Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 29/04/2025
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:01Elisabeth Lévy est avec nous, Olivier D'Artigol, Gilles-William Gönnadel, Philippe Bilgera, Aminel Katmi et Johan Ozaï sont là pour parler une nouvelle fois ce soir du climat qui existe en France, du climat parfois d'instrumentalisation, de récupération mais aussi de tristesse et de gravité.
00:17L'Assemblée Nationale a observé ce mardi une minute de silence en hommage à Aboubakar Sissé, tué de plusieurs dizaines de coups de couteau la semaine dernière dans une mosquée du Gard et c'est évidemment à lui, à sa famille que nous pensons pour commencer cette émission. Je vous propose de voir cette séquence.
00:31Nous avons tous été bouleversés par le meurtre d'Abu Bakar Sissé, lâchement assassiné dans une mosquée du Gard. A sa famille et à ses proches, je veux adresser en notre nom à tous nos condoléances les plus attristés.
00:49A l'ensemble de nos compatriotes musulmans, je veux exprimer notre solidarité. Honorer la mémoire d'un homme et respecter la douleur de sa famille, c'est rejeter toute instrumentalisation politique de ce drame.
01:03Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est de réaffirmer avec force et dignité l'unité de la nation.
01:11Je veux en particulier dire notre attachement à la laïcité qui fonde notre République et qui garantit à chacun la possibilité de croire ou non, en toute liberté et en toute sécurité.
01:26Mesdames et messieurs les membres du gouvernement, mesdames et messieurs les députés, en la mémoire d'Abu Bakar Sissé, je vous invite à observer une minute de silence.
01:41Il y a eu d'ailleurs un débat, est-ce qu'il fallait ou non faire une minute de silence ?
01:47À partir du moment où on l'a fait une fois pour une personne, je crois que pour Philippine il y avait eu une minute de silence.
01:55C'est très dur après de ne pas marquer une minute de silence à l'Assemblée nationale.
02:01On le fait pour tout le monde ou on le fait pour personne ?
02:03On le fait pour un crime, quand il y a un crime là, c'est parce que si le crime ne s'était pas passé dans une mosquée, on ne l'aurait pas fait.
02:07C'est parce que ça donne une dimension particulière, on ne fait pas une minute de silence à chaque fois que quelqu'un est tué.
02:12On le fait quand il y a des circonstances.
02:15Je trouve tout de même qu'il y a une gestion un peu erratique des minutes de silence à l'Assemblée nationale.
02:23Je suis d'accord avec vous. Je pense qu'en fait, aucune minute de silence pourrait être marquée à l'Assemblée nationale pour...
02:32Oui, c'est difficile évidemment de dire ça, parce que quand il y a le Bataclan...
02:36Mais il pourrait y avoir une règle de ce type.
02:42Mais à partir du moment où cette règle n'a pas existé...
02:45Elle a existé avant. C'était le cas avant.
02:47Ça a quelques années seulement.
02:48Avant, les minutes de silence à l'Assemblée étaient respectées uniquement pour les morts pour la France et pour le parlementaire qui était décédé.
02:55Ça n'est plus le cas depuis quelques années. Comme Philippe, je le regrette.
02:57Les invalides aussi.
02:59Oui.
02:59C'est réservé.
03:00Donc, que la mémoire de M. Aboubakar en l'espèce ait été saluée aujourd'hui, finalement, est cohérent.
03:10Et surtout, je pense que c'est un signe important qui a été donné à la nation de ce point de vue-là.
03:15Il y avait une conférence de presse ce matin avec la famille de M. Sissé.
03:21Et il y avait l'oncle d'Aboubakar Sissé qui s'appelle Djibril Sissé, qui est un homonyme, évidemment, du Djibril Sissé que vous connaissez peut-être.
03:29Je vous propose d'écouter cet oncle.
03:31On est à la fois tristes et en colère aussi. Tristes de ce qui nous est arrivé parce qu'il était venu ici, pas pour se faire tuer.
03:45Du coup, il y a cet aspect-là.
03:49Et c'était quelqu'un de bien associable qui était un modèle pour nous tous, malgré son jeune âge, qui était un porte-espoir pour nous tous.
03:58Et d'ailleurs, c'était dans ce cadre-là même qu'on lui a confié même la clé de mosquée parce que c'était quelqu'un qui était prêt à aider tout le monde.
04:08Et c'était dans cette gentillesse-là toujours qu'il s'est fait assassiner, lâchement, par les criminels.
04:15Et évidemment, aujourd'hui, il y a eu beaucoup de tensions à l'Assemblée nationale.
04:18Et je vais vous proposer d'écouter un premier échange, notamment entre la France insoumise et Bruno Retailleau.
04:23Bruno Retailleau qui a été très mal mené durant ces débats.
04:27Je vous propose de voir cet échange entre Abdelkader Lamar et Bruno Retailleau.
04:34Il a été victime d'un meurtre islamophobe dans l'indifférence totale des autorités.
04:39Ce meurtre n'est pas un accident.
04:41Il est l'aboutissement d'un climat de haine que vous laissez prospérer jour après jour.
04:46Monsieur le Premier ministre, l'islamophobie tue en France.
04:49Monsieur le Premier ministre, combien de morts faudra-t-il encore pour que vous agissiez contre l'islamophobie
04:55et les islamophobes en commençant par renvoyer monsieur Retailleau ?
04:59Oui, bien entendu. Ce crime est un crime barbare.
05:03Un homme a été tué de façon sauvage alors qu'il priait dans une mosquée.
05:10Et je veux, moi aussi, comme je l'ai déjà fait, m'associer à la peine de la famille
05:16et assurer nos compatriotes musulmans de la plus totale solidarité de l'ensemble du gouvernement.
05:22Que me reprochez-vous de ne pas avoir réagi ?
05:25J'ai été ici sans doute un des premiers à réagir, avec une déclaration très très ferme,
05:30bien avant un certain nombre d'entre vous.
05:34Et dès que j'ai pu, je me suis déplacé.
05:37Pourquoi ce bruit ? Pourquoi ces attaques ?
05:40Vous dites que si, dans d'autres circonstances, il y avait eu un mort,
05:46je réagis différemment. Certainement pas.
05:48C'est vous qui avez l'indignation sélective,
05:51qui vous indignez à géométrie variable.
05:54Lorsque, dans une église à Nice, il y a quelques années, il y avait eu trois morts,
06:00y a-t-il eu un seul rassemblement des Insoumis et de l'EFI ?
06:04Avez-vous parlé de christianophobie ?
06:06Non, bien entendu.
06:08Ce bruit, en réalité, ce bruit, c'est simplement un prétexte.
06:13Un prétexte à la récupération.
06:15Vous voulez diviser la France.
06:17Vous voulez, comme à votre habitude, hystériser le débat politique.
06:21Je ne vous laisserai pas faire.
06:23Vous abîmez notre pays quand vous le communautarisez.
06:26Vous abîmez notre pays quand l'un des vôtres appelle à la sédition,
06:32appelle à la milice privée.
06:34Vous abîmez aussi notre beau pays quand vous chassez un député socialiste
06:39parce que son parti serait socialiste, avec sans doute des relents antisémites.
06:44Eh bien oui, vous desservez la cause que vous voulez servir.
06:49La République, ce n'est pas le communautarisme.
06:52La France, c'est ce pays où on est français,
06:55pas à raison de la couleur de la peau, de la religion ou des origines.
07:00La France, c'est le pays qui est notre pays.
07:03Merci beaucoup.
07:03C'est la République où il n'y a qu'une seule communauté, la communauté nationale.
07:07Et Bruno Retailleux qui reste ferme, qui ne sait de rien.
07:11Alors Amine El Khatmi est avec nous.
07:14Amine El Khatmi, je vous ai demandé de venir ce soir.
07:16Chacun vous connaît sur l'antenne de CNews.
07:18Vous avez été membre du parti socialiste.
07:20Vous avez été conseiller municipal à Avignon.
07:22Vous avez fondé le Printemps Républicain.
07:26Vous êtes aujourd'hui conseiller laïcité de la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse.
07:32Et sur le plan personnel, vous dites que vous êtes un musulman pratiquant,
07:37même si vous ne faites pas les cinq prières quotidiennes.
07:40Je voulais que vous me parliez de ce concept d'islamophobie
07:45qui est souvent mis en avant, notamment par la France insoumise.
07:50Ça a été dit, c'est un concept qui a été inventé par les mollahs iraniens
07:55il y a maintenant un peu plus de 30 ans.
07:59Et c'est un concept qui prétend extraire l'islam de toute critique.
08:04C'est-à-dire qu'on prend une religion et on considère qu'on va la mettre à l'abri
08:08de la critique, de l'humour, de la satire, de la caricature.
08:14Or, critiquer une religion n'est pas un délit.
08:17S'en prendre à des individus en raison de leur croyance religieuse,
08:21c'est un délit. C'est puni par la loi.
