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Les 24 et 25 juin, la mission d'information sénatoriale sur les services publics et les territoires ruraux recevait Françoise Gatel, ministre déléguée chargée de la Ruralité, du Commerce et de l'Artisanat, et Laurent Marcangeli, ministre de l'Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification. Les deux membres du gouvernement ont longuement abordé les difficultés d'accès aux services publics dans les territoires ruraux. Françoise Gatel a rappelé que "la ruralité, c'est 22 millions de Français et 88% des communes de France". La ministre considère que "le sentiment de déclassement ou d'abandon naît du sentiment d'éloignement ou de l'inexistence de services [publics]" et que "le vote de nos concitoyens a un lien extrêmement fort avec leur sentiment de proximité avec les services publics". Pour Françoise Gatel, "la ruralité qui est sans doute la plus en difficulté est la ruralité agricole qui est enclavée [...] c'est là où vous cumulez deux phénomènes extrêmement difficiles : une baisse démographique et un vieillissement de population". Laurent Marcangeli a également abordé la question de l'accès aux services publics dans les quartiers populaires, rappelant que "dans certains quartiers dits sensibles, les services publics sont partis".
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00:00:00Générique
00:00:00Bonjour à tous, vous êtes les bienvenus sur Public Sénat.
00:00:12Dans quelques secondes, vous allez pouvoir suivre une audition de la mission d'information
00:00:16qui s'intéresse aux services publics, comment faciliter l'accès et restaurer le lien de confiance avec les administrés.
00:00:22Ce sont les interrogations qui sont posées à Françoise Gattel, la ministre chargée de la ruralité,
00:00:26puis à Laurent Marcangeli, le ministre de l'Action publique, de la fonction publique et de la simplification.
00:00:32Mesdames et messieurs les sénateurs, je suis toujours très heureuse d'être ici
00:00:38et je veux vraiment vous remercier très sincèrement du travail que vous entreprenez sur un sujet qui a un effet extraordinaire
00:00:49puisque très souvent le vote de nos concitoyens a un lien extrêmement fort avec leur sentiment de proximité avec les services publics.
00:01:00Sachant que les services publics méritent d'être définis, donc j'en prendrai quelques-uns.
00:01:06En tout cas, vos travaux m'intéressent particulièrement.
00:01:09Et depuis le mois de octobre, j'ai entrepris dans le cadre de ma fonction à la ruralité un tour de France
00:01:17qui m'a conduit dans 40 départements et une évaluation très précise des différents plans en faveur de la ruralité
00:01:26en termes de services publics ou de services tout courts qui avaient été lancés par le gouvernement.
00:01:30D'abord l'agenda rural, puis le plan France Ruralité.
00:01:34Et nous avons présenté vendredi dernier dans les Vosges lors d'un comité interministériel à la ruralité
00:01:41à la fois l'analyse et le bilan de ces services, mais aussi un certain nombre de pistes
00:01:50qui, je crois, rentrent bien dans le champ de votre mission.
00:01:53Alors d'abord, la ruralité, c'est 22 millions de Français, 88% des communes de France.
00:01:59Et ce sont des ruralités, car il y a des ruralités qui vont bien, ce sont des ruralités résidentielles
00:02:05ou des ruralités touristiques qui se développent, y compris dans l'intérieur des terres, si je puis dire ainsi,
00:02:13depuis la Covid, où nos concitoyens ont envie de retrouver des espaces un peu d'évasion et de dépaysement.
00:02:21Et on a une ruralité qui est, une ruralité qui, aujourd'hui, est sans doute la plus en difficulté.
00:02:28C'est la ruralité dite agricole qui est enclavée.
00:02:33Là, vous cumulez deux phénomènes extrêmement difficiles, une baisse démographique, un vieillissement de population.
00:02:39Donc la ruralité est très diverse. En tout cas, l'enjeu de la proximité et de l'accès aux services publics est vraiment le sujet qui nous préoccupe.
00:02:53Alors, je parlerai de plusieurs services dits publics. On pourrait parler de santé, si vous êtes d'accord, d'éducation,
00:03:01puisque l'on va traiter de la question particulière des jeunes, de mobilité, mais aussi ce qu'on appelle traditionnellement les services administratifs.
00:03:11Et je voudrais y rajouter le commerce.
00:03:16Donc, on est d'accord sur ce fait que le sentiment de déclassement ou d'abandon naît du sentiment d'éloignement ou de l'inexistence de ces services
00:03:28et que ce qui se joue dans cette ruralité, c'est ce qu'on appelle le premier ou le dernier kilomètre,
00:03:36c'est-à-dire comment on permet à nos concitoyens, quel que soit l'endroit où ils vivent, d'avoir accès à des services dans des conditions qui sont raisonnables.
00:03:48Donc, on a, je le disais, des situations d'enclavement et d'inégalité, vous en parliez, puisqu'on sait qu'il y a ce qu'on appelle une fracture numérique,
00:03:57mais qui n'est pas le fait d'une génération, c'est-à-dire que ce n'est pas parce qu'on est jeune qu'on n'est pas handicapé par rapport aux formalités numériques,
00:04:08puisqu'on sait qu'autant l'usage d'un téléphone est plus que, comment dire, une habitude, c'est une addiction,
00:04:18il y a une aisance des jeunes pour l'usage du téléphone et des réseaux sociaux.
00:04:21Par contre, quand il s'agit d'accomplir des formalités numériques, on constate que les jeunes sont parfois plus en difficulté qu'un certain nombre d'adultes,
00:04:32et je ne parle pas des seniors.
00:04:33Alors, on peut peut-être démarrer par les jeunes ruraux, si vous êtes d'accord.
00:04:373 millions de jeunes vivent en ruralité,
00:04:43Et l'accès à l'ensemble des services et à la possibilité de ce que j'appelle un chemin de vie, c'est-à-dire une éducation, un choix de formation,
00:04:54c'est un vrai sujet qui doit nous préoccuper.
00:04:57On sait qu'en ruralité, le niveau d'enseignement est le même qu'en ville, jusqu'au collège.
00:05:08Et ensuite, c'est à partir du collège que les choses deviennent difficiles, car on se rend compte qu'il y a une vraie difficulté, parfois, pour aller au lycée,
00:05:18encore plus, naturellement, pour l'enseignement supérieur, et qu'il y a une orientation un peu plus rapide vers des formations professionnelles,
00:05:26et qu'un tiers des jeunes en difficulté scolaire sont des jeunes qui habitent dans des secteurs, dire, ruraux,
00:05:34sachant que je vous rappelle ce qu'est le secteur rural.
00:05:38Alors, on a aujourd'hui plusieurs dispositifs qui existent.
00:05:43On a ce qu'on appelle des territoires éducatifs ruraux,
00:05:46qui ont été mis en place dans le cadre du plan France Ruralité,
00:05:50et qui permettent d'offrir en ruralité aux jeunes
00:05:55un dispositif qui est non seulement axé sur l'école,
00:05:59mais qui est axé sur l'ensemble de services éducatifs,
00:06:03c'est-à-dire qu'il y a un encadrement, il y a aussi l'accès à la culture,
00:06:09et aujourd'hui, dans les territoires éducatifs ruraux, il y en a 200 de déployés,
00:06:15l'objectif, c'est de 300,
00:06:18et on a là quelque chose qui est extrêmement engageant,
00:06:26parce que pour les jeunes ruraux, il faut créer un écosystème
00:06:29qui leur donne la capacité de dépasser cette assignation à résidence
00:06:36qui est souvent intellectuelle ou culturelle, qu'ils connaissent.
00:06:41Donc, la ministre de l'Éducation a signé vendredi dernier,
00:06:46avec le président des maires ruraux,
00:06:50une nouvelle charte autour de l'école,
00:06:53vous le verrez, qui inclut des points extrêmement importants,
00:06:57puisque le sujet pour l'école, c'est la proximité.
00:07:00Vous savez que beaucoup d'enfants doivent supporter,
00:07:06je le dis ainsi, du transport scolaire,
00:07:10pour aller parfois à la maternelle,
00:07:12pour aller au collège, naturellement, au lycée,
00:07:15et on a là de vraies difficultés,
00:07:20et que les territoires ruraux,
00:07:21qui sont, on va dire, en quelque sorte,
00:07:23une mise à niveau culturel,
00:07:25permettent aux jeunes de s'affranchir
00:07:27du poids qu'ils se mettent eux-mêmes
00:07:31sur leur incapacité à se sentir à l'aise
00:07:35dans des formations supérieures.
00:07:37De la même manière,
00:07:38ont été créés des internats d'excellence.
00:07:41Les internats d'excellence
00:07:42sont une formule extrêmement intéressante.
00:07:45Aujourd'hui, il y a un taux d'occupation de 71%.
00:07:49Il s'agit de permettre à des jeunes
00:07:51qui se retrouvent handicapés
00:07:54par le temps de transport scolaire
00:07:59qui, parfois, dépasse leur ethnie
00:08:02quand vous êtes au lycée,
00:08:04de pouvoir améliorer leurs conditions
00:08:06d'apprentissage et de formation
00:08:08en étant dans ces internats d'excellence,
00:08:10qui sont des internats où on offre aussi aux enfants
00:08:14un certain nombre de dispositifs éducatifs.
00:08:20Enfin, pour terminer sur le sujet de l'école
00:08:22et de la formation,
00:08:24je voudrais parler de la nécessité
00:08:27de développer à proximité
00:08:29des formations supérieures.
00:08:31Le Premier ministre a annoncé
00:08:33dans le cadre du plan d'accès aux soins
00:08:35la création de première année de médecine
00:08:39dans tous les départements de France.
00:08:41On peut imaginer que cette première année
00:08:43pourrait se faire
00:08:44dans le chef-lieu de département.
00:08:47Cela peut se faire d'une manière physique
00:08:49ou aussi d'une manière différente,
00:08:52puisque si vous allez dans la Nièvre,
00:08:54je vous invite à aller à Nevers
00:08:55visiter un campus connecté
00:08:58qui permet à des jeunes de ces territoires
00:09:00de pouvoir s'engager dans des études supérieures
00:09:04sans sortir de leur univers dans un premier temps,
00:09:08puisque cela leur permet
00:09:09d'être dans un univers qu'ils connaissent,
00:09:11d'être avec leurs amis, leurs familles.
00:09:13Cela leur coûte beaucoup moins cher
00:09:14que d'aller très loin
00:09:16où ils devront louer un appartement
00:09:18et financer leur transport.
00:09:22Donc l'éducation, c'est un sujet majeur
00:09:25que je vous invite à regarder de près.
00:09:28Et je pense qu'on a à travailler
00:09:31sur le transport scolaire,
00:09:34puisqu'aujourd'hui, vous savez qu'il y a des jeunes
00:09:35qui peuvent faire même deux heures de transport
00:09:37par jour pour aller au lycée.
00:09:40C'est-à-dire que ces jeunes ont des journées
00:09:42qui sont des journées supérieures
00:09:44à celles que font tous les adultes.
00:09:46Et je voudrais initier une expérimentation.
00:09:50Il y a une région qui est prête
00:09:52à lancer l'expérimentation.
00:09:54La ministre de l'Éducation est assez intéressée.
00:09:57Il y a un transporteur qui pourrait être intéressé
00:09:59pour essayer d'imaginer ce que pourrait être
00:10:03un bus scolaire qui permettrait aux élèves
00:10:07de continuer à travailler d'une manière tranquille,
00:10:10un peu comme on le fait, vous voyez, dans le train.
00:10:13Ça, ça me paraît extrêmement important,
00:10:16puisque au-delà du temps de trajet des élèves
00:10:19qui vont au lycée, il y a une fatigue
00:10:21qui est vraiment réelle
00:10:24et qui fait qu'un enfant qui doit se lever
00:10:26à 5h30 pour aller prendre son bus scolaire
00:10:30et qui rentre chez lui à 19h le soir,
00:10:32on peut difficilement lui demander ensuite
00:10:34de faire un certain nombre d'apprentissages.
00:10:37Ensuite, on va parler des maisons France Service,
00:10:39si vous êtes d'accord.
00:10:41Alors, les maisons France Service,
00:10:42moi, je le dis d'une manière très simple,
00:10:44parce que je n'y suis pour rien,
00:10:45c'est une invention juste géniale.
00:10:48Ça marche du feu de Dieu.
00:10:49Il y en a un peu plus de 2 800 aujourd'hui.
00:10:54On va porter le nombre à 2 900 en 2025,
00:11:003 000 en 2026.
00:11:03Ce qu'on peut dire aujourd'hui,
00:11:04c'est que depuis la création en 2020,
00:11:07il y a eu 37 millions de demandes
00:11:09qui ont été traitées.
00:11:11Vous savez que dans ces maisons France Service,
00:11:13l'État est présent.
00:11:14Il y a 12 partenaires.
00:11:16Vous pouvez gérer l'élaboration
00:11:18de votre carte grise,
00:11:19votre dossier de GAF,
00:11:21votre dossier de retraite.
00:11:25Et le taux de satisfaction national,
00:11:28c'est un taux qui est supérieur à 96%.
00:11:35Donc, c'est un service extrêmement important,
00:11:40sachant que 4 démarches sur 5
00:11:43sont résolues lors de la première visite.
00:11:46Alors, il existe des maisons France Service fixe
00:11:49et il existe des maisons France Service itinérantes,
00:11:52ce qui me donne l'occasion de dire
00:11:54que l'accès aux services publics,
00:11:57à la santé et au commerce
00:12:00doit se faire en ruralité de 2 manières.
00:12:03On a ce modèle traditionnel de l'installation fixe.
00:12:07Vous allez dans la maison France Service,
00:12:10vous allez voir le médecin
00:12:12et aujourd'hui se développe quelque chose
00:12:15qui me paraît extrêmement important,
00:12:17c'est l'itinérance.
00:12:18Il existe des maisons France Service mobiles
00:12:21qui sont installées dans des camping-cars
00:12:22et qui peuvent aller dans des tas de villages
00:12:26une fois par mois.
00:12:28Ça peut être le jour du marché
00:12:29ou un autre jour.
00:12:31Ça veut dire que le bus France Service,
00:12:34qui est très bien, comment dire,
00:12:36qui est très visible,
00:12:38il circule partout dans le territoire,
00:12:40les gens le voient, il vient sur la place du village.
00:12:43Ça veut dire qu'en faisant venir le service
00:12:46au plus près des gens,
00:12:48vous réglez une partie des problèmes
00:12:50de mobilité, d'accessibilité
00:12:52et vous rendez visible pour les gens
00:12:55la présence des services publics.
00:13:02Donc je rappelle que l'État est très engagé
00:13:04dans ces dispositions
00:13:07et que le plan France Ruralité
00:13:09qu'on a présenté vendredi
00:13:11a acté le déploiement
00:13:13de ces 3 000 maisons France Service.
00:13:16Mais moi, je souhaiterais que
00:13:17les 200 que nous devons ouvrir
00:13:20entre 2025 et 2026
00:13:22soient essentiellement,
00:13:25si possible, itinérantes
00:13:28pour vraiment aller vers les habitants.
