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  • 28/05/2025
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Unilive n°1666 sur CNews, première chaîne Info de France, bonjour et bienvenue en direct à la Lune.
00:00:06Hier soir, des militantes du collectif Nemesis ainsi que des journalistes de Valeurs Actuelles ont été agressés, frappés devant un meeting Place de la République qui protestait contre les OQTF.
00:00:18Mais attention, non pas contre le fait que les OQTF restent en France, mais contre le fait que la France veuille renvoyer chez eux des étrangers en situation irrégulière ou coupables de crimes.
00:00:29Ainsi, ces personnes ont déployé une banderole et trois pancartes en hommage à des femmes victimes d'OQTF.
00:00:35Les militantes et les journalistes venus couvrir ce qui se passait ont été attaquées selon eux par des militants de la Jeune Garde et des militants d'Urgence Palestine,
00:00:44deux groupes en cours de dissolution par le ministère de l'Intérieur.
00:00:47Vous le voyez, les militantes et les journalistes ont été poursuivis et violemment frappés.
00:00:53Le collectif Nemesis affirme que plusieurs victimes ont dû recevoir des soins à l'hôpital avant de déposer plainte.
00:00:59Le directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, Tuck Duhaldeni, dénonce lui une agression visant des journalistes menés par, je cite, des gauchistes sectaires.
00:01:08Une plainte a donc été déposée et nous allons y revenir dès le début de Morandini Live.
00:01:14La maire écolo de Strasbourg, Jeanne Barsekian, souhaite, elle, la disparition pure et simple d'Israël.
00:01:19C'est en tout cas ce qu'on est en droit de penser ce matin puisqu'elle a posé fièrement samedi avec une carte où l'état d'Israël a purement et simplement disparu,
00:01:28remplacée par une Palestine s'étendant de la mer Méditerranée au fleuve Jourdain, from the river, to the sea.
00:01:35La maire de Strasbourg semble avoir choisi son camp.
00:01:38Samedi dernier, à l'hôtel de ville, Jeanne Barsekian pose avec un keffieh et une carte niant l'existence d'Israël.
00:01:45Deux cadeaux offerts par une délégation venue d'Haïda, un camp de réfugiés palestiniens avec lequel l'élu souhaite nouer un accord de jumelage.
00:01:53Merci à toutes et tous d'être au rendez-vous, à ce rendez-vous historique qui dit notre solidarité avec la Palestine, qui dit notre engagement pour la paix et les droits humains.
00:02:03Contactée pour en savoir davantage, la mairie de Strasbourg n'a pour le moment pas répondu à nos sollicitations.
00:02:09Plusieurs élus de l'opposition de la ville accusent la maire de flatter les électeurs d'extrême gauche à un nom des municipales,
00:02:15mais aussi d'avoir cédé aux volontés des militants pro-palestiniens.
00:02:19Le conseil municipal de lundi dernier a été interrompu bruyamment et violemment par des militants pro-palestiniens qui ont incontestablement dû rentrer grâce à des aides d'élus de la majorité.
00:02:29Il est évident que dans son entourage, elle a des aides joint au maire ou d'autres élus très engagés dans la cause palestinienne.
00:02:36Et puis ces propos antisémites d'une élu écolo du 20e arrondissement de Paris, elle s'appelle Lila Djelali, ça s'est passé lors du conseil d'arrondissement de Paris,
00:02:44des propos inacceptables en déformant une citation du général de Gaulle, des propos qu'il n'a jamais tenus dans ses termes.
00:02:50L'élu a finalement présenté ses excuses, mais est-ce vraiment suffisant qu'on tient des propos aussi clairement antisémites ?
00:02:58C'est par un communiqué publié sur son compte X que Lila Djelali présente ses excuses.
00:03:03Ce lundi, lors du conseil de la mairie du 20e arrondissement de Paris, Lila Djelali, élu écologiste, reprend et déforme une citation du général de Gaulle sur les Juifs.
00:03:14Il y a une phrase d'un de nos présidents, peut-être que quelqu'un va trouver, c'est peut-être une bonne petite devinette,
00:03:21qui disait que le jour où on rassemblera au même endroit les Juifs, nous avons peur aujourd'hui qu'ils puissent devenir des dominateurs, qu'ils puissent faire l'impensable.
00:03:33C'était Charles de Gaulle.
00:03:34Quelques minutes plus tard, Martin Bussi, élu socialiste, intervient.
00:03:38J'ai entendu dire du mal des Juifs juste avant et donc je me suis aussi senti concerné.
00:03:43Je voudrais qu'on se rappelle qu'on est des élus de la République, qu'il y a des choses qui peuvent être dites et d'autres qui ne peuvent pas être dites.
00:03:50Et moi, je pense que ça mérite d'être souligné et porté par écrit.
00:03:54Puis c'est à Eric Pliès, le maire du 20e arrondissement de Paris, de demander à l'élu écologiste de revenir sur ses propos.
00:04:01Je vais reprendre vos propos tout à l'heure.
00:04:04Si on met tous les Juifs dans un même endroit, ils vont devenir dominateurs.
00:04:08Ce n'est pas possible de dire ça.
00:04:10D'abord, c'est puni par la loi.
00:04:12Donc je vous demande de retirer ces propos.
00:04:14Après avoir tenté de se défendre en affirmant que c'était les mots du général de Gaulle,
00:04:19Lila Jelali quitte le conseil d'arrondissement avant sa fin.
00:04:22Voilà, elle a fini par présenter ses excuses sur les réseaux sociaux.
00:04:26En Seine-et-Marne, de nouveaux affrontements à la machette se sont déroulés il y a 48 heures.
00:04:30À la machette, ça paraît toujours surrealiste d'imaginer ça en France.
00:04:33Et pourtant, c'est la ville a priori tranquille de Lannis-sur-Marne qui a été touchée.
00:04:37Il y a deux blessés et la machette ensanglantée a été retrouvée par les enquêteurs.
00:04:42C'est dans cette avenue que les faits ont eu lieu.
00:04:45En début d'après-midi lundi dernier, deux bandes rivales de jeunes s'affrontent à coup de machette
00:04:50au milieu de la route, à quelques mètres d'une école élémentaire.
00:04:54Arrivés sur les lieux, les forces de l'ordre retrouvent une arme ensanglantée
00:04:59et deux mineurs grièvement blessés.
00:05:01Un choc pour la mairie de Lannis-sur-Marne, une ville pourtant réputée calme.
00:05:05Pendant un premier temps, il y a la stupéfaction réelle parce qu'on se dit que ce n'est pas possible.
00:05:09Ça ne peut pas arriver ici, donc ça n'arrive pas qu'aux autres.
00:05:14Et puis il y a un sentiment de colère pour dire maintenant qu'il faut qu'on aide la police à trouver les coupables
00:05:19parce que ça ne va jamais arriver, que ce soit à Lannis ou ailleurs, il ne faut plus que ça arrive.
00:05:23L'utilisation d'armes blanches lors de rixes entre mineurs,
00:05:26une pratique qui se généralise selon cette policière.
00:05:30On a environ à peu près 200 000 mineurs par an qui sont impliqués sur des faits graves,
00:05:38en l'occurrence des crimes qui aujourd'hui, où on utilise des couteaux, des machettes, des armes de poing, etc.
00:05:45Et la problématique est là aujourd'hui, c'est qu'on est en effervescence sur ces crimes.
00:05:51Transportés en urgence dans les hôpitaux de la région,
00:05:54les jours des deux individus pris en charge ne sont plus en danger selon la mairie.
00:05:59Pour lutter contre l'insécurité, faut-il aller jusqu'à mettre des caméras dans les halls des HLM
00:06:04qui sont soumis à la violence et au trafic ?
00:06:06La mairie de Nice vient de trancher et la réponse est oui,
00:06:09ces caméras vont être installées dans les prochaines semaines.
00:06:12Reste à savoir comment vont réagir les habitants,
00:06:14mais aussi si elles vont pouvoir résister longtemps au vandalisme.
00:06:18Depuis ce centre de supervision urbain de Nice,
00:06:21des agents pourront bientôt visionner des images prises dans certains logements sociaux de la ville.
00:06:27Les élus municipaux ont voté pour l'installation de caméras vendredi.
00:06:31Les habitants, eux, sont partagés.
00:06:33Ça m'inspire encore de la surveillance et moi je ne suis pas d'accord avec ça.
00:06:37Je pense que c'est une bonne solution, c'est une forme de sécurité,
00:06:40même pour les enfants qui rentrent seuls.
00:06:42Renforcer la sécurité et lutter contre les trafics est justement l'objectif.
00:06:46Le président de l'association de quartier Nice-Moulins Solidarité salue l'initiative,
00:06:51mais craint déjà le vandalisme.
00:06:54Une caméra dans un lieu public dure en moyenne trois jours.
00:06:57Donc il faut savoir comment elles vont être installées, mais c'est une bonne chose.
00:07:02Pour le moment, seuls les bâtiments gérés par le bailleur Côte d'Azur Habitat sont concernés,
00:07:07qui précisent que les images ne seront visionnées qu'à certaines conditions.
00:07:11La colère du maire de Lille-la-Sorgue.
00:07:14300 personnes avec une soixantaine de caravanes et 120 véhicules
00:07:17se sont installées sans autorisation sur l'hippodrome municipal.
00:07:20Une occupation illégale qui indigne la mairie,
00:07:23d'autant que la commune dit respecter toutes ses obligations légales
00:07:26en matière d'accueil des gens du voyage.
00:07:29Une soixantaine de caravanes, 120 véhicules et environ 300 personnes
00:07:34installées sans aucune autorisation sur l'hippodrome de Lille-sur-la-Sorgue.
00:07:39Une commune de 20 000 habitants située à une trentaine de kilomètres d'Avignon,
00:07:42la mairie fait part de sa colère et de son indignation.
00:07:45Les dommages sont particulièrement nombreux.
00:07:48Branchements sauvages sur les tableaux électriques municipaux,
00:07:51branchements d'eau illégaux, dégradations, troubles de sécurité et salubrité publique.
00:07:56Face à de telles incivilités, elle a saisi la préfecture
00:07:59pour déloger les occupants dans les plus brefs délais.
00:08:02Contactée, la préfecture précise que ce convoi d'évangélistes
00:08:05n'était pas annoncé à Lille-sur-la-Sorgue
00:08:08et devait initialement se rendre dans les Bouches-du-Rhône.
00:08:11Elle promet donc d'agir.
00:08:13Le directeur de cabinet du préfet a signé ce jour une mise en demeure
00:08:16pour quitter les lieux à l'encontre des occupants,
00:08:18qui leur sera notifié demain matin.
00:08:20A l'issue du délai accordé, une opération d'évacuation sera organisée.
00:08:25La mairie affirme remplir toutes ses obligations en matière d'accueil des gens du voyage
00:08:29et rappelle avoir créé, dès 2005, une aire d'accueil de 32 emplacements.
00:08:34Et puis l'actualité média, nous reviendrons sur l'information qui a été donnée hier.
00:08:38C'est Anne-Sophie Lapix qui est écartée du journal de 20 heures de France 2
00:08:42à partir de la mi-juillet.
00:08:44C'est une décision de la direction de la chaîne.
00:08:46On va tenter de comprendre pourquoi tout à l'heure à partir de 11h30.
00:08:49Et puis nous parlerons de l'animatrice Karine Lemarchand,
00:08:51qui est critiquée, même menacée, sur les réseaux sociaux
00:08:54car elle va recevoir sur M6 Jordan Bardella.
00:08:57Parmi les invités de la nouvelle saison d'Ambition Intime,
00:09:00des messages violents qu'il accuse de faire le jeu,
00:09:02je cite de l'extrême droite.
00:09:04Et pourtant, dans cette même saison, elle va recevoir Gérald Darmanin,
00:09:07Sandrine Rousseau ou encore Fabien Roussel.
00:09:09Mais ça, ça ne dérange personne.
00:09:10Ses détracteurs lui reprochent de faire le jeu du Rassemblement National.
00:09:13On y reviendra également tout à l'heure à 11h30.
00:09:16Mais auparavant, quelques images de cette nouvelle saison.
00:09:20Alors, bienvenue pas chez vous.
00:09:23J'aime beaucoup la déco.
00:09:24J'ai voulu rencontrer les présidents.
00:09:26Influencer les présidents.
00:09:27Être là quand les choses se passent, je trouve ça passionnant.
00:09:29Vous êtes menacé de tout, de viols, de meurtres.
00:09:32Comment est-ce que vous vivez ça ?
00:09:34Moi, je peux vous dire que ça me fait plaisir.
00:09:36C'est dur.
00:09:37Je pars avec elle, tous les deux, pour aller à l'hôpital.
00:09:41Rien que le fait d'y repenser, ça fout les glauques.
00:09:45C'est une vraie souffrance que d'être enfermé dans une sorte de cage.
00:09:50On y reviendra donc tout à l'heure à partir de 11h30.
00:09:53Tout de suite, les tops et les plots d'audience d'hier soir.
00:09:55Justement, c'est avec Mister Audience.
