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  • 14/05/2025
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Véronique Jacquet est avec nous et Véronique vous étiez dimanche soir, c'était vous qui présentiez Enquête d'Esprit.
00:07C'était un plaisir de vous voir présenter cette émission et demain d'ailleurs on sera avec Emric Pourbet,
00:13demain à 10h qui viendra sur notre plateau pour nous rapporter son témoignage de ce qu'il a vécu à Rome pendant ces quelques jours.
00:21J'ai dit William Goldenadel est avec nous, Paul Melun est là, Yoann Ozaï et Joseph Massé-Scaron.
00:27Procès de Moscou à Paris.
00:30Avec le commissaire de la Révolution, le commissaire du Peuple, comment on disait ?
00:34Commissaire de la Révolution.
00:36Paul Vanier, je vous assure, ce monsieur Paul Vanier, il y a un côté, moi j'ai écouté ça pendant quelques minutes et même plus longtemps que ça,
00:46il y a vraiment un côté procès de Moscou dans ses commissions d'enquête lorsqu'elles sont dirigées par la France Insoumise.
00:52Et d'ailleurs, monsieur Bayrou était venu précisément avec le livre La Meute qu'il avait mis en...
00:59Il l'a brandi même.
01:00Exactement, qu'il avait mis en évidence et il l'a brandi et nous allons voir la séquence.
01:06Il a dit que c'était un excellent livre, La Meute, mais il n'a pas tort.
01:09D'ailleurs, ce monsieur Paul Vanier, comment dire, on rapporte ses propos dans ce livre et écoutez ce que disait le Premier ministre.
01:17Monsieur Vanier, je connais parfaitement votre méthode qui commence à apparaître de manière absolue.
01:24D'ailleurs, cette méthode, elle est exactement décrite dans cet excellent livre dans lequel vous êtes analysé et cité.
01:33Excusez-moi.
01:34Et cette méthode, elle est décrite par Jean-Luc Mélenchon, qui est quelqu'un que je connais, je crois.
01:42Et il dit, vous n'avez pas besoin d'être de bonne foi.
01:47C'est exactement ce que vous faites.
01:50Moi, j'avais, nous avions répondu au charmant Julien Saint-Houle.
01:54Aurélien Saint-Houle.
01:55Aurélien.
01:55Aurélien Saint-Houle.
01:56Voilà, Aurélien Saint-Houle.
01:57Mais c'est vrai qu'il y a chez eux, on imagine s'ils avaient le pouvoir.
02:02D'abord, aucun humour.
02:04Ça, c'est vraiment ce qui les caractérise.
02:06Pas l'ombre d'un rictus.
02:08C'est vraiment...
02:09Non, mais ça fait souvent un peu peur.
02:12Même dans une, comment dire, tu peux mettre un peu d'esprit, un peu d'humour de temps en temps, même dans un interrogatoire.
02:18C'est Robespierre.
02:20C'est Robespierre, je vous assure.
02:22Et Robespierre n'était pas très drôle.
02:23Vous dites, c'est la scellement.
02:26Il n'est pas reconnu pour son nom.
02:28Mais ce n'était pas quelque chose qui les caractérise.
02:30Mais vous dites, c'est le procès de Moscou.
02:32Mais de fait, ça n'est pas une commission d'enquête.
02:35Puisqu'en l'occurrence, là, la France insoumise part du principe que François Bayrou savait.
02:39Quoi qu'il arrive, il savait.
02:40Il était au courant.
02:42Le député n'a même pas pris la peine d'écouter les réponses de François Bayrou.
02:47Il posait les questions qu'il avait prévues de poser, sans écouter.
02:52Vraiment, il a apporté des réponses quand même assez précises, le Premier ministre.
02:55Eh bien, non, manifestement, ça ne lui suffisait pas.
02:57Il faut qu'il soit coupable.
02:59Donc, cette commission d'enquête, dès le départ, elle est biaisée, de fait.
03:02Quand on a écouté les propos du député de la France insoumise à la tribune de l'Assemblée nationale,
03:07qui a dit les pires horreurs sur François Bayrou.
03:10Et aujourd'hui, c'est le co-rapporteur.
03:11C'est lui qui va rédiger le rapport final.
03:13Bon, ça interroge.
03:14Alors, vous faites bien d'abord de rapporter la question qui avait été posée.
03:19Il l'a rappelé d'ailleurs, M. Bayrou.
03:20Pourquoi n'avez-vous pas protégé les élèves de Notre-Dame de Bétaram,
03:24victimes de violences pédocriminelles depuis le milieu des années 90 ?
03:28Vous saviez.
03:28L'accusation.
03:29Vous saviez.
03:30Voilà ce qu'a dit celui qui est co-rapporteur.
03:31Il sait tout.
03:32Il savent tout, mais vous savez.
03:34Donc, vous n'avez pas agi, vous êtes complice.
03:35Non, mais c'est...
03:36Donc, si vous êtes complice, vous êtes coupable.
03:37Bon, alors, je rappelle, pour ceux qui nous écoutent, qu'une audition s'est passée aujourd'hui.
03:43François Bayrou a été auditionné ce mercredi à l'Assemblée nationale au sujet des violences commises à l'école Notre-Dame de Bétaram.
03:49Le Premier ministre a assuré d'avoir jamais eu d'autres informations sur les faits que par la presse lorsqu'il était ministre de l'Éducation nationale.
03:56Donc, je vous propose de l'écouter.
03:57Je n'ai pas menti, dit-il.
04:00Moi, je n'ai pas menti.
04:03Vous mettiez en cause le ministre de l'Éducation que j'étais.
04:07Quand j'étais ministre de l'Éducation, je n'ai jamais entendu parler d'autre chose que ce qui était dans le journal,
04:13sur lequel j'ai diligenté une inspection, dont je n'avais pas de traces, et je n'avais jamais entendu parler de violences sexuelles.
04:24Jamais.
04:25Ma version n'a pas varié.
04:28Vous m'interrogez, vous, en montant à la tribune, pour m'accuser d'avoir protégé des pédocriminels.
04:35Vous.
04:37Je peux vous lire la question si ça vous intéresse.
04:40Vous, dans ma vie, on m'a accusé de beaucoup de choses.
04:46Rarement de faits aussi ignominieusement graves.
04:52Et vous l'avez fait en insinuant que c'était comme ministre de l'Éducation ou n'ayant pas fait ce qu'il fallait comme ministre de l'Éducation.
05:00Je maintiens que, comme ministre de l'Éducation nationale, à cette époque, et encore maintenant, je n'ai jamais eu d'autres informations que celles qui étaient parues dans le journal.
05:14Tout le climat politique aujourd'hui.
05:16Vous imaginez un député accuser François Bayrou d'avoir couvert des gestes pédocriminels.
05:24Sans preuve.
05:25Le niveau du débat aujourd'hui est effrayant, d'ailleurs, parce que ce sont des accusations extrêmement graves.
05:34François Bayrou, d'ailleurs, l'a rappelé.
05:35Il a rappelé aussi que dans les conclusions du rapport de l'inspection qu'il avait diligentée,
05:40il n'y avait pas d'élément qui, à l'époque, lui permettait de savoir qu'il y avait des actes pédocriminels qui se déroulaient là-bas.
05:44Par conséquent, l'accusation, elle est d'autant plus infondée qu'il n'avait effectivement, manifestement, pas l'information.
05:50Et il a rappelé que lui, il avait, dans toute sa vie d'homme et d'homme politique, dénoncé la pédocriminalité.
05:55Il l'a fait, d'ailleurs, il y a des preuves.
05:56Il l'avait même fait dans un débat, je crois, face à Daniel Cohn-Bendit aux élections européennes.
06:00Il n'a même pas se justifié là-dessus.
06:04Alors, écoutez le deuxième passage.
06:06J'ai été sali, dit-il.
06:10Et depuis quatre mois, je suis quotidiennement sali.
06:16Je suis quotidiennement diffamé avec des affirmations qui reposent en grande partie sur le témoignage de cette dame
06:27contre laquelle je n'ai rien, je n'ai jamais rencontré, ou si, une fois, peut-être, elle est venue me dire bonjour,
06:32comme elle le dit dans cette rencontre.
06:36Donc, je dis que l'affirmation qu'elle a faite sous serment devant vous est une affirmation qui ne peut pas tenir,
06:44qui ne peut pas être acceptée.
06:47Et donc, je dis que cette affirmation est une affabulation sous serment.
06:53De qui parle François Bayrou ?
06:54Il parle d'une ancienne enseignante de Betaram, Françoise Gülung,
06:58qui affirme que François Bayrou et son épouse avaient été alertés en cas de violence.
07:03Il a rappelé quand même, François Bayrou, que son épouse n'a jamais été professeure à Betaram.
07:07Elle est allée pendant neuf mois, une heure par semaine, faire de l'éveil religieux.
07:12Donc, on sait ce que c'est.
07:14On a tous été parfois dans des établissements privés.
07:18Et il y a une personne, généralement, d'ailleurs c'est une femme, qui vient faire la catéchèse,
07:21le mercredi matin, et elle vient une heure par semaine.
07:24Donc, elle a un regard assez lointain sur l'établissement.
07:28Forcément, elle n'est pas dans cet établissement en permanence.
07:31Donc, il a rappelé cela.
07:34Je ne sais pas si vous avez des réactions à proposer, ou on peut écouter.
07:39Oui, moi je trouve que le Premier ministre, on lui fait vivre véritablement un chemin de croix.
07:45Il avait quand même ses enfants à Betaram, et on ose soupçonner qu'il y eût été au courant de faits complètement ignobles.
07:52On a entendu aussi, d'ailleurs, par ailleurs, le témoignage de sa fille.
