- 20/06/2025
Parlement Hebdo c'est le meilleur de la semaine parlementaire. Chaque vendredi, un député et un sénateur analysent les temps forts de la semaine au Sénat et à l'Assemblée nationale.Cette semaine, Kathia Gilder (LCP-AN) et Alexandre Poussart (Public Sénat) reçoivent Ian Brossat, sénateur communiste de Paris et Pieyre-Alexandre Anglade, député “Ensemble pour la République” des Français établis hors de France et président de la commission des affaires européennes.Au programme, la situation internationale, qui s’invite au Parlement, et les zones à faibles émissions, qui ont été supprimées mardi à l’Assemblée nationale au cours de l’adoption du projet de loi de simplification. Les bombardements d’Israël sur l’Iran et la riposte du pays inquiètent les élus français qui demandent à François Bayrou un débat dans l’hémicycle sur la situation au Moyen-Orient. Concomitamment, le 18 juin, le président du Parlement ukrainien Rouslan Stefantchouk était présent au Sénat pour s’exprimer dans l’hémicycle et solliciter l’aide de la France.Les zones à faibles émissions, qui restreignent la circulation des véhicules les plus polluants dans les villes, ont été supprimées par les députés dans le projet de loi de simplification. Une mesure de santé publique qui est décriée car elle pénalise les propriétaires de véhicules les plus polluants. Année de Production :
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00:00Générique
00:00Bonjour à tous, ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro de Parlement Hebdo,
00:13l'émission qui vous fait revivre les temps forts de la semaine au Parlement.
00:16Et oui, Katia, et comme chaque semaine, nous vous proposons un débat entre un député et un sénateur
00:20et cette semaine, nous accueillons Pierre-Alexandre Anglade. Bonjour.
00:23Bonjour.
00:23Vous êtes député ensemble pour la République des Français établis hors de France
00:26et président de la Commission des Affaires Européennes de l'Assemblée Nationale.
00:29Face à vous, Yann Brossat, bonjour.
00:31Bonjour.
00:31Vous êtes sénateur communiste de Paris et porte-parole du Parti communiste français.
00:35Et vous débattrez de l'actualité internationale qui préoccupe les parlementaires
00:40avec deux conflits majeurs, la guerre entre Israël et l'Iran et la guerre en Ukraine
00:44alors que le président de la RADA, le Parlement ukrainien,
00:47était en visite au Sénat et à l'Assemblée Nationale
00:50pour remercier la France de son aide à la résistance ukrainienne.
00:53Et puis cette semaine, l'Assemblée Nationale a voté la suppression des zones à faible émission
01:00qui interdisent la circulation des véhicules les plus polluants dans certains centres-villes.
01:04La mesure avait été ajoutée par le RN et la droite dans le projet de loi de simplification économique.
01:11Mais d'abord, deux conflits majeurs au cœur du Parlement.
01:14Cette semaine, le récit de Fabien Récard.
01:15Les questions au gouvernement, largement dominées par la guerre déclenchée par Israël contre l'Iran,
01:25symptôme pour le sénateur écologiste Guillaume Gontard d'un monde où le droit international est piétiné.
01:31Au nom du droit, nous dénonçons la guerre préventive déclenchée hors de tout cadre multilatéral par Israël
01:38contre le régime des Mola qui menace de dégénérer.
01:42Le en même temps diplomatique de la France est insupportable.
01:46Face à vos alternoiements, nous exigeons à nouveau la tenue d'un débat 50-1 au Parlement
01:51sur la situation au Moyen-Orient.
01:53Prise à partie, François Bayrou a tenté de défendre la position de la France,
01:58qualifiant d'inacceptable ce qui se passe à Gaza,
02:01mais ne condamnant pas les frappes israéliennes contre Téhéran.
02:05L'Iran a dit à de multiples, j'allais dire innombrables reprises,
02:10que le but de son armement nucléaire, c'était de détruire Israël.
02:15Le gouvernement israélien, je comprends qu'il ait eu un souci énorme,
02:20avoir à ses portes un risque aussi considérable que celui-là, qui menace sa survie.
02:27D'une guerre à l'autre, un peu plus tôt dans l'hémicycle,
02:30Ruslan Stéphane Chouk était longuement applaudi.
02:33Le président du Parlement ukrainien a lancé un nouvel appel à poursuivre et amplifier l'aide militaire envers son pays.
02:39J'aimerais que nos partenaires défendent l'Ukraine avec autant d'acharnement que la Russie veut détruire l'Ukraine.
02:51Si la démocratie mondiale l'emporte, c'est la paix et la prospérité qui attendent et l'Ukraine et l'Europe.
02:57Et si c'est la tyrannie russe que Dieu nous en préserve, c'est la ruine et la mort.
03:06Une intervention prononcée au lendemain d'un G7 marqué par les divisions entre les Américains et les Européens
03:12et qui rend le soutien américain à l'Ukraine plus incertain que jamais.
03:16Yann Brossin, on commence par la guerre d'Israël contre l'Iran.
03:19Est-ce que la France doit soutenir Israël dans ce conflit ?