00:09:57A.S. Kevin.
00:10:01Hier soir, nouveau carton pour Alex Hugo sur France 3.
00:10:04La série a permis à la chaîne d'arriver largement en tête
00:10:07avec 4,5 millions de téléspectateurs.
00:10:10La 3 domine largement TF1 qui est deuxième
00:10:13avec Holentown attirant 3,1 millions de personnes.
00:10:16France 2 M6 ont quand elles réalisé des scores timides, nus et culottés
00:10:19se retrouvent à poil hier soir.
00:10:21Et diffusé pour la première fois sur la 2, il n'est qu'à 1,6 millions.
00:10:25La série 9-1-1 est à seulement 1 million.
00:10:28Du côté de la TNT, il faut noter le bon score de la chaîne sister.
00:10:31Avec le film Top Gun, Maverick a attiré plus d'un million de téléspectateurs.
00:10:36France 5 est sixième du classement
00:10:38avec son doc consacré au business des ustensiles de cuisine.
00:10:41C'est une petite soupe à la grimace en revanche pour TMC
00:10:44dont le magazine Les Reportages de Martin Veil
00:10:46est consacré au thème France qu'elle menace russe
00:10:48qui n'a pas dépassé les 500 000 téléspectateurs hier soir.
00:10:51Arte ferme ce classement avec son doc ADN Business
00:10:55la phase cachée des tests de grand public.
00:10:57Mister Audience vous dit à lundi prochain.
00:10:59A lundi prochain parce que demain on n'est pas là
00:11:01parce que demain c'est la messe de l'ascension
00:11:03qui sera diffusée demain en direct à partir de 10h30
00:11:06depuis l'église d'Auteuil.
00:11:07Donc on ne sera pas là et on se retrouvera lundi avec plaisir.
00:11:10Julien Audoul, bonjour.
00:11:11Merci d'être avec nous, député de Lyon,
00:11:13porte-parole du Rassemblement National.
00:11:15Christine Kelly, bonjour.
00:11:16Journaliste et présentatrice de Face à l'Info sur CNews.
00:11:19Vous avez fait tourner les serviettes hier soir ?
00:11:20Je vous ai vu avec Patrick Sébastien en invité.
00:11:22Oui, on a failli danser sur les tables.
00:11:24Grande fête sur CNews.
00:11:25On l'a fait après le générique en fait.
00:11:26C'est vrai ? J'espère que je vais avoir les photos et les images.
00:11:29Fanny Lameal, bonjour.
00:11:30Merci d'être avec nous, conseillère Modem du 18e arrondissement de Paris
00:11:34et puis Massinissa Ossine, bonjour.
00:11:36Merci également d'être là,
00:11:37conseiller municipal d'Ivergauche, d'Aubervilliers.
00:11:39Je voulais commencer avec ce qui s'est passé hier soir
00:11:42en vous montrant des images.
00:11:43C'est hier soir des militants du collectif Nemesis
00:11:45et des journalistes de Valeurs Actuelles
00:11:47qui ont été frappés et agressés devant un meeting
00:11:50qui se tenait place de la République contre les OQTF.
00:11:52Alors attention, il faut être très clair.
00:11:54Quand je dis que c'était contre les OQTF,
00:11:55en fait c'était contre le fait qu'il existe des OQTF.
00:11:58Bref, contre le fait que la France prononce des obligations
00:12:00de quitter le territoire français
00:12:02puisque les gens qui étaient dans cette manifestation
00:12:04souhaitaient en fait qu'il n'y ait plus d'OQTF
00:12:06et que tous les gens qui soient en France restent en France.
00:12:08Donc il y avait le collectif Nemesis qui est allé protester,
00:12:11il y avait des journalistes de Valeurs Actuelles
00:12:13qui faisaient leur métier, qui couvraient
00:12:14et ces gens-là se sont fait chasser à coups de poing,
00:12:16à coups de pied de la manifestation.
00:12:18Les images.
00:12:21Dégagez !
00:12:23Dégagez les fachos !
00:12:25Dégagez les fachos !
00:12:27Dégagez les fachos !
00:12:29Dégagez les fachos !
00:12:31Dégagez les fachos !
00:12:33Dégagez !
00:12:35Dégagez les fachos !
00:12:37Dégagez !
00:12:39Les fascistes dehors !
00:12:41Les fascistes dehors !
00:12:43Les fascistes dehors !
00:12:45Cassez-vous !
00:12:50C'est un mot tout-il antifasciste !
00:12:52C'est un mot tout-il antifasciste !
00:12:54C'est un mot tout-il antifasciste !
00:12:56C'est un mot tout-il antifasciste !
00:12:58C'est un mot tout-il antifasciste !
00:13:00C'est un mot tout-il antifasciste !
00:13:02C'est un mot tout-il antifasciste !
00:13:04C'est un mot tout-il antifasciste !
00:13:06C'est un mot tout-il antifasciste !
00:13:08C'est un mot tout-il antifasciste !
00:13:10C'est un mot tout-il antifasciste !
00:13:12C'est un mot tout-il antifasciste !
00:13:14C'est un mot tout-il antifasciste !
00:13:16C'est un mot tout-il antifasciste !
00:13:19Voilà, donc pour ces images, on est en direct avec Yona,
00:13:23militant du Collectif Nemesis.
00:13:25Bonjour Yona, merci d'être en direct avec nous.
00:13:27D'abord expliquez nous ce qu'était cette Réunion Place de la République
00:13:32qui était organisée à l'appel de militants de gauche.
00:13:35Oui donc exactement, comme vous l'avez rappelé c'était un rassemblement
00:13:38contre les occupiés mais le principe même des occupé.
00:13:41C'est un rassemblement organisé par le Collectif des Jeunes de Belleville,
00:13:45c'est un collectif de jeunes mineurs isolés, et donc nos militantes, les militantes du collectif
00:13:52Nemesis, ils sont allés pour dénoncer plusieurs choses. Dans un premier temps, le fait que quand
00:13:57une loi ne plaît pas à l'extrême gauche, elle milite pour la faire supprimer, ça c'est déjà
00:14:01assez étonnant, quand on sait qu'en France seulement 6,6% des OQTF sont impliqués, c'est-à-dire qu'elle
00:14:08milite au final pour faire supprimer une loi qui n'est déjà même pas appliquée, c'est comme si
00:14:13elle n'existait pas, c'est quasiment pareil. Chez Nemesis, on sait que les victimes de
00:14:18l'immigration ne sont pas que des chiffres, ce sont également des visages, et c'est ce qu'on a
00:14:22voulu aller dénoncer également là-bas, c'est-à-dire la dangerosité des revendications de ces personnes,
00:14:28étant donné qu'on est dans un pays, il faut le savoir, où il y a 140 féminicides par an,
00:14:34et que dans ces 140 féminicides par an, il y a 43 françaises qui sont violées ou tuées par des OQTF.
00:14:41Vous aviez des panneaux, visiblement, il y avait des panneaux que vous avez brandis et ça a énervé
00:14:45les gens qui étaient là, il y avait écrit quoi sur ces panneaux ?
00:14:47Oui, tout à fait, alors on avait 4 pancartes, il me semble, moi je n'étais pas présente, mais les filles ont
00:14:52brandi 4 pancartes et une banderole, sur la banderole il y a notre slogan qui est relativement, on a
00:14:57l'habitude de le sortir, c'est « Libérez-nous de l'immigration », donc on entend les femmes, évidemment,
00:15:01comme je le disais, des dangers que représente l'immigration, et sur les pancartes, qui étaient
00:15:06assez innocentes, puisque tout ce qu'il y avait marqué, c'était « Avec des OQTF respectés, une fillette de 10 ans
00:15:12n'aurait pas été violée en février 2022 par un OQTF ». En 2023, 60% des violences sexuelles dans les
00:15:21transports en commun en Lille-de-France sont faites d'étrangers, voilà, ce sont des chiffres qu'on a
00:15:25l'habitude de sortir, et que beaucoup de gens connaissent, on a également étrangers, les étrangers sont
00:15:31responsables de 40% des violences sexuelles en région parisienne, voilà, c'est tout ce qu'il y avait écrit
00:15:35sur nos pancartes, a priori, ce sont simplement des statistiques qui montrent que les étrangers ou les
00:15:41personnes sous OQTF sont surreprésentés dans les chiffres sur les violences sexuelles aux femmes, et c'est tout.
00:15:46– Moi, je suis toujours surpris, excusez-moi, mais je suis toujours surpris de voir dans les images
00:15:50des hommes qui s'en prennent violemment à des femmes, en fait, alors c'est peut-être un peu vieux jeu
00:15:54de dire ça, mais moi, je suis toujours choqué de voir ça, parce que c'est pas juste des mots, on vous demande
00:16:00pas juste de partir, il y a des agressions physiques, également, de la part d'hommes sur des femmes,
00:16:04et surtout, ça n'émeut personne, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, moi, normalement, tous les collectifs féministes
00:16:09devraient être montés au créneau en disant, mais c'est honteux de voir tous ces hommes qui s'en prennent,
00:16:14qui frappent des femmes, quelles que soient leurs idées, qu'elles soient de droite, qu'elles soient de gauche,
00:16:18tout le monde devrait être mobilisé, et là, finalement, ça passe totalement inaperçu,
00:16:21ces hommes qui frappent les membres du collectif néo-bisiste qui sont des femmes.
00:16:26– Et bien sûr, alors malheureusement, j'ai envie de vous dire qu'on a l'habitude de subir des violences
00:16:30de la part de nos opposants, parce que quand ils ne sont pas d'accord, leur seule réponse, c'est la violence,
00:16:35on a aussi l'habitude du féminisme à géométrie variable, pour ce qui est des féministes de gauche,
00:16:40qui n'ont jamais dénoncé les violences que nous subissons, le fait que lorsque nous manifestons
00:16:46pour la journée du droit international des femmes, nous devons être entourés d'un énorme cordon de police,
00:16:52par exemple, ça, ça n'a jamais été dénoncé, on est pourtant les seuls à qui ça arrive,
00:16:56et en effet, oui, c'était extrêmement violent, donc on a des individus qui ont été violents avec nous,
00:17:03mais également avec les journalistes de Valeurs Actuelles, et on voit que c'est des individus en plus
00:17:08qui viennent en ayant l'habitude que ce genre de situation se crée,
00:17:14puisqu'on voit l'un d'entre eux, qu'on voit sur les images ici avec un t-shirt avec des espèces de flèches
00:17:18et une casquette masquée, évidemment, toujours, parce que ce sont de grands courageux,
00:17:22on le voit à un moment enfiler des gants coqués, qui sont initialement des gants prévus pour faire de la moto
00:17:27et qui sont renforcés au niveau des poings, mais là, on les voit les enfiler pour, évidemment,
00:17:31aller frapper des gens, et évidemment, ils ne font pas la différence, hommes ou femmes, ils frappent,
00:17:37alors qu'on a quand même notre militante et porte-parole, Anaïs, qui a porté plainte pour violences volontaires en Réunion,
00:17:43puisqu'elle a été frappée de coups de pied, notamment dans le dos et sur la cuisse, elle est blessée,
00:17:47elle a un gros bleu, également, et…
00:17:53– Merci Yona, merci beaucoup, Yona, militante du collectif Nemesis, merci de nous avoir expliqué ce qui s'était passé,
00:17:58on sera avec un journaliste de Valeurs Actuelles qui était sur place, également, dans un instant, Julien Audoul.
00:18:03Après, un débat, la démocratie, c'est le débat, donc il y a ces gens qui peuvent, bien évidemment, manifester pour dire
00:18:09c'est un scandale qui est désocuté, bon, pourquoi pas, il y a les membres du collectif Nemesis qui ont le droit de venir,
00:18:14mais là, ils s'en prennent, ils frappent des femmes aussi, enfin, excusez-moi, mais c'est sur la liste,
00:18:19déjà, ils frappent, donc ce n'est pas bien, mais en plus, ils frappent des femmes.
00:18:22– Oui, non, ce n'est pas du débat, c'est un déchaînement de violences aveugles, et c'est de la nouvelle preuve,
00:18:29une énième preuve que le fascisme, aujourd'hui, est d'extrême-gauche, l'intolérance, le sectarisme,
00:18:35l'utilisation de la violence contre les opposants politiques, c'est l'extrême-gauche qui utilise ces méthodes,
00:18:40et ce qui est encore plus choquant, c'est que vous avez des militantes féministes
00:18:44qui, en permanence, sont la cible de violences, et ça n'émeut personne, ça ne bouleverse personne,
00:18:50c'est-à-dire qu'une femme, quand elle est de droite, quand elle est du Rassemblement National,
00:18:55quand elle s'engage contre l'immigration, elle perd son statut de femme pour ses bien-pensants,
00:19:01c'est-à-dire qu'on a le droit de l'agresser, on a le droit de l'insulter, on a le droit de la maltraiter,
00:19:05là, effectivement, vous n'aurez aucune officine féministe qui va s'émouvoir,
00:19:09pareil quand vous avez des collectifs de femmes juives qui se font molester dans les manifestations,
00:19:14pareil aussi, excusez-moi de l'associer, mais quand Marine Le Pen reçoit des tombereaux d'insultes
00:19:19et d'injures et de violences, ça ne choque personne, et encore une fois, elle perd son statut de femme
00:19:23parce qu'elle est du Rassemblement National, là, vous avez des femmes engagées qui défendent leurs idées
00:19:28et qui sont là pacifiquement et qui se font agresser par une bande de fascistes, il faut le dire.
