L'Heure des Pros (Émission du 30/05/2025)

CNEWS

Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

Transcript

00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros en cette veille de match de ligue des champions finale aller Paris Saint-Germain.

00:00:07Bien évidemment nous sommes sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur ces news jusqu'à 10h30.

00:00:13Interdiction de fumer sur les plages à partir du 1er juillet et la raison invoquée protéger les enfants.

00:00:19Pourquoi pas ?

00:00:21Mais hier Christian Estrosi était sommé par la CNIL de désactiver les caméras de surveillance installées près des écoles.

00:00:27Pour protéger les enfants d'accord mais en respectant l'anonymat des criminels.

00:00:31Interdiction de fumer sur les plages mais voile possiblement pour tous dans l'espace public.

00:00:37Protéger la culture française, son identité, ses mœurs, ses traditions ce n'est pas le sujet pour ceux qui nous gouvernent.

00:00:43Interdiction de fumer sur la plage mais protéger les enfants contre les écrans on en parle.

00:00:48Au fond c'est facile d'interdire de fumer sur la plage ça ne mange pas de pain.

00:00:52C'est comme durant le Covid d'obliger le kidam à boire son café debout dans une brasserie ou d'envoyer papi et mamie à la cuisine le soir de Noël pour manger une part de bûche.

00:01:01Ce que je veux vous dire c'est que l'impossibilité des gouvernants d'agir sur des sujets essentiels comme l'insécurité ou l'immigration les pousse à être intransigeants sur des sujets annexes.

00:01:13Appelons ça la diversion. Qui peut croire sérieusement qu'un fumeur sur une plage intoxiquera un bon bain de 6 ans ou qu'il incitera à fumer deux paquets de cigarettes quand il sera grand ?

00:01:24Rassurez-vous je sais que le camp du bien et de la morale réunie désapprouvera ces quelques mots.

00:01:29Quelle époque fumer tue vivre aussi ?

00:01:339h02, Shana Lousteau.

00:01:35Bonjour Pascal, bonjour à tous.

00:01:48La reconnaissance d'un État palestinien est un devoir moral et une exigence politique.

00:01:53Ce sont les mots d'Emmanuel Macron ce matin depuis Singapour.

00:01:56Le président de la République appelle également les Européens à durcir la position collective contre Israël s'il n'y a pas une réponse à la hauteur de la situation humanitaire dans la bande de Gaza.

00:02:07Un dispositif de sécurité massif à Paris pour la finale de la Ligue des Champions demain soir.

00:02:12C'est la promesse faite par Laurent Nunez ce matin.

00:02:15Écoutez, il était l'invité de la grande interview sur CNews et Europe 1.

00:02:18On aura un gros dispositif demain soir pour la finale de présence de policiers et de gendarmes et de policiers de la préfecture de police sur la voie publique en sécurisation.

00:02:29Donc on aura vraiment un très gros dispositif avec au total pour l'agglomération parisienne 5400 effectifs qui seront engagés pour demain soir.

00:02:37Et notez que demain la circulation sera coupée sur les Champs-Elysées et que tous les commerces autour seront fermés jusqu'à dimanche soir.

00:02:44Et puis côté sportif, le PSG affrontera donc l'Inter Milan à Munich demain soir.

00:02:49Les clubs parisiens aura 90 minutes pour écrire l'histoire et décrocher, on l'espère, son premier titre européen.

00:02:55Ils se sont entraînés dans leur campus de Poissy hier et s'envoleront pour l'Allemagne dans la journée finale exceptionnelle à suivre en direct sur Canal+.

00:03:03Merci beaucoup Chana, j'ai lu les gazettes People et on me dit que vous regarderiez demain la finale avec un rugbyman lyonnais.

00:03:14Je me demande si c'est la bonne personne pour suivre.

00:03:17Les négociations sont rudes, Pascal, pour réussir à regarder ce match.

00:03:20Pour suivre ce match, merci Chana, et passez un excellent week-end.

00:03:24Ils sont contents les commerçants parisiens.

00:03:25J'ai cité hier soir Tony Gomez qui est un homme assez connu de la vie parisienne qui est obligé de fermer son restaurant samedi soir,

00:03:33de s'asseoir sur une recette bien évidemment, de sécuriser également son restaurant parce qu'on lui demande de sécuriser son restaurant.

00:03:40Et je disais tout à l'heure sur Europe 1, évidemment ça peut paraître anecdotique tout cela.

00:03:45Eh bien ça ne l'est pas.

00:03:46Non ça ne l'est pas.

00:03:46Parce que c'est le détail, le diable est dans les détails.

00:03:49C'est-à-dire qu'on ne peut même pas organiser une finale de Ligue des Champions à Munich, à Munich.

00:03:55Et on est obligé de fermer toute la ville.

00:03:58C'est-à-dire l'état de la France aujourd'hui.

00:04:01C'est quand même, c'est très révélateur.

00:04:04Donc tous les restaurants sont fermés, tous les cafés sont fermés, tous les Champs-Elysées sont fermés.

00:04:08Demain soir, ce n'est même pas fermé le 31 décembre.

00:04:11Les restaurants sont ouverts.

00:04:12Et donc on est obligé de tout fermer.

00:04:14Les restaurants, ils sont ravis.

00:04:15C'est la France.

00:04:16Mais ça montre à quel point la violence a étendu ses thèmes.

00:04:18Moi j'ai souvent discuté avec Jean-Pierre Cheminement qui était ministre de l'Intérieur pour la Coupe du Monde 98.

00:04:22Je n'avais pas l'impression que pour lui, sécuriser cette Coupe du Monde, c'était un sacerdoce comme ça l'est aujourd'hui d'organiser une finale de Ligue des Champions à l'extérieur.

00:04:28Alors je présente évidemment nos invités, Rachel Kahn que vous connaissez, Georges Fenech qui concourt donc pour le prix Goncourt désormais,

00:04:35Joseph Masses-Caron, comment ?

00:04:37Tu vous rêves ?

00:04:38Bah évidemment, Joseph Masses-Caron qui est là, Johan Ouzahi, Joachim Lefloquimat que vous venez d'entendre à l'instant et notre ami Tanguy Hamon.

00:04:46Tanguy, le dispositif de demain soir, racontez-nous.

00:04:50Dispositif exceptionnel a indiqué Laurent Nunez, le préfet de Paris.

00:04:52Il a raison d'ailleurs, monsieur Nunez.

00:04:54Franchement, il a raison parce qu'il ne peut pas faire autrement et s'il ne le faisait pas, on lui reprocherait.

00:04:58Exactement.

00:04:58Donc là, je suis clair là-dessus, je trouve qu'il a raison, mais ça en dit beaucoup.

00:05:03Exactement, 5400 forces de l'ordre mobilisées, c'est énorme pour avoir un ordre d'idée.

00:05:08Pour le 1er mai, c'était 2000 effectifs des forces de l'ordre, donc là on est à plus du double de ces effectifs des forces de l'ordre.

00:05:14La moitié de ces 5400 policiers et gendarmes seront déployés sur le secteur des Champs-Elysées.

00:05:20On a d'ailleurs appelé des policiers qui étaient en week-end ou en repos pour venir renforcer ces effectifs.

00:05:26À partir de midi, tout le secteur autour de la place de l'Étoile sera bloqué, aucune circulation possible.

00:05:32Et à partir de 18h, tout simplement, plus personne ne pourra accéder.

00:05:36La place de l'Étoile sera un no man's land.

00:05:38Sur le reste des champs, la circulation sera, elle, interdite à partir de 18h.

00:05:42Pour y accéder, il faudra passer des barrages, des fouilles, des palpations vont être réalisées.

00:05:49Évidemment, port de l'alcool, port d'armes, port d'engins pyrotechniques interdits.

00:05:53À partir de 19h, tous les commerces des Champs-Elysées vont devoir fermer.

00:05:58Et les restaurants aussi, c'est ça qui est la première.

00:06:00Il n'y a que les hôtels qui pourront rester ouvert.

00:06:02Ah oui, les hôtels, c'est gentil, on ne demande pas aux gens de partir.

00:06:06C'est pas le Covid.

00:06:07Il faudra montrer pas de blanche.

00:06:08Et avec fouilles, si c'est possible, des sacs des personnes qui vont devoir aller dans ces hôtels.

00:06:13Je vais vous dire, sauf erreur de ma part, je ne crois pas qu'une seule fois en France,

00:06:19les restaurants aient été fermés sur les Champs-Elysées.

00:06:23Je crois que ce n'est jamais arrivé.

00:06:26Le 14 juillet, nous sommes d'accord que c'est ouvert.

00:06:28Le 31 décembre, les restaurants sont évidemment ouverts.

00:06:31C'est la première fois qu'en France, tous les restaurants des Champs-Elysées,

00:06:35la plus belle avenue du monde, sont fermés.

00:06:37Donc les gens, ils se disent, un samedi soir, demain.

00:06:41Donc qui va rembourser les restaurateurs ?

00:06:44Personne.

00:06:45Exactement, personne.

00:06:48Et quel que soit le résultat du match.

00:06:50C'est ça aussi.

00:06:51C'est-à-dire ?

00:06:52Qu'ils gagnent ou qu'ils perdent.

00:06:54Alors si...

00:06:55Si tu gagnes, fasse je perds.

00:06:58Oui, non mais s'il y a défaite,

00:07:00donc il n'y a pas parade dimanche,

00:07:02et les restaurateurs auront le droit de rire.

00:07:04Il n'y a pas de parade dimanche, nous sommes d'accord.

00:07:08Mais si, victoire, parade dimanche, est fermée.

00:07:13Je ne suis pas sûr que ce soit très malin de faire une parade sur les Champs-Elysées.

00:07:17Vous l'aviez dit.

00:07:17Je pense que ce serait pas mal de réunir tout le monde au Parc des Princes.

00:07:20Le choix qui a été fait, d'aller se balader sur les Champs-Elysées,

00:07:23ça se passera sans doute bien s'il y a beaucoup de...

00:07:25Ça s'est déjà fait plusieurs fois, avec les Verts, avec les Coupes du Monde,

00:07:29c'est pas la lame-sée, on va quand même pas renoncer.

00:07:33Avec les Verts, c'était vraiment une...

00:07:35D'abord, ils avaient perdu, mais bon.

00:07:37Écoutez Laurent Nunez, qui était ce matin sur l'antenne de CNews.

00:07:41Il y a toujours évidemment cette menace terroriste qui est présente, qui est là.

00:07:46Et puis bien sûr, les risques délictueux, classiques.

00:07:50Donc voilà, quand il y a du monde dans l'espace public,

00:07:52il y a du bleu, comme on dit, c'est ce que nous faisons demain soir.

00:07:55Et notamment sur les Champs, j'insiste, sur les Champs,

00:07:57ce sera évidemment un secteur prioritaire,

00:07:59où nous protégerons les commerces des Champs,

00:08:02y compris dans les axes perpendiculaires aux Champs-Elysées.

00:08:06Il y aura des policiers ou des gendarmes mobiles

00:08:08ou des effectifs de la préfecture de police,

00:08:10sous l'autorité du préfet de police,

00:08:12qui interviendront à la moindre exaction.

00:08:13Et on sera extrêmement fermes.

00:08:15C'est aussi une mise en garde que j'adresse ce matin.

00:08:18On sera évidemment extrêmement fermes

00:08:20dès lors qu'il y aura des dégradations,

00:08:21des prises à partie des forces de l'ordre.

00:08:22Il y aura des interventions de police.

00:08:25Bon, il a évidemment raison, Laurent Nunez.

00:08:28Simplement, après les incidents d'Arsenal,

00:08:29le 8 mai, Tanguy Hamon,

00:08:31parce qu'on se demande toujours quel est le suivi.

00:08:33On peut sans doute voir ce qui s'était passé,

00:08:35ces magasins qui avaient été cassés, etc.

00:08:38Est-ce qu'on sait combien il y a eu d'interpellations ?

00:08:40Combien il y a eu de comparutions immédiates ?

00:08:43Combien de gens, peut-être, sont en prison

00:08:44à l'heure à laquelle je parle ?

00:08:46Est-ce qu'on sait tout ça ?

00:08:47Ce soir-là, il y avait eu 47 interpellations

00:08:50et 29 de ces interpellés avaient été placés en garde à vue.

00:08:53Ce matin, le préfet de police a été interrogé.

00:08:56Il n'a pas su répondre,

00:08:57il n'a pas su donner les chiffres

00:08:58des suites judiciaires de ces individus

00:09:01placés en garde à vue.

00:09:02Est-ce qu'ils sont mis en examen ?

00:09:03Est-ce qu'ils ont été défaits ?

00:09:04Pourquoi on n'a pas les suites ?

00:09:05Pourquoi ?

00:09:06Même en termes de pédagogie ?

00:09:09Souvent, dans ces cas-là,

00:09:10c'est très difficile de monter un dossier

00:09:12sur les personnes.

00:09:13Ils sont, il faut dire aussi,

00:09:14souvent très bien défendus

00:09:16et les policiers, des fois, ont du mal

00:09:17à trouver les éléments vraiment

00:09:19pour les incriminer.

00:09:20Oui, mais c'est pour ça qu'il faut changer

00:09:21d'ailleurs la loi

00:09:22et faire revenir à la loi anticasseur

00:09:24quand on en a parlé 12 millions de fois.

00:09:26La loi anticasseur.

00:09:27C'est une bonne idée.

00:09:28Oui, c'est une très bonne idée.

00:09:29Après, moi, je fais partie d'un groupe violent,

00:09:30j'en assume la responsabilité.

00:09:32Je n'ai pas besoin de prouver

00:09:33ce que j'ai fait personnellement.

00:09:34J'y suis, j'assume toute la responsabilité.

00:09:36Mais ça existait en France

00:09:37et ça a été très bien jusqu'à M. Badinter.

00:09:39Oui, ça a été suivi.

00:09:40Exactement.

00:09:41Donc, écoutons ce que disait M. Nunez

00:09:43sur cette demi-finale et les incidents.

00:09:48On a interpellé environ une soixantaine de personnes.

00:09:50Quelques-uns ont été ensuite poursuivis.

00:09:52Mais ce qui compte dans notre action de police,

00:09:54c'est aussi d'extraire les personnes

00:09:55de la voie publique qui commettent des dégradations.

00:09:57Et vous avez raison de rappeler

00:09:58puisque on est un peu agacé

00:10:01à la préfecture de police

00:10:02quand on entend dire effectivement

00:10:03que c'était le chaos pour cette demi-finale.

00:10:05On a eu malheureusement,

00:10:05et je le déplore, un commerce pillé.

00:10:07On a eu trois vitrines de commerce

00:10:09qui ont été dégradées.

00:10:10Le mobilier urbain sur les Champs-Elysées

00:10:12n'a pas été touché.

00:10:12Les fonctionnaires ont travaillé

00:10:13jusqu'à 4h du matin

00:10:14pour éviter qu'il y ait des incidents.

00:10:16Donc non, ce n'était pas le chaos.

00:10:17Il y a eu des incidents.

00:10:17Je le déplore, ce n'est pas normal.

00:10:19Mais nous avons été extrêmement réactifs.

00:10:21Ce n'est pas le chaos.

00:10:22Non, ce n'est pas le chaos.

00:10:23C'est sûr que tout n'a pas brûlé.

00:10:25Mais tu n'as pas envie

00:10:26de balader sur les Champs-Elysées.

00:10:28D'ailleurs, je fais juste une parenthèse

00:10:30sur la sécurité.

00:10:30J'ai entendu que la foire du trône,

00:10:32la foire du trône...

00:10:33J'ai lu la même chose, absolument.

00:10:3440% de fréquentation en moins.

00:10:40Les tickets sont bradés.

00:10:40Voilà, exactement.

00:10:42Mais c'est pour ça que les commerçants

00:10:44de la foire du trône un jour

00:10:45vont faire le ménage.

00:10:46Pourquoi ?

00:10:46Parce qu'il y a beaucoup de gens

00:10:47qui ne sont pas convenables.

00:10:54C'est la zone pour parler.

00:10:55C'est la zone.

00:10:56C'est vraiment la zone, je vous assure.

00:10:57J'étais avec une mère de famille.

00:10:58Je peux la nommer.

00:10:58C'est Anissa que vous entendez

00:11:00sur l'antenne d'Europe 1.

00:11:01Sa fille lui a dit

00:11:02« Je voudrais aller à la foire du trône. »

00:11:04Anissa a dit

00:11:05« Il est hors de question

00:11:06que tu ailles à la foire du trône. »

00:11:07Alors après, elle dit

00:11:08« Ma fille n'est pas content. »

00:11:10Moi, j'y suis allée une fois, j'ai compris.

00:11:11Mais oui.

00:11:12Je ne suis jamais retourné.

00:11:13Donc voilà.

00:11:13Mais ça montre...

00:11:1540% !

00:11:16On ne leur fait pas de la bonne question.

00:11:1740% de baisse.

00:11:19Mais personne ne veut y aller.

00:11:20Ça montre encore une fois

00:11:21le coût abyssal et protéiforme

00:11:22de l'insécurité en France.

00:11:23On parle toujours de l'impact humain,

00:11:25de l'impact économique.

00:11:26Mais on ne parle jamais

00:11:26du coût immatériel,

00:11:27du coût civilisationnel.

00:11:28Tous ces moments de fête

00:11:29qui sont gâchés,

00:11:30ces moments de joie,

00:11:31de quiétude du quotidien

00:11:32qui deviennent juste

00:11:33des inquiétudes terribles

00:11:33pour les gens ordinaires

00:11:35et une source d'angoisse terrible

00:11:36pour les autorités.

00:11:37Joachim Lefloquimade.

00:11:38Je vous propose d'écouter

00:11:39une restauratrice

00:11:40qui a pris la parole.

00:11:43Ce matin, je l'ai appris.

00:11:44Donc je ne me suis pas organisée vraiment

00:11:45parce que j'ai fait des commandes

00:11:46pour le samedi soir

00:11:47et en fait, elles sont arrivées.

00:11:50Et donc on sera obligé

00:11:50de fermer à 19h.

00:11:52Donc pas de service du samedi.

00:11:53C'est quand même

00:11:53une perte de chiffre d'affaires.

00:11:55et c'est pénible

00:11:57parce que c'est tout le temps.

00:11:59C'est rien qu'un match

00:12:00et on est obligé de fermer.

00:12:01C'est grave.

00:12:02Ça ne s'arrange pas.

00:12:03On a rien de bon.

00:12:04On a été impacté partout.

00:12:06Les gilets jaunes,

00:12:07les attentats,

00:12:09au moindre incident.

00:12:11L'autre fois,

00:12:11il y avait un problème

00:12:12chez Sephora.

00:12:13Tout le monde est sorti.

00:12:14Tac, ça nous a fermés.

00:12:15C'est usant.

00:12:16Bon, vous avez parlé

00:12:18du coup civilisationnel.

00:12:20Bon, c'est un petit peu...

00:12:22Immatériel.

00:12:23Oui.

00:12:23Mais vous voyez, là,

00:12:24je reçois un message.

00:12:25S'il n'y a pas un événement festif,

00:12:29si on est condamné

00:12:30à ne plus jamais aller

00:12:31à un événement festif

00:12:32sans être en danger,

00:12:33il y a quand même

00:12:34un problème civilisationnel.

00:12:35Oui, mais c'est une guerre

00:12:35contre la vie.

