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  • 02/06/2025
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Le jeune et Olivier d'Artigolle, merci d'être avec nous.
00:03Je pense qu'il existe toujours des marqueurs, évidemment, dans nos vies,
00:07dans les vies politiques, dans les vies publiques.
00:10Et ce qui s'est passé ce week-end, la victoire du Paris Saint-Germain et les suites,
00:15sera un marqueur.
00:16Elle marquera le plus grand nombre.
00:18Pourquoi ? Parce que les images resteront.
00:20Et pourquoi elles resteront, ces images ?
00:21Parce que les spectateurs les ont découvert quasiment en catimini,
00:26sur les réseaux sociaux.
00:28Puisque pour une réseau X ou Y, sur les grandes chaînes,
00:31on n'a pas voulu montrer ce qui se passait.
00:33Donc il y avait un décalage entre ce que disaient TF1, France 2 et d'autres,
00:37et puis ce que découvraient les gens sur les réseaux sociaux.
00:39Et les gens disaient, mais c'est pas possible.
00:41Enfin, c'est pas la réalité.
00:42On nous raconte des bilvesés, des calombronènes.
00:47Alors, pour commencer cette émission, je voulais simplement vous montrer
00:50un zapping, un zapping de ce qui s'est passé de violence
00:55entre samedi soir, dimanche matin, dimanche après-midi et dimanche soir.
01:03C'est des images sans commentaire.
01:05C'est un zapping, un zapping, un zapping, un zapping, un zapping.
01:17C'est un zapping, un zapping, un zapping, un zapping.
01:47C'est un zapping, un zapping, un zapping, un zapping, un zapping.
02:17C'est un zapping, un zapping, un zapping, un zapping, un zapping.
02:27Alors, il y en a des kilomètres, il y en a des kilomètres.
02:30Là, il y en a une 30, mais il y en a des kilomètres sur les réseaux sociaux.
02:33Et on en a choisi quelques-unes.
02:35Alors, on peut se raconter des craques, on peut se dire ça n'existe pas, c'est une minorité, etc.
02:38Bon, c'est factuel.
02:40Et je voulais vous faire écouter, parmi tous les gens que j'ai entendus en 48 heures,
02:44je voulais vous faire écouter Reda Bellage.
02:46Reda Bellage, il est policier.
02:47Il nous a raconté dix fois sa vie, c'est-à-dire que ses parents étaient venus du Maroc.
02:54Il a grandi en France, quelqu'un qui est complètement assimilé et intégré.
02:57Ses enfants, aujourd'hui, font des études brillantes, etc.
03:00Et il représente la police.
03:01Il est porte-parole de l'unité SGP, pas SGP, mais unité police.
03:06Il est formidable, à chaque fois qu'il est sur un plateau de télévision,
03:09moi je suis touché par son professionnalisme, par son intelligence et, j'ai envie de dire, par son humanité.
03:16Voilà ce qu'il nous disait, ce matin, sur Europe 1.
03:20Oui, j'ai vu la mort sur le périph', oui.
03:23En fait, les mecs, ils étaient en T-Max, on aurait dit une brave M.
03:28C'est choquant, mais on aurait dit une brave M.
03:29Des mecs super organisés, ils avaient tous des mortiers, ça tirait sur les voitures.
03:34C'était, la porte maillot était fermée, bon, pour créer des raisons de sécurité.
03:38J'ai eu le malheur que Oise nous sorte au Parc des Princes.
03:42Et là, j'ai vu une favelas, en fait.
03:45J'ai vu une favelas.
03:46J'ai vu des fumigènes partout, j'ai vu des collègues courir partout.
03:49J'ai vu des individus violentés, des policiers.
03:52J'ai vu des familles qui étaient là pour s'amuser, qui ne pouvaient pas s'amuser, qui ne pouvaient pas s'exprimer.
03:57J'ai vu des mecs qui regardaient, j'étais obligé de...
03:59Je ne vais pas vous le cacher, j'ai enlevé mes lunettes,
04:00parce que j'ai dit, au moins, si on me reconnaît, je pense que l'Uber, le pauvre, sa voiture, elle va se faire défoncer.
04:06Moi, peut-être aussi.
04:07Du coup, voilà, on a pris les mesures qu'il fallait.
04:11Et puis, on a réussi à s'échapper parce que c'était compliqué.
04:14Ça commence à monter sur les voitures et tout.
04:16Et puis, pour rentrer et sortir de Paris, on n'avait plus le droit.
04:20C'était devenu une zone de non-droit, en fait, Paris, tout simplement.
04:22Et avant de vous donner la parole, je voulais vous faire passer...
04:25Écoutez un deuxième passage de Reda Bellage, où il interpellait toujours sur Europe 1 ce matin.
04:30Le gouvernement.
04:32Ils arrivent à déplacer des collègues en urgence en une semaine, deux semaines,
04:35pour demander des renforts, pour aller...
04:36Je sais que Mayotte, c'était terrible et tout, mais pour aller à Mayotte,
04:39pour tout, ils savent sortir des télégrammes,
04:41ponctionner des collègues à droite, à gauche,
04:43dire, ouais, voilà, vous serez indemnisés, ceci...
04:45Pourquoi on ne le fait pas, en fait ?
04:47Pourquoi on ne met pas un policier ?
04:48Parce qu'on sait que ça va partir.
04:50On sait que ça va partir.
04:51Et vous pourrez mettre...
04:54Après, si vous mettez 5400 policiers,
04:56mais que vous ne leur donnez pas le feu vert pour faire le ménage,
05:00on n'y arrivera jamais, en fait.
05:01On n'y arrivera jamais.
05:02Parce que là, on n'a parlé que de Paris.
05:04Mais je ne vais même pas parler de la banlieue.
05:07Sur la Seine-Saint-Denis,
05:09on a eu plus de 130 tirs de lanceurs de balle de défense, flashball.
05:15Ça veut tout dire, en fait.
05:16Ça veut dire que vous êtes dans des zones de guerre.
05:18Vous êtes dans des zones de guerre.
05:19Donc quand on fait la fête,
05:20aujourd'hui, en France,
05:21on ne peut plus faire la fête.
05:23Bon, la seule question que je me pose à chaque fois,
05:26jusqu'à quand le déni en France,
05:29le déni médiatique,
05:31le déni des hommes politiques,
05:33jusqu'à quand ça va durer ?
05:35Je vous assure, c'est une question que je me pose.
05:37Jusqu'à quand ça va durer ?
05:41Écoutez, d'abord, c'est d'une extrême gravité.
05:44Ce n'est pas un épiphénomène.
05:47Et c'était tellement prévisible.
05:48Bien sûr.
05:49Moi, heureusement qu'il y a les réseaux sociaux.
05:54Ça a changé complètement tous les réseaux sociaux,
05:56parce que tout le monde regarde les réseaux sociaux.
05:59Les réseaux sociaux empêchent quand même
06:02ce que j'appelle les autorités d'occultation
06:05d'occulter la vérité jusqu'au bout.
06:08Il y a un moment quand même
06:09où ils arrivent à garder le contrôle et c'est fini.
06:12Mais là, on a assisté à quelque chose de surréaliste
06:16qui se caractérise d'ailleurs
06:19par le discours « wesh-wesh » du président de la République.
06:22Pardon, mais je vais vous dire...
06:24Champion, mon frère,
06:26c'est un soir de gloire,
06:28alors que quand il le pond,
06:30cette chose-là...
06:32Alors, champion, mon frère,
06:34c'est hérité...
06:35Non, c'est même pas...
06:36C'est hérité de Marquinhos
06:37et d'un autre joueur,
06:40de Lucas Moura,
06:41qui sont des catholiques.
06:42Ils sont des catholiques pratiquants,
06:44et l'un et l'autre.
06:45Et c'est ce qu'on m'a expliqué
06:46à l'Élysée.
06:48Et champion, mon frère,
06:49c'est un mot
06:50donc de Marquinhos.
06:51Je le précise
06:52parce que c'est ce que fait dire
06:53le président de la République.
06:55Et pour tout dire,
06:55champion, mon frère,
06:56c'est vrai.
06:57Puisque Benjamin Nau,
06:57qui viendra tout à l'heure
06:58à la fin de l'émission,
06:59qui est un supporter du PSG,
07:01me dit...
07:02Alors, ce mot,
07:02là où le président de la République
07:03a fait d'ailleurs,
07:04c'est que personne ne le comprend,
07:05ce mot.
07:05Il a dit champion, mon frère,
07:06et tout le monde a cru,
07:07effectivement,
07:08que c'était, moi le premier,
07:09un langage West-West.
07:10En attendant un soir de gloire,
07:12au moment où M. Macron
07:14tweet ça un soir de gloire,
07:16les flics se font déjà
07:17gravement agresser
07:19sur les Champs-Élysées.
07:21Et c'est le début
07:22du commencement
07:23de ce qu'on sait
07:24qui va se passer.
07:25Et pour aller vite,
07:27c'était écrit d'avance
07:28parce que c'est ce que j'appelle,
07:30moi, la xénophilie.
07:31C'est la préférence pour l'autre.
07:33On sait bien qu'il y a une partie
07:34de la clientèle du Paris Saint-Germain.
07:36La parole tourne.
07:37Eh ben voilà.
07:38Enfin, bon, voilà.
07:38Je pense que...
07:39Mais une fois qu'on a dit ça,
07:40qu'est-ce qu'on fait ?
07:41Parce que, vous connaissez
07:43ma conviction,
07:44ce n'est que le début,
07:45ça sera de pire en pire,
07:46parce que chaque année,
07:47c'est pire,
07:48et comme personne
07:49ne prendra les décisions,
07:50ce n'est que le début.
07:52Non mais alors,
07:52vous avez qu'à faire...
07:53Si vous partez comme ça...
07:55La parole tourne.
07:56La parole tourne.
07:57On va estimer
07:58que le mon frère,
07:59c'est un gage de fraternité,
08:00d'inclusion républicaine.
08:01On va partir de là.
08:02Premièrement.
08:03Fraternité.
08:04Fraternité républicaine.
08:05Vous posez la question
08:06de savoir pourquoi
08:07est-ce qu'il y a
08:08une omerta médiatique
08:09sur ce sujet ?
08:10C'est simple,
08:11parce qu'il y a
08:12un antiracisme systémique
08:16qui sévit
08:16à travers
08:18les médias
08:19bien-pensants
08:20qui,
08:21dans leur lamento
08:21permanent,
08:23vous font croire
08:23que ces jeunes de quartier
08:24sont des victimes
08:25de l'exclusion,
08:26de la discrimination,
08:27du misérabilisme,
08:29des quartiers prioritaires
08:30de la ville
08:31qui sont difficiles,
08:32du chômage,
08:32etc.