03:22Certainement pas. La France aurait tort de soutenir Israël.
03:25D'ailleurs, je suis frappé par le fait que les arguments avancés par Benyamin Netanyahou,
03:30par le gouvernement israélien pour justifier cette offensive contre l'Iran, changent chaque jour.
03:35Un jour, c'est pour nous expliquer qu'ils interviennent parce que l'Iran disposerait de la bombe.
03:41Un jour, ils nous expliquent que c'est pour se venger du 7 octobre.
03:44Chaque jour, les arguments avancés évoluent.
03:47La réalité, c'est que Benyamin Netanyahou a trouvé là une excellente occasion de détourner le regard du monde entier
03:54de ce qui se passe à Gaza vers un autre front.
03:58C'est ça la réalité, avec d'ailleurs des effets très concrets.
04:01C'est que la France devait participer à l'organisation d'une conférence internationale
04:05qui devait aboutir à la reconnaissance enfin de la Palestine, notamment par la France,
04:11et qu'au final, cette conférence a été reportée.
04:13Donc Benyamin Netanyahou a réussi son coup, et je regrette que d'une certaine manière, la France lui ait permis de le faire.
04:19Alors justement, Pierre-Alexandre Anglade, cette guerre préventise menée hors du droit international,
04:24est-ce qu'elle est légitime face à une menace nucléaire iranienne très réelle ?
04:29Moi, je considère que l'Iran représente une menace existentielle pour Israël, pour l'Europe, pour la France,
04:37qu'elle est une puissance, et je parle du régime, je ne parle pas évidemment du peuple iranien,
04:41mais qu'elle est une puissance de déstabilisation régionale à travers le soutien qu'elle a pu apporter au Hezbollah,
04:46au Hamas, au Houthi, au Yémen, mais que rien ne sera réglé en Iran et dans la région par la force
04:53et par les bombardements que mène aujourd'hui Israël.
04:56Et donc, il y a eu maintenant quelques jours de cela la volonté des Israéliens de mettre un terme
05:01au programme nucléaire et balistique iranien, mais on se rend compte qu'aujourd'hui,
05:05les frappes que mène Israël ne se cantonnent pas simplement à ce projet nucléaire
05:11et que les frappes qui touchent aujourd'hui l'Iran sont plus larges que cela.
05:15Et donc, dans ce contexte, la désescalade est une urgence, les frappes doivent cesser.
05:19Donc c'est un prétexte de cette menace nucléaire ?
05:21Je ne dis pas que c'est un prétexte, puisque c'est un problème larvé maintenant depuis des décennies.
05:26Les Européens ont entamé de nombreuses négociations avec les Américains.
05:30Un accord avait été trouvé en 2015.
05:32Les Américains ont fait le choix de sortir de l'accord qui avait été trouvé il y a de cela quelques années.
05:37Et donc, il faut retrouver très rapidement le chemin des négociations
05:40parce qu'il n'y aura pas de solution au nucléaire iranien par la force.
05:44La seule solution que l'on peut trouver de manière durable
05:46pour assurer la sécurité d'Israël de la région, de l'Europe et de la France,
05:49c'est à travers la négociation.
05:50Yann Brossat, solution diplomatique encore possible ?
05:53Oui, bien sûr.
05:54Mais effectivement, un accord avait été signé en 2015,
05:56qui avait d'ailleurs été remis en cause par Trump lors de sa première élection à la présidence des États-Unis.
06:01Et donc, c'est ce chemin-là, le chemin de la négociation qu'il faut reprendre.
06:04Mais je voudrais vraiment insister sur un point.
06:06Personne ne nous fera croire qu'Israël, que Benjamin Netanyahou,
06:10qui est un chef de gouvernement raciste, suprémaciste,
06:14défend les libertés dans le monde.
06:17En l'occurrence, Israël, par exemple.
06:20Personne ne le dit.
06:21Israël dispose de la bombe.
06:22Israël a refusé de signer le traité de non-prolifération.
06:27Israël ne l'assume pas, mais c'est la réalité.
06:28Vous savez quand même qu'un citoyen israélien,
06:31qui était ingénieur nucléaire,
06:33a été condamné à 18 ans de prison,
06:35dont 11 à l'isolement,
06:37parce qu'il a révélé qu'Israël disposait de la bombe.
06:40Finalement, vous mettez Benjamin Netanyahou et les Molaïs iraniens sur le même plan.
06:43Mais d'ailleurs, idéologiquement,
06:45un certain nombre de ministres du gouvernement de Benjamin Netanyahou
06:48sont des ultra-orthodoxes qui ne réservent pas un meilleur sort aux femmes
06:53que les Mola iraniens.
06:55Ce sont ces idéologies-là qui sont dangereuses et qu'il faut combattre.
06:58En tout cas, il ne faut pas avoir la moindre mensuétude
07:01à l'égard du gouvernement israélien qui commet un génocide à Gaza
07:05et que nous avons laissé bénéficier d'une forme d'impunité
07:08depuis maintenant 20 mois.
07:09Il est temps que ça s'arrête.
