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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver pour l'heure des pros 2, Elisabeth Lévy, Gilles William Golnadel, Philippe Bilger, Sébastien Ligné, commandant Eric Brocardi, porte-parole de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers.
00:13Ce soir, comment ne pas commencer par les incendies qui touchent le sud de la France ?
00:17Comment ne pas rendre hommage aux sapeurs-pompiers qui luttent contre les flammes dans l'Aude depuis hier et Marseille cet après-midi ?
00:26Alors, ni sensationnalisme, ni alarmisme pour faire plus de téléspectateurs.
00:30On va parler de ce qui se passe sur le terrain.
00:33La périphérie de Marseille est touchée par les flammes.
00:35Le 16e arrondissement de la ville, la population est confinée.
00:41C'est un incendie, si je comprends bien, qui est maîtrisé, mais qui n'est pas éteint.
00:45Et on va essayer de comprendre ce qu'il se passe avec vous, Eric Brocardi.
00:48Je voudrais juste qu'on voit une carte.
00:49D'abord, la carte de Marseille, pour comprendre où se situe l'incendie depuis le début de l'après-midi.
00:56Alors ça, ce n'est pas la carte de Marseille.
00:58Est-ce que c'est la carte de...
01:00C'est dommage de l'enlever.
01:01Mais voyons d'abord la première carte, donc la carte de Marseille-Mercy.
01:05700 hectares ont été parcourus par une flamme.
01:09On est vraiment à l'extrémité de Marseille.
01:11Et pour que les téléspectateurs comprennent, vous l'avez entre-aperçu cette carte.
01:15Parce que Marseille est une très grande ville.
01:17C'est 24 000 hectares, c'est plus de deux fois la superficie de Paris.
01:21Donc on a décidé de prendre la carte de Paris et de comprendre ce que représentaient 700 hectares brûlés si la capitale était touchée.
01:31Là, on voit quand même que c'est un incendie qui est massif.
01:35Et on fera la même chose pour l'autre dans un instant.
01:38Je vous propose de voir le sujet de Karine Boutlou et de Fenzari.
01:41Et ensuite, je vous donne la parole, mon commandant.
01:44Les flammes ont passé les portes de Marseille.
01:48Et les Canadaires tentent de freiner la rage d'un feu qui menace désormais la deuxième plus grande ville de France.
01:57Des messages d'alerte ont été envoyés sur les téléphones portables.
02:01Le préfet des Bouches-du-Rhône appelle la population à rester confinée.
02:05Ils sont en sécurité quand ils sont chez eux.
02:10Les sapeurs-pompiers, les marins-pompiers sont en train de défendre Marseille.
02:14Il vaut mieux qu'ils restent chez eux pour ne pas être intoxiqués par la fumée.
02:18Le maire de Marseille parle, lui, d'une bataille contre le feu.
02:22C'est une guérilla que mène le bataillon de marins-pompiers.
02:26Ils ont les lances à la main et ils sont au contact du feu pour protéger les habitantes et les habitants de la ville de Marseille.
02:32L'incendie a démarré en fin de matinée d'un feu de véhicule sur l'autoroute A55 sur la commune d'Epen-Mirabeau
02:40et sous l'effet du Mistral a déjà parcouru plus de 700 hectares.
02:46A Marignane, l'aéroport Marseille-Provence reste fermé jusqu'à nouvel ordre
02:50et la circulation des trains a également été interrompue.
02:55Si le feu est désormais maîtrisé, les prévisions ne sont guère optimistes.
02:59Selon les pompiers des Bouches-du-Rhône, le vent ne devrait pas faiblir avant le milieu de la nuit
03:04avec des rafales attendues à plus de 80 km à l'heure et un taux d'humidité dans l'atmosphère en dessous des 20%.
03:11Plus de 700 pompiers ont été mobilisés pour tenter de maîtriser les flammes.
03:16Aucune victime n'était à déplorer, si ce n'est 9 sapeurs-pompiers intoxiqués,
03:20dont un évacués à l'hôpital pour une blessure à l'épaule.
03:24Et on voit là le travail héroïque des pompiers.
03:28Je vous propose d'écouter en longueur Benoît Payan, qui a tenu une conférence de presse,
03:32qui est resté très prudent et qui a été également en quelque sorte rassurant.
03:37Parce qu'on comprend que tous les services sont mobilisés,
03:41que Marseille a l'expérience de ces feux-là.
03:45Il y a déjà eu un feu dévastateur, c'était en 2016 le précédent.
03:50Et donc j'ai trouvé que Benoît Payan était plutôt rassurant lorsqu'il a pris la parole et prudent.
03:56En même temps, il sera l'invité de Gautier-Lebrette à 21h.
03:58Écoutons M. Payan.
04:00On leur a simplement demandé pour les habitants du 16e de rester à la maison,
04:05de prendre soin d'eux, de faire les volets, de rester à la maison.
04:09Et les choses vont se passer correctement.
04:12Même si les conditions météorologiques sont très difficiles.
04:16Vous avez vu qu'il y a beaucoup de vent, que la végétation est très sèche
04:20et qu'on a des pompiers qui, au moment où je vous parle,
04:22sont en train de risquer leur vie pour en sauver d'autres.
04:25Donc moi je pense à nos héros, et je dis aux marseillaises et aux marseillais
04:28de faire confiance aux marins-pompiers, à toutes celles et à tous ceux qui leur portent secours.
04:34Commandant Éric Brocardi, on a besoin d'avoir votre expertise,
04:38votre analyse de la situation.
04:40La situation est grave, lourde, mais on comprend que le feu est maîtrisé mais pas éteint.
04:45Donc qu'est-ce qu'on doit dire ce soir et comment vous définissez
04:48ce qui s'est passé cet après-midi du côté de Marseille ?
04:50Encore une fois, c'est ce qu'on craignait le plus, c'est-à-dire des feux multi-sites.
04:53C'est-à-dire que le pourtour méditerranéen a été impacté dans un premier temps
04:56par les feux dans l'Aude.
04:58Puis ça s'est étendu sur d'autres départements comme l'Hérault.
05:01Et puis là, on est sur le sujet des bouches du Rhône.
05:05Ce qui se passe, c'est qu'aujourd'hui, par rapport à la balance des moyens
05:07qui sont engagés sur l'ensemble du pourtour méditerranéen,
05:09il a fallu avoir une phase d'engagement le plus rapidement possible
05:14avec les moyens restants en termes de préventifs.
05:17C'est-à-dire qu'en gros, on imaginait effectivement les scénarios possibles
05:21sur ces feux multi-sites qui permettaient à un moment donné
05:24de faire descendre l'ensemble des renforts du Nord, de l'Est
05:28ou de l'Ouest de la France, les prépositionner et de les engager
05:31lorsque ça aurait été nécessaire.
05:33Donc ce que cela veut dire aujourd'hui, c'est qu'il y a une maîtrise
05:36des moyens qui sont engagés sur le terrain d'intervention,
05:39le contour du feu est parfaitement analysé.
05:41La zone d'intervention est très clairement définie aujourd'hui
05:44en termes d'axes de priorisation sur les moyens à engager
05:47en fonction des zones sensibles à protéger et des vies à sauver.
05:51Et il y a surtout un paramètre que l'on voit beaucoup à l'image,
05:54ce sont les infrastructures électriques qui posent beaucoup de problèmes
05:56au niveau des largages et beaucoup de problèmes au niveau des sapeurs-pompiers
05:59puisqu'on ne peut pas évoluer en totale sécurité dans ce domaine-là.
06:02Donc il faut faire preuve de beaucoup d'agilité,
06:06de beaucoup de prudence de la part des pilotes de la sécurité civile
06:08et des sapeurs-pompiers sur le terrain
06:10et de rappeler qu'il y a un engagement qui est total
06:12avec, au crédit, de leurs compétences et de leur savoir-faire,
06:16toute l'expérience acquise au fur et à mesure que les années ont passé
06:20autour des Bouches-du-Rhône, dans le Var, sur le pont-tour méditerranéen,
06:24parce qu'on sait pertinemment que le résultat de la compétence
06:27des sapeurs-pompiers actuellement qui sont engagés
06:29est le fruit, on va dire, de toutes ces années d'expérience et de lutte
06:32comme vous l'avez évoqué tout à l'heure
06:33par rapport aux CNIS qu'ils ont connus en 2016,
06:35mais aussi en 2003,
06:37et toute cette période dans les années 90
06:39qui ont défini très simplement une trajectoire de protection des territoires.
06:44Bon, et donc c'est qu'avec cette expérience-là,
06:47on a une intervention aussi rapide
06:48et une mobilisation des sapeurs-pompiers,
06:51mais aussi des marins-pompiers du côté de Marseille.
06:54Peut-être dire aux téléspectateurs la différence ?
06:56En fait, vous avez deux spécificités en France,
06:59ce sont la brigade des sapeurs-pompiers de Paris
07:01qui sont nos collègues militaires dépendant de l'armée de terre
07:03et vous avez nos collègues militaires du bataillon de marins-pompiers de Marseille
07:06qui dépendent de la marine.
07:08En fait, ils ont deux spécificités à leur actif,
07:12c'est aussi par rapport aux bataillons de marins-pompiers
07:14qui sont extrêmement reconnus dans le domaine de la lutte contre les feux de navire,
07:17mais aussi sur l'ensemble des missions opérationnelles
07:20telles que nous on les vécu au quotidien.
07:22Donc il faut bien comprendre aussi qu'il n'y a aucune différence
07:24d'un point de vue de traitement au niveau des secours,
07:26c'est-à-dire qu'on fait exactement les mêmes gestes,
07:27nous avons les mêmes méthodes d'une manière générale,
07:30mais néanmoins aujourd'hui, il y a cette mixité aujourd'hui
07:33conjuguée entre le bataillon des marins-pompiers de Marseille
07:36et les sapeurs-pompiers civils qui sont à pied d'avant.
07:38On est sur le terrain parce que nos équipes sont du côté de Marseille,
07:42mais aussi dans l'Aude, parce que je le disais que l'Aude est touchée également.