08:33Bientôt,
08:33c'est le passage
08:34à l'ordre d'hiver
08:34qu'ils ne supporteront plus,
08:36ça c'est pour la première
08:37des choses.
08:37La seconde des choses,
08:39au-delà de dynamiter
08:41le récit dominant,
08:42c'est qu'on est dans le réel
08:43parce que le réel
08:44est trop difficile
08:45à affronter,
08:45Pascal.
08:46Le réel,
08:47c'est la politique
08:47de la ville,
08:48le réel,
08:49c'est l'immigration,
08:50le réel,
08:51c'est 500 000 personnes
08:52qui entrent en France
08:53avec leur code.
08:54Là,
08:54on l'a vu,
08:55c'est quoi ?
08:55Le tribalisme solidaire,
08:57ça n'a rien à voir
08:57avec la fête,
08:58c'est simplement
08:59le phénomène de meute
09:00qui,
09:01grâce aux réseaux sociaux,
09:02parce qu'à travers
09:02les réseaux sociaux,
09:03il y a une hiérarchie
09:04de prestige.
09:07On avait prévu peut-être
09:08de le passer plus tard.
09:10Pour la première fois,
09:11et ça continuera,
09:12pour la première fois
09:13quand même,
09:14il y a toujours eu
09:15parfois des réactions
09:16ou des contre-réactions
09:17de jeunes gens
09:18de la banlieue
09:18qui disaient
09:19pas en mon nom.
09:20Mais pour la première fois,
09:21il y a des réactions
09:23et les uns et les autres
09:25sont surpris
09:25par l'ampleur
09:26de ces jeunes gens
09:27issus de l'immigration
09:29qui disent
09:29ça suffit maintenant.
09:30Pas en mon nom.
09:31Ce que vous êtes
09:32en train de faire,
09:33ça suffit.
09:33Donc on va les écouter
09:34dans une seconde
09:35parce que c'est très important,
09:36c'est très important
09:37de l'écrire.
09:38En termes de hiérarchie
09:39de l'information,
09:40d'abord,
09:41ces faits existent
09:41donc il est normal
09:42de les commenter
09:43et de les diffuser
09:44et de les décrire.
09:45Si vous étiez
09:45rédacteur en chef
09:46ou de l'équipe
09:49mais au moins
09:49de l'Ibê
09:50ou du Parisien
09:51peut-être que ça arrivera,
09:52il y a en effet
09:53une victoire sportive
09:55éblouissante.
09:56Vous êtes un passionné
09:57de foot
09:58et il y a
09:58des violences inacceptables.
10:01La une,
10:01vous la consacrez
10:02comment ?
10:03Il y a deux morts.
10:04Vous l'élabourez comment ?
10:05Il y a deux morts.
10:06Donc un mort,
10:07pour moi,
10:07ça passe au-dessus
10:07d'un match de football.
10:09Oui,
10:10parce que ça,
10:10ça fait sens.
10:11C'est la société française.
10:12Parce qu'occuper,
10:13pas totalement,
10:14c'est un terme
10:14de hiérarchie d'information.
10:16C'est-à-dire que l'Ibê
10:17consacre une page entière
10:19aux violences,
10:19le Parisien aussi.
10:20Quel nom !
10:21Mais pardonnez-moi,
10:23non.
10:23Page entière.
10:23Mais ce que vous dites
10:24n'a pas de...
10:25Vous voyez,
10:25ça c'est la mise
10:25en perspective.
10:2612 pages dans le Parisien.
10:29Oui.
10:2912 pages.
10:30Oui, mais les violences
10:31sont très...
10:31Non, non.
10:32Mais la mise en perspective.
10:34La une du Parisien,
10:36pas un mot sur les violences.
10:37La une.
10:39La une de Libération,
10:41pas un mot sur les violences.
10:43Les deux.
10:44Paris vaut bien une liesse,
10:45c'est le titre de Libé.
10:47La liesse.
10:47Oui, c'est vrai.
10:48Et la douce liesse.
10:49Donc, oui,
10:50mais c'est la mise en perspective.
10:51Alors effectivement,
10:52tu es obligé
10:52de faire en bas de page
10:54quelques lignes.
10:55Mais je vais vous faire écouter
10:56France Inter.
10:57France Inter,
10:58parce que maintenant,
10:58j'en ai...
10:59Je pense qu'il faut traiter
10:59les deux dimensions.
11:01Parce qu'il y a aussi un pays.
11:02Il y a une partie du pays
11:03qui a fait la fête.
11:04Non, non, non.
11:04France Inter,
11:05je vais vous faire écouter.
11:07Parce qu'en fait,
11:07je commence à en avoir marre.
11:08Parce que France Inter,
11:09c'est notre argent.
11:10Donc maintenant,
11:10je vais vous faire écouter
11:11le journal de 7h ce matin.
11:13Et il faudra écouter
11:13le journal de 7h,
11:148h, 9h tous les jours.
11:16Parce qu'en fait,
11:16ça suffit.
11:17Parce que les hommes politiques
11:18doivent monter au créneau.
11:19Parce que les hommes politiques,
11:20c'est l'argent des Français.
11:22Donc je vais vous faire écouter
11:23le début de France Inter ce matin
11:26avec M. Demorand,
11:27avec Mme Salamé.
11:28Comment ça se passe ?
11:29Les titres qui sont mis en avant
11:31et comment est traité cela ?
11:32C'était sur France Inter
11:33ce matin à 7h.
11:34Écoutez.
11:36Le 7-10,
11:38Léa Salamé,
11:39Nicolas Demorand.
11:40Lundi 2 juin,
11:41bonjour à tous
11:42et bienvenue sur France Inter.
11:44Céline Asselot,
11:45bonjour.
11:45Bonjour Nicolas,
11:46bonjour à tous.
11:47A la une de l'actualité ce matin,
11:48un président nationaliste
11:51à la tête de la Pologne.
11:52Oui,
11:52les résultats officiels
11:53sont tombés il y a quelques minutes.
11:55Le candidat soutenu
11:56par le parti conservateur
11:57de droit et justice,
11:59Karol Narovski,
11:59remporte l'élection présidentielle.
12:01Le score est très serré,
12:02le pays divisé
12:03et le résultat pourrait avoir
12:04un impact important
12:05pour l'Union Européenne,
12:07pour l'Ukraine.
12:07On ira à Varsovie
12:08rejoindre notre envoyé spécial.
12:10On ira dans le Donbass aussi.
12:12Alors que de nouveaux pourparlers
12:13sont prévus
12:13entre les Ukrainiens
12:14et les Russes.
12:15Les soldats ont bien peu d'espoir
12:17de voir la guerre
12:18enfin se terminer.
12:19L'actualité,
12:19c'est aussi le Sénat
12:20qui se penche aujourd'hui
12:21sur la fast fashion.
12:23L'immunothérapie
12:23qui donne de l'espoir
12:24pour lutter contre
12:25les cancers ORL
12:26et puis les supporters parisiens
12:28qui ont fait le plein d'émotions,
12:29presque le trop plein,
12:30après ce week-end de célébration
12:32qui s'est achevé
12:32au Parc des Princes.
12:33Ça, c'est le début
12:36de la tranche
12:37de Nicolas Demorand
12:38à 7h.
12:40Donc, il y a peut-être
12:40eu avant 6h.
12:41Il commence son journal.
12:43Les titres,
12:43il n'y a rien.
12:45Et c'est un truc.
12:47Comment ?
12:47À 8h, j'ai écouté la même chose
12:48et à 9h,
12:49c'est la même chose.
12:49C'est 8h qu'à 9h.
12:50Tous les éditorialistes aujourd'hui,
12:52il n'y a pas de chronique.
12:53M. Cohen, il a fait sa chronique
12:55sur Dreyfus.
12:56Donc, ça suffit, en fait.
12:58Moi, je vais vous dire, ça suffit.
12:59Donc, Mme Veil,
13:00tous ces gens-là,
13:00Mme Ernotte, ça suffit.
13:03Voilà.
13:03Parce que maintenant,
13:04c'est des occultations.
13:05On ne parle pas
13:06de ce qui se passe en France.
13:07Et je peux dire...
13:08Et c'est l'argent des Français.
13:09Dans les privés,
13:10chacun fait ce qu'il veut.
13:12Dans les privés,
13:13l'argent privé,
13:13mais ça suffit.
13:15Et l'Arcom,
13:16et l'Arcom qui a fermé C8,
13:20et l'Arcom qui a fermé C8,
13:21ne dit rien.
13:22Pascal,
13:22que sur les deux heures
13:24de tranche de la matinale
13:25de France Inter,
13:26il n'y ait pas eu
13:27une évocation des violences.
13:30Ben, écoutez,
13:31vous avez peur.
13:32Moi, je suis très surpris.
13:33C'est une forme d'éditorialisation.
13:35Cela a certainement été évoqué.
13:36Si on parle de hiérarchie,
13:38je crois le jeune.
13:39Si on parle de hiérarchie
13:40de l'information,
13:40il trouve ça plus grave
13:41d'avoir un nationaliste
13:42qui n'est en plus
13:43pas un énervé en Pologne
13:45à la tête du pays en Pologne
13:47que d'avoir des violences
13:48dans les rues à Paris.
13:49Bien sûr.
13:49Moi, je suis journaliste aussi.
13:51Alors, je ne pense pas comme eux,
13:52mais on nous apprend
13:53quand on est en école,
13:53on nous apprend
13:54la règle de proximité.
13:55Quand tu es français
13:56et quand tu es parisien,
13:58tu es plus concerné
13:59par ce qui s'est passé
14:00dans les rues
14:00que par ce qui va se passer
14:01peut-être un jour.
14:02J'étais responsable de la une.
14:03J'aurais mis
14:04comme une feuille
14:05qui se déchire
14:06avec d'un côté
14:06une victoire
14:07des moments de liesse populaire
14:08car il y en a eu
14:09et de l'autre côté
14:10les violences.
14:11Je vous en prie.
14:12J'aurais mis les deux.
14:13Je vous en prie.
14:14Le déni,
14:15parce que la France Inter
14:16participe du grand déni.
14:17Bien sûr, le grand déni.
14:18Le problème du déni,
14:19c'est qu'en fait,
14:19moi, je finis par les comprendre.
14:21Je pense que plus ça va être grave,
14:22plus le déni va être important.
14:23Exactement.
14:23Parce que si vous ouvrez des yeux
14:25et que la question qui vient après,
14:27c'est qu'est-ce qu'on fait ?
14:28Là, en l'occurrence,
14:28on voit tout le week-end
14:29qu'il y a deux Frances.
14:30Alors, heureusement,
14:31il y en a une qui est plus importante
14:31que l'autre,
14:32mais il y a quand même deux Frances.
14:33Et l'objectif de la seconde France,
14:34c'est d'empêcher la première de vivre.