07:55Donc, il est touché dans sa chair par rapport à cette histoire.
07:58On le sent très grand.
07:59Et on a ce trotskiste, ce monsieur Vanier, qui va l'asticoter encore.
08:04Enfin, il y a un côté inhumain.
08:06Secondo, il y a le côté de la limite de ce genre de commission d'enquête parlementaire,
08:09parce qu'on met sur le grill un Premier ministre, alors que ça ne touche absolument pas à la bonne marge de l'État,
08:14et à l'exercice de ses fonctions.
08:16Et troisièmement, François Bayrou a dit lui-même qu'il pensait qu'il était autant mis sur le grill,
08:21parce qu'on lui faisait payer sa dimension catholique.
08:24Et je pense qu'il n'a pas tort, parce que Paul Vanier, quand même,
08:27ne se cache pas de vouloir supprimer l'école privée sous contrat.
08:34Je suis à 100%.
08:35Il ne se cache pas d'avoir tout fait pour éliminer l'école Stanislas quand elle était sur le grill en 2024.
08:41Et il dit carrément qu'il veut supprimer l'école privée.
08:45Non, il ne veut pas supprimer.
08:46Il veut faire ce que voulait faire François Météran en 1981.
08:49La région de Savary.
08:50Voilà, la région de Savary faire ce grand service.
08:53D'accord, mais c'est quelque part tuer l'ADN de l'école catholique.
08:56Voilà, tout simplement.
08:57Donc, on a un inquisiteur.
08:59Que l'école privée, en fait, ne soit plus sous contrat et soit autonome financièrement.
09:06Je suis d'accord avec ça.
09:08C'est plus d'ailleurs un procès en sorcellerie qu'un procès de Moscou.
09:12Et je crois qu'effectivement, le fait qu'il s'agisse d'un collège catholique joue énormément.
09:19C'est une affaire qui remonte à 30 ans.
09:21Il a le droit de ne pas se souvenir de tout ce qui s'est passé il y a 30 ans.
09:25Enfin, j'ai beaucoup aimé l'épisode de la meute.
09:29Et je pense que ça, quand même, ça ressemble un petit peu à l'arroseur arrosé.
09:34Écoutons un dernier passage sur les violences de Bétharam.
09:38Et c'est le Premier ministre qui parle.
09:41Vous m'avez demandé de vous soumettre à l'avance les documents.
09:45Et je n'avais aucune envie de vous soumettre les documents.
09:47Excusez-moi.
09:49Excusez-moi.
09:50Il se trouve que je n'ai pas eu le sentiment que la commission était totalement objective.
09:59Et donc, j'ai le droit d'avoir un sentiment différent.
10:03Je vais quand même rappeler les bases.
10:06C'est une commission d'enquête.
10:08C'est une commission parlementaire.
10:10C'est une commission d'enquête.
10:11Le but, c'est de contrôler l'État et l'action de l'État.
10:15Vous êtes membre du gouvernement.
10:16Je pense qu'on est tout à fait dans nos prérogatives.
10:18Et je pense que quand on veut projeter un document, il est quand même de bonne alloi de prévenir la présidente de la commission.
10:26Je vous ai prévenu ?
10:27Je vous ai demandé le contenu des documents.
10:29Vous m'avez donné deux documents écrits et aucune vidéo.
10:32De toute façon, c'est une vidéo qui est consultable sur le site de l'Assemblée.
10:36La commission l'a vue puisque les membres de la commission éducation sont membres de la commission d'enquête.
10:42Donc, je pense qu'il n'y a pas trop de sujets là-dessus.
10:44Johan, l'extrême-gauche, l'extrême-gauche traditionnellement, mais aussi évidemment les trotskistes, sont assez bien organisés.
10:50C'est eux qui demandent ces commissions d'enquête.
10:52Bien sûr.
10:53Pourquoi n'y a-t-il pas le pendant des commissions d'enquête à droite ?
10:56Pourquoi toutes ces commissions d'enquête sont demandées par l'extrême-gauche et présidées par des gens d'extrême-gauche ?
11:01Mais en raison de la composition du bureau de l'Assemblée nationale ?
11:03Le bureau de l'Assemblée nationale, naturellement.
11:05Non mais il faut l'expliquer.
11:06Il faut le dire.
11:07C'est que parfois je pose des questions dont je connais la réponse.
11:09C'est vrai.
11:10Mais tout le monde...
11:11Il se trouve que le NFP est désormais majoritaire au sein du bureau de l'Assemblée nationale.
11:17Et c'est la plus haute instance de l'Assemblée nationale.
11:20C'est là où on prend toutes les décisions les plus importantes qui régissent le palais.
11:23Mais par exemple sur la France insoumise, il pourrait y avoir une commission d'enquête ?
11:26Je crois que la droite souhaiterait mettre en place une commission d'enquête.
11:29Ils peuvent naturellement.
11:31Alors chacun a un droit de tirage.
11:32C'est-à-dire que chaque groupe politique a le droit d'organiser chaque année une commission parlementaire.
11:39Et alors ils sont libres de décider naturellement quelle commission parlementaire ils veulent organiser.
11:42Parce que là, évidemment, vous inquiétez...
11:44Une commission d'enquête.
11:45C'est très juste ce qu'a dit Véronique Jacquet.
11:47La cible, c'est l'école catholique.
11:49Bien sûr.
11:49Il ne faut pas être dupe de ça.
11:50Bien sûr.
11:50L'école catholique et François Bayrou, ici, peuvent faire les deux.
11:54Faire tomber le gouvernement et effectivement...
11:56Mais Paul Vallier, essaie de faire...
11:58On en a souvent parlé.
12:00Les enfants qui étaient au contact d'adultes, dans tous les domaines, école privée peut-être, sans doute, école publique,
12:07mais également dans le monde du sport, j'en ai souvent parlé, il y a eu des abus terribles, importants.
12:12On l'a vu dans le sport, notamment dans le patinage artistique, etc.
12:16Là, on cible, évidemment, particulièrement l'école privée et la religion catholique qui a vraiment fait ce qu'il fallait faire depuis de nombreuses années.
12:27Parce que c'est de mettre un rapport entre ces agressions sexuelles et évidemment la religion catholique.
12:35Et dans un climat aujourd'hui qui est très tendu en France sur le plan religieux, c'est une manière de pointer la responsabilité de l'église de Rome.
12:43Il ne faut pas être dupe.
12:44Il faut le dire.
12:45Il faut rappeler que c'est ce député de la France insoumise qui est donc co-rapporteur.
12:49Être rapporteur d'une commission, c'est plus important que d'être président de la commission.
12:52Parce que ça veut dire que c'est lui qui...
12:54C'est Julien Santoul qui était le rapporteur.
12:56Mais lui, il est co-rapporteur avec une députée de la majorité du bloc central.
13:00Il a co-rédigé le rapport final.
13:02Donc, on peut déjà supposer ce que sera ce rapport final.
13:05Mais en même temps, ça n'a pas de conséquences, le rapport.
13:07Il sera évidemment à charge.
13:08Mais ça n'a pas de conséquences.
13:10Ce n'est pas une cour de justice.
13:12Non, mais si la commission juge effectivement qu'il y a des incohérences, ils peuvent saisir le procureur.
13:17Mais je le répète, il n'y a pas de...
13:19D'une enquête.
13:20Oui, mais je le répète, il n'y a pas de...
13:22Ah non, eux ne peuvent pas prendre de sanctions directement.
13:24Naturellement, naturellement.
13:24Ils peuvent saisir la justice.
13:26Je peux vous dire que, heureusement, parce qu'avec M. Vanier, vous, vous,
13:31Véronique, sans doute, vous, évidemment, et on y est tous.
13:37On parle à Bav, la Diverstock, et nos familles ne nous revoient pas tout de suite.
13:41Je vous le dis, nos familles ne nous revoient pas tout de suite.
13:43Votre explication sur les compositions des commissions de requête me paraît partielle.
13:48Je pense que la gauche est plus entreprenante que la droite.
13:51Oui, oui, vous avez parfaitement raison.
13:53Vous avez parfaitement raison, elle est plus organisée, elle travaille parfois plus.
13:56Elle travaille mieux.
13:57Elle travaille plus.
13:59Elle est très méthodique et très organisée pour tenir ce genre de rôle.
14:02Mais vous avez parfaitement fait une certitude.
14:04Pardon, sur mes obsessions, on aurait pu m'amener une commission d'enquête, par exemple, sur l'audiovisuel public.
14:10Bien sûr.
14:10Ah bah tiens, d'ailleurs, Mme Dernotte a été reconduite ce soir.
14:13Reconvise.
14:15Donc, troisième mandat.
14:17Mais c'est normal, puisqu'elle a la CGT avec elle lundi, avec les syndicats sur France Télévisions.
14:23Après l'incident de samedi dernier, Société des journalistes, pas un mot.
14:28Syndicats, pas un mot.
14:30La presse, pas un mot.
14:32Donc, c'est extraordinaire.
14:33C'est formidable ce qui s'est passé.
14:35Ça n'a pas existé.
14:36Non, non, les syndicats journalistes de BFM sont plus entreprenants, pas pour défendre M. Mélenchon, que le syndicat de France 2.
14:48Bon, Benjamin Netanyahou a répondu à Emmanuel Macron sous le feu des critiques.
14:55Lors de son allocution télévisée, Emmanuel Macron a jugé hier sur inacceptable la politique de Benjamin Netanyahou.
15:00Et qu'a dit aujourd'hui Benjamin Netanyahou ? Vous allez sans doute découvrir ces mots.
15:08Macron a de nouveau choisi de se ranger du côté d'une organisation terroriste, islamiste, meurtrière
15:13et d'en relayer la propagande ignoble accusant Israël de crimes rituels.