00:12:36Rachel Kahn.

00:12:37C'est une guerre contre la vie,

00:12:38contre justement les restaurants,

00:12:40les commerces, etc.

00:12:41Mais le préfet de police

00:12:43a soulevé en premier lieu

00:12:46la menace terroriste.

00:12:47Oui, mais...

00:12:48Qu'est-ce que c'est ?

00:12:49Non, mais...

00:12:49Je pense que...

00:12:51Quand il y a des rassemblements...

00:12:51J'aime beaucoup M. Nunez.

00:12:53Beaucoup M. Nunez.

00:12:54Oui.

00:12:54Mais je pense que c'est une manière

00:12:57de ne pas dire les choses.

00:12:59La vérité, c'est qu'il y a des gens

00:13:02qui sont incapables, aujourd'hui,

00:13:04d'avoir le moindre civisme

00:13:06pour partager et respecter.

00:13:08Et vous le savez,

00:13:08et nous le savons.

00:13:09Moi, je suis toujours à jouer avec Kim

00:13:10sur le préjudice civilisationnel.

00:13:13D'ailleurs, je vous rappelle

00:13:13que le président de la République

00:13:14lui-même avait parlé

00:13:15de décivilisation.

00:13:17Oui, oui.

00:13:17Il ne faut pas avoir peur

00:13:18d'employer les termes qui conviennent.

00:13:19Écoutez, là, j'en suis un petit message

00:13:21qui dit tout de l'État de la France.

00:13:23Deux villes, deux ambiances.

00:13:24Deux pays, deux ambiances.

00:13:26Samedi 17 mai, j'étais à Lisbonne.

00:13:28Ce jour-là, le sporting

00:13:29fêtait une victoire historique

00:13:30et près d'un million de personnes

00:13:31ont fait la fête toute la nuit.

00:13:32Mon hôtel était à quelques pas

00:13:34des festivités.

00:13:35Et je puis vous dire

00:13:36que c'était bon enfant.

00:13:37Le lendemain, pas de voiture brûlée,

00:13:39pas de commerce pillé.

00:13:40Tout était nickel.

00:13:41Ben oui, vous allez au Portugal,

00:13:42effectivement, il suffit d'aller au Portugal

00:13:43parce que la sociologie du Portugal

00:13:45n'est pas la même que la France.

00:13:46Eh bien, nous sommes d'accord.

00:13:47Pardon de le dire de cette manière-là,

00:13:48mais c'est la réalité.

00:13:49C'est la sociologie de notre pays

00:13:51qui fait que nous sommes arrivés là

00:13:52aujourd'hui.

00:13:52Et plutôt qu'interdire

00:13:55les gens de fumer

00:13:56et plutôt qu'interdire

00:13:58les gens de fumer sur la plage,

00:14:00ça, c'est facile, je le dis,

00:14:01mais s'attaquer aux vrais problèmes

00:14:03depuis 30 ou 40 ans,

00:14:04ça, il n'y a plus personne.

00:14:05Alors, juste un mot

00:14:06sur le Portugal

00:14:07parce que,

00:14:08puisque personne n'en parle,

00:14:10il y a eu quand même

00:14:11des élections législatives

00:14:13qui ont été anticipées

00:14:14et le deuxième parti

00:14:15aujourd'hui au pouvoir

00:14:16est le parti Chega

00:14:17qui est un parti

00:14:18de la droite nationaliste.

00:14:19Contre toute attente,

00:14:20il est passé de 1,

00:14:21et quelques pourcentages

00:14:23à être aujourd'hui

00:14:24le deuxième parti du Portugal.

00:14:25Et les Portugais

00:14:26et les Portugais en France

00:14:27majoritairement

00:14:28ont voté pour cette formation

00:14:31de la droite radicale.

00:14:32Et que je sache

00:14:33qu'il n'y a pas de problème

00:14:33avec la communauté portugaise

00:14:35en France

00:14:35depuis 40 ans

00:14:36qu'elle est en France.

00:14:37Comme il n'y a pas de problème

00:14:37avec la communauté

00:14:38vietnamienne.

00:14:40Nous sommes d'accord.

00:14:41Il n'y a pas eu des meutes

00:14:41quand le Portugal

00:14:42a gagné l'Euro de foot

00:14:43en effet.

00:14:44Exactement.

00:14:44Donc, voyez peut-être

00:14:45un sujet en avant-match

00:14:47sur ce Paris Saint-Germain.

00:14:48L'internazional.

00:14:49Vous savez que l'inter,

00:14:50c'est le club a priori des pauvres

00:14:51et la Semillon,

00:14:52c'était le club des riches.

00:14:53Je caricature.

00:14:53Des bourgeois, disons.

00:14:54Berlusconi.

00:14:55Oui, mais même avant,

00:14:56c'est plus...

00:14:57D'ailleurs, on dit

00:14:58l'assez Milan.

00:14:59Et pas le Milan assez,

00:15:00c'est l'assez Milan.

00:15:01Et l'internazional est Milan.

00:15:03Ce n'est pas l'inter de Milan,

00:15:04c'est l'inter Milan.

00:15:05Et de suite.

00:15:06Ah oui, c'est important.

00:15:07Ah oui, c'est important.

00:15:115400 effectifs

00:15:13mobilisés à Paris

00:15:14et en petite couronne

00:15:15pour la finale

00:15:16de la Ligue des champions.

00:15:17Laurent Nunez

00:15:18promet un dispositif massif

00:15:19avec 3400 effectifs de plus

00:15:22que pour la demi-finale.

00:15:23Dès samedi midi,

00:15:24la circulation sera coupée

00:15:25sur les Champs-Elysées

00:15:26et c'est perpendiculaire.

00:15:28A partir de 18h,

00:15:29l'étoile sera inaccessible

00:15:30et à 19h,

00:15:31tous les commerces,

00:15:32sauf les hôtels,

00:15:33seront fermés

00:15:34jusqu'à lundi minuit.

00:15:35Je ne veux pas voir

00:15:36des voitures circuler

00:15:37avec des drapeaux

00:15:38après le match.

00:15:39Parmi les mesures

00:15:39de sécurité imposées,

00:15:41le préfet de police de Paris

00:15:42a décidé d'interdire

00:15:43le port et le transport

00:15:44d'alcool et d'armes

00:15:45ainsi que l'usage

00:15:46et le port d'artifice

00:15:47de pyrotechnie.

00:15:48Dimanche,

00:15:48en cas de victoire du PSG,

00:15:50les joueurs défileront

00:15:50à partir de 17h

00:15:52du rond-point des Champs-Elysées

00:15:53jusqu'à l'étoile.

00:15:54Une possibilité

00:15:55déjà anticipée

00:15:56par Laurent Nunez.

00:15:57Pour accueillir le public,

00:15:58trois boxe sont prévues

00:15:59pour un total

00:16:00de 110 000 spectateurs.

00:16:01Après la parade,

00:16:02direction le Parc des Princes

00:16:04où les joueurs,

00:16:04en cas de sacre,

00:16:05présenteront à 21h30

00:16:06le trophée

00:16:07de la Ligue des Champions

00:16:08aux supporters abonnés.

00:16:10Paris,

00:16:11c'est un slogan

00:16:11historique de Paris.

00:16:14Je vous propose

00:16:14d'écouter des supporters.

00:16:15Cette fois,

00:16:15parlons football.

00:16:16Comment ils envisagent

00:16:17le match de demain soir ?

00:16:20La tenue du match

00:16:22avec le fameux flocage

00:16:25de la finale

00:16:27parce que dans Munich,

00:16:29on doit représenter

00:16:30les couleurs de Paris

00:16:30et c'est important

00:16:32d'avoir la tenue avec nous.

00:16:33Je vais à Munich.

00:16:34Effectivement,

00:16:35je fais partie,

00:16:36comme l'a dit mon collègue,

00:16:37des chanceux.

00:16:39Je suis abonné

00:16:39depuis des années

00:16:41et des années.

00:16:42La siduité est enfin récompensée.

00:16:44J'ai pu acheter mes places

00:16:45lors de la vente officielle.

00:16:47Donc, voilà,

00:16:47super, super content

00:16:48et fier de faire

00:16:50le voyage à plusieurs

00:16:50et j'espère qu'on ramènera

00:16:52la victoire.

00:16:53On y croit.

00:16:53Ce sera vraiment

00:16:54incroyable

00:16:55si on la gagne.

00:16:56Et moi,

00:16:57j'y crois fortement.

00:16:58Les larmes,

00:16:58ils montent un peu.

00:16:59Mais c'est un rêve

00:17:00en tant que supporter parisien.

00:17:02Première finale

00:17:03où on peut assister.

00:17:04C'est un vrai,

00:17:06vrai rêve.

00:17:06C'est vrai qu'après

00:17:07tant d'années,

00:17:07on a beaucoup souffert.

00:17:08Ce parcours,

00:17:09il était très compliqué.

00:17:10Au final,

00:17:12on est là,

00:17:13on est derrière le PSG.

00:17:14Ça fait des années.

00:17:15C'est un aboutissement,

00:17:16on va dire.

00:17:18Bon,

00:17:19vous allez tous regarder.

00:17:20Vous êtes tous fans de foot.

00:17:21Ah là là,

00:17:22il y a la musique.

00:17:23Non.

00:17:23Moi, je réalise.

00:17:25Alors ça,

00:17:25ici, c'est Paris.

00:17:26Oui.

00:17:28Voilà.

00:17:32Alors,

00:17:32on pense à Daniel Echter

00:17:33parce que c'est quand même

00:17:34Daniel Echter

00:17:35qui a créé ce...

00:17:37Exactement.

00:17:39et on pense à Francis Borelli,

00:17:42Michel Denizot

00:17:43qui a été un président

00:17:44aussi important

00:17:45du Paris Saint-Germain

00:17:45parce qu'il a gagné

00:17:46une coupe d'Europe.

00:17:47On a été invité.

00:17:48Je ne sais pas.

00:17:50C'est à l'impression.

00:17:50Je ne sais pas.

00:17:51Je ne sais pas.

00:17:52Vous avez tous regardé ?

00:17:52Oui,

00:17:53je quitterais Roland-Garros

00:17:54un peu plus tôt.

00:17:55C'est plus calme.

00:17:56C'est plus calme.

00:17:57Quoi que parait-il

00:17:58de la part Roland-Garros,

00:17:59les gens sont un peu

00:18:01moins bien élevés.

00:18:02Et puis alors,

00:18:03si vous voulez aller

00:18:03vous promener

00:18:04sur les antennes

00:18:05du groupe Canal,

00:18:06sachez que depuis hier,

00:18:08il y a 40 heures

00:18:08de programme

00:18:09avec toute l'équipe,

00:18:10la Dream Team de Canal

00:18:12autour d'Hervé Matou,

00:18:13les équipes de Thomas Sénécal,

00:18:15il y a Caroline Henry

00:18:15bien sûr,

00:18:17Bertrand Latour,

00:18:18Sidney Govou,

00:18:19Laure Boulot,

00:18:21j'espère n'oublier personne.

00:18:22Il y a David,

00:18:23sans doute Ginola

00:18:24également.

00:18:26On le stick, Pascal ?

00:18:28Je pense que le PSG

00:18:29va gagner.

00:18:29C'est bien.

00:18:30Je pense que le PSG,

00:18:31de toute façon,

00:18:31les finales de Coupe d'Europe,

00:18:32si vous jouez un zéro,

00:18:34déjà vous avez

00:18:34une bonne probabilité

00:18:35de gagner

00:18:36parce que le nombre

00:18:37de finales

00:18:37qui se terminent

00:18:37par un zéro,

00:18:38d'ailleurs le Marseille

00:18:39avait gagné un zéro

00:18:40contre l'Assemblée.

00:18:42Paris avait perdu un zéro.

00:18:43Et Paris avait perdu un zéro

00:18:45et Paris a aussi gagné un zéro

00:18:47en 96

00:18:48contre la finale

00:18:51de Coupe des Coupes.

00:18:53Donc,

00:18:53c'est souvent un zéro

00:18:54qui est joué.

00:18:55Un petit mot

00:18:55pour saluer

00:18:56les Messins

00:18:56qui ont gagné

00:18:59leur billet

00:19:00en Ligue 1

00:19:01hier

00:19:01et pour vous dire

00:19:02la folie du football.

00:19:03l'équipe de Reims

00:19:04entendez bien

00:19:05ce que je vais vous dire.

00:19:06L'équipe de Reims

00:19:07a été barragiste

00:19:09moins d'une minute

00:19:10moins d'une minute

00:19:11durant toute la saison.

00:19:14Et à la dernière minute

00:19:15du dernier match

00:19:16à la 99ème minute

00:19:17je ne sais pas

00:19:18si on va voir

00:19:18les buts

00:19:20Reims

00:19:21a été barragiste

00:19:22pour la première fois

00:19:23de la saison.

00:19:24à cause de cette place

00:19:26de barragiste.

00:19:27Ils ont été obligés

00:19:27précisément

00:19:28de jouer les barrages

00:19:29et ils sont en Ligue 2

00:19:31ce matin.

00:19:32Et c'est la folie du football

00:19:34c'est-à-dire que

00:19:35tes présidents

00:19:35en l'occurrence

00:19:36le président Caillot

00:19:37ils doivent se dire

00:19:38mais c'est terrible

00:19:38toute la saison

00:19:40tu n'es jamais barragiste

00:19:41tu es barragiste

00:19:42moins d'une minute

00:19:43sur un pénalty.

00:19:45Exactement.

00:19:46C'est sur un pénalty

00:19:47qui arrive

00:19:47on ne sait comment

00:19:48et à l'arrivée

00:19:49tu te retrouves en Ligue 2.

00:19:50Voilà ce qu'on pouvait dire

00:19:51sur le foot

00:19:52sauf si vous avez

00:19:53quelque chose à ajouter.

00:19:53Non simplement

00:19:54parce qu'il arrive

00:19:56qu'on soit repris

00:19:56mais barragiste

00:19:57nous sommes deux

00:19:58au moins un peu

00:19:59ça va de soi

00:20:03c'est une langue

00:20:05qui est un peu étrangère

00:20:06pour moi.

00:20:07Mais vous savez

00:20:08qu'il y a une célèbre

00:20:08journaliste

00:20:09qui pensait

00:20:09que les buts marqués

00:20:11à l'extérieur

00:20:11c'était quand on jouait

00:20:12en dehors d'un stade.

00:20:17En fait

00:20:19tu as 18 équipes

00:20:20en Ligue 1

00:20:21tu en as 2

00:20:22qui descendent

00:20:23quoi qu'il arrive

00:20:23et tu en as 2

00:20:24qui montent

00:20:24de Ligue 1

00:20:252 de Ligue 2

00:20:27et 2 de Ligue 1

00:20:27et l'équipe

00:20:29qui est 16ème

00:20:3016ème de Ligue 1

00:20:32elle est ce qu'on appelle

00:20:33barragiste

00:20:34elle jouera

00:20:34contre le 3ème

00:20:36de Ligue 2

00:20:363ème de Ligue 2

00:20:38vous m'entendez ?

00:20:39et c'est ce qu'on appelle

00:20:40un match de barrage

00:20:41c'est-à-dire qu'il pourrait y avoir

00:20:423 montées automatiques

00:20:433 descentes automatiques

00:20:44c'est pas le cas

00:20:45il y a 2 montées automatiques

00:20:462 descentes automatiques

00:20:47pour être supporter de foot

00:20:51c'est pas plus 5

00:20:52c'est-à-dire qu'il a sauvé en barrage

00:20:53il y a 3 ans

00:20:53regardez ça

00:20:55c'est les images de Metz

00:20:56bon

00:20:57c'est les images de Metz

00:20:58alors Reims d'ailleurs

00:20:59menait 1-0

00:21:00et vous allez voir

00:21:01ce but

00:21:02ça c'est le capitaine

00:21:02qui a marqué un but extraordinaire

00:21:04c'était formidable d'ailleurs

00:21:05l'émotion

00:21:05l'émotion du foot

00:21:07hier soir

00:21:07je regardais ça

00:21:08à 23h

00:21:09c'est absolument formidable

00:21:10et là

00:21:11vous allez avoir

00:21:12le deuxième but

00:21:13c'est pendant la prolongation

00:21:14et regardez ce but

00:21:15regardez ce but

00:21:16Gauthier

00:21:17Gauthier comment ?

00:21:18Heine

00:21:19qui marque un but extraordinaire

00:21:20donc bravo au Football Cup de Metz

00:21:22nous sommes avec

00:21:23l'excellent Thomas Hill

00:21:25Thomas Hill

00:21:25je crois que vous avez un ami

00:21:26près de vous

00:21:27qui part pour Munich

00:21:28ah oui

00:21:29Jean-Luc Lemoyne

00:21:30il n'est pas encore rentré

00:21:31dans ce studio

00:21:31il va partir tout à l'heure

00:21:33pour Munich

00:21:33il va dormir à Strasbourg

00:21:35et demain il sera Munich

00:21:37il part en automobile

00:21:38c'est un supporter

00:21:39vous êtes supporter du PSG ?

00:21:42évidemment

00:21:43bien sûr

00:21:44je suis d'abord supporter

00:21:46du SCO d'Angers

00:21:47mais là c'est quand même

00:21:48une équipe française

00:21:49la dernière finale

00:21:49de Coupe d'Europe

00:21:50du SCO d'Angers

00:21:51c'était quand ?

00:21:51ça remonte un peu

00:21:52ça remonte un peu

00:21:53il faut que je cherche

00:21:56je vérifie

00:21:57je vérifie l'info

00:21:58bon c'est terrible

00:21:59d'être supporter

00:22:00du SCO d'Angers

00:22:01parce qu'en fait

00:22:01tu n'as aucun titre

00:22:02tu n'as aucune

00:22:03Coupe de France

00:22:03aucun championnat de France

00:22:04mais tu as le plaisir

00:22:05tu as le plaisir

00:22:06bon qu'est-ce que vous allez faire ?

00:22:08je vais raccrocher

00:22:08non mais qu'est-ce que vous allez faire ?

00:22:10qu'est-ce que vous allez faire ?

00:22:12alors ce matin

00:22:13nous sommes avec

00:22:14Vaï Malama Chavez

00:22:16qui est Miss France 2019

00:22:18qui est une de nos plus belles

00:22:21Miss France

00:22:21vous vous en souvenez forcément

00:22:22elle était Miss Tahiti

00:22:23vous savez

00:22:24et elle sort un livre

00:22:25avec beaucoup de confessions

00:22:26on va en parler avec elle

00:22:27on sera aussi avec

00:22:28Anne Parillo

00:22:28avec Larousseau aussi

00:22:30vous vous souvenez de son tube ?

00:22:31tu m'oublieras

00:22:32tu m'oublieras

00:22:34alors je pourrais chanter

00:22:36parce que maintenant

00:22:36Anne-Sophie Lapix

00:22:37elle chante

00:22:37vous avez vu ça ?