08:23Mais en France, deux surcroît en France dans un pays laïque,
08:26on a le droit de se moquer des religions.
08:28Et par ailleurs, au-delà de la théorie, l'islamophobie tue.
08:32C'est-à-dire que celui qui en est accusé se voit intenter un procès en intolérance
08:41lors duquel on dit à des millions de personnes
08:44« Cette personne-là ne vous aime pas en raison de votre croyance religieuse. »
08:49Et l'islamophobie a tué. Elle a tué Charb, Cabu, Tinius, Wolinsky, Honoré, El-Zakayat le 7 janvier 2015.
08:58Elle a tué Samuel Paty. Elle tue un peu partout dans le monde et dans de nombreuses théocraties islamistes.
09:05Ou si vous avez le malheur d'être athée ou de vouloir quitter l'islam
09:10ou de vouloir ne serait-ce que critiquer l'islam et on pense aux Iraniens,
09:13on peut vous tuer et vous êtes condamné à mort.
09:17Et donc voir aujourd'hui des responsables politiques, je pense à M. Mélenchon,
09:22qui étaient il y a 10 ans, pas plus tard que 10 ans,
09:25les plus virulents contempteurs de cette théorie, de cette idée-là,
09:31qui expliquaient très bien que c'était un concept créé par des islamistes
09:35pour retirer l'islam de toute critique.
09:38Voir par pur électoralisme, quelqu'un qui a prononcé l'éloge funèbre de Charb,
09:42l'utiliser aujourd'hui à des fins électorales est pour le moins indécent.
09:46Alors vous êtes, et c'est important de le dire, vous êtes musulman pratiquant.
09:50Comment vous êtes perçu aujourd'hui parmi la communauté des musulmans ?
09:54Est-ce qu'ils sont davantage sur votre ligne ou davantage sur la ligne de M. Mélenchon ?
09:59Ça dépend, je ne peux pas tirer de généralité,
10:02mais j'ai discuté avec pas mal d'amis aujourd'hui
10:05qui ont par exemple entendu Assa Traoré expliquer lors de cette conférence de presse,
10:11puisqu'elle était présente, je la cite que « tous les musulmans de France ont peur ».
10:17Et il y a une colère chez beaucoup de musulmans,
10:19d'abord qui se demandent au nom de quelle légitimité
10:23Mme Assa Traoré se met à parler comme ça au nom de tous les musulmans
10:28en décrétant qu'ils auraient peur.
10:30Beaucoup de gens qui expliquent qu'ils viennent de familles comme la mienne
10:35qui se sont battues.
10:37Nos parents sont arrivés dans les années 80 ou dans les années 70,
10:41ont travaillé dur, ont transmis des valeurs à leurs enfants,
10:46ont transmis l'amour de ce pays à leurs enfants.
10:49Et voir une femme qui n'a strictement aucune légitimité pour le faire,
10:55dont la famille est le contre-exemple absolu d'une intégration réussie.
11:00Je rappelle évidemment que la mort d'Adama Traoré est un drame,
11:03mais cinq de ses frères, cinq de ses frères sont passés par la case prison
11:07et l'un de ses cinq frères a violé son co-détenu sous la menace d'une fourchette.
11:13Et que des gens qui eux ont bien élevé leurs enfants,
11:17ça n'a pas toujours été facile dans les années 70 ou 80,
11:20le déracinement, vous quittez votre pays, vous arrivez en France,
11:22moi mon père a fait des vendanges et ma mère était femme de ménage.
11:26Et pourtant ils ont cadré mon éducation, ils m'ont transmis des valeurs.
11:29Et voir des gens qui sont le contre-exemple absolu de ça,
11:32s'ériger en porte-parole des musulmans, ça met beaucoup de gens en colère.
11:37Formidable.
11:38J'aime énormément tout, mais ce que vous avez dit sur la famille Traoré,
11:44on l'entend trop peu tout de même.
11:46Voilà des êtres qui se permettent de donner des leçons à des gens.
11:50Alors il y avait une conférence de presse tout à l'heure,
11:52je ne l'ai pas dit effectivement, la conférence de presse de la famille C6C,
11:56et je ne l'ai pas dit mais j'aurais pu le souligner,
11:58il y avait Assa Traoré, il y avait également M. Faure qui était là,
12:03du parti socialiste, il y avait des responsables politiques qui étaient présents,
12:08de la France Insoumise, Mme Tondelier également était là.
12:11Quand on parle d'instrumentalisation et de récupération,
12:14on est au cœur effectivement d'une séquence politique,
12:19d'une séquence de récupération où la politique est présente.
12:22Est-ce que dans nos concitoyens français de confession musulmane,
12:29une part importante aujourd'hui d'entre eux peuvent dire aussi,
12:33il est trop question de l'islam dans le débat politique ou médiatique,
12:38et nous aimerions qu'on nous laisse tranquille.
12:40Parce que moi je l'entends.
12:41Mais ça vaut dans les deux sens.
12:43C'est vrai.
12:43Ça vaut aussi pour de très nombreux musulmans
12:46qui en ont marre d'être la pâte à tartiner de M. Mélenchon,
12:50qui ne ratent pas une occasion pour se jeter comme un charognard sur des affaires.
12:59Et ils en ont aussi marre de cette grosse ficelle déployée par la France Insoumise.
13:04Et j'ai aussi entendu des gens dire,
13:07mais pourquoi quand c'est d'autres victimes, la récupération est interdite ?
13:11Pourquoi il n'y a pas eu de manifestation pour la jeune fille violée à Courbevoie
13:15parce que juive, il n'y a pas eu de rassemblement place de la République ?
13:20Pourquoi lorsque le rabbin d'Orléans, Arié Angelberg, a été agressé devant son fils,
13:25il n'y a pas eu de drapeau insoumis sur la place de la République ?
13:29Et donc, cette instrumentalisation-là, qui est possible pour les uns,
13:34est conspuée, interdite pour d'autres, elle est aussi insupportée.
13:39Gilles-Louis Damgolnadel.
13:40On vit dans un psychodrame totalement fou.
13:45Mais fou !
13:46D'abord parce qu'aujourd'hui, nous ne savons pas pourquoi le malheureux Abou Bakara a été tué.
13:53Il y a une suspicion.
13:54Je le répète, vous pouvez toujours me dire.
13:56Il y a des vidéos.
13:57Mais nous ne savons pas pourquoi.
14:00Tout ce que je sais, moi, c'est que c'est quelqu'un qui est issu de l'immigration bosnienne.
14:04Je vous l'ai dit hier, il ne ressemble pas à un blanc d'extrême droite au crâne rasé.
14:09C'est tout ce que je veux vous dire.
14:10Mais deuxièmement, surtout, j'ai beaucoup apprécié...
14:13Ne pas ressentir une haine entre les musulmans.
14:15Je suis en train de vous dire simplement qu'il ne correspond pas aux stéréotypes rêvés.
14:20Il est de culture chrétienne.
14:21Il ne correspond pas, tu peux toujours dire ce que tu veux,
14:24il ne correspond pas aux stéréotypes rêvés par la France insoumise.
14:28C'est tout.
14:28Deuxièmement, j'ai beaucoup apprécié la réponse sur le fond de M. Retailleau.
14:35J'aurais aimé simplement qu'il prenne...
14:38Qu'il soit moins dans l'indignation et beaucoup plus qu'il prenne de haut maintenant la France insoumise.
14:42Parce que lorsqu'on lui reproche à M. Retailleau d'avoir exploité l'islamophobie,
14:47c'est vrai que M. Retailleau dit tout le mal qu'il doit penser des frères musulmans.
14:53C'est vrai qu'il dit tout le mal qu'il doit penser de la manière dont la dictature algérienne
14:59traite un otage qui est encore dans les jaunes de l'Algérie.
15:03C'est vrai qu'il dit tout le mal qu'il doit penser de l'islam antisémite.
15:08Mais qu'est-ce que ça a à voir avec la détestation de musulmans qui sont malgré tout l'une des communautés,
15:15et je m'en réjouis, les moins en danger en France.
15:18Alors on écoute, parce qu'il y a beaucoup de choses que je dois vous faire écouter,
15:21notamment Sabrina Sebailly qui est députée écologiste
15:25et qui s'est adressée à Brune Retailleau à l'Assemblée Nationale.
15:29Alors je n'ai qu'un seul message pour vous.
15:32La République mérite mieux que vous.
15:34La République exige mieux que vous.
15:36La seule issue décente, M. Retailleau, c'est votre démission.
15:40Partez organiser votre congrès.
15:41Les Français ont besoin d'un ministre à plein temps pour les protéger.
15:44Allez-vous-en !
15:45Il y a quelque chose qui tranche profondément
15:48entre l'ambiance que vous essayez d'instrumentaliser
15:51et ce que j'ai vécu dimanche en face des représentants du culte musulman.
