Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • aujourd’hui
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00:01Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 sur CNU jusqu'à 10h30.
00:00:09Au moment où la souveraineté énergétique de la France était discutée hier à l'Assemblée nationale, discussion devant une assemblée quasiment vide.
00:00:17Ce qui en dit long sur l'intelligence, l'engagement, la vision de nos députés.
00:00:22Mais salons tout de même la présence de Marine Le Pen, François Hollande, Charles de Courson, Éric Ciotti, Dominique Voinet, même si la prise de parole de Madame Voinet hier ressemble au retour de l'assassin sur le lieu de son crime.
00:00:35Au moment donc où ce débat avait cours, l'Espagne, par une de ses coïncidences étonnantes, plongeait dans le noir.
00:00:43Explication officielle, ces pannes de courant auraient été causées par des variations extrêmes de température.
00:00:49J'ai regardé la météo espagnole hier, ça ne m'a pas frappé.
00:00:52Temps printanier, 12 degrés le matin de Madrid à Séville, entre 20 et 25 degrés l'après-midi.
00:00:57L'Espagne produit un quart de son électricité avec les énergies renouvelables.
00:01:04Je ne suis pas ingénieur, mais on me rapporte que ces énergies intermittentes sont non pilotables, qu'elles sont difficilement gérables en raison des à-coups qu'elles soumettent au réseau.
00:01:15Je ne sais pas si cet incident majeur est lié au mix espagnol et notamment la surproduction du solaire, mais si tel est le cas, soyez certains que le camp du bien fera en sorte de cacher cette vérité.
00:01:29Le solaire, c'est le bien. Le nucléaire, c'est le mal.
00:01:32Malgré ça, l'Assemblée nationale discute et souhaite faire passer, sans vote, un programme pluriannuel de ces dingueries.
00:01:43Pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:01:45Ces dingueries qui coûtent les yeux de la tête, les éoliennes offshore et tutti quanti.
00:01:52Dingueries qui creusent le déficit budgétaire alors que le nucléaire en France n'est utilisé qu'à 60% de son potentiel.
00:02:00À ce niveau de folie, mélange d'incompétence et d'idéologie, il n'y a rien à faire, sinon espérer que la lumière, par miracle, revienne et qu'elle éclaire.
00:02:12François Bayrou et son gouvernement, Fiat Lux, ce n'est pas gagné.
00:02:179h01, Shana Lousteau.
00:02:19Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:32Le meurtrier de la mosquée de la Grand Combe sera bientôt remis à la France.
00:02:36En attendant son extradition, il a passé la nuit dans une prison italienne.
00:02:40Pendant sa garde à vue, il a reconnu être l'auteur de l'homicide d'un fidèle musulman dans le Gard.
00:02:45En revanche, il nie avoir agi par haine de l'islam.
00:02:49Il a dit aux enquêteurs italiens avoir tué la première personne qu'il a trouvée sur son chemin.
00:02:54La loi narcotrafic devrait être définitivement adoptée aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
00:02:59C'est un texte très attendu pour intensifier la lutte contre les trafiquants de drogue.
00:03:03Il a déjà été approuvé par les sénateurs hier, parmi les mesures phares,
00:03:07la création de prisons de haute sécurité pour les narcotrafiquants les plus dangereux.
00:03:12Et puis le choc, Arsenal-PSG ce soir.
00:03:15Les deux clubs vont s'affronter en demi-finale allée de la Ligue des Champions.
00:03:19Les Parisiens vont tenter de prendre l'avantage avant le match retour.
00:03:22Et pourquoi pas accéder à la finale pour la deuxième fois de son histoire.
00:03:26Attention, la marche est grande.
00:03:27Arsenal reste invaincu à domicile depuis deux saisons en Ligue des Champions.
00:03:32Coup d'envoi à 21h sur Canal Plus Foot.
00:03:34Sur Canal, bien sûr, les gunners, les canonniers d'Arsenal.
00:03:39Et croyez-moi, ce soir, nous regarderons ça sur Canal Plus.
00:03:42Charlotte Dornelas est là.
00:03:43Vincent Hervouet, Joseph Massescaron, Olivier Delagare, Thomas Bonnet.
00:03:47On parlera évidemment de l'énergie, de l'électricité.
00:03:50Mais je voudrais qu'on revienne sur les principales interventions de Jordan Bardella il y a quelques instants.
00:03:56Et notamment ce qu'il a dit sur l'islamophobie.
00:03:58Interrogé par Sonia Mabrouk.
00:03:59Maintenant, moi, je ne reprends pas le terme d'islamophobie.
00:04:05Pourquoi ?
00:04:05Parce que je crois que c'est un terme qui est utilisé en réalité par les islamistes dans notre société
00:04:10et notamment par les frères musulmans pour jeter des fatwas contre tous ceux qui émettent des critiques politiques,
00:04:16des critiques de fond à l'égard de l'idéologie islamiste qui se diffuse dans notre société.
00:04:21Bon, on a le droit d'être catophobe, on a le droit d'être judéophobe, on a le droit d'être islamophobe, pourquoi pas.
00:04:26On a le droit de critiquer une relation, on a le droit d'une relation, une religion, bien évidemment.
00:04:31Et son analyse n'est pas tout à fait fausse.
00:04:34C'est-à-dire que le mot islamophobie, bien souvent, est fait pour empêcher la discussion.
00:04:39Vous savez que l'emploi de ce terme a fait débat au sein même du gouvernement.
00:04:41Bruno Rotaillot refuse de l'utiliser, François Bayrou l'a employé ce week-end.
00:04:45Alors il a dit ignominie islamophobe.
00:04:47Je vois une petite nuance.
00:04:49Et ça reste quand même un mot qui reste connoté.
00:04:54Il a été repris d'ailleurs par Manuel Valls.
00:04:57Oui, mais le mot...
00:04:58Vous ne mettez pas de nuance entre ignominie islamophobe et islamophobie ?
00:05:04Non, pas vraiment.
00:05:05D'accord.
00:05:06Écoutez, je savais que j'étais plus nuancé que vous et souvent on me rapporte cette...
00:05:12Montrer tous les jours qu'on peut être modéré avec passion, c'est évident.
00:05:16Qui est-ce qui disait ça, modéré avec passion ?
00:05:18C'est un vieux philosophe qui s'appelait extrêmement estimable, que d'ailleurs François Bayrou connaissait bien.
00:05:24C'est un philosophe démocrate chrétien qui s'appelait Étienne Borne.
00:05:26Un jour je vous raconterai une petite histoire sur les démocrates chrétiens qu'on m'a raconté, qui est assez amusante.
00:05:34On a envie, t'y dis.
00:05:35Comment ?
00:05:35Allez-y, allez-y là.
00:05:36Non mais elle est un petit peu longue, c'est pour ça qu'elle est un petit peu longue.
00:05:40Je crois que c'est Jules César à Rome qui est ennuyé parce que ça se passe mal, etc.
00:05:45Et il dit bon, faites-moi venir, faites-moi venir des lions, faites-moi venir des esclaves et on va calmer, faites-moi dire des chrétiens, on va calmer un peu la foule.
00:05:57On va calmer la foule, on va vous donner des chrétiens aux lions, etc.
00:06:00Bon, et puis au Colisée, ils sont réunis, tout Rome bien évidemment, toute la population est là, etc.
00:06:09Et les chrétiens rentrent face aux lions.
00:06:12Et puis les chrétiens commencent à manger un lion.
00:06:14Et puis les chrétiens commencent à manger deux lions, etc.
00:06:16Et César appelle son intendant, il lui dit, j'ai dit des chrétiens, pas des démocrates chrétiens.
00:06:24Bon, Jordan Bardella, violence.
00:06:28Vous allez voir quand on comprend, vous allez voir quand on comprend.
00:06:33Jordan Bardella, la violence aujourd'hui est partout.
00:06:39Notre société fait face à une flambée de violence et qu'il n'y a plus un seul territoire où les Français sont à l'abri de cette insécurité.
00:06:46Donc ce crime mérite la perpétuité réelle et la France, elle, mérite un sursaut sécuritaire, pénal et migratoire pour protéger notre pays.
00:06:54Rendez-vous compte, on parlait d'une ville de 5000 habitants.
00:06:57Je veux dire, on ne parle pas d'une grande ville, on ne parle pas d'une banlieue sensible, on parle d'une ville de 5000 habitants.
00:07:03Il y a beaucoup de nos compatriotes qui, même très loin des villes, ne se sentent plus aujourd'hui en sécurité.
00:07:08Et si demain, nous sommes à la tête du pays, nous ferons du rétablissement de l'ordre.
00:07:12Alors là, on arrive, et il y a beaucoup de gens qui soulignent ça, on arrive à un tel niveau de violence que pour contrer cette violence, notre état de droit, et j'entends, c'est parfois, c'est prise de parole, notre état de droit ne suffirait pas.
00:07:27Ce qui est évidemment très, très inquiétant.
00:07:29Quand Dominique Crégnier dit ça hier, c'est Dominique Crégnier.
00:07:32Oui, c'est lui qui a dit ça hier.
00:07:42Ce qui est quand même terrible, c'est qu'on s'habitue à ce qu'aujourd'hui, un lieu de culte soit protégé par la police.
00:07:51On ne s'habitue pas.
00:07:51On voit ça maintenant, les grandes fêtes religieuses catholiques, vous avez toujours des gendarmes qui sont maintenant dans les églises.
00:07:58Il n'y a pas une synagogue qui ne soit pas protégée par des forces de l'ordre.
00:08:02Enfin, tout ça pour des lieux de culte quand même, dans la société française.
00:08:07Bon, troisième passage de Jordan Bardella, la gauche et la récupération, ce dont on a parlé hier.
00:08:14J'ai le sentiment que la gauche, elle est l'arme à géométrie variable.
00:08:17Et cette gauche qui est extrêmement ferme, extrêmement dure pour condamner ce qui s'est passé ce week-end,
00:08:22je l'ai été, je le suis et je le suis sans la moindre ambiguïté,
00:08:25est bien plus silencieuse lorsqu'il s'agit de condamner des actes qui ont pu viser Philippine,
00:08:32qui ont pu viser Thomas, Crépole, qui ont pu viser Lola,
00:08:35lorsqu'il s'est agi par exemple de condamner le 7 octobre.
00:08:38Et je n'aime pas cette indignation à géométrie variable et cette condamnation de la violence à géométrie variable.
00:08:45Est-ce que l'indignation à géométrie variable n'est pas Vincent Rouette de tous les côtés ?
00:08:51Non mais, j'ai deux heures.
00:08:54Non mais est-ce que tout le monde n'a pas aujourd'hui, à droite comme à gauche, parfois ses victimes ?
00:09:00Non mais ce n'est pas qu'elle soit à géométrie variable, ce qui est frappant,
00:09:03c'est qu'on va d'indignation en indignation, un clou chasse l'autre.
00:09:07On est dans une société où tous les jours on a motif, en lisant le journal ou en feuilletant sur le net,
00:09:18de s'étonner, de s'exclamer, c'est la première fois, tiens non c'est la deuxième.
00:09:23Et ça c'est frappant.
00:09:24Charlotte, est-ce que...
00:09:25L'honnêteté intellectuelle est la base de la réflexion des journalistes, je l'espère,
00:09:34lorsque vous voyez ce monde médiatique.
00:09:36Est-ce que l'indignation aujourd'hui sélective, on ne la retrouve pas de chaque côté de l'échiquier ?
00:09:43Il y a évidemment des drames qui nous touchent plus que d'autres, dont on se sent plus proche,
00:09:47qu'on arrive plus facilement à analyser en raison du regard qu'on pose sur la société,
00:09:53sur ce qu'il faudrait faire, ça c'est indiscutable.
00:09:55Évidemment, maintenant, dans les propos qui sont tenus, là, Jordan Bardella,
00:09:59quand il explique qu'il faut la perpétuité réelle, etc., il ne change pas de braquet.
00:10:03C'est ça que je note, c'est simplement qu'en fonction des situations,
00:10:06il y a certains responsables politiques qui changent de politique.
00:10:10Tout à coup, ils veulent une justice extrêmement ferme, alors que la plupart du temps,
00:10:13ils ne parlent que des droits de la défense.
00:10:15La question de la loi, dans certains cas, il faut être absolument intransigeant,
00:10:19et dans d'autres, ce n'est pas très grave si la loi n'est pas respectée.
00:10:25Et en l'occurrence, la vraie manipulation qu'il y a eu sur ce dossier,
00:10:29en attendant évidemment que l'enquête nous éclare un peu plus sur ce qui s'est réellement passé,
00:10:34enfin, pas ce qui s'est passé, ça on le sait, mais les réelles motivations de ce tueur,
00:10:39c'est simplement que là, en l'occurrence, la gauche a pris très directement,
00:10:43la lecture qu'il intéressait dans cette histoire et est parti en manifestation,
00:10:48en la martelant tout le week-end, à savoir c'est islamophobe,
00:10:52et d'ailleurs Bruno Retailleau est responsable, puisqu'il avait dit lui-même
00:10:55qu'il ne voulait pas de fillettes voilées dans les compétitions sportives.
00:10:58Excusez-moi, mais de l'un à l'autre, le lien n'est pas évident,
00:11:00alors que, je termine, il refuse, non pas, il ne discute pas, il condamne a priori,
00:11:07quand vous posez une question, par exemple, et je reprends les exemples cités par Jordan Bardella,
00:11:11par exemple de la mort de Lola, où la meurtrière est sous occulteve,
00:11:16donc il y a une décision administrative qui fait qu'elle n'aurait pas dû être là,
00:11:21et ils interdisent que des Français posent la question, demandent des comptes aux politiques
00:11:25sur l'application même des décisions qui sont prises, c'est quand même un lien extrêmement direct,
00:11:30beaucoup plus qu'entre je ne sais quelle prise de parole de Bruno Retailleau,
00:11:34qui n'a jamais appelé à tuer qui que ce soit.
00:11:36Je pense que le point le plus fort de l'intervention de Jordan Bardella ce matin,
00:11:41c'était de se poser en protecteur absolu de tous les Français, tous les Français.
00:11:45Il a été interrogé expressément là-dessus, et d'autres ne l'auraient pas fait.
00:11:49C'est le principe d'un homme politique, effectivement, de protéger tous les Français,
00:11:52et tous se mettent dans cette...
00:11:55Non, non, pardonnez-moi, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
00:12:25des islamistes pour restreindre les libertés des femmes et pour installer dans la société une logique d'islamisation.
00:12:33Partout où les islamistes sont arrivés au pouvoir, la première mesure qu'ils ont engagée,
00:12:37ça a été vrai aussi dans la Turquie d'Erdogan, ça a été de restreindre les libertés et les droits des femmes
00:12:42et de réinsuffler la culture du voile.
00:12:46Le voile, il n'est pas souhaitable parce qu'il est pour moi une marque de discrimination entre les hommes et les femmes dans notre société.
00:12:51Donc je suis opposé à titre personnel, comme beaucoup de Français, au port du voile
00:12:57parce que je considère que dans notre pays, la femme française, elle est libre,
00:13:01que nous sommes les héritiers d'une civilisation immense, d'une civilisation européenne dans laquelle la femme est l'égale de l'homme.
00:13:09Vous mentiez bien évidemment, mais ce qu'on dit depuis plusieurs jours, vous n'allez pas interdire le port du voile en France.
00:13:14Les mœurs dans certaines communautés sont ainsi et c'est aussi l'échec de l'intégration, c'est l'échec de l'assimilation sans doute,
00:13:25mais d'autres se reconnaissent dans d'autres mœurs que les mœurs traditionnelles françaises.
00:13:29Oui, mais ça c'est une réalité.
00:13:31La réalité aussi du monde contemporain, c'est que vous voyez qu'un président élu aux Etats-Unis,
00:13:36en l'espace de trois mois, a pris près de 200 mesures et immédiatement enclenché une politique
00:13:43contre l'immigration clandestine, des mesures qui finalement ne suscitent qu'une seule opposition,
00:13:55celle des juges, celle des magistrats.
00:13:59Quelques réticences manifestement américaines aussi.
00:14:02J'ai vu des sondages sortir aujourd'hui pour les 100 jours de Trump, on en parlera tout à l'heure,
00:14:08il semble qu'il y ait beaucoup de gens qui ne sont pas revenus de Trump,
00:14:13mais en tout cas sont un peu défiants.
00:14:16C'est un spectacle sidérant depuis 100 jours auxquels on est scotché.
00:14:21Évidemment, il prend des mesures, mais sur le fond, il y a une chose par exemple sur l'immigration,
00:14:25où il avance considérablement.
00:14:27Il a immédiatement supprimé ce nombre de lois qui lui paraissaient mauvaises,
00:14:32et il a pris des moyens que personne n'imaginerait prendre en Europe,
00:14:37avec un résultat qui est celui qu'il souhaitait obtenir.
00:14:41On va attendre pour les résultats de Trump.
00:14:43De toute façon, Jordan Bardella, je vais finir parce qu'on va recevoir Alexandra dans une seconde aussi,
00:14:47Alexandra que vous connaissez, Alexandra Blanc,
00:14:50et qui va nous quitter pendant quelques jours,
00:14:53mais qui reviendra plus nombreuse, si j'ose dire.
00:14:56Qui reviendra plus nombreuse.
00:14:57Qui reviendra après.
00:15:00Personne ne m'a annoncé.
00:15:01Comment ?
00:15:02Qui reviendra, bien sûr, après avoir fait sans doute la plus belle chose au monde.