00:22:38on va en parler aussi

00:22:39on va en parler

00:22:40elle chante

00:22:40on pourrait faire

00:22:41d'ailleurs on pourrait faire

00:22:42comme Jacques Demi

00:22:43effectivement

00:22:44faire les lancements

00:22:45elle chante bien

00:22:46elle chante très bien

00:22:48elle chante très bien

00:22:49merci chers camarades

00:22:51je salue Karl Olive

00:22:52qui rappelle que c'était

00:22:52contre le Rapide de Vienne

00:22:531-0

00:22:54je salue Franck Simès

00:22:56qui part pour Munich aussi

00:22:58et qui m'envoie des

00:23:00comment dire

00:23:01des maillots du Paris Saint-Germain

00:23:02donc ça va être la fête

00:23:05demain soir

00:23:05on marque une pause

00:23:06et si vous êtes sage

00:23:07vous allez écouter

00:23:08Anne-Sophie Lapix

00:23:09en roue libre

00:23:10c'est génial

00:23:10elle est libre

00:23:12elle chante

00:23:13elle arrête

00:23:13elle chante

00:23:14elle chante

00:23:15elle a raison

00:23:15en plus elle chante bien

00:23:17chante bien

00:23:17à tout de suite

00:23:211h30

00:23:23nous sommes avec

00:23:23Barbara Durand

00:23:24qui nous rappelle les titres

00:23:26Bonjour Pascal

00:23:29bonjour à tous

00:23:30avis aux fumeurs

00:23:32la cigarette à la plage

00:23:33dans les parcs

00:23:34ou près des écoles

00:23:35c'est bientôt terminé

00:23:36le gouvernement

00:23:37va mettre en oeuvre

00:23:38le 1er juillet

00:23:39une interdiction promise

00:23:40fin 2023

00:23:42en revanche

00:23:43celle-ci ne concerne pas

00:23:44les terrasses des cafés

00:23:45ne vaut pas non plus

00:23:46pour les cigarettes électroniques

00:23:48le non-respect de cette règle

00:23:49pourra engendrer

00:23:50une contravention

00:23:51de 4ème classe

00:23:52soit 135 euros

00:23:54le Hamas rejette

00:23:55une nouvelle proposition

00:23:56de trêve américaine

00:23:58le mouvement islamiste

00:23:59palestinien

00:24:00a indiqué

00:24:00qu'elle ne répondait pas

00:24:01à ces demandes

00:24:03depuis la reprise

00:24:04par l'armée israélienne

00:24:05de ses opérations

00:24:05dans la bande de Gaza

00:24:06en mars

00:24:07après une brève trêve

00:24:08les négociations

00:24:09sur un cessez-le-feu

00:24:10n'ont jamais abouti

00:24:12enfin au Canada

00:24:13à conséquence

00:24:14des feux de forêt

00:24:14une deuxième province

00:24:15déclare l'état d'urgence

00:24:17environ 4000 habitants

00:24:19de la province

00:24:20ont été évacués

00:24:21en début de semaine

00:24:21et comme aucune pluie

00:24:23n'est prévue

00:24:24dans les prochains jours

00:24:25les autorités craignent

00:24:26que la situation

00:24:27ne se dégrade

00:24:28encore un peu plus

00:24:29merci Barbara

00:24:30Tanguy Hamon

00:24:31restez encore quelques secondes

00:24:32avec nous

00:24:32parce que je voulais vous parler

00:24:33de Némésis

00:24:34mardi soir

00:24:34des militantes

00:24:35du collectif Némésis

00:24:36ont été violemment

00:24:37prises à partie

00:24:37place de la république

00:24:38à Paris

00:24:38elles s'étaient mobilisées

00:24:39pour dénoncer

00:24:40l'inaction de l'état

00:24:41face aux EQTF

00:24:41avant d'être violemment

00:24:43attaquées

00:24:44par des militants

00:24:44de la jeune garde

00:24:45et d'urgence palestine

00:24:46je voudrais quand même

00:24:47qu'on voit ces images

00:24:48parce que ce sont

00:24:49des jeunes femmes

00:24:49qui sont attaquées

00:24:51en plein Paris

00:24:52des femmes

00:24:53frappées par des hommes

00:24:55personne ne dit rien

00:24:56dans l'espace médiatique

00:24:57pas un mot dans le monde

00:24:58France inter

00:24:59libération

00:25:00tout le monde s'en moque

00:25:00ce sont des journalistes

00:25:02aucune société

00:25:03des rédacteurs

00:25:04évidemment

00:25:04de n'importe quel

00:25:05magazine

00:25:07ou de n'importe quelle

00:25:10presse

00:25:10est intervenue

00:25:11alors je voulais

00:25:11qu'on voit la séquence

00:25:13entièrement

00:25:13et notamment

00:25:14la fin de la séquence

00:25:15avec un homme

00:25:16qui est déchaîné

00:25:17et qui est prêt

00:25:17à faire le coup de poing

00:25:18regardez

00:25:18écoutez d'ailleurs

00:25:19écoutez

00:25:20stop stop

00:25:21c'est bon stop

00:25:21cassez-vous

00:25:22c'est bon

00:25:25c'est bon on y va

00:25:26non non

00:25:27non non

00:25:28ce monsieur là

00:25:46qui est lâche

00:25:46ce monsieur a la casquette

00:25:49qui est d'une lâcheté inouïe

00:25:51avec ses amis

00:25:51souvent l'extrême gauche

00:25:52est lâche

00:25:53ça c'est un caractérisme

00:25:54relativement bien

00:25:55celui là

00:25:56je voudrais vraiment

00:25:57le retrouver

00:25:58et j'espère qu'il va

00:25:59être condamné

00:25:59monsieur Laurent Nunez

00:26:01était ce matin

00:26:02sur notre antenne

00:26:03et il a parlé

00:26:04de cet incident

00:26:06il y a eu des prises à partie

00:26:09des coups qui ont été donnés

00:26:10évidemment on intervient

00:26:12il y a eu

00:26:14deux interpellations

00:26:14et des investigations judiciaires

00:26:17qui se poursuivent

00:26:17puisqu'il y a un certain

00:26:18nombre de vidéos

00:26:19qui circulent

00:26:20vidéos sur lesquelles

00:26:21on peut distinguer

00:26:22assez clairement

00:26:23les agresseurs

00:26:24et donc on va continuer

00:26:25à travailler

00:26:26en investigation judiciaire

00:26:27sous l'autorité

00:26:28de madame la procureure

00:26:29de Paris

00:26:29mais évidemment

00:26:30les violences

00:26:31ne sont pas acceptables

00:26:32nous les acceptons pas

00:26:33et nous les réprimons

00:26:35évidemment

00:26:36Tanguy Hamon

00:26:37est-ce qu'on a des informations

00:26:38plus précises

00:26:39sur

00:26:39ce qu'on sait

00:26:40c'est comme dit

00:26:41monsieur le préfet de police

00:26:42de Paris

00:26:43vu qu'il y a les images

00:26:44les auteurs

00:26:45de ces violences

00:26:46vont être

00:26:47je pense identifiés

00:26:48vraisemblablement

00:26:49très facilement

00:26:50ensuite

00:26:51il va falloir

00:26:52judiciariser tout ça

00:26:53et certainement

00:26:55comparution immédiate

00:26:56ou procès

00:26:57sachant

00:26:57est-ce que c'est des violences

00:26:58graves

00:26:59qui vont être qualifiées

00:27:00comme telles

00:27:01des ITT

00:27:02parce qu'on sait

00:27:02que notamment

00:27:03la justice

00:27:04fait beaucoup

00:27:04en fonction des ITT

00:27:05regardez cet homme-là

00:27:07c'est celui-là

00:27:07la lâcheté

00:27:09de celui-là

00:27:09de cet homme-là

00:27:11qui frappe dans le dos

00:27:12qui frappe les femmes

00:27:13ah bel esprit

00:27:14il y a un drapeau palestinien

00:27:16autour du cou

00:27:16n'est-ce pas ?