00:19:34Moi, j'aimerais que le ministre de l'Intérieur se penche sérieusement sur ce collectif, sur ces militants,
00:19:39et notamment sur ce personnage abominable qui profère les insultes et celui qui frappe avec ses gants coqués,
00:19:46si c'est possible de les dissoudre, il faut les dissoudre, et si c'est possible de les condamner,
00:19:49il faut les condamner, parce qu'encore une fois, la violence n'a pas sa place en démocratie, et encore moins contre des femmes.
00:19:54– Fadila Meyal, parce que je vous ai vu réagir quand on écoutait cet homme du collectif libéraliste,
00:19:59est-ce que déjà, au moins, vous condamnez les violences qui ont été faites contre ces filles ?
00:20:02– Évidemment, et donc je la condamne à titre politique, mais aussi en tant que présidente d'association,
00:20:08on était les premiers à s'insurger aujourd'hui pour voir comment les femmes sont en première ligne
00:20:12de la guerre des hommes, parce qu'en fait, c'est un peu ça.
00:20:15Alors par contre, je réagissais aussi aux généralisations.
00:20:19Monsieur Audoul, vous venez de parler tout à l'heure de difficultés qu'on rencontre, notamment l'immigration,
00:20:25donc il faut arrêter aussi de faire une équation entre les OQTF et l'immigration, ça c'est un premier point.
00:20:32La généralisation… – Il y a un lien entre le QTF et l'immigration.
00:20:34– Vous avez dit entre le QTF et l'immigration, entre le QTF et violences.
00:20:38– Voilà, c'est ce que… non, non, non, sur le passé…
00:20:41– Entre le QTF et l'immigration, le lien est évident, si on renvoie des gens,
00:20:43c'est qu'ils sont là à cause de l'immigration.
00:20:45– Non, mais il a prononcé tout à l'heure, je ne veux pas le terme exact,
00:20:48mais le lien qui était finalement une déclinaison de ce que pensent peut-être beaucoup de Français aujourd'hui,
00:20:55à savoir que la menace, elle vient de l'immigration.
00:20:58Je ne vais pas ouvrir le débat parce qu'il est vraiment…
00:21:00Les généralisations de madame, moi je suis à ses côtés par rapport à ce qu'elles ont vécu
00:21:06et je considère aussi que les violences, quelles qu'elles soient,
00:21:09le droit de manifester est un droit constitutionnel,
00:21:13pour autant, quand elle dit que toutes les associations ne font rien et baissent les yeux
00:21:17quand il y a des exactions du côté de l'extrême gauche, c'est faux.
00:21:20– Non, non, ce qu'on a dit c'est que quand ce sont des filles du collectif Nemesis
00:21:25qui se font taper dessus, personne ne réagit.
00:21:27Cherchez une réaction, là on est là pour réagir parce que j'en parle,
00:21:32parce que j'ai sorti les images, parce que je monte les images,
00:21:34vous verrez ça nulle part, nulle part ailleurs,
00:21:36je ne parle pas de CNews bien évidemment, je parle des autres chaînes,
00:21:38vous ne verrez ça nulle part ailleurs ces images, nulle part, tout le monde s'en fout.
00:21:41Et il y a des journalistes aussi, où elle est la profession de journaliste ?
00:21:44Il y a des journalistes qui se sont fait taper dessus,
00:21:46on est avec Benoît de Valeurs Actuelles qui est en direct avec nous,
00:21:48bonjour Benoît, merci d'être en direct avec nous,
00:21:52vous avez l'air d'avoir, on va vous voir plein pot peut-être,
00:21:54parce que vous avez l'air d'avoir en plus un cocard au visage, c'est ça ?
00:21:58– Oui, j'étais blessé hier soir.
00:22:01– Qu'est-ce qui s'est passé Benoît ?
00:22:03– En fait on a suivi les militantes némésistes avec mon collègue,
00:22:08pour pouvoir les filmer, pour pouvoir assister à leur action,
00:22:12et en fait on s'est fait agresser, quand on est arrivé
00:22:16et que les militantes némésistes ont brandi leur pancarte,
00:22:20on a tout de suite été agressé, ça a duré 30 secondes,
00:22:23on a tout de suite été agressé, ils ont vu qu'on avait des caméras,
00:22:26donc ils nous ont essayé de prendre la caméra, de la casser,
00:22:30et ça s'est passé très vite et on a dû s'écarter très vite,
00:22:33et ensuite ils nous ont suivi sur le boulevard Magenta,
00:22:38il y a à peu près 10 personnes qui nous ont suivi dans la rue
00:22:41pendant à peu près 2-3 minutes, et parmi ces 10 personnes,
00:22:45il y avait 2 agresseurs qui étaient vraiment très virulents et très violents,
00:22:50dont une personne qui m'a frappé au visage,
00:22:53et on avait l'autre personne, on voit dans la vidéo qu'il a un mulet et une moustache,
00:23:00qui a donné des coups de pied par derrière à mon collègue,
00:23:03et après on s'est écarté pour calmer le jeu.
00:23:08– Vous avez eu peur Benoît ? Honnêtement ?
00:23:12– Honnêtement j'ai été vraiment surpris,
00:23:14parce que moi je n'avais jamais suivi d'action de némésistes,
00:23:17donc j'étais vraiment surpris de voir la violence,
00:23:20je me doutais que ça allait être risqué,
00:23:22mais en fait je ne pensais pas qu'on allait atteindre ce niveau de violence,
00:23:25on était vraiment face à des gens qui étaient,
00:23:28ça se voyait qu'ils étaient vraiment énervés,
00:23:30qu'ils étaient habitués à être violents en fait,
00:23:33d'ailleurs il y a celui dont j'ai parlé qui a la coupe mulet et la moustache,
00:23:37qui est déjà habitué à être violent,
00:23:41puisqu'il avait déjà agressé un autre journaliste de VA+,
00:23:44qui s'appelle Georges Streetwear,
00:23:47et qui travaillait avec nous à VA+, avant.
00:23:50– Vous pensez que vous avez été agressé parce que vous étiez journaliste,
00:23:53et que vous étiez témoin de ça,
00:23:54ou parce que vous étiez de Valeurs Actuelles, il faut poser la question aussi,
00:23:57l'un ne justifie plus l'autre,
00:23:59mais c'est pour savoir si c'est l'idéologie politique,
00:24:01ou le simple fait qu'il y a un témoin.
00:24:03– En fait je pense qu'ils ne savaient pas qu'on était de Valeurs Actuelles,
00:24:06parce qu'en fait on n'avait pas de bonnette avec marqué VA+, Valeurs,
00:24:10donc ils ne savaient pas qu'on était de Valeurs Actuelles,
00:24:13maintenant est-ce qu'ils savaient qu'on était journaliste ?
00:24:14Peut-être parce qu'ils ont vu qu'on avait des caméras et tout ça,
00:24:18mais en tout cas ils ont vu qu'on était avec Némésis et qu'on les filmait,
00:24:22et en gros ils ont compris qu'on n'était pas de leur camp,
00:24:25et c'est pour ça qu'ils se sont pris à nous physiquement.
00:24:28– Qu'est-ce qu'ils disaient ?
00:24:28Ils disaient des choses, ils exprimaient des choses contre vous
00:24:31quand ils vous ont pourchassés dans les rues, qu'est-ce qu'ils disaient ?
00:24:35– Alors les insultes, ils les ont surtout proférées contre les militantes Némésis,
00:24:40nous ils nous disaient oui, en gros de ne pas filmer,
00:24:44moi je n'ai pas de souvenir, enfin ils nous insultaient quand même de fachos et tout ça,
00:24:49mais j'ai surtout le souvenir d'une violence physique plus que d'une violence verbale.
00:24:55– Merci beaucoup Benoît, soignez-vous, faites attention à vous,
00:24:58et merci d'avoir témoigné Massinissa Ossine.
00:25:01Comment vous réagissez ?
00:25:01On tape des femmes, on tape des journalistes sans même savoir,
00:25:04alors qu'ils sont de l'heure actuelle, c'est ça aussi,
00:25:06juste des journalistes, on tape des femmes, c'est quoi ce monde ?
00:25:10Et personne n'en parle, je le redis, personne n'en parle.
00:25:12– Oui, bonjour à tous, alors moi je tiens à condamner très fermement
00:25:21les images de violences que nous avons vues à l'instant,
00:25:24il est tout à fait inacceptable de voir des gestes de violence,
00:25:30aussi bien envers les femmes ou même envers les hommes,
00:25:33comme le monsieur que nous avons vu qui a été blessé,
00:25:35donc nous sommes parfaitement d'accord sur le fait que c'est inacceptable
00:25:39de voir et de vivre ce genre de situation.
00:25:42Maintenant, il faut comprendre ce qui…
00:25:46– Comprendre ?
00:25:46– Non, non, il faut observer ce qui s'est passé.
00:25:49– D'accord.
00:25:50– Moi, je trouve également tout à fait scandaleux d'entendre
00:25:56que le collectif dont je n'ai pas le nom manifeste pour réclamer l'arrêt des OQTF,
00:26:07parce qu'il faut comprendre un peu ce que…
00:26:09– Et on va montrer la fiche pendant que vous parlez d'ailleurs de la meeting.
00:26:11– Alors, moi, je trouve tout à fait scandaleux de les traiter de fascistes,
00:26:15pourquoi ?
00:26:16Parce qu'ils sont sur un militantisme qui consiste à dire
00:26:20que les OQTF sont délivrés de manière systématique
00:26:23et sans la moindre prise en compte des personnes
00:26:29qui déposent des demandes de type…
00:26:30– Mais c'est intéressant de savoir qui organisait ce meeting,
00:26:32parce qu'on le voit sur la fiche,
00:26:35vous aviez Urgence Palestine, je ne vois pas ce qu'ils viennent faire là-dedans,
00:26:37la Jeune Garde, Sud Education, la CGT Education et Adèle Haenel.
00:26:41– Alors, au-delà des collectifs, en parlant de fascisme,
00:26:48moi, j'aimerais qu'on se penche aussi,
00:26:50et je pense que c'est à la justice de le faire,
00:26:52de se pencher sur ce qui s'est passé
00:26:54et sur les collectifs qui s'en sont mis plein la figure.
00:26:56Le collectif Nemesis…
00:26:58– Ben, eux, ils ont été victimes,
00:27:00mais ne m'attends pas sur le même plan, les victimes et les agresseurs.
00:27:03– Alors, on nous a parlé de féminisme,
00:27:05je suis le premier à défendre la cause féministe,
00:27:07sauf que derrière le collectif Nemesis,
00:27:09quand on se penche de près,
00:27:10on se rend compte que c'est un collectif d'extrême droite, raciste, antisémite…
00:27:14– Et donc, ça ne mérite de leur foutre des coups de poing dans la figure ?
00:27:17– Non, je l'ai condamné.
00:27:17– Oui, mais vous justifiez en même temps.
00:27:19– Ben non, mais je l'ai condamné.
00:27:19– On va faire le CNews Info, je suis désolé, je suis super en retard,
00:27:21je vous redonne la parole juste après, je vous promets,
00:27:23et Christine aussi qui n'a pas encore parlé,
00:27:24on fait le CNews Info avec Barbara Durand.
00:27:26– Après trois mois d'arrêt,
00:27:31la Cour d'appel administratif de Toulouse
00:27:33autorise la reprise du chantier de l'A69,
00:27:36celle-ci aura lieu mi-juin, annonce le ministre des Transports.
00:27:40Ce projet d'autoroute qui doit relier la préfecture de Haute-Garonne à Castres
00:27:44était vivement contesté par des collectifs écologistes
00:27:47mais soutenu par le gouvernement.
00:27:49Un homme tué par balle dans la tête à Pontarlier dans le Doubs,
00:27:53les pompiers ont été prévenus vers 6h du matin
00:27:55qu'un homme d'environ 30 ans a été blessé par arme à feu.
00:27:58Une personne a été interpellée,
00:28:01les pompiers ont également pris en charge une personne,
00:28:03un homme témoin des faits.
00:28:05Enfin, nouvel échec pour l'entreprise SpaceX,
00:28:07si la méga-fusée Starship du multimilliardaire Elon Musk
00:28:10est parvenue à aller dans l'espace hier.
00:28:13Son vaisseau a finalement explosé avant sa redescente prévue sur Terre.
00:28:17Un désassemblage rapide non programmé a indiqué SpaceX,
00:28:21euphémisme favori d'Elon Musk pour parler d'une explosion.
