Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros, ce matin jusqu'à 9h30 sur Europe 1 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:08Je vous rappelle qu'à partir du 6 juin, ce sera sur la chaîne 14, que vous pourrez nous retrouver sur l'antenne de CNews.
00:00:16Deux décisions de justice interpellent ce matin.
00:00:19À Châteauroux, le meurtrier de Matisse est condamné à 8 ans de prison.
00:00:23Matisse avait 15 ans, il est tué en avril 2024 par un jeune homme de 16 ans, de nationalité afghane.
00:00:29Le tribunal a retenu l'excuse de minorité comme l'altération du discernement.
00:00:35Il avait massacré le jeune Matisse de plusieurs coups de couteau.
00:00:38Il est cop d'une peine de prison de 8 ans.
00:00:41Et parallèlement hier, on apprend que le docteur Joël Lesquarnay est condamné à une peine de 20 ans de réclusion criminelle
00:00:47sans rétention de sûreté pour viol et agression sexuelle sur 298 patients.
00:00:54Il est en prison depuis 2017, il est libérable en 2030.
00:00:58À Châteauroux, le père de Matisse, avec beaucoup de dignité, n'a exprimé aucune colère ni déception à l'annonce du jugement.
00:01:04A Vannes, les victimes du docteur Lesquarnay ont regretté la clémence du verdict
00:01:09et déploré qu'elles puissent croiser cet homme dans une rue de la ville dans 5 ans.
00:01:14Commenter une décision de justice quand on n'a pas suivi le procès, quand on n'a pas tous les éléments, est un exercice hasardeux.
00:01:21Chacun le fait, néanmoins, en son fort intérieur ou de façon plus démonstrative.
00:01:27Alors je me risque à ce commentaire avec toutes les réserves d'usage.
00:01:31Ces deux hommes n'ont pas été condamnés à la peine maximum qu'ils encouraient.
00:01:36Je donne là un élément purement objectif.
00:01:39Et ce simple fait a de quoi m'étonner.
00:01:42Il est 9h, Chana Lusso.
00:01:45Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:57Vous l'avez dit Pascal, le principal suspect dans le meurtre de Matisse a été condamné à 8 ans de prison ferme, âgé de 16 ans.
00:02:04Ce jeune afghan a été jugé hier par le tribunal pour enfants de Châteauroux dans l'Indre.
00:02:09Il encourait jusqu'à 15 ans de prison.
00:02:11Mais la peine a été réduite en raison d'une altération du discernement au moment des faits retenus par le tribunal.
00:02:16Le prévenu sera également soumis à un suivi socio-judiciaire avec une injonction de soins de 15 ans pour éviter une récidive.
00:02:23Plus de 8 Français sur 10 sont inquiets face à la montée de l'islam radical en France.
00:02:28C'est ce que révèle notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD qu'on vous dévoile ce matin.
00:02:3381% précisément dont 47% qui s'inquiètent beaucoup.
00:02:38Un sentiment partagé par 96% des électeurs de la droite nationale et par plus de 6 électeurs de gauche sur 10.
00:02:45Et puis c'est un pas supplémentaire vers la fin des zones à faibles émissions.
00:02:50Les députés ont approuvé cette nuit l'article sur la suppression des ZFE, article appartenant au projet de loi Simplification.
00:02:57Mais il y a encore un peu de chemin pour que ce vote soit confirmé.
00:03:00Il faudra attendre l'adoption complète de ce texte.
00:03:02Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous Pascal.
00:03:05Merci Chana Lusto. Nous sommes avec Ophélie Roch ce matin,
00:03:08que vous découvrez régulièrement sur notre antenne, qui est professeure de français.
00:03:12Vous allez bien ? Ça se passe bien ? Votre intégration parmi...
00:03:15Oui, mais écoutez, ma foi, je suis entourée que de...
00:03:17Les éditorialistes...
00:03:18Non, non plus, je suis bien...
00:03:19Les éditorialistes sont gentils avec vous.
00:03:22Pour l'instant, je suis adorable.
00:03:23Il faut se battre un peu pour parler parfois autour d'une table.
00:03:25Non, non, non.
00:03:26Qui vous coupe la parole.
00:03:27Non, non, non.
00:03:28C'est pas moi qui ferai ça.
00:03:29C'est mon regard.
00:03:30Merci en tout cas, vous êtes professeure de français.
00:03:32C'est un plateau très justice ce matin.
00:03:34Vous êtes beau comme tout, monsieur Valigny.
00:03:37Vous êtes tout bronzé.
00:03:38Oui, mais il fait beau en Isère.
00:03:39Vous avez bonne mine.
00:03:40Merci.
00:03:41Bonjour monsieur Valigny.
00:03:42Justice 1, bonjour monsieur Perpétuité.
00:03:45Philippe Bilger est là.
00:03:47Justice 2.
00:03:49Justice 2, mais pas Perpétuité.
00:03:51Non, mais...
00:03:52J'ai compris que votre humour tourne très fort.
00:03:56Evidemment, nous sommes d'entre amis.
00:04:00Justice 3, bonjour monsieur Fenech.
00:04:03Un magistrat, un procureur, un avocat.
00:04:06On parlera tout à l'heure de ce livre tout à fait étonnant, pour tout dire.
00:04:10Hermine, que vous avez consacrée à une jeune femme que vous avez bien connue,
00:04:15qui est très émouvant et vous nous parlerez entre 10h et 10h30,
00:04:19ses témoignages.
00:04:20Yoann Ouzaï qui est là.
00:04:22Et puis, alors on va l'applaudir.
00:04:24C'est la première fois que vous avez réussi quelque chose d'incroyable.
00:04:29Vous avez fait plier, par votre action, Alexandre Jardin.
00:04:33Non, c'est pas moi.
00:04:34Mais si !
00:04:35Les ZFE, Recul, Les Gueux.
00:04:39Vous avez mis ça en place.
00:04:41C'est rare.
00:04:42C'est la masse populaire.
00:04:43Lorsque j'arrive dans l'entrée de cette chaîne,
00:04:46la dame qui est à l'entrée me regarde et elle crie
00:04:49« Vive Les Gueux ! »
00:04:51C'est populaire.
00:04:53À un moment, le pays s'est réveillé.
00:04:56Et c'est génial ce qui s'est passé.
00:04:58Bien sûr.
00:04:59On va en parler dans une seconde.
00:05:01Avant cela, je voulais juste saluer David Lysnard
00:05:04parce qu'il m'a fait sourire hier.
00:05:06Il a tellement raison, David Lysnard.
00:05:08Il a dit « Le populisme n'est pas toujours là où on pense. »
00:05:10Sur en chair de posture critique d'ancien Premier ministre,
00:05:14d'Emmanuel Macron contre la politique qu'ils ont menée.
00:05:17Il y avait en plus deux photos.
00:05:18Je ne sais pas si on va aller voir ces deux photos.
00:05:21Quand on se souvient comment étaient traités
00:05:23ceux qui à droite et même au centre
00:05:25alertaient et contestaient leur politique,
00:05:27on serait tenté de sourire.
00:05:28Mais l'état du pays ne l'autorise pas
00:05:30comme il n'autorise pas de remettre au pouvoir
00:05:32ceux qui l'ont conduit à l'échec
00:05:33et dont les convictions ne sont que des affichages de circonstances.
00:05:36Il a évidemment raison.
00:05:37Il parle d'Edouard Philippe et Gabriel Attal.
00:05:41Je vous assure, il faut se tenir les côtes.
00:05:43C'est tartuffe.
00:05:44Mais il y a des contrictions sincères.
00:05:46Non, moi je n'y crois pas.
00:05:48Vous y croyez si vous voulez, mais moi je n'y crois pas.
00:05:50Gabriel Attal, j'y crois.
00:05:51Moi je n'y crois pas.
00:05:52Edouard Philippe, tartuffe,
00:05:54qui a quand même mis comme ministre de la Justice Nicole Belloubet
00:05:56et qui vient nous expliquer aujourd'hui qu'on n'est pas assez sévère, tartuffe,
00:05:59qui a plongé le pays dans une dette abyssale
00:06:04avec sa politique du Covid
00:06:06et qui vient nous expliquer qu'on se ment.
00:06:08Cette couverture est formidable.
00:06:11Dans le point je suis en colère, c'est nous qui sommes en colère.
00:06:14C'est nous qui sommes en colère, monsieur Philippe.
00:06:17C'est nous qui sommes en colère.
00:06:18Donc, tartuffe.
00:06:19Et puis, tartuffe également Gabriel Attal
00:06:23puisqu'il dit le contraire de ce qu'il a fait quand il était Premier ministre.
00:06:26Et en plus, j'ajoute que ces deux-là, en plus d'être tartuffes, traîtres.
00:06:29Parce qu'ils ont travaillé avec Emmanuel Macron.
00:06:31Et dont ils ne veulent plus entendre parler aujourd'hui.
00:06:34C'est qu'ils lui doivent tout à Emmanuel Macron.
00:06:36Ils étaient totalement inconnus avant qu'Emmanuel Macron les fasse monter.
00:06:40Ils lui doivent tout.
00:06:41Qui se souvient d'Edouard Philippe avant 2017 ? Personne.
00:06:44Et Gabriel Attal était étudiant sans doute.
00:06:46Donc, ils doivent tout à Macron.
00:06:48Et ils quittent le navire parce qu'ils sont...
00:06:50Je suis d'accord avec Pascal, c'est lamentable.
00:06:53C'est vraiment la politique nulle. Zéro.
00:06:57Je distinguerais Edouard Philippe de Gabriel Attal.
00:07:00Il a été trop peu Premier ministre, Gabriel Attal, pour qu'on puisse...
00:07:04Écoutez, Edouard Philippe, il vote pour le parti communiste.
00:07:06Et Gabriel Attal pour la France insoumise.
00:07:08Edouard Philippe, il a été Premier ministre, il aurait eu le temps de faire tout ce qu'il dénonce aujourd'hui.
00:07:15Edouard Philippe vote pour le parti communiste contre le Rassemblement National.
00:07:19Et M. Attal, il vote pour la France insoumise contre le Rassemblement National.
00:07:23Mais ça ne suffit pas pour couler un homme.
00:07:26Ah si. A mes yeux, si en fait.
00:07:28A mes yeux, si.
00:07:29Quelqu'un qui vote pour le parti communiste, si.
00:07:31En fait, c'est fini.
00:07:32C'est juste un parti qui a tué 50 millions de personnes.
00:07:34Juste ça.
00:07:35Je suis d'accord. Je suis un anticommuniste.
00:07:37Eh bien, ça suffit. A mes yeux, ça suffit.
00:07:39Ah non.
00:07:40Et puis, disons-le, le parcours.
00:07:43Madame Belloubet.
00:07:45Madame Belloubet.
00:07:47Trois ans, il l'a eu dans son ministère.
00:07:49Il vient nous faire la messe aujourd'hui.
00:07:51Mais c'est pour ça que je me distingue les deux.
00:07:54Qu'il se concentre sur sa mairie de Havre, il n'est même pas sûr d'être élu l'année prochaine.
00:07:59On dirait plutôt des Arlequins, en fait.
00:08:01Parce que Tartuffe avait une certaine profondeur dans le personnage.
00:08:04Arlequin, un peu moins.
00:08:06Bon, les ZF.
00:08:08Voilà nos deux coups de gueule pour commencer du matin.
00:08:11Les ZF, on va voir le sujet de Corentin Alonso.
00:08:14Alors, est-ce que c'est annulé, pas annulé ?
00:08:16Est-ce que c'est fini, pas fini ?
00:08:17Vous allez évidemment nous dire.
00:08:18Regardez ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale.
00:08:22L'Assemblée nationale a adopté.
00:08:24Avec 98 voix, les députés ont approuvé un amendement déposé par la droite
00:08:29pour supprimer les zones à faible émission.
00:08:31Un, les ZF ne servent à rien.
00:08:33Et deux, les ZF sont un dispositif de séparatisme territorial et social.
00:08:37Il faut constater qu'il y a une partie de la population française aujourd'hui
00:08:39qui ne pourra plus accéder à nos plus grandes villes.
00:08:41Je pense à Paris, je pense à Lyon, je pense à Strasbourg.
00:08:43Depuis 2019, les ZF sont une mesure emblématique du premier quinquennat d'Emmanuel Macron.
00:08:49Elles permettent l'exclusion progressive de certains véhicules anciens
00:08:52et polluants dans plusieurs grandes métropoles françaises
00:08:55pour limiter la pollution aux particules fines.
00:08:58A gauche, si le groupe LFI a salué une victoire,
00:09:01les écologistes et les socialistes ont défendu les ZF
00:09:04pour des raisons environnementales et sanitaires.
00:09:06Les presque 4 millions de personnes qui viennent au marché de Strasbourg
00:09:10ne me semblent pas avoir des problèmes à accéder à cette ville,
00:09:13à tous ces arguments fallacieux.
00:09:15Aujourd'hui, ça suffit.
00:09:17Ce n'est pas parfait.
00:09:18Des amendements viendront pouvoir le proposer, s'ils ne sont pas rejetés.
00:09:20Mais là encore, il faut penser aux 40 000 morts par an
00:09:23à cause de la qualité de l'air en France.
00:09:25Il n'est pas possible d'attendre.
00:09:26Il faut agir.
00:09:27Et c'est une question de santé publique, mes collègues.
00:09:29Les votes sur les articles devront être confirmés
00:09:32par un vote sur l'ensemble du projet de loi
00:09:34sur la simplification de la vie économique.
00:09:38Est-ce que c'est gagné Alexandre Jardin ?
00:09:40C'est énorme ce qui s'est passé.
00:09:42Il s'est passé que les députés des partis qui soutenaient les ZFE
00:09:46ne sont pas venus voter.
00:09:48Parce qu'ils ont eu peur de revenir sur leur territoire
00:09:51et de devoir assumer.
00:09:53C'est un virage énorme.
00:09:55Merci d'avoir participé avec cette émission,
00:09:59à lever les troupes en France, à sensibiliser.
00:10:02Merci à tous les médias qui se sont levés,
00:10:04à tous les médias locaux, aux Midi-Livre, aux Figaro,
00:10:07à tous les canards qui ont joué le jeu.
