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  • 21/05/2025
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Bonsoir à tous. Quelle déflagration dans la société française que ce rapport,
00:04comme si véritablement les gens avaient découvert ce que beaucoup disent depuis
00:0815 ou 20 ans. Véronique Jacquet est avec nous, j'ai Louis-Lamgol Nadel, Louis de
00:12Ragnel, Paul Melun et Yoann Ouzaïer. Et avant d'entrer dans le studio, Paul Melun
00:16disait j'ai lu les 72 pages. 73. 73. Il prétend avoir lu. Je ne pensais pas que
00:24c'était ça, disiez-vous. C'est intéressant parce que les gens ont peu lu
00:29personne n'a lu les 72 pages. Et vous disiez ça d'une manière un peu
00:33désespérée d'ailleurs. Un peu fataliste, oui, parce que c'est épouvantable. On
00:38s'aperçoit qu'à un moment donné, il y a des personnes qui ont travaillé à deux
00:42objectifs, c'est ce qu'explique le rapport, la constitution d'un état
00:44islamique avec des lois qui sont la charia, c'est les deux choses qui guident
00:47les frères musulmans et que ça a été enclenché, il y a belle lurette, ça a été
00:50écrit en 1928, les frères musulmans, et depuis ça a fait des petits, dans les
00:54années 80, avec des gens comme Tariq Ramadan, etc. Et que finalement on est à
00:59la barbe des dirigeants européens, y compris dans la commission européenne,
01:02y compris dans les institutions européennes, ces gens-là essayent de
01:05propager une idéologie d'apparence soft, mais qui a un agenda politique qui est
01:10terrifiant. Ils ont le temps. Les frères musulmans ont le temps. Mais pardonnez-moi,
01:15tout ça s'est su depuis très longtemps, le rapport Aubin, les territoires
01:20perdus de la République. Mais quand Jean-Marie Le Pen, je ne vais pas repasser
01:23encore le Jean-Marie Le Pen que j'ai passé ce matin et que j'ai passé de
01:26nombreux soirs, quand il le dit à Pierre-Luc Séguillon en 89, tout le monde dit non.
01:31Même Florence Bergeau-Blaclaire a dit qu'un rapport comme celui-ci, c'était
01:34unique en Europe. C'est-à-dire que les autres pays ne l'ont pas fait.
01:37D'ailleurs, le rapport lui-même explique que dans d'autres pays, notamment en
01:40Belgique par exemple, la situation est encore plus avancée que dans d'autres pays, au Royaume-Uni aussi.
01:45Mais vous avez juste allé à Bruxelles.
01:48C'est ça qui est sidérant dans ces discussions. Vous avez juste allé à Londres
01:53pour vous en apercevoir. Je n'ai pas besoin d'un rapport.
01:55Tu vas à Bruxelles. Moi, je n'étais pas allé à Bruxelles depuis longtemps.
01:59Tu retournes, c'est sous tes yeux. Tu vas dans des quartiers de Paris, c'est sous tes yeux.
02:04C'est ça qui est sidérant dans ces discussions.
02:07On ne parle pas de la même chose.
02:10On a du frérisme.
02:12Le frérisme, après, c'est une influence. C'est une influence qui est en place.
02:16On ne parle pas du communautarisme.
02:20On parle. Et c'est pour ça que je disais hier que c'est quelque chose de très important, ce qui s'est passé.
02:26Parce que ça ne s'est pas passé au nez à la barbe, ça s'est passé sous la passivité.
02:30Et là, il y a un rapport qui est circonstancié.
02:34On a un moment très important, à mon avis, de l'histoire de France, si j'ose dire.
02:39On a un ministre de l'Intérieur qui est, je crois, décidé.
02:43On va voir ce qui va se passer.
02:45Alors, le communiqué de l'Elysée, puis on va avoir beaucoup de réactions ce matin.
02:48Le communiqué de l'Elysée.
02:50Alors, on se dit Emmanuel Macron qui est en place depuis huit ans.
02:54J'assure, ça fait peur.
02:56Emmanuel Macron, à l'issue du Conseil de défense et de sécurité nationale consacré à l'entrisme,
03:01président de la République a décidé la publication du rapport sur les frères musulmans et l'islamisme poétique en France.
03:06Celle-ci sera effective d'ici la fin de la semaine.
03:09Compte tenu de l'importance du sujet et de la gravité des faits établis,
03:11il a demandé au gouvernement de formuler les nouvelles propositions qui seront examinées
03:14lors d'un prochain Conseil de défense au début du mois de juin.
03:18Mais qu'a fait le président de la République depuis huit ans ?
03:20Je vous assure, c'est sidérant.
03:22C'est plus grave que ça.
03:24Attendez, parce qu'il y a beaucoup de choses.
03:26Je vais d'abord vous faire écouter.
03:28Mais qu'a fait le président de la République ?
03:30Qu'a dit ? C'est une catastrophe.
03:32En fait, tout est catastrophique quasiment dans ce double quinquennat.
03:35Et ça, c'est la cerise sur le gâteau, si j'ose dire.
03:38Sécurité, immigration, économie.
03:41Tout est quand même en très grande difficulté pour ne pas dire pire que ça.
03:46Et en plus, la France est en danger à la fin de son double quinquennat.
03:50Merci.
03:51Donc, écoutons M. Retailleau aujourd'hui.
03:56Je voudrais ajouter qu'il y a une grande différence entre ce qu'on a appelé le séparatisme et l'entrisme.
04:02Le séparatisme prétend faire des petites contre-sociétés séparées de la communauté nationale.
04:07Tandis que l'entrisme prétend modifier profondément nos propres règles pour l'ensemble de la communauté des citoyens.
04:16Il faut bien entendu prendre ce problème à bras-le-corps.
04:19Le rapport indique qu'il y a deux menaces.
04:22Une menace contre les intérêts fondamentaux, notamment les régimes républicains de nos institutions,
04:28mais aussi de la cohésion nationale.
04:30Ce qui devrait être proposé dans les mois à venir, dans les semaines à venir,
04:34c'est, un, une meilleure organisation de l'État avec un vrai chef de fila en matière de renseignements
04:39et un parquet administratif au ministère de l'Intérieur pour, comment dirais-je,
04:43diligenter des dissolutions, diligenter des entraves administratives.
04:47Deux, les circuits financiers.
04:49C'est capital.
04:50Comment se fait-il qu'après la dissolution de Baraka City,
04:53les biens de Baraka City et les actifs soient allés se réfugier au Royaume-Uni ?
04:57Comment se fait-il qu'après la dissolution du CCIF,
05:00les mêmes biens, les actifs, soient allés se réfugier en Belgique ?
05:04Donc on a des trous dans la raclette.
05:05Et enfin, une stratégie de sensibilisation informationnelle, sensibilisation du grand public.
05:11Dans quelques heures, le rapport sera rendu public,
05:14mais aussi il faudra former les fonctionnaires, mais en même temps les élus.
05:17C'est capital.
05:18Et croyez-moi, nous avons la ferme intention de combattre le frérisme et l'entrisme.
05:23Louis Draynel, le ministre pose des questions.
05:25Comment se fait-il ?
05:26Vous avez des réponses à ces questions ?
05:28On a en partie des réponses.
05:29Vous savez, la loi séparatisme a été votée il y a un peu plus d'un an et demi, je crois.
05:33En 2021.
05:34Et moi, je vois tous les préfets que je connais, avec qui je parle de ces sujets-là,
05:37me disent à chaque fois, quand ils veulent fermer le lycée AVRS,
05:39quand ils veulent fermer une école confessionnelle, quand ils veulent interdire,
05:42eh bien, quasiment jamais, ils ne peuvent invoquer la loi séparatisme.
05:46Pourquoi ? Parce que dès qu'ils l'invoquent,
05:47eh bien, ils sont attaqués via des recours devant les tribunaux administratifs
05:51et même devant la justice judiciaire.
05:53Et souvent, ils le perdent.
05:54Donc, ils sont obligés.
05:55Regardez le cas d'Alexandre Brugère.
05:57Il y a 15 jours, le préfet des Hauts-de-Seine, on l'avait invité,
06:00il nous avait raconté comment il avait fait fermer une école coranique clandestine
06:04dans les Hauts-de-Seine.
06:05Et les arguments qu'il a invoqués pour la fermer,
06:07il n'y a aucun argument qui puise sa racine dans la loi séparatisme.
06:10C'est que dans la loi ordinaire.
06:12Extincteur, sécurité, incendie, tout ça.
06:14Donc, qu'est-ce que ça dit ?
06:16Ça dit qu'on est au bout du droit.
06:17Et qu'en réalité, dans les réponses qui vont être apportées,
06:20on ne peut plus aller plus loin.
06:21Pourquoi ?
06:22Parce qu'à chaque fois, vous aurez le Conseil constitutionnel,
06:24le Conseil d'État qui vont vous attaquer.
06:26Donc, c'est là où je rejoins Golnadel sur ce qu'il disait tout à l'heure.