14:36Parce que la vérité,
14:36c'est que...
14:36Mais il a raison.
14:39Il a des propositions à faire
14:41sur la doctrine du maintien de l'ordre.
14:43Alors, la vraie question,
14:45pourquoi personne ne veut en parler aujourd'hui,
14:46pourquoi ça gêne tout le monde,
14:47c'est que les gens de la deuxième France,
14:50ceux qui saccagent tout
14:51et qui nous empêchent de vivre,
14:52en fait,
14:53il ne va pas falloir qu'ils restent tous
14:54sur le territoire.
14:54En fait, ça ne va pas être possible.
14:55Et ça pose des questions.
14:57En fait, il va falloir qu'ils repartent.
14:59Mais ils sont français.
15:00Bien sûr, je sais, c'est pour ça.
15:01Donc, tu veux la remigration.
15:02Donc, ils sont de la communauté française,
15:03mais ils doivent partir où ?
15:04Je réponds à ça.
15:05C'est la question de la vénézuélisation.
15:06Je vais discuter.
15:07C'est la vénézuélisation.
15:07C'est pas dit aussi, clairement.
15:09Justement, c'est pour ça,
15:10les hommes politiques ne peuvent pas le dire.
15:11Parce que ça pose la question...
15:13Ils ne peuvent pas le faire.
15:13Ils ne peuvent pas.
15:15Je vous interromps.
15:16C'est quand même Trump
15:17qui a envoyé des Vénézuéliens...
15:18Non, mais il y a la question...
15:19Non, alors, il y a...
15:21La seule chose positive de la journée,
15:23je vous la fais écouter,
15:24non, la seule chose positive de la journée,
15:26c'est que des jeunes gens
15:27issus de l'immigration,
15:28pour la première fois,
15:30ont pris la parole.
15:31Et ça, je voulais vous le faire écouter
15:35sur les réseaux sociaux.
15:38On était là-bas pour célébrer et tout.
15:39On a fait tout rivoli.
15:40On était sur les champs.
15:41Et en fait, tout était bien.
15:43Tout était carré.
15:43Et là, t'as un moment...
15:44Vous savez, les gens qui tirent les mortiers,
15:45les mecs torse nus et tout, machin.
15:47Ils ont commencé à tirer sur les CRS, en fait.
15:48En fait, ils ont commencé à tirer sur les CRS.
15:49Les CRS, ils n'avaient rien fait.
15:51Honnêtement, t'as vu, on les a vus.
15:52On les a tous vus.
15:52Les CRS, ils n'avaient rien fait au début.
15:53Genre, ils étaient tranquilles.
15:54Et au moment où les gens
15:55ont commencé à tirer sur eux,
15:56les CRS, ils ont cherché tout le monde.
15:57Gaz lacrymogène et tout.
15:58Nos yeux, laissent tomber.
16:00C'est-à-dire...
16:00Non, moi, c'est ma bouche, surtout.
16:01L'outre, c'est la bouche.
16:02Eh, allez pas.
16:03Allez pas aux Champs-Élysées, c'est fini.
16:04Vous passez votre temps
16:06à dire que les gens sont racistes,
16:08que l'extrême droite est un fléau, etc.
16:11Mais vous-même, vous leur donnez raison.
16:13Je viens de voir une vidéo
16:14où, naturellement,
16:16c'est pas des Chinois,
16:17mais moi, je le dis
16:18et je m'en fous
16:18de ce qu'on pense de moi.
16:20Une bande de rebeux.
16:22Parfait.
16:22Une bande de rebeux.
16:24Agresser.
16:25Agresser un pompier.
16:27Un pompier.
16:28Mais il faut être
16:29d'une débilité profonde
16:30pour aller agresser un pompier.
16:33Le mec, il est là
16:33pour sauver une vie.
16:35Mais votre cerveau,
16:36il est dans votre trou du cul ou quoi ?
16:38Je vois qu'il y a
16:39de plus en plus de Noirs
16:40et d'Arabes aussi
16:41qui se mettent à parler contre vous.
16:42Parce que c'est la vérité.
16:44Vous jouez contre nous.
16:46Vous jouez contre nous.
16:47Vous n'êtes pas dans notre équipe.
16:49C'est vous qui alimentez le racisme.
16:51Vous jouez contre nous.
16:52Moi, ce que je trouve intéressant,
16:54c'est que l'info aujourd'hui
16:56va se faire sur les réseaux sociaux.
16:58Puisque TF1, France 2,
16:59France Inder
17:00ne veulent pas parler.
17:01C'est d'ailleurs des petits bourgeois
17:02qui font les infos.
17:04Nous sommes d'accord.
17:05Ce n'est même pas des enfants
17:05parfois issus de l'immigration.
17:07Absolument pas.
17:07C'est ça qui est le plus drôle.
17:08Mais ils ont pris
17:10cette croisade antiraciste pour eux.
17:12Mais moi, je les connais tous.
17:13Donc ça m'amuse
17:15de les entendre.
17:16Et ça va se jouer
17:17sur les réseaux sociaux.
17:19Sur les réseaux sociaux.
17:20où effectivement l'info
17:21ou la tendance
17:22va pouvoir se faire.
17:23Et ça,
17:23c'est possiblement intéressant.
17:25Vous dites que c'est
17:26un phénomène nouveau.
17:28Ce n'est pas du tout un phénomène nouveau.
17:29Dans son ampleur,
17:30aujourd'hui, c'est rare.
17:31Non, c'est parce que
17:31ce sont les réseaux sociaux
17:32qui transmettent l'information.
17:33Non, il y a toujours eu
17:36une frange de l'immigration
17:38qui considérait que
17:40les immigrés
17:41qu'on faisait parler
17:42sur France Inter,
17:43sur les grandes chaînes,
17:45ne les représentaient pas.
17:46Le problème,
17:47c'est que ce môme-là
17:48qui est formidable,
17:49vous ne l'entendrez pas.
17:50Exactement.
17:50Regardez la tête des humoristes
17:52justement issus
17:53de l'immigration
17:54qu'on voit
17:55sur les grands médias
17:56y compris
17:56sur le service public.
17:58Mais ils sont dans la hargne.
18:01Ils sont dans la détestation.
18:02Mais le drame,
18:04c'est qu'ils ne représentent pas
18:05l'immigration.
18:06C'est l'immigration
18:07qu'on veut nous montrer.
18:08C'est parce qu'ils sont
18:09députés du réel.
18:09Vous voyez,
18:09c'est assez positif
18:10de penser ce que vous dites là.
18:11Ça veut dire
18:12que tout le monde
18:12n'est pas comme ça.
18:13Donc c'est assez positif.
18:15Est-ce qu'on peut juste dire...
18:16Dernier mois avant la pause.
18:17Ces gens-là dont tu parles,
18:19Gilles Williams,
18:19ce sont des bourgeois pénitents
18:21qui n'ont jamais vécu
18:23le principe de sinistralité,
18:24qui ne savent pas
18:25ce que c'est que le réel.
18:26Et précisément,
18:27si nous,
18:28tous les enfants
18:28issus de l'immigration,
18:29nous dénonçons
18:30une dissociété,
18:31une contre-société
18:32qui s'est métabolisée
18:34à cause de ces agissements,
18:35c'est parce que nous sommes
18:36exigeants envers eux.
18:37Les autres sont des condescendants
18:39paternalistes,
18:40presque même néocolonialistes.
18:41Oui,
18:41mais tu as entièrement raison.
18:42Et pour des raisons politiques.
18:45Pour des raisons politiques,
18:46idéologiques.
18:48Parce qu'ils pensent
18:48très à gauche.
18:50C'est l'exemple,
18:51les féministes.
18:51La pause.
18:52Ils ont la détestation.
18:53Ils sont d'eux-mêmes.
18:54Non,
18:55je ne crois pas.
18:57Ils ne détestent pas eux-mêmes.
18:58Je pense qu'ils ont des raisons.
19:00Ils ne détestent pas eux-mêmes.
19:02Ils détestent les autres Français.
19:04Ils détestent la réussite blanche
19:07qui est symbolisée souvent
19:08par le capitalisme,
19:09par l'argent qu'ils veulent mettre
19:10par terre.
19:10C'est quoi un beau ?
19:12Ça va plus long que ça.
19:12Excusez-moi,
19:13parce que je vous ai parlé
19:14de qui ?
19:15Pascal,
19:15vous parlez de qui ?
19:16Je parle de la presse.
19:19Je parle de la presse ?
19:20On parle de la gauche
19:21prétendument.
19:22Oui, je parle de l'espace médiatique
19:26à grand trait.
19:28Et avec beaucoup d'hypocrisie aussi.
19:31Parce qu'au fond,
19:32quand tu rentres dans leur vie privée,
19:34ils sont à l'abri de ces quartiers-là.
19:36Ils ne vivent plus place du Panthéon
19:41qu'à Saint-Denis.
19:43Le principe de sinistralité,
19:44retenez ça.
19:45C'est une crainte séquieuse de l'autre.
19:46Ils pensent que s'ils caressent l'autre
19:48dangereux dans le sens du poil,
19:50ils vont l'accommoder.
19:51Il y a une sorte de crainte comme ça.
19:52La pause, les amis,
19:54et nous revenons dans une seconde.
19:55Et la passivité de nos hommes politiques,
20:00même à droite,
20:01qui vont sur France Inter en permanence,
20:03qui devraient être interrogés le matin,
20:05mais qui devraient...
20:06Je crois que c'est Éric Zemmour, d'ailleurs.
20:07C'est le seul qui osait lui dire
20:10« Regardez-vous,
20:11regardez comment vous êtes. »
20:13Il avait été parfait ce soir-là.
20:16Ça encore, regardez-vous.
20:17Mais surtout,
20:18vous ne traitez pas l'info.
20:20Pourquoi vous n'avez pas parlé de ça ?
20:22Vous venez me poser des questions.
20:23Je suis un homme de droite,
20:25je dirais un homme politique.
20:26Mais pourquoi vous ne parlez pas de ça ?
20:28En fait,
20:29je prendrais la stratégie de Trump
20:30avec eux,
20:32avec ces médias-là,
20:33puisque manifestement,
20:34ils ne veulent pas parler de ces...
20:35Toute la droite s'écrase.
20:36Toute la droite.
20:37Toute la droite, je crois.
20:38Mais sur le cas précis de...
20:40Toute la droite s'écrase,
20:41vous avez parfaitement raison.
20:42Ils y vont, France Inter,
20:43ils ont peur.
20:44Mais c'est un vraisemblable, quand même.
20:47Je le répète,
20:47l'argent des Français.
20:48Sur le cas précis du PSG,
20:49la droite ne s'énerve pas sur le sujet,
20:51parce que c'est pour ça
20:51que je parlais de rémigration tout à l'heure.
