• il y a 5 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00 Bonsoir et bienvenue à l'heure des proies, 21h.
00:03 Ce sera le second rendez-vous ce soir face à la rédaction.
00:06 Manon Aubry, tête de liste de la France soumise, répondra aux questions de
00:11 Laurence Ferrari et de Pierre De Villeneuve.
00:13 Laurence de CNews, Pierre De Villeneuve de Europe 1.
00:15 C'est dans 55 minutes.
00:17 Je salue Sabrina Medjeber, Véronique Jacquier, Joseph Macescaron,
00:21 Thomas Bonnet, Louis de Ragnel, le président de la République est dans l'avion.
00:26 27 heures d'avion, deux escales, une première escale à Vancouver,
00:30 une deuxième escale à Honolulu, je crois.
00:33 J'ai remarqué que cette destination vous plaisait, que vous partirez à Honolulu
00:37 pour vos prochaines vacances, simplement pour pouvoir prononcer le Pascal.
00:42 Honolulu, je trouve que c'est sympa de dire ça.
00:46 Tu vas où ? À Saint-Michel, chef ? Non, je vais à Honolulu.
00:50 Donc c'est ça marquant.
00:51 Bon, deux escales quand même, 27 heures.
00:54 Il arrive à 23h30 ce soir, heure de Paris.
00:57 Et il est parti hier soir à 21h, heure de Paris.
01:00 Il a passé tout ce temps-là dans l'avion.
01:02 Je suis d'accord avec vous.
01:03 Donc il va passer 54 heures dans un avion, dans un voyage de 72 heures.
01:08 Donc il va rester moins de temps sur place que dans l'avion.
01:10 Absolument. Mais comme d'autres chefs d'État avant lui.
01:12 Les chefs d'État restent rarement en Nouvelle-Calédonie plus d'un ou deux jours.
01:16 Oui, on n'est pas encore sûr de combien de temps il va rester sur place.
01:19 Selon son entourage, ce n'est pas dit encore qu'il ne reste qu'une seule journée.
01:21 Mais si la situation le nécessite, il peut poursuivre.
01:24 Le seul impératif, c'est la finale de la Coupe de France samedi soir.
01:27 Il y a la visite d'État après en Allemagne.
01:29 Parce que la finale de la Coupe de France qui est à Lille, c'est ce week-end.
01:32 Entre Paris-Saint-Germain et Olympique Lyonnais, à Lille.
01:34 Et normalement, la tradition veut que le président de la République soit là.
01:37 Il pourrait faire exception si la situation l'impose.
01:39 Je pense que la situation de Nouvelle-Calédonie peut justifier quand même
01:43 l'absence du président exceptionnellement en ce match.
01:46 Non, mais c'est intéressant ce que vous dites, puisque c'est samedi soir.
01:50 Rétablir l'ordre, c'est le mot d'ordre.
01:52 Écoutons Gabriel Attal qui était au Sénat cet après-midi.
01:57 La situation en Nouvelle-Calédonie est grave et vous le savez.
02:01 Elle appelle, je crois, à la hauteur, à la discussion, jamais aux anathèmes ou aux remises en cause.
02:07 Oui, il y a des violences.
02:09 Je pense que c'est important d'abord que tous nous soyons en capacité,
02:13 très clairement, très explicitement, comme l'ont fait l'ensemble des acteurs politiques calédoniens,
02:19 de dénoncer ces violences.
02:21 Parce que la violence n'est jamais ni tolérable ni justifiable.
02:25 Et je crois qu'il nous appartient à tous, représentants de la nation,
02:28 de le rappeler à chaque fois que nous avons l'occasion de le faire,
02:31 lorsque nous intervenons sur ce sujet.
02:33 Moi, ce dont je vous parle, c'est de tout simplement permettre à des Calédoniens
02:38 de pouvoir vivre en sécurité, ce qui a été hautement compromis,
02:43 voire assez largement entamé ces derniers jours par les violences qui se sont tenues.
02:47 Ce n'est pas bomber le torse, ce n'est pas jouer les cow-boys, Madame la sénatrice,
02:50 que de permettre à des habitants de la Nouvelle-Calédonie de pouvoir dormir en sécurité,
02:55 de pouvoir aller acheter de quoi s'alimenter,
02:57 de pouvoir se soigner quand ils sont dialysés ou qu'ils en ont besoin.
03:01 Le retour à l'ordre est impréalable à tout, impréalable au dialogue,
03:05 impréalable au vivre ensemble que vous semblez appeler de vos voeux.
03:10 Et évidemment, on va écouter une deuxième fois M. Attal sur la possibilité de dialogue,
03:14 parce qu'on voit bien quand même des fractures qui se mettent en place,
03:16 même la droite se fracture, me semble-t-il.
03:19 Vous avez une partie de la droite qui considère qu'il ne faut rien céder.
03:23 - Oui, c'est clair, oui, tout à fait.
03:25 - Et que les trois référendums sont passés par là,
03:28 et qu'on ne négocie pas, qu'on ne discute pas.
03:31 Et j'ai vu Édouard Philippe,
03:34 bon, Édouard Philippe c'est toujours un peu filandreux quand il parle.
03:37 - Puis il y a la question politique liée à son destin,
03:41 n'est pas totalement...
03:42 - Et même Marine Le Pen, et même Marine Le Pen,
03:45 c'est différent.
03:46 - Les deux points de vue d'Édouard Philippe et de Marine Le Pen sont différents.
03:49 Marine Le Pen, elle considère qu'il y a un péché originel qui est celle du chiraquisme,
03:52 qui est celle des accords de Nouméa de 1998.
03:55 C'est sa position, c'est ce qu'on a entendu ce matin,
03:57 et voilà, donc on peut l'analyser, on peut être contre.
04:00 Et Édouard Philippe, c'est autre chose.
04:02 Il se présente comme quelqu'un qui connaît le dossier,
04:05 qui avait l'aptitude même d'aller sur place,
04:08 et qui considère que si Emmanuel Macron court-circuit Matignon,
04:13 puisque normalement Matignon suivait ce dossier,
04:15 et que l'Élysée se met en avant,
04:18 eh bien il faut qu'il y ait des annonces fortes, c'est ce qu'il a dit.
04:21 - Et il considère effectivement qu'il faut prendre en compte l'identité canaque.
04:27 Mais si tu vas jusqu'au bout de cette phrase, tu donnes l'indépendance.
04:31 C'est pour ça qu'il y a une position qui n'est pas...
04:33 - Précisément, parce que vous avez infiniment raison,
04:36 c'est précisément, moi j'ai relu les accords justement de Nouméa de 1998,
04:40 quand vous lisez les accords,
04:41 quand vous lisez tout ce qui est écrit sur l'identité canaque,
04:43 vous avez l'impression réellement que la seule chose en fait,
04:47 qu'on prépare, c'est le référendum.
04:49 Et que aujourd'hui, le problème des politiques,
04:51 c'est qu'ils ont eu trois non, alors qu'ils espéraient pratiquement un oui.
04:56 - Écoutons de nouveau M. Attal sur l'importance du dialogue.
05:02 - Maintenant il faut avancer, il faut avancer dans le dialogue.
05:05 C'est précisément l'objet de la visite du président de la République
05:07 et de la mission qu'il installe.
05:09 Remettre tout le monde autour de la table,
05:11 faire émerger un accord politique global à la faveur de cette mission,
05:16 qui évidemment ensuite mobilisera le gouvernement que j'ai l'honneur de diriger
05:21 pour parvenir à un accord au bénéfice de la Nouvelle-Calédonie et de son avenir.