00:15:08Et on en parlera dans une seconde.
00:15:10Jordan Bardella sur Marine Le Pen.
00:15:13Elle est totalement innocente des faits qui lui sont reprochés.
00:15:15Ce n'est pas une décision de justice qui privera les Français,
00:15:19quelles qu'elles soient, de la décision, de la possibilité
00:15:22de se choisir des idées patriotes lors de la prochaine élection.
00:15:26Donc ma position, non mais ma position, elle est très claire.
00:15:28Elle a évolué.
00:15:29Elle n'a pas évolué.
00:15:30Elle a changé depuis quelques semaines.
00:15:32Je me prépare à devenir Premier ministre.
00:15:34Marine Le Pen se prépare à devenir présidente de la République.
00:15:37Nous sommes un duo, nous travaillons ensemble.
00:15:39Et j'ai dit de manière très simple et très claire
00:15:41que si Marine Le Pen devait être empêchée de se présenter à l'élection présidentielle,
00:15:46je pense pouvoir vous dire que je serai son candidat.
00:15:50Thomas Baudet, c'est une bonne stratégie de mettre en place précisément
00:15:53la possibilité que Marine Le Pen ne soit pas candidate.
00:15:57Il faut préparer l'opinion à cette hypothèse.
00:15:59Levez les quelques doutes aussi qui existent malgré tout
00:16:01sur l'hypothèse de Jordan Bardella en tant que président de la République.
00:16:06J'aime beaucoup sa formule.
00:16:06Je pense pouvoir vous dire que je remplacerai Marine Le Pen.
00:16:09Il prend quand même énormément de très émotion.
00:16:10Je serai son candidat.
00:16:11Je serai son candidat.
00:16:12C'est encore mieux.
00:16:13J'ai aussi noté ce matin dans son interview la prise de distance parfois avec Marine Le Pen
00:16:17sur les questions économiques à nouveau.
00:16:18C'est-à-dire qu'il a vraiment parlé beaucoup des patrons, de la prospérité, de l'économie.
00:16:22Hier, il était avec les représentants de l'association Éthique.
00:16:25Il y a quand même là une grande différence entre Jordan Bardella et Marine Le Pen.
00:16:27Une grande différence ?
00:16:28Oui.
00:16:29Pour moi, la différence, elle est quand même assez importante.
00:16:31Oui, il a raison.
00:16:32Il a parlé du taux de prélèvement obligatoire.
00:16:33Il a raison parce qu'un des points faibles de Marine Le Pen, justement, c'était l'aspect économique.
00:16:39Et donc là, le travail de Jordan Bardella, c'est de rassurer...
00:16:42Elle a quand même se rassuré un gouvernement sur une hausse d'impôts.
00:16:44Enfin, qu'on ne veuille ou non.
00:16:45Bon, dernier passage, dernier passage.
00:16:48Et regardez, c'était une de valeurs actuelles hier qui montrait Cyril Hanouna possible candidat à la présidentielle.
00:16:56Il en parlera d'ailleurs ce soir sur Europe 1.
00:16:58Il a dit un mot là-dessus, Jordan Bardella.
00:17:03Je n'y crois pas.
00:17:04Je pense que l'élection présidentielle est un...
00:17:07Devenir un chemin de croix et un parcours du combattant.
00:17:10Et que ça nécessite aussi d'avoir une forme d'enracinement dans le pays.
00:17:16Maintenant, Cyril Hanouna a beaucoup de talent.
00:17:19Et j'ai beaucoup de respect et d'amitié pour son travail.
00:17:22Bon, je vais vous dire quelque chose.
00:17:24Je ne sais pas si Cyril ira ou pas.
00:17:26Ce que je trouve intolérable, parce que j'ai écouté quelques plateaux,
00:17:29c'est le mépris de classe qu'il existe de certains hommes politiques,
00:17:33ou certaines, que j'ai entendues ces dernières heures,
00:17:36qui feraient mieux de ne plus apparaître à la télévision
00:17:39après le travail politique qu'ils ont fait depuis 40 ans.
00:17:42C'est un citoyen, Cyril.
00:17:45S'il veut se présenter, il se présente.
00:17:47Franchement, je ne lui conseillerais pas de se présenter.
00:17:49Comme j'avais dit à Cyril...
00:17:50Comme j'avais dit à Éric Zemmour de ne pas se présenter.
00:17:53Un journaliste, un journaliste, un animateur, un animateur,
00:17:55un homme politique, c'est un métier.
00:17:57Bon, Éric, il a fait ce qu'il a voulu, Éric Zemmour.
00:17:59Et de la même manière, si Cyril me demandait un conseil,
00:18:02mais un conseil non sollicité n'est jamais écouté.
00:18:09Bon, donc, il ne sert à rien de donner un conseil qui est non sollicité, par définition.
00:18:12Donc, il ne me le demandera pas, mais je lui déconseillerais de se présenter.
00:18:16Bon, mais il n'empêche, c'est un citoyen.
00:18:18Et quand on voit, pardonnez-moi, la nullité,
00:18:21la nullité de certains depuis 40 ans
00:18:23qui ne viennent pas donner de leçons à ceux qui ont envie de faire autre chose.
00:18:27Mais pourquoi vous me regardez avec agressivité comme ça ?
00:18:28Non, parce que le mépris, et même des journalistes,
00:18:33j'ai entendu l'espèce de mépris de classe,
00:18:35tout le monde a le droit de se présenter.
00:18:37Tout le monde.
00:18:37Mais ce qui est très intéressant, dans cette candidature potentielle,
00:18:41c'est les candidatures out of the box,
00:18:43les candidatures de gens indépendants.
00:18:46On parle de Michel-Édouard Leclerc, on parle de Cyril Hanouna,
00:18:48on évoque d'autres noms.
00:18:51Bon, je vous demande, est-ce que vous pouvez vous lever ?
00:18:53Et on applaudit.
00:18:55Je vous demande de vous.
00:18:56Est-ce que vous pouvez vous lever ?
00:18:57On applaudit Alexandre.
00:18:58On applaudit Alexandre.
00:19:01On applaudit Alexandre.
00:19:03Merci pour l'accueil.
00:19:04Voilà, Alexandra.
00:19:05Quel accueil, mon cher Pascal.
00:19:07Je crois que j'ai une chanson d'ailleurs pour vous,
00:19:09mais on va l'avoir la chanson.
00:19:10Bon, d'abord, on vous aime.
00:19:12Moi aussi.
00:19:13Et les téléspectateurs vous aiment.
00:19:15Je l'espère.
00:19:15Et ils ont un lien, comme avec beaucoup de gens de cette chaîne,
00:19:21un lien particulier, parce que c'est vrai que c'est news.
00:19:24C'est une chaîne, je pense, particulière.
00:19:27Voilà, elle entretient un lien d'affection, parfois aussi d'hostilité.
00:19:31Je connais des gens qui ne nous aiment pas beaucoup.
00:19:33Ah bon ?
00:19:33Il y en a.
00:19:34Bon.
00:19:34On dirait qui.
00:19:35Mais il y a un lien, parfois, d'affection qui s'est tissé,
00:19:38que vous devez vous rencontrer quand vous allez le matin dans la rue.
00:19:42C'est vrai qu'on crée un lien avec les gens et un lien également entre nous.
00:19:46On est une grande famille.
00:19:47On se connaît depuis maintenant une petite dizaine d'années, mon cher Pascal.
00:19:50Et c'est vrai qu'on crée, on est...
00:19:53En tout cas, une équipe.
00:19:54Moi, je dis une équipe, une famille.
00:19:56En tout cas, une équipe.
00:19:57Il y en a déjà une, c'est...
00:19:58Et, Alexandra Blanc, vous allez...
00:20:03Nous sommes deux.
00:20:04Voilà, avec un petit garçon que vous allez appeler Pascal.
00:20:06Exact.
00:20:07Ou Anatole.
00:20:08Au choix.
00:20:08Ou Anatole.
00:20:09Ou Anatole.
00:20:10Bon.
00:20:11Bon.
00:20:11Vous allez donc faire le plus beau métier du monde,
00:20:14ou la plus belle chose au monde.
00:20:15C'est-à-dire que vous allez avoir un enfant qui va naître quand ?
00:20:17Il va naître d'ici trois semaines, un mois,
00:20:19a priori, à la fin du mois de mai.
00:20:22Donc, c'est une nouvelle expérience, nouvelle aventure.
00:20:24C'est vrai que c'est le premier bébé.
00:20:26Donc, c'est un peu l'inconnu.
00:20:29Et je...
00:20:31En tout cas, la grossesse est une merveilleuse aventure.
00:20:32Et j'ai eu de la chance.
00:20:34Parce que j'ai eu quand même une très belle grossesse.
00:20:35J'ai pu travailler quasiment jusqu'au bout.
00:20:37Ce qui n'est pas le cas de toutes les femmes.
00:20:38Que je salue d'ailleurs.
00:20:39Vous êtes une publicité pour faire des enfants.
00:20:42Parce que...
00:20:43Pas trop grossi, ça va.
00:20:44Enfin, j'ai un peu.
00:20:44Oui.
00:20:45Non, mais le bébé va naître quand ?
00:20:47A priori, fin mai.
00:20:48Donc, d'ici...
00:20:49Fin mai ?
00:20:49D'ici trois semaines, un mois.
00:20:50Non, mais vous vous rendez compte ?
00:20:51Maximum un mois.
00:20:52Donc, il va naître sous le signe des...
00:20:54Gémeaux.
00:20:54Gémeaux.
00:20:55Entre taureau et gémeaux.
00:20:57D'accord.
00:20:57Vous ne nous faites pas la chanson ?
00:20:59Nous sommes des sœurs, j'ai mais non.
00:21:01Bon.
00:21:01Donc, il va naître dans trois semaines.
00:21:03Vous travaillez effectivement jusqu'au bout.
00:21:05Vous avez été...
00:21:05Avec un réveil en pleine nuit quand même.
00:21:07Voilà.
00:21:07Et vous êtes pleine d'énergie.
00:21:10Et effectivement, c'est une publicité formidable.
00:21:12Et c'est bien, je trouve, que faire des enfants dans ce pays.
00:21:16Puisque manifestement, nous sommes en difficulté.
00:21:19C'est un état merveilleux, la grossesse qui...
00:21:24Je ne sais pas, c'est un peu inexplicable.
00:21:27On ne peut pas l'expliquer aux hommes, par exemple.
00:21:29Il y a beaucoup de choses qu'on peut expliquer aux hommes.
00:21:31C'est vrai.
00:21:32Mais c'est une merveilleuse aventure.
00:21:33C'est sûr que c'est l'inconnu.
00:21:35Parce qu'on ne sait pas après.
00:21:36On va se dire que dans deux, trois semaines, on ne sera plus tout seul.
00:21:39On sera avec un petit être qui ne dépendra que de nous, mais qu'on aime déjà tellement.
00:21:43Bon.
00:21:43C'est un petit garçon.
00:21:44Un petit garçon.
00:21:45Et alors, il remue un peu.
00:21:47Ah, il bouge.
00:21:47Oui, il bouge.
00:21:48Il bouge.
00:21:49Surtout quand il entend votre voix.
00:21:50En fait, il réagit.
00:21:51Non, mais un enfant réagit.
00:21:52Pas trop quand même.
00:21:53Un enfant réagit aux voix.
00:21:55Non, mais c'est très impressionnant.
00:21:57Et il y a des voix qui les stimulent plus que les autres.
00:21:59Bon, j'ai vu que la matinale, ce matin, Romain, Shana, étaient tous autour de vous et vous ont offert des...
00:22:07Et ça, je tenais à remercier vraiment mon équipe parce que j'ai reçu, pendant ma grossesse, un accueil formidable.
00:22:13Et je sais que ça ne se passe pas toujours comme ça quand on annonce à son employeur qu'on attend un bébé.
00:22:18Et notre grand patron également, Serge Nedjar, qui a été d'une gentillesse incroyable à mon égard.
00:22:22Et c'est vrai que quand on attend un bébé et qu'on travaille dans des conditions aussi agréables,
00:22:26et votre gentillesse également, Pascal, enfin...
00:22:28Non, mais vous avez...
00:22:29Vous avez aussi votre médecin personnel qui est présent tout le temps avec vous.
00:22:33Ah oui, Brigitte Millot.
00:22:34Voilà, qui est à vous ce que M. Gubler était à François Mitterrand.
00:22:38C'est-à-dire qu'il ne vous quitte pas.
00:22:40Elle ne vous quitte pas.
00:22:41Brigitte est là.
00:22:41Brigitte Millot, évidemment.
00:22:43Brigitte Millot.
00:22:44En tout cas, quand on travaille, qu'on est enceinte et qu'on est accueilli comme ça, ça fait vraiment plaisir.
00:22:49J'ai une petite chanson rien que pour vous à vous faire écouter.
00:22:52C'est très doux.
00:23:05Je le ferai écouter quand il sera né.
00:23:09Voilà, nouvelle aventure.
00:23:11Tu avais tous me faire pleurer ce matin.
00:23:15C'est le but, hein ?
00:23:16Non, mais il y a plein de mères qui vous écoutent en ce moment, qui vous enlient, je pense.
00:23:24Parce qu'elles ont peut-être...
00:23:26C'est des mamans qui sont peut-être devenues grand-mères et elles voient votre genèse, votre énergie, votre beauté.
00:23:33Elles se disent, voilà, vous êtes dans l'éclat.
00:23:35C'est à toutes les jeunes femmes qui ont beaucoup de mal à avoir des enfants.
00:23:38Ça, c'est aussi important de le dire, parce qu'on est une génération qui, parfois, a du mal à avoir des enfants.
00:23:42Donc, je salue également toutes mes copines.
00:23:44Eh bien, écoutez, vous nous ferez une petite vidéo ?
00:23:47Bien sûr !
00:23:48Des petits pascals !
00:23:49Mais il n'y en a plus de pascals !
00:23:52Mais j'ai proposé même, par exemple...
00:23:54Il n'y en a plus, et j'ai proposé une autre idée qui pourrait être pas mal.
00:23:59Alors, comment dire, le pape est mort le jour de Pâques, donc le prochain pourrait s'appeler Pascal.
00:24:06Et comme ça, il pourrait faire une certaine audience.
00:24:08Pourquoi pas ?
00:24:10Une audience.
00:24:12Bon.
00:24:13Non, mais...
00:24:13La télé rend fou !
00:24:18La télé rend fou !
00:24:19La télé rend fou !
00:24:21La télé rend fou !
00:24:22En fait, tout le monde le sait, la télé rend fou !
00:24:24Bon.
00:24:24Ah, le carillon, merci.
00:24:26Merci vraiment, merci à vous, Alexandra.
00:24:28Merci, Alexandra.
00:24:29Merci à vous, Pascal.
00:24:30Le carillon d'Europe 1, avec le camarade Thomas Hill.
00:24:35Bonjour, Pascal.
00:24:36Vous ne serez jamais enceinte, nous.
00:24:39Eh oui !
00:24:40Vous ne saurez jamais !
00:24:43Il y avait un film comme ça, avec Catherine Deneuve et Marc Chelo Mastroili, je crois.
00:24:47L'événement le plus important depuis...
00:24:48Depuis que le marché soleil.
00:24:49Voilà, c'était un homme qui tombait enceinte.
00:24:51Ça ne nous arrivera jamais !
00:24:53Mais j'ai constaté votre émotion, Pascal.
00:24:55Les auditeurs ne s'en sont peut-être pas rendus compte.
00:24:56Eh, parce que lorsque l'enfant paraît, quelle est la phrase de Victor Hugo ?
00:25:01C'est un peu de famille, ça peut dire.
00:25:02Et voilà, lorsque l'enfant paraît...
00:25:04C'est la plus belle chose au monde, évidemment.
00:25:06Oui, petits enfants, petits problèmes, grands enfants, grands problèmes.
00:25:11Vous le savez.
00:25:12Je suis au courant, oui.
00:25:13Non, oui, mais vos enfants, ils sont tout petits.
00:25:15J'en ai un de 12 ans, quand même.
00:25:17Ça y est, je commence à avoir des problèmes d'adolescent, là.
00:25:19Oui, mais 12 ans, ils ne travaillent pas encore.
00:25:23Pas tout de suite.
00:25:25Il ne fume pas, il ne boit pas, il ne sort pas.
00:25:27Oui, c'est léger pour l'instant, effectivement.
00:25:32Bon, le programme.
00:25:34Le programme, Samuel Etienne, vous le connaissez ?
00:25:36Samuel Etienne, il sera avec nous dans un instant.
00:25:38Il est sur Twitch, il est à la télé.
00:25:40C'est assez rare parmi les animateurs.
00:25:42Vous n'êtes pas encore sur Twitch, vous ?
00:25:44Ça m'a échappé.
00:25:47Ça m'a échappé sur Twitch.
00:25:48Mais il fait le jeu des champions, aussi.
00:25:51Question pour un champion, bien sûr.
00:25:52Question pour un champion, bien sûr.
00:25:54Évidemment, un public jeune.
00:25:55Eh bien, écoutez, merci.
00:25:57Il y a tous les publics.
00:25:58Bien sûr.
00:25:58A tout à l'heure, Pascal.
00:25:59Merci, merci beaucoup.
00:26:01On marque une pause et on revient pour évoquer toutes les actualités.
00:26:06Bien évidemment, et ce qui s'est passé en Espagne hier.