00:10:09C'est la sensibilisation.
00:10:11En fait, on s'est ressaisis sur nos valeurs républicaines.
00:10:15Parce que cette mesure, c'était la ségrégation.
00:10:18C'était une loi d'exclusion sociale.
00:10:20Tout le monde est d'accord pour respirer mieux.
00:10:22Mais simplement, on va reprendre maintenant.
00:10:24Maintenant qu'on est en train de gagner.
00:10:26Parce qu'au Sénat, on a une majorité.
00:10:28Parce qu'ils sont proches des maires.
00:10:29On parlait de David Lysnard depuis le début.
00:10:31J'ai été le voir.
00:10:33Il était à fond pour les gueux.
00:10:35Mais à fond.
00:10:37Parce qu'il est le président des maires.
00:10:39Et que les élus locaux, tout à coup,
00:10:41on parlait juste avant,
00:10:43les élus locaux ne pouvaient pas
00:10:45tolérer une loi d'exclusion.
00:10:47C'était incroyable.
00:10:48Écoutez les arguments d'Agnès Pannier-Runacher.
00:10:50Vous me dites ce que vous en pensez.
00:10:52Oui.
00:10:53Je rappelais, mais on vous l'avait dit très largement,
00:10:56la pollution de l'air est à l'origine
00:10:59de près de 40 000 décès prématurés par an.
00:11:02C'est presque autant de morts
00:11:04que les pathologies liées à la cigarette.
00:11:1015 fois plus que les accidents de la route.
00:11:13Et les zones à faible émission ont contribué
00:11:17à baisser ces décès précoces,
00:11:21ces pathologies.
00:11:24Moi, je voudrais vraiment, un jour,
00:11:27expertiser toutes ces...
00:11:29Ça, c'est une honte, absolument.
00:11:30Pourquoi ?
00:11:31De dire que les ZFE ont contribué.
00:11:32Elles n'ont pas démarré.
00:11:34Les améliorations de qualité de l'air,
00:11:37les ZFE n'ont pas démarré.
00:11:39Elles racontent absolument n'importe quoi.
00:11:41C'est habituel chez Mme Agnès Pannier-Runacher.
00:11:44Quand elle parle, c'est pour dire généralement
00:11:46une contre-vérité.
00:11:47C'est incroyable.
00:11:49Et puis, la vérité, c'est que
00:11:51il y a des problèmes écologiques.
00:11:54Mais tout le monde le sait.
00:11:55Mais simplement, est-ce qu'on les règle
00:11:56par des normes, et des normes, et des normes,
00:11:58et des normes, et des normes, et on tue notre pays ?
00:12:01Ou est-ce qu'on le règle par le terrain ?
00:12:03J'étais lundi à Orléans.
00:12:05Ils ont des chiffres incroyables,
00:12:06parce qu'on a un maire qui prend le taux vraiment...
00:12:09M. Grouard, qu'on peut saluer, M. Grouard.
00:12:11Excellent maire de Rouen, d'Orléans.
00:12:14Mais qu'est-ce qu'il fait ?
00:12:16Il prend acte du fait que l'essentiel de la pollution,
00:12:18c'est pas les moteurs, c'est le chauffage.
00:12:21Donc, ils ont une politique de chauffage urbain.
00:12:24Et donc, ils ont d'excellents chiffres.
00:12:26Il faut savoir que la voiture, c'est là...
00:12:28C'est pour ça que ce n'était pas convenable
00:12:30de parler comme ça à l'Assemblée.
00:12:31C'est que la voiture, c'est 15%,
00:12:33et sur les 15% des émissions extrêmement nocives,
00:12:37le moteur, c'est que 5%, parce que c'est 10% les freins.
00:12:40Mais nous sommes d'accord, mais je suis absent.
00:12:43Tout ça est bidon, tous ces chiffres sont bidons.
00:12:46C'est une idéologie.
00:12:48Madame Agnès Pugna, elle dit n'importe quoi.
00:12:50Elle nous avait expliqué qu'il y a deux ans
00:12:52que l'été qu'on avait traversé serait le plus frais
00:12:56de tous les étés.
00:12:57Et puis, l'année dernière, il n'a pas fait très chaud.
00:12:59Ces gens s'appellent des idéologues.
00:13:01En plus, ils sont déconnectés du terrain.
00:13:03On est en train de les balayer.
00:13:05Tant mieux si vous arrivez à faire émerger
00:13:08la parole du peuple.
00:13:10Oui, mais là, on y arrive.
00:13:11Vous allez vous présenter peut-être à une élection ?
00:13:13Je vais vous dire mon objectif.
00:13:15Président des gueux.
00:13:17Ça peut rebondir.
00:13:18Là, vous pouvez faire un petit chiffre.
00:13:20Je vais vous dire ce que je veux dire avec ce livre.
00:13:22Non, mais est-ce que vous y pensez ?
00:13:24Je vais vous dire ce qui m'intéresse.
00:13:25Est-ce que vous y pensez ?
00:13:27Réponds.
00:13:28Ça en raide la gueule.
00:13:30Moi, ce qui m'intéresse profondément,
00:13:32c'est de reconnecter notre système.
00:13:34D'accord.
00:13:35Je ne veux qu'un jour un gouvernement
00:13:37instaure le référendum d'initiative citoyenne.
00:13:39Je suis d'accord avec vous, mais vous n'y arriverez pas
00:13:42avec Agnès Pannier-Réunier-Chez,
00:13:44avec Édouard Philippe, avec tous ces gens-là
00:13:46qui veulent le pouvoir pour eux.
00:13:47C'est des petits hommes gris qui se sont fait
00:13:49un truc sur mesure.
00:13:50Pour eux.
00:13:51Donc, je vous pose la question.
00:13:52Est-ce que vous, vous avez envisagé
00:13:54une candidature présidentielle ?
00:13:58Vous m'emmerdez avec cette question.
00:14:01Parce que ma pulsion la plus sincère,
00:14:04c'est vraiment de donner du pouvoir à mon pays.
00:14:07Mais vous l'aviez envisagé la dernière fois.
00:14:09Oui.
00:14:10Non, mais là, vous faites du monde.
00:14:12Parce que là, vous faites du monde.
00:14:14Évidemment que c'est des millions de gens aujourd'hui.
00:14:16Mais simplement, ce qui m'intéresse très profondément,
00:14:19ce n'est pas de le prendre.
00:14:21C'est, à un moment donné, de vivre dans un pays
00:14:23où le citoyen qui nous écoute peut...
00:14:27J'entends tout ce que vous dites,
00:14:28mais il faut une incarnation.
00:14:29Il faut une incarnation pour ça.
00:14:30Après, vous dites, moi, je le redonnerai.
00:14:32Mais est-ce que vous l'envisagez ?
00:14:34Et pour tout dire, avant que vous rentriez sur le plateau,
00:14:36je n'avais même pas imaginé que je poserais cette question.
00:14:38C'est souvent le cas que je découvre les questions en direct
00:14:40que je vais poser.
00:14:41Mais j'entends ça, et ça me vient...
00:14:43En fait, c'est évident pour moi.
00:14:45Donc, est-ce que vous l'envisagez ?
00:14:47On verra ce qui se passera.
00:14:49Il n'a pas dit non.
00:14:50Faites attention, parce que vous commencez à être un politique.
00:14:52Non, non, non.
00:14:53Vous commencez à être un politique.
00:14:54Je vais vous envoyer...
00:14:55Non, mais ce n'est pas ma vie.
00:14:56Ah oui, ça, c'est une bonne réponse.
00:14:58Ce n'est pas ma vie.
00:14:59Moi, j'aime faire des films et des romans.
00:15:00Mais oui, mais Zénastis, ce n'était pas sa vie.
00:15:02Et puis, Pépé Griot, ce n'était pas sa vie.
00:15:08...à reconnecter le pays avec ce système nouveau.
00:15:11Si ça passe par l'élection présidentielle, on verra.
00:15:14Monsieur Tabarro était ce matin ministre des Transports.
00:15:16Il était ce matin avec Sonia Mabrouk.
00:15:18Écoutons-le.
00:15:20Aujourd'hui, dans une impasse,
00:15:22les députés ont clairement exprimé leur opposition à ce texte.
00:15:26Je pense qu'il y a des aménagements importants à faire.
00:15:29J'espère que le gouvernement saura le faire.
00:15:31En tout cas, je ne vais pas vous dire aujourd'hui
00:15:33que je pleure sur le vote
00:15:35qui a été fait par un certain nombre de députés.
00:15:38Je pense qu'on peut améliorer les choses sur l'accompagnement,
00:15:41sur l'idée aussi de pouvoir, en fonction des territoires,
00:15:48adapter certains dispositifs, individualiser les choses également.
00:15:52L'idée de lutter contre la pollution atmosphérique
00:15:56par rapport aux morts que ça génère dans notre pays,
00:15:59mais avec des moyens différents.
00:16:01Et puis, avec l'idée d'arrêter de monter les Français
00:16:03contre les autres.
00:16:04En gros, le ZFE, c'est de dire
00:16:06vous pouvez polluer dans les territoires ruraux,
00:16:10mais vous ne pouvez pas polluer dans les centres-villes.
00:16:12L'idée même d'une France à deux vitesses
00:16:15a créé ce sentiment de déclassement de certaines personnes.
00:16:20Et on arrive à cette situation qui est dommageable
00:16:24parce que, quelque part, de vouloir lutter contre la pollution
00:16:28et notamment pour la santé de nos enfants, c'est légitime.
00:16:31Merci, en tout cas, Alexandre Jardin.
00:16:33C'est vrai que ça m'amuserait de voir une candidature comme la vôtre
00:16:36mettre un coup de pied dans la fourmilière des petits hommes gris.
00:16:39Ça pourrait même m'amuser que vous soyez devant Édouard Philippe à l'arrivée.
00:16:42Mais vraiment, je pourrais y trouver une joie mauvaise,
00:16:45ce n'est peut-être pas très bon.
00:16:47Mais c'est vrai que, pourquoi Trump,
00:16:50pourquoi parfois d'autres personnes sont-elles élues ?
00:16:54Parce que, sur tous les sujets,
00:16:56depuis des années, le peuple n'est pas entendu.
00:16:59C'est ça ! Il n'est pas entendu.
00:17:01Les gens ne veulent pas de voitures électriques.
00:17:03Ils ne veulent pas.
00:17:05Alors, le jour où Édouard Philippe dira « plus de voitures électriques »,
00:17:08là, je réviserai mon jugement.
00:17:10Mais en fait, ils ne veulent pas écouter.
00:17:12Ils ne veulent pas.
00:17:14C'est des petits hommes gris qui sont au service parfois de Bruxelles
00:17:18et ils ne veulent pas, ils sont déconnectés,
00:17:20ils ne veulent pas écouter sur la sécurité, sur beaucoup de choses d'ailleurs.
00:17:24Donc, ça m'amuserait qu'une candidature comme celle-là
00:17:27aille jusqu'au bout de voir si elle a un écho.
00:17:30Les gueux !
00:17:31Merci.
00:17:32Restez avec nous.
00:17:34Là, je vous ai mis dans la merde, c'est ça ?
00:17:37Vous m'emmerdez.
00:17:38Ah oui ? Parce que les gens vont dire vers vous.
00:17:40Présentez-vous.
00:17:41En attendant, hier, il y avait des maires ruraux qui sont venus à Paris.
00:17:45On a fêté dans le Bas-des-Champs-Élysées
00:17:47et c'était une fête populaire parce que les gens étaient avec nous.
00:17:50Et vous n'avez rien cassé.
00:17:51Et vous n'avez rien cassé.
00:17:52Non, mais c'est intéressant.
00:17:53C'était une fête populaire.
00:17:54C'est intéressant.
00:17:56C'est peut-être un marqueur, cette affaire de ZFE.
00:18:00Bon, sujet dramatique, je l'ai dit tout à l'heure,
00:18:02on ne commande pas les décisions de justice, bien sûr,
00:18:04mais tout le monde le fait, plus ou moins.
00:18:06Meurtre de Matisse.
00:18:07C'est pour ça que j'ai été au minimum.
00:18:08Vous avez vu, vous auriez pu saluer ce...
00:18:11Mais vous allez le dire si...
00:18:13J'ai dit une chose, ils n'ont pas pris la peine maximum.
00:18:18Je me dis, qu'est-ce qu'il faut pour avoir la peine maximum ?
00:18:20C'est remarquable.
00:18:21Je vous remercie.
00:18:22Et je crains que vous dépassiez peut-être cette nuance.
00:18:25Non, je resterai, je vous donne la parole.
00:18:28Comment ?
00:18:29Si vous permettez juste...
00:18:30On voit le sujet et je vous donne la parole.
00:18:32Sur les gueux.
00:18:33Ah, sur les gueux.
00:18:34Oui, mais c'est fini.
00:18:35Victor Hugo, en 1848, à l'Assemblée nationale,
00:18:37avait prononcé un discours merveilleux
00:18:39où il vantait les gueux.
00:18:41Il parlait d'auclocratie.
00:18:42Auclo, ça veut dire foule.
00:18:43Le pouvoir de la foule, du peuple.
00:18:45Ceux qui suivaient Jésus.
00:18:47Ceux qui ont fait tomber Rome.
00:18:48Les gueux.
00:18:49C'est un discours exceptionnel.
00:18:50Je vous demande de relire.
00:18:51Vous le connaissez, ce discours ?
00:18:52Moi, je ne le connais pas.
00:18:53Je l'ai découvert par lui juste avant.
00:18:55Je vais le lire en sortant.
00:18:57Merci, Victor Hugo.
00:18:58Merci, Victor Hugo, qui sera notre invité demain matin.
00:19:03Kylian Salé, le drame Matisse, le meurtre de Matisse,
00:19:08cet adolescent condamné à 8 ans ferme.
00:19:15Quelques minutes après le procès,
00:19:16la mère du condamné est insultée devant le tribunal.
00:19:19Son fils, un mineur afghan de 16 ans,
00:19:21vient d'être condamné à 8 ans de prison
00:19:23pour avoir poignardé à mort Matisse en avril 2024.
00:19:26En raison de l'excuse de minorité
00:19:28et de l'altération de son discernement au moment des faits,
00:19:30l'accusé risquait 10 ans maximum.
