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Suivez en Exclusivité ce temps fort de la vie politique et parlementaire sur LCP-Assemblée nationale !
Tous les mardis, LCP-Assemblée nationale propose une grande session d'actualité parlementaire à l'occasion des Questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale. Interviews, duplex, reportages... un panorama complet avant d´entrer dans l'Hémicycle où les députés questionnent les membres du Gouvernement.

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00:00:01Bonjour à tous, on se retrouve dans un instant sur LCP pour les questions au gouvernement.
00:00:05On reviendra sur ce drame ce matin, cette surveillante tuée par un élève dans un collège de Haute-Marne.
00:00:13A tout de suite.
00:00:25Et bienvenue pour les questions au gouvernement.
00:00:27La séance est à suivre en direct et en intégralité à partir de 15h.
00:00:32Juste après, n'oubliez pas notre nouveau rendez-vous.
00:00:34On débriefe la séance avec deux députés mais aussi avec cinq Français.
00:00:38Ils viendront eux aussi poser leurs questions.
00:00:41Pour tout suivre, tout comprendre de l'actualité parlementaire,
00:00:43on retrouvera Stéphanie Despierres et Clément Perrault depuis la salle des quatre colonnes.
00:00:48Marco Pommier est lui dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
00:00:51Et puis quelques minutes avant 15h, on suivra l'arrivée de François Bayrou, le Premier ministre,
00:00:55et des membres de son gouvernement.
00:00:58Une séance, Marco, qui sera marquée par l'émotion puisqu'on va revenir sur ce drame.
00:01:02Tué ce matin par un élève poignardé, les faits se sont produits devant un collège de Nogent lors d'un contrôle de sac.
00:01:17L'élève a été placé en garde à vue dans moins d'une heure.
00:01:20La séance débutera par une minute de silence en hommage à cette surveillante.
00:01:25Puis la députée Horizon, Naïma Moula.
00:01:32On a du mal à vous retrouver, Marco.
00:01:34Vous le disiez, on va revenir sur ce drame lors de la séance Minute de silence.
00:01:37Au début, interpellation de plusieurs députés.
00:01:40On va en parler ici sur ce plateau avec Marie Lebec, députée Ensemble pour la République des Yvelines.
00:01:45Bonjour.
00:01:45Et Mickaël Taverne, bonjour.
00:01:47Députée Rassemblement National du Nord.
00:01:49Justement, Clément Perrault, on vous retrouve depuis la salle des 4 colonnes.
00:01:52C'est donc une information dramatique qui va occuper l'actualité aujourd'hui.
00:01:55Effectivement, Elsa, le drame s'est produit ce matin à Nogent, en Haute-Marne, devant un collège public.
00:02:01Ce sont des gendarmes qui effectuaient un contrôle.
00:02:04Ils fouillaient les sacs des élèves.
00:02:05Et c'est à ce moment-là que l'un des élèves, âgé de 14 ans, a sorti un couteau de son sac.
00:02:10Et il a poignardé une assistante éducative de 31 ans.
00:02:14Elle est décédée peu après.
00:02:16À l'heure où je vous parle, l'adolescent est entendu en garde à vue par les policiers.
00:02:21Ce drame a entraîné ce matin une pluie de réactions politiques,
00:02:24notamment sur le réseau social X.
00:02:27Emmanuel Macron, le président de la République, évoque, je le cite,
00:02:30un déferlement de violences insensées.
00:02:32La nation est en deuil, a-t-il ajouté.
00:02:35Marine Le Pen, de son côté, évoque une explosion du port d'armes blanches.
00:02:39Les Français n'en peuvent plus et attendre une réponse politique ferme.
00:02:43Voilà pour les mots de la présidente du groupe Rassemblement National à l'Assemblée.
00:02:47Merci beaucoup Clément Perrault.
00:02:49Un moment d'émotion sera partagé par tous les députés.
00:02:52Marie Lebec, c'est important, une forme d'union pour dénoncer,
00:02:55pour regretter ce qui s'est passé ce matin ?
00:02:57Je pense que personne ne peut être insensible à ce qui s'est passé.
00:03:01D'ailleurs, je voudrais avoir une pensée pour cette surveillante qui est décédée
00:03:05et qui procédait effectivement à un contrôle.
00:03:07Je pense que ce contrôle a pour but de protéger l'ensemble de la communauté éducative,
00:03:12les élèves.
00:03:12et on ne peut pas ne pas être touché et insensible à, bien sûr, ces jeunes
00:03:17qui, parfois, font le choix d'une violence extrême, exacerbée
00:03:21et qui, effectivement, semblent un peu déconnectés de la réalité
00:03:23quand on arrive à commettre un tel geste.
00:03:25Et donc, bien sûr, je crois que c'est un moment important.
00:03:27Un sens, c'est dit le président de la République, Michael Taverne.
00:03:29On le verra dans l'hémicycle de l'émotion,
00:03:32mais il y aura aussi un peu de politique.
00:03:33On voit Marine Le Pen, par exemple, qui dénonce l'apathie.
00:03:36On sent que des critiques vont exister aussi dans quelques instants.
00:03:39Oui, bien sûr.
00:03:40Alors, tout d'abord, il faut avoir une pensée pour cette surveillante,
00:03:42pour sa famille, pour ses proches et pour la communauté enseignante.
00:03:45Effectivement, on voit que plus aucun territoire, en fait,
00:03:48n'est épargné par la barbarie, par l'ultra-violence,
00:03:50tous les prétextes que ce soit à piller, à voler, à incendier, à agresser.
00:03:54Et même pour une cigarette, une casquette, un téléphone portable,
00:03:59on peut se prendre un coup de couteau à n'importe quel moment partout sur le territoire.
00:04:02Donc, effectivement, aujourd'hui, il y a des mesures à prendre.
00:04:04Je suis désolé, mais quand on voit le président de la République
00:04:07qui parlait encore, il y a 48 heures, d'un brainwashing,
00:04:10on utilisait les faits divers.
00:04:11Excusez-moi, mais le président ferait mieux d'être connecté à la réalité
00:04:14de ce qui se passe en France.
00:04:15C'est un fait de société.
00:04:16Ce n'est pas un fait divers ce qui se passe.
00:04:18C'est un fait de société.
00:04:19Et il y a encore quelques années, je rappelle,
00:04:21il disait qu'il y avait un sentiment d'insécurité.
00:04:24Et aujourd'hui, les Français voient que, non,
00:04:25la France est un pays d'insécurité.
00:04:27On le voit, Marie Lebec, puisque c'est une phrase du président de la République
00:04:30qui, évidemment, aujourd'hui,
00:04:31la Rassemblement National la dénonce.
00:04:33Il avait accusé certains de brainwasher,
00:04:35c'est-à-dire de faire un lavage de cerveau des esprits autour des faits divers.
00:04:39Aujourd'hui, cette phrase, elle apparaît un peu maladroite,
00:04:41même complètement maladroite, quand on voit ce qui s'est passé.
00:04:43Je crois que personne n'a attendu le Rassemblement National pour agir.
00:04:46Je sais qu'ils aiment à prétendre qu'ils sont les seuls à avoir les solutions.
00:04:49Aujourd'hui, on entend beaucoup de constats.
00:04:51Or, ce constat, il est connu, on le partage.
00:04:53Et on cherche à agir.
00:04:54Et c'est ce qu'on a fait.
00:04:55C'est ce qu'a fait Elisabeth Borne à travers, justement, ce plan.
00:04:58Et c'est dans ce contexte-là, d'ailleurs, de contrôle des sacs et des cartables des élèves
00:05:03qu'a eu lieu ce dramatique événement, ce terrible événement, pour être plus exact.
00:05:08Il y a la proposition de loi qui a été portée par Gabriel Lattal et par notre groupe
00:05:12pour lutter, justement, contre la violence des mineurs,
00:05:15en continuant de responsabiliser les familles,
00:05:18en réformant l'excuse de minorité,
00:05:20en avançant, justement, pour qu'il n'y ait pas de césure
00:05:22entre l'acte et le prononcé de la peine.
00:05:26Donc, on n'a pas attendu le Rassemblement National pour agir.
00:05:28On a agi, on a oeuvré.
00:05:30Je pense que ce qu'a voulu dire le Président,
00:05:32c'est que certains partis politiques essayent de faire leur beurre
00:05:34sur des éléments dramatiques, sans pour autant apporter
00:05:36de solutions à ces situations.
00:05:38Et aujourd'hui, la ministre de l'Éducation Nationale est sur place.
00:05:40Elle dit qu'il faut une réponse globale, notamment sur la santé mentale.
00:05:42Pour l'instant, on est au tout début de l'enquête
00:05:44et on connaît très peu les motivations,
00:05:46s'il peut y en avoir pour un tel acte.
00:05:48Michael Taverne, Marie Lebec le redisait,
00:05:50là, c'est dans le cadre vraiment d'un contrôle.
00:05:51C'est-à-dire que le gouvernement, devant certaines affaires,
00:05:54justement, de couteaux amenés dans des établissements,
00:05:57décide de faire contrôler par la gendarmerie.
00:05:59Évidemment, un événement dramatique,
00:06:01mais le contrôle était effectué ce matin.
00:06:03C'est aussi une prise de conscience de la situation.
00:06:06Oui, bien sûr.
00:06:07Et le risque zéro n'existe pas.
00:06:08Par contre, il faut mettre en place des mesures
00:06:09pour essayer de s'y rapprocher le plus.
00:06:11Donc, Madame Lebec, excusez-moi,
00:06:13mais au Rassemblement National, nous avons un projet.
00:06:16Il suffit juste de regarder le projet
00:06:17et le programme de Marine Le Pen
00:06:19pour essayer de lutter contre l'insécurité.
00:06:21Regardez votre bilan.
00:06:22Excusez-moi, aujourd'hui, tous les chiffres sont au rouge.
00:06:24Mais dans ces cas-là, Mikaël Taverne,
00:06:26vous dites que le risque zéro n'existe pas.
00:06:28Personne ne peut croire aujourd'hui
00:06:29qu'il pourrait tout empêcher, toute forme de violence.
00:06:32Je rappelle qu'il y avait quand même un garde des Sceaux
00:06:34issu de la Macronie
00:06:35qui avait tiré les oreilles des magistrats
00:06:37parce qu'ils avaient osé dire
00:06:38qu'il y avait un problème de narcotrafic.
00:06:40Je rappelle que le président de la République
00:06:42avait dit qu'il avait un sentiment d'insécurité.
00:06:44Je rappelle que le président de la République,
00:06:46lors de l'affaire Naël,
00:06:46disait que le policier, ce qu'il a fait,
00:06:47c'était inexcusable, inexplicable.
00:06:49Donc, excusez-moi, en termes d'insécurité,
00:06:51vous avez un bilan qui est très, très, très mauvais.
00:06:53Dans ce cas précis, Mikaël Taverne,
00:06:55comment on peut faire ?
00:06:56On peut mettre des contrôles devant les établissements.
00:06:58Certains parlent même de portiques.
00:07:01Mais ça ne pourra pas empêcher un jeune
00:07:03d'avoir un couteau
00:07:04et de commettre des violences devant l'établissement.
00:07:06Vous savez, Madame Lebec,
00:07:07vous parlez du programme du Rassemblement National.
00:07:09Allez regarder ce qu'on disait il y a 10 ans.
00:07:11Tout ce qui se passait aujourd'hui,
00:07:12on l'avait prévu il y a déjà 10 ans.
00:07:13Ce qu'il faut, c'est faire appliquer le code pénal.
00:07:15Je rappelle que le port d'armes prohibées
00:07:17est réprimé par la loi.
00:07:19J'ai été policier 22 ans.
00:07:20À chaque fois qu'il y avait une appréhension
00:07:22d'une arme dite perforante, tranchante,
00:07:24il n'y avait aucune réponse pénale.
00:07:26Absolument aucune.
00:07:27Donc aujourd'hui, les individus en profitent.
00:07:29Mais bien sûr qu'il y a des outils nécessaires,
00:07:32des moyens nécessaires à mettre en place.
00:07:33Notamment, pourquoi pas, les parties de sécurité.
00:07:36Dans certains pays, ça fonctionne.
00:07:38Et ça fonctionne plutôt bien.
00:07:39Mais je le dis...
00:07:40Il y a des réticences aussi.
00:07:41On dit que ça ne fonctionne pas forcément très bien.
00:07:42Ça donne le sentiment de sécurité
00:07:44qui n'existe pas forcément.
00:07:45Comme je le disais, le risque zéro n'existe pas.
00:07:47Mais il faut essayer de s'en rapprocher.
00:07:49Et à partir du moment où on a des outils supplémentaires,
00:07:50ça peut être efficace.
00:07:51Marie Lebec, les portiques de sécurité,
00:07:53par exemple, aller plus loin.
00:07:54Vous aviez parlé du texte aussi de Gabriel Attal
00:07:56pour la justice des mineurs.
00:07:57Mais vous allez le voir dans l'hémicycle.
00:07:59Laurent Wauquiez, par exemple, qui a un soutien,
00:08:00dit que c'est de laxisme en France.
00:08:02Donc c'est une critique aussi en creux
00:08:03du gouvernement et de ce que vous faites.
00:08:06Encore une fois, le ministre de l'Intérieur,
00:08:08il est membre de la famille des Républicains.
00:08:10Laurent Wauquiez pourra donc très justement l'interroger
00:08:12sur ce qu'il compte faire pour apporter.
00:08:14Moi, ce que je veux dire, c'est que plus de moyens
00:08:17ne sera jamais...
00:08:18Enfin, ce sera toujours mieux que pas de moyens,
00:08:19de toute évidence.
00:08:20Et d'ailleurs, ce contrôle, je voudrais rappeler,
00:08:21et c'est ce qui a permis d'interpeller très vite
00:08:23aussi ce jeune, c'est qu'il y avait des forces de gendarmerie
00:08:25qui étaient à côté de ce contrôle.
00:08:27Et qui est d'après ce concert inconnu
00:08:28des services de police, 14 ans, je le rappelle.
00:08:31J'ai pas encore eu tous les éléments,
00:08:32peut-être qui vous sont déjà remontés,
00:08:34sur ce qui s'est passé,
00:08:34le déroulé exact de ce qui s'est passé.
00:08:36Donc, encore une fois,
00:08:37des moyens supplémentaires, ce ne sera jamais une mauvaise chose.
00:08:40Ça permet d'assurer avant tout la protection des jeunes.
00:08:43Parce qu'on peut être très frappé par le fait que,
00:08:45bien sûr, là, c'est une surveillante,
00:08:46ça peut être parfois un personnel d'éducation,
00:08:48mais c'est aussi la violence des règlements de comptes
00:08:50entre les jeunes ou des attaques entre les jeunes
00:08:52qui est très faimant.
00:08:53Donc, protéger les jeunes.
00:08:54Après, encore une fois,
00:08:56je crois que nul ne peut nous accuser d'immobilisme
00:08:59en la matière.
00:09:01On a beaucoup agi au cours de ces huit années
00:09:04pour justement renforcer la protection des jeunes.
00:09:07On est dans un phénomène qui s'est intensifié.
00:09:09C'est une réalité.