00:26:09Et puis la souveraineté énergétique qui est discutée en France.
00:26:12A tout de suite.
00:26:20La musique a douce filet mœurs.
00:26:24Et cette chanson, elle est belle.
00:26:28Voilà, prendre un enfant.
00:26:30Et si on militait pour qu'il y ait des enfants, Charlotte, dans ce pays, on reviendrait et on dirait, faites des enfants.
00:26:36Prendre un enfant par la main.
00:26:39Voilà, c'est bien.
00:26:40Barbara, que dis-tu ?
00:26:43Il vaut mieux, vu la catastrophe démographique qui s'annonce.
00:26:45Il y a un plan qui se prépare en vraiment démographie.
00:26:47Là-dessus, plan natalité.
00:26:48Eh bien, écoutez, nous, on peut être chargés de faire appliquer ce plan en écoutant des chansons chaque matin pour refaire des enfants.
00:26:55Barbara Durand est avec nous.
00:26:56Bonjour, Barbara.
00:26:57Bonjour, Pascal.
00:27:02Bonjour à tous.
00:27:03À la une de l'actualité, l'électricité rétablie en Espagne et au Portugal.
00:27:09Hier, une coupure de courant massive et exceptionnelle a semé le chaos dans toute la péninsule ibérique.
00:27:14L'origine de cette panne-géant reste à ce stade inconnu.
00:27:18Le retour du courant a souvent été accompagné hier d'applaudissements et de cris de joie.
00:27:24Faire payer aux détenus les frais de leur incarcération, la proposition de Gérald Darmanin validée par Jordan Bardella ce matin sur notre antenne.
00:27:32Une mesure, il indique, déjà portée par Marine Le Pen en 2022.
00:27:35Il est invraisemblable que les Français qui travaillent dur soient non seulement contraints de subir les méfaits de personnes qui agressent, tuent, volent
00:27:42et obligés de payer leurs frais de détention.
00:27:44Fin de citation.
00:27:46Enfin, une semaine après le rétablissement du contrat d'association de l'État avec le lycée musulman Averroës, Elisabeth Borne annonce faire appel de la décision du tribunal administratif de Lille.
00:27:56En décembre 2023, la préfecture du Nord avait résilié ce contrat, évoquant des manquements graves aux principes fondamentaux de la République.
00:28:05Bon, j'ai vu, je disais du bien hier, merci Barbara, je disais du bien de Fabien Roussel.
00:28:09Oui, c'était gentil.
00:28:11Voilà, et il a expliqué que certains éditoriaires de CNews ont du sang sur le main.
00:28:15Pour un ancien membre du Parti communiste qui a soutenu un régime qui a tué 50 millions de personnes,
00:28:20franchement, Fabien Roussel, il devrait balayer devant sa porte.
00:28:23Voilà, on est d'accord.
00:28:25Je disais en plus du bien de lui, parce que d'expliquer, c'est quand même mettre des cibles sur le dos des uns et des autres.
00:28:32Vous voyez, c'est-à-dire que c'est des gens qui ne veulent pas que la liberté d'expression s'exprime.
00:28:36C'est très intéressant.
00:28:38Mais il est dans son couloir de nage, parce qu'il est juste membre du Parti communiste.
00:28:47Et on sait ce que ses amis ont fait lorsqu'ils ont été au pouvoir pendant 80 ans en Russie.
00:28:53Et partout dans le monde.
00:28:56Donc, qui garde ces leçons pour lui, M. Roussel ?
00:28:59Simplement, il peut venir sur ce plateau s'il le souhaite quand même.
00:29:01Vous dites ça le jour anniversaire de la chute de Phnom Penh, en fait.
00:29:05Oui, absolument.
00:29:07Et de l'arrivée des Khmer Rouges au pouvoir, avec l'humanité qui titrait, comme tout le monde, Phnom Penh libéré.
00:29:13Exactement.
00:29:13Parce que les Cambodgiens, eux, savent ce que c'est qu'un génocide.
00:29:19Ils n'en emploient pas à temps et à travail.
00:29:20C'est-à-dire que c'est un petit peu plus grave que ça.
00:29:22Non seulement la gauche française s'est couvert de honte en étant si complaisante avec les Khmer Rouges,
00:29:28mais il n'y a plus grave, c'est que les Khmer Rouges, du moins leurs dirigeants,
00:29:32ont tous été formés à Paris, dans les filiales du Parti communiste français,
00:29:36dans les associations qui regroupaient les étudiants Khmer et qui étaient totalement tenus par le PC.
00:29:43Donc, il y a une petite responsabilité, non seulement d'avoir fermé les yeux
00:29:46quand ils ont commencé à assassiner leur population,
00:29:49mais il y a aussi une responsabilité écrasante dans la formation qu'ils ont reçue ici, chez nous, à Paris, dans le 15e arrondissement.
00:29:58Vous faites bien de rappeler le Parti communiste français et que M. Roussel garde ses sons pour lui.
00:30:04Vous pourrez lire l'excellent interview de Pierre Brochand dans le Figaro,
00:30:10qui était présent en 1975 à la chute de Phnom Penh et qui était à l'époque, sinon ambassadeur ou conseiller de l'ambassadeur.
00:30:22C'était un jeune diplomate et conseiller.
00:30:24Et il y a un papier avec Génie Bastier, qui est absolument passionnant ce matin, dans le Figaro.
00:30:29Bon, l'Espagne, avec cette séquence, vous voulez voir ?
00:30:32Lorsque la lumière est revenue hier en Espagne, regardez cette séquence de joie.
00:30:37Fiat Lux.
00:30:51Ça rappelle les images du confinement, pour tout vous dire.
00:30:53Alors voyons le sujet de Corentin Briot et on va essayer de savoir ce qui s'est passé en Espagne,
00:30:58parce que ça me paraît un mystère mystérieux.
00:30:59Et la lumière fut.
00:31:06Un peu avant 22h, hier à Madrid, des scènes de célébration,
00:31:10presque 10h après qu'une panne de courant massif a touché l'Espagne et le Portugal.
00:31:17Feu rouge hors service, pas d'internet, train immobilisé,
00:31:20ou même des personnes coincées dans des ascenseurs.
00:31:23La péninsule ibérique s'est retrouvée pendant de longues heures dans le chaos,
00:31:26alors que les origines de cette panne restent toujours inconnues.
00:31:31Qu'est-ce qui a provoqué cette coupure soudaine de l'approvisionnement ?
00:31:34Les spécialistes n'ont pas encore pu le déterminer, mais ils y parviendront.
00:31:38Les institutions publiques compétentes et tous les opérateurs privés
00:31:41travaillent de manière coordonnée pour comprendre ce qui s'est passé.
00:31:45Entre Lisbonne et Madrid, la journée fut longue et stressante.
00:31:48Les habitants ont dû s'adapter au fil des heures,
00:31:50tout en espérant un retour à la normale le plus vite possible.
00:31:54J'essaie de retirer un peu d'argent parce que comme nous n'avons pas d'électricité,
00:31:59la carte ne fonctionne pas et je ne sais pas comment je vais faire pour acheter à manger.
00:32:04Je suis un peu anxieuse car je n'ai jamais vécu cette situation.
00:32:07Ils ne vous donnent aucune information sur ce qui se passe.
00:32:10Vous voyez beaucoup de policiers qui arrivent, qui partent.
00:32:14Plus de 14 heures après le début de la panne,
00:32:16ce sont plus de 80% de l'électricité qui est revenue en Espagne et au Portugal.
00:32:21Je disais que c'est un mystère mystérieux.
00:32:25Parce qu'on nous a expliqué qu'il y avait des températures extrêmes.
00:32:31J'ai regardé, il n'y a pas de température extrême hier du tout.
00:32:35Donc il y a un loup là-dedans.
00:32:37Michel Chevalet parlait des éruptions solaires ce matin.
00:32:39Visiblement, cette piste-là est également écartée.
00:32:41Il n'y a pas eu d'éruption solaire majeure dans les premières années.
00:32:44C'est très étonnant que 24 heures après, on ne sache pas ce qu'il s'est passé.
00:32:46Mais l'hypothèse qu'il y ait eu une surproduction du solaire,
00:32:54qui ait fait tout exploser, est possible.
00:32:57Il faut vraiment attendre quelques jours parce qu'il n'est pas exclu non plus
00:33:01que ce soit des attaques de hackers.
00:33:06En tout cas, les personnes en France qui travaillent sur les questions de cybersécurité
00:33:11se penchent là-dessus pour savoir si ce ne serait pas une attaque concertée.
00:33:17En l'ensemble, l'Espagne et le Portugal en même temps.
00:33:20Vincent Arouette.
00:33:20Non, c'est un bon scénario de film catastrophe.
00:33:22On voit la fragilité de nos sociétés, évidemment.
00:33:25Moi, ce qui m'a frappé, c'est quand même l'espèce d'impuissance
00:33:29qui se lisait sur le visage de Pedro Sanchez,
00:33:32qui ne savait finalement qu'il essayait d'occuper l'espace,
00:33:35mais qui était incapable de porter une réponse
00:33:36aux questions que se posent évidemment tous les Espagnols.
00:33:39Donc, j'imagine que toute la péninsule était scotchée à l'écran
00:33:42à l'écouter le Premier ministre
00:33:43et qui montrait à quel point il était démuni.
00:33:48Il ne pouvait même pas évoquer le fantôme de Franco
00:33:51pour justifier son impuissance.
00:33:54Il y a quelque chose de fascinant quand même aussi,
00:33:56c'est l'état de panique des gens.
00:33:57Je ne sais pas si vous avez vu les reportages.
00:33:59Plus d'électricité, les gens se sont précipités dans les magasins,
00:34:02achetés de l'eau, ça, ça peut comprendre,
00:34:03et du papier à cabinet.
00:34:05Et là, il faut absolument acheter du papier à cabinet
00:34:07quand il n'y a plus d'électricité.
00:34:09On m'expliquera quand même la relation de ce que vous avez fait.
00:34:13Le papier à cabinet, je ne connaissais pas cette expression.
00:34:16Je l'ai comprise, mais je ne connaissais pas cette expression.
00:34:19Bon, la souveraine de l'idée...
00:34:21Qu'est-ce que vous préférez ?
00:34:22François Bayrou a annoncé lundi que le décret,
00:34:25on parle d'un décret, c'est un vrai scandale si c'est un décret,
00:34:27définissant la feuille de route énergétique de la France
00:34:29pour les dix prochaines années, on va passer ça en décret.
00:34:31J'espère que ça ne va pas se passer comme ça.
00:34:34Vraiment.
00:34:35Et Adelot Vergeon était avec nous et nous a mis en garde l'autre jour.
00:34:38Regardez l'Assemblée Nationale hier.
00:34:40Ton ami ?
00:34:40L'Assemblée Nationale.
00:34:42J'ai demandé à Marine Lançon.
00:34:43Regardez.
00:34:45Discussion majeure.
00:34:47Regardez.
00:34:48À gauche, qui a...
00:34:49Ils sont où ?
00:34:50Ils sortent de 15 jours de vacances.
00:34:52Ils sont où, les députés ?
00:34:54Ils sont où ?
00:34:55Regardez.
00:34:56On va la voir, on voudrait la montrer tous les jours, ça.
00:34:58Oui, ils sont dans leur circonscription.
00:34:59Comment ?
00:34:59Mais ils en ont, mais c'est des...
00:35:01Voilà, voilà.
00:35:02Les décisions les plus importantes pour la France.
00:35:04Et qui était là ?
00:35:05Qui était là ?
00:35:06Charles de Courson, comme par hasard, qui est un homme sans doute sérieux.
00:35:09Marine Le Pen était là.
00:35:10Jean-Philippe Tanguy était là.
00:35:12François Hollande était là.
00:35:14Dominique Vouanet.
00:35:15Alors, je disais tout à l'heure, Dominique Vouanet, elle était là.
00:35:17Elle a bradé le nucléaire français.
00:35:20Et c'est l'assassin qui revient sur le lieu du crime.
00:35:22C'est elle que les écologistes ont choisi d'envoyer quand même à la tribune pour porter la parole du groupe.
00:35:26C'est quand même...
00:35:26Bon, alors, écoutez peut-être François Bayrou d'abord sur ce sujet, parce que c'est...
00:35:33En fait, ce sujet, il est décisif.
00:35:35C'est un scandale d'État, l'électricité en France.
00:35:38On va mettre des milliards, notamment pour le raccordement du offshore au réseau, ça va coûter 38 milliards.
00:35:50C'est une honte.
00:35:52C'est l'argent des Français.
00:35:54Ça creuse le budget.
00:35:56Ils n'en ont rien à faire.
00:35:57Vous parlez des dix années à venir, ce n'est pas des 38 milliards.
00:36:00Pour les dix années à venir, c'est 300 milliards.
00:36:02Et les Français n'ont pas le droit.
00:36:05Mais j'attends du président de Saint.
00:36:07C'est à lui de faire ça, Emmanuel Macron.
00:36:09Le reproche qu'on lui fait, il est précisément là.
00:36:11Le nucléaire, ça marche, c'est moins cher.
00:36:14Et c'est exploité simplement à 60%.
00:36:16C'est ce que nous a dit Anne Lauvergeon l'autre jour.
00:36:1760% dans tous les autres pays, on est à 85%.
00:36:20Le choix a été fait de faire des éoliennes.
00:36:23Maintenant, il faut qu'elles tournent, évidemment.
00:36:25Mais les éoliennes, si Cyril Hanouna est président de la République,
00:36:29je lui demanderais de les enlever directement, et notamment à la boule.
00:36:32Mais les éoliennes, même si c'est le tourne, il faut les connecter.
00:36:34Pour que ça fonctionne.
00:36:36Non, mais on sourit, on sourit, mais c'est un scandale.
00:36:39En fait, on sourit, mais c'est un vrai scandale.
00:36:42Parce que les Français, après, tu leur fais les poches depuis des années.
00:36:46Tu leur fais les poches et tu vas faire 38 milliards.
00:36:4938 milliards, ça coûte de raccorder.
00:36:51Pour rien.
00:36:52Uniquement pour faire plaisir aux idéologues.
00:36:54Si ça marchait, mais ça marche moins bien que le nucléaire.
00:36:57Il faut quand même préciser que ça vient beaucoup de Bruxelles, ces consignes-là.
00:36:59Mais je suis bien d'accord avec vous.
00:37:01Alors, écoutez ce que disait François Bayon.
00:37:04Notre objectif est que le décret soit publié d'ici à la fin de l'été,
00:37:08afin d'apporter la visibilité nécessaire aux différentes filières industrielles de l'énergie.
00:37:14Les choix que nous arrêterons, Parlement et gouvernement en co-responsabilité,
00:37:19engageront pour des décennies l'avenir de notre pays.
00:37:23Ils l'engageront sur l'un des principaux socles de notre équilibre économique, écologique et social.
00:37:29Ces décisions lourdes méritent d'être éclairées par un débat honnête et exigeant,
00:37:35guidé par la raison et le sens de l'intérêt général.
00:37:38C'est ce débat que nous ouvrons aujourd'hui.
00:37:40Écoutons ce qu'a dit Marine Le Pen.
00:37:42Vous avez organisé l'explosion des taxes et des factures.
00:37:48Vous avez saboté cet avantage compétitif unique pour notre économie.
00:37:53Vous avez laissé piller ou mourir des technologies d'excellence.
00:37:57Depuis 2007, le prix de l'électricité, du gaz et du fuel domestique a plus que doublé.
00:38:02Celui du gaz a augmenté jusqu'à 80% bien plus vite que les salaires et les retraites.
00:38:08Vous avez sciemment augmenté les factures au nom de l'écologie,
00:38:11associant les peurs de la fin du mois des familles françaises avec votre culpabilité de la fin du monde.
00:38:18Alors il n'est pas trop tard pour appliquer le programme du Rassemblement National
00:38:20et transformer l'enfer qui nous est proposé en paradis énergétique.
00:38:26Ce qu'elle dit est hélas incontestable.
00:38:30Quand on voit Dominique Voinet, comme vous l'avez rappelé,
00:38:34qui a été nommé à l'Assemblée Nationale,
00:38:38tous les groupes étaient d'accord quand même ensemble.
00:38:42Il n'y avait pas que les verres.
00:38:43Mais il y a une soumission.
00:38:44Écoutez Madame Voinet qui dit juste n'importe quoi
00:38:49et qui dit n'importe quoi, qui a bradé le nucléaire français,
00:38:53s'abordé et qui jouit d'une...
00:38:55Ce n'est pas un procès d'attention qu'on lui fait parce qu'en décembre dernier...
00:38:57Elle l'a dit.
00:38:58Elle l'a dit, bien sûr.
00:39:00Et François Hollande qui sur ce point, comme sur tant d'autres,
00:39:03a été particulièrement inefficace pour ne pas dire autre chose.
00:39:07Écoutons Madame Voinet.
00:39:09Alors que faire ?
00:39:10Personne ne propose de sortir du nucléaire du jour au lendemain.
00:39:13Mais miser prioritairement sur le nucléaire,
00:39:16c'est aggraver notre retard dans la transition énergétique,
00:39:19renoncer durablement à une électricité abondante et compétitive,
00:39:23c'est recommencer l'erreur du Minitel contre Internet.
00:39:25Misons sur des technologies matures,
00:39:27comme Charles de Courson l'a fait tout à l'heure,
00:39:29sûrs, propres, économes, pacifiques,
00:39:32créatrices d'emplois et de richesses locales,
00:39:34partagées avec tous nos voisins.