20:53C'est le léphant au milieu de la pièce.
20:54Et comme ils n'ont pas envie de dire ça,
20:55ils ont peur de dire ça,
20:56il n'y a pas un homme politique de droite.
20:57Alors écoutez Éric Zemmour.
20:59Éric Zemmour a fait quand même
21:00une intervention tout à l'heure
21:01sur les réseaux sociaux.
21:04Et je vous propose d'écouter
21:05ce qu'il a dit.
21:07Mais la nuit de samedi
21:08n'a rien à voir avec les hooligans.
21:11Cette violence n'a rien à voir
21:13avec le foot.
21:14Que leur équipe perde ou gagne,
21:17ces pseudo-supporters réagissent
21:19de la même façon.
21:20Ils ne se battent pas,
21:21ils ne se défient pas entre supporters,
21:23comme des chevaliers d'antan
21:25qui voudraient prouver leur virilité.
21:27Ils défient la police,
21:28les pompiers,
21:29le moindre uniforme français.
21:31Ils cassent,
21:32ils pillent,
21:33ils volent,
21:33ils agressent,
21:35ils brûlent.
21:35Ce sont les mêmes.
21:37Ils viennent des mêmes quartiers,
21:39des mêmes milieux.
21:40Ils sont pour la plupart
21:41des enfants de l'immigration
21:42arabo-musulmane.
21:44Qu'ils soient nés ici ou là-bas,
21:46qu'ils soient français ou étrangers,
21:48ils détestent la France
21:49et les Français.
21:51Les blancs,
21:52les gouères,
21:53sont leurs ennemis.
21:54Ne pas le dire,
21:55c'est nier la réalité.
21:57C'est mentir.
21:59Si nos casseurs du samedi soir
22:01méritent le nom de barbare,
22:03c'est bien dans la tradition
22:04des barbaresques,
22:05comme on disait au XVIIe siècle.
22:07C'est-à-dire des pirates,
22:08des pillards,
22:09qui venaient d'Alger
22:10ou de Tunis
22:11pour écumer les côtes françaises
22:13et repartir avec leurs butins.
22:15Mais au moins à l'époque,
22:16ils repartaient dans leur tanière
22:18une fois leur forfait accompli.
22:20Depuis 40 ans,
22:22nos élites ont fait venir
22:24des millions de représentants
22:25d'une civilisation étrangère
22:27qui ont accumulé des siècles
22:29de conflits avec la France
22:30et l'Occident.
22:31Cette guérilla de civilisations
22:32sur notre sol
22:33est le fruit
22:34de leur inconscience criminelle.
22:37Nous devons changer
22:38radicalement de politique.
22:39La plupart des jeunes
22:41dont les questions
22:42sont nés sur le territoire national.
22:44Il le dit.
22:46Et c'est là où j'avais envie
22:47de prolonger l'échange
22:48de Geoffroy Lejeune.
22:49C'est-à-dire que
22:49quand tu me dis tout à l'heure
22:50qu'ils repartent,
22:51qu'ils repartent où ?
22:53Tu ne vas pas en faire
22:53des apatrides.
22:54Le thème de la remigration
22:55qui existe dans une partie
22:57de l'échiquée politique
22:58à la droite de la droite
23:00n'est tout simplement pas...
23:03On peut avoir la question
23:04sur le fait de créer des...
23:05N'en parlons pas
23:05parce que ça ne se fera pas.
23:06Ça n'est pas possible.
23:07En revanche,
23:08ce qui m'intéresse,
23:08est-ce que vous partagez
23:09l'analyse d'Éric Zemmour ?
23:11Est-ce que vous êtes partagé
23:12cette analyse ?
23:13Sur le constat, oui.
23:14Sur les mots qu'il emploie,
23:15je trouve que c'est des mots
23:16qui peuvent mettre
23:17de l'huile sur le feu.
23:19Et moi, j'attends
23:19de responsables politiques
23:20qu'ils avancent sur des solutions.
23:22Les solutions qu'avait envoyé
23:24M. Zemmour
23:26au moment de la présidentielle,
23:27c'était le fait
23:28qu'il ne fallait pas
23:29choisir certains prénoms.
23:32Je trouve que c'était
23:32un peu court.
23:32Non, ça, ça veut tout le faire.
23:34Cette expression
23:35de mettre de l'huile sur le feu...
23:36Oui, je pense, oui.
23:37Il y a le feu.
23:38Oui, mais justement,
23:39inutile de trop faire en sorte
23:42que tout s'embrase.
23:43C'est le début du grand déni.
23:45J'entends ça,
23:46mais comme je l'entends
23:46depuis 20 ans
23:47et que ça ne change rien,
23:48en fait, il y a quand même
23:50des solutions.
23:51Moi, je pense que ça...
23:52Souvent, je me dis
23:53que c'est fichu.
23:54On va parler là
23:55des condamnations.
23:56Comme je sais que
23:56les condamnations
23:57n'arriveront pas.
23:58Si, par exemple,
24:00demain,
24:01la loi anti-casseurs
24:02était votée,
24:04et si tous les casseurs
24:05savaient qu'une peine
24:06de prison ferme
24:07planchée importante
24:08était mise en place.
24:10Je ne dirais pas
24:10la même chose.
24:11Mais la peine planchée
24:12que je vais proposer,
24:14elle va faire hurler
24:15tout le monde.
24:15Vous cassez quelque chose ?
24:17Cinq ans de prison.
24:18Ça vous va ?
24:19Cinq ans de prison.
24:20Oui.
24:20Voilà.
24:21Parce qu'en fait,
24:22vous empêchez,
24:24et je justifie,
24:25ce n'est pas tant le geste,
24:27vous empêchez
24:28la France d'être heureuse.
24:29Vous empêchez
24:30notre solidarité nationale.
24:31Donc ça,
24:32ça vaut une peine
24:33très forte.
24:34Donc vous touchez
24:34à un magasin,
24:35vous volez à un magasin
24:37pillage,
24:37cinquante présents.
24:38M. Abelage nous a dit
24:39que dans le second moment
24:41des Gilets jaunes,
24:42il était possible
24:43d'aller dans les gares
24:44RER de l'île de France
24:46et d'arrêter
24:48les personnes
24:48qui avaient des mortiers.
24:49Pourquoi on ne le fait pas
24:50sur une soirée comme ça ?
24:51C'est une proposition.
24:54Mais non,
24:54parce que
24:55c'est le mercureux
24:56comme sur la jambe de bois
24:58que vous proposez.
24:59Alors qu'est-ce que vous voulez faire ?
25:00C'est ce que je vous ai dit.
25:01C'est-à-dire
25:02d'avoir des peines
25:03suffisamment dissuasives
25:04pour que ça ne se fasse pas.
25:06D'accord.
25:07Ce n'est pas idiot
25:07ce que je propose.
25:08En fait,
25:09je préviens tout le monde.
25:10Pour une personne
25:11qui s'attaque
25:11à un fonctionnaire de police,
25:12un pompier, oui.
25:13Mais en fait,
25:14je préviens tout le monde avant.
25:16J'ai dit, voilà,
25:17moi je veux que la France
25:18soit heureuse.
25:19Donc tous ceux
25:20qui contreviennent
25:21au bonheur de la France,
25:22j'estime que c'est criminel.
25:24C'est criminel.
25:26Donc vous empêchez
25:27les gens de sortir
25:28parce qu'il y a plein
25:29de jeunes filles
25:29qui ne sortent pas.
25:30Il y avait un bon papier
25:31dans Libération d'ailleurs
25:31sur la masculinité.
25:33J'étais à 100% d'accord
25:33avec ça.
25:34Vous empêchez les parents
25:36de dormir
25:37parce que les parents
25:38sont inquiets.
25:39Ils appellent leurs enfants.
25:40Eh bien,
25:40vous faites une peine dissuasive.
25:41Ce n'est pas quand même...
25:43Ce n'est pas le bagne
25:44que je vous propose.
25:45Je vous dis,
25:45vous attaquez quelque chose
25:46de 5 ans de prison.
25:47Je peux vous dire
25:48que ça se passera
25:48plus calmement.
25:50Il faudra que la sociologie
25:52des juges change.
25:53Non,
25:53peine planchée.
25:54Oui, d'accord.
25:55Loi,
25:55peine planchée.
25:56Il faudra encore constater.
25:58Loi de planchée.
25:59Alors,
25:59écoutez M. Nunez
26:00qui parlait d'impuissance
26:01et après,
26:02on va voir ce qui s'est passé
26:02au tribunal aujourd'hui.
26:05M. Nunez,
26:06M. Nunez
26:07qui a parlé de l'impuissance,
26:08pourquoi pas,
26:09de l'État,
26:09point d'interrogation.
26:11Je ne suis pas en train
26:12de dire qu'on est impuissant.
26:13Ce que je veux dire,
26:14c'est qu'il ne faut pas,
26:15parce qu'il y a eu
26:16des incidents,
26:17considérer que le dispositif
26:18policier n'était pas adapté.
26:19Il était adapté.
26:23La règle, c'est ça.
26:25Nous, nous sommes présents
26:26pour encadrer.
26:26Donc, on ne jette pas
26:27des grenades dans une foule
26:28comme j'ai pu l'entendre.
26:31On intervient
26:31quand il y a des exactions,
26:32des débordements.
26:33Et c'est ce qu'on a fait
26:33pendant tout le week-end.
26:35Alors,
26:35il faut saluer Gérald Darmanin
26:37et son initiative
26:38vraiment intéressante
26:40parce qu'il est réactif,
26:41le ministre de la Justice,
26:42suite aux nombreuses violences
26:44d'ordre public
26:44qui ont eu lieu
26:45samedi et dimanche soir,
26:47entraînant deux morts,
26:47de nombreux blessés graves,
26:49dont un policier
26:49que je veux soutenir ici
26:50et de nombreuses destructions.
26:52Des premiers faits
26:53parutions immédiates
26:54dès aujourd'hui
26:55et deux audiences supplémentaires
26:57sont mises en place
26:57au tribunal judiciaire de Paris.
27:00Alors, on va voir
27:00ce qui s'est passé.
27:01Les premières condamnations,
27:03mais j'ai peur
27:03que les premières condamnations
27:04soient légères.
27:05Écoutons Mathieu Devez
27:06et je vais découvrir avec vous
27:08puisque c'était
27:08il y a quelques minutes.
27:10Ils sont trois,
27:11trois jeunes hommes
27:11âgés d'une vingtaine d'années
27:13et on leur reproche
27:13d'avoir tiré
27:14avec des mortiers d'artifice
27:15en direction
27:16des forces de l'ordre.
27:17Ils s'appellent
27:18Aurélien Bayot et Brahim.
27:20Aurélien, d'abord,
27:2120 ans,
27:21ce cariste.
