- 27/05/2025
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00C'est news jusqu'à 10h30 et je vous le dis chaque jour à partir du 6 juin, c'est news, c'est sur le canal 14.
00:00:07Là vous êtes sur le canal 16, comme vous le savez, et le 6 juin ce sera le canal 14.
00:00:13L'affaire est anecdotique bien sûr, mais elle révèle comment fonctionnent les médias.
00:00:17Chez nos confrères de LCI hier matin, Mme Isabelle Tisse Saint-Jean est invitée à commenter l'actualité.
00:00:24Elle est présentée comme une économiste, professeure à l'université de Paris-Sorbonne.
00:00:28Au cours de l'émission, elle entame une diatribe contre le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.
00:00:34Elle dit à plusieurs reprises, en tant qu'universitaire, c'est la citoyenne qui parle, pour donner une forme de neutralité à son témoignage.
00:00:43Elle commente le rapport sur les frères musulmans.
00:00:46Et là encore, elle dit s'exprimer en tant qu'universitaire, écouter les scientifiques, dit-elle, ce rapport ne correspond pas à la réalité.
00:00:54Bruno Retailleau instrumentalise, dit-elle encore, le rapport.
00:01:00Dans mon cours, des jeunes femmes voilées cohabitent avec d'autres qui portent un crop-top.
00:01:05Le raisonnement par l'exemple, l'université 2.0, plusieurs minutes d'un déni complet.
00:01:12L'immigration, les chiffres sont faux, la sécurité, tout va bien, etc.
00:01:18Et à chaque fois, Mme Thysse Saint-Jean martèle son statut en tant qu'universitaire, en tant qu'universitaire.
00:01:26La vérité est tout autre.
00:01:28Mme Thysse Saint-Jean est membre du parti socialiste.
00:01:31Elle a occupé plusieurs fonctions de secrétaire nationale au PS.
00:01:34Elle est candidate au PS aux élections régionales de 2010.
00:01:38Elle se présente aux élections législatives en 2012.
00:01:41Elle fait partie de l'équipe de campagne de Martine Aubry pour la primaire en 2011.
00:01:46C'est évidemment son droit, mais c'est son devoir de le dire aux téléspectateurs.
00:01:52Elle est universitaire, sans doute, elle est militante, surtout.
00:01:56Ainsi fonctionne parfois l'espace médiatique.
00:02:00Soyons vigilants.
00:02:01La liberté d'expression est sacrée, mais d'où parlez-vous est une question essentielle.
00:02:08Il est 9h01.
00:02:09Chana Lousteau.
00:02:16Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:24C'est la réforme majeure du second quinquennat d'Emmanuel Macron.
00:02:27Les députés se prononceront aujourd'hui sur la loi fin de vie.
00:02:32Deux textes seront soumis au vote en fin d'après-midi.
00:02:34L'un sur les soins palliatifs, l'autre sur la création d'un droit à l'aide à mourir.
00:02:39Comprenez, à l'euthanasie et au suicide assisté,
00:02:41chaque groupe politique laissera la liberté de vote à ses membres.
00:02:45Ce drame dans le Nord.
00:02:47Un homme et deux enfants sont morts ce matin dans l'incendie de leur maison.
00:02:51Ça s'est passé dans la commune d'Attiche, au sud de l'île.
00:02:54Deux autres enfants et la mère de famille ont été transportés à l'hôpital.
00:02:58Sans pronostic vital engagé, la maison a pris feu dans la nuit.
00:03:02À ce stade, les flammes sont maîtrisées.
00:03:04Et puis, une statue du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame sera dévoilée aujourd'hui
00:03:08à Brissure-Mind, près de Paris.
00:03:10Bruno Retailleau sera présent à l'inauguration pour rendre hommage
00:03:13aux héros de l'attentat de Trèbes.
00:03:15Le 23 mars 2018, Arnaud Beltrame avait volontairement pris la place
00:03:18d'un otage dans un supermarché et s'était retrouvé seul face à un terroriste islamiste.
00:03:23Un sacrifice d'une grande bravoure qui lui aura coûté la vie,
00:03:26mais qui aura inscrit son nom dans l'histoire française.
00:03:29Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:31C'est à vous, Pascal.
00:03:32Merci, Chana.
00:03:33Merci beaucoup.
00:03:34Charlotte Dordela, c'est avec nous ce matin.
00:03:36Joseph Macescarron, Vincent Herouet, Richard Millet, qui est écrivain.
00:03:40Yoann Ouzaï, alors je vois, il y a beaucoup de messages déjà qui arrivent.
00:03:42Franck Tapirot me dit, tu as raison de souligner ça.
00:03:45Et il rappelle ce qui s'est passé avec M. Piti l'autre soir dans l'émission
00:03:50« Quelle époque ? » On dit que c'est un médecin humanitaire.
00:03:52Il l'est, mais il est surtout candidat de M. Raphaël Glucksmann.
00:03:55Et on ne le dit pas.
00:03:56En fait, moi, je trouve ça insupportable.
00:03:58C'est insupportable.
00:04:00On présente des gens.
00:04:00Alors, dans l'université, c'est quelque chose qui est courant.
00:04:03On présente les gens.
00:04:03Ils sont universitaires et sûrement universitaires à des militantes.
00:04:07Mais elle a le droit, mais qu'on le sache.
00:04:08Et pourquoi elle ne le dit pas ?
00:04:10Pourquoi elle ne le dit pas ?
00:04:12C'est intéressant.
00:04:12Elle ne le dit pas parce qu'elle ne veut pas le dire.
00:04:14Elle ne le dit pas parce qu'elle ne veut pas le dire.
00:04:19Parce que ce n'est pas du tout la même chose.
00:04:21Et elle dit n'importe quoi, en fait.
00:04:22N'importe quoi.
00:04:24C'est le déni complet.
00:04:25Et c'est à cause de ces gens-là qu'on est en difficulté.
00:04:28Parce que pour elle, ça n'existe pas, les problèmes de sécurité.
00:04:31Les chiffres de l'immigration sont faux.
00:04:32Et elle conteste un rapport d'État sur les frères musulmans.
00:04:37Elle dit que ce n'est pas du tout vrai.
00:04:38Ce n'est pas ça.
00:04:39Mais au nom de qui ?
00:04:41En fait, jusqu'à quand ce pays va fonctionner avec des universitaires de ce type ?
00:04:46Franchement, je trouve ça scandaleux.
00:04:48Mais bon, on verra.
00:04:50On verra si les ministres de l'Enseignement supérieur réagissent ou pas.
00:04:53Et LCI doit dire que cette dame, c'est le temps de parole.
00:04:56Quand tu invites cette dame, c'est le temps de parole.
00:04:59Il faut que les règles soient les mêmes pour tout le monde.
00:05:03– Et les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde.
00:05:04– Mais bien sûr.
00:05:05Les règles doivent être les mêmes.
00:05:07Quand tu invites cette dame, tu la présentes comme le Parti socialiste
00:05:12et c'est décompté du temps de parole.
00:05:14Je suis désolé.
00:05:15Les règles doivent être les mêmes pour tout le monde.
00:05:17– D'autant que la question d'où vous parlez est une question
00:05:21qu'à gauche, on a pendant des décennies tenue.
00:05:24– Oui.
00:05:25– Et que quand on a le malheur de dire, en retour, d'où vous parlez, ah non.
00:05:29– Mais bien sûr.
00:05:30Tenez, je prends les téléspectateurs à témoin.
00:05:33Je vais vous faire écouter.
00:05:33On avait prévu d'écouter ça tout à l'heure.
00:05:35Mais moi, en fait, ça me met en colère parce que je trouve ça scandaleux.
00:05:39C'est l'espace médiatique qui est saturé.
00:05:41Après, on parle de fake news.
00:05:43Elle a le droit, je le répète, de s'exprimer.
00:05:45Mais c'est une militante d'UPS qui vient sur un plateau de télé
00:05:49et qui ne le dit pas.
00:05:51Alors, écoutons ce qu'elle a dit hier.
00:05:54– Un sentiment de consternation, notamment de la place donnée
00:06:02aux sujets régaliens.
00:06:05Je ne sais pas si les auditeurs ont écouté l'émission depuis le début,
00:06:08mais des choses dont on a parlé depuis le début,
00:06:11des enjeux dans lesquels on est.
00:06:13Et là, il y a une espèce de…
00:06:15C'est comme si la classe politique, ou une partie de la classe politique,
00:06:19était absolument face à son impuissance de dire quelque chose
00:06:23sur des sujets qui sont quand même un petit peu importants,
00:06:26sur la place de l'Europe, tout ce dont on a parlé avant.
00:06:30Du coup, la solution de facilité, c'est d'avoir des propos
00:06:34de plus en plus outranciers sur les sujets régaliens
00:06:37et d'être dans la surenchère.
00:06:40Franchement, il y a quelque chose…
00:06:41Là, je m'exprime en dehors de…
00:06:44C'est comme simple citoyenne que je dis ça.
00:06:47Comme en tant qu'universitaire, je voudrais quand même…
00:06:51Tout à l'heure, j'ai poussé un coup de gueule sur le…
00:06:53Écoutez les scientifiques, mais écoutez aussi les scientifiques
00:06:57sur les questions régaliennes.
00:06:58Écoutez, je voudrais revenir sur le rapport qui a été rendu.
00:07:02Bon, la plupart…
00:07:03– Sur l'antrisme des frères musulmans.
00:07:04– Oui, sur l'antrisme des frères musulmans.
00:07:05D'abord, le rapport n'est pas du tout ce qui en a été fait
00:07:09en termes d'instrumentalisation politique.
00:07:12Entre le rapport lui-même et les propos qui ont été tenus,
00:07:15notamment par Bruno Retailleau, à l'occasion du rapport,
00:07:19il y a eu une immense différence.
00:07:20Et puis, quand on interroge un certain nombre de mes collègues
00:07:25sur la réalité du danger des frères musulmans,
00:07:29bon, leurs propos sont quand même d'une nature différente,
00:07:32y compris des gens qui ont été auditionnés.
00:07:34Donc, je trouve qu'il y a une espèce d'incapacité d'entendre,
00:07:37et c'est la même chose sur les données sur l'immigration.
00:07:40Donc, les données sur l'insécurité, sur l'immigration, sur…
00:07:44Franchement, essayons de remettre un petit peu,
00:07:47encore une fois, de rationalité,
00:07:49d'écouter les éléments factuels, parce que sinon on ne peut pas dire
00:07:52que Trump, ça ne va pas du tout, les fake news, etc.
00:07:56Et puis, avoir un débat public qui est absolument saturé
00:08:00de choses qui sont factuellement fausses au bout d'un moment.
00:08:04Moi, ce qui m'ennuie, elle dit, elle a le droit de dire ça,
00:08:07mais vous avez vu le bandeau, professeur d'université,
00:08:11militante du Parti socialiste !
00:08:14Militante du Parti socialiste !
00:08:17Et ça change tout, en fait.
00:08:19Ça change tout. Alors, il y en a marre.
00:08:21En fait, il y en a marre.
00:08:23Donc, il y en a marre, il y en a marre, les confrères font n'importe quoi,
00:08:27n'importe quoi, il y en a marre.
00:08:28Et ils donnent des leçons.
00:08:30Alors, il faut que les règles soient les mêmes pour tout le monde.
00:08:32En fait, il y en a assez. Quand on invite des gens, on dit d'où ils parlent.
00:08:34Sur les tons de parole, c'est important.
00:08:36Donc, ça suffit, quoi.
00:08:37Ça suffit de dire n'importe quoi sur les plateaux de télévision.
00:08:43On a une militante qui nous explique que les chiffres de l'immigration sont faux,
00:08:46que le rapport n'est pas bon, etc.
00:08:48Non.
00:08:49Là, c'est effectivement un mensonge par omission,
00:08:51parce qu'elle sait très bien d'abord que si elle dit qui elle est et d'où elle vient,
00:08:54son propos aura moins d'impact.
00:08:56Parce que là, en l'écoutant et en lisant le bandeau,
00:08:59on se dit, ah mais quand même, c'est vrai que c'est une professionnelle,
00:09:01elle a travaillé les sujets.
00:09:03Si elle dit ça, c'est vraiment que ça doit vraiment être la vérité.
00:09:06Parce qu'encore une fois, c'est une professionnelle.
00:09:08Non, c'est une militante avant tout.
00:09:10Et le discours qu'elle tient, de fait, ça s'entend très bien.
00:09:12D'ailleurs, c'est un discours politique.
00:09:14Ce sont des éléments de langage de la gauche, de l'extrême gauche.
00:09:16Voilà, c'est un discours avant tout politique et militant.
00:09:19Vous avez raison de le dire, oui.
00:09:20Richard Millet.
00:09:21Et comme tout discours militant, elle ne dit rien au fond.
00:09:23Oui, merci.
00:09:24Parce que si on voulait savoir d'où elle parle,
00:09:28il faudrait savoir de quoi elle parle aussi.
00:09:30Quand elle parle des frères musulmans, elle ne dit rien du tout.
00:09:33Elle dit, M. Retailleau fait des amalgames.
00:09:34Enfin, je ne sais pas ce qu'elle a dit.
00:09:35Instrumentalise.
00:09:36Instrumentalise.
00:09:37Mais l'instrumentalise quoi, M. Retailleau,
00:09:39si tant est qu'il instrumentalise quelque chose ?
00:09:42Les frères musulmans ont oublié qu'ils vont avoir 100 ans d'existence,
00:09:46qu'ils ont fourni une légion de SS à Hitler,
00:09:51qu'ils veulent détruire Israël
00:09:54et que, par exemple, le père de Bachar el-Assad
00:09:58avait tenté de les éliminer, comme fera el-Sisi.
00:10:02Donc, ce n'est pas n'importe qui pour entrer dans Hama,
00:10:05la ville de Hama en Syrie et faire 40 000 morts pour tuer les frères musulmans.
00:10:09Ce n'est peut-être pas une bonne politique, mais en tout cas, il l'a fait.
00:10:12C'est dangereux.
00:10:14Et madame, j'ai oublié son nom, je n'ai même pas retenu son nom.
00:10:16Elle s'appelle madame Tissin-Jean.
00:10:19Isabelle Tissin-Jean.
00:10:20D'ailleurs, je précise qu'elle peut venir si elle veut un droit.
00:10:23Bien sûr.
00:10:24Elle vient demain matin sur notre plateau.
00:10:25Moi, je n'ai aucun souci.
00:10:28Je n'ai aucun souci pour écouter sa parole.
00:10:30Aucun. D'abord, elle ne viendra pas.
00:10:32Elle ne viendra pas, comme toujours.
00:10:34Mais je n'ai aucun souci.
00:10:35Mais je ne veux pas qu'on raconte des salades.
00:10:38Il faudrait faire comme Maître Jacques dans Lavar, vous savez,
00:10:42quand Arpagon a décidé que le cuisinier...
00:10:45Il change ses casquettes.
00:10:46Voilà.
00:10:47Monsieur, c'est à qui vous parlez ?
00:10:49À votre cuisinier ou à votre cocher ?
00:10:51Il change de casquette à chaque fois.
00:10:53Donc, madame machin devrait faire la même chose.
00:10:55Ne l'appelez pas madame machin, parce qu'appelons-la madame Tissin-Jean.
00:10:59Madame Tissin-Jean.
00:11:01Mais ce qui est extraordinaire, moi, je trouve ça sidérant.
00:11:03Je ne peux pas vous dire autre chose, je trouve ça sidérant.