00:27:17bel esprit

00:27:18les individus violents

00:27:20iront manifester

00:27:20ensuite

00:27:21pour l'état de droit

00:27:21regardez

00:27:22et il y a une dame

00:27:23qui essaye de le retenir

00:27:25d'ailleurs

00:27:25qui essaye de le retenir

00:27:27et qui n'y arrive pas

00:27:28et il y retourne

00:27:29et il y retourne

00:27:30bon manifestement

00:27:31il est identifiable

00:27:31très facilement

00:27:32cet homme-là

00:27:33je dois vous dire

00:27:33moi que je ne suis pas

00:27:34du tout surpris

00:27:35de ce qui se passe là

00:27:36sur ces images

00:27:37et de l'agression

00:27:37dont elles sont victimes

00:27:38parce qu'il m'arrive souvent

00:27:39de me trouver

00:27:40dans ce quartier

00:27:41et je dois vous dire

00:27:42que désormais

00:27:43je m'interdis

00:27:44de traverser

00:27:45la place de la République

00:27:45je la contourne

00:27:46systématiquement

00:27:47parce que compte tenu

00:27:48de mes positions

00:27:49vis-à-vis d'Israël

00:27:50si j'étais reconnu

00:27:51par ces membres

00:27:51d'extrême gauche

00:27:52qui se sont appropriés

00:27:53la place de la République

00:27:54désormais

00:27:55elle leur appartient

00:27:55donc compte tenu

00:27:57de mes positions

00:27:57et compte tenu du fait

00:27:58que cette place

00:27:59est désormais occupée

00:28:00matin, midi et soir

00:28:01elle est occupée tout le temps

00:28:02je m'interdis

00:28:02de traverser la place

00:28:03de la République

00:28:04c'est devenu la cour des miracles

00:28:05voilà où nous en sommes

00:28:05la place de la République

00:28:07en effet

00:28:07ah c'est plus facile

00:28:09d'interdire de fumer

00:28:10sur la place du Pouligan

00:28:11que d'aller

00:28:12place de la République

00:28:12c'est plus facile

00:28:14le collectif Némésis

00:28:16est habitué

00:28:16à ce genre de violence

00:28:17c'est pas du tout

00:28:17la première fois

00:28:18c'est toujours

00:28:18la même hypocrisie

00:28:19à l'extrême gauche

00:28:19en discours

00:28:20on prône la libération

00:28:21de la parole

00:28:21des concernés

00:28:22des victimes

00:28:22des femmes

00:28:23et en pratique

00:28:24on s'en prend

00:28:25à ceux qui dérogent

00:28:26au catéchisme diversitaire

00:28:27il y a Némésis

00:28:27mais aussi

00:28:28la même personne

00:28:29s'en est pris

00:28:29à des journalistes

00:28:30de Valeurs Actuelles

00:28:32et j'ai pas vu

00:28:33pardonnez-moi

00:28:33j'ai pas vu

00:28:34énormément de protestations

00:28:36ça m'a échappé

00:28:37il y a des bonnes

00:28:37des bonnes

00:28:38des confrères

00:28:39en disant

00:28:40qu'on s'en prenait

00:28:41physiquement

00:28:41à des journalistes

00:28:42alors la personne

00:28:43en effet

00:28:44il y a

00:28:44on donne un prénom

00:28:48sur la personne

00:28:48que je ne donnerai pas

00:28:49qui lâchement

00:28:51s'attaque aux jeunes femmes

00:28:52et qui s'est attaqué

00:28:52aux journalistes

00:28:53de Valeurs Actuelles

00:28:54c'est d'ailleurs

00:28:55parce qu'il est identifié

00:28:56cet homme-là

00:28:56il est identifié

00:28:57et c'est le même d'ailleurs

00:28:58qui

00:28:58la même personne

00:28:59qui occupait illégalement

00:29:01la gaieté lyrique

00:29:01enfin ses exploits

00:29:02sont quand même

00:29:03assez nombreux

00:29:03mais cet homme

00:29:04a mori beaucoup

00:29:06à enquêter

00:29:07qui est doctorant

00:29:08à 34 ans

00:29:09ça dit quelque chose

00:29:10sur le système

00:29:10universitaire français

00:29:11non mais

00:29:12cet homme

00:29:13il faut que la justice

00:29:15se fasse

00:29:15tout simplement

00:29:16c'est une personne dangereuse

00:29:18vous avez parfaitement raison

00:29:19il a un oeil comme ça

00:29:19le journaliste

00:29:20le journaliste quand même

00:29:21bien sûr

00:29:21après effectivement

00:29:23moi je trouve

00:29:23que le symbole

00:29:24le fait que les citoyens

00:29:25n'aient plus accès

00:29:26à la place de la république

00:29:27avec ce mot république

00:29:29c'est extrêmement fort

00:29:30ça raconte tout

00:29:31de notre société

00:29:32aujourd'hui

00:29:33rachel

00:29:34qu'est-ce que nous disons

00:29:35depuis 9h

00:29:36on ne peut pas fumer

00:29:38sur la plage du Pouligain

00:29:39on ne peut pas

00:29:41demain soir

00:29:42dîner

00:29:43autour des Champs-Elysées

00:29:44on ne peut pas aller

00:29:46sur la place

00:29:47de la république

00:29:48c'est la France

00:29:50c'est simple

00:29:51et vous avez un résumé

00:29:53à travers ces petites choses

00:29:54c'est-à-dire qu'on intervient

00:29:55sur des choses

00:29:56qui ne me paraissent pas essentielles

00:29:58et on n'intervient pas

00:29:59parce qu'on ne peut pas

00:30:00intervenir sur les autres

00:30:02on ne peut pas

00:30:03parce qu'on ne se donne pas

00:30:05d'ailleurs les moyens

00:30:05et c'est toujours la même

00:30:06tout ce que vous décrivez là

00:30:07Pascal explique le succès

00:30:09en France

00:30:09du concept américain

00:30:10d'un anarcho-tyranniste

00:30:11c'est-à-dire qu'on est toujours

00:30:11plus laxiste et à plat vente

00:30:12face au vrai voyou

00:30:13et toujours plus vétieux

00:30:14avec les gens ordinaires

00:30:15Exactement

00:30:16Alors écoutons

00:30:17les jeunes femmes

00:30:17du collectif Némésis

00:30:19qui ont pris la parole

00:30:20hier sur Instagram

00:30:20et qui ont rapporté

00:30:21ce qui s'est passé

00:30:22On vient de tomber

00:30:25sur une vidéo

00:30:26d'Ercy Yassoudé

00:30:27absolument lunaire

00:30:28puisqu'elle nous apprend

00:30:30dans cette vidéo

00:30:31qu'elle s'est rendue

00:30:31au commissariat

00:30:32du 13ème arrondissement

00:30:33pour venir soutenir

00:30:36les agresseurs

00:30:37dont nous avons été victimes

00:30:38il y a deux jours

00:30:39boulevard Magenta

00:30:41les hommes

00:30:42qu'on voit

00:30:42nous frapper

00:30:43dans la vidéo

00:30:44et qui frappent également

00:30:45les journalistes

00:30:46de Valeurs Actuelles

00:30:46Madame la députée

00:30:47j'ai personnellement été frappée

00:30:49par les hommes

00:30:49que vous défendez

00:30:50j'ai porté plainte

00:30:51on vous tient au courant

00:30:53évidemment

00:30:53mais sachez que

00:30:54c'est une honte

00:30:55pour vous

00:30:57pour les soi-disant

00:30:58féministes de gauche

00:30:59ce que vous faites

00:31:00c'est-à-dire que vous défendez

00:31:01des hommes qui frappent

00:31:02des femmes

00:31:03donc le féminisme

00:31:04à géométrie variable

00:31:05encore une fois

00:31:06vous en êtes

00:31:07la preuve vivante

00:31:08sachez que nous

00:31:09on a dénoncé

00:31:10les violences

00:31:11pour lesquelles

00:31:11vous avez été victimes

00:31:12et peut-être un silence

00:31:13ou de la compassion

00:31:14aurait été bien de votre part

00:31:15sachez que

00:31:16tant que l'extrême gauche

00:31:17sera violente

00:31:17envers les femmes

00:31:18nous serons là

00:31:19pour y faire face

00:31:20bon

00:31:21voilà ce qu'on pouvait dire

00:31:21sur ce sujet

00:31:22qu'est-ce que va faire la députée

00:31:22à soutenir

00:31:24les gens qui sont gardés

00:31:25c'est pas son rôle

00:31:26écoutez

00:31:26vous avez une analyse rationnelle

00:31:28sur quelqu'un

00:31:29qui ne l'est pas

00:31:29un député

00:31:31qui va contrôler

00:31:32quoi le garde-elle

00:31:32et comme c'est rappelé

00:31:34justement

00:31:35Elzo Némésis

00:31:36a accusé

00:31:38enfin a défendu

00:31:39et s'y a soudé

00:31:39contre les violences

00:31:40qu'elle avait

00:31:41elle-même subie

00:31:42il faut rappeler ça

00:31:43oui mais soudé

00:31:44soudé n'est pas féministe

00:31:45il faut arrêter de dire

00:31:46qu'elle est féministe

00:31:47aujourd'hui on est passé du

00:31:48je pense donc je suis

00:31:49à jeudi donc je suis

00:31:51elle n'est pas féministe

00:31:52elle n'est pas antiraciste

00:31:53elle est une détestation

00:31:55de tout ce que nous sommes

00:31:56de l'universalisme

00:31:58de la république

00:31:59de la France

00:31:59elle n'est pas antiraciste

00:32:00parce qu'elle a loupé

00:32:01son stage

00:32:01le tweet de Naïma Moutchou

00:32:07qui m'a intéressé

00:32:08Elia, Senzo, Lorraine, Yanis, Sekou, Matisse

00:32:12Inès et tant d'autres

00:32:13tous tués par arme blanche

00:32:15ce ne sont pas des faits divers

00:32:17c'est une violence

00:32:18qui est en train de se badaliser

00:32:19le premier ministre

00:32:20annoncera dans les prochains jours

00:32:21des mesures concrètes

00:32:22sur la base du rapport

00:32:23que nous lui avons remis hier

00:32:25avec le préfet

00:32:26François Ravier

00:32:27est-ce qu'on lutte suffisamment

00:32:29contre ces armes blanches

00:32:31je vous propose peut-être

00:32:33de voir ce sujet

00:32:36de Sharon Camara

00:32:39ces jeunes gens

00:32:41qui ont été victimes

00:32:42d'attaques au couteau

00:32:43une fresque

00:32:47pour ne jamais oublier son nom

00:32:48ni son visage

00:32:50c'est dans ce parc parisien

00:32:51qu'Ismaël Diablé, 15 ans

00:32:53a été mortellement poignardé

00:32:55en 2018

00:32:55un jeune il n'avait même pas

00:32:57je pense qu'il n'avait pas 18 ans

00:32:59il n'avait pas encore 18 ans

00:33:00il avait une vie à côté

00:33:04il avait des pachemons

00:33:05et tout ça

00:33:06ça s'est envolé

00:33:07juste à cause d'histoires

00:33:09de jeunes et de quartier

00:33:11des actes violents

00:33:12commis par des agresseurs

00:33:13de plus en plus jeunes

00:33:14selon un rapport

00:33:16sur les violences

00:33:17par arme blanche

00:33:18chez les mineurs

00:33:1831% des auteurs

00:33:20présumés de vols avec armes

00:33:22ont entre 13 et 17 ans

00:33:23maintenant c'est devenu très fréquent

00:33:25les histoires de couteaux

00:33:26dans les rixes entre quartiers

00:33:28avant c'était pas aussi récurrent

00:33:31mais maintenant ça s'est démocratisé

00:33:32une multiplication des attaques au couteau

00:33:35qui serait due selon ce père de famille

00:33:37à une banalisation de la violence

00:33:39et à un sentiment d'impunité

00:33:41on a notre fils qui est au collège

00:33:43et l'année dernière

00:33:44en cours

00:33:45il y a un des gamins

00:33:46qui est assis à côté de lui

00:33:47qui lui dit

00:33:47regarde ce que j'ai

00:33:48il ouvre son sac

00:33:49et dedans il y avait un couteau

00:33:50je pense qu'il y a quelque chose

00:33:51qui est pour moi assez évident

00:33:53et on le voit au quotidien

00:33:54quand on regarde les infos

00:33:55c'est qu'en fait

00:33:57il y a un sentiment d'impunité

00:33:58de la part des gamins aujourd'hui

00:33:59pour mettre fin à ce fléau

00:34:01le rapport préconise

00:34:02la saisine du conseil de discipline

00:34:04dès lors qu'un élève

00:34:05est en possession d'une arme

00:34:07sans motif légitime

00:34:08il suggère également

00:34:10de traquer sur les réseaux sociaux

00:34:11les vendeurs d'armes blanches

00:34:1320% des mises en cause

00:34:15pour port d'armes

00:34:15sont des mineurs

00:34:1620%

00:34:173000 jeunes par an

00:34:1857% impliquent

00:34:20l'utilisation de couteaux

00:34:21dans les homicides

00:34:2257% impliquent

00:34:25l'utilisation de couteaux

00:34:26dans les homicides

00:34:26commis par des mineurs

00:34:27moi je n'ai pas lu

00:34:28le rapport encore

00:34:29je vais le dire

00:34:30je ne connais qu'une seule

00:34:31réponse principale

00:34:33qui est défaillante

00:34:35c'est la réponse pénale

00:34:36et vous remarquerez

00:34:37que les mineurs

00:34:38qui passent à l'acte

00:34:39de cette façon là

00:34:39l'assassin d'Elias

00:34:41de Matisse etc

00:34:42ont tous un passé judiciaire

00:34:44qui n'a pas été pris en compte

00:34:46ils ont tous un casier judiciaire

00:34:47le jeune afghan

00:34:48donc il faut tolérance

00:34:49zéro

00:34:50le jeune afghan

00:34:50mineur

00:34:51au premier acte

00:34:52invitez s'il vous plaît

00:34:53Pascal sur votre plateau

00:34:54un membre du syndicat

00:34:56de la magistrature

00:34:56pour lui demander pourquoi

00:34:57il ne viendra pas

00:34:58mais invitez-le

00:34:59il ne viendra pas

00:34:59qu'il vienne s'expliquer

00:35:00devant les français

00:35:01le jeune afghan

00:35:02c'est intéressant

00:35:03pourquoi il y a

00:35:03le jeune afghan

00:35:04qui a tué Matisse

00:35:05je crois qu'il

00:35:06tout qu'un jour avant

00:35:06il avait fait une première

00:35:07attaque au couteau

00:35:08nous sommes d'accord

00:35:09avec un couteau sous la gorge

00:35:10sous la gorge

00:35:11à partir du moment

00:35:12où vous n'avez pas

00:35:13tolérance zéro

00:35:14avec une peine

00:35:15extrêmement forte

00:35:16et dissuasie

00:35:16vous avez Matisse

00:35:17si exactement

00:35:18Matisse ne serait pas mort

00:35:19qu'est-ce que

00:35:20tout ça nous le savons

00:35:21mais où sont les responsables

00:35:22mais les responsables

00:35:23c'est vous

00:35:23Georges

00:35:24depuis 40 ans

00:35:26c'est les politiques

00:35:26pourquoi vous ne les invitez pas

00:35:27sur ce plateau

00:35:27mais non

00:35:28parce qu'il faut des

00:35:28jurisprudence

00:35:30buckez-les

00:35:31ça vous va

00:35:32oui

00:35:32qu'est-ce que vous voulez

00:35:34c'est-à-dire

00:35:35tolérance zéro

00:35:36les jeunes qui ont un couteau

00:35:37je vous ai dit

00:35:38ce qu'il faut faire

00:35:38je vous ai dit

00:35:40ce qu'on pourrait faire

00:35:42vous entrez dans les lycées

00:35:43vous faites un lycée

00:35:44au hasard par semaine

00:35:45vous faites une descente

00:35:47de 300 flics

00:35:48et vous mettez

00:35:49tout le monde dans la cour

00:35:50et vous videz

00:35:51tout l'établissement

00:35:51pendant deux heures

00:35:52et vous videz

00:35:53tous les cartables

00:35:54et vous faites

00:35:54la fouille au corps

00:35:55de tout le monde

00:35:55et après

00:35:57tous ceux qui ont des couteaux

00:35:58les parents sont prévenus

00:35:59etc

00:35:59vous faites

00:36:00mais personne ne voudra faire ça

00:36:02il n'y aura pas de réponse pénale

00:36:03il y a l'espace médiatique

00:36:05qui joue

00:36:06c'est-à-dire qu'à partir du moment

00:36:07où les parents savent

00:36:08que les enfants sont susceptibles

00:36:10crois-moi d'être fouillés au corps

00:36:11l'après-midi

00:36:12ça peut peut-être changer des choses

00:36:13enfin il faut bien faire quelque chose

00:36:15mais toutes ces mesures

00:36:17radicales

00:36:18radicales

00:36:20personne ne les prendra

00:36:22parce que

00:36:23vous vous souvenez

00:36:24quand on a mis les enfants

00:36:25on a proposé

00:36:26de mettre les enfants

00:36:27sur la tête

00:36:27les flics avaient

00:36:28ça avait fait tout un tollé

00:36:30tout un tollé

00:36:31et à l'arrivée d'ailleurs

00:36:32ils ont été

00:36:32ils ne sont pas poursuivis

00:36:34les policiers

00:36:35ils avaient fait leur job

00:36:36bien sûr

00:36:36personnellement il y a quand même

00:36:37deux choses qui me gênent un peu

00:36:38avec ce rapport

00:36:39c'est qu'on polarise le débat

00:36:40uniquement sur les couteaux

00:36:41alors même que c'est la partie

00:36:42émergée de l'iceberg

00:36:43si vous voulez

00:36:43quand vous voyez

00:36:44qu'on tire aujourd'hui

00:36:45sur des professeurs

00:36:46avec des feux d'artifice

00:36:47dans des classes

00:36:47on se dit que le problème

00:36:48est beaucoup plus vaste

00:36:49que les couteaux

00:36:49et encore une fois

00:36:50le problème c'est pas juste

00:36:51les armes blanches

00:36:51c'est l'idéologie

00:36:52qui anime les gens

00:36:53qui s'en servent

00:36:54c'est l'absence de repères

00:36:55de cadres

00:36:55de distinctions

00:36:56de le bien et le mal

00:36:57c'est l'école

00:36:58qui ne civilise plus

00:36:58c'est les parents

00:36:59qui ne jouent plus leur rôle

00:37:00et tout ça

00:37:01si vous voulez

00:37:01c'est une société à reconstruire

00:37:03ça demandera beaucoup plus

00:37:04d'ambition

00:37:04de volonté politique

00:37:05que les seules préconisations

00:37:06qui sont dans ce rapport

00:37:07non mais surtout

00:37:08le rapport

00:37:08il sera quoi ?

00:37:10à rien

00:37:10rassurez-vous

00:37:12rien ne changera

00:37:13à donner l'illusion

00:37:14qu'on agit

00:37:14je veux dire

00:37:15c'est de pire en pire

00:37:16chaque année

00:37:16donc rien ne changera

00:37:18jusqu'au jour où

00:37:19les commerçants

00:37:21par exemple

00:37:21qui perdent 40%

00:37:23de leur chiffre d'affaires

00:37:24à la foire du trône

00:37:26jusqu'au jour où

00:37:27le peuple

00:37:28dira stop

00:37:29les gueux

00:37:29il y aura effectivement

00:37:30quelqu'un qui viendra

00:37:31avec des mesures radicales

00:37:33et qui sera élu

00:37:34parce que les gens

00:37:35n'auront ras le bol

00:37:36parce que l'état des lieux

00:37:38on le connait

00:37:39fumer

00:37:40ah oui fumer

00:37:42alors ça

00:37:42voilà

00:37:43alors ça on est très fort

00:37:45là dessus

00:37:45là on est alors

00:37:46à interdire de fumer

00:37:47sur une plage

00:37:48ça il n'y a pas de soucis

00:37:48et ceux qu'on verbalisera

00:37:50c'est ceux qu'on pourront

00:37:50payer évidemment

00:37:51parce que les autres

00:37:52on n'interdit pas

00:37:54la cocaïne

00:37:55on n'interdit pas

00:37:56la vente de la drogue

00:37:58c'est interdit

00:38:00le shit

00:38:00oui c'est interdit

00:38:01il y a une tolérance

00:38:05vous avez parfaitement raison

00:38:07d'ailleurs

00:38:07et je retire ce que j'ai dit

00:38:08donc voyez le sujet

00:38:09de Chloé Tarka

00:38:10effectivement

00:38:11fumer une cigarette

00:38:12parce que c'est

00:38:13la réalité

00:38:14c'est évidemment

00:38:15tu n'as pas fumé

00:38:16sur un bébé

00:38:16de deux ans

00:38:17à côté de toi

00:38:17tu es sur une plage

00:38:19tu demandes

00:38:19est-ce que je peux fumer

00:38:20et puis tu m'as fumé

00:38:21au bord de l'océan

00:38:22parce que vous Pascal

00:38:24vous demandez

00:38:25moi j'aimais bien

00:38:26quand on me demandait

00:38:27mademoiselle

00:38:30est-ce que ça vous dérange

00:38:31si je fume par exemple

00:38:32il y a des gens

00:38:32d'abord maintenant

00:38:33on ne dit plus mademoiselle

00:38:33moi j'aimais bien

00:38:35quand on me dit

00:38:35c'est mademoiselle

00:38:35si quelqu'un vous dit

00:38:36mademoiselle

00:38:36là vous prenez

00:38:37une salle

00:38:37directement

00:38:38alors là vous pouvez plus

00:38:39sale blanc

00:38:39patriarca

00:38:41tu la prends direct

00:38:43excusez-moi

00:38:43j'ai dit mademoiselle

00:38:44salaud

00:38:45tu m'as traité

00:38:46de mademoiselle

00:38:47prison

00:38:47directement

00:38:48on l'appelle

00:38:49sale mal blanc

00:38:50bon

00:38:51je ne parlerai pas

00:38:53comme ça

00:38:54bon vous voulez voir

00:38:55le sujet de Chloé Tarka

00:38:56allons-y

00:38:57c'est une nouvelle règle nationale

00:39:00qui s'impose

00:39:01là où il y a des enfants

00:39:02le tabac doit disparaître

00:39:04pour la ministre du travail

00:39:06de la santé

00:39:06des solidarités

00:39:07et des familles

00:39:08Catherine Vautrin

00:39:09dès le 1er juillet

00:39:10les plages

00:39:11parcs

00:39:11et jardins publics

00:39:12à bord des écoles

00:39:13abribus

00:39:14équipements sportifs

00:39:15seront partout en France

00:39:16des espaces sans tabac

00:39:18selon un sondage

00:39:19commandé par la ligue

00:39:20contre le cancer

00:39:2162%

00:39:22soit 2 français sur 3

00:39:24se disent prêts

00:39:24à une réglementation

00:39:25plus contraignante

00:39:26de la cigarette

00:39:27dans l'ensemble

00:39:28des lieux publics

00:39:29je pense que c'est une bonne chose

00:39:30c'est une bonne chose

00:39:31c'est pas tout mélangé

00:39:31les enfants

00:39:32ils n'ont rien demandé

00:39:32respecter toutes les zones

00:39:33d'enfants

00:39:34les personnes âgées

00:39:34les personnes qui sont sensibles

00:39:35à risquer leur santé

00:39:37à cause de nous

00:39:37les fumeurs

00:39:37je suis asthmatique

00:39:39mon petit-fils est asthmatique aussi

00:39:41donc je ne vois que du bien

00:39:43la généralisation

00:39:44des espaces sans tabac

00:39:45fait partie du programme

00:39:46national

00:39:47de lutte contre le tabac

00:39:48présenté par l'ancien

00:39:49ministre de la santé

00:39:51Aurélien Rousseau

00:39:52objectif affiché

00:39:53une génération

00:39:54sans tabac

00:39:55d'ici 2032

00:39:56une promesse

00:39:57qui tardait

00:39:58à se concrétiser

00:39:59jusque là

00:40:00selon les associations

00:40:01anti-tabac

00:40:02les acteurs

00:40:02en tout cas

00:40:03de la santé

00:40:04attendaient cette mesure

00:40:06l'idée c'est déjà

00:40:07de commencer par là

00:40:08et de continuer les efforts

00:40:09pour que finalement

00:40:10le tabac

00:40:11devienne interdit

00:40:12dans les espaces publics

00:40:13quel que soit

00:40:13l'espace public

00:40:14les terrasses de café

00:40:15et les cigarettes électroniques

00:40:17échappent pour l'instant

00:40:18à l'interdiction

00:40:19en cas d'infraction

00:40:21l'amende prévue

00:40:22est de 135 euros

00:40:23la cigarette électronique

00:40:25pourquoi on l'interdirait

00:40:26sur la page

00:40:27je veux dire

00:40:28je vous assure

00:40:29moi ça m'agace

00:40:30mais bon

00:40:30je suis complètement minoritaire

00:40:32je suis sur 90%

00:40:33d'accord avec cette mesure

00:40:34moi quand je vois ça

00:40:35je persiste

00:40:36et je signe

00:40:36sur le concept

00:40:37des narcotiranniques

00:40:38que j'ai employé tout à l'heure

00:40:39c'est toujours la même logique

00:40:40si vous voulez

00:40:40au nom du bien

00:40:41au nom de la morale

00:40:42au nom de la santé

00:40:43au nom de l'hygiénisme

00:40:44on recule toujours plus

00:40:45sur les libertés individuelles

00:40:46on prépare un monde

00:40:47qu'à titre personnel

00:40:47je trouve toujours plus aseptisé

00:40:49toujours plus terne

00:40:50toujours plus contraire

00:40:51à ce que fut la France

00:40:52le cinéma de la nouvelle vague

00:40:54sans la cigarette

00:40:55ce serait pas exactement

00:40:56le cinéma de la nouvelle vague

00:40:57surtout c'est un engrenage

00:40:59qui potentiellement

00:41:00c'est un engrenage

00:41:01qui potentiellement

00:41:01peut être sans fin

00:41:02on pourra toujours

00:41:03prenez des risques

00:41:03on pourra toujours aller

00:41:04vers un espace public

00:41:05si vous voulez

00:41:05plus pur

00:41:06plus débarrassé

00:41:07des pratiques impures

00:41:08quitte à en finir un jour

00:41:08peut-être avec la démocratie elle-même

00:41:10là vous faites l'apologie

00:41:10de la cigarette

00:41:11pardon

00:41:12je fais l'apologie

00:41:13du droit à fumer

00:41:14oui mais d'accord

00:41:15le droit à fumer

00:41:15qui coûte quand même

00:41:16150 milliards d'euros

00:41:17interdisant l'alcool

00:41:18150 milliards d'euros

00:41:19à la France

00:41:20ça rapporte combien

00:41:21interdisant l'alcool

00:41:22ça rapporte évidemment beaucoup

00:41:23mais c'est pas le sujet

00:41:2470 000 morts par an

00:41:25bref

00:41:26l'objectif

00:41:27mais interdisant la voiture

00:41:28la voiture tue

00:41:30interdisant l'alcool

00:41:33l'alcool tue

00:41:34vivre tue

00:41:35100 milliards d'euros

00:41:36ça coûte tous les ans

00:41:37et bien interdisant

00:41:38la vente de bière

00:41:39je n'ai pas dit ça

00:41:41interdisant le whisky

00:41:44je crois qu'on caricaturait

00:41:44un peu ça

00:41:45le prix économique

00:41:45de l'alcool

00:41:45pour la société

00:41:46c'est quoi

00:41:46mais je caricature rien

00:41:48du tout

00:41:48je caricature rien

00:41:50du tout

00:41:50l'objectif du whisky

00:41:51l'objectif du gouvernement

00:41:52il est tout à fait louable

00:41:53c'est la génération sans tabac

00:41:55en 2032

00:41:55ça veut dire que

00:41:56tous ceux qui naîtront

00:41:57à partir de 2032

00:41:58ne connaîtront jamais

00:41:59une cigarette de leur vie

00:42:00c'est quand même

00:42:01un objectif tout à fait remarquable

00:42:03moi adhérer à cela

00:42:04ça me semble tout à fait normal

00:42:06moi j'y suis extrêmement favorable

00:42:07Dieu est un fumeur de gitane

00:42:10oui

00:42:10il y a quand même un problème

00:42:12qu'en France

00:42:12c'est de prendre

00:42:13de promulguer des mesures

00:42:15qui sont inapplicables

00:42:16ah c'est ça

00:42:16parce qu'à force

00:42:17à force

00:42:17de promulguer des mesures

00:42:19qui sont inapplicables

00:42:20là pour le coup

00:42:21la loi elle-même

00:42:22généralement se trouve

00:42:23est inapplicable

00:42:24il y a déjà plein de plages

00:42:25où on n'a pas le droit de fumer

00:42:26non mais alors

00:42:26il y a un deuxième problème

00:42:29il y a un deuxième problème

00:42:29c'est que ici

00:42:30dans ce pays

00:42:31dans ce pays

00:42:31jacobin est centralisateur

00:42:33on ne fait pas confiance

00:42:34aux maires ou aux élus

00:42:35qui je pense

00:42:36seraient tout à fait aptes

00:42:37à savoir

00:42:38dans les espaces publics

00:42:39non mais si

00:42:40pardon dans les espaces publics

00:42:41où est-ce qu'on peut fumer

00:42:42ou pas fumer

00:42:43non mais il y a une réprobation

00:42:44il y a une loi

00:42:45comme on déteste

00:42:47comme on n'est pas du tout

00:42:47Girondins en France

00:42:48on déteste ça

00:42:49et on ne fait pas confiance

00:42:50aux maires

00:42:50qui sont à mon avis

00:42:51particulièrement capables

00:42:52de prendre des mesures

00:42:53nécessaires

00:42:54quand vous dites

00:42:54qu'on n'est pas Girondins

00:42:56les gens ils pensent

00:42:56qu'ils n'ont pas de Bordeaux

00:42:57je ne suis pas sûr

00:43:01qu'ils comprennent

00:43:01qu'on n'est pas Girondins

00:43:03communs Girondins

00:43:04mais M. Massescaron

00:43:06il dit qu'on n'était pas

00:43:07de Bordeaux

00:43:07pourquoi ?