07:10Pierre-Alexandre Anglade, est-ce que vous diriez aussi
07:12que finalement ce sont deux régimes extrémistes
07:14avec une tendance religieuse qui s'affrontent ?
07:16Non, je ne mettrai pas sur le même plan l'Iran des Mola
07:19et Israël qui est une démocratie.
07:22Moi, je condamne et je combats la politique menée
07:25par le gouvernement d'extrême droite
07:26qui est celui de Benjamin Netanyahou.
07:27Il n'y a aucune ambiguïté.
07:29Et l'horreur qui est celle de l'intervention de Tsaal
07:32dans la bande de Gaza, il faut le dire de manière absolument claire
07:36et sans ambiguïté.
07:38Ce qui se passe à Gaza est une honte.
07:41Voir des femmes, des enfants, des civils innocents
07:43qui sont affamés, comme c'est aujourd'hui le cas.
07:45Les images qui nous viennent quotidiennement de Gaza ne sont pas acceptables.
07:48Et en même temps, reconnaître qu'Israël a vécu le plus grand pogrom
07:52depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale
07:54et que le Hamas est un mouvement terroriste
07:56qui se sert des civils dans son combat contre Israël.
07:59Tout cela est très compliqué et très imbriqué.
08:01C'est pour ça qu'il faut défendre le droit international
08:03et que la France, à aucun moment, n'a soutenu ou encouragé
08:07les frappes menées par Israël sur l'Iran.
08:10Et de la même manière, il faut dire que les missiles iraniens balistiques
08:14qui aujourd'hui s'écrasent sur les populations civiles israéliennes
08:18doivent être dénoncés et condamnés de la même manière.
08:21Et donc, le seul chemin dans ce moment où tout est confus,
08:23où nous avons une forme de fuite en avant, d'escalade, de brutalité de toutes parts,
08:27c'est celui du retour à la discussion, à la négociation.
08:30Et c'est ce que les Européens, et notamment la France, essayent de faire.
08:32– Alors, on n'y est pas pour l'instant, on parle d'une éventuelle intervention américaine.
08:38Si les États-Unis interviennent, est-ce que ce ne serait pas l'occasion,
08:42en même temps, de faire tomber le régime des extrémistes des Mollins ?
08:46– Ce serait une folie de s'engager dans une escalade comme celle-là.
08:50D'ailleurs, vous le voyez bien depuis tout à l'heure,
08:52les arguments qu'on avance évoluent de minute en minute.
08:55Maintenant, il s'agirait d'intervenir pour faire tomber le régime des Mollins.
09:00On l'a bien vu, intervenir de cette manière-là pour faire tomber un régime,
09:04ça ne fonctionne pas.
09:04Qu'on apporte notre soutien aux opposants en Iran, c'est une nécessité absolue.
09:09Qu'on intervienne de l'extérieur pour faire tomber un régime,
09:12je ne pense pas que ce soit une solution.
09:13Mais je voudrais revenir sur ce que disait mon collègue,
09:15et qu'à certains égards, j'approuve.
09:17Oui, il faut que la France défende le droit international,
09:20notamment vis-à-vis de Benyamin Netanyahou.
09:22Mais quel moyen de pression nous donnons, nous,
09:25pour faire en sorte que le droit international soit respecté,
09:28notamment à Gaza ?
09:29Quand vous voyez qu'il a fallu 7 jours
09:30pour que nous appliquions des sanctions contre la Russie
09:33après l'invasion de la Crimée,
09:35et que nous en sommes à 20 mois,
09:37et qu'il n'y a pas eu la moindre sanction contre le gouvernement israélien,
09:42mais parce qu'il y a une forme de lâcheté des gouvernements occidentaux
09:45vis-à-vis du gouvernement de Benyamin Netanyahou.
09:48Une lâcheté.
09:48Et une fois de plus, il ne s'agit pas de remettre en cause
09:50le droit à l'existence d'Israël.
09:52Il s'agit simplement de garantir le droit à l'existence d'un peuple,
09:56le peuple palestinien,
09:57qui depuis des décennies vit sans avoir la possibilité
10:00de bénéficier d'un État.
10:01Dernière question sur cette guerre Iran-Israël,
10:04Pierre-Alexandre d'Anglade.
10:05Est-ce que finalement, c'est Donald Trump
10:06qui a la clé de l'issue de ces affrontements ?
10:09Je ne suis pas sûr.
10:10Je crois qu'il y a encore une fenêtre d'opportunité pour stopper l'engrenage de la guerre,
10:16l'engrenage de la violence, que le cessez-le-feu est possible
10:20et que les négociations doivent prévaloir pour empêcher l'Iran d'obtenir la bombe nucléaire,
10:26de poursuivre son projet de missiles balistiques,
10:28son projet d'armes qui menace toute la sécurité régionale,
10:33et que nous n'y arriverons que par la négociation.