05:26 Et le président a toujours été clair de ce point de vue-là.
05:28 L'an dernier, dans son discours, il a parlé lui-même du chemin du pardon,
05:33 mais aussi du chemin de l'avenir.
05:35 La France, elle regarde son histoire en face.
05:38 Et par la voix du président de la République,
05:39 je pense que les choses ont toujours été clairement dites.
05:42 Mais à côté du chemin du pardon, il y a le chemin de l'avenir.
05:45 Parce que si nous voulons pouvoir vivre ensemble,
05:48 c'est précisément en trouvant ce chemin de l'avenir tous ensemble
05:51 que nous y parviendrons.
05:53 - Sauf que, comme toujours Emmanuel Macron,
05:55 pense qu'avec des mots, elle va trouver la solution.
05:58 C'est la parole performative.
06:00 - Les éléments de langage.
06:01 - Mais il pense qu'il va faire comme avec les texteurs.
06:04 - Voilà, il pense que c'est...
06:05 Mais à l'arrivée, quand il parle à l'étranger, ça ne marche pas.
06:09 Il parle en interne, ça ne marche pas.
06:10 Il parle aux agriculteurs.
06:13 - Oui, il pense que c'est la parole performative.
06:17 - C'est-à-dire qu'en Nouvelle-Calédonie,
06:19 le temps perdu est du temps gagné.
06:21 C'est-à-dire que c'est le temps long qui va payer.
06:23 Ce n'est pas une mission de quelques jours.
06:24 Ce n'est effectivement pas des mots.
06:26 Ce ne sont pas des paroles performatrices.
06:28 Il y a eu des rendez-vous manqués avec les indépendantistes.
06:30 Ça ne veut pas dire qu'il faut donner l'indépendance,
06:32 mais ça veut dire quand même que les canaques radicaux,
06:34 il faut les englober dans le dialogue.
06:36 Or, il y a eu des tas de maladresses qui ont été faites ces derniers temps.
06:40 Et les indépendantistes, ces derniers temps,
06:42 certains ne sont pas venus à la table du dialogue.
06:44 Déjà, ça aurait dû mettre la puce à l'oreille
06:46 du président et du Premier ministre.
06:48 - Là, on est plus sûr des indépendantistes.
06:50 - On ne va pas les faire revenir en claquant comme ça.
06:52 - Oui, mais on est sûr des émeutiers.
06:55 - Il faut bien analyser.
06:56 - Vous savez ce qui va se passer ?
06:57 En réalité, on le sait tous, ce qui va se passer.
06:58 - Pourquoi ça avait marché quand il a fallu mettre sur pied
07:01 les accords de Matignon et de Nouméa ?
07:03 Parce qu'il y avait aussi des hommes forts,
07:04 d'un côté Jean-Marie Dubao, de l'autre Jacques Lafleur.
07:07 Là, on se demande où est le patron en Nouvelle-Calédonie.
07:09 Où sont les patrons ?
07:11 Et Emmanuel Macron va arriver en disant "je suis le patron".
07:13 Oui, sauf que des gens en aimeraient arriver à son comble.
07:15 - Mais c'est des émeutiers.
07:16 - Oui, alors exactement.
07:17 - Prenez la prosnique.
07:19 - La composition sociologique a changé.
07:21 Là, on est dans un conflit ethno-politique
07:24 où la jeunesse s'est radicalisée du fait de la désespérance sociale.
07:27 Et je vous rejoins tout à fait sur la question de la citoyenneté.
07:30 Benoît Trépied, anthropologue spécialiste de la Nouvelle-Calédonie,
07:34 en parle très bien.
07:35 Nous sommes là aujourd'hui dans une situation de conflictualité
07:38 qui est liée à des rapports ethno-politiques,
07:42 des irrédentismes identitaires.
07:44 Et moi, j'aimerais savoir, quand j'entends Gabriel Attal,
07:47 quelle est la solution face à cette inextricable "survivre ensemble".
07:51 - On la connaît la solution.
07:52 - Je commence à en avoir un peu assez.
07:53 - Mais on sait ce qui va se passer.
07:54 - Je pense que tous les Français de ce mantra de "vivre ensemble",
07:56 là, on n'est pas dans un moment de vivre ensemble.
07:59 On est dans un moment cataclysmique de chaos.
08:01 Donc j'aimerais savoir quelle est la solution de M. Gabriel Attal.
08:04 - Je ne sais pas ce qui va se passer.
08:05 - Ah, vous savez ?
08:06 - Ben, un peu.
08:07 - Ah bon ?
08:08 - Oui.
08:09 - Ah ben, ça m'intéresse.
08:10 - Non, sincèrement.
08:11 Je pense qu'il y aura des grands discours,
08:12 l'annonce d'une médiation, le report synédié du texte,
08:13 ou alors l'annulation carrément de l'arrêt du Congrès et de la loi.
08:18 Et ensuite, des annonces d'un calendrier.
08:20 Et en fait, il ne se passera rien.
08:22 - Bon, donc capitulation en race campagne, comme toujours.
08:25 - Et on passera à un autre sujet.
08:27 On va débloquer des fonds pour la Nouvelle-Calédonie.
08:30 - Tout ça pour ça.
08:31 Je veux dire, ils ne peuvent pas un peu anticiper.
08:33 Ça va coûter un milliard.
08:34 On a mis la Nouvelle-Calédonie à feu et à sang.
08:36 Et vous avez un président de la République qui prend son avion
08:39 pour dire "ben finalement, on arrête tout".
08:40 - Il ne dira pas ça.
08:41 Non, il dira.
08:42 Il y aura des vraies annonces.
08:43 Mais ensuite, dans les faits...
08:44 Non mais attendez, ce n'est pas la première fois qu'il y a une crise.
08:46 Elle est particulièrement grave.
08:47 Mais très souvent, c'est comme ça que ça se termine.
08:49 - Donc l'Assemblée nationale, c'est terminé.
08:52 C'est ce que vous dites.
08:53 - Ça ne m'étonnerait pas.
08:54 Ou alors il dit "on suspend, synédié".
08:55 Voilà, c'est le mot que vous avez pour intérêt en texte.
08:58 - Le Congrès a peu de chances de se tenir s'il dit au bon bout du temps
09:00 et qu'on met en place une élection.
09:01 - Les Canacs, ça nous intéresse.
09:03 Les Canacs, dans quel état d'esprit sont-ils ?
09:05 Il y a peu de sujets qui sont proposés.
09:07 Celui que vous allez voir est vraiment très intéressant
09:09 avec Corentin Briau.
09:10 - Libérez-nous, vous l'avez !
09:13 Pour accéder à ce quartier autochtone Canac,
09:17 il a fallu s'écarter d'un barrage tenu par des indépendantistes
09:21 sur la voie express qui relie Nouméa à l'aéroport.
09:24 Dans cette zone reculée et boisée,
09:27 les militants qui participent au blocage depuis des jours se reposent.
09:31 Au loin, le bruit des grenades lancées par les forces de l'ordre.
09:35 - Vous voyez là, vous voyez tout ce qu'il y a là, vous entendez ?
09:40 Eh bien tous ces jeunes là, eh bien ils sont prêts, prêts pour leur pays.
09:47 Ici, dans ce fief Canac, la colère est profonde et ancrée.
09:52 - Ça fait des années, des années qu'on nous ment.