06:29On est à un carrefour.
06:30La France, là, a rendez-vous avec l'histoire.
06:32Soit on décide de changer le cadre, c'est ce que vous dites depuis des années,
06:37soit on continue avec des petites mesures.
06:39Alors, je les connais par cœur, les mesures.
06:41Ça va être, oui, alors, il faut renforcer la police du culte.
06:43Il va falloir renforcer le contrôle des flux financiers, blablabla.
06:47Tout ça, c'est ce qu'on fait déjà depuis 10 ans.
06:49Et simplement, juste pour répondre à votre question tout à l'heure,
06:51moi, ce que je trouve très intéressant, et là où il y a un avant et un après,
06:54premièrement, c'est que ça valide intégralement tout ce qui est raconté
06:58sur Europe 1 et CNews depuis des années.
07:00Et on en a pris des coups pour avoir raconté ça.
07:03Sauf qu'aujourd'hui, pour la première fois, il y a un tampon République française.
07:06Mais il n'y a pas que nous.
07:07Avant, d'autres.
07:08Avant, on a cité Éric Zemmour.
07:10Non, mais bien sûr.
07:11On parle des médias.
07:12Et dans les médias, Valeurs Factuelles et d'autres.
07:13Oui, mais bien sûr.
07:14Sauf que là, vous avez un tampon RF.
07:16Mais je suis d'accord.
07:18Plus jamais personne ne pourra dire
07:20« Ah, c'est une folie de Pascal Praud. Ah, c'est une folie de Paul Melun de Golnadel. »
07:23Non.
07:24Ce sont les services de l'État qui ont documenté ces informations.
07:27Mais vous allez voir que plus le temps va passer,
07:30plus on dira que ce rapport, il faut le prendre au second degré,
07:35que tout n'est pas juste.
07:36Plus le temps va passer.
07:37Là, on est dans l'émotion.
07:38Mais moi, je les connais.
07:39Je voudrais quand même dire un mot de l'Élysée, pardon.
07:41Parce que là, Emmanuel Macron, c'est son grand truc.
07:43Quand il veut montrer qu'il prend un problème à bras et corps,
07:45il convoque un conseil de défense.
07:46Là, le communiqué de l'Élysée nous dit que c'est un problème gravissime.
07:50Il faut agir d'urgence.
07:51D'ailleurs, il va reconvoquer un conseil de défense dans quelques jours.
07:54Mais pardon, l'Élysée, ils ont ce rapport depuis l'été dernier.
07:57Ça fait des mois qu'ils ont ce rapport.
07:59Pourquoi ?
08:00Si c'est aussi grave que cela, pourquoi est-ce qu'ils ont raconté ?
08:02Parce qu'ils font que de la com.
08:04Vous savez pourquoi ?
08:05Parce qu'à l'intérieur, elles vont en coup.
08:07Et que politiquement, ça porte.
08:08C'est ce qui me fait dire qu'ils n'ont aucune intention de régler ce problème-là.
08:12Parce que si vraiment ils avaient eu conscience de ce que ça représente,
08:15ils auraient agi dès le mois de septembre dernier.
08:17Parce que les conséquences, si on veut régler le sujet, vont être...
08:21Non, mais ce que vous dites...
08:23Il faut assumer les conséquences, les solutions.
08:26Vous dites que ce rapport est sur le bureau du président de la République depuis le mois...
08:31Il a été rendu à la fin de l'été dernier.
08:33Ce rapport, ce n'est pas moi qui le dis, c'est Bruno Retailleau qui le dit.
08:36Il a été classifié aujourd'hui.
08:38Le président de la République, depuis dix mois, n'a rien fait.
08:42Depuis un peu moins de dix mois.
08:43Mais en tout cas, ce rapport, ils l'ont depuis sept, huit mois.
08:45Oui, bien sûr, ce rapport.
08:46Ils attendent aujourd'hui qu'il soit rendu public.
08:48Parce qu'ils savent bien que les Français vont s'émouvoir de ce rapport.
08:51Ils vont demander effectivement qu'il y ait des mesures.
08:53Mais il n'y a qu'une seule mesure.
08:55Il n'y a qu'une seule solution.
08:56C'est l'interdiction.
08:57C'est la seule solution possible.
08:59L'interdiction des frères musulmans, il n'y a pas que ça.
09:03Pardonnez-moi, mais...
09:05Ça changerait quelque chose.
09:07Non, mais ce que dit le Yohann, c'est terrifiant quand même.
09:09Mais oui, c'est terrifiant.
09:10C'est-à-dire que si ce n'était pas public, le président de la République s'en moque.
09:15C'est ça que ça veut dire.
09:16C'est parce que c'est...
09:17Il en a tous les six mois, des rapports comme ça.
09:19Non, mais des services de renseignement.
09:21Attendez, vous croyez.
09:22Il y a une cellule.
09:23Il y a la coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme qui est à l'Élysée.
09:26Donc tout ça, il l'a tout le temps.
09:28Vous voyez, moi, je ne peux pas imaginer que le président de la République...
09:30Je vous assure.
09:31Franchement, je ne peux pas imaginer.
09:33Vous faites semblant, là.
09:34Non.
09:35Vous jouez.
09:36Non.
09:37Alors, je suis peut-être naïf, mais je ne peux pas imaginer que si la France est en danger,
09:39le président de la République ne prenne pas la mesure de ça.
09:41Ce rapport d'aggrandance, parce qu'on l'a publié.
09:45C'est une compilation de notes dont on se fait le relais, Pascal, depuis des années sur nos antennes.
09:50Juste pour répondre à Golnadel.
09:51Il y a une phrase dans ce rapport qui, à mon avis, est la plus importante.
09:54Ils expliquent comment est arrivé le phénomène.
09:56À la faveur de mouvements migratoires et de la répression engagée,
09:59à leur encontre dans le monde musulman à partir des années 1950.
10:02Tout est là-dedans.
10:03Donc, ça veut dire que la source, c'est l'immigration.
10:07C'est le vecteur qu'ils utilisent.
10:09Donc, si vous n'attaquez pas l'immigration, vous ne pouvez pas régler le problème.
10:12Et par ailleurs, il faut regarder ce qui se passe ailleurs.
10:14Tous ces mouvements sont interdits dans les pays musulmans.
10:17C'est intéressant, quand même.
10:19Écoutons quelques réactions, quand même.
10:22Jordan Bardella, ce matin.
10:24C'est un petit peu, d'ailleurs, le problème du ministre de l'Intérieur.
10:28C'est qu'il pose des constats que tous les Français partagent.
10:30Mais que dans les actes, il mène une politique contraire aux constats qu'il le dresse.
10:36Donc, je souhaite, et nous le mettrons en œuvre demain si nous arrivons à la tête du pays,
10:40que les frères musulmans soient interdits, dissous,
10:43considérés comme une organisation terroriste
10:45et que l'ensemble de ces relais soient combattus sur le plan administratif.
10:48Il y a 139 mosquées radicales qui sont aujourd'hui aux mains des frères musulmans.
10:53Il faut les fermer.
10:54Ça, c'est possible ou pas ?
10:56Fermer les mosquées, oui.
10:57Mais interdire les frères musulmans, ça ne sert à rien.
10:59Ça, c'est possible.
11:00Fermez les 59 mosquées.
11:01Attendez.
11:02S'il vous plaît.
11:03Bien sûr, mais vous allez vous heurter à une question qui est très, très compliquée.
11:06C'est la liberté de culte.
11:07Et la liberté de conscience.
11:09Et comme les frères musulmans, vous l'avez bien vu à la longueur de ce rapport que Paul a lu et que j'ai lu en partie.
11:14Mais est-ce que c'est possible de fermer ces mosquées ?
11:15Oui, sur un plan.
11:16Oui, mais regardez.
11:17Allez, fermez-les.
11:18Légal.
11:19Depuis la loi séparatisme, on peut fermer temporairement une mosquée s'il y a des propos.
11:22Et après, il n'y a qu'une mosquée.
11:24Dans le rapport, il y a quelqu'un qui a dit « je suis Hamas ».
11:26Que fait l'État ?
11:27Moi, je les ai suivies toutes les fermetures de mosquées.
11:30À chaque fois, c'est la même histoire.
11:31On ferme la mosquée.
11:32La mosquée fait un dossier de contradictoire dans lequel elle s'engage à changer le responsable religieux, à changer deux, trois trucs.
11:38Ensuite, la mosquée rouvre.
11:40Et ensuite, l'État se dit « bon, on l'a déjà fermée une fois, on ne va pas la fermer deux fois ».
11:44Je pense que quand on veut, on peut.
11:46Et qu'il existe, par exemple, ce qui n'est jamais utilisé en France, des états d'urgence concernant des territoires.
11:52Ce n'est jamais appliqué.
11:53On pourrait imaginer des choses de ce type pour lutter contre l'antrisme des frères musulmans.