00:28:2811h06 sur CNews, on continue à parler de ces images que vous allez revoir,
00:28:31ces images de ce qui s'est passé hier soir à Paris,
00:28:34ces violences qui ont eu lieu contre des filles,
00:28:38contre des femmes du collectif Nemesis
00:28:40et contre des journalistes, des journalistes de valeur actuelle.
00:28:43Vous voyez ces images depuis tout à l'heure
00:28:44que l'on vous montre dans Morandini Live et sur CNews.
00:28:47Merci Nissa Austin, je vous ai promis de vous redonner la parole
00:28:49parce qu'ici il n'y a pas de censure.
00:28:50Oui, non mais ce que je disais simplement c'est que les OQTF,
00:28:54parce que c'est le sujet, enfin les OQTF aujourd'hui,
00:28:57ils sont distribués de manière systématique pour des personnes...
00:29:00Systématique ?
00:29:00Ben l'OQTF lorsque vous l'avez exécuté en tout cas.
00:29:03En même temps ça ne sert à rien puisque ce n'est pas exécuté.
00:29:06Ben oui mais ils ne sont pas exécutés pourquoi ?
00:29:07Il y en a 140 000 qui sont distribués chaque année,
00:29:09c'est des SQTF, c'est des suggestions de quitter le territoire français.
00:29:12Mais au final, au final, dans les 140 000,
00:29:15un OQTF pour moi ça doit être une personne qui est identifiée comme une personne dangereuse,
00:29:20comme une personne qui ne peut pas rester...
00:29:21Ou en situation illégale sur le territoire.
00:29:23Oui mais qui ne peut pas rester sur l'espace public et qui doit être expulsée.
00:29:29Juste pardon, excusez-moi, là je vous comprends, vous êtes sur le fond.
00:29:32Là c'est un débat de fond sur ce que sont les OQTF.
00:29:34Là le débat ce n'est pas un débat de fond, le débat c'est qu'il y a un affrontement d'idées.
00:29:37Moi l'affrontement d'idées on le fait tous les jours sur ce plateau,
00:29:39des fois ça hurle un peu fort etc.
00:29:41Mais il n'y a aucun souci, juste là on est sur un débat d'idées.
00:29:44Vous avez des gens qui disent il ne faut pas d'OQTF en France.
00:29:46Vous avez d'autres personnes qui disent mais attention les OQTF tuent
00:29:49et ils vont leur casser la figure.
00:29:52En fait ça s'arrête là, il n'y a même pas besoin d'aller plus loin.
00:29:54Nous assistons à un enseauvagement de l'activité.
00:29:58Excusez-moi, ce ne sont pas les filles qui sont allées taper les mecs.
00:30:00Non, non, non.
00:30:01Excusez-moi, c'est tous ces trucs d'organisation.
00:30:05Je suis d'accord avec vous, mais vous savez, moi encore une fois je suis pour la cause féministe.
00:30:10Je le dis, je le répète et je le défendrai toujours.
00:30:12Point final.
00:30:13Non, non, il n'y a pas de point final.
00:30:14Mais quoi ?
00:30:15Non, non, mais je pense que la justice devrait s'intéresser.
00:30:17Voilà.
00:30:18Je devrais s'intéresser.
00:30:18C'est une autre chose mais ça n'a rien à voir.
00:30:19Voilà.
00:30:20Non, non, il n'y a pas de relativisme.
00:30:21Absolument pas de relativisme.
00:30:23Je suis condamné et je continue de condamner.
00:30:25Je condamne et je condamne.
00:30:26Vous excusez les violences.
00:30:27Je n'excuse en rien les violences.
00:30:29Je n'excuse pas.
00:30:30Je condamne très fermement ce qui s'est passé.
00:30:32Je condamne ce qui s'est passé.
00:30:34Je condamne très fermement ce qui s'est passé.
00:30:35En l'autre sens, il n'y aurait pas de relativisme.
00:30:37N'ajoutez pas de « mais ».
00:30:38Bon, très bien.
00:30:38Christine Kelly.
00:30:39C'est vrai que si on dézoome un peu, on voit qu'il y a plusieurs niveaux.
00:30:42Et c'est bien, je trouve, d'en parler parce que je n'ai vu effectivement personne en parler.
00:30:50Donc je trouve que c'est intéressant de s'intéresser sur le fond, après peut-être, comme disait monsieur, sur cette manifestation.
00:30:56Après, lorsqu'on dézoome toujours, on voit que certaines personnes, donc le collectif nébésime,
00:31:02viennent crier leur opinion contre cette manifestation.
00:31:07Ont-ils le droit ?
00:31:07Oui.
00:31:08Ce sont en plus des femmes.
00:31:10Je rebondis sur ce qu'a dit Julien Oudoul.
00:31:13Et j'aime bien sa petite phrase lorsqu'il dit qu'on perd son statut de femme
00:31:19et on perd son statut de journaliste.
00:31:21Et ça, ça m'interpelle.
00:31:23Et on perd même son humanité à partir du moment où on vous appelle « fachos ».
00:31:28Que ça soit vrai ou que ça soit faux, on vous affiche cette étiquette, on vous la colle.
00:31:33Et à partir de ce moment-là, la violence est légitime et ça vous donne un sentiment conquérant.
00:31:39Et ça, c'est grave dans notre société.
00:31:41On perd tout son statut.
00:31:43Donc il disait « femme », on disait « journaliste ».
00:31:45Mais je disais même son statut d'être humain.
00:31:48Les femmes n'ont pas attaqué.
00:31:49Elles ont juste dit, verbalement, leur opposition à une manifestation.
00:31:54Pourquoi lorsqu'on parle, on est frappé ?
00:31:57Pourquoi lorsqu'on donne son opinion, on est tabassé ?
00:32:00Et je reviens aussi sur ce gant qui a été mis dans les mains d'un homme qui a un tee-shirt blanc
00:32:06et qui a un truc vert sur le bras.
00:32:08Ce genre de gant, ce n'est pas un petit gant de moto.
00:32:10Oui, c'est un gant.
00:32:11Ce n'est pas un petit gant de moto.
00:32:12À l'intérieur, souvent, il y a un point en ferraille.
00:32:15Et c'était des gants coqués, c'est ce qu'il a expliqué.
00:32:17C'est-à-dire qu'il y a une coque en fer qui est sur les gants
00:32:20qui permet de faire très très mal quand on frappe.
00:32:22Un coup ici, et vous êtes anéanti.
00:32:25Exactement.
00:32:26Bon, voilà ce qu'on pouvait dire là-dessus.
00:32:28On va avancer ?
00:32:29Oui, prolongez un peu pour dire, en effet, vous avez complètement raison.
00:32:33En même temps, ce qui se passe aujourd'hui, c'est à l'image de la représentation politique
00:32:38aujourd'hui à l'Assemblée nationale, qui a ouvert les vannes dans le radicalisme,
00:32:44dans l'affrontement, dans la violence,
00:32:46Vous parlez de LFI, en fait, il faut traduire.
00:32:49Je parle de ce qui se passe à l'Assemblée nationale aujourd'hui,
00:32:51et qui fait qu'aujourd'hui, il y a un réceptacle au niveau des citoyens
00:32:55qui considèrent que si les élus sont capables de faire ce qu'ils font,
00:32:58nous, on va y aller avec des gants.
00:33:00Mais on est dans l'excès partout de toute façon aujourd'hui.
00:33:03On est dans la radicalisation, on est dans la violence,
00:33:06il n'y a plus de débat possible, il n'y a plus rien.
00:33:08Et il y a de la provocation.
00:33:09Et en parlant de provocation, on va parler de ce qui s'est passé à Strasbourg quand même.
00:33:11Parce que la maire écolo de Strasbourg veut-elle rayer Israël de la carte ?
00:33:15Excusez-moi, quand on pose avec une carte où Israël a disparu,
00:33:23où Israël n'existe plus, pour moi, ça veut dire qu'on veut faire disparaître Israël.
00:33:28Excusez-moi.
00:33:30– Ah bah oui, si dans la photo…
00:33:32– Vous la voyez la photo, la photo elle est là.
00:33:34– Si Israël rayait de la carte, effectivement,
00:33:36on ne peut que dire qu'elle soit…
00:33:38– Exactement, donc c'est pour ça, et encore,
00:33:40moi je mets un point d'interrogation.
00:33:41En fait, j'aurais peut-être dû mettre un point d'exclamation.
00:33:44Reportage.
00:33:46La maire de Strasbourg semble avoir choisi son camp.
00:33:49Samedi dernier, à l'hôtel de ville, Jeanne Barsegui en pose avec un keffier
00:33:53et une carte niant l'existence d'Israël.
00:33:56Deux cadeaux offerts par une délégation venue d'Aïda,
00:33:59un camp de réfugiés palestiniens avec lequel l'élu souhaite nouer un accord de jumelage.
00:34:04– Merci à toutes et tous d'être au rendez-vous,
00:34:07à ce rendez-vous historique qui dit notre solidarité avec la Palestine,
00:34:11qui dit notre engagement pour la paix et les droits humains.
00:34:14– Contactée pour en savoir davantage,
00:34:16la mairie de Strasbourg n'a pour le moment pas répondu à nos sollicitations.
00:34:20Plusieurs élus de l'opposition de la ville accusent la maire
00:34:23de flatter les électeurs d'extrême-gauche un an des municipales,
00:34:26mais aussi d'avoir cédé aux volontés des militants pro-palestiniens.
00:34:30– Le conseil municipal de lundi dernier a été interrompu bruyamment et violemment
00:34:34par des militants pro-palestiniens qui ont incontestablement dû rentrer
00:34:38grâce à des aides d'élus de la majorité.
00:34:40Il est évident que dans son entourage, elle a des adjoints au maire
00:34:43ou d'autres élus très engagés dans la cause palestinienne.
00:34:47– On est en direct avec Michel Taubes, fondateur et directeur
00:34:49de la publication d'Opinion Internationale.
00:34:51Bonjour, merci d'être avec nous.
00:34:52Je voulais vous avoir parce que vous avez créé un long papier
00:34:55dans votre journal, dans Opinion Internationale,
00:34:57sur ce qui s'est passé à Strasbourg et en particulier sur cette image
00:35:00qui est terrible de la maire qui pose fièrement avec la Palestine
00:35:05qui remplace Israël, elle veut l'anéantissement d'Israël.
00:35:08Moi, je ne lis pas autre chose dans cette carte.
00:35:11– Et malheureusement, vous avez bien raison, vous avez bien raison
00:35:14et je ne poserai pas un point d'interrogation,
00:35:16c'est un point d'exclamation.
00:35:18Et pourquoi ?
00:35:19Parce que madame la maire Jeanne Barsekian, qui est une élue écologiste
00:35:22mais qui est écologiste comme on est pastèque,
00:35:24c'est-à-dire qu'elle est ultra-ouak et rouge à l'intérieur
00:35:27et verte en apparence, qu'est-ce qu'elle a fait ?
00:35:30Elle a reçu une délégation de Palestiniens qui, pendant une demi-heure,
00:35:35à côté de cette carte qui nie l'existence de l'État d'Israël,
00:35:39ont dit des choses horribles.
00:35:40Ils ont dit que la guerre qui oppose les Israéliens au Hamas
00:35:45s'est remontée à bien avant le 7 octobre en disant
00:35:48que Jésus était palestinien, n'était pas juif, en attaquant les juifs
00:35:52et elle a laissé faire.
00:35:53Il y a une vice-présidente de la région Grand Est qui s'en est émue,
00:35:56qui en a été témoin, Gabrielle Rosner-Bloch,
00:35:58et qui a expliqué les mots horribles qui ont été prononcés
00:36:02et madame Barsekian a laissé faire, a laissé dire,
00:36:04elle n'a rien répondu.
00:36:06Et pourquoi elle n'a rien répondu ?
00:36:07Parce qu'elle partage leur opinion.
00:36:09Et ce qui est terrible, c'est que vous savez,
00:36:11moi je suis pour une solution à deux États.
00:36:13Moi je suis pour le soutien aux Palestiniens qui veulent la paix
00:36:17et qui veulent vivre en harmonie avec les Israéliens.
00:36:20Mais pas avec ces Palestiniens qui défendent le même discours que le Hamas,
00:36:24qui défendent la destruction de l'État d'Israël.
00:36:26Et c'est ça ce qui s'est passé cet amedi dans la belle mairie de Strasbourg
00:36:30et qui nuit gravement à la sérénité, à la paix
00:36:33dans notre ville de Strasbourg comme au niveau national.
00:36:36Et comment on peut poser avec une photo comme ça ?
00:36:39Je ne sais pas comment elle va se sortir de ça.
00:36:40Est-ce qu'elle va nous dire qu'elle n'a pas regardé,
00:36:41qu'elle n'a pas compris ce qu'était le dessin ?
00:36:43Mais alors c'est presque pire que tout.
00:36:45Excusez-moi si elle n'est pas capable de comprendre
00:36:46que quand on voit cette image,
00:36:48on comprend que l'Israël a disparu, c'est pire que tout.
00:36:50Il y a le drapeau palestinien qui est posté partout.