07:46Depuis lundi après-midi, les pompiers qui sont désormais plus d'un million,
07:51un millier, pardonnez-moi, venus de toute la France
07:53avec un renfort de quelques pompiers européens du côté de la Roumanie
07:57luttent contre les flammes.
07:592000 hectares de forêts ont été parcourus non loin de Narbonne.
08:04Comme pour Marseille, ce qu'on a proposé,
08:06c'est de voir ce que ça représente, 2000 hectares,
08:08à l'échelle de la capitale.
08:10Et là aussi, on voit quand même que c'est un incendie qui est massif.
08:14Thibaut Marcheteau, vous souhaitiez réagir tout de suite
08:17parce que vous vouliez nous raconter une situation
08:19qui se passe actuellement du côté de l'Aude.
08:27Oui, absolument, Elliot.
08:28Ici, à Narbonne, la situation tend à s'alléger.
08:31En tout cas, le dispositif, il s'allège.
08:33Moins d'hommes, encore 200 hommes, 200 pompiers
08:35qui vont lutter toute la nuit contre les départs de feu
08:38et les réactivations.
08:39Et c'est d'ailleurs cette image que je voulais vous montrer.
08:42Ce champ qui a été éteint il y a plusieurs heures.
08:46Eh bien, il y a des réactivations.
08:48Vous le voyez, les sapeurs-pompiers sont en train de s'affairer
08:50pour lutter contre ces réactivations,
08:53tout prête à ce que ces réactivations se transforment
08:55en gigantesques flammes avec un vent particulièrement important
08:59ici dans l'Aude et des arbres et une terre particulièrement sèche.
09:04Alors, les sapeurs-pompiers continuent de s'affairer
09:06et vont le faire d'ailleurs toute la nuit
09:08pour circonscrire ces départs de feu
09:11qui pourraient reprendre à l'intérieur même des cendres
09:15et de ces 2 000 hectares qui sont partis en feu.
09:19Le préfet l'a d'ailleurs rappelé.
09:21Eh bien, le feu ne progresse plus,
09:24mais il n'est pas maîtrisé ni fixé par les sapeurs-pompiers.
09:28Alors, même si le dispositif s'allège,
09:30même si les gens qui étaient confinés,
09:33même si les gens qui étaient déplacés ont pu rentrer chez eux,
09:36eh bien, encore un important dispositif de sapeurs-pompiers
09:39va rester sur place, notamment pour surveiller le vent
09:41qui pourraient, comme vous le voyez sur ces images,
09:44réactiver des départs de feu dans toutes ces zones.
09:47C'est 2 000 hectares qui ont brûlé depuis lundi après-midi.
09:50Merci, Thibaut Marcheteau.
09:52On rejoint Marseille à présent avec Franck Triviaud pour CNews.
09:56Je le disais, CNews est au cœur de la cité phocéenne.
10:00Et Franck, vous êtes dans une caserne,
10:02la caserne de Saint-Antoine,
10:04qui est la caserne la plus proche de l'incendie.
10:07Oui, exactement.
10:10Et quand je me trouve au centre de commandement de Saint-Antoine,
10:13on est à peu près à 500 mètres d'Épaine-Mirabeau.
10:17C'est là où est parti le feu.
10:20On sort d'une journée chaotique ici à Marseille,
10:23même si on reste très prudent, la préfecture.
10:26Et le maire vient de communiquer en annonçant
10:30que le feu était maîtrisé.
10:32Il s'agit maintenant d'essayer de mouiller au mieux
10:36les souches qui restent encore présentes.
10:39Il y a encore énormément de vent.
10:41Et puis la nuit qui arrive,
10:42les Canadaires, vous le savez, ne pourront plus agir.
10:45On a assisté à des scènes de chaos
10:46quand je suis arrivé sur Marseille par l'autoroute
10:49avec un immense panache de fumée au-dessus de l'autoroute.
10:53C'est très impressionnant.
10:55Et puis il y a cette odeur qui vous prend à la gorge.
10:57On imagine la panique ou en tout cas l'impatience des habitants
11:04de voir les pompiers arriver alors qu'ils se sentaient dans les habitants.
11:08Au total, il y a une vingtaine d'habitations qui ont été touchées
11:11par des flammes.
11:13Un EHPAD qui a été évacué.
11:15Mais surtout, tout a basculé quand cet incendie a sauté
11:18l'autoroute entre les Pennes-Mirabeau et le 16e arrondissement.
11:23À l'heure actuelle, il y a 80 personnes qui sont dirigées vers des gymnases.
11:27On parle également de gens qui ont pu être incommodés par des fumées.
11:32Mais à l'heure actuelle, il n'y a aucune victime.
11:35C'est ce qui est le bilan actuel ici à Marseille.
11:39Pas de victime à déplorer.
11:40On remis neuf blessés parmi les sapeurs pompiers.
11:43Et là aussi, on aura un bilan affiné à 21h avec le maire de Marseille,
11:47Benoît Payan, qui prendra la parole sur CNews en direct.
11:50La parole aussi aux habitants de Marseille,
11:53puisque vous avez le 16e arrondissement de Marseille
11:56où on a demandé aux habitants de se confiner.
11:58Ce n'est pas rien, le 16e arrondissement.
12:00On a plus de 15 000 personnes.
12:02C'est la deuxième ville de France, Marseille, plus de 800 000 habitants.
12:06Et on est en direct avec Denis Pelliciot.
12:09Denis, bonjour. Est-ce que vous m'entendez cher ?
12:11Ah, Denis Pelliciot va nous retrouver dans un instant.
12:15Commandant Éric Brocardoui, j'avais une dernière question à vous poser
12:18parce qu'on le sait, 90% des incendies sont provoqués par une action humaine.
12:26Et parfois, c'est un simple mégot qui vient...
12:28C'est un acte de négligence, un mégot, effectivement.
12:30C'est lorsqu'il y a une notion de, j'ai envie de dire presque, je m'en foutisme,
12:35qui prend le pas sur une notion, on va dire, de danger derrière
12:38et qui met en danger à la fois des vies, des populations,
12:40et évidemment des biens et l'environnement surtout.
12:42Donc le sujet, c'est effectivement qu'aujourd'hui, nous devons activer nécessairement
12:47une véritable méthode forte en ce qui concerne les actions de prévention vis-à-vis des concitoyens.
12:52C'est ce que nous menons avec la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France
12:55sur le terrain avec beaucoup d'autocards itinérants
12:59qui permettent d'aller à la rencontre de la population
13:00en lien avec le ministère de l'Écologie et la Confédération des Buralistes
13:03pour permettre justement de comprendre ce que c'est un incendie et comment ça se développe.
13:07En 2022, et malheureusement, vous êtes sur le plateau souvent pour les mauvaises nouvelles
13:10et souvent pour les incendies.
13:12Je me souviens d'avoir passé une partie de l'été avec vous, Éric Brocardi,
13:17et c'était l'incendie dans le massif de la Teste de Bûche,
13:20quasiment 6 000 hectares qui étaient touchés.
13:23Est-ce que trois ans plus tard, les pompiers disposent de plus de moyens,
13:28plus d'hommes, plus de canadaires qu'il n'y a qu'en 2022, tout simplement ?
13:32Alors, des efforts ont été faits à plusieurs domaines et dans plusieurs esprits.
13:36Donc, il s'agit bien entendu de tirer les conséquences des incendies de 2022,
13:40chose qui a été faite, puisque ce fameux pacte capacitaire
13:43lancé par Emmanuel Macron à l'issue de l'incendie de 2022
13:46ont permis de renforcer l'arsenal terrestre sur le terrain
13:50et notamment dans des départements qui, jusqu'à présent,
13:52n'étaient pas dotés en camions citaires de feu de forêt.
13:54Le deuxième point, c'est au niveau des moyens aériens.
13:56La flotte canadaires, la sécurité civile, telle que vous voyez,
14:00c'est-à-dire les jeunes, celles-ci n'ont pas bougé.
14:02Pour une raison simple, c'est qu'en termes de construction,
14:05cela dépend d'une chaîne de production qui est située au Canada.
14:08Pour ce qui est du dash, ils ont été renforcés par deux
14:11et notamment grâce à la contribution européenne.
14:13Donc, cela veut dire qu'autant sur le plan de l'armement terrestre,
14:17nous avons pu faire le nécessaire,
14:18autant aujourd'hui, si on veut conserver notre leadership
14:20sur le plan de la protection civile et sur le plan de l'intervention,
14:23tel que l'on est reconnu aujourd'hui actuellement,
14:25sur le plan national et sur le plan mondial,
14:27en ce qui concerne la lutte contre les incendies,
14:28il faut conserver ce leadership petit temps en proposant une filière incendie dédiée
14:33dans l'aéronautique et construite sur le sol français ou européen.
14:37Et puis, deuxièmement, continuer ce pacte capacitaire pour renforcer les territoires.
14:41Eh bien, ça a le mérite d'être clair.
14:42Un grand merci, commandant Eric Brocardi,
14:45porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers.
14:48Denis Pelliciot, habitant dans le 16e arrondissement de Marseille, est avec nous.
14:52Cher Denis, merci.
14:54Alors, la question qu'on doit vous poser, déjà, comment allez-vous ?
14:56Comment vous avez vécu cet après-midi ?
14:58Est-ce que vous êtes toujours contraint d'être confiné, Denis ?
15:01Oui, apparemment, on n'a pas eu de contraindications dans la préfecture,
15:05donc on doit rester confiné.
15:09Je pense, je n'ai pas eu de confirmation qu'il fallait qu'on se déconfine.
15:14Et alors, racontez-nous un peu ce que vous avez vécu cet après-midi.
15:18Est-ce que c'était la première fois que vous viviez cette situation
15:22avec un incendie aux portes de Marseille ?
15:25D'accord.
15:26Non, non.
15:28La première fois, malheureusement, c'était en 2016,
15:31où, je veux dire, on a vraiment été confrontés à ce genre de situation.