10:36Et que ce que fait Israël en s'en prenant à l'Iran par la force
10:39et en voulant quelque part aller plus loin que le simple programme nucléaire,
10:43en voulant changer le régime,
10:45puisque aujourd'hui nous avons des déclarations de représentants du gouvernement israélien
10:48qui nous disent de manière très claire
10:49que l'objectif est peut-être d'éliminer le guide suprême romainais,
10:53et bien cela est une impasse et mènerait à la déstabilisation
10:56et à l'embrasement de ce que la région est donc,
10:58à de l'instabilité à nos frontières immédiates,
11:00parce que ça peut paraître loin pour nos concitoyens qui nous écoutent.
11:02Mais en réalité le Proche-Orient, ce sont nos frontières,
11:05c'est très proche de nous.
11:06Et donc si ce régime, qui était un régime inique, barbare,
11:09venait à tomber, ce serait vraisemblablement une grande déstabilisation pour la région,
11:12comme nous l'avons connu en Libye, comme nous l'avons connu en Irak,
11:14comme nous l'avons connu en Afghanistan.
11:15– Alors une autre guerre est aux portes de l'Europe,
11:18la guerre de Vladimir Poutine en Ukraine.
11:21Le président de la Rada, le Parlement ukrainien,
11:24était cette semaine à l'Assemblée et au Sénat,
11:27il a remercié la France pour son soutien.
11:30Est-ce que la France, Yann Brossat, doit continuer à soutenir militairement l'Ukraine
11:35face à Vladimir Poutine ?
11:37– Oui bien sûr, en l'occurrence il y a un agresseur, la Russie,
11:40un agressé, l'Ukraine et notre devoir est de nous tenir aux côtés de l'Ukraine.
11:45Il n'y a aucune ambiguïté là-dessus.
11:46– Sans envoyer des troupes, mais enfin en tout cas en contribuant financièrement
11:52à l'armement de l'Ukraine.
11:54Ça oui bien sûr, et d'ailleurs nous l'avons dit depuis le début,
11:58simplement permettez-moi là aussi de constater qu'il y a un deux poids de mesure
12:01dans le respect du droit international qui me paraît choquant,
12:04et vous avez bien fait d'ailleurs de parler à la fois de la Palestine
12:07en début d'émission et maintenant de l'Ukraine,
12:09parce que le décalage paraît quand même monstrueux, monstrueux.
12:13On apporte notre soutien à l'Ukraine et on a raison de le faire,
12:16et nous laissons crever la Palestine.
12:17C'est quand même ça la réalité que les Français constatent,
12:20parce qu'elle est sous nos yeux.
12:22C'est la réalité.
12:23Et donc à un moment donné, on ne peut pas avoir deux poids de mesure,
12:26sinon on décrédibilise l'ensemble de notre politique.
12:28– Pierre-Alexandre Anglade, il y a deux poids de mesure
12:30entre notre soutien qui est très fort à l'Ukraine face à l'agression russe,
12:35et ce qui se passe à Gaza,
12:37et un peu l'immobilisme des Européens face à cette guerre à Gaza.
12:41– Je ne veux pas faire d'équivalence entre les conflits.
12:44Tous les conflits sont évidemment terribles et brutaux,
12:47et on voit bien que de part et d'autre,
12:49ce sont d'abord des civils innocents
12:50qui sont les victimes des bombes des différentes armées.
12:54Et pendant que le regard du monde est concentré
12:58sur ce qui se passe au Proche-Orient,
13:00la Russie continue d'écraser l'Ukraine sous les bombes.
13:03Chaque jour, nous voyons des civils innocents à Kiev
13:06et partout sur le territoire ukrainien,
13:08être les victimes des soudards de Poutine.
13:11Je rappelle une chose, pourquoi est-ce que l'Ukraine a été attaquée ?
13:14Non pas pour ce qu'elle fait, elle n'agresse, il ne menace personne.
13:17Elle est attaquée pour ce qu'elle est,
13:19c'est-à-dire un pays libre, démocratique,
13:21et qui a fait le choix de se tourner vers l'Europe.
13:22Et au fond, si nous laissons tomber l'Ukraine,
13:25si nous disions, cela ne nous importe peu,
13:27c'est au marge de l'Europe,
13:29et au fond, que les Ukrainiens se débrouillent.
13:32La Russie de Vladimir Poutine viendrait évidemment
13:36à s'emparer de l'ensemble de l'Ukraine
13:37et viendrait très rapidement tester
13:38les frontières de l'Union Européenne,
13:41de pays avec lesquels nous sommes engagés
13:43dans un processus politique commun,
13:44et alors, nous ne connaîtrions plus la paix,
13:46la liberté et la prospérité telle que nous la connaissons
13:49en France et en Europe,
13:50depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale
13:51ou la chute du mur de Berlin.
13:54Et donc, ce conflit, quelque part,
13:55est un conflit aussi existentiel
13:57pour notre paix et pour notre sécurité,
13:59à nous aussi, Français.
14:00Conflit existentiel pour notre paix,
14:02et qu'on ait besoin de défendre nos valeurs,
14:05le droit international, je l'approuve parfaitement.
14:07Simplement, je maintiens qu'il y a un deux poids, deux mesures
14:09qui est choquant.