00:11:06Ce monde est sidérant.
00:11:08Et je vous répète, c'est un rapport d'État.
00:11:10Le rapport, elle le remet.
00:11:12D'ailleurs, je pense qu'en tant qu'universitaire, elle sort même de son rôle.
00:11:16C'est quelqu'un qui est payé par l'État français.
00:11:17Mais elle vous dit qu'elle parle en tant que citoyenne.
00:11:19Elle a changé de casquette, ne vous inquiétez pas.
00:11:21Elle a changé de casquette.
00:11:23C'est incroyable.
00:11:24Bon, écoutez.
00:11:26J'espère que ses travaux d'université sont plus précis, en effet.
00:11:28Parce que franchement, vous écoutez, ça dure trois minutes, il n'y a rien.
00:11:31On peut se douter de ce qu'elle pense sur la table.
00:11:33Voilà, je veux dire, la vérité, c'est que ce sont des universitaires de seconde zone.
00:11:38Bien évidemment.
00:11:39C'est pour vous dire qu'ils n'ont pas grand monde, à mon avis.
00:11:40Exactement, qui polluent parfois ou saturent l'espace médiatique.
00:11:45Mais bon, peu importe.
00:11:47Pas peu importe, d'ailleurs.
00:11:48On va faire des efforts, paraît-il.
00:11:50C'est ce qu'a dit François Bayrou.
00:11:54On va faire des efforts, ça veut dire on va payer.
00:11:56Ça va être le deuxième coup de gueule de la matinée.
00:11:59Je vous le confirme, on fait déjà des efforts.
00:12:02Franchement, alors, c'est un scandale.
00:12:04C'est une honte.
00:12:05Ces gens, c'est une honte.
00:12:08C'est les Français qui vont payer, ça fait 50 ans qu'ils font des efforts.
00:12:10Ceux qui gouvernent font absolument n'importe quoi et qui payent la facture, c'est les Français.
00:12:14Et c'est la facilité, surtout.
00:12:15Voilà.
00:12:16On va payer les impôts.
00:12:17J'espère qu'ils seront...
00:12:18Alors, on va voir ce qu'on va faire, les LR.
00:12:19Parce que M. Retailleau et M. Wauquiez ont dit, et évidemment Marine Le Pen, pareil,
00:12:25aux impôts.
00:12:26Et pareil, Marine Le Pen.
00:12:27Parce qu'elle a dit Laurent Wauquiez.
00:12:28Et Marine Le Pen, pareil.
00:12:29Les impôts, on quitte le gouvernement.
00:12:30Exactement.
00:12:31Gabriel Attal aussi.
00:12:32Eh bien, tout le monde a censuré, comme ça, tout le monde a censuré.
00:12:35On va tous re-voter.
00:12:36Parfait.
00:12:37François Bayrou.
00:12:38Je ne ciblerai pas une catégorie de Français à l'exclusion des autres.
00:12:46Dire, on va concentrer sur les uns...
00:12:48Je ne dis pas concentrer, mais je dis, vous pouvez faire ça et d'autres choses.
00:12:51Excusez-moi.
00:12:52Donc, vous ne toucherez pas les retraités ?
00:12:53Non.
00:12:54Vous ne m'attirez pas dans ce genre de déclaration.
00:12:59Je vous dis, tout le monde va devoir faire des efforts.
00:13:03C'est bien.
00:13:04Tout le monde.
00:13:05Ça veut dire quoi ?
00:13:06C'est clair.
00:13:07Mais d'abord, ça fait des décennies que les Français font des efforts, effectivement.
00:13:10Mais encore une fois, c'est la solution de facilité.
00:13:12Il n'y a pas d'argent en disant qu'on va augmenter les impôts.
00:13:14Oui, mais on peut aussi réduire les dépenses sociales.
00:13:16Pardon.
00:13:17Ça serait ça, le vrai courage politique.
00:13:18Le vrai courage politique, ce serait de réduire les dépenses, mais de faire des coupes drastiques
00:13:22dans les dépenses.
00:13:23Il y a des dizaines de milliards d'euros à trouver.
00:13:25Les dépenses sociales, on a les dépenses les plus élevées au monde.
00:13:27Mais non, M.
00:13:28Macron, lui, il a choisi de faire payer encore ceux qui travaillent, ceux qui se lèvent
00:13:31le matin, ceux qui payent déjà beaucoup, beaucoup, beaucoup d'impôts.
00:13:34Ce n'est pas ça, le courage politique.
00:13:36Pas du tout.
00:13:37Non, mais en effet, mais surtout, moi, je ne sais pas quoi retenir de sa déclaration.
00:13:43Je suis désolée.
00:13:44Ce n'est pas la journée, mais les déclarations...
00:13:45Non, mais vous avez raison.
00:13:46Les vagues.
00:13:47Franchement, on ne comprend rien.
00:13:48Les Français doivent faire des efforts.
00:13:49Ça veut dire payer plus.
00:13:50Faire des efforts, ça veut dire ça.
00:13:51Ça veut dire payer plus.
00:13:52Oui, mais il y en a peut-être qui auront moins d'argent.
00:13:53On pourrait dire que tout le monde doit faire des efforts.
00:13:55Donc, il y a déjà des gens qui font des efforts en payant des impôts.
00:13:57Donc, d'autres vont faire des efforts également en recevant moins.
00:14:00Non, mais je veux dire...
00:14:01Evidemment, ce ne sera pas ça.
00:14:02Il dit tous les Français.
00:14:03Moi, ça me semble clair.
00:14:04Ça m'étonnerait qu'ils rétablissent un impôt pour tous les Français.
00:14:05Oui, mais tous les Français, il y en a qui ne peuvent pas tellement faire des efforts.
00:14:08Non, mais tous les Français, ça veut dire les classes moyennes, Pascal.
00:14:10C'est ça que ça veut dire.
00:14:11Tous les Français, c'est comme d'habitude, les classes moyennes, ceux qui payent déjà
00:14:13le plus.
00:14:14Eh bien, ça ne passera pas.
00:14:15Ça ne passera pas puisque Marine Le Pen censura, M.
00:14:19et tout le monde censura.
00:14:20Oui, ça ne passera pas.
00:14:21Ça me paraît difficile.
00:14:22Par un centime dose d'impôt en plus.
00:14:24Voilà, c'est ça la règle.
00:14:25Et s'ils ne sont pas contents, qui viennent nous voir ?
00:14:27On va leur donner des solutions.
00:14:30Ça va, maintenant.
00:14:31Bon, sur l'antrisme, écoutez ce qu'a dit M.
00:14:34Bayrou.
00:14:35C'est un rapport qui présente des faits inquiétants dont je pense qu'on peut regarder tous ensemble
00:14:43s'ils sont...
00:14:44Quelle est l'ampleur de ces risques-là ?
00:14:47Il y a des organisations qui cherchent à imposer à la France une loi qui est une loi
00:14:55religieuse ou d'essence religieuse.
00:14:59Or, ceci n'est pas la laïcité.
00:15:01Il y a une loi en France, qui a une règle en France, un principe en France.
00:15:05La loi protège la foi, mais la foi ne fait pas la loi.
00:15:10Alors, on me dit, je n'ai pas tout écouté, notamment à la fin, qu'il n'a pas été aussi
00:15:16offensif sur le rapport que Bruno Retailleau, par exemple.
00:15:19Il n'a pas modéré, il n'est pas non plus sur la ligne de Mme Tisse, Jean, mais enfin,
00:15:25il a quand même un peu atténué la puissance de ce rapport, si je comprends bien.
00:15:30Et Marine Lançon me dit qu'on va écouter dans une seconde quelque chose qui semble,
00:15:36dans la bouche de M.
00:15:37Bayrou, comme atténué.
00:15:38Oui, il dit, je refuse de faire de l'islam un sujet de fixation et de surenchère régalienne.
00:15:45Il est avec Mme Tisse, Jean, tout à fait.
00:15:49Tout à fait, quand même, ça me semble un peu exagéré, ce que vous dites.
00:15:51Néanmoins, on voit effectivement qu'il cherche à modérer Bruno Retailleau, qui
00:15:56rappelle aussi, quelque part, à l'ordre de Gabriel Attal et sa proposition sur le
00:15:59poil pour les fillettes de moins de 15 ans.
00:16:01Donc, ça veut dire qu'il veut quand même redescendre d'un cran par rapport à ce qu'a
00:16:04été le débat ces derniers jours.
00:16:05Mais, je vais vous dire, ça va être, le rapport, il est sorti, et plus on va s'éloigner
00:16:10de la sortie du rapport, plus on va expliquer qu'il n'y avait pas grand-chose, finalement,
00:16:14dans ce rapport.
00:16:15Il ne s'est rien passé pendant huit mois.
00:16:16Je connais ça par cœur.
00:16:17Il ne s'est rien passé pendant huit mois avant que ce rapport soit rendu public.
00:16:18Donc, il n'y a pas de raison qu'il se passe quoi que ce soit dans les prochains
00:16:20mois.
00:16:21Exactement.
00:16:22Je connais ça par cœur.
00:16:23Et ceux qui dénoncent, à l'arrivée, ce rapport, ou ceux qui expliquent plutôt juste
00:16:30ce qui est dit dans ce rapport, seront accusés, eux-mêmes, d'être des facteurs de division,
00:16:35etc.
00:16:36On connaît ça par cœur.
00:16:37Le déni, ça fait 40 ans que ça dure.
00:16:38Il n'y a pas de raison que ça s'arrête.
00:16:40Donc, là, il y a des propositions concrètes, quand même, de Bruno Retailleau.
00:16:43Oui, mais vous avez le Premier ministre qui, ce matin, visiblement…
00:16:47Écoutez ce qu'il dit.
00:16:48Écoutez ce qu'il dit et on analyse.
00:16:49Écoutez ce qu'il dit.
00:16:50« Je n'ai pas envie de faire de l'islam un sujet de fixation de la société française.
00:16:58Je sais que c'est la mode.
00:17:00Je sais que ça a probablement du succès dans un certain nombre de cercles.
00:17:06Mais nous devons vivre ensemble.
00:17:09»
00:17:10Mais qui a parlé de l'islam ?
00:17:11C'est un rapport sur l'islamisme.
00:17:12Il est au courant ?
00:17:13Exactement.
00:17:14Puis, il y a des gens qui ne veulent pas vivre manifestement avec nous.
00:17:16Il parle de l'islam.
00:17:18Mais c'est le déni.
00:17:19On va en revenir à la même chose.
00:17:22M.
00:17:23Bayrou, c'est un homme de la quatrième république.
00:17:25Voilà.
00:17:26C'est un démocrate chrétien de la quatrième république.
00:17:28Donc, c'est dans son ADN.
00:17:30Voilà.
00:17:31La poussière, on la met sous le tapis.
00:17:32C'est comme ça, parce que le problème, il est…
00:17:36On va dans le mur, on klaxonne et on continue.
00:17:38Et quand il y a un rapport qui sort, « je ne veux pas faire de l'islam, je ne veux pas
00:17:42parler que de ta état ».
00:17:43M.
00:17:44Hervouët.
00:17:45J'écoute et j'apprends.
00:17:46Mais bon, l'islam a été pendant mille ans un sujet non pas de fixation, mais une
00:17:55idée fixe pour la plupart des Européens quand même.
00:17:58M.
00:17:59Bayrou découvre le monde.
00:18:00C'est vrai.
00:18:01Bon, c'est tout ?
00:18:02C'est déjà assez important.
00:18:03Qu'est-ce que vous voulez que l'on parle de choses essentielles ?
00:18:13Écoutez M.
00:18:14Moutou qui travaille avec Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur.
00:18:17Écoutez ce qu'il a dit, Hugues Moutou qui était préfet d'ailleurs il y a quelques
00:18:21mois encore et qui aujourd'hui au ministère de l'Intérieur, il était avec Sonia ce
00:18:25matin.
00:18:26C'est un peu un climat de guerre froide.
00:18:27On a deux blocs idéologiques qui s'opposent, deux visions du monde totalement antagonistes
00:18:33qui s'opposent et je crois que dans cette guerre idéologique, et pas que idéologique
00:18:38parce qu'elle est multidimensionnelle, elle est militaire, on intervient sur les théâtres
00:18:42d'opérations extérieures, on lutte à l'intérieur contre le terrorisme, mais également la guerre
00:18:48est culturelle.
00:18:49C'est une guerre des idées.
00:18:50Et la France dans ce conflit, dans cette lutte, a un rôle particulier à jouer parce que nous
00:18:56sommes la patrie de l'esprit critique, des lumières et des droits de l'homme.
00:19:00Donc je pense que nous sommes en première ligne et c'est pour ça que nous sommes attaqués.
00:19:04Le vrai amalgame qui est dangereux pour moi, pour la République, c'est celui d'assimiler
00:19:09un musulman à un islamiste et de dire que parce qu'on est musulman, on soutient automatiquement
00:19:13l'islamisme politique.
00:19:14Ce n'est pas vrai.
00:19:15Fort heureusement, la plupart de nos compatriotes musulmans pratiquent leur foi dans le respect
00:19:20des valeurs de notre éthique.
00:19:21Il a raison, il faut le dire, le redire.
00:19:23Il y a un très bon papier de Sonia Mabrouk dans le journal du dimanche hier qui va dans
00:19:27ce sens-là.
00:19:28Les musulmans ne sont pas des islamistes, Richard Millet.
00:19:32Mais je n'en doute pas.
00:19:34En revanche, ce qu'on voit assez souvent, c'est la façon très rapide dont un musulman
00:19:39peut passer à l'islamisme, peut se radicaliser.
00:19:42Je connais des gens, par exemple, qui, ayant été élevés dans un milieu musulman complètement
00:19:47laïque, d'un seul coup se sont enfoulardisés.
00:19:52Oui, mais il y a quelque chose, par exemple, Amin el-Khatmi a dit quelque chose de formidable
00:19:55l'autre jour sur notre plateau.
00:19:57Il a dit, le foulard de ma mère, qui a 60 ou 65 ans, le voile de ma mère, ce n'est
00:20:02pas le voile des jeunes d'aujourd'hui de 20 ans.
00:20:05Et ça, c'est très intéressant, parce que c'est le même foulard, c'est le même voile.
00:20:09Mais il n'a pas la même portée.
00:20:12C'est Amin qui disait cela, Amin el-Khatmi, et j'ai trouvé ça vraiment, dans le débat
00:20:17d'aujourd'hui, je trouve que c'est une tragédie.
00:20:18Il parlait du foulard de sa mère.
00:20:20Il faudrait qu'on arrête de confondre foulard et voile, parce que ça devient insupportable,
00:20:24pardonnez-moi.
00:20:25Le voile, c'est autre chose.
00:20:26Ce n'est pas le foulard.
00:20:27Le foulard, ça pouvait se voir partout, et la mère d'Amin, en effet, avait un foulard.
00:20:32En fait, le vrai problème qu'ils ont, et François Bayrou l'a énoncé, et qu'il dit,
00:20:39on a un problème.
00:20:40Et d'ailleurs, vous avez vu, depuis quelques jours, on ne reparle plus que du terrorisme.
00:20:45Mais le fond du sujet de ce rapport, ce n'est pas le terrorisme.
00:20:48Précisément, les rapporteurs expliquent d'ailleurs que les autorités ne se sont
00:20:52pas intéressées au sujet de l'islamisation de la société, parce qu'ils étaient trop
00:20:57préoccupés par le terrorisme.