15:57Je ferai, parce que je suis ministre des cultes,
16:00de toutes mes forces, je souhaite qu'en France, qu'on croit ou qu'on ne croit pas,
16:05on ait une liberté de conscience.
16:07Que ceux qui confessent la profession juive, musulmane ou chrétienne
16:13puissent librement pratiquer.
16:14Je fais le nécessaire pour les pratiquer.
16:16Parce que je pense que, voyez, la France, c'est ce pays qui a réussi à articuler
16:20ce qu'il y a de plus singulier dans chaque être humain
16:22et de plus universel dans tous les êtres humains.
16:28Elisabeth Lévy, avant la pauvre.
16:29D'abord, il y a une double manipulation du récit.
16:31C'est-à-dire, bien sûr, que ce qu'ils appellent l'islamophobie,
16:34ce que j'appelle moi la haine anti-musulman, a probablement tué.
16:38C'est la première fois, quand on dit l'islamophobie tue ou la police tue,
16:41ça veut dire que ça arrive toute la journée et que ça a été vraiment une constante ou un système.
16:48C'est la première fois, c'est une fois de trop.
16:50Et la deuxième manipulation, c'est de nous dire qu'il y a eu silence,
16:53que tout le monde s'en fiche, alors que tout le monde, sur tous les plateaux ici,
16:57et évidemment, heureusement, a réagi, a été extrêmement touché.
17:02Et très vite, une réponse à Olivier.
17:04Est-ce qu'on peut dire que certains musulmans en ont marre d'entendre parler de l'islam ?
17:08Peut-être, mais il faudrait dire pourquoi ils entendent parler de l'islam.
17:12Ils entendent parler de l'islam parce que l'islam pose un certain nombre de problèmes dans notre pays.
17:16Les premières victimes à l'échelle du monde de l'islamisme, ce sont les musulmans.
17:18Je parle de la France.
17:20On va marquer une pause.
17:21On a tué, au nom de leur religion, un certain nombre de gens dans ce pays,
17:25chrétiens, juifs, musulmans, etc.
17:28Et que c'est pour cela qu'ils en entendent parler.
17:31C'est des adultes qu'il faut leur dire, voilà pourquoi on ne vous en parle pas.
17:33On va marquer une pause.
17:34Mais ce qui est clair, c'est que la France insoumise souhaite qu'on n'en parle plus du tout.
17:38Et votre argument, c'est pour ça qu'il n'a pas de sens.
17:43Si j'ai des personnes qui me disent, Pascal,
17:46et qui ont cette religion et qui me disent qu'on en a assez d'entendre parler de l'islam,
17:52qu'on nous fout la paix, ce que je l'ai entendu.
17:53Mais je vais vous répondre.
17:55Et je suis d'accord sur votre argument.
17:56Je vais vous répondre.
17:57Je vais vous répondre.
17:59Ce n'est pas de ma faute si des hijabeuses veulent porter le foulard pendant des compétitions
18:06et qu'elles vont devant un conseil d'État
18:08et que la Fédération française de football est obligée d'en parler.
18:11C'est-à-dire qu'on parle de quelque chose qui part.
18:13Il faut donc parler de l'islamisme.
18:15D'accord.
18:16Est-ce que ce sont des islamistes, les hijabeuses ?
18:19Ah, je ne dirais même pas ça.
18:20Oui, c'est de l'anférité.
18:20Ah, je ne dirais pas ça.
18:21Je dirais que ce sont des mœurs qui sont différentes.
18:25Je ne ferai pas à ces jeunes femmes qui jouent au football.
18:28Et pour tout dire, je ne crois pas qu'elles soient islamistes.
18:31Loin de là.
18:32Je crois qu'elles veulent d'autres mœurs sur le sol de France.
18:36Vous pensez que les joueuses de football
18:37qui ont demandé à la Fédération française de football
18:40de porter le foulard pendant les matchs sont islamistes ?
18:42Je ne le crois pas.
18:43Je pense qu'il y a de l'antrisme islamiste dans le sport.
18:47Ce qui est autre chose.
18:48Ce qui est autre chose, c'est que c'est organisé.
18:51Mais donc, nous en parlons, nous, en miroir, en témoin.
18:55En fait, c'est toujours la même chose.
18:57Nous sommes des témoins de la réalité.
18:59Je l'entends bien.
19:00Ni plus, ni moins.
19:01Donc, le jour où les diabeuses ne demanderont pas de foulard,
19:09nous n'en parlerons pas.
19:10Puisque nous sommes témoins de la réalité,
19:13je maintiens le témoignage que j'ai donné.
19:18Parce que je l'entends.
19:19Mais je suis sûr qu'il existe.
19:22Mais il faut l'expliquer.
19:23Ce n'est pas un journaliste témoigne de la réalité.
19:26Et l'exemple que je viens de citer,
19:27effectivement, on en a parlé pendant deux jours, trois jours, quatre jours.
19:30Quand le débat politique lors des dernières présidentielles
19:33a en partie été marqué par le fait que l'islam n'était pas compatible
19:36avec notre pays ou notre République, ça a marqué.
19:40Non, t'as raison.
19:40Est-ce qu'il n'y a pas un problème posé par l'islam ?
19:42C'est un sujet.
19:43Donc, il ne faut pas en parler.
19:44On ne va plus en parler.
19:45On ne va plus parler de l'islamisme.
19:47On ne va plus parler de la...
19:48Mais vous n'avez rien.
19:48Non, on ne va plus parler comme ça.
19:49Non, mais t'as raison.
19:50On marque une pause.
19:51Pardon, mais est-ce qu'on ne peut pas expliquer aux musulmans ce qu'on vient de dire ?
19:55Mais, en fait, on est au cœur.
19:57C'est pour ça que vous dites islamistes.
19:58Moi, je ne crois pas du tout à ça.
19:59Et je passe mon temps à le dire.
20:00Ce sont des mœurs qui sont différentes.
20:02Vous avez une société multiculturelle, aujourd'hui, qui se met en place
20:06et qui rencontre des difficultés.
20:09Et j'ai envie de vous dire, si j'allais plus loin,
20:10personne n'a raison, personne n'a tort.
20:12Ce sont des mœurs différentes.
20:14Mais comment vous les faites cohabiter ensemble ?
20:16C'est la question.
20:17Moi, je ne porte pas de jugement.
20:19Certains ont plus d'or que d'autres.
20:21Mais le seul jugement que j'ai, c'est de dire, attention, la société française...
20:26Les remplacements de culture.
20:27Mais on n'en veut pas.
20:29On ne veut pas.
20:31C'est la seule chose que je peux dire.
20:33Ce n'est pas la tradition française.
20:35Ce ne sont pas les mœurs françaises.
20:37C'est tout.
20:38Nous marquons une pause et nous revenons.
20:40Je voulais vous faire écouter ce qui s'est dit à l'Assemblée nationale aujourd'hui.
20:47Beaucoup de tensions, notamment beaucoup d'attaques contre Bruno Retailleau.
20:52Je vous propose d'écouter cet échange entre Sébastien Chenu du Rassemblement national et Bruno Retailleau.
20:58La banalisation de cette violence issue de l'extrême-gauche et les filles écolo est une épée de Damoclès qui pèse sur notre paix civile.
21:09Avec sa stratégie insurrectionnelle, avec ses appels à l'intifada, avec ses appels à la création de milices, l'extrême-gauche menace notre démocratie.
21:19Avec sa chasse à l'homme, telle qu'on l'a vu pour notre collègue socialiste Gage, virée d'une manifestation parce qu'il est juif.
21:26Avec celle du professeur Balanche à la faculté de Lyon.
21:30Avec ses attaques de meetings, avec ses attaques de militants politiques comme les jeunes RNJ à Bordeaux ou à Meaux.
21:37Avec son antisémitisme, l'extrême-gauche brutalise la démocratie.
21:42Monsieur le ministre, vous parlez souvent fort.
21:44En janvier, comme vous le réclamez le Rassemblement National par la voix de notre collègue Odoul, vous annonciez étudier la dissolution de la jeune garde, cette milice de voyous d'extrême-gauche.
21:55Plus rien de pluie, plus de son, plus d'image. Même chose pour les frères musulmans.
22:01Vos déclarations, monsieur le ministre de l'Intérieur, ne suffisent pas. Que comptez-vous faire ?
22:05Et vous avez raison, puisque un certain nombre d'individus appellent au contournement des règles qu'a édictée la préfecture de police.
22:13Le préfet de police, à juste titre, vient de signaler à la justice les propos d'un individu qui est d'ailleurs, par ailleurs, un attaché parlementaire d'une députée insoumise.
22:26Il incitait à contourner le dispositif précisément de la préfecture de police. Celui-là même fait l'objet de trois autres signalements au procureur.
22:40Un autre par le préfet de police et deux autres du ministère de l'Intérieur. Nous ne le laisserons pas passer.