12:01Moi, ce qui me parait important, c'est que les frères musulmans mènent une guerre sainte à l'Occident.
12:06Donc, ce n'est pas avec des coups de com' avec Macron qui fait semblant de découvrir le sujet qu'on va réussir à vaincre ça.
12:13Oui, mais c'est quoi votre solution ?
12:14Il faudrait d'abord que politiquement, ceux qui nous gouvernent disent quelle France nous voulons.
12:21Et qu'on s'attaque aussi aux problèmes de l'école.
12:25Quel projet de société on a pour les gamins ?
12:28Comment on s'attaque aux prédicateurs sur les réseaux sociaux ?
12:32Il faut un projet de société qui fasse envie et qui dise « cette contre-société-là, on n'en veut pas ».
12:40Donc, qu'est-ce qu'on est en capacité de proposer ?
12:42Je suis d'accord avec vous, pour l'instant, il n'y a pas grand monde qui propose quoi que ce soit.
12:46Si on interdit le mouvement des frères musulmans, si on rend ces gens-là dans l'illégalité,
12:54par exemple, leurs compagnons de route dont on parlera peut-être dans quelques instants seront aussi dans l'illégalité.
13:03Il se trouve qu'il existe un parti en France qui a parti lié avec ces gens-là
13:09et qui accepte le Hamas qui est une frange des frères musulmans.
13:13Donc, sur le plan juridique, et Bardella a raison, il faut que ce parti soit considéré comme illégal.
13:19Vous parlez de la France insoumise ?
13:21Non, je parle des frères musulmans.
13:24Ah, des frères musulmans.
13:25C'est le cas en Gordanie, en Égypte.
13:27Écoutons M. Attal, offensif sur tous les territoires,
13:31parce que lui-même, M. Attal, qui a été Premier ministre quand même,
13:35semble découvrir ce qui se passe en France.
13:39Ce que montre le rapport qui a été remis, je cite la phrase de ce rapport,
13:44c'est une offensive wahabo-salafiste présente sur tout le territoire national
13:49pour imposer le voilement de fillettes, je cite, de 5-6 ans.
13:54On parle de fillettes de 5-6 ans.
13:57Qu'est-ce qu'on fait en face de ça ?
13:58Moi, j'entends un certain nombre de commentaires.
14:00Qu'est-ce qu'on fait ?
14:01On dit que ce n'est pas bien, effectivement, que ce n'est pas normal que des fillettes de 5-6 ans soient voilées,
14:05mais on considère qu'il n'y a pas de mesure pour y répondre.
14:07Moi, je n'ai jamais accepté de me résigner.
14:09Moi, je considère que le rôle des politiques, c'est de mettre des limites pour défendre notre République.
14:14Quand vous avez de façon documentée dans un rapport une offensive coordonnée qui est documentée,
14:19qui passe par des fillettes de 5-6 ans pour reprendre les mots de ce rapport,
14:23je considère que c'est notre responsabilité d'agir.
14:26Certains ont l'air de considérer qu'il y a effectivement un constat qui n'est pas acceptable,
14:30qu'il y a effectivement un phénomène qui est contestable,
14:32mais qu'il faudrait ne rien mettre en place en face.
14:35Moi, je considère que notre responsabilité, c'est d'agir.
14:37Moi, ce qui m'ennuie dans Gabriel Attal, c'est que, je reprends ses mots,
14:41il ne hiérarchise pas entre la France insoumise et le Rassemblement national.
14:45C'est de la schizophrénie politique.
14:47Mais ça, ce n'est pas possible de ne pas hiérarchiser.
14:49Ce n'est pas possible.
14:50Là, il contient son discours de la France insoumise.
14:52Non, mais quand on a... Ce n'est pas possible de hiérarchiser.
14:55Quand on a son positionnement, on ne peut pas.
14:58Il a préféré la France insoumise.
15:00Bien sûr, il préfère la France insoumise au Rassemblement national.
15:02Et c'est ça que je souligne.
15:04Parce que je sais que Gabriel Attal, il dit que nous sommes un peu durs.
15:08Vous, surtout.
15:09Durs, mais justes.
15:11Non, mais c'est vrai.
15:12Je veux dire, moi, s'il était en face de moi, je lui dirais...
15:16C'est le problème du front républicain.
15:17Voilà, je lui dirais, vous avez un parti, la France insoumise,
15:20et on va entendre M. Arnault, qui dit que ça n'existe pas, ce rapport.
15:24Non, c'est pire que ça. Un parti allié des islamistes.
15:26Mais on va l'entendre à l'instant.
15:29Et vous avez le RN, qui est en guerre et en combat contre les frères musulmans.
15:34Donc, je lui dirais, vous n'êtes pas cohérent, M. Attal.
15:37Il a dénoncé la France insoumise dans son intervention.
15:39Mais c'est pour ça.
15:40Oui, mais il ne hiérarchise pas.
15:41Il passe son temps à dire que je ne hiérarchise pas.
15:43Alors, écoutez.
15:45Et il a préféré.
15:47La tâche est indélébile pour Gabriel Attal.
15:50Indélébile.
15:52Personne ne lui pardonnera d'avoir fait élire les gens de la France insoumise.
15:57C'est comme ça.
15:59C'est comme ça.
16:01Alors, écoutez ce que dit Raphaël Arnault.
16:07On les entend en commission.
16:08On a des racistes de la première heure qui viennent nous dire tout et n'importe quoi.
16:11Que les frères musulmans investiraient, par exemple, le sport.
16:13Des sports comme le football, que j'ai pratiqué durant des années.
16:16Ils nous diraient qu'il y aurait une islamisation du sport.
16:18Et notamment du football, du basket, etc.
16:20C'est juste hallucinant.
16:22Et c'est des gens, je le répète à chacune de mes prises de parole,
16:25qui n'ont jamais des fois mis un pied dans ces clubs de sport.
16:28Qui sont complètement déconnectés.
16:29Qui, eux, ont grandi dans des écoles séparatistes.
16:31De bourgeois.
16:33Entre certaines religions, etc.
16:35C'est des gens qui viennent de là.
16:36Qui viennent de ces endroits séparatistes, entre guillemets.
16:38Et qui viennent nous expliquer que dans nos écoles publiques, dans nos clubs de sport,
16:42il y aurait du séparatisme et soi-disant un islamisme.
16:45C'est juste, encore une fois, toujours la même chose.
16:47Des gens qui sont complètement déconnectés.
16:48Qui viennent nous expliquer ce que serait notre pays.
16:50Je peux lui en parler, dans le football.
16:54Il peut venir sur ce plateau, je peux lui en parler, dans le football, de ce qu'il se passe.
16:57Attendez, on a l'attestation de moralité d'un fichier S.
17:00La réalité, c'est que lorsque, grâce à M. Wauquiez, grâce à lui en soit rendu,
17:05il y aura la commission d'enquête sur la France insoumise.
17:09Celui qui vous parle pour Avocats Sans Frontières va communiquer à la commission d'enquête
17:14tous les documents que nous avons dans le cadre de la plainte pour intelligence
17:18avec l'organisation terroriste, le Hamas, de membres de la France insoumise
17:23qui sont en lien avec le Hamas, dont Mme Rima Hassan.
17:27Et vous verrez que ce sont des liens étroits.
17:31Donc si jamais, effectivement, les frères musulmans sont interdits,
17:41il y a cette fois-ci un outil légal.
17:44Les tweets de Jean-Luc Mélenchon, qui effectivement reprend d'ailleurs la terminologie,
17:48ou en tout cas les paroles de l'islamophobie.
17:52J'alerte, cette fois-ci, l'islamophobie franchit un seuil.
17:55Donc lui, c'est la, évidemment, rhétorique des frères musulmans.
17:59Un conseil de défense autour du président accrédite les thèses délirantes de Retailleau et de Le Pen.
18:04Ça suffit. Je rappelle que M. Attal a fait voter pour lui.
18:08C'est quand même important de le dire.
18:10Ça suffit. Vous allez détruire notre pays.
18:12Ce genre de méthode a déjà été appliquée dans le passé, d'abord contre les protestants et les juifs.
18:16Cela conduit tout droit à un déchaînement d'inquisition cruelle contre les personnes
18:19et désastreuse pour l'unité du pays. Arrêtez ça.
18:21On est exactement dans ce qu'avait pronostiqué Gérard Collomb et on arrive à un affrontement.
18:27Que d'autres ont dit, d'ailleurs.
18:29La Jordanie vient d'interdire les frères musulmans alors qu'ils ne nous racontent pas que ce sont des mesures islamophobes.
18:34Ça n'a rien à voir avec l'ensemble des musulmans.
18:38Il y a deux choses dont le rapport ne parle pas.
18:41C'est l'entrisme sur le terrain électoral et ce sera surveillé lors des élections municipales de 2026.
18:48Enorme sujet qu'a commencé à évoquer Bruno Retailleau.
18:51Il parle des associations municipales.
18:53Ce n'est pas nouveau mais dans certains coins, c'est déjà bien ancré et bien installé.