00:36:53Cette image, elle a circulé sur les réseaux sociaux
00:36:55de tous ceux qui veulent l'anéantissement d'Israël.
00:36:57Ils ont tous diffusé cette image.
00:37:00Donc voilà, enfin, c'est sur Alice qu'une élue…
00:37:03Excusez-moi, parce que c'est un appel à la violence en fait.
00:37:06C'est un appel à la destruction d'Israël.
00:37:07Donc c'est un appel à la violence, c'est un appel à la haine.
00:37:10C'est terrible.
00:37:11– Mais Madame Jeanne Barsekian, élue de la ville de Strasbourg,
00:37:16comme dans une dizaine d'autres grandes villes de France,
00:37:18vous avez la même chose à Lyon, à Bordeaux, à Poitiers,
00:37:22une bonne partie de la majorité municipale également
00:37:25de la ville de Paris, mais ils sont d'accord avec cette carte.
00:37:28Ils sont antisionistes, ils sont contre l'État d'Israël.
00:37:32Ils considèrent que la solution pour eux, c'est l'anéantissement d'Israël.
00:37:37Et c'est pour ça qu'elle a refusé de répondre à votre appel.
00:37:40Parce que c'est ce qu'elle aurait dû dire, d'une part parce qu'elle le pense
00:37:43et parce qu'elle est sous la pression également d'élus de sa majorité
00:37:47qui flirtent avec les islamistes, notamment le premier maire adjoint
00:37:51de la ville de Strasbourg.
00:37:52Moi je vais vous dire, ça fait des années que Madame Barsekian,
00:37:55elle a été élue en 2020, multiplie les actes contre la communauté juive
00:37:59et qui flirtent avec l'antisémitisme.
00:38:02Elle a refusé de signer la définition de l'antisémitisme
00:38:06qui avait été proposée par l'Alliance internationale
00:38:08de la mémoire de l'Holocauste, définition qui a été signée
00:38:11par des villes dans le monde entier, notamment la ville,
00:38:14même la ville de Paris l'a signée.
00:38:16Mais elle, elle a refusé.
00:38:17Elle a multiplié des actes vexatoires vis-à-vis de la communauté juive.
00:38:21La liste est extrêmement longue.
00:38:22Donc la réalité, c'est qu'elle met effectivement le feu aux poudres
00:38:26par une série d'actes qui vont se multiplier dans les mois qui viennent.
00:38:30Je pourrais parler également des étudiants.
00:38:32Si on se pose Strasbourg qui est sous la pression de pro-palestiniens,
00:38:36pro-hamas depuis des mois et des mois et dont ça n'a pas arrêté les comportements.
00:38:41Donc la réalité, c'est qu'elle fait partie d'une forme d'internationale
00:38:45anti-Israël, pro-hamas de près ou de loin, qui était inadmissible.
00:38:51Et je vais vous dire, la question, elle va devoir se trancher
00:38:54lors des prochaines élections municipales.
00:38:56En 2020, Mme Marseille, comme les dix maires écolos de France,
00:39:00ont été élus par défaut parce que de très nombreux Français n'avaient pas été votés.
00:39:04C'était l'époque du Covid.
00:39:06En 2026, c'est les élections municipales.
00:39:08Et cette question, elle va devoir être tranchée par les Français.
00:39:12Il faut espérer que les Strasbourgeois iront voter pour dire
00:39:14qu'il y en a marre de ce détournement de l'image de Strasbourg et de la France,
00:39:18qui est absolument inadmissible et qui, encore une fois, est une collusion
00:39:22avec un antisémitisme qu'on développe, qu'on dénonce tous les jours
00:39:25et qui prend de multiples facettes aujourd'hui.
00:39:27On le voit au niveau national quasiment tous les jours.
00:39:30– Merci beaucoup Michel Thaube.
00:39:31Et puis ce n'est pas tout, parce que la maire de Strasbourg
00:39:33a également gelé le jumelage avec une ville, une ville d'Israël,
00:39:37la ville qui s'appelle Ramat Gad, c'est une ville en Israël.
00:39:41Et en revanche, elle fait un partenariat avec un camp de Palestiniens.
00:39:45Je ne comprends pas pourquoi il faut geler un et pourquoi on ne fait pas les deux ?
00:39:48Excusez-moi, un message de paix, ce serait de faire les deux.
00:39:52On regarde le sujet là-dessus, ça dure 30 secondes et on en parle après.
00:39:56– En parallèle, la maire de Strasbourg a gelé le jumelage noué depuis 30 ans
00:40:00avec la ville israélienne de Ramat Gad, inadmissible selon cette représentante
00:40:05du CRIF en Alsace.
00:40:06– On a considéré que c'était indigne de la ville de Strasbourg,
00:40:09indigne des relations que nous avons avec la ville de Strasbourg,
00:40:12indigne de l'histoire de cette ville, de la Concorde,
00:40:17qui est l'esprit qui a toujours prévalu au sein de la ville de Strasbourg.
00:40:21– Le jumelage et une aide d'urgence en faveur du camp d'Aïda
00:40:24seront évoquées lors du Conseil municipal, le 23 juin prochain.
00:40:29Une réunion qui s'annonce d'ores et déjà tendue.
00:40:31– Voilà, et à l'instant, la LICRA qui annonce la suspension des partenariats
00:40:35avec la mairie de Strasbourg en raison des prises de position récentes
00:40:39de la maire de Strasbourg, Fadi Lameal.
00:40:41– Écoutez, dans ce débat, j'essaye d'être nuancée
00:40:44parce que c'est un dossier inflammable,
00:40:47et c'est vrai qu'il y a deux points que vous avez soulignés.
00:40:50Le fait de rayer de la carte Israël, c'est inadmissible,
00:40:54il faut dénoncer, c'est quelque chose qui ne peut pas aller vers la paix.
00:40:58La deuxième chose, c'est la volonté d'avoir un jumelage avec un territoire occupé.
00:41:04Et donc, ça pose aussi des questions à la fois symboliques, diplomatiques,
00:41:08mais la volonté du jumelage est quand même dans une démarche d'ouverture
00:41:12à la fois économique, culturelle et sociale.
00:41:15Et donc, on ne peut que s'en féliciter.
00:41:17– C'est quoi le territoire occupé ?
00:41:18– Et clientéliste aussi.
00:41:20– La Cisjordanie, c'est quand même un territoire qui est occupé.
00:41:23– Elle fait un partenariat avec un camp de Palestiniens.
00:41:26– Ce que je veux dire, c'est qu'en même temps, son jumelage peut être contesté.
00:41:32C'est en ça que je dis juridiquement.
00:41:34– Mais ça ne vous choque pas qu'on gèle le jumelage avec Israël ?
00:41:37– Mais attendez, c'est le troisième point.
00:41:38– Je croyais qu'il y en avait que deux, pardon.
00:41:40– Alors là, on est complètement d'accord avec vous.
00:41:41Alors, premièrement, la carte, il faut dénoncer.
00:41:45Le jumelage, pourquoi pas ?
00:41:47Voir si les conditions juridiques permettent de faire ce type de jumelage.
00:41:50Et quand on a déjà fait un jumelage avec une ville,
00:41:53on ne se renie pas pour des raisons…
00:41:55– Sauf événement Gilles Rodolphe.
00:41:57– Pour autant, je pense qu'il y avait une symbolique autour de ce partenariat.
00:42:03C'est aussi, regardez, parce qu'on fait la différence
00:42:06entre l'État d'Israël et du gouvernement israélien.
00:42:10Et aujourd'hui, la situation des juifs.
00:42:12Et donc, on peut tout à fait, honnêtement, légitimement,
00:42:15vous avez raison de le dire, c'est dans le débat,
00:42:17contester ce qui est en train de se passer.
00:42:20Tout le monde est d'accord.
00:42:21– Ce qui se passe à l'amérique de Strasbourg, c'est honteux.
00:42:23Enfin, ce n'est même pas contesté, c'est honteux, honteux, honteux.
00:42:27Je ne vois même pas comment elle peut rester maire
00:42:30en disant qu'elle veut rayer un pays, excusez-moi.
00:42:33Je ne comprends même pas, moi.
00:42:34– Mais là-dessus, on est d'accord.
00:42:35Mais je veux quand même aller plus loin.
00:42:37– Non, non, mais vous êtes déjà allé très loin, pardon.
00:42:39Vous avez pris beaucoup de temps.
00:42:40Julien Rodeau.
00:42:40– Je serai beaucoup moins nuancé, parce que la maire de Strasbourg
00:42:45se fait le relais d'une propagande génocidaire.
00:42:48Quand vous reprenez la carte du Hamas,
00:42:51avec l'éradication de l'État d'Israël,
00:42:54la négation du seul État juif du monde.
00:42:56– Je suis d'accord.
00:42:57– C'est-à-dire la disparition des juifs de cette terre,
00:43:00ni plus, ni moins.
00:43:01C'est une propagande génocidaire.
00:43:03Et je trouve ça scandaleux qu'une maire de la République française,
00:43:07elle a été élue par des citoyens français,
00:43:09se fasse la porte-parole des pires idéologies,
00:43:13dont celle du Hamas.
00:43:15J'ajoute quand même, parce que les écologistes,
00:43:17et les écologistes n'en sont pas à leur coup d'essai.
00:43:20On disait avant, effectivement, que les écologistes
00:43:23sont vert à l'extérieur, rouge à l'intérieur.
00:43:25Aujourd'hui, ils sont vert à l'extérieur,
00:43:27ils sont antisémites à l'intérieur.
00:43:28Ils invitent Médine à leurs universités d'été,
00:43:31rappeurs islamistes et antisémites,
00:43:33rappelez-vous les parallèles honteux,
00:43:35notamment sur Rachel Khan.
00:43:37Ils embrassent Salah Mouri, terroriste palestinien.
00:43:41Vous avez une élue aussi de la ville de Paris,
00:43:44qui a fait un parallèle scandaleux
00:43:47en essayant de reprendre une citation reprise à De Gaulle.
00:43:50– On va la regarder, elle s'appelle Lila Jéali, élue écolo.
00:43:54Ce qu'elle dit, alors elle fait une fausse citation
00:43:56du général De Gaulle, et c'est surréaliste,
00:43:59parce qu'elle ne se rend même pas compte de ce qu'elle dit, je crois.
00:44:01À un moment donné, ou ces gens n'ont pas de culture,
00:44:03ou alors ils sont profondément antisémites.
00:44:07En gros, ils sont cons ou ils sont antisémites,
00:44:09mais de toute façon, dans les deux cas, on n'est pas loin.
00:44:11Attendez, on va regarder l'extrait de l'élu écolo dans le XXème.
00:44:14– Il y a une phrase d'un de nos présidents,
00:44:18peut-être que quelqu'un va trouver,
00:44:20c'est peut-être une bonne petite devinette,
00:44:22qui disait que le jour où on rassemblera
00:44:24au même endroit les juifs,
00:44:26nous avons peur aujourd'hui
00:44:28qu'ils puissent devenir des dominateurs.
00:44:31Qu'ils puissent faire l'impensable.
00:44:33C'était Charles De Gaulle.
00:44:35– Voilà, et c'est une fausse citation,
00:44:37comment on peut dire ça, Fadila ?
00:44:39– C'est scandaleux.
00:44:41– Elle s'est excusée derrière.
00:44:43– Je pense qu'elle a eu tort.
00:44:45Pour revenir à ce que vous dites, vous parlez de génocide,
00:44:47mais si on veut être équilibré, et c'est le lieu ici
00:44:49de pouvoir parler de tous les éléments,
00:44:51il faut aussi parler des otages
00:44:53qui n'ont pas été retrouvés dans leur maison.
00:44:55Il faut parler des enfants qui sont affamés.
00:44:57– Est-ce qu'elle en parle, la maire de Strasbourg ?
00:44:59Est-ce qu'elle a exhibé les visages
00:45:01et les noms de nos compatriotes
00:45:03qui ont été tués le 7 octobre ?
00:45:05– Vous n'en prendez qu'un côté.
00:45:07Ça ne marchera pas si on ne peut pas prendre
00:45:09les deux mains et les rassembler.
00:45:11Il faut aujourd'hui comprendre
00:45:13que ce qui est en train de se passer en France
00:45:15c'est l'exportation du crime.
00:45:17– Je pense qu'on rassemblera
00:45:19quand les otages seront libres.
00:45:21– Exactement, et donc il faut en parler aussi.
00:45:23– Elle ne le demande pas.
00:45:25– Jacinthie Saint-Signe et Christine Kelly juste après.
00:45:27Moi je suis d'accord avec ce que dit Madame Mehal.
00:45:29Je voudrais quand même apporter
00:45:31un peu d'apaisement à ce débat
00:45:33et à ce sujet qui est explosif
00:45:35dans notre pays.
00:45:37Moi je parle avec des personnes
00:45:39de confession juive régulièrement
00:45:41et je peux vous dire
00:45:43qu'ils sont complètement
00:45:45attristés
00:45:47de ce qui se passe actuellement
00:45:49dans le conflit israélo-palestinien.