22:46– On en parlait tout à l'heure, Pascal, quand j'ai lu en tant que citoyen la phrase que, par exemple, c'est news, j'aurais du sang sur les mains.
22:57Mais je ne suis pas très doué pour l'indifférence. Mais là, je pense qu'il est scandaleux.
23:04On est tellement habitué à l'ignoble venant de ce côté-là qu'à force, on est presque épuisé à l'idée de contre-attaquer.
23:12Mais si on ne le fait pas, c'est grave, de mon point de vue.
23:15– Écoutez, never explain, never complain, dit la reine d'Angleterre.
23:21Mais il faut bien comprendre que si vous répondez précisément, c'est ma conviction, ils n'attendent que ça.
23:31Ils n'attendent que ça que vous répondiez, que vous leur répondiez.
23:34Donc faites votre travail, témoignez de la réalité, ne leur répondez pas parce qu'ils ne pèsent rien.
23:40– Oui. – Et ils n'attendent qu'une chose, c'est que vous portiez plainte.
23:44Parce que si vous portez plainte, vous n'êtes pas sûr de gagner aujourd'hui.
23:48Donc, je vous assure, le mieux, c'est l'indifférence.
23:51– Pourtant, Pascal Felsko, le ministre Retailleau, il essaye de réagir.
23:57– Oui, mais il est ministre.
23:58– Qu'un ministre. Alors, il est dans sa position de ministre.
24:04Mais je ne suis pas ministre. Il n'a pas envie de l'être.
24:08– Il y a un deux poids, deux mesures qui est assez sidérant.
24:11– Oui, oui, mais les gens décodent.
24:11– Si un assistant parlementaire de droite du Rassemblement national
24:15avait appelé à un soulèvement armé dans les rues, on imagine la bronca.
24:21Si, pareil, un député ou des responsables politiques de droite
24:26avait dit d'un éditorialiste ou d'un journaliste de France Inter
24:29qu'il a du sang sur les mains ou qu'il a la responsabilité morale de la mort d'un homme,
24:34on imagine le tintamarre et le bruit auquel on avait eu droit.
24:37– Mais là, le deux poids, deux mesures…
24:39– Je suis d'accord avec vous. Si d'autres veulent réagir, c'est très bien.
24:43Je vous en serais ravi.
24:45Mais je pense qu'il ne faut surtout pas que ceux qui sont visés,
24:49c'est ma conviction, réagissent.
24:52– Ça, c'est ma conviction.
24:53– Maintenant, il y a débat.
24:55– Peut-être que les médias, des fois, doivent…
24:57– Pardon ?
25:00– Non, mais des fois, par exemple…
25:01– Ce n'est pas très clair ce que vous avez dit.
25:02– Comment ?
25:03– J'ai dit, parfois, des fois, les médias doivent marquer le coup,
25:05ils ne passent pas les diffamés.
25:07– Ma conviction aussi, c'est que les gens décodent.
25:10Les gens sont adultes, ils décodent, ils savent.
25:12Maintenant, ça sera leur choix.
25:14On verra ce qui se passera la prochaine fois.
25:17– Maître, vous, évidemment, vous êtes…
25:22– Oui, mais je suis obligé.
25:22– Vous aimeriez…
25:23– Vous avez envie de faire tourner la planche.
25:28– Oui, mais malheureusement, quitte à décourager le chaland,
25:32la vérité m'oblige à vous dire que, compte tenu de la rapidité de réaction
25:37aujourd'hui du parquet, et notamment du parquet de Paris,
25:40je peux vous dire, par exemple, qu'il n'y a aucun député insoumis
25:43qui se sont répandus contre les Juifs depuis le 7 octobre,
25:48qui se sont retrouvés devant un tribunal.
25:50– Il n'y avait pas ça.
25:51– Mais la réalité, c'est qu'ils ne font rien.
25:55Il faut comprendre ça.
25:56Mais pardon, j'avais cru comprendre, par rapport à la question de Sébastien Chenu,
26:01j'avais cru comprendre ou entendre que le ministre de l'Intérieur
26:04avait décidé de demander la dissolution de la jeune garde.
26:09– Oui, tout à fait.
26:09– Non, parce que je ne l'ai pas entendu dans la réponse, là.
26:11Il a décidé, c'est quand même, c'est une première atteinte
26:17à ce que j'appelle le privilège rouge,
26:19ça fait longtemps que ça aurait dû être demandé,
26:22et c'est vraiment, effectivement…
26:24– Il y a eu un échange également entre Marine Tondelier
26:27qui expliquait que M. Retailleau ne s'était pas déplacé
26:29alors qu'il n'avait pas réagi,
26:31alors qu'il avait réagi quasiment immédiatement,
26:33il avait attendu.
26:34– Il a réagi le vendredi, il est allé à Rome le samedi,
26:36il est revenu, il s'est déplacé.
26:37Et surtout, il a attendu d'avoir des précisions avant de se déplacer,
26:42donc c'est évidemment un faux procès,
26:43mais il est courageux, Bruno Retailleau,
26:45parce qu'il ne sait de rien, et croyez-moi, les coups sont rudes.
26:47Donc je vous propose peut-être d'écouter Jordan Bardella
26:49qui était avec nous ce matin,
26:51avec Sonia Mabrouk,
26:52« La gauche et les réactions à géométrie variables, disait-il. »
26:57J'ai le sentiment que la gauche, elle est l'arme à géométrie variable.
27:01Et cette gauche qui est extrêmement ferme, extrêmement dure
27:03pour condamner ce qui s'est passé ce week-end,
27:05je l'ai été, je le suis, et je le suis sans la moindre ambiguïté,
27:09est bien plus silencieuse lorsqu'il s'agit de condamner des actes
27:13qui ont pu viser Philippine, qui ont pu viser Thomas,
27:17Crépole, qui ont pu viser Lola,
27:19lorsqu'il s'est agi par exemple de condamner le 7 octobre.
27:21Et je n'aime pas cette indignation à géométrie variable,
27:25et cette condamnation de la violence à géométrie variable.
27:28La une de Charlie Hebdo, elle est intéressante.
27:30Combien de temps allons-nous encore supporter cet escroc
27:33et ces Jean-Luc Mélenchon qui en plaignent une
27:36et ce tweet que chacun devrait faire lire
27:41et la presse ne le fait pas lire.
27:43Par exemple, Jean-Luc Mélenchon était,
27:45il ne vient pas sur CNews,
27:46mais Jean-Luc Mélenchon était sur une chaîne concurrente cet après-midi.
27:49Voilà ce qu'il écrivait il y a quelques années.
27:52Je conteste le terme d'islamophobie.
27:54On a le droit de ne pas aimer l'islam
27:56comme on a le droit de ne pas aimer le catholicisme.
27:59Bon, aujourd'hui, il n'est plus du tout sur cette ligne-là,
28:02uniquement pour des raisons électorales.
28:04Donc il faut le mettre et lui poser, me semble-t-il, ces questions.
28:09La vérité, c'est que les journalistes sont souvent...
28:10Vous vous rendez compte le symbole, Pascal,
28:12parce que le plus bel hommage rendu à Charbes,
28:15c'est Jean-Luc Mélenchon, et de très loin.
28:18C'était un texte spectaculairement...
28:20Oui, mais vraiment, je m'en souviens, je n'étais pas...
28:24Écoutez...
28:24Et c'est la une de Charlie Hebdo aujourd'hui, c'est ça.
28:27Oui, si vous me permettez, je retiens ce qu'il est aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon.
28:32Et je vous propose de... Il a parlé des larmes, justement,
28:35cet après-midi, et je vous propose de l'écouter.
28:38Je suis accusé de tout, quoi que je fasse.
28:40Si j'embrasse quelqu'un, c'est qu'en réalité, je voulais le mordre.
28:44Si je pleure, c'est qu'en réalité...
28:45Non, on parle sérieusement.
28:47Je suis, oui, bouleversé par cette situation.
28:51Mais comprenez, je suis un homme de gauche.
28:52Je suis né dans une famille chrétienne
28:54où on n'acceptait pas le racisme.
28:56Voilà, pas besoin de gauche pour...
28:57Et je suis né au Maghreb.
28:59Donc ça me parle, peut-être, un peu plus,
29:02un peu plus, vous savez ce que c'est avec le temps,
29:04un peu émotif, bon, voilà.
29:05Ça se passe comme ça.
29:06Mais ce n'est pas la première fois.
29:08Tout ce qui concerne la détresse, la peur.
29:11Cette femme m'a dit, nous partons avec la peur au ventre.
29:14Moi, je pense à mes milliers de petits compatriotes.
29:17Peut-être aussi à mes neveux et nièces, qui sait.
29:20Et je me dis, non, ce pays est à vous.
29:22Je vous demande de vous en rappeler.
29:24N'acceptez pas de vous faire mettre sur le bord de l'assiette.
29:28Sinon, nous allons recommencer une horreur
29:30qui a déjà eu lieu une fois.
