulager
00:53:38toutes les souffrances.
00:53:39Et ça,
00:53:40je pense que
00:53:41le développement
00:53:42des soins palliatifs
00:53:43est la priorité absolue.
00:53:45Le développement
00:53:46des soins palliatifs
00:53:47est la priorité absolue.
00:53:48Louis,
00:53:49vos témoignages
00:53:50sont bouleversants.
00:53:51Restez avec nous
00:53:52jusqu'à la fin.
00:53:53Merci infiniment
00:53:54pour cette ode à la vie.
00:53:55Et on rappelle
00:53:56que le texte,
00:53:57en ce moment,
00:53:58il y a l'Assemblée nationale,
00:53:59il est détricoté complètement.
00:54:00Et on rappelle
00:54:01que vous êtes,
00:54:02vous seriez,
00:54:03aujourd'hui,
00:54:04éligible à ce texte.
00:54:05Vous m'avez dit
00:54:06que je suis
00:54:07française de souche.
00:54:08J'ai demandé
00:54:09à Mathieu Bocoté
00:54:10en quoi il a été choqué
00:54:11par les propos
00:54:12de Mathieu Kassovitz
00:54:13qui dit qu'en fait,
00:54:14il ne faut plus
00:54:15le français de souche.
00:54:16J'ai été choqué
00:54:17par son absence de logique
00:54:18et son absence totale
00:54:19d'intelligence
00:54:20dans ce propos.
00:54:21Dans ce propos.
00:54:22C'est probablement
00:54:23très intelligent
00:54:24sur les autres sujets,
00:54:25mais je n'ai pas eu l'occasion
00:54:26de l'entendre.
00:54:27Point de départ,
00:54:28c'est une déclaration
00:54:29dans le cadre
00:54:30sur un plateau télé
00:54:31qui est quelque peu
00:54:32contradictoire.
00:54:33Il explique
00:54:34qu'il y a un problème fondamental
00:54:35qui vient de loin,
00:54:36dont on ne sort pas.
00:54:37C'est le racisme.
00:54:38C'est le racisme.
00:54:39C'est le racisme.
00:54:40Ce à quoi,
00:54:41un chroniqueur télé bien connu
00:54:42lui répond,
00:54:43ah oui, mais ça,
00:54:44c'est la difficulté intégrée.
00:54:45Et là, il dit, oui,
00:54:46c'est la difficulté intégrée.
00:54:47Mais là, il répond,
00:54:48ensuite, il va plus loin
00:54:49avant de dire le contraire.
00:54:50Je le cite.
00:54:51Donc, il vient de dire
00:54:52que la difficulté intégrée
00:54:53est d'accord avec ça.
00:54:54Il dit, nous devons
00:54:55être fiers d'être
00:54:56un des pays
00:54:57les plus intégrés au monde.
00:54:58C'est une de nos forces.
00:54:59C'est ce qui fait
00:55:00qu'on est français.
00:55:01Maintenant,
00:55:02il n'y a plus
00:55:03de français de souche,
00:55:04ça n'existe plus
00:55:06et j'espère qu'on va
00:55:07continuer à se mélanger
00:55:08non seulement en France
00:55:09mais ailleurs
00:55:10dans le monde.
00:55:11Ce qui fait qu'on est français,
00:55:12c'est qu'il n'y a plus
00:55:13de français de souche.
00:55:14C'est une déclaration
00:55:15tout à fait étonnante.
00:55:16Alors, j'essaie de comprendre
00:55:17ce qu'il nous dit.
00:55:18Est-ce que
00:55:19Mathieu Kassovitz nous dit
00:55:20que lorsque nous étions
00:55:21français de souche,
00:55:22parce qu'il nous dit
00:55:23que ça n'existe plus.
00:55:24Donc, ça existait
00:55:25mais ça n'existe plus.
00:55:26Il dit, c'est parce qu'on
00:55:27n'est plus français de souche
00:55:28qu'on est français.
00:55:29Donc, lorsqu'on était
00:55:30français de souche,
00:55:32Première question
00:55:33que je me pose.
00:55:34J'en comprends par ailleurs
00:55:35que ceux qui seraient
00:55:36encore français de souche
00:55:37aujourd'hui ne seraient
00:55:38plus français,
00:55:39ne seraient pas français
00:55:40parce que c'est en
00:55:41devenant non français
00:55:42de souche
00:55:43qu'on devient français
00:55:44selon la passionnante
00:55:45dialectique du
00:55:46philosophe Kassovitz.
00:55:47Ça va un peu plus loin,
00:55:48cela dit.