00:13:34Et ainsi, vous accomplissez
00:13:37non pas ce qui est le dernier kilomètre,
00:13:39mais c'est le premier kilomètre
00:13:41parce que c'est le service
00:13:43qui va vers les personnes.
00:13:45Donc Maison France Service,
00:13:46très sincèrement,
00:13:48vous en avez une à 20 minutes de chez vous.
00:13:51Moi, j'ai dû en visiter 35.
00:13:53À chaque fois, il y avait des vrais gens
00:13:55quand j'allais.
00:13:55Et je demandais aux gens,
00:13:57mais comment vous êtes venus ?
00:13:59C'est extraordinaire
00:13:59parce que les gens vous disent
00:14:00c'est ma femme qui est venue
00:14:03et comment elle a connu
00:14:05par un collègue de travail.
00:14:06Donc c'est le bouche à oreille.
00:14:07Ça veut dire que c'est la meilleure
00:14:08des publicités.
00:14:10Ce que l'on constate,
00:14:11c'est que la fréquentation
00:14:12est plutôt le fait des femmes.
00:14:15Alors moi, je vous dis ça comme ça.
00:14:16Je ne sais pas ce que ça veut dire.
00:14:17Je ne suis pas psy,
00:14:19mais c'est le fait de femmes.
00:14:22Qu'ensuite, on a un sujet.
00:14:24il y a très peu de jeunes
00:14:27qui fréquentent, c'est à peine 6%.
00:14:29Pourquoi ?
00:14:30C'est parce que je pense
00:14:32que le concept de maison franc-service
00:14:34n'est pas adapté aux jeunes.
00:14:39Parce que, à moins qu'un jeune
00:14:42ait un père, une mère ou une grand-mère
00:14:45qui dit tiens, tu vas dans le village voisin.
00:14:47Voilà. Culturellement,
00:14:50culturellement, le fait d'aller
00:14:53dans une maison de service public
00:14:55et dans ce qu'on appelle l'administration
00:14:56est assez inhabituel pour des jeunes.
00:15:00Et que donc, si des jeunes
00:15:02ont des formalités à faire,
00:15:04ont besoin d'avoir accès, je ne sais pas,
00:15:06aux impôts à la carte,
00:15:08je pense que la réponse
00:15:10n'est pas uniquement la maison franc-service,
00:15:12mais qu'on doit avoir,
00:15:13et Elisabeth Borne travaille beaucoup là-dessus,
00:15:16un concept de...
00:15:18Alors, ce n'est pas une maison.
00:15:20Quel est le mot examen ?
00:15:20Espaces-services jeunesse, voilà,
00:15:24qui peuvent être, en tout cas,
00:15:26sur le trajet des jeunes.
00:15:29C'est-à-dire, entre les lieux
00:15:31où ils vont s'amuser,
00:15:32les lieux où ils vont au lycée,
00:15:35à l'université et chez eux.
00:15:36Donc, ça peut être dans un lycée
00:15:38où vous avez...
00:15:39Alors, on connaît ça,
00:15:40il y avait des points formation jeune
00:15:41sur l'orientation.
00:15:42Il faut y mettre des services,
00:15:45il faut que ce soit visible.
00:15:47Et les maisons franc-service,
00:15:48elles margent,
00:15:49parce qu'elles sont culturellement adaptées
00:15:51à leur clientèle
00:15:52et qu'elles sont bien sur des endroits
00:15:55où sont les gens.
00:15:57Ça, ça me paraît très important,
00:15:59notamment par rapport aux jeunes.
00:16:02Ensuite, quelques mots,
00:16:03peut-être, si vous êtes d'accord,
00:16:06sur...
00:16:07On va parler des mobilités.
00:16:09La mobilité, c'est un vrai sujet,
00:16:11parce que si vous êtes coincé en ruralité,
00:16:14parce que vous n'avez pas de mode de transport,
00:16:19vous êtes totalement assigné à résidence.
00:16:22Et quand vous êtes assigné à résidence,
00:16:23ça veut dire aussi
00:16:24qu'il est difficile pour des gens de l'extérieur
00:16:28de venir en ruralité.
00:16:30Et l'amélioration des services publics,
00:16:32l'amélioration de l'offre de mobilité
00:16:34et de commerce,
00:16:35passe par une croissance de population.
00:16:37C'est assez évident.
00:16:40Et un développement de l'activité économique.
00:16:42En tout cas, sur la mobilité,
00:16:45je disais deux choses.
00:16:48Un, l'itinérance.
00:16:51C'est-à-dire, on va vers les gens
00:16:53au lieu de les amener à se déplacer.
00:16:58Et puis, on a ensuite le sujet du déplacement.
00:17:02Alors, avant, ça devait être du temps de Napoléon,
00:17:05quand on a créé les cantons,
00:17:06la moyenne de distance par jour,
00:17:08c'était 5 km.
00:17:09Aujourd'hui, quand vous êtes en ruralité,
00:17:11vous faites souvent 40 km dans la journée.
00:17:13Et que le mode de déplacement
00:17:15majeur et incontournable,
00:17:19y compris à l'avenir,
00:17:20c'est la route.
00:17:23On n'installera pas en ruralité
00:17:26des navettes de bus
00:17:28ou des navettes de train,
00:17:30comme on l'imagine,
00:17:31là où il y a un flux d'habitants.
00:17:34Parce que c'est totalement inadapté.
00:17:36Parce qu'en ruralité,
00:17:38vous n'avez pas un phénomène de masse,
00:17:41de gens qui vont travailler à la même heure.
00:17:43Vous avez un besoin de mobilité
00:17:46très souple et agile.
00:17:48Donc, la route restera le mode,
00:17:51le support.
00:17:52Aujourd'hui, c'est plus de 80%
00:17:53des déplacements en ruralité.
00:17:55Mais on peut la rendre plus intelligente
00:17:57et plus vertueuse.
00:17:58Et donc, il s'agit de travailler
00:18:00sur la voiture,
00:18:04puisqu'on ne pourra pas remplacer
00:18:06des voitures par des bus.
00:18:09Chacun de nous connaît des territoires.
00:18:10On peut toujours mettre un bus.
00:18:12Il ne passe jamais à la bonne heure.
00:18:13Il ne s'arrête jamais au bon endroit.
00:18:15Il n'y a jamais personne dedans.
00:18:17Et ça coûte un pognon de lingue,
00:18:19si je puis dire.
00:18:20Donc, on a aujourd'hui des collectivités
00:18:23qui inventent des choses remarquables,
00:18:27pleines de bon sens,
00:18:28c'est-à-dire qui substituent
00:18:29à la voiture individuelle
00:18:32l'autopartage et le covoiturage.
00:18:34Et l'État, et je vous donnerai quelques chiffres,
00:18:36a financé par le biais du fonds vert
00:18:38dans le cadre d'un plan
00:18:40de 90 millions sur 3 ans.
00:18:43On a financé un certain nombre
00:18:44d'innovations,
00:18:46où grâce aujourd'hui à des applications
00:18:48qui sont extrêmement bien développées
00:18:50par des start-up,
00:18:52c'est la voiture qui remplace le bus.
00:18:54Donc, vous instaurez une ligne de covoiturage
00:18:57qui est l'équivalent d'une ligne de bus en ville.
00:19:00Et vous avez des gens qui acceptent de covoiturer,
00:19:03qui consultent l'appli
00:19:04et qui savent que sur leur trajet à telle heure,
00:19:08il y a Mme Martin qui s'arrête,
00:19:11elle va à tel endroit
00:19:12et les arrêts de covoiturage
00:19:14sont comme des arrêts de bus.
00:19:15Ça, c'est absolument génial et remarquable
00:19:19parce que je pense que c'est très vertueux
00:19:23dans la mesure où vous avez le véhicule
00:19:26qui est bien adapté.
00:19:28En plus, ça vous crée un lien social
00:19:30et c'est de la mobilité de solidarité
00:19:33qui est remarquable,
00:19:34c'est-à-dire à la campagne,
00:19:36les gens, ils apprennent à se parler.
00:19:38C'est totalement sécurisé,
00:19:40c'est-à-dire que ce n'est pas l'aventure
00:19:41du stop où vous levez le pouce.
00:19:44C'est très sécurisé,
00:19:45c'est très contrôlé
00:19:46et celui qui met sa voiture
00:19:48à disposition de covoiturage,
00:19:50il touche une indemnité
00:19:51et un système d'assurance.
00:19:53Donc ça, c'est assez remarquable.
00:19:55On a aussi pour les jeunes
00:19:56un dispositif qu'on a vu dans la Vienne
00:20:00et on vous donnera la liste
00:20:01de tout ce qu'on a vu.
00:20:03Dans la Vienne, dans une commune
00:20:05où le maire constate
00:20:06que les jeunes doivent aller
00:20:09à un entretien professionnel,
00:20:11ils doivent aller suivre leur apprentissage
00:20:12et que c'est trop compliqué,
00:20:14il n'y a pas de solution.
00:20:15Donc le maire a contribué
00:20:17au fameux permis à 1 euro
00:20:19et ça, dans le plan France Ruralité,
00:20:22on insiste sur ce déploiement
00:20:24et le maire finance, par ailleurs,
00:20:28une partie du permis de conduire
00:20:30des jeunes moyennant
00:20:31le fait qu'en échange,
00:20:33le jeune contribue pendant,
00:20:35je ne sais pas,
00:20:36ça peut être une dizaine d'heures
00:20:38ou 20 heures,
00:20:40il fait des missions dans la collectivité,
00:20:43c'est-à-dire qu'il peut travailler
00:20:44à la médiathèque,
00:20:45il peut travailler dans un espace vert
00:20:48et ensuite, le maire a passé un contrat
00:20:51avec Citroën
00:20:54et le maire met à disposition des jeunes
00:20:59des voitures sans permis.
00:21:00C'est un truc absolument génial
00:21:03et remarquable,
00:21:04on peut vous donner
00:21:05les adresses,
00:21:08voilà,
00:21:09et ça c'est un exemple.
00:21:10Alors,
00:21:12on a,
00:21:13depuis,
00:21:14depuis,
00:21:15les fameux 90 millions
00:21:19dont je parlais,
00:21:21c'est 30 millions par an,
00:21:23224 projets ont été financés,
00:21:273 900 000 habitants
00:21:29ont bénéficié de ça,
00:21:31donc ça n'est pas rien.
00:21:34Et,
00:21:34donc,
00:21:36j'ai dit 224 projets acceptés,
00:21:38on a eu 326 dossiers
00:21:39déposés,
00:21:42ceux qui n'ont pas été retenus,
00:21:44aujourd'hui n'ont pas été rejetés,
00:21:45mais ils n'étaient pas affinés,
00:21:48voilà,
00:21:48on en a rejeté 25,
00:21:50ils sont en cours d'instruction
00:21:51et on a distribué 19 millions d'euros.
00:21:56Et donc,
00:21:57les porteurs de projets,
00:21:59ce sont souvent les communautés de communes,
00:22:01vous savez que les communautés d'agglomération
00:22:03et les communautés urbaines
00:22:04ont la compétence mobilité,
00:22:06mais les communautés de communes
00:22:08ne l'ont pas ou l'ont partiellement
00:22:10et c'est cette mobilité
00:22:11du premier ou du dernier,
00:22:14kilomètre.
00:22:15Donc ça,
00:22:16ça marche plutôt bien
00:22:18et moi,
00:22:18j'essaie d'avoir des idées,
00:22:20alors j'en ai,
00:22:21sur le financement
00:22:23du fonctionnement
00:22:25de ces innovations en mobilité.
00:22:29Il y a deux pistes.
00:22:30Une piste qui existe déjà,
00:22:32vous savez que le Parlement
00:22:33a autorisé le versement mobilité
00:22:35par les régions
00:22:37et que si une région
00:22:39lève un versement mobilité,
00:22:41elle doit redonner,
00:22:44enfin répartir,
00:22:45c'est ça le mot,
00:22:4610%
00:22:47aux communautés de communes
00:22:50qui sont en AOM secondaire.
00:22:54Parce que vous imaginez bien
00:22:55que dans une petite commune
00:22:57où vous n'avez pas d'entreprise,
00:22:58vous n'allez pas aller lever
00:22:59inversement mobilité.
00:23:01Les entreprises,
00:23:02elles n'ont pas la surface.
00:23:04Donc ça, c'est important.
00:23:05Et moi, je pense qu'il y a
00:23:06une autre piste
00:23:07qui consiste,
00:23:10vous savez qu'il existe
00:23:12des recettes,
00:23:13des amendes de police.
00:23:16C'est loin d'être négligeable.
00:23:17Aujourd'hui, ces recettes,
00:23:19elles sont réparties
00:23:20en deux,
00:23:22enfin, il y a deux destinations.
00:23:24Une qui est le reversement
00:23:26aux communes ou intercos
00:23:27de plus de 10 000 habitants
00:23:29d'une partie
00:23:29et une autre au département
00:23:32qui utilise pour la voirie,
00:23:33mais aussi pour redonner
00:23:35aux communes de l'argent
00:23:36pour la sécurité des voiries.
00:23:39Moi, je pense que sous réserve
00:23:41que l'on définisse
00:23:42des conditions de mise en oeuvre
00:23:47de solutions de transport
00:23:48comme celles que j'évoquais,
00:23:50je pense qu'une partie
00:23:51de cet argent
00:23:52pourrait être aussi directement
00:23:54allouée aux intercos
00:23:57qui développent ces mobilités
00:24:00de premiers et de derniers kilomètres.
00:24:03Dernier point, peut-être,
00:24:05sur le commerce.
00:24:07Sur le commerce,
00:24:08alors, on a 21 000 communes
00:24:11sans commerce.
00:24:12Je vous rappelle,
00:24:13il y a 35 000 communes.
00:24:15Donc, ce déclin commercial
00:24:18est un fait
00:24:19qui n'a cessé de s'aggraver.
00:24:23Alors, pourquoi ?
00:24:24Les raisons, vous les connaissez.
00:24:25D'abord, parce qu'on a
00:24:27une baisse démographique.
00:24:29On a une évolution du commerce,
00:24:33mais comme on l'a
00:24:34en matière de santé,
00:24:36je veux dire,
00:24:37aujourd'hui,
00:24:37quelqu'un qui tient une épicerie
00:24:38dans un village,
00:24:39il bosse à peu près 60 heures
00:24:41par semaine
00:24:42et il gagne à peine un SMIC.
00:24:44Donc, s'il n'y a pas
00:24:45de viabilité économique,
00:24:46vous n'aurez pas de commerce
00:24:48en pérennité.
00:24:50Et on a aussi,
00:24:52dans les petites villes,
00:24:53et ça, c'est important,
00:24:54une évolution des commerces
00:24:57un peu négative
00:24:58dans les centres-bourgs
00:24:59qui a été favorisée
00:25:00par la création
00:25:02des fameuses zones commerciales
00:25:03en périphérie,
00:25:05renforcée aujourd'hui
00:25:06parce qu'il est plus dangereux
00:25:08que la zone commerciale,
00:25:09c'est ce que j'appelle
00:25:09les boulangeries du rond-point.