09:59 On a menti à nos ancêtres, on a menti à nos anciens
10:10 à travers différents accords qui ont été passés.
10:13 La raison de la colère, une population autochtone
10:17 sous-représentée dans les instances.
10:19 - Quand vous allez à Fidji, c'est des Fidjiens,
10:21 quand vous allez à Tahiti, c'est des Tahitiens,
10:23 quand vous allez à Walise, c'est des Walisiens.
10:25 Ici en Calédonie, quand vous arrivez,
10:26 c'est des autres personnes qu'on retrouve dans les instances.
10:30 Donc moi, en tant que combattant pour leur cause,
10:34 depuis ma naissance, on va dire, je ne comprends pas
10:38 pourquoi il y a des vérités qui sont cachées, bafouées.
10:41 Une exaspération qui ne s'était pas faite entendre depuis quatre décennies.
10:46 Et le dialogue sera difficile pour apaiser la situation.
10:50 - C'est vrai qu'on apprend beaucoup de choses sur la Nouvelle-Calédonie.
10:52 La mixité existe assez peu, des mariages mixtes, il n'y en a quasiment pas.
10:57 Des kanaks qui sont profession libérale,
11:00 chef d'entreprise, notaire, des professions...
11:03 - Premier médecin en 2008.
11:04 - Je crois qu'il n'y en a pas ou peu.
11:06 Donc cette bourgeoisie intermédiaire ou une bourgeoisie kanak n'existe pas.
11:10 Ils ont le sentiment effectivement que ce n'est pas eux qui sont au commande,
11:14 les kanaks en tout cas, de ces professions les plus valorisantes.
11:17 Donc ça crée ce malaise qui exprime assez bien
11:20 Yamel que vous avez vu dans ce sujet, qu'on peut écouter de nouveau.
11:24 - Le dégel du corps électoral, ce n'est pas un discours de maintenant.
11:29 C'est depuis. On les a prévenus depuis pas mal de temps déjà.
11:34 Et eux, ils le savent. Ils le savent.
11:37 Ils savent que c'est un discours qui va diviser.
11:40 Ils savent comment il faut casser les accords de Nouméa à travers ce discours-là.
11:46 Ils savent le faire. Ils l'ont toujours fait.
11:49 Et aujourd'hui, nous disons non. Non, ça ne va pas continuer comme ça.
11:55 - Les choses sont assez simples.
11:57 Les kanaks qui sont historiquement majoritaires sur ce territoire ne le sont plus aujourd'hui.
12:06 Ils sont toujours en France.
12:08 - Ils ne sont plus. N'oublions jamais.
12:11 - Les kalldochs sont majoritaires.
12:13 - Les kalldochs ne sont pas majoritaires.
12:15 N'oublions jamais que lorsque l'on parle de ça...
12:17 Si on peut parler deux secondes de la Nouvelle-Calédonie,
12:19 parlons un peu précisément de la Nouvelle-Calédonie.
12:21 C'est-à-dire qu'on sait qu'il y a à peu près 30, en gros 40 %, puis 30 %, 30 %,
12:27 que dans ces 30 %, si je puis dire, du milieu,
12:29 il y a toutes les personnes qui sont à la fois walisiens, thaïsiens, vietnamiens, etc.,
12:35 qui se sont regroupées dans une formation politique.
12:40 Ces personnes-là, ce sont eux qui font l'équilibre aujourd'hui de la Nouvelle-Calédonie.
12:44 On ne le dit pas.
12:45 Ces personnes-là, ce sont eux qui, il y a à peu près deux ans,
12:48 ont basculé de l'autre côté et ont basculé du côté des indépendantistes,
12:52 alors qu'avant, ils étaient du côté des kalldochs.
12:55 Est-ce que ça a alerté M. Macron et les gens et son entourage ?
13:00 La réponse est non. Bien sûr que non.
13:02 Alors que c'était quand même le signe.
13:03 Le président du Congrès est Kanak.
13:07 – Bon, en tout cas…
13:08 – Attention, parce que quand Yael parle du dégel du corps électoral,
13:13 le gel en lui-même avait toujours vocation à rester…
13:16 – Je vous interromps parce que Manon Aubry est en train d'arriver,
13:20 Manon Aubry qui est devant le bâtiment de CNews, d'Europe 1 d'ailleurs,
13:26 et qui sera, qui est accueillie par Dona Vidal-Rebelle et par Thomas Bauder,
13:33 respectivement directeur général d'Europe 1 et directeur de la rédaction de CNews.
13:38 Et ça va être intéressant d'écouter Mme Aubry avec Laurence Ferrari,
13:43 tout à l'heure, et avec Pierre De Vigno.
13:45 Il se trouve que moi je l'ai reçu deux fois,
13:48 et c'est très intéressant d'écouter Mme Aubry,
13:50 parce qu'on peut ne pas être d'accord avec elle,
13:54 mais il y a une discussion possible, elle n'est pas dans l'invective,
13:58 elle n'éructe pas la natem, c'est une jeune femme d'aujourd'hui
14:04 qui est très sportive d'ailleurs et qui a une passion pour le water polo,
14:08 et même la compétition de water polo,
14:10 puisque chaque semaine elle dispute des matchs importants,
14:14 et elle est sur une ligne radicale de gauche, bien sûr,
14:17 et notamment sur le plan économique, bien évidemment.
14:19 – Elle parle de sujet économique, ce qui n'est pas le cas de toute sa formation,
14:22 elle met en avance ces sujets-là.
14:23 – Et c'est une… on peut contester, bien sûr, la vision de l'économie qu'elle a,
14:28 parce qu'on peut lui dire qu'il faut favoriser les entreprises,
14:32 à priori, qui sont celles qui produisent dans ce pays,
14:37 et que c'est toujours difficile d'avoir trop de fonctionnaires dans un pays,
14:42 donc elle est sur une ligne, je dirais, traditionnelle de gauche,
14:46 voire très à gauche de ce point de vue-là,
14:47 mais dans la forme, c'est très intéressant et très agréable d'échanger avec elle,
14:52 et on a pu le faire, moi j'ai pu le faire à deux reprises,
14:55 et c'était vraiment très intéressant.
14:57 Donc elle est dans les couloirs de CNews,
14:59 et puis il y a toujours… la dimension personnelle existe toujours,
15:04 c'est une jeune femme qui est sympathique, je ne peux pas dire autre chose,
15:08 et ça compte, ça compte dans l'échange.
15:12 Après, les idées, c'est évidemment… chacun peut avoir les idées,
15:18 j'ai envie de dire, auxquelles il adhère,
15:20 mais le débat d'idées et le pluralisme reste intéressant.
15:25 Donc elle sera à 9h ce soir avec Pierre Devinlo et avec Laurence Ferrari.
15:30 Je vous ai coupé la parole Véronique Jaquet,
15:33 on parlait donc… en fait c'est quand même…
15:37 on voit bien qu'il y a quelque chose qui…
15:39 que des gens nés en Nouvelle-Calédonie, depuis 1998,
15:45 Kanak, Kaldosh, toutes les origines,
15:49 mais français, ne puissent pas voter,
15:51 convenez que c'est quand même invraisemblable.
15:54 C'est invraisemblable.
15:55 – Non, en fait ça n'aurait pas de sens de revenir en arrière
15:59 et de dire on gèle à nouveau le corps électoral,
16:01 bien entendu ça n'a pas de sens.
