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  • 26/05/2025
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Lundi 26 mai 2025, Morandini Live numéro 1664 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:12A la une, deux images qui circulent sur les réseaux sociaux et qui font beaucoup parler ce matin.
00:00:16Tout d'abord, la gifle ou le chahut, c'est selon les versions.
00:00:20Cette image d'Emmanuel Macron et sa femme Brigitte, alors arrivées au Vietnam cette nuit.
00:00:25Et ce geste de la Première Dame, même l'Elysée a été obligée de réagir.
00:00:30On va y revenir dans un instant.
00:00:32Deuxième vidéo, celle de l'humoriste Moustapha El Attrassi qui clame son hostilité contre les Blancs et les non-musulmans, surnommés les Gouères,
00:00:40provoquant la colère sur les réseaux sociaux.
00:00:43Là aussi, on va y revenir dans quelques instants.
00:00:47Et puis une question simple et pourtant si compliquée.
00:00:49Qu'est-ce que la France et qu'est-ce qu'être français ?
00:00:51Ce week-end, sur deux chaînes d'informations, deux visions de la France se sont opposées.
00:00:56D'un côté, Philippe Devigny qui est sur CNews définit ce que nous sommes et ce qu'est la France.
00:01:00Face à lui, il y a également Mathieu Kassovitz pour qui il n'y a plus de français de souche.
00:01:07Ou plutôt oui, il en reste.
00:01:09Mais je cite, ce sont des fins de race.
00:01:12Quoi qu'il se passe, que vous ayez des français de souche depuis plusieurs générations aujourd'hui,
00:01:16je suis désolé messieurs-dames, vos enfants vont faire des enfants avec des Noirs, des Arabes, des Chinois, des Portugais,
00:01:23dans le monde entier parce qu'on circule et le monde est fait pour ça.
00:01:27Le monde a des frontières que les hommes ont mises, qui fait que de l'autre côté, à 10 mètres près,
00:01:32on ne devrait pas se mélanger avec ces gens-là, mais le monde n'est pas fait comme ça.
00:01:35Donc je pense qu'il n'y a plus de français de souche, enfin si, il y a des français de souche,
00:01:39ça s'appelle des fins de race et ils vont se mélanger avec les autres et tant mieux pour nous tous.
00:01:43C'est bienvenu les gars, il n'y a aucune raison d'être énervé.
00:01:47Voilà, les français de race sont des fins de souche, à part ça, il n'y a aucune raison d'être énervé malgré ses propos.
00:01:51Et dans ce contexte, on découvre ce qui se passe dans l'Hérault.
00:01:53Insulte anti-français, agression verbale, refus de parler français, communautarisme.
00:01:57Ce qui se passe dans ce club de foot paré, surrealiste et hors du temps.
00:02:01Résultat, le club de Montagnac dans l'Hérault n'a plus le droit de jouer dans des compétitions officielles
00:02:06et il est privé de subvention.
00:02:08La sanction a été prise par la préfecture de l'Hérault, nous allons y revenir.
00:02:12Le 27 avril 2024, Mathis Quinzan est mort à Châteauroux après avoir été poignardé par un autre mineur âgé de seulement 16 ans.
00:02:19Aujourd'hui s'ouvre donc le procès de ce meurtrier présumé devant un tribunal pour enfants.
00:02:25C'était le 27 avril 2024 dans ce quartier de Châteauroux.
00:02:29Suite à une rixe, Mathis Quinzan meurt après plusieurs coups de couteau.
00:02:33Une marche blanche et un enterrement dans le stade de Châteauroux avaient rassemblé des milliers de Castelroussins
00:02:38particulièrement émus par ces actes d'une extrême violence.
00:02:41Rapidement interpellé, l'auteur présumé des coups est étagé de 16 ans au moment des faits.
00:02:46Son père, qui avait accepté de répondre à nos questions il y a quelques semaines, évoquait la tenue de ce procès.
00:02:52Je n'attends pas grand chose de la part du meurtrier, je suis persuadé que je n'aurai pas de réponse de sa part.
00:02:59La maman de Mathis, qui se rendra à l'audience, appréhende la rencontre avec l'accusé et sa mère, elle aussi mise en examen dans cette affaire.
00:03:07J'appréhende, oui, cette noirceur qu'ils ont en eux, je l'appréhende.
00:03:12Mais néanmoins, je veux que Mathis reste dans mon cœur, je veux qu'il soit là et je veux justement leur montrer que l'amour est plus fort que tout.
00:03:23Le procès qui commence aujourd'hui se tiendra à huis clos devant le tribunal pour enfants de Châteauroux.
00:03:27En raison de son âge, le principal suspect risque jusqu'à 15 ans de prison.
00:03:32Un autre ado sauvagement tué, c'est Elias, 14 ans, tué lui à coup de machette pour avoir refusé de donner son portable, c'était le 24 janvier dernier.
00:03:40Sa maman vient de publier une lettre ouverte à l'occasion de la fête des mères entre colère et émotion.
00:03:46C'est dans une lettre ouverte que la maman d'Elias, cet adolescent de 14 ans tué sauvagement pour un téléphone portable, prend la parole.
00:03:53Quatre mois après la disparition de son fils, elle se pose toujours autant de questions.
00:03:59Mais qui s'est moqué d'Elias ? Ces deux adolescents de 16 et 17 ans qui, en toute impunité depuis 2021, réitèrent des vols avec violence ?
00:04:06Ces deux adolescents qui, malgré une interdiction juridique d'entrer en contact, se retrouvent régulièrement autour du stade Jules Noël pour commettre des délits ?
00:04:13Dans son récit, elle insiste également sur la responsabilité de l'État dans la mort de son fils.
00:04:19Les différents ministres de la santé, de l'éducation nationale, de la justice, de l'intérieur, qui n'ont pas pris la mesure depuis des années de la dérive d'une partie de la jeunesse,
00:04:27de son ensauvagement, de l'impact des réseaux sociaux et de la banalisation de la violence chez les adolescents entre eux et contre eux-mêmes.
00:04:33Une lettre bouleversante dans laquelle elle évoque encore aujourd'hui le sentiment d'injustice qui l'étouffe, de cette souffrance qui ne la quitte pas depuis qu'elle a perdu son enfant.
00:04:42Je m'occupe de la sépulture de mon fils et de notre famille. Je veille sur mon fils, je tente de survivre à l'absence de mon fils Elias, à ses coucous maman, à ses bisous maman, à cette carte et à ce petit cadeau que je n'aurais pas pour la fête des mères.
00:04:55Je patiente et je saurai qui s'est moqué de nous.
00:04:58Malgré la prise en charge des secours le 25 janvier dernier, Elias avait succombé à ses blessures après avoir été poignardé avec une machette à la sortie de son entraînement de foot.
00:05:08Autre acte de violence, un homme égorgé en pleine rue et poignardé de plusieurs coups de couteau, c'est une véritable scène d'horreur à laquelle ont pu assister dans la nuit de samedi à dimanche à Nice les habitants.
00:05:18Des habitants que nous avons pu rencontrer, ils sont consternés par cette violence qui monte de jour en jour en même temps que le trafic de drogue prend plus de place.
00:05:28Le quartier des Moulins à Nice, une nouvelle fois le théâtre de violence.
00:05:32Peu après minuit ce dimanche, la police est alertée pour une bagarre dans ce quartier sensible de la ville.
00:05:38Sur place, les policiers découvrent un homme au sol entouré d'une vingtaine d'individus.
00:05:43La victime est blessée à l'arme blanche et a reçu plusieurs coups de couteau à la gorge, au thorax et au dos.
00:05:48Malgré l'intervention des secours, ce dernier succombe à ses blessures.
00:05:52Une montée de la violence qui inquiète cette riveraine.
00:05:55Avant, c'était pas comme ça du tout. C'est tranquille, c'était pas comme ça.
00:05:59C'est dangereux, on peut plus sortir, on peut plus rien faire, on peut plus faire marcher.
00:06:06C'est très dangereux. J'ai peur.
00:06:09Si ce quartier est gangréné par le trafic de drogue, aucun élément ne permet de faire le lien avec cette agression.
00:06:16Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, lui, y voit une corrélation évidente.
00:06:21Cette violence quotidienne ne cessera que lorsque le narcotrafic aura été éradiqué.
00:06:26Les habitants des Niçois comme les autres méritent la paix et la sécurité dans leur quartier.
00:06:30Une enquête a été ouverte pour homicide.
00:06:32A ce stade, aucune interpellation n'a eu lieu.
00:06:35Le ou les auteurs sont toujours activement recherchés.
00:06:39Et cette violence qui monte, ce n'est pas un simple sentiment, on l'a bien compris depuis longtemps.
00:06:43A Marseille, par exemple, le quartier de la Porte d'Aix est un lieu où le trafic en tout genre est très présent.
00:06:48Mais en plus du trafic, ce sont désormais les bagarres et les agressions qui se multiplient.
00:06:53Elles gagnent le centre-ville, en particulier la Canbière, qui n'est qu'à quelques centaines de mètres de là.
00:07:00Originaire du Sénégal et âgé de 23 ans, Alex erre depuis des semaines aux abords de la Porte d'Aix à Marseille.
00:07:07Nous tous, on a des drogues, on n'en a pas trois, c'est pas qu'on veut.
00:07:11Et tu aimerais sortir du krach ?
00:07:13Bien sûr, tout le monde voulait sortir de là.
00:07:15Comme lui, des dizaines de consommateurs de drogues vivent à la rue dans ce quartier.
00:07:19La plupart sont en grande précarité, certains en situation irrégulière.
00:07:24Les seringues et les accessoires sont abandonnés à même le sol.
00:07:28Alors les riverains redoublent de prudence.
00:07:31Beaucoup de gens sans abri ou en tout cas sans travail qui traînent un petit peu partout.
00:07:36Je n'ai pas vraiment peur, mais je ne sors pas la nuit.
00:07:39J'ai plutôt peur quand ma fille est vieille, qu'elle reparte tard, ça oui.
00:07:42Des usagers de drogues qui sont de plus en plus nombreux.
00:07:45Et depuis plusieurs mois, la consommation de cocaïne sous forme de krach s'étend dans la ville.
00:07:50Tous les jours, l'association Bus 3132 accompagne ces personnes
00:07:55et leur distribue du matériel stérile et des produits de substitution.
00:07:59De plus en plus de krach, de plus en plus d'usagers en centre-ville.
00:08:06Je pense qu'il y a tout un tas de facteurs.
00:08:08C'est le produit déjà qui est de plus en plus présent, de plus en plus accessible.
00:08:14Une situation préoccupante.
00:08:16Les riverains craignent une montée progressive des tensions dans le secteur.
00:08:21Et Marseille encore justement avec ce week-end le concert de Jul au Stade Vélodrome.
00:08:25Un concert qui s'est transformé en émeute à l'extérieur avec des milliers de personnes
00:08:29qui se seraient retrouvées sans billet ou avec de faux billets.
00:08:32On parle de 150 000 personnes pour ces concerts qui se sont massés.
00:08:36Résultat, les choses ont mal tourné.
00:08:40À Marseille, samedi soir, alors que 73 000 spectateurs assistaient au concert de Jul
00:08:45à l'intérieur du Vélodrome, l'extérieur du stade et le théâtre de plusieurs incidents.
00:08:51Vers 20h, une centaine de personnes sans billet ont tenté de forcer les grilles.
00:08:57La situation s'envenime peu avant 21h30, moment de la fermeture des portes.
00:09:02Plusieurs centaines d'individus munis de faux billets
00:09:05cherchaient à pénétrer dans l'enceinte.
00:09:13La boutique de l'Olympique de Marseille située au pied du stade est dégradée.
00:09:16Selon la préfecture, aucun pillage n'a été constaté.
00:09:20Au total, 33 personnes ont été interpellées au cours des deux soirées
00:09:24pour des faits de dégradation, violence contre des agents dépositaires de l'autorité publique
00:09:29et revente illicite de billets.
00:09:32Et après Jul, Kevin va attendre les stars qu'on peut, Mister Audience, les audiences de ce week-end.
00:09:40Vendredi soir, Mask Singer sur TF1.
00:09:42T'il remporté le match face à Capitaine Marleau sur France 2 ?
00:09:45Eh bien la réponse est non.
00:09:47La série de la 2 qui était pourtant une rediffusion est arrivée en tête à 3 000 en 3.
00:09:51Sur TF1, Mask Singer n'est toutefois arrivé pas très loin derrière en attirant 257 000 personnes de moins.
00:09:57De nouvelles personnalités ont été démasquées.
00:09:59L'animatrice télé Marie-Ange Nardi et Philippe Candeloro.
00:10:02Sur M6, déception pour le film Mission Impossible 5 à seulement 1,8 million.
00:10:07Et sur France 3, le rugby a également été boudé.
00:10:09La victoire de batte face à Lyon n'a fédéré qu'à 1,4 million de téléspectateurs.
00:10:16Samedi soir, nouveau succès pour France 3 qui, avec la série Le Voyageur,
00:10:20a encore une fois dominé la soirée à 3,6 millions.
00:10:23Un score d'autant plus satisfaisant puisque la 3 a battu le match de foot sur France 2.
00:10:27La victoire du PSG face à Reims n'a pas dépassé la barre des 3 millions
00:10:31et surtout a été suivie de près par Qui veut gagner des millions sur TF1, présenté par Arthur.
00:10:35Pour M6, en revanche, nouvelle soupe à la grimace pour la série NCIS qui a à peine dépassé le million.
00:10:43Hier soir, seul TF1 a sorti son épingle du jeu avec le film Greenland.
00:10:47Le dernier refuge de la Une est arrivé très largement en tête à 3,5 millions.
00:10:52En face, personne n'a dépassé les 2 millions.
00:10:54France 2 et M6 sont quasiment à égalité.
00:10:56Le film Tirailleur et le magazine Zone Interdite sont autour d'un million neuf.
00:11:00France 3 est à la quatrième place et à la traîne à seulement 1,6 million pour la série Les Carnets de Max Lieberman.
00:11:07Mister Audience vous dit à demain.
00:11:10Allez, je vous propose de découvrir mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:11:13Philippe Ballard, bonjour.
00:11:14Bonjour Jean-Marc.
00:11:15Merci d'être avec nous, député de l'Oise et porte-parole du Rassemblement National.
00:11:18Michael Scherman, bonjour.
00:11:19Bonjour.
00:11:20Conseil municipal de Charenton-le-Pont.
00:11:22Ludovic Thoreau, bonjour.
00:11:23Maire UDI de Coubron.
00:11:25Et Valérie Barny, bonjour.
00:11:26Bonjour.
00:11:27Président de Citoyens responsables et conseiller municipal de Surin.
00:11:29Pour débuter cette émission, je voulais qu'on parle de deux images qui font beaucoup parler sur les réseaux sociaux.
00:11:33Alors, la première, pour être honnête, je ne voulais pas vous en parler.
00:11:35C'est celle que vous allez voir d'Emmanuel Macron qui semble se prendre une gifle de la part de Brigitte Macron.
00:11:41C'est à l'arrivée au Vietnam hier alors que les portes de l'avion s'ouvraient.
00:11:47Mais si je vous en parle, c'est parce que l'Élysée a fait un communiqué.
00:11:49Donc ça devient tout à coup une information.