00:25:11Il y a un rond-point,
00:25:12vous connaissez ça,
00:25:13il y a une boulangerie,
00:25:14puis après, il y a le floris,
00:25:15c'est-à-dire que vous avez
00:25:15vidé votre centre-bourg.
00:25:19Et puis, on connaît
00:25:20l'évolution de certains commerces,
00:25:22je pense notamment
00:25:23au commerce,
00:25:26ce qu'on appelle
00:25:26l'équipement de la personne
00:25:27et notamment le textile.
00:25:29Donc, on a un vrai sujet
00:25:31et on sait que
00:25:33si vous n'avez pas de commerce,
00:25:34vous n'avez pas d'habitants,
00:25:35enfin, c'est le cercle
00:25:36de la déprise.
00:25:39Donc, il y a un gros travail
00:25:40qui a été fait,
00:25:41qui a été d'ailleurs
00:25:42fortement porté
00:25:43par Olivier Grégoire
00:25:44au moment où elle était
00:25:46ministre.
00:25:49Et il y a des initiatives
00:25:50qu'on appelle
00:25:51le plan de reconquête
00:25:53du commerce en milieu rural
00:25:54avec un fonds de soutien
00:25:56au commerce rural.
00:25:58Il est piloté par la NCT.
00:26:00Aujourd'hui, il dépend
00:26:01de Bercy
00:26:03et de Véronique
00:26:06que l'Eau Vagie.
00:26:08Donc, là encore,
00:26:10il y a deux raisonnements.
00:26:13Un,
00:26:13essayez de réimplanter
00:26:15dans des centres-bourgs
00:26:17des commerces,
00:26:18mais vous ne réimplanterez
00:26:19que des commerces.
00:26:20Que si vous avez des commerçants
00:26:21qui sont bons
00:26:22et si vous avez des clients.
00:26:26Parce que je rappelle
00:26:27que le commerce,
00:26:27c'est une activité économique.
00:26:29et on connaît tous
00:26:31dans nos territoires
00:26:32des maires
00:26:33qui ont acheté
00:26:34des locaux,
00:26:35qui ont aménagé
00:26:36un fournil
00:26:37pour le boulanger,
00:26:38des chambres froides
00:26:39pour l'épicier,
00:26:40on fait une inauguration
00:26:41en Grande-Pont,
00:26:42il y a un commerçant,
00:26:43puis un an et demi après,
00:26:44c'est fermé
00:26:45parce que les habitants
00:26:46ne vont pas forcément
00:26:47faire leur cours
00:26:48et parce qu'il n'y a pas
00:26:50de viabilité.
00:26:51Donc,
00:26:52il faut inventer,
00:26:54là aussi,
00:26:54deux formes de commerce.
00:26:55Un commerce itinérant,
00:26:58moi j'y crois beaucoup,
00:27:00c'est-à-dire qu'il existe
00:27:01aujourd'hui
00:27:03des commerces ambulants,
00:27:05c'est-à-dire on réinvente
00:27:06ce qui existait autrefois
00:27:07dans les campagnes
00:27:08où le boulanger,
00:27:09le boucher passait.
00:27:10C'est très bien
00:27:11parce qu'en plus,
00:27:12il va au plus près des gens.
00:27:14Les gens,
00:27:15y compris les personnes âgées,
00:27:16elles sortent de chez elles,
00:27:17elles voient des gens
00:27:18parce que le commerce
00:27:19c'est quand même
00:27:20un lien social.
00:27:22Même chose pour les cafés.
00:27:23Alors, vous savez
00:27:24que le ministre Casbah
00:27:25a fait voter récemment
00:27:28la possibilité
00:27:29de rachat de licences
00:27:314 par des communes
00:27:34pour garder
00:27:35la possibilité d'un café.
00:27:38Il existe aujourd'hui,
00:27:39et on vous donnera des listes,
00:27:40si vous voulez,
00:27:42des gaguettes itinérantes.
00:27:44Ce sont des cafés
00:27:45qui, en fait,
00:27:47vont de commune en commune
00:27:50avec des rendez-vous fixés
00:27:53et que non seulement
00:27:54c'est un endroit
00:27:54où tout le monde sort,
00:27:55vient avec sa chaise
00:27:56et on est autour
00:27:56de la guinguette.
00:27:58C'est souvent un bus
00:27:59qui a été transformé,
00:28:01mais vous avez
00:28:02l'école de musique du coin
00:28:03qui vient jouer de la musique.
00:28:04On recrée
00:28:05quelque chose
00:28:07de festif
00:28:08et on retrouve
00:28:09ce lien particulier
00:28:10du café,
00:28:11mais on a une vraie
00:28:12viabilité économique.
00:28:14Et puis enfin,
00:28:15vous avez à nouveau
00:28:16le commerce sédentaire
00:28:18et le commerce sédentaire,
00:28:19il ne marche
00:28:20que quand il est
00:28:21multi-activité.
00:28:22Et un des points
00:28:24d'accroche,
00:28:25ce sont les bureaux
00:28:26de tabac.
00:28:27Vous savez
00:28:28que les buralistes
00:28:29ont bénéficié
00:28:30d'un plan
00:28:30de rénovation
00:28:31considérable
00:28:32et que les buralistes
00:28:33se sont considérablement
00:28:35transformés
00:28:35parce qu'aujourd'hui,
00:28:37vous y payez
00:28:37vos contraventions,
00:28:39vous pouvez y faire
00:28:40plein de choses
00:28:40et que les bureaux
00:28:42de tabac
00:28:42sont encore les lieux
00:28:43les moins implantés.
00:28:44En disant ça,
00:28:45je ne fais pas
00:28:45de la publicité
00:28:46pour les buralistes
00:28:47parce que seuls
00:28:4840% des gens
00:28:50qui rentrent
00:28:50dans un bureau
00:28:51de tabac
00:28:51achètent du tabac.
00:28:53Ça veut dire
00:28:53qu'il y a 60%
00:28:54des gens
00:28:55qui rentrent
00:28:56et qui font
00:28:57autre chose.
00:28:58Et un commerce
00:28:59ne fonctionne
00:29:00que s'il a du flux
00:29:01et quand vous avez
00:29:02par exemple
00:29:03un bureau de tabac
00:29:04alors qu'il y a,
00:29:05ce n'est pas très bien
00:29:05mais c'est la vie
00:29:06la française des jeux,
00:29:08qui en plus
00:29:09a un café,
00:29:11qui en plus
00:29:11a une sorte
00:29:13de,
00:29:14comment dire,
00:29:15de petite épicerie,
00:29:16de livraison
00:29:17de pain frais
00:29:18et de presse.
00:29:19Vous avez créé
00:29:20un lieu
00:29:21où vous captez
00:29:22du flux,
00:29:22c'est-à-dire
00:29:22quelqu'un
00:29:23qui vient acheter
00:29:23son journal,
00:29:24il boit un café,
00:29:26il fait des courses
00:29:26à l'épicerie,
00:29:27voilà,
00:29:28il faut inventer
00:29:29des choses
00:29:30très fortes.
00:29:32Donc on a plutôt
00:29:33des exemples
00:29:33qui marchent bien
00:29:34et qu'on a aidés
00:29:35et je pense
00:29:36aussi
00:29:38à des formules
00:29:39de restauration
00:29:40comme les bistrots
00:29:41de pays,
00:29:41je pense que vous
00:29:42en avez entendu parler,
00:29:43les bistrots
00:29:44de pays,
00:29:44c'est une fédération
00:29:45exceptionnelle
00:29:47qui fait que
00:29:47dans un tout petit village
00:29:49vous avez une formule
00:29:50de bistrots,
00:29:51c'est de la nourriture
00:29:52saine mais de qualité,
00:29:54en même temps
00:29:54le bistrot de pays
00:29:55fait parfois
00:29:56agence postale
00:29:56ou que sais-je
00:29:57et il y a des choses
00:29:58assez remarquables
00:30:00et je le disais,
00:30:03l'État n'est pas resté
00:30:04inactif
00:30:08puisqu'on a donc
00:30:09une aide
00:30:10au commerce
00:30:11multi-services
00:30:12et je dois y rajouter
00:30:13ce que vous connaissez
00:30:14peut-être
00:30:14vous en avez vu
00:30:15ce sont les commerces
00:30:17associatifs
00:30:18on connaissait
00:30:19dans nos campagnes
00:30:21les cinémas
00:30:21associatifs
00:30:22extrêmement bien développés
00:30:23aujourd'hui
00:30:24vous avez des épiceries
00:30:25associatives
00:30:26et vous avez des cafés
00:30:27associatifs
00:30:28ça marche du feu
00:30:30de Dieu
00:30:30pourquoi ?
00:30:31ce sont les habitants
00:30:32qui font tourner
00:30:33l'épicerie
00:30:34comme les cinémas
00:30:35ils se donnent des tours
00:30:36de tenue du commerce
00:30:38d'achat
00:30:38de répartition
00:30:39des tâches
00:30:40et comme c'est
00:30:42conçu par les habitants
00:30:44avec la commune
00:30:45et pour les habitants
00:30:46tout le monde
00:30:47vient y faire
00:30:48ses achats
00:30:49et vous avez
00:30:50en plus de la création
00:30:51de liens sociaux
00:30:52qui est extraordinaire
00:30:53et il y a
00:30:54une association
00:30:55qui s'appelle
00:30:56Bouche ton Coq
00:30:56que nous soutenons
00:30:59qui soutient
00:31:01ces épiceries
00:31:02associatives
00:31:03et accompagnent
00:31:04les communes
00:31:06dans la construction
00:31:07d'un projet
00:31:08d'épicerie associative
00:31:09avec les habitants
00:31:11donc nous
00:31:11on a deux aides
00:31:13une aide
00:31:14pour les collectivités
00:31:15pour l'investissement
00:31:17immobilier
00:31:18jusqu'à
00:31:1950 000 euros
00:31:20ensuite
00:31:21on a une aide
00:31:22pour le futur
00:31:24exploitant
00:31:25ou l'opérateur
00:31:26immobilier
00:31:27pour l'investissement
00:31:28immobilier
00:31:28ou le matériel
00:31:29jusqu'à
00:31:3025 000 euros
00:31:31parce que vous savez
00:31:32qu'aujourd'hui
00:31:35s'installer
00:31:36un commerce
00:31:37c'est aussi
00:31:38un investissement
00:31:39immobilier
00:31:40extrêmement fort
00:31:41qu'une personne
00:31:42qui va démarrer
00:31:43son activité
00:31:44n'a pas
00:31:45les moyens de faire
00:31:46et nous avons aussi
00:31:47une aide
00:31:48pour les commerces
00:31:49ambulants
00:31:50avec une subvention
00:31:51de 50%
00:31:52des investissements
00:31:53parce qu'il faut
00:31:54acheter un véhicule
00:31:55et l'aménager
00:31:56alors où on en est
00:31:57depuis 2023
00:32:00l'État
00:32:00a soutenu
00:32:01604 projets
00:32:02de commerce
00:32:03qui bénéficient
00:32:06à 455 communes
00:32:09dont 120
00:32:10dans le programme
00:32:10village d'avenir
00:32:11je ne vous cache pas
00:32:13que quand vous bénéficiez
00:32:15du programme
00:32:15village d'avenir
00:32:16je rappelle
00:32:18qu'aujourd'hui
00:32:18on a plus de
00:32:192900 communes
00:32:20en village
00:32:21d'avenir
00:32:22enfin 2888
00:32:23je crois
00:32:24il y a un accompagnement
00:32:25qui aide
00:32:26à définir
00:32:27un projet
00:32:28et surtout
00:32:29à le sécuriser
00:32:30parce qu'il n'y a rien
00:32:30de plus dangereux
00:32:31que le maire
00:32:32extrêmement dévoué
00:32:33qui dit
00:32:34moi je veux ouvrir
00:32:34un commerce
00:32:35mais si ce n'est pas
00:32:36partagé
00:32:37si ce n'est pas
00:32:37construit
00:32:38chacun va
00:32:39à la catastrophe
00:32:40et nous avons
00:32:42aujourd'hui
00:32:43le montant
00:32:45des subventions
00:32:45accordées
00:32:46c'est 14 millions
00:32:47d'euros
00:32:48donc 163 projets
00:32:50ont déjà été livrés
00:32:51il y en a
00:32:52440
00:32:54en cours
00:32:55voilà
00:32:56où nous en sommes
00:32:57est-ce que
00:32:57vous voulez que je vous dise
00:32:58un mot
00:32:59sur l'accès aux soins
00:33:00vous savez tout
00:33:00accès aux soins
00:33:02un mot
00:33:03bon c'est un sujet
00:33:04ça tout le monde le sait
00:33:06c'est à dire
00:33:06quand la population
00:33:07vieillit
00:33:07a besoin de soins
00:33:08et qu'on a diminué
00:33:09le nombre de médecins
00:33:10voilà
00:33:11je veux dire
00:33:12ça paraît
00:33:13frapper du bon sens
00:33:14qu'on allait avoir
00:33:15des difficultés
00:33:15quand on sait
00:33:16en plus
00:33:17qu'il faut
00:33:172,23 médecins
00:33:19pour remplacer
00:33:20un médecin
00:33:21puisque aucun médecin
00:33:22ne travaille
00:33:23comme il le faisait
00:33:25autrefois
00:33:26on a un sujet
00:33:27donc les maisons de santé
00:33:28sont des lieux
00:33:30extraordinaires
00:33:31les communautés
00:33:32territoriales de santé
00:33:33c'est extrêmement important
00:33:34et aujourd'hui
00:33:36de la même manière
00:33:37on voit se développer
00:33:39de la médecine
00:33:41itinérante
00:33:42les médicobus
00:33:43que vous connaissez bien
00:33:44aujourd'hui
00:33:45il y a
00:33:46un ou deux gynécobus
00:33:47qui vont aussi
00:33:48être
00:33:49mis en bouffement
00:33:51si je puis dire
00:33:53et puis
00:33:54vous avez
00:33:55en Haute-Saône
00:33:56un dentiste
00:33:58pour 9000 habitants
00:33:59et la MSA
00:34:01a créé
00:34:02un bucobus
00:34:03c'est un camping-car
00:34:05aménagé
00:34:05où vous avez
00:34:06un cabinet dentaire
00:34:07remarquable
00:34:08on l'a essayé
00:34:08on est allé voir
00:34:10on s'est assis
00:34:11dans le fauteuil
00:34:11c'est plutôt remarquable
00:34:13et là encore
00:34:14c'est le médicobus
00:34:16qui peut être
00:34:17une fois par mois
00:34:18deux fois par mois
00:34:19tout le temps
00:34:20le même jour
00:34:21dans les villages
00:34:22et ça change
00:34:24le regard des gens
00:34:25parce que même
00:34:25s'ils ne sont pas malades
00:34:26le fait qu'il y ait
00:34:27un médicobus
00:34:27sur la place du village
00:34:29mine de rien
00:34:30le mental
00:34:32le mental change
00:34:34énormément
00:34:34et on a parlé
00:34:36et on a parlé aussi
00:34:37de ce qu'a annoncé
00:34:39enfin ce n'est pas
00:34:40ce qu'a annoncé
00:34:41le premier ministre
00:34:41parce que c'est
00:34:42en place depuis un moment
00:34:43les 3700 médecins juniors
00:34:45qui vont arriver
00:34:47à partir de l'année prochaine
00:34:48dans les territoires
00:34:49et qui accompliront
00:34:5115 millions
00:34:52de consultations
00:34:53alors ça guérit pas tout
00:34:55mais je rappelle aussi
00:34:57que le Parlement
00:34:59a instauré les pratiques
00:35:00avancées des infirmières
00:35:02et moi je vous invite
00:35:03à prêter une attention
00:35:04toute particulière
00:35:06aux pharmacies
00:35:07parce que la pharmacie
00:35:09c'est le premier maillon
00:35:11de la chaîne de soins
00:35:12si vous perdez la pharmacie
00:35:13vous perdez le médecin