00:45:51Il y a effectivement
00:45:53en première victime le peuple palestinien
00:45:55qui est victime
00:45:57de bombardements.
00:45:59– Non, en première victime le 7 octobre c'était les israéliens.
00:46:01– Si on reprend dans l'ordre,
00:46:03le 7 octobre c'est les israéliens
00:46:05qui sont les premières victimes de tout ça.
00:46:07– Ensuite il y a
00:46:09une seconde victime,
00:46:11c'est le peuple israélien
00:46:13qui est victime de son propre gouvernement
00:46:15d'extrême droite
00:46:17qui ne cautionne pas spécialement
00:46:19qui ne cautionne pas spécialement
00:46:21qui ne cautionne pas spécialement
00:46:23qui ne cautionne pas spécialement
00:46:25les bombardements
00:46:27les bombardements incessants
00:46:29les bombardements incessants
00:46:31qui ont lieu à Gaza,
00:46:33qui ont lieu sur le peuple palestinien.
00:46:35Je vous le dis, je vous le répète,
00:46:37c'est un sujet qui est explosif.
00:46:39– Inflammable. – Inflammable.
00:46:41Il est clair que la mer écologique
00:46:43de Strasbourg,
00:46:45si elle a présenté
00:46:47ou s'est affichée dans une carte
00:46:49elle s'est affichée dans une carte
00:46:51qui indique que l'Israël n'existe pas,
00:46:53c'est une faute grave.
00:46:55– Politique. – Politique, morale,
00:46:57personnelle et citoyenne.
00:46:59Et il lui appartient de venir sur ce plateau
00:47:01ou dans un autre plateau
00:47:03afin de pouvoir s'expliquer
00:47:05– Je ne vois pas ce qu'elle veut expliquer.
00:47:07– De pouvoir…
00:47:09– Il n'y a pas de communiqué, il n'y a rien.
00:47:11Là il est 11h25,
00:47:13il n'y a pas une excuse,
00:47:15il n'y a pas un communiqué, il n'y a rien.
00:47:17La question est propre.
00:47:19– Effectivement, comment est-ce que,
00:47:21vous avez employé le mot explosif, le mot scandaleux,
00:47:23comment est-ce qu'une maire élue
00:47:25de la République
00:47:27puisse se permettre d'importer
00:47:29au sein de sa mairie un sujet
00:47:31inflammable, scandaleux, explosif ?
00:47:33Alors, certes c'est un cadeau,
00:47:35donc elle reçoit le cadeau,
00:47:37elle l'affiche, et on va dire
00:47:39bon, elle ne l'a peut-être pas vue,
00:47:41mais avec tout le contexte qui a été donné,
00:47:43c'est complètement impensable.
00:47:45Et d'autant plus que
00:47:47la population, premièrement parce que
00:47:49vous l'avez dit que c'est un sujet explosif, inflammable,
00:47:51et que c'est
00:47:53joué avec le feu, et joué,
00:47:55et importé au sein même
00:47:57de sa mairie, et au sein même de sa ville,
00:47:59justement, des problèmes
00:48:01qui sont vraiment internationaux, compliqués,
00:48:03et explosifs, pour reprendre
00:48:05vos mots, et moi, dès que je vois
00:48:07cette carte, et dès que je vois des gens
00:48:09qui jouent avec justement la situation internationale,
00:48:11je pense à son
00:48:13public, je pense à ses administrés,
00:48:15je pense à ceux qui ont faim,
00:48:17je pense à ceux qui cherchent du boulot,
00:48:19je pense à ceux qui travaillent et qui n'arrivent pas
00:48:21à payer leur loyer, je pense à ceux qui
00:48:23ont besoin
00:48:25d'acheter une voiture et qui n'ont pas les moyens,
00:48:27je pense à cette mère de famille qui veut élever son enfant.
00:48:29Pardon, je reviens toujours à ces fondamentaux,
00:48:31comment une mère
00:48:33puisse prendre le temps d'accepter une carte
00:48:35qui n'a pas Israël dessus,
00:48:37alors qu'elle devrait prendre le temps,
00:48:39elle le fait peut-être, mais elle devrait prendre 100%
00:48:41peut-être de son temps, pour aller aider
00:48:43ses administrés, au lieu d'importer
00:48:45un conflit international au sein même
00:48:47de sa mairie, et de l'imposer
00:48:49à ses administrés, surtout ceux qui n'ont pas les moyens.
00:48:51– Vous avez tellement raison, tellement raison Christine.
00:48:53Autre extrait que je voulais vous montrer,
00:48:55alors bon, je ne sais plus
00:48:57quoi dire, Mathilde Pannot ce matin sur BFM,
00:48:59Mathilde Pannot qui s'en prend au baptême,
00:49:01cette fois, elle se demande si c'est bien de baptiser des
00:49:03enfants parce qu'ils ne peuvent pas décider,
00:49:05voilà où on en est aujourd'hui quand même,
00:49:07et après on va nous expliquer pourquoi
00:49:09il y a la haine qui est partout dans ce pays,
00:49:11c'est surréaliste, Mathilde Pannot, BFM.
00:49:13– Quand vous avez un président de groupe
00:49:15parlementaire, monsieur Attal,
00:49:17ancien Premier ministre, qui assume
00:49:19tranquillement une mesure discriminatoire
00:49:21sur l'interdiction du voile
00:49:23avant 15 ans, et quand vous avez des médias
00:49:25comme CNews par exemple… – Ils disent qu'il n'est pas
00:49:27acceptable de voir des petites filles voilées.
00:49:29– Oui et c'est acceptable par exemple d'avoir un baptême
00:49:31lorsque vous n'êtes même pas en âge de consentir,
00:49:33enfin je veux dire, il faut arrêter en fait, il faut arrêter.
00:49:35– Mais alors là je suis d'accord avec elle,
00:49:37il faut arrêter, vraiment il faut arrêter,
00:49:39maintenant ça suffit quoi. Christine Kelly,
00:49:41vous en plus, sur le baptême, ça doit vous toucher
00:49:43ce qu'elle dit sur le baptême. – Pourquoi vous dites ça ?
00:49:45– Non mais parce que je sais que la religion c'est important,
00:49:47vous ne vous en cachez pas, vous l'avez souvent dit
00:49:49dans les interviews, donc c'est pour ça que je me permets de le dire.
00:49:51– Oui, oui, non mais je me demandais
00:49:53à quel niveau vous demandiez ça, parce que je suis protestante
00:49:55et si vous voulez on ne baptise pas
00:49:57par exemple les protestants les enfants bébés.
00:49:59– Sur la religion. – Donc c'est intéressant
00:50:01d'entendre ce qu'elle dit.
00:50:03Et quelle que soit la religion,
00:50:05respectons les rites des religions,
00:50:07respectons le fait
00:50:09qu'on puisse baptiser un enfant,
00:50:11ou bien par exemple chez les catholiques,
00:50:13ou bien qu'on puisse baptiser
00:50:15chez les protestants, par exemple chez nous,
00:50:17on baptise lorsqu'on est adulte,
00:50:19lorsqu'on a compris, etc. Mais là,
00:50:21elle joue avec les rites
00:50:23religieux pour pouvoir
00:50:25excuser, expliquer
00:50:27ou excuser
00:50:29la proposition
00:50:31de Gabriel Attal sur l'histoire de voile.
00:50:33– Et puis elle monte les gens les uns contre les autres,
00:50:35chez les enfants, au même niveau que le baptême.
00:50:37– Au même niveau que le baptême.
00:50:39– Parce que déjà le voile,
00:50:41ce n'est pas imposé. – Il y a la scie en concision.
00:50:43– Exactement, ça n'a rien à voir.
00:50:45– Et je trouve que c'est vraiment
00:50:47aller toujours critiquer
00:50:49les racines chrétiennes de la France
00:50:51pour pouvoir justifier une certaine
00:50:53importation de traditions
00:50:55extérieures à la France,
00:50:57et les imposer au détriment des racines
00:50:59chrétiennes de la France, et c'est ça qui me gêne.
00:51:01– Et qu'est-ce que ça montre la haine ?
00:51:03– Moi je suis
00:51:05très ennuyée par rapport
00:51:07à ce débat, parce que
00:51:09par rapport à la proposition
00:51:11de Gabriel Attal, moi je suis assez opposée
00:51:13au voile. – Non mais ça, ça fait partie
00:51:15de la même chose.
00:51:17Je vous parle de ce que dit Mathilde Pannot
00:51:19qui s'en prend au baptême.
00:51:21– Vous n'avez pas le droit d'être ennuyée.
00:51:23– Elle s'en prend au baptême.
00:51:25– Est-ce qu'on peut le mettre sur le même plan ? Non, ça n'a rien à voir.
00:51:27– Et en même temps, Gabriel,
00:51:29que je respecte beaucoup,
00:51:31je ne sais pas comment il va pouvoir le mettre en place.
00:51:33– Il ne le mettra pas en place.
00:51:35– On l'a vu déjà avec la Burka,
00:51:37ça avait été difficile.
00:51:39– Mais restons sur le baptême, Fadila,
00:51:41parce que moi ça m'intéresse que Mathilde Pannot
00:51:43s'en prenne au baptême, Julien Aoudoul.
00:51:45– Déjà, il y a une forme de haine décomplexée
00:51:47à l'endroit de nos racines chrétiennes,
00:51:49de la France traditionnelle,
00:51:51de nos traditions,
00:51:53qui est à l'œuvre
00:51:55avec l'extrême-gauche en général.
00:51:57On déteste les crèches, on déteste les écoles catholiques,
00:51:59voyez comment la France insoumise
00:52:01s'acharne sur l'affaire Bétharame,
00:52:03évidemment mettant de côté
00:52:05le lycée islamiste Averroës,
00:52:07ça il n'y a aucun problème.
00:52:09En revanche, Bétharame, c'est une calamité.
00:52:11– C'est pareil pour vous, vous avez des obsessions.
00:52:13– C'est pareil pour vous, je vous dis.
00:52:15– C'est pareil pour vous, vous avez des obsessions.
00:52:17– Mais non, on n'a pas d'obsessions.
00:52:19On a des obsessions contre l'islamisme, effectivement,
00:52:21et on considère, ne vous en déplaise,
00:52:23que l'islamisme est un vrai danger
00:52:25pour notre société, pour notre sécurité,
00:52:27et qu'il doit être combattu sans faiblesse.
00:52:29Rappelez-vous David Guiraud, député de la France insoumise du Nord,
00:52:33qui avait comparé le voile islamique
00:52:35pour des petites filles aux serre-têtes.
00:52:37Aux serre-têtes !
00:52:39Donc il y a une forme de relativisme totalement ubuesque,
00:52:41même débilisante,
00:52:43pour finalement épargner,
00:52:45parce que le but de tout ça,
00:52:47de faire diversion,
00:52:49c'est épargner leurs amis,
00:52:51c'est épargner leur clientèle électorale,
00:52:53c'est flatter les islamistes en permanence,
00:52:55et c'est bien pour ça, d'ailleurs, que la France insoumise
00:52:57est en réalité la France islamiste.
00:52:59Mais quand elle fait ça, Mathilde Panot...
00:53:01Non, non, non, je ne vais pas loin,
00:53:03c'est factuel,
00:53:05et ça se vérifie.
00:53:07Aujourd'hui, vous avez deux ennemis pour la France insoumise,
00:53:09c'est les juifs,
00:53:11qui sont systématiquement des cibles,
00:53:13et c'est les catholiques, la France traditionnelle,
00:53:15en permanence, qui est évidemment
00:53:17à jeter, parce qu'eux, ils veulent une nouvelle société,
00:53:19où ce serait à la fois wauquisme et islamisme
00:53:21qui dirigerait la France.
00:53:23Qu'est-ce que vous pensez, Mathilde Panot, qui s'en prend au baptême ?
00:53:25Le débat sur le baptême
00:53:27ou sur les questions
00:53:29religieuses, pour moi, relève
00:53:31de l'éducation. Lorsqu'un enfant
00:53:33est orienté vers une religion,
00:53:35elle relève de l'éducation de ses parents.
00:53:37Est-ce que vous mettez sur le même plan
00:53:39le voile qu'on peut obliger
00:53:41à 6 ou 7 ans
00:53:43à apporter à une fille,
00:53:45et le baptême, ça n'a rien à voir ?
00:53:47Les deux sujets sont différents.
00:53:49C'est bien ce que je veux vous entendre.
00:53:51Un enfant de 6 ans, franchement,
00:53:53vous ne pourrez pas le forcer à faire quelque chose.
00:53:55Enfin, je veux dire,
00:53:57il a son émancipation, on le voit tout de suite.
00:53:59Il fait ce que veulent ses parents.
00:54:01Je suis d'accord.
00:54:03C'est pour ça que je dis que ça relève
00:54:05de l'éducation.
00:54:07La différence entre le baptême et le voile, c'est que le baptême, ça ne se voit pas publiquement.
00:54:09Comme vous dites, c'est l'éducation,
00:54:11c'est personnel, c'est dans la famille,
00:54:13c'est éducatif, on va dire.