15:40Les pompiers, je veux dire, ont lutté toute la nuit
15:43pour que les incendies ne franchissent pas les collines
15:47et viennent un peu lécher les maisons du 16e arrondissement.
15:52Cette fois-ci, on a eu la même impression,
15:57mais la problématique, c'est qu'on s'est aperçu
16:00que les incendies étaient tout proches déjà du haut de la colline.
16:06Et moi, personnellement, j'ai pensé que malheureusement,
16:10le franchissement de la colline se ferait avant le soir,
16:14avant la soirée.
16:16Et l'inquiétude qu'on a maintenant,
16:19ce n'est pas simplement, bon, même si ça s'est apaisé
16:23et qu'on voit, on est moins, je veux dire,
16:25dans l'ambiance incendie, puisque les fumées, je veux dire,
16:29ne viennent plus jusqu'à chez nous.
16:31On ne sait jamais, malheureusement,
16:32ce qui peut se passer avec un incendie.
16:33et ça l'est aperçu, là, au Pain de Mirabeau,
16:37les incendies étaient pratiquement circonscrits
16:40et on s'est aperçu que ça reprenait.
16:42Donc, cette nuit va être encore une nuit difficile
16:45pour les habitants de ce quartier
16:47et on va avoir des difficultés à dormir sereinement.
16:51Eh bien, écoutez, on a eu une pensée pour les habitants,
16:53pour Marseille, bien sûr.
16:54On a eu une pensée pour les pompiers qui sont présents.
16:57Est-ce que je vous propose, Denis,
16:58c'est qu'on se retrouve demain matin à 9h
17:01pour que vous nous racontiez la nuit,
17:04donc, cette nuit d'angoisse avec cette crainte,
17:07même si, je le disais, il faut être prudent et rassurant,
17:10c'est-à-dire que le feu est maîtrisé,
17:12mais pas éteint.
17:13Essentiel, évidemment, de commencer par cette actualité
17:16et ces feux qui touchent le sud de la France.
17:19Dans le reste de l'actualité,
17:21et alors là, je suis saisi de voir l'omerta médiatique,
17:25l'absence de traitement de cette information,
17:28qui est quand même grave.
17:30La quatrième étape du Tour de France
17:31entre Amiens et Rouen
17:32a été émaillée d'un incident.
17:36Un homme armé d'un couteau
17:37s'en est pris à des forces de l'ordre,
17:39comme l'indiquent plusieurs médias.
17:41L'individu aurait menacé le public,
17:42provoquant, là aussi,
17:44l'intervention des gendarmes.
17:46C'est un homme de 21 ans
17:47qui est né à Saint-Denis,
17:48qui réside à Rouen,
17:49connu des services de police,
17:51porteur d'un djelaba qui parlait arabe
17:52au moment des faits,
17:55en fugue d'un hôpital
17:56depuis le 24 juin.
17:58Et fiché profil dangereux par la police.
18:00Les explications, Sabrina Berlin-Bouillet
18:03du service police-justice.
18:04Et ensuite, on commence le débat.
18:06Il est 15h30 ce mardi.
18:09Nous sommes en plein tour de France
18:11du côté de la ville de Rouen
18:12lorsqu'un individu, un homme armé d'un couteau
18:15est signalé au policier.
18:17Deux CRS s'approchent de lui.
18:19L'individu prend la fuite.
18:21Il est poursuivi par les policiers.
18:22Et c'est là qu'en essayant de le maîtriser,
18:24l'individu porte un coup de couteau
18:26à l'un des policiers.
18:28Il le touche au niveau du torse.
18:29Et c'est grâce à son gilet pare-balles
18:31que celui-ci n'est pas blessé grièvement.
18:34Il n'aura qu'une blessure légère à la main.
18:36Dans le même temps,
18:37l'autre policier réagit
18:38et fait usage de son arme de service.
18:41Il tire et blesse l'assaillant à la cuisse.
18:44Celui-ci continue pourtant de s'enfuir.
18:46Et pendant le trajet,
18:47il menace le public avec son couteau.
18:49Il est enfin interpellé quelques mètres plus loin
18:51et placé immédiatement en garde à vue.
18:54Concernant son profil,
18:55d'après nos informations,
18:56cet assaillant, il a 21 ans.
18:58Il est né à Saint-Denis
19:00mais réside à Rouen.
19:01Il est connu des services de police.
19:03Il était porteur d'une djellaba
19:04et parle l'arabe selon nos sources policières.
19:07Il aurait aussi des antécédents psychiatriques
19:09et serait en fugue d'un hôpital
19:11depuis le 24 juin dernier.
19:13Il est fiché profil dangereux par la police.
19:16Le parquet de Rouen a ouvert une enquête
19:18pour tentative d'homicide
19:20sur fonctionnaire de police.
19:22Et encore une fois,
19:22William Galdanel, personne ?
19:24Je n'ai pas vu une information sur les chaînes.
19:27Uniquement les réseaux sociaux.
19:29La fâcheuse sphère, sans doute.
19:31Il n'y a que ça.
19:32Mais il y a tout.
19:33Il y a le Tour de France.
19:35C'est assez symbolique
19:36de se reprendre à ça.
19:39Le profil,
19:40c'est un profil assez courant,
19:42assez habituel.
19:43S'agissant des agresseurs,
19:46j'oserais dire qu'ils sont plus souvent
19:48djellaba qu'en robe de bure.
19:49Bon, pour le reste,
19:51voilà, il est déjà connu de la police.
19:53Et ça continue.
19:54Et Dieu merci,
19:56Dieu merci,
19:58ça n'a pas fini par un drame total.
20:00Heureusement que la gendarmerie est intervenue.
20:02Je crois que c'est la gendarmerie,
20:03pas la police.
20:03trop délirant sur le Tour de France
20:05de la part de certains.
20:08D'une certaine manière,
20:10j'ai été étonné que la folie
20:12de quelques-uns
20:12ne s'attache pas au Tour de France,
20:16qui est une immense fête collective.
20:18Et le monde est devenu
20:20tellement épouvantable aujourd'hui
20:22que finalement,
20:24que tout à coup,
20:25un malade peut-être
20:26s'en prenne à quelqu'un
20:29dans la cérémonie collective
20:31du Tour de France
20:32arrive comme une sorte de
20:35très relative surprise.
20:38Mais c'est de moins en moins
20:39un havre de paix,
20:40le Tour de France.
20:41On l'a vu cette année.
20:41Pareil, une autre information
20:42dont on n'a pas finalement
20:43tant entendu parler que ça
20:45par rapport à l'ampleur de l'affaire,
20:46ces fameux vols de vélo
20:48de l'affaire de l'État de Fils.
20:49Oui, ça a été traité
20:50comme une anecdote.
20:50Exactement.
20:51Il y a des vélos
20:51qui sont volés.
20:5211 vélos à 13 000 euros chacun.
20:54100 000 euros de dommages,
20:55c'est une anecdote.
20:55Exactement.
20:56Ils ont fini par être retrouvés,
20:57mais des vols de vélo
20:58de cette ampleur
20:59sur le Tour de France,
20:59on n'avait jamais vu ça.
21:00Et les premiers
21:01et les mieux placés
21:02pour en parler,
21:02ce sont les cyclistes eux-mêmes,
21:03les coureurs,
21:04qui vous expliquent
21:05depuis quelques années
21:06qu'il y a globalement
21:07une ambiance autour
21:09du Tour de France
21:09qui est passée
21:10de la jovialité,
21:11de la festivité
21:12à quelque chose
21:12d'un petit peu plus violent
21:13avec des jets,
21:15avec des insultes,
21:16avec des gens
21:16qui débordent sur la route
21:17pour essayer de gêner
21:18les coureurs.
21:19Donc même le Tour de France
21:20aujourd'hui n'est plus
21:20un havre de paix.
21:22Bon, allez-y Elisabeth.
21:24Non mais juste moi,
21:25ce qui me frappe,
21:25si vous voulez,
21:26on traite ses actus
21:27que ce soit sur le Tour de France
21:29le 14 juillet,
21:30au PSG,
21:31tout le temps.
21:33La réalité,
21:34si vous voulez,
21:35c'est que,
21:35là je prends les causes de loin,
21:37je ne sais pas
21:37quel est le profil de ce gars,
21:39mais ce qui est sûr,
21:40si vous voulez,
21:41c'est que tant qu'on laissera
21:41entrer 500 000 personnes par an,
21:43dans ces 500 000 personnes
21:45et dans leurs descendants,
21:46bien sûr,
21:47vous aurez un nombre
21:48significatif d'islamistes,
21:50de gens qui ne sont pas
21:51adaptés à notre culture
21:52et pour qui le mot France
21:54est un facteur de haine.
21:56Mais on va vous répondre,
21:58il est né à Saint-Denis,
21:59on va vous répondre,
22:01c'est un déséquilibré,
22:03il sort d'un asile de fou,
22:04donc ça ne sert pas,
22:07on ne va pas le traiter quand même.
22:08C'est pas vous qui allez me répondre ça
22:08parce qu'il est peut-être né à Saint-Denis,
22:10mais probablement pas ses grands-parents,
22:12probablement pas ses arrière-grands-parents,
22:14probablement que s'il avait été élevé
22:16dans les valeurs de la France,
22:18dans la culture de la France,
22:19peut-être qu'il ne s'en prendrait pas
22:20autour de France.
22:21Mais ses grands-parents, je pense,
22:23étaient plus français que lui.
22:24Aimaient davantage la France que lui.
22:26Dans tous les cas,
22:26il y a la statistique que le dit.
22:28Sans les incendies
22:30et sans ce qui s'est passé
22:31autour de France,
22:32on aurait dû commencer
22:34cette émission
22:35par la sortie politique
22:36que vous allez entendre
22:37à l'instant
22:37qui montre la ligne incompréhensible,
22:40incompréhensible de la Macronie.
22:42L'actuel ministre
22:43de l'Enseignement supérieur,
22:45qui donc fixe le cap,
22:47qui surveille ce qui peut se passer
22:48dans les universités,
22:49même si, attention,
22:51liberté académique,
22:53en plein rapport sur l'antrisme
22:55et sur les frères musulmans,
22:56il va vous expliquer,
22:57écoutez attentivement,
22:59que l'islamo-gauchisme,
23:00ça n'existe pas.