00:35:14vous perdez l'infirmière
00:35:15donc il y a un vrai sujet
00:35:18à regarder de près
00:35:20comment les pharmacies
00:35:23peuvent se manier
00:35:24parce qu'aujourd'hui
00:35:25j'ai le chiffre
00:35:27il faut que je vous le retrouve
00:35:28le nombre de pharmacies
00:35:30qui n'a pas trouvé
00:35:31de repreneurs
00:35:32c'est juste une catastrophe
00:35:34donc il faut conforter
00:35:35les pharmaciens
00:35:37dans l'élargissement
00:35:39de leur tâche
00:35:39comme les pratiques
00:35:40avancées des infirmières
00:35:42crantez les pharmacies
00:35:47et vous crantez
00:35:48l'accès aux soins
00:35:49dans la réalité
00:35:50je dirais la même chose
00:35:52ça vous concerne
00:35:53peut-être moins
00:35:54et encore
00:35:54des vétérinaires
00:35:55parce que c'est une catastrophe
00:35:57les vétérinaires
00:35:57alors c'est l'accès aux soins
00:35:59des animaux
00:35:59mais c'est important
00:36:01souveraineté alimentaire
00:36:02je crois que je vous ai
00:36:03à peu près tout dit
00:36:04j'ai peut-être été bavarde
00:36:05j'ai retrouvé
00:36:07les chiffres de santé
00:36:08j'ai oublié les choses
00:36:08à très haut débit
00:36:09ah ben si quand même
00:36:11alors
00:36:11très haut débit
00:36:13c'est essentiel
00:36:14parce que
00:36:15depuis que je vais
00:36:16dans les départements
00:36:17je n'entends parler
00:36:18nulle part
00:36:19du très haut débit
00:36:21alors quand on n'entend pas
00:36:22parler d'un truc
00:36:23c'est en général
00:36:24tout va bien
00:36:25c'est une façon
00:36:26d'exprimer
00:36:26sa grande satisfaction
00:36:27quand vous avez été élu
00:36:29vous connaissez
00:36:30et donc je me suis interrogée
00:36:31au sujet
00:36:32et bien il se trouve
00:36:33que la France
00:36:35est le pays d'Europe
00:36:36où le déploiement
00:36:38du très haut débit
00:36:39est le plus important
00:36:41idem pour la téléphonie
00:36:44alors
00:36:44on connait tous
00:36:46une zone blanche
00:36:47c'est vrai
00:36:48mais quand vous ramenez
00:36:50quand vous ramenez
00:36:51les choses
00:36:53enfin de manière
00:36:56factuelle
00:36:56donc je rappelle
00:36:58que le plan
00:36:59France très haut débit
00:37:00c'est 3 milliards
00:37:02et demi d'euros
00:37:03qui a été consacré
00:37:05et avec le New Deal
00:37:07mobile
00:37:07nous atteignons
00:37:08aujourd'hui
00:37:0891%
00:37:10de couverture fibre
00:37:11et 99,2%
00:37:15de couverture 4G
00:37:17sur l'ensemble
00:37:18du territoire
00:37:19ce sont les chiffres
00:37:21d'Europe
00:37:21les plus forts
00:37:22donc c'est quand même
00:37:23intéressant
00:37:23parce que ça veut dire
00:37:24que dans la ruralité
00:37:25quand on parle
00:37:27de l'accès aux soins
00:37:28la télémédecine
00:37:29peut aussi être développée
00:37:31et là j'étais
00:37:32avec le président
00:37:33du département
00:37:33de la Meuse
00:37:34tout à l'heure
00:37:35qui m'explique
00:37:36le déploiement
00:37:37de la télémédecine
00:37:39chez des
00:37:40notamment
00:37:41chez des
00:37:42chez des pharmaciens
00:37:45donc on a
00:37:46les infrastructures
00:37:47aujourd'hui
00:37:48vous savez
00:37:49on parle
00:37:49de l'illettrisme
00:37:51électronique
00:37:52donc vous allez
00:37:53sans doute
00:37:53me parler
00:37:54des conseillers
00:37:55numériques
00:37:56qui existent
00:37:57dans notre département
00:37:59et qui accompagnent
00:38:00les personnes
00:38:03en difficulté
00:38:03je vous l'ai dit
00:38:04l'âge
00:38:05c'est pas la cause
00:38:06la plus forte
00:38:07de l'éloignement
00:38:08numérié
00:38:09c'est aussi lié
00:38:12enfin c'est aussi
00:38:14un phénomène
00:38:16qui impacte
00:38:17qui impacte
00:38:18des jeunes
00:38:18voilà j'arrête
00:38:19de parler
00:38:20parce que j'étais
00:38:20très bavarde
00:38:21merci beaucoup
00:38:23juste une info
00:38:31par rapport aux jeunes
00:38:31on a rencontré
00:38:33dans le Rhône
00:38:33une maison
00:38:34France Service
00:38:34qui va faire
00:38:36des permanences
00:38:37en fait
00:38:37dans les lycées
00:38:37et du coup
00:38:39on réinvente pas
00:38:40un service supplémentaire
00:38:41il existe déjà
00:38:43on peut peut-être
00:38:46donner comme mission
00:38:47au France Service
00:38:48de pouvoir aller
00:38:49auprès des jeunes
00:38:50sans avoir
00:38:51à réinventer
00:38:52quelque chose
00:38:53absolument
00:38:53j'avais une remarque
00:38:57tu as parlé
00:38:58des bureaux de tabac
00:38:59oui
00:38:59est-ce que dans
00:39:01certains bureaux de tabac
00:39:02vous avez pu voir
00:39:03lors de vos déplacements
00:39:04des bureaux de tabac
00:39:05où il y aurait
00:39:06des services publics
00:39:08enfin de l'aide
00:39:09au remplissage
00:39:12de dossiers
00:39:12ou autre
00:39:13c'est des choses
00:39:14dont on nous a parlé
00:39:15mais
00:39:16on était un peu
00:39:18non
00:39:18voilà
00:39:19non
00:39:20on était un peu
00:39:21interrogateurs
00:39:22par rapport
00:39:22à la confidentialité
00:39:24absolument
00:39:24ne serait-ce que ça
00:39:25ça vous ne l'avez pas vu
00:39:27on n'a pas vu
00:39:27on n'a pas eu de demande
00:39:28on n'a pas vu
00:39:30et on n'a pas eu de demande
00:39:31sur le sujet
00:39:32alors peut-être qu'à un moment
00:39:33si quelqu'un
00:39:34vient régler une contravention
00:39:36au bureau de tabac
00:39:37le client pose une question
00:39:40mais on n'a pas du tout
00:39:41de demande de service
00:39:42de la part des élus
00:39:44à partir du bureau de tabac
00:39:46et le président
00:39:48des muralistes
00:39:48qu'on voit souvent
00:39:49ne nous a pas du tout
00:39:50parlé de ça
00:39:51monsieur le président
00:39:52madame la rapporteure
00:39:53mesdames et messieurs
00:39:55les sénateurs
00:39:56je vous remercie
00:39:56de m'accueillir
00:39:57aujourd'hui
00:39:58dans le cadre
00:39:59de cette mission
00:39:59d'information
00:40:00qui porte un enjeu
00:40:01fondamental
00:40:02pour notre république
00:40:04garantir l'égalité
00:40:05d'accès
00:40:06aux services publics
00:40:07à nos concitoyens
00:40:08quand on parle
00:40:09d'égalité
00:40:10d'accès
00:40:11aux services publics
00:40:12souvent une idée
00:40:13revient
00:40:14celle qu'il y aurait
00:40:15une double fracture
00:40:17territoriale
00:40:18et numérique
00:40:19qui ferait obstacle
00:40:20à cet accès
00:40:21une inquiétude
00:40:22qui s'exprime régulièrement
00:40:23et que j'entends
00:40:24mais la réalité
00:40:26mérite d'être nuancée
00:40:27à la lumière
00:40:27des observations concrètes
00:40:29sur le terrain
00:40:29auprès des agents
00:40:31et aussi des usagers
00:40:32avant d'être ministre
00:40:34nous avons eu l'occasion
00:40:35d'échanger
00:40:36avant le début
00:40:37de cette audition
00:40:38j'ai été élu local
00:40:39et je connais
00:40:41comme vous
00:40:41l'importance
00:40:42et les attentes
00:40:42de nos territoires
00:40:43qui parfois
00:40:44souffrent
00:40:45de difficultés
00:40:46d'accès
00:40:46aux services publics
00:40:48depuis que j'ai pris
00:40:49mes fonctions
00:40:49il y a 6 mois
00:40:50j'ai parcouru
00:40:51plus de 20 départements
00:40:52soit la moitié
00:40:54du parcours
00:40:54du Tour de France 2025
00:40:55j'étais à la rencontre
00:40:57des policiers
00:40:57gendarmes
00:40:58douaniers
00:40:58soignants
00:40:59secrétaires de mairie
00:40:59agents France Service
00:41:01mais aussi
00:41:02et surtout
00:41:02des élus locaux
00:41:03dont je sais parler
00:41:04le langage
00:41:04des chefs d'entreprise
00:41:06et des dirigeants
00:41:07associatifs
00:41:08ou encore même
00:41:09des citoyens
00:41:10ordinaires
00:41:11je tire de ces échanges
00:41:13riches et diversifiés
00:41:15le constat suivant
00:41:16c'est en partant
00:41:17de l'expérience
00:41:18des usagers
00:41:18sur les territoires
00:41:19y compris
00:41:20et surtout
00:41:21dans les zones
00:41:22les plus éloignées
00:41:23et je pense notamment
00:41:24aux territoires insulaires
00:41:26et ultramarins
00:41:26que nous pourrons
00:41:28construire des services
00:41:28publics plus accessibles
00:41:29plus efficaces
00:41:31et plus équitables
00:41:33pour orienter notre action
00:41:35il faut d'abord
00:41:36prendre le pouls
00:41:37du terrain
00:41:38mais également
00:41:39donc de nos services
00:41:40publics
00:41:41il faut donc établir
00:41:42un diagnostic
00:41:43et pour cela
00:41:44il faut un outil
00:41:45de mesure adapté
00:41:45c'est la raison
00:41:47pour laquelle
00:41:48conformément à la question
00:41:49que vous venez de poser
00:41:50madame la rapporteure
00:41:51j'ai dévoilé à Dijon
00:41:52il y a quelques semaines
00:41:53le premier baromètre
00:41:56des services publics
00:41:57qui s'appuie
00:41:58sur une vaste enquête
00:41:59menée sur 19 services
00:42:01publics du quotidien
00:42:02auprès d'un échantillon
00:42:03de 25 000 usagers
00:42:04ce baromètre
00:42:07n'est pas un simple outil
00:42:09excusez-moi pour le mauvais français
00:42:10de reporting
00:42:12c'est un thermomètre
00:42:14qui mesure la qualité
00:42:16perçue de nos services
00:42:17publics
00:42:17et leur accessibilité
00:42:18il ne nous annonce pas
00:42:20encore un temps magnifique
00:42:21mais il ne dit pas
00:42:23loin de là
00:42:23que le ciel est bas
00:42:24et lourd
00:42:25le baromètre dévoilé
00:42:27en avril
00:42:27il est fondé
00:42:27sur une grille de critères
00:42:28ce que j'ai listé
00:42:30à l'instant
00:42:31et également
00:42:33sur des éléments
00:42:35de perception
00:42:36par les usagers
00:42:37parce que la perception
00:42:38est importante
00:42:39ce résultat
00:42:41il peut différer
00:42:43d'autres enquêtes
00:42:44qui ont été
00:42:44diligentées
00:42:47qui s'appuient
00:42:48sur des échantillons
00:42:49d'ailleurs plus restreints
00:42:50et l'objectif
00:42:52d'ailleurs
00:42:52que nous sommes fixés
00:42:55c'est d'avoir
00:42:55une forme de réalisme
00:42:57et de réalité
00:42:57le chiffre de 30%
00:42:58il peut être précisé
00:42:59puisque vous en parliez
00:43:00tout à l'heure
00:43:01il recouvre
00:43:02en réalité
00:43:03un faible poids
00:43:04des usagers insatisfaits
00:43:05c'est 11%
00:43:06ce qui est en cohérence
00:43:08avec les résultats
00:43:09du baromètre
00:43:09puisque vous avez
00:43:10des
00:43:10ne se prononcent pas
00:43:12parmi
00:43:13les agents
00:43:15qui ne sont pas
00:43:16inclus
00:43:16comme satisfaits
00:43:17le choix neutre
00:43:18c'est 20%
00:43:19un cinquième
00:43:20des usagers
00:43:20qui ont choisi
00:43:22de ne pas prendre
00:43:23position
00:43:24quant à leur satisfaction
00:43:25et finalement
00:43:27un taux de 69%
00:43:28des usagers
00:43:28satisfaits
00:43:30au global
00:43:30qui au vu
00:43:31de la méthodologie
00:43:32retenue
00:43:32peut être jugé
00:43:33satisfaisant
00:43:34d'autant plus
00:43:35que le nombre
00:43:35d'usagers
00:43:35tout à fait satisfait
00:43:37est de 26%
00:43:38trois fois supérieur
00:43:41au nombre
00:43:41d'usagers
00:43:42pas du tout
00:43:43satisfaits
00:43:44donc voilà
00:43:46vous avez
00:43:48aussi les critères
00:43:49qui sont importants
00:43:50c'est la facilité
00:43:51de rentrer en contact
00:43:52avec le service public
00:43:53le sentiment
00:43:54d'avoir été accueilli
00:43:55avec bienveillance
00:43:56et respect
00:43:5671%
00:43:58les délais de traitement
00:44:0066%
00:44:01la simplicité
00:44:03des démarches
00:44:03moi qui suis aussi
00:44:04le ministre
00:44:05de la simplification
00:44:05je me perçois
00:44:06que près de 2 tiers
00:44:0763%
00:44:07des personnes
00:44:08sont dédites
00:44:09que c'est pas si compliqué
00:44:10de pouvoir
00:44:11être satisfaits
00:44:14à part
00:44:14l'accès
00:44:17et la simplicité
00:44:18des démarches
00:44:18donc
00:44:18l'échelon neutre
00:44:20explique les résultats
00:44:21de satisfaction
00:44:22plus faibles
00:44:23que dans d'autres études
00:44:24existantes
00:44:24notamment
00:44:25le baromètre
00:44:26dont vous aviez
00:44:27parlé tout à l'heure
00:44:28je veux parler
00:44:31des France Service
00:44:31parce que je suis
00:44:32particulièrement attaché
00:44:33à ce dispositif
00:44:34il y a une très grande
00:44:37satisfaction
00:44:38qui émane
00:44:38de cette enquête
00:44:39cette politique publique
00:44:41elle répond
00:44:41à la nécessité
00:44:42de densification
00:44:43du réseau
00:44:44des services
00:44:45publics
00:44:45à une augmentation
00:44:46de la qualité
00:44:47des services rendus
00:44:47notamment
00:44:48via le développement
00:44:48du métier
00:44:49de conseiller
00:44:50France Service
00:44:51j'ai participé
00:44:52le même jour
00:44:52à Dijon
00:44:53à un congrès
00:44:54région Bourgogne
00:44:56Franche-Comté
00:44:56et Grand Est
00:44:58des conseillers
00:44:59France Service
00:45:00organisé par l'ANCT
00:45:02la question
00:45:03de statut
00:45:04de conseiller
00:45:05souvent conseillère
00:45:06il faut bien l'admettre
00:45:06France Service
00:45:08est en train de monter
00:45:08en gamme
00:45:09et parallèlement
00:45:11à cela