00:20:58Il y a cette phrase qui est écrite dans le rapport, c'est donc bien que nous avons deux
00:21:02sujets différents.
00:21:03Et quand François Bayrou, au micro, dit qu'il y a la volonté d'imposer des choses religieuses,
00:21:10ou d'essence religieuse, de quoi parle ce rapport ?
00:21:15Il parle en effet d'un rapport au monde, donc d'un ancrage civilisationnel étranger.
00:21:20Il n'y a pas forcément d'accusation morale sur un modèle étranger, il est juste étranger.
00:21:25Ce n'est pas le nôtre.
00:21:26Et nous, on est en permanence en train d'essayer de raccrocher au terrorisme, parce qu'on
00:21:30ne veut pas aller sur le terrain de la culture et de la civilisation, parce qu'on ne sait
00:21:33pas par quel bout le prendre.
00:21:35Donc, ils sont en permanence, vous avez raison, on va évacuer la chose, revenir sur le sujet
00:21:41du terrorisme, parce que là, tout le monde s'accorde à dire qu'il n'en faut pas,
00:21:44et on n'arrive pas à aborder ce sujet-là qui est au milieu.
00:21:47Et donc, la question du foulard, la vraie différence entre le foulard et ce qu'on
00:21:51appelle désormais le voile, parce que dans la rue, il peut arriver qu'on confonde,
00:21:55avec beaucoup de bonne volonté, il s'agit quand même de se couvrir la tête, la vraie
00:21:59différence c'est quoi ? C'est qu'on avait des gens qui arrivaient, et d'abord le nombre
00:22:03n'était pas le même, ensuite la volonté de s'enraciner se faisait avec le temps à
00:22:09la génération qui suivait, et que là maintenant, on a la troisième ou la quatrième génération
00:22:13qui réaffirme une identité étrangère.
00:22:16C'est ce que Vincent m'a dit, il a raison, c'est-à-dire que ces personnes venaient des
00:22:20campagnes aussi généralement.
00:22:21Mais oui.
00:22:22Voilà, également.
00:22:23Il n'y avait pas de réaffirmation contre la France, il y avait juste un coup d'envoi.
00:22:26Juste un point qui m'attrapait, il y a des sondages récents, il y a 2-3 ans je me souviens
00:22:30dans Le Monde, qui donnaient le nombre de pourcentages de jeunes musulmans qui considéraient
00:22:39que la charia était une loi supérieure à la République.
00:22:43Est-ce que ces personnes se considèrent, ces jeunes se considèrent comme islamistes ?
00:22:46Non.
00:22:47Et pourtant, et pourtant, ils sont musulmans.
00:22:50Le zikalogue est supérieur au code civil, que tu le veuilles ou non.
00:22:53Aujourd'hui où on vote la loi sur la fin de vie, dites la loi, l'aide à mourir, ce
00:23:01grand mensonge, où tu vois la fraternité, la liberté et l'égalité qui partent les
00:23:05pieds devant.
00:23:06Aujourd'hui où on tourne le dos à toute notre civilisation, j'aime beaucoup que ma
00:23:10consœur parle de l'ancrage civilisationnel, mais la France vit ce matin même aujourd'hui
00:23:16une espèce de rupture extraordinaire, et on n'empêchera pas de penser que le zikalogue
00:23:21est supérieur au code civil, et que les musulmans à bon droit pensent que le Coran, qui contient
00:23:30la charia, est supérieur aux lois de la République, même s'ils respectent les lois de la République.
00:23:35Tous les musulmans ne sont pas alignés sur la charia, et je pense même que c'est une...
00:23:42En France, il y a beaucoup de gens, ce que les sauvageries sont montrées, c'est qu'il
00:23:47y a beaucoup de gens...
00:23:48Je ne pense pas que les jeunes femmes aient envie de vivre sous la charia, les jeunes
00:23:51femmes musulmanes.
00:23:52Je crois quand même que notre modèle occidental est un peu plus...
00:23:57On ne parle pas de vivre comme les talibans.
00:23:59Bon, vous avez entendu le carillon, vous l'avez entendu, et quand on entend le carillon,
00:24:03forcément, on s'incline.
00:24:05Thomas Hill ! Oh, Monsieur Hill !
00:24:07Bonjour, Pascal.
00:24:08Comment ça va, Monsieur Hill ?
00:24:09Très, très bien, très bien.
00:24:10Ça ne pousse pas, toi, avec les cheveux, mais bon...
00:24:12J'ai le droit à un point tous les jours.
00:24:15Oui, un point cheveux tous les jours.
00:24:16Est-ce que vous faites un point avec vos invités aussi ?
00:24:19Ah non, parce qu'ils sont chauves souvent, donc c'est des vieux invités, parfois.
00:24:25Attendez, Vincent Hervouet, il a une magnifique coiffure, là, on sent qu'il a un beau coup
00:24:30de peigne, ce matin.
00:24:31Ça, il a un très beau coup de peigne, j'allais vous le dire.
00:24:34Non, mais on pourrait faire l'instant coiffure, tous les jours, ça pourrait être l'instant
00:24:38coiffure.
00:24:39Quel est votre programme, amis ?
00:24:40On sera avec Thierry Marx, notamment, le grand chef étoilé, et puis une personne que vous
00:24:45connaissez, je crois, Billy Crawford.
00:24:47Billy Crawford, magnifique.
00:24:48Bien sûr.
00:24:49Alors, c'est marrant, parce que nous, on a commencé précisément avec Marx également,
00:24:52puisque c'était la phrase « d'où parlez-vous ? », mais vous, c'est Thierry.
00:24:55C'est un autre...
00:24:56C'est un autre.
00:24:57Bon, la pause, on revient tout de suite.
00:24:59Merci.
00:25:02Barbara Durand est avec nous à 9h31.
00:25:07Bonjour Barbara, vous nous rappelez les titres.
00:25:12Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:25:14À la une de l'actualité, réforme sociétale majeure du second quinquennat d'Emmanuel Macron.
00:25:19La création d'un droit à l'aide à mourir pourrait franchir une étape cruciale.
00:25:23Aujourd'hui, en étant adoptée en première lecture à l'Assemblée nationale, les députés
00:25:28voteront en fin d'après-midi sur deux textes.
00:25:31Une proposition de loi relative à l'accompagnement et aux soins palliatifs.
00:25:35Une autre créant un droit à l'aide à mourir.
00:25:38À l'heure où son armée bombarde intensément le territoire palestinien,
00:25:42le Premier ministre israélien promet de ramener tous les otages, les vivants et les morts,
00:25:47dit-il, retenus par le Hamas à Gaza.
00:25:50Avant cette déclaration, une source du Hamas a affirmé que le mouvement avait accepté
00:25:54une proposition prévoyant une trêve de 70 jours en échange de la libération de 10 otages.
00:26:00Enfin au Royaume-Uni, ce qui devait être un moment de fête s'est transformé en véritable cauchemar.
00:26:05Hier soir, des scènes d'horreur ont eu lieu à Liverpool,
00:26:08lorsqu'une voiture a foncé sur la foule des personnes venues en masse
00:26:12pour célébrer la victoire du club de foot anglais.
00:26:14Selon un dernier bilan provisoire, il y aurait 47 blessés, dont 4 graves.
00:26:18Le conducteur du véhicule a été interpellé.
00:26:21La police écarte la piste terroriste.
00:26:23Merci beaucoup Barbara.
00:26:25Alors ce que disait Charlotte, et qui est très intéressant,
00:26:27et on va écouter Gabrielle Attal dans une seconde,
00:26:29qui était interrogée sur les jeunes femmes qu'on pourrait voiler.
00:26:32La question de l'antrisme, c'est pas évidemment que le terrorisme,
00:26:37puisque tout le monde est d'accord là-dessus,
00:26:39c'est est-ce que nous avons envie de vivre dans une société musulmane ?
00:26:44Oui, au code islamique.
00:26:46C'est ça ! Et la réponse, pour beaucoup de Français nés sur le sol de France,
00:26:52c'est non ! Ils n'ont pas envie de vivre avec des mœurs, des coutumes
00:26:57qui ne ressemblent pas ou qui viennent d'une autre culture.
00:27:02Pour réaliser ça assez simplement, il suffit de se rendre dans un pays musulman.
00:27:05Quasiment tous luttent contre l'islamisme, contre le terrorisme, du matin au soir.
00:27:09Eh bien vous êtes dans une société au code différent.
00:27:11Pourtant la lutte contre l'islamisme nous rassemble.
00:27:14Pourtant la manière d'être homo, la manière de se comporter,
00:27:17la manière de se vêtir, la manière de se nourrir, la manière de tout faire,
00:27:21ça s'appelle une civilisation.
00:27:24Et la manière de se battre contre le terrorisme.
00:27:27Jusqu'à la manière de se battre contre le terrorisme.
00:27:29Mais c'est vrai qu'on a le droit, ou même peut-être le devoir,
00:27:33de garder les mœurs, les coutumes millénaires françaises.
00:27:38Mais d'ailleurs, si François Bayrou veut éviter la crispation,
00:27:43il suffirait d'arriver, c'était le modèle assimilationniste à la base,
00:27:48mais il faudrait pour ça limiter un petit peu les entrées
00:27:50parce qu'on est déjà un peu débordés quand même sur ce sujet,
00:27:52il suffirait d'arriver et de dire, en France, on ne vit pas comme ça.
00:27:57Je n'insulte personne en disant ça.
00:27:59Je ne vise personne, je ne discrimine personne.
00:28:02Je dis simplement, en France, nous avons une manière de vivre
00:28:05et nous y tenons.
00:28:06Bien sûr.
00:28:07C'est tout.
00:28:08Richard Millet, non mais...
00:28:09Ce que fait le monde entier, pareil, il n'y a que nous pour nous...
00:28:12Oui, c'est une parole très forte.
00:28:13En France, on ne fait pas comme ça.
00:28:15Exactement, vous avez parfaitement raison.
00:28:17Richard Millet.
00:28:18Tout à l'heure, on hésitait sur le voile et le foulard.
00:28:20En fait, il y a un mot, un seul, c'est hijab et tchador en persan.
00:28:25Mais je trouve que, si vous voulez une petite anecdote,
00:28:30quand j'étais enfant au Liban, il n'y avait quasiment aucun voile
00:28:34sur la tête des femmes, aucun hijab.
00:28:36Juste les chiites avaient un tout petit fichu au-dessus de la tête comme ça.
00:28:39Ce n'était rien.
00:28:40On voyait tout le visage, même une partie des cheveux.
00:28:4240 ans après, on voit ça partout.
00:28:46Donc ça veut dire que ce voile n'est pas religieux,
00:28:48ou en tout cas, il est politique avant tout.
00:28:51Voilà.
00:28:52Donc, considérons les choses à partir de ça.
00:28:54Alors, écoutons Gabriel Attal qui était sur France Inter ce matin
00:28:57et qui est revenu sur sa proposition de loi.
00:29:00Évidemment pas des fillettes qui vont être verbalisées ou poursuivies,
00:29:03puisque la responsabilité en l'espèce, une jeune fille,
00:29:06une fillette de 5, 6 ans, de 7 ou 8 ans,
00:29:08ce n'est pas son choix que de porter le voile.
00:29:11Il lui est imposé par des parents, par une association,
00:29:14et c'est ça qui sera visé.
00:29:15Il y a une petite fille de 13 ans, de 14 ans
00:29:17qui n'est pas accompagnée par ses parents.
00:29:19Comment est-ce que des policiers interagissent ?
00:29:21Je peux aller au bout de ma réflexion ?
00:29:22Toutes ces questions que vous posez sur l'espace public,
00:29:24les mêmes avaient été posées en 2009
00:29:26quand la burqa était interdite dans l'espace public.
00:29:29On a dit que ce n'était pas possible d'interdire
00:29:31le port d'une tenue dans l'espace public.
00:29:33Et pourtant, ça a été fait.
00:29:34Il y a quelques années, vous parliez de Gérard Larcher.
00:29:36La majorité sénatoriale dont il fait partie a proposé cette mesure.
00:29:39Vous parliez de personnalités de gauche.
00:29:41Il y a quelques années, une ancienne ministre de Lyon,
00:29:43Léonel Jospin, sénatrice communiste,
00:29:45a elle-même proposé cette mesure
00:29:47au titre de la protection de l'enfance.
00:29:49Et ensuite, pour ce qui est de la burqa,
00:29:51vous dites que ce n'était pas le voile qui était visé.
00:29:53Effectivement, c'était une mesure d'ordre public.
00:29:55C'est ça le terme juridique qui a été employé.
00:29:58Précisément, la mesure sur laquelle on a travaillé
00:30:00depuis plusieurs mois avec des juristes,
00:30:02avec des constitutionnalistes,
00:30:04dont certains se sont d'ailleurs exprimés dans la presse,
00:30:06c'est la protection de l'enfance.
00:30:08C'est ça le terme juridique qui va être employé.
00:30:11Bon, ça c'est donc sur le voile.
00:30:13Et puis, il s'est exprimé...
00:30:15La protection de l'enfance.
00:30:17Je ne suis pas sûre que ce soit utile de rajouter à la protection de l'enfance
00:30:19un truc infaisable.
00:30:21La protection de l'enfance, c'est 20 000 gamines qui se prostituent.
00:30:23C'est des gamins qui, à 8 ans, regardent de la pornographie à haute dose.
00:30:25C'est des gamins qui sont suicidaires pour 25 % d'entre eux.
00:30:27On peut peut-être commencer par le début,
00:30:29le plus urgent en fait.
00:30:31Yann Ouzahy, je vous vois sourire.
00:30:33Je trouve que chaque intervention de Gabriel Attal
00:30:36nous plonge dans une...
00:30:38Comment dire ?
00:30:40Dans une sorte d'incertitude.
00:30:42C'est-à-dire que là, on essaie d'entrer dans des tailles techniques.
00:30:44Comment est-ce qu'on va appliquer cette proposition ?
00:30:46Alors qu'on sait tous pertinemment que ça ne verra jamais le jour.
00:30:48On sait pourquoi Gabriel Attal a fait cette proposition.
00:30:50Il fait cette proposition à un moment
00:30:52où il a besoin d'exister médiatiquement
00:30:54face à l'élection de Bruno Retailleau, etc.
00:30:56Il se dit que l'élection de 2027,
00:30:58ça va se jouer à droite.
00:31:00Si je ne me droitisse pas, je vais être inexistant.
00:31:02C'est pour ça qu'il a fait cette proposition-là.
00:31:04Donc oui, ça me gêne que des journalistes
00:31:06entrent avec lui dans des propositions techniques.
00:31:08Comment ça va entrer en application ?
00:31:10Non, ça n'entrera pas.
00:31:12Ça n'entrera pas en application.
00:31:14C'est une proposition qui a un but
00:31:16d'exister politiquement
00:31:18sur la scène médiatique.
00:31:20Deuxième passage de Gabriel Attal.
00:31:22J'ai tué le père, dit-il,
00:31:24en parlant d'Emmanuel Macron.
00:31:26On a des règles communes
00:31:28qui malheureusement ne sont pas respectées.
00:31:30On a une délinquance qui continue
00:31:32à empoisonner la vie de beaucoup de Français.
00:31:34On a des frontières qui ne sont pas respectées.
00:31:36Une immigration qui n'est pas suffisamment pilotée.
00:31:38Tout ça, ce sont nos règles républicaines.
00:31:40Et c'est une réalité.
00:31:42Aujourd'hui, elles ne sont pas respectées.
00:31:44Je suis lucide, encore une fois.