00:11:51Ça devient quelque chose d'officiel.
00:11:53L'Élysée qui a vu ces images et qui a d'abord démenti en affirmant que ces images étaient fausses.
00:11:59Et puis finalement, après vérification, l'Élysée affirme que c'est un moment où le président et son épouse décompressaient une ultime fois avant le début du voyage en chahutant.
00:12:09C'est ce que dit l'Élysée.
00:12:10C'est un moment de complicité.
00:12:12La suite est intéressante aussi parce qu'ils disent
00:12:14« Il n'en suffisait pas plus pour donner du grain à moudre aux complotistes, attribuant les commentaires négatifs en premier lieu aux sphères pro-russes. »
00:12:22Il y a un peu tout. C'est un mélange d'un peu tout.
00:12:25On va revoir ces images.
00:12:27Il n'y a que ça sur les réseaux sociaux.
00:12:29Si vous allez sur RIC, sur tous les réseaux, vous ne voyez que cette image.
00:12:34Et c'est vrai qu'elle est surprenante.
00:12:36C'est politique ? C'est du fait divers ? C'est du fait people ? Pardon, pas du fait divers.
00:12:41C'est un fait people ? C'est quoi ?
00:12:43Alors, on ne fera pas de commentaire.
00:12:45C'est le président de la République. C'est un voyage officiel.
00:12:47Je crois même que c'est un voyage d'État.
00:12:48Dans la graduation, c'est ce qu'il y a de plus important.
00:12:50Bon, effectivement, ces images, je les découvre, peuvent surprendre.
00:12:54Moi, je préfère m'intéresser à la communication de l'Élysée, où on a droit à peine même.
00:12:57Bien sûr.
00:12:58Après, c'est complotiste.
00:13:00Les sphères russes.
00:13:03C'est à l'image de la Macronie, mais de la fin de la Macronie.
00:13:06Tout ça est assez pathétique.
00:13:08Encore une fois, sur les images en tant que telles, on ne va pas les commenter.
00:13:10Enfin, chamaillerie, c'est vrai que le mot...
00:13:12Chamaillerie, chahut.
00:13:14C'est un peu les mots employés.
00:13:16C'est dommage quand même.
00:13:17C'est le chef de l'État.
00:13:18C'est un voyage d'État.
00:13:19Moi, ce que je trouve dommage, c'est d'abord le démenti.
00:13:21C'est-à-dire que d'abord, on nous dit que ce n'est pas vrai.
00:13:23Et puis après, les images étaient en direct sur beaucoup de chaînes.
00:13:26Donc, on ne peut pas dire que ce n'était pas vrai.
00:13:28Et puis, on nous parle de chamaillerie, mais il y a la suite.
00:13:30La suite, c'est quand ils descendent les marches.
00:13:32C'est quand ils descendent les marches.
00:13:34Et vous allez voir cette image.
00:13:36Emmanuel Macron tend le bras à Brigitte.
00:13:38Hop, qui ne le prend pas.
00:13:40Voilà.
00:13:41Et ils descendent côte à côte.
00:13:43Donc, chamaillerie, détente entre eux.
00:13:46À la limite, j'ai presque envie de dire que ça ne nous regarderait pas.
00:13:49L'Élysée n'en parlait pas, Ludovic Thoreau.
00:13:51C'est exactement ça.
00:13:52En plus, il parle de complicité, de décompression.
00:13:54Enfin, se prendre une claque, c'est une forme de complicité.
00:13:57C'est un drôle de couple.
00:13:59Maintenant, on voit bien qu'il n'a pas pris son bras alors qu'il le prend tout le temps.
00:14:01Mais ce n'est pas nous qui commentons, c'est l'Élysée qui a commenté.
00:14:03Elle a le droit de répondre au truc.
00:14:05D'abord, c'est une fausse.
00:14:06C'est les Russes.
00:14:07C'est quelqu'un.
00:14:08Non, il s'est pris une claque.
00:14:09Et apparemment, ils sont un peu brouillés.
00:14:10Voilà.
00:14:11Et alors ?
00:14:12J'ai envie de dire.
00:14:13Et alors, c'est important ?
00:14:14Ce n'est pas important ?
00:14:15Pas du tout.
00:14:16Mais ça prouve que c'est comme tous les coups.
00:14:17Mais pourquoi l'Élysée réagit ?
00:14:18C'est ce que j'ai du mal à comprendre.
00:14:28C'est l'Élysée qui a voulu mettre quelque chose mais qui a menti.
00:14:30C'est ça le problème.
00:14:31C'est que la communication est mensongère.
00:14:33Et c'est terrible.
00:14:34A la limite, c'est un problème peut-être de couple.
00:14:36On n'a pas rentré là-dedans.
00:14:37Mais là, il nous met au niveau de l'État.
00:14:38C'est-à-dire, publication de l'Élysée, mensongère.
00:14:41Voilà ce qu'on a à dire.
00:14:42Michael Scherman, un mensonge de l'Élysée ?
00:14:44En tout cas, il y a une hypercommunication et ça abaisse la fonction présidentielle.
00:14:47On ne devrait pas commenter normalement ces problèmes de couple.
00:14:49Ce n'est pas notre rôle.
00:14:50La fonction du Président de la République est quand même sacrée.
00:14:52Notre image à l'étranger, on est quand même dans un voyage d'État.
00:14:55Et je pense que ça nuit aujourd'hui.
00:14:57Et la communication de l'Élysée, c'est une faute.
00:14:59Simplement.
00:15:00Mais quand ils disent que...
00:15:01Alors d'abord, ils disent que c'est faux.
00:15:02On a cru comprendre que c'était l'intelligence artificielle qui avait fait ça.
00:15:05Non.
00:15:06En revanche, si vous allez sur les réseaux sociaux,
00:15:07il y a des images faites par l'intelligence artificielle qui reprennent la descente.
00:15:10C'est assez drôle.
00:15:11On ne va pas vous les montrer.
00:15:12Mais c'est assez drôle parce que vous avez Brigitte Macron qui prend Emmanuel pendant la descente
00:15:15et qu'il se couvre.
00:15:16Ça, ce n'est pas vrai.
00:15:17Celles qu'on vous montre là, c'est vrai.
00:15:19C'est des vraies images qui ont été diffusées en direct.
00:15:23C'est compliqué cette communication de l'Élysée.
00:15:25On nous dit mais c'est les Russes.
00:15:27C'est les comptes russes et tout.
00:15:29Les images, elles existent.
00:15:30Donc soit on dit la vérité, soit on ne dit rien à mon sens.
00:15:33Je pense qu'il y aura sanctions.
00:15:34Ou du moins pas sanctions.
00:15:35Mais ça va servir dans le cas d'école pour ne pas que ça se reproduise.
00:15:38On ne peut pas, aux yeux du monde, s'afficher comme ça.
00:15:42Le seul problème, c'est que le voyage, on ne va parler plus que de ça dans ce voyage.
00:15:46Le voyage ne sert plus à rien.
00:15:47C'est à l'étranger.
00:15:48Non mais l'image.
00:15:49Parce que la presse étrangère, pour moi, évidemment.
00:15:51Il y a sur les chaînes étrangères, les images autour.
00:15:53L'image de la fonction présidentielle, franchement, est corrompue.
00:15:56Valéry Barbier.
00:15:57Oui, alors moi j'avais dit que c'est, comme il parlait de chamaillerie, moi je garderais
00:16:01cette position chamaillerie amoureuse.
00:16:03Mais évidemment qu'aujourd'hui, n'oublions pas, les réseaux sociaux sont devenus un
00:16:06tribunal populaire aussi.
00:16:07Parce que c'est parce que ça sort aussi sur les réseaux sociaux, que ça fait du bruit,
00:16:10que l'Élysée derrière est obligée.
00:16:12Pourquoi obligée ?
00:16:13Elles se sont obligées de répondre.
00:16:16C'est là où je ne comprends pas.
00:16:17C'est pourquoi l'Élysée, on se tait.
00:16:19Soit on dit la vérité, soit on ne dit rien.
00:16:22Je suis d'accord.
00:16:23Voilà.
00:16:24Il n'y a pas 300 000 positions.
00:16:25En même temps, ils sont adeptes.
00:16:26Soit on dit, il y a eu une dispute entre eux, etc.
00:16:29Et voilà.
00:16:30Mais là, dire que c'est un moment de complicité.
00:16:32Excusez-moi Monsieur Morandini, mais ils sont adeptes un petit peu du mensonge quand même.
00:16:37L'Élysée ?
00:16:38Ah oui, évidemment.
00:16:39Ils mentent aux Français depuis très longtemps.
00:16:40Donc la réalité, elle est là aussi.
00:16:42Moi aussi, c'est factuel.
00:16:43Il faut se faire le mieux.
00:16:45Mentir aux Français.
00:16:46Et depuis très longtemps.
00:16:47Tout simplement.
00:16:48Et vous voyez, Philippe Ballard, c'est ça qui est intéressant.
00:16:51C'est très intéressant ce que dit Valéry Bardi.
00:16:54Parce que c'est ce qui vient derrière.
00:16:56Puisqu'il nous ment là-dessus, ça prouve bien qu'il nous a menti sur tout le reste.
00:17:00J'écoute.
00:17:01Encore une fois, je ne peux pas aller plus loin parce que je suis porte-parole.
00:17:04C'est la fonction présidentielle.
00:17:06C'est pour ça qu'on ne parle pas de leur lien entre eux.
00:17:09Moi, je n'évoque pas du tout le lien entre elle et lui.
00:17:11Moi, j'évoque juste la communication.
00:17:13Non, mais c'est la communication.
00:17:14On a droit en une phrase à tout.
00:17:16Complot qui favorise les Russes.
00:17:18Relié par les Russes.
00:17:20C'est vraiment en deux phrases, trois phrases.
00:17:23Alors, il y a tout.
00:17:24C'est merveilleux.
00:17:25Oui, parce que c'est un moment où le président et son épouse décompressaient une ultime fois
00:17:29avant le début du voyage.
00:17:31Donc, à chaque fois qu'ils voyagent, ça se passe comme ça.
00:17:33Il n'en suffisait pas plus pour donner du grain à moudre aux complotistes
00:17:37attribuant les commentaires négatifs en premier lieu aux sphères pro-russes.
00:17:40Enfin bref, c'était important d'en dire un mot puisque l'Elysée en a parlé.
00:17:43Donc, c'est important de se faire l'écho aussi de la position de l'Elysée.
00:17:45Deuxième vidéo que je voulais vous montrer, c'est l'humoriste Moustapha el-Attrassi.
00:17:49Alors, lui qui a clamé son hostilité aux Gouères.
00:17:53Alors, moi, je suis allé chercher exactement ce que c'était les Gouères.
00:17:56Alors, Gouères, ça s'écrivait O-U-E-R aussi.
00:17:59Cette insulte est utilisée de manière péjorative en Afrique du Nord
00:18:03pour désigner une personne blanche issue du monde occidental ou un chrétien.
00:18:07Il s'agit d'un terme d'origine ottomane plus largement employé pour désigner les non-musulmans.
00:18:12Le terme de Gouères s'est diffusé au Maghreb sous l'emprise ottomane
00:18:15présent historiquement en Afrique du Nord.
00:18:17Il traverse ensuite les frontières africaines au fil des migrations et s'installe peu à peu en Europe.
00:18:21Donc, c'est important de savoir ce que ça veut dire Gouères.
00:18:24Et maintenant, on écoute ce que disait Moustapha el-Attrassi.
00:18:26Je précise, ça aussi c'est important.
00:18:28Le montage que vous allez voir, c'est lui qui l'a mis en ligne.
00:18:30Ce n'est pas un montage qu'on a fait nous.
00:18:32Ce n'est pas un montage qu'on fait des personnes hostiles.
00:18:34C'est lui qui l'a mis en ligne sur son compte Instagram.
00:18:36Donc, il est très fier de ce qu'il a dit et de ce qui s'est fait.
00:18:40On regarde.
00:18:41Nos frères algériens, on vous aime.
00:18:43Merci de remplir mes salles.
00:18:44On est ensemble ici.
00:18:45On est unis.
00:18:46Je vous le dis pour la dernière fois, tout le temps qu'on perd à s'insulter entre Marocains et Algériens,
00:18:50c'est du temps perdu à insulter les Gouères.
00:18:52Libérez du temps pour les Gouères.
00:18:55Libérez du temps pour les Gouères.
00:18:57Libérez du temps pour les Gouères.
00:19:02Votre amour, j'essaie de vous le rendre au Tunisien.
00:19:05C'est vrai qu'il fallait que je fasse quelque chose de mon côté.
00:19:07Toi, c'est très risqué ce que tu fais.
00:19:10Vous allez où ?
00:19:12Vous allez où ?
00:19:14Mais pourquoi ?
00:19:16En vrai ?
00:19:18T'es Tunisien ?
00:19:20T'es qui alors ?
00:19:22Et alors ?
00:19:24Hein ?
00:19:26C'est fou ça.
00:19:29Non mais c'est vrai.
00:19:32C'est une dinguerie ce qu'on vient de vivre.
00:19:34J'ai fâché les Gouères.
00:19:35J'ai fâché les Gouères.
00:19:36On n'est pas mieux, là.
00:19:40On n'est pas mieux.
00:19:41Ouah, ouah, ouah, ouah.
00:19:45Je veux des youyou.
00:19:46Ça se rend dans la salle ou pas ?
00:19:50Ouah, il y a deux Arbecs qui ont récupéré leur place.
00:19:54Voilà, Moustapha, elle a tracé.
00:19:56Donc, qui a mis lui-même cette vidéo en ligne sur son compte.
00:19:58Monsieur Berny, vous réagissez comment à une vidéo comme ça ?
00:20:00Alors, moi, ce qui me désole, avant toute chose qui me désole, c'est les rires dans la salle.
00:20:04Voyez ? Que les gens puissent cautionner ce genre de sortie.
00:20:07C'est de la haine de l'autre, tout simplement.
00:20:09C'est aussi simple que ça.
00:20:11Et là, en fait, c'est jeter l'opprobre sur des millions de nos concitoyens maghrébins
00:20:16qui, eux, vivent en paix, vivent dans le respect avec tout le monde.
00:20:19Et ça, moi, ça me dérange.
00:20:21Voyez ? On ne doit pas même mettre en avant ce genre de positionnement.
00:20:25C'est un humoriste, lui, mais il ne fait pas rire.
00:20:27Il ne fait pas rire.
00:20:28Parce que, moi, ça ne me fait pas rire.
00:20:29On doit vivre dans le respect.
00:20:30Et on doit respecter tout le monde, à tous ses endroits.
00:20:33Voilà.
00:20:34Et, en plus, ces gens viennent le regarder et paient pour ça.
00:20:36Et ils ne le respectent même pas, ça.
00:20:38C'est inadmissible et insupportable.
00:20:40Et vous voyez qu'il y a un spectateur qui quitte la salle.
00:20:42Exactement.
00:20:43Qui est un gouère, hein.
00:20:44C'est-à-dire qu'il est un...
00:20:46Voilà.
00:20:47Mickael Scherman, c'est vrai que...
00:20:49C'est super violent parce que remplacer gouère par les musulmans, les noirs, les arabes...
00:20:55Et là, tout à coup, ça devient un truc raciste.
00:20:57Ça devient un scandale.