00:45:11je dois aussi
00:45:13vous dire
00:45:14que
00:45:14l'extension
00:45:16des missions
00:45:17puisque j'ai discuté
00:45:18également avec
00:45:19les conseillères
00:45:21et conseillers
00:45:21qui étaient présents
00:45:22dans le cadre
00:45:23de ce congrès
00:45:23doit être prête
00:45:24avec précaution
00:45:25je vois beaucoup
00:45:26de responsables
00:45:28politiques
00:45:29locaux
00:45:29qui disent
00:45:30il faudrait peut-être
00:45:30y rajouter encore
00:45:31tel ou tel service
00:45:33on parle souvent
00:45:33j'ai lancé d'ailleurs
00:45:34une expérimentation
00:45:36à la matière
00:45:36dans le chair
00:45:36de la MDPH
00:45:38il s'avère
00:45:39qu'aujourd'hui
00:45:40avec le département
00:45:42du chair
00:45:43je le remercie
00:45:43les conseillers
00:45:45nous demandent
00:45:46d'y aller
00:45:47excusez-moi
00:45:47un peu
00:45:48la pédale
00:45:48sur le frein
00:45:49dans la mesure
00:45:51où déjà
00:45:51ils ont dû
00:45:52ingurgiter
00:45:53assez rapidement
00:45:54beaucoup de choses
00:45:55en peu de temps
00:45:58donc
00:45:58mais la satisfaction
00:46:00est là
00:46:00c'est
00:46:01un déploiement
00:46:02de 100 nouvelles
00:46:03maisons en 2025
00:46:04pour
00:46:04en 2026
00:46:06atteindre les 3000
00:46:07espaces annoncés
00:46:09à horizon 2027
00:46:10on n'est pas loin
00:46:10il en manque 200
00:46:12à peu près
00:46:13voilà
00:46:15250 exactement
00:46:17on est à peu près
00:46:18à 2750
00:46:19et il y aura déjà
00:46:19pour votre parfaite information
00:46:22à la rentrée prochaine
00:46:22des annonces
00:46:23de nouvelles ouvertures
00:46:24les arbitrages
00:46:25sont en train
00:46:26d'être rendus
00:46:26avec le ministre
00:46:28François Rebsamen
00:46:29sur la question
00:46:30il y a
00:46:32un taux de satisfaction
00:46:34qui
00:46:34n'est pas dans le baromètre
00:46:36mais vous savez
00:46:36que les maisons
00:46:37France Service
00:46:38mesurent également
00:46:38le taux de satisfaction
00:46:39elles
00:46:40sur les outils
00:46:41de mesure
00:46:41qu'elles ont
00:46:42à leur disposition
00:46:42on est à 96%
00:46:43elles sont présentes
00:46:45dans tous les territoires
00:46:46il y a près de 500
00:46:47quartiers prioritaires
00:46:48politiques de la ville
00:46:49parce qu'il y a
00:46:50la ruralité
00:46:50mais il y a également
00:46:51les quartiers
00:46:53qui peuvent
00:46:53avoir certaines difficultés
00:46:55il y a
00:46:561000 maisons
00:46:57France Service
00:46:57qui sont présentes
00:46:58en zone
00:46:59France Ruralité
00:47:00Revitalisation
00:47:00et je me réjouis
00:47:02également
00:47:02des nouvelles ouvertures
00:47:03dans les territoires
00:47:03ultramarins
00:47:04et insulats
00:47:04j'en parlais tout à l'heure
00:47:05en Martinique par exemple
00:47:06je sais que vous avez
00:47:08votre collègue
00:47:09la sénatrice Concon
00:47:10qui est particulièrement
00:47:12attachée à ce territoire
00:47:13et c'est normal
00:47:13il y a une vingtaine
00:47:14de points
00:47:15France Service
00:47:16qui inclut
00:47:16notamment
00:47:17les services itinérants
00:47:18dans ma ville
00:47:20d'Ajaccio
00:47:20il y a également
00:47:21deux maisons
00:47:21France Service
00:47:22situées tous les deux
00:47:23dans des quartiers populaires
00:47:24qui avaient auparavant
00:47:25été délaissés
00:47:25par certains services publics
00:47:27et qui aujourd'hui
00:47:28vivent mieux
00:47:28je dois bien l'admettre
00:47:29avant
00:47:30après
00:47:32qu'avant
00:47:33notre baromètre
00:47:34il indique également
00:47:34que les usagers
00:47:35ne souhaitent pas
00:47:35toujours entrer en contact
00:47:36avec les services publics
00:47:37par la voie numérique
00:47:38vous l'avez dit
00:47:38madame la rapporteure
00:47:39même si aujourd'hui
00:47:40près de huit démarches
00:47:41sur dix
00:47:42sont accomplies en ligne
00:47:43c'est une préoccupation
00:47:45à laquelle je suis
00:47:45très attentif
00:47:46et qui je le sais
00:47:48pour écouter la recommandation
00:47:49de votre chambre
00:47:50est également partagée
00:47:50assez largement
00:47:51sur vos bancs
00:47:52le tout numérique
00:47:53n'est pas la réponse
00:47:55universelle
00:47:56au défi
00:47:57de l'accessibilité
00:47:58j'ai toujours considéré
00:48:00l'outil numérique
00:48:00comme un levier puissant
00:48:01qui ne doit pas être pensé
00:48:03en dehors
00:48:04d'une logique
00:48:04omnicanal
00:48:05c'est à dire
00:48:07qui ne doit être pensé
00:48:09en complémentarité
00:48:10de l'accueil physique
00:48:11ou téléphonique
00:48:11la numérisation
00:48:12est toutefois
00:48:13un outil
00:48:13de démocratisation
00:48:15et offre une facilité
00:48:16d'accès
00:48:16à certains services publics
00:48:18qu'il ne faut néanmoins
00:48:19pas nier
00:48:19pour un certain nombre
00:48:20de nos concitoyens
00:48:21je pense
00:48:22notamment
00:48:22à nos publics
00:48:23plus jeunes
00:48:24comme l'a évoqué
00:48:25je le sais hier
00:48:25ma collègue
00:48:26Françoise Gattel
00:48:27sur ce sujet
00:48:29nous avons bien avancé
00:48:30sur le plan numérique
00:48:30en contribuant
00:48:31à l'accélération
00:48:32de la mise en accessibilité
00:48:33de 250 démarches
00:48:35prioritaires
00:48:36d'ici fin 2026
00:48:37en formant des experts
00:48:38au sein des ministères
00:48:39afin que l'accessibilité numérique
00:48:40soit pensée
00:48:41dès la conception
00:48:42des outils eux-mêmes
00:48:43en parallèle
00:48:45nous assurons aussi
00:48:46la poursuite
00:48:46du développement
00:48:47des autres canaux
00:48:48c'est le cas
00:48:49avec le déploiement
00:48:50du plan de téléphone
00:48:51qui garantit
00:48:52aux françaises
00:48:53et aux français
00:48:53de pouvoir joindre
00:48:54facilement
00:48:54leurs services publics
00:48:56pourquoi mettre l'accent
00:48:57sur ce plan
00:48:57parce qu'il demeure
00:48:59un canal de communication
00:49:00très utilisé
00:49:01mais aussi celui
00:49:01qui suscite
00:49:02beaucoup d'insatisfaction
00:49:03disons-le clairement
00:49:04nous devons ainsi
00:49:05poursuivre nos efforts
00:49:06pour que nos citoyens
00:49:07ne redoutent plus
00:49:08un appel dans le vide
00:49:09dès qu'ils s'apprêtent
00:49:10à joindre un service public
00:49:12des objectifs concrets
00:49:13des objectifs concrets
00:49:13ont été fixés
00:49:14à une trentaine
00:49:15de services publics
00:49:16une cible de 85%
00:49:18de taux de décroché
00:49:19par un agent
00:49:19pour un taux actuel
00:49:20de 78%
00:49:21une mesure
00:49:23de la satisfaction téléphonique
00:49:25le développement
00:49:26du rappel
00:49:26et des rendez-vous téléphoniques
00:49:28un numéro de téléphone
00:49:29facilement identifiable
00:49:30sur les sites internet
00:49:32des administrations
00:49:33également
00:49:34depuis 2019
00:49:35le dispositif
00:49:36Edam Connect
00:49:37encadre les démarches
00:49:38faites par des agents
00:49:39pour le compte des usagers
00:49:40ce qui permet
00:49:41d'aider les personnes
00:49:42en situation de fracture numérique
00:49:43tout en les amenant
00:49:44progressivement
00:49:45vers l'autonomie
00:49:46ce dispositif
00:49:47a pris progressivement
00:49:48son essor
00:49:48puisqu'il y a désormais
00:49:49plus de 7000 aidants
00:49:51habilités
00:49:51déployés dans 3000 structures
00:49:53pour orienter notre action
00:49:55pour faciliter l'accès
00:49:57aux services publics
00:49:58et restaurer la confiance
00:49:59entre les administrations
00:50:00et les administrés
00:50:00il faut ensuite oser
00:50:02oser c'est-à-dire expérimenter
00:50:05et une fois de plus
00:50:06à la maille territoriale
00:50:07au plus proche des besoins
00:50:09des attentes
00:50:10et des réalités
00:50:11ces initiatives
00:50:11sont indispensables
00:50:12pour répondre
00:50:13à la diversité
00:50:14de nos territoires
00:50:15et pour mieux comprendre
00:50:16les attentes des usagers
00:50:17et des agents
00:50:18en termes d'accessibilité
00:50:19j'en suis
00:50:20vraiment convaincu
00:50:21définitivement
00:50:22c'est pourquoi
00:50:24on a lancé
00:50:24je vous le disais tout à l'heure
00:50:25dans le Cher
00:50:26cette expérimentation
00:50:27je cherche maintenant
00:50:28un territoire
00:50:29plus urbain
00:50:30pour voir également
00:50:32le fait d'avoir
00:50:33dans les maisons
00:50:33francs services
00:50:34les MDPH
00:50:35le Cher est plutôt rural
00:50:37et avoir également
00:50:38un retour d'expérience
00:50:39sur un territoire
00:50:40beaucoup plus urbain
00:50:41afin d'avoir
00:50:42une bonne appréciation
00:50:43le travail
00:50:45est en cours
00:50:46vous savez voilà
00:50:49la saturation persistante
00:50:50de certaines MDPH
00:50:51malgré tous les efforts
00:50:52engagés
00:50:52est une réalité concrète
00:50:53et en tant que ministre
00:50:55de la simplification
00:50:55je reçois beaucoup
00:50:58de plaintes
00:50:58de françaises
00:50:59et de français
00:50:59qui ne s'en sortent plus
00:51:01avec les démarches répétitives
00:51:03que l'obtention
00:51:04d'une reconnaissance
00:51:05de handicap
00:51:06inclue
00:51:07c'est l'objet
00:51:08de notre déplacement
00:51:09de l'homme
00:51:09dans le ministère
00:51:10on ira à la MDPH
00:51:13qui était
00:51:13ah pardon
00:51:14qui était l'une
00:51:15des MDPH
00:51:15les moins bien classées
00:51:17en fait
00:51:17et qui aujourd'hui
00:51:19doit faire
00:51:19dans le top 3
00:51:21en fait
00:51:21des process
00:51:23et voilà
00:51:24je vous invite
00:51:25à vous y rendre
00:51:25quand vous le souhaitez
00:51:26mais je
00:51:27non seulement
00:51:27je pense que
00:51:29je le ferai
00:51:30très probablement
00:51:31puisque vous savez
00:51:31qu'avec Charlotte
00:51:32parmentier Lecoff
00:51:32qui est mon ami
00:51:33et ma collègue
00:51:34ministre en charge
00:51:35du handicap
00:51:35nous avons lancé
00:51:37des ateliers
00:51:37de simplification
00:51:38qui passent
00:51:40notamment
00:51:40beaucoup
00:51:40par les maisons
00:51:42départementales
00:51:42donc
00:51:44on est vraiment
00:51:46dans une action
00:51:47qui s'inscrit
00:51:47dans cette volonté
00:51:48partagée
00:51:49de rendre
00:51:49l'accès au droit
00:51:50plus lisible
00:51:51plus rapide
00:51:52et aussi
00:51:53plus humaine
00:51:54il faut dire les choses
00:51:55comme elles le sont
00:51:55parce que
00:51:57le Premier ministre
00:51:58a eu
00:51:58notamment l'occasion
00:52:00de le dire
00:52:00lors de
00:52:02la réunion
00:52:04du gouvernement
00:52:04on avait une réunion
00:52:05interministérielle
00:52:06sur le handicap
00:52:06dans les locaux
00:52:07de France Télévisions
00:52:08il y a quelques mois
00:52:10de cela
00:52:10en tant que maire de peau
00:52:13il a été lui-même
00:52:14témoin
00:52:15d'une situation
00:52:16parfois humainement
00:52:16particulièrement
00:52:17pénible
00:52:18notamment pour
00:52:19les parents
00:52:20d'un enfant
00:52:21atteint
00:52:22d'un handicap
00:52:22à 90%
00:52:23il y a aussi
00:52:26un label
00:52:26que nous avons
00:52:27lancé
00:52:28que j'ai inauguré
00:52:29par la première
00:52:30remise
00:52:31de la belle
00:52:33dans le Loiret
00:52:33c'était
00:52:34il y a quelques mois
00:52:34déjà
00:52:35c'est le label
00:52:35service public plus
00:52:36il va être déployé
00:52:38pour valoriser
00:52:39des initiatives
00:52:39exemplaires
00:52:40sur tout le territoire
00:52:41c'est une marque
00:52:42de l'état
00:52:43elle a été créée
00:52:43en 2023
00:52:44et vous voyez
00:52:45qu'on a mis
00:52:45deux ans
00:52:46avant de donner
00:52:46la première
00:52:47médaille
00:52:48il récompense
00:52:52les services publics
00:52:53qui se distinguent
00:52:54par la qualité
00:52:54du service rendu
00:52:55aux usagers
00:52:56et le respect
00:52:57des engagements
00:52:57du programme
00:52:58service public plus
00:52:59j'ai eu l'occasion
00:53:00de le remettre
00:53:00à l'URSSAF
00:53:01centre Val-de-Loire
00:53:02MSA de Maine-et-Loire
00:53:04il y en a d'autres
00:53:05qui ont été donnés
00:53:06sans que je ne sois présent
00:53:08et je crois que prochainement
00:53:10si mes souvenirs sont exacts
00:53:11puisque vous avez
00:53:12trois types de médailles
00:53:13vous avez la médaille de bronze
00:53:14la médaille d'argent
00:53:14et la médaille d'or
00:53:15la médaille d'or
00:53:16sera décernée
00:53:17pour la première fois
00:53:17dans peu de temps
00:53:18et c'est une récompense
00:53:21qui peut être retirée
00:53:23elle n'est que temporaire
00:53:24ça valorise
00:53:26l'engagement des agents
00:53:27parce que je considère
00:53:28aussi
00:53:29que nous avons
00:53:30parmi les difficultés
00:53:32à régler
00:53:32la reconnaissance
00:53:33de l'agent
00:53:34la considération
00:53:35apportée à l'agent
00:53:35la récompense
00:53:37de son travail
00:53:38le fait d'encourager
00:53:39une culture d'excellence
00:53:40et d'innovation
00:53:41ça n'est pas suffisamment
00:53:43prégnant
00:53:43en réalité
00:53:44il faut le densifier
00:53:46et enfin