00:31:46Vous tuez le père ?
00:31:48Je pense que beaucoup de choses ont été faites.
00:31:50Est-ce que vous tuez le père ?
00:31:52Encore une fois, j'essaie d'être lucide.
00:31:54Il y a beaucoup de choses qui ont été faites.
00:31:56Mais la réalité, c'est que dans le quotidien des Français,
00:31:58il n'y a que ça qui doit nous obséder.
00:32:00Les choses n'ont pas suffisamment changé.
00:32:02Il ne dit pas qu'il a tué le père.
00:32:04Il dit que le bilan de Macron est mauvais.
00:32:06Mais il dit ce que tout le monde pense.
00:32:08Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
00:32:10Le bilan n'est pas bon.
00:32:12C'est triste d'ailleurs, mais le bilan n'est pas bon.
00:32:14Non seulement il n'est pas bon, mais il est mauvais.
00:32:16Non seulement il est mauvais, mais il est très mauvais.
00:32:18Non, c'est très bon.
00:32:20Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
00:32:22Sauf si vous me dites le contraire.
00:32:24On voit que tous ceux qui ont été
00:32:26Premier ministre d'Emmanuel Macron
00:32:28sont en train de nous expliquer
00:32:30qu'ils vont faire demain l'inverse de ce qu'ils ont fait hier.
00:32:32Ils ne peuvent pas dire autre chose.
00:32:34Parce que s'ils disent qu'ils vont faire la même chose, ils ne se trompent pas.
00:32:36Vous avez raison.
00:32:38Edouard Philippe, c'est frappant.
00:32:40Le discours de Marseille sur la justice
00:32:42où il dit qu'il faut que la justice fasse preuve de lucidité
00:32:44soit beaucoup plus sévère.
00:32:46Il avait dans son gouvernement Nicole Belloubet
00:32:48qui a contribué à vider les prisons.
00:32:50C'est étrange quand même.
00:32:52Je suis d'accord avec vous.
00:32:54C'est pour ça qu'en fait,
00:32:56les gens qui ont eu des fonctions et qui n'ont pas marché,
00:32:58c'est comme les entraîneurs de football,
00:33:00après ce sont les Français qui jugent.
00:33:02On ne peut pas leur interdire de se présenter.
00:33:04Mais comment veux-tu croire Edouard Philippe ?
00:33:06Il préfère voter avec le parti communiste français.
00:33:10Je veux dire, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:33:12Et après, il vient donner des leçons.
00:33:14Donc effectivement, Edouard Philippe,
00:33:16il a été au pouvoir,
00:33:18ça n'a pas marché, je n'y peux rien.
00:33:20Que voulez-vous dire ?
00:33:22Moi, je ne dis rien.
00:33:24Tout le monde tape sur Emmanuel Macron.
00:33:26L'exemple vient d'en haut, il est vrai.
00:33:28S'il vous plaît.
00:33:32Justement, Emmanuel Macron.
00:33:34Ça prouve au moins qu'il y a une personne à l'Elysée
00:33:36qui a une bonne droite.
00:33:38Vous avez vu ce matin,
00:33:40les journalistes hésitent à en parler.
00:33:42On n'en parle plus du tout.
00:33:44François Bayrou, par exemple.
00:33:46Toute la France en a parlé.
00:33:48Il est resté pendant trois quarts d'heure chez nos amis de BFM.
00:33:50Aucune question ne lui est posée là-dessus.
00:33:52Et pourtant, il a une expertise sur l'Égypte.
00:33:54C'est extraordinaire.
00:33:56Je trouve ça sidérant.
00:33:58Pas une question, monsieur Bayrou, là-dessus.
00:34:00Après, j'aime bien l'espace médiatique.
00:34:02Pourquoi ? Interrogez-vous.
00:34:04C'est des fake news.
00:34:06C'est un coup des Russes.
00:34:08Vous n'avez pas lu les communiqués de l'Elysée ?
00:34:10Ça ne me semble pas être une question indispensable.
00:34:12Honnêtement.
00:34:14Pourquoi c'est indispensable ?
00:34:16Parce que l'Elysée a dit que c'était une fake news.
00:34:18Pardonnez-moi.
00:34:20C'est un peu plus compliqué que ça, je crois.
00:34:22Il me semble que c'est un conseiller communication de l'Elysée
00:34:24qui, à la question d'un journaliste présent à Hanoï,
00:34:26sans aller vérifier,
00:34:28immédiatement a répondu.
00:34:30Mais non, ça n'est pas vrai.
00:34:32Ça n'est pas la parole officielle de l'Elysée.
00:34:34C'est simplement un conseiller en communication.
00:34:36C'est son métier, quand même.
00:34:38J'entends bien.
00:34:40Richard Millet.
00:34:42Juste un moment.
00:34:44Il y a aussi l'élément, Emmanuel Macron lui-même
00:34:46a pris le mot complot
00:34:48pour expliquer l'utilisation.
00:34:50Dans le même temps,
00:34:52lorsque Emmanuel Macron
00:34:54a dû parler
00:34:56justement des frères musulmans,
00:34:58du rapport sur les frères musulmans,
00:35:00il a dit, il faut faire attention, il n'y a pas de complot.
00:35:02Moi, ce qui me frappe depuis quelque temps,
00:35:04c'est l'utilisation du mot complot
00:35:06par Emmanuel Macron et par l'Elysée.
00:35:08C'est un contresens systématique.
00:35:10Oui, exactement.
00:35:12On a déjà eu ce réflexe
00:35:14quasi pavlovien
00:35:16désormais à l'Elysée.
00:35:18C'est un mensonge d'État qui m'étonne vraiment beaucoup.
00:35:20Ça, c'est nouveau.
00:35:22Au moment des funérailles
00:35:24du pape François
00:35:26et au moment où
00:35:28le président a essayé
00:35:30de s'immiscer
00:35:32dans le tête-à-tête entre Donald Trump
00:35:34et Volodymyr Zelensky
00:35:36qui se passait dans son dos.
00:35:38Et là, on nous a expliqué
00:35:40que ce n'était absolument pas du tout
00:35:42ce qu'on avait raconté, ce qu'on voyait à la télé,
00:35:44que c'était une totale fake news.
00:35:46Un complot.
00:35:48C'était scandaleux.
00:35:50Des vies étaient en cause.
00:35:52Un mensonge qui se drape comme ça
00:35:54mentir, c'est une chose.
00:35:56Mentir d'une manière
00:35:58qui est aussi...
00:36:00Je sais qu'on est rentré dans une société totalitaire
00:36:02où tout le monde ment.
00:36:04On est en 1984,
00:36:06où le bien, c'est le mal, le mal, c'est le bien.
00:36:08Empoisonner les vieux,
00:36:10c'est les aider.
00:36:12Je sais, les médecins
00:36:14deviennent des tueurs.
00:36:16Ils se réveillent en Asie.
00:36:18Empoisonner les vieux, c'est les aider.
00:36:20Vous faites référence à la fin d'année.
00:36:22Ce n'est pas exactement ça.
00:36:24Et on peut se demander, ce matin,
00:36:26où on vote ce loi
00:36:28de manière solennelle
00:36:30et tellement grave,
00:36:32si cette société
00:36:34mérite encore de vivre
00:36:36au point de mensonge.
00:36:38On va en parler de la fin d'année.
00:36:40Vous avez parfaitement raison, on va en parler à l'instant.
00:36:42J'aime bien que Richard Millet soit là.
00:36:44C'est un nouveau lieu commun, exégèse,
00:36:46exorcisme,
00:36:48c'est à la nouvelle librairie édition.
00:36:50Quand vous nous avez vus,
00:36:52vous êtes venu, il y a combien de temps maintenant que vous venez avec nous ?
00:36:54Un an.
00:36:56Quand vous êtes venu, je vous ai dit, c'est intéressant
00:36:58d'avoir un avis, forcément,
00:37:00de quelqu'un de différent,
00:37:02de littéraire, d'intellectuel.
00:37:04La première fois que vous étiez venu, vous avez dit,
00:37:06je ne connais même pas la voix d'Emmanuel Macron.
00:37:08Depuis, vous vous intéressez un peu plus à l'actualité, forcément,
00:37:10puisque vous êtes là avec nous.
00:37:12C'est une séquence d'hier qui a tourné,
00:37:14qui a été commentée, cette séquence entre
00:37:16Brigitte Macron et Emmanuel Macron,
00:37:18que je refuse d'interpréter parce qu'on ne sait pas ce qu'il y a avant,
00:37:20ce n'est pas ce qu'il y a après,
00:37:22c'est juste quelques secondes et je n'en tire
00:37:24absolument aucune conclusion.
00:37:26Mais quand vous voyez cet exercice
00:37:28médiatique et ces commentaires
00:37:30depuis hier,
00:37:32ça vous inspire une réflexion ou pas ?
00:37:36Vous savez le peu de goût que j'ai pour la démocratie en général.
00:37:38Vous arrangez vos affaires.
00:37:40J'arrange mes affaires,
00:37:42mais peu importe,
00:37:44elles sont au plus bas.
00:37:46Au moins, c'est clair.
00:37:48Je suis d'accord avec vous,
00:37:50mais il n'y a pas d'autre système.
00:37:52Il n'y a pas d'autre système.
00:37:54Mais c'est justement parce qu'il n'y a pas d'autre système
00:37:56que ce genre de commentaire,
00:37:58de théorie du complot,
00:38:00prolifère.
00:38:02En fait, moi, ce qui me fascine surtout,
00:38:04c'est peut-être le surgissement
00:38:06de la femme
00:38:08derrière la première dame.
00:38:10C'est-à-dire, tu as fait une bêtise,
00:38:12pourquoi pas ?
00:38:14Mais ce qui me fascine aussi,
00:38:16de façon négative,
00:38:18c'est quand même l'abaissement
00:38:20de la fonction présidentielle de façon symbolique.
00:38:22Et on le voit
00:38:24à peu près partout, pas seulement chez Macron.
00:38:26On se souvient quand Mélania Trump,
00:38:28lors de l'investiture de Donald,
00:38:30avait mis un chapeau qui était fabriqué
00:38:32de telle sorte que Donald Trump ne pouvait pas
00:38:34l'embrasser sur la joue.
00:38:36Là, il y a une espèce de surgissement des femmes
00:38:38et en même temps,
00:38:40l'abaissement de la fonction présidentielle.
00:38:42Les hommes, au fond, ne sont plus rien.
00:38:44Les femmes sont en train de gagner partout.
00:38:46Vous n'aimez pas la démocratie, vous n'aimez pas les femmes ?
00:38:48Si, j'adore les femmes, bien au contraire.
00:38:50Je pense qu'elles ont raison.
00:38:52Mais je n'aime pas les néo-féministes.
00:38:54C'est tout à fait différent.
00:38:56J'aimerais d'ailleurs savoir si les néo-féministes
00:38:58ont réagi à la calotte, si c'en est une,
00:39:00lancée à M. Macron.
00:39:02Enfin, le mal blanc occidental arrogant
00:39:04a reçu une calotte.
00:39:06C'est très bien.
00:39:08Alors vous, vous l'interprétez cette image
00:39:10et j'ai dit que moi, je ne souhaitais pas trop...
00:39:12Non, j'ai dit que l'image parle.
00:39:14L'image, elle parle.
00:39:16Elle parle, non.
00:39:18Une image ne parle pas, on ne sait pas ce qu'il y a avant,
00:39:20ce qu'il y a après.
00:39:22On a eu hier cette conversation.
00:39:24Écoutons Emmanuel Macron,
00:39:26qui avait réagi hier.
00:39:28Il y a une dizaine de jours,
00:39:30il y avait une vidéo totalement authentique.
00:39:32Je retirais un mouchoir de la table.
00:39:34Et donc c'était un sachet de drogue
00:39:36que nous nous partageions
00:39:38avec le chancelier Mertz
00:39:40et le Premier ministre Tarmer.
00:39:42Je crois qu'il y a huit jours,
00:39:44il y avait une vidéo totalement authentique
00:39:46où j'étais en train de serrer la main
00:39:48et m'inrester ensemble
00:39:50avec le président Erdogan
00:39:52et ça devenait une fameuse clé turque.
00:39:54Mon doigt était saisi.
00:39:56C'était soudain l'expression d'un rapport de force géopolitique
00:39:58qui disait beaucoup de la France.
00:40:00Et là, une vidéo qui ouvre,
00:40:02nous sommes en train de nous chamailler
00:40:04et plutôt de plaisanter
00:40:06avec mon épouse.
00:40:08Je suis surpris par cela.
00:40:10Devient une espèce de
00:40:12catastrophe géoplanétaire
00:40:14où certains sont en train même
00:40:16d'avoir des théories
00:40:18pour expliquer.
00:40:20Tout ça, c'est un peu n'importe quoi.
00:40:22Les vidéos sont toutes vraies.
00:40:24Il y a parfois des gens qui les trafiquent.
00:40:26Mais on fait dire à une vidéo
00:40:28beaucoup de bêtises.
00:40:30Sur ces trois vidéos,
00:40:32j'ai ramassé un Klinex, serré la main à quelqu'un
00:40:34et juste plaisanté
00:40:36avec mon épouse comme on le fait assez souvent.
00:40:38Ni plus.
00:40:40Moi, je vous dément
00:40:42rien du tout.
00:40:44Je vous dis juste
00:40:46que tout ça
00:40:48est un peu dans le monde où on vit.
00:40:50Je pense qu'on n'a pas
00:40:52tellement de temps à perdre
00:40:54et je vois beaucoup de maboules passer leur journée
00:40:56à expliquer sur toutes ces vidéos
00:40:58des interprétations.
00:41:00Il n'a pas été très gentil avec les Français encore.
00:41:02Il a dit les maboules, les caramels.
00:41:04Je ne connais même pas l'expression caramels,
00:41:06les fadas, etc.
00:41:08Quel culot quand même.
00:41:10Lorsqu'il dit
00:41:12on fait dire aux vidéos via l'intelligence artificielle.
00:41:14Je rappelle juste
00:41:16que le premier à avoir utilisé
00:41:18les vidéos intelligences artificielles, c'est Emmanuel Macron lui-même.
00:41:20Il s'est fait même d'ailleurs
00:41:22attraper par la patrouille.
00:41:24Il y a une journaliste, je ne sais pas si c'est canadienne ou indienne,
00:41:26qui a dit, est-ce que vous vous trouvez drôle
00:41:28qu'il a posé la question en direct
00:41:30devant tout le monde, devant une assemblée
00:41:32internationale.
00:41:34Il utilise ça,
00:41:36c'est la vieille règle,
00:41:38qui use et abuse de la com,
00:41:40périra par la com.
00:41:42La fin de vie, puisque c'est un sujet
00:41:44Charlotte et Vincent sur lequel
00:41:46je vous entends régulièrement.
00:41:48Projet de loi sur la fin de vie est examiné cette semaine à l'Assemblée nationale.
00:41:50La loi de Solanel attendue ce mardi.
00:41:52En parallèle, certaines continuent de lutter
00:41:54contre son adoption.
00:41:56C'est le cas d'Axel qui a perdu son mari Lohner.
00:41:58On verra peut-être tout à l'heure un sujet.
00:42:00Il y avait également un témoignage hier
00:42:02de Magali Jantey avec Christine Kelly
00:42:04qui était poignant. Mais écoutons d'abord
00:42:06Sandrine Rousseau
00:42:08qui était ce matin et qui évoquait sa mère.