15:19Bon, est-ce qu'il y a une escalade ou pas ?
15:22Je vous propose d'abord d'écouter Emmanuel Macron et après vous allez nous donner votre avis.
15:26Aujourd'hui, c'est un drame humanitaire et c'est inacceptable.
15:33C'est un drame et c'est horrible.
15:34Moi, mon boulot, c'est de tout faire pour que ça s'arrête.
15:36J'ai été l'un des seuls dirigeants à aller à la frontière.
15:39Et j'ai vu toute l'aide que la France, tant d'autres pays acheminent, qui étaient à la riche, qui étaient là, bloqués par les Israéliens.
15:45Et donc, je le dis avec fort, ce que fait aujourd'hui le gouvernement de Benjamin Netanyahou est inacceptable.
15:50Et aujourd'hui, la crise humanitaire est la plus grave que nous ayons connue depuis octobre dernier.
15:55Ça, c'était hier soir. Est-ce que je vous ai lu ? C'était la réponse à ce qu'avait dit hier soir Emmanuel Macron.
16:01En peu de mots, évidemment.
16:04D'abord, la réponse de Netanyahou par rapport au Hamas fait allusion au fait que nous baignons dans un océan de mensonges.
16:16Je n'aurai pas assez de temps pour vous expliquer que ce qu'on vous dit là, ce que disent les ONG, ce que dit l'ONU, est mensonger.
16:24Pour ne prendre qu'un seul exemple, je pourrais vous en prendre mille.
16:27C'est quand l'on dit Israël a bombardé un hôpital.
16:32En fait, Israël a bombardé le sous-sol d'un hôpital où se trouvaient les gens du Hamas.
16:38Il est très possible qu'on vous annonce demain ou après-demain que le nouveau patron du Hamas, si noir, qui était le frère du défunt, a été tué.
16:48Personne n'a essayé de bombarder.
16:51Donc, M. Macron, je ne sais pas s'il est victime lui-même de cette propagande ou pas, il y a ça.
16:56Et donc, Benjamin Netanyahou fait allusion à ça.
16:58Mais il explique aussi, Benjamin Netanyahou, et ce qui provoque également son nire, c'est que M. Macron n'a pas été extrêmement diligent pour protéger les juifs français.
17:11D'accord ? M. Macron n'a pas manifesté, il a refusé, il est plus courageux verbalement, il a refusé de manifester pour ne pas vexer les banlieues.
17:25Il y a un divorce entre la communauté juive et Emmanuel Macron, peut-être.
17:30Mais de là à dire qu'Emmanuel Macron n'a pas protégé les juifs français, c'est quelque chose que je ne reprendrai pas.
17:37Excusez-moi, alors là, je me permets de le dire.
17:41Mais il y a un divorce, il n'a pas manifesté, etc.
17:44Mais je n'irai pas jusqu'à dire ce que vous dites là.
17:47Alors là, j'ai un problème de compréhension.
17:48M. Macron, ça n'est contesté par personne, n'a pas voulu aller à la manifestation.
17:55Oui, vous avez raison.
17:56Mais ce n'est pas le sujet.
17:57Mais vous avez raison.
17:58Il a expliqué que ce n'était pas.
18:00Il l'a expliqué en plus, que c'était pour ne pas froisser la population musulmane.
18:05C'est difficile de ne pas dire qu'il n'a pas protégé en l'espèce.
18:10Non, mais là, l'accusation, elle est quand même vraiment outrancière.
18:13Il protège tous les Français, il protège tous les Français.
18:15Je pense que...
18:16Le président de la République protège tous les Français.
18:17Parlons du principe que le président de la République protège ou est là pour protéger tous les Français.
18:21Bon, écoutez, moi j'ai du mal.
18:22Là, ce n'est même pas ce dont l'accuse Netanyahou.
18:24Il lui dit...
18:25Non, non, non, non.
18:25Dans un autre passage, il lui reproche ça.
18:30Et enfin, c'est Golnadel qui constate que M. Macron a le verbe quand même plus haut envers M. Netanyahou qu'envers M. Théboune.
18:41Est-ce que ça fait de lui un compagnon de route du Hamas comme semble le dire Netanyahou ?
18:45C'est une réaction qui est outrancière.
18:46C'est une escalade.
18:47Ce n'est pas possible de dire ça.
18:48Et ensuite, deuxième point, dans l'extrait qu'on a diffusé et le président l'a dit hier sur TF1,
18:54il évoque le fait que l'aide humanitaire, elle est bloquée.
18:56Ça, c'est un vrai sujet quand même.
18:57On ne peut pas le nier.
18:58Donc, le problème que l'aide humanitaire soit bloquée, c'est documenté par des ONG,
19:02par toute la presse à peu près internationale, par tous les observateurs sur place.
19:05Donc, là, à un moment donné, il y a aussi un problème humanitaire qui va se poser et qu'il convient de régler.
19:11Dire ça, est-ce que ça fait de vous un compagnon de route du Hamas ? Je ne pense pas.
19:15Le gouvernement israélien, depuis plusieurs jours, souhaite que ce soit des entreprises privées qui s'occupent de l'aide humanitaire.
19:25Parce que, jusqu'à maintenant, c'était le Hamas qui prenait l'aide humanitaire pour lui.
19:31Je n'y peux rien.
19:32C'est comme ça.
19:32C'est la mi-temps.
19:35C'est la mi-temps.
19:36Pour le revendre.
19:37Merci.
19:39C'est la mi-temps.
19:41On parlera d'hier, ce qui s'est passé hier soir.
19:44Je pense que c'est une émission qui marquera.
19:46Elle est très importante, cette émission.
19:48Ah bon ?
19:48Très, très importante.
19:49Je pense.
19:50Dans les grandes émissions de la télé, télé politique, c'est une émission qui marque.
19:55Vous m'étonnez ?
19:56Oui, parce qu'on a vu un président impuissant qui a été attaqué fortement, comme rarement.
20:04Et pour la première fois, Emmanuel Macron, la parole ne suffisait plus.
20:10Il a lui-même compris que face à ce bilan, face à la réalité, face aux chiffres, face aux statistiques, face aux résultats, il était démuni.
20:20Vous pensez que s'il était à refaire, il ne le referait pas.
20:21Et il était démuni.
20:23Il n'a rien compris.
20:23Ah, je pense aujourd'hui que si c'était à refaire, il ne le referait pas.
20:26Oui, je pense qu'il est intelligent et qu'il ne referait pas.
20:28Il doit se dire, ben oui, j'ai...
20:30Ce que ça montre surtout, c'est que c'est un président qui subit, en fait.
20:32C'est un président qui subit.
20:33Non, oui.
20:34Allez, on en parle après la pause.
20:35Je me suis persuadé que c'est trouvé très bon.
20:37Non, je ne crois pas.
20:38Ça, c'est possible.
20:39Ah oui.
20:39C'est sûr.
20:40C'est sûr, même.
20:41Oui.
20:42Rien ne peut les demander.
20:43Mais rien.
20:50Il arrive que nous le soyons.
20:54Évidemment.
20:56Il y a une séquence très révélatrice hier.
20:58Emmanuel Macron a parlé de l'insécurité.
21:00Et il a dit, jamais j'ai parlé d'insécurité aux Français.
21:04Et ça révèle le poids de la parole chez Emmanuel Macron.
21:10C'est-à-dire qu'il oublie ce qu'il dit.
21:12Parce qu'il a souvent parlé d'insécurité.
21:14Souvent, il en a parlé.
21:16Et c'est la difficulté avec Emmanuel Macron,
21:18c'est que la parole est changeante, mouvante.
21:21Mais il pense qu'avec la parole, il s'en sort.
21:22Et c'est vrai qu'il s'en sort toujours au moment X.
21:25Au moment sur un plateau, quand il parle,
21:27quand il a eu des gens, il s'en sort à ce moment-là.
21:29Mais si tu fais du fast...
21:31Comment on dit ? Fast-checking ?
21:32Fact-checking.
21:34Et que tu vérifies ce qu'il a dit, là,
21:36effectivement, il y a un souci.
21:37Alors, écoutez ce qu'il dit hier soir.
21:40J'ai déjà assez à mon compteur tout seul
21:42pour répondre de ce que je dis moi.
21:43C'est trop facile.
21:44Non, ce n'est pas trop facile.
21:45Moi, je ne m'avais jamais entendu dire aux Français,
21:47vous avez un sentiment d'insécurité.
21:48Je me suis toujours battu
21:49pour essayer de remettre la sécurité partout.
21:52Et c'est une course de vitesse.
21:53Le maire que vous êtes le sait.
21:55Et je salue d'ailleurs tous les maires de France
21:56qui se battent au quotidien pour ça.
21:58Il n'y en a pas un qui aime que sa ville soit dans l'insécurité.
22:00Donc, simplement, vous avez raison de dire
22:02qu'on a trop tardé sur ce sujet.
22:04Moi, je fais qu'on avance.
22:05Il y a 8 ans, vous êtes chef d'État.
22:07C'est vrai.
22:07Mais enfin, il y a 8 ans,
22:08la question n'était pas posée comme ça.
22:09Parce que vous, vous n'avez pas la posée comme ça.
22:10Non, parce que, pardon, moi, je le dis aussi...
22:12Vous rigolez ou quoi ?
22:13Non, mais...
22:13Ça n'existait pas, les problèmes d'inviteur ?
22:15Ça ne fait pas 8 ans que vous m'interpellez sur le sujet.
22:17Enfin, attendez, comme tous les maires...
22:19Non, pas...
22:20Non, tous les maires comme moi.