23:01Il y a un amalgame
23:04de temps en temps
23:04qui est fait par certains
23:05en parlant d'islamo-gauchisme.
23:07Ce terme-là n'existe pas
23:09et honnêtement,
23:10il n'existe pas
23:11en tant que terme universitaire,
23:13il n'est même pas bien défini.
23:15Donc, cette notion n'existe pas.
23:17Donc, j'ai envie de dire,
23:18autant oui,
23:18il y a des abus
23:19et il faut être extrêmement vigilant,
23:21autant se dire
23:22qu'il y a un mouvement
23:23qui est conçu
23:24pour prendre le pouvoir
23:25au sein des universités,
23:27un mouvement islamo-gauchiste
23:28qui serait là
23:29en train de vouloir
23:29prendre le pouvoir
23:30au sein de telle ou telle université.
23:32Non, je ne crois pas
23:33que ce soit la réalité.
23:34On est très vigilants.
23:36Mais moi, ce que je veux être...
23:36Parce que quand on dit
23:37l'islamo-gauchisme,
23:37ça ramène,
23:38comme disait Stéphanie,
23:39aux frères musulmans.
23:41Donc, il n'y a pas,
23:41ça n'existe pas à l'université.
23:43En tout cas,
23:43pas de manière structurée
23:44et visible.
23:44On peut évidemment avoir des cas.
23:46Je n'ai aucun doute là-dessus.
23:48Et je pense que ces cas-là,
23:49évidemment,
23:49il faut être extrêmement ferme là-dessus.
23:51L'islamo-gauchisme
23:52n'existe pas.
23:53Alors, vous avez dit
23:54pendant le leçon,
23:54mais qui est cet homme ?
23:55Parce que c'est vrai
23:55qu'on le découvre.
23:56Personne ne connaît
23:57le ministre de l'enseignement supérieur.
23:58J'avoue mon ignorant.
23:59Alors, il est président
23:59du Centre national d'études spatiales,
24:02le SNES.
24:03Il a été nommé
24:04conseiller éducation
24:05et enseignement supérieur jeunesse
24:06au cabinet du Premier ministre
24:07Édouard Philippe
24:08en novembre 2019.
24:09Et avant 2019,
24:10vous savez où il était ?
24:11Il était directeur de cabinet
24:12de Frédéric Vidal,
24:14la même Frédéric Vidal
24:15qui avait demandé un audit
24:17sur l'islamo-gauchisme
24:19dans les universités.
24:20Alors, vous savez ce qu'on va faire.
24:21On va écouter Frédéric Vidal,
24:23on va écouter
24:24Jean-Michel Blanquer
24:24et on va se poser la question
24:26est-ce que cet homme,
24:27ce ministre,
24:28est-ce qu'il doit prendre
24:29ses affaires
24:30et quitter un gouvernement
24:31qui entend lutter
24:32contre l'antrisme,
24:34qui entend lutter
24:35contre ce qui peut se passer
24:36aussi dans les universités
24:37puisqu'il vient détricoter
24:39ce qui a été fait
24:40pendant des années ?
24:41Qu'est-ce qu'il a dit
24:41exactement à Édouard ?
24:43C'est très simple,
24:45il a dit
24:45l'islamo-gauchisme
24:46dans les universités
24:47n'existe pas.
24:47Il vient de le dire.
24:49Mais on peut le réécouter
24:50après la pub.
24:51On revient dans un instant.
24:57Un peu plus de 20h35
24:59sur CNews,
24:59on poursuit l'heure des Pro 2.
25:00Si vous nous rejoignez,
25:01vous allez peut-être
25:02découvrir
25:03le ministre
25:04de l'enseignement supérieur,
25:06Philippe Baptiste,
25:07qui a été conseiller
25:09d'Édouard Philippe,
25:10qui a été le directeur
25:11de cabinet
25:12de Frédéric Vidal,
25:13cette même ministre
25:14de l'enseignement supérieur
25:15qui à l'époque
25:16voulait un audit
25:16sur l'islamo-gauchisme
25:17dans les universités.
25:19Il est parti avant
25:19que Frédéric Vidal
25:21se penche sur cette question.
25:22C'était en 2021
25:23et on retrouvera la séquence,
25:24on l'écoutera
25:25dans un instant.
25:26Mais Philippe Bilger,
25:27puisque vous n'avez pas
25:27bien entendu
25:28ce qu'a dit
25:30Philippe Baptiste,
25:32on le réécoute.
25:32Merci.
25:34Il y a un amalgame
25:35de temps en temps
25:36qui est fait par certains
25:36en parlant
25:37d'islamo-gauchisme.
25:38Ce terme-là
25:39n'existe pas
25:40et honnêtement,
25:41il n'existe pas
25:42en tant que terme
25:43universitaire,
25:44il n'est même pas
25:45bien défini.
25:46Donc cette notion
25:47n'existe pas.
25:48J'ai envie de dire
25:49autant oui,
25:50il y a des abus
25:50et il faut être
25:51extrêmement vigilant.
25:52Autant se dire
25:53qu'il y a un mouvement
25:54qui est conçu
25:56pour prendre le pouvoir
25:57au sein des universités,
25:58un mouvement islamo-gauchiste
25:59qui serait là
26:00en train de vouloir
26:01prendre le pouvoir
26:01au sein de telle
26:02ou telle université.
26:04Non, je ne crois pas
26:04que ce soit la réalité.
26:05On est très vigilant.
26:07Mais moi, ce que je veux être...
26:07Parce que quand on dit
26:08islamo-gauchisme,
26:09ça ramène,
26:10comme disait Stéphanie,
26:10aux frères musulmans.
26:12Donc il n'y a pas,
26:13ça n'existe pas à l'université.
26:14En tout cas,
26:14pas de manière structurée
26:15et visible.
26:16On peut évidemment
26:16avoir des cas.
26:17Je n'ai aucun doute là-dessus.
26:19Et je pense que ces cas-là,
26:20évidemment,
26:20il faut être extrêmement ferme
26:22là-dessus.
26:23On est donc non pas
26:24sur un fait de société
26:25ou du moins
26:26un fait universitaire,
26:27mais quelque chose
26:27d'épisodique,
26:29d'anecdotique.
26:29J'ai des gamme Golnade.
26:30Non, mais à la décharge
26:31de M. Baptiste,
26:33c'est un scientifique.
26:35C'est un scientifique,
26:36c'est un scientifique de talent
26:37qui ne connaît rien
26:38à la politique.
26:39C'est tout,
26:39il ne connaît rien
26:40à la politique.
26:40Donc, il ne sait pas.
26:41Il ne doit pas savoir.
26:42Et c'est pourtant,
26:44pardon de le dire,
26:44je l'ai rencontré,
26:45je ne le dis pas
26:46de manière péjorative,
26:47c'est un bon garçon
26:48qui a un bon fond,
26:49vraiment.
26:49Mais il ne connaît pas
26:50la politique.
26:50Donc, il ignore
26:51qu'il y a par exemple
26:53un parti politique
26:54plutôt antisémite
26:55qui est d'extrême-gauche
26:57et qui guigne,
26:59pas seulement
26:59pour des raisons électoralistes,
27:01pour des raisons
27:01aussi profondément politiques,
27:03qui guignent
27:05les populations
27:07d'origine islamique
27:08des banlieues.
27:09Il n'est pas au courant.
27:10Il n'est pas au courant
27:10que ce parti,
27:11notamment,
27:12a une tendresse particulière
27:14pour les islamistes,
27:16une bienveillance particulière
27:17pour le ramasse.
27:18Il n'est pas au courant.
27:20Avec parfois
27:21une présence
27:22dans les universités,
27:23c'est aussi ça la question.
27:24Là, je vous écoute religieusement.
27:27Moi, je n'ai pas eu
27:27cette chance
27:28de le rencontrer.
27:29Mais s'il n'a rien
27:30à faire en politique,
27:30qu'il retourne dans
27:31la science.
27:32Non, mais surtout,
27:33il est là depuis combien de temps ?
27:34Mais pardon, Eliott,
27:35il est là depuis combien de temps
27:36ce ministre ?
27:37Juste pardon,
27:38une minute, pardon.
27:38Non, non, mais il est là
27:40depuis combien de temps ?
27:41Il n'a pas eu entendu
27:42parler des histoires à Lyon ?
27:43Il n'a pas entendu ?
27:44Donc, si vous voulez,
27:44c'est quand même extraordinaire.
27:45Moi, je vois bien
27:46qu'il y a un an,
27:47il ne connaissait pas la politique.
27:48Mais là, il y a eu quand même
27:50beaucoup de problèmes
27:51dans nos universités,
27:53y compris c'est à Lyon 2,
27:54c'est ça ?
27:54Bien évidemment, Fabrice Balanche
27:56doit tomber de sa chaise
27:57en entendant le ministre.
27:58Mais j'en finis juste là,
27:59je vous signale que ça,
28:00c'est la grande technique
28:01france-intérienne
28:02pour nous dire
28:03quand quelque chose
28:05les enquiquine
28:05dans leur vision du monde
28:06et qu'ils ne veulent pas le voir,
28:07ça n'existe pas.
28:09L'islamo-gauchisme,
28:10le wokisme, etc.
28:11Mais la migration n'existait pas.
28:13Il a dit que le terme
28:14n'existait pas
28:15en termes universitaires
28:17et en même temps,
28:18il admet qu'il y a
28:19un certain nombre
28:20d'événements
28:21qui relèvent
28:22de l'islamo-gauchisme.
28:24Mais il ne veut pas le nommer.
28:26Bon, écoutez,
28:26alors il y avait pourtant,
28:28parce que vous dites
28:28qu'il ne connaît pas la politique,
28:29vous êtes bien gentil,
28:30maître,
28:31et je vous ai connu,
28:31meilleur avocat.