00:43:08les personnes qui sont

00:43:10plutôt pour la décentralisation

00:43:12alors les Girondins

00:43:13sont décentralisateurs

00:43:14parce que vous dites

00:43:15des mots parfois

00:43:15et les Jacobins

00:43:16sont décentralisateurs

00:43:17et je vous soupçonne

00:43:17d'avoir un plaisir

00:43:18à dire des mots

00:43:19que les gens ne comprennent pas

00:43:20de temps en temps

00:43:21et les Jacobins

00:43:22c'est décentralisateur

00:43:23comme les barragistes

00:43:24c'est la révolution française

00:43:25comme les barragistes

00:43:26exactement

00:43:26c'est pareil

00:43:28parce que ce n'est pas un bar

00:43:29les barragistes

00:43:29non non

00:43:30on ne vend pas du gis

00:43:31donc vous êtes

00:43:33alors

00:43:33donc très bien

00:43:35alors mais pourquoi

00:43:36alors d'accord

00:43:37votre logique

00:43:37j'entends bien

00:43:38mais pourquoi on ne supprime

00:43:38pas l'alcool selon vous

00:43:39à ce moment-là

00:43:40dans votre logique

00:43:42c'est ça que

00:43:43moi je suis un libertaire

00:43:45c'est vrai

00:43:45je pense que les gens

00:43:47sont libres

00:43:48voilà

00:43:48s'ils veulent fumer

00:43:49c'est leur problème

00:43:49au fond c'est ce que je pense

00:43:51voilà

00:43:51et c'est vrai pour

00:43:53même mes enfants

00:43:53c'est vrai pour

00:43:54je ne vais pas leur dire

00:43:55tu fais ci

00:43:55tu fais ça

00:43:55etc

00:43:56chacun

00:43:56bon

00:43:57mais vous

00:43:58je veux bien que vous me disiez

00:43:59la fumée tu vous avez raison

00:44:02ça coûte de l'argent à la société

00:44:03vous avez raison

00:44:04mais selon ce principe

00:44:06je peux interdire

00:44:06je vais vous répondre

00:44:07mais je peux interdire

00:44:08l'alcool

00:44:08c'est le même principe

00:44:09puisque l'alcool

00:44:09la société paye

00:44:11pour l'alcoolique

00:44:12le non-alcoolique

00:44:13il peut dire

00:44:13mais moi je n'ai pas payé

00:44:14les impôts

00:44:16ou l'hôpital

00:44:17de l'alcoolique

00:44:18qui va se faire soigner

00:44:18je vais vous répondre

00:44:20d'abord la cigarette

00:44:21même à très petite dose

00:44:22est nocif

00:44:23l'alcool de manière

00:44:24très modérée

00:44:25ça n'est pas nocif

00:44:26la cigarette

00:44:28une cigarette par jour

00:44:29vous pensez que c'est nocif

00:44:30vous êtes sérieux ?

00:44:31une cigarette par jour ?

00:44:31oui bien sûr

00:44:32c'est sur la durée

00:44:34que c'est nocif

00:44:34la cigarette n'est pas nocif

00:44:36par rapport à la quantité

00:44:37il y a une différence

00:44:37si vous fumez une cigarette

00:44:38ou 20 cigarettes par jour

00:44:39si je fume 2 cigarettes par jour

00:44:42vous pensez que

00:44:43tous les jours pendant 20 ans

00:44:43bien sûr

00:44:44vous avez un risque de cancer

00:44:45qui est beaucoup plus élevé

00:44:45que la moyenne

00:44:46demandez à tous les spécialistes

00:44:47fumer 2-3 cigarettes par jour

00:44:49pendant 20 ans

00:44:50votre risque de développer

00:44:51un cancer augmente

00:44:52de manière considérable

00:44:53ça n'est pas tant

00:44:54la quantité

00:44:55que la durée

00:44:55donc ça c'est le premier argument

00:44:56premier argument

00:44:58ensuite je vous ai dit

00:44:59concernant l'alcool

00:45:00mais concernant

00:45:01mais ça coûte de l'argent

00:45:02à la société l'alcool

00:45:03oui j'entends bien

00:45:04mais tout coûte de l'argent

00:45:05à la société

00:45:05je suis d'accord

00:45:06ça ne m'a pas échappé

00:45:08non non mais moi

00:45:08je vous parle

00:45:09du point de vue de la nocivité

00:45:11et sur la cigarette

00:45:12il a été prouvé

00:45:13par les spécialistes

00:45:14par les médecins

00:45:15qu'il y avait

00:45:16chez les jeunes

00:45:16un effet de mimétisme

00:45:19c'est à dire que

00:45:20quand on voit

00:45:20un adulte fumer

00:45:21les jeunes ont

00:45:22quelque part

00:45:23l'envie de les imiter

00:45:24de faire la même chose

00:45:25que donc si vous

00:45:27augmentez les normes

00:45:28si vous réduisez

00:45:29les espaces

00:45:29où on peut fumer

00:45:30et bien ce mimétisme

00:45:33sera moins important

00:45:34pour les juger

00:45:35avec l'alcool

00:45:36c'est aussi un enfant

00:45:37qui fait dans certains serres

00:45:38c'est quand on interdit

00:45:39qu'on va vers ce qu'il y a

00:45:40la spécialiste

00:45:41ont prouvé l'inverse

00:45:42je vais remercier Tanguy Hamon

00:45:44vous travaillez ce week-end

00:45:45Tanguy ?

00:45:46oui exactement

00:45:46je suis là demain soir

00:45:47en cas de débordement

00:45:48ah oui demain

00:45:49vous allez avoir du boulot

00:45:51je pense qu'il va y avoir

00:45:52pas mal de boulot

00:45:52parce qu'avant

00:45:53lors des finales

00:45:54de coupe d'Europe

00:45:54c'était déjà

00:45:55un travail sportif

00:45:56il y avait du travail

00:45:57maintenant c'est les journalistes

00:45:58police justice

00:45:59exactement

00:45:59c'est un changement

00:46:03dans les rédactions

00:46:04parce qu'avant

00:46:06les gens

00:46:06ils disaient

00:46:06il y a du foot

00:46:07je suis tranquille

00:46:08je n'ai rien à faire

00:46:09les footeux

00:46:10vont prendre le pouvoir

00:46:11aujourd'hui c'est contraire

00:46:13non c'est nous

00:46:13aujourd'hui c'est

00:46:14police justice

00:46:15c'est sur le pont

00:46:16parce qu'il y a quoi ?

00:46:17j'ai un terminant

00:46:18excuse-moi

00:46:19c'est la France

00:46:21bon merci en tout cas

00:46:23Tanguy Hamon

00:46:23et on va parler

00:46:24d'un sport

00:46:25beaucoup plus

00:46:26tranquille peut-être

00:46:27avec Bruno Rebeu

00:46:28profession arbitre

00:46:30de McEnroe

00:46:30ça dépend des matchs

00:46:31globalement quand même

00:46:33c'est plus

00:46:34parce que

00:46:35aller à Roland

00:46:37pour voir

00:46:38Rafa

00:46:39et Roger

00:46:41c'est formidable

00:46:42c'était formidable

00:46:44c'est fini

00:46:45c'est fini

00:46:46donc on ne va plus

00:46:47à Roland

00:46:48pour voir

00:46:49Rafa

00:46:50jouer contre

00:46:51Roger

00:46:51ça c'est triste

00:46:53il y en a d'autres

00:46:54il y en a d'autres

00:46:55il y en a d'autres

00:46:57il y a Arthur Fils

00:46:58j'adorais

00:47:00aller à Roland

00:47:01ce que je voudrais

00:47:02c'est qu'on gagne

00:47:02Roland Garros

00:47:03mais mon pauvre ami

00:47:05on ne gagne plus rien

00:47:06on gagne à être connu

00:47:08et encore

00:47:08ça a fait trop longtemps

00:47:10je veux dire

00:47:11on ne gagne plus

00:47:11en tennis

00:47:12on ne gagne plus

00:47:13à l'Eurovision

00:47:14on ne gagne plus

00:47:15on ne gagne plus

00:47:17en cyclisme

00:47:18même l'Italie

00:47:20est passée devant nous

00:47:21pour le PIB

00:47:22on gagne

00:47:23que dit Marine Lançon

00:47:24on gagne quoi

00:47:25on gagne en rugby

00:47:26et au judo

00:47:28et on gagne en judo

00:47:29c'est déjà ça

00:47:30et on va peut-être

00:47:31gagner la Ligue des Chassiers

00:47:33Léon

00:47:33Léon c'est le prénom

00:47:34à la mode

00:47:35cette année

00:47:35Léon Marchand

00:47:37Léon XIV

00:47:37c'est le prénom à la mode

00:47:39petit Léon je pense

00:47:39exactement

00:47:40merci Tanguy Léon

00:47:43avec un plaisir

00:47:44merci beaucoup

00:47:45Tanguy Hamon

00:47:45c'est toujours les mêmes

00:47:51show me the mark

00:47:52c'est lui qui dit ça

00:47:54un joueur de tennis

00:47:56un joueur de tennis

00:47:57lorsque il pense

00:47:59qu'il a mis

00:48:00la balle dans le cours

00:48:01et que l'arbitre

00:48:02fait ça ou ça

00:48:03il dit

00:48:03chanmise au marque

00:48:04chanmise au marque

00:48:05et à qui il le dit

00:48:07il le dit à l'arbitre

00:48:07qui est avec nous

00:48:08monsieur Bruno Rebeux

00:48:10que chacun connait peut-être

00:48:13parce que

00:48:13les arbitres

00:48:15sont devenus

00:48:16des vedettes du tennis

00:48:17retour pleine ligne

00:48:18c'est un très joli livre

00:48:20chez Albin Michel

00:48:21de McEnroe à Connors

00:48:21de Noah à Agassi

00:48:23l'âge d'or du tennis

00:48:24international

00:48:25parce que

00:48:25ça s'appelle

00:48:26profession arbitre

00:48:27parce que c'est un métier

00:48:28tout à fait

00:48:29les premiers arbitres

00:48:29professionnels

00:48:30ont vu le jour

00:48:31fin des années 87

00:48:331987

00:48:34on a voulu

00:48:36uniformiser tout ça

00:48:37ce qui n'était pas le cas

00:48:37à l'époque

00:48:38et il y a eu

00:48:396 arbitres professionnels

00:48:41qui ont été nommés

00:48:42cette année là

00:48:42et j'ai eu la chance

00:48:43d'en faire partie

00:48:44absolument

00:48:45et l'arbitre

00:48:46qui était l'arbitre star

00:48:47de Roland Garros

00:48:48des années 70-80

00:48:49qui s'appelait

00:48:49Jacques Dorfman

00:48:50qui a je pense

00:48:51arbitré la finale

00:48:52Noah Villander

00:48:52il n'était pas professionnel

00:48:54non il n'était pas professionnel

00:48:55parce que ça n'existait pas

00:48:56à l'époque

00:48:56et donc ça a été

00:48:59le dernier en France

00:49:01et puis après

00:49:02tout s'est professionnalisé

00:49:03et j'ai eu l'honneur

00:49:06de connaître

00:49:06Jacques Dorfman

00:49:07qui m'a mis le pied

00:49:08à l'étrier

00:49:08et à qui je dois beaucoup

00:49:10pour le reste de ma carrière

00:49:12alors ils étaient plus stars

00:49:13déjà les arbitres

00:49:13en fait c'est toute une société

00:49:15l'arbitre illustre la société

00:49:17en foot c'était pareil

00:49:18Robert Hurts

00:49:19était très star

00:49:20très expansif

00:49:21Jacques Dorfman aussi

00:49:21aujourd'hui

00:49:22et c'est vrai aussi

00:49:23pour les joueurs

00:49:24tout ça est plus aseptisé

00:49:26donc moi je le regrette

00:49:28parfois

00:49:28parce qu'en fait

00:49:28j'adorais les coups de gueule

00:49:29des joueurs de tennis

00:49:32aujourd'hui

00:49:32ils n'ont plus le droit

00:49:33de rien dire les pauvres

00:49:34mais on en parlera ensemble

00:49:35Barbara Durand

00:49:36nous rappelle les titres

00:49:37Un imam marseillais

00:49:41controversé

00:49:42cité dans le récent rapport

00:49:44sur les frères musulmans

00:49:45condamné ce vendredi

00:49:46à six mois de prison

00:49:47avec sursis

00:49:48pour apologie du terrorisme

00:49:50cela fait suite

00:49:51à une publication

00:49:52sur le réseau social

00:49:53X en lien avec l'attaque

00:49:54du 7 octobre

00:49:55l'imam Ismail Smaïn Ben Jilali

00:49:57est également condamné

00:49:58à 2000 euros d'amende

00:50:005 ans d'interdiction

00:50:01de droit civique

00:50:02et l'inscription

00:50:03au fichier des auteurs

00:50:04d'infractions terroristes

00:50:06la reconnaissance

00:50:07d'un état palestinien

00:50:08est un devoir moral

00:50:09et une exigence politique

00:50:11déclaration d'Emmanuel Macron

00:50:12en conférence de presse

00:50:13à Singapour

00:50:14le président français

00:50:15a aussi affirmé

00:50:16que les européens

00:50:17devaient durcir

00:50:18la position collective

00:50:19contre Israël

00:50:20et ce

00:50:21s'il n'y a pas une réponse

00:50:22à la hauteur

00:50:22de la situation humanitaire

00:50:24dans les prochains jours

00:50:24dans la bande de Gaza

00:50:25une conférence

00:50:27sur le sujet

00:50:27est prévue à l'ONU

00:50:28le 18 juin prochain

00:50:30enfin l'Ukraine

00:50:31prête à participer

00:50:32au nouveau pour parler

00:50:33proposé par la Russie

00:50:34lundi à Istanbul

00:50:35mais seulement

00:50:36si Moscou lui transmet

00:50:38un document détaillant

00:50:39ses conditions

00:50:39pour une paix durable

00:50:40plus tôt

00:50:41le porte-parole du Kremlin

00:50:42avait rejeté

00:50:43cette exigence

00:50:44affirmant ne pas avoir

00:50:46reçu de réponse

00:50:47de l'Ukraine

00:50:47sur sa participation

00:50:48à cette réunion

00:50:49Volodymyr Zelensky

00:50:51a pour sa part

00:50:52dénoncé

00:50:52une nouvelle manœuvre russe

00:50:54pour rendre les pourparlers

00:50:55vides de sens

00:50:56merci Barbara

00:50:58beaucoup de témoignages

00:51:00monsieur Johan

00:51:01nous aï

00:51:01oui je vois qu'on réagit

00:51:01beaucoup

00:51:02ça fait toujours parler

00:51:03tout le monde a un avis

00:51:04là-dessus

00:51:04l'alcool aussi

00:51:06même à petite dose

00:51:07est dangereux

00:51:09oui seulement

00:51:09quand vous prenez

00:51:10un verre d'alcool

00:51:11et bien vous prenez

00:51:12un verre d'alcool seul

00:51:13je ne risque pas

00:51:14d'incurgiter l'alcool

00:51:15que vous consommez

00:51:15une cigarette

00:51:16si vous fumez

00:51:17à proximité de moi

00:51:18je vais incurgiter

00:51:19pardonnez-moi

00:51:20je peux dire

00:51:22je peux dire

00:51:23je peux construire

00:51:24un raisonnement

00:51:24en disant que celui

00:51:26qui boit

00:51:26va influencer

00:51:28la vie de ses enfants

00:51:29sera peut-être violent

00:51:30avec sa femme

00:51:31je peux construire

00:51:32tous les raisonnements

00:51:33c'est ça que je veux vous dire

00:51:35c'est ma conviction

00:51:36c'est-à-dire que je peux

00:51:37démontrer

00:51:38que l'alcool est dangereux

00:51:39même pour vous

00:51:40il y a du tabagisme passif

00:51:42vous comprenez ce que je veux dire

00:51:43le tabagisme passif

00:51:44ça existe

00:51:45là avec l'alcool

00:51:46c'est quand même différent

00:51:47c'est votre responsabilité

00:51:48personnelle

00:51:48mais je vous répète

00:51:49je vous répète

00:51:52qu'il peut y avoir

00:51:53des victimes collatérales

00:51:55parce que vous allez être

00:51:56plus violent

00:51:56avec vos enfants

00:51:57mais ça je l'entends

00:51:58bien sûr

00:52:00même pas sur la route

00:52:01ce que je veux dire

00:52:02c'est qu'on peut tout interdire

00:52:03et on est dans une société

00:52:06avec la tentation

00:52:07depuis le Covid

00:52:08la tentation est très forte

00:52:09de tout interdire

00:52:09à Singapour

00:52:10les cigarettes sont interdites

00:52:11vous n'avez plus le droit

00:52:11de fumer à Singapour

00:52:12et ils se portent extrêmement bien

00:52:14et vous allez en prison

00:52:17si vous jetez votre chewing-gum

00:52:18par terre

00:52:18mais on peut interdire aussi

00:52:20ça ne ressemble pas à Paris

00:52:21il y a une tentation

00:52:24de tout

00:52:25on peut interdire

00:52:26les sodas

00:52:27pour les enfants

00:52:28le sucre

00:52:28les gâteaux

00:52:29tout ça est mauvais

00:52:29manger que du tofu

00:52:30on peut tout faire

00:52:31vous voyez ce que je veux dire

00:52:33je le disais tout à l'heure

00:52:33que vous étiez tenté

00:52:34par la caricature

00:52:35Pascal

00:52:36je vois que vous n'avez pas réfléchi

00:52:38pendant la pub

00:52:38et que vous vous persévériez

00:52:40dans votre caricature

00:52:41parce que j'ai une tendance

00:52:46à aimer la liberté

00:52:48alors ça m'agace

00:52:49j'ai une tendance

00:52:51bien sûr

00:52:51vous avez raison

00:52:52que je caricature

00:52:53bien sûr

00:52:53c'est du fouteux au tofu

00:52:55mais en fait

00:52:56ce que vous saisissez mal

00:52:58nous on vient d'une société

00:52:59on avait 10 ans

00:53:01et beaucoup de choses

00:53:03étaient permises

00:53:03il y avait 30 000 morts

00:53:04sur les routes

00:53:05tous les ans

00:53:06les voitures

00:53:07n'étaient pas les mêmes

00:53:08mais bon

00:53:08j'entends cet argument

00:53:09mais les voitures

00:53:10n'étaient pas les mêmes

00:53:10alors il faut trouver

00:53:11le juste milieu

00:53:12c'est à dire qu'aujourd'hui

00:53:14un enfant

00:53:15il est parfois surprotégé

00:53:17c'est à dire que

00:53:18tu lui mets un casque

00:53:19quand il fait du vélo

00:53:20etc

00:53:20tout ça n'existait pas

00:53:22de la même manière

00:53:23il y avait une forme

00:53:24de légèreté

00:53:25de liberté

00:53:25ça je l'entends très bien

00:53:26ça je l'entends

00:53:27et je le comprends

00:53:28et quand

00:53:28et imprégné

00:53:30de cette culture

00:53:31de liberté

00:53:32qu'on les sait

00:53:32que ça génère

00:53:33tu arrives aujourd'hui

00:53:35tu es heurté

00:53:36ça je comprends

00:53:37tu es heurté

00:53:37dans tous les gestes

00:53:39quotidiens de ta vie

00:53:40par des injonctions

00:53:41par des

00:53:43comment dire

00:53:44des freins

00:53:44par des mesures

00:53:46par ceci

00:53:46mais ce sont des exemples

00:53:48aussi simples

00:53:48qu'aller sur un quai de gare

00:53:50tu es allé sur un quai de gare

00:53:51tu as donné ta grand-mère

00:53:52et tu passais

00:53:53la valise

00:53:54par la fenêtre

00:53:56c'est impossible

00:53:57parce que tu as trois personnes

00:53:58qui disent

00:53:58vous allez où ?

00:53:59je vais voir ma grand-mère

00:54:00vous avez votre ticket ?