00:39:36J'entends déjà ricaner,
00:39:37ceux dont les seules connaissances en la matière
00:39:39viennent des déjeuners avec des lobbyistes
00:39:40ou de la lecture d'une BDA à succès.
00:39:43Ceux qui ignorent, comme M. Emblard,
00:39:44qu'il faut produire 3 kW pour en apporter un seul au consommateur final.
00:39:49Nos problèmes ne viennent pas des moulins à vent ou de l'Europe.
00:39:52Arrêtons de croire que le reste du monde a tort
00:39:54et qu'on a raison parce qu'on est français.
00:39:56Ne laissons pas le prince décider seul.
00:39:58Ne cédons pas à l'ébriété technologique.
00:40:01M. le Premier ministre, invitez-moi à déjeuner.
00:40:04En une heure, j'approfondirai ce que je n'ai pas pu dire en 5 minutes.
00:40:08Ce ne sera pas du temps perdu, je vous le promets.
00:40:10C'est vrai, il semble-là que ces gens-là ont encore la parole.
00:40:14Elle a s'abordé le nucléaire français.
00:40:16Elle est la responsable.
00:40:18Elle est nommée dans un comité, rappelez-vous,
00:40:20sur la transparence il y a très peu de temps.
00:40:22C'est incroyable.
00:40:25Charlotte Dornelas.
00:40:26En fait, je n'ai pas du tout de compétence.
00:40:30Je ne comprends pas très largement de quoi parlent ces gens.
00:40:33Je vais dire la vérité.
00:40:34Non plus.
00:40:35La seule chose...
00:40:36Et elles n'ont plus, il a raison.
00:40:37Oui, mais la seule chose que je sais,
00:40:40c'est que les responsables qui ont pris ces décisions à l'époque
00:40:43en disant qu'il faut 50-50...
00:40:45Je dis ça parce que quand on l'entend dire
00:40:46qu'il faut suivre la marche du monde,
00:40:49la France n'est pas seule dans le monde,
00:40:50je ne sais pas quoi,
00:40:51comme si c'était un débat par ailleurs,
00:40:52partout dans le monde,
00:40:53elle dit qu'il faut rentrer dans la transition nucléaire.
00:40:56Mais j'ai vraiment l'impression d'entendre parler à un curé, en fait.
00:40:59On ne nous explique pas, mais il faut y aller.
00:41:01Il faut y aller.
00:41:01Or, on a des responsables politiques
00:41:03qui, à l'époque, ont expliqué le 50% 50%,
00:41:06qu'on dit « oui, c'est vrai, c'était un chiffre comme ça ».
00:41:09Ça, ça m'inquiète, parce que ça, je comprends, par contre.
00:41:11Anne Lauvergeon a dit
00:41:12« le problème de nos sociétés,
00:41:14c'est qu'on n'écoute pas les gens qui savent ».
00:41:16Oui, c'est vrai, sûrement.
00:41:17Elle, c'est une femme politique idéologue
00:41:19et moi, je préfère écouter Henri Proglio
00:41:22ou Anne Lauvergeon
00:41:24que Mme Voynet.
00:41:26Et que disent ces gens-là,
00:41:28des Henri Proglio et de ça ?
00:41:29C'est eux qu'il faut écouter,
00:41:31parce qu'eux, ils savent.
00:41:32Ce sont des professionnels,
00:41:34pas des idéologues.
00:41:34Vincent Herouet.
00:41:35Non, Anne Lauvergeon, c'est la représentante,
00:41:38l'incarnation même du lobby nucléaire.
00:41:40Donc, évidemment, si vous l'écoutez,
00:41:41vous avez un point de vue qui...
00:41:43On sait d'où elle parle.
00:41:44Mais, si vous voulez,
00:41:46la question, c'est de la légitimité
00:41:49du discours de Mme Voynet.
00:41:50C'est-à-dire qu'elle a commis,
00:41:52et elle en est fière,
00:41:53une forme de forfaiture,
00:41:55à l'époque où elle était ministre
00:41:56de Lionel Jospin,
00:41:58il y a 25 ans,
00:41:59quand à Bruxelles,
00:42:00on décidait de savoir
00:42:02si, quelque chose de très, très important,
00:42:04à savoir,
00:42:05est-ce que le nucléaire
00:42:06est une énergie non carbonée
00:42:09ou pas ?
00:42:10Est-ce qu'elle a droit,
00:42:11donc, est-ce qu'elle doit être aidée
00:42:12ou est-ce qu'elle doit être pénalisée
00:42:14par les institutions européennes ?
00:42:15Je vous la fais courte, là.
00:42:17Et Dominique Voynet
00:42:18est arrivée à Bruxelles
00:42:20avec un mandat très clair
00:42:21de son gouvernement,
00:42:22du gouvernement Jospin,
00:42:23à savoir défendre
00:42:24les intérêts de la France
00:42:25et donc défendre
00:42:27la filière nucléaire.
00:42:28Elle a fait exactement le contraire.
00:42:29Elle a, avec un tour de passe-passe admirable,
00:42:33en s'entendant avec son amie
00:42:34qui était écologiste,
00:42:35lui aussi,
00:42:35qui était britannique,
00:42:37elle a dit, vous savez,
00:42:37elle a téléphoné à Jospin
00:42:39en disant
00:42:39on va être totalement seul
00:42:41contre tous les autres,
00:42:42c'est pas possible.
00:42:43Et donc,
00:42:44et le britannique a fait la même chose
00:42:45en disant
00:42:46les Français vont voter contre nous.
00:42:48Et donc,
00:42:48elle a réussi finalement
00:42:50à Bruxelles,
00:42:51en mentant à tout le monde,
00:42:53à faire passer
00:42:54le nucléaire
00:42:56comme
00:42:56non pas
00:42:57une énergie non carbonée
00:42:59qui méritait d'être soutenue
00:43:00par l'Europe,
00:43:00mais au contraire
00:43:01comme quelque chose
00:43:02qu'il fallait brimer,
00:43:04pour ne pas dire brader.
00:43:06C'est un acte
00:43:07et elle l'a raconté ensuite.
00:43:09Elle a commis
00:43:10une véritable forfaiture
00:43:11en tant que ministre.
00:43:13Et cette femme politique,
00:43:1425 ans après,
00:43:16est effectivement
00:43:16à la tribune
00:43:17en train de nous expliquer
00:43:19ce qu'il va falloir
00:43:20continuer à faire.
00:43:22C'est extravagant.
00:43:23Il n'y a pas un autre pays
00:43:24au monde,
00:43:25en tout cas un pays,
00:43:26une démocratie européenne
00:43:27où vous verriez
00:43:28un acte pareil,
00:43:29une chose pareille.
00:43:29Malmagne,
00:43:30ça a été un peu ça.
00:43:31Jamais un ministre
00:43:32joue contre son camp
00:43:36en mentant
00:43:37à son gouvernement
00:43:38et en est fier
00:43:40ensuite
00:43:40et le raconte.
00:43:41Franchement,
00:43:42non,
00:43:42c'est pas possible ça.
00:43:43On dit ce que vous voulez
00:43:44sur l'énergie,
00:43:45j'y connais rien,
00:43:45je suis comme vous,
00:43:46mais ça,
00:43:47c'est de la politique.
00:43:49Le décret,
00:43:49attendez,
00:43:50le décret,
00:43:51le décret,
00:43:51parce qu'hier,
00:43:52Gauthier Le Bred,
00:43:53quand j'ai dit décret,
00:43:53Gauthier dit
00:43:54un ministre visiblement
00:43:55et qu'il était en contact,
00:43:57il disait qu'il y aura
00:43:57quand même une loi.
00:43:58Mais si ça passe par un décret,
00:44:00c'est un scandale.
00:44:01Il va y avoir
00:44:01un travail parlementaire
00:44:02avec un groupe de travail
00:44:04qui va être formé,
00:44:05notamment composé
00:44:06par l'ancien ministre
00:44:06de l'économie,
00:44:07Antoine Armand.
00:44:08Il va y avoir
00:44:09une discussion.
00:44:10Visiblement,
00:44:10on ne se dirige quand même pas
00:44:11vers une loi
00:44:12qui serait votée,
00:44:13adoptée par le Parlement.
00:44:14On va sans doute
00:44:14plutôt passer par un décret.
00:44:15En tout cas,
00:44:15c'est ce que,
00:44:16pour l'instant,
00:44:16privilégie François Bayrou.
00:44:17Il peut évoluer
00:44:18parce que,
00:44:19disons-le aussi,
00:44:19c'est un garde-fou
00:44:20pour Marine Le Pen
00:44:21qui en fait aussi
00:44:21une ligne rouge
00:44:22avec une menace
00:44:23de censure.
00:44:24Oui,
00:44:24là,
00:44:24effectivement,
00:44:25il y a danger.
00:44:26Sa position peut évoluer.
00:44:28Oui,
00:44:30mais je pense
00:44:32que je voulais
00:44:33vous citer,
00:44:34je voulais vous rapporter
00:44:35ce que m'avait envoyé
00:44:36Olivier Dartigol.
00:44:38Voilà,
00:44:38Olivier,
00:44:39hier,
00:44:40il me dit,
00:44:41en fait,
00:44:41il y aura trois séquences.
00:44:42D'abord,
00:44:42le débat à l'Assemblée nationale,
00:44:43puis au Sénat.
00:44:44Ensuite,
00:44:44la discussion
00:44:44d'une proposition
00:44:45de loi d'origine sénatoriale
00:44:47adoptée à l'initiative
00:44:47du sénateur Grémié.
00:44:48Et il y aura un vote.
00:44:50Ensuite,
00:44:50un PPE par décret L,
00:44:51PPL peut être voté.
00:44:52Oui,
00:44:52mais pas tout de suite.
00:44:54C'est un peu compliqué.
00:44:55On ne va pas s'étendre.
00:44:58Écoutez,
00:44:58donc voilà,
00:44:59on a tout dit.
00:45:00Encore un suicide français.
00:45:01C'est-à-dire qu'en fait,
00:45:02c'est toujours pareil.
00:45:03L'école,
00:45:03tu avais la meilleure médecine
00:45:04du monde,
00:45:05tu es à plat.
00:45:06Et pourtant,
00:45:07il y a des très bons médecins.
00:45:08Mais c'est quoi ?
00:45:08En Seine-Saint-Denis,
00:45:09vous n'avez plus un interne
00:45:11qui soit français.
00:45:14Vous entendez ce que je vous dis ?
00:45:15Et c'est un professeur de médecine
00:45:16qui me l'a dit ce week-end.
00:45:17En Seine-Saint-Denis,
00:45:18tous les internes viennent
00:45:19sont étrangers.
00:45:20C'est quand même un problème.
00:45:22Vous avez,
00:45:22comment dire,
00:45:23les études de médecine
00:45:24qui sont juste une catastrophe.
00:45:26Une catastrophe.
00:45:27Vous avez un gosse
00:45:27en première année de médecine,
00:45:29il ne peut pas redoubler.
00:45:30Il est obligé d'aller en Roumanie.
00:45:32Aujourd'hui,
00:45:32j'en ai parlé au ministre,
00:45:33il m'a dit,
00:45:33vous avez complètement raison,
00:45:34c'est minable.
00:45:35Tous les gens
00:45:36à qui je parle de ce sujet
00:45:37parce qu'il se trouve
00:45:38que je suis un poil concerné
00:45:40par les premières années de médecine,
00:45:42me disent,
00:45:42tous les médecins disent
00:45:43c'est un nul,
00:45:44c'est un scandale,
00:45:45c'est minable,
00:45:45nos études sont lamentables.
00:45:47On envoie des gosses
00:45:48à Cluj,
00:45:49en Roumanie,
00:45:50des parents qui vont être obligés
00:45:51de payer 30,
00:45:5240 000 euros par an
00:45:53d'inscription,
00:45:55d'accompagner les gosses
00:45:55parce qu'on ne peut pas former,
00:45:57on ne peut pas redoubler
00:45:58la première année de médecine.
00:45:59Et on n'a pas assez de médecins.
00:46:01Enfin,
00:46:01on est chez les dingues.
00:46:03Franchement,
00:46:03on est chez les dingues
00:46:04dans ce pays.
00:46:06Et tout le monde est dit,
00:46:07ah ben oui,
00:46:07vous avez parfaitement raison,
00:46:08les études de médecine,
00:46:09c'est un scandale.
00:46:10Mais changez-les,
00:46:11changez-les demain matin.
00:46:12Permettez aux gens
00:46:13de redoubler.
00:46:15Enfin,
00:46:15il y a 75% par ailleurs
00:46:16des médecins
00:46:16qui ont redoublé
00:46:17leur première année.
00:46:18Le numéro sclosus,
00:46:18mais ça met du temps,
00:46:19je crois,
00:46:19à faire...
00:46:19Mais enfin,
00:46:20il a été élargi,
00:46:21le numéro sclosus.
00:46:21Mais je vous assure,
00:46:23mais t'aimerais avoir
00:46:24le président de la République
00:46:25en face de toi
00:46:26et lui dire,
00:46:27mais faites quelque chose
00:46:28pour ses étudiants.
00:46:29Alors,
00:46:29ce qui est vrai aussi,
00:46:30c'est que les syndicats
00:46:31de médecins
00:46:31ne sont pas exempts
00:46:32de reproches
00:46:33parce qu'eux,
00:46:33évidemment,
00:46:34ils ne sont pas pour ouvrir
00:46:39un premier ministre
00:46:40qui explique
00:46:40qu'il ne faut pas aller
00:46:41dans les déserts médicaux
00:46:42des gens des médecins
00:46:43dans les deux jours.
00:46:44C'est vrai ?
00:46:45Vraiment,
00:46:46je suis en colère.
00:46:47Non ?
00:46:48Allez,
00:46:48on met la pause.
00:46:49On fait la pause.
00:46:49On fait la pause
00:46:50et on va recevoir.
00:46:51Tiens,
00:46:51on va recevoir...
00:46:52Tiens,
00:46:53ça tombe bien.
00:46:53La tragédie de l'Elysée.
00:46:55On en parlait.
00:46:55Dans l'enfer
00:46:56des quinquennats Macron.
00:46:57Olivier Beaumont.
00:46:58On va en parler.
00:46:59On sent.
00:46:59A tout de suite.
00:47:04Barbara Durand
00:47:04est avec nous.
00:47:05Dans une seconde,
00:47:06on salue sur ce plateau
00:47:07Olivier Beaumont
00:47:08la tragédie de l'Elysée
00:47:10dans l'enfer
00:47:11des quinquennats Macron.
00:47:12La tragédie.
00:47:13Et oui,
00:47:13à ce point-là.
00:47:14Vous nous direz pourquoi.
00:47:16Et c'est un personnage
00:47:17tragique,
00:47:18Emmanuel Macron ?
00:47:19Bien sûr.
00:47:20Ah oui ?
00:47:21C'est un personnage
00:47:21de théâtre,
00:47:22donc c'est un personnage
00:47:23tragique.
00:47:23Bon.
00:47:24Vous nous direz
00:47:25dans un instant
00:47:26ce que vous retenez
00:47:26de ces deux quinquennats.
00:47:29Barbara.
00:47:33Des élèves porteurs
00:47:34de couteaux
00:47:35interpellés
00:47:36dans un collège
00:47:36des Alpes-Maritimes.
00:47:38La police est intervenue
00:47:39vendredi
00:47:40après avoir été alertée
00:47:41par la direction.
00:47:43Des couteaux
00:47:43avaient été découverts
00:47:44sur les deux adolescents
00:47:46cordialisés
00:47:46dans cet établissement.
00:47:48Ils passeront
00:47:48en conseil
00:47:49de discipline.
00:47:50Les opérations
00:47:51de fouilles de sacs
00:47:52vont-elles se poursuivre ?
00:47:54Les élections législatives
00:47:55au Canada
00:47:56et le libéral
00:47:57Marc Carnet
00:47:57donnait vainqueur
00:47:58selon les projections
00:47:59des médias locaux
00:48:00après une campagne
00:48:01centrée
00:48:02sur les menaces
00:48:03du président Trump
00:48:03contre son pays.
00:48:05Marc Carnet
00:48:06insiste sur le fait
00:48:07qu'il ne faut jamais oublier
00:48:09la trahison américaine.
00:48:11Et puis c'est un PSG
00:48:12conquérant
00:48:13et plein d'espoir
00:48:13qui se déplace
00:48:14à Londres ce soir
00:48:15pour la demi-finale
00:48:16à l'île de la Ligue des champions.
00:48:18Les Parisiens
00:48:18affrontent les Gunners
00:48:19d'Arsenal
00:48:20battus par les Anglais
00:48:21en octobre.
00:48:22Les hommes de Louis-Henriquet
00:48:23sont devenus
00:48:24impressionnants depuis.
00:48:26Ils ont une belle option
00:48:27à prendre ce soir.
00:48:28Un choc bien sûr
00:48:29à suivre
00:48:29sur Canal Plus
00:48:30dès 21h.
00:48:31Merci Barbara.
00:48:32Avant évidemment
00:48:33d'évoquer Emmanuel Macron
00:48:34et l'Élysée,
00:48:35lundi en commission
00:48:36à l'Assemblée nationale,
00:48:37les débats sur la fin de vie
00:48:38ont repris.
00:48:39Les députés vont étudier
00:48:39les critères d'accès
00:48:40à l'euthanasie.