28:32Parce qu'il a quand même été
28:33conseiller éducation,
28:34enseignement supérieur,
28:35jeunesse,
28:35au cabinet du premier ministre
28:36Édouard Philippe
28:37et que pendant deux ans,
28:39il a quand même été
28:39directeur de cabinet
28:40de Frédéric Vidal,
28:41ministre de l'enseignement supérieur.
28:43Il ne connaît pas la jeunesse
28:44non plus, visiblement.
28:45qui en 2021,
28:46elle était interrogée
28:47par Jean-Pierre Elkabach.
28:48Écoutez ce que disait
28:49Frédéric Vidal.
28:52Moi, je pense que
28:52l'islamo-gauchisme
28:53gangrène la société
28:55dans son ensemble
28:56et que l'université
28:56n'est pas imperméable.
28:58L'université fait partie
28:59de la société.
29:00Alors, ce que l'on observe
29:01dans les universités,
29:03c'est qu'effectivement,
29:03il y a des gens
29:04qui peuvent utiliser
29:05leurs titres
29:06et l'aura qu'ils ont.
29:09Ils sont minoritaires
29:10et certains le font
29:12pour porter des idées radicales
29:14ou pour porter des idées militantes.
29:17Mais le monde universitaire
29:18de l'islamo-gauchisme,
29:20vraiment,
29:22en regardant toujours tout
29:24par le prisme
29:25de leur volonté
29:27de diviser,
29:28de fracturer.
29:30Et à l'époque,
29:30elle avait demandé
29:31un audit sur la question.
29:33Le problème,
29:33c'est que Frédéric Vidal,
29:34elle avait beaucoup
29:35de bonne volonté,
29:36mais elle était toute seule.
29:37Il faut savoir que
29:37juste après,
29:38quelques jours après
29:39cette déclaration,
29:40Emmanuel Macron,
29:41par la voix
29:41de son porte-parole
29:42de l'époque
29:42qui était nul autre
29:44que Gabriel Attal,
29:45le jeune Gabriel Attal
29:46à l'époque,
29:47avait désavoué sa ministre.
29:48en direct,
29:49officiellement.
29:50Elle était toute seule
29:51dans son gouvernement.
29:52Le CNRS
29:53s'est envoyé sur les rues.
29:53Le CNRS,
29:54parce qu'elle a diligenté
29:55un audit
29:56qui devait être piloté
29:57par le CNRS,
29:57qui je pense
29:58c'était une erreur
29:58parce qu'il ne fallait
29:59absolument pas donner
30:00cette audite au CNRS
30:01qui est aussi gangrénée
30:02par ces questions-là.
30:03Et on n'a jamais vu
30:04la couleur
30:04de cette audite.
30:06Mais vous savez,
30:07on n'avait jamais vu
30:08la couleur
30:09de l'enquête
30:10et le rapport
30:10des frères musulmans
30:11avant que Bruno Retailleau arrive.
30:12Ça fait partie
30:13de ces nombreux rapports
30:14qu'on met dans les archives,
30:15la poussière prend
30:15et s'il n'y a pas
30:16un peu de bonne volonté
30:17qui arrive,
30:17on ne les voit jamais
30:17ces rapports.
30:18On continue de tirer le fil.
30:19Un an avant la déclaration
30:20de Frédéric Vidal,
30:21je vous propose
30:22d'écouter Jean-Michel Blanquer.
30:23Jean-Michel Blocaire,
30:24il est ministre
30:25de l'Éducation nationale
30:26à l'époque.
30:26Et là aussi,
30:27il va parler
30:27de l'islamo-gauchisme.
30:29Moi, je pense surtout
30:30aux complicités intellectuelles
30:32du terrorisme.
30:33C'est à ce point-là
30:34que je souhaite souligner
30:36en ce moment.
30:37C'est qu'on a été...
30:38Notre société
30:39a été beaucoup trop perméable
30:41à des courants de pensée,
30:42à des acteurs...
30:43Qui, par exemple ?
30:44Des milieux intellectuels,
30:45des milieux universitaires ?
30:46Citons-les.
30:46Oui, bien sûr,
30:47on peut les citer.
30:48Ce qu'on appelle communément
30:48l'islamo-gauchisme
30:49fait des ravages.
30:50Il fait des ravages
30:51à l'université.
30:53Il fait des ravages
30:53quand une organisation
30:55comme l'UNEF
30:56cède à ce type de choses.
30:59Il fait des ravages
30:59quand dans les rangs
31:00de la France insoumise,
31:01vous avez des gens
31:02qui sont tout simplement
31:03de ce courant-là
31:04et s'affichent comme tels.
31:06Et donc, tout simplement,
31:07favorisent une idéologie
31:08qui ensuite,
31:09de loin en loin,
31:09mènent évidemment au pire.
31:122020, on a un ministre
31:13qui dit
31:14l'islamo-gauchisme
31:15fait des ravages
31:16dans l'université.
31:182025, on a un ministre
31:19de l'enseignement supérieur
31:20qui nous explique
31:21que l'islamo-gauchisme
31:22n'existe pas.
31:23Du même pouvoir.
31:25Du même pouvoir.
31:26Du même pouvoir.
31:27Et Jean-Michel Blanquer
31:28a été viré du ministère
31:31pour cela,
31:32pour sa participation
31:33au colloque de la Sorbonne.
31:34C'est désespérant.
31:35Non mais,
31:36est-ce que vous comprenez
31:37que ce déni,
31:39c'est ce déni
31:40qui caractérise
31:41l'univers culturel
31:43dans lequel nous vivons.
31:45L'immigration
31:45n'avait pas progressé
31:48et le racisme anti-blanc,
31:50il n'existe pas.
31:51Ces gens-là
31:52sont dans le déni
31:53et lorsqu'ils disent,
31:54lorsqu'on dit les choses,
31:56ils essayent de nous censurer.
31:57Voilà comment ça fonctionne.
31:59Mais il y aurait
32:00une mesure très simple
32:01à proposer
32:01à M. Baptiste,
32:02c'est qu'on va lui demander
32:03d'aller rencontrer
32:03les étudiants juifs
32:04de Sciences Po Paris
32:05qui avaient été refusés
32:07d'accès à un amphithéâtre
32:08baptisé Gaza
32:09pour l'occasion.
32:10On va lui demander
32:11d'aller rencontrer
32:11M. Balanche
32:12à Lyon 2
32:12qui avait été désavoué
32:15par sa direction
32:16et par ses propres étudiants.
32:17Il avait été très discret
32:17M. Baptiste
32:18au moment de l'affaire Balanche.
32:19Exactement,
32:20mais on pourrait le voir aussi
32:21avec le professeur
32:21à Sciences Po Grenoble
32:22qui avait comme été
32:23aussi désavoué
32:24par sa direction
32:25parce qu'il avait dénoncé
32:26l'utilisation du terme
32:27islamophobie.
32:28Il a dû quitter
32:29son établissement.
32:30On peut lui en faire
32:31rencontrer beaucoup
32:32des professeurs
32:33qui ont été mis dos à dos
32:35et face à l'islamophobie.
32:36Philippe Bidger,
32:37quand je dis
32:37ces désespérances
32:38c'est qu'on est en train
32:39de vivre ce qu'on a vécu
32:40à l'éducation nationale
32:41avec des revirements
32:43idéologiques complets.
32:44On est passé de Gabriel Attal
32:45qui entendait mettre fin
32:46à la bagarre
32:47à Pape Ndiaye,
32:48l'éphémère ministre
32:49de l'éducation nationale
32:50qui pensait l'inverse
32:52l'inverse
32:53de Gabriel Attal.
32:56Mais alors pour le coup
32:56Pape Ndiaye idéologiquement
32:57est plus proche
32:58d'Emmanuel Macron
32:59que de Gabriel Attal
33:00et peut-être que monsieur
33:01comment s'appelle-t-il
33:02Baptiste
33:03qu'on découvre aujourd'hui
33:04et peut-être plus proche
33:05d'Emmanuel Macron
33:06que ne l'était
33:07Madame Vidal
33:08ou Monsieur Blanquer.
33:08Alors là où vous avez raison
33:10d'une certaine manière
33:11de désespérer
33:12c'est que Jean-Michel Blanquer
33:14fait un constat
33:15très lucide
33:16et d'une certaine manière
33:18brutal
33:18et plus tard
33:20en réalité
33:20ce constat brutal
33:22ça fait dire
33:23il est très clair
33:24quand on entend
33:25ce ministre
33:26plein de bonne volonté
33:27mais qui me semble
33:29tout de même
33:30être à côté
33:30de la vérité.
33:31Non mais quand même
33:32le proverbe
33:33dit que le poisson
33:34pourrit par la tête
33:35le problème
33:35c'est quand même
33:36Emmanuel Macron
33:37qui ne veut pas
33:38voir ses problèmes
33:39c'est pour ça
33:40qu'il a viré.
33:41Écoutez
33:41il y a eu une campagne
33:42contre Jean-Michel Blanquer
33:43quand il a participé
33:44au colloque de la Sorbonne
33:45je crois que
33:46qui était aussi sans doute
33:47qui était très intéressant
33:49d'ailleurs
33:49et contre le wokisme
33:52ça fait un scandale
33:53dans le monde universitaire
33:54comment dans le temple
33:55de la Sorbonne
33:56on ose dire
33:57des choses pareilles
33:58et Jean-Michel Blanquer
33:59a été viré après
34:00donc il ne faut pas
34:01s'étonner
34:02ce qui est étonnant
34:03c'est que
34:03à ce moment-là
34:04on ne fait pas de rapport
34:05sur les frères musulmans
34:06mais bien sûr
34:06on n'explique pas
34:10qu'on est intraitable
34:11quand un professeur
34:12est attaqué
34:13quand des étudiants
34:15de confession juive
34:16sont mis en difficulté
34:17on ne fait pas tout ça
34:18en tous les cas
34:19on ne les croit pas
34:19c'est surtout ça
34:21vous parlez d'un président
34:22qui a nommé
34:24et M. Blanquer
34:25et M. Papendiaï
34:27qu'est-ce que je vous dise ?