00:09:10Et sur lequel, nous avons apporté des réponses complémentaires.
00:09:12Après, je voudrais dire, pardon,
00:09:13mais un jeune de 14 ans,
00:09:14il ne regarde pas le code pénal avant d'agir.
00:09:16Malheureusement, le problème doit être appréhendé
00:09:18par d'autres choses.
00:09:19Et je soutiens en soi Elisabeth Borne
00:09:21qui dit que ça doit être une réponse globale.
00:09:23Encore une fois, il ne faut pas s'opposer
00:09:24à davantage de moyens,
00:09:25mais je crois qu'il ne faut pas être caricatural
00:09:26en disant, ah bah oui,
00:09:27mais le code pénal,
00:09:28s'il était plus appliqué,
00:09:29le jeune ne ferait pas ça.
00:09:29Non.
00:09:30On dit l'axe,
00:09:30Sauf qu'est-ce que vous pensez vraiment
00:09:32que ce serait dissuasif ?
00:09:33On a le sentiment que pour certains jeunes,
00:09:35peu importe ce qui leur arrive après,
00:09:37et ils n'ont pas forcément regardé la presse
00:09:39en disant, je sens bien que je vais m'en sortir.
00:09:41Non, on a l'impression que les conséquences,
00:09:43ça ne compte pas en fait.
00:09:44Peu importe si elles sont graves ou pas,
00:09:46peu importe si c'est prison ou pas.
00:09:47Oui, bien sûr,
00:09:48mais le problème est plus profond que ça.
00:09:50Il y a effectivement un problème d'éducation.
00:09:52À 14 ans,
00:09:53moi, mes enfants,
00:09:53à 14 ans,
00:09:54ils n'ont pas d'armes blanches
00:09:55ou d'armes perforantes tranchantes sur eux.
00:09:57Donc bien évidemment
00:09:58qu'il y a aussi un problème d'éducation.
00:09:59C'est incontestable.
00:10:01Mais aujourd'hui,
00:10:01il faut une réponse ferme de l'État.
00:10:03Excusez-moi,
00:10:03mais ça fait des années en fait
00:10:05qu'on dit qu'il y a un problème
00:10:06avec la justice des mineurs.
00:10:07C'est la raison pour laquelle
00:10:07nous avons proposé des mesures bien ciblées.
00:10:09Abaissement de la majorité pénale à 16 ans,
00:10:12le développement également
00:10:12des centres éducatifs fermés.
00:10:14Marine Le Pen en avait proposé
00:10:15un par département.
00:10:16Dans ma circonscription,
00:10:17il y en a un
00:10:18et qui fonctionne très bien.
00:10:19Mais il faut y mettre les moyens.
00:10:20Il y a eu une proposition de loi,
00:10:21le rappelait Marie Lebec,
00:10:22qui a réformé la justice des mineurs.
00:10:24Nous l'avons voté.
00:10:25A partir du moment
00:10:25où des tests vont dans le bon sens,
00:10:27nous les votons systématiquement.
00:10:28La loi d'orientation sur la justice,
00:10:30nous avons fait des propositions supplémentaires
00:10:32pour essayer d'améliorer le texte.
00:10:33Mais au final, nous l'avons voté.
00:10:34La LOPMI en 2022,
00:10:35nous l'avons voté.
00:10:36Donc on ne peut pas nous accuser
00:10:38de faire de la récupération politique.
00:10:39Mais en tout cas,
00:10:40nous proposons des mesures
00:10:41beaucoup plus connectées à la réalité.
00:10:43Et je remarque que d'ailleurs,
00:10:44le garde des Sceaux,
00:10:44qui fait partie de votre famille politique,
00:10:46va piocher dans le programme
00:10:48du Rassemblement National.
00:10:50Donc comme quoi,
00:10:50on avait peut-être raison avant les autres.
00:10:51Est-ce que sur cette question,
00:10:53donc on l'a vu,
00:10:53les fouilles se sont multipliées,
00:10:54plus de 6 000 fouilles.
00:10:55François Bayrou l'a dit,
00:10:57dès le mois de mars et le mois d'avril,
00:10:58il avait annoncé un plan.
00:11:00Il fera peut-être des annonces tout à l'heure
00:11:02lors de la séance des questions au gouvernement.
00:11:04Qu'est-ce qu'on pourrait annoncer
00:11:05qui pourrait rassurer aujourd'hui ?
00:11:07Les couteaux, c'est déjà une arme.
00:11:08Théoriquement, on n'a déjà pas le droit
00:11:09de les avoir.
00:11:10Mais qu'est-ce qu'il faut renforcer,
00:11:11d'après vous,
00:11:12pour rassurer peut-être aussi
00:11:13les parents qui maintenant ont peur de se dire
00:11:15que l'école devient un lieu
00:11:17où potentiellement un drame peut se produire ?
00:11:19Moi, encore une fois,
00:11:20je ne suis pas pédopsychiatre,
00:11:22donc je ne veux pas raconter n'importe quoi.
00:11:23Le Premier ministre, en plus,
00:11:24s'exprimerait effectivement
00:11:25à minima tout à l'heure
00:11:26aux questions du gouvernement,
00:11:27mais aussi, je crois, ce soir,
00:11:28aux 20 heures.
00:11:29Et donc, il en profitera certainement
00:11:30pour préciser aussi sa pensée
00:11:32et bien orienter.
00:11:33Mais ce qui est sûr,
00:11:34c'est qu'on constate que
00:11:35depuis le Covid,
00:11:37et moi, j'en entends,
00:11:38des retours de ma circonscription,
00:11:39un mal-être des jeunes,
00:11:40un impact sur la santé mentale
00:11:42qu'il faut peut-être appréhender davantage.
00:11:44Il y a la place des réseaux sociaux
00:11:45qui, moi, je crois, est extrêmement dramatique.
00:11:47Et encore une fois,
00:11:48dès que vous allez un peu dans les écoles,
00:11:49dans les collèges,
00:11:50et que vous échangez avec les professionnels
00:11:51de l'éducation,
00:11:53il vous parle de la place
00:11:54de ces réseaux sociaux,
00:11:55de l'influence du téléphone portable,
00:11:57des outils numériques.
00:11:58Et donc, je pense,
00:11:59on peut agir sur ça.
00:12:00Et après, enfin,
00:12:00moi, j'ai quand même la conviction,
00:12:02effectivement, à 14 ans,
00:12:03la part de responsabilité des familles.
00:12:06Parfois, certaines familles
00:12:06ont besoin peut-être d'accompagnement,
00:12:08mais je crois que le rôle des familles
00:12:09est majeur.
00:12:10Mieux les responsabiliser,
00:12:11responsabiliser les pères aussi,
00:12:12qui, parfois, sont absents.
00:12:15S'assurer que, très concrètement,
00:12:17on le vit sur le terrain.
00:12:18Michael Taverne, très difficile, là,
00:12:20dans ce cas précis,
00:12:21puisqu'on ne connaît pas
00:12:21le profil de l'adolescent.
00:12:23On sait qu'il a 14 ans,
00:12:24qu'il était, a priori,
00:12:24inconnu des services de police.
00:12:26Mais ces questions,
00:12:27Elisabeth Borne,
00:12:28ministre de l'Éducation nationale,
00:12:29parle de la santé mentale.
00:12:30Il y a beaucoup plus de témoignages
00:12:31en disant qu'il y a soit
00:12:32des faits de harcèlement,
00:12:34soit harceleurs, soit harcelés.
00:12:35La question des réseaux sociaux
00:12:36qui désinhibent aussi
00:12:37une certaine forme de la violence.
00:12:39C'est aussi tous ces phénomènes-là
00:12:40qu'il faut traiter ?
00:12:41Oui, bien sûr.
00:12:42L'enquête est en cours.
00:12:43Donc, on verra bien exactement
00:12:44les détails que nous aurons
00:12:46au fur et à mesure de l'enquête.
00:12:47Là, c'était peut-être plus généralement,
00:12:49puisque dans certains cas,
00:12:50on a vu que c'était aussi
00:12:50des problèmes psychiatriques
00:12:51qui pouvaient exister.
00:12:52Oui, bien sûr.
00:12:53Mais je rappelle juste
00:12:54qu'il faut donner les moyens
00:12:55également à l'école,
00:12:56notamment les infirmières scolaires.
00:12:58Excusez-moi,
00:12:59mais systématiquement,
00:13:00on a des baisses de budget,
00:13:01des baisses de crédit
00:13:02qui sont pointées du dos,
00:13:03notamment par les organisations syndicates.
00:13:05Donc, il faut beaucoup plus
00:13:05de moyens pour l'école.
00:13:06Mais je rappelle aussi,
00:13:08il y a une responsabilisation
00:13:10des parents.
00:13:12Là, je suis désolé,
00:13:12mais à partir du moment
00:13:13où on se promène tranquillement
00:13:15avec un couteau,
00:13:16c'est qu'on se dit,
00:13:17bon, j'ai un couteau,
00:13:18c'est pas grave,
00:13:18et puis de toute façon,
00:13:19je risque rien.
00:13:20Donc, c'est ça aussi
00:13:21la problématique dont j'entends
00:13:22qu'il y a des fouilles
00:13:23qui ont été réalisées, etc.
00:13:26Avec, je crois,
00:13:27180 saisies d'armes blanches,
00:13:30pardon, perforantes, tranchantes, etc.
00:13:32En Ile-de-France,
00:13:33dans les collèges et l'ici-l'Ile-de-France.
00:13:35Mais je pense qu'aujourd'hui,
00:13:35ces moyens sont limités
00:13:37et pourquoi pas cette idée
00:13:38de portique de sécurité.
00:13:40Je rappelle que dans des pays,
00:13:41c'est mis en place.
00:13:42Donc, bien sûr,
00:13:42ça peut être contraignant,
00:13:44mais aujourd'hui,
00:13:45je rappelle que par rapport
00:13:46à la situation,
00:13:47nous avons encore eu
00:13:47une enseignante,
00:13:49enfin une surveillante
00:13:49qui a été tuée par armes blanches,
00:13:51mais la situation devient dramatique.
00:13:53Donc, il faut des moyens supplémentaires
00:13:54et pourquoi pas les portiques
00:13:55pour, je rappelle,
00:13:56assurer quand même la sécurité,
00:13:57l'intégrité physique.
00:13:58Alors, parfois,
00:13:59ça se passe devant les établissements
00:14:00aussi, les portiques.
00:14:01Est-ce que c'est une solution
00:14:02pour vous, Marie-Lubec ?
00:14:03En tout cas, une réflexion
00:14:04sur ces portiques de sécurité,
00:14:06on en parle souvent,
00:14:07tous les dix ans,
00:14:07on a ce débat.
00:14:08Est-ce qu'il faut effectivement
00:14:09soit des portiques de sécurité,
00:14:11soit une présence même policière
00:14:12aux abords des établissements scolaires ?
00:14:13À titre personnel,
00:14:15j'aspire à ce que le cadre scolaire
00:14:16ne devienne pas un endroit
00:14:17aussi surveillé qu'un aéroport
00:14:19parce que je pense que c'est
00:14:20le message qu'on envoie
00:14:21à notre jeunesse.
00:14:23Le climat aussi,
00:14:23dans lequel ça veut dire
00:14:24qu'ils vont évoluer,
00:14:26ce n'est pas satisfaisant.
00:14:26Après, effectivement,
00:14:28ponctuellement,
00:14:28est-ce que dans des collèges
00:14:31ou des lycées
00:14:31où la situation est plus difficile,
00:14:33où on constate des violences,
00:14:34parfois des violences interquartiers,
00:14:35des tensions ?
00:14:36Est-ce que dans des collèges
00:14:38qui ont déjà été touchés,
00:14:38malheureusement,
00:14:39par des faits divers ?
00:14:40Enfin, encore une fois,
00:14:40moi, je veux dire,
00:14:41je ne suis pas opposé
00:14:41à la question des moyens.
00:14:42Je veux dire,
00:14:42il ne faut pas être dogmatique
00:14:44sur le sujet.
00:14:44Ce qu'il faut,
00:14:44c'est apporter une réponse
00:14:45qui protège notre jeunesse.
00:14:47Mais c'est vrai qu'effectivement,
00:14:48on peut se poser la question
00:14:50de qu'est-ce que ça renvoie
00:14:51comme image de climat scolaire.
00:14:52Or, je pense qu'effectivement,
00:14:54en continuant à lutter
00:14:55contre le harcèlement,
00:14:56le malaise des jeunes,
00:14:57en prenant le sujet très en amont,
00:15:00je pense qu'on peut réussir
00:15:01à, entre guillemets,
00:15:02désarmer une part de la jeunesse
00:15:03qui estime que sa seule réponse
00:15:05passe par la violence
00:15:06et l'intégrité physique.
00:15:07La prévention aussi,
00:15:08on en parle,
00:15:09on en parle aussi notamment
00:15:10plutôt du côté gauche
00:15:11de l'hémicycle.
00:15:11Est-ce qu'au Rassemblement National,
00:15:13on dit aussi qu'effectivement,
00:15:14ce qu'il faut,
00:15:15c'est punir peut-être,
00:15:16mais prévenir aussi ?
00:15:18Mais bien sûr.
00:15:19Mais d'ailleurs,
00:15:19effectivement,
00:15:20ça fait 30 ans
00:15:21qu'on entend parler
00:15:22de prévention systématiquement.
00:15:23On entend prévention,
00:15:24prévention,
00:15:25chaque jour,
00:15:26chaque semaine.
00:15:26On entend aussi
00:15:27beaucoup de punition.
00:15:28On peut dire que chacun
00:15:29a ses solutions
00:15:30qu'il met en avant.
00:15:30Bien sûr,
00:15:31mais regardez,
00:15:31avec Marine Le Pen,
00:15:32cela fait des années
00:15:33que nous parlons
00:15:33des courtes peines
00:15:34et d'une condamnation
00:15:35dès la première infraction.
00:15:37Et aujourd'hui,
00:15:37on nous reprend.
00:15:38Comme quoi,
00:15:39effectivement,
00:15:39il faut un petit peu
00:15:40de répression.
00:15:42Mais je le dis,
00:15:44les moyens ont été
00:15:45baissés
00:15:48pendant un certain nombre d'années.
00:15:49Je rappelle juste que,
00:15:50je prends un exemple
00:15:50dans la police nationale,
00:15:51il y avait des policiers
00:15:52qui allaient dans les collèges
00:15:53pour parler du stupéfiant,
00:15:55pour parler de la violence.
00:15:56Pour faire de la prévention,
00:15:56la prévention
00:15:57et ces moyens
00:15:58ont été drastiquement baissés.
00:16:00Donc,
00:16:01c'est la raison pour laquelle,
00:16:01aujourd'hui,
00:16:02il faut remettre les moyens
00:16:02là où ils sont nécessaires.
00:16:04Pour finir sur ce sujet,
00:16:06Gérald Darmanin
00:16:06qui parle de supprimer le sursis,
00:16:08d'imposer, par exemple,
00:16:09des peines minimales.
00:16:10Le Rassemblement national dit
00:16:11ça tombe bien,
00:16:12c'était notre programme.