27:22Il a été condamné
27:23à trois mois de prison
27:24avec sursis
27:25500 euros d'amende
27:26mais pas de travaux
27:27d'intérêt général
27:28contrairement aux réquisitions
27:30du procureur
27:30qui avait requis
27:31à son encontre
27:32140 heures.
27:33Il était connu
27:33des services de police
27:34notamment pour délits routiers
27:36et conduites sans assurance.
27:37Bayot à présent,
27:38étudiant de 22 ans,
27:40on a retrouvé
27:41dans son portable
27:41des vidéos de lui
27:43en train de tirer
27:44avec ses mortiers d'artifice
27:45en direction
27:45des forces de l'ordre.
27:46Vidéo diffusée
27:48par la suite
27:48sur le réseau social Snapchat.
27:50Le procureur a requis
27:51à son encontre
27:52180 heures de travaux
27:53d'intérêt général,
27:54un stage de citoyenneté
27:55et 10 mois
27:57de prison avec sursis.
27:58Enfin,
27:59Brahim,
28:0021 ans,
28:00il est en stage
28:01dans un hôpital psychiatrique
28:02pour devenir infirmier.
28:03Il dit avoir été influencé.
28:05Il présente
28:06ses excuses
28:07aux forces de l'ordre
28:08et promet
28:08de ne pas recommencer,
28:10je cite,
28:10car il dit avoir été
28:11très choqué
28:12par la garde à vue.
28:13Le procureur a requis
28:14à son encontre
28:154 mois de prison
28:16avec sursis
28:17et 750 euros d'amende.
28:18Nous attendons désormais
28:20les verdicts
28:21des deux derniers suspects.
28:22Bon,
28:22je ne traduis rien.
28:24Voilà.
28:24Je ne traduis rien.
28:26Vous êtes d'accord ou pas ?
28:26Il y a...
28:27Non, répondez.
28:28Est-ce que vous êtes d'accord ?
28:29Rien.
28:30Prison avec sursis.
28:31Rien.
28:32Rien.
28:32Donc,
28:33on est en France,
28:34dans un pays
28:35où on tire
28:36avec des mortiers
28:37sur des flics
28:38et vous avez la justice
28:39qui fait des travaux
28:41d'intérêt généraux.
28:42continuez.
28:43Stage de citoyenneté.
28:44Stage de citoyenneté.
28:45Mais continuez.
28:46Mais continuez.
28:47Allez-y jusqu'au bout.
28:49Mettez ce pays par terre
28:50définitivement.
28:51Il n'y a pas de soucis.
28:53Il faudra voir
28:53l'ensemble des...
28:54Mais écoutez...
28:55...interpellations.
28:56Franchement,
28:57c'est désolant.
28:59Voilà.
28:59On est dans un pays,
29:00c'est désolant.
29:01C'est désolant.
29:02Et c'est scandaleux.
29:03Je me permets d'indiquer
29:04que l'un de ceux
29:07qui n'a eu que du sursis
29:08était un récidiviste.
29:11Oui.
29:11Il avait déjà été condamné
29:14au préalable.
29:15Donc même
29:16quand vous n'êtes pas
29:17un répressif épouvantable,
29:19quand le type arrive
29:20et qu'il a utilisé
29:21des mortiers
29:22qui peuvent tuer,
29:23je pense que là,
29:25si on veut que la peine
29:26soit quand même exemplaire,
29:28vous pouvez lui donner
29:28de la prison ferme.
29:29Mais enfin,
29:30vous n'y arriverez pas.
29:31Non.
29:31Vous n'y arriverez pas.
29:32Je veux dire,
29:32c'est un pays qui est malade.
29:35Non mais...
29:35C'est un pays qui est malade
29:36puisque tu tires sur des flics
29:37avec des mortiers
29:38et tu as des travaux
29:40d'intérêts généraux.
29:40Donc c'est un pays qui est malade.
29:42Je vous dis,
29:43il n'y a plus rien à faire.
29:44Il faut plier le pays.
29:45C'est une maladie morale.
29:46Voilà.
29:46Il faut plier le pays.
29:47Il faut faire autre chose.
29:48C'est une maladie morale.
29:49C'est une maladie intellectuelle.
29:51C'est une maladie culturelle.
29:52Il faut partir en fait.
29:54Il faut partir.
29:55Il faut partir.
29:56C'est vous,
29:57la rémigration...
29:58Si vous avez 20 ans,
29:59il faut partir.
29:59Il faut aller dans un autre pays.
30:00Non mais c'est terrible.
30:01Mais vous souriez.
30:03Mais qu'est-ce que...
30:03Non, il faut partir.
30:04Mais qu'est-ce que vous allez faire ?
30:06Il faut rester et apporter des réponses.
30:07Mais là,
30:08les magistrats,
30:09donc vous allez me dire
30:09que ce sont des...
30:10Mais je n'en sais rien.
30:11Je ne connais pas ces magistrats.
30:12Je ne connais pas.
30:13L'État du droit aujourd'hui.
30:15Mais l'État du droit...
30:15Ah ben l'État du droit,
30:16M. Tartigol,
30:18donnait la possibilité,
30:19donnait la possibilité
30:21aux juges
30:22de donner une peine
30:22de prison ferme.
30:23Oui, ça vous en doutez bien.
30:25Bon, écoutez les casseurs.
30:26Écoutez les casseurs
30:27qui ont été interrogés d'ailleurs.
30:29Surtout le récidiviste.
30:30Des proches des casseurs.
30:31Pardonnez-moi.
30:31Des proches des casseurs
30:33qui ont témoigné
30:34qu'ils étaient au tribunal.
30:36En fait, c'est un vraisemblable.
30:37Je vous assure.
30:38Les gens nous écoutent là ce soir.
30:39Les témoins de moralité,
30:39c'est ça ?
30:40C'est des proches ?
30:40Non, alors là on va écouter.
30:41Mais les gens qui nous écoutent ce soir,
30:43mais ils se disent
30:44mais ce pays est dingue.
30:47Ce pays est dingue.
30:48C'est complètement dingue.
30:49Et en plus, tout ça ne se sait pas.
30:52Puisqu'on parle d'autre chose.
30:53Vous regardez TF1 France 2,
30:54on parle d'autre chose.
30:55Oui, mais avec un président
30:57qui vous dit
30:58que c'est un soir de gloire.
30:59D'accord ?
30:59Ce n'est pas le pays,
31:00ce sont ses élites.
31:02Écoutez,
31:03écoutez,
31:03c'est proche des casseurs.
31:05C'est proche.
31:07Pour être honnête avec vous,
31:08on avait de quoi fêter avec nous.
31:11C'était quoi ?
31:11Vous avez quoi de quoi fêter ?
31:12Il y avait quoi dans votre salle ?
31:13Des mortiers.
31:13Pour être honnête avec vous.
31:15Vous êtes des supporters du Paris Saint-Germain ?
31:16Oui.
31:16Comment vous vous êtes procuré les mortiers ?
31:19En les achetant, tout simplement.
31:20Et pourquoi vous les avez pris
31:21dans votre sac ce soir-là ?
31:22Pour célébrer,
31:23mais on ne tirait pas
31:24en direction de la police,
31:25on tirait en l'air.
31:26Tout simplement, voilà.
31:27Et pourquoi vous vous êtes en liberté ?
31:28Votre frère, il est dans le boxe.
31:31Bonne question.
31:32Pourquoi ?
31:32Parce que tout simplement,
31:34à ce moment-là,
31:35moi, je n'étais pas avec lui.
31:36Et à ce moment-là,
31:37la police chargeait tout le monde.
31:39Agitation de foule
31:40et il s'est fait attraper.
31:40Il a juste un mortier dans les mains,
31:42c'est tout.
31:42Il ne l'avait pas allumé ni rien.
31:43Le fait de porter un truc,
31:45c'est quand même grave,
31:46mais on n'a pas fait dans le sort
31:47ou de caillasser les policiers ou quoi.
31:49C'était vraiment dans la joie
31:50de la bonne heure.
31:51Oui, je précise,
31:53il y a beaucoup de gens
31:53qui me laissent des messages.
31:55Attention, il y a également
31:56en province, à Nantes.
31:59Voilà, n'oublions pas la province,
32:00me dit un interlocuteur.
32:01Le centre-ville de Nantes,
32:02une nouvelle fois,
32:03la Prodécasseur.
32:04Le commissariat de Saint-Nazaire
32:05attaqué au mortier.
32:07Et c'est un syndicat,
32:08unité, loi atlantique,
32:09qui me le dit.
32:10Quatre mois avec sursis
32:11pour l'un de ceux
32:11qui a détruit un bus
32:12de la Régitane,
32:13formellement identifié,
32:15reconnu sur vidéo.
32:16Quatre mois avec sursis,
32:17le même interlocuteur
32:18qui est visiblement
32:19du syndicat unité police.
32:21Quatre mois avec sursis
32:21pour l'un de ceux
32:22qui a détruit un bus.
32:23C'est décourageant.
32:24Oui, c'est décourageant.
32:26Mais vous avez vu les visages
32:27des gens qui témoignent ?
32:28Ils ne sont pas terrorisés.
32:29Non, ils ont vu des conférences
32:31de presse pour expliquer
32:32qu'ils avaient des mis.
32:32Ils sont très contents,
32:33mais ce soir,
32:34ils rentrent.
32:35Il n'y a pas de sanctions.
32:37Donc, en fait, c'est risible.
32:38Donc, le président de la République,
32:41hier, qui lui dit
32:42nous serons implacables
32:43et la réponse sera implacable,
32:45il nous raconte des cracks.
32:47Le président de la République
32:48nous raconte des cracks.
32:49Je ne peux pas vous dire autre chose
32:50puisque hier, il a dit
32:52la réponse sera implacable.
32:53Ce n'est pas une nouveauté.
32:54Non.
32:56Sa parole ne vaut pas grand-chose.
32:58Il n'est pas détenteur.
32:58Il n'est pas le pouvoir judiciaire.
32:58Vous avez raison.
32:59Il n'est pas détenteur.
33:00Donc, il ne peut rien faire.
33:02Vous avez raison,
33:02mais c'est tout à fait vrai.
33:03Vous avez raison.
33:04Il a demandé à ses députés
33:05de voter.
33:05Vous avez raison.
33:07Non, mais il a raison.
33:09Il a raison.
33:10C'est une perle.
33:10Ça fait combien de temps
33:13qu'il est au pouvoir ?
33:15On peut en parler de ça.
33:17Les choses n'ont fait que s'aggraver.
33:18Tu penses qu'il n'y a pas eu
33:19de loi sécurité intérieure ?
33:20Non, mais c'est la parole.
33:21Il n'y a plus de loi sécurité intérieure ?
33:23La parole du président de la République,
33:26c'est la parole la plus dévaluée qu'il soit.