22:22Ça, c'est vrai qu'à sa tombe de maire,
22:24ils ne voulaient même pas ramer leur police municipale.
22:25C'est ce que j'allais dire.
22:26On parle d'une situation
22:27où il y avait des tas de grandes communes
22:28où on ne voulait pas de police municipale,
22:29d'autres ne voulaient pas les armées,
22:30et où on a dû ferrailler,
22:32je me souviens, avec Gérald Darmanin en particulier,
22:34pour convaincre certaines grandes villes
22:35de développer la vidéosurveillance.
22:37Et parfois, on l'a payé.
22:38Pardonnez-moi de le dire comme ça,
22:39et c'est trivial,
22:40il est gonflé.
22:41Oui, c'est sûr.
22:42Il y a 8 ans, c'était le même sujet.
22:45Laurent Oberton a écrit
22:46La France Orange Mécanique
22:47il y a plus de 8 ans.
22:49Il est gonflé de dire que...
22:52C'est ça qui est terrible.
22:53C'était le même sujet.
22:55C'est de pire en pire,
22:57mais le sujet existait déjà fortement.
22:58Alors, écoutez,
22:59là, on comprend quand même
23:00qu'il admet l'idée
23:01que l'insécurité est importante
23:03dans France et massive.
23:04Il y a un an.
23:06Qu'est-ce qu'il dit ?
23:07C'est de la faute de CNews.
23:10Pourquoi les extrêmes montent partout ?
23:11Pourquoi on a 50% aux extrêmes ?
23:13D'abord, parce que dès qu'il y a
23:14un fait divers,
23:15il est monté en épingle partout.
23:18J'étais à Oradour il y a deux jours.
23:21J'ai dit au maire de Oradour,
23:21mais il y a des choses dramatiques
23:22qui se passent chez vous.
23:23Il y a un gros problème
23:23d'immigration, d'insécurité.
23:25Le maire de Oradour me dit non.
23:27Mais quand les gens sont tous les jours
23:28devant la télé ou les réseaux sociaux
23:29et voient cet orange mécanique
23:32à tous les bords,
23:32il dit ça va m'arriver.
23:34C'est ça aussi.
23:36S'ajoutent, on installe,
23:38les problèmes de pouvoir d'achat.
23:39Et donc je dis,
23:40si on n'a pas aussi
23:42une forme d'éthique démocratique
23:45du débat,
23:47ça ne peut pas marcher.
23:48Et donc s'il y a une prime
23:50toujours à l'émotion négative,
23:51à la surréaction,
23:54à l'épisode du moment,
23:56je vous le dis,
23:57ce qui triomphe,
23:58c'est celui qui porte le mieux
23:59l'émotion négative.
24:00Mais ça ne fait pas
24:01un axe de gouvernement.
24:02L'épisode du moment,
24:04c'est une personne
24:04qui est enlevée dans Paris.
24:06C'est un pompier
24:07qui a failli perdre la vie.
24:09En fait,
24:09c'est tous les jours.
24:11C'est tous les jours.
24:11Et là,
24:12il y a un an,
24:12ça, ça, il y a un an.
24:13Il dit ça n'existe pas.
24:14En tout cas,
24:15ça n'existe pas
24:15comme on nous le raconte.
24:16C'est ce qu'il dit.
24:18Donc là,
24:18il ne prend pas,
24:18il y a un an,
24:19conscience de ce qui se passe.
24:20Ce n'est pas il y a huit ans.
24:21Donc,
24:22il est gonflé.
24:24Pardonnez-moi.
24:24Le président est changeant.
24:26Oui,
24:26mais il est gonflé.
24:27Pour le moins changeant,
24:28il est gonflé.
24:29Mais hier,
24:29il était très en difficulté.
24:31Alors,
24:31attendez,
24:31attendez,
24:31attendez,
24:32parce que je vais vous montrer
24:34ce qu'il dit en 2021.
24:35Il dit qu'il n'a jamais dit,
24:37prononcer le mot
24:38sentiment d'insécurité.
24:39Écoutez ce qu'il dit
24:40en 2021 au français.
24:43Ce que notre nation vit,
24:44c'est un sentiment d'insécurité,
24:47mais où,
24:48en quelque sorte,
24:48tout rentre en harmonique.
24:49C'est-à-dire,
24:50c'est l'inquiétude
24:51sur est-ce qu'on va réussir
24:52à financer ceci, cela.
24:53C'est l'inquiétude
24:54sur le sujet climatique.
24:56C'est l'inquiétude
24:56face aux faits migratoires.
24:58Une dame, d'ailleurs,
24:59a fait miroiter les deux sujets.
25:01C'est l'inquiétude culturelle.
25:03Et c'est l'inquiétude
25:03liée aux faits divers.
25:04Tout ça,
25:05au fond,
25:06correspond à un même sentiment
25:07dans notre pays.
25:07Et quand il disait
25:08qu'on ne posait pas la question
25:09de la même manière
25:10en 2017
25:11quand il est élu,
25:12écoutez ce qu'il dit
25:13sur la sécurité en 2017.
25:15Si nous voulons répondre
25:18au sentiment d'insécurité
25:20comme à la réalité
25:21de l'insécurité
25:21que vivent bon nombre
25:23de nos concitoyens,
25:24ce que je souhaite,
25:25c'est créer une police
25:26de sécurité quotidienne.
25:28Donc c'est bien en 2017,
25:30il en parle lui-même,
25:31enfin.
25:31Donc quand,
25:33hier soir,
25:34Robert Ménard lui dit
25:34mais enfin,
25:35vous êtes président depuis 8 ans,
25:36qu'est-ce que vous avez fait ?
25:37Bah c'est fini.
25:38Voilà,
25:38le match est plié.
25:40Qu'est-ce que vous voulez
25:40je vous dire ?
25:40Moi,
25:42votre étonnement m'étonne.
25:43Pardon de vous le dire.
25:46Là,
25:47il emprunte.
25:48C'est la phrase.
25:49Oui,
25:49c'est la phrase
25:49que vous avez.
25:51Avant de me lui passer,
25:52il me l'a piqué.
25:53Non mais vous plaisantez ou quoi ?
25:54La prochaine fois,
25:55je le déposerai.
25:59Il n'y a pas.
26:00Très sincèrement,
26:01j'essaye de ne pas être vexant.
26:04Je ne fais plus attention
26:06à ce qu'il dit
26:07depuis déjà des lustres
26:09parce que justement,
26:10il dit tout
26:11et c'est au contraire.
26:12les jours pairs
26:14et les jours impairs.
26:15Donc maintenant,
26:16vous êtes en train
26:17de rechercher
26:18ce qu'il a dit.
26:19Il a dit tout
26:20et son contraire,
26:21je suis désolé.
26:22Souvent,
26:22Macron varie,
26:23bien folle qui s'y fit.
26:24C'est terrible.
26:25Ce n'est pas varié,
26:26pardonnez-moi.
26:27Ah si,
26:28c'est varié.
26:28Non,
26:29c'est varié,
26:30c'est gentil en fait.
26:31C'est un cas de l'euro,
26:31vous le mettez
26:32sur une couverture écossaise.
26:33Varier,
26:33c'est modéré.
26:34Oui,
26:34non mais varier,
26:35c'est modéré,
26:36c'est que...
26:37Oui,
26:37c'est...
26:38Moi,
26:42on doit du respect
26:43au président de la République.
26:44Mais ce n'est pas varié.
26:46Comment ne pas penser
26:47à cette émission,
26:48après cette émission,
26:49que nous allons avoir
26:50encore deux ans.
26:52Oui.
26:52Deux ans,
26:53vous vous rendez compte ?
26:54Deux ans
26:55de perdus pour la France.
26:58Deux ans,
26:58alors qu'on est en train
26:59de s'enfoncer
27:00dans les profondeurs
27:01du classement
27:02quand on est en train
27:03de perdre
27:04dans tout,
27:04dans tous les domaines.
27:05Mais pourquoi il est venu hier ?
27:06Deux ans.
27:06Pourquoi il est venu ?
27:07Pour reprendre la main
27:08par rapport aux Français.
27:09Mais reprendre la main
27:09de quoi ?
27:10Il se fait malmener
27:11pendant trois heures.
27:12Il sortait d'une séquence
27:13plutôt réussie à Kiev.
27:15Là,
27:16il part pour le Vietnam,
27:17donc on va le voir
27:18pendant je ne sais
27:18combien de jours.
27:19En juin aussi,
27:19il a des dévoyages.
27:20Donc à la limite,
27:21il pouvait un peu
27:21se mettre à l'écart.
27:22Il vient pour quoi ?
27:24Je parle donc je suis.
27:26Il ne veut pas paraître
27:26comme le président
27:27qui nous vient
27:28les présentaires.
27:29C'est le bon titre
27:30pour une chronique,
27:31ça ?
27:31Je parle donc je suis.
27:32Non,
27:32mais alors,
27:32le gars,
27:33t'en fais.
27:33Ah non ?
27:34Je ne vais plus rien dire.
27:35Je parle donc je suis,
27:36c'est pas mal.
27:37Oui, mais bien sûr.
27:37Ah c'est pas mal
27:38pour le journal du dimanche
27:39je parle donc je suis.
27:40Mais je pense qu'il a voulu
27:41envoyer un message
27:42à François Bayrou aussi.
27:43Il a voulu lui montrer
27:45que sur le plan intérieur,
27:46il fallait compter avec lui
27:47et que François Bayrou
27:48n'avait pas les mains
27:49complètement libres.
27:50Sauf qu'il en sort laminé
27:52que tout le monde ce matin
27:53dit que c'est impuissant.