00:16:13Est-ce que, pour vous,
00:16:14il faut aller là-dedans ?
00:16:15Il faut aller dans ces mesures-là
00:16:16où il est encore trop tôt ?
00:16:18Est-ce que ça va trop loin ?
00:16:20Je ne sais pas.
00:16:20Encore une fois,
00:16:20l'enquête,
00:16:21elle est en cours.
00:16:22Il faut voir
00:16:22dans quel contexte
00:16:24elle a eu lieu.
00:16:24Moi, je comprends que...
00:16:25Lui, on parlait
00:16:26sur les dégradations commises
00:16:27notamment après les matchs du PSG.
00:16:29Mais on peut imaginer
00:16:29que c'est une réforme
00:16:30de la justice plus globale
00:16:31qu'entend mettre en place
00:16:33Gérald Darmanin.
00:16:34On a fait,
00:16:34déjà,
00:16:36avec Éric Dupond-Moretti,
00:16:38on a vu,
00:16:38il me semble,
00:16:39l'ordonnance des mineurs.
00:16:41On a fait une proposition
00:16:42là avec Gabriel Attal.
00:16:43Je pense qu'encore une fois,
00:16:44on a mis un certain nombre
00:16:45de moyens,
00:16:46d'actions différentes
00:16:47sur la table.
00:16:48Je pense aussi
00:16:48qu'il faut,
00:16:49entre guillemets,
00:16:50avoir une forme d'humilité
00:16:51par rapport à ça
00:16:52parce qu'en vrai,
00:16:53la violence des jeunes
00:16:53par rapport à il y a 30 ans,
00:16:54elle a beaucoup évolué,
00:16:55elle a beaucoup muté.
00:16:57Des phénomènes sont arrivés
00:16:57dans les écoles
00:16:58auxquelles on n'était pas confrontés
00:16:59et c'est vrai qu'en tout cas,
00:17:01avec 8 ans d'expérience
00:17:02en tant que parlementaire,
00:17:03je peux vous dire
00:17:03qu'entre ce qu'on m'expliquait
00:17:05au début du mandat
00:17:06et ce qu'on connaît aujourd'hui,
00:17:07ça a changé,
00:17:08ça s'est accéléré,
00:17:09ça s'est renforcé,
00:17:10des phénomènes ont disparu,
00:17:11des phénomènes se sont atténués
00:17:12parce qu'on a apporté
00:17:13une meilleure réponse.
00:17:13Je pense qu'il faut aussi
00:17:14accepter l'idée
00:17:15que ça mute
00:17:16et donc qu'il faut
00:17:16que notre réponse
00:17:17elle soit en capacité
00:17:19d'avancer.
00:17:20Pour ça, je dis,
00:17:20il ne faut pas être dogmatique
00:17:21sur les moyens,
00:17:22on peut apporter
00:17:23des bonnes réponses
00:17:24mais surtout,
00:17:25encore une fois,
00:17:26je pense que ce qu'il faut
00:17:26se poser à la question,
00:17:27c'est s'adresser aux jeunes
00:17:28et essayer de,
00:17:29voilà,
00:17:30non pas de comprendre
00:17:30dans le sens excuser,
00:17:32excuser,
00:17:32mais au moins,
00:17:33certainement pas,
00:17:34mais surtout,
00:17:35d'apporter les bonnes réponses.
00:17:37Encore une fois,
00:17:37on peut mettre des portiques,
00:17:39est-ce que les portiques
00:17:40résoudront le problème
00:17:40de pourquoi les jeunes
00:17:41se sont obligés
00:17:42de s'armer
00:17:42pour se déplacer
00:17:43dans la rue
00:17:43ou venir au collège
00:17:44ou pourquoi
00:17:44c'est leur seul moyen
00:17:45de réponse
00:17:46à une forme d'agression
00:17:47quelle qu'elle soit,
00:17:49un refus d'entrer
00:17:50dans un établissement
00:17:50à quel collège,
00:17:51un refus d'une cigarette
00:17:52ou un refus de...
00:17:52Je pense que ça ne résoudra
00:17:54pas le problème.
00:17:55Allez, on verra en tout cas
00:17:56les propositions du gouvernement
00:17:57dans quelques instants.
00:17:58Marine Le Pen,
00:17:59la présidente de votre groupe,
00:18:00interpellera le gouvernement
00:18:01sur cette question.
00:18:01Je crois que ce n'était pas
00:18:02la question qu'elle avait anticipée
00:18:04mais vu l'actualité,
00:18:05elle en parlera dans l'hémicycle.
00:18:06On va parler d'un autre sujet
00:18:07il y a un an,
00:18:08vous vous en souvenez peut-être,
00:18:09c'était la dissolution,
00:18:11ce qui a complexifié
00:18:12encore un peu
00:18:13le contexte politique
00:18:14ici à l'Assemblée nationale
00:18:15et nouvel obstacle
00:18:17pour le gouvernement,
00:18:18il faut trouver 40 milliards d'euros
00:18:19pour le prochain budget.
00:18:20Stéphanie Despierres.
00:18:21Et oui,
00:18:22les pistes sont nombreuses.
00:18:23La dernière en date
00:18:24annoncée par Amélie de Montchalin,
00:18:26la ministre des Comptes publics,
00:18:27c'est de réduire
00:18:28le nombre de fonctionnaires
00:18:29alors qu'il a augmenté
00:18:30ces dernières années.
00:18:31Elle veut inverser la tendance
00:18:32et réclame des économies
00:18:34à ses collègues.
00:18:35Pour le moment,
00:18:35elle estime que le compte
00:18:36n'y est pas.
00:18:37Un bon ministre
00:18:38dégage des marges de manœuvre
00:18:39et pilote son administration,
00:18:41a-t-elle expliqué.
00:18:42Autre piste,
00:18:42on en a parlé,
00:18:43une année blanche,
00:18:44on gèle tous les crédits.
00:18:45En clair,
00:18:46on copie-colle le budget
00:18:472025 pour 2026.
00:18:49En principe,
00:18:50c'est simple,
00:18:50mais en pratique,
00:18:51c'est un peu plus compliqué
00:18:52et ça suscite
00:18:53de nombreux débats
00:18:54au sein même du gouvernement.
00:18:56Et il est question aussi,
00:18:58Stéphanie Despierres,
00:18:58de quelques pistes
00:18:59qui pourraient être explosives.
00:19:01Oui,
00:19:01notamment celle sur les emplois
00:19:03à domicile.
00:19:04C'est la deuxième
00:19:04plus grosse niche fiscale.
00:19:066,7 milliards d'euros
00:19:07en 2024,
00:19:08c'est ce que ça a coûté
00:19:09à l'État
00:19:10et ça concerne
00:19:104 millions de Français.
00:19:12Alors fin mai,
00:19:13le gouvernement a lancé
00:19:13l'idée de limiter
00:19:14ses crédits d'impôt.
00:19:16Sur RTL,
00:19:16ce matin,
00:19:17la ministre des Comptes
00:19:18publics toujours a voulu
00:19:18être rassurante.
00:19:20La garde d'enfants
00:19:21et l'aide aux personnes âgées
00:19:22ne seraient pas touchées.
00:19:24Je vous rappelle
00:19:24que le gouvernement
00:19:25cherche 40 milliards d'euros
00:19:26et qu'il s'est donné
00:19:27jusqu'à la mi-juillet,
00:19:28date à laquelle
00:19:29François Bayrou
00:19:29présentera ses orientations
00:19:31pour le budget 2026.
00:19:33Merci beaucoup,
00:19:34Stéphanie Despierre.
00:19:35Et on entendra aussi
00:19:36les réactions
00:19:36d'autres groupes politiques.
00:19:38Mickaël Taverne,
00:19:38sur cette piste,
00:19:39les emplois à domicile,
00:19:40les crédits d'impôt,
00:19:42peut-être les concentrer
00:19:43aux gardes d'enfants
00:19:44ou aux aides
00:19:45pour les seniors,
00:19:46mais peut-être
00:19:46que tout ce qui est confort,
00:19:47femmes de ménage,
00:19:48jardinage,
00:19:49on pourrait regarder
00:19:49à qui ça profite
00:19:51et peut-être mettre
00:19:51des limitations.
00:19:52Est-ce que ça,
00:19:52ça va dans le bon sens
00:19:53pour le Rassemblement national ?
00:19:54Écoutez,
00:19:55vous savez,
00:19:55moi,
00:19:55je crois ce que je vois.
00:19:56Donc,
00:19:57on va attendre les détails,
00:19:58ce que présentera
00:19:59le gouvernement,
00:20:00mais en tout cas,
00:20:01nous avons une ligne
00:20:02qui est claire,
00:20:03c'est-à-dire qu'à partir du moment
00:20:04où le gouvernement
00:20:05augmente la fiscalité,
00:20:07il sera confronté
00:20:08à une possible censure
00:20:10de la part du Rassemblement national.
00:20:11Et alors,
00:20:11baisser les crédits d'impôt,
00:20:12est-ce que c'est une hausse
00:20:13de la fiscalité ?
00:20:14Parce que là,
00:20:14pour le coup,
00:20:14c'est des niches fiscales,
00:20:15c'est pas tout à fait pareil quand même.
00:20:16Oui,
00:20:16mais bon,
00:20:17c'est quand même
00:20:17une augmentation des impôts,
00:20:18excusez-moi.
00:20:19Et quand on va
00:20:20dans notre territoire,
00:20:21on sait très bien
00:20:21que l'aide à domicile,
00:20:22par exemple,
00:20:23ou alors la garde d'enfants,
00:20:25ce sont des crédits d'impôt
00:20:26qui sont très demandés
00:20:27par les Français
00:20:28parce que vous savez
00:20:28que le prix du nounou,
00:20:31c'est extrêmement cher.
00:20:32Les personnes vivant à domicile,
00:20:35c'est exactement la même chose.
00:20:37Ce sont des personnes,
00:20:37notamment personnes âgiques,
00:20:38qui ont besoin d'aide,
00:20:39qui ont besoin d'accompagnement.
00:20:40Alors,
00:20:40si celles-ci sont préservées
00:20:41quand on touche 10 000 euros par mois,
00:20:43est-ce qu'on a besoin
00:20:44d'un crédit d'impôt
00:20:44pour payer son jardinier,
00:20:46par exemple ?
00:20:46Les jardiniers,
00:20:47c'est exactement la même chose.
00:20:49C'est-à-dire que si,
00:20:49par exemple,
00:20:50vous avez une personne âgée
00:20:50qui n'est plus en mesure
00:20:51d'entretenir son jardin,
00:20:53comment on fait dans ce cas-là ?
00:20:54Mais ce qui est certain,
00:20:55c'est que nous allons attendre
00:20:56de voir vraiment les détails
00:20:58puisque vous savez
00:20:58que le diable se cache
00:20:59dans les détails
00:21:00et nous verrons
00:21:01ce que donnera ce budget.
00:21:03Sur ce dossier,
00:21:03Marie Lebec,
00:21:04cette niche fiscale,
00:21:05ce crédit d'impôt
00:21:06pour les aides à domicile,
00:21:07ça peut recouper
00:21:08plein de réalités.
00:21:09Ça concerne des Français
00:21:10avec des portefeuilles
00:21:11très différents.
00:21:12Est-ce que le gouvernement
00:21:12a raison de dire
00:21:13qu'on peut regarder
00:21:14pour faire quelques économies ?
00:21:15Alors,
00:21:15le gouvernement se lance
00:21:16dans une bataille très difficile
00:21:17que sont les niches fiscales
00:21:19puisque,
00:21:19comme dit la dèche parlementaire,
00:21:21derrière chaque niche,
00:21:22il y a un chien qui mord.
00:21:23Donc,
00:21:23c'est toujours difficile.
00:21:25Après,
00:21:25moi,
00:21:25je crois effectivement
00:21:26et en ça,
00:21:26je soutiens
00:21:27la ministre des Comptes Publics
00:21:29et du Budget.
00:21:30Il faut,
00:21:30je pense,
00:21:31regarder l'ensemble
00:21:32de nos politiques publiques
00:21:34et c'est là,
00:21:34en vrai,
00:21:34qu'on va dégager
00:21:35des marges de manœuvre.
00:21:36Donc,
00:21:36le recours
00:21:37et l'utilisation
00:21:38de ces niches fiscales
00:21:39peut être une piste.
00:21:41Nous,
00:21:41on a fixé,
00:21:42enfin,
00:21:43non,
00:21:43nous,
00:21:43on a essayé
00:21:44de faire des propositions
00:21:45à la fois
00:21:47qui permettent
00:21:47de préserver
00:21:49le bilan
00:21:50sur lequel
00:21:50on s'est construit,
00:21:52préserver l'emploi,
00:21:53la vie économique
00:21:54de notre pays
00:21:55qui sont des moteurs
00:21:56très importants
00:21:56pour avoir
00:21:57des recettes fiscales
00:21:57aussi qui rentrent
00:21:59dans les caisses
00:21:59de l'État,
00:22:00d'essayer de proposer
00:22:01des pistes
00:22:02effectivement aussi
00:22:02de baisse
00:22:04de dépenses budgétaires
00:22:06parce que je pense
00:22:07que c'est quand même
00:22:07une condition sine qua non
00:22:08de ce à quoi
00:22:09nous sommes très attachés,
00:22:10la souveraineté
00:22:11de notre pays,
00:22:12de faire les choix
00:22:13dans lesquels
00:22:13il veut agir.
00:22:14Mais effectivement,
00:22:15je pense qu'il faut
00:22:15regarder avec une forme
00:22:16d'objectivité
00:22:17et c'est le rôle
00:22:17du gouvernement
00:22:18puisque ce sont
00:22:19ses orientations,
00:22:20les politiques publiques
00:22:21dans lesquelles
00:22:21il estime peut-être
00:22:22que l'État
00:22:22doit un peu se désengager
00:22:23et moi,
00:22:25je suis désolée,
00:22:25je ne pense pas
00:22:26que bouger une liste fiscale
00:22:27soit une augmentation
00:22:27d'impôt.
00:22:29L'État peut,
00:22:29je pense,
00:22:30faire librement le choix
00:22:31de dire
00:22:31pendant un temps
00:22:32nous avons accompagné
00:22:33tel ou tel dispositif
00:22:34et ça ne doit pas
00:22:34effectivement,
00:22:35ce n'est pas forcément
00:22:36le crédit d'emploi
00:22:38d'aide à la personne
00:22:39ou pour les aides aux seniors
00:22:40mais de pouvoir
00:22:41regarder les niches fiscales
00:22:42avec une forme
00:22:42d'objectivité
00:22:43et dire
00:22:43nous avons fait le choix
00:22:44d'accompagner pendant un temps
00:22:45peut-être ce temps
00:22:46est révolu
00:22:46et nous devons aller
00:22:47vers autre chose
00:22:48des choses qui nous semblent
00:22:48plus prioritaires
00:22:49autrement on ne s'en sortira pas.
00:22:50On va écouter
00:22:51les points de vigilance
00:22:52des socialistes
00:22:53et des républicains.
00:22:54Guillaume Garraud
00:22:54et salle des 4 colonnes
00:22:55au micro de Clément Perrault.