14:10Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui,
14:11un maire peut afficher le drapeau de l'Ukraine sur sa mairie
14:13et que s'il affiche un drapeau de la Palestine,
14:16dans les deux jours, il a un courrier du préfet
14:18qui lui demande de le retirer.
14:19Je pense au maire de Gennevilliers, par exemple,
14:21dans les Hauts-de-Seine,
14:21qui a encore reçu un courrier cette semaine.
14:23Qu'est-ce qui justifie ça ?
14:24Est-ce que ce qui se passe en Palestine est moins important ?
14:27Est-ce que les Palestiniens sont des sous-humains
14:29dont on devrait ignorer l'existence ?
14:32Je ne le pense pas.
14:32On parle quand même de 60 000 morts,
14:34selon la revue The Lancet,
14:35des femmes, des enfants.
14:37Une situation où on prive d'aide alimentaire
14:40des populations entières.
14:42Et donc, je pense que si on défend le droit international,
14:44si on défend des valeurs humanistes,
14:46on doit les défendre partout.
14:48Alors, on va revenir en France à l'Assemblée nationale.
14:50Pour parler d'un sujet qui fâche les ZFE,
14:53les zones à faible émission,
14:54les députés ont voté leur suppression
14:56dans le cadre du projet de loi de simplification économique.
15:00Le récit de Stéphanie Despierre.
15:05Une loi pour simplifier,
15:07devenue très compliquée.
15:10Déposée en avril 2024 par le gouvernement Attal,
15:13votée au Sénat,
15:14elle est percutée par la dissolution,
15:16puis la censure.
15:17À l'Assemblée,
15:18le calendrier des discussions est morcelé,
15:21l'hémicycle souvent clairsemé.
15:23Les députés remanient largement la loi.
15:25Les ZFE,
15:26les zones à faible émission
15:27qui ne figuraient pas dans le projet initial,
15:30vampirisent les débats.
15:31Les députés LR et RN
15:33parviennent à les supprimer.
15:35Remettre en cause les ZFE,
15:37c'était en plus remettre en cause
15:39le dogme de l'écologie punitive.
15:42Au Rassemblement national,
15:43nous choisissons la liberté.
15:45Nous vôterons donc
15:46pour la simplification de la vie économique
15:48et contre les ZFE.
15:49Main dans la main,
15:50la droite et l'extrême droite
15:51ont tenté de détricoter
15:52le droit de l'environnement.
15:53À côté d'une Macronie absente.
15:56Et quand elle était là,
15:57éclatée entre complicité
15:59et timide défense.
16:00Supprimer les ZFE sans alternative,
16:03c'est faire fi
16:03de la question de la qualité de l'air.
16:05Et je vais vous le dire,
16:06ce sont les plus vulnérables
16:07qui sont attaqués
16:08sur ce terrain-là.
16:09Le camp d'Emmanuel Macron
16:10ne veut pas laisser défaire
16:11tout ce qu'il a fait depuis 2017.
16:13Bien qu'instigateur du texte,
16:15le groupe de Gabriel Attal
16:16décide donc,
16:17après de longues hésitations,
16:19de voter contre.
16:20C'est devenu un fourre-tout,
16:21un projet disloqué
16:22et vidé de sa cohérence
16:23par les conséquences
16:24d'alliances contraires.
16:26Notre vote contre de ce texte
16:27n'est ni un reniement
16:27ni un refus de la simplification.
16:29Tous les députés macronistes
16:30n'ont pas suivi la consigne.
16:32Avec cette déperdition de voix
16:33et le vote favorable
16:35d'Horizon et du Modem,
16:37le texte est finalement adopté.
16:38Pour 275 contre 252,
16:42l'Assemblée nationale a adopté.
16:45Le RN, pourtant dans l'opposition,
16:47exulte, tout comme les Républicains.
16:50Prochaine étape,
16:51la commission mixte paritaire
16:53en septembre.
16:54L'avenir des ADFE
16:55se jouera à ce moment-là.
16:58Alors si on n'est pas bien réveillé,
16:59on a du mal à comprendre.
17:01Ce vote illustre un peu
17:02les contradictions qu'on observe
17:03à l'Assemblée nationale.
17:04Vous, par exemple,
17:05Pierre-Alexandre Anglade,
17:06vous avez voté contre un texte
17:07pourtant déposé en 2024
17:09par Gabriel Attal
17:10de votre famille politique.
17:12Est-ce que c'est cohérent ?
17:13Oui, c'est extrêmement cohérent
17:14à partir du moment
17:15où le texte initial
17:16qui avait été déposé à l'époque
17:17par l'ancien Premier ministre
17:18visait à simplifier la vie économique
17:19et donc, quelque part,
17:21à faciliter la capacité
17:23d'entreprendre
17:23et puis à éliminer
17:25un certain nombre de pesanteurs
17:26qui pouvaient exister
17:26sur la vie économique du pays.
17:28Mais ce texte n'avait pas
17:29pour objectif de renoncer
17:31à tous les progrès écologiques
17:33et environnementaux
17:33qui ont pu être entérinés
17:34ces dernières années.