00:42:12Elle a avalé les cachets alors que moi
00:42:14j'étais dans le train pour aller la voir.
00:42:16Quand je suis arrivée à la maison,
00:42:18elle était déjà inconsciente.
00:42:20Elle ne m'a pas dit au revoir, elle ne nous a pas dit au revoir,
00:42:22elle ne nous a pas dit qu'elle nous aimait.
00:42:24Ce sont des mots qui manquent énormément.
00:42:26La violence de cette agonie
00:42:28m'a évidemment beaucoup marquée.
00:42:30Ce qui me frappe aussi, c'est à quel point
00:42:32c'est courant qu'il y a aujourd'hui
00:42:34une fin de vie clandestine.
00:42:36C'est ça qu'il faut régler par la loi.
00:42:38Ces fins de vie clandestines sont des fins de vie douloureuses
00:42:40pour les proches qui ne permettent pas de faire des deuils corrects
00:42:42et qui sont douloureuses aussi
00:42:44pour les personnes qui partent.
00:42:46C'est comme des voleurs en quelque sorte.
00:42:48Charlotte Darnalas,
00:42:50est-ce que vous êtes d'accord par exemple
00:42:52avec ce que dit Mme Rousseau ?
00:42:54Que la fin de vie peut être douloureuse
00:42:56et que l'agonie est un moment un peu mystérieux,
00:42:58oui évidemment.
00:43:00Je ne vois pas ce que la loi va régler
00:43:02aux problèmes qu'elle nous expose.
00:43:04Si sa mère a elle-même pris des cachets,
00:43:06elle pourra les prendre dans le cadre de la loi.
00:43:08En l'occurrence, je ne veux pas m'immiscer dans leur histoire,
00:43:10c'est elle qui la raconte,
00:43:12mais je ne vois pas ce que ça réglera.
00:43:14Le vrai problème qu'on a,
00:43:16au-delà des questions des témoignages personnels
00:43:18qui sont par définition difficiles à discuter
00:43:20ou à commenter,
00:43:22le vrai problème qu'on a,
00:43:24et je reprends ce que disait Vincent tout à l'heure,
00:43:26c'est le mensonge qu'il y a autour de cette loi.
00:43:28Tout le monde continue à l'appeler une loi sur la fin de vie,
00:43:30ça n'est pas littéralement une loi sur la fin de vie.
00:43:32Ce n'est pas vrai.
00:43:34Vous savez tout le débat qu'il y a eu autour de la phase avancée
00:43:36ou terminale.
00:43:38Une phase avancée, ce n'est pas une fin de vie littéralement.
00:43:40Philippe Juvin notamment,
00:43:42le médecin, n'a cessé de répéter à l'Assemblée
00:43:44qu'il y avait des éligibles
00:43:46à cette loi aujourd'hui
00:43:48qui avaient encore potentiellement des mois, voire des années à vivre.
00:43:50Ce n'est pas une loi sur la fin de vie.
00:43:52C'est la première chose.
00:43:54La deuxième chose, c'est qu'on ne présente...
00:43:56Il n'y a pas eu de débat préalable
00:43:58à la technicité de la loi.
00:44:00C'est encore Philippe Juvin qui le souligne,
00:44:02mais je pense qu'il a absolument raison.
00:44:04Il n'y a pas eu en France, ni à l'Assemblée,
00:44:06ni dans les motifs d'exposé de la loi,
00:44:08le débat sur la transgression du principe.
00:44:10Ça n'a pas existé.
00:44:12Ni sur la question de la transgression du principe.
00:44:14Vous allez me dire que c'était déjà réglé au moment de l'avortement.
00:44:16Mais cette question ne s'est pas reposée aujourd'hui.
00:44:18La deuxième chose,
00:44:20c'est qu'on ne se pose pas la question de savoir
00:44:22si nous voulons une société du soin,
00:44:24d'un soin à parfaire,
00:44:26encore une fois, évidemment,
00:44:28ou si nous répondons par l'euthanasie
00:44:30ou le sujet d'assister.
00:44:32D'ailleurs, on refuse d'utiliser les mots
00:44:34qui sont utilisés par le Conseil Consultatif National d'Ethique,
00:44:36par la Haute Autorité de Santé,
00:44:38par la DMD depuis des années.
00:44:40On refuse de les utiliser aujourd'hui.
00:44:42Et enfin, on nous vend une loi
00:44:44de liberté.
00:44:46C'est une loi de liberté,
00:44:48nous dit-on.
00:44:50Or, la liberté, d'ailleurs, on dit dans le texte,
00:44:52il est écrit, en effet, qu'il faut une volonté
00:44:54libre et éclairée.
00:44:56Simplement, on vous dit que sont exclues de la loi
00:44:58les gens dont le discernement est gravement altéré.
00:45:00Moi, j'aimerais bien que quelqu'un me donne
00:45:02une définition de gravement altéré.
00:45:04Quelqu'un qui a un discernement
00:45:06un peu altéré, il est libre ?
00:45:08Quelqu'un qui se prétend libre,
00:45:10il est toujours libre ?
00:45:12Tous les médecins du monde savent que non, évidemment.
00:45:14Tous les sociologues, normalement, savent que non.
00:45:16Tous les gauchistes, adorateurs de Marx,
00:45:18je reboucle, savent normalement que non.
00:45:20Il y a évidemment beaucoup d'injonctions dans la vie,
00:45:22beaucoup de contraintes dans la vie
00:45:24qui altèrent la liberté, notamment
00:45:26au moment de se poser la question de la mort.
00:45:28Tous ces sujets ne sont pas correctement
00:45:30abordés. Et alors, cerise sur le gâteau,
00:45:32je l'ai découvert ce week-end,
00:45:34il y a un article dans la loi.
00:45:36Vous savez, beaucoup de médecins ont expliqué,
00:45:38notamment en soins palliatifs ces derniers temps,
00:45:40que les désirs de mort étaient fluctuants,
00:45:42qu'on ne pouvait pas savoir avant d'être dans la situation,
00:45:44que parfois, on avait envie de mourir
00:45:46et quelques temps après, on n'avait plus envie de mourir.
00:45:48Dans la loi, il est écrit que si vous avez
00:45:50accepté l'administration du produit
00:45:52et que vous demandez un report
00:45:54au moment
00:45:56de l'injection,
00:45:58le médecin qui est en face de vous,
00:46:00acte que vous demandez un report et vous fixe une date immédiatement.
00:46:02Mais qui écrit
00:46:04des choses comme ça ?
00:46:06Mais ça, c'est dans le texte
00:46:08qui est voté aujourd'hui.
00:46:10On va marquer une pause.
00:46:12Il y a quand même un avantage à cette séquence
00:46:14qu'on a vécue depuis de nombreuses semaines,
00:46:16c'est que les uns et les autres ont pu modifier
00:46:18leur approche. C'est mon cas, par exemple.
00:46:20J'ai beaucoup changé là-dessus.
00:46:22J'ai écouté notamment Philippe Juvin
00:46:24qui m'a plutôt convaincu
00:46:26et notamment que la loi
00:46:28qui existait était déjà assez
00:46:30efficace puisque
00:46:32on pouvait plonger...
00:46:34Comment ?
00:46:36Je pense exactement le contraire de vous.
00:46:38C'est pour ça que les gens discutent,
00:46:40c'est parce qu'ils n'en sont pas d'accord.
00:46:42On marque une pause et vous pourrez
00:46:44donner votre point de vue. A tout de suite.
00:46:50Il est 9h58.
00:46:52Comme on est écouté dans
00:46:54toutes les sphères de l'État,
00:46:56parfois 55 rue Faubourg-Saint-Honoré
00:46:58et parfois rue de Varennes.
00:47:00Alors là, il y a quelqu'un qui dit qu'il a raison,
00:47:02M. Massé-Scaron, de dire que
00:47:04qui vit par la com' périra par la com'.
00:47:06En 2022, c'est visiblement ce qui est arrivé à Valérie Pécresse
00:47:08qui bénéficiait pourtant des conseils avisés
00:47:10de Massé-Scaron-Joseph.
00:47:12Non.
00:47:14En tout cas, la personne
00:47:16de l'Élysée...
00:47:18Je ne sais pas si c'est de l'Élysée d'ailleurs.
00:47:20D'ailleurs, très volontiers,
00:47:22je sais qu'il est fort probable que je débattrai
00:47:24avec lui peut-être dans 3 ans
00:47:26à l'heure des pros, c'est possible.
00:47:28On n'en sait rien, mais en revanche,
00:47:30il a raison de dire que vous avez conseillé
00:47:32Mme Pécresse et que ça n'a pas marché.
00:47:34Ah non, la seule chose que je reconnais...
00:47:36Vous ne l'avez pas conseillé ?
00:47:38Non.
00:47:40C'est vrai, vous ne mentez pas, vous. Parce que moi, j'aime pas les menteurs.
00:47:42Vous ne mentez pas. J'ai dit tout à l'heure
00:47:44d'où vous parlez. Vous ne mentez pas.
00:47:46Vous n'avez pas conseillé Mme Pécresse.
00:47:48Levez la main de droite et dites, je le jure.
00:47:50Je n'ai pas conseillé Mme Pécresse.
00:47:52En revanche, il y a d'autres choses que j'ai commises.
00:47:54Le discours Trocadéro de François Fillon.
00:47:56Oui.
00:47:58C'est important de le dire.
00:48:00D'ailleurs, les gens savent pas ce que vous faites.
00:48:02Vous êtes écrivain,
00:48:04mais vous travaillez également...
00:48:06C'est terminé.
00:48:08Ah oui ?
00:48:10Qu'est-ce qui est terminé ?
00:48:12Je suis à la retraite.
00:48:14Vous n'êtes plus qu'écrivain et éditorialiste ?
00:48:16Voilà.
00:48:18C'est bien.
00:48:20Avant, vous étiez un homme de conseil
00:48:22de communication.
00:48:24Oui, puis j'étais aussi nègre un certain nombre de fois
00:48:26dans ma vie.
00:48:28Vous voulez dire ghostwriter.
00:48:30Ghostwriter, si vous voulez.
00:48:32Ce qui est un exercice passionnant.
00:48:34D'ailleurs,
00:48:36la personne qui vous fait la remarque l'a été aussi.
00:48:38Je ne vous savais pas qui m'a fait la remarque.
00:48:40Je n'ai pas donné.
00:48:42Je salue
00:48:44Julien Dassin, qui est là.
00:48:46Il était une fois, nous deux.
00:48:48Joe Dassin, mon père.
00:48:50Sur un plateau, la première chose qu'on fait,
00:48:52c'est qu'on cherche, en regardant
00:48:54votre visage,
00:48:56des traits de ressemblance avec votre père,
00:48:58qui symbolise
00:49:00des années tellement heureuses
00:49:02et une chanson populaire tellement magnifique
00:49:04qui en dit beaucoup, d'ailleurs, sur cette période
00:49:06et qui est
00:49:08disparue trop tôt en 1980.
00:49:10Ce qui fait que vous ne l'avez jamais connue.
00:49:12Je ne l'ai jamais connue. Je n'avais que 5 mois
00:49:14quand il est décédé.
00:49:16Je n'ai pas de souvenirs charnels.
00:49:18Si on peut dire, tous les souvenirs que j'ai,
00:49:20je les ai créés au travers de ses fans
00:49:22qui m'en ont beaucoup parlé et évidemment
00:49:24ma famille.
00:49:26C'est quand même une aventure très particulière,
00:49:28un destin très particulier
00:49:30de ne pas connaître son père
00:49:32que le monde entier a connu et qui reste
00:49:34si vivant, si présent
00:49:36par la télévision.
00:49:38Vous êtes vous-même sur scène.
00:49:40Oui.
00:49:42Vous reprenez la maison,
00:49:44la boutique familiale.
00:49:46On revient des Etats-Unis où on a fait
00:49:48une tournée d'à peu près un mois
00:49:50et qui était un énorme succès.
00:49:52On en parlera ensemble et puis
00:49:54votre frère va venir la semaine prochaine
00:49:56également avec Claude-François Junior
00:49:58parce qu'il y a une tournée qui se met
00:50:00en place sur
00:50:02un bateau
00:50:04avec des fans et de Clau-Clau
00:50:06et de Joe Dassin. C'est quand même le destin
00:50:08des chanteurs morts qui est d'ailleurs très
00:50:10injuste et inégal.
00:50:12Joe Dassin est vivant, Claude-François est vivant,
00:50:14Serge Reggiani, même Brassens
00:50:16est peu vivant. Yves Montand, on n'en parle
00:50:18plus. Il y a beaucoup de chanteurs
00:50:20morts qui
00:50:22sont morts également sur les radios.
00:50:24Exactement.
00:50:26Et Claude-François et Joe Dassin font
00:50:28exception. C'est-à-dire que j'étais encore
00:50:30samedi soir à un 30 ans,
00:50:32à un trentenaire,
00:50:34c'était ma fille qui fêtait ses 30 ans,
00:50:36les gens ne chantent que des chansons.
00:50:38Non seulement ils n'étaient pas nés mais parfois leurs parents n'étaient même pas nés
00:50:40quand ils chantaient. Et Dalida aussi, elle n'est pas morte.
00:50:42Dalida, mais oui mais Dalida...
00:50:44Dalida, grâce à...
00:50:46Grâce à Orlando.
00:50:48Orlando qu'on salue.
00:50:50Je ne l'ai pas vu d'ailleurs.
00:50:52Barbara Durand, le rappel des titres.
00:50:56Dramatique accident
00:50:58dans le nord de la France. Un homme et deux
00:51:00enfants sont morts cette nuit après l'incendie
00:51:02de leur maison à Attiche.
00:51:04Deux autres enfants ainsi que la mère
00:51:06de famille ont été transportés à l'hôpital
00:51:08sans pronostic vital engagé.
00:51:10Il s'agissait d'une famille avec
00:51:12quatre enfants âgés entre 3 et 10 ans
00:51:14précise la préfecture.
00:51:16Une statue à l'effigie d'Arnaud Beltrame,
00:51:18héros de la nation, inaugurée
00:51:20ce mardi à Brice-sur-Marne.
00:51:22Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
00:51:24est attendu sur place.
00:51:26Le 24 mars 2018,
00:51:28le colonel succombé à ses blessures
00:51:30après s'être volontairement
00:51:32substitué à un otage lors des attaques
00:51:34terroristes de Carcassonne et Trèbes.
00:51:36Enfin, temps fort d'une visite
00:51:38hautement symbolique ce mardi au Canada.
00:51:40Le roi Charles III va prononcer
00:51:42le discours du trône pour la réouverture
00:51:44du Parlement, un déplacement
00:51:46historique perçu comme une marque
00:51:48de soutien dans un contexte
00:51:50de menaces d'annexions proférées
00:51:52par Donald Trump.
00:51:54Vincent Herouet, je disais que cette
00:51:56séquence nous a permis peut-être de
00:51:58changer notre avis
00:52:00et c'est le sentiment que j'ai eu parce que
00:52:02la sédation profonde
00:52:04par exemple, permet d'une certaine
00:52:06manière de partir en douceur
00:52:08et c'est ce que dit Philippe Juvin et j'ai trouvé
00:52:10que c'était convaincant et vous m'avez dit
00:52:12moi je ne pense pas du tout ça.