00:48:41Charlotte,
00:48:41vous l'avez sans doute vu
00:48:42de cette information,
00:48:43un sujet très sensible
00:48:44qui continue
00:48:44à déchirer
00:48:46la classe politique.
00:48:47Que faut-il penser
00:48:48de ce qui s'est dit hier ?
00:48:51Comment recourir
00:48:52à l'euthanasie ?
00:48:52Pour accéder à l'euthanasie,
00:48:53les principaux critères
00:48:54sont les suivants.
00:48:55Être français,
00:48:55être majeur,
00:48:56être atteint d'une affection
00:48:57grave et incurable
00:48:58ou présenter
00:48:58une souffrance physique
00:48:59et des garde-vous fous
00:49:01trop restrictifs
00:49:02pour une grande partie
00:49:03des partisans du texte
00:49:04mais à l'inverse
00:49:04très insuffisants
00:49:05pour les opposants
00:49:06à l'aide à mourir.
00:49:08Oui,
00:49:08puisque les critères,
00:49:10vous savez,
00:49:10c'est la question
00:49:11de la maladie,
00:49:12l'affection grave
00:49:13et incurable,
00:49:14vous l'avez dit,
00:49:14mais en pronostic vital,
00:49:15en phase avancée
00:49:16ou terminale,
00:49:18ce qui,
00:49:19pour un médecin,
00:49:19ne veut pas dire
00:49:20grand-chose de précis.
00:49:21Il y a la question
00:49:22des souffrances
00:49:23psychologiques et physiques
00:49:25incurables
00:49:26pour le patient lui-même.
00:49:27Ce qui,
00:49:28pareil,
00:49:29peut élargir considérablement
00:49:30le champ,
00:49:31évidemment,
00:49:32de recours à l'euthanasie.
00:49:34Et la question
00:49:35qui se pose,
00:49:36en fait,
00:49:36c'est par rapport
00:49:37à ce qui a été fait
00:49:37à l'étranger.
00:49:38On nous dit
00:49:38que les critères
00:49:39sont très stricts.
00:49:40Alors déjà,
00:49:41les opposants vous diront
00:49:42que les critères évoluent
00:49:43sans cesse
00:49:44sur le terrain bioéthique.
00:49:47Les avancées
00:49:48se font toujours
00:49:49de manière libérale,
00:49:51évidemment,
00:49:52et non pas restrictives
00:49:53dans les années qui suivent.
00:49:55Et là,
00:49:55on a un projet
00:49:55qui, initialement,
00:49:56est déjà beaucoup plus large
00:49:58que ce qui s'est fait
00:49:59dans d'autres pays.
00:50:01Donc oui,
00:50:01il y a un sujet
00:50:02d'inquiétude immense
00:50:02et surtout,
00:50:03le vrai point,
00:50:05on va dire,
00:50:05de discussion
00:50:07ou d'opposition,
00:50:09c'est que,
00:50:09vous savez,
00:50:09François Bayrou avait dit
00:50:10et les soignants
00:50:11l'avaient demandé,
00:50:12on va séparer
00:50:12les deux textes
00:50:13pour qu'il soit
00:50:14absolument évident
00:50:14que les deux choses
00:50:15sont différentes.
00:50:16les partisans
00:50:17de l'euthanasie
00:50:18voulaient au contraire
00:50:19faire de l'euthanasie
00:50:20un soin
00:50:21qui fait partie
00:50:22du parcours de soins,
00:50:23ce que les soignants
00:50:24évidemment refusaient
00:50:26et c'est ce qui est
00:50:27en train de se passer
00:50:27puisque certes,
00:50:29les textes ont été séparés
00:50:30mais ils sont discutés
00:50:30et potentiellement
00:50:31votés au même moment.
00:50:33L'expression pronostique
00:50:35vitale engagée
00:50:36à court terme
00:50:37ou moyen terme
00:50:37a été remplacée
00:50:38par la notion plus large
00:50:39de phase avancée
00:50:40ou terminale
00:50:40et la formule exception
00:50:42d'euthanasie
00:50:43qui réservait l'aide
00:50:44à mourir
00:50:44aux personnes incapables
00:50:45de s'administrer
00:50:46elle-même
00:50:47la substance létale.
00:50:54Je lis partout
00:50:57que les critères stricts
00:50:59ont été adoptés
00:51:01par les députés
00:51:01et ils ne sont
00:51:02absolument pas stricts.
00:51:03au minimum
00:51:04reconnaissons les choses.
00:51:05Un mot sur Donald Trump
00:51:06et on va voir le sujet
00:51:07de Viviane Hervier
00:51:08les 100 jours de Trump
00:51:10il me semble
00:51:11que ça n'a pas beaucoup
00:51:12de sens de juger
00:51:13un bilan au bout
00:51:14de 100 jours
00:51:14pour un homme politique
00:51:15il faut quand même
00:51:15un peu plus de recul.
00:51:17Non, on a l'impression
00:51:17que le monde a commencé
00:51:18il y a 100 jours
00:51:19en fait.
00:51:20Donc voyons le sujet
00:51:21de Viviane Hervier
00:51:22et vous me dites
00:51:23votre analyse.
00:51:26C'était le 20 janvier
00:51:27dernier
00:51:28Donald Trump
00:51:29devenait le 47ème
00:51:30président des Etats-Unis
00:51:31promettant aux Américains
00:51:33des lendemains
00:51:33qui chantent.
00:51:34100 jours plus tard
00:51:35différents sondages indiquent
00:51:37une cote de popularité
00:51:38en Berne
00:51:39en moyenne
00:51:4044% de satisfaits
00:51:41contre 53%
00:51:43de mécontents.
00:51:44Parmi les décisions
00:51:45les plus critiquées
00:51:46l'augmentation
00:51:47des droits de douane
00:51:48qui impacte les prix
00:51:49à la consommation
00:51:50et a provoqué
00:51:51l'effondrement
00:51:52des marchés financiers.
00:51:53Nous commençons déjà
00:51:54à voir les effets
00:51:55quand on regarde
00:51:56les prix et l'inflation
00:51:57en ce moment
00:51:58et également
00:51:59le fait que nous sommes
00:52:00pratiquement en train
00:52:01de nous diriger
00:52:01vers une récession.
00:52:03Même les électeurs
00:52:04de Donald Trump
00:52:05s'inquiètent
00:52:06des répercussions
00:52:06sur leurs finances
00:52:07et leur pouvoir d'achat.
00:52:09J'ai voté pour Trump
00:52:11et maintenant
00:52:11je vais gérer
00:52:12les conséquences
00:52:12des droits de douane.
00:52:14J'ai comparé
00:52:14le premier trimestre 2024
00:52:16à celui de 2025
00:52:17et j'ai enregistré
00:52:18une baisse de 70%.
00:52:20Cependant
00:52:20dans le camp républicain
00:52:22Donald Trump
00:52:23peut encore compter
00:52:23sur un socle de partisans
00:52:25inconditionnel
00:52:26de sa politique.
00:52:27Je ne suis pas
00:52:28tout à fait d'accord
00:52:29avec lui sur tout
00:52:30mais jusqu'à présent
00:52:31il fait de belles choses
00:52:33parce qu'il aime ce pays
00:52:34autant que moi.
00:52:36En tant qu'investisseur
00:52:38ça ne me dérange pas
00:52:39que la bourse baisse
00:52:39en ce moment.
00:52:40C'est embêtant
00:52:41pour les personnes âgées
00:52:42qui prennent leur retraite.
00:52:43Elles perdent beaucoup
00:52:44d'argent de cette manière.
00:52:45Mais ça ne me dérange pas
00:52:46parce que je n'ai pas besoin
00:52:47de cet argent
00:52:47avant 30 ou 40 ans.
00:52:49Quant à Donald Trump
00:52:50il a tout simplement
00:52:51balayé d'un revers de main
00:52:52ces mauvais sondages
00:52:53accusant les médias
00:52:54de mentir
00:52:55et d'être des ennemis
00:52:56du peuple.
00:52:57Les marchés
00:52:58ils sont montés.
00:52:59La bourse pari
00:53:00elle est remontée
00:53:01à partir du moment
00:53:02où il est revenu
00:53:02sur sa position
00:53:03tout ça a remonté
00:53:04il n'y a pas d'effondrement.
00:53:05La guerre commerciale
00:53:06est une drôle de guerre
00:53:07parce qu'elle est suspendue.
00:53:10Mais ce qui est fascinant
00:53:11en fait depuis 100 jours
00:53:12c'est que
00:53:13c'est le chacun pour soi
00:53:14sur le mode tonitruant
00:53:16ce qu'explique Donald Trump.
00:53:17L'Amérique d'abord
00:53:18c'est la guerre
00:53:20à tous les autres
00:53:20c'est mes intérêts d'abord
00:53:22c'est l'isolationnisme
00:53:23parfait.
00:53:25Mais ce qui est aussi frappant
00:53:27c'est ce qu'on pourrait détailler
00:53:28tout ce qu'il a fait
00:53:29notamment sur l'immigration
00:53:30j'y reviens
00:53:30parce que 175 mesures
00:53:32prises tout de suite
00:53:33et militariser
00:53:35la lutte contre
00:53:36l'immigration clandestine
00:53:37c'est une affaire
00:53:38qui est incroyable
00:53:40et qui est tellement
00:53:42qui sidère même
00:53:44les américains
00:53:44mais il y a quelque chose
00:53:46qui est formidable là-dedans
00:53:47malgré tout
00:53:48ce qu'on peut en penser
00:53:49c'est qu'il n'y a plus
00:53:50de fatalité
00:53:51c'est-à-dire que tout d'un coup
00:53:52l'état reprend en main
00:53:55les rênes
00:53:55et décide
00:53:56alors même cette trumpiste
00:53:58qu'on entend à l'instant
00:53:59dans votre sujet
00:54:00dire
00:54:01je ne suis pas d'accord
00:54:02sur tout
00:54:02mais
00:54:03mais il y a comme
00:54:04une forme de soulagement
00:54:05à l'idée qu'il y a un shérif
00:54:07qui est de retour
00:54:07dans le village
00:54:08ça c'est vrai
00:54:09et
00:54:10vous prenez le sujet
00:54:11ce que vous dites
00:54:12est très important
00:54:13la fatalité
00:54:14de montrer
00:54:14quand on est
00:54:15en politique
00:54:16qu'on peut agir
00:54:17sur le réel
00:54:17oui
00:54:17mais le monde
00:54:19le regarde sidéré
00:54:20en même temps
00:54:20parce qu'il y a tellement
00:54:21de foucades
00:54:22tellement de prophéties
00:54:24tellement d'aller-retour
00:54:25et puis
00:54:26les résultats
00:54:27au bout de 100 jours
00:54:28effectivement
00:54:28se font attendre
00:54:29ce qui est assez normal
00:54:30il va falloir
00:54:32beaucoup de temps
00:54:33pour juger du résultat
00:54:34on a l'impression
00:54:35que l'Amérique
00:54:36s'est isolée
00:54:36qu'elle est seule
00:54:38qu'elle est face
00:54:39qu'elle n'a plus d'alliés
00:54:41qu'elle est contre
00:54:42le monde entier
00:54:43mais en même temps
00:54:45qu'il n'y a pas de résultats
00:54:46ni à Gaza
00:54:47ni en Ukraine
00:54:47où ça devait être réglé
00:54:49en 24 jours
00:54:49et ça fait 24 semaines
00:54:50et c'est toujours pendant
00:54:51la crise est bien là
00:54:53mais en même temps
00:54:54les choses avancent
00:54:54regardez
00:54:55la photo de l'année
00:54:56c'est évidemment
00:54:57la photo
00:54:58ce week-end
00:54:59de Zelensky
00:54:59et de Donald Trump
00:55:00dans la basilique
00:55:01Saint-Pierre
00:55:02bien sûr
00:55:03avec les commentaires
00:55:04qu'elle a suscités
00:55:05ah bah vous voulez
00:55:05parler de la réaction
00:55:07de l'Elysée hier
00:55:08le communiqué
00:55:10de l'Elysée
00:55:10bah oui
00:55:11je n'étais pas content
00:55:12qu'on raconte
00:55:12ce que le Sun
00:55:13oui alors
00:55:14vous avez cité le Sun
00:55:15moi je vous ai dit
00:55:16que je n'avais pas
00:55:16la même interprétation
00:55:17que vous
00:55:18j'avais plutôt l'impression
00:55:18que le langage corporel
00:55:20d'Emmanuel Macron
00:55:21montrait qu'il voulait
00:55:23se dégager de ce moment
00:55:24vous vous avez cité
00:55:25le Monde
00:55:26mais ce qui est incroyable
00:55:27il avait déjà
00:55:28il s'était déjà vu
00:55:29oui
00:55:30bon
00:55:30enfin j'imagine pas
00:55:32Emmanuel Macron
00:55:32venir se faire jeter
00:55:34pour tout vous dire
00:55:35je pense que
00:55:35il n'est pas assez fou
00:55:37pour imaginer
00:55:39s'imposer dans une réunion
00:55:41à laquelle il n'était pas
00:55:42invité
00:55:44je ne sais pas
00:55:44ce que vous en pensez
00:55:45d'ailleurs
00:55:45vous qui êtes un macronien
00:55:48ou qui avez écrit
00:55:49donc la tragédie
00:55:50de l'Elysée
00:55:50non
00:55:51pas un macronien
00:55:52couvre l'Elysée
00:55:53oui
00:55:54je devrais dire
00:55:55un macronologue
00:55:57vous êtes un macronologue
00:55:58écoutez
00:55:59j'imagine pas
00:56:00le président de la
00:56:00franchement
00:56:02vous imaginez
00:56:02le président de la république
00:56:03faire le forcing
00:56:05pour dire
00:56:05je vais être
00:56:05franchement
00:56:07là c'est pas sérieux
00:56:08je pense que le Sun
00:56:10n'est pas très sérieux
00:56:11je pense
00:56:12moi la seule chose
00:56:13qui est intéressante
00:56:14dans le Sun
00:56:14c'est la façon
00:56:15dont ils essayaient
00:56:15de lire sur les lèvres
00:56:16oui
00:56:16vous avez remarqué
00:56:18qu'ils se parlent
00:56:18de tous comme ça
00:56:19oui
00:56:20bon là
00:56:21mais en revanche
00:56:22le communiqué
00:56:23de l'Elysée
00:56:23m'a surpris
00:56:24il y a une scène énigmatique
00:56:27et il y a un journal
00:56:28qui est un tabloïd anglais
00:56:29on sait ce qu'on en pense
00:56:30des tabloïds anglais
00:56:30mais ils sont quand même
00:56:31très bons
00:56:32quand il s'agit
00:56:32d'écouter aux portes
00:56:34et qu'ils nous racontent
00:56:35qu'ils nous dévoilent
00:56:37ce qui s'est passé
00:56:38moi ce que je retiens
00:56:39si vous parlez
00:56:41de la gestuelle
00:56:42c'est
00:56:43la main protectrice
00:56:45toujours
00:56:46de
00:56:47notre président
00:56:48sur l'épaule
00:56:49de Zelensky
00:56:50comme celle du coach
00:56:51comme celle de l'entraîneur
00:56:53comme celle de l'homme
00:56:54qui
00:56:55c'est la diplomatie
00:56:56des papouilles
00:56:57dont parle
00:56:57Dominique de Villepin
00:56:58avec une manière
00:56:59assez cruelle
00:57:00il y a l'idée
00:57:01qu'il est protecteur
00:57:02et je retiens surtout
00:57:03les déclarations
00:57:04à nos confrères
00:57:05excellents de Paris Match
00:57:06l'interview du président
00:57:10après
00:57:11et le président
00:57:12qu'est-ce qu'il dit
00:57:13après
00:57:14ce tête-à-tête
00:57:15front contre front
00:57:16comme à confesse
00:57:18de Zelensky
00:57:19et de Donald Trump
00:57:20qu'est-ce que dit
00:57:21le président
00:57:21à Paris Match
00:57:22nous avons réussi
00:57:24nous avons réussi
00:57:25grâce à cet entretien
00:57:27au Vatican
00:57:28à remettre la pression
00:57:29sur la réussite
00:57:30nous avons réussi
00:57:31c'est-à-dire que
00:57:32puisque les événements
00:57:33nous échappent
00:57:35finions d'en être
00:57:35les organisateurs
00:57:36donc c'est intéressant
00:57:37quand même
00:57:38pardon
00:57:38moi ce que j'ai trouvé
00:57:39fascinant
00:57:40c'est la réaction
00:57:41épidermique
00:57:42de la communication
00:57:43de l'Elysée
00:57:43qui pond un tweet
00:57:45à propos de ce petit
00:57:46et qui nous cite
00:57:48et qui met la séquence
00:57:49vidéo de c'est news
00:57:50évidemment qu'on n'y était pas
00:57:51vous ne savez pas
00:57:53vous ne l'avez pas entendu
00:57:54évidemment qu'on ne l'a pas
00:57:55entendu
00:57:55au fait les gars
00:57:56ça se passait
00:57:57devant les caméras
00:57:58de la présidence
00:58:00ukrainienne
00:58:00car ce sont
00:58:02les ukrainiens
00:58:02qui ont diffusé
00:58:03ces images
00:58:04maintenant on attend
00:58:05les commentaires
00:58:05de la presse américaine
00:58:07salut
00:58:07l'Elysée
00:58:08c'est pour demain
00:58:09ou après demain
00:58:09l'Elysée peut venir
00:58:10sur ce plateau
00:58:11bon
00:58:12mais comment vous
00:58:13alors justement
00:58:13bonne transition
00:58:14la tragédie de l'Elysée
00:58:15vous avez vu hier
00:58:16ce communiqué
00:58:17il vous a surpris
00:58:19moi il m'a surpris
00:58:20ce communiqué
00:58:20oui
00:58:21doublement
00:58:22parce qu'on n'a pas
00:58:22l'habitude de voir
00:58:23l'Elysée réagir
00:58:24comme ça
00:58:25de manière
00:58:25aussi active
00:58:27et puis presque
00:58:28presque triviale
00:58:29mais surtout
00:58:30c'est une erreur
00:58:30de communication
00:58:31parce que ça remet
00:58:32une pièce dans le jukebox
00:58:33pour ceux qui peut-être
00:58:35n'avaient pas vu
00:58:35la séquence
00:58:36c'est des fesses trahissantes
00:58:37oui voilà
00:58:38je pense
00:58:39oui mais en même temps
00:58:40si
00:58:40moi je me mets
00:58:41c'est humiliant
00:58:42de pensée
00:58:43qui veut s'inviter
00:58:44oui parce que je pense
00:58:46que c'est pas le cas non plus
00:58:46vous êtes d'accord
00:58:47vous êtes sur ma ligne
00:58:49je pense que c'est pas vrai
00:58:50la veille
00:58:50l'entourage du président
00:58:52nous avait expliqué
00:58:53qu'il n'y aurait pas
00:58:54de rencontres a priori
00:58:55prévues en bilatéral
00:58:56dans le cadre
00:58:58en marge
00:58:58des obsèques
00:58:59du pape
00:59:00donc ça n'était pas prévu
00:59:02et moi les images
00:59:04chacun les interprète
00:59:04comme ils veulent
00:59:05mais moi j'ai pas le sentiment
00:59:06qu'Emmanuel Macron
00:59:08essaie de s'installer
00:59:09de la conversation
00:59:09c'est quelqu'un
00:59:10qui salue ses homologues
00:59:12d'ailleurs
00:59:12c'est vrai qu'il est tactile
00:59:14ils se sont déjà rencontrés
00:59:16avec Starmer
00:59:17avec le premier ministre britannique
00:59:18et avec A4
00:59:20ils ne cherchent pas
00:59:21ça il est dans le débat
00:59:23mais ce qu'il sait par contre
00:59:24c'est que la séquence
00:59:25elle est filmée
00:59:25donc lui il veut montrer
00:59:26par l'image quand même
00:59:27qu'il est dans le jeu
00:59:28qu'il est dans le jeu
00:59:29qu'il connaît très bien Zelensky
00:59:30d'où cette petite tape
00:59:32sur l'épaule
00:59:32on sait qu'il est tactile
00:59:33on va le revoir
00:59:34moi j'ai la tape sur l'épaule
00:59:35on fait l'exégèse
00:59:37vraiment
00:59:37d'une séquence
00:59:38qui dure 10 secondes
00:59:39nous-mêmes
00:59:40oui mais sur une photo
00:59:42ça dure une éternité
00:59:43bon en tout cas
00:59:46Olivier Beaumont
00:59:46la tragédie de l'épaule
00:59:47moi ce qui m'intéresse
00:59:48parce que vous le connaissez
00:59:49alors vous êtes où ?