17:35Et on voit une espèce
17:37de détricotage méthodique
17:38initié par le Rassemblement National
17:40avec le soutien du Parti
17:41des Républicains
17:41à l'Assemblée Nationale
17:43qui vise à revenir
17:43sur les zones à faible émission,
17:45le zéro artificiation nette
17:46avec le ZAN,
17:48la loi du plomb...
17:48Les Républicains qui sont d'ailleurs
17:49vos alliés au sein du socle commun.
17:51Oui,
17:52mais dans une forme
17:53de coalition gouvernementale
17:55parce que les circonstances politiques
17:56l'exigent.
17:57Mais vous voyez,
17:57vous me parliez du socle commun.
17:59Moi, j'ai plutôt le sentiment
17:59que le socle commun,
18:00aujourd'hui,
18:01c'est entre le Rassemblement National
18:02et les Républicains
18:03avec le trait d'union
18:03qui s'appelle l'UDR
18:04plutôt qu'avec Ensemble pour la République
18:07ou le Modem.
18:08C'est ça la réalité aussi
18:09de l'Assemblée.
18:10On voit bien qu'il y a,
18:11au fond,
18:12plus de choses
18:12qui nous séparent
18:13avec les Républicains
18:14que plus de choses
18:14qui nous rassemblent aujourd'hui.
18:15Et donc,
18:15il y a un gouvernement
18:17qui est aujourd'hui
18:18en responsabilité
18:19au nom de la stabilité
18:20du pays,
18:22mais je mesure quotidiennement
18:24dans les faits
18:24et dans l'hémicycle
18:25de l'Assemblée Nationale
18:26que cela fonctionne
18:27de moins en moins.
18:27Mais le bloc commun
18:29a du plomb dans l'aile
18:30un peu quand on voit ça.
18:31Vous pouvez continuer.
18:31Comment vous pouvez continuer
18:32à gouverner avec les Républicains
18:33alors qu'ils sont alliés au RN ?
18:35C'est ce que vous dites.
18:36En tout cas,
18:36dans des votes
18:37à l'Assemblée Nationale.
18:38Concrètement, dans des votes.
18:39Et voyez,
18:40quand vous montriez
18:40un extrait à l'instant
18:41où vous voyez
18:42les députés du Rassemblement National
18:44exulter avec les députés
18:46du parti Les Républicains
18:47sur des reculs environnementaux,
18:49je trouve ça inacceptable
18:50et honteux.
18:51Et donc, moi,
18:51je condamne avec la plus grande force
18:53la dérive du parti Les Républicains
18:56en matière d'environnement
18:57qui amène droit
18:58notre pays dans le mur
18:59au moment où nous vivons
19:00des épisodes caniculaires
19:01qui sont les pires
19:02que nous ayons connus
19:03depuis très longtemps.
19:04Comment vous regardez
19:04ce vote qui a eu lieu
19:05à l'Assemblée Nationale
19:07et puis ce bloc commun
19:08qui a l'air de se fissurer ?
19:10D'abord,
19:11pour dire les choses
19:12de manière tout à fait honnête,
19:13je pense que le gouvernement
19:14lui-même
19:15a contribué
19:16à ce fiasco
19:17en supprimant
19:18la prime à la conversion
19:19dans le cadre du budget 2025.
19:20Vous pouvez évidemment
19:21mettre en place
19:22un certain nombre
19:23de restrictions
19:24pour des véhicules polluants.
19:25Vous avez dans le même temps
19:26besoin d'un accompagnement social
19:28qui permette aux personnes
19:29souvent les plus modestes
19:30qui ont des véhicules
19:31anciens et polluants
19:32de se procurer
19:33un véhicule propre.
19:35Donc, de mon point de vue,
19:36il faut profiter
19:37de la situation
19:37dans laquelle nous sommes
19:38maintenant à l'issue
19:39de ce vote
19:39pour remettre tout ça à plat
19:41et regarder comment on réussit
19:42à la fois
19:43à mener le combat écologique
19:44et je partage ce qu'a dit
19:45mon collègue
19:46qui est absolument indispensable
19:48on le voit
19:48avec les températures
19:49et dans le même temps
19:50mener le combat
19:52pour la justice sociale.
19:53Sinon, ce sont des mesures
19:54qui finissent par se retourner
19:55contre les plus modestes.
19:56pour rétablir
19:57une vraie prime à la conversion
19:58notamment pour l'achat
20:00de véhicules
20:00d'occasion
20:01pas trop cher
20:03qui permettent
20:04du même coup
20:05aux classes populaires
20:06de s'acheter
20:06un nouveau véhicule
20:08et de garantir
20:08leur droit à la mobilité.
20:09Il y a toujours un bonus écologique
20:10quelques milliers d'euros
20:11mais qui a été considérablement réduit
20:14alors que le malus
20:15lui a été considérablement augmenté.
20:17Donc, vous voyez
20:17on a besoin
20:18à mon avis
20:19de remettre tout ça à plat
20:20mais c'est exactement
20:20le même sujet
20:21qu'on a sur l'isolation
20:22des logements.
20:23On a interdit
20:24les passoires thermiques
20:25et on a tout le débat
20:27en ce moment
20:27sur la diminution
20:28voire la mise en pause
20:30de ma prime Renault.