18:58C'est une grande peur parce que quand il y aura une légitimité de certains maires
19:02qui vous diront que j'ai été élu démocratiquement et que j'ai envie d'appliquer la charia,
19:06on fait quoi et on fait comment ? C'est un sujet.
19:08C'est un sujet pour les années qui viennent.
19:10La deuxième chose que n'évoque pas le rapport, je ne sais pas si on aura le temps d'en parler,
19:14mais c'est un sujet pour Gilles William.
19:16Peut-être que c'est aussi l'entrisme des frères musulmans dans le monde des médias.
19:20On n'en parle jamais.
19:21Ça peut exister.
19:22C'est plus compliqué que ça.
19:23Je trouve qu'il y a une forme de tolérance.
19:26Je ne dirais pas qu'il y a de l'entrisme.
19:28Il y a une tolérance.
19:29Mais il y a pour des raisons que chacun connaît.
19:32La politique, souvent.
19:34Oui, politique.
19:35Et puis aussi une volonté de ne pas montrer du doigt
19:43les jeunes gens issus de l'immigration.
19:45Et c'est ce qui explique justement la passivité pendant des années.
19:48On est au cœur du problème.
19:50Ça n'est pas au nez à la barbe, comme tu l'as dit.
19:53C'est dans le cadre d'une passivité totale.
19:55Je voudrais que l'on marque une pause.
19:57Simplement, je vous lis.
19:58Mais n'intervenez pas, je vous en prie.
20:00Je vous lis simplement ce qu'a écrit Stéphane Roset, ce qui est intéressant.
20:02« Le piège se referme sur Mélenchon et les filles et leurs alliés.
20:05Ils ont cru pouvoir jouer cyniquement pour des raisons idéologiques et électoralistes au plus fin,
20:09entre les principes républicains et les islamistes.
20:11Avec le terme islamophobie, ils ont sciemment rabattu l'islam politique sur l'islam.
20:16Maintenant que la tension s'exacerbe entre les démocrates et les islamistes,
20:20leur collusion avec ces derniers apparaît au grand jour.
20:23Ils ont le choix entre se dédier ou périr électoralement. »
20:27C'est assez intéressant comme analyse.
20:29Il est 20h25, on marque une pause, on revient.
20:36Et je vous rappelle donc qu'Emmanuel Macron a demandé ce mercredi au gouvernement
20:39de formuler de nouvelles propositions au vu de la gravité des faits établies
20:43dans un rapport sur les frères musulmans et de l'islamisme politique en France.
20:46Mais Yoann Ouzaï nous disait, et c'est ça qui me sidère,
20:49que ce rapport, le président de la République l'a sur son bureau depuis des mois.
20:53Donc on voit bien qu'on est dans un monde de mensonges.
20:55En fait, entre Biden, dont on apprend qu'il ne pouvait plus gouverner depuis des mois,
21:00et il y a un livre qui est sorti,
21:02entre ce qu'on dit là à l'instant sur ce qui se passe en France,
21:05c'est un monde de mensonges.
21:07Alors évidemment, les journalistes que nous sommes,
21:09sommes très défiants.
21:10Ce matin, j'étais avec Mme Thévenot et j'ai commencé en lui disant,
21:12je ne crois plus la parole politique.
21:15Et pour cause.
21:17Parce qu'effectivement, elle pose problème.
21:20Et on reparlera tout à l'heure d'ailleurs de Gabriel Natal.
21:22Les médias ont couvert Biden aussi, l'américain, de manière politique.
21:27Vous avez parfaitement raison.
21:29Alors, écoutez le témoignage sur Europe 1 ce matin,
21:32un repenti, un frère musulman,
21:34un repenti qu'on a pu entendre sur l'antenne d'Europe ce matin.
21:38Voilà ce qu'il dit.
21:40J'étais un vecteur de diffusion de l'idéologie des frères musulmans
21:44à travers plusieurs activités.
21:46Il y en a une déjà, c'est le prêche du vendredi.
21:48Quand j'étais étudiant,
21:49Le Crous avait mis à nos dispositions quatre salles de prière.
21:53Et mon serviteur était un des prédicateurs
21:57qui transmettait un prêche dans les apparences un prêche religieux,
22:01mais avec le regard, avec la vision,
22:04avec l'interprétation politique de l'islam qui est celle des frères musulmans.
22:08J'étais aussi président de l'association des étudiants musulmans de France.
22:11On a organisé, par exemple, et ça parle à l'actualité aujourd'hui,
22:15on a organisé les journées de solidarité avec la Palestine.
22:18On diffusait, au sein du corpus universitaire,
22:21la propagande du Hamas, ni plus ni moins.
22:23Là, je cite deux exemples.
22:25Mais derrière ça, l'objectif n'était pas uniquement de faire des activités,
22:29mais d'aller repérer des cibles potentielles
22:33qui peuvent, à un moment donné, être approchées, endoctrinées
22:37et prêter allégeance à la mourance des frères musulmans.
22:40Il faut savoir une chose.
22:41Quand on prête l'allégeance, on fait la négation
22:44de toute appartenance nationale, de tout esprit de citoyenneté.
22:48C'est-à-dire, être français ne veut plus rien dire.
22:51On s'était sur Europe 1 ce matin et c'était un témoignage éclairant.
22:54Écoutez à présent Florence Bergeau-Blaquer,
22:56que vous connaissez l'objectif des frères musulmans ?
23:00L'objectif, c'est bien sûr de gouverner
23:04et non pas de convertir les individus.
23:07C'est de convertir, si vous voulez, la société.
23:11Les individus, de la naissance à la mort,
23:14sont programmés pour être des ambassadeurs
23:17de l'islam frériste, d'une certaine manière.
23:20C'est ça que met en évidence le rapport.
23:25Le fait que ce mouvement n'est pas très étendu
23:29du point de vue du nombre.
23:31Il y a 1000 frères musulmans assermentés, on estime.
23:34Ce sont des estimations, on n'en est pas tout à fait sûr.
23:37Et puis, il y a autour plusieurs dizaines de milliers
23:40de fréristes actifs.
23:42Mais ce qu'il faut voir, c'est l'influence disproportionnée
23:45qu'ils ont sur les musulmans, qui sont très nombreux en France.
23:50Ce qui va nous intéresser maintenant,
23:52c'est ceux qui ne croient pas d'une certaine manière à ce rapport.
23:56On peut écouter, par exemple, Jean-Michel Abati,
23:59hier soir dans l'émission Quotidien.
24:01C'est très intéressant parce que vous parliez de l'espace médiatique.
24:04Je ne sais pas qu'il ne croit pas, il ne veut pas qu'on en parle.
24:07Vous savez que dans le journal Le Monde,
24:10hier, pas un mot, aujourd'hui, pas un mot.
24:13Je crois que c'est M. Pigasse qui donne souvent des leçons,
24:17qui est un des actionnaires du journal Le Monde.
24:21Un rapport aussi important que celui-là.
24:24L'information en France est formidable.
24:27Lisez Le Monde, ce soir, pas un mot, hier, pas un mot.
24:31Ce rapport n'existe pas.
24:33Et ces gens viennent nous donner des leçons
24:36et parfois faire des sujets sur CNews.
24:39Mais qui sont-ils ?
24:40Mais qu'est-ce qu'ils font à 19h ?
24:42Qu'est-ce qu'ils font à 19h, M. Prost, sur France Inter ?
24:45Ils vous parlent la gauche condamne.
24:49Ils vous parlent sobrement du rapport.
24:52Ils vous disent qu'à l'intérieur du rapport,
24:55on note qu'il y a des choses qui ne vont pas pour les musulmans.
24:59Ils font un reportage sur les carrés musulmans dans les cimetières
25:03où il n'y en a pas suffisamment.
25:05Voilà l'éclairage de France Inter.
25:08Oui, mais voilà l'éclairage à 19h de France Inter.
25:11Mais là encore, c'est pour ça peut-être qu'il faut privatiser le service public ?
25:18Croyez-vous ?
25:19Parce que c'est ça.
25:20Si évidemment, l'espace médiatique, il est...
25:23Alors vous parliez d'antrisme tout à l'heure.
25:25Moi, je ne crois pas que ce soit de l'antrisme tout à fait.
25:27C'est une forme de...
25:28C'est moi qui parlais de l'antrisme.
25:31S'il n'y a pas d'antrisme...
25:32Ils ne veulent pas traiter ça.
25:33C'est encore différent.
25:34Ils ne veulent pas le traiter.
25:35Je ne crois pas qu'il y ait de l'antrisme.
25:37Je pense qu'ils ont très peur de commettre des discriminations, etc.
25:39Parce que vous savez, quand vous voyez la sociologie des gens de France Inter,
25:44les présentateurs, il n'y a pas...
25:47La diversité, elle n'existe pas beaucoup à France Inter.
25:50Ce sont des anciens de libération.
25:52Oui, ce n'est pas ce qui les caractérise.