00:20:58Et ça fait la lune partout.
00:20:59Là, personne n'en parle.
00:21:00En fait, ces humoristes sont devenus des militants politiques.
00:21:03Lorsqu'ils disent qu'on n'est pas bien sans eux.
00:21:05Donc, ils disent qu'on n'est pas bien sans les blancs.
00:21:06On n'est pas bien sans les mécréants.
00:21:07On n'est pas bien sans les non-musulmans.
00:21:09Et on divise.
00:21:10Alors qu'il y a des millions de musulmans dans notre pays qui ne pensent pas comme lui.
00:21:13Il n'est pas le porte-parole des musulmans.
00:21:14Mais, par contre, il est quand même le symbole de ce qui se passe en France.
00:21:17C'est qu'aujourd'hui, les blancs...
00:21:19Il y a un racisme anti-blanc dans notre pays.
00:21:21Il y a un racisme anti-non-musulman.
00:21:24Tout ce qui est mécréant.
00:21:25Et à l'image, comme vous le disiez, vous aviez rappelé historiquement le terme gouère.
00:21:29C'est pareil que les dhimmis, tous ceux qui n'étaient pas musulmans,
00:21:32payaient notamment un impôt et une taxe dans les pays musulmans.
00:21:35Et c'est ça qui signifie...
00:21:36Et quand il utilise ce terme, il sait très bien ce qu'il fait.
00:21:38Et en plus, il publie la vidéo.
00:21:40Donc, à l'image d'un dieu donné.
00:21:41Moi, je ne serais pas étonné que cet humoriste soit candidat sur une liste anti-sioniste
00:21:45prochainement aux élections européennes.
00:21:46Ça ne m'étonnerait pas, en tout cas.
00:21:47Philippe, alors ?
00:21:48Vous savez comment ça s'appelle, là, ce qu'il fait ?
00:21:51L'apartheid.
00:21:52Faire de la promotion de l'apartheid.
00:21:53Parce que c'est exactement ça.
00:21:54C'est-à-dire, on rappelle qu'en Afrique du Sud, pendant des dizaines d'années,
00:21:58il y a eu un régime complètement inni qui séparait les gens en fonction de leur couleur de peau.
00:22:02Il y avait les noirs d'un côté, les blancs de l'autre.
00:22:04Ce qu'il fait, c'est exactement...
00:22:05Mais avec la religion.
00:22:06C'est faire la promotion de l'apartheid avec, cette fois, la religion.
00:22:09Parce que là, ce sont des propos séparatistes.
00:22:12Vous en avez largement parlé de ce rapport qui a été publié par les services de renseignement.
00:22:15Mais ça s'inscrit dans la droite ligne de ça.
00:22:17Il fait la promotion du séparatisme.
00:22:19Et malheureusement, parce que j'ai demandé à ce qu'on vérifie...
00:22:22Les thèmes qu'il emploie là ne tombent pas sous le coup de la loi.
00:22:24Ça tomberait sous le coup de la loi si la proposition de loi qui a été déposée
00:22:27en février 2021 par Marine Le Pen rentrait en application.
00:22:30Parce que ça, ça serait puni.
00:22:32Parce qu'on remplace musulmans par...
00:22:34Enfin, imaginez un chrétien qui tienne des propos mais qui cible les musulmans.
00:22:39Enfin, il a, à juste titre d'ailleurs, un procès qui se profile à l'horizon.
00:22:43Mais dans l'autre sens, ça passe quand même.
00:22:45Et il en fait la promotion.
00:22:47C'est ça qu'il faut. Avec un montant.
00:22:49C'est pour ça que j'insistais sur le fait que c'est lui qui a mis cette vidéo en ligne.
00:22:53C'est important.
00:22:54Et les gens rient effectivement.
00:22:55Ce qui est choquant aussi, c'est que les gens rient.
00:22:57Il y a un spectateur qui quitte et on se fiche de lui.
00:22:59Tout simplement.
00:23:00Parce que lui-même est humilié.
00:23:02Il part.
00:23:03Mais c'est lui qui, en fait, se prend en pleine figure.
00:23:06Il est courageux.
00:23:08Il n'y en a jamais qui ne sont peut-être pas quittistes.
00:23:10Sinon, on peut exprimer.
00:23:12Vous vous rendez compte que c'est un spectateur.
00:23:13C'est quelqu'un qui a payé sa place.
00:23:14Donc, qui a priori se dit, Moustapha el-Attrassi, ça doit être quelqu'un de sympa.
00:23:18Il a payé sa place.
00:23:19Il vient, il se fait insulter et il s'en va.
00:23:21Il est super courageux.
00:23:22Il faut quand même préciser que ça fait 20 ans qu'il écume les plateaux de télé et de radio.
00:23:25Bien sûr.
00:23:26Il y en a peut-être qui le découvrent aujourd'hui.
00:23:28Mais il n'est pas nouveau.
00:23:29Il avait disparu un peu.
00:23:30Là, il semble revenir.
00:23:32Ludovic Thoreau.
00:23:34Non, vous n'allez pas fâcher les Gouers.
00:23:36Vous n'allez fâcher tous ceux qui veulent vivre ensemble.
00:23:38Tous ceux qui veulent la paix.
00:23:40Vous êtes du côté de ceux qui veulent faire la guerre.
00:23:42Qui veulent séparer les gens.
00:23:43Mais ce n'est pas notre combat à nous.
00:23:44Donc, c'est bien.
00:23:45Vous faites rire tout le monde.
00:23:46Vous gagnez de l'argent.
00:23:47Mais sachez que vous en êtes là grâce peut-être aux Gouers.
00:23:49Exactement.
00:23:50Bon, voilà ce qu'on pouvait dire.
00:23:51On va continuer sur ce thème dans un instant.
00:23:53Parce qu'on va se demander ce que c'est qu'être français.
00:23:55Parce qu'il y a eu deux choses intéressantes ce week-end.
00:23:57Il y a eu d'un côté Philippe Devilliers sur CNews.
00:23:59Qui a défini ce qu'est être français.
00:24:01Vous me direz si vous êtes d'accord ou pas.
00:24:02Je ne suis pas sûr que vous soyez tous d'accord non plus avec ce qu'il a dit.
00:24:04Et puis, il y a Mathieu Kassovitz également.
00:24:06Qui a dit que les Français de souche étaient des fins de race.
00:24:08On va mettre les deux en parallèle.
00:24:10C'est intéressant d'avoir ces deux regards.
00:24:12Tout de suite, le CNews Info.
00:24:13Il est signé Barbara Durand-Karmela.
00:24:15Voilà.
00:24:45Les procès mineurs en avril 2024 sont arrivés ce matin au Palais de Justice de Châteauroux.
00:24:49Le procès du meurtrier présumé de leur fils démarre aujourd'hui.
00:24:52Les audiences se dérouleront à huit clos.
00:24:54Le procès devrait durer deux jours.
00:24:56Enfin, l'ombre de l'ultra-gauche plane sur les pannes électriques survenue ce week-end dans le sud de la France.
00:25:02Dans un communiqué publié sur internet, deux groupes d'anarchistes revendiquent ces attaques.
00:25:08Afin notamment de perturber le festival de Cannes.
00:25:11Le procureur de la République de Grâce affirme que ces revendications sont en cours d'évaluation.
00:25:20Rosa Arcade sur CNews.
00:25:21Merci d'être en direct avec nous.
00:25:22Qu'est-ce que la France et qu'est-ce que c'est être français ?
00:25:25Une question qui s'est énormément posée sur les plateaux télé ce week-end.
00:25:28Que ce soit sur CNews ou que ce soit chez nos confrères de LCI qui avaient invité Mathieu Kassovitz pour s'expliquer.
00:25:33Alors d'abord, moi je voudrais comprendre la définition de Philippe de Villiers.
00:25:36Philippe de Villiers qui était avec Éliott Deval.
00:25:38Et c'est une espèce de moment suspendu qu'on a vécu sur CNews quand il a expliqué quelles étaient selon lui les valeurs de la France.
00:25:44Ce qu'était être français.
00:25:45Écoutez bien, ça dure 40 secondes et je trouve que c'est un moment très fort.
00:25:50En France, on ne pratique pas la charia.
00:25:52En France, on sert la main des femmes.
00:25:55En France, on ne les force pas à se voiler.
00:25:59En France, on ne pratique pas la polygamie.
00:26:01En France, on ne porte pas des tenues du 7e siècle, des tenues du prophète.
00:26:05En France, on n'égorge pas les animaux sans les étourdir.
00:26:09En France, on ne mange pas du halal à la cantine.
00:26:11En France, on a le droit de changer de religion.
00:26:13En France, on a des clochers pas des minarets.
00:26:15En France, on entend l'angélus pas le muezzin.
00:26:19Voilà.
00:26:20C'est comme ça.
00:26:21C'est la France.
00:26:22Voilà.
00:26:23Est-ce qu'il y aura un homme politique demain qui va se lever pour dire ça ?
00:26:25Et le faire.
00:26:26Pas le dire.
00:26:27Le dire.
00:26:28Tout le monde le dit.
00:26:29Ça y est.
00:26:30C'est parti.
00:26:31La digue a cédé.
00:26:32Mais le faire.
00:26:33Philippe Ballard, c'est ça la France d'aujourd'hui ?
00:26:35Je suis d'accord en grande partie avec ce que dit Philippe Devilliers.
00:26:38Mais il aurait pu aussi ajouter une démonstration.
00:26:40Moi, je pense à Mayotte en l'écoutant.
00:26:42Où la population est africaine, noire, à 95% musulman.
00:26:46Et ces gens-là sont fiers d'être français.
00:26:48Ils se battent pour résister à une invasion qui vient des Comores.
00:26:51Et ils votent, si on veut se faire plaisir, à 65% pour Marine Le Pen ou le Rassemblement National.
00:26:56Donc, il manque quelque chose à la démonstration de Philippe.
00:26:59Mais vous êtes d'accord avec tous les points qu'il évoque ?
00:27:03On ne pratique pas la charia.
00:27:05On serre la main des femmes.
00:27:07On ne force pas les femmes à se voiler.
00:27:08On ne pratique pas la polygamie.
00:27:09On ne porte pas des tenues du 7ème siècle.
00:27:11On n'égorge pas les animaux sans les étourdir.
00:27:14On ne mange pas du halal à la cantine.
00:27:16On a le droit de changer de religion.
00:27:17On n'a des clochers, pas des minarets.
00:27:19On n'entend l'angélus, pas le musline.
00:27:21Et c'est comme ça la France.
00:27:22Mais oui, ça rejoint.
00:27:23Je vous parlais de la proposition de loi de février 2021 déposée à Marine Le Pen.
00:27:27Vous retrouvez beaucoup de choses.
00:27:28Après, il y a peut-être un point.
00:27:30Il y a 7 millions de musulmans en France.
00:27:32Beaucoup pratiquent leur religion tout à fait...
00:27:36En fait, ce n'est pas contre les musulmans en soi.
00:27:38Non, mais d'avoir cette petite phrase, ça peut faire ce qu'on condamne.
00:27:42Il ne dit pas qu'on n'est pas musulmans.
00:27:45Il ne dit pas qu'on n'est pas musulmans.
00:27:47C'est peut-être le mot que je mettrai.
00:27:49Michael Charmat, vous avez l'air entre deux feux, si je puis dire.
00:27:53Déjà, j'ai grandi et mon éducation à l'école de la République
00:27:55où on ne posait pas ces questions-là.
00:27:57C'est-à-dire que moi, j'ai 34 ans, je suis né en 1991.
00:28:00On ne parlait pas de religion à l'école.
00:28:02C'est-à-dire qu'on ne disait pas qui était juif, qui était musulman.
00:28:04On ne parlait pas de couleur de peau.
00:28:05Aujourd'hui, on est obligé d'en parler. Pourquoi ?
00:28:07On ne parle pas de couleur de peau.
00:28:09Non, mais ce que je vous dis, c'est qu'on y vient.
00:28:11Je ne suis pas sûr.
00:28:12Si, parce que le séparatisme aujourd'hui, ce qui est en train de se passer dans notre pays...
00:28:15Il est sur la religion, il n'est pas sur la couleur.
00:28:16Oui, mais je vais vous dire pourquoi est-ce qu'on y vient.
00:28:18C'est qu'avant, ce n'était pas des débats où on parlait et on n'opposait pas les gens.
00:28:21Aujourd'hui, parce qu'il y a des polygames dans notre pays.
00:28:23Parce que dans notre pays, aujourd'hui, on égorge des moutons dans des quartiers aujourd'hui.
00:28:27Parce qu'il y a des pratiques dans notre pays
00:28:29où malheureusement, Philippe de Villiers, il parle au présent,
00:28:31mais aujourd'hui, c'est au passé parce que tout ce qu'il décrit, ça existe en fait.
00:28:34Il y a des polygames qui touchent le RSA, il y a des dérives.
00:28:37Où vous avez raison, monsieur le député, c'est qu'aujourd'hui,
00:28:41les musulmans pourraient se sentir ciblés.
00:28:43Alors qu'en vérité, il faut bien distinguer les musulmans et les islamistes.
00:28:46Et que toutes ces pratiques aujourd'hui, qui visent à conquérir avec un esprit de conquête,
00:28:51et c'est un peu le discours de Philippe de Villiers, parce qu'il va en venir là en vérité.
00:28:54C'est qu'il y a un esprit de conquête dans notre pays
00:28:56et que tous ceux qui apportent aujourd'hui ça, ce sont les islamistes.
00:28:59Donc vous avez raison, moi je ne voudrais pas aussi que tous les musulmans se sentent attaqués par ce discours
00:29:03et qu'il faut mettre les mots sur...
00:29:05Oui, mais regardez, par exemple, il ne dit pas, en France, on ne se voile pas.
00:29:08Ce n'est pas ce qu'il dit. Il dit, on ne force pas les femmes à se voiler.
00:29:11Donc c'est pour ça qu'il ne s'en prend pas au musulman.
00:29:16S'il avait dit, en France, on ne se voile pas, ça aurait été différent.
00:29:19J'aurais voulu qu'il précise en plus dans son propos.
00:29:21Quand il dit, on ne force pas les femmes à se voiler,
00:29:24par contre je rejoins sa position et tout ce qu'il dit.
00:29:29Et la défense et l'émotion qu'il met pour la défense de la France et des valeurs,
00:29:32c'est important qu'on ait des représentants en France et que CNews offre cette antenne-là.
00:29:35Mais ce que je veux dire, c'est juste que les musulmans aujourd'hui,
00:29:37il y a énormément de musulmans qui sont contre les islamistes.
00:29:39Une grande majorité. Et la très grande majorité même des musulmans.
00:29:43Parce que les musulmans, je le dis souvent, sont les premières victimes des islamistes.
00:29:46Parce que c'est eux qui en souffrent derrière.
00:29:48Valéry Barny sur Philippe de Villiers.
00:29:50Oui, Philippe de Villiers, on le sait, c'est un souverainiste.
00:29:52Avec ses discours encore toujours, pour moi, assez lunaires.
00:29:57Mais qu'est-ce qui vous choque ?
00:29:59Quand il dit, on ne pratique pas la charia, vous êtes d'accord ou pas ?
00:30:02Mais évidemment.
00:30:03Quand il dit, on serre la main des femmes, vous êtes d'accord ou pas ?