20:30Vous ne pouvez pas d'un côté dire
20:32on ne loue plus
20:32les passoires thermiques
20:33et dans le même temps
20:34ne pas permettre aux propriétaires
20:35de faire les travaux
20:36qui leur permettent
20:37de mettre aux normes
20:38leur logement.
20:39Sinon, la seule conséquence
20:39que ça a
20:40c'est qu'on réduit
20:40l'offre locative.
20:41Donc, on a besoin
20:42de tenir à la fois
20:43le fil de l'écologie
20:44et le fil de la justice sociale.
20:45Sur ces ZFE,
20:47ces zones à faible émission,
20:48est-ce que vous comprenez
20:49Pierre-Alexandre Anglade
20:50que pour une partie
20:51des Français
20:51qui n'ont pas les moyens
20:52de s'offrir
20:53des voitures peu polluantes
20:55ça constitue
20:55une injustice économique ?
20:57Mais vous avez absolument raison
20:58et je comprends
21:00les motivations
21:01qui peuvent être parfois
21:01portées par certains
21:03de mes collègues
21:04qui expliquent
21:04que les ZFE
21:05au fond
21:05ce serait injuste
21:06parce qu'elles viendraient
21:07discriminer
21:07celles et ceux
21:08qui sont les plus modestes
21:09d'entre nous
21:10et qui n'ont parfois
21:10pas les moyens
21:11de changer de véhicule
21:13et donc il y a des dispositifs
21:14qui existaient
21:14qui ont parfois été supprimés
21:15ça vient d'être évoqué
21:16par mon collègue
21:17et donc il faut évidemment
21:17tout remettre à plat
21:18pour le repenser
21:19mais dans le même temps
21:20ceux qui aujourd'hui
21:22souffrent le plus
21:23de la pollution
21:24des effets
21:25des particules fines
21:26ce sont les Français
21:27les plus modestes
21:28qui souvent vivent
21:29en bordure de grands axes routiers
21:30quand vous êtes en région parisienne
21:32au bord du périphérique
21:33parfois de grandes rues
21:34qui polluent beaucoup
21:36et donc ce sont ceux-là
21:37les premières victimes
21:38ce ne sont pas celles et ceux
21:39qui ont les moyens
21:39et qui vivent dans les plus beaux quartiers
21:41et qui sont parfois éloignés
21:43de ces grands axes routiers
21:45et donc c'est une question
21:46qui est compliquée
21:46mais moi je pense
21:47qu'il ne faut surtout pas
21:48revenir sur des avancées importantes
21:51qui ont parfois été difficiles
21:52à obtenir
21:53qui ont été très contestées
21:54mais qui vont dans le sens
21:55de la lutte pour la planète
21:56qui est aujourd'hui
21:57la première urgence
21:58qui devrait tous nous animer
21:59et on voit bien
22:00que ça devient un sujet secondaire
22:01dans le débat politique en France
22:02et pas qu'en France d'ailleurs
22:03parce qu'il y a ce mouvement
22:04qui est amorcé
22:05qui nous vient des Etats-Unis
22:06mené par Donald Trump
22:08et qui est repris
22:09par un certain nombre
22:09de responsables politiques
22:10au Rassemblement National
22:11à l'UDR avec Eric Ciotti
22:13chez LR avec Bruno Retailleau
22:15Donc on voit que vous êtes attaché
22:16à ce dispositif
22:16des zones à faible émission
22:17Yann Brossal
22:18le gouvernement de François Bayrou
22:19proposait lui
22:19un compromis
22:20c'est-à-dire laisser
22:22ces ZFE obligatoires
22:24dans les villes de Paris
22:24et Lyon
22:25mais les rendre facultatives
22:26dans les autres métropoles
22:27de plus de 150 000 habitants
22:28qui sont concernés
22:29par le dispositif
22:30ça pourrait être un compromis
22:31un assouplissement
22:32de cette mesure ?
22:32On peut tourner les choses
22:33dans tous les sens
22:34elles ne seront acceptables
22:35socialement
22:36si elles vont de pair
22:37avec un vrai accompagnement social
22:38si je prends une ville
22:39comme la mienne Paris
22:40qui pour le coup
22:40depuis 10 ans
22:41a réussi à diviser par 2
22:43le niveau de la pollution
22:44nous l'avons fait comment ?