00:54:15Mais le voile, ça se voit.
00:54:17C'est visible.
00:54:19Dans une société laïque.
00:54:21C'est pour ça qu'une éducation qui se fait,
00:54:23lorsque l'enfant est mineur, mais lorsqu'il devient adulte,
00:54:25il choisit sa propre voie.
00:54:27Donc soit il poursuit dans l'éducation que ses parents lui ont intégrée,
00:54:29ou soit il choisit autre chose.
00:54:31Et en France, nous avons la liberté de choisir ce qu'il nous convient.
00:54:33Est-ce que ça vous gêne de voir Manu El Bano qui monte les religions
00:54:35les unes contre les autres, parce que c'est ce qu'elle est en train de faire au fond ?
00:54:37Alors ça, c'est pas bien.
00:54:39C'est ce qu'elle fait ? Alors ça, c'est pas bien.
00:54:41C'est pas bien parce que nous sommes dans une société, comme je le disais tout à l'heure,
00:54:43avec le conflit israélo-palestinien,
00:54:45avec des sujets explosifs,
00:54:49et monter les uns contre les autres,
00:54:51et certaines religions avec d'autres religions,
00:54:53franchement, ce sont des sujets
00:54:55sur lesquels on ne devrait pas maximiser le débat.
00:55:01Pourquoi ? Parce qu'il y a des priorités,
00:55:03et comme le rappelait tout à l'heure Mme Kelly,
00:55:05il y a des priorités pour les Français,
00:55:07c'est l'emploi, le logement,
00:55:09le cadre de vie,
00:55:11le vivre ensemble,
00:55:13la propreté dans nos rues,
00:55:15La sécurité, vous ne l'avez pas citée, c'est bizarre ?
00:55:17La sécurité, c'est la base.
00:55:19Je voulais juste dire que
00:55:21je ne comprends pas pourquoi
00:55:23les élus ne sont pas poursuivis pour incitation à la haine.
00:55:25C'est tout.
00:55:27Dans un instant, on va parler d'insécurité,
00:55:29justement, on va parler de ce qui se passe à Nice.
00:55:31Alors figurez-vous qu'à Nice, on en est à vouloir installer des caméras
00:55:33dans les halls des HLM.
00:55:35Je ne sais pas si c'est possible, si c'est légal ou pas,
00:55:37en tout cas c'est ce qu'a décidé la mairie de Nice, on va en parler.
00:55:39On parlera de Karine Lemarchand.
00:55:41Pourquoi on va parler de Karine Lemarchand ? Parce qu'elle va recevoir Jordane Bardella.
00:55:43Et figurez-vous que depuis qu'on sait
00:55:45qu'elle va recevoir Jordane Bardella, elle est insultée,
00:55:47elle est menacée sur les réseaux sociaux,
00:55:49c'est dans une ambition intime.
00:55:51Elle peut recevoir des communistes, ça il n'y a pas de souci,
00:55:53elle peut recevoir des écolos, ça il n'y a pas de souci,
00:55:55mais Jordane Bardella, elle est menacée sur les réseaux sociaux.
00:55:57Vous l'entendrez également dans un instant.
00:55:59On fait la pause, le CNews Info,
00:56:01la pub et on se retrouve juste après, à tout de suite.
00:56:03Après 3 mois d'audience, l'heure du verdict a sonné pour le chirurgien pédocriminel Joël Lesquarneck.
00:56:13Ce mercredi, la cour criminelle du Morbihan doit rendre son verdict à vanne.
00:56:17L'avocat général a requis contre l'ex-chirurgien pédocriminel la peine maximale de 20 ans de réclusion,
00:56:23assortie d'une série de mesures de sûreté en raison de sa dangerosité.
00:56:28Au Cap d'Agde, quelques 600 vacanciers évacués d'un camping hier après un incendie dévastateur.
00:56:34Près de 200 mobilhommes ont été ravagés.
00:56:37Selon un dernier bilan, 2 blessés légers sont à déplorer.
00:56:40Le feu s'était déclaré en milieu d'après-midi dans ce camping des sables d'or.
00:56:44Enfin à l'étranger, l'Indonésie prête à établir des relations diplomatiques avec Israël
00:56:49quand Israël reconnaîtra la Palestine.
00:56:52La déclaration du président indonésien à l'issue de discussions avec Emmanuel Macron en visite à Jakarta.
00:56:57L'Indonésie, qui n'a à ce jour aucune relation avec Israël, a constamment appelé à une solution à deux États.
00:57:0711h36 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:57:09On va parler d'insécurité.
00:57:10On va parler de cette proposition à Nice, qui va être une réalité d'ailleurs.
00:57:14C'est installer des caméras dans les halls et les espaces publics des HLM pour assurer la sécurité.
00:57:19Je ne sais pas combien de temps les caméras vont pouvoir durer dans ce genre de HLM
00:57:23parce que ça risque d'être détruit assez vite.
00:57:25En tout cas, c'est une des propositions.
00:57:26Est-ce une atteinte à la liberté ? Est-ce une atteinte à la vie privée ?
00:57:29C'est ce que disent certains reportages sur place.
00:57:31Depuis ce centre de supervision urbain de Nice,
00:57:34des agents pourront bientôt visionner des images prises dans certains logements sociaux de la ville.
00:57:40Les élus municipaux ont voté pour l'installation de caméras vendredi.
00:57:44Les habitants, eux, sont partagés.
00:57:47Je m'inspire encore de la surveillance et moi, je ne suis pas d'accord avec ça.
00:57:50Je pense que c'est une bonne solution.
00:57:52C'est une forme de sécurité, même pour les enfants qui rentrent seuls.
00:57:55Renforcer la sécurité et lutter contre les trafics est justement l'objectif.
00:57:59Le président de l'association de quartier Nice-Moulins Solidarité salue l'initiative,
00:58:05mais craint déjà le vandalisme.
00:58:07Une caméra dans un lieu public dure en moyenne trois jours.
00:58:10Il faut savoir comment elles vont être installées, mais c'est une bonne chose.
00:58:16Pour le moment, seuls les bâtiments gérés par le bailleur Côte d'Azur Habitat sont concernés,
00:58:21qui précisent que les images ne seront visionnées qu'à certaines conditions.
00:58:25On ne peut les regarder que quand un agent signale qu'il y a un crime ou un délit en train d'être commis.
00:58:31En revanche, elles sont enregistrées et la justice peut tout à fait les réquisitionner.
00:58:35Anthony Boré souhaite que la loi aille plus loin et permette un visionnage en continu.
00:58:40Dans un premier temps, dix résidences seront concernées par ces installations de caméras.
00:58:45Action d'un policier tout d'abord. Laurent Alcaraz, délégué départemental Allianz Police.
00:58:50Ça va dans le sens de ce que demande Allianz dans sa globalité, ce qu'on appelle nous le choc d'autorité.
00:58:56Ça va nous aider dans une certaine mesure pour le trafic de stupéfiants,
00:59:01pouvoir identifier certains auteurs, pouvoir établir le trafic de manière judiciaire.
00:59:09Cependant, qu'est-ce que ça nécessite ?
00:59:12Ça va nécessiter pour nous plus d'enquêteurs parce qu'il va falloir également exploiter, judiciariser ces faits-là.
00:59:19Et malheureusement, on va quand même se retrouver avec un nombre de dégradations de ce matériel
00:59:25parce qu'au fur et à mesure des rénovations dans certains halls d'immeubles,
00:59:29vous avez des abaissements de plafond avec des caméras qui sont facilement accessibles.
00:59:33Donc ça va nécessiter même du déplacement d'enquêteurs sur place quand elles seront dégradées.
00:59:38On est en direct avec le maître Fabien Guérini qui est avocat au barreau de Toulon.
00:59:41Bonjour maître, merci d'être en direct avec nous.
00:59:43D'abord, c'est autorisé de mettre dans les halls d'immeubles comme ça des caméras pour filmer ?
00:59:49Bonjour Jean-Marc, bonjour à tous et à toutes.
00:59:51Écoutez, c'est faisable dans le cadre d'une convention telle que l'a signée la ville de Nice avec le bailleur social
00:59:59puisqu'il s'agit de parties privatives, à savoir les halls et les couloirs.
01:00:04On voit que le public a l'air d'être plutôt réceptif au titre de la sécurité à ce titre.
01:00:10Après, effectivement, il y aura forcément des hostilités et des oppositions
01:00:14parce que ces vidéos et donc ces enregistrements vont porter atteinte, sur le principe en tout cas,
01:00:20à la liberté individuelle, aux droits à l'image et à la vie privée de certains.
01:00:25Donc après, c'est le problème de l'équilibre entre la vie privée, j'allais dire, d'un côté et la sécurité de l'autre.
01:00:30On a des informations assez contradictoires d'ailleurs sur cette convention
01:00:33puisque d'un côté, on nous explique que ce ne serait pas des enregistrements stricto sensu
01:00:38mais un visionnage directement auprès des autorités de police pour pouvoir décider d'intervenir
01:00:44en cas d'attroupement, en cas d'agression ou quoi que ce soit.
01:00:47Et de l'autre côté, on a plutôt des commentaires différents
01:00:50où il semblerait que ce soient des enregistrements à l'initiative d'un agent
01:00:54pour assurer une sécurité, retrouver des présumés intervenants sur une situation d'agression ou de violence
01:01:02pour pouvoir essayer de retrouver les responsables.
01:01:05Qui a le droit de regarder ces images maître ?
01:01:07Est-ce qu'un particulier, par exemple, peut dire
01:01:09« Oui, on m'a volé mon sac, par exemple, alors que j'étais dans le hall de Limeul.
01:01:13Je voudrais voir ce qu'il s'est passé. »
01:01:15Est-ce que c'est autorisé ça ou pas ?
01:01:17Non, à ma connaissance, ça n'est pas prévu en l'état.
01:01:19C'est-à-dire que ce sont des agents assez remontés
01:01:21et les services de police qui peuvent avoir accès à ces informations.
01:01:25Naturellement, ensuite, le parquet, si le parquet a besoin de récupérer les enregistrements.
01:01:30Et donc, c'est là où il y a une interrogation sur le formalisme.
01:01:33Récupérer les enregistrements pour pouvoir permettre d'identifier des responsables.
01:01:38Ce qui est étonnant, c'est que dans le reportage, on entendait quelqu'un, une dame, je crois,
01:01:41qui disait « Ah oui, mais quand même, c'est une atteinte à ma vie privée. »
01:01:44C'est assez incroyable parce qu'on se dit que la sécurité, normalement, ça doit passer avant.
01:01:49C'est le problème des bonnes gens, effectivement, qui n'ont rien à se reprocher.
01:01:53C'est qu'on peut considérer que se faire enregistrer alors qu'on n'a ni commis de délit,
01:01:59ni demandé quoi que ce soit, effectivement, c'est une atteinte à la vie privée.
01:02:03C'est le difficile équilibre aujourd'hui entre, d'un côté, un besoin de sécurité
01:02:08que demandent beaucoup de personnes et, de l'autre côté, le respect de la vie privée et de l'image.
01:02:12Merci beaucoup, Maître. Merci d'avoir été en direct avec nous.
01:02:15Christine Kelly, bonne ou mauvaise idée de mettre des caméras comme ça dans des espaces
01:02:19qui sont des halls de passage, normalement ?
01:02:22Je préfère être surveillée pour ma sécurité que d'être flashée sur le périphérique
01:02:27avec 130 euros d'amende.
01:02:30Je croyais à 130 km heure, vous allez un peu vite.
01:02:33Non, c'est 135 euros d'amende.
01:02:36Et 90 euros si vous payez plus tôt.
01:02:38Si, pourquoi ? Parce que je suis dans une voie de covoiturage.
01:02:41Donc, on est surveillé dans plusieurs villes de France, puisqu'on est sous une voie de covoiturage
01:02:46et qu'on n'a personne dans sa voiture, on est condamné à payer.
01:02:49Et on vous refuse des caméras ? Moi, je veux des caméras. Enfin, je veux bien.
01:02:52Pour ma sécurité, ça ne m'intéresse pas.
01:02:54Alors, moi, je dis pourquoi pas.
01:02:56Mais je pense que là, nous avons typiquement affaire à un sujet qui relève de la concertation locale.
01:03:01Oui, il faut concerter les habitants.
01:03:03Il y a des habitants qui vous diront, oui, nous sommes...
01:03:05Donc, on fait un vote ?
01:03:06Alors, absolument. Vous savez, je vais vous dire...
01:03:08C'est très simple. Le conseil syndical de mon immeuble fait voter prochainement
01:03:18l'installation de caméras de surveillance justement dans le hall.
01:03:21Ça se fait dans de nombreux immeubles privés, mais là, il s'agit d'un office HLM.
01:03:25Donc, l'office HLM, ça doit passer par une décision politique.
01:03:27Et moi, je pense que pour que cette décision politique soit acceptée par la population,
01:03:31elle doit passer par une concertation des citoyens et des habitants qui habitent le quartier.
01:03:35Parce qu'il y a des immeubles qui rencontrent des problématiques de sécurité
01:03:39et qui nécessitent ce type d'installation de surveillance.