00:55:49Donc, la France était
00:55:50donc quelque chose
00:55:51qu'elle n'est plus
00:55:52et c'est ainsi
00:55:53qu'elle est devenue
00:55:54la France.
00:55:55Résumons.
00:55:56La France était
00:55:57donc quelque chose
00:55:58qu'elle n'est plus
00:55:59et c'est ainsi
00:56:00qu'elle est devenue
00:56:01la France.
00:56:02Résumons.
00:56:03Les français de souche,
00:56:04il y en avait,
00:56:05il n'y en a plus,
00:56:06c'est ainsi que la France
00:56:07est devenue elle-même.
00:56:08C'est par un changement
00:56:09démographique qui a entraîné
00:56:10la noyade ou par métissage
00:56:11ou par noyade de ces
00:56:12français de souche
00:56:13qui ont disparu
00:56:14que la France est
00:56:15devenue la France.
00:56:16De ce point de vue,
00:56:17Mathieu Kassovitz,
00:56:18bien qu'il apprécie
00:56:19les choses différemment,
00:56:20pense comme Renaud Camus.
00:56:21Mathieu Kassovitz,
00:56:22c'est un Renaud-Camusien
00:56:23de gauche en quelque sorte.
00:56:24Il est d'accord avec
00:56:25Renaud Camus,
00:56:26mais il dit lui,
00:56:28C'est quand même
00:56:29génial comme raisonnement.
00:56:30On comprend bien.
00:56:31Première question
00:56:32qu'on pourrait poser,
00:56:33c'est quoi le problème
00:56:34avec les français de souche
00:56:35exactement?
00:56:36En quoi sont-ils à ce point
00:56:37désagréables et répugnants
00:56:38qu'il faut se réjouir
00:56:39de leur disparition?
00:56:40Est-ce qu'on peut
00:56:41appliquer par ailleurs
00:56:42cette expression
00:56:43de répulsion,
00:56:44de mépris,
00:56:45de dégoût aux autres
00:56:46peuples de souche
00:56:47qui peuvent exister
00:56:48dans le monde?
00:56:49Les Amérindiens
00:56:50de souche, par exemple.
00:56:51Les Ukrainiens de souche
00:56:52qui se battent
00:56:53pour leur pays.
00:56:54Les Palestiniens de souche.
00:56:55Les Irlandais de souche.
00:56:56Les Lapons de souche.
00:56:57Ou c'est seulement bon
00:56:58pour les français de souche
00:56:59qui eux, franchement,
00:57:00sentent mauvais.
00:57:01Finalement,
00:57:02c'est la formule
00:57:03de Philippe Saules
00:57:04dans l'autre temps.
00:57:05C'est la France moisie.
00:57:06Et j'ai une question
00:57:07par ailleurs,
00:57:08parce qu'il nous dit,
00:57:09je poursuis la fin,
00:57:10mais j'espère qu'on va
00:57:11continuer à se mélanger
00:57:12non seulement en France,
00:57:13mais ailleurs dans le monde.
00:57:14Jusqu'où pousse-t-il
00:57:15son amour du mélange?
00:57:16Par exemple,
00:57:17est-ce qu'il pose ça
00:57:18jusqu'à l'effacement
00:57:19des langues?
00:57:20Parce que si on doit tous
00:57:21se mélanger pour se fondre
00:57:22dans une espèce
00:57:23de mélasse universelle,
00:57:24quelle est la part
00:57:25de la langue française là-dedans?
00:57:26Est-ce que Kassovitz
00:57:27tient à la langue française
00:57:28ou est-ce qu'on doit tous
00:57:29se fondre dans le grand mélange
00:57:30universel qui parlera
00:57:31anglais ou arabe
00:57:32ou je ne sais quelle langue
00:57:33ce sera,
00:57:34mais ce ne sera probablement
00:57:35pas le français?
00:57:36Donc, son raisonnement,
00:57:37qu'est-ce que c'est
00:57:38au-delà des...
00:57:39Finalement,
00:57:40il ne sait pas
00:57:41ce qu'il dit, le pauvre.
00:57:42Mais ce qu'il dit néanmoins,
00:57:43on le comprend,
00:57:44c'est l'expression
00:57:45d'un profond mépris
00:57:46pour un peuple
00:57:47dit de souche
00:57:48qu'il faudrait liquider
00:57:49symboliquement
00:57:51vous adviendrez enfin
00:57:52ce que vous êtes,
00:57:53pour ce que ça veut dire.