00:19:33La peine ne surprend pas le père de la victime.
00:19:358 ans plus 15 ans de suivi.
00:19:38De toute façon, ce n'était pas plus de 10.
00:19:41On n'était pas parti pour plus.
00:19:43On ne va pas se rendre malade pour 2 ans.
00:19:4715 ans de suivi, c'est très bien aussi.
00:19:51S'il fait des bêtises, il retournera en prison.
00:19:54Ça l'obligera peut-être à faire des efforts et à se soigner.
00:19:59Le jour du meurtre, la mère du condamné avait accompagné son fils.
00:20:02Elle avait même giflé Matisse quand il se trouvait au sol,
00:20:05poignardé au cœur.
00:20:07Cette femme de 37 ans a été mise en examen
00:20:09et sera jugée devant le tribunal correctionnel.
00:20:12Le mineur afghan était déjà connu de la police
00:20:14dans deux autres affaires.
00:20:16Le week-end avant le meurtre de Matisse,
00:20:18il avait été interpellé après avoir mis une lame
00:20:20sous la gorge d'un homme pour lui voler son téléphone.
00:20:23Vous avez entendu le père de Matisse, M. Marchais,
00:20:25qui est d'une grande dignité.
00:20:27C'est difficile de remettre en cause ce jugement
00:20:29puisque lui-même ne le remet pas en cause d'une certaine manière.
00:20:32Je ne peux pas avoir une parole qui soit supérieure
00:20:36à celle de ce père.
00:20:38Simplement, je me suis fait cette réflexion,
00:20:40l'excuse de minorité qui n'est pas retenue,
00:20:43l'altération du discernement, au contraire, qui est retenue.
00:20:46Je ne sais pas si vous avez un avis.
00:20:48Il est très rare que l'excuse de minorité soit écartée.
00:20:52Et en l'occurrence, l'altération du discernement
00:20:56est un élément fondamental pour apprécier la peine.
00:21:00À partir du moment où on juge légitime
00:21:03cette double atténuation,
00:21:05je trouve que les huit ans ne sont pas scandaleux.
00:21:08Mais je comprends.
00:21:10Je vous rejoins, Pascal, sur l'extrême modération du père.
00:21:15On entend rarement cela.
00:21:17Il faudrait quand même rappeler dans cette affaire
00:21:20que l'auteur des faits avait été interpellé une semaine avant
00:21:24pour avoir mis un couteau sous la gorge de quelqu'un
00:21:28et qu'il a été placé simplement sous contrôle judiciaire.
00:21:31Une semaine après, voilà ce qui se passe.
00:21:33Donc ne balayons pas comme ça l'absence de toute responsabilité.
00:21:36Jean-Marie Villain, écoutez, c'est le maire de Véry-et-Châtillon,
00:21:39je crois qu'il a pris la parole ce matin.
00:21:41L'inconscience, on a quand même beaucoup de mal à se dire ça.
00:21:45Quand on est à quatre ou cinq à donner des coups de pied
00:21:48comme dans un ballon de football dans la tête de son copain,
00:21:51ce n'est pas possible qu'on n'ait pas la conscience
00:21:54qu'à un moment donné, on va lui faire très mal, voire le tuer.
00:21:57On voit bien cette excuse de dire de temps en temps,
00:22:00j'ai entendu sur le verdict qui concerne Matisse,
00:22:04on parle du discernement qui a été altéré.
00:22:08C'est un jeune qui la semaine précédente a été arrêté
00:22:11pour un vol de téléphone avec un couteau dans les mains.
00:22:14Alors là aussi, il avait sûrement une altération de son discernement
00:22:17au moment où il a mis le couteau sur la gorge du jeune
00:22:21pour lui piquer son portable.
00:22:23Il est 9h21, nous rejoignons pour Europe 1
00:22:27notre camarade Thomas Hill qui est là en ce jeudi de l'ascension.
00:22:31L'ascension 40 jours après Pâques, quoi qu'il arrive,
00:22:34comme vous le savez, bonjour monsieur Hill.
00:22:37Bonjour monsieur Pro, comment allez-vous ?
00:22:39Et vous, quel est le programme aujourd'hui ?
00:22:41Ce matin, on va être avec Karine Lemarchand,
00:22:43vous savez qu'elle a fait un nouveau numéro d'Ambition Intime
00:22:45où elle a adressé le portrait de Jordane Bardella,
00:22:49de Sandrine Rousseau, de Fabien Roussel, de Gérald Darmanin.
00:22:53C'est une manière d'aborder la politique différente.
00:22:56Exactement, je ne sais pas si vous avez déjà regardé Ambition Intime.
00:22:59Je l'avais regardé avec le président Sarkozy, je me souviens.
00:23:03On les voit différemment.
00:23:06Et autrement, on parlera de l'affaire Mazan,
00:23:08avec Claire Bérest qui a suivi pour Paris Match
00:23:11tout le procès des viols de l'affaire Mazan
00:23:15et elle en a tiré un livre qui s'appelle La chair des autres.
00:23:17Et Anissa est avec vous, elle n'est pas partie pour l'île magique.
00:23:21Aujourd'hui, elle est restée là tout le week-end à Paris
00:23:24alors qu'il va faire très beau.
00:23:26Je reçois des photos de Noirmoutier mais malheureusement je n'y suis pas.
00:23:29Très beau et très chaud.
00:23:31Très beau et très chaud, on salue nos amis de Noirmoutier.
00:23:34Juste une seconde, bonne émission.
00:23:36Juste quelque chose qui est toujours délicat à aborder.
00:23:39Ce jeune homme est afghan, nous sommes d'accord,
00:23:41donc il vient d'une culture différente.
00:23:43Il y a beaucoup d'immigration aujourd'hui sur le sol de France
00:23:47et forcément certains viennent avec une culture parfois des mœurs, une violence.
00:23:52Toutes les cultures, hélas, ne sont pas comme la nôtre,
00:23:55plus apaisées, plus adoucies, avec des siècles parfois, ou en tout cas des années.
00:24:01Cette grille culturelle, comment vous la mettez en perspective, monsieur Valigny ?
00:24:09Est-ce que vous considérez qu'effectivement cette immigration,
00:24:13au-delà des difficultés d'intégration qui peuvent exister,
00:24:18il faut faire attention parce que toutes les cultures ne sont pas égales
00:24:21et il y a des cultures peut-être plus violentes que d'autres ?
00:24:24Oui, oui, je sais, vous avez raison.
00:24:28Et c'est une grille de lecture possible.
00:24:30Oui, sans tomber dans la xénophobie, je suis d'accord avec vous,
00:24:33il y a des pays, des civilisations, des continents
00:24:36où la violence est plus, comment dire, sinon légitime,
00:24:39en tout cas est moins tabou que chez nous.
00:24:43Nous, on a mis des siècles, comme vous l'avez dit, d'acculturation,
00:24:46d'apaisement de la société.
00:24:49D'ailleurs, ce jeune afghan, Georges l'a dit tout à l'heure,
00:24:52il avait déjà été attrapé, si j'ose dire, la semaine d'avant avec un couteau, c'est ça ?
00:24:56Oui, mais cette grille ethno-culturelle, pardonnez-moi de mettre les mots dessus,
00:25:00elle est souvent, on n'ose pas la mettre en place.
00:25:03Vous osez et moi j'ose dire qu'on n'avait pas tort, vous voyez, ça progresse.
00:25:07J'ose dire qu'on n'avait pas tort.
00:25:10Pour une fois, on ne va pas se disputer, vous voyez, on évolue.
00:25:13Oui, mais c'est très grave ce que nous disons tous les deux.
00:25:16Mais non, mais c'est très grave, c'est un constat,
00:25:18les civilisations ne se valent pas au sens où elles n'ont pas toutes les mêmes valeurs.
00:25:22Il y a des civilisations où la violence n'est pas aussi taboue que dans la nôtre.
00:25:26Mais oui.
00:25:27Mais je suis vraiment content de vous l'entendre dire.
00:25:29Vous savez, j'ai toujours été réaliste.
00:25:31Sur la ZFE, je reviens un instant sur le débat d'avant,
00:25:34en tant qu'élu local en Isère, je me suis opposé à la ZFE à Grenoble
00:25:37parce que mon canton, les gens de mon canton, les classes populaires
00:25:40n'allaient plus pouvoir aller à Grenoble.
00:25:42Il est 9h24, je vous donne la parole Johan, on est en retard,
00:25:44et je vous donne la parole tout de suite après.
00:25:46Deux passages à Paris, exceptionnellement,
00:25:52parce qu'il est plutôt dans le sud-ouest de la France d'habitude.
00:25:56Monsieur Fabien Otoniente, alors vous, vous avez la belle vie.
00:25:59On voit, vous êtes bronzé, vous êtes en pleine forme.
00:26:02Il n'y a que des gens bronzés finalement.
00:26:04J'ai l'air marin, qui m'accompagne.
00:26:06Ça me fait plaisir que vous soyez là.
00:26:07Vous savez, Marine Lanson, tout à l'heure, ce matin,
00:26:10elle me disait, voilà, hier soir, comme beaucoup de gens d'ailleurs,
00:26:12elle zappait, et puis elle est tombée sur Camping 2.
00:26:15C'est addictif, elle connaissait sans doute le début,
00:26:18elle est restée jusqu'au bout.
00:26:19Et je vous ai dit la même chose l'autre jour,
00:26:21il y avait Camping 1, je zappais, et tu tombes,
00:26:24et tu ne peux pas te défaire, alors que tu connais par cœur,
00:26:26évidemment, les personnages.
00:26:28Tu restes.
00:26:29Et tu restes, avec Claude Brasseur, Mylène de Mongeau.
00:26:31En plus, il y a quelque chose de très émouvant,
00:26:32parce que beaucoup de gens sont décédés,
00:26:34et notamment Mylène de Mongeau et Claude Brasseur, dans le film.
00:26:37Vous êtes là pour nous parler, parce que là, franchement,
00:26:40après Camping, vous êtes passé au ministère de la Culture.
00:26:42Là, il y a de la promotion.
00:26:44Faites attention, vous allez finir à Cannes.
00:26:47Faites attention.
00:26:50Ça serait bien que vous fassiez la cérémonie d'ouverture à Cannes.
00:26:53Ça serait plus drôle que Laurent Lafitte.
00:26:55Mais c'est vrai que c'était un petit peu...
00:26:59Ça manque de fantaisie.
00:27:02Si je puis dire.
00:27:04Voilà.
00:27:05Bon, vous avez lancé le 23 mai, avec Rachida Dati,
00:27:08en présence de l'été culturel au Camping.
00:27:11Ces lieux de vacances deviendront le théâtre d'animation artistique
00:27:13et culturel au cours de l'été.
00:27:15Il y a un nouveau numéro de Camping en préparation ou pas ?
00:27:18On en parle, mais pour l'instant, ce n'est pas vraiment préparé.
00:27:22Ça serait Camping 5 ?
00:27:24Non, il faut déjà faire le 4.
00:27:29Bon, Barbara Durand à 2h32.
00:27:35Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:27:37À la une de l'actualité, à l'occasion de la visite d'état du président Macron à Jakarta.
00:27:42L'Indonésie indique qu'elle envisage de commander des avions de combat rafale supplémentaires,
00:27:47ainsi que des frégates légères, des sous-marins et des canons César.
00:27:51Une très bonne nouvelle pour les entreprises d'armement française.
00:27:55Aux Etats-Unis, la lune de miel est bien terminée entre Elon Musk et Donald Trump.
00:28:00Le milliardaire a confirmé hier soir qu'il mettait fin à sa mission de réduction de la dépense publique
00:28:05après 4 mois d'une expérimentation sans précédent.
00:28:09Le patron de Tesla et SpaceX en a profité pour tacler le président américain dont il s'est dit déçu.
00:28:16Et puis ces images impressionnantes hier après-midi dans le sud de la Suisse.
00:28:20Un village a été englouti par l'effondrement d'un glacier.
00:28:24Un événement très rare.
00:28:26Le village qui compte 300 habitants avait été évacué la semaine dernière par précaution.
00:28:31Malheureusement, une personne est toujours portée disparue.
00:28:36Merci Barbara.
00:28:37Yoann Ouzaï, vous vouliez dire quelque chose tout à l'heure sur le dossier Matisse.
00:28:40Oui, sur la mort de Matisse, effectivement.
00:28:42Parce que d'abord, vous posez une question qui est juste.
00:28:44Qu'est-ce qu'il faut faire dans ce pays pour être condamné à la peine la plus importante ?
00:28:48Moi, je pose aussi une autre question.
00:28:50Qu'est-ce qu'il faut faire pour être expulsé de ce pays ?
00:28:53Parce qu'en l'occurrence, il n'est pas français.
00:28:55On a un étranger qui a tué sur le sol de France et qui ne sera jamais expulsé.
00:29:00Il est en situation régulière.
00:29:02J'entends bien, il est en situation régulière, mais il n'est pas français.
00:29:04Donc, qu'il soit en situation régulière, peu importe.
00:29:07Il a tué sur le sol français et il va rester en France.
00:29:11Il ne sera jamais reconduit chez lui.
00:29:13C'est la question pour moi la plus importante.
00:29:16Et c'est la question qui me terrorise le plus également.
00:29:20Parce qu'il sera toujours dangereux, ce garçon-là, tout le temps.
00:29:23Quoi qu'on fasse, il sera dangereux.
00:29:25Et on sait qu'il va rester chez nous.
00:29:27On ne pourra rien faire contre cela.
00:29:29À la mi-temps de l'émission, on parlait de tout psychologiser.
00:29:32Et lorsque j'apprends que Musk ne travaillera plus avec Trump,
00:29:36je me dis « Ah bon ? »
00:29:38Alors ça, je suis surpris.
00:29:39La vérité, c'est qu'il n'y a pas deux mâles dominants dans la même pièce.
00:29:44Il y en a un qui mange l'autre.
00:29:46Ça ne pouvait pas durer.
00:29:47Exactement.
00:29:48Donc, ça ne pouvait pas durer.
00:29:50Je voulais vous parler également de Nice.