27:55En l'occurrence,
27:56sur l'insécurité,
27:57c'est un sujet
27:59dont il ne s'est jamais saisi
28:00et donc il n'a jamais voulu
28:01entendre parler
28:02qu'il a toujours nié
28:03et sous-estimé.
28:04Mais la phrase, moi,
28:05qui m'a le plus halluciné hier,
28:07c'est quand il a dit
28:08sur l'immigration,
28:09parce qu'on lui parlait
28:10des problèmes concernant
28:11l'immigration,
28:12des vagues migratoires,
28:13et il dit
28:13sur l'immigration,
28:15nous avons à continuer
28:16à être efficaces.
28:18Donc ça signifie
28:19qu'il considère
28:20que depuis 8 ans,
28:21en matière d'immigration,
28:22ils mènent une politique
28:23qui est efficace.
28:23Mais ce qui m'a frappé aussi
28:24hier soir,
28:26c'est que grâce d'ailleurs
28:27à Agnès Verdier-Molinier
28:28qui a été remarquable,
28:29moi je trouve,
28:30qui l'a plus que molesté
28:33sur l'argumentaire,
28:35c'est qu'en économie,
28:36il ne touche pas sa bille.
28:38Et ça, pardonnez-moi,
28:39pardonnez-moi,
28:40mais attendez,
28:41ça c'est quand même
28:42un élément au départ,
28:44ça devait être
28:44le Mozart de la finance,
28:45il devait être...
28:46Il avait des lettres de noblesse
28:48dans cette élite économique.
28:50Et je suis désolé
28:51quand je le vois face
28:52à Agnès Verdier-Molinier,
28:53il y a de quoi se poser.
28:53Mais alors,
28:54Adé Charg,
28:55il a choisi des gens
28:56qui n'étaient pas
28:57des fers-valoirs.
28:58Mais c'est pour ça
28:58que je vous dis,
28:58qu'est-ce qu'il est venu faire ?
29:00Honnêtement,
29:00je voudrais qu'on est con...
29:01C'est mieux que les réponses.
29:02Je suis d'accord avec vous.
29:03Alors, réaction de Marine Tondelier,
29:05François Hollande
29:06et M. Chenu.
29:08Moi, j'attendais rien.
29:16Mais c'est vrai qu'avec Emmanuel Macron,
29:18même quand on n'attend rien,
29:19on est déçu quand même.
29:19Donc c'est une performance.
29:21Et surtout,
29:22l'attente,
29:23ce n'était pas une attente de moi.
29:24C'est une attente
29:24que lui a créée.
29:26Vraiment,
29:27il y a eu du bataille,
29:27il y a eu des effets d'annonce.
29:29Il voulait donner rendez-vous
29:31aux Français,
29:32créer cette attente
29:33pour que tout le monde
29:33regarde l'émission.
29:34Il y avait une émission hier soir
29:36qui était supposée
29:37éclairer
29:39les deux années
29:40qui restent
29:41à Emmanuel Macron
29:42pour finir son mandat.
29:45Une émission
29:46qui était censée
29:47donner la parole
29:48aux Français
29:49et en l'écurance,
29:50c'est Emmanuel Macron
29:52qui a gardé la parole.
29:53Commentateur
29:54de son propre échec,
29:56commentateur
29:56de ses insuffisances
29:58qui se défausse
30:00lorsque quelque chose
30:01ne va pas.
30:02On a compris,
30:03voilà,
30:03Emmanuel Macron,
30:03il n'est ni à droite
30:05ni à gauche
30:05mais il était
30:06complètement à l'ouest.
30:07J'aime bien écouter
30:08François Hollande
30:08parce qu'il a fait
30:09d'une méchanceté.
30:11Ça dégouline de méchanceté.
30:14Et je trouve
30:14que c'est assez...
30:15Il sussote chaque mot
30:18comme un bonbon.
30:19On le sent.
30:21On le sent.
30:21On le sent très personnel.
30:22Ça dégouline de méchanceté.
30:24C'est très rare.
30:25Je crois qu'il y a
30:26un point de popularité
30:27qui descend pour le président.
30:28Je vous assure,
30:28c'est de la méchanceté
30:29à l'état pur.
30:30Voilà,
30:31pur chic-mique.
30:31En tout cas,
30:32l'un comme l'autre,
30:34François Hollande,
30:34président,
30:35comme Emmanuel Macron,
30:36n'ont pas été capables
30:37de dire
30:39à quoi était due la violence.
30:41Je suis d'accord.
30:42Je voudrais qu'on avance.
30:43Je voudrais qu'on écoute
30:44M. Ménard
30:46qui l'a trouvé un peu là hier
30:47et Mme Verdier-Molinier.
30:49Écoutez-les tous les deux ensemble.
30:50Écoutez,
30:54j'ai trouvé que sur le diagnostic,
30:56finalement,
30:57il était obligé
30:57de reconnaître que...
30:59Que vous avez raison.
30:59Voilà,
31:00on a un gros problème.
31:01Il ne peut rien faire.
31:02Il ne peut pas dire le contraire.
31:03Il ne peut pas dire
31:04qu'on n'est pas
31:05le pire déficit public
31:07de la zone euro.
31:08Il ne peut pas dire
31:09qu'on n'est pas
31:10dans les pires
31:10au niveau de dette
31:11par rapport
31:12à la richesse nationale.
31:13Et c'est vrai que souvent,
31:14il a dit,
31:14finalement,
31:15ce n'est pas vraiment ma faute.
31:17Ce n'est pas moi
31:17qui fais la loi.
31:18Ce n'est pas moi
31:19qui fais ceci.
31:19Ce n'est pas moi
31:19qui fais cela.
31:21Et on pourrait s'attendre
31:21plutôt...
31:22C'est ce que je lui ai dit,
31:23d'ailleurs,
31:24il y a plus que deux ans.
31:26Aujourd'hui,
31:26finalement,
31:27il est un peu
31:28sur une position
31:29où il peut aussi
31:30quand même prendre
31:30de la hauteur
31:31parce qu'il n'a quand même
31:32pas tellement de majorité.
31:34Et ce n'est pas lui
31:34qui pilote le gouvernement.
31:37Et il pourrait,
31:39et moi,
31:39c'est ce que j'espère,
31:41s'engager pour expliquer
31:43les choses aux Français
31:44par rapport au fait
31:45qu'on est dans un moment
31:47crucial sur nos finances publiques
31:48et qu'il peut nous arriver
31:49des choses très risquées
31:51avec une crise de la dette
31:52qui pourrait vraiment
31:54être payée finalement
31:55au final par nous tous
31:56avec des ponctions
31:57sur l'épargne,
31:58avec des impôts supplémentaires,
32:00avec vraiment
32:00des risques très importants.
32:03Autant,
32:04honnêtement,
32:04il est à l'aise
32:05sur les chiffres,
32:06sur la politique internationale
32:08et tout.
32:08Et puis,
32:09il a des succès
32:09dans ce domaine-là
32:10sur la politique internationale,
32:11honnêtement.
32:12Mais il y a des choses
32:12où j'applaudis et tout.
32:14Autant,
32:14dès qu'on en arrive
32:15au quotidien des gens,
32:17je pense que c'est un autre univers
32:18que pour lui.
32:20Vous avez compris ?
32:20J'ai eu l'impression
32:21qu'il était un peu là
32:23des choses.
32:24Je ne sais pas
32:25si vous voyez ce que je veux dire.
32:26Comme s'il avait l'impression
32:27qu'il y a encore deux ans,
32:30là,
32:31il ne va pas partir avant
32:32parce que ce n'est pas
32:32le genre de,
32:33me semble-t-il,
32:34il ne va pas,
32:35je ne crois pas
32:35qu'il va démissionner,
32:36il a envie d'être
32:37au centre des choses.
32:38Mais je crois
32:39qu'il y a une partie
32:40de la France,
32:42de ce que vivent les gens
32:43qui lui échappent.
32:45Alors...
32:45C'est pas ma faute à moi.
32:49Voilà,
32:49c'est pas ma faute à moi.
32:51Bon.
32:53C'est une chanson
32:54effectivement analysée.
32:56J'ai eu cette idée,
32:57alors,
32:58j'ai eu cette idée
32:59en écoutant
33:00Agnès Verdier-Molinier.
33:02Effectivement,
33:03c'est vraiment ça, quoi.
33:05C'est...
33:06Ça ne marche plus.
33:08Oui, voilà.
33:09Comment est-ce qu'on fait
33:10au plus haut niveau
33:11de responsabilité
33:12à l'Élysée depuis huit ans
33:13et dire qu'on n'est pas responsable,
33:15que ce n'est pas de sa faute ?
33:16Quand on est le premier,
33:18quand on est celui
33:19qui décide
33:19et qui, pendant cinq ans,
33:21même plus de cinq ans,
33:22il avait une majorité
33:23à l'Assemblée nationale,
33:24il a mené la politique
33:25qu'il a voulu mener,
33:26comment est-ce qu'on peut dire
33:27au bout de huit ans
33:28que ce n'est pas ma faute,
33:29je ne suis pas responsable ?
33:30Ça n'est pas possible.
33:31Mais personne ne le croit.
33:32Mais oui,
33:32mais vous avez raison.
33:33Mais en fait,
33:34vous avez deux solutions
33:35comme il reste deux ans
33:36et que vous ne servez plus à rien.
33:38Soit vous dites
33:38« je m'en vais ».
33:38Enfin, plus à rien.
33:40Il sert sur le réel.
33:43Il n'agit plus sur le réel.
33:45Emmanuel Macron ne peut plus.
33:47Il n'a pas la majorité.
33:48Il ne peut pas.
33:49Sur le plan international,
33:50il a encore
33:51une fonction représentative.