29:32Sauf pour les Juifs.
29:33Non, mais il a les yeux...
29:34Pour les Juifs, franchement, il a les yeux secs.
29:37Alors, il nous explique maintenant qu'il est...
29:39Parce qu'il est né au Maghreb, ça donne l'explication.
29:41Il a les yeux secs.
29:43Il a eu tellement les yeux secs, encore une fois,
29:46que pour les enfants de Toulouse assassinés par Mohamed Merah,
29:51non seulement il n'a pas pleuré,
29:53mais il a indiqué que c'était une farce électorale.
29:56Il a parlé d'incidents.
29:57D'incidents.
29:58Amine El-Kadmi, c'est une péripétie dérisoire.
30:02Je rabaisse le niveau de l'émission.
30:03Mais quand on voit la scène en question,
30:07avant qu'il pleure,
30:08il est en train de rire très normalement
30:10et quelqu'un lui touche le coude
30:12et lui dit...
30:14Et là, évidemment, dramatisation, pleurs et larmes.
30:18Aline...
30:19Il n'a pas pleuré pour les curés non plus.
30:21Il n'a pas pleuré pour les curés.
30:24Pardon de le dire.
30:25Je ne l'ai pas vu pleurer
30:26lorsque les gens ont été...
30:29Amine El-Kadmi.
30:31Il arrive à retenir ses larmes.
30:34Amine El-Kadmi qui est avec nous ce soir.
30:36Excusez-moi de vous déranger.
30:37Ah non.
30:38Et je vous ai demandé effectivement de venir ce soir.
30:41Comment vous êtes perçu, vous ?
30:43Alors je ne parle pas à la...
30:44C'est toujours difficile dans la communauté
30:45à l'intérieur des musulmans,
30:46vous l'avez dit tout à l'heure.
30:47Mais par rapport à ces gens-là,
30:48quand vous les rencontrez,
30:49que vous disent-ils
30:50et comment vous vivez cela ?
30:52Comme ils s'essentialisent,
30:53ils considèrent que je suis un traître.
30:56Un traître à ma communauté.
30:57Et donc on a le droit...
31:00Les pires insultes,
31:01les pires insultes racistes que je reçois,
31:04je les reçois de militants insoumis.
31:06Qui m'expliquent que je suis un collabeur,
31:09que je suis un traître,
31:13que...
31:13Évidemment, je suis vendu aux sionistes
31:15parce que j'ai simplement,
31:16depuis le 7 octobre,
31:18je me suis tenu aux côtés des Français
31:19de confession juive
31:20parce que j'étais ulcéré
31:21que des amis me disent
31:23on va quitter le pays
31:24parce qu'on ne veut pas que nos enfants
31:25se fassent casser la gueule dans la rue.
31:26Donc, vendus aux sionistes,
31:29aux Mossad.
31:30Et donc, il y a l'idée qu'au fond,
31:33un arabe ne peut pas être...
31:35ne peut pas penser par lui-même,
31:36ne peut pas être patriote.
31:38Moi, j'aime mon pays.
31:39Eux, ils préfèreraient que je sois
31:41dans le discours victimaire,
31:43que j'explique que ce pays est raciste,
31:44que ce pays est islamophobe,
31:46que les miens sont persécutés.
31:46persécutés et donc que j'adhère
31:49à cette facilité-là.
31:51Moi, non, je suis patriote,
31:52j'aime la France,
31:53je considère que c'est un pays exceptionnel
31:55qui a accueilli nos parents,
31:56qui nous a donné les moyens
31:57de nous élever,
31:58de sortir de l'assignation
31:59à résidence identitaire.
32:01Et aujourd'hui,
32:01ce sont des gens de gauche
32:02qui se disent universalistes,
32:04qui sont devenus pires
32:05que l'extrême droite.
32:06Non, on parle
32:07d'instrumentalisation politique.
32:09Il y a l'instrumentalisation
32:10naturellement de la France insoumise
32:11et de Jean-Luc Mélenchon
32:12qui n'est plus à démontrer.
32:13Mais moi, j'aimerais quand même
32:14dire un mot de Marine Tondelier
32:15qui est véritablement devenue
32:17le clone de Jean-Luc Mélenchon.
32:20Ça a commencé en invitant Médine
32:21aux universités d'été
32:22de la France insoumise.
32:24Ensuite, on la voit
32:25bras-dessus-bras-dessous
32:25avec Salah Amouri,
32:26place de la République.
32:28Elle est de toutes les manifestations
32:29où on entend des cris antisémites
32:30sous des drapeaux palestiniens.
32:32Elle était dimanche,
32:33place de la République.
32:34Quand on a appelé
32:35à l'insurrection,
32:36le collaborateur parlementaire,
32:37elle était à deux mètres de lui.
32:39Elle n'a rien dit.
32:40Elle n'a rien dit
32:40quand M. Gage a été évincé
32:42de la manifestation
32:43parce que juive.
32:44Elle est devenue complice
32:45de tout ça.
32:46Donc, il y avait
32:47le parti antisémite de LFI.
32:48Il y a maintenant les Verts
32:49qui sont devenus
32:50le triste clone de tout cela.
32:52Et vous pourriez ajouter
32:53Fabien Roussel
32:53qui est habillé en cause
32:55CNew ce matin,
32:57qui a eu le dirigeant
32:57du Parti communiste.
32:59Je ne sais pas en quelle année
33:00il est entré au Parti communiste.
33:01Qui a défendu un régime
33:03qui a tué 50 millions de personnes.
33:04Lui, il l'a défendu.
33:06Les leçons de M. Roussel,
33:11les leçons qu'il se les garde,
33:14M. Gage.
33:14Vous disiez qu'il est défendu.
33:15Exactement.
33:16Je disais hier...
33:17Peut-être que non, finalement.
33:19Non, mais il n'a pas dû renoncer
33:20totalement.
33:21Je pense qu'il donne des gages.
33:23Non, non.
33:23Voilà ce que je pense.
33:25Alors, c'est un manque de courage.
33:26Non, il n'a pas renoncé
33:28totalement au vote
33:29à une partie
33:30des banlieues.
33:31Il est écarcelé.
33:32C'est quelqu'un
33:32qui est obligé de compter.
33:33Et qui a mis en cause CNews.
33:35Écartes-les en cléologie.
33:37Vraiment, le Parti communiste
33:38n'a pas, en général,
33:40de leçons à donner.
33:41Voilà.
33:41Tout ce qui a...
33:42Je ne peux pas vous dire autre chose.
33:44Parce que ce régime...
33:45Qui a des leçons à donner ?
33:47Eh bien, quelques personnes.
33:48Les gaullistes, par exemple.
33:49Vous n'avez plus aucun dirigeant
33:51du Parti communiste français
33:52sur CNews, alors ?
33:53Non, mais on a le droit
33:55de leur dire qu'ils n'ont pas de...
33:56Puisqu'ils sont frappés
33:59d'indignité nationale.
34:00Je n'ai pas dit ça.
34:01Je dis qu'ils ont mis en cause CNews.
34:03Donc, je leur dis qu'ils n'ont...
34:04Ça, j'entends sur le tweet.
34:06Autrement, je ne leur répondrai pas.
34:08C'est tout.
34:09C'est tout.
34:09Je ne leur répondrai pas.
34:11Et vous savez, hier,
34:12j'avais parlé de M. Roussel.
34:15Positivement.
34:15Bien sûr.
34:16Donc, vous voyez...
34:17Justement.
34:17Mais je n'entends pas...
34:19Bien fait pour CNews.
34:19Je n'entends pas ce qu'il dit.
34:21En fait, je n'entends pas
34:23la mise en cause de CNews
34:24dans ce qui se passe
34:25aujourd'hui en France.
34:26Et donc, je me permets de le dire.
34:28Bon.
34:29On change de sujet
34:30et c'est une actualité plus légère.
34:31Ah.
34:32Quand même.
34:33Un petit peu.
34:33Quoique.
34:34Oui.
34:34Cyril Hanouna.
34:37Ah.
34:37Notre camarade Cyril Hanouna.
34:39Bon.
34:40Avec la lune de Valeurs Actuelles.
34:42Bon.
34:42D'abord, il ne sera pas
34:42président de la République
34:44ni candidat à président de la République.
34:46Quelle surprise !
34:48Quelle surprise !
34:49Bon.
34:49Il n'est pas assez fou,
34:50évidemment,
34:51pour tenter cette aventure.
34:53Et puis, chacun son métier.
34:54Il est professionnel de la politique.
34:56Un animateur est un animateur.
34:58Un journaliste est un journaliste.
34:59Alors, Cyril était tout à l'heure
35:01sur Europe 1.
35:02Je le remercie d'ailleurs
35:03parce qu'il a pris son téléphone
35:04pour appeler BFM.
35:05Bon.
35:05C'était très droit.
35:06Oui.