00:30:06Quand il dit, on ne force pas les femmes à se voiler, vous êtes d'accord ou pas ?
00:30:09On ne pratique pas la polygamie, vous êtes d'accord ou pas ?
00:30:12Ce que je dis, M. Moradini, et je le dis avec beaucoup de clarté,
00:30:15c'est que nous ne sommes pas dans un état islamiste en France.
00:30:18Ce n'est pas la loi de la charia.
00:30:20C'est ce qu'il dit.
00:30:22Mais le dire de cette manière, c'est quoi ?
00:30:25Qu'est-ce qu'il est en train de faire ?
00:30:26Il est en train d'encore dire que les musulmans, même s'il ne le dit pas,
00:30:29c'est entre les lignes. Il le dit, c'est entre les lignes.
00:30:32Je le dis, parce que, encore une fois de plus,
00:30:34musulmans au petit déjeuner, musulmans au déjeuner,
00:30:37musulmans au goûter, musulmans au dîner.
00:30:40Non, à un moment donné, ça va.
00:30:41Les musulmans, il faut les laisser tranquilles.
00:30:43Les musulmans qui respectent la loi de la République,
00:30:45ils sont des millions en France.
00:30:47Il faut qu'on les respecte.
00:30:52Je crois que vous vous trompez.
00:30:53Ce n'est pas un message contre l'islam et les musulmans.
00:30:55C'est contre l'islamisme qui progresse dans notre pays.
00:30:57Il faut à un moment frapper les choses et les dire.
00:31:00On ne peut pas forcer les femmes.
00:31:01On ne peut pas faire de la polygamie alors qu'il y en a encore.
00:31:03Il y a des choses à voir.
00:31:04On ne peut pas dire ça.
00:31:05Ce n'est pas un message contre l'islam et les musulmans.
00:31:07C'est justement pour dire à ceux qui veulent la guerre,
00:31:09à ceux qui veulent prendre par l'islam et mettre les lois de la charia,
00:31:12de ne pas le faire en France. C'est tout.
00:31:13Mais ça, c'est une évidence.
00:31:14Monsieur Trudeau, c'est une évidence.
00:31:16Vous êtes d'accord.
00:31:18Je suis d'accord avec le fait qu'il faut qu'on respecte les lois de notre République.
00:31:21La charia, ce n'est pas la République.
00:31:23Donc, je ne respecte pas ça.
00:31:25Mais moi, ce que je veux dire, c'est que de dire toujours, tout le temps, systématiquement,
00:31:30parce que moi, j'entends cette petite musique qui tourne tout le temps.
00:31:35Les musulmans, les musulmans.
00:31:36Parce qu'en fait, il est en train d'expliquer que les musulmans, c'est ce qu'ils font dans notre pays.
00:31:40C'est ce qu'il est en train de dire, entre les lignes.
00:31:42Et moi, c'est là que ça me dérange.
00:31:43Non, c'est qu'il faut mettre les barrières.
00:31:44C'est que les musulmans, oui, mais il ne faut pas pratiquer la charia.
00:31:48Il faut accepter de serrer la main des femmes.
00:31:50Il ne faut pas forcer les femmes à se voiler.
00:31:52Encore une fois, il ne dit pas, les femmes ne doivent pas se voiler.
00:31:55Il dit, il ne faut pas forcer les femmes.
00:31:57Oui, oui.
00:31:58La différence, elle est forte.
00:32:00Moi, je vais aller plus loin que nous dans le programme présidentiel de Marine Le Pen.
00:32:03On est à terme, je dis bien à terme, parce que ça ne sera pas fait du jour au lendemain,
00:32:07mais pour l'interdiction du voile dans l'espace public.
00:32:10Valérie Barnier va vous dire que c'est anti-musulman.
00:32:12Oui, mais vous voyez, Philippe Collier, on ne doit pas forcer.
00:32:14C'est forcé ou pas, ce n'est pas le problème.
00:32:16C'est qu'on ne devrait pas le porter dans l'espace public.
00:32:19On commencera par là, dans les administrations, à l'université.
00:32:22Et puis après, à terme, dans l'espace public.
00:32:24Non, non, non, parce qu'encore une fois de plus, on a un principe.
00:32:26C'est le principe de laïcité qui est protégé par notre constitution.
00:32:29Maintenant, si vous voulez changer ça, il faut changer la constitution.
00:32:33Donc, à un moment donné, il y a une réalité.
00:32:35Non, non, non.
00:32:36Non, ce n'est pas notre débat.
00:32:37Vous ne pouvez pas demander aux gens, et moi je le dis avec toujours clarté sur ce plateau,
00:32:41vous ne pouvez pas demander aux gens, vous ne pouvez pas vous émisser, c'est la laïcité,
00:32:45s'émisser dans la liberté de conscience, la liberté de croire ou de ne pas croire,
00:32:48la liberté de culte, ça, l'État ne peut pas s'ingérer là-dedans.
00:32:53Tout simplement.
00:32:54Non, ça c'est vous qui le dites.
00:32:56Non, ça c'est vous qui le dites.
00:32:57Le voile, il y a beaucoup de femmes qui le portent de manière...
00:33:00Moi, je vous renvoie à ce que disait Nasser dans les années 50-60.
00:33:03Vous saviez ce discours ?
00:33:05Le public rigole en disant, moi j'ai rencontré un imam,
00:33:08il me demande de voiler les femmes dans les rues en Égypte.
00:33:11Voilà, et lui ça le fait rire, ça fait rire la salle.
00:33:15Non, mais attendez, ce sont des musulmans qui disent ça,
00:33:18donc ce n'est pas dans leur culture en quelque sorte,
00:33:21c'est un porte-étendard, c'est une revendication.
00:33:25Donc non, dans l'espace public, à terme, ça devrait être interdit.
00:33:28C'est intéressant parce que Philippe de Villiers est visiblement plus mesuré que vous quand même,
00:33:31parce qu'il a parlé des musulmans en disant, on a fait venir des musulmans en France,
00:33:35en fait, on ne peut pas leur demander de changer et de tout jeter.
00:33:38Dans l'espace public, privé pardon.
00:33:40Et il a raison, alors écoutez autre extrait de Philippe de Villiers.
00:33:44On a fait venir en France une nouvelle religion,
00:33:48qui n'est pas un christianisme oriental,
00:33:51c'est une totalité organique,
00:33:54une civilisation respectable,
00:33:58mais on l'a transposée, donc il faut l'accepter telle qu'elle est.
00:34:01Et on ne veut pas l'accepter telle qu'elle est, c'est-à-dire que
00:34:04il y a 7 millions de musulmans et on leur dit, attendez,
00:34:07on va vous amputer de ce qui ne convient pas au laïcisme d'État,
00:34:11au nihilisme d'État, à ce qu'on appelle la laïcité,
00:34:15d'ailleurs c'est l'arme qui a déjà servi en 1905 pour éradiquer le christianisme,
00:34:19on va vous faire la même chose.
00:34:21Ben non, ce n'est pas possible.
00:34:24Et donc il faut se mettre à la place des musulmans qui disent,
00:34:27pourquoi vous voulez nous amputer ? Vous nous avez laissé venir.
00:34:31Et donc en fait, on est devant un problème difficile à résoudre,
00:34:37qui est le problème de l'incompatibilité entre une civilisation implantée chez nous
00:34:42et notre propre civilisation.
00:34:45La laïcité, c'est un rempart de papier.
00:34:48Vous ne pouvez pas, avec un rempart de papier, arrêter une lame de feu.
00:34:52Michaël Schermann, c'est très intéressant parce que c'est assez fin,
00:34:55finalement, ce que dit Philippe de Villiers, parce qu'il dit, on les a fait venir.
00:34:58Donc aujourd'hui, on ne peut pas leur dire,
00:35:00jetez tout ce qui fait vos fondements à la poubelle non plus.
00:35:04Philippe de Villiers a une très bonne analyse,
00:35:06mais là où je voudrais quand même le contredire,
00:35:08c'est qu'il n'y avait pas cette pratique du voile dans notre pays.
00:35:11Et tous les Français ne voyaient pas autant de voile dans notre pays
00:35:14avec une expression vestimentaire aussi prononcée
00:35:17et notamment une importation de la culture des frères musulmans,
00:35:21qui ne sont pas à confondre avec les musulmans, de l'islamisme.
00:35:24Et pour revenir à ce que vous disiez en Égypte, on peut revenir plus récemment,
00:35:27les musulmans, les égyptiens eux-mêmes ont mis en prison les frères musulmans.
00:35:32Et il faut savoir qu'en Jordanie notamment, les frères musulmans ont été interdits.
00:35:35Au Tadjikistan, le hijab a été interdit et des pays musulmans l'interdisent.
00:35:39Le problème, c'est que quand on n'est pas musulman,
00:35:41et c'est pour ça que je voulais venir sur la couleur de peau,
00:35:43ou même quand on reprend les propos de cette humoriste
00:35:45qui pour moi est un politique, Moustapha El Attrassi,
00:35:47quand on n'est pas musulman ou quand on est blanc,
00:35:49on n'a pas le droit de parler de ces sujets-là.
00:35:51C'est-à-dire qu'on est censuré et il y a des anathèmes
00:35:53où si on prend juste la parole en disant,
00:35:55excusez-moi, moi dans ma ville à Charenton-le-Pont par exemple,
00:35:58il n'y avait pas autant de voile qu'avant.
00:36:00Ce n'est pas que je suis raciste.
00:36:02Je pose la question.
00:36:03Aujourd'hui, on n'a même plus le droit de poser des débats.
00:36:05On n'a même plus le droit de dire, excusez-moi,
00:36:07est-ce que ces femmes sont obligées de le porter ?
00:36:09Pourquoi est-ce que du jour au lendemain,
00:36:11dans les années 2000 avant 2001,
00:36:12il n'y avait pas autant de voile dans l'espace public ?
00:36:14Pourquoi est-ce que ça a changé en France ?
00:36:16Et que même dans des pays musulmans, vous allez aujourd'hui au Maroc,
00:36:18vous allez dans ces pays-là, dans le Royaume du Maroc,
00:36:20au Bahreïn, dans les Émirats Arabes Unis,
00:36:22ils combattent cette importation vestimentaire.
00:36:25Donc pourquoi des pays musulmans, même du Golfe,
00:36:27qui pratiquent pourtant rigoriste,
00:36:29eux nous disent et nous alertent.
00:36:31Vous pouvez voir des discours au Royaume du Bahreïn,
00:36:34de princes et des émirats,
00:36:36qui disent quoi ?
00:36:37Qui disent, faites attention à ce qui se passe en Europe,
00:36:38vous n'êtes pas prêts.
00:36:39La question qu'il faut se poser,
00:36:40c'est pourquoi la première, deuxième génération,
00:36:42tout allait bien et brutalement ça a changé ?
00:36:44C'est ça la question.
00:36:45Pourquoi en fait, c'est de plus en plus dur,
00:36:47ces relations qui existent ?
00:36:49Non, non, je réponds.
00:36:51À mon âge, je suis le plus vieux,
00:36:53il n'y avait aucun problème.
00:36:55Et aujourd'hui, les problèmes, on les a créés.
00:36:57Ils les ont créés.
00:36:58Mais ce que vous disiez tout à l'heure,
00:37:00j'étais dans le parc de ma mairie,
00:37:02je vais pour saluer la main d'une dame voilée,
00:37:04elle me dit, non, je ne vous sers pas la main,
00:37:05vous êtes impur.
00:37:06Je suis resté choqué.
00:37:08Parce que c'était sur un lieu public,
00:37:09et ça, ça arrive.
00:37:10Ça veut dire que les gens arrivent à passer des messages,
00:37:13mais complètement fous,
00:37:14comme quoi un monsieur qui vient le maire est impur.
00:37:16Je ne sais pas si vous vous rendez compte.
00:37:17Donc bien sûr que les mots de Villiers,
00:37:19c'est aussi pour...
00:37:20Ce n'est pas parce que vous êtes maire,
00:37:21que vous êtes un homme.
00:37:22Oui, bien sûr.
00:37:23Non, mais c'est vrai.
00:37:25Ce n'est pas le maire est impur.
00:37:27Non, mais c'est pire.
00:37:28Parce que si j'étais le maire, à la limite,
00:37:30elle vous connaît peut-être,
00:37:31elle sait qui vous êtes.
00:37:32Mais c'est...
00:37:33Non, merci Jean-Marc.
00:37:35Non, c'est parce que vous êtes un homme.
00:37:37Mais bien sûr.
00:37:38Mais ce qu'on dit de Villiers,
00:37:39en fait, c'est quelque part aussi
00:37:40pour protéger les musulmans
00:37:41de sous-influences islamistes,
00:37:43il faut que...
00:37:44Le plus grand ennemi des musulmans,
00:37:46c'est l'islamisme.
00:37:47C'est clair.
00:37:48Tout le monde est d'accord.
00:37:49Sauf que les gentils ne parlent pas.
00:37:50Il n'y a que les méchants qui parlent.
00:37:52Il faudra un jour que les gentils
00:37:53prennent la parole et leur disent
00:37:54vous n'avez pas.
00:37:55Nous ne sommes pas comme vous.
00:37:56Alors, on va écouter Mathieu Cassovides.
00:37:57Parce que là, on est de l'autre côté.
00:37:58Parce que c'est intéressant.
00:37:59J'aurais bien voulu...
00:38:00Alors, juste après,
00:38:01on écoute Mathieu Cassovides
00:38:02parce que c'est intéressant quand même.
00:38:03Parce que lui,
00:38:04il s'en prend au blanc, en fait.
00:38:05Et il dit que, en fait,
00:38:06les Français de souche,
00:38:07c'est des fins de race.
00:38:08Voilà.
00:38:09Alors, l'expression,
00:38:10elle est terrible.
00:38:11Elle est insultante.
00:38:12Elle est tout ce qu'on veut.
00:38:13Mais, comme dirait l'autre,
00:38:14ça passe crème.
00:38:15C'est-à-dire que sur le plateau,
00:38:16personne ne contredit.
00:38:17Oui, effectivement,
00:38:18les Français de souche
00:38:19sont des fins de race.
00:38:21Et ce n'est pas facile à dire.
00:38:23Ça fait 30 ans que j'ouvre ma gueule.
00:38:24Et depuis quelques années,
00:38:26dès qu'on ouvre sa gueule,
00:38:27ça devient...
00:38:28Ecoutez, voilà,
00:38:29je vous explique.
00:38:30Moi, je suis Français de souche
00:38:31du côté de ma mère.
00:38:32Ma mère,
00:38:33elle vient de Reims.
00:38:34Une famille française
00:38:36qui doit venir
00:38:38depuis plusieurs générations.
00:38:39Je n'ai pas fait d'arbre généalogique.
00:38:40Mais je vois,
00:38:41c'était...
00:38:42Ma famille était très, très populaire.
00:38:44C'était...
00:38:45Enfin, très populaire.
00:38:46Elle venait d'un milieu très populaire.
00:38:47Elle s'est mariée avec un Hongrois.
00:38:49Et ça donne moi.