00:53:47notre action publique
00:53:48ne sera utile
00:53:49que si elle est simple
00:53:50et lisible
00:53:51et donc je reviens
00:53:51sur ma deuxième casquette
00:53:52qui est celle
00:53:52de ministre
00:53:53de la simplification
00:53:55c'est pas seulement
00:53:57alléger les procédures
00:53:58c'est aussi améliorer
00:54:01la qualité du service
00:54:01son accessibilité
00:54:03tout en maîtrisant
00:54:04les coûts
00:54:04dans un contexte budgétaire
00:54:05que je n'ai pas besoin
00:54:06de vous rappeler
00:54:06la simplification
00:54:08elle doit porter
00:54:09sur tous les aspects
00:54:09il y a les normes
00:54:11il y a les démarches
00:54:11il y a les circuits décisionnels
00:54:13mais aussi l'organisation
00:54:14des services eux-mêmes
00:54:15simplifier
00:54:17ça exige
00:54:17de la méthode
00:54:19un portage national
00:54:20mais
00:54:20et surtout
00:54:21pas de mystère
00:54:23devant
00:54:23la chambre haute
00:54:24qu'on sera
00:54:26très certainement d'accord
00:54:26il faut le maillage
00:54:28territorial
00:54:28parce que
00:54:29la simplification
00:54:30à Ajaccio
00:54:30c'est pas forcément
00:54:31la même
00:54:32que à Brest
00:54:33donc
00:54:34il y a
00:54:36la nécessité
00:54:36d'avoir ces relais
00:54:37et c'est tout le sens
00:54:39des dispositifs
00:54:40que la DITP
00:54:41pilote aujourd'hui
00:54:42je pense notamment
00:54:43à un dispositif
00:54:44qui commence également
00:54:46à produire des effets
00:54:47c'est celui
00:54:48de France Simplification
00:54:49qui a été conçu
00:54:50pour réduire
00:54:50les irritants
00:54:51rencontrés
00:54:52au niveau des normes
00:54:53des formalités
00:54:54de la loader administrative
00:54:55plus largement
00:54:55mais surtout
00:54:56au plus près du terrain
00:54:57c'est un dispositif
00:54:59qui a la main des préfets
00:55:00il vise à apporter
00:55:01des solutions rapides
00:55:02et concrètes
00:55:02au blocage rencontré
00:55:03sur le terrain
00:55:04par les services
00:55:05et opérateurs de l'Etat
00:55:06les collectivités territoriales
00:55:08les associations
00:55:09et les acteurs économiques
00:55:10dans la mise en oeuvre
00:55:11de leurs projets
00:55:11il commence à porter
00:55:13ses fruits
00:55:13nous avons 465 dossiers
00:55:16qui ont été
00:55:16traités
00:55:18depuis le second
00:55:19semestre 2024
00:55:20dont 350 résolus
00:55:22vous ne me verrez jamais
00:55:24d'ailleurs opposer
00:55:25simplification
00:55:26et agents publics
00:55:27comme certains le font
00:55:28car pour moi
00:55:29la simplification
00:55:29de fait
00:55:30elle doit se faire
00:55:31au service des agents
00:55:32parce qu'au service
00:55:33des usagers
00:55:33elle leur permet
00:55:34de se concentrer
00:55:35sur leur coeur de métier
00:55:36de générer plus
00:55:37de liens humains
00:55:38et d'être plus efficace
00:55:39de manière générale
00:55:40je pense qu'il faut être
00:55:41doux avec les hommes
00:55:43et dur avec les process
00:55:44et qu'il ne faut pas
00:55:46opposer la technologie
00:55:47au service public
00:55:47je pense notamment
00:55:48à l'intelligence artificielle
00:55:49également
00:55:50qui peut susciter
00:55:51des questionnements
00:55:52légitimes
00:55:53mais qui est présente
00:55:55dans nos services publics
00:55:56et qui fait preuve
00:55:57lorsqu'elle est bien utilisée
00:55:58de son efficacité
00:55:59au quotidien
00:56:00pour les agents
00:56:01mais également
00:56:01pour les usagers
00:56:02en conclusion
00:56:03je mesure pleinement
00:56:05la responsabilité
00:56:06qui est la nôtre
00:56:07réduire la fracture
00:56:08territoriale
00:56:09moderniser avec discernement
00:56:11simplifier
00:56:12sans abaisser
00:56:12les standards
00:56:13voilà le cap
00:56:14que nous avons fixé
00:56:15au sein du gouvernement
00:56:16la mission d'information
00:56:18dont vous êtes saisis
00:56:18c'est un moment important
00:56:19pour faire le point
00:56:20échanger
00:56:21et surtout
00:56:22progresser ensemble
00:56:23je vous remercie
00:56:24de votre attention
00:56:25et je suis à votre
00:56:26entière disposition
00:56:27pour répondre
00:56:28à l'ensemble des questions
00:56:29merci monsieur le ministre
00:56:32Marianne peut-être
00:56:34non ?
00:56:34oui
00:56:34Marianne Margaté
00:56:36merci
00:56:38bonjour monsieur le ministre
00:56:39merci pour
00:56:40pour ces éléments
00:56:42qui montrent
00:56:43en tout cas
00:56:43l'attention
00:56:44que vous portez
00:56:45de manière
00:56:46très concrète
00:56:48moi je voulais
00:56:48en même temps
00:56:49vous interroger
00:56:50sur l'élément
00:56:52enfin sur l'annonce
00:56:53qu'a faite
00:56:53le ministre Lombard
00:56:54sur l'enjeu
00:56:56de la suppression
00:56:57des postes de fonctionnaires
00:56:58pour contribuer
00:56:59à trouver
00:57:00ces 40 milliards
00:57:01c'est toujours
00:57:04la suppression
00:57:04des postes de fonctionnaires
00:57:05c'est toujours
00:57:06un enjeu
00:57:07très politique
00:57:08et très électoral
00:57:09d'ailleurs au moment
00:57:10des élections nationales
00:57:12mais
00:57:12à quel
00:57:16enfin
00:57:16jusqu'où
00:57:17peut-on avancer
00:57:19enfin jusqu'où
00:57:20peut-on aller
00:57:20dans la suppression
00:57:21de postes de fonctionnaires
00:57:22sans désorganiser
00:57:25et sans dégrader
00:57:27très fortement
00:57:27la qualité
00:57:28de nos services publics
00:57:29vous l'avez dit
00:57:30il y a
00:57:31l'importance
00:57:33la demande
00:57:34des maires
00:57:35des usagers
00:57:35de services publics
00:57:37accessibles
00:57:38efficaces
00:57:39de proximité
00:57:40il y a des agents
00:57:41enfin on a rencontré
00:57:42aussi les organisations
00:57:43syndicales
00:57:43qui nous ont
00:57:44évoqué à la fois
00:57:45le sens de service public
00:57:47des agents
00:57:48et en même temps
00:57:48leur souffrance
00:57:49avec des conditions de travail
00:57:51qui se dégradent
00:57:51d'une polyvalence
00:57:52des cas de plus en plus
00:57:53complexes
00:57:53enfin bon
00:57:54le manque de reconnaissance
00:57:55que vous évoquiez
00:57:57la question de la reconnaissance
00:57:59qui est un enjeu
00:57:59et puis la question
00:58:00de l'attractivité
00:58:01de ces métiers
00:58:02quand même
00:58:02puisqu'on a quand même
00:58:03certains points
00:58:03de nos services publics
00:58:05de nos fonctions publiques
00:58:06qui ne nous trouvent plus
00:58:07preneurs
00:58:10donc voilà
00:58:11je voulais
00:58:11est-ce que
00:58:12sur cette question
00:58:13de suppression
00:58:14de postes de fonctionnaires
00:58:15qui est annoncée
00:58:16pour le prochain budget
00:58:18est-ce que vous avez
00:58:19des éléments
00:58:19plus précis
00:58:21sur quel secteur
00:58:23ça touchera
00:58:23et est-ce qu'à un moment donné
00:58:25vous ne craignez pas
00:58:26que cette saignée
00:58:27enfin dégrade
00:58:29notre service public
00:58:31et donc fasse monter
00:58:32l'insatisfaction
00:58:34à la fois
00:58:34des usagers
00:58:35des élus
00:58:36de manière générale
00:58:38et des salariés
00:58:38je vous remercie
00:58:39merci madame la sénatrice
00:58:41avant de répondre
00:58:42à votre question
00:58:43je voudrais
00:58:44par correction
00:58:44répondre
00:58:45à un des éléments
00:58:46développés
00:58:46par madame la rapporteure
00:58:47sur la région parisienne
00:58:48puisque j'ai omis
00:58:51dans mon propos
00:58:52introductif
00:58:53de répondre
00:58:54à cela
00:58:55sur l'agglomération
00:58:57parisienne
00:58:57il y a des zones géographiques
00:58:58qui ont de fortes tensions
00:58:59il ne faut pas non plus
00:59:00se leurrer
00:59:01notamment dans les territoires
00:59:02très denses
00:59:03mais aussi dans les QPV
00:59:03dans certains quartiers
00:59:06dissensibles
00:59:07les services publics
00:59:08sont partis
00:59:09tout simplement
00:59:09la réalité
00:59:10n'oublie-je à le dire
00:59:11cela
00:59:12ça explique aussi
00:59:13ce taux d'insatisfaction
00:59:14je pense que nous pouvons avoir
00:59:16et vous avez aussi
00:59:19les problématiques
00:59:19des déserts médicaux
00:59:20qui ne sont pas
00:59:22qu'une problématique rurale
00:59:24dans nos banlieues
00:59:24il y a des déserts médicaux
00:59:26l'accès
00:59:27aux généralistes
00:59:28et aux spécialistes
00:59:29devient particulièrement difficile
00:59:31et nous avons
00:59:33des services
00:59:34qui sont parfois
00:59:34plus sollicités
00:59:35donc voilà
00:59:38madame la sénatrice
00:59:39sur l'emploi
00:59:40des agents publics
00:59:42et les postes
00:59:43moi je demande toujours
00:59:45à celles et ceux
00:59:48qui font des annonces
00:59:49en la matière
00:59:51de le faire
00:59:52dans un esprit
00:59:52de nuance
00:59:53parce que la situation
00:59:54elle est obligatoirement
00:59:56nuancée
00:59:57vous avez des disparités
00:59:58dans les versants
01:00:00de la fonction publique
01:00:01des disparités
01:00:03régionales
01:00:05des disparités
01:00:06sur certains métiers
01:00:07quand vous annoncez
01:00:09à grand renfort
01:00:10de tambour
01:00:11et de trompette
01:00:12des fifres
01:00:14encore faut-il avoir
01:00:16la nuance
01:00:18d'expliquer
01:00:20dans quel secteur
01:00:21on va pouvoir se permettre
01:00:23d'avoir moins d'agents publics
01:00:25pourquoi
01:00:25pourquoi
01:00:27et dans quel
01:00:29je dirais
01:00:31ordre de grandeur
01:00:32depuis 2017
01:00:34les effectifs
01:00:37de la fonction publique
01:00:38ils ont augmenté
01:00:39de 200 000 agents
01:00:39ça c'est un chiffre
01:00:41concret
01:00:42depuis 97
01:00:44le secteur public
01:00:47il accrue
01:00:47de 23%
01:00:49contre 18%
01:00:51dans le privé
01:00:52et contre
01:00:54une population
01:00:54qui a augmenté
01:00:55en un peu moins
01:00:56de 30 ans
01:00:57de 13
01:00:5814%
01:01:00et en 2024
01:01:02la masse salariale
01:01:03de l'état
01:01:03elle a atteint
01:01:04vous le savez
01:01:04ça a fait
01:01:05l'objet
01:01:06de déclarations publiques
01:01:07de certains de mes collègues
01:01:08et du premier d'entre eux
01:01:09de 107 milliards d'euros
01:01:12sur une augmentation
01:01:13de 6,7%
01:01:15je le dis
01:01:18avec la plus grande
01:01:19des franchises
01:01:20au regard
01:01:22de la dynamique
01:01:22budgétaire du pays
01:01:23il y a des choses
01:01:25que nous ne pouvons plus
01:01:25nous permettre
01:01:26aujourd'hui
01:01:26il y aura une hausse
01:01:31quand même
01:01:31l'année prochaine
01:01:31elle est mécanique
01:01:32et vous le savez bien
01:01:33et on va essayer
01:01:34de faire
01:01:35qu'elle soit limitée
01:01:36à 1,5%
01:01:37c'est les cadrages
01:01:39que nous devrions
01:01:40rendre
01:01:40définitifs
01:01:41et publics
01:01:42au moment
01:01:43de l'examen
01:01:43du budget
01:01:44par le Parlement
01:01:45en français
01:01:46il y aura donc
01:01:49des ministères
01:01:49qui afficheront
01:01:50très certainement
01:01:51des baisses d'effectifs
01:01:52mais pas tous
01:01:53pas tous
01:01:54parce que
01:01:55je vois mal
01:01:56aujourd'hui
01:01:57le ministère
01:01:58des armées
01:01:58au regard
01:01:59de la situation
01:01:59internationale
01:02:00que notre pays
01:02:01connaît
01:02:02et que nous connaissons tous
01:02:03renoncer
01:02:05à la loi
01:02:05de programmation
01:02:06militaire
01:02:06que vous avez votée
01:02:09il y a peu
01:02:10il y aura
01:02:12également
01:02:12des débats
01:02:13sur les autres
01:02:15lois de programmation
01:02:15qui ont été votées
01:02:16je pense à la LOPMI
01:02:17ou encore à la loi
01:02:18de programmation
01:02:18du ministère
01:02:19de la justice
01:02:19qui sont encore
01:02:20assez fraîches
01:02:21puisque nous les avons
01:02:22votées il y a
01:02:23pas deux ans
01:02:24ces lois de programmation
01:02:25qui sont des lois
01:02:26de programmation
01:02:26particulièrement
01:02:27ambitieuses
01:02:27dont les effets
01:02:28sont déjà
01:02:29répercutés
01:02:30aussi au niveau
01:02:32du recrutement
01:02:33parce que vous avez
01:02:33également les évolutions
01:02:34des carrières
01:02:34qui doivent être
01:02:36prises en compte
01:02:36si je devais vous dire
01:02:38mon état d'esprit
01:02:39à titre personnel
01:02:40mais qui est également
01:02:41celui qui est partagé
01:02:42par plusieurs ministres
01:02:43je ne suis pas même
01:02:44par le premier ministre
01:02:45si on veut demain
01:02:46justement avoir une réponse
01:02:47à apporter
01:02:47en matière d'attractivité
01:02:49parce que je suis sidéré
01:02:50aujourd'hui par le fait
01:02:51qu'il y ait beaucoup
01:02:51de jeunes français
01:02:52et françaises
01:02:53qui ont le sens
01:02:54du service public
01:02:55et qui voudraient
01:02:56s'y engager
01:02:56parce qu'ils sont
01:02:58en quête de sens
01:02:58et là aussi
01:02:59il y a des études
01:03:00qui en témoignent
01:03:02mais qui se disent
01:03:03c'est pas très attractif
01:03:06c'est pas très bien payé
01:03:08les conditions
01:03:10d'accès
01:03:11et ensuite
01:03:12de mouvements
01:03:13sont complexes
01:03:15etc.