00:29:53Parce que c'est tellement révélateur de ce qui se passe en France.
00:29:56La CNIL, la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés,
00:29:59demande au maire de Nice.
00:30:01Vous vous rendez compte dans l'état dans lequel nous sommes ?
00:30:03Vous connaissez cette information André Valéry, sans doute ?
00:30:05Non.
00:30:06Elle lui demande de désactiver des caméras de surveillance installées aux abords des écoles.
00:30:11Je vous assure, on est dans un pays de dingue.
00:30:14Mais de dingue.
00:30:15Donc, tant qu'on ne changera pas de logiciel en tout, ça ne marchera pas.
00:30:20Donc, vous allez voir le sujet.
00:30:22Parce que Christian Estrosi, il a raison.
00:30:24Il est obligé par la CNIL.
00:30:27Donc, si demain, il y a un gosse qui est tué, que dira la CNIL ?
00:30:32On n'aura pas de caméra de surveillance.
00:30:34Voyez le sujet.
00:30:35Chloé Tarka.
00:30:37Je suis obligé de demander à mon directeur de la police municipale
00:30:42de débrancher dans la seconde l'ensemble du dispositif
00:30:46sur toutes les écoles de la ville de Nice.
00:30:49Installées depuis plusieurs années devant les entrées des écoles,
00:30:53les caméras ont été désactivées à la demande de la CNIL.
00:30:56En cause des atteintes potentielles à la vie privée,
00:30:59une décision que dénonce le maire de Nice.
00:31:02C'est inadmissible de la part d'une autorité qui s'appuie sur une loi poussiéreuse,
00:31:10comme elle le rappelle, Informatique et Libertés de 1978,
00:31:15qu'aujourd'hui, elle décide délibérément de mettre en risque et en danger
00:31:21la sécurité des enfants sécurisés dans l'autre ville.
00:31:24Le dispositif permettait de repérer tout véhicule stationnant plus de 5 minutes
00:31:29devant les écoles dans le cadre du plan Vigipirate.
00:31:32Selon la mairie, 77 caméras sont concernées.
00:31:35Depuis leur mise en service, une dizaine de signalements en moyenne
00:31:39avaient été recensés chaque jour.
00:31:41La CNIL, qu'est-ce que c'est de ces affaires ?
00:31:43Je veux la protection de mon petit-fils.
00:31:45Du côté des associations de parents d'élèves,
00:31:47le dispositif était perçu comme rassurant.
00:31:50Savoir qu'il y a de la police le matin, le soir, savoir qu'il y a des caméras,
00:31:56c'est des initiatives de la ville qui vont dans ce sens, de rassurer.
00:32:01Solliciter, la CNIL n'a pas souhaité répondre à nos questions.
00:32:04De son côté, Christian Estrosi a annoncé lancer une pétition et saisir le Conseil d'État.
00:32:09Oui, alors, vous savez que les collèges sont gérés par les départements.
00:32:13Quand j'étais président du département de Lisers, j'ai fait installer des caméras aux abords des collèges.
00:32:18Il y a eu quelques remous, tout le monde n'était pas d'accord, tout le monde n'était pas content.
00:32:23J'ai tenu bon et je pense que c'est utile à la sécurité parce qu'aux abords des collèges,
00:32:28il y a beaucoup de trafic de drogue, de violence parfois.
00:32:30Alors, on m'a opposé le fait qu'effectivement, en mettant des caméras aux abords du collège,
00:32:34la délinquance allait s'éloigner, allait se pratiquer un peu plus loin.
00:32:38Il n'empêche que moi, j'étais responsable des collèges et j'ai fait installer des caméras.
00:32:41Mais alors, qu'est-ce qu'on fait avec cette CNIL qui n'ose même pas parler ?
00:32:44Parce qu'en fait, j'imagine que cette CNIL est infestée par des personnalités sans doute de gauche et d'extrême gauche
00:32:52qui, sur ces sujets de sécurité et de violence, ont toujours le même prisme.
00:32:57Donc, on a encore sans doute des petits hommes gris, des idéologues, j'imagine.
00:33:03Oui, mais ce qu'il faut savoir, c'est si les images sont conservées ou non.
00:33:05Si les images ne sont pas conservées et qu'elles sont détruites au bout de 24 heures ou une semaine,
00:33:09je ne vois pas où est le problème.
00:33:11Donc, je pense qu'Estrosi va faire appel de la décision de la CNIL devant peut-être le Conseil d'État.
00:33:16Et on verra le résultat.
00:33:18J'avoue, je suis très très surprise. Je suis comme vous, je découvre ce problème à Nice.
00:33:25Je suis très très surprise parce que nous, on le voit, les abords des établissements,
00:33:30c'est toujours là où se passent les rassemblements, puisque les enfants sortent.
00:33:34Il y a un troupeau de 200-300 personnes tout d'un coup qui sortent.
00:33:37Et je ne comprends pas qu'on puisse supprimer encore une fois des vidéos
00:33:41qui en plus ne devaient pas être stockées bien longtemps.
00:33:43Et tout ce qui est problématique, nous on l'a déjà utilisé par exemple, à titre personnel,
00:33:49dans mon établissement, la vidéosurveillance.
00:33:51Parce que les enfants, en fait, ils oublient souvent qu'il y a des caméras.
00:33:55Donc, quand ils s'agressent un petit peu, ils le font souvent, ils ne le font pas loin.
00:33:59Donc, on arrive à retrouver parfois comme ça certains agresseurs.
00:34:02Et je ne comprends pas pourquoi on ne garde pas ce qu'on trouve.
00:34:05Là où vous avez raison, Pascal, c'est que, pardon pour la banalité,
00:34:10les droits de chacun ont pris le pas sur la sécurité de tous.
00:34:16Et je ne suis pas persuadé que même au sein de la CNIL,
00:34:20il n'y ait pas quelques personnes de droite qui sont complètement gangrenées
00:34:26par une philosophie qui en général est celle de la gauche.
00:34:30C'est le gros problème aujourd'hui.
00:34:32C'est pour ça que je vous dis qu'il faut tout changer.
00:34:34Hier, je disais qu'il y a 16 autorités indépendantes administratives.
00:34:37Les 16, il faut les supprimer.
00:34:39Et déjà, quand je lis « indépendantes » dans les autorités, ça m'inquiète.
00:34:43Évidemment, c'est des fromages pour petits hommes gris.
00:34:46Petits hommes gris, n'exagérez pas tout de même, Pascal.
00:34:49Je sais que vous aimez beaucoup.
00:34:51Mais ils se sont fait quelque chose de surmesuré pour eux.
00:34:54Ce ne sont pas forcément des médiocres.
00:34:56Mais je ne dis pas que c'est des médiocres, je dis que c'est des petits hommes gris.
00:34:59Petits hommes gris, reconnaissez qu'il n'y a plus flatteur que ça.
00:35:03Mais c'est des fonctionnaires.
00:35:05Un fonctionnaire s'est fait pour fonctionner.
00:35:07Ils veulent administrer.
00:35:09Et plus il y a d'administration, plus ils sont contents.
00:35:11Leur meilleure période, c'est le Covid.
00:35:13On était tous chez nous.
00:35:15Édouard Philippe rêverait qu'on soit tous chez nous.
00:35:18C'est un techno pur.
00:35:20Il serait formidable.
00:35:22Ah, ils sont chez eux, je suis tranquille.
00:35:24C'est ça leur vie.
00:35:28J'admets que je suis un peu caricat.
00:35:31Un petit peu.
00:35:32Je l'admets volontiers.
00:35:34Mais il y a de cela, j'en ai marre de ça.
00:35:36Parce que la sécurité des Français est la plus importante.
00:35:38C'est évident.
00:35:40Donc il faut changer de logiciel.
00:35:42On verra en 2027 si quelqu'un est capable de le lire.
00:35:44Le principal, c'est de protéger tous les Français.
00:35:47Je voulais vous montrer ce qui se passe pour les pauvres policiers.
00:35:50Comme ils se sont agressés dans Paris.
00:35:52Et vraiment, je leur tire mon chapeau.
00:35:54Parce qu'il y a encore eu une attaque très sévère.
00:35:58Et vous allez voir cette séquence.
00:36:01Ça s'est passé en banlieue parisienne.
00:36:03Et on verra ensuite le sujet.
00:36:05Mais voyez d'abord la séquence.
00:36:07Et voyez également ce qui est tout à fait révélateur.
00:36:10Elle est filmée.
00:36:12Et les jeunes gens qui filment, ça les fait rire.
00:36:14Donc il y a tout dans cette séquence de notre époque.
00:36:18Hé !
00:36:20Hé, aujourd'hui aussi, c'est un autre jour.
00:36:24Il est là !
00:36:26Hé, le monde part en couilles !
00:36:28Non !
00:36:30J'ai du mal à imaginer ces trucs-là.
00:36:34Hé !
00:36:42Donc c'est une petite partie de ce que vous allez voir maintenant dans ce sujet.
00:36:45Mais c'est vrai que le rire traduit l'époque.
00:36:48La dérision.
00:36:50Il traduit l'époque.
00:36:52Le pays dans lequel nous sommes, c'est-à-dire que des jeunes gens voient...
00:36:54Il n'y a plus d'empathie.
00:36:56Ils ne sortent pas de la voiture pour l'aider.
00:36:58Ils ont l'impression de regarder un film vidéo.
00:37:00Donc vous avez des gens...
00:37:02Je ne sais pas comment les qualifier, ces gens-là.
00:37:04Je ne sais plus quoi dire.
00:37:06Parfois, j'ai plus de sévérité pour ceux qui rient d'agression.
00:37:09Ceux qui les commettent, c'est un scandale.
00:37:12Mais de plus en plus dans notre monde,
00:37:15il y a des gens qui se repèsent de la violence et de la vulgarité des autres.
00:37:20Voyez le sujet de Mathieu Devez.
00:37:43Les collègues passent et se font invectiver par un individu.
00:37:46Ils descendent du véhicule.
00:37:48Ils veulent contrôler un individu qui refuse le contrôle.
00:37:50Ils s'extraient du contrôle de police
00:37:52pour s'en prendre physiquement à un policier.
00:37:54Après, les images parlent elles-mêmes.
00:37:56Vous les avez vues comme moi.
00:37:58C'est rapide.
00:38:00C'est violent.
00:38:02Et ça pose beaucoup de questions sur la société dans laquelle on vit.
00:38:04Comment un individu peut provoquer la police,
00:38:07refuser un contrôle
00:38:09et s'en prendre physiquement à un policier ?
00:38:11Ça, c'est juste intolérable.
00:38:13L'auteur des faits, déjà connu pour délinquance, outrage et rébellion envers des policiers,
00:38:17a été interpellé et placé en garde à vue.
00:38:20Face à des individus de plus en plus violents dans certains quartiers sensibles,
00:38:23ce représentant syndical réclame un renforcement des effectifs sur le terrain.
00:38:27Nous, le Martel, ce qu'on a besoin en Seine-Saint-Denis,
00:38:30c'est des moyens humains, c'est des effectifs.
00:38:32Que ce soit à Aulnay-sous-Bois ou à Saint-Denis,
00:38:35les prises à partie, c'est fréquent.
00:38:37Et ce qu'on a besoin pour pouvoir intervenir en sécurité,
00:38:39c'est une force du nom, pouvoir intervenir en nombre.
00:38:42Donc, pour nous, c'est très important.
00:38:44C'est un département où la criminalité, la délinquance et l'omniprésence
00:38:48sont peut-être plus violentes qu'ailleurs.
00:38:50Donc, c'est très important d'avoir des effectifs supplémentaires en Seine-Saint-Denis.
00:38:53Le policier agressé a été transporté à l'hôpital.
00:38:56Il en est sorti hier et s'est vu prescrire 5 jours d'ITT.
00:39:00Je voudrais d'abord savoir si ce monsieur va être en prison.
00:39:03Moi, c'est méthode Bukele.
00:39:05Mais ça vous fait sourire ?
00:39:08Non, je vous connais.
00:39:10Ça, tu touches à un flic 10 ans de prison.
00:39:12Ça vous va ? Tout le monde est d'accord ?
00:39:14On va leur construire des prisons.
00:39:16Mais c'est pas grave. On n'y arrivera pas, en fait.
00:39:18On n'y arrivera pas.
00:39:20C'est de pire en pire.
00:39:23Ça sera de pire en pire.
00:39:25Et comment vous ferez, Pascal, pour hiérarchiser
00:39:28à l'égard d'une multitude d'autres infractions ?
00:39:32Je m'en fiche. Moi, tu touches à un flic 10 ans de prison.
00:39:36Là, 10 ans de prison, ça me va.
00:39:39Vous vous souriez tous.
00:39:41Continuez ce que vous voulez que je vous dise.
00:39:44On réfléchit à votre proposition.
00:39:46La notion d'empathie, je le vois dans le métier.
00:39:49Ça ne veut pas dire que tous les enfants sont dénués et loin de là.
00:39:52Mais la notion d'empathie, elle est en train de se morceler,
00:39:56de s'émietter.
00:39:58On a énormément du mal, parfois, à comprendre ces jeunes
00:40:01qui, en fait, ne se rendent pas toujours,
00:40:05ne prennent même pas toujours conscience
00:40:08d'à quel point le comportement est complètement en dissociation
00:40:11avec ce qu'ils voient ou ce qu'ils vivent.
00:40:13Et ça, on a un énorme problème.
00:40:15Et je pense que, pour le coup, c'est vraiment convenu de le dire,
00:40:18mais les réseaux sociaux bombardent en permanence d'images
00:40:21qui sont complètement mises sur le plan.
00:40:24Dans certaines familles, les réseaux sociaux existent.
00:40:27Je suis d'accord avec vous.
00:40:29Ce n'est pas les réseaux sociaux.
00:40:31Je trouve qu'ils ont bondo, les réseaux sociaux.
00:40:33Disons qu'il y a l'absence de contrôle parental,
00:40:36plus une utilisation, parce qu'en fait, c'est 5-6 heures,
00:40:39en général, par jour, de vidéos,
00:40:42qui, comme elles sont toutes mises sur le même plan,
00:40:44vous avez la vidéo d'un chaton avec la vidéo de quelqu'un
00:40:46qui se fait massacrer dans la même seconde.