33:30C'est prouvé.
33:31Monsieur Retailleau,
33:32il gouverne un pays en faillite
33:34qu'il a mis en faillite.
33:35Beloubet et Ducon Moretti,
33:36oui ou non ?
33:37Enfin, je veux dire,
33:37il a choisi une...
33:38Enfin, quand même.
33:38Écoutez, monsieur Retailleau,
33:40qui a pris la parole aujourd'hui
33:42sur le pillage
33:43et qui s'interroge
33:44sur plus de gendarmes ou pas.
33:48Ceux qui pensent
33:49qu'il aurait fallu
33:50plus de policiers ou de gendarmes
33:52pour arrêter les barbares
33:54se trompent.
33:55Ceux qui pensent que
33:55la question de la doctrine
33:58du maintien de l'ordre
33:59est en cause
34:00se trompent.
34:02Et ils trompent aussi les Français.
34:04On ne mettra jamais
34:05des cordons de CRS
34:07devant chaque vitrine de magasin.
34:10Vous ne mettrez jamais
34:10des escadrons
34:11de gendarmes mobiles
34:13sur chaque carrefour
34:14dans chaque rue.
34:16S'il ne s'agissait que
34:16de maintien de l'ordre,
34:17ce serait simple
34:18et ce serait déjà résolu.
34:20C'est une question de société.
34:21J'ai eu déjà
34:22l'occasion de le dire
34:24en utilisant
34:25volontairement
34:26le mot de barbare
34:27et il va falloir
34:28reconstruire
34:29une société
34:30sur d'autres piliers,
34:31sur d'autres murs porteurs
34:33qui ont été
34:34méticuleusement,
34:35méthodiquement
34:36ces dernières décennies
34:37déconstruits.
34:39Alors écoutez
34:39ce que disait également
34:40M. Bauer
34:42ce matin
34:43sur la célébration
34:44joyeuse
34:45qui est une particularité
34:46française.
34:47Une célébration
34:49ne devrait pas
34:50se passer
34:50avec des violences.
34:51Or la France
34:52est un pays
34:52qui a le monopole
34:53de la violence
34:54illégitime
34:55lors de célébrations.
34:57Pas quand on n'est
34:58pas content
34:59ou on peut considérer
35:00que la violence sociale
35:01fait partie
35:01de la manière
35:02dont on négocie
35:03avec l'État
35:03qui ne s'est pas
35:04négociée en France
35:04mais de célébrations
35:06plutôt joyeuses
35:07qui se traduisent
35:07par la violence.
35:08Or ce phénomène
35:09est en train de se répandre
35:10un peu partout
35:10y compris aux États-Unis
35:12dans des célébrations
35:13de victoire
35:14à la NBA
35:14etc.
35:15Il y a une violentisation
35:16généralisée
35:17de la société française
35:19qui passe par
35:19beaucoup d'homicides
35:20beaucoup de tentatives
35:21d'homicides
35:21beaucoup de violences
35:22volontaires
35:23et beaucoup d'agressions
35:24contre les policiers
35:25qui maintiennent l'ordre
35:27mais surtout
35:27les pompiers.
35:28Antoine Néomand
35:29vous parliez tout à l'heure
35:30de mettre de l'huile
35:31sur le feu
35:32Bruno Retailleau
35:34a organisé le bazar
35:34a-t-il tweeté
35:36sur les principaux axes
35:37de remontée
35:37vers les Champs-Elysées
35:38la circulation
35:39n'est pas coupée
35:39le barbare
35:41du maintien de l'ordre
35:42c'est lui et lui seul
35:42on en met là quand même
35:43le barbare du maintien
35:44de l'ordre
35:45c'est monsieur Retailleau
35:46Alexis Corbière
35:47qui dit ce tweet
35:48est indigne
35:48un ministre de l'Intérieur
35:49républicain
35:50il faut refuser
35:50la violence
35:51de ceux qui voudraient
35:51gâcher la fête
35:52pourquoi utiliser
35:53ce vocabulaire barbare
35:55et je vous propose
35:55peut-être d'écouter
35:57monsieur Tanguy
35:58qui était là ce matin
35:59les voyous de la France
36:00insoumise
36:00je ne sais pas
36:02dans quel caniveau
36:04finira la France
36:05insoumise
36:06désormais
36:07les voyous
36:07ont des députés
36:08je ne l'ai pas voté
36:09pour eux sans doute
36:10mais sans avoir voté
36:11les voyous
36:11et les barbares
36:12ont des députés
36:13à l'Assemblée Nationale
36:13et dans les médias
36:14qui portent les paroles
36:16de la violence
36:16qui portent les paroles
36:17de la haine
36:18ici la haine de la France
36:19contre la France
36:19souvent la haine
36:21contre les juifs
36:21ou contre beaucoup
36:22de françaises
36:23et de français
36:23malheureusement
36:24je n'arrive même pas
36:25à concevoir
36:25comment des élus
36:27de la nation
36:27peuvent tenir
36:28de tels propos
36:29surtout que
36:30quand ces députés
36:31ont des petits soucis
36:32personnels
36:33ils appellent évidemment
36:34la police
36:35ou les gendarmes
36:36et les gendarmes
36:36et la police
36:37défendent ces députés
36:38il a totalement raison
36:41oui
36:41écoutez
36:42les insoumis
36:44c'est le parti
36:45de l'étranger
36:45il faut bien comprendre
36:47ils sont alliés
36:48ils n'en s'en cassent
36:50même plus
36:50élus par les électeurs français
36:51oui
36:52et par une partie
36:54des banlieues
36:55qui ne se caractérisent
36:57pas par l'amour
36:57de la France
36:58ni des français
36:59ni des juifs français
37:00il se trouve
37:01qu'en Allemagne
37:02il y a un parti
37:03qui s'appelle
37:04l'AFD
37:05et que l'Allemagne démocratique
37:08se propose
37:09d'interdire
37:10et personne en France
37:11ne trouve ça
37:12normal
37:12j'ai pas lu
37:13quoi que ce soit
37:13mais
37:14je ne vois pas
37:17dans ce cas là
37:18pourquoi
37:19le problème
37:20ne se poserait pas
37:21d'interdire
37:22ce parti
37:24antisémite
37:25et antidémocratique
37:26on va essayer
37:26quand même
37:26de rendre hommage
37:27au Paris Saint-Germain
37:27parce que
37:28c'est un des plus beaux
37:29matchs que j'ai vu
37:29de l'histoire du foot
37:31disons-le
37:32c'est une équipe
37:34qui donne du bonheur
37:36la dernière équipe
37:38qui nous avait comme ça
37:39donné du bonheur
37:39c'était le Barcelone
37:40de Pub Guardiola
37:41dans le jeu
37:42je parle
37:42et cette équipe
37:43du Paris Saint-Germain
37:44est extraordinaire
37:45vraiment extraordinaire
37:46il faut remercier
37:47également les équipes
37:47de Canal
37:48qui ont fait un job
37:48absolument formidable
37:49j'ai vu que
37:50Maxime Saada
37:50était sur place
37:52avec Gérald Brice
37:53virait
37:53et toutes les équipes
37:54de Canal
37:55étaient là
37:55il y avait évidemment
37:56Hervé Batou
37:57les équipes
37:58de Thomas Sénécal
37:59il y avait également
38:00notre ami Ginola
38:01Laure Boulot
38:03Bertrand Latour
38:04Paul Choucriel
38:06qui est formidable
38:07qui est un commentateur
38:07de football en direct
38:08formidable
38:09avec Sidney Govou
38:10et j'espère n'oublier personne
38:12alors vous allez comprendre
38:13vous allez comprendre
38:14ce qu'est la vie
38:14d'un supporter du PSG
38:15puisque notre ami
38:16Benjamin Hannault
38:17qui a fait toute
38:18la saison européenne
38:20avec nous
38:20comme vous le savez
38:21qui est celui
38:22qui est tous les jours
38:24à l'heure des Pro 2
38:25en régie avec nous
38:27il était venu
38:27après la victoire
38:28à Aston Villa
38:28il était venu
38:29après la victoire
38:30à Liverpool
38:31Arsenal
38:32oui Arsenal
38:34je ne sais pas
38:36Aston Villa
38:36il était venu
38:37après Liverpool
38:38et vous allez comprendre
38:39vous allez comprendre
38:40immédiatement
38:41vous allez entendre
38:42le problème
38:43qui se passe
38:44d'abord parce que
38:45alors bon
38:46on se lève
38:47parce qu'on a
38:47un champion d'Europe
38:48vous savez qu'ils sont
38:49arrivés aujourd'hui
38:49quand même
38:50avec Martin Mazur
38:51et Martin Mazur
38:52arrivé dans mon bureau
38:53m'a dit
38:53est-ce que tu peux dire
38:54bonjour à un champion d'Europe
38:55alors écoutez bien
38:57écoutez-moi
38:57bonjour Benjamin Hannault
38:59bonjour à tous
39:00comment ça va
39:02ça va
39:03le week-end a été chargé
39:05bon voilà
39:05donc vous avez évidemment
39:07entre le match
39:07les Champs-Elysées
39:08puis hier soir
39:09on était au Parc des Princes
39:10avec Elliot
39:11son frère et Martin
39:12c'était un week-end chargé
39:14la célébration
39:14encore un peu sonore
39:15on la voit un peu
39:16les gens comprennent mal
39:18parfois le rapport au football
39:19Martin Mazur
39:20dans mon bureau
39:21tout à l'heure
39:22il m'a dit
39:22j'ai pleuré
39:23il a 30 ans
39:2435 ans
39:26il fait jeune
39:26il m'a dit
39:27voilà
39:28j'allais avec mon parrain
39:29son oncle
39:30j'allais avec mon oncle
39:32j'avais 8 ans
39:33au Parc des Princes
39:34il m'emmenait
39:35et ce lien là
39:36que les uns et les autres
39:37ne comprennent pas
39:38souvent
39:38j'utilise la même expression
39:40c'est une histoire des supporters
39:41donc là
39:41quand il y a un moment
39:42de victoire comme ça
39:42on repense à tous les moments
39:43que ce soit les défaites
39:44mais aussi
39:45ceux qui nous ont mis
39:45sur le chemin du PSG
39:46que ce soit des parents
39:47des amis
39:48des frères
39:48et donc là
39:49hier en plus
39:50au Parc des Princes
39:51quand on a vu les images
39:51projetées de toutes les défaites
39:53terribles
39:53parce qu'on est peut-être
39:54le club qui a le plus souffert
39:55sur les 10-15 dernières années
39:57et moi
39:57c'est vrai que le soir du titre
39:59alors en plus
40:00un petit peu aviné
40:01pour fêter ça
40:01c'est vrai que les larmes ont
40:03avec modération
40:04mais c'est vrai que
40:07souvent
40:07c'est une expression
40:08que j'utilise
40:09de dire
40:09le foot
40:10tu tombes dedans
40:11comme la marmite d'Obelix
40:12c'est-à-dire
40:12que tu ne deviens pas
40:13supporter du foot
40:14tu as 25 ans
40:15non mais
40:16sur des moments comme ça
40:17les gens je pense
40:17peuvent le comprendre
40:18par exemple
40:19j'ai eu la chance
40:19de pouvoir le célébrer
40:20avec ma soeur
40:21ma soeur n'est pas forcément
40:22passionnée de foot
40:22mais de me voir comme ça
40:24elle m'a remercié
40:25pour le moment
40:25et le partage
40:26de cette émotion
40:27bon vous n'avez pas
40:28voulu donner vos vidéos
40:29moi je les ai vues
40:29vos vidéos
40:30vous êtes juste
40:31dans un état second
40:32ah oui oui
40:33il y a un côté catharsis
40:35je pense dans le football
40:36et oui
40:36alors ces images
40:38vous en souviendrez
40:39évidemment toutes vos dix
40:39alors je voudrais quand même
40:40qu'on écoute
40:41on parle chinois là
40:43bon là pour l'instant
40:44c'est que de l'émotion
40:45on n'a pas entendu parler de tactique
40:46bon
40:46à ce moment là
40:48je pense que
40:48j'ai autorité
40:49pour l'exprimer
40:51vous avez regardé le match ?