00:52:14Non, je pense que le contraire, je pense que ce débat
00:52:16tronqué a acclimaté
00:52:18dans ce pays de vieilles
00:52:20traditions chrétiennes
00:52:22l'idée qu'il y a
00:52:24des vies qui ne méritent pas
00:52:26d'être vécues et chacun
00:52:28demain, après-demain
00:52:30devra se demander s'il a
00:52:32le droit de faire peser
00:52:34sur la communauté,
00:52:36sur les autres, cette vie
00:52:38indigne qui est celle d'un très
00:52:40grand vieillard ou d'un très grand malade
00:52:42je crois qu'on est en train de fabriquer vraiment
00:52:44on dit que c'est
00:52:46avec les innocents qu'on fabrique les monstres
00:52:48je crois franchement qu'on est en train de fabriquer
00:52:50un monde totalitaire, un monde impitoyable
00:52:52et ça me navre
00:52:54et ça me navre d'autant plus que
00:52:56moi ce qui me frappe, c'est pas tellement les gens
00:52:58qui ont changé d'idée, c'est à quel point cette idée
00:53:00s'est imposée, on a vu tous les ultras
00:53:02du Parlement national qui ne connaissaient
00:53:04pas grand chose au dossier ni aux soins palliatifs
00:53:06et qui n'ont pas dû souvent veiller des mourants
00:53:08dire à peu près n'importe quoi
00:53:10et moi je suis sidéré, je vais vous dire
00:53:12ce qui me frappe le plus, c'est que samedi
00:53:14quand il y a eu une manifestation
00:53:16des handicapés qui protestaient contre
00:53:18cette loi, ce projet de loi
00:53:20il y avait 300 personnes
00:53:22quand il y a eu une pétition
00:53:24contre la loi sur la fin de vie
00:53:26il y a eu 25 000 signatures
00:53:28c'est-à-dire dérisoires
00:53:30j'en déduis que
00:53:32c'est le triomphe de tous ceux
00:53:34qui depuis, obstinément depuis
00:53:36des années, veulent imposer
00:53:38ce grand nettoyage
00:53:40de la loi
00:53:42je vous propose d'écouter, oui
00:53:44Richard Millet ? Non, je voulais dire que le nihilisme
00:53:46qui règne dans nos sociétés est tel
00:53:48qu'en Hollande par exemple
00:53:50depuis qu'un ancien Premier ministre s'est suicidé
00:53:52récemment avec son épouse
00:53:54eh bien se développait une mode
00:53:56du suicide à deux
00:53:58c'est des campagnes de publicité
00:54:00et il y a 9 000 personnes depuis
00:54:02qui se sont fait suicider ensemble
00:54:04voilà, je veux dire
00:54:06c'est sillant
00:54:08quand vous parlez d'une mode
00:54:10par exemple dans Titanic, il y a un très joli plan
00:54:12si vous vous souvenez
00:54:14il y a deux vieillards
00:54:16qui refusent
00:54:18d'aller sur un
00:54:20canot de sauvetage
00:54:22c'est un plan comme ça, on les voit ensemble
00:54:24et puis ils décident de mourir ensemble
00:54:26quand t'as 90, 95 ans
00:54:28pour sauver d'autres vies
00:54:30pour sauver d'autres vies
00:54:32mais quand t'as 90, 95 ans
00:54:34que...
00:54:36mais qu'est-ce que tu fais encore sur Terre ?
00:54:38écoutez
00:54:40vous êtes ironique
00:54:42non je ne suis pas ironique, je suis vrai
00:54:44j'ai même pas terminé ma phrase
00:54:46c'est ce que vous dira la sécu
00:54:48ce que vous dira la mutuelle
00:54:50ce que vous diront vos enfants
00:54:52j'ai pas terminé ma phrase
00:54:54ce que je veux vous dire c'est quand t'as 90, 95 ans
00:54:56que tu sais que ça va être insupportable
00:54:58de vivre sans celui ou celle
00:55:00avec qui tu as traversé la vie pendant
00:55:0250, 60, 70 ans
00:55:04que c'était l'amour de ta vie
00:55:06tu peux trouver que cette fin là
00:55:08elle est
00:55:10voilà, elle est possible
00:55:12c'est tout ce que j'ai dit
00:55:14et que t'as pas envie de vivre sans elle
00:55:16et tout est possible
00:55:18même une vision esthétique
00:55:20de quelque chose qui est répugnant
00:55:22je voudrais qu'on écoute Magali Jantey
00:55:24qui était hier avec son mari
00:55:26d'ailleurs c'est une image
00:55:28très poignante
00:55:30sur le plateau de Christine Kelly
00:55:32elle témoignait
00:55:34puisqu'elle était avec son mari
00:55:36qui effectivement est lourdement handicapé
00:55:38écoutez ce témoignage
00:55:40il veut qu'on défende
00:55:42plus l'aide à vivre que l'aide à mourir
00:55:44c'est à dire qu'il trouve que si on propose l'aide à mourir
00:55:46plus facilement que l'aide à vivre
00:55:48on occulte tous les besoins
00:55:50qui sont de plus en plus importants
00:55:52dans un système de santé qui est un peu en déroute
00:55:54on peut dire, et il pense à ses pères
00:55:56qui ont moins d'efficacité que lui
00:55:58et moins d'aisance financière
00:56:00qui sont pauvres, qui sont seuls
00:56:02qui ont beaucoup de mal à avoir des aides de domicile
00:56:04et donc on pense que ces personnes là
00:56:06inéluctablement
00:56:08ils seront amenés à plus vite demander l'aide à mourir
00:56:10qu'elles obtiendront entre 48h et 17 jours
00:56:12que celles
00:56:14qui attendent une
00:56:16préparation pour une consultation douleur
00:56:18de 8 mois de temps
00:56:20donc ça va devenir plus facile
00:56:22et donc lui il pense que ça va
00:56:24malheureusement c'est pas une vraie liberté
00:56:26c'est une liberté contrainte par des difficultés
00:56:28de vie qui s'aggravent et qui donc
00:56:30vont les conduire au désespoir
00:56:32d'autant qu'on verra qu'avec le délit d'entrave
00:56:34on ne peut pas proposer d'accompagnement
00:56:36aux personnes qui demandent l'aide à mourir
00:56:38C'était un témoignage très fort
00:56:40que vous pouvez retrouver évidemment sur
00:56:42cnews.fr
00:56:44ça aussi
00:56:46simplement elle dit à la fin le délit d'entrave
00:56:48le délit d'entrave a été adopté par
00:56:50l'assemblée nationale donc vous n'avez pas le droit en effet
00:56:52de proposer, de contester la volonté
00:56:54de mourir d'une personne et il y a des députés
00:56:56qui ont proposé un amendement
00:56:58pour inscrire l'interdiction du délit
00:57:00d'incitation à l'euthanasie
00:57:02amendement qui a été rejeté par les députés
00:57:04je sais pas si on réalise bien
00:57:06vous avez aujourd'hui interdiction de dire à quelqu'un
00:57:08qui vous demande de mourir d'essayer de lui donner
00:57:10des raisons de vivre. Vous avez en revanche
00:57:12la permission totale de l'inciter à le faire
00:57:14puisque les députés ont refusé
00:57:16de l'inscrire dans la loi
00:57:18J'entends et c'est pour ça que
00:57:20le débat continue et puis la loi n'est pas
00:57:22encore votée. Puisque vous avez la parole
00:57:24on va ouvrir le chapitre
00:57:26étranger. Je voudrais qu'on écoute
00:57:28Emmanuel Macron qui a répondu
00:57:30d'une certaine manière à Donald Trump
00:57:32qui disait Poutine ment
00:57:34et je connais
00:57:36Poutine depuis très longtemps, il est arrivé
00:57:38quelque chose à cet homme etc. Emmanuel Macron
00:57:40vous le savez est à Hanoi et hier
00:57:42il a dit une chose qui n'est pas fausse
00:57:44il a dit le président Trump
00:57:46il est en train de se rendre compte qu'on ne peut pas parler
00:57:48avec Poutine. Ecoutez ce qu'il a dit
00:57:50il n'a pas tort
00:57:52A lui il n'a jamais parlé avec Poutine
00:57:54Mais il a tenté !
00:57:56A chaque fois c'est la même chose
00:57:58Je me retrouve
00:58:00à être l'avocat d'Emmanuel Macron
00:58:02Donnez des leçons en permanence
00:58:04au monde alors que c'est des pratiques
00:58:06Il a eu le même parcours
00:58:08Il est comme moi
00:58:10Moi j'ai tenté avec Poutine
00:58:12ça ne marche pas
00:58:14Vous savez très bien ce qu'on pense du bilan d'Emmanuel Macron
00:58:16Mais là précisément
00:58:18je ne pense pas qu'il a tort
00:58:20Donc quand il n'a pas tort je le dis
00:58:22Ecoutez ce que dit le président Macron et je vous fais réagir tous les deux
00:58:24Je pense que le président Trump
00:58:26réalise que lorsque le président
00:58:28Poutine au téléphone lui a dit qu'il était prêt à la paix
00:58:30ou lorsque le président Poutine
00:58:32a dit à ses émissaires qu'il était prêt à la paix
00:58:34il leur a menti. En tout cas
00:58:36nous avons vu ces dernières heures une fois encore
00:58:38s'exprimer la colère
00:58:40de Donald Trump et une forme d'impatience
00:58:42Je souhaite simplement maintenant
00:58:44qu'elle se traduise en actes
00:58:46c'est à dire qu'à plusieurs reprises le président Trump
00:58:48a déploré, a condamné
00:58:50des frappes. Là je souhaite
00:58:52que cette indignation
00:58:54qu'il a exprimée que nous partageons
00:58:56elle se traduise dans une capacité
00:58:58des Etats-Unis d'Amérique avec les Européens
00:59:00à menacer
00:59:02d'un paquet de sanctions totalement différent
00:59:04et beaucoup plus massif
00:59:06de dissuader la Russie
00:59:08et enfin d'arrêter le conflit
00:59:10Est-ce que vous êtes d'accord avec cette analyse
00:59:12Vincent Herouette ?
00:59:14Oui l'analyse est en partie vraie
00:59:18en partie seulement
00:59:20et puis c'est pas une analyse qu'on lui demande
00:59:22je vais résumer
00:59:24c'est vrai que Trump a dit que
00:59:26il s'est demandé si Poutine était fou
00:59:28il a dit ça hier, toute la presse mondiale
00:59:30l'a repris. Mais il a dit dans la même phrase
00:59:32dans la même phrase
00:59:34il a dit que Zelensky exagérait
00:59:36et suscitait des problèmes
00:59:38c'est à dire qu'il les a renvoyés dos à dos
00:59:40ça veut dire quoi ? ça veut dire que
00:59:42Trump est impatient de se dégager de cette histoire
00:59:44et il va finir en réalisant
00:59:46qu'il n'arrive à rien
00:59:48il va finir par classer le dossier et le laisser tomber
00:59:50et nous laisser, nous
00:59:52Européens, face
00:59:54à la réalité. Et c'est là
00:59:56où on nous attend. Ca fait 3 ans
00:59:58que Emmanuel Macron
01:00:00a subi l'humiliation
01:00:02du Kremlin
01:00:04en Yalem, c'est la longue table, personne pour l'attendre
01:00:06à l'arrivée, etc.
01:00:08En 3 ans, qu'est-ce qu'a réellement
01:00:10fait l'Europe
01:00:12à part des phrases
01:00:14pour développer une machine de guerre
01:00:16pour développer une stratégie
01:00:18qui permette de contenir
01:00:20la Russie et de se passer de l'Amérique
01:00:22qu'est-ce qu'elle a fait ? Rien !
01:00:24Donc la réalité c'est qu'aujourd'hui
01:00:26Emmanuel Macron
01:00:28se réjouit que Donald Trump
01:00:30se les rejoint, mais il ne réalise pas que
01:00:32le fait que Donald Trump
01:00:34pense ça, ça ne veut pas dire que l'Amérique
01:00:36va revenir à la tête de l'OTAN, ça veut dire qu'ils vont se
01:00:38désintéresser de la question. Et ça veut dire que
01:00:40c'est à nous, Européens
01:00:42si on le veut vraiment, de tenir tête
01:00:44aux Russes. Or on est incapables
01:00:46on veut bien faire la guerre par procuration et encore
01:00:48avec une seule main
01:00:50parce qu'on n'a pas l'armement
01:00:52on n'a pas l'industrie qui produit
01:00:54assez de drones pour tenir tête aux Russes
01:00:56on n'a même pas les munitions
01:00:58ça veut dire quoi ? ça veut dire qu'en réalité
01:01:00on est devant, on se dit on va faire des sanctions
01:01:02économiques
01:01:0418ème train de sanctions économiques
01:01:06ça ne marche pas
01:01:08la vérité, la vérité
01:01:10c'est qu'on est incapables d'assumer
01:01:12le fait que l'Empire Russe
01:01:14s'est reconstitué, qu'il marche sur les pieds de ses voisins
01:01:16et qu'on n'est pas capables
01:01:18de le contenir
01:01:20bon
01:01:22c'est clair
01:01:24c'est clair. A l'étranger toujours, à Liverpool
01:01:26la fête a laissé place à l'horreur
01:01:28hier soir les célébrations du titre de champion
01:01:30d'Angleterre de Liverpool, une voiture a heurté des piétons
01:01:32on va peut-être voir des images, on ne verra pas le sujet
01:01:34mais peut-être qu'il y a des images qu'on peut voir
01:01:36ça s'est passé dans le centre-ville
01:01:38un homme a été arrêté selon
01:01:40la police, près de 50
01:01:42blessés dont 4 graves
01:01:44un homme blanc britannique de 53 ans
01:01:46a été arrêté, le Premier ministre britannique
01:01:48s'est exprimé sur la plateforme X
01:01:50les scènes qui se déroulent à Liverpool sont épouvantables
01:01:52moi je pense
01:01:54que le PSG joue
01:01:56samedi soir contre l'inter Milan
01:01:58aujourd'hui
01:02:00si le PSG gagne la finale
01:02:02je pense qu'il n'est pas prudent
01:02:04de faire ce qu'a fait par exemple l'équipe de France
01:02:06lorsque l'équipe de France a gagné la coupe du monde
01:02:08c'est d'aller sur les Champs-Elysées, de se balader
01:02:10je pense que le plus prudent aujourd'hui
01:02:12c'est de fêter cela au Parc des Princes
01:02:14dans un environnement sécurisé
01:02:16ça pourrait être dimanche
01:02:18la finale est samedi soir, ça pourrait être dimanche
01:02:20ça pourrait être lundi, je n'en sais rien
01:02:22malheureusement, on ne peut plus
01:02:24célébrer
01:02:26c'est vrai partout d'ailleurs
01:02:28c'est le PSG qui a demandé en cas de victoire à défiler sur les Champs-Elysées, non ?
01:02:30le PSG a demandé ?
01:02:32je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée
01:02:34je ne suis pas sûr que les commerçants
01:02:36des Champs-Elysées soient d'accord
01:02:38avec cette idée là, parce qu'aujourd'hui
01:02:40c'est très compliqué
01:02:42c'est très compliqué
01:02:44d'organiser ce genre de manifestation
01:02:46il y avait également dans les petites
01:02:48informations que je voulais vous donner du jour
01:02:50il y a les incivilités au volant
01:02:52je ne sais pas comment vous vous comportez au volant
01:02:54vous conduisez ? qui conduit ici ?
01:02:56vous conduisez ?
01:02:58je ne suis pas parisienne
01:03:00est-ce que vous insultez les gens au volant ?
01:03:02est-ce que vous dites ?
01:03:04je veux dire, ce n'est pas une religion
01:03:06ça a dû m'arriver
01:03:08est-ce que vous dites ?