00:40:49Et moi, je vois des enfants qui sont de plus en plus perturbés
00:40:52parce qu'ils n'arrivent même pas à comprendre
00:40:54ce qui est grave, ce qui est finalement quelque chose d'anodin.
00:40:57Monsieur Fabien, qui est avec nous,
00:40:59ministre de la Culture.
00:41:00Avec plaisir.
00:41:01Alors, il y a quand même des choses positives dans ce pays,
00:41:03il faut le dire, parce qu'on fait parfois le journal
00:41:05des mauvaises nouvelles.
00:41:07Mais vous avez lancé le 23 mai,
00:41:09donc l'été culturel au camping.
00:41:12Ces lieux de vacances deviendront le théâtre d'animation.
00:41:14D'abord, est-ce que vous avez campé, monsieur Bulletier,
00:41:16dans votre vie ?
00:41:18Un dimanche, je crois.
00:41:21Je ne vous vois pas faire la danse des tongs.
00:41:26Non, c'était bien.
00:41:28J'ai une journée.
00:41:30La danse des tongs, c'est magnifique.
00:41:32Comment ça, ça vous a suffi ?
00:41:34Vous n'aimez pas le...
00:41:36Mais je n'aime pas le collectif.
00:41:38Ah bon ?
00:41:39Je ne peux pas te comprendre, alors.
00:41:41Mais il paraît que le scoutisme, par exemple,
00:41:44c'est une école fabuleuse.
00:41:46Oui, le scoutisme, oui.
00:41:48Je ne vous vois pas faire la marche des tongs.
00:41:51Moi, je pense que, au contraire, dans votre film,
00:41:54vous le mettez un Philippe Hilger.
00:41:56C'est un vrai personnage.
00:41:58Il n'a même pas besoin d'écrire le scénario.
00:42:00Il est obligé de venir, je ne sais pas pourquoi,
00:42:02parce que sa petite fille lui a demandé.
00:42:04Et puis, à l'arrivée, il fera la chenille.
00:42:06Comme tout le monde !
00:42:08Comme tout le monde, Hilger !
00:42:10Mais pourquoi ?
00:42:12Je ne méprise pas du tout.
00:42:14Mais pourquoi vous ne voulez pas faire la chenille ?
00:42:16Je n'aime pas ces chansons-là.
00:42:18Je suis mal à l'aise.
00:42:20Je suis mal à l'aise avec la...
00:42:22Je suis mal à l'aise avec la gaieté obligatoire.
00:42:24Ah !
00:42:26On s'amuse aux pigeons bleus !
00:42:28Je comprends, mais elle n'est pas forcément obligatoire.
00:42:32On s'amuse aux pigeons bleus !
00:42:34Est-ce que...
00:42:36Jamais vous ne lâchez prise ?
00:42:38Ah si, ça m'arrive, mais pas ici.
00:42:40Oui, mais non, je ne veux pas dire ici.
00:42:42Alors, racontez-nous,
00:42:44qu'est-ce que vous allez faire ?
00:42:46C'est Rachida qui a eu l'idée
00:42:48de cet été culturel.
00:42:50Donc, elle veut faire rentrer
00:42:52la culture d'un camping.
00:42:54C'est-à-dire qu'il y a des auteurs
00:42:56qui vont faire des lectures.
00:42:58Il y a des troupes théâtrales
00:43:00qui vont se produire dans plus de 1000 campings.
00:43:02Des fanfares, le retour à la fanfare.
00:43:04J'adore ce mot, fanfare.
00:43:06La fanfare qui est de retour.
00:43:08Et des...
00:43:10Alors, il y aura à l'entrée des campings
00:43:12des espèces de caravanes qui vont indiquer
00:43:14les lieux culturels, les châteaux,
00:43:16les grottes, tout ce qu'il y a.
00:43:18Est-ce qu'on a reconstruit le camping des Flots Bleus ?
00:43:20Alors, il a été reconstruit.
00:43:22Mais, si vous voulez,
00:43:24il y a un problème physique.
00:43:26C'est que la dune progresse.
00:43:28Donc, il se rétrécit.
00:43:30Mais comme nous, on a tourné sur 3 campings.
00:43:32C'est la seule chose qui progresse en France.
00:43:34On a tourné sur 3 campings.
00:43:36Donc, ça ne change rien.
00:43:38On a des petites séquences
00:43:40à vous proposer.
00:43:42Des petits teasings, je crois
00:43:44que vous avez fait et qu'on peut voir.
00:43:46Voyons un petit teasing.
00:44:16...
00:44:30Je trouve que c'est une super idée.
00:44:32Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:44:34C'est une idée positive, joyeuse, française.
00:44:36Qui a eu cette idée ?
00:44:38Rachida Dati.
00:44:40Bravo à Rachida Dati.
00:44:42Vraiment, parce que c'est une super idée.
00:44:44Alors, vous allez faire la tournée des campings ?
00:44:46Non, on a déjà fait la tournée
00:44:48pour présenter le projet
00:44:50aux campings
00:44:52de la Marina
00:44:54au Canet en Roussillon.
00:44:56Pastis à la Marina,
00:44:58Pastis avec Rachida.
00:45:02Et donc, c'était très joyeux.
00:45:04Et on pourrait y aller ?
00:45:06Par exemple, M. Bilger,
00:45:08il pourrait peut-être faire une petite conférence ?
00:45:10Je vous rejoins
00:45:12parce que c'est une formidable idée
00:45:14et j'ai l'impression que Rachida Dati
00:45:16a compris que le centralisme
00:45:18parisien en matière culturelle
00:45:20y en avait assez.
00:45:22Elle cherche à essaimer la culture
00:45:24et pas forcément la culture
00:45:26ennuyeuse partout
00:45:28où la France existe.
00:45:30Et vous auriez fait une petite conférence ?
00:45:32Moi, je vais partout où on me sollicite.
00:45:34Même à CNews.
00:45:36Les gens, ils seraient là
00:45:38dans le camping ?
00:45:40Je voudrais ça.
00:45:42Vous savez, le rapport avec le peuple,
00:45:44c'est un bonheur.
00:45:46Et moi-même, je ne me sens pas hors du peuple.
00:45:48Et je trouve que Rachida,
00:45:50sur son ministère, ouvre beaucoup.
00:45:52C'est une très bonne idée.
00:45:54Sur les campings, c'est génial.
00:45:56Vous avez fait du camping, Georges Fenech ?
00:45:58En individuel.
00:46:00Vous avez campé tout seul ?
00:46:02Je partais sur les routes.
00:46:04Dans le bois de Boulogne ?
00:46:06Non.
00:46:08C'est-à-dire quoi en individuel ?
00:46:10Je partais avec ma gitoune.
00:46:12J'avais une gitoune sur les épaules.
00:46:14Je faisais du stop et je partais
00:46:16dans l'Europe.
00:46:18C'était un troubadour.
00:46:20En quelle année ?
00:46:22La gitoune, 16 ans.
00:46:24A l'époque, c'était possible.
00:46:26On ne craignait pas ce qui se passe aujourd'hui.
00:46:28Ophélie, vous avez fait...
00:46:30Non, j'ai peur des insectes.
00:46:32Il y a des insectes qui rentrent.
00:46:34Il y a des tentes.
00:46:36Vous avez peur des insectes.
00:46:38J'ai peur des lions.
00:46:40Je ne veux pas faire de camping.
00:46:42Honnêtement, ce n'est pas du tout...
00:46:44Johan, vous avez fait du camping ?
00:46:46Non, jamais.
00:46:48Je suis un peu comme Philippe.
00:46:50Vous êtes des bourgeois.
00:46:52André Valigny, vous avez fait du camping ?
00:46:54Une fois, ça m'a suffi.
00:46:56Vous êtes un homme de gauche dans les 5 étoiles.
00:46:58Pascal, est-ce que vous avez fait du camping ?
00:47:00Énormément. Je suis un enfant des campings.
00:47:02Je ne vous crois pas.
00:47:04Il est 9h52.
00:47:06Il y avait un camping au Poulignan qui s'appelait le camping du clin.
00:47:08Il existe toujours d'ailleurs.
00:47:10On passait parce qu'on avait des amis parfois.
00:47:12Le soir, on allait les chercher
00:47:14sur nos mobilettes.
00:47:16Vous restez avec nous ?
00:47:18Vous voulez rester avec nous ?
00:47:20Vous n'avez rien à faire.
00:47:22On va parler du PSG.
00:47:24L'émission est un peu plus courte aujourd'hui parce qu'il y a l'ascension.
00:47:26Vous savez tous ce qu'est l'ascension.
00:47:28Je l'espère.
00:47:30L'ascension.
00:47:32Est-ce que vous savez ce qu'est l'ascension ?
00:47:34Philippe Bilger.
00:47:36Je vais vous donner la définition exacte.
00:47:3840 jours après Pâques,
00:47:40les chrétiens sont appelés à se rassembler pour célébrer
00:47:42la dernière apparition du Christ auprès
00:47:44de ses disciples après sa résurrection
00:47:46et son élévation au ciel.
00:47:48Jésus-Christ leur annonce son futur retour
00:47:50à travers l'Esprit Saint. Il ne sera plus visible
00:47:52mais promet de rester
00:47:54aux côtés de ses disciples.
00:47:56Mais il y a un mystère parce qu'on ne sait pas exactement
00:47:58ce qu'a fait Jésus entre sa résurrection
00:48:00et l'ascension dans ces 40 jours.
00:48:02Je pense qu'il y a plusieurs mystères
00:48:04autour de Jésus.
00:48:06Mais c'est ça qui est intéressant.
00:48:08Nous marquons une pause et on va parler
00:48:10avec Georges.
00:48:12Peut-être Georges qui est
00:48:14sans doute sous l'émotion du livre qu'il a écrit.
00:48:16Que dites-vous ?
00:48:18On ne sait pas où il était.
00:48:20Il était peut-être au camping tout simplement.
00:48:22Écoutez, Jésus au camping.
00:48:24Si vous pouviez ne pas blasphémer s'il vous plaît.
00:48:26Une sorte de camping sauvage.
00:48:30La pause et on revient.
00:48:34Il est 10 heures. On va être avec Georges Fenech
00:48:36dans une seconde pour parler d'Hermine.
00:48:38Et c'est vrai que je vous sens depuis le début
00:48:40de l'émission presque
00:48:42ému ou
00:48:44peut-être que vous pensez à...
00:48:46Peut-être que ce n'est pas facile.
00:48:48J'ai été sidéré par votre livre.
00:48:50Ce n'est pas un exercice naturel pour moi.
00:48:52Mais j'ai été sidéré par votre livre.
00:48:54Vous me direz pourquoi.
00:48:56Mais parce que vous vous mettez à nu.
00:48:58Oui.
00:49:00C'est exactement ça.
00:49:02Disons que j'ai ouvert mon cœur.
00:49:04Et tout le monde ne le fait pas.
00:49:06Non et je pense qu'à un moment de sa vie
00:49:08surtout après
00:49:10avoir vécu une histoire comme celle-ci
00:49:12il faut le faire.
00:49:14Et puis un jour vous m'aviez dit, je me souviens très bien
00:49:16vous devriez écrire sur votre enfance.
00:49:18Et ça m'est resté.
00:49:20Et je l'ai fait aussi à travers
00:49:22cette autofiction en réalité.
00:49:24On devrait tous écrire d'ailleurs sur notre enfance
00:49:26puisque tout est là.
00:49:28Tout est parti de là.
00:49:30L'arrachement à la terre natale.
00:49:32Moi souvent je vous taquine,
00:49:34vous savez bien, mais d'abord je vous aime beaucoup
00:49:36comme tous les gens qui viennent autour
00:49:38sur ce plateau.
00:49:40Mais c'est vrai qu'il y a quelque chose de
00:49:42fragile, d'émouvant chez vous,
00:49:44de sincère, d'authentique,
00:49:46de sensible.
00:49:48J'en joue un peu.
00:49:50Mais c'est vrai que ce livre il est sidérant.
00:49:52Les gens vont lire ça.
00:49:54C'est peut-être moi ?
00:49:56Vous cherchez toujours lequel je suis.
00:49:58Ah ben c'est un troisième celui-là.
00:50:00J'ai encore un autre.
00:50:02C'est George Fennec 3, c'est comme Camping, il y en a 3.
00:50:04C'est très très touchant parce qu'il était tout à l'heure
00:50:06en coulisses
00:50:08et il avait le trac.
00:50:10Il me dit, parce qu'on a connu
00:50:12moi j'ai connu Hermine
00:50:14que j'ai fait tourner dans Jet Set puis dans 3-0
00:50:16qui était une femme assez rock'n'roll
00:50:18et que j'adorais.
00:50:20Donc ça m'a ému de voir du trac.
00:50:22Donc on va en parler ensemble.
00:50:24Hermine de Clermont-Tonnerre
00:50:26c'est aux éditions Guy, très Daniel éditeur
00:50:28mais Barbara Durand nous rappelle
00:50:30les titres.
00:50:34Jugé depuis lundi à 8 clots
00:50:36pour avoir tué le jeune Matisse de plusieurs
00:50:38coups de couteau, un mineur afghan de 16 ans
00:50:40a été condamné à 8 ans de prison
00:50:42ferme pour homicide volontaire.
00:50:44Le juge a retenu l'altération du discernement
00:50:46du meurtrier, ce qui a réduit
00:50:48sa peine. Le jeune condamné a 10 jours
00:50:50pour faire appel pour le ministère public.
00:50:52La décision est juste et équilibrée.
00:50:54L'Assemblée nationale
00:50:56approuve la fin des ZFE
00:50:58les zones à faible émission,
00:51:00excluant de leur périmètre certains véhicules
00:51:02très anciens, polluants, identifiés
00:51:04par les vignettes Critère 3 ou plus
00:51:06selon les villes, initiées en
00:51:082019 pour limiter les émissions de particules
00:51:10fines. Les ZFE sont une
00:51:12mesure emblématique de la loi climat et
00:51:14de la résilience du premier quinquennat
00:51:16d'Emmanuel Macron. Enfin, dans l'espoir
00:51:18de mettre fin à une crise politique en Corée du Sud,
00:51:20le vote anticipé a ouvert
00:51:22ce matin avant le scrutin prévu
00:51:24mardi prochain. Ces élections
00:51:26font suite à la destitution le 4 avril
00:51:28dernier par la Cour constitutionnelle du
00:51:30président conservateur pour sa tentative
00:51:32ratée d'imposer la loi martiale
00:51:34en décembre 2024.