00:38:51Quoi qu'il se passe,
00:38:53que vous ayez des Français de souche
00:38:54depuis plusieurs générations aujourd'hui,
00:38:56je suis désolé, messieurs-dames,
00:38:57vos enfants vont faire des enfants
00:38:59avec des Noirs, des Arabes,
00:39:01des Chinois, des Portugais,
00:39:03dans le monde entier,
00:39:05parce qu'on circule.
00:39:06Et le monde est fait pour ça.
00:39:07Le monde a des frontières
00:39:09que les hommes ont mis
00:39:10qui fait que, de l'autre côté,
00:39:11à 10 mètres près,
00:39:12on ne devrait pas se mélanger
00:39:13avec ces gens-là.
00:39:14Mais le monde n'est pas fait comme ça.
00:39:15Donc, je pense qu'il n'y a plus
00:39:16de Français de souche.
00:39:17Enfin, si, il y a des Français de souche.
00:39:19Ça s'appelle des fins de race.
00:39:20Et ils vont se mélanger avec les autres.
00:39:22Et tant mieux pour nous tous.
00:39:24Bienvenue, les gars.
00:39:25Il n'y a aucune raison d'être énervé.
00:39:27On va le commenter dans un instant.
00:39:28Réaction quand même
00:39:29de maître Gilles-William Goldanel
00:39:30qui dit
00:39:31c'est du racisme anti-blanc.
00:39:33C'est du racisme anti-blanc
00:39:36de bas étage
00:39:37qui pourrait d'ailleurs
00:39:39être sanctionné par la justice.
00:39:41Oui, parce que vous...
00:39:43Pardon, mais fins de race,
00:39:45s'agissant des Blancs,
00:39:46c'est...
00:39:47Les Blancs ont le droit aussi
00:39:49d'être protégés.
00:39:50Sur le plan intellectuel,
00:39:52même si le mot me gêne,
00:39:54c'est la même pensée
00:39:57que M. Mélenchon.
00:39:59C'est la créolisation.
00:40:01Il ne faut plus qu'il y ait de Français,
00:40:03même de sous, etc.
00:40:04C'est-à-dire que les mêmes gens
00:40:05qui considèrent
00:40:06qu'il peut y avoir une Afrique noire,
00:40:08il ne peut pas y avoir d'Europe blanche.
00:40:10Voilà, en gros.
00:40:11Philippe Ballard,
00:40:12il y en a qui peuvent dire des choses,
00:40:13d'autres qui ne peuvent pas.
00:40:14Je crois que Goldanel a tout dit.
00:40:15Je pense que ça peut tomber
00:40:16sous le coup de la loi, effectivement.
00:40:17Fin de race, si on disait fin de race
00:40:18pour les jaunes, pour les noirs.
00:40:19Vous n'avez que sur le plateau
00:40:20personne de bronche.
00:40:21On écoute.
00:40:22C'est le serment d'un curé.
00:40:24Il n'y a pas un bruit.
00:40:26C'est l'entre-soi.
00:40:27Bon, à Hollywood,
00:40:28ils ont les mêmes.
00:40:29C'est le wokisme.
00:40:30On va faire simple.
00:40:31Moi, j'ai vu un autre extrait
00:40:32où il disait
00:40:33que c'est la difficulté
00:40:34que l'on a
00:40:35à intégrer ces populations.
00:40:38Il y a notamment l'escure
00:40:39qui est sur le plateau
00:40:40et qui dit oui, tout à fait.
00:40:41Alors, c'est sûr
00:40:42qu'on a des difficultés
00:40:43d'intégrer
00:40:44quand on est submergé
00:40:45par une immigration
00:40:46complètement incontrôlée
00:40:47et quand,
00:40:48et là, je renvoie au rapport
00:40:49sur les faits musulmans,
00:40:50quand les gens ne veulent pas s'intégrer.
00:40:51Nous, on préfère l'assimilation.
00:40:52Voilà, ça débouche
00:40:53sur le communautarisme
00:40:54et sur le séparatisme.
00:40:55Et encore une fois,
00:40:56ce qu'il dit, c'est faux
00:40:57parce qu'il y a des gens
00:40:58qui peuvent...
00:40:59Alors là, lui, il est là
00:41:01d'Apartheid.
00:41:02C'est comme ce pseudo humain
00:41:03que l'on a vu.
00:41:04C'est exactement
00:41:05la même chose.
00:41:06Et puis, je terminerai par là.
00:41:07Mais là, il nous vend
00:41:08les délices de la mondialisation
00:41:09qu'on nous présentait heureux.
00:41:10C'est-à-dire, plus de frontières.
00:41:11Alors, pour les capitaux,
00:41:12pour les marchandises
00:41:13et puis pour les individus.
00:41:14Voilà, tout le monde circule.
00:41:15Ben non, tout ça, ça a foiré.
00:41:16Pardon.
00:41:17Ça a foiré
00:41:18d'un point de vue économique
00:41:19et d'un point de vue humain.
00:41:20Donc, franchement,
00:41:21ces gens-là
00:41:22qui s'expriment encore
00:41:23sans contradiction
00:41:24sur un plateau,
00:41:25heureusement qu'il y a
00:41:26un peu de liberté d'expression
00:41:27sur d'autres chaînes.
00:41:28Ludovic Thoreau,
00:41:29vous êtes une fin de race ?
00:41:30Je ne sais pas.
00:41:31Mon père est sicilien.
00:41:32Mon grand-père est polonais.
00:41:33Non, je ne suis pas une fin de race.
00:41:34D'ailleurs, la race,
00:41:35espèce possédant
00:41:36un certain nombre
00:41:37de caractères communs,
00:41:38c'est dégueu.
00:41:39Alors, normalement,
00:41:40ça n'existe pas, la race.
00:41:41D'ailleurs, il faut rappeler
00:41:42que ça n'existe pas, la race.
00:41:43Mais ils sont restés comme ça
00:41:44parce qu'ils se disent
00:41:45« mais qu'est-ce qu'il raconte ? »
00:41:46Non, je ne suis pas d'accord
00:41:47avec vous.
00:41:48Je ne pense pas
00:41:49qu'ils étaient sidérés
00:41:50ou alors qu'il faut
00:41:51qu'ils changent de métier.
00:41:52Le journaliste sur un plateau,
00:41:53il ne va pas rester sidéré
00:41:54quand il entend des choses
00:41:55comme ça, il va réagir.
00:41:56Mais c'est vrai, il fait
00:41:57des commentaires de bas étage
00:41:58qui ne riment absolument à rien
00:41:59et qui doivent être condamnés
00:42:00par tout le monde.
00:42:01Ça, c'est une chose certaine.
00:42:02Valérie Barnier,
00:42:03vous condamnez par exemple
00:42:04ses propos ?
00:42:05Evidemment, parce que la race,
00:42:06déjà, on parle de race.
00:42:07On est la communauté humaine,
00:42:08vous voyez ?
00:42:09On n'est pas de la race.
00:42:10Vous voyez ?
00:42:11La race humaine, déjà,
00:42:12c'est assez vulgaire.
00:42:13Mais moi, je pense en plus
00:42:15et dans la manière dont il parle,
00:42:16il est vulgaire.
00:42:17Vous voyez ?
00:42:18Moi, ça me dérange.
00:42:19Moi, ça me dérange
00:42:20ce qu'il dit.
00:42:21Mais la réalité,
00:42:22c'est qu'on est des Français
00:42:23à part entière.
00:42:24Voilà.
00:42:25Il n'y a pas de race.
00:42:26Qu'on soit blanc, noir,
00:42:27comme vous dites,
00:42:28noir, jaune.
00:42:29C'est lui qui fait
00:42:30les séparatismes.
00:42:31Oui, je sais.
00:42:32Mais je le rappelle, moi.
00:42:33Je le rappelle que
00:42:34il n'y a pas de couleur.
00:42:35Vous voyez ?
00:42:36Déjà, dès lors...
00:42:37Il y a des couleurs.
00:42:38Oui, il n'y a pas de couleur
00:42:39pour dire on est Français ou pas.
00:42:40Vous pouvez voir,
00:42:41il n'y a pas de couleur.
00:42:42C'est ce que je veux dire.
00:42:43On a les mêmes droits.
00:42:44Ce n'est pas un sujet.
00:42:45Exactement.
00:42:46Un Français,
00:42:47il doit juste respecter
00:42:48les lois de notre République.
00:42:49Tout simplement.
00:42:50Voilà.
00:42:51C'est ça.
00:42:52Michael Scherman,
00:42:53fin de race
00:42:54pour les Français
00:42:55de souche.
00:42:56Mathieu Gatoulix
00:42:57est le roi de la bien-pensance.
00:42:58Donc, il se croit courageux.
00:42:59En plus, il prend un air.
00:43:00On dirait qu'il prend des risques
00:43:01en disant ça.
00:43:02Il est en promotion, je crois,
00:43:03pour la haine
00:43:04parce qu'il a une comédie musicale.
00:43:05Donc, ça lui permet en plus
00:43:06de vendre peut-être mieux
00:43:07ses billets.
00:43:08Et puis surtout,
00:43:09j'ai envie de vous le dire,
00:43:10à l'image de toute
00:43:11cette extrême gauche,
00:43:12en fait, c'est toute
00:43:13l'inversion des valeurs.
00:43:14Vous avez dans
00:43:15des manifestations aujourd'hui
00:43:16des droits des femmes
00:43:17où on censure
00:43:18la parole des femmes
00:43:19quand elles ont voulu parler
00:43:20notamment des femmes violées
00:43:21en Israël.
00:43:22Vous avez ces parties
00:43:23d'extrême gauche
00:43:24parce qu'il en est un petit peu
00:43:25le porte-parole.
00:43:26Il n'est pas encarté
00:43:27mais les paroles aujourd'hui,
00:43:28c'est un militant politique,
00:43:29Monsieur Kassovitz.
00:43:30Donc, vous avez en fait
00:43:31des réalisateurs et des artistes
00:43:32qui, à l'image de l'humoriste,
00:43:33sont des militants politiques.
00:43:35Pour moi, je les mets
00:43:36dans la même case
00:43:37que Moustapha El Atrassi.
00:43:38Ce sont des potentiels candidats
00:43:39aux prochaines élections.
00:43:40C'est un militant politique.
00:43:41C'est dans ce contexte
00:43:42qu'on découvre
00:43:43ce qui se passe
00:43:44dans l'Hérault.
00:43:45Alors, dans l'Hérault,
00:43:46c'est assez surréaliste
00:43:47ce qui se passe
00:43:48dans ce club de foot.
00:43:49Insulte anti-français,
00:43:50agression verbale,
00:43:51refus de parler français
00:43:52dans le club de foot.
00:43:53Communautarisme,
00:43:54c'est ce qui se passe
00:43:55dans le club de foot
00:43:56de Montagnac,
00:43:57dans l'Hérault,
00:43:58qui a été sanctionné.
00:43:59Il n'a plus le droit
00:44:00de jouer dans des compétitions
00:44:01officielles.
00:44:02Il est privé de subvention.
00:44:03Vous voyez
00:44:04quelques images
00:44:05de ce club.
00:44:06Le 17 novembre dernier,
00:44:07par exemple,
00:44:08lors d'un match de championnat,
00:44:09le terrain a été envahi
00:44:10par des supporters.
00:44:11Les insultes ont fusé
00:44:12selon des témoins
00:44:13visant l'arbitrage
00:44:14avec des propos
00:44:15tels que
00:44:16« sale français »
00:44:17ou « sale blanc ».
00:44:18Le rappel des faits.
00:44:20À Montagnac,
00:44:21petite commune de l'Hérault,
00:44:22l'USM ne disputera
00:44:24plus aucun match officiel.
00:44:26Le club de foot amateur
00:44:27vient de perdre son agrément
00:44:29sur décision
00:44:30de la préfecture.
00:44:31En cause,
00:44:32depuis le mois de novembre 2024,
00:44:34une trentaine de faits de violence
00:44:36ont été relevés,
00:44:38sur et en dehors du terrain,
00:44:40lors de rencontres seniors.
00:44:42Des violences physiques,
00:44:43verbales
00:44:44et des insultes racistes.
00:44:46Les arbitres, eux,
00:44:47dénonçaient des insultes
00:44:48anti-français
00:44:49venues des tribunes.
00:44:51Et selon plusieurs rapports,
00:44:52des joueurs refusaient même
00:44:53de parler français
00:44:54sur le terrain.
00:44:55Des comportements
00:44:56communautaristes
00:44:57qui ont inquiété
00:44:58les autorités locales
00:45:00C'est inadmissible.
00:45:01On parle de six rencontres
00:45:02successives
00:45:03où il est documenté
00:45:04qu'il y a des faits
00:45:05de violences verbales
00:45:06et physiques
00:45:07avec un fonds communautaire.
00:45:08Je ne vais pas attendre
00:45:09une septième rencontre
00:45:10où l'un des joueurs adverses
00:45:11va prendre un coup de pied
00:45:12en pleine tête
00:45:13alors qu'il est par terre.
00:45:15Le district
00:45:16et la Fédération française
00:45:17de football
00:45:18ont validé ce retrait d'agrément.
00:45:20Conséquence immédiate,
00:45:21plus de compétition
00:45:22et plus de subvention publique.
00:45:24C'est la troisième fois
00:45:25qu'un club de l'Hérault
00:45:26est sanctionné de cette manière.
00:45:28Après Juvignac
00:45:29et Sète,
00:45:30le club de Montagnac
00:45:31a déposé un recours.
00:45:34On est en direct
00:45:35avec Vincent Chaudel
00:45:36qui est vice-président
00:45:37du comité scientifique
00:45:38de Think Tank
00:45:39Sport et Citoyenneté.
00:45:40Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:45:41Ce qui se passe
00:45:42dans ce club,
00:45:43c'est quelque chose
00:45:44qui est vraiment exceptionnel,
00:45:45qui est vraiment à part
00:45:46ou c'est une tendance
00:45:47qu'on sent monter ?
00:45:50Malheureusement,
00:45:51il y a des tensions
00:45:52de plus en plus importantes
00:45:53sur pas mal de terrains
00:45:55et pas nécessairement
00:45:56dans le football.
00:45:58Il y a le sujet
00:46:00des arbitres
00:46:01qui ont souvent été malmenés,
00:46:03mais on doit faire face
00:46:06à des replis communautaristes.
00:46:10C'est une réalité,
00:46:12mais qu'on a déjà connue
00:46:14dans le passé,
00:46:15sauf que là, maintenant,
00:46:16ça devient de plus en plus tendu
00:46:17et ça pose la question
00:46:18de la place du sport.
00:46:19On travaille actuellement
00:46:20sur un livre blanc
00:46:21à propos de la géopolitique
00:46:23et du sport.
00:46:25Ce n'est pas un sujet
00:46:26qui est français.
00:46:27Nous, on le vit évidemment là,
00:46:29mais il y a des sujets
00:46:32et des points de conflit
00:46:35dans le sport.
00:46:36Le sport s'est construit
00:46:37il y a quand même
00:46:38plus d'un siècle
00:46:39avec une approche
00:46:40qui était très occidentale
00:46:41et aujourd'hui,
00:46:42il y a des défis devant lui.
00:46:43La place de la religion
00:46:44en est un.
00:46:46C'est vrai qu'on a beaucoup parlé
00:46:47de ce qui se passait
00:46:48dans les vestiaires.