00:22:56Bonjour Guillaume Garraud,
00:22:57vous êtes député socialiste
00:22:59l'État annonce
00:22:59le gouvernement annonce
00:23:00qu'il veut faire baisser
00:23:02les dépenses publiques
00:23:03est-ce que vous êtes déjà
00:23:04particulièrement vigilant
00:23:05on pense notamment
00:23:06aux économies
00:23:07qui pourraient être réalisées
00:23:08en matière de services publics ?
00:23:11Vous savez un budget
00:23:12c'est un équilibre
00:23:12entre des dépenses
00:23:14et des recettes
00:23:14alors sans doute
00:23:16faudra-t-il serrer
00:23:17certaines dépenses
00:23:18et moi je ne le remets pas
00:23:19en cause
00:23:19évidemment cette démarche-là
00:23:21mais il faudra aussi
00:23:22voir du côté des recettes
00:23:23or je constate
00:23:25que depuis 2017
00:23:26on s'est privé
00:23:28de certaines recettes
00:23:29et regardons du côté
00:23:30du budget
00:23:31de la sécurité sociale
00:23:32les exonérations
00:23:34de cotisations
00:23:35pour les entreprises
00:23:36c'est le rapport
00:23:38de la Cour des comptes
00:23:38qui nous l'enseigne
00:23:39de façon très récente
00:23:40nous montre
00:23:41que ces exonérations
00:23:43sont passées
00:23:44de 50 à 75 milliards d'euros
00:23:48ça veut dire
00:23:48que la sécurité sociale
00:23:50s'est privée
00:23:51de 25 milliards d'euros
00:23:52de recettes
00:23:53donc que nous dit
00:23:54la Cour des comptes
00:23:55qu'il faut à la fois
00:23:56retrouver sans doute
00:23:57certaines recettes
00:23:58mais aussi
00:23:59regarder du côté
00:24:00de certaines dépenses
00:24:01et des dépenses de fond
00:24:02des dépenses structurelles
00:24:03par exemple
00:24:04toutes les dépenses
00:24:06qui sont liées
00:24:06à la sédentarité
00:24:07vous savez
00:24:07toutes les maladies
00:24:08cardiovasculaires
00:24:09tout ça
00:24:11ça a un coût
00:24:12pour le régime
00:24:14de la sécurité sociale
00:24:15aujourd'hui
00:24:15c'est de l'ordre
00:24:16de 17 milliards d'euros
00:24:18au total
00:24:19donc si on veut
00:24:20avancer
00:24:21de façon déterminée
00:24:22résolu
00:24:23efficace
00:24:24surtout
00:24:24il faut
00:24:25et regarder les dépenses
00:24:26mais regarder aussi
00:24:28du côté des recettes
00:24:29il faut remettre à plat
00:24:29merci à vous
00:24:30merci beaucoup
00:24:32Clément Perrault
00:24:33on va entendre
00:24:34la droite
00:24:34à présent
00:24:35ils sont dans le gouvernement
00:24:37mais ils restent vigilants
00:24:38Marie-Christine Dalleuse
00:24:39est à vos côtés
00:24:39Stéphanie Despierre
00:24:40Bonjour
00:24:41qu'est-ce que vous pensez
00:24:42de la proposition
00:24:43de revenir sur les crédits d'impôt
00:24:45pour les emplois à domicile
00:24:46tout en les gardant
00:24:47pour les enfants
00:24:48la garde des enfants
00:24:49et l'aide aux personnes âgées
00:24:50Bonjour
00:24:51oui je pense que
00:24:52pour les enfants
00:24:53comme pour les personnes âgées
00:24:55il faut maintenir
00:24:55cet accompagnement fiscal
00:24:57pour les autres ménages
00:25:00le supprimer totalement
00:25:01serait mettre à mal
00:25:03l'emploi
00:25:04de ce secteur là
00:25:05et je pense que
00:25:06on va pas revenir
00:25:07au travail dissimulé
00:25:08ça serait malsain
00:25:09par contre
00:25:11il faut peut-être
00:25:11le limiter
00:25:12en termes de montant
00:25:13dans l'année
00:25:13et je crois qu'il y a
00:25:14une mesure raisonnable
00:25:15à trouver
00:25:16mais effectivement
00:25:17à trouver des économies
00:25:18aussi dans ce registre là
00:25:19Pour la préparation
00:25:21du budget de l'année prochaine
00:25:22on parle aussi
00:25:22d'une année blanche
00:25:24qu'est-ce que vous en pensez ?
00:25:25L'année blanche
00:25:26ça sera pas suffisant
00:25:27L'année blanche
00:25:28c'est entre 10, 12, 13 milliards
00:25:30d'euros par an
00:25:31C'est d'économie ?
00:25:32D'économie
00:25:33oui d'économie par an
00:25:34c'est bien
00:25:35mais c'est pas suffisant
00:25:36je rappelle qu'il en faut
00:25:37trouver au minimum
00:25:38au minimum 40
00:25:39milliards
00:25:40donc je pense que
00:25:41c'est une première mesure
00:25:43mais n'oublions pas
00:25:44qu'il y a aussi
00:25:45toutes les lois de programmation
00:25:46qui ont été votées
00:25:47dans le passé
00:25:47je pense à la loi
00:25:48de programmation militaire
00:25:49qui va commencer
00:25:51à monter en puissance
00:25:52donc une année blanche
00:25:53ne suffira pas
00:25:54il faudra aller plus loin
00:25:56qu'une année blanche
00:25:56revoir le périmètre
00:25:58de l'ensemble
00:25:59des ministères
00:26:00parce que je crois
00:26:01que là il y a
00:26:01des pistes d'économie
00:26:02et puis il y a
00:26:03toutes les agences
00:26:04tous les opérateurs
00:26:04de l'état
00:26:05qu'il faut vraiment simplifier
00:26:07en fait il faut rendre
00:26:08notre administration
00:26:09plus pertinente
00:26:10plus efficace
00:26:11moins budgetivore
00:26:13et avec moins de fonctionnaires
00:26:15merci beaucoup
00:26:15merci beaucoup
00:26:18Stéphanie Despierres
00:26:19moins de fonctionnaires
00:26:19dit Marie-Christine Dalloz
00:26:20est-ce qu'on peut
00:26:21effectivement
00:26:22avoir des fonctionnaires
00:26:24en moins
00:26:24Michael Taverne
00:26:26tout d'abord
00:26:26vous savez
00:26:27la situation
00:26:27que nous vivons aujourd'hui
00:26:28est dramatique
00:26:29et compliquée
00:26:30et je rappelle
00:26:31que c'est de la responsabilité
00:26:32d'Emmanuel Macron
00:26:32plus de 1000 milliards
00:26:33de dettes à lui tout seul
00:26:34excusez-moi
00:26:35on disait
00:26:36c'était le Mozart
00:26:37de la finance
00:26:37bon on voit
00:26:38que c'est pas vraiment
00:26:38cela
00:26:39mais aussi
00:26:40vous savez
00:26:40il y en a assez
00:26:41de faire des économies
00:26:42sur ceux qui travaillent
00:26:43nous avons déposé
00:26:45et proposé
00:26:46un contre-budget
00:26:46au Rassemblement National
00:26:47vous le savez
00:26:48avec des économies
00:26:49notamment sur les opérateurs
00:26:50d'état
00:26:50des économies sur
00:26:52l'immigration
00:26:52avec l'AME
00:26:53pour transformer l'AME
00:26:54en une aide
00:26:55c'est 2 milliards
00:26:56c'est pas énormément
00:26:57d'économies
00:26:58non plus
00:26:58c'est 2 milliards
00:27:00notamment
00:27:00en ce qui concerne
00:27:02la situation d'aujourd'hui
00:27:02et puis des économies
00:27:04aussi sur la fraude sociale
00:27:05la fraude fiscale
00:27:05et notamment
00:27:07la contribution
00:27:08à l'Union Européenne
00:27:09et aussi
00:27:09il faut le dire
00:27:10réserver certaines aides sociales
00:27:13aux français
00:27:14il y en a assez
00:27:15en fait d'être généreux
00:27:16avec l'état entier
00:27:16mais aujourd'hui
00:27:17le boomerang
00:27:18nous revient en plein visage
00:27:19mais quand on paye des impôts
00:27:21on a le droit
00:27:21à des aides à côté
00:27:22quand on contribue
00:27:23ça va dans les deux sens
00:27:24là on demanderait à des gens
00:27:25de payer des impôts
00:27:26et de ne pas toucher des aides
00:27:27à côté
00:27:27justement
00:27:28ça va mettre à mal
00:27:29également
00:27:29certains secteurs d'activité
00:27:31notamment
00:27:31l'aide aux personnes âgées
00:27:33ou alors
00:27:33les gardes d'enfants
00:27:34vous parliez pour les prestations
00:27:35sociales réservées aux français
00:27:36on rappelle que
00:27:37les étrangers peuvent payer des impôts
00:27:39et en contrepartie
00:27:39non contributives
00:27:40je parle des allocations
00:27:41non contributives
00:27:42c'est ce que font la plupart
00:27:42des pays du monde
00:27:43quand vous êtes étranger
00:27:44vous ne pouvez pas bénéficier
00:27:45de certaines aides
00:27:46notamment sociales
00:27:48Marie Lebec
00:27:48sur cette question
00:27:49et sur la question du bilan
00:27:50que pointait Michael Taverne
00:27:52et Guillaume Garraud
00:27:52parlait par exemple
00:27:53des exonérations
00:27:54vous le disiez
00:27:55vous avez eu une politique
00:27:56pour les entreprises
00:27:57pour redonner de l'attractivité
00:27:58aux entreprises
00:27:59mais ça a aussi coûté cher
00:28:01en baisse de recettes
00:28:02est-ce qu'aujourd'hui
00:28:03il faut dire
00:28:0377 milliards d'euros
00:28:05je crois d'exonérations
00:28:06c'est beaucoup
00:28:06on peut aussi peut-être
00:28:07je crois que ça avait été
00:28:08une de vos lignes rouges
00:28:09pendant le précédent budget
00:28:10moi je suis très à l'aise
00:28:11sur le sujet
00:28:12ça fait 8 ans que je suis élue
00:28:13que je suis engagée
00:28:13en faveur de la réindustrialisation
00:28:15je constate que les résultats
00:28:17sont là
00:28:17moi j'étais à Tchuss France
00:28:18il y a à peine
00:28:1915 jours de ça
00:28:203 semaines de ça maintenant
00:28:21et je peux vous dire
00:28:22qu'on a rendu
00:28:24l'attractivité au pays
00:28:25que les entreprises
00:28:25ont envie de venir investir
00:28:27que quand elles investissent
00:28:28elles créent des emplois
00:28:29et que c'est comme ça
00:28:30en fait à la fin
00:28:31c'est parce qu'on fait venir
00:28:32des entreprises
00:28:33parce qu'on crée de l'emploi
00:28:34et en ça
00:28:35je rejoins Marie-Christine Dalloz
00:28:36quand on touche
00:28:37la niche fiscale
00:28:39sur l'aide à la personne
00:28:39le risque c'est de rebasculer
00:28:40une part des gens
00:28:41dans la question
00:28:42du travail non déclaré
00:28:45et moi
00:28:45j'agirais toujours
00:28:47en faveur de l'emploi
00:28:48de l'attractivité
00:28:49du dynamisme
00:28:50de notre pays
00:28:50et je ne crois pas du tout
00:28:51que ce soit en faisant
00:28:52supporter
00:28:53sur le coût du travail
00:28:56qu'on créera
00:28:59de la dynamique économique
00:28:59à la fin
00:29:00bien sûr qu'il faudra
00:29:01travailler sur la baisse
00:29:02des dépenses
00:29:03c'est inévitable
00:29:03et puis je pense
00:29:04qu'il faut qu'on garde
00:29:05très objectivement
00:29:06certaines dépenses publiques
00:29:08que l'on fait
00:29:08mais la seule
00:29:10enfin ce qui créera
00:29:11de la richesse
00:29:12et de la valeur
00:29:12c'est de faire venir
00:29:13des acteurs
00:29:14que ce soit des individus
00:29:15ou des entreprises
00:29:15qui créent de la richesse
00:29:16la piste de l'année blanche
00:29:18Michael Taverne
00:29:19en gros on gèle le budget
00:29:20pas de revalorisation
00:29:22de certaines prestations
00:29:23ça fait un peu d'effort
00:29:24pour tout le monde
00:29:25et ça rapporte
00:29:2510-15 milliards d'euros
00:29:27oui mais je le dis
00:29:29je le répète
00:29:30il faut viser
00:29:31les dépenses de l'Etat
00:29:32et le train de vie
00:29:32de l'Etat
00:29:32j'insiste
00:29:34il y a des opérateurs
00:29:35d'Etat aujourd'hui
00:29:36malheureusement
00:29:37qui coûtent beaucoup plus cher
00:29:38qui ne servent pas à grand chose
00:29:40on prend par exemple
00:29:41les ARS
00:29:42c'est un exemple
00:29:42parmi tant d'autres
00:29:43mais je pense qu'aujourd'hui
00:29:44effectivement
00:29:45il faut faire des économies
00:29:46sur le train de vie de l'Etat
00:29:47donc je disais
00:29:47sur l'immigration
00:29:47sur l'Union Européenne
00:29:49mais vous parliez
00:29:51de l'attractivité
00:29:52la réindustrialisation
00:29:53dans mon territoire rural
00:29:54je peux vous assurer
00:29:55que les patrons
00:29:56sont très inquiets
00:29:57de la situation économique
00:29:58ils sont confrontés
00:30:00à des réglementations
00:30:01des normes
00:30:01des directives
00:30:02et puis ensuite
00:30:03il y a le coût de l'énergie
00:30:04et aujourd'hui
00:30:05c'est votre responsabilité
00:30:06le coût de l'énergie
00:30:07ça a un impact
00:30:08absolument incroyable
00:30:09sur l'attractivité
00:30:10de nos entreprises
00:30:10alors ça on en reparlera
00:30:11parce que toute la semaine prochaine
00:30:12il sera question du coût de l'énergie
00:30:13dans l'hémicycle
00:30:14un dernier mot pour chacun
00:30:15puisqu'on parlait de la dissolution
00:30:17dont on a fêté l'anniversaire
00:30:19hier
00:30:19il y aura une prochaine dissolution
00:30:21Marie Lebec
00:30:22si sur le budget
00:30:23François Bayrou
00:30:23n'y arrive pas
00:30:24s'il se fait censurer
00:30:25Emmanuel Macron dit
00:30:26c'est pas mon souhait
00:30:28mais en même temps
00:30:29il n'écarte pas
00:30:30tout à fait la possibilité
00:30:31c'est une prérogative présidentielle
00:30:33donc ce sera à lui
00:30:34d'en décider
00:30:35je vais pas dire
00:30:36ce qu'il faut faire ou pas
00:30:37au président de la République
00:30:38je me le permettrai pas
00:30:38Michael Taverne
00:30:40est-ce que vous souhaitez
00:30:40au Rassemblement National
00:30:41une dissolution à l'automne ?