00:57:54Alors, il dénonce
00:57:55le racisme français,
00:57:56mais alors,
00:57:57qui est raciste en fait?
00:57:58Ah ah!
00:57:59Parce que là,
00:58:00qu'est-ce que ce sont
00:58:01les racistes?
00:58:02Ce sont les français de souche
00:58:03qui veulent encore
00:58:04le demeurer un peu.
00:58:05Les français de souche
00:58:06qui disent,
00:58:07un instant,
00:58:08on est ici,
00:58:09chez nous,
00:58:10depuis quelques siècles,
00:58:11à tout le monde,
00:58:12plusieurs décennies,
00:58:13mais plusieurs
00:58:14quelques siècles,
00:58:15et on aimerait être
00:58:16encore la norme culturelle.
00:58:17On est prêt à accueillir
00:58:18des gens qui viennent
00:58:19d'ailleurs,
00:58:20à condition qu'ils deviennent
00:58:21comme nous,
00:58:22ils vont se transformer
00:58:23à notre contact,
00:58:24on va même se transformer
00:58:25un peu à leur contact,
00:58:26mais on veut demeurer
00:58:27ce que nous sommes.
00:58:28Alors, vouloir demeurer
00:58:29ce que l'on est,
00:58:30et ne pas se laisser submerger,
00:58:31et demeurer fidèle
00:58:32un peu à la continuité
00:58:33historique,
00:58:34pour Mathieu Kassovitz,
00:58:35c'est le signe,
00:58:36finalement,
00:58:37d'un,
00:58:38du racisme
00:58:39qu'il dénonce,
00:58:40et je terminerai
00:58:41parce que finalement,
00:58:42c'est peut-être
00:58:43la parole de l'évangile,
00:58:44je crois,
00:58:45pardonnez-leur,
00:58:46ils ne savent pas
00:58:47ce qu'ils disent,
00:58:48ils ne savent pas
00:58:49ce qu'ils disent.
00:58:50Mathieu Kassovitz,
00:58:51en 2021,
00:58:52j'ai l'impression
00:58:53d'être en 1990,
00:58:54c'est un débat
00:58:55sur les violences
00:58:56contre les policiers,
00:58:57pardonnez-moi,
00:58:58dans les quartiers,
00:58:59et oui,
00:59:00contre les policiers.
00:59:01J'ai l'impression
00:59:02d'être en 1990,
00:59:03j'ai l'impression
00:59:04d'avoir déjà eu
00:59:05cette conversation
00:59:06et de l'avoir vue
00:59:07à la télé
00:59:08des centaines
00:59:09de milliers de fois,
00:59:10tout ce dont vous parlez là,
00:59:11ce sont des faits divers,
00:59:12disait-il,
00:59:13à l'époque.
00:59:14Alors, pour lui,
00:59:15donc,
00:59:16attaquer les policiers,
00:59:17ne sait-il tout simplement
00:59:18pas ce qu'il dit,
00:59:19mais alors pourquoi
00:59:20les questions
00:59:21n'ont-nous sans cesse ?
00:59:22Merci Mathieu Kassovitz
00:59:25pour votre intervention.
00:59:28Louis, merci beaucoup
00:59:29d'avoir été avec nous,
00:59:30vous m'avez bouleversé,
00:59:31j'ai retenu mes larmes,
00:59:32mais je retiens surtout
00:59:33ce que vous dites,
00:59:34c'est qu'aujourd'hui,
00:59:35si le texte passe,
00:59:36vous êtes éligible,
00:59:37et que pour vous,
00:59:38c'est une violence inouïe.
00:59:41Merci beaucoup
00:59:42d'avoir été avec nous,
00:59:43merci d'avoir eu ce courage
00:59:44de venir témoigner,
00:59:45ça va mieux le stress ?
00:59:46Oui, merci.
00:59:47Maintenant que l'émission
00:59:48est terminée.
00:59:49Merci beaucoup.
00:59:50Rendez-vous chez Philippe de Villiers.
00:59:51Rendez-vous chez Philippe de Villiers,
00:59:52j'espère,
00:59:53vendredi,
00:59:54peut-être qu'il vous invitera,
00:59:55enfin, il m'a appelé,
00:59:56il veut bien que vous...
00:59:57Vous êtes dispo ?
00:59:58On verra.
00:59:59Allez, essaye,
01:00:00on lui dira.
01:00:01Non, mais...
01:00:02On lui dira.
01:00:03L'heure des pro 2,
01:00:04tout de suite,
01:00:05Pascal Praud,
01:00:06merci à tous.

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