00:46:49On a beaucoup parlé
00:46:50du fait que dans les vestiaires,
00:46:51certains faisaient des prières,
00:46:52d'autres, par exemple,
00:46:53refusaient de se doucher nu
00:46:55parce que c'était contraire
00:46:56à la religion.
00:46:57Ça, ça fait un petit moment
00:46:58qu'on en parle.
00:46:59Mais là, par exemple,
00:47:00il y a des choses,
00:47:01c'est la première fois
00:47:02que j'en entends parler,
00:47:03par exemple,
00:47:04ce club où on refuse
00:47:05de parler français.
00:47:06C'est-à-dire que sur le terrain,
00:47:07ils refusent de parler français.
00:47:08Je dois vous avouer,
00:47:09c'est la première fois
00:47:10que j'entends ça en fait.
00:47:12Je ne suis pas dans l'héros,
00:47:14donc je ne peux pas vous dire,
00:47:15mais le fait qu'une communauté
00:47:18se regroupe...
00:47:19Moi, quand j'étais jeune,
00:47:20je jouais contre les Lusitanos,
00:47:22donc ils avaient tendance
00:47:23à parler portugais entre eux.
00:47:24Le fait qu'ils refusent
00:47:25de parler avec l'arbitre en français,
00:47:27ça, c'est un problème.
00:47:28Maintenant, les communautés
00:47:30quand vous vous regroupez,
00:47:31évidemment,
00:47:32quand vous êtes plusieurs Français
00:47:33à vivre aux États-Unis,
00:47:34vous avez tendance
00:47:35à parler français entre vous
00:47:36et pas américain.
00:47:38Donc le problème n'est pas
00:47:39nécessairement
00:47:40qu'ils ne parlent pas français entre eux.
00:47:42Le problème,
00:47:43c'est qu'ils ne parlent pas français
00:47:44dans l'interaction avec les autres.
00:47:46Bien évidemment,
00:47:47entre eux,
00:47:48vous avez tout à fait raison.
00:47:49Vous avez tout à fait raison.
00:47:50Quand je disais ça,
00:47:51c'est le refus
00:47:53de parler français.
00:47:55Entre eux,
00:47:56bien évidemment,
00:47:57ils parlent la langue qu'ils veulent
00:47:58et vous avez raison,
00:47:59à l'étranger,
00:48:00un club de foot français
00:48:01avec des Français,
00:48:02entre eux, ils parlent français.
00:48:03Mais quand on s'adresse à l'arbitre,
00:48:04quand on s'adresse
00:48:05aux personnalités en face,
00:48:06on emploie la langue du pays,
00:48:07a priori,
00:48:08et on ne refuse pas.
00:48:09Moi, ce qui me gêne,
00:48:10c'est le refus.
00:48:12Oui,
00:48:13et ça pose la question
00:48:14de la place du sport.
00:48:15Le sport, jusqu'ici,
00:48:16c'était un facteur
00:48:17de mélange,
00:48:18de rencontre,
00:48:19d'intégration,
00:48:20d'éducation.
00:48:21On transmettait des règles,
00:48:22et c'est ça
00:48:23que le sport doit rester.
00:48:24Or,
00:48:25par rapport à ça,
00:48:26aujourd'hui,
00:48:27il est clairement instrumentalisé.
00:48:28Alors,
00:48:29instrumentalisé
00:48:30par un aspect religieux,
00:48:31c'est une chose,
00:48:32par un aspect commercial,
00:48:33par un aspect politique.
00:48:34En fait,
00:48:35si je prends
00:48:36un pas de recul,
00:48:37ce qui se passe là,
00:48:38ça interroge
00:48:39la place du sport,
00:48:40réellement,
00:48:41et ce que le sport
00:48:42veut être.
00:48:43Est-ce qu'il veut rester
00:48:44un outil ?
00:48:45Et à ce moment-là,
00:48:46il va être exploité,
00:48:47utilisé
00:48:48par un
00:48:49partenaire,
00:48:50utilisé
00:48:51par
00:48:52beaucoup de courants,
00:48:53y compris
00:48:54un courant communautariste
00:48:55ou religieux,
00:48:56ça serait
00:48:57une réalité.
00:48:58Ou alors,
00:48:59le sport
00:49:00décide de réacharmer
00:49:01sa position
00:49:02de neutralité
00:49:03ou d'universalité,
00:49:04on met le mot
00:49:05que l'on veut
00:49:06par rapport à ça,
00:49:07et il va falloir revenir
00:49:08sur des règles
00:49:09et les imposer
00:49:10de façon importante.
00:49:11Un des sujets
00:49:12qui
00:49:13cristallise
00:49:14ce point-là,
00:49:15par exemple,
00:49:16c'est le sujet
00:49:17du port du voile.
00:49:18Est-ce qu'on est pour
00:49:19ou contre ?
00:49:20La loi sur le sport
00:49:21doit trancher ce sujet-là,
00:49:22a priori.
00:49:23Merci beaucoup
00:49:24Vincent Chaudel,
00:49:25vice-président du comité
00:49:26scientifique Singtang Sport
00:49:27et Citoyenneté,
00:49:28Philippe Ballard.
00:49:29C'est incroyable
00:49:30ce qui se passe
00:49:31dans ce club,
00:49:32quand même,
00:49:33parce qu'on avait entendu
00:49:34déjà des choses
00:49:35qui se passaient
00:49:36dans des clubs,
00:49:37mais c'était rarement
00:49:38aller aussi loin.
00:49:39Alors,
00:49:40on sait très bien
00:49:41que le sport,
00:49:42c'est un point d'entrée,
00:49:43c'est d'ailleurs souligné
00:49:44dans le rapport
00:49:45des services d'enseignement
00:49:46sur les frères musulmans.
00:49:47Moi, je renvoie aussi
00:49:48à l'entrisme
00:49:49dans le sport
00:49:50et ce qui est terrible,
00:49:51mais en fait,
00:49:52c'est là où on s'aperçoit
00:49:53qu'à l'Assemblée nationale,
00:49:54vous devez y suivre aussi,
00:49:55mais je ne vous jette pas la pierre,
00:49:56mais les débats
00:49:57qu'on a en commission,
00:49:58où vous avez
00:49:59la ministre des Sports
00:50:00qui nous disait
00:50:01mais vous,
00:50:02sur-représentez,
00:50:03vous surexposez
00:50:04cette menace
00:50:05dans le sport
00:50:06en nous citant des chiffres
00:50:07complètement bidons,
00:50:080-1,
00:50:090-2,
00:50:10elle nous a présenté
00:50:11un petit fascicule
00:50:12envoyé à tous les clubs
00:50:13de sport,
00:50:14alors le foot,
00:50:15mais les sports de combat aussi
00:50:16sont gangrénés par ça,
00:50:17où elle donnait
00:50:18c'était une sorte
00:50:19de manuel anti-islamiste,
00:50:22où il n'y avait absolument rien,
00:50:23il y avait un numéro vert,
00:50:24enfin voilà,
00:50:25on est dans ce 1,
00:50:26dans ce déni
00:50:27et il y avait d'autres députés
00:50:28de la majorité,
00:50:29non,
00:50:30du bloc central,
00:50:31on va dire,
00:50:32qui avaient le même discours,
00:50:33qui minimisaient tout,
00:50:34et alors le bloc de gauche,
00:50:35là, je ne vous en parle même pas,
00:50:36c'était une bonne chose.
00:50:37– Vous parlez du rapport
00:50:38sur les frères musulmans,
00:50:39et c'est vrai qu'il est revenu
00:50:40sur le sport,
00:50:41on va revoir
00:50:42ce qui était dit
00:50:43dans ce rapport
00:50:44et puis on continue à en parler,
00:50:45regardez.
00:50:46Des filles voilées
00:50:47qui jouent au football,
00:50:48des clubs qui refusent
00:50:49une section féminine,
00:50:50des vestiaires transformés
00:50:51en lieux de culte.
00:50:52Les frères musulmans
00:50:53ont infiltré
00:50:54de nombreux clubs
00:50:55et associations sportives,
00:50:56avec pour objectif
00:50:57radicaliser
00:50:58le plus grand nombre de jeunes.
00:50:59Et l'absurdité de la loi
00:51:00leur permet de le faire,
00:51:01comme nous l'explique
00:51:02Médiric Chapiteau,
00:51:03spécialiste de la radicalisation
00:51:04dans le sport.
00:51:05– Si vous vous affichez
00:51:06pour radicalisation
00:51:07à caractère terroriste,
00:51:08ce n'est pas une radicalisation,
00:51:09ce n'est pas une radicalisation
00:51:10à caractère terroriste,
00:51:11ce n'est pas une radicalisation
00:51:12à caractère terroriste,
00:51:13si vous vous affichez
00:51:14pour radicalisation
00:51:15à caractère terroriste,
00:51:16ce n'est pas une condamnation,
00:51:17c'est un suivi administratif
00:51:18et policier,
00:51:19ce n'est pas considéré
00:51:20comme une menace
00:51:22envers l'État
00:51:23et ce n'est pas une condamnation,
00:51:24donc il a le droit
00:51:25d'exercer avec une carte
00:51:26bleue blanc rouge
00:51:27dans tous les lieux
00:51:28de pratique sportive
00:51:29ou d'éducation.
00:51:30– Et par peur des meutes,
00:51:31les pouvoirs publics
00:51:32préfèrent fermer les yeux.
00:51:33– Le fait de faire
00:51:34cohésion sociale
00:51:35n'est pas à remettre en cause,
00:51:36c'est là-dessus
00:51:37où les frères musulmans
00:51:38notamment se positionnent,
00:51:39c'est qu'ils utilisent
00:51:40le fait qu'on n'a pas
00:51:41le courage
00:51:42de faire respecter
00:51:43les valeurs de la République
00:51:44dans l'ensemble des quartiers.
00:51:45– Sur cette photo,
00:51:46après une compétition,
00:51:47plusieurs adolescentes voilées
00:51:48posent fièrement.
00:51:49Contactés,
00:51:50le club d'arts martiaux
00:51:51se défend de toute relation
00:51:52avec les frères musulmans.
00:51:53– La photo à laquelle
00:51:54vous faites référence
00:51:55n'a pas été prise
00:51:56dans notre club
00:51:57et ne représente pas
00:51:58nos membres.
00:51:59Il s'agit d'un stage
00:52:00qui s'est déroulé
00:52:01dans un autre club
00:52:02situé à Bagnolet
00:52:03nommé Group Fight Academy
00:52:04où certains
00:52:05de nos encadrés
00:52:06se sont engagés
00:52:07à faire face
00:52:08à des groupes
00:52:09où certains
00:52:10de nos encadrants
00:52:11ont été invités.
00:52:12– Après cet échange,
00:52:13le club a supprimé
00:52:15la photo
00:52:16de son compte Instagram.
00:52:17– Michael Scherman.
00:52:18– Je connais
00:52:19un petit peu ce sujet,
00:52:20au-delà de mon mandat
00:52:21d'élu local,
00:52:22je préside une association
00:52:23qui s'appelle
00:52:24Engagement France Solidarité
00:52:25et on a étudié
00:52:26avec mon avocate
00:52:27Mette Sierrachek
00:52:28le sujet des clubs sportifs féminins.
00:52:31La stratégie d'entrisme
00:52:33c'est d'infiltrer
00:52:34en fin de compte
00:52:35la société civile
00:52:36et les clubs sportifs
00:52:37sans confrontation directe.
00:52:38Et à l'image
00:52:39des frères musulmans
00:52:40qui avaient été créés
00:52:41en Égypte,
00:52:42au lendemain
00:52:43de la chute
00:52:44de l'Empire britannique,
00:52:45le but était
00:52:46de combattre
00:52:47les valeurs occidentales
00:52:48après la chute
00:52:49du mandat britannique
00:52:50pour justement infiltrer
00:52:51la société civile
00:52:52et s'ingérer notamment
00:52:53dans les associations.
00:52:54Dans les associations
00:52:55sportives féminines,
00:52:56pour faire la promotion
00:52:57du hijab,
00:52:58vous regarderez
00:52:59et ils l'ont fait notamment,
00:53:00je ne sais pas
00:53:01quel est l'acteur
00:53:02ou quelle autorité
00:53:03s'intéresse à ce club sportif,
00:53:04mais notamment
00:53:05dans les fédérations
00:53:06sportives
00:53:07liées au sport
00:53:08pour faire la promotion
00:53:09du hijab
00:53:10où ce n'est pas anodin.
00:53:11Et vous voyez
00:53:12dans toutes leurs campagnes
00:53:13publicitaires,
00:53:14notamment,
00:53:15ils en font la promotion.
00:53:16Donc il y a
00:53:17aujourd'hui
00:53:18des leviers possibles
00:53:19pour combattre
00:53:20les frères musulmans.
00:53:21Si déjà,
00:53:22vous pouvez en joindre,
00:53:23nous on l'a fait
00:53:24au tribunal administratif,
00:53:25tous les clubs sportifs,
00:53:26de changer leur statut,
00:53:27de faire la promotion
00:53:28des valeurs républicaines
00:53:29et d'arrêter
00:53:30de faire cette promotion
00:53:31du hijab
00:53:32qui n'est pas anodin.
00:53:33Il y a des femmes
00:53:34dans le monde,
00:53:35en Iran notamment,
00:53:36qui se battent
00:53:37pour le hijab.
00:53:38Là, ce qui vient,
00:53:39c'est le préfet
00:53:40qui a décidé des sanctions.
00:53:41Donc ça veut dire
00:53:42que c'est la préfecture
00:53:43de l'Hérault,
00:53:44le club n'a plus d'aide,
00:53:45le club ne peut plus
00:53:46participer à des compétitions
00:53:47mais le club a fait appel.
00:53:48Alors on va voir
00:53:49ce que ça donne.
00:53:50Ludovic Thoreau ?
00:53:51Ce n'est pas seulement le préfet,
00:53:52ça a été validé par
00:53:53le district de football
00:53:54et la fédération française
00:53:55de football.
00:53:56Je vous rappelle quand même
00:53:57que c'est de l'argent public
00:53:58qu'on donne,
00:53:59à la fois des villes
00:54:00et des fédérations.
00:54:01Donc ça s'arrête.
00:54:02À la région,
00:54:03on a fait la charte
00:54:04Si ce n'est pas respecté,
00:54:05il n'y a pas d'argent.
00:54:06Il faut agir comme ça.
00:54:07Parce que les frères musulmans,
00:54:08ils l'ont dit,
00:54:09ils veulent gagner la société
00:54:10par les associations.
00:54:11C'est clair,
00:54:12c'était précis.
00:54:13Donc quand ils passent
00:54:14ce message,
00:54:15ne soyons pas aveugles,
00:54:16ouvrons un tout petit peu
00:54:17les yeux,
00:54:18il n'y aura pas de club
00:54:19ou il y aura les sanctions.
00:54:20Valérie Barny ?
00:54:21Quand un club de foot
00:54:22ne respecte pas
00:54:23les lois de notre République,
00:54:24il doit être sanctionné.
00:54:25Tout simplement.
00:54:26Et ça, c'est ferme.
00:54:27Parce que dans un club de foot,
00:54:28on doit protéger nos enfants.
00:54:29Alors évidemment,
00:54:30là, c'est des seniors,
00:54:31Et donc là,
00:54:32évidemment,
00:54:33il y a un gros souci.