00:59:51vous êtes à l'Elysée
00:59:52vous suivez le président Macron
00:59:53tout à fait
00:59:53donc vous parlez avec lui
00:59:54vous échangez avec lui
00:59:55et il a lu le bouquin ?
00:59:58j'imagine
00:59:58en tout cas je sais
00:59:59qu'il en a vu des extraits
01:00:00bon il vous en a parlé ?
01:00:01non
01:00:01bon et l'entourage
01:00:03vous en a parlé ?
01:00:04un petit peu
01:00:04bon qui est l'entourage ?
01:00:06vous avez le droit de citer
01:00:06ceux qui vous en ont parlé ?
01:00:08mais les entourages
01:00:08très proches
01:00:09vous les connaissez très bien
01:00:09d'accord
01:00:10ah ben ça j'ai écouté bien
01:00:11bon
01:00:12et ils sont contents ?
01:00:14ils n'ont pas commenté
01:00:15ils ont dit
01:00:16c'est un bon boulot d'enquête
01:00:17après voilà
01:00:19tout va leur faire plaisir
01:00:20bon
01:00:20non il y a un mystère
01:00:21c'est objectif
01:00:22il y a un mystère
01:00:23moi je voudrais savoir
01:00:23votre point de vue
01:00:24pour moi je le dis à chaque fois
01:00:25je trouve qu'il y a un mystère
01:00:27Emmanuel Macron
01:00:27le président qui a soulevé
01:00:28un espoir
01:00:29et
01:00:29jeune président
01:00:31qui incarnait
01:00:33derrière François Hollande
01:00:34infiniment mieux
01:00:35la fonction
01:00:36dans les premiers temps
01:00:37il n'y avait pas de mal
01:00:38vous me direz
01:00:38mais on retrouvait
01:00:41une forme de fierté
01:00:42d'avoir un président jeune
01:00:44avec le couple
01:00:45qu'il formait
01:00:46il y avait quelque chose
01:00:47qui séduisait
01:00:48les
01:00:49oui
01:00:49disons
01:00:50pardon
01:00:51écoutez moi j'ai ce sentiment
01:00:54que majoritairement
01:00:55il y avait quelque chose
01:00:56d'élégant
01:00:56panurgisme
01:00:57bref
01:00:58j'ai ce sentiment
01:01:01je peux me tromper
01:01:02mais je suis plus naïf
01:01:04que vous parfois
01:01:04je veux y croire
01:01:05mais oui on est journaliste
01:01:06on est un peu sceptique
01:01:07c'est un vilain défaut
01:01:09mais c'est une qualité
01:01:10professionnelle
01:01:10je confesse ma part
01:01:12de naïveté parfois
01:01:13de vouloir y croire
01:01:15voilà
01:01:15d'une image élégante
01:01:17d'un nouveau président
01:01:18il reçoit Trump
01:01:20ça se passe bien
01:01:21bon
01:01:21et
01:01:23catastrophe
01:01:24catastrophe
01:01:26sur le bilan
01:01:28c'est à dire
01:01:29de quelques côtés
01:01:30que tu te tournes
01:01:31je vois pas un point positif
01:01:34à ce quinquennat
01:01:35à ce double quinquennat
01:01:36quasiment pas
01:01:37oui d'où aussi ce titre
01:01:39la tragédie
01:01:39donc c'est le mystère absolu
01:01:42et tout le monde
01:01:42loue son intelligence
01:01:43tout le monde loue
01:01:44beaucoup de qualités
01:01:46qu'il peut avoir
01:01:46qualité de travail
01:01:47et il s'est planté
01:01:49sur le chômage
01:01:51sur l'économie
01:01:53sur la diplomatie
01:01:54sur l'école
01:01:55sur la médecine
01:01:56sur la justice
01:01:57surtout
01:01:57c'est le drame de la fonction
01:02:00et c'est le drame du lieu aussi
01:02:01c'est à dire que Emmanuel Macron
01:02:02finalement il n'a pas échappé
01:02:03à ce qui a caractérisé aussi
01:02:06certains de ses prédécesseurs
01:02:07et lui encore plus
01:02:07parce qu'il y avait effectivement
01:02:09un espoir
01:02:10que vous avez rappelé
01:02:11quand il est élu
01:02:12à seulement 39 ans
01:02:13c'est cette fameuse hubris
01:02:14qui avait pointé
01:02:15très très tôt
01:02:15au début du quinquennat
01:02:16Gérard Collomb
01:02:18l'ancien ministre de l'Intérieur
01:02:19l'ancien maire de Lyon
01:02:20et puis cet enfermement
01:02:22cet enfermement
01:02:23personne n'échappe à ça
01:02:24il y a un isolement
01:02:25que moi je constate
01:02:26dans ce palais
01:02:28pardonnez-moi
01:02:29mais l'isolement
01:02:30nommé
01:02:32Papendiaï
01:02:33après Blanquer
01:02:34c'est pas lié à l'isolement
01:02:35quand même
01:02:36c'est un truc
01:02:39qui est incompréhensible
01:02:40tout simplement
01:02:41pour un enfant
01:02:41je vous assure
01:02:43moi ce que vous dites là
01:02:45c'est
01:02:45tu nommes des gens
01:02:46qui n'ont rien à voir
01:02:47l'un derrière l'autre
01:02:48mais c'est comme ça
01:02:49Emmanuel Macron
01:02:50il fonctionne toujours comme ça
01:02:51c'est-à-dire
01:02:51c'est un brouilleur de cartes
01:02:52en permanence
01:02:53il a le sentiment lui
01:02:54d'être en permanence
01:02:55au centre du jeu
01:02:56c'est un comportement
01:02:57qui hérisse
01:02:58énormément autour de lui
01:03:00parce que
01:03:00personne n'arrive
01:03:01à comprendre
01:03:01mais c'est normal d'être président
01:03:02et d'être au centre du jeu
01:03:03tous les présidents
01:03:04étaient au centre du jeu
01:03:04voulez-vous qu'il soit
01:03:05il ne va pas être dehors
01:03:07il est au centre
01:03:08c'est la 5ème République
01:03:10mais le problème
01:03:11d'un président de la République
01:03:12aujourd'hui
01:03:12et particulièrement
01:03:13dans ces murs-là
01:03:14c'est que ce sont des gens
01:03:15qui entretiennent
01:03:17un phénomène de cours
01:03:18ces lieux-là
01:03:19ils contribuent effectivement
01:03:21à ce que ça
01:03:22ça se soit
01:03:22amplifié
01:03:24et puis Emmanuel Macron
01:03:25c'est quelqu'un
01:03:25qui a toujours eu du mal
01:03:27à s'entourer
01:03:28quelqu'un qui n'a pas
01:03:29d'amitié aussi
01:03:29qui n'a pas de personnes
01:03:30comme ça
01:03:31qu'il connaît depuis très longtemps
01:03:32depuis des années
01:03:32qui n'entretient pas ça
01:03:33quelqu'un qui picore
01:03:34qui vit avec un sac à dos
01:03:35qui en perpétue le mouvement
01:03:37et donc il n'a pas
01:03:38de points fixes
01:03:39il n'a pas de repères
01:03:40et qui ne s'est pas tranché
01:03:42qui ne s'est pas décidé
01:03:43c'est le fameux
01:03:43pardonnez-moi
01:03:44c'est ça qui ne tient pas
01:03:45il y a quelque chose
01:03:46qui ne va pas là-dedans
01:03:48il y a quelque chose
01:03:48que je ne comprends pas
01:03:49ce n'est pas possible
01:03:50ce que vous dites
01:03:50il a quand même
01:03:53quelques idées
01:03:54qui l'amènent
01:03:56comment dire
01:03:57qui restent
01:03:59dans son esprit
01:04:00déterminants
01:04:01il a fait une ligne
01:04:02de conduite
01:04:03l'Europe
01:04:03pourquoi pas
01:04:04Emmanuel Macron
01:04:04quand il arrive aux fonctions
01:04:05il a un problème majeur
01:04:06au début
01:04:06c'est-à-dire que
01:04:07lui il est le président
01:04:08de la République
01:04:08et il considère
01:04:09qu'il va devoir
01:04:10se mêler de tout
01:04:10et c'était ce que lui ont reproché
01:04:12les Français
01:04:13ce qu'il a commencé
01:04:14à moins faire
01:04:15depuis qu'il est rentré
01:04:16en cohabitation
01:04:17avec Michel Barnier
01:04:18et qu'il a vu
01:04:18qu'il a dégringolé
01:04:19de mois en mois
01:04:20de sondage en sondage
01:04:21c'est-à-dire que
01:04:22tout le premier quinquennal
01:04:23le défaut d'Emmanuel Macron
01:04:23c'est qu'il s'est pris
01:04:24pour un président de la République
01:04:25et aussi pour un Premier ministre
01:04:26c'est-à-dire qu'il n'y a rien
01:04:28ne se pilotait depuis Matignon
01:04:29c'est pour ça qu'il y a eu
01:04:30une permanence détention
01:04:31avec les différents
01:04:32Premiers ministres
01:04:32qui se sont succédés
01:04:34parce qu'Emmanuel Macron
01:04:35il a eu le sentiment
01:04:35que si ce n'était pas lui
01:04:36qui réglait les problèmes
01:04:37et bien rien n'avançait
01:04:38c'est un problème
01:04:39on ne peut pas fonctionner
01:04:40comme ça
01:04:40oui mais on ne peut pas
01:04:41c'était moins que ça
01:04:42mais on ne peut pas fonctionner
01:04:43comme ça dans une 5ème République
01:04:44oui François Fillon
01:04:45était un collaborateur
01:04:46Nicolas Sarkozy a changé
01:04:47complètement la 5ème République
01:04:49c'est difficile
01:04:49après Nicolas Sarkozy
01:04:51d'être un président
01:04:52un roi fainéant
01:04:54en clair
01:04:54c'est très difficile
01:04:55et puis la société a changé
01:04:57me semble-t-il
01:04:58c'est-à-dire qu'aujourd'hui
01:04:58les Français votent pour quelqu'un
01:05:00et ils veulent que cette personne
01:05:01soit aux manettes
01:05:02il y a une volonté aussi du peuple
01:05:04et c'est pour ça que De Gaulle
01:05:06François Mitterrand
01:05:07c'est un autre monde
01:05:07il arrivait à 10h du matin
01:05:08François Mitterrand
01:05:09donc ce n'était pas la même chose
01:05:11il ne travaillait pas pareil
01:05:11mais le monde a changé
01:05:13il y a une exigence aussi du public
01:05:15mais j'ai envie de dire
01:05:16peu importe
01:05:17qui se mêle de tout
01:05:19moi ça ne me gêne pas
01:05:19mais qui fasse des choses
01:05:22comment dire
01:05:23alors ce que nous dit l'Elysée souvent
01:05:25c'est qu'il dit en réunion
01:05:28et ça ne suit pas derrière
01:05:29est-ce que cet argument
01:05:30est recevable ?
01:05:32Non il n'est pas recevable
01:05:33parce qu'il est très naïf
01:05:34il a voulu essayer d'installer
01:05:35un système de spoil système
01:05:37vous savez
01:05:37de mettre un peu
01:05:38les administrations
01:05:39au pas du politique
01:05:41au début du quinquennat
01:05:42régulièrement
01:05:43c'est une musique
01:05:44qui revient
01:05:44encore là
01:05:46ces derniers mois
01:05:47mais ça ne fonctionne pas
01:05:48parce que le pays
01:05:49la France
01:05:50c'est un pays
01:05:50qui est lourdement administré
01:05:52et lui il a cru
01:05:52qu'avec sa seule énergie
01:05:54il arriverait à bousculer
01:05:55Qu'est-ce qui a marché selon vous ?
01:05:57Quels sont les points positifs ?
01:05:59Il y a le bilan
01:06:00sur la scène européenne
01:06:00il faudra juger
01:06:01le bilan positif
01:06:03il y a eu la gestion
01:06:04de la crise quand même
01:06:04personne ne peut lui reprocher
01:06:07parce qu'on en a eu 15
01:06:08Oui
01:06:08Vous trouvez que la gestion
01:06:09du Covid
01:06:10et vous trouvez que c'est bien
01:06:11d'avoir enfermé tout le monde ?