25:57En revanche, je voudrais qu'on écoute Jean-Michel Apathy,
25:59comme dans le plateau de quotidien.
26:01Plateau de quotidien, la diversité, ce n'est pas vraiment non plus ce qui les caractérise.
26:05Écoutons ce que dit M. Apathy.
26:08Bien, c'est embêtant ce rapport d'une certaine manière.
26:11D'abord parce qu'il est mis au service d'un homme et de son ambition.
26:14Ce qu'il ne voit pas, c'est qu'il faut qu'il ait des lunettes.
26:17Et puis, il y a un deuxième problème.
26:19C'est que si on ne parle plus que des musulmans en France sous cet aspect-là,
26:24on va quand même détourner les musulmans patriotes, honnêtes, français,
26:30qui paient leurs impôts, qui aiment leur pays.
26:33On va les détourner du pacte social.
26:35Il faut quand même faire attention à ce qu'on fait.
26:39Merci Bruno Retailleau pour avoir rendu public le rapport.
26:43Il ne faut pas nous pendre pour des billets non plus.
26:45C'est effrayant parce qu'il ne vous dit pas du tout qu'il n'y croit pas.
26:49Il vous dit qu'on ne doit pas en parler.
26:52C'est exactement comme les communistes pendant le goulag, y compris d'ailleurs Sartre,
26:57qui disaient qu'il ne fallait pas parler des camps de concentration soviétiques
27:01pour ne pas désespérer Biancourt.
27:03C'est exactement la même logique d'intolérance.
27:07Par ailleurs, c'est faux ce qu'il dit.
27:09Ce n'est pas Bruno Retailleau qui a commandé le rapport.
27:11C'est lui qui l'a publié en étant ministre, mais c'est Gérald Darmanin.
27:14Ça avait été annoncé dans le journal du dimanche avant l'été dernier.
27:17Et puis dans l'espace médiatique, il y a des gens qui ont la parole
27:20et qui ne représentent pas grand monde.
27:22Il y a une journaliste qui s'appelle Regarde, par exemple.
27:25C'est Mme Catherine Tricot, qui est aujourd'hui sur RTL, avant été sur BFM.
27:30Mais je crois qu'ils en vendent 500 ou 1000.
27:33Personne n'achète ce journal.
27:36Et alors cette dame m'a dit que ça n'existe pas sur RTL.
27:43Le problème qui me semble être posé, c'est la façon de faire face à cette situation.
27:48Je crois qu'on est en train d'exagérer grossièrement leur influence en France.
27:56Je ne dis pas qu'ils ne visent pas à influencer.
28:00Je pense que ce n'est pas vrai qu'ils ont une telle influence,
28:03je crois, pour notre connaissance que nous avons les uns et les autres de notre pays.
28:10C'est-à-dire que quand Bruno Retailleau, par exemple, parle de leur influence dans le sport,
28:14évidemment pour Bruno Retailleau, une femme qui fait du football et qui a un foulard,
28:19c'est déjà un signe de radicalisation, d'accord avec les frères islamistes.
28:27Alors que je crois que ce n'est pas le cas.
28:30Ce que je pense, c'est qu'il y a une grande partie des musulmans
28:33qui aujourd'hui prétendent vivre leur foi, ne veulent plus le cacher,
28:39mais n'ont pas de prétention à être des prosélytes
28:44et à vouloir avoir une interprétation radicalisée de la pratique religieuse.
28:49Je pense que l'interprétation de Bruno Retailleau met de l'huile sur le feu
28:53devant un problème qui n'est pas nouveau et qu'il faut savoir traiter de bonne manière.
28:57D'abord, elle dit juste n'importe quoi.
28:59Par exemple, sur le hijab, c'est le Conseil d'État qui a pris la décision,
29:02ce n'est pas Bruno Retailleau.
29:04C'est le Conseil d'État qui a expliqué que c'était précisément ainsi.
29:08Elle dit d'ailleurs, elle dit je pense, je crois.
29:10Donc en fait, elle avoue qu'elle n'en sait rien.
29:12Elle dit je pense, je crois que...
29:14Sans tenir compte du rapport, elle n'en sait absolument rien.
29:16Dans le rapport, il y a des choses factuelles.
29:18Il y a par exemple 815 écoles coraniques sur le territoire.
29:20C'est factuel.
29:22Ça concerne 66 000 mineurs.
29:24En soi, c'est énorme.
29:2666 000 mineurs...
29:28Ce qui m'intéresse, c'est l'espace médiatique.
29:30C'est-à-dire que vous donnez la parole à des gens qui, d'abord,
29:32manifestement, connaissent mal le sujet.
29:34Même du mal à l'exprimer.
29:36C'est un vrai choix éditorial, pour le coup.
29:38Voilà.
29:40Et qui disent n'importe quoi, en disant comme vous dites je crois, etc.
29:42Et c'est truffé de...
29:44Et ils ne sont pas repris en plateau.
29:46C'est-à-dire que cette dame...
29:48La revue Regarde, c'est rien.
29:50Quand je dis que c'est rien, je ne sais pas s'ils en vendent 500.
29:52On en est là.
29:54C'est un choix éditorial.
29:56Ils ont évidemment le droit d'exister.
29:58Bien sûr qu'ils ont le droit
30:00à la liberté d'expression totale.
30:02Mais quand tu donnes régulièrement...
30:04En fait, l'espace médiatique,
30:06c'est je donne une parole là,
30:08une parole là.
30:10Dans le temps, on disait une parole...
30:12C'est ça qui n'est pas possible.
30:14C'est cette dame avec laquelle j'ai déjà eu le plaisir de débattre.
30:16Et j'ai souvent pas été d'accord du tout avec elle.
30:18J'espère qu'elle avait dans ce studio
30:20quelqu'un en face
30:22qui pouvait lui amener la contradiction.
30:24Parce qu'à un moment donné...
30:26Vous l'avez lue ou quoi ?
30:28Elle ne l'a pas lue sur le hijab.
30:30C'est le Conseil d'Etat
30:32qui a pris la décision.
30:34Et le rapport explique bien que le voile
30:36est utilisé par les frères musulmans dans leur idéologie
30:38pour pouvoir conquérir l'espace en Europe.
30:40Donc elle dit ça n'a rien à voir.
30:42Absolument.
30:44Elle dit juste n'importe quoi.
30:46Elle n'y connait rien.
30:48Ce qui a été fait par des hauts fonctionnaires de l'Etat
30:50dont François Gouillette
30:52qui est un ancien ambassadeur
30:54qui a été ambassadeur quand même en Libye,
30:56en Tunisie, en Arabie Saoudite et en Algérie.
30:58Donc je pense que les pays arabes
31:00ils les connaissent un tout petit peu.
31:02Avant d'ouvrir le dossier
31:04vous m'empêcherez pas de dire
31:06que cette femme, qui est sans doute une femme honnête,
31:08son inconscient,
31:10il y a ce majorcisme français
31:12que ça la dérange
31:14que quelque part on puisse
31:16critiquer quelque chose
31:18qui appartient à l'autre.
31:20C'est une véritable...
31:22Alors il y a le majorcisme mais il y a surtout
31:24c'est du clientélisme.
31:26Mais on parle de la même chose.
31:28Avançons, avançons. Un mot sur les municipales
31:30qui vont arriver.
31:32Avant d'ouvrir le dossier Attal si j'ose dire.
31:34Et là je voulais vous faire écouter
31:36par exemple Alexandre Brugère
31:38qui sera d'ailleurs demain je pense avec nous à 9h
31:40qui était chez Sonia Mabrouk ce midi.
31:42Parce que lui il parle
31:44il est préfet des Hauts-de-Seine.
31:46Et il va voir les maires et il leur dit
31:48voilà ce qu'il se passe, voilà ce qu'il se passe, voilà ce qu'il se passe.
31:50Ecoutez ce qu'il disait chez Sonia Mabrouk.
31:52Monsieur Brugère.
31:54Sur les 34 mosquées
31:56et lieux de prière que j'ai dans le département
31:58un tiers sont soit des lieux
32:00qu'on peut considérer comme islamistes
32:02soit sont susceptibles de basculer
32:04car il y a des enjeux
32:06notamment de transition quand il y a des présidents
32:08de mosquées qui ont un certain âge
32:10qui ont envie de passer la main.
32:12Il y a le plus souvent des islamistes
32:14qui ont pour projet d'en reprendre le contrôle
32:16et donc c'est ce tiers dont je parle.
32:18Et j'ai notamment eu l'occasion ces deux derniers jours
32:20c'est tout récent
32:22d'interpeller deux maires
32:24je l'ai fait en privé pour leur signaler
32:26qu'ils avaient sur leur liste des individus
32:28qui étaient des individus liés à la mouvance islamiste.
32:30Et donc je crois que l'État
32:32doit partager ce type d'informations
32:34pour mettre en éveil puisque les élus
32:36comme tous les acteurs publics et tous les acteurs de terrain
32:38ne sont pas forcément complètement au fait
32:40des subtilités que vous évoquiez
32:42et des subtilités d'approche.