40:52pas du tout
40:52mais vous plaisantez
40:53comment vous pouvez
40:54ne pas participer ?
40:55je vous avais prévenu
40:56à l'avance
40:57j'ai regardé
40:58un Colombo
40:58d'excellente facture
40:59mais vous n'avez pas envie
41:02de partager
41:03avec les autres ?
41:04moi je ne veux pas
41:05vous gâcher la fête
41:06j'avais aucune envie
41:06de regarder
41:07et je ne peux pas vous dire
41:08qu'ensuite
41:09l'après match
41:09m'a donné de grands regrets
41:11mais je ne veux surtout pas
41:13gâcher la fête
41:15le président de la république
41:16était hier soir
41:17à l'Elysée
41:18il a reçu
41:19tout le monde
41:20certains viennent
41:22pour la photo
41:22j'ai vu que
41:24madame Bronpivet
41:24courait vraiment
41:25pour être sur la photo
41:26elle avait vraiment envie
41:27il s'est glissé
41:28je ne sais pas
41:30si on voit cette image
41:31mais je voulais
41:32qu'on écoute
41:32le président de la république
41:33très bon discours
41:35d'ailleurs
41:35excellent discours
41:36je ne sais pas
41:36qui l'avait écrit
41:37mais vraiment
41:38c'est peut-être
41:38le président de la république
41:39il y a l'air
41:39qu'il avait écrit
41:40on va faire confiance
41:41à Félix Perrault
41:41qui a pris ma place
41:42et qui n'est pas forcément
41:43enfin qui n'est pas
41:44chef d'édition
41:45donc j'espère
41:45qu'il va envoyer
41:46les bons éléments
41:46alors est-ce qu'on peut
41:47écouter
41:47parce qu'il a parlé
41:48des crampondeurs
41:49je crois que c'est
41:50le deuxième son Félix
41:50bon voilà
41:51il s'est un peu trompé
41:52sur les crampondeurs
41:53peut-être
41:54pour Dembélé
41:55écoutez le président
41:56de la république
41:56et cette victoire
41:58je l'espère
41:59sera suivie
41:59d'autres récompenses
42:00Ousmane
42:02les crampondeurs
42:03et loué
42:06déjà
42:07le titre
42:08de meilleur jeune
42:09on peut dire
42:10crampondeur
42:11ouais
42:12bon alors
42:12en fait
42:13c'était même pas
42:14parce que j'ai cru
42:15comme vous
42:15que c'était
42:16le ballon d'heure
42:17mais en fait
42:18le discours original
42:20il était écrit
42:20des souliers
42:22au crampondeur
42:24et le président
42:24a voulu improviser
42:25et en improvisant
42:26il a perdu
42:27une des formules
42:28parce que je travaille
42:29pour avoir
42:30donné ces informations
42:31le président Macron
42:32connaît le foot
42:32ah oui
42:33mais les joueurs
42:34en Marseille
42:34oui
42:34alors même si
42:36et c'est là
42:36que c'est absolument
42:37je vous assure
42:37c'est terrible
42:38l'âme humaine
42:39tout le monde
42:39à l'Elysée
42:41se voulait supporter
42:42de l'Olympique de Marseille
42:43depuis toujours
42:44parce que le président
42:44aime l'Olympique de Marseille
42:46donc c'est vraiment
42:47toucher ma bosse
42:47mon seigneur
42:48les gens arrivaient
42:49oui j'aime beaucoup Marseille
42:50etc
42:50donc ceux qui étaient
42:51supporters du PSG
42:52ils se planquaient
42:53quasiment à l'Elysée
42:54écoutons un autre passage
42:55du président de la République
42:56qui a fait un beau discours
42:57hier
42:57c'est peut-être
42:58un de ses meilleurs discours
42:59d'ailleurs
42:59depuis
43:01non
43:02je souris
43:03depuis
43:04sur le Paris Saint-Germain
43:05alors
43:07beaucoup savent que
43:09moi je suis
43:10l'adolescent
43:12qui est vibré
43:12à un autre Munich
43:14il y a 32 ans
43:16non moi je suis pour la réconciliation
43:19de tous
43:19vous savez
43:19c'est un autre en même temps
43:22mais
43:2332 ans après
43:25l'Olympique de Marseille
43:26et ce Munich
43:27hier à Munich
43:28vous avez remporté
43:29cette Ligue des Champions
43:30et vous l'avez fait
43:31d'une manière
43:32sublime
43:33monstrueuse
43:35et donc oui
43:37vous êtes les champions
43:38et vous avez mis Paris
43:39au sommet de l'Europe
43:41et que personne ne se trompe
43:43l'Inter n'est pas une petite équipe
43:44c'est une très grande équipe
43:45mais vous avez été immense
43:47hier
43:47et ce triomphe arrive
43:49après des batailles épiques
43:50Manchester City
43:52Liverpool
43:53Aston Villa
43:54Arsenal
43:54le PSG
43:56à lui seul
43:57a renversé
43:58les clubs
43:59du championnat
44:00le plus exigeant
44:00et le plus riche du monde
44:01vous l'avez fait
44:03vous l'avez fait
44:04enfin
44:06c'est Paris
44:07et cette victoire
44:09elle vous doit aussi
44:11beaucoup
44:11Président
44:12Cher Nasser
44:12Bon on va accueillir
44:14évidemment
44:15notre ami
44:15Gauthier Lebret
44:17qui arrive
44:18alors il y a un petit message
44:19pour vous
44:19Monsieur Dartigol
44:21quelqu'un qui me dit
44:22Olivier Dartigol
44:23est bien plus véhément
44:24et politique l'axi
44:25sur votre plateau
44:26que sur celui
44:27de Cyril Hanouna
44:28je me passe les pocotes
44:29quand je l'écoute
44:30chez vous
44:31et je souris
44:32quand je l'écoute
44:33chez Cyril
44:33c'est à dire
44:34je ne comprends pas
44:35il trouve que vous êtes
44:37plus véhément
44:38sur notre plateau
44:39c'est pas la même émission
44:40bah oui
44:41mais c'est le même homme
44:42quand même
44:42si vous dites des choses
44:43différentes
44:43c'est vrai
44:44parce que Gauthier Lebrun
44:44vous trouvez qu'il est
44:45plus véhément
44:46sur notre plateau
44:47qu'avec Cyril
44:48mais avec Cyril
44:49on a fait que le côté sportif
44:50aujourd'hui
44:50en deux heures
44:52non mais il est
44:53il est pareil
44:54il est bien
44:55il est bien Olivier
44:55c'est de me maintenir
44:56en tout cas
44:57bien sûr
44:58vous m'y aidez
44:59il y a une belle trajectoire
45:01il y a une très belle trajectoire
45:04de notre ami Olivier d'Artigol
45:06bon le mercato
45:06est commencé
45:07on ne sait pas
45:08s'il restera
45:08ou pas avec nous
45:10mais bon
45:10forcément
45:11il y a des
45:11ah moi je parlais
45:12d'une trajectoire idéologique
45:13ah pardon
45:13ah bah dans les trajectoires idéologiques
45:16il est solide
45:17on est en 1900
45:18on a eu une certaine évolution
45:19ah vous êtes d'accord
45:20Gilles William
45:20vous trouvez
45:21on est
45:23on reste en 1900
45:25on reste
45:26on est
45:27on est
45:27on est
45:28on est
45:28on est
45:28on est
45:29sur le fond
45:29le discours de monsieur Zemmour
45:31je trouve
45:31une légère évolution
45:32mais on reste quand même
45:33pas loin de 1917
45:34on est toujours là
45:35la révolution d'octobre
45:38adieu
45:38la révolution du octobre
45:40à Dubon
45:41oui
45:41bon ce soir
45:43c'est Potemkin
45:44mon émotion
45:45si tous les gens de gauche
45:47avaient le même discours qu'Olivier
45:48ce pays
45:48il reste sans doute mieux
45:49merci
45:50non mais vous avez raison
45:51mais ce qui est sidérant
45:53dans la séquence qu'on vit là
45:54c'est
45:55la vérité se fait sur les réseaux sociaux
45:57et moi ça pose un problème
45:58pour le journalisme
46:00pour vos métiers
46:00oui
46:01voilà
46:01c'est un beau histoire
46:02le journalisme
46:02on a pris un coup
46:04ça pose un problème
46:05c'est à dire que
46:05ça pose un problème
46:06sur France Inter
46:07ça pose un problème
46:08pour TF1
46:09France 2
46:09les grands médias
46:10et c'est à dire qu'aujourd'hui
46:11la vérité
46:12et les gens plus ça va aller
46:13les gens ont le sentiment
46:14il y avait déjà un peu ça
46:15parfois
46:16mais pourquoi croyez-vous
46:17qu'ils veulent interdire X
46:18oui c'est pas
46:19exactement
46:19c'est tout
46:20samedi soir
46:20c'est la guerre en bas de chez moi
46:22vous allumiez
46:22celle-là de chaîne info
46:23vous aviez l'impression
46:24que tout allait bien
46:25que les parisiens
46:25étaient en train de faire la fête
46:26qu'il se passe rien
46:26que c'était minime
46:28oui il y a une volonté
46:30de festoyer
46:32quoi qu'il arrive
46:33il y a une volonté
46:34de ne pas porter
46:34dans la plaie
46:35c'est dur
46:37mais alors on pourrait se dire
46:39il y aura une réponse pénale
46:41il y a eu les premières
46:41comparutions immédiates
46:43il n'y en a pas
46:43avec Paul Sugy
46:44qui a passé la journée
46:45au tribunal
46:45il n'y a pas une peine
46:47de travaux d'intérêt général
46:48une peine de prison
46:49pensez-vous
46:49on a jugé des hommes
46:51qui ont tiré sur des policiers
46:52avec du mortier d'artifice
46:52il y en a un qui est dans le coma
46:53un policier
46:54après qu'on lui ait tiré dessus
46:56au mortier d'artifice
46:57il n'y a pas une peine de prison
46:57mais alors
46:59comme la gauche
47:00ne fera rien
47:00les gens de droite
47:01pourraient dire quelque chose