22:45Bien sûr par des mesures
22:46de restriction
22:47une restriction de la place
22:48de la voiture
22:48qui nous a parfois été reprochée
22:50mais dans le même temps
22:51avec un développement
22:52des transports en commun
22:53avec la gratuité
22:55des transports en commun
22:55pour les personnes âgées
22:57et pour les jeunes
22:57de moins de 18 ans
22:58ça ce sont des mesures
23:00qui ont été mises en oeuvre
23:01et bien si on a été capable
23:02de le faire à Paris
23:03on doit être capable
23:03de le faire ailleurs
23:04mais il faut cet accompagnement social
23:06sinon inévitablement
23:07ça se retourne contre
23:08les plus fragiles
23:09contre ceux qui ont des petits revenus
23:10et qui n'ont pas la possibilité
23:11d'acheter un véhicule neuf
23:12Pierre-Alexandre Anglade
23:14vous évoquiez ce mouvement
23:15qui est venu des Etats-Unis
23:17de remise en cause
23:17un peu de l'écologie
23:19en même temps
23:19en France
23:20le gouvernement envisage
23:21d'arrêter le financement
23:22du bonus écologique
23:24plusieurs milliers d'euros
23:25pour acheter un véhicule propre
23:26cela veut dire
23:27que l'Etat fait des économies
23:28sur les aides
23:29à la transition énergétique
23:30il faudra faire des économies
23:32de toute manière
23:32dans le prochain budget
23:33on sait qu'on connait
23:34la situation économique
23:35et financière du pays
23:36et donc il y aura des choix
23:37difficiles à faire
23:38moi je ne suis pas favorable
23:40à ce qu'on revienne
23:40sur les dispositifs
23:42qui permettent
23:43de poursuivre
23:45la transition écologique
23:47et climatique
23:47qui est aujourd'hui une priorité
23:49moi dans mon premier mandat
23:50j'ai porté l'inscription
23:51dans la constitution
23:51de la préservation
23:53du climat
23:53et de la biodiversité
23:54pour en faire
23:55une norme
23:56qui ne permette pas
23:57au gouvernement successif
23:59de revenir
23:59sur les grandes avancées
24:00vous voyez
24:00les détricotages
24:01auxquels on assiste
24:02si on avait réussi
24:02à faire voter
24:03cette disposition
24:04dans la constitution
24:04nous ne serions peut-être
24:05pas là aujourd'hui
24:06donc je redéposerai
24:06vraisemblablement
24:07prochainement
24:07un texte dans ce sens
24:09on finit par un mot
24:10toujours sur l'énergie
24:11et sur l'écologie
24:12puisque Yann Brossette
24:12cette semaine
24:13les députés
24:14notamment avec les voix
24:15DLR et du Rassemblement
24:16National
24:17ont réussi à faire
24:18voter des mesures
24:19anti-renouvelables
24:20et pro-nucléaires
24:21c'est-à-dire un moratoire
24:22sur les éoliennes
24:23et une réouverture
24:24de Fessenheim
24:25est-ce que vous
24:26l'élu communiste
24:26qui est plutôt pro-nucléaire
24:27vous êtes satisfait
24:28de ce type de vote
24:29je suis favorable
24:32aux énergies
24:33non-carbonées
24:34donc je suis à la fois
24:35favorable au nucléaire
24:36et favorable
24:37aux renouvelables
24:38et je pense
24:38que la stupidité
24:40du raisonnement
24:41dont vous venez de parler
24:42qui n'est pas le vôtre
24:43mais qui est celui
24:45des parlementaires
24:46en question
24:46c'est d'opposer
24:47les deux
24:48on a à la fois
24:49besoin pour se débarrasser
24:50des énergies carbonées
24:51du nucléaire
24:52et on a besoin
24:53d'énergie renouvelable
24:54les deux
24:55et les opposer
24:55à mon sens
24:56c'est totalement stupide
24:58vous voterez pour
24:59la proposition de loi
25:00de programmation
25:01de l'énergie
25:02que vous avez dit
25:02cette semaine
25:03qui a été complètement modifiée
25:04au moment où on se parle
25:06je ne sais pas
25:07puisque vous avez évoqué
25:10quelques-uns des votes
25:11avec des reculs
25:12pour lesquels je me suis opposé
25:14dans l'hémicycle
25:15mais c'était un examen
25:16relativement chaotique
25:17à l'Assemblée nationale
25:18et donc des amendements
25:19ont été votés
25:19dans tous les sens
25:20donc nous devons prendre
25:21le temps de nous poser
25:21de nous regarder
25:22ce qui a été
25:23mais en l'état
25:24notamment le vote
25:25sur le moratoire
25:26sur les énergies renouvelables
25:27ne me convient pas
25:28et donc il est possible
25:29que je vote contre
25:30rapidement pour finir
25:31est-ce que l'enjeu
25:32ce n'est pas aussi
25:32que les députés macronistes
25:33soient présents
25:34dans l'hémicycle
25:34pour faire passer
25:35les mesures écologiques
25:35vous avez raison
25:36il y a une exigence
25:37de présence
25:37de la part des parlementaires
25:38mais dans un débat
25:39qui était à un temps
25:40législatif programmé
25:41c'était assez confus
25:42et mes collègues
25:42sont larguement
25:43et merci à tous les deux
25:44d'avoir participé
25:45à ce débat
25:46merci beaucoup
25:46d'avoir suivi cette émission
25:47on se retrouve la semaine prochaine
25:48pour suivre les temps forts
25:50de l'actualité au Parlement
25:51ciao ciao
25:52Musique
25:54Musique
25:56Musique
25:58Musique
Recommandations
57:35
|
À suivre
57:32
25:55
52:32
1:28:14
52:16
1:27:58
1:33:17
1:36:37
1:17