00:30:43Nous l'avons toujours dit
00:30:44il faut redonner la parole
00:30:45aux Français
00:30:46avec cette instabilité politique
00:30:47on voit
00:30:47que c'est le bazar
00:30:48dans l'Assemblée Nationale
00:30:49et aujourd'hui
00:30:50les Français
00:30:50je pense que
00:30:51veulent une politique
00:30:52beaucoup plus sérieuse
00:30:53beaucoup plus rigoureuse
00:30:54notamment avec le Rassemblement National
00:30:55Même si Marine Le Pen
00:30:56ne pourra pas être candidate
00:30:57avec son exécution provisoire
00:30:58c'est pas grave
00:30:59vous demandez quand même
00:31:00une dissolution ?
00:31:01Vous savez
00:31:01Marine Le Pen
00:31:02sa priorité
00:31:03c'est l'intérêt de la France
00:31:04et des Français
00:31:04et son cas personnel
00:31:06elle le dit
00:31:07elle nous dit
00:31:08ça n'importe peu
00:31:09par rapport aux problématiques
00:31:09que connaissent les Français
00:31:10Merci beaucoup
00:31:11Michael Taverne
00:31:12merci Marie Lebec
00:31:13on va passer à présent
00:31:13au focus dans cette émission
00:31:15Les députés sont amenés
00:31:20à se prononcer
00:31:21sur un texte
00:31:22qui redéfinit
00:31:23les contours
00:31:23du métier
00:31:24d'infirmier
00:31:25d'infirmière aussi
00:31:26la rapporteure
00:31:27Nicole Dubré-Chira
00:31:28est au micro
00:31:28de Stéphanie Despierres
00:31:29celle des 4 colonnes
00:31:30Bonjour
00:31:31qu'est-ce que ce texte
00:31:32va changer concrètement
00:31:33pour les infirmières
00:31:34et les infirmiers ?
00:31:35Alors pour les infirmières
00:31:36il va décliner des missions
00:31:38au lieu d'une liste d'actes
00:31:39il va permettre
00:31:40une consultation infirmière
00:31:41un droit de prescription
00:31:42il va permettre aussi
00:31:44aux infirmières
00:31:44de pratiques avancées
00:31:45de travailler
00:31:47sur le champ de l'enfance
00:31:48sur un périmètre
00:31:48beaucoup plus large
00:31:49et il va permettre aussi
00:31:51des actes
00:31:52de pratiques avancées
00:31:53aux infirmières
00:31:54de spécialité
00:31:55ça permet de pallier
00:31:56l'absence de médecins ?
00:31:58Alors c'est aussi
00:32:00dans le sens
00:32:01d'une graduation des soins
00:32:02c'est-à-dire que
00:32:03dans des endroits
00:32:04où il n'y a pas de médecin
00:32:04des infirmières
00:32:05soient le premier recours
00:32:06et après orientent
00:32:08vers les médecins
00:32:08ou les spécialistes
00:32:09ça ne remplace pas
00:32:10le médecin
00:32:11mais ça permet
00:32:13un accès direct
00:32:14pour des patients
00:32:15qui n'auraient pas
00:32:15de médecin sur place
00:32:16Donc on parle là
00:32:17évidemment des infirmières
00:32:18libérales
00:32:19c'est ça ?
00:32:20Alors ça concerne
00:32:21toutes les infirmières
00:32:22infirmières salariées
00:32:23et libérales
00:32:24mais évidemment
00:32:24les plus concernées
00:32:26sont les infirmières
00:32:26libérales
00:32:27qui vont faire
00:32:28de la consultation
00:32:29davantage
00:32:29sur leur secteur
00:32:31d'activité
00:32:32et qui vont travailler
00:32:33en lien avec
00:32:34les autres professionnels
00:32:34de santé
00:32:35C'est un changement
00:32:37qui a été réclamé
00:32:38de longue date
00:32:39mais il y avait aussi
00:32:39des craintes
00:32:40du côté des médecins
00:32:41comment vous avez pu
00:32:42apaiser ces craintes ?
00:32:44Alors c'est vrai
00:32:45que c'est attendu
00:32:45depuis très longtemps
00:32:46les craintes des médecins
00:32:48c'est quand on parle
00:32:48de consultation
00:32:49ou de diagnostic infirmier
00:32:50c'est toujours
00:32:51assez irritant
00:32:52mais c'est pour ça
00:32:54que j'insiste
00:32:54sur le fait
00:32:54qu'on ne remplace pas
00:32:55le médecin
00:32:56mais on fait
00:32:57une appréciation
00:32:57de l'état
00:32:58de santé de la personne
00:32:59Alors très concrètement
00:33:00donnez-moi quelques exemples
00:33:01de ce que pourront faire
00:33:02les infirmières
00:33:02et qu'elles ne peuvent
00:33:03pas faire aujourd'hui ?
00:33:04Aujourd'hui par exemple
00:33:05un patient diabétique
00:33:06qui vient parce qu'il a
00:33:08un souci par rapport
00:33:09à son traitement
00:33:09il peut aller voir
00:33:10une infirmière
00:33:11elle peut lui prescrire
00:33:13un examen
00:33:14pour tester son taux de sucre
00:33:17et proposer un renouvellement
00:33:19de son traitement
00:33:20ou l'envoyer
00:33:21chez le médecin
00:33:22si elle considère
00:33:23que ça a un caractère
00:33:24de gravité plus important
00:33:25Merci beaucoup
00:33:26pour ces précisions
00:33:27Merci Amine
00:33:28Et bienvenue à vous
00:33:30si vous nous rejoignez
00:33:31sur LCP
00:33:31nous sommes à 25 minutes
00:33:33de la séance
00:33:33des questions au gouvernement
00:33:34à suivre
00:33:35comme chaque mardi
00:33:36en direct
00:33:36et en intégralité
00:33:37et n'oubliez pas
00:33:38notre nouveau rendez-vous
00:33:39juste après
00:33:40on débriefe la séance
00:33:41avec deux députés
00:33:42mais aussi
00:33:42avec cinq français
00:33:44qui ont des questions
00:33:45c'est la séance citoyenne
00:33:47On va retrouver
00:33:48tout au long de cette émission
00:33:48celle des quatre colonnes
00:33:49Stéphanie Despierre
00:33:50et Clément Perrouot
00:33:51Marco Pommier
00:33:52et lui dans l'hémicycle
00:33:53de l'Assemblée nationale
00:33:54on retrouvera aussi
00:33:55Hugo Auperchoir
00:33:56pour les questions
00:33:57de sa communauté Twitch
00:33:58et puis quelques secondes
00:34:00avant 15h
00:34:00on suivra l'arrivée
00:34:01du Premier ministre
00:34:02François Bayrou
00:34:02et des membres
00:34:03de son gouvernement
00:34:04Marco Pommier
00:34:06la séance
00:34:07va être marquée
00:34:07par des députés
00:34:09qui vont revenir
00:34:09sur ce drame
00:34:10cette surveillante
00:34:11tuée par un élève
00:34:11dans un collège
00:34:12de Haute-Marne
00:34:13Oui c'est bien sûr
00:34:16le sujet du jour
00:34:17Elsa
00:34:17vous l'avez dit
00:34:18cette assistante
00:34:19d'éducation
00:34:20tuée ce matin
00:34:21poignardée par un élève
00:34:23les faits se sont produits
00:34:23devant un collège
00:34:25de Nogent
00:34:25lors d'un contrôle
00:34:26de sac
00:34:27le collégien
00:34:28a été placé
00:34:29en garde à vue
00:34:30cette séance
00:34:31débutera par une minute
00:34:32de silence
00:34:32en hommage
00:34:33à cette femme
00:34:33surveillante
00:34:34la députée
00:34:35Horizon
00:34:36Naïma Mouchou
00:34:36à l'origine
00:34:37d'un rapport
00:34:38sur les armes blanches
00:34:39Petit problème
00:34:42de connexion
00:34:43avec Marco
00:34:44donc la députée
00:34:44Naïma Mouchou
00:34:45du groupe Horizon
00:34:46va revenir sur cette question
00:34:47elle avait déposé
00:34:47un rapport
00:34:47sur les armes blanches
00:34:48on entendra
00:34:49le Premier ministre
00:34:50et puis il y aura
00:34:51d'autres thèmes également
00:34:53puisqu'on va revenir
00:34:53sur MaPrimeRénov'
00:34:55et sur la flottille
00:34:57arrêtée dans les mers
00:34:59près de Gaza
00:35:00on va suivre nos invités
00:35:04je vais me déplacer
00:35:05pour me rendre
00:35:06sur ce plateau
00:35:07normalement je le fais
00:35:08quand je donne
00:35:08la parole à Marco
00:35:09c'est pas grave
00:35:10pour aujourd'hui
00:35:11Loïc Hervant
00:35:11bonjour
00:35:12vous êtes députée
00:35:13Horizon et indépendante
00:35:14du Cher
00:35:14Antoine Léomant
00:35:15bonjour
00:35:15bonjour
00:35:16députée
00:35:16la France Insoumise
00:35:17de l'Essonne
00:35:18on va commencer
00:35:18par notre premier rendez-vous
00:35:19Hugo vous avez
00:35:20des questions
00:35:21de votre communauté
00:35:22que vous allez poser
00:35:22à nos invités
00:35:23quelle est votre question
00:35:24pour Antoine Léomant
00:35:24oui tout à fait
00:35:26bonjour Elsa
00:35:27bravo pour l'improvisation
00:35:29bravo le chat te félicite
00:35:31il y a une question
00:35:31effectivement pour
00:35:32Antoine Léomant
00:35:33écrite avec le chat
00:35:34sur la flottille à Gaza
00:35:36l'envoi de la flottille
00:35:37vers Gaza visait-il véritablement
00:35:38à cheminer l'aide humanitaire
00:35:40ou s'agissait-il
00:35:41principalement
00:35:42d'un acte symbolique
00:35:43avec des personnes
00:35:44médiatiques à bord
00:35:45destiné à attirer
00:35:46l'attention internationale
00:35:47sur le blocus
00:35:48et l'occupation
00:35:49de Gaza
00:35:50alors votre réponse
00:35:52Antoine Léomant
00:35:53c'est-à-dire
00:35:53c'est les deux à la fois
00:35:54puisque ce bateau
00:35:55contenait effectivement
00:35:56de l'aide humanitaire
00:35:57mais on l'imagine
00:35:58pas assez pour subvenir
00:35:59aux besoins de l'ensemble
00:36:00de la population de Gaza
00:36:01néanmoins ce que ça
00:36:03a permis de faire
00:36:04et ça pour le coup
00:36:05c'est un succès
00:36:05c'est qu'on parle
00:36:06de ce blocus
00:36:07de l'aide humanitaire
00:36:08et qu'on alerte
00:36:09sur la situation catastrophique
00:36:10de la population gazaouie
00:36:12effectivement de l'occupation
00:36:13qui a commencé
00:36:14de cette zone du monde
00:36:16et d'alerter
00:36:17sur le fait
00:36:17que la population
00:36:19de Gaza
00:36:19est soumise
00:36:20à des conditions
00:36:21en termes d'accès
00:36:22de nourriture
00:36:23d'eau
00:36:24d'énergie
00:36:24qui sont
00:36:25qui sont dramatiques
00:36:27dans un conflit
00:36:28qui a déjà fait
00:36:28plus de 50 000 morts
00:36:29et qui constitue
00:36:30une logique génocidaire
00:36:32de la part du gouvernement israélien
00:36:33puisqu'il y a la volonté
00:36:34de vider
00:36:35la bande de Gaza
00:36:35de sa population
00:36:36et ça
00:36:37ça ne peut pas être toléré
00:36:38et moi je voudrais
00:36:38vraiment saluer
00:36:39le courage
00:36:40des 12 humanitaires
00:36:42de l'équipage
00:36:42de ce bateau
00:36:43de nos 6 compatriotes
00:36:44parce que quand même
00:36:45ça devrait être une fierté nationale
00:36:46pour notre pays
00:36:47d'avoir sur la moitié
00:36:48la moitié des personnes
00:36:50qui sont sur le bateau
00:36:50ce sont nos compatriotes
00:36:52et je pense qu'ils portent
00:36:53très haut
00:36:54les valeurs
00:36:55qui sont celles
00:36:55qui sont inscrites
00:36:56normalement
00:36:56aux frontaux
00:36:57de nos mairies
00:36:57le ministre des affaires étrangères
00:36:59dit
00:36:59ils ont pu recevoir
00:37:01la visite du consul
00:37:02qui est en lien direct
00:37:03avec eux
00:37:03avec leur famille
00:37:04mais ça a mis
00:37:05malheureusement
00:37:06ça a mis un peu de temps
00:37:06parce que
00:37:07les ressortissants
00:37:08des autres pays
00:37:09ont eu directement
00:37:10la visite du consul
00:37:11de leur propre pays
00:37:12nous ça a mis
00:37:13beaucoup de temps
00:37:13et on a eu
00:37:14des informations
00:37:15via les consuls
00:37:16des autres pays
00:37:16ce qui est quand même
00:37:17assez anormal
00:37:17vous voudrez bien
00:37:18le constater
00:37:19Loïc Carvan
00:37:20un mot peut-être
00:37:20sur cette opération
00:37:21aussi
00:37:22oui un peu symbolique
00:37:23mais qui selon
00:37:24Antoine Léaumont
00:37:25a voulu aussi
00:37:25alerter
00:37:26sur la situation
00:37:27oui je crois
00:37:28qu'en réalité
00:37:29il n'y avait pas
00:37:29vraiment beaucoup
00:37:30d'aide
00:37:31à bord de ce voilier
00:37:32que c'est avant tout
00:37:33une opération
00:37:34de communication
00:37:35moi ce que je regrette
00:37:37c'est vraiment
00:37:37des excès de langage
00:37:39de la part
00:37:39d'un certain nombre
00:37:40de députés
00:37:41y compris de votre groupe
00:37:42quand on parle
00:37:43d'otages
00:37:44en parlant
00:37:45des gens qui étaient
00:37:46sur ce bateau
00:37:46qui sont retenus
00:37:47par les autorités israéliennes
00:37:48il y a une confusion
00:37:49qui est dramatique
00:37:51et horrible
00:37:51avec les 58 otages
00:37:53qui eux
00:37:53restent de vrais otages
00:37:54je vous laisse répondre
00:37:56Antoine Léaumont
00:37:56à cette question
00:37:57parce que c'est vrai
00:37:57que le terme d'otage
00:37:58il peut choquer
00:37:59le bon terme
00:38:00ce sont des prisonniers
00:38:01et en l'occurrence
00:38:02ce sont des prisonniers
00:38:02qui sont détenus
00:38:03illégalement
00:38:03parce qu'ils ont été
00:38:04arrêtés illégalement
00:38:05dans les eaux internationales
00:38:06ils sont aujourd'hui détenus
00:38:07et je pense que normalement
00:38:09on doit exiger la libération
00:38:10sans condition de nos compatriotes
00:38:11je voudrais juste
00:38:11quand même dire une chose
00:38:12parce qu'on entend
00:38:13qu'ils refusent de rentrer
00:38:14c'est pas ça qui se passe
00:38:14c'est qu'Israël refuse
00:38:16de signer un papier
00:38:17qui demande
00:38:18de reconnaître
00:38:18qu'ils sont entrés
00:38:19illégalement
00:38:19sur le territoire israélien
00:38:20ce qui n'est pas le cas
00:38:21et de dire
00:38:22qu'ils ne retourneront pas
00:38:23sur le territoire
00:38:24avant 100 ans
00:38:25c'est quand même
00:38:26un petit peu particulier
00:38:27comme condition exigée
00:38:28on va avancer
00:38:29avec la question
00:38:29que vous souhaitiez poser
00:38:30votre communauté
00:38:31souhaitait poser à Loïc Carvant
00:38:32oui tout à fait
00:38:34bonjour monsieur le député
00:38:35effectivement
00:38:35question de la communauté
00:38:36vous qui avez travaillé
00:38:37sur des sujets
00:38:38comme l'associatif
00:38:39la sécurité
00:38:39ou encore la santé
00:38:40pensez-vous
00:38:41que les réductions
00:38:42de recettes de l'Etat
00:38:43ayant conduit
00:38:44à devoir tailler brutalement
00:38:45dans les dépenses
00:38:46et participer
00:38:47à la dégradation
00:38:47des services publics
00:38:49oui merci
00:38:51la communauté
00:38:52d'abord
00:38:52moi je crois
00:38:53que le principal sujet
00:38:54aujourd'hui
00:38:55c'est une inégalité
00:38:56territoriale
00:38:57ce que je vois
00:38:58c'est qu'il y a
00:38:59un recul très très fort
00:39:00des services publics
00:39:01qui est d'abord
00:39:02un recul en ruralité
00:39:03et moi j'ai grandi
00:39:04dans un village
00:39:05de 30 habitants
00:39:06il n'y a pas si longtemps
00:39:07que ça
00:39:07et il n'y avait pas
00:39:08de problème
00:39:08mes parents n'avaient pas
00:39:09de problème
00:39:09pour avoir accès
00:39:10aux médecins
00:39:11à l'hôpital
00:39:12à l'école
00:39:13etc
00:39:13et je vois
00:39:14des hôpitaux
00:39:15qui ferment
00:39:16de moins en moins
00:39:17d'accès aux médecins
00:39:17généralistes
00:39:18des classes
00:39:19et des écoles
00:39:20qui ferment chaque année
00:39:20et donc le premier sujet
00:39:22je pense
00:39:22c'est vraiment
00:39:23une inégalité
00:39:24territoriale
00:39:25et des citoyens
00:39:25ruraux
00:39:26qui se sentent
00:39:27de plus en plus
00:39:27de seconde zone
00:39:28et c'est une question
00:39:29de moyens
00:39:29c'est un peu la question
00:39:30qui est sous-entendue
00:39:31aussi par la communauté
00:39:32d'Hugo
00:39:33en fait on met moins
00:39:34d'argent
00:39:34dans les services publics
00:39:35mais c'est une question
00:39:36de choix
00:39:37et de répartition
00:39:37des moyens
00:39:38entre ville
00:39:39et ruralité
00:39:40je vous donne
00:39:41un exemple
00:39:41les classes
00:39:4212 élèves
00:39:43par classe
00:39:44c'est souvent
00:39:44l'objectif
00:39:45à atteindre
00:39:46dans les quartiers
00:39:46prioritaires de la ville
00:39:47avec le dédoublement
00:39:48des classes
00:39:48mais 12 élèves
00:39:49par classe
00:39:50à la campagne
00:39:50ça veut dire
00:39:51qu'on ferme votre classe
00:39:51donc voyez bien
00:39:52qu'à moyens
00:39:53constants
00:39:54ou égaux
00:39:54il y a aussi
00:39:55des questions
00:39:56de choix territoriaux
00:39:57merci beaucoup Hugo
00:39:58pour vos questions
00:39:59on va passer à un sujet
00:40:01qui est lié aussi
00:40:02parce qu'on parle
00:40:03beaucoup de budget
00:40:03on va parler
00:40:04de ma prime Rénov
00:40:05le député droite républicaine
00:40:06Vincent Descœurs
00:40:07va interroger le gouvernement
00:40:08sur cette question
00:40:09Vincent Descœurs
00:40:10le gouvernement a annoncé
00:40:11suspendre le dispositif
00:40:12ma prime Rénov
00:40:13jusqu'au 15 septembre
00:40:14qu'est-ce que vous allez
00:40:14demander comme précision ?