01:06:12Non
01:06:12mais ça aurait pu être pire
01:06:14et puis l'économie
01:06:15elle a quand même duré
01:06:16moi je ne suis pas
01:06:16le porte-parole d'Emmanuel Macron
01:06:17sur ce plateau
01:06:18non non non
01:06:19mais je le précise
01:06:20mais il y a eu ça
01:06:22il y a un volontarisme
01:06:23sur la scène internationale
01:06:24sur lequel lui
01:06:25continue aujourd'hui
01:06:25de se raccrocher
01:06:26et puis il s'est heurté
01:06:28à plein de choses
01:06:28il a voulu faire une réforme
01:06:29des retraites
01:06:30en allant dans le dur
01:06:30là ça a été une erreur magistrale
01:06:32dès le début
01:06:32parce qu'il y a un problème
01:06:34de sentir l'humeur
01:06:35et cette influence
01:06:36qu'avait aussi
01:06:36et cette relation particulière
01:06:37qu'il avait à Alexis Colère
01:06:38qui lui aussi
01:06:39était pour une retraite
01:06:40à 65 ans
01:06:40voire peut-être même
01:06:41un peu plus
01:06:42on voit que dans cette relation
01:06:44dans ce duo
01:06:45qui s'est installé
01:06:45pendant 8 années
01:06:46ça a pu aussi compliquer
01:06:47les choses
01:06:48parce que c'était un duo
01:06:48qui était assez hermétique
01:06:49et finalement
01:06:50qui écoutait peu
01:06:51ou qui absorbait peu
01:06:51les remarques
01:06:52qui étaient faites
01:06:53de l'extérieur
01:06:54et puis une succession
01:06:55de petites erreurs
01:06:56l'augmentation
01:06:57pour les étudiants
01:06:59au début du quinquennat
01:07:01la baisse des APL
01:07:03effectivement
01:07:03plein de petits signaux
01:07:04comme ça
01:07:05qui au fur et à mesure
01:07:07il a deux bureaux
01:07:07pardon je termine
01:07:08les gens ont peut-être
01:07:09moins supporté
01:07:10effectivement
01:07:10la déception était
01:07:11d'autant plus grande
01:07:11et j'en reviens
01:07:12à votre remarque du début
01:07:13c'est-à-dire que lui
01:07:13il est arrivé sur quelque chose
01:07:14de neuf
01:07:15sur une promesse nouvelle
01:07:16avec son âge
01:07:16le fait qu'il ne venait pas
01:07:17du serraille politique
01:07:18et je pense que cette attente
01:07:19du coup
01:07:20mettant le monde de côté
01:07:22était un petit peu
01:07:23il y avait un pari
01:07:24il y avait un défi
01:07:25et les français
01:07:26ont voulu y croire
01:07:27les français ont voulu y croire
01:07:29quand vous vous confrontez
01:07:30au suffrage universel
01:07:31vous avez quand même
01:07:32une expérience
01:07:32vous vous frottez à la réalité
01:07:33vous frottez votre esprit
01:07:35avec ceux des autres
01:07:35il était ministre de l'économie
01:07:36il en avait une expérience
01:07:37bon non
01:07:38il a été lu
01:07:39il y a des choses
01:07:40c'est quand même
01:07:41un problème majeur pour lui
01:07:42bon il y a des choses
01:07:43anecdotiques parfois
01:07:44dans votre livre
01:07:46qui sont marrantes
01:07:47il y a deux bureaux
01:07:47il y a deux bureaux
01:07:48il y a le salon doré
01:07:49qui est le bureau officiel
01:07:50le salon d'apparat
01:07:52qui est en plein milieu
01:07:53au premier étage
01:07:54et puis il a occupé
01:07:55effectivement un deuxième bureau
01:07:56qui est
01:07:56à deux salons à côté
01:07:58au même étage
01:07:58qui s'appelle le salon d'angle
01:07:59qu'on surnomme parfois
01:08:00le bureau des fous
01:08:01et alors ce bureau là
01:08:03il a une particularité
01:08:04mais c'est le premier
01:08:05à avoir deux bureaux
01:08:06ou tout le monde avait ça ?
01:08:07non alors Nicolas Sarkozy
01:08:08avait lui aussi
01:08:08un deuxième bureau
01:08:09qui était au premier étage
01:08:11mais lui
01:08:11pourquoi il a pris ce bureau là
01:08:12parce que ce salon là
01:08:14c'est le seul salon
01:08:15qui permet d'avoir accès direct
01:08:16aux parties privées
01:08:17aux appartements privés
01:08:19qui sont sur l'aile est
01:08:19et lui ne voulait pas
01:08:21en tout cas
01:08:21qu'un collaborateur
01:08:22puisse avoir
01:08:23un accès direct
01:08:24aux appartements privés
01:08:25donc le second bureau
01:08:26pardon j'en termine
01:08:26c'est une pièce qui l'occupe plus souvent
01:08:28en fait
01:08:28c'est voilà
01:08:30il est plus personnel
01:08:30il y travaille beaucoup
01:08:31et le salon doré
01:08:32c'est plus pour les réunions
01:08:34les réceptions d'appartements
01:08:35il a un oeil sombre
01:08:36et un oeil ouvert
01:08:37un qui sourit
01:08:38et l'autre pas
01:08:38un profil hyper dur
01:08:40et un autre plus rayonnant
01:08:41cela résume la complexité
01:08:43du personnage
01:08:43c'est son petit côté
01:08:44docteur Jekyll
01:08:45et Mr Hyde
01:08:46et là vous citez
01:08:47un sénateur
01:08:48oui
01:08:49il a observé ça
01:08:49en mettant la
01:08:50sur la photo officielle
01:08:51d'Emmanuel Macron
01:08:52qu'on a dans
01:08:53toutes les mairies
01:08:54il s'est amusé
01:08:55à mettre la main
01:08:56comme ça
01:08:56sur ses parties du visage
01:08:57on voit qu'il y a
01:08:58un oeil sombre
01:08:59il y a une partie sombre
01:09:00et une partie éclairée
01:09:00ça dit beaucoup justement
01:09:01des deux visages
01:09:02un peu le côté gêné
01:09:03alors là vous m'inquiétez
01:09:04on peut voir
01:09:04il a un oeil sombre
01:09:06et un oeil ouvert
01:09:07on peut voir une photo
01:09:07d'Emmanuel Macron
01:09:08un peu souriant
01:09:11non mais l'inexpression
01:09:13un faciès
01:09:14qui est légèrement différente
01:09:15c'est souvent pour
01:09:16voilà
01:09:16les personnes
01:09:17comment ?
01:09:18beaucoup de personnes
01:09:19ont deux yeux différents
01:09:20pardon
01:09:20bon
01:09:20alors vous parlez également
01:09:25vous parlez également
01:09:27l'affaire avec Hollande
01:09:29parce qu'en fait
01:09:30c'est une trahison absolue
01:09:31mais moi j'adore cette histoire
01:09:32parce qu'en fait
01:09:33il a fait à Hollande
01:09:34ce que Hollande a fait
01:09:35à tout le monde
01:09:35mais Hollande s'est fait à voir
01:09:37et je trouve ça drôle
01:09:38parce que Hollande
01:09:39il a fait ça à tout le monde
01:09:40mais il est très malin
01:09:41Emmanuel Macron
01:09:42comme souvent
01:09:43ces banquiers d'affaires
01:09:45qui savaient prendre
01:09:46la psychologie
01:09:48séduire
01:09:48les uns et les autres
01:09:49c'est pas rien
01:09:51d'être banquier d'affaires
01:09:52tu rentres
01:09:53dans l'intimité complète
01:09:55de celui
01:09:56dont tu vas t'occuper
01:09:57il te donne
01:09:58quasiment
01:09:58ce qu'il a de plus précieux
01:09:59son argent
01:10:00et c'est un séducteur
01:10:02une des choses
01:10:03les plus précieuses
01:10:04pardon de moi
01:10:04une des choses
01:10:06les plus précieuses
01:10:07cher Hollande
01:10:07mais en fait
01:10:09c'est un séducteur
01:10:10et les séducteurs
01:10:11c'est des menteurs
01:10:12c'est le principe
01:10:13d'un séducteur
01:10:14le vrai talent
01:10:15ce serait de plaire
01:10:15sans séduire
01:10:16et oui
01:10:16il y a un phénomène
01:10:17de jalousie
01:10:17qui s'est très vite installé
01:10:18parce qu'Emmanuel Macron
01:10:19s'était installé
01:10:19au deuxième étage
01:10:20dans une sous-pente
01:10:22du palais présidentiel
01:10:23avec un accès
01:10:25par un escalier
01:10:26qui permettait
01:10:27de recevoir
01:10:28sans que François Hollande
01:10:29ou quoi
01:10:29qui Emmanuel Macron
01:10:30recevait à l'époque
01:10:31et pendant deux ans
01:10:33une partie
01:10:34demande du gouvernement
01:10:35socialiste
01:10:35qui vont défiler
01:10:36dans le bureau
01:10:36d'Emmanuel Macron
01:10:36sans qu'il le sache
01:10:37un certain nombre
01:10:38de confrères journalistes
01:10:39aussi
01:10:39des industriels
01:10:40et c'est comme ça
01:10:41qu'il va commencer
01:10:42à bâtir son histoire
01:10:44à bâtir ses réseaux
01:10:45et ça Hollande
01:10:45ne l'avait pas vu
01:10:46ce qui est intéressant
01:10:47c'est de voir aujourd'hui
01:10:48qu'Emmanuel Macron
01:10:48ne supporte pas
01:10:49ce que lui-même
01:10:49a essayé de faire
01:10:50à l'époque
01:10:50avec François Hollande
01:10:51parce que l'histoire
01:10:51se répète un peu
01:10:52qu'on voit un peu
01:10:53comment les relations
01:10:53se passent
01:10:54avec Gabriel Attal
01:10:54notamment
01:10:55il est moins fort
01:10:56qu'Emmanuel Macron
01:10:59il est moins fort
01:10:59parce que
01:11:00règle de base
01:11:01on ne séduit pas
01:11:03un séducteur
01:11:03et oui
01:11:06il connaît tout
01:11:07il sait tout
01:11:08il voit tout
01:11:09donc il ne va pas
01:11:11lui faire à l'envers
01:11:11en tout cas
01:11:12il le voit venir
01:11:12il est très vu de lui
01:11:14venir
01:11:14la rupture avec Attal
01:11:15se fait 15 jours
01:11:17après seulement
01:11:17que Attal soit nommé
01:11:18à Matinou
01:11:18oui mais
01:11:18il y a des choses
01:11:21parfois anecdotiques
01:11:22le parfum
01:11:23comme Louis XIV
01:11:23avait fait de ses parfums
01:11:25un attribut du pouvoir
01:11:26lorsqu'il paradait
01:11:27dans les galeries de Versailles
01:11:27Emmanuel Macron
01:11:28userait du sien
01:11:29comme d'un élément
01:11:30de son autorité à l'Élysée
01:11:31quand je lis ça
01:11:32je dis
01:11:34c'est ce que
01:11:36l'autorité
01:11:37c'est ce que tous racontent
01:11:39dans le palais
01:11:40c'est à dire que
01:11:41tous les samedis
01:11:42il y a le conseil des ministres
01:11:43tous les mercredis
01:11:45pardon
01:11:45les mercredis matin
01:11:46qui sont précédés
01:11:46d'un entretien
01:11:48en tête à tête
01:11:48avec le premier ministre
01:11:50et les membres du gouvernement
01:11:51patientent dans un premier temps
01:11:53au salon des aides de camp
01:11:53qui est le salon voisin
01:11:54au salon des amassadeurs
01:11:55où se tient le conseil des ministres
01:11:56on les fait rentrer
01:11:57à un moment
01:11:58quelques minutes
01:11:59avant que le président
01:12:00de la république arrive
01:12:00et il n'est pas encore annoncé
01:12:01et plusieurs racontent
01:12:03il suffit qu'on sente
01:12:04son parfum
01:12:05le huissier n'a même pas besoin
01:12:06de l'annoncer
01:12:07pour qu'on sache
01:12:08qu'il va arriver
01:12:09et aussi
01:12:10ses collaborateurs racontent
01:12:11ils ne savent pas forcément
01:12:12s'il est là ou pas
01:12:13et ils sentent son parfum
01:12:14ils sentent son odeur
01:12:15dans le hall d'honneur
01:12:17pour savoir
01:12:17que le président de la république
01:12:18est là
01:12:18et comme il en fait
01:12:19une consommation
01:12:20quasi industrielle
01:12:21il en porte tout le temps
01:12:22en permanence
01:12:22il s'en met tout le temps
01:12:23et tout ça
01:12:23beaucoup considèrent
01:12:24qu'il en fait
01:12:25un attribut de son pouvoir
01:12:25c'est une façon
01:12:26de marquer sa présence
01:12:27au sein du palais de l'Elysée
01:12:28bon et alors
01:12:28c'est pas sénégotique que ça
01:12:30c'est pas sénégotique
01:12:30mais c'est pour ça
01:12:31que je vous pose la question
01:12:32on connait ce parfum ?
01:12:34c'est eau sauvage
01:12:34de Christophe
01:12:35en version colonne
01:12:36en version colonne
01:12:38il y a une version parfum
01:12:39une version colonne
01:12:40c'est une version
01:12:40qui est plus poivrée
01:12:41plus musquée
01:12:41c'est vrai qu'on le sent
01:12:42encore plus
01:12:43c'est oui
01:12:43parce qu'il y a eau sauvage
01:12:45et il y a eau sauvage extrême
01:12:46ah non c'est pas extrême
01:12:47ah non c'est pas extrême
01:12:47ah vous m'étonnez
01:12:49ah je me suis renseigné
01:12:51je me suis renseigné
01:12:52parce qu'il y a deux eaux sauvages
01:12:53ah oui
01:12:54haute colonne
01:12:55il y a parfum
01:12:56non
01:12:56c'est encore autre chose
01:12:57parfum
01:12:57ah non mais le sauvage extrême
01:12:59bon bref
01:12:59et puis alors
01:13:00il y a affaire
01:13:01effectivement c'est lunettes de soleil
01:13:03parce que lorsqu'Emmanuel Blancron
01:13:04est attablé sur la terrasse
01:13:05les conseillers ou membres
01:13:05du gouvernement conviés
01:13:06connaissent la règle
01:13:07prière de ne pas oublier
01:13:08les lunettes de soleil
01:13:09sinon on subit le rituel
01:13:10de la boîte à lunettes
01:13:11mais pourquoi
01:13:12en quoi ça fait sens
01:13:14de raconter ça
01:13:15oui mais en quoi ça fait sens
01:13:17il y a plein d'autres choses
01:13:18dans le livre
01:13:18oui
01:13:18parce que là
01:13:19vous vous arrêtez
01:13:20sur les bonnes feuilles
01:13:21qui sont sorties
01:13:22le parfum
01:13:23c'est le plus petit chapitre
01:13:24oui je suis d'accord avec vous
01:13:25mais il y a plein d'autres choses
01:13:27mais c'est pour ça
01:13:28que je vous ai demandé
01:13:28l'anéthote de la botulette
01:13:31on a parlé au départ
01:13:33de quel sont le bilan
01:13:34que vous faites
01:13:34etc
01:13:35non mais c'est intéressant
01:13:36à noter
01:13:36pour que je la raconte
01:13:37parce que ça revient un peu
01:13:38à tout ce qu'on évoque
01:13:39sur lui
01:13:40sur sa personnalité
01:13:40parce que
01:13:42je vous la fais courte
01:13:43effectivement
01:13:44Emmanuel Macron
01:13:44il aime beaucoup
01:13:45dès qu'il fait beau
01:13:45son bureau
01:13:46il le descend sur la terrasse
01:13:47de l'Elysée
01:13:48et la règle
01:13:48c'est que
01:13:49le président de la République
01:13:50il est dos au palais
01:13:52et donc
01:13:53en fonction de leur journée
01:13:54souvent l'ensoleillement
01:13:55fait que son interlocuteur
01:13:56qui est en face de lui
01:13:57il a le soleil en pleine poire
01:13:58et donc
01:13:59souvent les gens
01:13:59qui ne savent pas
01:14:00n'ont pas pensé
01:14:00à prendre leur paire de lunettes
01:14:02on leur voit proposer
01:14:03une boîte à lunettes
01:14:05qu'un huissier approche
01:14:06et cette boîte
01:14:07c'est des lunettes
01:14:07un petit peu cassées
01:14:09ou avec des contours rouges
01:14:10et tous ceux qui ont eu
01:14:12cette épreuve là
01:14:12me racontent
01:14:13qu'on a l'air con avec
01:14:14pardon je le dis comme ça
01:14:15mais c'est quand même à raconter
01:14:16et que lui prend un malin plaisir
01:14:18à les voir un peu mal à l'aise
01:14:19avec ses lunettes de soleil
01:14:20qui ne ressemblent à rien
01:14:21et qui ne sont pas les leurs
01:14:21et c'est une façon aussi
01:14:22de leur dire
01:14:23la prochaine fois
01:14:23n'oubliez pas de prendre
01:14:24vos lunettes de soleil
01:14:25donc ça peut paraître anecdotique
01:14:27mais c'est aussi une façon
01:14:28pour lui
01:14:28de fragiliser
01:14:29oui non mais
01:14:30exactement
01:14:31et de fragiliser en permanence
01:14:33son écosystème autour de lui
01:14:34par des petits détails
01:14:35comme ceux-là
01:14:36alors c'est quoi
01:14:37il est de plus en plus inquiétant
01:14:38alors c'est quoi la conclusion
01:14:40pour vous
01:14:41sur la psychologie
01:14:42sur la personnalité
01:14:43c'est quelqu'un qui a besoin
01:14:44je viens de vous le dire
01:14:45de fragiliser en permanence
01:14:47les gens qui sont autour de lui
01:14:48de créer un peu
01:14:48une forme d'instabilité
01:14:49alors pourquoi Bruno Roger Petit
01:14:50il est là depuis dix ans
01:14:51vous citez celui
01:14:53qui est l'exception
01:14:53Bruno Roger Petit
01:14:55c'est le dernier
01:14:56avec Tristan Broumet
01:14:58qui est le directeur
01:14:58de la cabine Brigitte Macron
01:14:59mais Alexis Collard
01:14:59il est resté dix ans aussi
01:15:01oui mais il a fini par partir
01:15:02il est resté longtemps
01:15:03oui mais il est parti
01:15:04Bruno Roger Petit
01:15:05il est encore là
01:15:06oui mais vous dites
01:15:08son désir
01:15:09c'est de fragiliser
01:15:09les gens avec qui il travaille
01:15:10oui
01:15:11Alexis Collard
01:15:12au contraire
01:15:13on expliquait
01:15:14qu'Alexis Collard
01:15:15était trop présent
01:15:16oui mais là
01:15:16vous pointez
01:15:17ses plus proches collaborateurs
01:15:20c'est à dire qu'Alexis Collard
01:15:20il était avec lui
01:15:21déjà depuis l'époque de Bercy
01:15:22là je ne parle pas
01:15:23de ce niveau de collaborateurs là
01:15:24je parle de chefs de cabinet
01:15:26de membres du gouvernement
01:15:27de députés
01:15:28de personnes
01:15:29de sa majorité présidentielle
01:15:31qui vont
01:15:31qu'il reçoit
01:15:32pour être l'Elysée
01:15:32je ne parle pas
01:15:33de type personnalité
01:15:34comme celle d'Alexis Collard
01:15:35ou de Bruno Roger Petit
01:15:36qui a une relation particulière
01:15:38avec lui
01:15:39et puis aussi
01:15:39avec son épouse
01:15:40Brigitte Macron
01:15:40donc Bruno Roger Petit
01:15:42c'est un statut à part
01:15:43au sein du palais de l'Elysée
01:15:44son bureau est à part aussi
01:15:45il est dans l'aile madame
01:15:47il n'est pas en proximité directe
01:15:48avec celui du chef de l'Etat
01:15:49et puis c'est celui
01:15:50qui travaille la mémoire
01:15:51et la mémoire
01:15:52on est dans l'héritage
01:15:53et dans ce qu'on veut essayer
01:15:54de garder
01:15:56vous posez la question
01:15:57au début de cette émission
01:15:58sur qu'est-ce qui restera
01:15:59du bilan d'Emmanuel Macron
01:16:01c'est le travail
01:16:02qu'essaie de faire
01:16:03Bruno Roger Petit
01:16:04en étant officiellement
01:16:05conseiller mémoire
01:16:06mais en fait
01:16:06c'est un champ
01:16:08qui est beaucoup plus large
01:16:09que les simples commémorations
01:16:10et puis
01:16:11les panthéonisations
01:16:12qu'il organise
01:16:13et qu'est-ce qu'il va faire
01:16:14après à votre avis
01:16:14alors ça c'est la question
01:16:15je termine le livre là-dessus
01:16:17il y a mon intime conviction
01:16:20et puis les indices
01:16:21que certains m'ont apporté
01:16:23y compris parmi
01:16:24les plus proches
01:16:24les plus proches
01:16:25d'Emmanuel Macron
01:16:26je pense qu'il va y avoir
01:16:27un sas de décompression
01:16:28qui ne sera pas très long
01:16:29quelques mois
01:16:31où il va quitter Paris
01:16:32et peut-être ira-t-il à Marseille
01:16:33ou ailleurs
01:16:34avec son épouse
01:16:34pour lui donner du temps
01:16:35à elle aussi
01:16:36parce qu'elle
01:16:36elle en a besoin
01:16:37elle n'aime pas trop
01:16:38la vie à l'Elysée
01:16:39et puis tous me disent
01:16:40il est important
01:16:41qu'il lui donne aussi
01:16:42du temps
01:16:42à Brigitte
01:16:43une fois qu'il aura quitté
01:16:44le pouvoir en 2027
01:16:45mais il n'a pas un
01:16:46qui ne me dit pas
01:16:47qu'il ne pensera pas
01:16:48à revenir
01:16:48et que très très vite
01:16:50la bataille pour 2032
01:16:51va revenir pour lui
01:16:52Oui c'est ça
01:16:53Nicolas Sarkozy
01:16:55Nicolas Sarkozy
01:16:56Nicolas Sarkozy
01:16:56Nicolas Sarkozy
01:16:56Nicolas Sarkozy
01:16:57Nicolas Sarkozy
01:16:57Nicolas Sarkozy
01:16:58Nicolas Sarkozy
01:16:58Nicolas Sarkozy
01:16:59est-ce qu'il est attaché
01:17:00au palais de l'Elysée
01:17:01est-ce que l'Elysée
01:17:01va lui quitter
01:17:02non Emmanuel Macron
01:17:04c'est pas quelqu'un
01:17:05qui n'a pas un regard
01:17:06de propriétaire
01:17:07sur l'Elysée
01:17:08par contre il y a une certitude
01:17:09c'est qu'il adore le pouvoir
01:17:10tous les collaborateurs
01:17:12qui lui ont annoncé
01:17:13à un moment donné
01:17:14qu'il partait de l'Elysée
01:17:15pour des raisons
01:17:16personnelle ou familiales
01:17:16il leur disait même
01:17:17on ne quitte pas le roi
01:17:18et partir d'ici
01:17:19pour des raisons familiales
01:17:20ça ne fonctionne pas
01:17:21et pour lui
01:17:21la cam' est trop bonne
01:17:23il aime ça
01:17:24et il a pris le goût de ça
01:17:25et il voudra revenir en 2032
01:17:26Et puis c'est l'assurance
01:17:27de le différencier
01:17:28par rapport aux autres
01:17:28présidents de la République
01:17:29Il est conscient quand même
01:17:30Il est jeune encore
01:17:31Est-ce que vous pensez
01:17:32quel rapport pensez-vous
01:17:35qu'il a avec son action
01:17:36Est-ce qu'il se dit
01:17:38je me suis planté ?