47:02d'abord
47:03le président de la république
47:04a dit
47:04on sera implacable
47:05bah non
47:05non
47:06on n'est pas implacable
47:07les autorités
47:08n'avaient même pas de parade
47:09si il y a eu des portes
47:10exactement
47:10en fait il n'y a jamais
47:12de sanctions
47:13rien
47:13rien en rien
47:15il y a eu deux morts
47:15donc alors
47:16attention sur les morts
47:18parce que Bruno Retailleau
47:19lui-même
47:19avait mis
47:20beaucoup de prudence
47:22pour faire un lien
47:23de causalité
47:24entre
47:25les fêtes
47:26d'après match
47:26et ses deux décès
47:27lui-même avait
47:29incité à la prudence
47:30donc
47:31le président de la république
47:32hier
47:32quand il a parlé
47:33du bilan humain
47:34il a parlé des deux morts
47:35bon j'entends
47:36j'entends ce que vous dites
47:37donc voilà
47:39ça va être intéressant
47:40d'écouter les uns et les autres
47:41bon à jamais
47:41alors à jamais
47:42les deuxièmes
47:43c'est déjà bien
47:44les meilleurs
47:44on a le plus grand ticket
47:45alors vous êtes quand même
47:46le seul
47:46le Paris Saint-Germain
47:48à avoir deux coupes d'Europe
47:49Jérôme Rotten
47:50qui l'a bien dit hier soir
47:51au Parc des Princes
47:52exactement
47:53et 5-0 sur une finale
47:54ça n'avait jamais été fait
47:55bon et le jeu
47:57le jeu c'était incroyable
47:58Désiré Douai
47:5919 ans
48:00une aura
48:00je pense que ça peut être
48:01une super star
48:02peut-être dépasser
48:03même Mbappé
48:04et surtout hier
48:05ce qu'on a vu
48:06c'est le lien entre les supporters
48:07et les joueurs
48:08moi je veux un joueur
48:09qui ne fait pas parler beaucoup
48:11mais Pacho
48:11qui a sauvé une balle
48:14et qui a permis
48:15de marquer le deuxième but
48:15hier quand il rentre
48:16au Parc des Princes
48:17mais vraiment
48:18le parc tremblait
48:19et donc je pense que
48:20cette génération-là
48:21en plus qui gêne
48:21je pense qu'il y en a
48:22une équipe pour 3-4 ans
48:23avec des ajustements
48:24et il y a un jeu nouveau
48:25qui se met en place
48:25un pressing
48:26un pressing très haut
48:28mais qui nécessite
48:29dans un niveau physique
48:32exceptionnel
48:33il est possible
48:33que les trentenaires
48:34dans le football
48:35aient de plus en plus
48:35de mal
48:36après ils évolueront
48:37peut-être physiquement aussi
48:38oui mais il faut
48:40parce que quand t'as 19-20 ans
48:44tu peux faire ce pressing-là
48:45pendant 2 ans
48:463 ans
48:464 ans
48:47mais quand t'es trentenaire
48:48comme l'Inter Milan
48:49ils portaient bien leur nom
48:50ils avaient vraiment Milan
48:51non mais
48:53je veux dire
48:54les joueurs de l'Inter
48:56les joueurs de l'Inter
48:57avaient Milan
48:57oui
48:57bien sûr
48:58ah oui ils ont souffert
48:59bon Benjamin
49:00moi je suis heureux pour vous
49:01et je suis d'autant plus heureux
49:03parce que je sais
49:04que vous auriez été
49:04tellement malheureux
49:06ah oui
49:06je pense que
49:07ça aurait été un drame
49:09pour vous
49:10pour Martin Mazur
49:11pour Eliott
49:12parce que vous formez
49:13on est ultra du PSG
49:16de Seigneault
49:16vous êtes les mousquetaires
49:18du Paris Saint-Germain
49:19en plus on a partagé ça
49:21ensemble ce week-end
49:22je sais
49:22mais vous voulez pas
49:23nous donner les vidéos
49:24moi je les ai vues
49:25mais bon
49:25vous allez jouer au foot ensemble
49:26ah non
49:27un peu
49:27Eliott
49:28non non
49:29le seul qui a joué
49:30vraiment à un bon niveau
49:31au foot ici
49:31non Eliott a été bon
49:33dans un vrai club de foot
49:34j'ai joué avec Eliott déjà
49:35vous avez joué avec Eliott ?
49:36oui il est très bon
49:37très bon
49:38bon monsieur Gauthier
49:39vous faites quoi comme sport ?
49:41j'ai fait longtemps de l'escrime
49:42non je dis comme sport
49:43pardon
49:45vous l'avez déjà fait
49:46excusez-moi
49:47vous l'avez déjà fait
49:47excusez-moi
49:48c'est un monsieur comique de répétition
49:49excusez-moi
49:50là en plus
49:51on a des épaises
49:52des escrimeurs extraordinaires
49:54on a des
49:54là je me suis fait plein d'ennemis
49:56on a plein de détails d'heures
49:57c'est un sport formidable
49:57bien sûr
49:58la fin de l'envoi
49:59il touche
49:59il y avait Boisse
50:00notamment
50:01l'amour
50:02tout ça
50:03c'est des escrimeurs
50:04dans un instant
50:05moi je dis que ce week-end
50:07a été horrible
50:07mais
50:08ce week-end
50:09je pense que les images
50:10qui resteront
50:11malheureusement
50:11ça ne sera pas les images
50:12de la coupe aux grandes oreilles
50:14mais les images
50:14d'ailleurs il n'y a qu'à voir
50:15la presse internationale
50:16ce matin qui parle de la France
50:17c'est une catastrophe
50:18dans 10 ans
50:18on ne se rappellera pas
50:19du titre
50:19du PSG
50:20on ne se rappellera pas
50:20oui tu as raison
50:21parce qu'il y en aura eu
50:2210 autres des soirées
50:22comme celle-là
50:23je termine
50:24vous parlez du mémorial
50:25quand même
50:25de ce qui se passe
50:26vous avez raison
50:27je voulais en parler
50:28je voulais en parler
50:29on n'a pas eu le temps
50:30d'en parler
50:30mais vous voulez dire un mot
50:32oui
50:34je veux bien dire
50:35qu'il ne m'étonne pas
50:37tenu du contexte
50:38que le mémorial
50:40ait été peint
50:43à couleur du Hamas
50:44et je vous avoue
50:45que je fais un lien
50:46avec ce qui s'est passé
50:48à l'extérieur
50:49du Parc des Princes
50:50avec les phoques israëls
50:53tout ça
50:53on a parlé du racisme
50:55anti-français
50:56ce n'est pas pour minimiser
50:58l'antisémitisme
50:59dans notre pays
51:00qui est grand
51:00la définition
51:03de l'influence étrangère
51:04tu me permettras
51:07d'y inclure
51:08certaines banlieues
51:09islamisées
51:09François Séréza
51:11écrit
51:12dirige
51:13le service littéraire
51:14c'est un homme
51:15de très grand talent
51:16et qui a une plume vive
51:18de mousquetaires
51:20de brêteurs
51:22son édito
51:23sur Napoléon
51:24est un bonheur
51:25un bonheur absolu
51:26lisez-le
51:27service littéraire
51:28c'est le seul journal
51:29que je vous présente
51:30chaque début de mois
51:32achetez
51:32abonnez-vous
51:33à service littéraire
51:34qui ressuscite
51:36un
51:36comment dire
51:37un écrivain
51:38Henri Calais
51:39assez peu
51:40connu peut-être
51:41du grand public
51:42mais qui avait écrit
51:43cette phrase
51:44formidable
51:44ne me secouez pas
51:46je suis plein de larmes
51:47ne me secouez pas
51:48je suis plein de larmes
51:49et Bernard Morlino
51:50lui rend hommage
51:51un formidable papier
51:52donc achetez service littéraire
51:54il y a un très bon papier
51:56du maître de Santiago
51:57qui est joué actuellement
51:59au théâtre du Nord-Ouest
52:01pièce d'Henri de Monterland
52:03qui n'a pas été jouée
52:05depuis des années
52:06le maître de Santiago
52:07qui avait été jouée
52:08à la comédie française
52:09jadis
52:09avec Michel Echeverry
52:11il y a extrêmement longtemps
52:13et cette jeune femme
52:15qui n'est pas Marina Hans
52:17mais Lounmila Miquel
52:19Lounmila Miquel
52:20qui est la mère
52:20de Marina Hans
52:21il y a 40 ans
52:22le maître de Santiago
52:24Monterland
52:25très bon papier
52:26et vous pourrez voir
52:28également
52:28aussi
52:29beaucoup de
52:31papiers
52:31de l'équipe habituelle
52:33de Morlino
52:34il y a papier sur Mbappé
52:36aussi
52:36il y a la chronique
52:37on trouve ça bon
52:37on trouve ça mauvais
52:38service littéraire
52:40voilà
52:40vous allez récupérer
52:43quand même là
52:43demain
52:44je pense que ça va prendre
52:45quelques jours quand même
52:46bon on est
52:47en train de déborder
52:49me dit-on
52:49donc je stoppe là
52:51merci à Mathieu Sébile
52:52Prola qui était à la réalisation
52:53qui était au stade de Reims
52:55malheureusement
52:55lui Reims
52:56c'est descendu
52:57alors il est très malheureux
52:58Philippe est à la vision
53:00Marc Fontaine
53:01était au son
53:01merci à Benjamin Nau
53:02qui est là
53:04pour une fois qu'on peut applaudir
53:05de nouveau
53:05Robin Piet
53:06Félix Perrault
53:08toutes ces émissions
53:08soient retrouvées sur cnews.fr
53:10Gauthier dans une seconde
53:11qui va être
53:12j'imagine
53:13très offensif
53:14sur ces 48 dernières heures
53:16et nous
53:17on se donne rendez-vous
53:18demain matin
53:19bonne soirée
53:19et nous on se donne rendez-vous
53:21dans une seconde
53:22et nous on se donne
53:23pour une autre
53:23et nous on se donne

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