34:29je pense que vous avez
34:29tout dit dans votre phrase
34:30voilà
34:31mais ce qui va être intéressant
34:31c'est de voir
34:34si vous avez des ministres
34:36dans ce gouvernement
34:37qui vont dire
34:38M. Baptiste
34:39se trompe
34:40M. Baptiste
34:41est à côté
34:42de la réalité
34:43et moi
34:44je n'ai pas envie
34:44d'être dans un gouvernement
34:45avec M. Baptiste
34:46au moins que le désordre
34:47on va voir s'il y a un ministre
34:48qui va avoir le courage
34:49de dire ça
34:50William
34:51alors encore une fois
34:54j'ai failli commencer
34:55par cette actualité-là
34:57du moins ce message
34:58ce coup de gueule
34:58que vous avez posé
35:00et posté sur les réseaux sociaux
35:01mais il y a eu
35:02les incendies
35:03il y a eu l'incident
35:04du Tour de France
35:05il y a aussi la déclaration
35:06de M. Baptiste
35:07dans la hiérarchie
35:08il n'est jamais trop tard
35:09c'est après
35:09vous n'êtes pas
35:10pour la France
35:12vous n'êtes pas une priorité
35:13je le déploie
35:14de le dire comme ça
35:14plus sérieusement
35:15j'ai vu votre message
35:16sur les réseaux sociaux
35:17vous êtes en colère
35:18et vous portez
35:20des accusations
35:21qui sont lourdes
35:21vous dites
35:22j'ai la preuve
35:22que l'audiovisuel public
35:23Enco
35:24vous mente
35:25effrontément
35:25sur Gaza
35:26c'est un long
35:27ce qu'on appelle
35:28poste
35:29avec je crois
35:3011 messages publiés
35:32un thread
35:32oui je crois
35:33qu'on dit comme ça
35:33en français
35:34mais vous prenez
35:35des exemples
35:36très précis
35:36vous dites
35:37jusqu'à août 2024
35:38l'AFP
35:38le monde
35:39et consorts
35:40précisaient
35:40que la défense civile
35:42c'était le Hamas
35:43et puis ensuite
35:45il n'y a plus cette précision
35:47depuis août 2024
35:49et vous terminez en disant
35:50un jour j'écrirai un livre
35:51qui montrera comment
35:52les journalistes militants
35:53et les ONG
35:54se sont fait les complices
35:55délibérés
35:55de la pire organisation
35:57terroriste et pogromiste
35:58ils ont gagné une guerre
35:59mensongère
36:00qu'ils ne pouvaient pas perdre
36:01et c'est une colère froide
36:03ça fait longtemps
36:04que je le dis
36:05jamais à mon avis
36:06dans l'histoire
36:07de l'information moderne
36:09on avait menti
36:10à ce point
36:10alors je suis un homme engagé
36:12je suis un homme engagé
36:14mais là je le prouve
36:15si vous voulez
36:16il y a eu d'abord
36:17le mensonge
36:18on énonçait
36:21les morts à Gaza
36:21sans source
36:22alors j'ai
36:23notamment France Inter
36:24j'ai saisi
36:25l'ARCOM
36:26et donc France Inter
36:27a été sanctionné
36:28alors ensuite
36:28qu'est-ce qu'ils ont fait
36:29ils ont parlé
36:31de la défense civile
36:32c'est un nom renflant
36:33un peu humanitaire
36:34la défense civile
36:35la défense civile
36:35et donc selon
36:36la défense civile
36:37il y a tant de morts
36:38aujourd'hui à Gaza
36:40mais comme ils avaient
36:41encore un minimum
36:42d'éontologie
36:43ils disaient
36:44entre parenthèses
36:46administrés
36:47par le Hamas
36:48ça c'est en
36:492024
36:51et en 2025
36:52comme la guerre
36:53Israël avait
36:54effectivement perdu
36:56la guerre
36:56de l'information
36:57qu'elle ne pouvait pas gagner
36:59ils se sont affranchis
37:00de cette déontologie minimale
37:02et je le prouve
37:03je vous montre
37:04par exemple
37:05France Info
37:06en 2024
37:07le bilan
37:08selon
37:09la défense civile
37:11entre parenthèses
37:12administrée
37:12par le Hamas
37:13et regardez maintenant
37:14pas plus tard
37:15qu'aujourd'hui
37:15pas plus tard
37:16qu'aujourd'hui
37:17vous avez un article
37:18du Monde
37:18qui avant
37:19précisait
37:20que
37:21la défense civile
37:23c'était le Hamas
37:24aujourd'hui
37:25le Monde
37:26fait pondre
37:27un article
37:28où il dit
37:28selon la défense civile
37:30il y a
37:3112 morts
37:32à Gaza
37:33si ça
37:35ça n'est pas
37:36un mensonge
37:36par omission
37:37j'ai un problème
37:38de vocabulaire
37:39là c'est pas
37:40Gold Nadel
37:40la personne engagée
37:42qui édite
37:43comme ça
37:44comment
37:44je prouve
37:45que
37:46l'AFP
37:47le Monde
37:48France Inter
37:49à partir de 2025
37:50ont péché
37:52ont menti
37:52par omission
37:53parce qu'effectivement
37:54il y a moins de crédibilité
37:56lorsqu'on vous dit
37:57que c'est la défense civile
37:58et qu'on ne précise pas
37:59que c'est le Hamas
38:00c'était votre coup de colère
38:01et c'est pour ça
38:03que je souhaitais avoir
38:03quelques précisions
38:04sur ce sujet là
38:06en revanche
38:07je vous propose
38:07d'écouter Emmanuel Macron
38:08cet après-midi
38:09qui a appelé
38:10à un cessez-le-feu
38:11vous savez qu'il était
38:12en déplacement
38:13à Londres
38:14pendant 3 jours
38:15déplacement d'Etat
38:16où il a rencontré
38:17le prince
38:17le roi également
38:18et il parle
38:20d'un cessez-le-feu
38:21sans condition
38:22et la question
38:22que je me suis posée
38:23c'est
38:23est-ce qu'il a déjà posé
38:24cette affirmation là
38:26du cessez-le-feu
38:27sans condition
38:28vous pensez que
38:28dans la guerre
38:29contre le Hamas
38:30la condition c'était
38:31vous libérez les otages
38:32vous rendez les armes
38:34etc
38:34on l'écoute
38:35nous sommes conscients
38:40qu'une issue politique
38:41est cruciale
38:41et je crois en l'avenir
38:43de la solution
38:43à deux Etats
38:44comme fondement
38:45d'une architecture
38:46de sécurité régionale
38:47qui permettra à Israël
38:49de vivre en paix
38:50et en sécurité
38:50aux côtés de ses voisins
38:51mais je tiens à être clair
38:57appeler aujourd'hui
38:59à un cessez-le-feu
38:59sans condition
39:00à Gaza
39:01c'est simplement dire
39:02au reste du monde
39:03que pour nous
39:04Européens
39:05il n'y a pas de poids
39:06de mesure
39:06et comme nous sommes
39:07attachés à la vie humaine
39:08comme nous sommes
39:09attachés à l'intégrité
39:10territoriale
39:11nous voulons un cessez-le-feu
39:16il n'y a pas à discuter
39:17et aujourd'hui
39:22travailler ensemble
39:23pour reconnaître
39:24l'état palestinien
39:25et lancer cette dynamique
39:26politique
39:27est la seule voie
39:28vers la paix
39:29dans un excellent français
39:32d'ailleurs
39:32j'ai beaucoup de peine
39:33parce que je vais vous dire
39:34quelque chose
39:35que je ne pensais jamais
39:35dire
39:36en réalité
39:37je suis heureuse
39:39que tout le monde
39:40se foute de l'opinion
39:41de la France aujourd'hui
39:42parce que vraiment
39:43ça commence à bien faire
39:44les bons sentiments
39:45du président
39:46un peu à la cessez-le-feu
39:47sans condition
39:48les otages
39:48on s'en fout
39:49c'est-à-dire
39:49maintenant il renvoie
39:50tout le monde
39:50doigt d'eau
39:51parce qu'il ne veut pas
39:52de poids de mesure
39:53mais franchement
39:54heureusement
39:54écoutez
39:55le Liban
39:57franchement
39:58les résultats
39:58ne sont pas brillants
39:59la Syrie
40:00très bien
40:00on reçoit Joulani
40:01moi je suis plutôt
40:01pour qu'on le reçoive
40:02mais peut-être pas
40:03de cette façon
40:04l'Algérie
40:05c'est une calamité
40:07c'est-à-dire
40:08personne n'écoute
40:09la France
40:09donc franchement
40:10le président
40:11est presque
40:12Philippe
40:13mais moi j'avoue
40:14pardon
40:15dans ces sujets
40:17j'avance avec
40:18beaucoup de scrupules
40:19je comprends bien
40:20ce qu'a dit
40:21Gilles William
40:22mais je ne peux pas
40:23m'empêcher
40:24de penser
40:24à l'autre partie
40:26à tous ces gens
40:27qui sont morts
40:28qui sont blessés
40:30je veux dire
40:31à chaque fois
40:32que j'entends
40:33quelque chose
40:34qui avec talent
40:36et fureur
40:37dénonce le Hamas
40:39je me dis
40:39mais tous les autres
40:40qui meurent
40:41quoi
40:42attendez
40:43Philippe Bigère
40:43dans une guerre
40:44évidemment
40:44c'est une souffrance
40:45absolue
40:45pour les civils
40:46et je vous donne
40:47la parole
40:48dans un instant
40:48William
40:49mais Philippe
40:50juste une chose
40:51est-ce que
40:52et je vous pose la question
40:53la guerre s'arrêterait
40:54à l'instant
40:55où le Hamas
40:56rendrait les otages
40:58et déposerait les armes
40:59je le pense
41:01enfin
41:01je ne sais pas
41:02je crois que ça a été
41:03des propositions
41:04qui ont été faites
41:04à plusieurs reprises
41:05depuis le 7 octobre
41:062023
41:07William
41:08vous souhaitiez dire
41:09quelque chose
41:09non je voulais dire
41:11d'abord je ne vois pas
41:11le rapport
41:12avec ce que j'ai dit
41:13j'énonçais des faits
41:14j'énonçais des faits
41:15donc on n'était pas
41:16on n'était pas
41:17sur le terrain
41:18des morts
41:19j'énonçais des faits
41:21précis
41:22moi je vais vous dire
41:23quelque chose
41:23c'est pas la France
41:25qui parle
41:25c'est monsieur
41:26c'est monsieur
41:27Macron
41:28et je vous avoue
41:29que très sincèrement
41:30aujourd'hui
41:31je m'intéresse
41:32à peu près
41:32autant à ce que dit
41:34monsieur Macron
41:35qu'à la compétition
41:37de football
41:37de deuxième division
41:40à peu près
41:40attention il y a
41:41une compétition importante
41:42ce soir
41:42oui mais alors
41:42je ne suis pas
41:44je ne suis pas réputé
41:45pour m'intéresser à ça
41:46mais je vous assure
41:48que j'accorde
41:48à peu près
41:49autant d'importance
41:50à ce qu'il dit
41:51quand tu as parlé
41:52du combo
41:52tu étais très
41:53il est quand même
41:54aujourd'hui
41:54Emmanuel Macron
41:55vous avez raison
41:56je pense qu'il ne faut pas
41:57dire la France
41:58Emmanuel Macron
41:59il est totalement isolé
42:00aujourd'hui en Europe
42:00et dans le monde occidental
42:01hormis l'Espagne
42:03qui est donc gouvernée
42:04par un socialiste
42:05il est seul aujourd'hui
42:06l'Allemagne
42:06l'Italie
42:07le Royaume-Uni
42:08les Etats-Unis
42:09ne proposent absolument pas
42:10un cessez-le-feu
42:11sans condition
42:11mais en réalité
42:12il y a eu un vrai changement
42:13chez Emmanuel Macron
42:14à partir du moment
42:14où il a décidé
42:16pour une raison
42:16qu'on ignore
42:17que la reconnaissance
42:18de l'Etat palestinien
42:19devenait son combat personnel
42:21tout en haut de sa liste
42:23pour des raisons
42:24qu'on ignore
42:24vous êtes sûr ?