35:06Ça ne me fait pas...
35:07J'aurais préféré qu'il appelle Cényu.
35:08Il n'y a pas de affaire.
35:09Je me permets de le dire.
35:11Bon.
35:11Il n'y avait-tu plus de nous ?
35:12Je trouve que c'est étrange.
35:15Mais bon.
35:15C'est Cyril.
35:16Bon.
35:17J'ai de l'affection pour lui.
35:19Mais bon.
35:20Alors, écoutez.
35:20Parce qu'en plus,
35:21j'aime bien M. Truchot.
35:22M. Truchot.
35:23J'aime bien M. Truchot.
35:24Bon.
35:24Écoutez cette séquence
35:25qui m'a fait sourire.
35:26Olivier Truchot,
35:28mon ami de BFM.
35:30Merci.
35:30Bonjour Olivier.
35:31Comment allez-vous ?
35:32Je suis en direct sur Europe 1.
35:33Vous êtes en direct sur BFM ?
35:34Sur BFM TV.
35:35Mais c'est extraordinaire.
35:37C'est extraordinaire.
35:37C'est génial.
35:38C'est extraordinaire.
35:39Voilà.
35:40Moi, il me reste 1 minute 40 d'antenne, Olivier.
35:42Il y en a un peu plus.
35:44Donc, s'il reste 1 minute,
35:45je pose une question claire.
35:46Est-ce que vous êtes candidat
35:47à l'élection présidentielle ?
35:48Non.
35:48Je ne suis pas candidat
35:49à l'élection présidentielle.
35:51Par contre, je veux bien être candidat
35:52à la présidence du Paris Saint-Germain
35:53si un jour Nasser fait appel à moi.
35:55Non, non, non.
35:55Je ne suis pas du tout candidat.
35:56Et voilà.
35:57Mais en tout cas,
35:58c'est vrai qu'on travaille ça
35:59depuis des mois.
36:00Sachez-le, on a écrit des mails,
36:01je l'ai dit, sur Europe 1, etc.
36:03Voilà.
36:03Pour alimenter la rumeur.
36:06Et c'est vrai que ça nous a fait marrer.
36:08Mais sachez que ça ne m'a pas traversé
36:09l'esprit une seconde.
36:11Christophe Barbier est mort de rien.
36:12En tout cas, j'embrasse Christophe Barbier
36:13qui avait dessus que je l'ai vu.
36:14Parce que Christophe me connaît bien.
36:15Et c'est vrai qu'il a tout de suite vu
36:17qu'il y avait un loup dans le truc.
36:18En fait, c'est Olivier Truchot
36:19qui a appelé.
36:20Il a décroché.
36:21Ce n'est pas Cyril qui a appelé.
36:23Bon.
36:24Alors, écoutez,
36:25tout ça était finalement
36:26une gigantesque fumisterie,
36:28si j'ai bien compris.
36:29Une blague.
36:30Oui, une blague.
36:31En tout cas, ça a pris manifestement.
36:33Et écoutez les raisons de la blague.
36:36Moi, ça fait plusieurs semaines,
36:38vous avez vu que ça me fait rire.
36:40Parce que je vais vous dire
36:42comment faire un excellent,
36:44j'ai envie de dire prank.
36:46C'est très simple.
36:48Vous envoyez des mails
36:49à une trentaine de personnes
36:50en leur faisant croire
36:51que vous allez vous présenter
36:53à la présidentielle.
36:54Vous êtes sûr que sur une trentaine de personnes,
36:56il y a au moins deux traîtres.
36:57Donc deux qui vont les envoyer
36:58à des journalistes.
36:59C'est génial.
37:00Deux, vous mettez
37:02deux ou trois personnes
37:03dans la confidence
37:04et vous leur dites
37:06j'ai vraiment à y aller.
37:07Deux ou trois personnes
37:08dont vous êtes sûr
37:09qu'elles vont aller le répéter
37:10à tout Paris.
37:12C'est génial.
37:12Et vous les faites travailler
37:13sur un programme.
37:14On leur dit
37:15tiens, travaille un peu,
37:16regarde un peu, etc.
37:18Et vous laissez un fusée.
37:20Donc il y a eu du travail.
37:20Bien entendu.
37:22C'est extraordinaire.
37:23Vous laissez un fusée.
37:25Vous laissez ces personnes-là
37:26appeler eux-mêmes
37:27les journalistes
37:28et leur dire
37:29ah bah tiens,
37:29il va se rendre là,
37:30il va faire ci,
37:31il va faire ça.
37:33Vous laissez un fusée.
37:35Vous laissez,
37:35vous laissez,
37:36vous laissez,
37:36vous laissez.
37:36Ça se décompte.
37:37Exactement.
37:38Et ça va s'avère
37:39qu'il y a une seule chose.
37:41Faire de la pub
37:41pour nos émissions.
37:42Et faire de la com
37:44pour nos émissions.
37:45Que ce soit sur Europe 1
37:46et que ce soit
37:47à la rentrée.
37:49J'ai appris un mot.
37:50Vous connaissez le mot
37:51prank ?
37:51P-R-A-N-K
37:53Ça n'existe.
37:54Un prank.
37:55Mais derrière la farce...
37:56Un prank,
37:57c'est une farce.
37:57Une farce.
37:58Mais Pascal...
38:00Dans la langue...
38:00Je ne sais pas
38:01dans quelle langue.
38:01Dans la langue des jeunes.
38:03Mais bon,
38:04c'est un monde
38:04qui vous est éloigné.
38:05Mais derrière la blague
38:07et la farce
38:07qu'on peut apprécier ou pas,
38:09ça en dit quand même
38:11un peu sur notre époque.
38:14Parce qu'il y a des médias
38:15qui ont pris ça
38:17très au sérieux.
38:17Non.
38:18Si ?
38:18Non.
38:19Non.
38:20Mais non.
38:20Ils font ça.
38:21Ils veulent vendre leur...
38:24Ils veulent vendre leur...
38:25Je peux vous dire
38:25que ça a été quand même...
38:27Valeurs actuelles ?
38:27Vous pensez vraiment
38:28qu'il y a des médias sociaux ?
38:28Le journaliste de Valeurs actuelles
38:29qui est avec nous en plateau
38:32puisqu'à la fin de l'émission...
38:33Mais il est obligé
38:35de garder cette ligne.
38:36Mais voilà,
38:37il a fait parler
38:38de son journal.
38:40Et le mondio politico-médiatique,
38:42il y avait une chaîne
38:43d'info continue
38:43qui a beaucoup traité
38:44cette actu.
38:45C'est pareil,
38:46parce qu'ils n'ont pas
38:47beaucoup d'actu après.
38:48C'est le premier plan politique
38:49des dirigeants politiques
38:51qui ont posé la question
38:52de savoir ce qu'il en était.
38:54Lesquels ?
38:55Et quand ?
38:55Et où ?
38:56Moi, je ne sais pas.
38:58Si, si.
38:58Votre ami le Premier ministre ?
39:00Non, non.
39:00Non, mais qui ?
39:01Il est occupé.
39:02Non, mais vous en souriez.
39:03Tout le monde n'a pas pensé
39:04que c'était une blague.
39:05Et je trouve que c'est ça
39:06l'intéressant.
39:07Enfin, Cyril part sur un autre groupe.
39:08Vous imaginez, sérieusement.
39:10Non, non, je ne l'imagine pas.
39:11Il part...
39:12Il a signé pour un autre groupe.
39:13Oui.
39:14Vous imaginez.
39:15Non, je ne l'imagine pas.
39:16Là, je me présente à la présidentielle.
39:18Donc, il n'y a plus le droit
39:18de faire de télé.
39:19Non, mais...
39:19C'est ça que ça veut dire.
39:20L'ARCOM, l'interdit de faire du télé.
39:21À la seconde...
39:22C'est la première seconde, ça tombe, oui.
39:23Donc, à la seconde.
39:24Mais je peux vous...
39:25Donc, vos amis politiques,
39:27ce ne sont pas des génies,
39:27si vous me permettez.
39:28Mais il y a des personnes...
39:29Ce n'est pas des...
39:30Ce n'est pas les plus...
39:32Cyril Hanouna a eu sur son portable
39:34des messages de personnes...
39:36Oui, mais parce que tout ça est du jeu.
39:38Mais Pascal...
39:39Tu fais semblant de croire que...
39:41Tout ça dit de la crise politique
39:43et médiatique de notre période.
39:45Ça, c'est possible.
39:45Oui, mais Pascal...
39:46Monsieur Bilger.
39:47Je ne suis pas un génie,
39:49mais je vous jure,
39:50quand j'ai appris que Cyril Hanouna
39:53était candidat,
39:56je me suis demandé...
39:57D'abord, ça n'aurait pas été
40:00inconvable de sa part.
40:01Ensuite, il traduit,
40:04comme l'a dit Olivier,
40:05la faillite des pratiques présidentielles.