00:51:36Moi, je suis
00:51:38un peu comme tout le monde, j'adore lire
00:51:40des livres où la personne se met à nu,
00:51:42je pense qu'on serait bien incapables
00:51:44parce qu'il y a quelque chose d'universel,
00:51:46parce qu'on se rend compte que derrière,
00:51:48parfois, nos postures,
00:51:50ce qu'on peut dire, quand on veut être sérieux,
00:51:52on est tous des hommes,
00:51:54des gens fragiles, parfois tous des
00:51:56enfants, toujours,
00:51:58et que quelqu'un parle comme vous
00:52:00ose,
00:52:02parce qu'il faut oser. Je trouve qu'il faut être courageux pour tout dire,
00:52:04je trouve qu'il faut être vraiment courageux pour se mettre à nu.
00:52:06Oui, j'ai hésité.
00:52:08C'est une sorte de récit roman,
00:52:10mais enfin, c'est votre histoire.
00:52:12On rappelle effectivement qu'Hermine de Clermont-Tonnerre,
00:52:14vous étiez amoureux
00:52:16l'un et l'autre,
00:52:18et puis le 1er juin 2020, Hermine de Clermont-Tonnerre
00:52:20était victime d'un accident de moto.
00:52:22Vous étiez en plein bonheur, dites-vous, en plein projet
00:52:24parce qu'on fêtait le déconfinement.
00:52:26J'ai du mal à parler d'accidents de moto,
00:52:28etc.
00:52:30Vous racontez comment vous vous êtes rencontrées.
00:52:32Vous ne vous êtes pas rencontrées dans un camping, en revanche,
00:52:34c'est la maison du caviar.
00:52:36Vous dites, cette femme, vêtue d'une robe rouge,
00:52:38éclatante, semblait incarner la vie elle-même,
00:52:40un contraste saisissant,
00:52:42avec l'atmosphère pesante qui régnait
00:52:44à la table de Vincent et Céline,
00:52:46sa présence était comme un rayon de soleil
00:52:48perçant à travers des nuages d'orage,
00:52:50illuminant la salle d'une énergie nouvelle.
00:52:52D'abord, je trouve que c'est très bien écrit,
00:52:54ce récit,
00:52:56mais c'est un coup de foudre.
00:52:58Oui, c'est un coup de foudre,
00:53:00je l'ai découvert ce soir-là,
00:53:02et je ne pensais pas la revoir
00:53:04jusqu'au jour où je reçois
00:53:06une invitation à une exposition,
00:53:08à un vernissage de César,
00:53:10c'était une artiste,
00:53:12elle peignait très bien,
00:53:14elle dessinait formidablement bien,
00:53:16et puis je l'ai retrouvée lors de cette exposition,
00:53:18et puis comme je suis quelqu'un
00:53:20plutôt timide,
00:53:22je n'ai pas bougé,
00:53:24j'étais tétanisé par sa personnalité
00:53:26qui était hors normes, vous l'avez bien connu.
00:53:28Et puis j'ai reçu, c'est elle qui a fait le premier pas,
00:53:30j'ai reçu une invitation à déjeuner,
00:53:32à la mascotte,
00:53:34qui était son endroit fétiche à Montmartre.
00:53:36Un endroit tout à fait étonnant,
00:53:38la mascotte, qui est un endroit rock'n'roll.
00:53:40Pour le coup, ce n'est pas la maison du caviar.
00:53:42Non, mais voilà, c'était comme ça,
00:53:44c'était sa personnalité.
00:53:46On passait de la mondanité au peuple.
00:53:48Elle était très populaire,
00:53:50elle était très aimée,
00:53:52c'est aussi pour ça que j'ai voulu l'écrire,
00:53:54d'abord lui rendre hommage,
00:53:56et puis faire partager à tous ceux
00:53:58qui l'ont aimée, ces derniers mois
00:54:00que nous avons vécu ensemble,
00:54:02avec pudeur certes,
00:54:04mais j'ai voulu dire que malgré la tragédie
00:54:06de cette mort absolument brutale,
00:54:08un jour où la liberté
00:54:10était de retour,
00:54:12j'ai voulu dire,
00:54:14je crois, qu'elle est partie
00:54:16en plein bonheur.
00:54:18C'est ce que j'ai voulu faire partager aussi,
00:54:20à sa famille, à sa fille, à tous ceux qui l'ont aimée.
00:54:22Oui, mais il y a des choses qui sont magnifiques,
00:54:24par exemple, telle une épouse éplorée
00:54:26par le départ de son mari à la guerre,
00:54:28Hermine expédia aussitôt une missive
00:54:30à son bien-aimé.
00:54:32Mon amour, avant que l'armée de l'ombre
00:54:34ne s'abatte sur nos cœurs,
00:54:36votre petit billet doux pour vous dire tout le bonheur
00:54:38que je ressens et l'excitation
00:54:40de bientôt vous serrer dans mes bras,
00:54:42vivons ces moments exceptionnels,
00:54:44comme une histoire unique et tellement inattendue,
00:54:46vous êtes mon soleil et ma bonne étoile,
00:54:48qu'allons-nous faire une fois libres ?
00:54:50Partir, rester, voir des amis, aller au spectacle,
00:54:52faire des petits dîners, des gros câlins,
00:54:54à mon seul et unique juge d'amour.
00:54:56Oui, c'est son poème.
00:54:58C'est beau.
00:55:00C'est elle qui l'a écrit.
00:55:02C'est une manière pour elle de me répondre,
00:55:04puisqu'elle n'est plus là.
00:55:06Donc je lui parle, c'est un dialogue.
00:55:08Oui, c'est un dialogue.
00:55:10Que j'ai voulu rétablir en quelque sorte.
00:55:12J'ai passé presque deux ans avec elle
00:55:14de cette façon-là.
00:55:16Et pour me répondre, j'ai sorti
00:55:18un certain nombre de ses poèmes.
00:55:20Je me suis dit, on peut les publier.
00:55:22Et c'est tout à fait elle qui m'a écrit ça.
00:55:24Elle écrivait très bien.
00:55:26C'est son poème.
00:55:28Et on s'est toujours vouvoyés jusqu'au bout.
00:55:30Jusqu'à la dernière seconde.
00:55:32Il y avait énormément de respect dans cette relation.
00:55:34Oui, il y a toujours du respect.
00:55:36Mais dans le vous-soiement entre un homme et une femme,
00:55:38lorsqu'ils soient amants, c'est autre chose.
00:55:40C'est un rapport esthétique à l'amour.
00:55:42C'est un rapport culturel, je ne sais pas comment dire.
00:55:44Quelque chose qui existe d'ailleurs,
00:55:46qui est parfois très charmant,
00:55:48mais qui peut aussi être perçu
00:55:50comme une forme d'artifice.
00:55:52Il n'y avait jamais eu d'artifice entre nous.
00:55:54Jamais.
00:55:56C'était vraiment spontané.
00:55:58C'était hors du temps.
00:56:00C'était une relation absolument...
00:56:02Ce côté tragédie,
00:56:04c'est ça qui,
00:56:06évidemment, m'a beaucoup interpellé.
00:56:08Et d'ailleurs, je me suis posé
00:56:10beaucoup, comme nous tous,
00:56:12beaucoup de questions sur l'existence,
00:56:14sur la vie, sur la mort.
00:56:16Il y avait aussi la question de fin de vie pour elle.
00:56:18Il a fallu prendre une décision à un certain moment.
00:56:20Parce qu'elle est restée, effectivement,
00:56:22à l'écran.
00:56:24La famille a pris une décision,
00:56:26qui s'imposait d'ailleurs,
00:56:28contre laquelle je ne me suis pas opposé.
00:56:30Et donc, c'est toutes ces questions-là,
00:56:32voyez-vous.
00:56:34Et puis, elle me disait aussi,
00:56:36parlez-moi de votre enfance.
00:56:38Je n'ai pas eu le temps.
00:56:40Tout est arrivé si brutalement.
00:56:42Et donc, je lui parle, effectivement,
00:56:44du premier arrachement dans ma vie.
00:56:46Un départ très brutal, aussi,
00:56:48de la Tunisie.
00:56:50Du jour au lendemain, mon père est rentré à l'école.
00:56:52Il m'a dit, embrasse ta maîtresse.
00:56:54Et on est partis. Taxi.
00:56:56Tunis. La goulette. Marseille.
00:56:58C'est une vie qui a basculé, voyez-vous.
00:57:00Et donc, j'ai voulu lui raconter aussi tout ça.
00:57:02Mais à travers ce récit personnel,
00:57:04beaucoup de nos compatriotes
00:57:06aujourd'hui s'y retrouveront.
00:57:08Tous ceux qui ont connu. Parce qu'on parle beaucoup d'Algérie.
00:57:10N'oublions pas qu'il y a eu la Tunisie
00:57:12et le Maroc, aussi. Ça a été très douloureux.
00:57:14Pas autant qu'en Algérie, mais ça a été très douloureux.
00:57:16Donc, j'ai voulu faire partager tout cela.
00:57:18Et les Pieds-Noirs, effectivement,
00:57:20l'histoire des Pieds-Noirs est unique,
00:57:22puisqu'en 24 heures, parfois, ils sont partis.
00:57:24Personne ne se rend compte du calvaire
00:57:26qu'ils ont subi.
00:57:28C'est-à-dire que tu as vécu dans un endroit toute ta vie,
00:57:30et on te dit que tu ne reviendras plus.
00:57:32Tu laisses tout. Tes amis,
00:57:34ta maison, tes odeurs,
00:57:36tes morts, etc.
00:57:38Alors, quand je dis que vous m'avez sidéré,
00:57:40c'est parfois un peu impudique.
00:57:42Enveloppé dans ses bras,
00:57:44Vincent sentit une vague de chaleur l'envahir.
00:57:46Il embrassa avec une passion dévorante,
00:57:48et il répondit avec un mélange de désirs
00:57:50et de craintes, mordillant, caressant,
00:57:52provoquant des gémissements de plaisir.
00:57:54Pourtant, une douleur sourde lui serra le dos,
00:57:56le forçant à se redresser.
00:57:58Allongé sur le matelas, Vincent réalisa
00:58:00pour la première fois que l'amour passionnel
00:58:02était indissociable de la violence,
00:58:04des griffures,
00:58:06des morsures.
00:58:10Oui.
00:58:12Oui.
00:58:14Oui.
00:58:16Forcément, je vais vous regarder différemment.
00:58:18Les téléspectateurs aussi, peut-être.
00:58:20Il n'y a pas de violence.
00:58:22Non, mais je ne dis pas ça !
00:58:24On s'ouvre, on ne s'ouvre pas.
00:58:26J'entends bien.
00:58:28Le message du matin,
00:58:30Bonjour mon amour, au merci pour cette nuit inoubliable.
00:58:32Je resterai, pour l'éternité, votre ange pétillant,
00:58:34votre trésor qui vous appartient
00:58:36de la racine des cheveux jusqu'au bout des pieds.
00:58:38Pour toujours, love you forever
00:58:40kiss tendre.
00:58:42C'était elle, c'était son poème.
00:58:44Je pense que tout le monde, beaucoup de gens connaissent le visage d'Hermine Clermont-Tonnerre
00:58:51qui était effectivement parfois présente dans les médias,
00:58:55mais on a retrouvé une archive, si vous m'autorisez,
00:58:58je ne sais pas si vous les regardez parfois ou pas, ces archives,
00:59:02et je voulais simplement vous montrer cette image
00:59:04où effectivement il y a quelque chose de solaire comme on dit aujourd'hui.
00:59:09Adepte du mariage.
00:59:11Je pense qu'on peut aimer un homme, vivre avec lui toute sa vie,
00:59:14avoir des enfants avec lui, mais on n'est pas obligé de passer devant le maire.
00:59:18Moi, le maire me traumatise un peu à cause du divorce.
00:59:22Je trouve que les divorces, j'en vois tellement.
00:59:24Au moins, je me dis, si on ne se marie pas, si on ne va pas devant le maire,
00:59:28on a ce souci en moi.
00:59:30Je ne dis pas que ça arrange tous les couples,
00:59:33qu'il n'y aura pas des déchirements,
00:59:35que le mari se comportera obligatoirement bien,
00:59:39mais c'est déjà ça en moi.
00:59:41Moins de formalité.
00:59:43Et puis, je crois que je suis un peu traumatisée par tous les divorces,
00:59:47ou mes ex divorcées.
00:59:49C'est très tendance.
00:59:53On est vraiment ringards si on ne divorce pas aujourd'hui.
00:59:55Oui, mais il faudrait déjà se marier, je n'ai pas envie.
00:59:57Alors, c'est quand même un mode d'emploi pour le mariage, ça.
01:00:01Non, pour avoir l'homme de sa vie.
01:00:03Il n'y a pas un moment donné où je vous dis qu'il faut aller à la mairie.
01:00:06Ah oui, c'est vrai.
01:00:07Jamais.
01:00:08Non, non, un prince, c'est tout, quoi.
01:00:10Non, non, un prince, un chevalier servant,
01:00:12c'est lui qui va vous aimer toute la vie,
01:00:14vous allez aimer toute la vie.
01:00:16Moi, je suis très romantique.
01:00:17C'est une recluse romantique.
01:00:18Oui, très.
01:00:20Mais, non, non, nulle part, je parle de mairie.
01:00:23Moi, non, non, j'ai une bénédiction à l'église, très bien,
01:00:25puisqu'en tant que catholique.
01:00:27Mais parce que je trouve que c'est...
01:00:29Non, non, en plus, je trouve que c'est beau,
01:00:31c'est significatif de quelque chose.
01:00:34C'est quand même un engagement.
01:00:36Mais la mairie m'effraie, je ne sais pas, je ne veux pas.
01:00:40Mais je changeais peut-être d'avis.