16:03 Ensuite, moi je suis allée en Nouvelle-Calédonie, sur l'île de Marais,
16:08 j'ai été dans leur case, j'ai dormi dans leur case,
16:11 j'ai été avec eux, j'ai passé des soirées avec eux.
16:13 Ce n'est… comme vous l'avez dit, il n'y a pas de mixité.
16:18 – Il n'y en a pas.
16:19 – C'est un peuple, vous avez vu, le sens qu'ils ont du sacré,
16:21 le sens qu'ils ont de la transcendance,
16:23 le sens qu'ils ont des anciens, des ancêtres.
16:25 Vous avez entendu ce que le maire qui disait,
16:27 on n'a pas respecté la parole de nos anciens.
16:29 Attention, a contrario, c'est incroyablement polémique.
16:32 – Mais Véronique, soyons précis,
16:35 quand ce monsieur dit "on nous a menti",
16:38 c'est quoi qu'il veut dire ?
16:40 C'est assez précis.
16:41 – On pensait, et vous l'avez dit,
16:44 que les référendums donneraient l'indépendance.
16:48 On est au cœur de ça, c'est-à-dire que les accords de Nouméa,
16:52 de Matignon étaient faits pour que les Kanaks soient indépendants.
16:56 Il se trouve que trois référendums ont donné le contraire.
16:58 Donc eux disent "on nous a pris, on nous a menti",
17:02 on est au cœur de ça.
17:03 Laissons la culture, les gens aussi, laissons cela.
17:06 Soyons précis.
17:07 – Non mais l'idée initiale…
17:09 – Les socialistes voulaient ça.
17:11 – C'était de créer un "commonwealth" à la française
17:12 et dont ferait partie la Nouvelle-Calédonie.
17:14 Mais si, c'est ça.
17:15 Et donc avec une sorte d'indépendance sans être indépendant.
17:18 Et donc le concept n'était pas très clair.
17:23 – Non mais attends, il y a quelque chose que les Kanaks n'ont pas digéré,
17:26 c'est la dernière consultation, le dernier référendum.
17:30 56% d'abstention, le FLNKS avait demandé aux Kanaks de s'abstenir
17:35 parce que le temps de deuil post-Covid n'avait pas été respecté.
17:39 – Oui mais tout ça était un prétexte.
17:41 – Au moment où il fallait réparer le vote.
17:42 Ah bah si, mais pour eux ça a compté.
17:43 – Non, il n'y a pas eu beaucoup de Covid, c'était un prétexte.
17:47 – Oui mais c'est comme ça qu'ils interprètent les choses.
17:48 – Non, alors pardonnez-moi, je m'inscris en faux,
17:52 ça a été un prétexte utilisé parce qu'ils savaient que le référendum serait battu.
17:56 – Peut-être, peut-être.
17:57 – Mais non, mais ce n'est pas peut-être, parce que c'est décisif.
18:00 En fait, il n'y a pas eu de Covid, ou en tout cas le Covid a été très léger.
18:05 Donc ce référendum était donné, perdu, et ils ont dit "on ne le fait pas".
18:10 Mais de toute façon c'était inextricable.
18:13 – Il a été donné perdu, entre le premier et le deuxième,
18:18 il y avait quand même une progression très nette des votes indépendantistes.
18:22 – Il y avait 9000 voix, il y avait 9000 voix d'écart.
18:25 – Tout était fait pour que la Nouvelle-Calédonie soit…
18:28 – Oui absolument, absolument.
18:29 – On est au cœur de ça.
18:30 – Ah bah c'est le problème.
18:31 – Tout était fait pour que la Nouvelle-Calédonie soit indépendante,
18:33 et tout a été fait pour ça et elle ne l'est pas.
18:35 – Mais pas totalement indépendante, sinon on l'aurait fait l'indépendance Pascal.
18:38 Mais là où je vous rejoins, c'est que tout est prétexte après.
18:40 Mais si on avait voulu proposer l'indépendance au Canac,
18:44 on l'aurait octroyée l'indépendance.
18:46 – Mais non, parce qu'il fallait un référendum.
18:47 – Oui, mais en fait on aurait pu le faire en moins de temps.
18:49 – Mais non, non, non.
18:51 – Mais la France…
18:51 – Il y a quelque chose qui n'est pas clair,
18:54 c'était l'indépendance tout en étant liée à la France.
18:56 – Qu'est-ce qu'il y a des intérêts géopolitiques aussi affreux
18:58 qu'on compte dans le calcul ?
18:59 – La Dédgarford, l'indépendance dans l'interdépendance.
19:02 – Et bien c'est ça.
19:03 – Dédgarford.
19:04 – Et bien c'est exactement ça.
19:05 – Dédgarford.
19:06 – Complexe, pas simple.
19:07 – Bon, nous revenons dans une seconde et nous parlerons également…
19:12 Est-ce qu'il y a d'autres sujets qu'on pourra évoquer ?
19:13 Évidemment, Anne Hidalgo, on écoutera Anne Hidalgo,
19:17 la sortie d'Anne Hidalgo sur les Jio-Bachignes.
19:21 Il est 22h30 et Madame Ferrari est avec nous
19:27 puisque Laurence sera avec nous, chère Laurence,
19:31 pour se fasse à la rédaction.
19:33 Et ce sera Manon Aubry que vous recevrez ce soir.
19:35 – Oui, que vous recevrez ce soir.
19:37 – Absolument, mon cher Pascal, avec Pierre de Villeneuve, d'Europe 1,
19:39 la candidate de la France insoumise aux européennes,
19:42 avec plusieurs questions d'actualité, bien sûr la nouvelle Calédonie,
19:45 l'arrivée du président Macron d'ici deux ou trois heures.
19:47 Et puis toutes les questions autour de ce qu'il doit annoncer,
19:50 selon Manon Aubry.
19:51 Elle parle d'ailleurs de la Kanaki et pas de la nouvelle Calédonie,
19:54 c'est très intéressant, on lui demandera de nous expliquer pourquoi.
19:57 Et puis autre thème d'actualité, tout ce qui tourne autour de Gaza,
20:00 avec aujourd'hui, vous le savez, la reconnaissance par trois pays européens
20:03 d'un État palestinien, là aussi qu'en pense-t-elle ?
20:06 Et est-ce qu'elle ne regrette pas que Gaza ait pris autant de place
20:09 dans la campagne de la France insoumise,
20:11 au risque d'éclipser les thèmes du pouvoir d'achat, de la vie chère
20:14 qu'elle porte en particulier ?
20:15 Voilà pour quelques-unes des questions que nous allons poser
20:17 pendant une heure à Manon Aubry.
20:18 – Et nous vous écouterons évidemment avec beaucoup d'intérêt,
20:20 rendez-vous à tout à l'heure et on sera à l'heure.
20:23 Alors, on va terminer cette séquence Nouvelle Calédonie,
20:26 mais ce matin on était avec Joestar et tous les dom-toms sont sur un volcan.
20:31 Pourquoi ? Parce que les situations sur le plan économique sont catastrophiques.
20:36 En Guyane, par exemple, vous avez 40% des Guyanais
20:38 qui sont en dessous du seuil de pauvreté.
20:41 Et quand tous les dom-toms regardent la métropole, ils se disent
20:45 "mais on vit chez nous, on n'a pas les mêmes infrastructures,
20:48 on n'a pas les mêmes possibilités de vivre".
20:52 Alors écoutez ce que disait Joestar parce que c'est intéressant.