42:25il fait semblant
42:27il fait semblant
42:27oui voilà
42:28vous ne pensez pas
42:29attendez
42:29je laissez continuer
42:30le jour au lendemain
42:31quand il a décidé
42:32que la reconnaissance
42:33de l'Etat palestinien
42:33devenait un enjeu politique
42:35pour la France
42:35il y a quelque chose
42:36chez lui
42:37dans son discours
42:37qui a changé
42:38cette question
42:38du cessez-le-feu
42:39sans condition
42:40ça fait plusieurs fois
42:41qu'il le dit
42:41notamment au Conseil européen
42:42en juin dernier
42:43et donc
42:44c'est pas la première fois
42:45moi j'ai eu l'impression
42:46de la sensation
42:46mais comme il parle
42:47assez souvent
42:48ça fait un mois finalement
42:49qu'il répète
42:50cette question sans condition
42:51mais une nouvelle fois
42:52il est seul en Europe
42:53à porter cette question
42:54vous avez abordé
42:55le cas de l'Algérie
42:56vous savez que l'Assemblée nationale
42:57a rendu un vibrant hommage
42:58à Olivier Marlax aujourd'hui
42:59avec un formidable discours
43:00de Laurent Wauquiez
43:01mais l'Assemblée nationale
43:03a été aussi le théâtre
43:04d'un échange tendu
43:05sur la question algérienne
43:07lors des questions
43:07au gouvernement
43:08Guillaume Bigot
43:09député du Rassemblement national
43:11a interpellé le gouvernement
43:13sur l'échec diplomatique
43:14quant à la libération
43:15de Boilem Sansal
43:16et Christophe Gleize
43:18et c'est Laurent Saint-Martin
43:20qui lui a répondu
43:21Laurent Saint-Martin
43:21il est ministre chargé
43:22du budget et des comptes publics
43:24je ne doute pas
43:24de ses compétences
43:25mais j'ai cru comprendre
43:26la semaine dernière
43:28à la demande d'Emmanuel Macron
43:30que chaque ministre
43:31s'occupe de ses affaires
43:32oui c'est vrai
43:33donc je ne vois pas trop
43:34pourquoi
43:34c'est monsieur Saint-Martin
43:36qui a donc répondu
43:37à Guillaume Bigot
43:38on écoute
43:39donc cet échange
43:41il y a quelques semaines
43:43votre ministère
43:44nous demandait
43:44de ne pas évoquer
43:45le cas de Boilem Sansal
43:46en cet hémicycle
43:47ceci dans l'espoir
43:48d'amadouer les autorités algériennes
43:49qui le tiennent
43:50en otage
43:51bilan de cette diplomatie
43:52de l'apaisement
43:53pour notre compatriote
43:54cancéreux et âgé
43:555 ans de prison
43:57le comité de soutien
43:58à Sansal
43:58dénonce lui aussi
43:59votre inaction
44:00je le cite
44:00rien n'a été fait
44:02rien n'a été fait
44:03non plus
44:04pour Christophe Gleize
44:05journaliste français
44:06condamné à 7 ans
44:077 ans pour un article
44:08sur un club de foot
44:09cabile
44:09vous avez imposé
44:11le silence
44:11aux familles
44:12aux élus de la nation
44:13résultat
44:14deux français en prison
44:15deux humiliations
44:16et une triple faillite
44:17avec l'Algérie
44:19la complaisance
44:20ne fonctionne pas
44:21il faut dénoncer
44:22les accords
44:23suspendre les visas
44:23et ce qui reste
44:24de l'aide au développement
44:25monsieur le ministre
44:26combien de français
44:27doivent encore être emprisonnés
44:28pour que la France
44:29relève la tête
44:30il y a une intelligence
44:31collective
44:32que nous vous demandons
44:33de comprendre
44:33pour que la diplomatie
44:34puisse en effet
44:35être la plus efficace
44:37possible au service
44:38de tous nos compatriotes
44:39partout dans le monde
44:40et
44:41oui monsieur le député
44:42ce n'est pas
44:43à coup de menton
44:45et à coup de déclamation
44:46que nous libérons
44:48nos compatriotes
44:49aujourd'hui
44:50c'est l'attitude
44:51des autorités algériennes
44:52qui nous empêche
44:53justement
44:53de respecter
44:54les échanges
44:55qui ont pu avoir lieu
44:56notamment
44:57avec le chef de l'état
44:58au mois de mai
44:59mais je vous le répète
45:00monsieur le député
45:01la diplomatie
45:02est au travail
45:03chaque jour
45:03la diplomatie
45:05ne perd jamais
45:06de vue
45:07sa priorité
45:08la protection
45:09de tous
45:09nos ressortissants
45:10est-ce que vous
45:13vous vous rendez compte
45:14que monsieur Bellamy
45:14racontait
45:15que la présidente
45:17de l'union européenne
45:19n'avait même pas
45:20entendu parler
45:21elle ne sait pas qui c'est
45:21madame Kaya Callas
45:22autre représentante
45:24pour les affaires étrangères
45:25de l'union européenne
45:26quand je lui ai parlé
45:27du cas Boulême Sansal
45:28elle ne connaissait pas
45:29sa situation
45:29voilà des gens
45:30qui sont européistes
45:32qui vous expliquent
45:33que grâce à l'Europe
45:34on est plus fort
45:35ils n'ont même pas
45:36la tête
45:37ils n'ont même pas
45:38l'esprit
45:38à essayer d'utiliser
45:40l'Europe
45:41pour faire libérer
45:42Boulême
45:43mais à coup le pas
45:44je présente mes excuses
45:46puisque monsieur Saint-Martin
45:47vous auriez dû me prévenir
45:48monsieur Ligné
45:49c'est vous le journaliste politique
45:50et chargé du commerce
45:51et des français de l'étranger
45:53d'où le fait
45:53qu'il ait répondu
45:54la cheville est un peu grosse
45:55d'où le fait
45:57qu'il ait répondu
45:57mais monsieur Bayrou
45:58sur une question
45:59aussi centrale
46:00non c'est normal
46:01il est chargé
46:02des français de l'étranger
46:03c'était tout barré
46:04qu'il était au budget
46:05merci Jules Torres
46:06on parle de deux français
46:07qui sont emprisonnés
46:08à l'étranger
46:09dont un dont on a caché
46:10l'existence de l'incarcération
46:12pendant des mois
46:12je ne comprenais pas
46:13pourquoi
46:13je pense que François Bayrou
46:15aurait dû s'exprimer
46:16dans un moment
46:17c'est pourquoi
46:18mais le problème
46:18c'est qu'ils ont
46:19la seule raison
46:20pour laquelle personne parle
46:20c'est qu'ils ont tous honte
46:21de l'état diplomatique
46:22de la France
46:23donc personne ne peut parler
46:24de cette situation
46:25je vous signale
46:25qu'ils ont fait retirer
46:26sa niche parlementaire
46:27sur le sujet
46:28à Eric Ciotti
46:29qui voulait présenter
46:30une résolution
46:31je crois
46:32pendant sa niche
46:33et lui on fait le même coup
46:34attention
46:35tu vas gâcher les efforts
46:36etc
46:36on a vraiment honte
46:38là surtout
46:38dernier sujet
46:39avant de retrouver
46:40Gauthier Lebret
46:41qui participera
46:43à sa dernière émission
46:43de la saison
46:44on va parler
46:45d'un censeur
46:47l'intolérance
46:48de l'extrême gauche
46:49Yann Brossat
46:51sénateur communiste
46:52hallucinant
46:54ce qui s'est passé
46:55il n'a pas supporté
46:57la une
46:57du Figaro magazine
46:58alors qu'est-ce qu'il a dit
47:00les publications
47:00de ce type
47:01qui bénéficient
47:01d'être public
47:02grâce à vos impôts
47:03et qui incite
47:03à la désertion fiscale
47:05au moment où l'état
47:06cherche des recettes
47:06devrait être purement
47:08et simplement interdite
47:09réponse de Guillaume Tabard
47:11rédacteur en chef
47:12du Figaro
47:13mon coup de griffe
47:15c'est pour le
47:16le sénateur
47:17communiste de Paris
47:18Yann Brossat
47:19parce que
47:20le Figaro
47:21cette semaine
47:21Figaro magazine
47:22a fait ça une cette semaine
47:23vous voyez sur
47:24retraite
47:24les pays
47:25où les français
47:25payent moins d'impôts
47:26et ce sénateur
47:28communiste
47:29nous dit que
47:30ce type de publication
47:31etc
47:32devrait être purement
47:33et simplement
47:34interdite
47:35on a un député
47:36enfin un sénateur
47:37pardon
47:37un élu de la nation
47:39qui veut interdire
47:41un titre de presse
47:42on peut dire
47:42que c'est un réflexe
47:43courant
47:43chez les communistes
47:45ce qui manque pas de sel
47:47il faut quand même
47:48le rappeler
47:48et même d'indécence