32:44Et qu'est-ce qu'il va faire M. Payen
32:46à Marseille à votre avis pour être élu la prochaine fois ?
32:48C'est quoi le clientélisme ?
32:50Vous ne croyez pas qu'il va tendre l'oreille
32:52et écouter
32:54parce qu'autrement il n'est pas élu ?
32:56L'immigration massive ?
32:58Exactement, c'est la question du nombre.
33:00Non mais à chaque fois on en revient
33:02C'est pas d'aujourd'hui.
33:04Et je vais vous dire une chose, il y a un sujet.
33:06Sauf que ce n'était pas la même chose
33:08il y a 30 ans. Le rapport à l'islam
33:10n'était sans doute pas le même
33:12pour ceux qui étaient sur le sol de France
33:14qu'il l'est aujourd'hui dans la jeune génération.
33:16Et notamment je crois souvent
33:18des musulmans de 60 ans
33:20et plus
33:22qui sont éberleués
33:24pour ne pas dire davantage, du rapport
33:26de la jeune génération avec...
33:28Ça soulève justement une question intéressante
33:30c'est que quand on parle de stigmatisation
33:32des musulmans comme l'a évoqué Jean-Michel Apathy
33:34il y a quand même toute une partie
33:36des musulmans qui évidemment sont les
33:38premières victimes de l'angoisse des frères musulmans
33:40et on attendrait
33:42peut-être enfin d'eux, à la lumière
33:44d'un tel rapport, une mobilisation
33:46ou au moins une prise de conscience
33:48avec mobilisation.
33:50Le jour où vous avez un exécutif
33:52qui a à sa tête une police municipale
33:54qui est armée
33:56vous avez quelqu'un qui est frère musulman
33:58vous faites quoi ?
34:00Il faut espérer
34:02que l'enquête soit menée auparavant, Louis.
34:04Moi c'est pour ça que je suis
34:06je sais qu'à droite ça fait bondir tout le monde
34:08mais je trouve que dans 20 ans on se posera
34:10la question de est-ce qu'on a bien fait
34:12d'armer les policiers municipales.
34:14Et je pense que c'est...
34:16Je sais que c'est la responsabilité de la police nationale
34:18et de la gendarmerie nationale.
34:20Pour le moment on va ouvrir le dossier Attal
34:22parce qu'effectivement Attal,
34:24monsieur Attal, il fait le grand écart
34:26j'ai ce sentiment après ce qu'il a fait au mois de juin.
34:28Simplement il est très offensif
34:30sur ce sujet.
34:32J'étais avec Priska Thévenot ce matin également
34:34qui est très offensif. Il a envie
34:36il aussi droitise un petit peu
34:38son discours. Écoutez ce qu'il a dit
34:40dans la salle des 4 colonnes
34:42sur la laïcité et sur son
34:44envie d'agir.
34:46Quand j'étais ministre
34:48de l'éducation nationale, j'ai pris des mesures
34:50pour faire respecter la loi de 2004
34:52sur la laïcité à l'école en interdisant
34:54le port de la baïa et du camis dans nos établissements scolaires.
34:56Quand j'étais premier ministre
34:58j'ai pris des décisions, notamment
35:00pour mettre fin au contrat qui lie
35:02l'Etat au lycée à Véroesse
35:04et je salue la décision
35:06du gouvernement actuel de faire appel
35:08de la décision qui a été rendue par le
35:10tribunal administratif. Et dans ces conditions
35:12face à ce rapport qui est édifiant
35:14oui je le crois très profondément, il nous faut agir.
35:16Bon ça c'est vrai ce qu'il dit
35:18mais écoutez maintenant ce qu'il disait à monsieur Bardella
35:20il y a quelques mois.
35:22Si Marine Le Pen est élue
35:24c'est pas les valeurs de la République qui seront défendues
35:26parce que sa priorité c'est demander aux policiers
35:28d'aller courser les femmes
35:30qui portent le voile pour leur retirer leur voile
35:32ou pour les verbaliser. Bah si c'est dans ses propositions.
35:34On ne peut pas faire le grand écart
35:36si on interdit le voile
35:38Ah c'est terrible !
35:40Si on interdit le voile
35:42au moins de 15 ans, on fait un continuum
35:44avec ceux qui le portent après. On n'est pas aussi
35:46agressif avec monsieur Bardella
35:48il y a quelque chose qui ne va pas.
35:50Je voudrais juste terminer
35:52soyez gentil.
35:54Je voulais vous faire écouter
35:56parce que ce matin
35:58monsieur Priska Tevneau
36:00était en face d'Idie Le Maire
36:02Priska Tevneau, oui, était en face
36:04d'Idie Le Maire. Priska Tevneau qui est proche
36:06de Gabriel Attal. Pour le moins. Ancien
36:08porte-parole du gouvernement.
36:10Et il y a eu un échange très fort
36:12parce que monsieur Le Maire
36:14qui était le professeur de philosophie à Trappes
36:16il a dit mais vous nous avez laissé, vous nous avez oublié
36:18et c'est le gouvernement macroniste et c'est Gabriel Attal
36:20vous n'avez rien fait pour moi
36:22voilà ce qu'il lui a dit monsieur Le Maire
36:24écoutez cet échange
36:26Les enfants de Trappes, mes élèves
36:28ont été abandonnés par la République
36:30votre gouvernement et le président
36:32de la République a une responsabilité
36:34dans cet abandon. Je tiens à le dire
36:36fermement. J'ai alerté en
36:382018. Rien n'a été fait à Trappes
36:40et au moment où les islamistes
36:42ont pris la parole, où des tentatives
36:44ont été faites pour me discréditer
36:46pour me faire passer pour un mythomane
36:48ou un islamophobe
36:50qu'est-ce qu'a fait le gouvernement pour moi ?
36:52Rien. Rien.
36:54Un préfet même a mis ma parole
36:56en cause. Le préfet avec lequel
36:58j'ai travaillé. Pendant des
37:00années j'ai travaillé dans mon lycée
37:02j'ai mené des actions de prévention
37:04à la radicalisation. L'argent
37:06qui a été mis par la préfecture
37:08à quel professeur a-t-il été destiné ?
37:10A moi. Et ensuite vous avez un préfet
37:12je ne sais pas pour quelles raisons
37:14pour quel clientélisme et pour quel soutien
37:16qui met en cause la parole d'un lanceur
37:18d'alerte, d'un professeur, son honneur
37:20où était le gouvernement
37:22à ce moment-là ? Nous avons un entrisme
37:24dans notre pays, il faut le combattre.
37:26Je vous le dis, moi je ne me suis pas engagée
37:28en 89, j'étais à peine née,
37:30je me suis pas engagée il y a 20 ans, je me suis
37:32engagée récemment. Donc c'est possible
37:34on peut le faire. Venez, présentez-vous
37:36au suffrage universel direct et vous serez, ça se trouve,
37:38élu. Il y a des municipales qui arrivent,
37:40il y a des législatives qui vont arriver.
37:42Mais non, c'est pas le débat.
37:44Là où on peut le faire et là où on doit le faire,
37:46c'est au sein des parlements, aussi bien
37:48au parlement français qu'au parlement européen.
37:50Et donc, plutôt que de rester là
37:52à commenter et franchement à faire
37:54du débat
37:56tendu, ça ne fait rien avancer.
37:58Bon, elle était sonnée, madame.
38:00Elle était vraiment sonnée.
38:02En fait, c'est même très dur pour elle.
38:04Que voulez-vous qu'elle réponde ?
38:06Ils n'ont rien fait !
38:08On peut dire la vérité ? On s'est complètement planté.
38:10On peut le dire.
38:12Ils n'ont rien fait.
38:14Gabriel Attal est éministe. Il n'a rien fait.
38:16Donc, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
38:18Donc, nous, journalistes, on dit
38:20vous n'avez rien fait.
38:22Et vous vous réveillez.
38:24Qui fait pas assez fait, je suis d'accord.
38:26De l'a dit, rien fait, je suis pas d'accord.
38:28Je pense que la loi séparative...
38:30La loi sur la baïa, ici, je me rappelle,
38:32sur ce plateau, on disait qu'on était plutôt d'accord avec cette loi.
38:34Mais c'est juste de la com,
38:36mais c'est déjà bien.
38:38Je dis que c'est pas suffisant.
38:40C'est pas suffisant, bien sûr, mais la loi séparatisme,
38:42elle permet de fermer des lieux de pub de façon temporaire.
38:44Elle permet de dissoudre des associations.
38:46Elle a permis d'expulser M.Ikiusen, à un moment donné.
38:48Gérald Darmanin, il a travaillé sur ce dossier.
38:50Les prédécesseurs n'ont pas fait beaucoup plus.
38:52La loi séparatisme,
38:54c'est un acte dont on veut vivre à côté.