00:54:02bon bah non

00:54:02ça m'ennuie en fait

00:54:04c'est tout

00:54:04le juste milieu

00:54:06c'est le civisme

00:54:06qui est à la base

00:54:07de la civilisation

00:54:08c'est pas l'état

00:54:08qui doit légiférer

00:54:09sur tous les domaines

00:54:10de la vie privée

00:54:10bon

00:54:10on salue Gérard Narbon

00:54:12je crois qu'il nous écoute

00:54:12si j'ai des informations

00:54:14et puis alors

00:54:15on salue

00:54:16alors là je vais faire passer

00:54:17des messages personnels

00:54:18également

00:54:19parce que je suis très ennuyé

00:54:20il y a quelqu'un qui me dit

00:54:21je suis désolé de vous déranger

00:54:22mais je dois rejoindre

00:54:23Georges à CNews

00:54:24car nous avons un avion

00:54:25à prendre

00:54:25cependant il ne m'a pas

00:54:26encore envoyé l'adresse

00:54:28de CNews

00:54:28et comme il ne regarde pas

00:54:29son téléphone

00:54:30je voudrais savoir

00:54:32où je vais

00:54:32donc vous donnez

00:54:33rendez-vous

00:54:34à des femmes

00:54:35à CNews

00:54:36à votre femme

00:54:38à CNews

00:54:38sans lui donner l'adresse

00:54:39et elle a mon téléphone

00:54:41elle est censée connaître

00:54:42l'adresse de CNews

00:54:43quand même

00:54:43elle est censée me connaître

00:54:44manifestement

00:54:45je salue madame

00:54:47bon

00:54:48Jacques Vandrou

00:54:49est avec nous

00:54:49Jacques il est où ?

00:54:51Jacques d'habitude

00:54:51il est plus tard

00:54:53mais là on va le prendre

00:54:53en fil rouge

00:54:54Jacques c'est le soldat inconnu

00:54:55il est sûr ?

00:54:56Jacques vous êtes où ?

00:54:58Pascal !

00:55:00Pascal !

00:55:02Si vous pouviez ne pas crier mon nom

00:55:22si vous pouviez ne pas crier mon nom

00:55:24pas de place de l'étoile

00:55:27ça m'arrangerait

00:55:27c'est vrai

00:55:28je vais vous dire un truc

00:55:29on n'arrête pas de prendre en photo

00:55:31là on est grâce à la société

00:55:34et bien terre idéale

00:55:36on a un camion

00:55:38c'est la Vendroux Mobile

00:55:40regardez la Vendroux Mobile est là

00:55:41on va rouler dans quelques minutes

00:55:43on va descendre les Champs-Elysées

00:55:44la Vendroux Mobile

00:55:45la Vendroux Mobile

00:55:47la Vendroux Mobile

00:55:47ça y est

00:55:48mais qu'est-ce que c'est que le

00:55:49oh la la la la la

00:55:50mais regardez Pascal

00:55:52mais demain il y a un match important

00:55:53il fallait rendre hommage

00:55:54et comme demain

00:55:55il y a évidemment une parade

00:55:57qui est prévue en cas de victoire

00:55:58moi je préférais faire ma parade

00:56:00à moi-même

00:56:01voilà

00:56:01mais dites-moi

00:56:02c'est votre linge

00:56:03que vous faites sécher

00:56:04c'est votre linge

00:56:06que vous faites sécher

00:56:07vous en avez profité

00:56:08comme il y avait du soleil

00:56:09pas du tout

00:56:09c'est des maillots

00:56:10c'est des maillots

00:56:11et survêtements

00:56:12de l'équipe du Paris Saint-Germain

00:56:14il y a le drapeau du Paris Saint-Germain

00:56:15il y a l'écharpe du Paris Saint-Germain

00:56:18il y a tout

00:56:18et donc je suis dans ma Vendroux Mobile

00:56:21là on fait le tour

00:56:22de l'Arc de Triomphe

00:56:23regardez

00:56:24on fait le tour de l'Arc de Triomphe

00:56:25on est pris en photo

00:56:27et je voulais vous rendre hommage

00:56:29à tous en disant

00:56:29que demain le Paris Saint-Germain

00:56:31va essayer de gagner

00:56:32contre l'Inter de Milan

00:56:33parce que c'est important

00:56:34et j'ai même

00:56:35je vais dire un micro

00:56:36oui qu'est-ce qu'il y a mon Pascal

00:56:37allez-y

00:56:37non mais vous êtes magnifique

00:56:38je vais vous dire Jacques

00:56:40votre enthousiasme

00:56:41vous vous rendez compte

00:56:42qu'il y a 50 ans

00:56:43vous étiez là

00:56:44avec l'AS Saint-Etienne

00:56:45à défiler sur les champs

00:56:47après un match

00:56:48de Ligue des Champions

00:56:49perdu à Passat-Bunique

00:56:51c'est fou quand même

00:56:52la vie

00:56:52et vous êtes là

00:56:53avec cet enthousiasme

00:56:54et ce bonheur de vivre

00:56:56ben merci Jacques

00:56:57merci d'être ce que vous êtes

00:56:58et on va vous revoir

00:56:59on vient vous voir régulièrement

00:57:02d'ici 10h30

00:57:04voilà parce que là

00:57:06on va traverser

00:57:07là on va quitter

00:57:08l'Arc de Triomphe

00:57:08et on va aller carrément

00:57:09sur les Champs-Elysées

00:57:11ah ben je suis d'accord

00:57:12alors faites une parade

00:57:14tout seul

00:57:14sur les Champs-Elysées

00:57:15oui

00:57:15c'est bien ça

00:57:17en plus c'est de famille

00:57:19chez vous

00:57:19puisque votre grand

00:57:20pâton

00:57:21le général de Gaulle

00:57:22a fait ça très bien

00:57:23pendant des années

00:57:25c'est une manière

00:57:26de lui rendre hommage

00:57:27je suis un petit peu

00:57:28je suis un petit peu

00:57:28inspiré de lui

00:57:29pour rien vous cacher

00:57:30bon

00:57:30bien sûr

00:57:32bon Bruno Rebeau

00:57:34est à Itnou

00:57:34professionnel arbitre

00:57:35retour à pleine ligne

00:57:36on va parler dans une seconde

00:57:37simplement

00:57:38peut-être un mot

00:57:39sur l'imam

00:57:41qui a été condamné

00:57:42l'imam

00:57:43l'imam marseillais

00:57:44controversé

00:57:45cité dans le rapport

00:57:46sur les frères musulmans

00:57:47il a été condamné

00:57:48à 6 mois de prison

00:57:48avec sursis

00:57:49pour apologie du terrorisme

00:57:50cela fait suite

00:57:51à une publication

00:57:52sur réseau social

00:57:53en lien avec

00:57:54l'attaque du 7 octobre

00:57:55écoutez

00:57:56il faut être clair

00:57:57si il y a apologie

00:57:58du terrorisme

00:57:59c'est pas 6 mois

00:58:00de prison avec sursis

00:58:01je suis désolé

00:58:01de le dire comme ça

00:58:02bon

00:58:02ou c'est grave

00:58:04ou c'est pas grave

00:58:04je connais pas le dossier

00:58:05mais à l'issue du procès

00:58:07mardi 25 mars 2025

00:58:09le tribunal correctionnel

00:58:10de Marseille

00:58:10s'apprête

00:58:11à rendre aujourd'hui

00:58:12donc ce jugement

00:58:14il l'a pris

00:58:146 mois de prison

00:58:15avec sursis

00:58:17avait été requis

00:58:18à son encombre

00:58:18mais il doit

00:58:19alors c'est pas

00:58:20on fait pas

00:58:21de l'apologie du terrorisme

00:58:23vous voyez

00:58:23il y a quelque chose

00:58:24que je comprends pas

00:58:25maintenant

00:58:25je sais pas

00:58:26quelle est sa nationalité

00:58:27parce que l'important

00:58:28c'est que

00:58:28s'il est étranger

00:58:29il n'a rien à faire

00:58:30sur le territoire national

00:58:31c'est surtout ça

00:58:32et même

00:58:33ses expulsions

00:58:33il a qualifié

00:58:34de légitime

00:58:35l'attaque terroriste

00:58:36du Hamas

00:58:36le 7 octobre 2023

00:58:37sur le sol

00:58:38israélien

00:58:38c'est inadmissible

00:58:39ben oui

00:58:40bon

00:58:41c'est 5 ans

00:58:42la peine prévue

00:58:43non mais c'est plus

00:58:44qu'inadmissible

00:58:44c'est plus qu'inadmissible

00:58:45c'est intolérable

00:58:46exactement

00:58:47c'est intolérable

00:58:48le prix maximal

00:58:48c'est 5 ans

00:58:49donc 6 mois

00:58:49ah j'ai une idée

00:58:51ah

00:58:52oui

00:58:53j'ai une idée

00:58:53là je vais les mettre

00:58:55dans la difficulté

00:58:56des hommes politiques

00:58:57parce que je voudrais

00:58:57que d'autres les reprennent

00:58:58je souhaiterais

00:59:00qu'on cumule

00:59:00toutes les retraites

00:59:01des hommes politiques

00:59:02avec un plafond

00:59:04parce que c'est pas normal

00:59:05d'avoir

00:59:06retraite de président

00:59:07de la république

00:59:07retraite de

00:59:09président du conseil régional

00:59:10retraite de députés

00:59:12retraite de président

00:59:13de ceci

00:59:14retraite de commission

00:59:15je pense par exemple

00:59:17des gens comme Moscovici

00:59:18il a 50 retraites

00:59:19François Hollande

00:59:20François Hollande

00:59:21il a 40 000 euros

00:59:24de retraite

00:59:24donc on plafonne

00:59:25à 10 000

00:59:25on plafonne à 10 000

00:59:27parce que c'est le même job

00:59:28en fait

00:59:28c'est le même job

00:59:29on est d'accord

00:59:31oui

00:59:31c'est dans la fonction publique

00:59:34donc tu

00:59:35sauf si tu exerces

00:59:36successivement

00:59:38il a combien de retraite

00:59:40François Hollande

00:59:41c'est 40 000 euros

00:59:41je crois

00:59:42ou 35 000 euros

00:59:42de retraite

00:59:43donc ça serait

00:59:44parce que comme il nous demande

00:59:45de faire des efforts

00:59:46qu'il commence par eux

00:59:48qu'est-ce que vous en pensez

00:59:49qu'est-ce qui vous prend

00:59:50tout d'un coup

00:59:50parce que c'était pas

00:59:51dans le programme

00:59:53non mais parce que je vais vous parler

00:59:54du palmarès des premiers ministres

00:59:56que ça coûte

00:59:56écoutez Mathieu Devez

00:59:57voyez le sujet

00:59:58voyez le sujet de Mathieu Devez

00:59:59c'est un peu démago

01:00:01ils sont de plus en plus

01:00:02nombreux dans le club

01:00:03des anciens premiers ministres

01:00:04et ils coûtent de plus en plus

01:00:06cher aux contribuables

01:00:07en deux ans

01:00:08le budget alloué

01:00:09aux anciens premiers ministres

01:00:10a augmenté de 23%

01:00:11passant de 1 million

01:00:13280 000 euros

01:00:14en 2022

01:00:14à plus d'un million

01:00:16et demi d'euros

01:00:16en 2024

01:00:17une hausse qui s'explique

01:00:19par l'instabilité politique

01:00:20l'an dernier

01:00:21trois personnalités

01:00:22ont fait leur entrée

01:00:23dans ce cercle très fermé

01:00:24Elisabeth Borne

01:00:25Gabriel Attal

01:00:27et Michel Barnier

01:00:28au total

01:00:29ils sont donc désormais

01:00:3016 anciens premiers ministres

01:00:31à bénéficier

01:00:32que ce soit

01:00:32des frais de secrétariat

01:00:33ou de transport

01:00:35avec véhicules et chauffeurs

01:00:36mais alors

01:00:37quel ex-premier ministre

01:00:38coûte le plus cher

01:00:39à la première place

01:00:40c'est Dominique De Villepin

01:00:42au gouvernement

01:00:42entre mai 2005

01:00:43et mai 2007

01:00:44avec 207 072 euros

01:00:46de dépenses

01:00:47il devance

01:00:48Bernard Cazeneuve

01:00:49et Jean-Pierre Raffarin

01:00:50avec 158 000 euros

01:00:52des chiffres tempérés

01:00:53par Matignon

01:00:54qui affirme

01:00:54que ces dépenses

01:00:55ne représentent

01:00:56qu'une très faible partie

01:00:57du budget

01:00:57de ces services

01:00:58le maintien des frais

01:01:00liés aux véhicules

01:01:01des anciens chefs

01:01:01de gouvernement

01:01:02s'explique quant à lui

01:01:04par des raisons sécuritaires

01:01:05je suis d'accord

01:01:07avec vous

01:01:07c'est un peu débagot

01:01:08et ma proposition

01:01:09l'est un petit peu

01:01:09mais c'est vrai

01:01:10quand on entend

01:01:11que les français

01:01:12doivent faire des efforts

01:01:13t'as envie de dire

01:01:13mais commencez par vous

01:01:14non mais qu'il y ait

01:01:15une protection

01:01:16des anciens premiers ministres

01:01:17des ministres intérieures

01:01:18tout le monde le comprend

01:01:19la protection

01:01:19n'est pas comprise

01:01:20dans le coup

01:01:21qui est évoqué ici

01:01:22la protection

01:01:22est prise en charge

01:01:23par le ministère

01:01:23de l'intérieur

01:01:24les chiffres

01:01:25qui sont donnés ici

01:01:25concernent uniquement

01:01:26le secrétariat

01:01:27le chauffeur

01:01:28l'entretien de la voiture

01:01:29les frais d'essence

01:01:30la sécurité

01:01:31c'est autre chose

01:01:32mais Gabriel Attal

01:01:33il est resté 6 mois

01:01:33premier ministre

01:01:34il a une voiture

01:01:34jusqu'à la fin de sa vie

01:01:35et puis c'est ça

01:01:36tout a été fait

01:01:40pour que justement

01:01:40je parle sous contrôle

01:01:41d'Ivan

01:01:41il puisse rentrer

01:01:42dans cette catégorie

01:01:43c'est à dire que

01:01:44parce qu'au bout de 6 mois

01:01:45c'est ça

01:01:45il faut un minimum

01:01:46de 6 mois

01:01:47ah non non

01:01:48au bout de 6 mois

01:01:49vous avez le droit

01:01:49de planter votre arbre

01:01:50dans le jardin de Matignon

01:01:51si vous avez été

01:01:52deux jours premier ministre

01:01:53vous avez droit

01:01:54à ses avantages

01:01:54certains les ont refugés

01:01:56Jean Castex a refusé

01:01:57par exemple

01:01:58mais vous restez 24 heures

01:01:59à Matignon

01:02:00vous bénéficiez

01:02:01de ses avantages à vie

01:02:01Madame Edith Cresson

01:02:02bénéficie toujours

01:02:03c'est bien parce que

01:02:05ce qui m'embête un peu

01:02:06avec ce genre de palmarès

01:02:07d'études

01:02:08c'est qu'on instille

01:02:09dans les esprits des gens

01:02:10l'idée qu'en fait

01:02:11la politique

01:02:11les politiques seraient

01:02:13des privilégiés

01:02:13qui s'en mettraient

01:02:13plein les poches

01:02:14c'est exactement l'inverse

01:02:15dans la réalité

01:02:16aujourd'hui

01:02:16aller en politique

01:02:17c'est devenu un sacerdoce

01:02:17notamment pour les jeunes

01:02:19générations

01:02:19c'est pour ça que j'ai dit

01:02:20que c'est un peu démago

01:02:21mais j'ai l'impression

01:02:22que Jacques Vendroux

01:02:22oh Jacques Vendroux

01:02:23les policiers arrivent

01:02:24faites très attention

01:02:25Jacques Vendroux arrive

01:02:26les policiers arrivent

01:02:27Jacques

01:02:27vous allez terminer en cabane

01:02:29écoutez-moi

01:02:29les policiers viennent

01:02:31nous soutenir

01:02:33je suis en direct

01:02:34sur CNews

01:02:35voilà

01:02:36on est acclamés

01:02:38les policiers

01:02:39ils vont vous mettre

01:02:40en cabane

01:02:41on est acclamés

01:02:42on est acclamés

01:02:44Pascal

01:02:44on descend les Champs-Elysées

01:02:46on est acclamés

01:02:48par le public familial

01:02:48vous êtes acclamés

01:02:49et vous avez créé

01:02:49un bouchon

01:02:50j'ai créé un bouchon

01:02:52et là il y a des policiers

01:02:53qui sont là

01:02:53mais ils nous protègent

01:02:54ils sont très gentils

01:02:55parce que maintenant

01:02:56vous avez une voiture

01:02:56de protection

01:02:58bien sûr

01:02:59on a fait un triomphe

01:03:01Pascal

01:03:01on fait un triomphe

01:03:02avec cette histoire

01:03:03vous vous rendez même pas compte

01:03:04on fait un triomphe

01:03:06le public vient nous voir

01:03:07regardez

01:03:08il y a les bus

01:03:09regardez là

01:03:10il y a encore un

01:03:10un camion de policiers

01:03:12qui est là

01:03:13on est entourés

01:03:13par les policiers

01:03:14il y a une deuxième voiture

01:03:15de police qui arrive

01:03:16donc comme ça

01:03:17on le connait

01:03:18Pascal c'est un triomphe

01:03:20on va téléphoner

01:03:21au préfet Nounet

01:03:22je crois qu'en fait

01:03:23vous n'avez pas le droit

01:03:24faites très attention

01:03:25faites très attention

01:03:26à vous

01:03:26mais Pascal

01:03:28et c'est pour ça

01:03:29qu'on l'a fait

01:03:30parce qu'on n'a pas le droit

01:03:31et vous êtes arrêté

01:03:32en plus sur une bande

01:03:33d'arrêt d'urgence

01:03:35on va avancer

01:03:36on va avancer monsieur

01:03:37oui

01:03:38qu'est-ce qu'ils disent

01:03:39comment

01:03:40on va écouter

01:03:43ah bon

01:03:44j'ai pas le droit

01:03:45de rester assis

01:03:45mais on va y aller

01:03:46Pascal

01:03:47allez-y

01:03:48merci en tout cas

01:03:49à la police nationale

01:03:51et merci à la police nationale

01:03:53bon monsieur Rebeu

01:03:54qui est donc

01:03:55arbitre

01:03:56et vous avez écrit

01:03:58retour

01:03:58plein de lignes

01:03:59alors ce qui est vrai

01:04:00c'est que ce qu'on aime

01:04:01dans un livre comme celui-là

01:04:02c'est les anecdotes

01:04:03et le joueur

01:04:05évidemment

01:04:07auquel on pense

01:04:08c'est McEnroe

01:04:08qui doit être le plus difficile

01:04:10à arbitrer

01:04:11mon premier combat

01:04:12face à John McEnroe

01:04:13écrivez-vous

01:04:14qui restera d'ailleurs

01:04:15comme l'un de mes plus beaux

01:04:16souvenirs d'arbitrage

01:04:17la Sénat pour Cannes

01:04:18le tournoi de Bercy 88

01:04:19McEnroe savait que j'avais agi

01:04:21comme il le fallait

01:04:22et moi je lui avais montré

01:04:24que j'en avais

01:04:2520 ans plus tard

01:04:26lorsqu'il m'a offert

01:04:27son livre de souvenirs

01:04:28il a inscrit comme dédicace

01:04:29à Bruno

01:04:29l'arbitre

01:04:30que j'ai le moins détesté

01:04:32au monde

01:04:32qu'est-ce qui s'était passé

01:04:34avec McEnroe en 88 ?