01:03:10moi je trouve que si j'étais DRH
01:03:12pour recruter quelqu'un
01:03:14je le fais conduire
01:03:16parce qu'on voit tout
01:03:18on voit le rapport aux règles
01:03:20voilà celui qui brûle le feu
01:03:22qui s'en fiche des règles
01:03:24on voit celui qui est
01:03:26peureux
01:03:28ou courageux, ou qui a peur de perdre son permis
01:03:30on voit celui qui est intrépide
01:03:32on voit celui qui est fou, on voit tout
01:03:34celui qui est calme
01:03:36vous ne trouvez pas ?
01:03:38vous conduisez Richard Millet ?
01:03:40oui je conduis, mais je ne l'insulte pas
01:03:42parce que la violence est rapide
01:03:44très rapide, déchaînée
01:03:46vous pouvez très bien voir le type qui pille
01:03:48et qui sort et qui vous casse la figure
01:03:50c'est quelqu'un qui sortait avec un marteau
01:03:52voilà
01:03:54ils téléphonent à leur bande de venir vous massacrer
01:03:56oui alors bon
01:03:58ça existe, mais ils ne vont pas venir tout de suite quand même
01:04:00avant qu'ils téléphonent à leur bande
01:04:02moi je serais loin, je me méfie
01:04:04vous vous méfiez ?
01:04:06je ne vous insulte pas publiquement
01:04:08vous vous insultez en vous même
01:04:1063% des conducteurs interrogés
01:04:12admettent injurier d'autres conducteurs
01:04:14est-ce que Joseph vous conduisez ?
01:04:16moi c'est
01:04:18je n'ai pas de permis
01:04:20ça c'est fou, ça c'est un vrai parisien
01:04:22les parisiens, c'est incroyable
01:04:24vous avez grandi dans Paris ?
01:04:26en partie seulement
01:04:28il n'y a que les parisiens qui n'ont pas de permis de conduire
01:04:30mes enfants n'ont pas de permis
01:04:32et mon grand-père était un champion automobile
01:04:34qui a gagné les 24 heures du Mans avec Gordini
01:04:36il a gagné les 24 heures du Mans votre grand-père ?
01:04:38il était avec Gordini
01:04:40il s'appelait Massé Scarron ?
01:04:42oui, tout à fait
01:04:44en quelle année ?
01:04:46je ne m'en rappelle pas
01:04:50il nous reste
01:04:52en revanche je ne clancsonne jamais
01:04:54je regardais votre DRS
01:04:56je ne clancsonne jamais
01:04:58je voulais également vous montrer
01:05:00le concert de Jul
01:05:02pardonnez-moi, dans les petites nouvelles
01:05:04je voulais vous donner, ça c'est très intéressant
01:05:06France 2
01:05:08le 17 juin
01:05:10le 17 juin c'est la veille du 18 juin
01:05:12soirée 21 heures
01:05:14sommes-nous tous racistes ?
01:05:16c'est le titre de l'émission spéciale
01:05:18c'est formidable je trouve
01:05:20ça vous fait sourire
01:05:22moi ça ne me fait pas sourire
01:05:24sommes-nous tous racistes ?
01:05:26on est la veille du 18 juin
01:05:28une journée quand même importante
01:05:30on serait deux semaines après, ce serait pénible
01:05:34sommes-nous tous racistes ?
01:05:36je me dis
01:05:38vous avez un
01:05:40professeur de Rennes 2
01:05:42Rennes 2, j'ai eu ce matin
01:05:44Florian Bachelier qui me le rappelait
01:05:46Rennes 2, c'est l'extrême gauche de l'extrême gauche
01:05:48là où on est
01:05:50c'est Lazade
01:05:52ce sera Rennes d'un jour
01:05:54j'entends bien, mais je me dis
01:05:56comment est-ce possible de proposer ça ?
01:05:58alors je n'ai pas vu l'émission
01:06:00peut-être qu'elle sera formidable, peut-être que je me trompe
01:06:02peut-être que c'est un titre provocateur
01:06:04et qu'il faut attendre
01:06:06on ne l'a pas là le
01:06:08comment dire, le petit
01:06:10le teaser, je croyais qu'on l'avait
01:06:12bon
01:06:14on voit quand même très bien à quoi l'émission va ressembler
01:06:16je ne suis pas devin
01:06:18mais j'ai une petite idée
01:06:20dites c'est sur France 2, le titre
01:06:22on voit à quoi ça va ressembler
01:06:24mais c'est à cause de ce genre d'émissions
01:06:26à cause de ce genre de pensée politique
01:06:28que ça rejoint un peu le débat qu'on avait tout à l'heure
01:06:30c'est-à-dire la question aujourd'hui
01:06:32si vous avez envie de changer de civilisation
01:06:34si vous répondez non à cette question
01:06:36immédiatement vous êtes taxé de raciste par exemple
01:06:38il y a un lien quand même
01:06:40oui, parce que l'assimilation se fait
01:06:42mais dans l'autre sens
01:06:44précisez votre pensée
01:06:46attendez
01:06:48aujourd'hui l'assimilation c'est une assimilation
01:06:50inversée on a l'impression
01:06:52c'est-à-dire qu'on vous demande en effet
01:06:54exactement ce que vient de dire Johan
01:06:56c'est-à-dire de vous comporter
01:06:58si vous refusez de vous comporter d'une certaine manière
01:07:00ça veut dire en effet
01:07:02que vous refusez oui
01:07:04ça veut dire que vous refusez de vivre ensemble
01:07:06et vous refusez de vous assimiler
01:07:08donc l'assimilation elle est à fond inversée
01:07:10c'est un peu comme la viande halale
01:07:12on sait que toute la boucherie est halale maintenant
01:07:14sauf qu'on ne le dit pas
01:07:16ah ça c'est pas vrai, pourquoi vous dites ça ?
01:07:18il paraît que si
01:07:20mais arrêtez, ne faites pas des films de news
01:07:22s'il vous plaît pas
01:07:24il paraît
01:07:26j'ai lu des articles disant qu'il y a beaucoup plus en tout cas
01:07:28d'animaux abattus selon les principes halal
01:07:30alors qu'il ne devrait pas l'être
01:07:32est-ce que vous qui êtes un intellectuel
01:07:34un littéral, est-ce que vous aimez Joe Dassin ?
01:07:36les Joe Dassin ?
01:07:38je suis obligé d'aimer Joe Dassin dans la mesure
01:07:40où ça fait partie
01:07:42c'est pas une critique, au contraire
01:07:44ça fait partie de l'environnement sonore
01:07:46qui accompagne une enfance
01:07:48et une adolescence, c'est tout
01:07:50mais j'aime peut-être encore plus
01:07:52puisque je suis un intellectuel
01:07:54le grand-père de monsieur
01:07:56le grand-père cinéaste américain
01:07:58qui a fait des films comme Topkapi
01:08:00et quelques autres, des films noirs
01:08:02et qui a été marié il y a longtemps
01:08:04jamais dimanche
01:08:06et ce Jules Dassin évidemment
01:08:08on remercie Julien Dassin
01:08:10d'être avec nous, il était une fois nous deux
01:08:12et c'est vrai qu'en lisant votre livre
01:08:14il y a quelque chose que je n'avais pas imaginé
01:08:16mais qui n'est jamais dit le mot papa
01:08:18jamais
01:08:20quand je parle de mon père
01:08:22je le dis souvent mon père
01:08:24ou Dassin
01:08:26mais je ne dis pas papa
01:08:28parce que c'est un mot que je n'ai jamais prononcé
01:08:30et comme je le vois plus souvent physique
01:08:32le visuel que j'ai physique de lui
01:08:34c'est l'artiste
01:08:36donc pour moi c'est Dassin
01:08:38alors c'est une vie très particulière
01:08:40et qui est parfois très dramatique
01:08:42parce que vous le racontez
01:08:44vous avez 15 ans et vous êtes le professeur
01:08:46proviseur de la pension dans laquelle on m'a placé
01:08:48venu me chercher en classe
01:08:50pour m'ordonner de rejoindre un taxi stationné
01:08:52de Chamousseau
01:08:54cet institut où je reste emprisonné durant toute l'année scolaire
01:08:56je me retrouve propulsé dans la maison
01:08:58de ma mère Christine Dassin
01:09:00née d'Elvaux qui vient de s'éteindre
01:09:02dans sa 46ème année
01:09:04le monde s'écroule un peu plus autour de moi
01:09:06ma mère est décédée le matin même
01:09:08mais ses enfants et sa famille n'ont été prévenus
01:09:10que dans la soirée
01:09:12et vous êtes orphelin alors que vous avez 15 ans
01:09:14exactement à 15 ans j'apprends
01:09:16le directeur de l'école vient me voir
01:09:18et me fait il faut rentrer chez toi très vite
01:09:20et je comprends sur le chemin
01:09:22qui m'amène jusqu'à la maison dans ce taxi
01:09:24je comprends qu'il y a
01:09:26quelque chose de pas normal
01:09:28et j'arrive et je le dis à 15 ans
01:09:30en une fraction
01:09:32de seconde
01:09:34je me retrouve adulte
01:09:36un devoir m'occuper
01:09:38d'aider Sony, la maison de disques
01:09:40à sortir de nouveaux projets
01:09:42il y avait des employés
01:09:44qui s'occupaient de cette maison, de cette grande maison
01:09:46c'est pas normal à 15 ans de faire ça
01:09:48et j'ai été jeté
01:09:50dans le grand bain très jeune
01:09:52mais aujourd'hui vous êtes
01:09:54sur scène, vous reprenez le répertoire
01:09:56de votre père
01:09:58évidemment il y a deux solutions lorsqu'on est le fils d'Assa
01:10:00soit on fait complètement autre chose
01:10:02soit on fait précisément
01:10:04on poursuit ce qu'il a fait
01:10:06et c'est d'autant plus étonnant que vous n'avez pas
01:10:08connu votre père alors je ne veux pas faire de psychanalyse
01:10:10sauvage mais qu'est-ce que
01:10:12ça signifie ?
01:10:14C'est vraiment le hasard, je me suis retrouvé sur scène
01:10:16un peu par hasard
01:10:18je faisais des tours de chants français
01:10:20je faisais un tour de chants français
01:10:22et dedans je mettais des chansons
01:10:24de Dassin et le public
01:10:26c'est le public qui m'a dit mais pourquoi pas
01:10:28une deuxième, une troisième, une quatrième
01:10:30et au final c'est devenu un show complet
01:10:32Joe Dassin avec lequel je fais
01:10:34le tour du monde
01:10:36mon père qui était américain n'a jamais eu la chance
01:10:38de se produire aux Etats-Unis
01:10:40j'en reviens, on a fait un énorme succès
01:10:42dans les plus grandes villes
01:10:44les plus grandes salles des Etats-Unis
01:10:46On a des images je crois d'ailleurs
01:10:48et Marine peut nous les proposer
01:10:50peut-être des images
01:10:52où vous êtes sur scène
01:10:54évidemment et vous chantez
01:10:56le répertoire de votre père
01:11:06Et vous chantez en français ?
01:11:08En français oui
01:11:10parce que c'est incroyable
01:11:12alors là c'est la bande annonce
01:11:14et on reconnait la voix américaine
01:11:16bien sûr
01:11:18est-ce qu'on peut voir juste un extrait
01:11:20d'un concert ?
01:11:42...
01:11:54Alors la prise de son
01:11:56n'est pas extraordinaire parce qu'on comprend que c'est fait
01:11:58avec un smartphone mais
01:12:00c'est sidérant, en plus l'été indien
01:12:02c'est combien de temps ça l'été indien ?
01:12:04C'est le tube
01:12:06le plus gros
01:12:08combien il en a vendu ?
01:12:10Plus de 800 000
01:12:12Et là on est en été 75
01:12:14on est exactement le 6 juin
01:12:16ça sort le 6 juin 75
01:12:18et bien figurez-vous que le 6 juin
01:12:20nous on change de numérotation
01:12:22on devient le 14
01:12:24comme Léon 14
01:12:26comme Cruyff
01:12:30Donc ça a 50 ans
01:12:32ce titre n'a pas pris une raïde
01:12:34et c'est vrai qu'il y a aussi
01:12:36une nostalgie qui en dit beaucoup si on veut
01:12:38sur le plan sociologique
01:12:40c'est-à-dire qu'il y avait des slos monsieur
01:12:42et il n'y en a plus aujourd'hui
01:12:44et qu'est-ce que ça veut dire de notre société ?
01:12:46On allait inviter une fille
01:12:48est-ce que vous voulez danser mademoiselle ?
01:12:50Elle se connait à nous
01:12:52Danser avec nous
01:12:54Le patriarcat
01:12:56Le slo est patriarcal
01:12:58Vous allez faire
01:13:00quelque chose pour le 6 juin ?
01:13:02Pour le 6 juin bien sûr
01:13:04Qu'est-ce que vous avez organisé ?
01:13:06Déjà je tourne partout
01:13:08je ne sais même plus où je suis
01:13:10le 6 juin je suis en concert
01:13:12je suis dans le sud de la France
01:13:14Mais nous on va marquer ça
01:13:16nous on est des fans absolus de Joe Dassin
01:13:18Mais ça parle à tout le monde
01:13:20on a tous une histoire avec Joe Dassin
01:13:22les gens viennent me voir à la fin des spectacles
01:13:24en me disant je me suis marié sur cette chanson
01:13:26j'ai rencontré ma femme
01:13:28ils ont tous une anecdote
01:13:30et alors trouvez-moi un petit français
01:13:32qui ne soit pas allé en vacances
01:13:34Je suis d'accord avec vous
01:13:36dans ma famille il y a une anecdote avec Joe Dassin
01:13:38mais bon, elle n'est pas extraordinaire
01:13:40parce qu'il est passé à Nantes
01:13:42il est passé à Nantes
01:13:44mais ma mère était une fan absolue de Joe Dassin
01:13:46elle le trouvait beau, magnifique
01:13:48elle en parlait sans arrêt, ça énervait mon père
01:13:50ils sont allés au concert
01:13:52il a chanté 3 chansons
01:13:54il n'a pas terminé le concert
01:13:56il n'a pas terminé le concert ce jour-là
01:13:58donc c'était
01:14:00les Nantais
01:14:02alors ils s'en souviennent
01:14:04il y a quasiment
01:14:0650 ans
01:14:08Vous parlez également de Föschroll
01:14:10parce que vous avez vécu à Föschroll
01:14:12c'est une maison
01:14:14j'ai toujours détesté cette demeure
01:14:16tout petit je m'y sentais oppressé
01:14:18elle n'est associée qu'à des malheurs ou des anecdotes sordides
01:14:20et c'est vrai que vous avez perdu beaucoup de choses
01:14:22à Föschroll qui existaient
01:14:24Enormément, cette maison était
01:14:26déjà très mal conçue
01:14:28c'était une maison pharaonique
01:14:30dans laquelle vous aviez une chambre énorme
01:14:32et un salon tout petit
01:14:34alors qu'il voulait
01:14:36il avait conçu cette maison comme une maison de réception
01:14:38l'architecte je ne sais pas
01:14:40s'est trompé
01:14:42il y a eu le feu surtout et c'est ça
01:14:44il y a eu beaucoup de choses qui ont disparu
01:14:46il y avait des combles, des sacs de lettres
01:14:48des costumes, des guitares
01:14:50et un jour la maison prend feu
01:14:52alors déjà qu'on n'avait pas grand chose
01:14:54on a tout perdu
01:14:56Je voulais qu'on écoute Joe Dassin interroger
01:14:58Joe Dassin appartient aussi à une tradition
01:15:00c'est un intellectuel, il a fait des études
01:15:02assez brillantes
01:15:04la chanson populaire c'est pas
01:15:06a priori, il ne va pas vers ça
01:15:08au départ ?