01:17:39Non
01:17:39Alors ça c'est assez
01:17:40vous parliez
01:17:41c'est un séducteur
01:17:42c'est un charmeur
01:17:43et alors il a cette faculté
01:17:45chacun peut la juger
01:17:46mais il est tout le temps optimiste
01:17:48alors quelqu'un qui
01:17:49me souvient de l'avoir vu
01:17:52au lendemain
01:17:52enfin deux jours
01:17:53après la dissolution
01:17:54lui était persuadé
01:17:55que son plan était le bon
01:17:56et que
01:17:57mais attendez
01:17:58vous écrivez ça
01:17:59vous racontez ça
01:18:00mais vous verrez
01:18:01on va gagner
01:18:02et tout ça
01:18:02et c'est ça un peu
01:18:03qui le maintient un peu
01:18:04Parce que son plan
01:18:05pardonne-nous
01:18:06ce n'était pas
01:18:07que le Rassemblement National
01:18:08gagne ?
01:18:09Non
01:18:09Non non non
01:18:10Je pose quand même
01:18:11la question
01:18:11parce qu'il y a eu des
01:18:12Pourquoi il a dissous
01:18:14selon vous ?
01:18:14La thèse
01:18:15il pensait que
01:18:16le Rassemblement National
01:18:18serait au pouvoir ?
01:18:20Non non non
01:18:20Lui il était persuadé
01:18:21que la grange
01:18:22qui était facturée
01:18:22sur Gaza
01:18:23ne serait pas capable
01:18:24de reformer
01:18:26ce qu'ils avaient fait
01:18:26en 2022
01:18:27Donc c'est la même chose
01:18:28on lui a vendu
01:18:30l'idée
01:18:30qu'en cohabitation
01:18:32il allait
01:18:33reprendre
01:18:34un peu de souffle
01:18:35C'était ça
01:18:36Sans front de gauche
01:18:36il aurait eu une majorité
01:18:37Mais lui il était persuadé
01:18:39d'avoir raison
01:18:39et il y a cette
01:18:40alors c'est cette force
01:18:42ou cette faiblesse
01:18:42chacun la jugera
01:18:43mais c'est quelqu'un
01:18:43qui croit toujours
01:18:45en son étoile Emmanuel Macron
01:18:46et donc en partant de ça
01:18:47il a réussi à être
01:18:48pris dans la République
01:18:49à 39 ans
01:18:49quand on a réussi
01:18:51à faire ça dans sa vie
01:18:51et puis
01:18:52les gens racontent
01:18:53Un garçon qui a 5 ans
01:18:55quitte ses parents
01:18:56pour aller s'installer
01:18:58chez sa grand-mère
01:18:59avec qui il va vivre
01:19:00et qui va l'éduquer
01:19:01c'est quelqu'un
01:19:02qui n'a pas fini
01:19:02dans son itinérance
01:19:03c'est quelqu'un
01:19:04qui bouge en permanence
01:19:05et voilà
01:19:06qui a un rapport
01:19:07comme ça
01:19:07Et quand vous dites
01:19:08à 5 ans
01:19:09il a pris la décision
01:19:11d'aller vivre
01:19:12chez sa grand-mère
01:19:12C'est lui qui le dit
01:19:13Il a ses parents
01:19:13qui voulait vivre
01:19:14avec sa grand-mère
01:19:14Il l'a dit comme ça
01:19:15Ah oui
01:19:15C'était raconté
01:19:17c'est pas nouveau
01:19:18Ce ne sera rien
01:19:21Un peu de parfum
01:19:23qui sera éventé
01:19:24Non ?
01:19:26On juge une politique
01:19:27à ses résultats
01:19:30Ce qui restera
01:19:30d'Emmanuel Macron
01:19:31c'est la loi sur l'euthanasie
01:19:32dont toutes les barrières
01:19:33fragiles qu'on est en train
01:19:34d'ériger
01:19:35auront été balayées
01:19:36et ce qui restera
01:19:38ce sera
01:19:38ce long cortège de morts
01:19:40Bon
01:19:41Barbara Durand
01:19:42nous rappelle
01:19:43Mais c'est vrai que ce livre
01:19:44je trouve vraiment
01:19:45vous avez raison
01:19:47il ne faut pas s'arrêter
01:19:47aux anecdotes
01:19:49qui sont dites
01:19:49même si elles nous intéressent
01:19:50tout le temps
01:19:51toujours
01:19:52mais ce qui est intéressant
01:19:53c'est le bilan
01:19:55et c'est pourquoi
01:19:55au début de cet entretien
01:19:59on a parlé d'abord
01:20:00qu'est-ce qui a marché
01:20:01et vous avez répondu
01:20:03à cette question
01:20:03pas grand chose
01:20:05Barbara Durand
01:20:06Je ne vous ai pas convaincu
01:20:07Une panne de courant
01:20:10comme en Espagne
01:20:11et au Portugal
01:20:12improbable en France
01:20:14déclaration de Marc Ferracci
01:20:15ce matin
01:20:16ministre de l'industrie
01:20:17et de l'énergie
01:20:18nous avons des phénomènes
01:20:19et des mécanismes
01:20:20qui permettent
01:20:21de nous prémunir
01:20:21contre ce type de problème
01:20:23a-t-il déclaré
01:20:24les causes du blackout
01:20:25dans la péninsule ibérique
01:20:27sont pour l'heure
01:20:27inconnues
01:20:28un petit village du Perche
01:20:30habituellement
01:20:31très calme
01:20:31victime de dégradation
01:20:33dans la nuit de samedi
01:20:34à dimanche
01:20:35dans la commune de Belém
01:20:36plusieurs commerces
01:20:37et une vingtaine de voitures
01:20:39ont été dégradées
01:20:40un incendie volontaire
01:20:41s'est aussi déclaré
01:20:42dans une habitation
01:20:43au total
01:20:4440 plaintes
01:20:45ont été déposées
01:20:46une enquête
01:20:46est ouverte
01:20:48enfin aux Etats-Unis
01:20:49l'administration Trump
01:20:50passe à l'offensive
01:20:51face à l'immigration
01:20:53demander l'asile
01:20:54pourrait bientôt coûter
01:20:551000 dollars
01:20:56dans un texte budgétaire
01:20:58rendu public hier
01:20:59des élus républicains
01:21:00au congrès
01:21:01souhaitent imposer
01:21:02ces frais
01:21:02à toute personne
01:21:04demandant un titre
01:21:04de séjour
01:21:05sur le sol américain
01:21:07il nous reste quelques minutes
01:21:08alors évidemment
01:21:09la dissolution
01:21:09ça a beaucoup fait parler
01:21:11vous parlez de pieds nickelés
01:21:12jusqu'à quel point
01:21:13une poignée de collaborateurs
01:21:14parmi les plus fidèles
01:21:15du chef de l'Etat
01:21:15ont-ils pesé
01:21:16voire poussé
01:21:17pour qu'il appuie
01:21:18sur le bouton nucléaire
01:21:19la révélation d'une fine équipe
01:21:20qui les semaines précédant
01:21:21l'annonce aurait
01:21:22dans le plus grand secret
01:21:23tu parles le plus grand secret
01:21:24bon
01:21:25fomenter ce coup
01:21:27n'a pas de fini
01:21:28de choquer l'opinion
01:21:29et de révolter
01:21:29la classe politique
01:21:30sont cités
01:21:31aux membres des accusés
01:21:31les conseillers Guémas
01:21:32Bruno Roger Petit
01:21:34le communicant
01:21:34Léonard Doudzi
01:21:35repartit chez Publicis
01:21:36le sénateur
01:21:38Pierre Charon
01:21:39il le revoit toujours
01:21:39Pierre Charon
01:21:40il est revenu
01:21:41il a été
01:21:41une période de purgatoire
01:21:43pendant quelques mois
01:21:44et on l'a réaperçu
01:21:45à dîner discrètement
01:21:47au palais présidentiel
01:21:49en novembre dernier
01:21:50bon
01:21:50Bruno Roger Petit
01:21:52aussi à un moment
01:21:52a été
01:21:53ah oui oui
01:21:54Emmanuel Macron
01:21:55a même dit
01:21:55qu'il voulait
01:21:55le faire dégager
01:21:57je reprends ces termes là
01:21:58et du coup
01:21:59ils se sont boudés
01:22:00tous les deux
01:22:00pendant quelques semaines
01:22:01mais là il est revenu
01:22:03dans les petits papiers
01:22:04présidentiels
01:22:04bon
01:22:05et donc voilà
01:22:07on cherche toujours
01:22:08effectivement
01:22:09la psychologie
01:22:10je ne sais pas
01:22:10si vous êtes arrivé
01:22:11aujourd'hui
01:22:12le mystère
01:22:14d'Emmanuel Macron
01:22:15le regard
01:22:16je ne suis pas psychologue
01:22:17mais si on l'est tous
01:22:18on cherche tous
01:22:19quand même la clé
01:22:19on cherche tous
01:22:20qu'est-ce qui
01:22:22comment dire
01:22:23qu'est-ce qui motive
01:22:24et les exemples
01:22:26de la république
01:22:26sur lesquels
01:22:26on s'est plus interrogé
01:22:28souvent j'ai dit
01:22:31il n'y a pas de grille
01:22:31de lecture
01:22:32alors dernière chose
01:22:33c'est que
01:22:33vous l'avez rencontré
01:22:34depuis
01:22:35moi je l'ai rencontré
01:22:37je l'ai dit
01:22:38il y a 2-3 mois
01:22:38je me suis dit
01:22:39il va être très en colère
01:22:40parce qu'on ne dit pas
01:22:41que du bien
01:22:41mais adorable
01:22:42vraiment
01:22:43comment allez-vous
01:22:44ça va
01:22:44et on parle
01:22:45pendant un quart d'heure
01:22:45jamais il n'exprime
01:22:47c'est vraiment
01:22:48poker face
01:22:49poker face
01:22:50parce que quand
01:22:50et avec vous
01:22:51il est comme ça
01:22:52oui mais
01:22:53par contre
01:22:54les remarques
01:22:55sont plus critiques
01:22:56et acerbes
01:22:56je vois dans
01:22:58les échanges
01:22:58qu'il peut avoir
01:22:59avec certains membres
01:23:00du gouvernement
01:23:01ou anciens membres
01:23:01du gouvernement
01:23:02avec qui il est très proche
01:23:03non il est
01:23:05il lit tout
01:23:06il voit tout
01:23:07donc il est en train
01:23:09de nous écouter
01:23:09je ne sais pas
01:23:10s'il est en train
01:23:11de nous écouter
01:23:11il aura un rapport
01:23:12sur ce qu'on a dit
01:23:13Bruno Roger Petit
01:23:13il est en train
01:23:14de vous écouter
01:23:15tous les matins
01:23:16il vous écoute
01:23:17il a une chose à faire
01:23:18non mais il peut faire
01:23:19deux choses en même temps
01:23:20avoir la télé allumée
01:23:21et puis être dans
01:23:22dans ses dossiers
01:23:22à travailler
01:23:23donc ce que vous dites
01:23:24lui est rapporté
01:23:25dans la substance
01:23:26et bien vous voulez
01:23:26que je vous dise
01:23:27mon sentiment
01:23:27je crois que vous avez raison
01:23:29je crois qu'il nous écoute
01:23:30on est écouté
01:23:32on est sur écoute
01:23:33bon merci en tout cas
01:23:35c'était vraiment
01:23:36Olivier Beaumont
01:23:37la tragédie de l'Elysée
01:23:38dans l'enfer
01:23:38des quinquennats
01:23:39Macron
01:23:40merci
01:23:42merci merci
01:23:42merci évidemment
01:23:44à Vincent
01:23:44qui a effectivement
01:23:46mis les choses
01:23:47au point
01:23:48si j'ose dire
01:23:49Laurent Capra
01:23:50était avec nous
01:23:51à la réalisation
01:23:51merci à Philippe
01:23:52qui était à la vision
01:23:53à Jeff
01:23:54qui était au son
01:23:55qui n'est pas tout seul
01:23:56comme chacun sait
01:23:57Marine Lançon était là
01:23:59Gauthier Ramon
01:23:59merci beaucoup
01:24:01alors est-ce que j'ai dit
01:24:02l'éditeur ?
01:24:03comment ?
01:24:04ce matin vous êtes en format
01:24:07mais pas du tout
01:24:07Robert Laffont
01:24:09la tragédie de l'Elysée
01:24:10lisez ce livre-là
01:24:11et puis nous on désespère
01:24:12vous savez qu'il n'est jamais venu
01:24:13sur CNews
01:24:14depuis 8 ans
01:24:15vous savez il reste encore 2 ans
01:24:16donc l'espoir fait vivre
01:24:17ça peut arriver
01:24:18il n'est jamais venu
01:24:19c'est quand même
01:24:19c'est triste
01:24:20on aimerait bien le la voir
01:24:21un matin
01:24:22Jean-Marc Moronini
01:24:23dans une seconde
01:24:25c'est la série GMI

Recommandations