33:52Il a une fonction internationale.
33:54Il a quand même
33:54une fonction institutionnelle.
33:55Oui, alors vous avez raison.
33:57Je retire ce que vous avez
33:58parfaitement raison.
33:58Je retire.
33:59Je retire.
34:00Vous avez parfaitement raison
34:01et il faut être respectueux
34:02pour la fonction.
34:04Excellente.
34:05Bien évident.
34:05Mais c'est paradoxal
34:08dans les deux tableaux,
34:09que ce soit avec
34:09Mme Verdier-Molinier
34:10ou avec Robert Ménard,
34:12c'est qu'il leur a donné raison
34:13sur un certain nombre de points.
34:13Mais c'est ce que je veux dire.
34:14Il a donné raison
34:15à Mme Verdier-Molinier
34:16sur ces chiffres
34:16et il a donné raison
34:17à Robert Ménard
34:17en disant
34:18« je suis d'accord
34:19pour qu'on loue
34:19les places de prison
34:20en Espagne par exemple
34:21pour mettre les détenus
34:22qu'on n'arrive pas
34:22à loger en France. »
34:23C'est pourquoi
34:24cette émission restera.
34:28C'était un président
34:29KO debout,
34:30grogui
34:31et c'est la première fois
34:32que c'est arrivé
34:33depuis huit ans.
34:34Et surtout,
34:35je pense qu'il n'aurait
34:36pas dû la faire
34:36cette émission.
34:37Pardonnez-moi,
34:37il restera aussi le fait
34:38qu'il n'est pas capable
34:40de parler de ce qu'il n'est pas
34:40capable de parler de ce qu'il n'est pas.
34:41Oui, je répondais à Pascal.
34:42Non mais je suis sans pourcent d'accord
34:44parce que ça se passait bien
34:44à l'international.
34:45Il restera, pardonnez-moi,
34:46le fait qu'il n'est pas capable
34:47de proposer une vision aux Français.
34:48C'est quand même
34:48ce qu'on attend
34:49d'un président de la République.
34:50Oui mais pardonnez-moi Véronique,
34:51c'est fini,
34:52c'est terminé.
34:53Où est-ce que je veux
34:53emmener les Français ?
34:55Mais c'est fini Véronique.
34:56Mais on a bien compris
34:57que c'était fini
34:57mais quand même éventuellement
34:59il peut encore se rattraper.
35:00Non, là c'est trop tard.
35:02Non, c'est terminé.
35:03Les Jeux fuls les manettes,
35:04il a prévu.
35:05Non, Véronique,
35:05son bilan c'est Notre-Dame
35:09et les Jeux olympiques,
35:10tout ça c'est derrière.
35:11C'est un peu réducteur quand même.
35:12Bon oui,
35:13les Jeux olympiques, oui.
35:14Ah si,
35:14oui c'est très bien réalisé
35:15mais c'est pas réducteur
35:16parce qu'il y revient toujours.
35:18Non, non,
35:18il y revient toujours Paul.
35:20Il revient toujours.
35:20Il a quand même remis
35:21autour de la table présentement
35:22Donald Trump
35:23avec Zelensky
35:25après cet entretien chaotique
35:26à Washington.
35:27Pour le coup,
35:28sur le sujet de l'international
35:29ce qui se passe actuellement
35:30en Ukraine,
35:31c'est important.
35:31Je vais vous dire quelque chose
35:32quand même.
35:33C'est lui qui a remis
35:33Trump et Zelensky.
35:35Ah ça je le savais pas.
35:36Vu la division qu'il y a eu
35:38entre les deux
35:38et vu qu'il y a eu
35:39un canal de discussion
35:40avec Trump
35:40que beaucoup n'ont pas en Europe.
35:41C'est pas une bonne annonce
35:42pour le journalisme français
35:43ce qu'on a vu hier.
35:44Oui.
35:44Parce que les deux
35:46meilleurs interlocuteurs
35:47c'est pas des journalistes.
35:47Ils ont posé une question
35:48sur l'Algérie.
35:50Oui.
35:51Ils ont posé ?
35:52Je pense oui.
35:53Je ne sache pas.
35:54Je voudrais terminer ma phrase
35:55Gilles.
35:56Je pensais que j'étais
35:57complètement dans la...
35:59Donc
35:59ce qui est intéressant
36:01c'est que les deux
36:02meilleures interventions
36:04c'est Agnès Verdier et Moliné
36:05qui n'est pas journaliste
36:06et Robert Minard
36:07qui a toute la technique
36:08des journalistes.
36:09Il a toute la technique
36:10du journaliste
36:11puisqu'il a été longtemps.
36:11C'est un échange intéressant.
36:12Bien sûr.
36:13Mais évidemment
36:14c'est plus facile
36:15que quand tu te fais interroger
36:17je ne vais pas citer de nom
36:18mais quand tu vas
36:19là à droite
36:20à gauche etc.
36:21Il a accepté
36:22de prendre des coups après.
36:22Il est venu face à des gens
36:23qui n'étaient pas d'accord
36:24avec lui en tout cas.
36:24Oui mais surtout...
36:25Même la patronne
36:25de la CGT
36:26ça a été âpre.
36:26Oui mais Mme Agnès
36:28Verdier-Moliné
36:29elle sait de quoi
36:31elle parle.
36:32Il y avait du fond.
36:33Voilà.
36:33Alors c'est des sujets
36:34très difficiles d'ailleurs
36:35les sujets économiques.
36:37Voilà ce qu'on pouvait dire
36:37sur ce sujet.
36:38Il y a un youtubeur allemand
36:40vous avez peut-être
36:40vu cela.
36:41un youtubeur allemand
36:43d'abord un petit sondage
36:44quand même
36:44êtes-vous d'accord
36:44ou pas d'accord
36:45avec l'affirmation
36:45selon laquelle
36:46notre société a engendré
36:47une fabrique de barbares ?
36:4872% des gens
36:49pensent oui quand même.
36:51Et le mot barbare
36:52il a été dit
36:54par Bruno Retailleau.
36:55Ce serait intéressant
36:55de savoir combien
36:56le pourcentage à gauche
36:57parce que ce serait aussi
36:58une majorité.
36:59Non sûrement
36:59alors à gauche 51%
37:01mais moi vous me posez
37:02vous me demandez
37:02vous avez
37:03c'est possible
37:04une majorité à gauche
37:05c'est possible
37:06êtes-vous d'accord
37:06ou pas d'accord
37:07avec l'affirmation
37:08selon laquelle
37:08notre société
37:09a engendré une fabrique
37:09de barbares ?
37:11A gauche 51%
37:12à 48%
37:14à droite 87%
37:16à l'extrême droite
37:1790%
37:18majorité présidentielle
37:1959%
37:20Bon un youtubeur allemand
37:22ça c'est
37:22vous allez voir ce sujet
37:23c'est sidérant
37:24une vidéo
37:25d'un youtubeur allemand
37:27tournant boucle
37:28sur internet
37:28l'homme se filme
37:29au mât de meng
37:30à Nîmes
37:31dans le Gard
37:32il est spécialisé
37:33dans ce qu'il nomme
37:33les ghettos tours
37:35ce youtubeur
37:36montre le fonctionnement
37:37du point de deal
37:37avec cagoule, arme, drogue
37:39et grosse berline
37:40vous voyez ce sujet
37:41qui est effrayant
37:42Ne pensez pas
37:45que c'est comme en Allemagne
37:45ici
37:46on est là
37:46entouré de monde
37:47et c'est calme
37:48pas de flic
37:49Dans une vidéo
37:49d'une trentaine de minutes
37:51ce youtubeur surnommé
37:52Lucky Lux
37:53suit des dealers
37:54du mas de meng
37:54à Nîmes
37:55comme il l'avait déjà fait
37:56dans d'autres villes françaises
37:58le vidéaste allemand
37:59fait découvrir
38:00à sa communauté de fans
38:01l'organisation
38:02d'un trafic de drogue
38:03dans ce quartier nîmois
38:04De la position
38:06et du rôle
38:06de chaque guetteur
38:07en passant par
38:08la construction
38:09des barrages
38:10en bas des immeubles
38:11et à bord
38:11d'une voiture de luxe
38:13Lucky Lux
38:14met en scène
38:14la vie
38:15qui s'organise
38:15autour d'un point de deal
38:17des images
38:18qui suscitent
38:19de vives réactions
38:19de la part
38:20des syndicats de police
38:21Cela me donne
38:22la nausée
38:22c'est inacceptable
38:23il est bon
38:24de légiférer
38:24si les textes
38:25ne le permettent pas
38:26aujourd'hui
38:26car il s'agit
38:27véritablement
38:28d'une apologie
38:29de la délinquance
38:30et de la criminalité
38:31organisée
38:31Lucky Lux
38:32ne s'arrête pas
38:32au stade d'observation
38:33le youtubeur
38:35se permet même
38:35de chevaucher
38:36une motocross
38:37de saluer
38:38le travail
38:39des dealers
38:39pour la plupart mineurs
38:41de montrer les règles
38:42et les avantages
38:43pour les consommateurs
38:44de stupéfiants
38:45mais surtout
38:46de banaliser
38:47l'utilisation des armes
38:48Il a tiré
38:49avec son arme
38:49directe dans le mur
38:50mais t'inquiète
38:51il sait très bien
38:52que les étages du bas
38:52sont vides
38:53Face à ces démonstrations
38:54de force
38:55des trafiquants de drogue
38:56sur les réseaux sociaux
38:57le syndicat
38:58Alliance Police Nationale
38:59alerte les services
39:00de l'Etat
39:00Monsieur le ministre
39:01intérieur
39:02et le directeur général
39:03de la police
39:03sont présents
39:05également en principe
39:06ce vendredi
39:07à Nîmes
39:07donc nous souhaitons
39:08évidemment les sensibiliser
39:09à ce sujet
39:10Si pour le moment
39:11l'accès à cette vidéo
39:12est réglementé
39:13par youtube
39:13celles réalisées
39:14dans un quartier
39:15de Montpellier
39:16cumulent déjà
39:17plus de 300 000 vues
39:18Et cette réalité
39:20n'est jamais montrée
39:21Non
39:21Mais c'est absolument
39:23hallucinant
39:24Moi quand je vois
39:25ces images
39:25je pense au Danemark
39:28qui a cassé
39:29des ghettos
39:30alors justement
39:31parce qu'on ne parlait
39:34plus la langue danoise
39:35parce qu'on ne pouvait
39:36plus rentrer
39:36dans ces ghettos
39:37parce qu'il y avait
39:38du trafic de drogue
39:38parce que ça menaçait
39:40la cohésion nationale
39:41du pays
39:42ils ont été capables