00:54:34Et moi,
00:54:35comme je dis,
00:54:36je valide complètement
00:54:37le préfet qui prend
00:54:38ses responsabilités.
00:54:39Un club qui prône
00:54:40le communautarisme,
00:54:41qui prône du séparatisme,
00:54:42qui prône ces valeurs
00:54:43qui sont anti-républicaines,
00:54:44ce club-là,
00:54:45doit être dissous.
00:54:46Automatiquement.
00:54:47Parce qu'on doit
00:54:48protéger nos enfants.
00:54:49Et il n'y a pas de sujet
00:54:50là-dessus.
00:54:51Et comme vous le disiez
00:54:52si bien,
00:54:53les frères musulmans,
00:54:54c'est une idéologie
00:54:55que les musulmans
00:54:56n'ont pas.
00:54:57C'est une idéologie
00:54:58que les musulmans
00:54:59n'ont pas.
00:55:01C'est une idée
00:55:02que les musulmans
00:55:03de France
00:55:04ne prônent pas.
00:55:05Vous voyez,
00:55:06ils ne valident pas.
00:55:07Donc c'est là où
00:55:08moi je dis qu'il faut
00:55:09qu'on fasse attention.
00:55:10Parce que c'est aussi
00:55:11de leur faire la promotion
00:55:12à une manière inverse.
00:55:13C'est ça.
00:55:14Alors ce qui va être
00:55:15intéressant,
00:55:16c'est de voir l'appel.
00:55:17Ça va être intéressant
00:55:18de voir ce qui est donné
00:55:19en appel.
00:55:20Parce qu'ils vont
00:55:21se poser en victime,
00:55:22ils vont dire que
00:55:23c'est peut-être
00:55:24du racisme,
00:55:25de l'islamophobie,
00:55:26qui sait.
00:55:27On va voir ce qui va être dit,
00:55:28mais ça va être intéressant.
00:55:29On va faire une pause
00:55:30et on va regarder
00:55:31les décisions en appel.
00:55:32C'est toujours intéressant.
00:55:33On va revenir
00:55:34sur ce qui s'est passé à Nice.
00:55:35À Nice, vous savez,
00:55:36il y a Angèle, 89 ans,
00:55:37qui avait été agressée violemment
00:55:38et le maire de Nice
00:55:39avait décidé
00:55:40d'enlever le logement social
00:55:41au père
00:55:42de l'un des agresseurs
00:55:43qui était mineur.
00:55:44Eh bien,
00:55:45le tribunal administratif
00:55:46a décidé d'invalider
00:55:47cette décision.
00:55:48On va en parler
00:55:49dans un instant
00:55:50et vous allez tout savoir.
00:55:51On fait la pause,
00:55:52le CNews Info
00:55:53et on se retrouve
00:55:54juste après la pub.
00:55:55A tout de suite.
00:55:56Des tracteurs
00:55:57installés devant
00:55:58le Palais Bourbon
00:55:59Depuis ce matin,
00:56:00les agriculteurs
00:56:01se mobilisent
00:56:02pour faire entendre
00:56:03leur colère.
00:56:04Au cœur
00:56:05de leurs revendications,
00:56:06l'examen de proposition
00:56:07de loi Duplon.
00:56:08Les agriculteurs plaident
00:56:09pour l'adoption
00:56:10du texte initial.
00:56:11Mais des centaines
00:56:12d'amendements
00:56:13ont été déposés
00:56:14par les Verts
00:56:15et les Insoumis.
00:56:16Début du procès,
00:56:17on appelle
00:56:18de l'attentat
00:56:19de Magnanville
00:56:20devant la cour d'assises
00:56:21de Paris.
00:56:22Dans le box,
00:56:23des accusés.
00:56:24Mohamed Lamine à Bérouse.
00:56:25L'homme est accusé
00:56:26d'être le complice
00:56:27de la Russie à Bala.
00:56:29Le terroriste islamiste
00:56:30a tué un couple
00:56:31de policiers
00:56:32dans sa maison
00:56:33des Yvelines
00:56:34devant leur fils
00:56:35de 3 ans.
00:56:36Si l'accusé
00:56:37a toujours nié
00:56:38son implication,
00:56:39son ADN
00:56:40a été retrouvé
00:56:41sur les lieux du drame.
00:56:42Enfin,
00:56:43j'ai de lave
00:56:44au haut de 300 mètres
00:56:45coulée de magma.
00:56:46De spectaculaires
00:56:47images du volcan
00:56:48Kilauea à Hawaii
00:56:49ont été diffusées
00:56:50la nuit dernière
00:56:51par l'Institut américain
00:56:52de géophysique.
00:56:53Le volcan,
00:56:54l'un des plus actifs
00:56:55au monde,
00:56:56a connu une vingtaine
00:56:57d'épisodes de jaillissement
00:56:58en septembre,
00:56:59quand il est de nouveau
00:57:00entré en éruption.
00:57:0411h37 sur CNews,
00:57:05merci d'être en direct
00:57:06avec nous.
00:57:07On va revenir
00:57:08maintenant sur l'agression
00:57:09d'Angèle.
00:57:10Vous vous souvenez
00:57:11forcément de cette image
00:57:12qui nous avait tous bouleversés,
00:57:13l'image de cette dame
00:57:14de 89 ans à Cannes
00:57:15qui avait été
00:57:16violemment agressée
00:57:17par 3 jeunes.
00:57:18Elle avait été laissée
00:57:19pour morte devant
00:57:20chez elle à Cannes.
00:57:21Et bien le père
00:57:22de l'un des agresseurs
00:57:23alors condamné,
00:57:24l'un des agresseurs
00:57:25qui était mineur,
00:57:26s'était vu retirer
00:57:27de la ville.
00:57:28La municipalité évoquait
00:57:29un risque de trouble
00:57:30à l'ordre public
00:57:31et pu sanctionner ainsi
00:57:32le parent
00:57:33de l'un des agresseurs
00:57:34mineurs.
00:57:35Mais le tribunal
00:57:36administratif de Nice
00:57:37a désavoué
00:57:38la sanction
00:57:39de la mairie.
00:57:40Il estime que le père
00:57:41n'a pas à être sanctionné.
00:57:42Rappel des faits.
00:57:44Le 29 août 2022,
00:57:45Angèle Ouin,
00:57:4689 ans,
00:57:47est violemment agressée
00:57:48devant chez elle
00:57:49par 3 jeunes.
00:57:50Après la condamnation
00:57:51d'un des agresseurs,
00:57:52son père se voit
00:57:53retirer son autorisation
00:57:54d'exercer sur le marché
00:57:55de Cannes.
00:57:57Une sanction désavouée
00:57:58par le tribunal
00:57:59administratif de Nice
00:58:00ce mercredi.
00:58:01La mairie de Cannes
00:58:02condamne cette décision.
00:58:03Face à des actes
00:58:04ignobles et inqualifiables,
00:58:05il est plus que regrettable
00:58:06de constater,
00:58:07une fois encore,
00:58:08que le droit
00:58:09est plus clément
00:58:10pour les agresseurs
00:58:11ou leurs représentants
00:58:12légaux que pour les victimes.
00:58:13Cela est d'autant plus
00:58:14étonnant que le juge
00:58:15des référés avait donné
00:58:16une première fois raison
00:58:17à la mairie
00:58:18en rejetant la requête
00:58:19de M. Hazary.
00:58:20Le tribunal administratif
00:58:21a qualifié la sanction
00:58:22d'excessive.
00:58:23Pour l'avocat
00:58:24de Bouchaïb Hazary,
00:58:25il faut distinguer
00:58:26la responsabilité civile
00:58:27et administrative.
00:58:28Le maire a pris une décision,
00:58:29cette décision aujourd'hui
00:58:30elle est sanctionnée,
00:58:31il faut la respecter.
00:58:32Vous me parlez maintenant
00:58:33d'une autre chose,
00:58:34vous me parlez
00:58:35de la responsabilité
00:58:36des parents vis-à-vis
00:58:37de cet enfant.
00:58:38Sachez que cette responsabilité
00:58:39a été prise,
00:58:40une procédure a été
00:58:41mise en place,
00:58:42Mme Angel est passée
00:58:43en expertise,
00:58:44une indemnisation est eue
00:58:45et les parents sont
00:58:46civilement responsables.
00:58:47Mais là on parle
00:58:48d'une responsabilité
00:58:49administrative.
00:58:50Alors en quoi cela est lié ?
00:58:51La mairie de Cannes
00:58:52prend tact de cette décision
00:58:53mais se réserve
00:58:54le droit d'interjeter appel.
00:58:55Elle assure que
00:58:56décision judiciaire ou non,
00:58:57Bouchaï Bazary ne retrouvera
00:58:58pas sa place
00:58:59sur le marché de la ville.
00:59:00Alors c'est compliqué
00:59:01effectivement pour la mairie
00:59:02de prendre des décisions
00:59:03et de rester droit
00:59:04dans ses décisions.
00:59:05Juste avant d'en parler,
00:59:06j'aimerais qu'on écoute Angel
00:59:07parce que c'est important,
00:59:08parce que c'est bien beau,
00:59:09elle a été agressée,
00:59:10elle a été agressée,
00:59:11il faut mettre des visages,
00:59:12il faut mettre de l'humain
00:59:13comme on dit souvent.
00:59:14Angel, elle était venue
00:59:15le 12 avril 2024
00:59:16chez Cyril Hanouna
00:59:17sur TPMP
00:59:18et elle avait témoigné.
00:59:19Vous allez voir cette femme
00:59:20qui a 89 ans,
00:59:21qui était d'une dignité
00:59:23qui a 89 ans,
00:59:24qui était d'une dignité
00:59:25incroyable,
00:59:26elle était sur le plateau.
00:59:27Regardez.
00:59:28Vous avez des séquelles Angel,
00:59:29je crois des douleurs
00:59:30au vertèbre, je crois.
00:59:31Du mal ici dans le cou.
00:59:33Vraiment toujours.
00:59:34Et la tête qui tourne.
00:59:35Vraiment encore ?
00:59:36Oui.
00:59:38Vous avez,
00:59:39donc comme vous l'a dit René,
00:59:40vous étiez plutôt satisfait
00:59:41des condamnations.
00:59:42Oui.
00:59:43Et bon.
00:59:44Et oui.
00:59:45Mais bon.
00:59:46Oui.
00:59:47Qu'est-ce qui se passe ?
00:59:48Ils n'ont pas pris beaucoup.
00:59:49Pour vous,
00:59:50ils n'ont pas pris beaucoup ?
00:59:51Non.
00:59:52Je vais vous dire,
00:59:53ce qu'il faut...
00:59:54Moi je ne demandais rien,
00:59:55je rentrais tranquille,
00:59:56tranquille chez moi
00:59:57et me faire...
01:00:00Je sens qu'avec le recul,
01:00:01Angel,
01:00:02je ne sais pas si vous me dites
01:00:03si je me trompe,
01:00:04je sens que
01:00:05ça vous fait encore
01:00:07plus mal cette affaire encore.
01:00:08Oui, ça me...
01:00:09Oui.
01:00:10J'ai l'impression que c'est...
01:00:11Toujours quand je rentre chez moi,
01:00:12toujours ce...
01:00:15Dès que j'entends quelqu'un
01:00:16qui marche derrière,
01:00:17je me retourne.
01:00:19Non mais c'est sûr.
01:00:21On ne peut pas oublier
01:00:22des trucs comme ça.
01:00:23Il est là, il y a ma fille,
01:00:24le meilleur enfant.
01:00:25Moi je...
01:00:26La nuit encore,
01:00:27j'ai encore des fois
01:00:28la photo de ma maman
01:00:30comme ça là.
01:00:31Et...
01:00:32On ne peut pas oublier
01:00:33des trucs comme ça.
01:00:34Ce n'est pas possible.
01:00:35Et même nous,
01:00:36je vous le dis,
01:00:37nous on n'a pas oublié.
01:00:38Ce n'est pas possible.
01:00:39C'était un truc...
01:00:40Et moi tous les soirs,
01:00:41j'écoutais l'émission
01:00:42quand je vois tout
01:00:43ce qui se passe.
01:00:44Mais moi je ne me suis pas
01:00:45rendue compte.
01:00:46Je ne me suis retrouvée pas
01:00:47fier.
01:00:48C'est vrai qu'au début
01:00:50je me suis vu à la police,
01:00:51à les pompiers.
01:00:52J'ai dit je suis tombée.
01:00:53Ils m'ont dit non.
01:00:54Elle a cru qu'elle était tombée.
01:00:55Pour vous la justice,
01:00:56elle a été trop laxiste
01:00:57avec ces mineurs ?
01:00:58Ils ne m'ont pas beaucoup punie.
01:01:00C'est terrible
01:01:01de revoir ces images
01:01:02parce qu'on sent l'émotion.
01:01:03Même le fils,
01:01:04c'est une famille.
01:01:05C'est une famille qui est touchée.
01:01:06Ce n'est pas juste Angèle.
01:01:07Maître Allemagne-Soussan,
01:01:08bonjour.
01:01:09Merci d'être en direct avec nous.
01:01:10Vous êtes avocat.
01:01:11Expliquez-moi en fait,
01:01:12ce tribunal administratif,
01:01:13c'est quoi au fond
01:01:14et quel est son pouvoir ?
01:01:17Bonjour.
01:01:19Il y a trois légitimités.
01:01:21Il y avait la légitimité
01:01:22du juge des référés
01:01:23qui avait dit qu'en l'État,
01:01:25il n'y avait pas d'urgence
01:01:26sur une prise de décision
01:01:28tout à fait légitime
01:01:29a priori du maire
01:01:30qui essaye d'organiser
01:01:31la tranquillité.
01:01:32Et puis il y a cette décision
01:01:33effectivement prise au fond
01:01:35par le tribunal administratif de Nice
01:01:37et que dit-il ?
01:01:38Au-delà effectivement de l'impassion,
01:01:40au-delà de la compassion
01:01:42vis-à-vis des victimes,
01:01:43il reste que l'interdiction
01:01:46de travailler sur le marché d'avocat
01:01:49est une interdiction administrative.
01:01:51Et pour cela,
01:01:52il faut que le maire puisse
01:01:54mettre en avant une insécurité,
01:01:57un trouble à l'ordre public,
01:01:59un trouble à la tranquillité
01:02:01du fait non pas,
01:02:02bien évidemment,
01:02:03de l'agression
01:02:04qui est une horreur,
01:02:05mais du fait des conséquences
01:02:07au niveau du public
01:02:09de voir effectivement ce père
01:02:10continuer à travailler
01:02:12sur les mêmes lieux
01:02:13que l'agression
01:02:14faite par son fils.
01:02:15Mais de l'autre côté,
01:02:16il n'y a pas en l'état actuel
01:02:18la possibilité de sanctionner les familles
01:02:20par rapport à une impossibilité
01:02:21de travailler.
01:02:22Et ce qui a sanctionné,
01:02:24ce qui peut paraître difficile à admettre,
01:02:26mais ce qui a sanctionné le tribunal
01:02:28en toute légitimité,
01:02:30c'est l'impossibilité
01:02:31d'interdire à quelqu'un de travailler
01:02:34lorsqu'il a l'habitude
01:02:35de travailler sur ce marché
01:02:36et qu'il n'y a pas
01:02:38de preuve manifeste
01:02:40de trouble à l'ordre public.