01:00:42Ce qu'on devine en écoutant Hermine Leclerc-Montonnerre,
01:00:45que je ne connaissais pas, c'est que c'est une grande amoureuse.
01:00:47Ce qu'elle aime, c'est effectivement la passion.
01:00:49Mais ça pose aussi le problème de ce qu'est l'amour.
01:00:52Parce que, comme dit notre amie Bec Bédé, que vous connaissez,
01:00:55l'amour dure trois ans.
01:00:56Il a d'ailleurs tort.
01:00:57Parce que l'amour ne dure pas trois ans.
01:00:59Simplement, c'est parfois quelque chose d'autre
01:01:01qui se met en place que ce désir de la première rencontre
01:01:05ou cette excitation de la première rencontre.
01:01:07Vous êtes marié depuis combien de temps, Fabien ?
01:01:09Je suis marié depuis 2016, mais...
01:01:12Nous avions fait une belle soirée.
01:01:14Depuis très longtemps, il y a eu plusieurs saisons.
01:01:19Non, mais c'est aussi...
01:01:21Comment combiner l'excitation du début
01:01:27l'intensité parfois qui existe dans le début d'une réaction,
01:01:30la passion qui existe, et puis en même temps,
01:01:33cette complicité formidable qui arrive
01:01:35lorsqu'on se connaît depuis longtemps
01:01:37et que cet amour devient, on va dire, indispensable.
01:01:43Il n'y a que les amours contrariés qui restent éternels.
01:01:46Celui-ci en a été un, par le destin magique.
01:01:50Voilà, donc je n'aurais pas fait trois ans avec elle.
01:01:53On s'est connus en réalité six mois.
01:01:55C'était très court.
01:01:57Et en plus, dans une période de confinement, vous imaginez.
01:01:59Et comme elle était très rebelle,
01:02:01elle ne respectait aucune règle.
01:02:03Et donc, nous partions...
01:02:04Vous étiez juge alors ?
01:02:05Oui, elle m'emmenait avec elle en plein Montmartre,
01:02:08au nez à la barbe des policiers municipaux.
01:02:11Vous l'avez transgressé, mais vous l'avez...
01:02:13Tous les jours.
01:02:14Oui, il fallait bien vivre.
01:02:16Il fallait bien vivre.
01:02:17Je suis très surpris quand même qu'un juge...
01:02:19Donc finalement, vous êtes un juge de...
01:02:21Je n'ai pas respecté toutes les règles
01:02:23comme beaucoup d'entre nous, d'ailleurs.
01:02:25Écoutez, je n'en sais rien.
01:02:26Bon, l'accident, vous en parlez.
01:02:27Un accident.
01:02:28La chatte Christian, en enfourchant sitôt sa moto,
01:02:29poursuit la direction qu'elle avait prise,
01:02:31qu'avait prise Hermine.
01:02:32Vincent reprit le volant de sa voiture
01:02:33et fila à la sa suite,
01:02:34avec l'impression que sa tête allait exploser.
01:02:36Au bout d'une longue ligne droite bordée de platanes,
01:02:38une ambulance de pompiers était stationnée
01:02:40sur le bas côté de la route.
01:02:41Il se précipita vers la civière,
01:02:43déposée à même le sol,
01:02:44dans laquelle la princesse était allongée, inconsciente,
01:02:47le corps emmailloté,
01:02:48dans une couverture de survie.
01:02:50À partir de ce moment-là,
01:02:51elle ne retrouvera pas...
01:02:52Non.
01:02:53Jamais...
01:02:54Non, on est tombé dans un coma très profond.
01:02:56Mais comprenez bien que c'est vraiment un destin contraillé
01:03:00parce qu'en réalité,
01:03:01elle ne devait pas monter sur cette moto.
01:03:03Nous étions arrivés ensemble.
01:03:05Nous étions les seuls non-motards, d'ailleurs, du groupe d'amis,
01:03:08qui s'étaient réunis pour privatiser une auberge
01:03:10et fêter le déconfinement dans la vallée de la Chevreuse.
01:03:13Et puis moi, je l'attendais à la fin de cette belle journée.
01:03:15On avait chanté, dansé.
01:03:17Et j'étais dans ma voiture.
01:03:19Je ne la voyais pas arriver.
01:03:21Je suis redescendu et je l'ai vue à ce moment-là
01:03:24enfourcher une moto.
01:03:25Ça a été plus fort qu'elle
01:03:26parce que toute sa vie,
01:03:27elle a conduit des Harley-Davidson, etc.
01:03:29Mais c'était pour faire un petit tour et revenir.
01:03:32Et donc, je l'ai attendue.
01:03:33On l'a attendue et on ne l'a plus jamais revue.
01:03:35Bon, il y a quelque chose qui m'a étonné
01:03:37dans le livre que vous avez écrit.
01:03:39C'est qu'aujourd'hui, vous êtes amoureux.
01:03:43Oui.
01:03:44Et vous êtes avec une jeune femme.
01:03:46Oui.
01:03:47Et cette jeune femme, forcément,
01:03:49vous lui avez demandé
01:03:50est-ce que tu m'autorises à écrire ce récit, j'imagine ?
01:03:53Pas tout à fait.
01:03:55Parce qu'en réalité, au début,
01:03:57je l'ai écrit pour moi.
01:03:58J'avais besoin de coucher tout ça sur moi.
01:04:01J'ai écrit pour moi.
01:04:02Et je ne voulais plus le publier.
01:04:04Et elle a fait quelque chose de pas bien du tout.
01:04:07Ma compagne actuelle, Séverine,
01:04:09elle a adressé sans m'en parler
01:04:11mon manuscrit à un éditeur.
01:04:13Ah oui, donc c'est pire que ce que j'imaginais.
01:04:16Toutes les femmes ne feraient pas ça.
01:04:18Non, j'étais un peu en colère.
01:04:20Dans une histoire d'amour,
01:04:23hommes ou femmes ont une tendance parfois
01:04:26à vouloir que le passé n'existe pas trop.
01:04:29Oui, parce que Guy Trédaniel m'a donc rappelé
01:04:33pour me dire qu'il faut publier.
01:04:36Oui, mais pourquoi ?
01:04:37Parce qu'elle est persuadée
01:04:38que c'est Hermine qui nous a mis sur le chemin.
01:04:41C'est-à-dire ?
01:04:42Votre compagne actuelle est persuadée ?
01:04:44Oui, elle la connaissait.
01:04:46Elles étaient amies.
01:04:48Elle l'a prié le matin même.
01:04:50Comment ça, elle l'a prié le matin ?
01:04:51Elle a prié la mémoire d'Hermine
01:04:52en lui demandant de lui faire rencontrer
01:04:54quelqu'un enfin sur son chemin.
01:04:56Et nous nous sommes rencontrés le soir même.
01:04:58Et le soir même, on ne s'est plus quittés.
01:05:01C'est-à-dire que votre nouvelle compagne
01:05:03connaissait Hermine de Clermont-Tenay ?
01:05:05Oui, elle ne savait pas que j'étais son compagnon.
01:05:07Elle ne me connaissait pas.
01:05:09On se retrouve sur une guinguette sur la Seine
01:05:12alors qu'on ne devait pas y être ni l'un ni l'autre.
01:05:15Et nous ne nous sommes plus quittés.
01:05:17C'est Théodora ?
01:05:19C'est un personnage fictif.
01:05:21Oui.
01:05:22Parce que c'est une fiction aussi.
01:05:24Qui joue le rôle de médium et de voyante.
01:05:26Oui.
01:05:27Mais moi j'ai baigné dans cette culture.
01:05:29Ma grand-mère de Florence était voyante.
01:05:31J'avais une grand-mère italienne
01:05:33qui vivait à Florence.
01:05:34Elle était voyante ?
01:05:35Elle était voyante.
01:05:36Elle voyait quoi ?
01:05:37Elle voyait ce...
01:05:39Elle voyait...
01:05:40Elle avait une sorte de...
01:05:41Comment dirais-je ?
01:05:42Je parle de précocité.
01:05:43Elle priait beaucoup.
01:05:45Pas de répit.
01:05:46Tu dois connaître.
01:05:48Mais pourquoi vous riez ?
01:05:50Pourquoi je ris ?
01:05:51Parce que je suis comme Saint Thomas.
01:05:53Je crois que deux et deux sont quatre
01:05:55et que quatre et quatre sont huit.
01:05:56Mais vous savez, Hermine était très croyante.
01:05:58Très, très croyante.
01:05:59Oui, j'ai tort.
01:06:00Et très sensible à tous les signes.
01:06:01Croyante, c'est autre chose.
01:06:02Tous les signes.
01:06:03Mais c'est vrai que les voyants...
01:06:06Je...
01:06:07Voilà.
01:06:08Je prends ça avec un peu de distance.
01:06:10Vous vous souvenez de ce qu'avait dit
01:06:11François Mitterrand
01:06:12lors de ses derniers voeux ?
01:06:13Oui.
01:06:14Je crois en force de l'esprit.
01:06:15Mais ça, c'est encore autre chose.
01:06:16Ah oui ?
01:06:17C'est pas les voyants.
01:06:18Oui, mais si à partir du moment
01:06:19où vous vous êtes convaincus,
01:06:20ce qui est mon cas,
01:06:21que l'esprit ne meurt pas,
01:06:22vous pouvez imaginer et espérer
01:06:24qu'il puisse vous voir et vous entendre.
01:06:26En tout cas, je trouve que ce livre...
01:06:28Vous pourriez vous mettre nu comme ça,
01:06:30Philippe Béleger ou André Valény
01:06:32et raconter vos ébats amoureux ?
01:06:34Non, mes ébats amoureux, non.
01:06:36Non.
01:06:37Non, non.
01:06:38Mais il n'y a pas que des ébats amoureux
01:06:39dans ton livre.
01:06:40Non, mais il y a l'amour.
01:06:42Oui, oui.
01:06:43Mais les ébats au sens sentimental,
01:06:45alors pas au sens physique.
01:06:47Il y a tout.
01:06:48Il y a morsure, griffure.
01:06:49Il y a aussi, effectivement, le fond.
01:06:52Oui.
01:06:53Bien sûr.
01:06:54Mais c'est vrai qu'il y a quelque chose...
01:06:55Et en fait, on...
01:06:57Bien sûr que dès qu'on écrit ses soirs,
01:07:00on vous comprend mieux.
01:07:02C'est-à-dire que quand je dis, en fait,
01:07:05qu'il y a deux Georges Fenech,
01:07:07je le dis par hasard.
01:07:09Mais au fond, il n'y en a pas deux,
01:07:11il y en a trois, il y en a quatre,
01:07:12il y en a cinq.
01:07:13Et il y a des gens qui sont d'une pièce
01:07:15et vous, vous êtes, si vous me permettez,
01:07:18un peu éclaté.
01:07:20C'est vrai que même vous avez fait
01:07:21une profession juge qui est très rationnelle,
01:07:25sans doute, très rigoureuse, évidemment.
01:07:29Et à partir...
01:07:30Et puis, il y a un autre Georges Fenech,
01:07:32poète, pourquoi pas attiré vers des choses
01:07:35moins rationnelles.
01:07:37Oui.
01:07:38Et ce n'est pas si fréquent d'avoir
01:07:40une personnalité comme ça, un peu composite.
01:07:43Mais c'est la première fois que j'en parle.
01:07:45Oui.
01:07:46C'est la première fois que j'en parle.
01:07:47Oui.
01:07:48Mais je ne dis pas si c'est rare
01:07:50ou si c'est une espèce rare,
01:07:51mais je crois que chacun d'entre nous,
01:07:53si vous deviez vous confier aussi,
01:07:55peut-être qu'on découvrirait
01:07:56des personnalités qu'on soupçonne pas.
01:07:58Pascal.
01:07:59On découvrait rien.
01:08:00Oui, oui, oui.
01:08:01On découvrait...
01:08:03Oui, il y en a un qui vous connaît apparemment.
01:08:05Oui, mais...
01:08:07Oui, on se connaît.
01:08:08Non, mais je compatis aussi
01:08:09pour Philippe Bilger,
01:08:10à qui vous suggérez de faire la chenille,
01:08:13de se mettre à nu.
01:08:14Mais bien sûr.
01:08:15Il passe des matinées difficiles.
01:08:16C'est la thématique du livre.
01:08:17Mais mon figuré fait difficile.
01:08:19Non, mais évidemment que c'est...
01:08:22Moi, ce que je trouve...
01:08:23Vraiment, j'ai trouvé ça formidable.
01:08:26Merci.
01:08:27J'ai trouvé ça formidable
01:08:28et je le maintiens.
01:08:29Tous ceux qui acceptent l'idée
01:08:31de parler d'eux-mêmes avec sincérité...
01:08:35Si, par exemple,
01:08:36Ophélie nous raconte sa vie...
01:08:38Oui, mais moi, j'ai fait un choix différent.
01:08:39Mais sans la mettre en scène,
01:08:40parce que les gens, souvent,
01:08:41ils mettent en scène leur vie,
01:08:42ils se donnent le bon rôle.
01:08:43Oui.
01:08:44Mais s'ils disent, voilà,
01:08:45je pleurais quand j'avais 3 ans
01:08:46parce que j'aimais pas...
01:08:47J'aimais pas dormir dans le noir
01:08:49ou que sais-je.
01:08:50Tu commences à raconter...
01:08:51C'est passionné.
01:08:54Ophélie.
01:08:55Moi, j'avais fait mon premier roman
01:08:57qui n'est pas quelque chose
01:08:59qui est de l'ordre de l'intime comme vous.
01:09:01Mais Black Message,
01:09:02quand j'avais parlé,
01:09:03je voulais parler de la relation de mon papa
01:09:05que je n'ai pas connue avec mon grand-père
01:09:07car j'avais entendu que des oui dire
01:09:09et je trouvais...
01:09:10Je n'ai pas eu ce courage-là.
01:09:11Je voulais pas faire quelque chose.
01:09:12Ça me semblait trop impudique.
01:09:14Et j'avais, du coup, transcrit ça
01:09:16dans un autre cadre,
01:09:17dans un autre univers.
01:09:18Et c'était une manière
01:09:19de parler, finalement,
01:09:20de choses très, très intimes
01:09:21mais avec une sorte de couverture
01:09:22que vous, vous n'avez pas mis.