39:43de faire un plan
39:43sur 30 ans
39:44validé par la gauche
39:45et par la droite
39:46pour casser les ghettos
39:47Quand je vois ces images
39:49je me dis
39:49dans 10 ans
39:50même pas 10 ans
39:50on est en France
39:51c'est pas possible
39:52de laisser prospérer
39:53des zones d'endroits
39:54de cette sorte
39:55où on insulte
39:56la France
39:57et la République française
39:58je me mets à la place
39:59de tous les français
40:00qui regardent ces images
40:01ce soir
40:01c'est absolument allurissant
40:02J'ouvre une parenthèse
40:03vous posez une question
40:04est-ce qu'hier soir
40:05on a parlé de l'Algérie
40:063h09
40:06on n'en a pas parlé
40:07il y a une question
40:08sur l'OQTF
40:08un échange avec
40:09monsieur Bénard
40:11effectivement
40:11autrement pas
40:12sur la diplomatie
40:14sur le fait qu'il refuse
40:15de marier
40:15une personne
40:15c'est quand même
40:18incroyable
40:19on a
40:20c'est vrai que c'est dingue
40:22on a
40:23on a un écrivain
40:26innocent
40:27en prison
40:28et personne
40:30pardon de vous le dire
40:31et personne n'en parle
40:32personne ne demande
40:34au président
40:34qui est
40:35pardon je le répète
40:36très fort en gueule
40:37par rapport à monsieur Netanyahou
40:39de s'expliquer
40:40de s'expliquer
40:42sur monsieur Tebboune
40:43et peut-être qu'on parlera
40:45tout à l'heure
40:45du cabine
40:47je ne sais pas
40:47si on aura le temps
40:48personne
40:49alors
40:50pardon de le dire
40:51vous m'autorisez à le dire
40:54j'autorise tout
40:57bon
40:57il se trouve
40:58qu'aujourd'hui
40:59j'étais au palais de justice
41:01j'étais très inquiet
41:03je dois le dire
41:04parce que
41:05la dictature algérienne
41:07réclamait
41:09l'extradition
41:10d'un des responsables
41:13principaux
41:14du parti
41:15cabine en France
41:16sur un dossier
41:18complètement inventé
41:21donc j'étais conduit
41:23à dire
41:23que ça n'était
41:24vous êtes l'avocat
41:24de ce cabine
41:25oui pardon
41:25je suis l'avocat
41:26d'Axel Belabassi
41:27et je suis conduit
41:30à vous dire
41:31que ça n'est pas
41:31une défaite
41:32pour la justice algérienne
41:34il n'y a pas
41:35de justice
41:36en Algérie
41:37donc que ça ne vienne
41:38pas à l'idée
41:39de
41:40pardon
41:40je veux dire
41:41du mal de personne
41:42d'interroger
41:43le président
41:44de la république
41:44sur la situation
41:46sur nos rapports
41:47avec l'Algérie
41:48ça me
41:49pardon
41:49mais ça me
41:50ça me
41:51ça me
41:51ça me
41:51ça me
41:51ça me
41:51ça me
41:51ça me
41:52vous n'avez pas
41:52tort
41:53ces images
41:54en tout cas
41:54pour revenir aux images
41:55du youtuber allemand
41:56sont effrayantes
41:57et elles seront sans doute
41:58au coeur de la prochaine
42:00élection présidentielle
42:01est-ce que ce sera
42:02monsieur Wauquiez
42:03est-ce que ce sera
42:03monsieur Retailleau
42:04il y a une élection
42:05qui se met en place
42:07dimanche
42:08pour désigner le futur
42:10président des républicains
42:11alors la droite
42:12se réveille
42:13il est peut-être bien tard
42:15certes
42:16mais elle se réveille
42:17la droite
42:17elle a un corpus idéologique
42:19de droite
42:20pour la première fois
42:21depuis longtemps
42:22elle a deux incarnations
42:24assez remarquables
42:26qu'il va falloir départager
42:31alors qu'il pense
42:33quasiment
42:34l'un l'autre
42:35la même chose
42:36c'est l'incarnation
42:37donc c'est l'incarnation
42:38qui fera la différence
42:39c'est vrai qu'il y a
42:39une vraie rupture
42:40avec ce qu'a été l'UMP
42:41par exemple
42:42qui réunissait
42:43de gens comme
42:43Nathalie Kosciusko-Morizet
42:45les juppéistes etc
42:45jusqu'à Éric Ciotti
42:47aujourd'hui ça paraît fou
42:48mais bien sûr
42:48c'était l'UMP
42:49c'était un rendement
42:50très large quoi
42:51il y avait la droite
42:52pour l'éalité
42:53la droite populaire
42:53mais vous oubliez
42:54Edouard Philippe
42:55vous avez raison
42:55qui préfère voter
42:56pour le parti communiste
42:58bien sûr
42:58des gens qui après
42:59ont rejoint
42:59le camp présidentiel
43:01donc c'est dire
43:02l'UMP
43:03qui existait à l'UMP
43:04électoriellement
43:05il ne pèse pas non plus
43:06la même chose aujourd'hui
43:07qu'il pesait du temps
43:07de l'UMP
43:08sous Jacques Chirac
43:08ou sous Nicolas Sarkozy
43:09nous sommes d'accord
43:10écoutez monsieur Wauquiez
43:11sur Bruno Retailleau
43:13et sur sa présence
43:14à Beauvau
43:15est-ce qu'elle est
43:17utile
43:18cette présence-là
43:20et moi je lui posais
43:20la question
43:21est-ce que
43:22même si on se doute bien
43:23que c'est difficile
43:24pour Bruno Retailleau
43:25de prendre beaucoup
43:25de décisions
43:26parce qu'il n'a pas
43:26la majorité
43:27mais il n'empêche
43:27qu'il est porte-parole
43:28d'une certaine manière
43:29de ses idées
43:30et que ses idées infusent
43:31et que c'est peut-être utile
43:32que Bruno Retailleau
43:33soit dans le gouvernement
43:33la réponse de Laurent Wauquiez
43:35c'était ce matin
43:36sur Europe 1
43:37vous avez très bien caractérisé
43:40ce qui est pour l'instant
43:41l'utilité de sa place
43:43au ministère de l'Intérieur
43:43il pose des constats
43:45forts
43:46que je partage
43:47il a des paroles
43:48qui sont fortes
43:49des diagnostics
43:49qu'on peut partager
43:50mais je crains quand même
43:53il faut qu'on soit lucide
43:54que les français
43:55ils n'attendent pas
43:55uniquement des constats
43:56des rapports
43:57ou des paroles
43:57ou des polémiques
43:58ça vient des français
43:58qu'il n'a pas les leviers
44:00oui
44:01mais le danger à l'arrivée
44:03Pascal
44:03c'est que si jamais
44:04ça continue comme ça
44:05ils vont finir par nous dire
44:07d'accord
44:07c'est la droite
44:08avec le vieux reproche
44:09qu'on nous fait
44:10où vous avez des paroles
44:11mais pas des actes
44:12c'est d'ailleurs pour ça
44:13que je pense que non
44:14pour l'instant
44:14oui ça peut suffire
44:15mais sur la durée
44:16évidemment que non
44:17ce que les français attendent
44:18c'est qu'il y ait une inversion
44:19ce qu'ils attendent
44:20c'est qu'à un moment
44:21ils se disent
44:21bon bah quand il y a
44:22un ministre républicain
44:23c'est pas la même chose
44:24que quand c'était
44:24un ministre macroniste
44:25et ça me renforce d'ailleurs
44:26aussi dans ma conviction
44:27et vous savez ce que je propose
44:29c'est qu'il faut que chacun
44:30soit dans son rôle
44:31aujourd'hui avec l'explosion
44:32de l'insécurité en France
44:34c'est pas réaliste
44:35de se dire que vous pouvez
44:36être ministre de l'intérieur
44:37et faire autre chose
44:38en même temps
44:38et moi ce à quoi je crois
44:41chacun dans son rôle
44:41c'est pour ça que je propose
44:42un duo
44:43Bruno au ministère
44:44et moi au parti
44:45donc Laurent Vaud
44:46qui était donc sur Europe 1
44:47ce matin
44:47et Bruno Retailleau
44:48était également sur Europe 1
44:49avec Sonia Mabrouk
44:51entre 8h15 et 8h30
44:52et vous avez pu l'entendre également
44:54sur CNews
44:55et il a répondu
44:56d'une certaine manière
44:56à Laurent Wauquiez
44:57je pense que
45:00l'émission longue
45:023h hier
45:03pour moi ça a conforté
45:05ma position
45:05ma position
45:07je l'étais dans l'opposition
45:09je suis au gouvernement
45:10je suis toujours gaulliste
45:11et comme gaulliste
45:12je me dis
45:12je me dis que
45:13nous la droite
45:14collégialement
45:15collectivement
45:16nous avons eu raison
45:17d'entrer au gouvernement
45:18pour faire barrage à la gauche
45:20puisque quand on entendait
45:21la secrétaire générale
45:22de la CGT
45:23on voit bien
45:24ce qu'aurait donné
45:25un programme de gauche
45:27à la France
45:27plus impôts
45:28plus dépenses
45:29sauraient précipiter
45:30la France
45:31dans le chaos économique
45:32et la crise financière
45:33donc de ce point de vue
45:34je pense que ça justifie
45:36ce que nous avons
45:37décidé de faire
45:39en entrant au gouvernement
45:39en revanche
45:40je suis gaulliste
45:41mais je ne suis toujours
45:42pas macroniste
45:43j'ai des vraies différences
45:44avec le président
45:46de la République
45:46est-ce qu'il y a
45:51des pronostics
45:52ou des tendances
45:53non des pronostics
45:54c'est très difficile à dire
45:54collège électoral
45:55alors c'est une
45:56ce sont les adhérents
45:57primaire fermée
45:58ce sont les adhérents
45:59il y a combien d'adhérents
46:00il faut être membre
46:01du parti
46:01les républicains
46:02vous le savez combien
46:03il y a des adhérents
46:04un peu plus de 100 000
46:04plus de 100 000
46:05ils ont augmenté
46:07de 40 000
46:07220
46:08c'est à peu près
46:09le pourcentage
46:10de gens qui vont voter
46:11il y aurait une participation
46:13extrêmement massive
46:13d'abord beaucoup ont adhéré
46:15uniquement dans le but
46:16de voter à cette élection
46:18on vote comment ?