20:57 – Il faudrait surtout un référendum sur lequel tout le monde se sente concerné,
21:02 je veux dire les deux parties, et que vraiment tout le monde aille voter
21:05 parce que du côté des canins, la République, ça ne veut plus dire grand-chose.
21:09 Donc tu vas aller voter, les mecs ne se déplacent pas.
21:12 Je fais parler de ce que je connais un peu, c'est la Martinique et la Guadeloupe.
21:15 Et bien allez voir les Martiniquais et les Guadeloupéens,
21:17 en ce moment-là, ils ont la dent contre la France.
21:20 Entre l'éloignement, la différence de traitement entre le continent et les îles,
21:27 à tous les niveaux, le chlordécone, tout ça…
21:30 – Chlordécone, effectivement.
21:31 – C'est vertigineux, donc j'imagine la Nouvelle-Calédonie qui est encore plus loin,
21:37 les différences de traitement aussi,
21:39 et puis on parle de colonisation encore aujourd'hui, ce qui n'est pas normal.
21:43 Pardon, on est des sous-citoyens, mais vraiment.
21:48 – Le chlordécone qui est un grand scandale, comme des années 68.
21:51 – Très sous-médiatisé d'ailleurs.
21:52 – Oui, un peu moins maintenant.
21:54 – Il y a eu quelques grands procès quand même, mais oui, vous avez raison Thomas.
21:57 – Globalement par rapport à l'impact.
21:58 – Et on termine la séquence avec un échange entre Marine Le Pen
22:01 et François-Xavier Bellamy, à distance, que vous allez pouvoir commenter.
22:07 – François-Xavier Bellamy est un faucheton.
22:11 Je vous le dis très clairement, parce que c'est sa famille politique
22:16 qui a signé les accords de Nouméa dans lesquels il vendait la décolonisation au Kanak.
22:22 C'est eux qui ont gelé le corps électoral empêchant les gens de voter
22:26 s'il n'était pas arrivé avant 1998.
22:30 C'est lui qui a soutenu l'année dernière la candidature au Sénat de M. Froger
22:35 qui lui est pour la partition de la Nouvelle-Calédonie.
22:38 C'est-à-dire que lui, il veut qu'on donne le nord au Kanak et qu'on conserve le sud,
22:42 alors que ce monsieur ne vienne pas nous parler de souveraineté
22:44 et surtout pas de responsabilité dans ce dossier.
22:47 Ce sont des hypocrites.
22:48 – Marine Le Pen ment, je crois qu'elle est persénaire aujourd'hui
22:51 parce que tout le monde voit son reniement sur la question de la Nouvelle-Calédonie,
22:55 donne le signal en réalité d'une incohérence absolue et extrêmement dangereuse.
23:00 Donc elle ment pour s'en sortir.
23:01 Et que dit Marine Le Pen ?
23:02 Parce que c'est là qu'est la gravité de la position qu'elle prend.
23:06 Au terme des accords de Nouméa, après trois référendums,
23:08 les Calédoniens ont dit qu'ils voulaient rester français.
23:12 Marine Le Pen vote en faveur du dégel du corps électoral.
23:16 Trois jours après, parce que les violences traversent la Calédonie,
23:19 elle dit que cette position était irresponsable et elle promet un nouveau référendum.
23:23 – La sortie de crise de ce sujet ne va pas être simple.
23:26 – Non.
23:26 – Ce n'est pas ce que va proposer le président Macron, mais ça ne va pas être simple.
23:31 – Ce qui est très intéressant, c'est que pour moi cette séquence,
23:34 bel ami, c'est une bonne séquence, pardonnez-moi,
23:37 il faut le dire, comme Sciences Po l'était, incontestablement.
23:42 – Mais il est tout seul à faire campagne.
23:43 – Il est seul.
23:44 – On ne peut pas dire que les gens du LR l'aident beaucoup.
23:47 – Ah non, j'ai regardé, je ne vais pas donner de noms,
23:49 mais j'ai regardé leurs tweets, alors là il n'y a plus personne.
23:52 Même quand il se fait attaquer, traiter de faux jetons par Marine Le Pen,
23:55 ils ont disparu, ils sont, pouf, dans la nature.
23:58 Ils ont chargé son sac avec notamment deux énormes grosses pierres,
24:02 je ne vais pas dire lesquelles, d'accord,
24:03 bien deux énormes grosses pierres et puis lui il essaye de faire son chemin.
24:07 Mais quand même, il y aura de toute façon,
24:10 quand vous entendez les responsables LR dire aux parlementaires
24:15 "si on fait 8% ce sera un miracle",
24:17 alors déjà quand vous commencez à faire une campagne
24:20 avec l'idée que 8% ça peut être un miracle, là vous êtes déjà mal parti.
24:24 – La pénitentiaire avec l'hommage qui a eu lieu aujourd'hui,
24:27 je vous propose de voir les interventions notamment de Gabriel Attal,
24:31 c'était à Caen dans l'ancienne maison d'arrêt de Caen
24:35 et ces images qui sont toujours d'ailleurs bouleversantes,
24:37 de voir ces cercueils qui avancent portés par la garde républicaine
24:42 avec derrière un coussin, sur ce coussin tu as les légions d'honneur,
24:46 c'est vrai que ces images qu'on a vues et revues sont bouleversantes.
24:50 Portées par les gardes républicains,
24:53 les cercueils de Fabrice Muelot et Arnaud Garcia
24:56 entrent dans la cour de l'ancienne maison d'arrêt de Caen.
25:00 En présence d'environ 300 personnes,
25:02 dont le gardé soérique Dupont-Moretti, Brigitte Macron,
25:06 mais aussi des proches et des collègues,
25:08 Gabriel Attal commence par évoquer l'attaque barbare du fourgon,
25:11 un guet-apens éclair qui aura coûté la vie aux deux agents pénitentiaires.
25:16 – À la sortie du péage d'un quart-ville,
25:18 l'histoire bascule avec une brutalité inouïe,
25:22 trois minutes et pourtant une éternité,
25:27 ils ne se relèvent pas emportés par la folie meurtrière.
25:30 – Un éloge funèbre où Gabriel Attal évoque ensuite
25:33 la future paternité d'Arnaud Garcia,
25:35 le caractère protecteur de Fabrice Muelot,
25:37 mais aussi certains de leurs points communs.
25:39 – Une jovialité, un sourire, un bon mot,
25:43 ils partageaient la conviction que l'autorité et la fermeté
25:47 sont les garants de la paix civile.
25:49 – Au-delà des hommages, le Premier ministre a également mis en garde
25:52 le détenu Mohamed Amra et son commando,
25:55 toujours en fuite depuis l'attaque.
25:57 – Aux criminels, lâches, odieux,
26:01 qui ont accompli ce crime barbare,
26:03 je veux le dire à nouveau, ne dormez pas tranquilles,
26:07 nous vous traquons, nous vous trouverons et nous vous punirons.
26:12 – Faits chevalier de la Légion d'honneur,
26:14 Fabrice Muelot et Arnaud Garcia ont également été promus
26:17 directeur et capitaine à titre posthume.
26:20 Leurs obsèques ont eu lieu cet après-midi dans la plus stricte intimité.
26:25 – On peut avoir évidemment ce soir une pensée pour leur famille.
26:29 Jordan Bardella a écrit une lettre ouverte
26:31 il y a quelques minutes aux agents de la pénitentiaire.