01:04:35c'était le tout début

01:04:36de ma carrière

01:04:37et j'arbitrais au tournoi

01:04:38de Bercy

01:04:38qui était très difficile

01:04:39à arbitrer à l'époque

01:04:40puisque les gens

01:04:40qui ne pouvaient pas aller

01:04:41à Roland-Garros

01:04:42se vengeaient

01:04:42et venaient à Bercy

01:04:43c'était très bruyant

01:04:44et donc McEnroe

01:04:46a voulu me challenger

01:04:47comme on dit

01:04:48pour savoir

01:04:49si j'étais

01:04:50un bon arbitre professionnel

01:04:52en qui il pouvait

01:04:53avoir confiance

01:04:54et sur une décision

01:04:55il a voulu faire appel

01:04:56à mon superviseur

01:04:57qui était au bord du cours

01:05:00et je me suis dit

01:05:00si je lui dis oui

01:05:02que je fais venir mon chef

01:05:03il va

01:05:05je ne sais pas

01:05:06ce qu'il va donc penser

01:05:07donc je m'étais dit

01:05:07il va falloir que je lui résiste

01:05:08et que je lui montre

01:05:09qu'il peut avoir confiance en moi

01:05:10et j'ai pris un énorme pari

01:05:12j'avais donc déclenché

01:05:13mon chronomètre

01:05:14il devait

01:05:15reprendre le jeu

01:05:16avant 30 secondes

01:05:17et je voyais

01:05:18l'aiguille de mon chronomètre

01:05:20défiler

01:05:20et je me dis

01:05:21si vraiment

01:05:21il ne reprend pas le jeu

01:05:22mon chef va venir

01:05:23ça va être

01:05:24un tollé

01:05:25un véritable scandale

01:05:26et au bout de 28 secondes

01:05:28il est reparti jouer

01:05:28parce qu'il a dû se dire

01:05:29celui-là il est aussi fou que moi

01:05:31donc il vaut mieux

01:05:32que je reprenne le jeu

01:05:33et ça a été un match

01:05:36très très important pour moi

01:05:37parce que je pense

01:05:37qu'il a vu

01:05:39que j'étais capable

01:05:40de pouvoir lui résister un peu

01:05:42et tous ces gens-là

01:05:43qui ont beaucoup de talent

01:05:44et qui sont des joueurs

01:05:45donc incroyables

01:05:46ils aiment bien aussi

01:05:47de temps en temps

01:05:47qu'on leur résiste

01:05:48comme ça

01:05:49ils peuvent avoir confiance en vous

01:05:50Bon Bercy

01:05:50c'est une surface dure

01:05:52donc là il n'y a pas de marque

01:05:53c'est quand même

01:05:53quand une balle

01:05:54à l'époque en plus

01:05:55il n'y avait pas

01:05:55il n'y avait pas d'électronique

01:05:57voilà il n'y avait pas d'électronique

01:05:58donc quand une balle tombe

01:06:00on ne peut pas aller la vérifier

01:06:02alors que Roland-Garros

01:06:03on peut aller

01:06:03ou on pouvait aller la vérifier

01:06:05avec la terre battue

01:06:07et on voit régulièrement

01:06:08ces arbitres descendent

01:06:09de leur chaise

01:06:09Alors deux

01:06:09comment dire

01:06:10deux techniques d'arbitrage

01:06:11différentes

01:06:11quand vous êtes sur surface dure

01:06:13comme vous le dites

01:06:13justement il n'y a pas

01:06:14il n'y a pas de trace

01:06:15donc il faut vendre son annonce

01:06:17vendre entre guillemets

01:06:18c'est-à-dire

01:06:19être certain

01:06:21montrer donc au public

01:06:23montrer aux joueurs

01:06:24que vous avez vu la balle

01:06:25même si vous pouvez avoir un doute

01:06:27parce qu'un match

01:06:28à 200 km heure

01:06:29qui touche la ligne

01:06:30d'un millimètre

01:06:31vous ne pouvez pas l'avoir

01:06:32mais il faut être

01:06:33il faut

01:06:35il faut

01:06:36il faut savoir montrer au public

01:06:37que vous avez pris

01:06:38la bonne décision

01:06:38et donner confiance aux joueurs

01:06:40en revanche

01:06:40sur terre battue

01:06:41vous avez la possibilité

01:06:42de descendre

01:06:43d'inspecter la trace

01:06:44et de pouvoir juger

01:06:46comme il faut

01:06:47la morale elle est partout

01:06:48aujourd'hui

01:06:49et c'est vrai que

01:06:50par goût

01:06:52il me fatigue un peu

01:06:55cette morale ambiante

01:06:55mais elle existe également

01:06:56dans le sport

01:06:57parce que

01:06:59c'est plus aseptisé

01:07:00aujourd'hui

01:07:01les joueurs

01:07:01sont plus aseptisés

01:07:02et pourquoi ?

01:07:04parce qu'on disait

01:07:05quel exemple est-ce donné

01:07:07par McEnroe

01:07:07qui écrit sur le cours

01:07:09quel exemple est-ce donné

01:07:10pour les enfants

01:07:11qui vont jouer le lendemain

01:07:12moi j'aimais ça

01:07:14j'y peux rien

01:07:15j'aimais ça

01:07:16j'aimais McEnroe

01:07:17quand il gueulait

01:07:17j'aimais Maradona

01:07:19quand il a marqué de la main

01:07:20c'est mal

01:07:21ce que je dis sans doute

01:07:22mais je peux pas

01:07:23je mentirais

01:07:24si je disais le contraire

01:07:26aujourd'hui

01:07:26tout le monde regrette cette période

01:07:27surtout qu'aujourd'hui

01:07:28l'arbitrage est devenu

01:07:29un arbitrage

01:07:30maintenant à 99%

01:07:32puisque seul Roland-Garros

01:07:33résiste à l'arbitrage électronique

01:07:35dans tous les tournois du monde

01:07:36maintenant

01:07:36les arbitres n'arbitrent plus

01:07:38les joueurs ne râlent plus

01:07:39puisque c'est la machine

01:07:40qui décide

01:07:41mais c'est 100% fiable

01:07:42l'électronique ?

01:07:43oui c'est 100% fiable

01:07:44il y a eu un ou deux petits soucis

01:07:46la semaine dernière

01:07:47sur terre battue

01:07:47avec quelques ondes d'ombre

01:07:48mais je pense qu'ils vont régler le problème

01:07:50mais c'est vrai que l'arbitrage électronique

01:07:52est 100% donc efficace

01:07:54mais qui enlève cette partie humaine

01:07:56et qui est pour moi

01:07:57extrêmement dangereux

01:07:58de pouvoir supprimer

01:08:00ces joutes

01:08:01et cette adrénalité

01:08:01pourquoi Roland-Garros

01:08:02il n'y a pas de...

01:08:03alors Roland-Garros résiste encore

01:08:04tous les tournois du Grand Chelem

01:08:05ainsi que tous les tournois de l'ATP

01:08:07donc tous les tournois que vous voyez

01:08:08donc à travers le monde

01:08:09sont passés à l'arbitrage électronique

01:08:10Roland-Garros prendra sa décision

01:08:12l'année prochaine

01:08:13pour savoir

01:08:14s'ils doivent supprimer

01:08:15les juges de ligne ou pas

01:08:16qui pour moi

01:08:17est quelque chose

01:08:18d'assez dangereux

01:08:19puisque ça va

01:08:19je pense que ça va impacter

01:08:21l'écosystème de l'arbitrage

01:08:22les 350 juges de ligne

01:08:24qui sont à Roland-Garros

01:08:25arbitrent toute l'année

01:08:26dans leur ligue

01:08:27dans leur club

01:08:28ils ont la carotte

01:08:29de Roland-Garros

01:08:29pour venir arbitrer

01:08:30si on leur enlève ça

01:08:32que va devenir

01:08:33l'arbitrage amateur

01:08:34tout au long de l'année

01:08:34faisons un pari

01:08:35alors que Roland-Garros

01:08:36s'apprête à accueillir

01:08:37les meilleurs joueurs du monde

01:08:37écrivez-vous

01:08:38rêvons que tous les spectateurs

01:08:39de la Porte d'Auteuil

01:08:40profitent de leur position privilégiée

01:08:41pour soutenir ostensiblement

01:08:42à chaque rotation

01:08:43les 300 juges de ligne

01:08:44qui s'y succèdent

01:08:45chaque année

01:08:46depuis 1891

01:08:47applaudissons-les

01:08:49tout au long de la compétition

01:08:50pour dire

01:08:50que au tennis

01:08:51nous préférons la justice

01:08:52des hommes

01:08:53à celle des machines

01:08:54et sommes fiers

01:08:55si Roland-Garros

01:08:56reste le dernier bastion

01:08:57de la tradition

01:08:58sur terre

01:08:59alors évidemment

01:08:59vous racontez aussi

01:09:00quelques personnalités

01:09:03avec Henri Lecomte

01:09:05dans les années 80

01:09:06deux Français sur vol

01:09:07de tennis français

01:09:08Yannick Noa

01:09:08bien sûr

01:09:09Henri Lecomte

01:09:09nous nous connaissons

01:09:11parfaitement

01:09:12pourtant à plusieurs reprises

01:09:13nous allons vivre

01:09:13des frictions

01:09:14sur le cours

01:09:15qui ont pu se prolonger

01:09:17au-delà des matchs

01:09:18c'est-à-dire ?

01:09:20c'est-à-dire que

01:09:21lorsqu'on est arrivé

01:09:22de professionnel

01:09:22on vit avec les joueurs

01:09:24puisque

01:09:24c'est 10 mois

01:09:26de voyage par an

01:09:26sans les mêmes hôtels

01:09:28les mêmes avions

01:09:28les mêmes clubs

01:09:30et Lecomte par exemple

01:09:31il vous bat froid

01:09:32comme on dit

01:09:33il ne vous serre pas la main

01:09:34qu'est-ce que vous aviez fait ?

01:09:35pourquoi il trouvait que

01:09:36parce que les joueurs

01:09:37sont parfois superstitieux aussi

01:09:38donc un arbitre qui est là

01:09:40quand il gagne

01:09:40le joueur est content

01:09:41non tout à fait

01:09:42mais qu'est-ce qui s'est passé ?

01:09:43il y a eu des décisions ?

01:09:45j'ai eu un match

01:09:46très important

01:09:47aussi au tout début

01:09:47de ma carrière

01:09:48entre Noah et Lecomte

01:09:49qui se sont joués

01:09:50au tournoi de Monte Carlo

01:09:51un quart de finale

01:09:52bien évidemment

01:09:53les matchs entre Français

01:09:54sont toujours assez tendus

01:09:55c'était les deux

01:09:56numéro 1

01:09:57français à l'époque

01:09:58et j'ai pris une décision

01:10:00contre Henri Lecomte

01:10:01qui m'a donc injurié

01:10:03je l'ai donc sanctionné

01:10:05alors qu'on était

01:10:06presque amis

01:10:07puisqu'on se connaissait

01:10:08depuis déjà

01:10:08plusieurs années

01:10:09Henri ne m'a pas parlé

01:10:11pendant 6 mois

01:10:11et nous nous sommes retrouvés

01:10:13un jour

01:10:13dans les toilettes

01:10:14de l'aéroport de Genève

01:10:15côte à côte

01:10:16et il m'a dit

01:10:17il va falloir qu'on arrête

01:10:17de se faire la tête

01:10:18mais effectivement

01:10:19pendant plusieurs mois

01:10:20il ne m'avait pas parlé

01:10:21vous êtes parfois

01:10:21vous avez été mauvais

01:10:22vous trouvez qu'il y a des matchs

01:10:23vous êtes passé complètement à côté

01:10:25oui oui oui

01:10:26il m'est arrivé

01:10:26alors pas beaucoup

01:10:27sinon je n'aurais pas duré 20 ans

01:10:29mais il m'est arrivé

01:10:30en tout cas pour moi

01:10:31je n'ai jamais fait le match parfait

01:10:32j'ai toujours essayé

01:10:33de faire le mieux possible

01:10:35alors c'est quoi les qualités

01:10:36d'abord il faut avoir une vision

01:10:37il faut avoir un oeil d'aigle

01:10:38pas du tout

01:10:40ah bon ?

01:10:40non pas du tout

01:10:41alors bien évidemment

01:10:41il faut avoir une bonne vue

01:10:42mais c'est mieux

01:10:43c'est mieux

01:10:44c'est mieux quand même

01:10:44je trouve que

01:10:46là vous m'étonnez

01:10:47parce que

01:10:47je pensais que

01:10:48la première qualité

01:10:50c'était quand même parce que

01:10:51la balle il faut savoir

01:10:51où elle tombe sur la ligne

01:10:52oui bien sûr

01:10:53mais je n'ai pas une vue d'aigle

01:10:54je n'ai pas une vue bionique

01:10:55j'ai une vue tout à fait normale

01:10:56ou une bonne vue

01:10:57alors c'est quoi les qualités ?

01:10:58alors les qualités

01:10:58c'est d'être un meneur d'hommes

01:10:59vous savez c'est un petit peu

01:11:00comme au football

01:11:01quand un arbitre

01:11:02est-ce qu'il faut sanctionner

01:11:03tout de suite ?