46:18parce que c'est ce week-end
46:19oui c'est un vote
46:20c'est un vote électronique
46:22donc là il n'y a pas
46:24de bourrage des urnes
46:25impossible
46:25non
46:26il n'y a pas de chien
46:27qui vote
46:28de chat qui vote
46:28il y avait eu
46:29le doublasse
46:30le chien qui avait voté
46:32s'il y a des fraudes
46:34c'est qu'on a fait adhérer
46:35des personnes
46:35qui ne pouvaient pas adhérer
46:36qu'on a fait adhérer
46:36non mais c'est contrôlé
46:38heureusement
46:39le vote est contrôlé
46:40ensuite il peut y avoir
46:41des repos
46:41il devrait être manifestement
46:43il est évident
46:44que s'il y a un score
46:44qui est très proche
46:45les deux engageront
46:46des recours
46:46pour vérifier les adhésions
46:48dans tel état
46:48on ne va pas refaire
46:50la COCOE
46:52la COCOE
46:53117 000
46:54entre Copé et Fillon
46:55le psychodrame
46:55de la COCOE
46:57il ne faut pas qu'on revienne
46:58à la COCOE
46:58d'ailleurs ce qu'il y avait
46:59évidemment
47:00la droite
47:00depuis 1981
47:02elle les a quand même
47:03multipliées
47:04elle a aussi
47:05que ce qu'elle mérite
47:06bien souvent
47:06et on se souvient
47:08de la COCOE
47:09la COCOE
47:10entre
47:11M. Copé et M. Fillon
47:12avec deux lignes
47:14programmatiques
47:14pour le coup
47:15un peu différentes
47:15bonsoir
47:17bonsoir
47:19il a raison
47:20pardonnez-moi
47:21je ne ferai plus
47:22on a des informations
47:24là-dessus
47:25une tendance
47:26peut-être
47:26entre M. Retailleau
47:28il y a un favori
47:29Bruno Retailleau
47:30fait vigueur
47:31de favori
47:32dans l'élection interne
47:33et des militants
47:35même auprès
47:36il y avait eu
47:37un sondage
47:37auprès des sympathisants
47:38c'est très dur à faire
47:39j'ai l'impression
47:40que Laurent Wauquiez
47:42a remonté
47:43en fait
47:43Laurent Wauquiez
47:44a eu un tort
47:45il a peu parlé
47:46pendant deux ans
47:47trois ans
47:47quatre ans
47:48donc son image
47:49était déplorable
47:50il a fait une bonne campagne
47:50de terrain
47:51c'est ce que je vous dis
47:52depuis qu'on l'entend
47:53moi j'ai été frappé
47:55parce qu'il est resté
47:56ce matin pendant
47:56trois quarts d'heure
47:57sur Europe 1
47:58il est très clair
47:59très clair
48:00et droit dans ses bottes
48:02bon il est sur la même ligne
48:04que Bruno Retailleau
48:04d'ailleurs
48:05il dit ce qu'est
48:06la seule différence
48:08c'est
48:08moi je suis à l'extérieur
48:10l'argument massue
48:12de M. Wauquiez
48:13c'est de dire
48:14il ne faut pas rester
48:15dans le gouvernement
48:16parce qu'au bout d'un moment
48:17les gens
48:18on se noie dans le macronisme
48:20je ne suis pas sûr
48:21que ce soit un argument
48:22il y a eu des coups tactiques
48:23il y a eu deux choses
48:24il y a eu
48:24Saint-Pierre-et-Miquelon
48:25qui a très bien marché
48:26auprès de la base LR
48:28quand il a proposé
48:29d'envoyer les OQTF
48:30à Saint-Pierre-et-Miquelon
48:31quand vous alliez dans les meetings
48:32c'était un carton plein
48:33et il y a eu
48:34la main tendue à Sarah Knafo
48:35puisque par exemple
48:36Éric Ciotti
48:37avait été élu président
48:39des LR
48:40en faisant campagne
48:41sur le nom d'Éric Zemmour
48:42il a mis une pièce ce matin
48:43sur Saint-Pierre-et-Miquelon
48:45ça va dans le sens
48:46de ce que vous dites
48:46c'est que ça a tellement bien marché
48:47que lorsqu'on a appris
48:50qu'un Algérien
48:50sous OQTF
48:51incarcéré
48:51après une violente X
48:52à la gare du Nord
48:53lui avec moi
48:53ce sera un seul choix
48:54retour en Algérie
48:55ou Saint-Pierre-et-Miquelon
48:56et puis on me dit aussi
48:57que Laurent Wauquiez
48:58a fait beaucoup de cartes
48:59manifestement
49:00il a fait adhérer
49:00beaucoup de monde
49:01qui s'apprête à voter pour lui
49:03dans sa région naturellement
49:04mais dans les Alpes-Maritimes
49:05manifestement
49:06il y a des adhésions
49:07en faveur de Laurent Wauquiez
49:08donc rien n'est joué
49:09même si Bruno Retailleau
49:09est favori
49:10vraiment rien n'est joué
49:11c'est pour ça que moi
49:11je ne m'engage pas
49:12à émettre un pro-démeur
49:14parce que vraiment
49:15c'est très très difficile
49:16à dire
49:16votre expertise m'intéressait
49:18néanmoins
49:19mais vous l'avez
49:19cher Pascal
49:20merci
49:20Gauthier
49:22le programme
49:22alors le programme
49:23à 22 ans
49:24on sera avec Richard Ramos
49:25qui est un très proche
49:25de François Bérou
49:26et qui a assisté
49:27à l'audition
49:31Marc Toiti
49:32économiste à 22h
49:33qui a trouvé le président
49:34hier
49:34j'ai croisé Marc Toiti
49:35je lui ai dit
49:36ben venez ce soir
49:37il est dans une colère
49:38mais noire
49:38sur la prestation
49:39d'Emmanuel Macron
49:40et on en a peu parlé
49:41mais la réaction
49:42de Benyamin Netanyahou
49:43est très forte
49:43puisqu'il dit
49:44que le président de la République
49:45a fait le jeu du Hamas
49:45avec ses propos hier
49:47donc on va commencer
49:47à discuter
49:48sur la réaction
49:49du Premier ministre israélien
49:50et nous en avons parlé
49:51évidemment
49:52avec le toujours excellent
49:53chez William Golnadez
49:55vous aussi vous trouvez
49:56vous regardez les émissions
50:04après ?
50:04non jamais
50:05vous ne vous dites pas
50:06je vais m'écouter
50:07on m'a dit que vous
50:08les passiez en replay
50:08avec quoi vos interventions ?
50:10il y a un rayonnage
50:10de cassette
50:11sur une étagère
50:11je ne regarde jamais
50:13et encore moins
50:14les débats des autres
50:15parce que ça m'énerve
50:16en général
50:16les autres ne vous intéressent pas
50:18l'autre ?
50:19oui
50:19vous ne regardez jamais
50:21la télé
50:22quand ce n'est pas vous ?
50:22jamais
50:23c'est intéressant
50:23je ne regarde jamais
50:26les émissions
50:26de manière générale
50:27je ne regarde que des fictions
50:29pour me laver la tête
50:30ah oui oui
50:31Jean-Luc Lombard
50:33était à la réalisation
50:34évidemment tout cela
50:35est au second degré
50:36je sais combien
50:37vous avez de l'intérêt
50:38pour l'autre
50:39je vous le dis
50:39vous faites bien
50:41de le préciser quand même
50:43parce que
50:43il y avait une ambiguïté
50:45Jean-Luc Lombard
50:46était à la réalisation
50:47Philippe était à la vision
50:48Raphaël Lissac
50:49était au son
50:49merci à Benjamin Aneau
50:51à Robin Piette
50:51à Pauline Trevzer
50:53toutes ces émissions
50:53sont retrouvées sur cnews.fr
50:55Gauthier dans une seconde
50:56passez une bonne soirée
50:57à demain matin

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