00:40:16écoutez moi je souhaite
00:40:17d'abord interpeller
00:40:19le gouvernement
00:40:19sur cette décision
00:40:20soudaine
00:40:22brutale
00:40:22et sans concertation
00:40:24parce qu'au-delà du fond
00:40:25il y a un vrai problème
00:40:26de forme
00:40:27qui plonge dans le désarroi
00:40:28et qui suscite la colère
00:40:30de dizaines de milliers
00:40:31de propriétaires
00:40:32qui sont engagés
00:40:32dans des projets
00:40:33de rénovation
00:40:34mais aussi des entreprises
00:40:35du bâtiment
00:40:36des artisans
00:40:37un secteur qui est déjà
00:40:38en souffrance
00:40:38des collectivités locales
00:40:40qui se sont engagées
00:40:41dans l'animation
00:40:41et puis
00:40:42plus globalement
00:40:43de toute une filière
00:40:44qui va encore subir
00:40:44un mauvais coup
00:40:45suite à des modifications
00:40:47dans des dispositifs
00:40:49d'aides publiques
00:40:50alors le ministre
00:40:51avait évoqué
00:40:52des suspicions de fraude
00:40:53on est bien sûr
00:40:55tout à fait disposé
00:40:56à lutter
00:40:57contre ce type de dérive
00:40:59mais dans le cas présent
00:41:00ces dérives
00:41:02ne suffisent pas
00:41:03à remettre en cause
00:41:03un dispositif
00:41:04qui je le rappelle
00:41:05sert des objectifs
00:41:06affichés
00:41:07affichés par la loi
00:41:08affichés par les gouvernements
00:41:09successifs
00:41:09en l'occurrence
00:41:10une diminution
00:41:12des gaz à effet de serre
00:41:13et une espérée
00:41:15neutralité carbone
00:41:16en 2050
00:41:17donc vous demandez
00:41:18est-ce que le gouvernement
00:41:18revienne sur cette suspension
00:41:20de quelques mois ?
00:41:21Oui
00:41:21moi je souhaite
00:41:22qu'il éclaircisse les choses
00:41:23d'abord qu'il puisse
00:41:24lever le doute
00:41:25parce que de toute évidence
00:41:26au cours des mois
00:41:28et des semaines
00:41:28qui vont arriver
00:41:29il y a des projets
00:41:30qui vont être abandonnés
00:41:32des propriétaires
00:41:33qui ne vont pas
00:41:34poursuivre leurs investigations
00:41:35il y a aujourd'hui
00:41:37des demandes de devis
00:41:38donc la première urgence
00:41:39c'est d'être très clair
00:41:41sur la date
00:41:42de fin de suspension
00:41:43elle serait éminente
00:41:45ça serait le mieux
00:41:45et puis surtout
00:41:46de bien assurer
00:41:47tous les acteurs
00:41:49de la filière
00:41:49qu'il y aura
00:41:50une suite
00:41:51encore une fois
00:41:52il y a eu une sorte
00:41:53de cacophonie
00:41:54et la filière
00:41:55est totalement désemparée
00:41:57merci
00:41:57on vous laisse rejoindre
00:41:58l'hémicycle
00:41:58et on verra si le gouvernement
00:42:00vous apporte des réponses
00:42:01claires et concrètes
00:42:02je l'espère
00:42:02merci
00:42:02merci beaucoup Stéphanie
00:42:04c'est vrai que c'est un peu
00:42:05cocasse
00:42:06le gouvernement annonce
00:42:07suspendre un temps
00:42:08cette prime rénov'
00:42:10le président de la république
00:42:11a pas l'air tout à fait convaincu
00:42:12la droite non plus
00:42:14Loïc Carvan
00:42:15pourquoi le gouvernement
00:42:15a décidé cette suspension
00:42:17est-ce que vous la comprenez
00:42:18vous au groupe Horizon
00:42:18moi très clairement
00:42:19je ne la comprends pas
00:42:21je pense qu'on ne peut pas
00:42:22travailler comme ça
00:42:22et que cette suspension
00:42:23elle envoie des messages
00:42:25qui sont vraiment délétères
00:42:26d'abord un gros message
00:42:28d'amateurisme
00:42:29en plein milieu de l'année
00:42:30on arrête comme ça
00:42:31c'est absolument incompréhensible
00:42:33et ensuite
00:42:33le message qu'on cède aux fraudeurs
00:42:35parce que la justification officielle
00:42:37c'est la fraude d'aujourd'hui
00:42:38c'est la fraude massive
00:42:38mais 12% de fraudeurs
00:42:39on va dire
00:42:40donc pour 10% de fraudeurs
00:42:42on va punir 90%
00:42:44des gens qui font les demandes
00:42:45plus les artisans
00:42:46plus les collectivités
00:42:47mais enfin
00:42:48c'est absolument aberrant
00:42:50allez peut-être que vous allez être d'accord
00:42:51Antoine Léomant
00:42:52peut-être avec Horizon
00:42:53mais aussi avec le président de la république
00:42:54il ne fallait pas suspendre
00:42:55ma prime rénov'
00:42:56là on rappelle
00:42:57ce sera peut-être
00:42:57deux mois et demi de suspension
00:42:59trois mois
00:42:59histoire de refaire un peu le ménage
00:43:01de 3m9
00:43:01cette suspension
00:43:02de ma prime rénov'
00:43:03c'est n'importe quoi
00:43:04c'est n'importe quoi
00:43:05parce qu'il y a des gens
00:43:06qui avaient planifié le fait
00:43:08de faire ces travaux
00:43:08de rénovation énergétique
00:43:09qui ne vont pas pouvoir les faire
00:43:10donc ça pénalise à la fois
00:43:11les petits propriétaires
00:43:13qui sont les plus utilisateurs
00:43:15de cette prime rénov'
00:43:17ça pénalise
00:43:18le secteur du BTP
00:43:19et qui sont des emplois
00:43:20non délocalisables
00:43:21puisqu'il s'agit de faire
00:43:22de la rénovation
00:43:23sur des logements
00:43:24qui sont ici
00:43:25et puis si on pense
00:43:26un peu à plus long terme
00:43:27ça veut dire
00:43:28qu'on va augmenter
00:43:29notre dépendance énergétique
00:43:30à d'autres pays
00:43:31notamment sur la question
00:43:31du gaz et du pétrole
00:43:32dans un moment
00:43:33dans lequel on est en train
00:43:34de dire qu'il faut réassurer
00:43:35notre souveraineté
00:43:36et en particulier
00:43:36notre souveraineté énergétique
00:43:37c'est n'importe quoi
00:43:38et alors je parle même pas
00:43:39des objectifs
00:43:40de réduction des gaz
00:43:41à effet de serre
00:43:42sur le plan écologique
00:43:42parce que là pour le coup
00:43:43on est à côté de la plaque
00:43:44Sur cette justification
00:43:46de la fraude
00:43:47en fait de dire
00:43:47pour l'instant
00:43:48il y a des dossiers
00:43:48il faut qu'on vérifie aussi
00:43:50ce qui est vraiment carré
00:43:51pas carré
00:43:51En fait je trouve
00:43:52l'argument de la fraude
00:43:53est utilisé sans arrêt
00:43:54sans qu'on aille chercher
00:43:55les gros fraudeurs
00:43:56qui sont ceux
00:43:57qui fuient
00:43:58leur responsabilité
00:43:59devant l'impôt
00:43:59qu'on commence par
00:44:00ceux qui fraudent
00:44:01chaque année
00:44:01office 80 à 100 milliards d'euros
00:44:03et ensuite
00:44:04on viendra s'attaquer
00:44:05aux petites fraudes
00:44:05dans les petits secteurs
00:44:06parce qu'il faut commencer
00:44:07par ceux qui nous coûtent
00:44:08le plus cher
00:44:09Et plus globalement
00:44:10sur ces questions
00:44:10de l'écologie
00:44:11on a vu un président
00:44:12de la République
00:44:13parler d'erreurs historiques
00:44:14de céder aux facilités
00:44:16du moment
00:44:16de détricoter
00:44:17Il parle à certains
00:44:19on le verra
00:44:19parce que c'était aussi
00:44:20peut-être un peu
00:44:21pour LFI et RN
00:44:23sur le dispositif
00:44:24des zones à faible émission
00:44:25mais il parle aussi
00:44:26du gouvernement
00:44:26On a un président
00:44:27de la République
00:44:27qui fait un peu
00:44:28la leçon à ses ministres
00:44:29en disant
00:44:29le climat c'est important
00:44:31et vous semblez l'oublier
00:44:32Oui
00:44:33Il faut reconnaître
00:44:34qu'on est dans une situation
00:44:35extrêmement étrange
00:44:37On voit bien que d'ailleurs
00:44:38même à l'intérieur
00:44:38du gouvernement
00:44:39sur certains sujets
00:44:40on a des positions
00:44:41qui peuvent varier
00:44:42On pourrait parler
00:44:43de la proportionnelle
00:44:44par exemple
00:44:45entre un premier ministre
00:44:46qui la défend
00:44:46et sans doute
00:44:47pas beaucoup de ministres
00:44:48derrière pour la défendre
00:44:49C'est la situation politique
00:44:50qui veut ça
00:44:51Mais sur le fond
00:44:52moi je pense quand même
00:44:53que c'est très différent
00:44:54ce qui s'est passé
00:44:55sur les ZFE
00:44:56sur l'autoroute à 69
00:44:58etc.