01:03:42Et d'autres immeubles qui ne le nécessitent absolument pas.
01:03:45Oui, mais s'il ne se passe rien, les images ne seront jamais regardées.
01:03:47Donc, il n'y a pas de soucis.
01:03:48Oui, mais en même temps, ça relève...
01:03:50Après, vous savez, vous avez une question psychologique.
01:03:51Ça relève, on se dit, oh, mais j'ai une caméra qui me surveille.
01:03:53Ça dépend. Il faut concerter les citoyens.
01:03:56Du cas par cas.
01:03:57Moi, je partage un peu ce qu'avaient dit Christine et mon collègue.
01:04:03Je pense qu'il faut laisser le temps.
01:04:05Moi, je me souviens...
01:04:06Oui, on n'a plus le temps.
01:04:07Quand je dis qu'il faut laisser le temps pour que les gens s'acclimatent...
01:04:10Parce que moi, j'ai le souvenir, quand on a mis les premières caméras à l'extérieur dans les rues,
01:04:15le tollé que ça a fait.
01:04:16Surtout à gauche.
01:04:17Le tollé que ça a fait.
01:04:18Surtout à gauche.
01:04:19Et donc, surtout à gauche.
01:04:21Maintenant, c'est devenu...
01:04:26Maintenant, c'est devenu quelque chose de coutumier.
01:04:28Donc, je pense que c'est une bonne décision.
01:04:30Mais il va falloir s'acclimater.
01:04:32Trouver les encadrements nécessaires.
01:04:34Et je suis même persuadée que si l'insécurité persiste,
01:04:38on ira même dans les halls et peut-être parfois même...
01:04:41Aux étages. Dans les étages.
01:04:44À l'allemand des habitants.
01:04:46Mais petite parenthèse, je suis désolé.
01:04:48C'est pas une question de gauche ou de droite, la sécurité et les caméras ?
01:04:51Ça a longtemps été une question de gauche ou de droite.
01:04:52Non, mais ça concerne jamais la gauche.
01:04:54Ça concerne les citoyens et leur sécurité.
01:04:56Excusez-moi, mais dans la police municipale, ceux qui ne veulent pas emmerder les policiers municipales, c'est la gauche.
01:04:59Donc, ça concerne un problème de gauche ou de droite.
01:05:01Je ne connais pas de ville de droite où on refuse d'armer la police municipale.
01:05:05Concernant les caméras qui sont posées dans des halls d'immeubles,
01:05:07il faut savoir que lorsqu'il y a une enquête policière,
01:05:09ils ne se privent pas de surveiller les halls d'immeubles avec des caméras.
01:05:13Donc, j'ai presque envie de dire que si ça peut simplifier le travail de la police
01:05:16sur des questions sécuritaires, j'aurais dit une fois qu'il faut concerter les citoyens.
01:05:20Puisqu'on parlait de gens un peu à droite, Julien Audeuil.
01:05:22Non, mais déjà, on n'a plus le temps.
01:05:24C'était l'humour, c'est-à-dire.
01:05:26On n'a plus le temps parce que bon nombre de logements sociaux,
01:05:28aujourd'hui, se sont transformés en zones de non-droit.
01:05:31Et c'est l'enfer pour les habitants, que ce soit en termes de trafic,
01:05:34de violence, d'agression sexuelle, de pression sur les résidents.
01:05:39Après, il faut que les bailleurs sociaux fassent leur boulot.
01:05:42Et malheureusement, les bailleurs sociaux ont tendance à se désengager
01:05:45comme si ce n'était plus de leur responsabilité.
01:05:47Et moi, je crois qu'il y a une mesure qui est un peu plus dissuasive que les caméras
01:05:51parce qu'effectivement, le risque, c'est qu'au bout d'une semaine,
01:05:53elles soient détruites ou débranchées.
01:05:56Et que les trafiquants et les dealers, finalement, continuent leur trafic.
01:06:01Mais il y a une mesure très dissuasive qui, à un moment donné,
01:06:03qui est l'expulsion des logements sociaux.
01:06:05Qui, je le rappelle, sont payés par le contribuable.
01:06:07Plusieurs membres le font.
01:06:08Exactement.
01:06:09Ils sont parfois retoqués.
01:06:10Ils sont parfois retoqués, malheureusement.
01:06:11Et je pense qu'il faut que ce soit, évidemment, de la loi commune.
01:06:14Et que quand vous avez des familles qui sont des familles de délinquants,
01:06:17récidivistes, de trafiquants, elles n'ont pas à être entretenues.
01:06:22Elles n'ont pas à être entretenues par les impôts des Français.
01:06:24Je voulais qu'on dise un mot aussi sur Karine Lemarchand.
01:06:26Alors, pourquoi ?
01:06:27Parce que vous allez voir, cet article a été publié par nos confrères de Closer.
01:06:31Le voici, cette fois c'est le bon.
01:06:33Karine Lemarchand s'agrogne fort après son interview vérité de Jordane Bardella.
01:06:37Karine Lemarchand qui est menacée sur les réseaux sociaux, tout simplement,
01:06:40parce qu'elle reçoit Jordane Bardella.
01:06:42Alors, c'est intéressant de savoir que dans cette saison,
01:06:44vous savez, c'est des saisons où il y a 4-5 émissions à chaque fois d'ambition intime.
01:06:47Elle reçoit quand même Gérald Darmanin, Sandrine Rousseau
01:06:50et également Fabien Roussel dans ces interviews.
01:06:54Mais c'est Jordane Bardella qui pose problème,
01:06:56elle est menacée, elle est agressée,
01:06:58elle est insultée sur les réseaux sociaux.
01:07:00Quelques images, allons écouter Karine Lemarchand.
01:07:04Alors, bienvenue pas chez vous.
01:07:06J'aime beaucoup la déco.
01:07:07J'ai voulu rencontrer les présidents,
01:07:09influencer les présidents, être là quand les choses se passaient.
01:07:12Ça je trouve ça passionnant.
01:07:13Vous êtes menacée de tout, de viols, de meurtres.
01:07:16Comment est-ce que vous vivez ça ?
01:07:17Moi, je peux vous dire que ça me fait plaisir.
01:07:19C'est dur.
01:07:20Je pars avec elle, tous les deux, pour aller à l'hôpital.
01:07:25Rien que le fait d'y repenser, ça fout les goûts.
01:07:29C'est une vraie souffrance que d'être enfermé en fait dans une sorte de cage.
01:07:33Mais alors là je fais...
01:07:35Genre quoi, charmeur ?
01:07:36Là je sors tout, je l'aime.
01:07:39Là c'est l'entrée du vagin,
01:07:42et ça c'est le petit capuchon du clitoris.
01:07:45Vous avez peut-être été de fachos.
01:07:46Parce que j'avais pas parlé du tiramisu, de la paella ou du couscous quoi.
01:07:50Enfin n'importe quoi.
01:07:51Il y a quand même un truc autour de « elle est folle »
01:07:53qui me pose une vraie question.
01:07:55C'est encore de la fameuse hystérie féminine ?
01:07:57Oh bah tellement.
01:07:58Vous pensiez battre Macron tout ça ?
01:07:59Mais quand on va à une élection comme ça,
01:08:01on y va pour gagner, sinon on y va pas.
01:08:02Ah vous y alliez pour gagner ?
01:08:03Oui.
01:08:04Quand je me réveille, je me dis ok,
01:08:05tu peux être un matignon, tu peux être chef du gouvernement.
01:08:07Est-ce que vous regrettez encore plus
01:08:09d'avoir été contre le mariage pour tous ?
01:08:11J'étais totalement décalé sur les questions sociétales.
01:08:14Vous savez qu'il y a une rumeur depuis très longtemps
01:08:16sur votre préférence sexuelle ?
01:08:18Oui.
01:08:19Mon père est mort.
01:08:20Il n'a pas su si j'étais une enceintée à la fin.
01:08:23Il n'avait pas marqué « Sandrine je t'aime ».
01:08:25Il n'avait pas marqué « je t'embrasse ».
01:08:27Et c'est difficile de faire un deuil après.
01:08:31Voilà donc on le voit, on le reçoit tout le monde.
01:08:32Et il faudra regarder pour avoir la réponse.
01:08:34J'ai vu que certaines questions vous intéressaient plus que d'autres.
01:08:36On écoute Karine Lamarchand qui explique ses motivations.
01:08:39On n'a jamais su pour qui je votais.
01:08:41Et je pense avoir la même empathie
01:08:43avec quiconque.
01:08:44En fait j'ai choisi ces 4 personnalités
01:08:46en fonction évidemment de l'impact qu'ils peuvent avoir
01:08:49politiquement depuis quelques années.
01:08:51Mais en fait on a choisi avec la direction de M6,
01:08:53on a fait la liste, on voulait un équilibre parfait
01:08:55entre quelqu'un du gouvernement, de gauche, de droite.
01:08:59Maintenant que c'est la troisième saison d'une ambition intime,
01:09:02c'est beaucoup moins difficile de les convaincre
01:09:04que pour la première parce qu'ils savent à quoi s'attendre.
01:09:06Ils disent oui très facilement,
01:09:08mais derrière ils font de la rétention d'informations,
01:09:10on arrive pas à voir les téléphones des proches, etc.
01:09:12Ils sont bataillés parce qu'en fait ils ont très très peur.
01:09:14Mais j'arrive quand même à m'effronter.
01:09:15Tout commence par beaucoup beaucoup de temps d'enquête
01:09:18avec notre rédaction,
01:09:20puisqu'on lit tout ce qui s'écrit sur les personnes,
01:09:22on regarde toutes les émissions depuis le début de leur carrière
01:09:24et on fait ce qu'on appelle une bible,
01:09:26un feuillet qui doit faire à peu près 150...
01:09:28Voilà Karine Lamarchand, Christine Kelly,
01:09:31c'est surrealiste quand même.
01:09:33Aujourd'hui encore, recevoir Jordane Bardella,
01:09:35on a des menaces, on est insulté,
01:09:37c'est incroyable quand même ce monde.
01:09:39Alors qu'elle reçoit un communiste au passage
01:09:41et une écolo avec les prises de position qu'on connaît.
01:09:43Alors un, Karine Lamarchand, on le sait,
01:09:45ça s'était passé avec Marine Le Pen,
01:09:47elle avait été insultée.
01:09:49Deux, ça lui fera de l'audience, tant mieux pour elle,
01:09:51qui continue la polémique.
01:09:53Et trois, je peux souligner le fait que
01:09:57lorsqu'elle interroge quelqu'un d'autre,
01:09:59ça ne pose pas de problème.
01:10:01C'est forcément à cause du parti politique,
01:10:04mais aussi à cause de sa couleur de peau.
01:10:06Vous pensez ?
01:10:07Oui, je pense.
01:10:09Moi je parle peut-être pour ma paroi,
01:10:12c'est pour ce que j'ai vécu.
01:10:14Lorsqu'un journaliste interroge
01:10:16quelqu'un de la droite nationale,
01:10:20si cette personne a une couleur de peau
01:10:22qui n'est pas blanche,
01:10:24on lui tombe dessus.
01:10:26Moi j'ai vécu ça avec Éric Zemmour,
01:10:28lorsqu'Anaïs Bouton l'interrogeait en même temps que moi,
01:10:30le mercredi.
01:10:32Elle n'avait pas de menaces, moi j'avais des menaces.
01:10:34On me traitait de raciste,
01:10:36alors que ce sont eux les racistes qui ne veulent pas
01:10:38interroger quelqu'un de la droite nationale.
01:10:40Et ça il faut l'en dénoncer, on voit où sont les racistes.
01:10:42M.Jullian Audoul, qu'est-ce que vous pensez
01:10:44de ce que vit Karine Lamarchand avec ces menaces ?
01:10:46Je trouve ça déplorable.
01:10:48Je rejoins totalement Christine Kelly sur son analyse.
01:10:50Effectivement, quand un ou une journaliste
01:10:53qui est, j'allais dire,
01:10:55dans la case de la gauche,
01:10:57parce qu'effectivement...
01:10:59On veut nous voler notre couleur de peau,
01:11:01mais c'est complètement...
01:11:03Dans la case de la gauche, il y a un déchaînement de violence
01:11:05qui est supérieur, parce qu'il y a une incompréhension
01:11:07et que ça fait bugger le logiciel de l'extrême-gauche.
01:11:09C'est comme avec l'exemple de Mayotte,
01:11:11qui fait bugger totalement l'extrême-gauche
01:11:13et qui nécessite aussi rappel...
01:11:15Les noix restent dans la musique.
01:11:17Karine, elle tient bon et elle a bien raison.
01:11:19Elle a bien fait de l'inviter.
01:11:21Merci à tous. Demain c'est la messe,
01:11:23puisque c'est le jeudi de l'Ascension.
01:11:25Une messe à 10h30.
01:11:27On se retrouvera lundi en direct dans un instant.
01:11:29C'est Sonia Mabrouk. A lundi.
01:11:31Et d'ici là, soyez prudents.

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