01:03:16moi je pense
01:03:17que si demain
01:03:17on veut
01:03:18conserver le statut
01:03:20parce que c'est un enjeu
01:03:22et je sais que
01:03:23les organisations
01:03:24syndicales
01:03:25y sont particulièrement
01:03:26attachées
01:03:26rendre attractif
01:03:28il va peut-être
01:03:28falloir se poser
01:03:29la question
01:03:29de moins d'agents
01:03:30mieux payés
01:03:31ça sera quand même
01:03:32déjà une question
01:03:33qu'il faudra
01:03:33se poser
01:03:35parce que si on continue
01:03:36d'avoir des effectifs
01:03:37assez nombreux
01:03:39ou trop nombreux
01:03:40la question
01:03:41de la rémunération
01:03:42de la juste rémunération
01:03:43du travail
01:03:44c'est mon point de vue
01:03:45et partagé par tous
01:03:46je parle des expériences
01:03:48que j'ai pu avoir
01:03:49notamment
01:03:49à l'échelon
01:03:50employeur territorial
01:03:51que j'ai été
01:03:52pendant
01:03:538 ans de ma vie
01:03:54avec 1500 agents
01:03:57sur une commune
01:03:58et près de 700
01:03:59sur une agglomération
01:04:00qui est la principale
01:04:01de l'île
01:04:01dont je suis issu
01:04:02et bien
01:04:04je voyais
01:04:05les difficultés
01:04:07en matière salariale
01:04:08prendre exemple simple
01:04:09vous savez tous
01:04:10que les fonctionnaires
01:04:10publics territoriaux
01:04:11on voit
01:04:12leur rémunération
01:04:14gonflée
01:04:15par les régimes
01:04:16indemnitaires
01:04:16personnelles
01:04:18quels ne sont
01:04:19leur étonnement
01:04:20lorsqu'ils arrivent
01:04:21en fin de carrière
01:04:22et qu'ils font
01:04:23le calcul
01:04:23de leur retraite
01:04:25parce qu'ils ne sont
01:04:28pas suffisamment
01:04:28informés
01:04:29sur le fait
01:04:30que les régimes
01:04:31indemnitaires
01:04:31tous les systèmes
01:04:32de primes
01:04:33individuels
01:04:34qui leur sont versés
01:04:35ne sont pas prises en compte
01:04:36dans le cadre du calcul
01:04:36de leur retraite
01:04:37j'ai été témoin
01:04:38et acteur
01:04:39de scènes poignantes
01:04:41de dames
01:04:42qui arrivaient
01:04:43à l'âge de 65 ans
01:04:44qui étaient déjà
01:04:44assez fatiguées
01:04:45qui faisaient le calcul
01:04:46et qui me disaient
01:04:47prolonger moi jusqu'à 67 ans
01:04:48monsieur le maire
01:04:48je vais pas pouvoir payer
01:04:50le crédit
01:04:50qui me reste à payer
01:04:51il me reste un an à payer
01:04:52donc je crois
01:04:54qu'à un moment
01:04:55la question
01:04:55de la rémunération
01:04:56elle doit être aussi
01:04:58comparée
01:04:59à la question
01:05:00du nombre
01:05:02et c'est un discours
01:05:05de franchise
01:05:06ceci étant dit
01:05:08tous les ministères
01:05:11toutes les fonctions
01:05:11publiques
01:05:12toutes les missions
01:05:13de services publics
01:05:13ne peuvent pas être
01:05:14traitées
01:05:15de la même manière
01:05:16et c'est peut-être
01:05:17la grande différence
01:05:18qu'il y aura
01:05:19si de même
01:05:20il y a des objectifs
01:05:22de diminution
01:05:23du nombre
01:05:24d'agents publics
01:05:24dans le pays
01:05:25par rapport à ce que
01:05:25nous avons pu connaître
01:05:26notamment
01:05:26il y a une quinzaine
01:05:29d'années
01:05:29où on était
01:05:30du 1 sur 3
01:05:31basta
01:05:32et on a pu voir
01:05:34les résultats
01:05:35notamment en matière
01:05:35de sécurité publique
01:05:36en matière de vie
01:05:38de nos préfectures
01:05:38aussi il faut le dire
01:05:39puisque vous avez vu
01:05:40une forme de démantèlement
01:05:41de la préfectorale
01:05:42sur laquelle aujourd'hui
01:05:43nous essayons de revenir
01:05:44notamment autour
01:05:46de la préfecture
01:05:47de département
01:05:48voire même
01:05:49de la sous préfecture
01:05:49où le président
01:05:50de la république
01:05:50souhaite que nous
01:05:51engagions des réflexions
01:05:53sur les villes
01:05:53sous préfectures
01:05:54donc voilà
01:05:55il y a une réalité
01:05:56budgétaire
01:05:58qui est un peu âpre
01:05:59je dois l'admettre
01:05:59il y a un statut
01:06:01que nous voulons préserver
01:06:02parce que vous avez
01:06:03également la question
01:06:03des contractuels
01:06:04versus les statutaires
01:06:05qui se posent
01:06:06avec beaucoup d'acuité
01:06:07aujourd'hui
01:06:07et qui d'ailleurs
01:06:08font qu'il y a aussi
01:06:10des augmentations
01:06:11de salaires
01:06:11et là on se pose
01:06:12la question un peu
01:06:13théorique
01:06:14qui est
01:06:15oui mais en fait
01:06:17est-ce qu'il vaut mieux
01:06:17pas avoir les contractuels
01:06:19parce qu'en réalité
01:06:19le statut est enfermant
01:06:20à un moment
01:06:21d'un point de vue salarial
01:06:22il est capé
01:06:23alors que le contractuel
01:06:26lui a beaucoup plus
01:06:26de souplesse
01:06:27pour plein de raisons
01:06:29que je n'ai pas besoin
01:06:30de vous rappeler
01:06:30notamment dans l'hospitalière
01:06:31où là c'est encore plus grave
01:06:32vous avez deux médecins
01:06:33qui font le même métier
01:06:34dans la même pièce
01:06:36avec deux statuts différents
01:06:37et donc deux rémunérations
01:06:38qui sont particulièrement
01:06:39différentes
01:06:40j'étais président
01:06:41d'un conseil de surveillance
01:06:42certains me parlaient
01:06:44de mercenariat
01:06:45dans la fonction publique
01:06:47hospitalière
01:06:48qui est vous savez
01:06:50en grande difficulté
01:06:50aujourd'hui
01:06:51donc c'est vraiment
01:06:52un sujet
01:06:53qui va devoir
01:06:55attirer toute notre attention
01:06:56moi tout ce que je vais faire
01:06:57en tant que ministre
01:06:57de la fonction publique
01:06:58c'est d'alerter
01:06:58le gouvernement
01:07:00c'est comme sur les maladies
01:07:02vous savez
01:07:03il y a maladie et maladie
01:07:06vous ne pouvez pas comparer
01:07:08les arrêts maladie
01:07:10de certaines fonctions publiques
01:07:11avec d'autres
01:07:11il faut toujours avoir
01:07:13un esprit de finesse
01:07:14et d'analyse précise
01:07:15des choses
01:07:16la maladie d'un hospitalier
01:07:19c'est pas la maladie
01:07:19d'un territorial
01:07:21il y a tout un tas
01:07:23de différences
01:07:24et c'est vrai
01:07:24qu'on n'a pas
01:07:25dans la communication politique
01:07:26du moment
01:07:26souvent suffisamment
01:07:29de bandes passantes
01:07:30pour pouvoir avoir
01:07:30cet esprit de nuance
01:07:31qui permette
01:07:32de bien expliquer les choses
01:07:33moi je vais essayer
01:07:34si nous y sommes encore
01:07:35dans quelques mois
01:07:36d'expliquer
01:07:37en tant que ministre
01:07:38de la fonction publique
01:07:39pourquoi est-ce qu'on fait
01:07:39ce qu'on fait
01:07:40pourquoi est-ce qu'on propose
01:07:41ce qu'on fait
01:07:41mais il faudra du temps
01:07:42pour le faire
01:07:43et pas avoir seulement
01:07:44des
01:07:45excusez-moi
01:07:46encore pour moi
01:07:46et français
01:07:46des powerponts
01:07:47avec quelques chiffres
01:07:48en disant
01:07:49on va faire comme ça
01:07:49deux coups de cuillère à peau
01:07:50puis on va laisser peser
01:07:51voilà
01:07:51Hugues
01:07:55merci monsieur le président
01:07:56j'ai eu l'arrivée
01:07:57aussi du président
01:07:58pardon
01:07:58de la mission d'information
01:07:59j'ai eu des retards
01:08:02j'étais pour une autre mission
01:08:04à une conférence de presse
01:08:05des problèmes techniques
01:08:06fait qu'au lieu
01:08:07de peut-être
01:08:08trois quarts d'heure
01:08:09on a eu
01:08:10pas de soucis
01:08:11j'ai eu le plaisir
01:08:12d'assister
01:08:13à la fin
01:08:14de notre rencontre
01:08:15merci d'être présent
01:08:16parmi nous
01:08:17Hugues
01:08:19je te laisse la parole
01:08:20oui monsieur le président
01:08:21merci monsieur le ministre
01:08:22merci pour vos propos
01:08:24que je partage
01:08:26globalement
01:08:26nous savons que
01:08:27et c'est toute la difficulté
01:08:29de cette mission
01:08:29nous savons que
01:08:30nous sommes dans un budget
01:08:31qui va être contraint
01:08:32contraint ça veut dire
01:08:34que probablement
01:08:35on ne pourra pas
01:08:36et pendant un certain
01:08:37nombre d'années
01:08:38avoir la possibilité
01:08:40d'augmenter
01:08:41les budgets
01:08:41mais le budget
01:08:43et la dépense publique
01:08:44de façon importante
01:08:45de l'augmenter
01:08:46tout simplement
01:08:46et donc
01:08:47la question qui se pose
01:08:48c'est comment
01:08:49améliorer le service public
01:08:51dans ce budget contraint
01:08:52et comment faire en sorte
01:08:53que nos concitoyens
01:08:54se réconcilient
01:08:55dans certains endroits
01:08:56parce que ce n'est pas
01:08:57partout le cas
01:08:57avec les services
01:08:59qui leur sont accompagnés
01:09:00moi je trouve
01:09:02que le baromètre
01:09:03des services publics
01:09:03est un outil
01:09:05extrêmement utile
01:09:06en plus effectivement
01:09:09l'ampleur du nombre
01:09:11d'usagers consultés
01:09:12permet d'avoir
01:09:14de réelles statistiques
01:09:1625 000 personnes
01:09:17après la difficulté
01:09:18de ce genre d'outil
01:09:19c'est la pérennité
01:09:20c'est à dire
01:09:21comment on le maintient
01:09:22en vie
01:09:23et pardon
01:09:24mais avec la succession
01:09:26des gouvernements
01:09:26ça fait partie
01:09:28du jeu démocratique
01:09:29comment est-ce qu'on peut
01:09:30continuer à utiliser
01:09:31cette source d'information
01:09:33pour améliorer les choses
01:09:35et à partir de là
01:09:36donc j'avais
01:09:37deux questions
01:09:38comment accompagnez-vous
01:09:41localement
01:09:42les services publics
01:09:43dans l'analyse
01:09:44des résultats
01:09:46et dans la mise en place
01:09:47des plans d'action
01:09:48c'est à dire
01:09:49que ces plans d'action
01:09:50est-ce qu'ils sont évalués
01:09:51est-ce qu'ils sont contrôlés
01:09:53est-ce qu'il y a des objectifs
01:09:54qui sont fixés
01:09:55et ensuite déclinés
01:09:57jusqu'à l'usager
01:09:59c'est ma première question
01:10:00et puis
01:10:01je crois que dans les 25 000 usagers
01:10:03il y en avait 500
01:10:04en situation d'électronisme
01:10:06comment comptez-vous rapprocher
01:10:09les démarches numériques
01:10:11des publics fragiles
01:10:12ou peu familiers
01:10:13des outils
01:10:14qui aujourd'hui
01:10:15se répandent
01:10:17et j'avais
01:10:18une interrogation
01:10:19également
01:10:19il y a un certain nombre d'années
01:10:20mais on n'en parle plus
01:10:21où on parlait
01:10:22d'une sorte
01:10:23de carte universelle
01:10:25une carte vitale plus
01:10:28que chacun aurait
01:10:29avec l'ensemble
01:10:30de ses droits
01:10:31dans une logique
01:10:32de dites-le
01:10:33une seule fois
01:10:34ce qui permettait à la fois
01:10:35de simplifier grandement
01:10:36les démarches de l'usager
01:10:37et en même temps
01:10:38me semble-t-il
01:10:40d'améliorer
01:10:40les contrôles
01:10:41qui sont
01:10:42nécessaires
01:10:43donc
01:10:44voilà
01:10:45c'était mes questions
01:10:46est-ce que vous pouvez nous dire
01:10:47si
01:10:47notamment cette carte
01:10:49est encore
01:10:50au goût du jour
01:10:51ou si le projet
01:10:52a été abandonné
01:10:52alors le baromètre
01:10:57l'idée
01:10:57c'était un baromètre annuel
01:10:59et donc
01:11:01c'est que l'année prochaine
01:11:02à peu près la même période
01:11:03vous ayez
01:11:04un nouveau baromètre
01:11:05alors je pense
01:11:06le panel
01:11:07est un bon panel
01:11:08de 25 000
01:11:09puisque ça permet
01:11:10effectivement
01:11:10d'avoir une vision
01:11:11assez fine des choses
01:11:12posera-t-il les mêmes questions
01:11:13sera-t-il immuable
01:11:14certainement pas
01:11:15je pense pas