26:34 Je retiens deux, trois passages,
26:36 "Nous voulons rétablir la loi et l'ordre dans notre pays", dit-il,
26:39 "les prisons doivent redevenir ce qu'elles n'auraient jamais dû cesser d'être,
26:43 des lieux de privation de liberté avant tout,
26:45 qui sanctionnent un comportement que la société ne tolère pas".
26:48 Il dit également "les délinquants et criminels étrangers
26:51 qui représentent un quart de la population carcérale en France
26:54 doivent être expulsés".
26:55 Donc je ne sais pas ces statistiques.
26:58 Délinquants et criminels étrangers, je ne parle pas d'origine étrangère.
27:03 Donc c'est quand même un quart de la population carcérale.
27:07 "Nous défendons enfin pour l'ensemble de votre corps de métier
27:10 des rémunérations qui soient conformes à la pénibilité de votre travail
27:13 et aux risques que vous encourez au quotidien".
27:15 C'est vrai que tout ce que demandait la pénitentiaire,
27:17 ils vont pouvoir l'obtenir parce qu'il y a eu un drame,
27:20 mais c'était légitime ces demandes et elles n'étaient pas entendues.
27:24 – Non, clairement.
27:25 En fait, il faut remonter en arrière parce que tous ces problèmes
27:28 viennent à l'origine, tout le monde pensait que c'était une bonne idée,
27:32 c'était au moment où, vous savez, on disait que la police et la gendarmerie
27:35 effectuaient beaucoup trop de missions indues,
27:37 les transferts de détenus, la protection de sortie de détenus,
27:41 amener un détenu au tribunal,
27:43 et donc pour alléger la police et la gendarmerie,
27:45 on s'est dit que c'était une bonne idée
27:47 de charger l'administration pénitentiaire de toutes ces missions.
27:50 Sauf qu'en fait, on n'a pas du tout donné à l'administration pénitentiaire
27:53 les mêmes moyens que ceux de la police et de la gendarmerie,
27:55 et on ne l'avait pas vu venir.
27:56 Et quand l'administration pénitentiaire se plaigne et a tiré la sonnette d'alarme,
28:00 eh bien, il y a beaucoup de responsables politiques qui se disaient
28:02 "mais en fait cette situation, bon, vous l'avez aussi voulue
28:04 et tout le monde l'a voulue".
28:06 Donc effectivement, dans le contexte actuel,
28:08 eh bien là, c'est vrai que ces demandes résonnent différemment
28:11 et ils ne vont obtenir pas surtout gain de cause sur les rémunérations.
28:15 – Mais des choses très simples, on a découvert recours à la visioconférence
28:19 qui doit être, sinon la règle, beaucoup plus utilisée.
28:22 – Je ne suis pas d'accord moi.
28:23 – Les magistrats se le proposent en plus.
28:25 – Mais les magistrats, enfin, on a des exemples invraisemblables.
28:29 Vous sortez un homme, vous allez faire trois heures de route à l'aller,
28:33 trois heures de route au retour, vous mobilisez une dizaine de personnes,
28:37 il arrive devant le juge d'instruction, il dit "j'ai pas envie de parler".
28:41 – Oui, drôlement.
28:42 – Et ça, ça ne peut pas se faire en visioconférence.
28:43 – Dans certains cas, vous avez raison, mais dans d'autres…
28:46 – Et pourquoi la visioconférence ?
28:47 Ça se fait en télétravail, c'est pourquoi ?
28:49 – Ah bon, pourquoi ?
28:50 – Non mais moi je me dis, si un jour je suis… alors je vous parle de mon cas,
28:54 si un jour j'étais mis en cause, je serais bien content
28:56 d'avoir un magistrat en face de moi à qui je peux parler.
28:58 Je pense que c'est important.
29:01 – Et ça change quoi Louis ?
29:02 – Non mais regardez les ravages au moment du Covid, la visio ne fait pas tout.
29:06 Rien ne remplace…
29:07 – On n'est plus en période de Covid là.
29:09 – Non mais justement, l'expérimentation de la visio de manière généralisée…
29:13 – En tout cas, ça peut être…
29:14 – Mais je ne vous dis pas que tout est acheté, il y a plein de milliards qui sont…
29:18 – Peut-être qu'au début d'une procédure, à la fin d'une procédure,
29:20 que sais-je, il y a des choses à faire, bien sûr, mais en l'espèce,
29:25 les exemples, de la même manière que les fouilles, on a appris…
29:28 – Je suis d'accord, vous avez raison.
29:30 – Oui, on a appris que les gens ne sont pas fouillés.
29:31 On s'est fait faire des portables dans les prisons,
29:33 les gens ne sont même pas fouillés.
29:34 C'est ça, parce qu'en 2009, c'est une loi visiblement,
29:38 juteau de droite qui avait été…
29:40 – Je sais bien que ce n'est pas la même chose.
29:42 – Qui était passée.
29:43 – Je sais bien que ce n'est pas la même chose, mais puisqu'on parle de contexte,
29:46 il y a d'un côté des personnes qui ont payé de leur vie
29:49 et qui vont avoir peut-être gain de cause,
29:52 et de l'autre côté, au même moment, vous avez un certain nombre de métiers,
29:57 je ne vais pas citer lesquels, qui prennent les Jeux Olympiques en otage
30:01 et qui, eux, ça ne pose aucun problème.
30:02 C'est-à-dire qu'ils se voient gratifiés de…
30:04 – On en parlera tout à l'heure avec la SNCF.
30:06 – Non, mais je ne peux pas ne pas mettre…
30:09 – Blocage et chantage sont les deux mamelles de la France,
30:15 disait ce matin Vincent Trebelay sur Europe 1, il faut le citer,
30:18 parce que d'abord, c'est un des meilleurs éditorialistes de France.
30:21 – Le meilleur.
30:21 – Sinon le meilleur.
30:22 – Je trouve.
30:23 – Sinon le meilleur.
30:24 D'ailleurs, j'avais demandé à Benjamin Nau de nous montrer cet édito,
30:28 et il a commencé avec ces deux phrases,
30:31 "Blocage et chantage sont les deux mamelles du pays",
30:34 il a tellement raison.
30:36 Israël-Palestine, après les réquisitions du procureur de la Cour pénale internationale
30:39 lundi dernier, l'Irlande, la Norvège et l'Espagne
30:43 ont décidé de reconnaître conjointement l'état de Palestine.
30:48 Donc je vous propose peut-être de voir le sujet de Corentin Brio.
30:53 Une décision qui a résonné dans plusieurs capitales européennes ce matin.
31:00 L'Espagne, l'Irlande et la Norvège ont décidé de reconnaître officiellement
31:04 l'état de Palestine.
31:06 Des annonces conjointes, réalisées dans l'espoir que d'autres pays emboîtent le pas.
31:11 Devant les députés, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez
31:15 a maintenu que la solution à deux États dans le Moyen-Orient était en danger.
31:21 Si une chose est claire pour moi, c'est que le Premier ministre Netanyahou
31:24 n'a pas un esprit de paix pour la Palestine.
31:27 Combattre le Hamas est légitime et nécessaire après les événements du 7 octobre,
31:32 mais Netanyahou crée tant de douleurs, tant de destructions et tant d'amertume à Gaza
31:36 et dans le reste de la Palestine, que la solution des deux États est en grave danger.
31:42 Si le Hamas salue une étape importante, Israël a de son côté aussitôt annoncé
31:47 le rappel pour consultation de ses ambassadeurs dans les trois pays.
31:51 Le ministre des Affaires étrangères condamne ces annonces.