01:02:42Il y avait un témoignage,
01:02:43il y avait une sensibilité
01:02:45de trouble à la tranquillité,
01:02:46mais c'était insuffisant
01:02:48en termes de preuves.
01:02:49Il va falloir,
01:02:50dans ce cadre-là,
01:02:51si on veut que les deux légitimités,
01:02:53celle du maire
01:02:54et celle de la justice,
01:02:55puissent être alignées,
01:02:57c'est de changer la loi
01:02:59sur la responsabilité.
01:03:00Mais maître, vous dites en fait
01:03:02qu'on l'empêche de travailler.
01:03:03Non, en fait, on dit simplement
01:03:05que cet espace public
01:03:07appartient à la mairie.
01:03:08Le maire dit,
01:03:09moi je n'ai pas envie
01:03:10de le donner à une famille.
01:03:11Au fond, je caricature un peu,
01:03:14mais qui a mal éduqué son enfant,
01:03:15en tout cas qui ne s'en est pas bien occupé
01:03:17et dont l'enfant mineur
01:03:18fait des agressions.
01:03:19C'est ça en fait, je pense,
01:03:21ce que veut dire le maire.
01:03:22Il n'empêche pas de travailler,
01:03:23il peut aller travailler ailleurs,
01:03:24il peut aller travailler
01:03:25dans un autre espace.
01:03:26Mais le maire, il dit,
01:03:27moi en tant que maire,
01:03:28cet espace public qui m'appartient,
01:03:29je n'ai pas envie de le mettre
01:03:30à la disposition d'une famille
01:03:31dont l'enfant mineur,
01:03:33donc dont les parents sont responsables,
01:03:34a fait de tels actes.
01:03:36Le maire est légitime
01:03:37sur le plan émotionnel,
01:03:38mais il est totalement illégitime
01:03:41sur le plan administratif.
01:03:43Il n'a pas la possibilité,
01:03:44effectivement,
01:03:45d'être le juge des mineurs.
01:03:47La seule chose qui a possibilité
01:03:49sur ce lieu du marché ouvert au public,
01:03:51c'est de prendre des mesures,
01:03:53dont certes,
01:03:54il est organisateur administratif,
01:03:56de prendre des mesures
01:03:57que s'il y a une atteinte à l'intégrité
01:03:59du fait de la grave agression.
01:04:03Mais s'il n'y a pas d'atteinte
01:04:05à l'intégrité,
01:04:06alors il est impossible
01:04:07de sanctionner le père,
01:04:09de pouvoir travailler normalement
01:04:11au titre d'une responsabilité père-fils
01:04:14qui n'existe pas,
01:04:15dans ce cadre de figure.
01:04:17Si, Maître Alain Bensoussin,
01:04:18merci pour ces précisions.
01:04:19Ludo Victorot,
01:04:20vous êtes maire également.
01:04:21Est-ce que vous comprenez
01:04:22la décision du maire de Nice ?
01:04:23Est-ce que vous auriez pris la même ?
01:04:24Absolument la même.
01:04:26Je rappelle qu'on doit assurer
01:04:27la tranquillité et la sécurité des gens.
01:04:29Quand un enfant mineur
01:04:30attaque comme ça une dame de 89 ans,
01:04:32je pense que le père est responsable.
01:04:34Je rappelle que le marché
01:04:35est souvent public, d'accord,
01:04:37mais pas privé.
01:04:38Et cette décision,
01:04:39on doit l'appliquer.
01:04:40Il faut des responsables à un moment.
01:04:42Regardez Rangel qui fait
01:04:43« Ah bon, mais bon ».
01:04:45On va continuer à faire « mais bon ».
01:04:46À un moment, il faut agir.
01:04:47Ce père est défaillant, d'accord,
01:04:49il demande l'autorisation
01:04:50d'aller sur un marché
01:04:51qui est municipal,
01:04:52et ben non,
01:04:53tu t'occupes d'abord de ton enfant
01:04:54et t'arrêtes d'agresser
01:04:55les citoyens de ma ville.
01:04:56Mais quand vous voyez
01:04:57le tribunal administratif
01:04:58qui vous dit « ben non, vous avez tort ».
01:04:59Vous avez raison Jean-Marie,
01:05:00c'est la problématique aujourd'hui
01:05:01de la différence entre le jugement
01:05:02et ce que nous pensons tous
01:05:03autour des tables.
01:05:05Maintenant, ça s'écarte
01:05:06de plus en plus chaque jour.
01:05:07Il faut un jour,
01:05:08excusez-moi de vous dire ça,
01:05:09que la justice fasse preuve
01:05:11de plus de clarté,
01:05:13et soit du côté de la victime
01:05:14et pas du côté de celui qui attaque.
01:05:16Et aujourd'hui, on le voit
01:05:17de plus en plus,
01:05:18c'est le contraire qui se passe.
01:05:19– Valéry Barnier, la victime
01:05:20et du côté de celui qui attaque ?
01:05:21– Alors moi, j'ai envie de vous dire déjà,
01:05:22mon soutien total,
01:05:23on a cessé de le dire à nos anciens,
01:05:26c'est une ancienne, 89 ans.
01:05:28Moi en fait, j'ai mal au cœur
01:05:31quand je vois ça,
01:05:32quand je vois que nos gamins,
01:05:33parce que quand j'ai nos gamins,
01:05:34en tout cas des enfants,
01:05:35qui ont été élevés
01:05:36dans l'école de la République,
01:05:38puissent se permettre de faire
01:05:39ce genre d'horreur.
01:05:40– Et c'est pour ça que j'ai voulu
01:05:41vous remontrer Angèle,
01:05:42parce que voilà,
01:05:43c'est pas juste une photo,
01:05:44là on voit des photos,
01:05:45mais c'est pas juste…
01:05:46ça Angèle, c'est une dame,
01:05:47c'est une personne,
01:05:48c'est de l'humain quoi.
01:05:49– Exactement,
01:05:50et là moi j'ai vraiment mal au cœur.
01:05:51Après, moi ce que j'ai envie
01:05:52de vous dire clairement,
01:05:53il faut sanctionner plus lourdement
01:05:55ces mineurs.
01:05:56Voilà, la réponse pénale,
01:05:58elle doit être beaucoup plus lourde.
01:06:00Moi je suis toujours un petit peu
01:06:01entre les deux,
01:06:02parce que par rapport
01:06:03à la responsabilité du parent,
01:06:04même si le parent est responsable en soi,
01:06:06on a eu déjà ces débats
01:06:07monsieur Romandini ici,
01:06:09mais c'est vrai que je me dis
01:06:10qu'il y a des moments,
01:06:11l'enfant aussi,
01:06:12il est…
01:06:13enfin les parents ont abandonné,
01:06:15les parents sont…
01:06:17– Ils sont responsables, pénalement.
01:06:18– Oui, pénalement,
01:06:19oui je suis d'accord avec vous.
01:06:20– Et les parents,
01:06:21vous avez des mineurs.
01:06:22– Michael Scherman.
01:06:23– Il faut se placer
01:06:24du côté des victimes
01:06:25et arrêter de les oublier.
01:06:26– Quand on voit en plus la photo
01:06:27qu'on voit en haut à droite,
01:06:29où elle était…
01:06:30– Les yeux étaient complètement tuméfiés.
01:06:31– Bien sûr, bien sûr.
01:06:32– Avec des cocards sur le visage.
01:06:34Aujourd'hui je suis désolé,
01:06:35c'est comme les logements sociaux.
01:06:36– Regardez.
01:06:37– On parle de places de marché,
01:06:38mais pour moi c'est pareil
01:06:39pour les logements sociaux.
01:06:40Vous avez des parents de délinquants,
01:06:42en plus on a appris
01:06:43de sources sûres,
01:06:44qu'il a récidivé
01:06:45et que cette petite racaille,
01:06:47la réponse et l'humiliation
01:06:49sur ses parents médiatiques
01:06:50n'a pas suffi.
01:06:51Donc au bout d'un moment
01:06:52il faut des sanctions fermes.
01:06:53Moi je suis désolé,
01:06:54quand j'étais enfant,
01:06:55je ne sortais pas,
01:06:56si j'étais pas à la maison
01:06:57il y avait un problème.
01:06:58On ne laisse pas des mineurs seuls
01:06:59et quand des mineurs
01:07:00ne sont pas dans le cadre
01:07:01de la loi,
01:07:02ou s'ils se comportent
01:07:03comme un adulte,
01:07:04on le traite comme un adulte.
01:07:05Aujourd'hui il n'y a pas de sanctions,
01:07:06il n'y a aucune répression.
01:07:07Une racaille il faut le traiter
01:07:08comme telle,
01:07:09il faut protéger les victimes.
01:07:10Nous en tant qu'élus locaux
01:07:11c'est notre responsabilité
01:07:12de protéger les victimes,
01:07:13si on ne protège plus nos aînés.
01:07:14Mais la France c'est fini.
01:07:15– Philippe Ballard,
01:07:16je vois déjà un mot
01:07:17pour la dignité de cette dame.
01:07:20Je n'avais pas vu l'émission
01:07:22de Cyril Hanouna,
01:07:23une bonne émission
01:07:24sur une chaîne qui a disparu.
01:07:25Quelle dignité.
01:07:26Mais alors,
01:07:27sanctionner les familles,
01:07:28oui,
01:07:29nous dans notre programme
01:07:30on a par exemple,
01:07:31je dis bien en cas de récidive
01:07:32des mineurs,
01:07:33supprimer les allocations familiales.
01:07:34Et quand il y a du trafic,
01:07:35il participe à un trafic de drogue
01:07:36dans une cité,
01:07:37retirer le logement social
01:07:38en cas de récidive
01:07:39à ces familles.
01:07:40Mais si,
01:07:41parce que sinon
01:07:42vous êtes dans la culture
01:07:43de l'excuse
01:07:44et dans le lacryme.
01:07:45Il n'y a aucun signal
01:07:46d'envoyer…
01:07:47– Parce que dans la famille
01:07:48vous avez un enfant
01:07:49qui est défaillant,
01:07:50vous avez condamné
01:07:51toute la famille.
01:07:52– Vous l'avez dit vous-même,
01:07:53vous êtes pour plus de fermeté
01:07:54pour l'enfant
01:07:55et ceux qui ne l'ont pas éduqué correctement.
01:07:58– D'accord, d'accord.
01:07:59– C'est un ensemble.
01:08:00Parce que le gamin
01:08:01il va recommencer
01:08:02si on ne lui tape pas sur les doigts
01:08:03y compris dans le cercle familial.
01:08:05– D'accord.
01:08:06Mais quand vous condamnez
01:08:07toute une famille,
01:08:08parce que la famille
01:08:09peut-être il y a trois, quatre
01:08:10frères et sœurs,
01:08:11vous voyez,
01:08:12vous enlevez les allocations familiales.
01:08:13Vous les condamnez cette famille.
01:08:14– Mais quand vous allez
01:08:15dans l'écosystème du gamin…
01:08:16– Vous la condamnez pour un enfant,
01:08:17c'est normal.
01:08:18Je ne trouve pas ça juste.
01:08:19Voilà, c'est tout.
01:08:20Je suis là pour essayer
01:08:21de me dire toujours
01:08:22défendre la justice.
01:08:23Partout.
01:08:24Et là, il n'y a pas de la justice.
01:08:25– Je vais vous parler
01:08:26d'un cas dans ma commune.
01:08:27– Michael Scherman.
01:08:28– Je suis contacté
01:08:29par des parents
01:08:30qui ont été menacés
01:08:31qu'on retire leur logement.
01:08:32On a eu des longues
01:08:33discussions avec eux.
01:08:34Quand ils ont senti
01:08:35que la menace
01:08:36allait être appliquée,
01:08:37l'enfant il a fait les droits.
01:08:38Parce que quand ils ont vu
01:08:39qu'on allait leur retirer
01:08:40leur logement
01:08:41et que c'était sérieux,
01:08:42tout d'un coup,
01:08:43comme par hasard,
01:08:45maintenant on serre les vis,
01:08:46donc il faut de la répression.
01:08:47Et ça, les familles,
01:08:48elles entendent ce discours.
01:08:49Quand il y a
01:08:50une tentative
01:08:51et une menace
01:08:52de répression,
01:08:53les familles,
01:08:54quand elles voient vraiment
01:08:55qu'on va leur retirer
01:08:56leur allocation,
01:08:57qu'on touche au portefeuille
01:08:58ou qu'on touche au logement,
01:08:59tout d'un coup,
01:09:00ça file droit.
01:09:01Et c'est ça la France.
01:09:02Et la France,
01:09:03elle a besoin d'autorité
01:09:04et elle a besoin de sécurité.
01:09:05C'est ce que demandent
01:09:06les Français.
01:09:07– Je comprends
01:09:08ce que vous dites,
01:09:09mais si l'enfant
01:09:10ne file pas droit,
01:09:11comment ça se passe ?
01:09:12– Il y a des aides en France.
01:09:13Mais l'idée,
01:09:14moi je le dis clairement,
01:09:15on ne peut pas condamner
01:09:16toute famille
01:09:17pour un enfant défaillant.
01:09:18Moi c'est ça,
01:09:19on doit traiter l'enfant
01:09:20avec de l'appréhension,
01:09:21de l'accompagnement.
01:09:22– On ne condamne pas du tout
01:09:23la famille,
01:09:24la famille n'est pas responsable
01:09:25de l'enfant.
01:09:26– La famille est responsable.
01:09:27– Et bien alors,
01:09:28elle est responsable
01:09:29parce que vous ne voulez pas
01:09:30la faire payer.
01:09:31Elle est responsable
01:09:32à quel moment ?
01:09:33– La famille est responsable
01:09:34mais la famille
01:09:35ne peut pas être condamnée
01:09:36parce qu'elle a peut-être
01:09:37d'autres enfants.
01:09:38– Elle touche des allocations
01:09:39familiales pour aider
01:09:40et si elle ne l'éduque pas
01:09:41correctement,
01:09:42elle le retire.
01:09:43C'est lui retirer.
01:09:44– Un dernier mot,
01:09:45Ludovic Thoreau.
01:09:46– Je vais vous poser la question,
01:09:47qu'est-ce qu'on doit faire
01:09:48vis-à-vis de la famille
01:09:49qui n'élève pas son enfant ?
01:09:50Qu'est-ce qu'on doit faire ?
01:09:51– On doit les accompagner.
01:09:52– Mais les accompagner,
01:09:53on doit les accompagner où ?
01:09:54– On doit les accompagner,
01:09:55on doit les accompagner,
01:09:56il y a beaucoup de cellules
01:09:57dans notre pays
01:09:58pour accompagner les enfants,
01:09:59vous voyez ?
01:10:00Mais voilà,
01:10:01c'est tout.
01:10:02– Oui mais ça ne veut rien dire.
01:10:03– Oui mais ça ne veut rien dire.
01:10:04– Dans un instant Sonia Mabrouk,
01:10:05on se retrouve demain en direct
01:10:06à partir de 10h35
01:10:07et moi je vais vous accompagner
01:10:08à la sortie,
01:10:09vous allez voir.
01:10:10Merci beaucoup,
01:10:11à demain,
01:10:1210h35,
01:10:13bye bye
01:10:14et d'ici là,
01:10:15soyez prudents !

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