38:56Il y a eu, à un mois,
38:58je lui ai dit à Mme Prisca-Thévenot,
39:00il y a eu un événement majeur.
39:02Un prof, à Lyon 2,
39:04qui n'a pas pu terminer son cours.
39:06M. Gabriel Attal a posé une question
39:08au gouvernement,
39:10en Assemblée nationale, sur ce sujet.
39:12Il a réagi.
39:14Mais vous voulez que je vous dise son tweet ?
39:16Je les connais par cœur, ces tweets.
39:18Je les connais par cœur.
39:20Je les connais par cœur, ces tweets.
39:22Nous ne cèderons pas. Nous serons implacables.
39:24C'est pas ça que j'attends.
39:26Mais c'est bien pire.
39:28Est-ce qu'il est allé à Lyon ? Non.
39:30Est-ce qu'il y a eu des sanctions aujourd'hui sur ce prof ? Non.
39:32Est-ce que la présidente de l'université
39:34a été sanctionnée aujourd'hui ? Non.
39:36Est-ce qu'il est ennuyé ? C'est le professeur.
39:38Or, qu'il ne vienne pas nous raconter des salades.
39:40Parce qu'il ne se passe rien.
39:42Moi, je le dis,
39:44nous le disons, en tant qu'observateur.
39:46Si ça change, on dira le contraire.
39:48Il faut que ça change.
39:50Elle n'est pas collective.
39:52Je ne suis pas responsable de ça.
39:54Les citoyens ne sont pas responsables.
39:56Marie-Hélène Thauraval,
39:58qui est aussi une lanceuse d'alerte
40:00de la maire de Rouen,
40:02quand elle fustigeait
40:04les quartiers populaires qui sont devenus
40:06des quartiers communautaires,
40:08quand elle a aussi parlé d'autrisme,
40:10quand elle a dit que la France était mal barrée,
40:12elle n'a pas été soutenue non plus,
40:14elle a même été attaquée pour ses propos très courageux.
40:16Vous dites que je ne suis pas responsable de M. Macron,
40:18mais il a quand même été élu.
40:20Vous n'avez pas raison.
40:22Les Français ont choisi.
40:24Je rejoins un peu Véronique.
40:26Ce sont les Français qui ont fait des choix
40:28depuis des décennies et qui ont porté au pouvoir
40:30ceux qui nous ont mis dans cette situation.
40:32C'est vrai.
40:34C'est juste qu'il y a une part de responsabilité
40:36des Français, une passivité
40:38qui d'ailleurs largement perdure.
40:40C'est vrai.
40:42Mais à leur décharge, quand vous êtes victime
40:44d'une intoxication permanente,
40:46vous avez des circonstances
40:48d'atteignement.
40:50Et vous avez une droite
40:52qui n'a pas été très bonne sur ces sujets-là.
40:54Pareil.
40:56Ces 50 dernières années, il n'y a eu plus de président de droite
40:58ni de gauche à peu près.
41:00Ne disons pas que c'est de la faute de l'un ou de l'autre.
41:02Mais la droite a été intoxiquée par l'idéologie de gauche.
41:04Voyons.
41:06Voilà ce qu'on pouvait dire
41:08peut-être sur M. Attal.
41:12Je sais qu'il va peut-être venir un soir.
41:14Invitez-le.
41:16Avec Gilles-Williams.
41:18Volontiers.
41:20On lance l'invitation à Gabriel Attal.
41:22J'aurais été courtois.
41:24Au départ, vous l'avez reçu royalement.
41:26On nous a assez reproché
41:28d'avoir été atalistes.
41:30Notamment vous.
41:36Un mot sur Sarah Knafo.
41:38Elle est prête à travailler
41:40peut-être avec Bruno Retailleau.
41:42Bruno Retailleau est prêt à travailler
41:44avec Sarah Knafo ?
41:46Je pourrais tout à fait travailler.
41:48Voilà qui est intelligent d'ailleurs.
41:50Très intelligent de Sarah Knafo.
41:52Et elle, elle est cohérente.
41:54Elle ne change pas.
41:56Elle ne fait pas le grand écart.
41:58Elle est cohérente.
42:00Je sais que c'est très difficile
42:02pour les hommes politiques
42:04d'être cohérents.
42:06Je pourrais tout à fait travailler
42:08avec certains individus
42:10des Républicains.
42:12Je n'ai pas forcément envie
42:14de faire une alliance
42:16avec Xavier Bertrand.
42:18C'est intéressant.
42:20Un coup, il est là.
42:22C'est intéressant d'envisager
42:24une alliance éclairée des Républicains.
42:26Gauthier Lebret est en train d'arriver.
42:28Je pense qu'il parlera bien sûr
42:30de ces sujets.
42:32Je vous propose peut-être de voir...
42:34Vous êtes au courant
42:36dans l'émission de Cyril Hanouna
42:38il y avait cette jeune femme
42:40qui n'a pas pu monter dans un bus.
42:42Parce que le chauffeur de bus
42:44lui a dit que sa jupe était trop courte.
42:46La police du vêtement.
42:48Je suis d'accord avec vous.
42:50C'est son métier d'influenceuse.
42:52C'est son métier d'influenceuse.
42:54Il y a des gens qui nous écoutent
42:56qui disent que c'est un métier d'influenceuse.
42:58Ça gagne beaucoup d'argent.
43:00Ça gagne beaucoup d'argent.
43:02Mais qui vous paye quand vous êtes un influenceur ?
43:04Les marques.
43:06Elle a 100 000 followers sur Instagram.
43:08Rien que sur Instagram.
43:10Sur TikTok, je n'ai pas regardé.
43:12J'imagine qu'il y a du monde aussi.
43:14Et elle gagne bien sa vie ?
43:16Je ne lui ai pas demandé.
43:18Vous auriez pu me poser la question.
43:20Elle doit être beaucoup plus sur TikTok.
43:22Les encore plus jeunes sont sur TikTok.
43:24Ma génération s'est arrêtée à Instagram.
43:26Mais les encore plus jeunes sont sur TikTok.
43:28Je sais que je suis jeune.
43:30C'est un métier comme un autre.
43:32Si ça fait rentrer de l'argent.
43:34J'aurais dû faire influenceur.
43:36Vous auriez cartonné.
43:38Vous faites des livres.
43:40Oui, c'est vrai.
43:42Vous voyez le sujet de Maxime Legay ?
43:44Vous voyez le sujet de Maxime Legay ?
43:46Oui.
44:16Je vais pour aller à la salle.
44:18Je suis dénudée.
44:20Je vais avoir chaud.
44:22Je vais transpirer.
44:24Je rentre dans le bus comme je veux.
44:26On est en France.
44:28Je m'habille comme je veux.
44:30Face au scandale que cette vidéo a provoqué
44:32sur les réseaux sociaux,
44:34la RATP a réagi et sanctionné le chauffeur.
44:36Le machiniste a été immédiatement retiré
44:38de la conduite et une procédure disciplinaire
44:40est engagée à son encontre.
44:42Son comportement est contraire au principe
44:44d'un comportement irréprochable
44:46à l'ensemble de ses agents.
44:48Un comportement des chauffeurs de la RATP
44:50déjà pointé du doigt en 2019
44:52dans une affaire similaire.
44:54Une jeune femme s'était vue son accès au bus
44:56refusé parce qu'elle portait une jupe
44:58jugée trop courte par le conducteur.
45:00Cette jeune femme était tout à l'heure
45:02dans l'émission de Cyril.
45:04On marche sur la tête.
45:06Elle était près de vous, je crois.
45:08Elle était à côté de moi.
45:10Rien du tout.
45:12Je vous ai vu revenir, disons-le,
45:14dans la rédaction un peu émoustillée.
45:16Non, mais vous n'êtes pas à part.
45:18Il va avoir des problèmes dans son ménage.
45:20Non, mais il y a ma femme qui regarde.
45:22Elle n'était absolument pas émoustillée.
45:24Non, je démontre.
45:26En tout bien, tout honneur.
45:28Mais j'ai vu qu'avec Benjamin Hano également,
45:30vous étiez intéressé par la parole
45:32de cette jeune femme.
45:34Et quand vous la faites écouter, vous aussi,
45:36vous étiez passionné par ce qu'elle disait.
45:38Et Félix Perola regarde également
45:40son compte Twitter
45:42ou TikTok ou je ne sais pas quoi.
45:44Donc, je vous propose de l'écouter
45:46pour nous faire un avis.
45:50En fait, je vais à la salle
45:52avec mes amis, tout simplement.
45:54Et là, en montant dans le bus,
45:56il me dit, mais arrêtez-vous.
45:58Je me dis, qu'est-ce que j'ai fait ?
46:00Donc, je regarde le mec, prise de coup
46:02comme ça.
46:04Je lui dis, qu'est-ce qui se passe ?
46:06Et il me dit, par contre, si vous voulez monter
46:08dans le bus, il va falloir descendre votre jupe
46:10et remonter votre haut.
46:12La tenue, ce n'est pas possible.