40:07Mais je ne suis pas
40:08complètement d'accord avec vous.
40:09Ce sont elles qui ont engendré
40:11le fait que des gens,
40:13peut-être un peu obtus,
40:16écrus une seconde
40:18qu'ils pouvaient se présenter.
40:19Alors, on va demander,
40:20parce que c'est l'invité mystère
40:21qui arrive,
40:22et il va nous dire ce qu'il en est.
40:24Mais il va venir quand même.
40:25Venez près de moi,
40:26si vous voulez.
40:27Comme ça, pour la fin de l'émission.
40:29Venez près de moi,
40:31parce qu'il n'y a plus de place.
40:32Mais comment vous dire ?
40:34Moi, ce que je n'ai pas aimé,
40:35je vais vous dire ce que je n'ai pas aimé.
40:36C'est le snobisme
40:39avec lequel cette candidature
40:41a été prise parfois.
40:43Le mépris de classe.
40:44J'ai entendu des hommes politiques
40:46et des éditorialistes dire
40:47mais ce Hanouna,
40:49de quoi il se mêle,
40:50pourquoi il se présente, etc.
40:52On a le droit de se présenter.
40:54Tout le monde a le droit de se présenter.
40:56Si vous voulez vous présenter,
40:57vous vous présentez.
40:58C'est ouvert.
40:59Ça s'appelle la démocratie.
41:01Alors qu'il en dépeint beaucoup
41:02qu'il crée.
41:03Exactement.
41:05Exactement.
41:06Pour le reste,
41:07alors, venez.
41:08Oui, Ali.
41:09Ça, c'est un micro.
41:09Absolument.
41:10Bonjour.
41:11Vous en avez deux, même.
41:12Oui, parce que vous verrez plus tard.
41:15Est-ce que vous,
41:16qui êtes proche ?
41:17Oui.
41:18Professionnellement ?
41:18J'étais dans les fameux mêles.
41:20Ah oui ?
41:21Oui, bien sûr.
41:21Vous êtes le traître.
41:22Il a bien compris.
41:23C'était vous.
41:25Il a bien compris
41:26que c'était vous.
41:28Si tu veux,
41:29ce cas,
41:30tu le donnes à Gauthier,
41:31c'est dans Paris.
41:32Ça ne sort pas de Paris.
41:34Frenant de vous,
41:36qui est une fille plaide,
41:39ce n'est pas possible.
41:40C'est le réfrigérateur
41:41qui dit au congélateur,
41:42t'est froid.
41:43Bon, vous y avez cru ou pas ?
41:45Alors, sérieusement.
41:46Non.
41:46Non, je n'y ai pas cru,
41:48mais j'ai eu des conversations,
41:50pour aller dans le sens
41:50de l'idée d'Artigle,
41:51avec des entourages
41:52de partis politiques
41:53et de candidats putatifs
41:56à l'élection présidentielle
41:57qui y croyaient,
41:58qui pensaient que c'était possible.
42:00Et moi, je disais,
42:01je n'y crois pas.
42:01Vous allez balancer ou pas ?
42:02Qui sait ?
42:03Non.
42:04C'est des conversations privées.
42:07Bon, en tout cas,
42:08là où vous avez raison
42:09que ça signe d'une certaine manière
42:11à l'époque,
42:12vous avez bien raison.
42:13Parce que c'est 10% quand même
42:14de Français
42:15qui pourraient voter pour lui.
42:16Donc, ça dit quand même quelque chose.
42:17Mais parce que
42:19les politiques depuis 40...
42:22Je vous assure,
42:22hier, il y avait une dame
42:23qui était sur un plateau de télévision.
42:25J'avais envie de lui dire
42:25il ne sera pas plus mauvais que vous.
42:28Aux affaires.
42:29Il ne sera pas plus mauvais que vous,
42:30Cyril Hanouna.
42:31J'étais devant ma télé.
42:32Je peux vous faire une objection.
42:33Ce n'est pas que le fait
42:34qu'il serait plus mauvais.
42:35Il a plus de pouvoir,
42:36à mon avis,
42:37là où il exerce
42:38que bien des politiques
42:39qui passent leur temps
42:40veut dire qu'ils ne peuvent rien faire.
42:41Et comme depuis 40 ans,
42:43les hommes politiques
42:44n'ont pas fait ce qu'il fallait faire
42:45et surtout n'ont pas écouté les Français,
42:48il y a effectivement
42:49ce type de candidature
42:50qui peut surgir.
42:52Oui.
42:53Bah oui, ça peut surgir.
42:54D'autant plus qu'actuellement,
42:56on a au sein de l'hémicycle
42:57une bonne bande quand même
42:59de clowns tristes et dangereux.
43:02Non, non.
43:03Ils sont plus dangereux que tristes.
43:05Non, non, mais M. D'Artigol a raison.
43:07C'est aussi en raison du passé,
43:10si j'ose dire,
43:11du monde politique d'aujourd'hui
43:12que tout est permis.
43:14Alors, ça ne retient rien
43:15à l'intelligence
43:16et à la drôlerie
43:16de M. Hanouna
43:18que j'aime beaucoup
43:19et que je considère comme un ami,
43:21mais quand même,
43:22il a d'autres,
43:22d'ailleurs,
43:23il a d'autres satisfactions.
43:25Ce n'est pas la meilleure
43:26que je lui souhaite
43:28de faire de la politique.
43:29Il faut vraiment,
43:30je ne sais pas
43:30ce qu'il doit en ce moment
43:32agiter quelqu'un
43:34pour qu'il veuille
43:35vraiment faire de la politique.
43:36Surtout à droite,
43:37si vous me permettez.
43:38Parce que faire de la politique
43:40à gauche,
43:41c'est formidable
43:42parce que tu as un rôle
43:44que tu n'aurais jamais eu
43:45dans la vie professionnelle.
43:47Mais c'est vrai.
43:48C'est-à-dire que,
43:49je ne vais pas citer de nom,
43:51mais si vous faites
43:51de la politique à gauche,
43:53c'est un marche-pied
43:54pour avoir un rôle
43:55que vous n'auriez jamais eu
43:57dans la vie professionnelle.
43:58Comme vous disiez,
43:58il y a toujours du rousseau,
43:59du cloaque,
43:59donc tu ne peux que télécharger.
44:00Vous ne pouvez pas dire ça
44:01de tout le monde.
44:02André Valigny,
44:03il n'a pas fait sa carrière.
44:03Je ne vous parle pas
44:06d'André Valigny
44:07ni de François Hollande.
44:08Vous avez...
44:09Écoutez,
44:10vous voulez qu'on cite des noms ?
44:11Non, non, non, non.
44:12Vous avez dit la gauche.
44:13Pas de contre, la gauche.
44:15Alors, la France insoumise.
44:18Si vous voulez.
44:20Convenez que pour ces gens-là,
44:27la politique les a sortis
44:29de l'anonymat
44:30et rien d'autre
44:32n'aurait pu les en sortir.
44:34Faire de la politique
44:35quand tu es à droite,
44:35c'est le contraire.
44:37C'est-à-dire que tu vas avoir
44:38une fonction qui est peut-être
44:40parfois moins importante
44:41que celle que tu aurais pu trouver
44:42dans la vie professionnelle.
44:42Je parle d'un avocat,
44:44par exemple,
44:45qui peut, effectivement,
44:46vous, si vous vouliez faire
44:46de la politique,
44:48forcément...
44:48C'est pas ce que je me souhaite.
44:49Vous auriez plus...
44:51Il y a un mépris de classe,
44:52il y a un vrai mépris de classe
44:54à l'égard de Cyril Hanouna.
44:56Oui, exactement.
44:56C'était les commentaires
44:57au moment où son émission
44:58s'arrêtait.
44:59On entendait des gens à gauche
45:00expliquer que c'était vulgaire,
45:02il a reçu les gilets jaunes,
45:03etc.
45:04Ben oui, il a parlé à une France
45:05que la gauche a abandonnée.
45:07Est-ce que ça peut être une question ?
45:07Est-ce que pour 2027,
45:09une question de surgir
45:10hors-champ politique ?
45:12Hors-champ politique ?
45:13Oui.
45:14Venant du monde de l'antiquisme...
45:16Oui, on parle de Michel-Édouard Leclerc,
45:20on parle d'un...
45:21Bon, a priori...
45:22Est-ce qu'il faut pas quand même
45:23connaître un peu
45:24les rouages de l'État ?
45:26Ceux qui les connaissent bien
45:29depuis 40 ans,
45:29ils connaissaient tellement bien
45:30les rouages de l'État
45:31qu'on en est là ou on en est ?
45:33Mais bon, c'est la vie.
45:34Il y a Gauthier qui...
45:35Oui, alors moi,
45:36je présente toujours
45:37service littéraire,
45:38comme vous le savez.
45:39Il reste 5 minutes.
45:39Il reste 5 minutes.