00:44:59de ce qui se passe
00:44:59sur ma prime rénov'
00:45:01il y avait vraiment
00:45:02des choses qui étaient
00:45:02mal ressenties
00:45:03dans les territoires
00:45:05sur la question
00:45:05de la ZFE par exemple
00:45:07Moi aussi
00:45:08j'ai voté la suppression
00:45:09des ZFE
00:45:11donc encore finalement
00:45:12Un point d'accord
00:45:13avec les Insoumis
00:45:14Donc voilà
00:45:14et c'est pas pour pénaliser
00:45:16l'écologie
00:45:17c'est que voilà
00:45:18on maltraite encore une fois
00:45:19une partie des citoyens français
00:45:20et des territoires français
00:45:21Sur cette question
00:45:22des zones à faible émission
00:45:23c'était dans le texte
00:45:24Simplification
00:45:24qui sera peut-être fini
00:45:25un jour à l'Assemblée
00:45:26ce week-end
00:45:27On vous a reproché aussi
00:45:28vous les Insoumis
00:45:29d'avoir voté
00:45:30pour cette suppression
00:45:31Effectivement
00:45:32ça demande de faire
00:45:32des efforts
00:45:33On rappelle
00:45:33il y a 40 000 personnes
00:45:34où on considère
00:45:35que le décès
00:45:36est prématuré
00:45:37à cause
00:45:37effectivement
00:45:38de la qualité de l'air
00:45:39Il faut parfois aussi dire
00:45:41qu'il faut au moins
00:45:41prendre la voiture
00:45:42C'est la seule solution
00:45:43il n'y en a pas forcément d'autres
00:45:44Alors déjà
00:45:45premièrement
00:45:46effectivement
00:45:46il y a 48 000 morts par an
00:45:47estimées à cause
00:45:48des pollutions
00:45:49mais il faut qu'on commence
00:45:50par demander des comptes
00:45:52aux constructeurs
00:45:52parce que si des voitures
00:45:53sont polluantes
00:45:54à l'heure actuelle
00:45:55peut-être qu'il y a un sujet
00:45:56qui est apposé aux constructeurs
00:45:57et puis par ailleurs
00:45:57il y a une forme de culpabilisation
00:46:00sans arrêt
00:46:00des personnes
00:46:01des individus
00:46:02c'est-à-dire
00:46:02on met les individus
00:46:03à distance des villes
00:46:04parce que les logements
00:46:04sont trop chers dans les villes
00:46:05il n'y a pas assez
00:46:06de transports en commun
00:46:07on dit à tout le monde
00:46:07il n'y a qu'un seul mode
00:46:08de déplacement
00:46:09c'est de prendre la voiture
00:46:10y compris même
00:46:11avec les zones commerciales
00:46:12qui sont à l'extérieur des villes
00:46:13et qui ne sont pas assez desservies
00:46:14par les transports en commun
00:46:15vous êtes obligés
00:46:16d'utiliser la voiture
00:46:17en particulier dans les zones rurales
00:46:18ou dans les zones périurbaines
00:46:20des grandes villes
00:46:20et ensuite
00:46:21on vient dire aux gens
00:46:21vous ne pouvez pas entrer
00:46:22à l'intérieur de la ville
00:46:23donc c'est très très mal perçu
00:46:24parce qu'il y a déjà
00:46:25une forme de relégation
00:46:26plus ensuite
00:46:27une forme d'interdiction
00:46:28de venir en ville
00:46:29c'est pas comme ça
00:46:30qu'il faut prendre
00:46:30la question de l'écologie
00:46:31il faut la prendre
00:46:32par le point de départ
00:46:33en travaillant sur des constructions
00:46:34de voitures plus propres
00:46:35et surtout
00:46:35donner les moyens aux gens
00:46:36augmenter les salaires
00:46:38pour qu'ils puissent acheter
00:46:38des voitures qui soient plus propres
00:46:39mais est-ce que vous avez
00:46:40quand même le sentiment
00:46:41que Loïc Kerr-Vranck
00:46:41c'est de plus en plus difficile
00:46:43dans l'opinion publique
00:46:44d'assumer
00:46:45des mesures pour l'écologie
00:46:47qui sont parfois
00:46:48oui contraignantes
00:46:49ça fait plaisir à personne
00:46:50de se remettre en cause
00:46:51de réfléchir à ses usages
00:46:52ce que dit le président
00:46:54de la République
00:46:54c'est que selon lui
00:46:56il faut le faire quand même
00:46:57il ne faut pas céder
00:46:57à certaines facilités
00:46:58oui mais c'est parce que moi
00:46:59je suis persuadé
00:47:00que l'écologie est prise
00:47:01par le mauvais bout
00:47:02en fait les mesures écologiques
00:47:04qui sont prises
00:47:05défendues souvent
00:47:06par le gouvernement
00:47:07et d'autres
00:47:07c'est des mesures
00:47:08qui sont dictées
00:47:09par les urbains
00:47:10et qui visent
00:47:11des modes de vie
00:47:11très ruraux
00:47:12par exemple la voiture
00:47:13mais écoutez
00:47:14on ne peut pas se passer
00:47:15de la voiture
00:47:17à la campagne
00:47:17les zéros artificialisation net
00:47:20on continue à autoriser
00:47:21de l'artificialisation
00:47:22des sols
00:47:23dans les métropoles
00:47:23etc
00:47:24et on prive
00:47:24nos petites communes rurales
00:47:26donc à chaque fois
00:47:26on a des décisions
00:47:28très urbaines
00:47:29et qui ciblent
00:47:30et stigmatisent
00:47:31d'abord les ruraux
00:47:31un dernier mot
00:47:32sur cette question
00:47:33je retourne avec
00:47:33le président de la République
00:47:34puisque c'est le sommet
00:47:35aussi des océans
00:47:36donc on reparle beaucoup
00:47:37de la question du climat
00:47:37il dit
00:47:38ceux qui m'accusaient
00:47:39de ne pas faire assez
00:47:39sont aujourd'hui les mêmes
00:47:41qui me disent
00:47:41que ça va trop loin
00:47:42trop vite
00:47:43c'est pas vrai
00:47:44enfin puis monsieur Macron
00:47:45c'est très gentil
00:47:47ce qu'il dit
00:47:48mais la France a été condamnée
00:47:49à deux reprises
00:47:50pour une action climatique
00:47:51donc le bilan
00:47:52de monsieur Macron
00:47:53c'est un mauvais bilan
00:47:54sur les questions écologiques
00:47:55par ailleurs là
00:47:56la suppression
00:47:57de ma prime rénov'
00:47:58enfin je viens de dire
00:48:00que c'était une mauvaise idée
00:48:01de supprimer ma prime rénov'
00:48:02si on veut améliorer
00:48:03notre consommation énergétique
00:48:05en particulier
00:48:05nos émissions de gaz
00:48:06à effet de serre
00:48:07la question du logement
00:48:08la question des passoires énergétiques
00:48:10c'est à la fois
00:48:11une question sociale
00:48:11parce que ça améliore
00:48:12les conditions de vie
00:48:12des gens
00:48:13de ne pas avoir froid
00:48:14chez eux
00:48:14ou de ne pas avoir
00:48:15trop chaud chez eux
00:48:15petit un
00:48:16et puis petit deux
00:48:17c'est une question aussi
00:48:17d'économie
00:48:18de souveraineté
00:48:19et d'une question écologique
00:48:21donc franchement
00:48:23c'est un peu spécieux
00:48:24de nous dire ça
00:48:25alors que précisément
00:48:26sur les questions écologiques
00:48:27nous ce que nous proposons
00:48:28c'est d'avoir une forme
00:48:29de planification écologique
00:48:30c'est à dire
00:48:30d'inscrire nos efforts
00:48:32dans la durée
00:48:33et en les planifiant
00:48:34en les préparant
00:48:35allez on entendra
00:48:35les précisions du gouvernement
00:48:37sachant que
00:48:38ma prime rénov'
00:48:39est suspendue
00:48:40du 1er juillet
00:48:41au 15 septembre
00:48:42mais elle reviendra bien
00:48:42et l'enveloppe sera consommée
00:48:44on va revenir
00:48:44sur ce drame
00:48:46dont on parle évidemment
00:48:47beaucoup ici à l'Assemblée
00:48:48le député Christophe Marion
00:48:49va interpeller le gouvernement
00:48:50sur cette surveillance
00:48:51tuée par un élève
00:48:52dans un collège
00:48:53en Haute-Marne
00:48:54Monsieur Marion
00:48:55votre question va s'adresser
00:48:56au Premier ministre
00:48:57qu'allez-vous lui demander ?
00:48:59Comment éviter
00:49:00qu'un tel drame
00:49:01ne se reproduise à nouveau
00:49:02parce qu'on voit bien
00:49:03qu'un certain nombre
00:49:04de mesures sont prises
00:49:05pour lutter
00:49:06contre ce type d'événement
00:49:08et que malgré tout
00:49:10ça perdure
00:49:10c'est le signal
00:49:11d'une forme de brutalisation
00:49:13d'une partie
00:49:14de notre jeunesse
00:49:15et les mesures
00:49:17qui ont été prises
00:49:18jusqu'à présent
00:49:18on le voit bien
00:49:19ne sont pas suffisantes
00:49:20donc qu'il s'agisse
00:49:21de justice
00:49:22de révolution pénale
00:49:24qu'il s'agisse
00:49:25de mise en place
00:49:26de caméras de vidéosurveillance
00:49:28aux abords des établissements
00:49:29voire même
00:49:30au sein des établissements
00:49:31qu'il s'agisse
00:49:32de mettre en oeuvre
00:49:33les préconisations
00:49:34du rapport
00:49:34qui vient d'être rendu
00:49:35au Premier ministre
00:49:36sur les armes blanches
00:49:38et la diffusion
00:49:39des armes blanches
00:49:39notamment chez nos jeunes
00:49:40je crois qu'il y a
00:49:41un certain nombre de mesures
00:49:42qui doivent être prises
00:49:43il y a urgence
00:49:44parce que la communauté éducative
00:49:46les enseignants
00:49:47les parents
00:49:47les élèves
00:49:48sont profondément bouleversés
00:49:50par ce qui vient de se passer
00:49:50non pas seulement
00:49:52sur le territoire
00:49:53de la victime
00:49:54mais aussi
00:49:55à l'échelle
00:49:56de la nation
00:49:56tout entière
00:49:57donc il est urgent
00:49:58de prendre des mesures
00:49:59aujourd'hui
00:50:00pour éviter le renouvellement
00:50:01de tels actes
00:50:02Merci à vous
00:50:03nous suivons votre question
00:50:04en direct
00:50:04dans l'hémicycle
00:50:05ainsi que la réponse
00:50:06qu'apportera le gouvernement
00:50:07Merci beaucoup
00:50:09Clément Perrault
00:50:10il y aura évidemment
00:50:11des demandes
00:50:12de réponses
00:50:13dans l'hémicycle
00:50:14tout à l'heure
00:50:14mais est-ce que c'est
00:50:15si facile que ça
00:50:16il n'y a pas de solution
00:50:17magique pour éviter
00:50:18que ce genre de drame
00:50:19se produise
00:50:20qu'est-ce que vous
00:50:20à Horizon vous proposez ?
00:50:22Il n'y a pas de solution
00:50:22magique
00:50:23mais ma collègue
00:50:23Naïma Mouchou
00:50:24qui a remis un rapport
00:50:25sur le sujet
00:50:25et qui va interpeller
00:50:27le gouvernement
00:50:27tout à l'heure
00:50:27elle va interpeller
00:50:28le gouvernement
00:50:28et il y a plusieurs choses
00:50:29à faire
00:50:30on ne peut pas ne rien faire
00:50:31on ne peut pas accepter
00:50:32que l'école
00:50:32qui est le lieu du savoir
00:50:33normalement
00:50:34de la sérénité
00:50:34de l'apprentissage
00:50:35devienne le lieu
00:50:36de la violence
00:50:37il faut sécuriser
00:50:38les établissements scolaires
00:50:39on a beaucoup à faire
00:50:41là-dessus
00:50:41des portiques
00:50:42des portiques
00:50:43il faut réfléchir
00:50:48et puis il y a la question
00:50:49de la réponse pénale
00:50:50notre société
00:50:51elle s'est durcie
00:50:52elle est plus violente
00:50:53il faut adapter le code pénal
00:50:54et être plus ferme aussi
00:50:55Adapter le code pénal
00:50:56est-ce que vous pensez vraiment
00:50:57qu'avant de commenter
00:50:58un tel acte
00:50:59les personnes se renseignent
00:51:01sur les peines encourues
00:51:02on a le sentiment
00:51:02qu'en fait
00:51:03les solutions
00:51:03les conséquences
00:51:04ce n'est pas si important
00:51:05Non mais je pense
00:51:06qu'il y a beaucoup
00:51:07de jeunes
00:51:08notamment de mineurs
00:51:09pour lesquels
00:51:09on doit par exemple
00:51:10avoir des ultra courtes peines
00:51:11de moins d'un mois
00:51:12pour arrêter très tôt
00:51:13des comportements violents
00:51:15délinquants
00:51:16avant d'en arriver
00:51:17à ce type d'acte
00:51:18et c'était une proposition
00:51:18de loi que votre groupe
00:51:19avait défendu
00:51:20Antoine Léaumant
00:51:20il va y avoir effectivement
00:51:22dans l'hémicycle
00:51:23des demandes
00:51:23d'une réponse plus ferme
00:51:24Laurent Wauquiez dénonce
00:51:25le laxisme
00:51:26Marine Le Pen
00:51:27l'apathie du gouvernement
00:51:28est-ce que la réponse
00:51:29elle passe effectivement
00:51:30par une solution
00:51:32de fermeté
00:51:33d'autorité plus grande
00:51:34Déjà moi je voudrais dire
00:51:36mon soutien
00:51:37aux proches
00:51:38et à la famille
00:51:39de cette victime
00:51:40elle était maman
00:51:41d'un enfant de 4 ans
00:51:43cette surveillante
00:51:44et il y aura
00:51:45une minute de silence
00:51:46partagée dans tout
00:51:47l'hémicycle
00:51:47à l'entrée de la séance
00:51:48je pense d'abord
00:51:49je pense d'abord
00:51:50à ce petit enfant
00:51:51qui a perdu sa maman
00:51:53et je pense que
00:51:55notre premier devoir
00:51:55c'est d'abord
00:51:56un devoir
00:51:56de solidarité
00:51:57en particulier
00:51:58avec la communauté éducative
00:51:59avec les jeunes
00:52:00de ce collège
00:52:01et avec la famille
00:52:02de cette dame
00:52:03ensuite il y a la question
00:52:04de ce qui se passe
00:52:06et c'est pas
00:52:07le premier drame
00:52:08qu'on voit
00:52:08dans un collège
00:52:10ou dans un établissement scolaire
00:52:11il y a à chaque fois
00:52:12des raisons
00:52:12qui peuvent être différentes
00:52:13parfois ça va être
00:52:14la dernière fois à Nantes
00:52:16il y avait la question
00:52:16des psychiatriques aussi
00:52:17qui s'étaient posées
00:52:18exactement
00:52:18et alors c'est justement
00:52:19le sujet je pense
00:52:20sur lequel
00:52:21il y a une chose invisible
00:52:23qui se produit
00:52:23dans la société
00:52:24mais on a perdu
00:52:25500 postes
00:52:26de psy scolaire
00:52:28depuis 2017
00:52:29donc il y a un sujet
00:52:30sur la question
00:52:32de la santé mentale
00:52:33je sais que c'est partagé
00:52:34sur de nombreux bancs
00:52:35mais le vrai sujet
00:52:37c'est que c'est pas normal
00:52:38qu'un jeune de 14 ans
00:52:39sorte un couteau
00:52:40et tue quelqu'un