47:50c'est qu'un communiste
47:51prétende interdire
47:53un titre de presse
47:55quand on se souvient
47:55que pendant l'occupation
47:57le parti communiste
47:58avait été négocié
47:59avec les autorités
48:00allemandes
48:01l'apparution
48:02de l'humanité
48:03donc vous voyez
48:04il y a du son
48:04qu'ils ne m'ont pas donné
48:05et puis je ne me lasse pas
48:06quand même
48:06j'espère qu'on peut
48:07la montrer
48:08de cette une de l'humanité
48:10voilà on la voit
48:11sur le grand Staline
48:13au lendemain de la mort
48:14de Staline
48:15la une de l'humanité
48:16deuil pour tous les peuples
48:18qui expriment
48:18dans le recueillement
48:19leur immense douleur
48:21pour le grand Staline
48:22voilà ça par contre
48:23on n'a pas le droit
48:23d'interdire
48:24mais monsieur Brossin
48:26sénateur communiste
48:27veut interdire
48:27qui ne pense pas
48:29comme lui
48:29alors avant de vous donner
48:31la parole
48:31on a passé cette séquence
48:33ce matin
48:33Yann Brossin
48:35a tweeté
48:35j'assume
48:36l'incitation publique
48:37à la désertion fiscale
48:38doit être interdite
48:39on ne peut pas chouiner
48:40que les caisses sont vides
48:41demander des efforts
48:41et même inciter
48:43les plus infortunés
48:44à arnaquer le fisc
48:45sur CNews
48:45on dénonce les délinquants
48:46sauf ceux
48:47en col blanc
48:48la preuve
48:48alors il a la preuve
48:50à géométrie variable
48:50parce qu'il a pris
48:52que la première partie
48:53de l'intervention
48:54de monsieur Tabard
48:55et donc je me suis permis
48:56de rajouter la deuxième partie
48:58où monsieur Tabard
49:00renvoie monsieur Brossin
49:01aux souvenirs
49:02de l'humanité
49:02vous n'avez pas besoin
49:03d'agir
49:03sinon
49:04et vous savez
49:05l'explication
49:06allez-y William
49:08l'explication
49:08c'est que
49:09c'est le privilège rouge
49:10c'est qu'il n'y a pas eu
49:10de procès de Nuremberg
49:12on a jugé le nazisme
49:14on a jugé pour le communisme
49:16on a jugé le nazisme
49:18mais on n'a pas jugé
49:19le communisme
49:20avec le stalinisme
49:21et le maïsme
49:22qu'on fait 100 millions de morts
49:23si nous étions
49:25dans un monde équilibré
49:26je vous le dis franchement
49:27il ne devrait y avoir
49:28ni de parti nazi
49:29ni de parti communiste
49:30moi pour moi
49:31l'anticommunisme
49:32c'est un humanisme
49:33voilà c'est tout
49:33mais quelle dégradation
49:34tout de même
49:35qu'un sénateur communiste
49:37ose demander
49:39l'interdiction
49:40d'un magazine
49:42moi je ne sais pas
49:43mais attendez
49:43Philippe
49:45Philippe mais dans quel monde
49:46vivez-vous
49:46les gens passent leur temps
49:48à demander l'interdiction
49:50de ce qui ne leur plaît pas
49:50je le sais
49:51parce qu'il n'y a pas très longtemps
49:52il y a 15 ans je crois
49:53l'Humanité Dimanche
49:54l'Humanité Magazine
49:56a fait une une
49:57sur la presse fasciste
49:59ou d'extrême droite
50:00dans laquelle nous étions
50:01en majesté
50:02vous aussi chère Sébastien
50:03le GD News
50:04je pense également
50:05je crois qu'il y en avait
50:06pour tout le monde
50:07mais Causer était en bonne place
50:09avec notre une
50:09sur Marcel Gaucher
50:10grand fasciste
50:11de vol éternel
50:13ces gens
50:14passent leur temps
50:15à demander
50:16qu'on interdise
50:17ce qui leur déplait
50:18et on rappellera
50:19même Elisabeth
50:20c'est une chose
50:21de discuter
50:22de demander une censure
50:24et de dire
50:25il faut supprimer
50:26une publication
50:27l'humanité
50:29tout de même
50:29l'humanité
50:29se féliciter
50:29de la fermeture
50:30de C8
50:31l'humanité
50:32qui est abreuvée
50:32de finances publiques
50:33et qui est quand même
50:34le seul journal
50:34en France
50:35qui est dirigé
50:36par un sénateur
50:36du parti communiste
50:37personne n'en parle
50:38s'il y avait un sénateur
50:39de droite
50:39qui gérait le Figaro
50:40imaginez le scandale
50:42causeur
50:42en parlant de la presse
50:43causeur
50:44à la une de causeur
50:45merci qui
50:46où l'on voit
50:46donc Benjamin Netanyahou
50:48on voit
50:49Donald Trump
50:50à la recherche
50:50de l'esprit français
50:51aussi
50:51ah oui ça c'est
50:52l'autre dossier
50:53ah bah oui
50:53c'est un autre dossier
50:54Frédéric Capédé
50:55Franck Ferrand
50:57Jean-Michel
50:58de la Comté
50:59Frédéric
51:00Gauthier
51:00Gauthier Lebreth
51:01également
51:02ah non cette année
51:03il n'est pas là
51:03oui c'est vrai
51:05c'était l'année d'art
51:05Gauthier Lebreth
51:06qui est dans les starting blocks
51:07dans quelques instants
51:08vous prenez 100% politique
51:09avec un invité important
51:12qui va nous avoir
51:12on va faire le point
51:13en direct de Marseille
51:14avec le maire de Marseille
51:15Benoît Payan
51:16dans un instant
51:18ah c'est bien
51:19donc attendez
51:19quand vous annoncez
51:20Benoît Payan
51:21vous mettez en photo
51:22j'étais bon courant
51:22vous avez Pierre Allure
51:24c'est pas moi
51:26qui ai fait le carton
51:26ça va le melon
51:28aucun problème
51:29donc on va faire le point
51:31plus sérieusement
51:31évidemment sur
51:32cet incendie maîtrisé
51:34mais non éteint
51:35aux abords de Marseille
51:37et puis bien même
51:38qui a touché la cité
51:39phocéenne
51:39et on reviendra sur le reste
51:40de l'actualité
51:41juste après évidemment
51:42et ben écoutez
51:43un grand merci
51:44Gauthier Lebreth
51:45c'est la dernière de la saison
51:46pour vous ?
51:47Affirmatif
51:47affirmatif
51:48ensuite c'est les vacances
51:49vous vous rendez compte
51:50c'est même la dernière émission
51:51que je vais présenter
51:51où je ne serai pas père
51:52ça fera un petit truc
51:53ah bah écoutez
51:54ça nous fera un petit truc aussi
51:56quand vous serez papa
51:58bien sûr
51:58et c'est mon point commun
51:59avec lui
51:59moi aussi
51:59c'est ma dernière de la saison
52:00et je ne suis pas père
52:01non plus
52:02bon si ça pouvait être
52:05la dernière
52:05c'est la dernière de la saison
52:07William Golnadel ou pas ?
52:08si vous insistez
52:10bon merci à tous les cinq
52:13c'était un plaisir
52:14d'être avec vous
52:14ce soir
52:16qui était présent ?
52:18Laurent Capra
52:18à la réalisation
52:19à la vision
52:20c'est Philippe
52:21au son c'est Rodrigue
52:22Luga plus utile
52:22et Félix Perola
52:23ont préparé
52:24c'était même la dernière aussi
52:25de Félix Perola
52:26dans l'heure des pros
52:27il reste évidemment
52:28mais c'était la dernière
52:29donc je le remercie
52:30Félix Perola
52:31qui est un élément essentiel
52:32de l'heure des pros
52:33dans un instant
52:34c'est Gauthier Lebret
52:35vous avez vu le carton
52:36on peut même revoir
52:37ce beau carton
52:37Gauthier Lebret
52:38avec Benoît Payan
52:40regardez
52:40le melon de Gauthier Lebret
52:43non mais c'est pas possible
52:44si je demande à la régie
52:45je peux avoir un poster
52:47comme ça
52:48allez regardez
52:49mon nom est quasiment
52:50plus gros
52:50mais je ne suis pas responsable
52:53encore une fois
52:53il y a plusieurs les autres
52:55permettez-moi juste
52:56de vous dire une chose
52:57M. Payan
52:57le maire de Marseille
52:58a été clair
52:59précis
53:00prudent
53:01et rassurant
53:02pendant des heures
53:03vous avez des médias
53:04qui présentaient
53:04on va lui poser la question
53:05sur est-ce que les médias
53:06ont eu un rôle
53:07dans la panique
53:08que Marseille a pu connaître
53:10parce que le feu
53:10est maîtrisé encore une fois
53:11même s'il n'est pas éteint
53:13et on reste très prudent
53:14et on pense à Marseillais
53:15allez à tout de suite
53:16pour 100% politique

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