31:55 Israël ne restera pas silencieuse face à ceux qui portent atteinte à sa souveraineté
31:59 et mettent sa sécurité en danger.
32:01 La décision d'aujourd'hui envoie un message aux Palestiniens et au monde.
32:05 Le terrorisme, paix.
32:06 Une prise de position que d'autres pays pourraient prochainement suivre.
32:10 La Slovénie a également entamé la procédure de reconnaissance de l'État palestinien,
32:15 qui pourrait être effective à la fin du mois.
32:20 Il y a une phrase forte qui est dite, le terrorisme, paix.
32:22 Oui, et puis pourquoi pas octroyer le prix Nobel de la paix au Hamas pendant qu'on y est ?
32:26 Enfin vraiment, pardon, mais c'est de la démagogie pure.
32:29 Ces dirigeants agissent parce qu'ils font de la kalinothérapie politique
32:33 pour caresser dans le sens du poil l'aile gauche de leur parti politique.
32:37 Le Hamas doit sortir de l'autorité qu'il exerce,
32:42 c'est-à-dire une autorité terroriste sur le territoire palestinien et non pas l'État palestinien.
32:48 La priorité, c'est de sauver les enfants qui meurent de part et d'autre,
32:53 d'éjecter Benjamin Netanyahou de là où il est pour trouver une solution qui pourrait être tangible.
32:58 Et ce n'est pas ces trois chefs d'État qui pourront résoudre ce problème,
33:02 ni peut-être même le Quai d'Orsay.
33:03 Il faut travailler en toute intelligence avec l'ensemble du monde arabe
33:06 pour réfléchir à une solution paisible et réelle.
33:09 Et certainement pas avec le Hamas comme autorité sur la Palestine
33:13 ou ce qu'il croit être un État palestinien.
33:15 On est bien d'accord que si on veut faire évincer Netanyahou,
33:19 la première chose à faire, c'est la libération des otages.
33:21 Absolument, absolument.
33:23 Chose sur laquelle ils ne travaillent pas réellement
33:25 et chose pour laquelle il y a certains manifestants en Israël qui contestent.
33:30 Je serais Netanyahou, moi je reconnaîtrais l'État de Catalogne.
33:35 Après tout. Et encore, et encore.
33:37 Il y a eu des rois de Catalogne, il n'y a jamais eu de roi de Palestine.
33:41 Écoutez Benjamin Netanyahou précisément qui a réagi.
33:46 L'intention de plusieurs pays européens de reconnaître un État palestinien
33:51 est une récompense pour le terrorisme.
33:53 80% des Palestiniens soutiennent le terrible massacre du 7 octobre.
33:57 Nous ne pouvons pas donner un État à ce mal.
34:00 Ce sera un État terroriste.
34:01 Il tentera de commettre encore et encore le massacre du 7 octobre
34:05 et nous n'accepterons pas cela.
34:07 Une récompense pour le terrorisme n'apportera pas la paix
34:09 et ne nous empêchera pas de vaincre le Hamas.
34:12 Et en marge évidemment de l'information d'hier avec le procureur de la CPI
34:17 qui avait requis ou imaginé à traduire devant un tribunal M. Netanyahou,
34:23 Marine Le Pen a écrit en requérant un mandat d'arrêt contre Benjamin Netanyahou,
34:27 le procureur de la CPI a établi une équivalence inacceptable
34:29 entre le dirigeant d'une démocratie et un groupe...
34:33 Excusez-moi, je suis sensible à la clim'
34:37 et à un groupe terroriste qui revendique son éradication.
34:39 C'est là une inquiétante instrumentalisation de la justice internationale.
34:42 Thomas Baudet, la position française, elle est un peu flic-tôt.
34:45 Le communiqué du Quai d'Orsay dans un premier temps
34:48 ne soulignait absolument pas cette équivalence.
34:50 Correction a été faite quelques heures plus tard
34:52 par le ministre des Affaires étrangères lui-même, Stéphane Zellournay,
34:55 dans l'hémicycle, où cette fois-ci il a dit
34:57 "évidemment il ne faut pas faire d'équivalence entre les dirigeants israéliens et les dirigeants du Hamas".
35:00 C'est extraordinaire.
35:02 C'est très étrange la position française sur ce sujet
35:06 et elle n'est pour le moins pas très claire.
35:08 Mais depuis le départ on est sur une position ambigüe, si ce n'est plus,
35:12 parce que le président de la République sait très bien
35:14 qu'il doit composer avec une population qui est particulière en France
35:17 et quand il ne se rend pas à la marche contre l'antisémitisme,
35:21 c'est pour les mêmes raisons et donc on sait très bien tout ça depuis le début.
35:24 C'est pas ce qu'il dirait en tout cas,
35:26 le "on sait très bien" il ne l'expliquerait sans doute pas comme ça,
35:29 mais c'est une grille possible.
35:31 Les cheminots décrochent jusqu'à 1900 euros de primes pour les JO.
35:34 Les agents de la SNCF, qu'ils soient roulants ou non,
35:36 ça c'est formidable,
35:37 recevront 95 euros bruts par jour travaillés
35:40 et donc jusqu'à 1900 euros sur la durée de l'événement.
35:44 On s'aide vite là, on a la trouille.
35:46 Vraiment, il faut que les choses se passent bien.
35:48 Donc il faut ouvrir le...
35:49 Comment ?
35:50 Moi je trouve que tous les gens qui travaillent en juillet
35:53 devraient avoir une prime.
35:54 Non mais...
35:55 Et en août ?
35:56 Vous voulez parler pour la maison Europe 1 ?
35:59 Non mais...
36:01 Si on considère que...
36:02 Vous parlez à Constance Blanquet.
36:03 Tous les gens...
36:04 Mais non mais je...
36:05 C'est ça, vous voulez faire passer des messages.
36:07 Je fais peu d'hierons à Ni mais...
36:08 Et à Jonathan Vidal-Revel, vous voulez une petite prime ?
36:11 Un petit billet ?
36:12 Six sous !
36:12 Non...
36:13 Six sous !
36:14 Non mais on est en train de...
36:16 La France est en train de donner une prime déjà à tous ceux qui ont les moyens de faire grève,
36:20 parce que tous ceux qui n'ont pas les moyens de faire grève,
36:21 eux, n'en entendent jamais parler,
36:23 parce qu'ils savent qu'ils perdent leur travail.
36:24 Et donc en gros, toute la France qui travaille pendant les Jeux Olympiques
36:27 a le droit de prendre une prime, c'est ça ?
36:28 Faire grève, c'est un sport romantique en France.
36:30 Franchement !
36:31 C'est la médaille d'or du cynisme.
36:33 Oui, c'est la médaille d'or du cynisme.
36:35 Eh bien justement !
36:35 C'est la prime de la grève.
36:36 Je vous en prie.
36:37 Il y a une chose qui me choque, c'est qu'en 1998,
36:39 pour la Coupe du monde de foot,
36:40 les routiers s'étaient mis en grève,
36:42 les pilotesurs de France s'étaient mis en grève,
36:44 et quand même, ils avaient arrêté assez rapidement,
36:46 parce que l'opinion publique s'était indignée.
36:48 Là, moi, je trouve que ça passe un peu trop facilement
36:50 comme une lettre à la Poste, quoi.
36:51 Toutes ces revendications de plusieurs parcs...
36:53 Et c'est pas parce que je vous en parlais...
36:55 Je t'avais indigné parce que vous avez de la Poste,
36:57 et c'est pas mis en grève, vous dites donc.