01:15:10Non, mais vous savez il disait souvent
01:15:12faire une chanson simple c'est très compliqué
01:15:14et vous disiez
01:15:16c'était un érudit et son meilleur ami
01:15:18Carlos
01:15:20quand même qui était le fils de
01:15:22François Sdolto
01:15:24et ces deux là qui étaient des érudits
01:15:26ils se sont remis à partir en fête
01:15:28et ils s'éclataient
01:15:30Vous connaissez sans doute
01:15:32toutes les images d'archives de votre père ?
01:15:34J'espère
01:15:36Avant l'Olympia vous allez me dire si vous connaissez cette image
01:15:38qu'on a découverte
01:15:40à Alina ce matin
01:15:42écoutez, il parle précisément
01:15:44de comment on fabrique une chanson
01:15:56Joe Dassin, qui êtes-vous ?
01:15:58J'aurais tellement
01:16:00ça vous le retournez parce que
01:16:02honnêtement je crois que je connais personne
01:16:04qui pourrait répondre à cette question
01:16:06sans faire ou bête ou prétentieuse
01:16:08c'est une question
01:16:10tellement vaste qu'il faut avoir
01:16:1270 ou 80 ans pour pouvoir y répondre
01:16:14On vous retrouvera dans quelques années
01:16:16Pour vous aider
01:16:18on va faire un petit retour en arrière
01:16:20vous avez commencé dans la chanson
01:16:22il y a 5 ans
01:16:24Avant les 5 ans
01:16:26vous étiez Joe Dassin
01:16:28il y a eu l'Amérique
01:16:30beaucoup de métiers
01:16:32L'Amérique parce que mon père
01:16:34travaillait aux Etats-Unis
01:16:36la France la première fois parce que mon père
01:16:38est venu s'installer ici
01:16:40et ensuite l'Amérique
01:16:42parce que j'avais envie de
01:16:44voir là où j'étais né
01:16:46j'étais venu ici j'avais déjà 12 ans
01:16:48mais les quelques années que j'avais passé en France
01:16:50au début m'avaient complètement effacé
01:16:52au fond Joe Dassin
01:16:54on peut se demander pourquoi vous ne vous êtes pas laissé vivre
01:16:56pourquoi vous avez décidé
01:16:58de vous bagarrer
01:17:00et de vous lancer dans un métier qui finalement est très difficile
01:17:02et s'il faut se bagarrer
01:17:04autant se bagarrer dans la chanson
01:17:06il est beau
01:17:08il a du charme, il a une voix qui est magnifique
01:17:10vous connaissez sans doute cette
01:17:12ces images je ne les ai jamais vues
01:17:14ah bon ? Non pas celle-ci
01:17:16écoutez
01:17:18elles sont même émouvantes
01:17:20parce qu'il parle vraiment
01:17:22de lui
01:17:24et donc c'est un livre, il était une fois nous deux
01:17:26alors il a joué dans les
01:17:28dans les films du jeu
01:17:30dans Top Capi
01:17:32où il joue
01:17:34des petits rôles
01:17:36qui volent le poignard, enfin qui l'emmènent
01:17:38qui le fait disparaître
01:17:40et c'est la première fois où il chante
01:17:42à la télé devant un écran
01:17:44et il est enterré à Los Angeles
01:17:46pendant la coupe du monde 94
01:17:48je me souviens d'aller sur la tombe de
01:17:50Joe Dassin au cimetière de
01:17:52Los Angeles, il est mort
01:17:54dans des conditions très particulières
01:17:56il était fatigué
01:17:58il était fatigué mais il avait un problème cardiaque
01:18:00qui était connu depuis tout le temps
01:18:02depuis le service militaire déjà
01:18:04et il était très faible
01:18:06du coeur et il est décédé
01:18:08d'un infarctus du myocarde
01:18:10en 1980
01:18:12vous avez une tante aussi, vous aviez une tante
01:18:14j'ai deux tantes qui sont toujours en vie
01:18:16une qui était
01:18:18qui a joué
01:18:20et qui a joué dans un film de Marguerite Duras
01:18:22qui s'appelle Le Musicain
01:18:24Julie Dassin
01:18:26parce que
01:18:28selon la phrase célèbre de
01:18:30Pierre Desproges
01:18:32Marguerite Duras n'a pas
01:18:34qu'écrit des conneries
01:18:36elle en a filmé aussi
01:18:38c'était une
01:18:40c'est Pierre Desproges
01:18:42qui disait ça
01:18:44Marguerite Duras n'a pas qu'écrit que des conneries
01:18:46elle en a filmé aussi Indian Song
01:18:48Le Musicain
01:18:50mais je dis ça alors que
01:18:52on rêvait évidemment Marguerite Duras
01:18:54bien évidemment
01:18:56j'aime bien ses titres moi
01:18:58Loewenstein
01:19:00La solitude de
01:19:02comment ça s'appelle la solitude de Loewenstein
01:19:04Loewenstein
01:19:06Le ravissement de Loewenstein
01:19:08Le ravissement
01:19:10Barbara Durand est avec nous
01:19:12et à 10h30 elle nous rappelle les titres
01:19:14et puis on écoutera quand même
01:19:16parce que vous êtes un peu triste là ce matin
01:19:18on écoutera quand même quelques chansons de Jeudassin
01:19:20qui peuvent nous donner un peu de
01:19:22de beau moqueur
01:19:24les amants de
01:19:26Saint Jean
01:19:28Barbara Durand
01:19:34La France ne veut pas dépendre de la Chine
01:19:36et des Etats-Unis
01:19:38propos d'Emmanuel Macron lors de sa visite
01:19:40vietnamienne
01:19:42nous ne voulons pas dépendre des grandes puissances
01:19:44a déclaré le président français devant une foule d'étudiants
01:19:46s'en prenant ainsi au taxe
01:19:48douanière de Donald Trump qui y change selon les matins
01:19:50dit-il et critiquant des revendications
01:19:52de Pékin en maire de Chine
01:19:54Marie Donial
01:19:56avec la présidentielle en ligne de mire
01:19:58et les socialistes votent une première fois ce mardi
01:20:00pour choisir leur nouveau premier secrétaire
01:20:02ils ont le choix entre le sortant
01:20:04Olivier Faure et ses concurrents
01:20:06le maire de Rouen
01:20:08et le chef des députés socialistes
01:20:10Boris Vallaud
01:20:12quelques 40 000 adhérents sont attendus
01:20:14les deux candidats en tête seront départagés
01:20:16lors d'un deuxième tour le 5 juin
01:20:18enfin c'est un record exceptionnel
01:20:20au Népal
01:20:22un alpiniste a atteint le sommet de l'Everest
01:20:24pour la 31ème fois
01:20:26battant son propre record
01:20:28guide de montagne depuis plus de 20 ans
01:20:30le Népalais Camiri Tacherpa
01:20:32actuellement âgé de 55 ans
01:20:34s'est haissé pour la première fois
01:20:36sur le toit du monde
01:20:38en 1994
01:20:40Merci, Julien Dassin écrit
01:20:42il était une fois nous deux
01:20:44édition l'archipel de 1025
01:20:46nous deux avec son père bien sûr
01:20:48et puis c'est une des plus célèbres chansons
01:20:50de Joe Dassin
01:20:52le plus grand
01:20:54héritage que l'on puisse léguer à un enfant
01:20:56c'est bien le souvenir de son amour
01:20:58l'héritage ce n'est pas ce que vous mettez en banque
01:21:00c'est une affirmation active de ce que vous êtes
01:21:02écrivez vous et aucun héritage n'est plus riche
01:21:04que celui de l'honnêteté
01:21:06et de la sincérité, vous vous rappelez
01:21:08combien votre père était généreux
01:21:10Joe était d'une générosité légendaire
01:21:12il ne manquait jamais d'offrir à sa famille
01:21:14à ses nombreux amis mentaux de fourrure
01:21:16Quelle serait sur scène la chanson
01:21:18qui a le plus de succès aujourd'hui ?
01:21:20Alors ça va vraiment dépendre des pays
01:21:22celle qui a le succès
01:21:24le plus important c'est
01:21:26Et si tu n'existais pas, je la commence
01:21:28je l'arrête parce que les gens applaudissent
01:21:30et c'est le public qui la continue
01:21:32C'est fou, on peut l'écouter
01:21:34Et si je ne vous interromps pas
01:21:36il chante la chanson tout seul
01:21:38C'est qui qui a fait les paroles ?
01:21:40C'est Claude Lemel, Pierre Delannoy
01:21:42et c'est une chanson de Toto Coutounio
01:21:44Et l'été indien aussi c'est une chanson de Toto Coutounio
01:21:46C'est une mélodie
01:21:48Oui tout à fait
01:21:50Il n'est pas mort
01:21:52Dis-moi comment j'existerais
01:21:54Elle est sublime celle-là
01:21:56D'abord c'est la chanson populaire ce qui est bien
01:21:58c'est combien les mots sont simples
01:22:00Et si tu n'existais pas, dis-moi comment j'existerais
01:22:02C'est imparable
01:22:04C'est imparable
01:22:06Comment ?
01:22:08Mais c'est ça qui est formidable
01:22:10C'est imparable
01:22:12Et si tu n'existais pas, comment j'existerais
01:22:14Là tu dis ça à ta femme, t'as gagné
01:22:16Tu passes une bonne soirée
01:22:18Tu passes une bonne soirée
01:22:24Personne ne connaissait Marie Laurencin en France
01:22:26Exagère
01:22:28Combien d'hommes ont dit à leur femme
01:22:30Ma chérie tu ressembles à une aquarelle de Marie Laurencin
01:22:32Hop t'as gagné une deuxième soirée
01:22:36Vous êtes en train de donner tout aux tips
01:22:42Les yeux d'Emilie
01:22:44Qui a été repris par
01:22:46Les rugbymans
01:22:48Les fait rien
01:22:50C'est devenu un titre
01:22:52Explosif
01:22:54A chaque fois moi je vous dis
01:22:56Ecoutez les paroles
01:22:58Parce que c'est quand même une chanson triste
01:23:00Mais la mélodie embarque
01:23:02On voit les gens danser
01:23:04Sauter sur cette chanson
01:23:06Alors qu'il vient de perdre Emilie
01:23:08Bah oui c'est peut-être pour ça
01:23:18Ça c'est imparable
01:23:22Alors moi j'ai un souvenir de cette chanson
01:23:24Ce qui est terrible c'est que
01:23:26L'équipe de France devait aller jouer
01:23:28La coupe du monde aux Etats-Unis en 1994
01:23:30Et il y avait deux matchs
01:23:32Il y avait France-Bulgarie et France-Israël
01:23:34Et en 1993
01:23:36A l'automne 1993
01:23:38Et dans le Parc des Princes ils ont passé cette chanson
01:23:40De Joe Dassin qui est devenu l'hymne
01:23:42De ce qu'il ne fallait pas passer
01:23:44Parce que l'équipe de France n'est jamais allée aux Etats-Unis
01:23:46Puisqu'elle a perdu
01:23:48Et cette chanson elle est marquée aussi pour ça
01:23:50Cette chanson il l'a chantée
01:23:52Jules, mon grand-père, son père
01:23:54Il l'a chantée en hommage
01:23:56A mon arrière-grand-père Samuel
01:23:58Qui était venu d'Odessa
01:24:00Aux Etats-Unis
01:24:02Et c'était pour rendre hommage
01:24:04A cet homme qui était parti
01:24:06Pour découvrir les Etats-Unis
01:24:08Qui étaient selon lui
01:24:10Pavés d'or
01:24:12Et au fait il est arrivé barbier
01:24:14Et il est décédé barbier
01:24:16Moi j'aime beaucoup « Salut les amoureux »
01:24:18Bien sûr
01:24:20« Salut les amoureux » elle est formidable
01:24:22Mais bon chacun
01:24:24C'est l'histoire de Claude Lemel
01:24:26C'est l'histoire d'amour de Claude Lemel
01:24:28Exactement, il y a également « Ça va pas changer le monde »
01:24:30Elle est sublime
01:24:32C'est quoi au départ
01:24:34L'intro de « Ça va pas changer le monde »
01:24:36C'est pas un piano
01:24:38C'est 13 années 70
01:24:40Ah oui c'est très...
01:24:42Les orchestres à l'époque
01:24:44C'est ce que je respecte au maximum
01:24:46C'est drôle, tu es parti
01:24:48Et pourtant tu es encore ici
01:24:50Puisque tout me parle de toi
01:24:52Un parfum de femme, l'écho de ta voix
01:24:54Ton adieu je n'y crois pas du tout
01:24:56C'est un au revoir, presque un rendez-vous
01:24:58Qui n'a pas pensé ça dans sa vie
01:25:00Mais oui, c'est ça qui est magnifique
01:25:02La chanson populaire
01:25:04Vous n'avez pas tenté d'écrire des chansons ?
01:25:06Je suis incapable, c'est un art
01:25:08Je ne l'ai pas
01:25:10C'est vrai
01:25:12C'était formidable d'être avec vous
01:25:14Il était une fois nous deux
01:25:16C'est vraiment très bel
01:25:18C'est aux éditions Archipel
01:25:20Je vais quand même vous donner vos dates
01:25:22Vous serez je crois à Alès
01:25:24Le cœur ouvert à l'inconnu
01:25:26J'avais envie de dire bonjour
01:25:28Alès, vous serez à Toreil
01:25:30Je ne sais pas où c'est, le 8 août
01:25:32A Saint-Marie-sur-Mer le 11 octobre
01:25:34Le Canet le 12 octobre
01:25:36Valréas le 20 février
01:25:38Bout du pont de Larmes le 21 février
01:25:40Donc voilà
01:25:42Peut-être que vous repasserez à Nant
01:25:44J'aimerais que vous veniez à Nant
01:25:46Je salue Xavier Couture qui dit
01:25:48Est-ce que Ligeti est passé à Nant ?
01:25:50Ligeti c'est une blague entre nous
01:25:52C'est un des compositeurs
01:25:54Il m'a dit que Ligeti c'était Mozart
01:25:56Donc on en est là
01:25:58J'étais un peu triste
01:26:00C'est Ligeti qui compose lui-même
01:26:02Oui il compose
01:26:04Oui bien sûr
01:26:06Mais dire Ligeti c'est Mozart
01:26:08Excusez-moi
01:26:10Est-ce que je peux donner
01:26:12Jean-Marc Morandini
01:26:14C'est là avec nous
01:26:16Ce matin je ne crois pas que j'ai les noms
01:26:18Donc Marine Lanson va me dire
01:26:20Laurent Capra était à la réalisation
01:26:22Matteo était à la vision
01:26:24Matisse
01:26:26était au son
01:26:28Et Léopold
01:26:30était là bien sûr avec Marine Lanson
01:26:32Merci beaucoup
01:26:34Jean-Marc Morandini dans une seconde
01:26:36Il était une fois
01:26:38Nous deux
01:26:40Merci
01:26:42Merci
01:26:44Merci
01:26:46Merci
01:26:48Merci
01:26:50Merci
01:26:52Merci
01:26:54Merci
01:26:56Merci
01:26:58Merci
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01:27:04Merci
01:27:06Merci
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