01:09:24Enfin, moi, je recommande ce livre.
01:09:26Alors, puisque notre ami
01:09:28Otteniente est là ce matin,
01:09:30je voulais vous faire écouter
01:09:32Mathieu Kassovitz
01:09:33qui ne jouera peut-être pas
01:09:34dans le prochain Camping.
01:09:35Je ne sais pas si vous...
01:09:37Je ne sais pas si vous...
01:09:38Pas tout à fait.
01:09:39Mais ça serait drôle, pourquoi pas ?
01:09:40Oui.
01:09:41Je soupçonne de ne pas avoir
01:09:43autant d'humour que ça.
01:09:44Mais bon...
01:09:45Bon, il y a des familles
01:09:46dans votre métier.
01:09:47Il y a des familles
01:09:48dans tous les métiers.
01:09:49Vous savez, on dit
01:09:50le cinéma est une grande famille
01:09:51mais on est tous des orphelins.
01:09:52C'est pas mal.
01:09:55Écoutez ce qu'a dit
01:09:56Mathieu Kassovitz
01:09:57parce qu'il est revenu,
01:09:58il avait dit
01:09:59les Français de souche
01:10:00sont des fins de race.
01:10:01Ça avait un peu choqué
01:10:02les uns et les autres
01:10:04et pour le moins.
01:10:05Et là, il a fait
01:10:06une grande tirade
01:10:07où il parle des campings
01:10:08justement.
01:10:09Écoutez.
01:10:10Je respecte, évidemment,
01:10:12tous les Français
01:10:13qu'ils soient de souche
01:10:14ou immigrés,
01:10:15qu'ils soient métissés,
01:10:16qu'ils soient importés
01:10:17ou qu'ils soient là
01:10:18depuis longtemps.
01:10:19J'aime le peuple français
01:10:21et ce qu'il représente.
01:10:22Cette pugnacité
01:10:25qui fait qu'on est
01:10:26un peuple différent.
01:10:28Et je voulais donc
01:10:30m'excuser pour ceux
01:10:31qui l'ont mal pris
01:10:32mais je voulais juste dire
01:10:33que techniquement,
01:10:34oui, le français de souche
01:10:36va bientôt s'éteindre
01:10:38puisqu'il va se mélanger
01:10:39avec des étrangers.
01:10:43Pas forcément des Noirs
01:10:44ou des Arabes
01:10:45mais peut-être des Belges,
01:10:47des Finlandais,
01:10:48des Américains, des Anglais,
01:10:51ça va un peu partout.
01:10:52Les billets de train
01:10:53et d'avion sont pas chers
01:10:55donc les gens se mélangent.
01:10:56On est dans la mondialisation.
01:10:59Le Jacques Audiard de l'époque,
01:11:01le Michel Audiard de l'époque
01:11:03n'est pas le même
01:11:04que le Jacques Audiard d'aujourd'hui.
01:11:05La France a changé,
01:11:06elle évolue
01:11:07et je trouve qu'elle évolue en bien.
01:11:09Pour moi,
01:11:10le problème du français de souche
01:11:12n'est pas d'actualité,
01:11:13n'est pas important
01:11:14parce qu'on est tous français
01:11:16et qu'on devient tous
01:11:18la souche de notre pays
01:11:20et qu'on doit en être fier.
01:11:21Vive la France,
01:11:22vive la République
01:11:23et s'il vous plaît,
01:11:25souvenez-vous de quoi,
01:11:27sur quoi on est construit.
01:11:28Il y a trois mots.
01:11:29Liberté,
01:11:30égalité,
01:11:31fraternité.
01:11:36Il n'y a rien à rajouter.
01:11:37Merci, bonne soirée.
01:11:39Pas convaincu André Vallini ?
01:11:40Mais non, c'est d'un niveau,
01:11:41c'est lamentable.
01:11:42Il enfonce des portes ouvertes,
01:11:44il essaie de se rattraper,
01:11:45il s'enfonce encore un peu plus.
01:11:48J'ai plus intéressant que ça,
01:11:49j'ai un téléspectateur
01:11:50qui m'explique
01:11:51ce que Jésus a fait
01:11:52pendant les 40 jours
01:11:53entre Pâques et l'Ascension.
01:11:54Ça vous intéresse ?
01:11:55Et pourquoi pas ?
01:11:56Il nous a écoutés et il dit
01:11:57voilà, je suis très surpris
01:11:58que vous ne sachiez pas ça.
01:11:59Cet espace de temps
01:12:00fut un temps d'enseignement
01:12:01et de préparation des apôtres
01:12:02à leur mission.
01:12:03Bien sûr.
01:12:04En l'absence physique de Jésus.
01:12:05Vous pouvez relire les passages,
01:12:07etc.
01:12:08Nombreux textes évangéliques
01:12:09qui abordent cette question.
01:12:10Merci de votre fidélité
01:12:11à une certaine gauche
01:12:12qui, hélas,
01:12:13n'est plus assez entendue aujourd'hui.
01:12:15Non, mais vous avez raison André.
01:12:16Mais là, par exemple,
01:12:17vous venez de dire deux choses
01:12:18qui vous mettent en rupture
01:12:19avec, comme vous dites,
01:12:21la gauche et votre camp.
01:12:23Ce que vous venez de dire
01:12:24sur Matthieu Cassavetes.
01:12:25Parce que personne ne le dit.
01:12:26Comme il est du bon camp,
01:12:27personne ne va se le critiquer.
01:12:29Et puis ce que vous avez dit
01:12:30tout à l'heure
01:12:31sur les civilisations
01:12:32et les cultures
01:12:33qui sont différentes
01:12:34et que certaines
01:12:35sont plus violentes que d'autres
01:12:36et qu'il faut peut-être
01:12:37faire attention
01:12:38lorsque l'immigration
01:12:39arrive sur le sol de France.
01:12:40C'est tout à fait historique.
01:12:41Vous avez une vision caricaturale
01:12:42de la gauche, Pascal.
01:12:43Oh, c'est la gauche
01:12:44qui est souvent
01:12:45très caricaturale.
01:12:46Vous assimilez toutes les gauches
01:12:47à la France insoumise, non ?
01:12:48On n'est pas tous alignés
01:12:49sur la France insoumise.
01:12:50Sauf André
01:12:51que dans les années 80,
01:12:52c'est cette gauche-là
01:12:53qui a permis
01:12:54cette immigration massive.
01:12:55Et quand je dis
01:12:56cette gauche politique,
01:12:57l'influence culturelle
01:12:58de cette gauche-là
01:12:59qui a même influencé
01:13:00jusqu'aux gens de la droite.
01:13:01C'était quoi ?
01:13:02C'était venez comme vous êtes.
01:13:03C'était ça,
01:13:04le problème de la gauche.
01:13:05Venez comme vous êtes.
01:13:06Eh bien, non.
01:13:07C'est la gauche
01:13:08qui a permis
01:13:09cette immigration massive.
01:13:10Et quand je dis
01:13:11cette gauche politique,
01:13:12l'influence culturelle
01:13:13de cette gauche-là
01:13:14qui a même influencé
01:13:15jusqu'aux gens de la droite.
01:13:16Eh bien, non.
01:13:17Fallait prôner l'assimilation.
01:13:18À partir du moment
01:13:19où vous avez dit aux gens
01:13:20venez comme vous êtes,
01:13:21ils portent le voile.
01:13:22Et c'est Lionel Jospin.
01:13:23Lionel Jospin
01:13:24s'écraille.
01:13:25C'est le voile.
01:13:26C'est un jour de rupture.
01:13:27Ce n'est pas caricatural.
01:13:28Ils se sont trompés.
01:13:29La gauche s'est trompée.
01:13:30Vous remontez
01:13:3130 ans en arrière.
01:13:32Pendant ces 30 années,
01:13:33la droite a gouverné
01:13:34autant que la gauche.
01:13:35Mais je suis d'accord avec vous.
01:13:36Le regroupement familial,
01:13:37c'est jusqu'à...
01:13:39Je partage à 100% votre avis.
01:13:41Un mot du PSG.
01:13:42Le patronat voulait de l'immigration.
01:13:44Mais vous avez 100% raison.
01:13:46C'est multifactoriel,
01:13:47comme dit l'autre.
01:13:48PSG, samedi, vous êtes où ?
01:13:50Alors, samedi,
01:13:51je serai probablement là-bas.
01:13:53À Munich ?
01:13:54Oui, à Munich.
01:13:55Avec qui vous êtes ?
01:13:56Avec des amis ?
01:13:57Oui, avec des amis
01:13:58qui sont d'entreprise,
01:13:59qui partent.
01:14:00Des amis qui ont des avions,
01:14:01parfois ?
01:14:02Non, mais c'est sympa
01:14:03parce que, quand même,
01:14:04moi, je suis supporter
01:14:05depuis 1971.
01:14:06Non.
01:14:08Ah, on le salue,
01:14:09Daniel Eschter.
01:14:10Moi, j'ai essayé de l'appeler,
01:14:11je n'ai pas réussi à l'avoir.
01:14:12Demain, j'essaye de...
01:14:13Oui, on va l'appeler demain,
01:14:14Daniel.
01:14:15Et vous savez,
01:14:16quand on est supporter
01:14:17du Paris Saint-Germain,
01:14:18on a eu beaucoup d'amour
01:14:19contrarié,
01:14:20beaucoup de haut,
01:14:21mais il y a eu pas mal de bas.
01:14:22Et là, enfin,
01:14:23on a une finale
01:14:24qui nous sourit.
01:14:25Vous savez,
01:14:26on attend ça.
01:14:27Moi, je compte les jours.
01:14:28Je compte les dodos, là.
01:14:31Est-ce qu'on pourrait chanter
01:14:32Allez Paris Saint-Germain ?
01:14:35Vous n'avez pas la...
01:14:37Non, je ne suis pas un supporter
01:14:38de Paris Saint-Germain.
01:14:39Je supporte l'OL,
01:14:40l'Olympique Lyonnais.
01:14:41Et il se trouve que
01:14:42samedi soir,
01:14:43je vais regarder le match,
01:14:44je serai au bord du lac majeur,
01:14:45près de Milan.
01:14:46Donc l'ambiance,
01:14:47vous êtes plutôt favorable
01:14:48à l'inter de Milan.
01:14:49Non, on n'est pas les supporters
01:14:50d'un club comme l'OL.
01:14:51Oui.
01:14:52Le jour du final,
01:14:53on est quand même supporter
01:14:54de Paris Saint-Germain.
01:14:55Bien sûr.
01:14:56Ah, vous savez,
01:14:57j'ai des origines italiennes.
01:14:58Moi, à l'inter de Milan,
01:14:59je...
01:15:00Bon, on va terminer
01:15:01la musique en voiture.
01:15:02Vous savez,
01:15:03quelles sont les musiques
01:15:04que vous avez écoutées en voiture ?
01:15:05Joe Dassin.
01:15:06Non, ce n'est pas Joe Dassin.
01:15:07Alors moi, j'étais...
01:15:08Comment ?
01:15:09Eagles.
01:15:10Eagles et Hotel California.
01:15:11Alors ça,
01:15:12j'étais très surpris.
01:15:13Ah, il faut lire,
01:15:14c'est bon.
01:15:15Il y a ça,
01:15:16il y a Bohemians,
01:15:17Rhapsody,
01:15:18The Queens.
01:15:19C'est génial,
01:15:20Bohemian Rhapsody.
01:15:25Je préfère jouer.
01:15:30Je préfère David.
01:15:35C'est l'ascension.
01:15:36Eh oui,
01:15:37on était à Wembley,
01:15:38devant Fred Mercury.
01:15:39Eh oui,
01:15:40on y était,
01:15:41dans notre tête.
01:15:42Et alors,
01:15:43J'ai demandé à la lune,
01:15:44Indochine,
01:15:45le troisième.
01:15:46C'est très bien, ça.
01:15:47Moi, je n'aurais pas mis.
01:15:49J'ai demandé à la lune.
01:15:52C'est bien, hein ?
01:15:54Eh bien, merci,
01:15:55vraiment merci.
01:15:56Et merci à Georges,
01:15:57vraiment.
01:15:58C'est un très beau livre,
01:15:59très bien édité.
01:16:00Alors, manifestement,
01:16:01j'ai touché juste,
01:16:02puisque j'ai eu
01:16:03une jeune femme
01:16:04qui s'appelle Séverine,
01:16:05qui m'envoie un petit mot,
01:16:06qui me dit,
01:16:07bravo, ils sont plusieurs
01:16:08chez Georges.
01:16:09Et alors,
01:16:10elle a publié un livre également
01:16:11qui s'appelle
01:16:12Ces signes qui ne sont pas
01:16:13des coïncidences.
01:16:14Cette jeune femme
01:16:15qui s'appelle Séverine,
01:16:16qu'on salue également
01:16:17et qui vous aime.
01:16:18Hermine,
01:16:19Georges Fenech,
01:16:20tout ce que je n'ai pas eu
01:16:21le temps de vous dire.
01:16:22Vraiment, lisez ce livre,
01:16:23parce qu'il vous touchera
01:16:24et puis vous verrez
01:16:25notre ami Georges,
01:16:26peut-être d'une manière
01:16:27différente.
01:16:30Parait-il que Daniel Eschter
01:16:31n'est même pas invité
01:16:32mais c'est vrai.
01:16:33Franchement,
01:16:34on va essayer
01:16:35de la voir demain.
01:16:36Daniel,
01:16:37je l'ai appelé,
01:16:38il ne m'a pas répondu.
01:16:39Laurent Pratte
01:16:40était à la réalisation,
01:16:41Philippe était à la vision.
01:16:42Merci à Thomas,
01:16:43qui était au son,
01:16:44à Marine Lanson
01:16:45et à Léopold Biesi
01:16:46qui étaient là.
01:16:47Bonne journée à tous.
01:16:48Jean-Marc,
01:16:49non ce n'est pas
01:16:50Jean-Marc Morandini
01:16:51à l'instant,
01:16:52c'est la messe
01:16:53de l'ascension
01:16:54et nous on se retrouve
01:16:55ce soir,
01:16:56parce qu'on est présent
01:16:57même en ce jour férié.