46:14Et là, je le regarde, je lui dis, c'est une blague, monsieur.
46:16Et il me dit, ah non, non, non, pas du tout.
46:18Vraiment, descendez vos vêtements.
46:20Donc, mes amis ont pris le téléphone,
46:22ont commencé à filmer. Et là, on entend
46:24mon ami dire, mais elle a fait quoi ?
46:26Et le mec, il dit, bon, moi, je ne vais pas commencer
46:28à discuter, j'ai des clients qui m'attendent.
46:30Ça s'est fait assez rapidement, vous voyez.
46:32Et en fait, il dit, bah moi,
46:34si vous ne descendez pas vos habits, vous ne montez pas dans le bus.
46:36Et c'est là où mon ami dit, du coup, bah non,
46:38on ne va pas monter dans votre bus.
46:40Après, on n'est pas monté, on s'est dit, mais c'est une blague, quoi.
46:42Moi, je pense qu'il faudrait
46:44vraiment pousser encore, peut-être,
46:46l'enquête et voir
46:48ce qui s'est passé
46:50et sans doute inviter de nouveau
46:54pour avoir de nouvelles informations.
46:56Non, mais c'est quelque chose d'important.
46:58Non, mais blague à part, c'est quelque chose d'important.
47:00Oui, évidemment.
47:02Mais ce n'est pas pour des raisons religieuses.
47:04C'est important de le dire.
47:06Ceux qui font la police des vêtements et qui veulent cacher les femmes.
47:08Oui, mais là, pardonnez-moi,
47:10là, ce n'est pas du tout...
47:12Vous êtes marrant.
47:14Là, ce n'est pas pour des raisons religieuses.
47:16Là, c'est parce qu'on considérait qu'elle n'était pas
47:18décente, qu'elle n'était pas...
47:20Mais vous n'en savez rien.
47:22L'homme qui conduisait...
47:24C'est sa ligne de défense, mais vous n'en savez rien.
47:26Je ne vous dis pas ça, je vous dis évidemment.
47:28De toute façon, il a été...
47:30Vous ne savez vraiment pas les raisons qui ont poussé cet homme à agir de la sorte.
47:32C'est ce qu'il a dit.
47:36Il a trouvé que la tenue n'était pas décente.
47:38Mais il a trouvé qu'elle avait une tenue.
47:40Je suis d'accord avec vous.
47:42Mais sans doute, même puisqu'il a été sanctionné.
47:44Mais qu'est-ce que ça veut dire
47:46qu'une tenue de femme n'est pas décente pour entrer dans un bus ?
47:48Alors, cher ami, pardonnez-moi,
47:50mais de mon temps, comme on disait,
47:52il y a des tenues
47:54dans des écoles où on n'entre pas avec un jeans
47:56troué. On trouve que ce n'est pas
47:58décent.
48:00Je vous dis,
48:02le crop top,
48:04il y a dans des écoles
48:06où tu n'entres pas
48:08avec un crop top.
48:10On parle d'un bus.
48:12Pascal parle de la décence.
48:14L'homme a outrepassé son rôle.
48:16Je n'en dis combien pas, je vous assure.
48:18C'est-à-dire qu'on a un chauffeur de bus
48:20qui regarde qui rentre dans son bus,
48:22comment elle est habillée
48:24et qui ensuite va faire une remarque en disant
48:26descendez de mon bus, vous n'avez pas la tenue adéquate
48:28parce qu'elle va au sport et
48:30ce n'est pas de la police du vêtement.
48:32C'est la police des mœurs.
48:34Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
48:36Vous êtes allé un peu loin.
48:38On vous sent un peu dans la compréhension.
48:40Je souligne que la décence
48:42peut être un argument de temps en temps
48:44mais pas en l'espèce forcément.
48:46Ce mot peut me faire peur parce qu'au nom de la décence,
48:48on voit les femmes de la tête aux pieds dans certains pays.
48:50Je ne dirai pas. J'ai cité des exemples
48:52dans les écoles et notamment dans les écoles privées
48:54où c'est souvent plus strict.
48:56Je peux dire que les parents sont plutôt contents
48:58de ne pas voir leurs enfants partir
49:00avec des crop tops ou des jeans déchirés.
49:02Il n'y a pas de sujet.
49:04Même dans les lieux publics,
49:06ça peut être vrai pour les hommes.
49:08Il y a des stations barrières où on ne peut pas se promener
49:10en maillot de bain torse nu.
49:12Deux images pour terminer.
49:14D'abord celle du pape
49:16qui lui est toujours extrêmement décent
49:18et qui s'est promené
49:20sur la place Saint-Pierre.
49:22Je trouve que ce pape s'est formidable
49:24en très peu d'images,
49:26très peu de temps.
49:28Il a convaincu sur un visage,
49:30sur une attitude, sur un comportement.
49:32Il y a quelque chose
49:34qui a séduit le plus grand nombre.
49:36Ces images,
49:38je le trouve sympathique, généreux,
49:40discret, affable.
49:42Je trouve qu'il a des qualités
49:44de pape.
49:46Après,
49:48on attend ce qu'il va faire.
49:50Il y a quelque chose de plus gentil
49:52que Bergoglio.
49:54Je ne sais pas si c'est le terme qui convient.
49:58Ça c'est la première chose.
50:00Vous savez que Didier Deschamps a joué
50:02à l'Olympique de Marseille.
50:04Il a gagné la Ligue des champions en 1993.
50:06Vous savez également que le PSG,
50:08d'ailleurs on ne parle jamais du Qatar.
50:10J'en ai un peu parlé ce matin,
50:12mais le Qatar c'est un peu l'angle mort des sujets
50:14dont on a parlé tout à l'heure.
50:16Le Paris Saint-Germain est en finale de la Ligue des champions.
50:18Didier Deschamps est le sélectionneur
50:20parce qu'il est avec Paris.
50:22Il n'était pas content.
50:26Est-ce qu'en tant que premier capitaine français
50:28à avoir soulevé la C1,
50:30tu es au soutien
50:32du Paris Saint-Germain
50:34pour le foot français en général ?
50:36Ou est-ce que l'ancien Marseillais que tu es
50:38ne verrait pas forcément d'un mauvais oeil
50:40le succès de l'Inter ?
50:42Vous n'êtes pas sérieux, non ?
50:44Vous me posez une question comme ça ?
50:46Il faut la poser à quelqu'un
50:48au Vieux-Port.
50:50Vous êtes sûr de la réponse.
50:52Je suis sélectionneur.
50:54Il y a une équipe française.
50:56Même si j'ai un passé marseillais,
50:58ça me parait tellement évident
51:00de me poser la question.
51:02Vous ne devriez même pas me la poser.
51:04Même si j'ai deux joueurs
51:06qui sont concernés,
51:08Benjamin et Marcus avec l'Inter,
51:10je vais dire non.
51:12Je ne suis pas à ce niveau-là, sincèrement.
51:14Evidemment que ce serait
51:16la meilleure des choses pour le
51:18football français.
51:20Et on salue évidemment Didier Deschamps
51:22qui est passé par le FC Nantes
51:24comme le président de la Fédération Française de Football,
51:26Philippe Diallo.
51:28C'est donc une influence nantrisme,
51:30là aussi.
51:32Nantes.
51:34On n'en reviendra pas.
51:36Il faudra faire un petit rapport.
51:38Nantrisme nantais dans la Fédération Française de Football.
51:40Et dans les médias.
51:42Il y a davantage de neutralité.
51:44En tout cas, Deschamps est
51:46formidable comme chacun sait.
51:48Le programme en deux secondes ?
51:50On va faire une spéciale éolienne.
51:52Non, je rigole.
51:54C'est un vrai sujet.
51:56Vous n'êtes pas le genre à brasser du vent.
51:58Merci.
52:00On va évidemment revenir sur ce rapport-choc.
52:02Toutes les réactions autour
52:04des frères musulmans et de ce rapport.
52:06Et Emmanuel Macron qui dit
52:08j'attends des propositions concrètes.
52:10Je ne connaissais pas.
52:12C'est incroyable l'info qu'il a donnée.
52:14Le rapport est sur le bureau
52:16depuis le mois d'août.
52:18Bien sûr.
52:20Je ne l'avais pas réalisé.
52:22Je ne l'avais pas formalisé.
52:24On nous prend pour des jambons.
52:26Oui, on nous prend pour des jambons.
52:28Effectivement.
52:30C'est une expression un peu ancienne.
52:32C'est bien qu'un jeune comme vous la reprenne.
52:34Je remercie Jean-Luc
52:36qui était à la réalisation.
52:38Philippe qui était à la vision.
52:40Guillaume qui était au son.
52:42Benjamin Naud avec qui vous avez pu échanger
52:44sur cette jeune femme Thaïs.
52:46Félix Pérola était là également.
52:48Gauthier Ramon.
52:50Toutes ces émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
52:52Bonne soirée à tous.
52:54Rendez-vous demain matin.

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