00:52:41ça n'est pas
00:52:42ça n'est pas une situation
00:52:42normale dans la société
00:52:44et se dire
00:52:44qu'une réponse pénale
00:52:45va permettre
00:52:46de corriger le problème
00:52:48pardon mais ça arrive après
00:52:49ça arrive après le drame
00:52:50moi ce que je veux
00:52:51c'est qu'on empêche
00:52:52qu'il y ait des nouveaux drames
00:52:53qui se produisent comme ça
00:52:54et je pense que la question
00:52:54la santé mentale en particulier
00:52:56c'est une question
00:52:56qui est une question importante
00:52:57et d'ailleurs cette question
00:52:58a été soulevée par Elisabeth Borne
00:52:59la ministre de l'éducation nationale
00:53:01même si pour l'instant
00:53:01c'est très tôt
00:53:02on ne connait pas
00:53:03des motivations
00:53:04s'il peut y en avoir
00:53:05pour expliquer cet acte
00:53:07on va parler de l'après
00:53:08je poserai la question
00:53:08mais sur l'avant
00:53:10sur la prévention
00:53:11effectivement ça paraît
00:53:12parfois insensé
00:53:14c'est le terme
00:53:14qu'a employé Emmanuel Macron
00:53:15de se dire
00:53:16qu'un collégien de 14 ans
00:53:18peut venir avec un couteau
00:53:19et s'en servir
00:53:20est-ce qu'il y a des questions
00:53:22d'une violence désinhibée
00:53:23peut-être par les réseaux sociaux
00:53:25peut-être aussi par
00:53:26voilà
00:53:27un comportement
00:53:28qui a changé
00:53:29chez les jeunes
00:53:29et des problèmes aussi
00:53:30qui peuvent être
00:53:31des problèmes psychiatriques
00:53:31oui d'abord
00:53:32la première chose
00:53:33que je veux dire
00:53:33c'est que la réponse pénale
00:53:35la fermeté
00:53:36l'autorité
00:53:36c'est aussi de la prévention
00:53:38de la prévention
00:53:39de la récidive
00:53:40on a des gens
00:53:41qui passent directement
00:53:42à l'acte
00:53:42sur des actes très graves
00:53:43mais on a aussi des gens
00:53:44qui sont sur des parcours
00:53:45crescendo etc
00:53:46et il faut traiter
00:53:47là a priori inconnu
00:53:48des services de police
00:53:49c'est pour ça
00:53:49que c'est très compliqué
00:53:50on verra
00:53:50il y a autant de cas
00:53:52que de drames
00:53:53malheureusement
00:53:54après il y a deux sujets
00:53:56effectivement
00:53:56qui reviennent très souvent
00:53:57il y a la question
00:53:58de la santé mentale
00:53:59et il y a la question
00:54:00des réseaux sociaux
00:54:01et là mon groupe aussi
00:54:02avec Laurent Marcangeli
00:54:03avec la question
00:54:03de la majorité numérique
00:54:05etc
00:54:05est à l'initiative
00:54:06il faut aussi
00:54:07qu'on bouge là-dessus
00:54:08et qu'on accompagne
00:54:09des changements de la société
00:54:11c'est compliqué au niveau européen
00:54:12Antoine Léaumant
00:54:13vous a attendu sur avant
00:54:14mais sur après
00:54:15est-ce qu'à gauche
00:54:16on dit malgré tout
00:54:17que oui sur les punitions
00:54:18il faut aussi s'adapter
00:54:20à une jeunesse
00:54:21qui peut être parfois
00:54:22plus violente
00:54:22même s'il ne faut pas
00:54:23généraliser évidemment
00:54:24mais dans des cas comme ça
00:54:25il faut aussi
00:54:26qu'une réponse soit ferme
00:54:27ensuite
00:54:27alors en fait
00:54:29à l'heure actuelle
00:54:30il y a plutôt
00:54:30une diminution
00:54:31de la réponse pénale
00:54:33sur le sujet
00:54:34mais non pas
00:54:35parce qu'il y aurait
00:54:36une justice
00:54:37qui serait trop laxiste
00:54:37ou je ne sais quoi
00:54:38parce qu'il y a
00:54:39une diminution
00:54:39des actes délictuels
00:54:41et criminels
00:54:41qui sont commis
00:54:42par les jeunes
00:54:43mais il y a un sujet
00:54:44qui est un sujet
00:54:44à poser
00:54:4555% des jeunes
00:54:47qui sont condamnés
00:54:49pour des crimes
00:54:50et délits
00:54:51qui sont des mineurs
00:54:52ce sont des jeunes
00:54:52qui subissent eux-mêmes
00:54:54des maltraitances
00:54:55qui sont suivis
00:54:56par l'aide à l'enfance
00:54:56il y a un sujet
00:54:57de la maltraitance
00:54:58de la jeunesse
00:54:59dans notre société
00:55:00et par ailleurs
00:55:01c'est un sujet
00:55:02qui est très large
00:55:02vous savez qu'en ce moment
00:55:04il y a une émergence
00:55:05de la question
00:55:06des violences
00:55:06pédocriminelles
00:55:07en particulier
00:55:07mais qui est un sujet
00:55:08majeur de société
00:55:095 millions de personnes
00:55:10dans notre pays
00:55:10ont déjà été touchées
00:55:11par ce type de violence
00:55:12donc c'est un sujet majeur
00:55:14et d'une manière générale
00:55:15il y a une violence
00:55:16qui s'exprime
00:55:17contre la jeunesse
00:55:18et parfois
00:55:19malheureusement
00:55:20et je ne dis pas
00:55:21que c'est une bonne chose
00:55:22ou etc
00:55:22mais parfois malheureusement
00:55:23il y a des jeunes
00:55:24qui peuvent reproduire
00:55:25la violence
00:55:26qu'ils ont subie
00:55:26moi je pense
00:55:27que le sujet
00:55:28c'est de protéger
00:55:29d'abord les jeunes
00:55:30pour éviter
00:55:30qu'ils sombrent
00:55:31dans des comportements
00:55:32qui peuvent être
00:55:32des comportements violents
00:55:33on a vu François Bayrou
00:55:34arriver le premier ministre
00:55:35qui va peut-être
00:55:36faire des annonces
00:55:37on a un ministre
00:55:40de l'intérieur
00:55:41et un garde des Sceaux
00:55:42qui disent
00:55:42il faut une révolution pénale
00:55:43il faut tout changer
00:55:45il faut plus durcir
00:55:46et en même temps
00:55:47Emmanuel Macron
00:55:47ça fait 8 ans
00:55:48qu'il est là
00:55:49est-ce que ça risque pas
00:55:50de donner le sentiment
00:55:51aussi que rien
00:55:52n'a été fait avant
00:55:53est-ce que c'est pas
00:55:54un peu risqué
00:55:55d'être aussi critique
00:55:56quand on a soi-même
00:55:57fait partie d'un gouvernement
00:55:57pendant plusieurs années
00:55:58moi je pense que
00:55:59le garde des Sceaux
00:56:00et le ministre de l'intérieur
00:56:01ils ont raison
00:56:01le seul risque
00:56:03qui me préoccupe aujourd'hui
00:56:04c'est pas le risque politique
00:56:06de qu'est-ce qu'on va commenter
00:56:07sur ce qui a été fait
00:56:07ou pas fait
00:56:08c'est le risque
00:56:09qu'on ait d'autres victimes
00:56:10d'autres mères de famille
00:56:12qui meurent
00:56:13là où elles devraient pas mourir
00:56:14à cause peut-être
00:56:17d'une partie
00:56:17en partie
00:56:18de faiblesse
00:56:19vraiment de notre arsenal juridique
00:56:21voilà
00:56:21c'est ça qui est important
00:56:22et oui
00:56:23il faut une révolution pénale
00:56:24il faut des courtes peines
00:56:25il faut la fin
00:56:26de l'aménagement systématique
00:56:27il faut des peines minimales
00:56:29et le garde des Sceaux
00:56:30a raison
00:56:31est-ce qu'il faut aussi
00:56:32des portiques
00:56:33une surveillance plus grande
00:56:34on a vu qu'il y a eu
00:56:35des fouilles
00:56:366000 fouilles je crois
00:56:37à peu près
00:56:37et on voit qu'il peut y avoir
00:56:39plusieurs centaines
00:56:39de couteaux trouvés notamment
00:56:41là c'est lors d'un contrôle
00:56:42justement
00:56:43que le drame s'est produit
00:56:44en fait c'est ça qui est dramatique
00:56:46parce que cette décision
00:56:48de mettre en place
00:56:49des fouilles
00:56:49un peu systématiques
00:56:50à l'entrée des collèges
00:56:51a été annoncée
00:56:53par Elisabeth Borne
00:56:53le 21 février
00:56:54de cette année
00:56:55mise en place
00:56:56le 27 mars
00:56:57de cette année
00:56:57et là c'est effectivement
00:56:58lors d'un contrôle
00:56:59qui était effectué
00:57:00par la gendarmerie
00:57:01que apparemment
00:57:03selon les premiers éléments
00:57:04qu'on a
00:57:04le jeune homme
00:57:05a sorti son couteau
00:57:06et a donc tué
00:57:07sa surveillante
00:57:08mais on voit bien
00:57:09qu'à cet endroit là
00:57:10le contrôle
00:57:11il y a une présence
00:57:12des gendarmes
00:57:12qu'est-ce qu'on peut faire
00:57:13de plus pour éviter
00:57:14la présence de l'arme
00:57:14c'est ça qui
00:57:15au bout d'un moment
00:57:16c'est pour ça que moi je dis
00:57:17que la question centrale
00:57:18c'est la question
00:57:19de la prévention
00:57:19ce jeune homme
00:57:20semble-t-il
00:57:21selon les premiers éléments
00:57:22il était y compris
00:57:23engagé dans la vie
00:57:24de son collège
00:57:24notamment dans la lutte
00:57:25contre le harcèlement
00:57:26et il y a quelque chose
00:57:27d'incompréhensé
00:57:29d'insensé
00:57:30que s'est-il passé
00:57:31c'est ça qu'il faut comprendre
00:57:32et derrière
00:57:33il y a une personne
00:57:34qui s'est fait tuer
00:57:35qui est une jeune maman
00:57:35qui laisse donc un enfant
00:57:37de 4 ans
00:57:38et ce sujet
00:57:39c'est un drame
00:57:40qui est un drame important
00:57:41et moi je suis
00:57:41je souhaite être
00:57:43dans l'hémicycle
00:57:44pour justement
00:57:44la minute de silence
00:57:45qui va avoir lieu
00:57:46pour cette surveillance
00:57:47vous libère Antoine Léomand
00:57:48Loïc Irvand
00:57:49puisque la séance
00:57:49va commencer par un moment
00:57:50d'union nationale
00:57:51pour saluer la mémoire
00:57:52de cette surveillance
00:57:53et avoir évidemment
00:57:54une pensée pour tous les élèves
00:57:55et la communauté éducative
00:57:56vous êtes Clément Perrouvou
00:57:57dans la salle des 4 colonnes
00:57:58on est revenu
00:57:59évidemment tout au long
00:58:00de la matinée
00:58:00sur ce drame
00:58:01et on y reviendra
00:58:01lors de la séance
00:58:02oui Elsa
00:58:03vous le voyez sur ces images
00:58:04de Gilles Lepêtre
00:58:05les collègues sont nombreux
00:58:06depuis ce matin
00:58:07ils sont venus notamment
00:58:08pour récolter
00:58:09les réactions
00:58:10des députés
00:58:11à ce drame
00:58:12survenu
00:58:12dans ce collège
00:58:13de Haute-Marne
00:58:14c'est vraiment
00:58:15le thème
00:58:16qui intéresse
00:58:17les journalistes présents
00:58:18et qui va aussi
00:58:19occuper très largement
00:58:20la séance à venir
00:58:21les journalistes ici
00:58:22attendent notamment
00:58:23les réactions
00:58:24peut-être les annonces
00:58:25du gouvernement
00:58:26et en particulier
00:58:27de François Bayrou
00:58:28sur la question
00:58:28en particulier
00:58:29du port d'armes blanches
00:58:30merci beaucoup
00:58:34Clément Perrault
00:58:35ce sera donc
00:58:35un moment à retenir
00:58:36lors de la séance
00:58:37des questions
00:58:37au gouvernement
00:58:37il y aura
00:58:38Stéphanie Despierres
00:58:39d'autres thèmes
00:58:39qui seront abordés
00:58:40par les députés
00:58:40dans quelques instants
00:58:42oui et parmi les autres
00:58:43thèmes
00:58:43la prime rénov'
00:58:44il y aura pas moins
00:58:45de 4 questions
00:58:46à ce sujet
00:58:47vous le savez
00:58:47le gouvernement a annoncé
00:58:48suspendre le dispositif
00:58:50pour quelques mois
00:58:51il a annoncé
00:58:51qu'il serait à nouveau
00:58:53applicable au 15 septembre
00:58:55mais qu'il fallait
00:58:55quelques mois
00:58:56pour traiter
00:58:57les dossiers en souffrance
00:58:58et faire la lumière
00:58:59sur les fraudes
00:59:00le gouvernement estime
00:59:01qu'il y en a beaucoup
00:59:02alors ces annonces
00:59:02ont un peu jeté
00:59:04pardon
00:59:06ont suscité
00:59:07l'émoi
00:59:07chez les propriétaires
00:59:09qui veulent faire des travaux
00:59:10mais aussi chez les artisans
00:59:11et chez bon nombre
00:59:12de députés
00:59:12qui vont donc relayer
00:59:14ces inquiétudes
00:59:15dans l'hémicycle
00:59:15et demander des réponses
00:59:16précises et claires
00:59:17au gouvernement
00:59:18merci beaucoup
00:59:21Stéphanie Despierres
00:59:22nous nous retrouvons
00:59:23dans la salle
00:59:23des pas perdus
00:59:24vous le voyez
00:59:25la garde républicaine
00:59:26se prépare
00:59:27je vous rappelle
00:59:27qu'en ouverture
00:59:28de la séance
00:59:28la présidente
00:59:29de l'assemblée nationale
00:59:30demandera aux députés
00:59:31d'observer une minute
00:59:32de silence
00:59:32elle l'a proposé
00:59:34aux différents groupes
00:59:35quand on a appris
00:59:36donc
00:59:36et bien
00:59:37cette surveillante
00:59:38tuée dans un collège
00:59:39de Haute-Marne
00:59:40la séance
00:59:41commencera
00:59:42donc par un hommage
00:59:43et puis ensuite
00:59:44viendront des questions
00:59:45évidemment plus politiques
00:59:46puisqu'on sait
00:59:47que la présidente
00:59:48du rassemblement national
00:59:49posera une question
00:59:51la députée
00:59:51Naïma Mouchou
00:59:52également
00:59:52elle a rendu un rapport
00:59:53sur l'usage des couteaux
00:59:54par les jeunes
00:59:55et on a vu
01:00:21sur ces images
01:00:22de Steven Martin
01:00:23le visage grave
01:00:24de la présidente
01:00:25de l'assemblée nationale
01:00:25Yael Broun-Pivet
01:00:27va ouvrir la séance
01:00:27par une minute
01:00:29de silence
01:00:29pour revenir sur
01:00:30cette surveillante
01:00:31tuée par un élève
01:00:32dans un collège
01:00:33de Haute-Marne
01:00:34ce moment d'émotion
01:00:36sera partagé
01:00:36évidemment
01:00:37par toute la représentation
01:00:38nationale
01:00:38mais ensuite
01:00:39il y aura des questions
01:00:40d'ordre plus politiques
01:00:41on écoute
01:00:41et on le débriefe
01:00:42à la fin de la séance
01:00:43de la séance
01:00:44et on le débriefe
01:00:45à la fin de la séance
01:00:46de la séance
01:00:46de la séance
01:00:46et on le débriefe
01:00:47à la séance
01:00:48de la séance

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