37:00 La Poste...
37:00 Ils vont se réveiller.
37:01 Bon, écoutons.
37:02 Alors justement, le bashing, vous faites partie de...
37:06 Vous êtes contente qu'il y ait les Jeux, quand même ?
37:08 Vous n'avez pas envie d'être...
37:09 Non, non, non, non, je suis comme Joseph, moi.
37:11 Non, vous n'allez pas appartenir à ce genre...
37:13 Mais maintenant qu'ils sont là, il faut que ça se passe bien.
37:15 Mais oui, mais c'est quand même l'extravagance gigantique.
37:17 Arrête.
37:19 Soyons sers, Adil.
37:20 Tu n'as pas envie d'appartenir aux grognons ?
37:23 Ah si, totalement.
37:24 Non, écoutez...
37:25 Ils font gnagnagnagna.
37:26 Ah oui, j'adore.
37:27 Annie Bernadotte Dalgaux va se baigner dans la scène.
37:29 Ils sont sceptiques.
37:31 Moi, je vais vous dire, je trouve très bien qu'il y ait les Jeux.
37:34 Pourquoi pas ?
37:35 Ce que je trouve incroyable, c'est qu'on est à 65 jours des Jeux,
37:38 et qu'on ne peut pas se balader dans Paris.
37:41 On est à 65 jours, les ponts sont fermés.
37:43 Pour être moins en moins, Pascal, pardon.
37:44 Oui, mais on est à 65 jours.
37:45 Que ce soit fermé 8 jours avant, 8 jours après, je le comprends.
37:49 C'est des raisons de sécurité.
37:51 Là, en ce moment, pour des raisons de sécurité, pas d'installation,
37:54 mais de sécurité.
37:55 Il y a des tronçons déjà qui sont fermés.
37:57 Vous savez ce qui m'amuse, Pascal Praud ?
37:59 Une fois que les Jeux paralympiques seront terminés,
38:04 après les Jeux olympiques, je vous parie tout ce que vous voulez,
38:08 que tout ce qui a été mis en place par Rémi Dalgo restera.
38:11 Non, ils ne vont pas laisser des tribunes en place de la Concorde.
38:15 Mais vous verrez, toutes les questions de voix,
38:18 toutes les voix, ça sera transformé.
38:20 La vitesse sur les voix, on verra.
38:22 Il y a eu un débat au Conseil de Paris aujourd'hui là-dessus.
38:25 Mais bien sûr.
38:26 Il y a des tribunes, au cas des rots, elles ne vont pas rester.
38:29 Ils vont faire une sorte de breakdance sur les tribunes.
38:32 Non, mais ils vont trouver.
38:33 Ils vont trouver.
38:34 Alors il y a du vent dans ce que vous voulez.
38:36 Madame Hidalgo, qui est toujours sincère.
38:38 Oui, moins conviction.
38:41 C'est ça que j'aime.
38:42 À chaque fois qu'elle parle, elle réunit son charisme fait,
38:48 que tu adhères à ce qu'elle dit.
38:50 Il y a de l'humour, il y a de l'esprit.
38:52 Il y a de la viérité.
38:55 Oui, il y a quelque chose vraiment de charmant.
38:57 D'unique.
38:58 C'est ça que j'aime chez elle.
39:00 Et c'est servi par un discours,
39:02 vraiment, on a envie de passer un bon moment avec elle.
39:04 Madame Hidalgo.
39:06 Les Jeux vont être vraiment célébrés partout dans Paris.
39:10 C'est ce que nous avons voulu.
39:11 Il n'y a pas un arrondissement, qui n'a pas voulu.
39:15 Mais tous les autres ont voulu.
39:17 Et tous les autres organisent effectivement des célébrations
39:22 pendant toute la période des Jeux.
39:25 Et ça va être quelque chose d'extraordinaire et d'exceptionnel.
39:29 Je peux vous dire que, d'abord,
39:32 ras le bol du bashing des Jeux, quoi.
39:35 Arrêtez, mais ras le bol !
39:38 Ras le bol à tous ces péna-jouirs
39:44 qui n'ont pas du tout envie
39:47 qu'on puisse célébrer quelque chose ensemble.
39:50 Ras la casquette !
39:52 De toute façon, on est là et on le fait.
39:55 Et je voudrais dire aussi que dans ces célébrations
39:59 que nous allons avoir,
40:01 il y a quelque chose qui est aujourd'hui en train de monter
40:04 d'une façon extrêmement puissante.
40:08 C'est la ferveur populaire et on le voit avec la flamme,
40:12 avec le parcours de la flamme.
40:14 Et j'ai pu le mesurer moi-même, notamment à Montpellier récemment,
40:18 voir comment partout, partout dans notre pays,
40:22 la flamme est quelque chose qui attire, donne envie.
40:27 Et cet enthousiasme populaire va monter et venir à Paris,
40:33 je vous assure, à celles et ceux qui n'ont pas encore compris
40:37 ce qui est en train de se passer et l'événement populaire majeur
40:41 que représentent les Jeux olympiques et paralympiques.
40:44 Ouvrez vos yeux et vos oreilles et laissez-vous surprendre
40:48 parce que ça va être un moment absolument exceptionnel.
40:53 - Non mais allô quoi !
40:55 - C'est ce que j'allais dire !
40:57 - C'est la nature des Jeux olympiques, c'est exactement ça.
41:00 - Vous avez vu qu'on a la date, elle va se baigner dans la salle.
41:02 - Je ne fais pas des Jeux, non mais allô quoi, t'es pas parisien ?
41:04 - C'est formidable.
41:06 - On a la date à laquelle elle va se baigner dans la scène.
41:09 - Elle va se baigner, très bien, mais ça c'est bien.
41:12 Ce qui m'étonne toujours, c'est quand tu as la chance de diriger Paris,
41:16 que tu as la main d'une certaine année, parce que c'est toi qui dirige, tu parles.
41:20 C'est facile en fait, dans ces cas-là, d'être drôle, d'être souple,
41:26 puisque personne ne va te contrer.
41:28 Et bien là, tu as une forme d'arrogance, de discours comme ça,
41:33 qui n'est pas très agréable ni à écouter ni à entendre,
41:37 et qui traduit un caractère, pour le moins, qui me surprend toujours.
41:40 - Il n'y a pas de souffle, c'est la vie.
41:43 - Bon, Manon Aubry, dans une seconde,
41:47 avec Laurence Ferrari et également avec Pierre De Villeneuve,
41:53 je pense que la Corse nous écoutera,
41:55 parce que sachez-le, la mère de Manon Aubry habite Bonifacio.
42:00 Donc la Corse sera ce soir très certainement à l'écoute de notre émission.
42:05 Arnaud Lecara était à la réalisation, Matteo était à la vision,
42:08 Rodrigue Lepradeau était au son, Benjamin Naud,
42:10 Lucas Busutti et Guillaume Lafage étaient là.
42:13 Toutes ces émissions sont à retrouver sur cnews.fr,
42:16 restez sur notre chaîne.
42:18 Merci bien sûr à Benjamin Naud, qui était avec nous,
42:23 et Benjamin me dit que je dois encore,
42:26 pour des raisons assez précises d'ailleurs, de chronomètre,
42:29 et peut-être même de temps de parole, garder l'antenne pendant encore trois secondes.
42:35 Mais je les ai faites ces trois secondes, donc bonne soirée.
42:38 (rires)
42:40 Merci à tous !

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