45:40Alors maintenant,
45:41il met le temps.
45:42Vous êtes bien au chronomètre.
45:44Service littéraire,
45:45Georges Bernard-Nosse,
45:48Envers et contre tous.
45:49Je montre...
45:49C'est le seul journal
45:50que je montre
45:51et je le dis pourquoi.
45:52C'est un journal de résistants
45:54et de politiquement non corrects.
45:57Donc, c'est un journal
45:58qui a un très beau papier,
45:59d'ailleurs,
46:00de François Séréza,
46:01de Jean-Marie Rouard,
46:02qu'on a reçu plusieurs fois
46:03sur CNews
46:04pour la sortie de son nouveau livre
46:06qui s'appelle
46:06Pavillon noir.
46:08Rouard et la justice
46:12et notamment Jean-Marie
46:13qui s'était engagé
46:14dans l'affaire Omar Haddad,
46:15comme vous le savez.
46:16Donc, lisez service littéraire.
46:18Vous avez écrit quelque chose
46:19à Philippe Bidger ?
46:20Régis Debré.
46:21Ah !
46:22Vous aimez Régis Debré ?
46:23J'ai trouvé
46:24que son dernier livre
46:26était étincelant,
46:27mais c'est un homme
46:28qui, en vieillissant,
46:29s'écoute écrire.
46:31Il recherche tellement
46:32les coquetteries de style
46:34que ça en devient
46:35un peu précieux.
46:37De mon point de vue...
46:37C'est intéressant
46:38quand vous parlez positivement
46:39de l'un livre.
46:40Pourquoi vous avez écrit ?
46:41Pourquoi vous avez voulu en parler ?
46:43Pourquoi vous avez voulu
46:44parler de son livre ?
46:45Pour en dire du mal ?
46:46Il y en a qui s'écoutent.
46:47Non, mais parce qu'il est très rare
46:50de ne pas aimer un livre
46:52pour des raisons nobles.
46:54Je veux dire,
46:55quand on lit Régis Debré,
46:57on est ébloui par l'intelligence,
46:59mais là, on se dit
47:00qu'il cherche vraiment
47:01en permanence
47:02dans chaque phrase,
47:03midi à 14h.
47:04Donc, vous vous êtes dit
47:05je vais en faire un article.
47:06Oui, mais je suis...
47:07On appelle une écriture
47:08de normalien.
47:09Je suis très...
47:10Ah non, non.
47:10C'est mieux qu'une écriture
47:11de normalien.
47:12Régis Debré...
47:13Il n'y a pas une formule
47:13de chiasse.
47:14C'est le roi des chiasses.
47:15Oui, bon, alors c'est...
47:17Mais le livre...
47:17Le roi des chiasmes
47:19à 20h58, ça...
47:21Si vous avez un dîner ce soir...
47:23Essayez de placer
47:24ce ségrès chiasme.
47:25Ça, c'est assez chic.
47:26Bon, il y a un très bon...
47:28Non, Georges Bernanos...
47:29La formule qu'on cite souvent
47:31de Bernanos,
47:31les ratés ne vous rateront pas.
47:34Pourquoi vous me regardez ?
47:35Non, attendez.
47:37Ce n'est vraiment pas à vous
47:38que je m'adresse,
47:38vous le savez.
47:39Et surtout, Pascal,
47:40ce qui est excellent dans ce...
47:41À vous dire parler, oui.
47:43Vous dire dire un mot
47:44sur Régis Debré.
47:44L'évaluation des livres.
47:46Ah oui !
47:47Parce que c'est pas une critique littéraire...
47:49On trouve ça mauvais.
47:51On trouve ça mauvais.
47:51Alors moi, j'aime bien...
47:52Voilà, alors je ne vais pas citer...
47:54Bon, voilà.
47:54On trouve ça mauvais
47:55et puis on trouve ça bien.
47:56Donc on trouve ça bien.
47:57Alors, journal d'un prisonnier
47:58de Gilles William Golnadel,
48:00par exemple.
48:01L'avocat signe
48:02une plaidoire impeccable
48:04contre l'islamisme,
48:05contre le wokisme,
48:06contre l'imbécilisme.
48:07La trans insoumise
48:08serait-elle au pouvoir ?
48:10Il faut lire Golnadel,
48:11une bouffée d'air frais.
48:12Très bien, journal.
48:13Il va s'abonner.
48:14Il va s'abonner.
48:16Service littéraire,
48:17madame et monsieur.
48:18Abonnez-vous.
48:19C'est le journal des écrivains.
48:21Vous l'aviez préparé, ça.
48:21Vous l'aviez préparé.
48:24Vous pensez que...
48:25Beaucoup de gens pensent
48:26que tout est préparé.
48:27Chaque mot depuis le matin,
48:30c'est un dialogue
48:30et tout est pensé.
48:33Mesdames, messieurs,
48:35Gauthier Levret
48:35va vous donner le programme.
48:36Absolument.
48:37Nous allons revenir évidemment
48:38sur cette...
48:39Il y a Arsenal Paris,
48:39ce soir.
48:41Je l'attendrai !
48:43Le petit couvert !
48:45Le tacle !
48:46Le bon camarade !
48:48J'ai tout pouvoir y échapper.
48:50Mais regardez,
48:51c'est évidemment notre ami Gauthier.
48:52Bien sûr.
48:52Le groupe !
48:53J'ai beaucoup d'affection pour vous.
48:54Il faut se méfier
48:55du bloc bas d'Arsenal.
48:56Je dis que ça.
49:00Il ne comprend pas
49:01ce que tu viens de dire.
49:02Il ne sait même pas.
49:03Il faut se méfier de quoi ?
49:04C'est quoi ?
49:05Du bloc bas.
49:06C'est quoi ?
49:06Le bloc ?
49:07Je ne sais pas.
49:10Les gunners.
49:11Les gunners ?
49:12C'est les quoi ?
49:13Arsenal, c'est les gunners.
49:14Ah bon ?
49:15C'est les canonniers.
49:16Vous savez pourquoi ?
49:17Parce que c'était les ouvriers
49:18qui fabriquaient
49:20à la fin du XIXe siècle
49:23l'armée des pièces
49:25pour l'armée anglaise.
49:26D'accord.
49:27Arsenal.
49:27Arsenal.
49:28D'où le nom Arsenal.
49:30Belle équipe.
49:30Peut-être on peut apprendre
49:31ce que c'est qu'un globe bas ?
49:32Non, pas un globe bas.
49:34Un bloc.
49:35Un bloc.
49:36Un bloc.
49:38Allez, le programme.
49:39Le programme.
49:40Le programme, il est simple.
49:41On s'appelle 100% politique.
49:43On va revenir sur cette journée politique
49:44très chargée
49:45avec évidemment tout ce qui s'est passé
49:47à l'Assemblée.
49:47Et puis, cette fausse candidature
49:49de Cyril Hanouna.
49:50Et on a un sujet très intéressant
49:51sur tous ces personnages
49:52qui n'étaient pas du serail politique
49:54et qui ont émergé
49:55et qui sont arrivés au pouvoir.
49:58Zelensky.
49:58Et Trump.
50:00Bah oui.
50:01Dans le sujet, il y a Trump.
50:02Il y a Pépé Grillo en Italie
50:04mais il n'est pas allé
50:05jusqu'évidemment le pouvoir.
50:07Bon.
50:07Vous n'avez pas envie
50:08de vous présenter vous ?
50:08Non.
50:09Vous n'avez pas envie
50:09de faire de la politique ?
50:10Non, c'est un peu tôt.
50:10C'est bien.
50:11C'est un peu tôt.
50:14Et vous ?
50:14C'est un peu tard.
50:16Donc, si vous voulez.
50:19Bon.
50:20Arnold Carrard
50:21était à la réalisation.
50:22David Tonnellier
50:23était à la vision.
50:24Merci Paul.
50:25Paul était au son.
50:26Merci à Audrey Bertheau,
50:27à Robin Piette,
50:28à Héloïse Tertret.
50:29Ça serait bien
50:30que vous veniez régulièrement
50:31nous voir.
50:32Avec plaisir.
50:33Je viens aussi chez Gauthier.
50:35Oui, mais
50:35que vous fassiez
50:36les émissions importantes.
50:40Non, ça serait bien
50:40que vous veniez, effectivement.
50:41Je vous entends régulièrement
50:43chez Gauthier
50:43et qui est une émission
50:45extrêmement importante
50:47et qui l'est devenue,
50:48en tout cas, grâce à vous.
50:49C'est gentil.
50:50Je vous en prie.
50:50Merci.
50:51Merci.
50:51Vous allez vous asseoir là
50:52mais il faut que je m'en vaille d'abord.
50:54Exactement.
50:54Vous vous livriez la chaise.
50:56Exactement.
50:56Bonne soirée à tous
50:59avec Gauthier, bien sûr,
51:01et rendez-vous demain matin.
51:02Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations