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00:00 Pour ce qui est de la crise énergétique liée à l'invasion russe en Ukraine,
00:10 nous étions favorables et nous avons poussé notamment un tout un paquet de sanctions.
00:16 La France, je vais peut-être préciser ça, la France est le moins percutée sur le gaz.
00:26 On a eu ce débat-là avec nos collègues allemands qui, eux, étaient beaucoup plus dépendants du gaz russe
00:36 et notre capacité justement à pouvoir diversifier était plus importante.
00:41 Donc on a été moins impactés et c'est le choix d'ailleurs stratégique qu'a fait la France sur le nucléaire aussi,
00:49 sur son mix énergétique et sur sa capacité à avoir un modèle énergétique qui était différent des autres pays européens aussi.
00:57 De ce point de vue-là, il reste encore un certain nombre d'exportations.
01:06 Vous les avez évoquées sur le GNL. Le GNL, c'est un gaz qui se ré-exporte et dont d'ailleurs les sanctions peuvent être clairement beaucoup plus déviées
01:16 puisque par définition, il peut s'exporter plus facilement que par les pipelines notamment qui ont été bloquées.
01:25 Et sur notamment les questions d'énergie et d'hydrocarbures, l'Europe, dans tous ces paquets de sanctions,
01:33 a permis de stopper toute l'exportation des hydrocarbures en Europe.
01:42 Donc il reste encore un volet infime puisque ça fait, je pense, 15% du total du gaz en France,
01:52 c'est-à-dire en quelque sorte, je crois que c'est 4% en tout du mix énergétique du total qui pourrait être aujourd'hui arrêté.
02:03 Et on travaille pour que 2027, on soit totalement autonome en hydrocarbures russes.
02:10 Et c'est notre objectif depuis le début. Et c'est sur cette pente-là qu'on souhaite continuer à travailler.
02:17 Et donc respecte totalement les sanctions aujourd'hui européennes.
02:23 Et nous, nous continuons à travailler vers justement l'autonomisation totale des hydrocarbures russes
02:31 pour pouvoir justement pousser les sanctions plus en amont.
02:35 Donc là-dessus, très différent des autres pays européens pour ce qui est de la France.
02:42 Mais nous gardons effectivement ce delta et on essaye justement avec cette diversification de trouver des moyens pour s'en passer évidemment.