01:11:03pas tout de suite

01:11:04on gère 15 000 spectateurs

01:11:06on gère deux joueurs

01:11:07qui jouent pour beaucoup d'argent

01:11:13sont relativement simples

01:11:15mais c'est plutôt

01:11:16être un meneur d'hommes

01:11:17être un chef d'orchestre

01:11:19et pouvoir faire en sorte

01:11:20que les joueurs

01:11:21et jouer avec le public

01:11:21parce que le public

01:11:21parfois il n'est pas toujours

01:11:23avec l'arbitre

01:11:24mais oui

01:11:24mais ce qu'il y a de plus dangereux

01:11:25c'est pas

01:11:26parce que vous avez toujours

01:11:27un joueur qui râle

01:11:28donc c'est toujours facile

01:11:29d'aller lui expliquer

01:11:32ou de pouvoir parler avec lui

01:11:33par contre quand vous avez

01:11:3415 000 spectateurs

01:11:35qui vous sifflent

01:11:36là c'est beaucoup plus dangereux

01:11:37c'est la concentration aussi

01:11:38parce qu'il y a un moment de flottement

01:11:39quelle est la phrase

01:11:40que vous avez dit le plus souvent

01:11:41les joueurs sont prêts

01:11:42les joueurs sont prêts

01:11:43s'il lance s'il vous plaît

01:11:45les joueurs sont prêts

01:11:46alors Roland-Garros

01:11:47on se tait

01:11:47c'est pas les Champs-Elysées

01:11:48après une victoire du PSG

01:11:49alors j'ai un petit document

01:11:51à vous montrer

01:11:52on est en 79

01:11:53il y a un reportage

01:11:53sur Roland-Garros

01:11:54mais c'est pas un reportage

01:11:55sur le tennis

01:11:55c'est un reportage

01:11:56sur l'atmosphère de Roland-Garros

01:11:58et je vous jure

01:11:59c'est extraordinaire

01:12:00parce que là aussi

01:12:01c'est une autre France

01:12:02je vous assure

01:12:03se balader dans les archives

01:12:04c'est absolument merveilleux

01:12:06et vous allez voir

01:12:06notamment une dame

01:12:07qui est là

01:12:08Roland-Garros

01:12:09qui est très contente

01:12:10d'être là manifestement

01:12:11et qui vient régulièrement

01:12:12vous voyez ces quelques secondes

01:12:14Roland-Garros

01:12:16ces 8 manifestants

01:12:17se sont enchaînés

01:12:17dans un local

01:12:18de la fédération de tennis

01:12:19pour protester

01:12:20contre la présence

01:12:20de joueurs sud-africains

01:12:22aux internationaux de France

01:12:23il y a eu des tracts

01:12:24jetés dans le public

01:12:25mais les compétitions

01:12:26se sont tout de même

01:12:27poursuivies devant une assistance

01:12:28encore plus nombreuse

01:12:29que d'habitude

01:12:30aux internationaux de France

01:12:34il n'y a pas que les joueurs

01:12:35qui accomplissent des performances

01:12:36assister au match vedette

01:12:38relève aussi

01:12:38du tour de force

01:12:39après les embouteillages

01:12:40de la porte d'Auteuil

01:12:41vient le délicat problème

01:12:42du parking

01:12:43à moins que votre voiture

01:12:45n'impressionne les gardiens

01:12:46des emplacements réservés

01:12:47et puis c'est l'entrée

01:12:49proprement dite

01:12:50depuis 6 mois

01:12:51tout est loué

01:12:51si vous n'avez pas

01:12:52votre billet en poche

01:12:53inutile d'espérer

01:12:54une bonne place

01:12:55deux solutions quand même

01:12:57comptez sur la grisaille

01:12:58du temps

01:12:59qui vous permettra peut-être

01:13:00d'obtenir

01:13:00quelques centimètres carrés

01:13:01de gradin

01:13:02ou bien avoir un cousin

01:13:03à la fédération française

01:13:04de tennis

01:13:05une fois les grilles franchies

01:13:07prenez immédiatement

01:13:08la direction de la garderie

01:13:09les cris de vos enfants

01:13:11risqueraient de troubler

01:13:12le service de Borg

01:13:12il faut ensuite choisir

01:13:14son spectacle

01:13:15comme tout le monde

01:13:15vous dédaignerez

01:13:16les combats obscurs

01:13:18pour assister au match

01:13:19des têtes de série

01:13:20sur le fameux central

01:13:21grâce aux travaux

01:13:22d'agrandissement

01:13:23180 000 personnes

01:13:25participeront cette année

01:13:26à la grande messe du tennis

01:13:27parmi eux

01:13:28bon nombre d'acharnés

01:13:29qui viendront

01:13:29tous les jours

01:13:30pardon madame

01:13:36vous venez souvent

01:13:37aux internationaux de France

01:13:38des jours monsieur

01:13:39pourquoi madame

01:13:40ça m'intéresse beaucoup

01:13:41vous jouez vous même au tennis

01:13:42j'ai joué

01:13:43je ne joue plus

01:13:44mais mes enfants jouent

01:13:46et ma petite fille aussi

01:13:46et vous trouvez

01:13:47que c'est un beau spectacle

01:13:48ah oui

01:13:49ça me plaît énormément

01:13:50et vous ne trouvez pas

01:13:51que c'est un petit peu cher

01:13:52quand même

01:13:52je vous dirais

01:13:55que ça me plaît tellement

01:13:56non

01:13:56on sait faire des sacrifices

01:13:57dans la vie

01:13:58et vous avez réussi

01:13:59facilement à trouver

01:13:59de la place

01:14:00il y a un mois et demi

01:14:01il n'y a pas d'âge

01:14:03pour être un mordu de tennis

01:14:04pour les plus jeunes

01:14:05la meilleure place

01:14:06c'est bien sûr

01:14:06la sortie des joueurs

01:14:07mais on ne vient pas seulement

01:14:09en pouvoir borg

01:14:09on vient aussi pour se montrer

01:14:11nul ne s'en plaindra

01:14:12les internationaux

01:14:13sont ainsi devenus

01:14:14un spectacle non-stop

01:14:15même quand personne

01:14:16ne joue sur les coups

01:14:17je me dis peut-être

01:14:18que la petite fille

01:14:19de cette dame

01:14:20nous regarde

01:14:20ou des membres

01:14:22de la famille

01:14:23de cette dame

01:14:23l'a reconnue

01:14:25et à chaque fois

01:14:26ça peut

01:14:27être intéressant

01:14:29retour pleine ligne

01:14:31Bruno Rebeu

01:14:32c'est en collaboration

01:14:33d'ailleurs avec

01:14:34Philippe Mariac

01:14:34un journaliste de l'équipe

01:14:35je crois

01:14:36édition Albin Michel

01:14:38les secrets d'Agassi

01:14:39finalement il me faudra

01:14:40attendre 19 ans

01:14:41et la sortie du livre

01:14:42open dans lequel

01:14:43Agassi se raconte

01:14:44pour avoir la clé du mystère

01:14:45depuis quelques années

01:14:46André Agassi souffre

01:14:47de perdre ses cheveux

01:14:48c'est avec un postiche

01:14:50rafistolé

01:14:50qu'Agassi se présente

01:14:51sur le cours

01:14:52donc vous donnez

01:14:53des anecdotes

01:14:54comme ça

01:14:55quel est le joueur

01:14:56que vous avez

01:14:56préféré finalement

01:14:58Jimmy Connors

01:14:59mais paraît-il

01:15:00qu'il était insupportable

01:15:01il était insupportable

01:15:02il était même vulgaire

01:15:04grossier

01:15:05mais moi en tout cas

01:15:06tennisiquement parlant

01:15:07c'était un joueur fantastique

01:15:08et puis surtout

01:15:09un tel battant

01:15:10il s'est battu

01:15:11il a joué jusqu'à

01:15:13pratiquement 40 ans

01:15:14tout le monde l'adorait

01:15:15c'était un joueur fantastique

01:15:16mais qu'il n'était pas facile

01:15:18à arbitrer

01:15:18mais avec qui

01:15:19j'ai toujours eu

01:15:20de bonnes relations

01:15:20les matchs de Connors

01:15:21à Roland-Garros

01:15:22vous les avez arbitrés

01:15:23oui

01:15:23j'ai arbitré

01:15:24qui sont un match extraordinaire

01:15:25il va jusqu'en quart de finale

01:15:26je crois

01:15:26oui alors il joue

01:15:28il joue Michael Chang

01:15:29le jeune contre le vieux

01:15:30entre guillemets

01:15:31il se joue sur le

01:15:32sur le central

01:15:34au troisième tour

01:15:35un dimanche

01:15:36il faisait

01:15:36il faisait super beau

01:15:38très chaud

01:15:38il gagne ce jour-là

01:15:39non il ne gagne pas

01:15:40mais c'est un match

01:15:41qui pour moi

01:15:42restera le match

01:15:43le plus

01:15:45dans ma mémoire

01:15:47il joue

01:15:49il est mené

01:15:49tout le match

01:15:50et il marque

01:15:52le premier point

01:15:52du cinquième set

01:15:54donc c'était la première fois

01:15:55du match

01:15:56où il menait

01:15:56et alors bien évidemment

01:15:59il jouait depuis

01:16:00trois heures de temps

01:16:00je le voyais fatigué

01:16:01mais je n'avais pas constaté

01:16:02ni de blessure

01:16:03ni rien

01:16:03et il vient me voir

01:16:04au pied de la chaise

01:16:05après ce premier point

01:16:06et il me dit

01:16:07Bruno j'arrête

01:16:08et je lui dis

01:16:09mais comment

01:16:09tu ne peux pas t'arrêter

01:16:10un joueur ne peut pas

01:16:11s'arrêter comme ça

01:16:11il est obligé d'aller

01:16:12jusqu'au bout du match

01:16:13et donc il insiste

01:16:14il insiste

01:16:15jusqu'au moment

01:16:16où je vois vraiment

01:16:17qu'il ne peut plus jouer

01:16:18parce qu'il insiste tellement

01:16:19et donc j'annonce

01:16:21jeu set et match

01:16:23Michael Chang

01:16:23et on l'a évacué

01:16:25il est resté

01:16:25deux heures sous perfusion

01:16:27dans les vestiaires

01:16:27on avait fait venir

01:16:28le Samu

01:16:29il avait été

01:16:29au bout de lui-même

01:16:31et il voulait

01:16:33quitter le match

01:16:34en menant

01:16:35pour la première fois

01:16:35du match

01:16:36donc c'était un moment

01:16:37incroyable

01:16:38c'est le dernier match

01:16:39de Connors

01:16:40c'est quelle année ça ?

01:16:4191 me semble-t-il

01:16:44et quelques mois après

01:16:46il arrive quand même

01:16:47à faire quart de finale

01:16:48donc à l'US Open

01:16:49à pratiquement 40 ans

01:16:51donc les derniers matchs

01:16:52de Connors

01:16:53ont été inouïs

01:16:54la tournée d'Adiot de Connors

01:16:55a été inouïe

01:16:56c'est vrai qu'on a

01:16:56une nostalgie

01:16:57alors on a eu la chance

01:16:59d'avoir les trois

01:16:59plus grands joueurs de tennis

01:17:00en même temps

01:17:01Nadal

01:17:03Djokovic

01:17:04et Federer

01:17:05jamais le tennis

01:17:05n'avait eu

01:17:06on sort d'une séquence

01:17:07de tennis exceptionnelle

01:17:09mais vraiment exceptionnelle

01:17:10et c'est pour ça

01:17:11qu'on la trouve

01:17:11un peu plus faible

01:17:12maintenant celle

01:17:13qui n'est pas là

01:17:13mais les années 90

01:17:14il n'y avait pas

01:17:16ces trois grands joueurs

01:17:17mais il y en avait

01:17:17quand même beaucoup plus

01:17:18les Noah

01:17:20McEnroe

01:17:21Connors

01:17:22Sam Prass

01:17:23Jim Courir

01:17:24Pat Cash

01:17:25il y avait Landl

01:17:27c'était juste incroyable

01:17:28Barbara Durand

01:17:29à 10h30

01:17:29et puis on va voir

01:17:30Dr Millot

01:17:31et on dira au revoir

01:17:32à notre ami

01:17:33Jacques Vendroux

01:17:34qui est peut-être au poste

01:17:35et au garde à vue

01:17:36au garde à vue

01:17:37à l'heure à laquelle

01:17:38je parle

01:17:39la programmation

01:17:40du match de demain soir

01:17:41va être très compliquée

01:17:42à Roland-Garros

01:17:42parce que ça va

01:17:43ah oui vous avez raison

01:17:44ça va être très bon

01:17:45il ne faut pas faire du tennis

01:17:47demain soir

01:17:47s'ils sont malins

01:17:48ils ne font pas de tennis

01:17:48il y en aura

01:17:49Arthur Fils a demandé

01:17:50à ne pas jouer le soir

01:17:51il faut qu'il soit sympa

01:17:54avec les spectateurs

01:17:56quand même

01:17:56c'est voilà

01:17:57Arthur Fils

01:18:00bon

01:18:00Barbara Durand

01:18:02J-1 avant

01:18:06cette grande finale

01:18:07de Ligue des champions

01:18:08et à cette occasion

01:18:09par crainte de débordement

01:18:11un dispositif massif

01:18:12de 5400 policiers

01:18:14et gendarmes

01:18:14sera mobilisé

01:18:15à Paris

01:18:16la circulation sera coupée

01:18:18sur les Champs-Elysées

01:18:19à 18h

01:18:20tous les commerces

01:18:21sauf les hôtels

01:18:22aux abords

01:18:22de la plus belle avenue du monde

01:18:23seront également fermés

01:18:25information du préfet de police

01:18:27de Paris

01:18:27Laurent Nunez

01:18:28ce matin

01:18:28sur notre antenne

01:18:29les ventes de tabac

01:18:31sont en chute libre

01:18:32moins 11,5%

01:18:34l'an dernier en France

01:18:35selon l'observatoire français

01:18:37des drogues

01:18:37et des tendances addictives

01:18:38la baisse des ventes

01:18:40s'accompagne

01:18:40d'une diminution continue

01:18:42du tabagisme

01:18:43qui se situe

01:18:43à un niveau

01:18:44historiquement bas

01:18:46estime également

01:18:47cet organe

01:18:48de référence

01:18:49enfin le Hamas

01:18:50rejette une nouvelle

01:18:51proposition de trêve

01:18:52américaine

01:18:53le mouvement islamiste

01:18:54palestinien

01:18:54a indiqué

01:18:55qu'elle ne répondait pas

01:18:56à ces demandes

01:18:58depuis la reprise

01:18:58par l'armée israélienne

01:18:59de ses opérations

01:19:00dans la bande de Gaza

01:19:01en mars

01:19:02après une brève trêve

01:19:03les négociations

01:19:05sur un cessez-le-feu

01:19:06n'ont jamais abouti

01:19:07merci beaucoup Barbara

01:19:09demain dans Bonjour

01:19:09docteur Millau

01:19:10à 10h30

01:19:11au lendemain

01:19:11de la journée mondiale

01:19:12sans tabac

01:19:13c'est aujourd'hui

01:19:14la journée mondiale

01:19:14sans tabac ?

01:19:16non

01:19:16Brigitte nous donnera

01:19:17les bonnes raisons

01:19:18d'arrêter de

01:19:19ah oui

01:19:19c'est demain

01:19:21c'est demain

01:19:21ah ou l'annonce aussi

01:19:22de madame Vautrin

01:19:23d'accord

01:19:24c'est un plan de politique

01:19:25alors je vais me faire

01:19:26des amis moi

01:19:26en ayant parlé

01:19:27bon c'était le jour

01:19:30où je vais encore

01:19:30bon écoutez Brigitte

01:19:32avant on pensait

01:19:35que c'était vraiment

01:19:35la quantité

01:19:36qui était importante

01:19:37maintenant on sait

01:19:38que la durée

01:19:38est encore plus importante

01:19:40la durée du tabagisme

01:19:41est encore plus importante

01:19:43que le tabac

01:19:43c'est-à-dire

01:19:44un exemple

01:19:44doubler la quantité

01:19:46va multiplier par deux

01:19:48les risques sur la santé

01:19:49logique

01:19:50et doubler la durée

01:19:52va les multiplier

01:19:53par 22

01:19:54donc tu vois

01:19:55ça veut dire que

01:19:56toutes les personnes

01:19:56qui disent

01:19:57moi je fume une cigarette

01:19:58par jour

01:19:58ou je ne fume pas beaucoup

01:19:59s'ils fument sur du long terme

01:20:01c'est pire

01:20:01que ceux qui fument beaucoup

01:20:02pendant une petite période

01:20:04exactement

01:20:04c'est pire de fumer

01:20:05une cigarette par jour

01:20:06pendant 15 ans

01:20:07que de fumer

01:20:08un paquet par jour

01:20:08pendant une plus courte durée

01:20:10donc tu vois

01:20:11ça c'est important

01:20:12de le dire aussi

01:20:12donc ça fait partie

01:20:13des idées reçues

01:20:14il a gagné

01:20:17Johan a gagné

01:20:18aïe aïe aïe

01:20:19je sais tes matchs

01:20:21il a gagné le match

01:20:22ce que je dis

01:20:23est fondé Pascal

01:20:24écoutez-moi un peu

01:20:25écoutez-moi

01:20:27mea culpa

01:20:28mea maxima culpa

01:20:29il ne faut pas fumer

01:20:30en tout cas

01:20:31oui oui oui

01:20:32il ne faut pas fumer

01:20:33il ne faut pas

01:20:34bien sûr

01:20:34tout ça est vrai

01:20:35tout ça est vrai

01:20:36mais il faut être gentil aussi

01:20:38oui il faut être tolérant

01:20:39c'est quelque chose

01:20:41qui n'est pas toujours

01:20:43comment dire

01:20:44puni par la loi

01:20:46lorsqu'on est méchant

01:20:47et bien il faut être gentil

01:20:48oui

01:20:49voilà

01:20:49il est gentil monsieur Brochamp

01:20:50voilà

01:20:51il est gentil

01:20:52vous comprenez

01:20:53il faut être gentil

01:20:54oui

01:20:54vous comprenez

01:20:55ça ça existe aussi

01:20:56j'aimerais que de temps en temps

01:20:57plutôt qu'on interdise tout

01:21:00qu'on dise aux gens

01:21:00il faut être bienveillant

01:21:02il faut être gentil

01:21:03il faut être à l'écoute

01:21:04il faut essayer

01:21:04d'avoir un peu d'empathie

01:21:05les uns et les autres

01:21:06bon conseil

01:21:07mais bien sûr

01:21:07bien évidemment

01:21:09bien évident

01:21:10bon monsieur Vendroux

01:21:11monsieur Vendroux

01:21:12vous êtes au poste

01:21:14décliné

01:21:14non âge

01:21:16identité

01:21:16profession

01:21:17s'il vous plaît

01:21:17ils m'ont libéré

01:21:19ils m'ont libéré

01:21:20je tiens à m'excuser

01:21:22auprès du préfet

01:21:22Nounès

01:21:23d'avoir mis un tout petit peu

01:21:24la fagaille

01:21:24je veux dire

01:21:25au début des Champs-Elysées

01:21:27là vous savez

01:21:29ce qu'il y a derrière moi

01:21:29Pascal

01:21:30oui ben je sais

01:21:31ce qu'il y a derrière vous

01:21:31il n'y a pas que

01:21:33Noir Moutier et Nantes

01:21:33dans la vie

01:21:34il n'y a pas que Noir Moutier

01:21:35et Nantes dans la vie

01:21:35il y a aussi la tour Eiffel

01:21:37donc là vous êtes au pont de

01:21:39Alexandre 3

01:21:41non c'est pas Alexandre 3

01:21:43c'est le pont d'Yéna

01:21:44le pont d'Yéna

01:21:45exactement

01:21:46exactement

01:21:47et donc

01:21:47j'ai fait le parcours

01:21:49et là

01:21:49il y a l'air d'Alexandre 3

01:21:51franchement

01:21:51vous êtes mieux pour la cigarette

01:21:52que pour les ponts de Paris

01:21:53qui moi ?

01:21:56non non je parle à Yoad Uzaï

01:21:57bon on vous embrasse

01:21:59parce qu'on est en retard

01:22:00bon allez Paris

01:22:01ah bon

01:22:02allez Paris

01:22:02pronostics

01:22:03pronostics

01:22:05pronostics

01:22:051-0

01:22:061-0

01:22:0789ème minute de jeu

01:22:0889ème

01:22:10il ne faut pas être cardiaque

01:22:11bon bah écoutez c'est bien

01:22:12on vous attend

01:22:13vous serez à Munich ?

01:22:15non

01:22:16et pourquoi vous parlez

01:22:17avec notre haut-parleur ?

01:22:18les gens ils vont vous donner

01:22:19des pièces

01:22:19faites attention

01:22:20ils vont vous lancer des pièces

01:22:22je ne parle pas avec le haut-parleur

01:22:23je suis à CNews demain

01:22:25donc je ne peux pas être partout

01:22:26voilà

01:22:26bon merci

01:22:27Jacques Vandeau

01:22:28Bruno Rebeu

01:22:30c'était un plaisir

01:22:30profession arbitre

01:22:31retour plein de ligne

01:22:32c'est vraiment un beau livre

01:22:33alors on n'a pas de

01:22:35Wimbledon

01:22:36il y a tellement d'anecdotes

01:22:37je pourrais en citer encore

01:22:39quelques-unes

01:22:40évidemment

01:22:41l'US Open

01:22:42et ses folies

01:22:42à New York

01:22:43j'ai aussi l'impression

01:22:43que les acteurs de jeu

01:22:44sortent plus davantage

01:22:46profitent davantage de la ville

01:22:48à Flushing

01:22:48on va à la Castagne

01:22:49comme disait Claude Nougaro

01:22:51etc

01:22:51Yann Thiriac

01:22:53Yann Thiriac

01:22:53on ne le voit plus

01:22:54Yann Thiriac

01:22:54si je l'ai vu hier

01:22:55ah bon

01:22:56il est toujours là

01:22:56toujours là

01:22:57il est

01:22:57bon

01:22:58et puis à vous remercier

01:23:00à la fin

01:23:00Philippe Maria

01:23:01bien sûr

01:23:01pour son accompagnement

01:23:02précieux dans l'écriture

01:23:03de ses livres

01:23:03et remerciement également

01:23:04à Olivier Bouchara

01:23:05donc c'était utile

01:23:06de les citer

01:23:07merci monsieur Rebeux

01:23:08merci beaucoup

01:23:09maintenant c'est nous

01:23:09qui vous remercions grandement

01:23:10Marine Lançon

01:23:11était avec nous ce matin

01:23:12Marine

01:23:13d'abord vous êtes

01:23:14un ancien footballeur

01:23:15vous ne jouiez pas terrible

01:23:16au tennis

01:23:17mais vous avez joué

01:23:19avec les juniors de Nice

01:23:20oui oui

01:23:21j'ai joué à Nice

01:23:21j'étais donc aspirant

01:23:23à l'OGC Nice

01:23:23comme on disait à l'époque

01:23:24et voilà

01:23:25d'époque de

01:23:27Puel

01:23:27bravo

01:23:28mais qui était

01:23:28meilleur que moi

01:23:29bien évidemment

01:23:30c'est loin

01:23:31Laurent Pratt était à la réalisation

01:23:32Samuel était à la vision

01:23:33Yannick était au son

01:23:34merci à Marine Lançon

01:23:35à Léopold Bessi

01:23:36puis à toute l'équipe

01:23:37de programmation

01:23:38avec Lino Vitesse

01:23:39avec Magdalena Dervich

01:23:41avec Nicolas Nissim

01:23:43l'indispensable

01:23:44Nicolas Nissim

01:23:45je crois que votre femme

01:23:46vous attend

01:23:47donc vous ne lui aviez pas

01:23:50donné l'adresse

01:23:50à mon avis

01:23:51c'était volontaire

01:23:53c'est un acte manqué

01:23:54vous vouliez partir

01:23:55en week-end

01:23:56tout seul

01:23:56faire le jeune homme

01:23:58tu crois qu'on n'a pas

01:24:01mais on vous l'a fait

01:24:02avant vous ça monsieur

01:24:03vous vouliez faire

01:24:04le jeune homme

01:24:04je parle à Nice

01:24:05pour tout vous dire

01:24:06qu'est-ce que vous avez

01:24:06fait à Nice

01:24:07signé

01:24:07ah ouais

01:24:08vous avez fait encore

01:24:08un triomphe

01:24:09au stade du règne

01:24:10évidemment

01:24:10c'est

01:24:11c'est Georges Ney

01:24:12de la télévision

01:24:13c'est monsieur de la télé

01:24:14on peut faire un selfie

01:24:16le monsieur de la télé

01:24:17il sait tout

01:24:18il sait tout

01:24:18vous pourriez

01:24:19j'espère que vous donnez

01:24:20un petit pourcentage

01:24:21à Serge Medjar

01:24:22oui je pourrais

01:24:23oui bah vous pouvez

01:24:24vous devriez payer

01:24:25pour venir ici

01:24:26Laurent Pratt est à la réalisation

01:24:27Samuel

01:24:28ah bah je l'ai dit

01:24:29j'ai dit tout ça

01:24:30à lundi

01:24:32et

01:24:32allez Paris

01:24:33allez Paris

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