01:11:15que ce soit souhaitable
01:11:16parce qu'il y a des services publics
01:11:18qui sont pas forcément testés
01:11:19bon après
01:11:20c'est vrai que les 19
01:11:21qu'on a testés
01:11:22ce sont des services publics
01:11:24qui parlent à tout le monde
01:11:25par
01:11:28temps de crise
01:11:30pour répondre
01:11:30à votre
01:11:31première question
01:11:32il faut
01:11:34il faut pouvoir
01:11:35j'espère qu'on
01:11:37va être en capacité
01:11:38de pouvoir être plus agile
01:11:39et saisir les opportunités
01:11:40qui peuvent
01:11:42néanmoins
01:11:42s'offrir
01:11:44à nous
01:11:45d'abord la méthode
01:11:46pour les territoires
01:11:48je l'ai un peu
01:11:49dessinée
01:11:50en répondant
01:11:51madame la sénatrice
01:11:52l'idée
01:11:53c'est quand même
01:11:55vous voyez même
01:11:56à travers le dispositif
01:11:57France Simplification
01:11:57la bonne maille
01:11:59c'est le département
01:12:01c'est le préfet de département
01:12:02moi j'en ai la conviction
01:12:03chevillée au corps
01:12:04depuis des années
01:12:04d'ailleurs pour celles et ceux
01:12:06et j'en fais partie
01:12:07qui considèrent que
01:12:08d'autres axes de décentralisation
01:12:10sont souhaitables
01:12:10pour notre pays
01:12:11ils ne pourront pas
01:12:12être efficients
01:12:14s'ils ne s'accompagnent pas
01:12:16d'une belle et bonne politique
01:12:17de déconcentration
01:12:18des services de l'état
01:12:19c'est tous les enjeux
01:12:21qu'on va avoir
01:12:22d'ailleurs
01:12:23sur la simplification
01:12:24c'est à dire
01:12:27remettre tout de même
01:12:28le préfet de département
01:12:29au coeur du dispositif
01:12:31pour être
01:12:31l'opérationnel
01:12:32de l'état
01:12:33en lien notamment
01:12:34avec la représentativité
01:12:36du territoire
01:12:37associatif
01:12:37culturel
01:12:39électif
01:12:40naturellement
01:12:41et d'avoir
01:12:43la boîte à outils
01:12:44pour pouvoir
01:12:44organiser
01:12:45territorialement
01:12:47l'efficience
01:12:48des services publics
01:12:50d'état
01:12:50sur les territoires
01:12:52donnés
01:12:52mais il y a également
01:12:53je vous l'ai dit
01:12:54dans mon
01:12:55propos introductif
01:12:57la nécessaire
01:12:58modernisation
01:13:00notamment numérique
01:13:02de nos services publics
01:13:04sur le terrain
01:13:04et sur le territoire
01:13:05vous savez que
01:13:06j'ai annoncé
01:13:07il y a deux semaines
01:13:10au salon
01:13:11VivaTech
01:13:12que
01:13:14le gouvernement
01:13:15avait signé
01:13:16un contrat
01:13:17avec l'entreprise
01:13:17Mistral
01:13:18pour
01:13:19faire en sorte
01:13:20qu'un agent
01:13:21conversationnel
01:13:21soit mis à disposition
01:13:23de 10 000 agents
01:13:23publics
01:13:24dans le pays
01:13:24l'idée
01:13:26c'est pas
01:13:26qu'il ne soit
01:13:27que disponible
01:13:28dans les ministères
01:13:29à Paris
01:13:29l'idée
01:13:30c'est également
01:13:30que dans nos territoires
01:13:31dans nos départements
01:13:32nous ayons
01:13:34ces progrès
01:13:34qui permettent
01:13:35de faciliter
01:13:36l'avis de notre agent
01:13:37et surtout
01:13:39de lui permettre
01:13:40par cette facilitation
01:13:41de faciliter également
01:13:43celle de nos usagers
01:13:44de nos compatriotes
01:13:45je crois
01:13:46aujourd'hui
01:13:47que nous avons
01:13:47un certain nombre
01:13:48d'évolutions
01:13:51qui peuvent offrir
01:13:52un boulevard
01:13:53si on prend bien
01:13:54les choses
01:13:54si on fait les choses
01:13:56intelligemment
01:13:56si on met
01:13:58une intelligence artificielle
01:14:00de confiance
01:14:01souveraine
01:14:03française
01:14:05ou européenne
01:14:05c'est le but aussi
01:14:08que nous nous sommes fixés
01:14:08à l'article 15
01:14:09de la loi de simplification
01:14:10de la vie économique
01:14:10avec notamment
01:14:11la possibilité
01:14:12de réduire
01:14:13un certain nombre
01:14:14de démarches
01:14:14en vue de créer
01:14:15les fameux
01:14:15data centers
01:14:16encore un anglicisme
01:14:17donc je vais dire
01:14:18centre de données
01:14:18parce que je déteste
01:14:19m'exprimer
01:14:19dans la langue
01:14:21de Shakespeare
01:14:22même si
01:14:23j'ai une belle langue aussi
01:14:24je pense qu'on a
01:14:27on a
01:14:28on a ces outils
01:14:29et parmi la question
01:14:30que vous posez
01:14:30je sais que
01:14:30vous faites référence
01:14:32à ces cartes
01:14:36vitales
01:14:38mais qui sont
01:14:38en même temps
01:14:39biométriques
01:14:41je sais que le premier ministre
01:14:42Barnier était très attaché
01:14:44à ça
01:14:45et quand j'étais président
01:14:45de groupe
01:14:45à l'Assemblée nationale
01:14:46tous les mardis matins
01:14:48nous nous réunissions
01:14:48à Matignon
01:14:49il avait à de nombreuses reprises
01:14:51exprimé cela
01:14:52il y a des difficultés techniques
01:14:53pour mettre en réalité
01:14:54cela en oeuvre
01:14:54il y a même un débat
01:14:56un débat
01:14:59technique assez âpre
01:15:00par exemple
01:15:01le prédécesseur
01:15:03de monsieur Barnier
01:15:04qui est devenu aussi
01:15:05président de groupe
01:15:05à l'Assemblée nationale
01:15:06Gabriel Attal
01:15:07pour ne pas le citer
01:15:08lui disait
01:15:09que techniquement
01:15:11il avait essayé
01:15:12de voir
01:15:12si cette possibilité
01:15:13était
01:15:14envisageable
01:15:16et qu'il y avait
01:15:17quand même pas mal
01:15:17d'obstacles
01:15:19sur la route
01:15:20technique
01:15:20donc moi
01:15:22je ne suis pas suffisamment
01:15:23bien informé
01:15:23peut-être que
01:15:24Catherine Vautrin
01:15:25ou Yannick Noder
01:15:27le sont bien davantage
01:15:28que moi
01:15:29mais en réalité
01:15:31on a aussi
01:15:32une parade
01:15:32si d'aventure techniquement
01:15:34et aussi
01:15:35financièrement
01:15:37si vous pouvez
01:15:37me permettre
01:15:38l'insert
01:15:39puisque
01:15:39sur des N plus 2
01:15:423, 4, 5
01:15:42ça produira des effets
01:15:43très certainement
01:15:44d'économie
01:15:44mais en N plus 1
01:15:45si demain
01:15:46on dote tous nos compatriotes
01:15:47de ce nouvel outil
01:15:48ça va quand même
01:15:48coûter un peu d'argent
01:15:49et on est aussi
01:15:50sur cette question budgétaire
01:15:51le dites-le-nous une fois
01:15:52aussi est une réponse
01:15:54vous savez qu'il existe
01:15:56quand même
01:15:57depuis quelques années
01:15:57le principe
01:15:59du dites-le-nous une fois
01:16:00le problème
01:16:01c'est qu'on doit
01:16:02en reparler continuellement
01:16:03parce qu'on n'a pas
01:16:04dit qu'une fois
01:16:05le dites-le-nous une fois
01:16:06et ça prend du temps
01:16:08et ce qu'a défendu
01:16:09le premier ministre
01:16:10notamment lorsque
01:16:10je me suis rendu
01:16:11à ses côtés
01:16:11dans les déplacements
01:16:12à Nanterre
01:16:14il y a quelques semaines
01:16:15quelques mois maintenant
01:16:16l'idée est aussi
01:16:19d'un moment
01:16:20d'inverser la charge
01:16:21d'avoir le concitoyen
01:16:25le compatriote
01:16:26qui pose lui-même
01:16:27les questions
01:16:28à l'administration
01:16:30et qui n'a plus besoin
01:16:33je parlais tout à l'OcmdPH
01:16:35vous savez quand vous êtes
01:16:35handicapé
01:16:36c'est irréversible
01:16:38tous les ans
01:16:39de devoir aller redire
01:16:40ma situation n'a pas changé
01:16:42quand vous avez
01:16:43des déficiences mentales
01:16:44par exemple
01:16:44des trisomies 21
01:16:46dans Le Cher
01:16:47il y avait un monsieur
01:16:48qui me parlait
01:16:49d'une électrice
01:16:51puisque c'était
01:16:51un élu du département
01:16:52qui me disait
01:16:53qu'elle en avait marre
01:16:53parce qu'elle avait
01:16:54sa soeur à charge
01:16:54qui avait plus de 50 ans
01:16:56et qui était atteinte
01:16:57d'une trisomie 21
01:16:58très handicapante
01:16:59à chaque fois
01:17:00qu'il fallait dire
01:17:00non elle est encore
01:17:01atteinte de trisomie 21
01:17:02c'était un peu fatigant
01:17:04donc l'idée
01:17:05du dites-le-nous une fois
01:17:06c'est celle-là
01:17:07c'est à un moment
01:17:08épargné
01:17:08à nos compatriotes
01:17:09un certain nombre de choses
01:17:10et dans cet élan
01:17:11de simplification
01:17:12sur les territoires
01:17:13et au niveau national
01:17:14au niveau de toutes les démarches
01:17:15que nous avons essayé
01:17:16d'entreprendre
01:17:17je pense que c'est
01:17:17une réponse importante
01:17:19on a des résistances
01:17:20elles existent
01:17:21il faut en avoir conscience
01:17:23mais je pense que
01:17:25si on emprunte
01:17:26ce chemin-là
01:17:26on est plutôt
01:17:27sur une pente
01:17:28qui est infavorable
01:17:29et sur l'électronisme
01:17:33l'électronisme
01:17:34il faut accompagner
01:17:38c'est-à-dire que
01:17:39l'idée c'est former
01:17:42aussi les agents
01:17:42à pouvoir
01:17:43aller vers
01:17:44pour justement
01:17:46accompagner les gens
01:17:47et leur permettre
01:17:48d'essayer de rattraper
01:17:49leur retard
01:17:49j'aime bien citer
01:17:52mes déplacements
01:17:52les maisons France Service
01:17:55souvent sont aussi
01:17:56une belle porte d'entrée
01:17:57pour les personnes
01:17:57qui ont des difficultés
01:18:00ou même encore
01:18:00vous avez des actions locales
01:18:01j'étais à Angers
01:18:03dans un quartier
01:18:06populaire d'Angers
01:18:07qui est un quartier
01:18:07politique de la ville
01:18:09La Roserée
01:18:11c'est un grand quartier
01:18:12d'Angers
01:18:13et vous aviez
01:18:14une maison
01:18:15de quartier
01:18:17un grand bâtiment
01:18:18assez imposant
01:18:19d'ailleurs
01:18:19qui appartenait
01:18:20à la mairie d'Angers
01:18:21avec notamment
01:18:23un agent
01:18:24qui était là
01:18:25pour permettre
01:18:26aux gens
01:18:28qui avaient un problème
01:18:29d'électronisme
01:18:30de le régler
01:18:31et de pouvoir
01:18:31les accompagner
01:18:34peut-être même
01:18:35pouvoir les former
01:18:36à au moins
01:18:36avoir la possibilité
01:18:37de
01:18:38je vous parlais
01:18:38d'ailleurs
01:18:39des maisons France Service
01:18:39à Ajaccio
01:18:40le premier truc
01:18:40qu'on a fait
01:18:41avant d'avoir
01:18:42la maison France Service
01:18:43avait une médiathèque
01:18:44une très belle médiathèque
01:18:45j'avais mis
01:18:46beaucoup de moyens
01:18:47dans ce quartier
01:18:48qui manquait
01:18:49beaucoup de points
01:18:51de services publics
01:18:52parce que je me disais
01:18:53c'était peut-être mieux
01:18:54de mettre une médiathèque
01:18:55avec des livres
01:18:55et une ouverture sur le monde
01:18:56qu'une salle de sport
01:18:57non pas que j'aime pas le sport
01:18:59j'adore ça
01:18:59mais souvent la réponse
01:19:01qu'on a fait
01:19:01dans les quartiers prioritaires
01:19:02politiques de la ville
01:19:03c'est mettre
01:19:03des stades de foot
01:19:04des city stades
01:19:05ou des stades de basket
01:19:06et pendant ce temps-là
01:19:07on n'ouvrait pas forcément
01:19:09les portes et les fenêtres
01:19:11des esprits
01:19:11des jeunes
01:19:12mais pas que des jeunes
01:19:13je parle du quartier
01:19:14des jardins de l'empereur
01:19:14où 70% de la population
01:19:18est issue
01:19:19de l'immigration maghrébine
01:19:20où vous avez
01:19:20des femmes
01:19:21qui n'étaient pas
01:19:22très impliquées
01:19:24dans la vie de la cité
01:19:25etc
01:19:25et bien on a mis
01:19:26des ordinateurs
01:19:27on a mis internet
01:19:28et on a formé des femmes
01:19:29à utiliser un internet
01:19:31et je crois en ça
01:19:33alors après
01:19:34il y aura toujours
01:19:35une masse critique
01:19:36malheureusement
01:19:37c'est cela
01:19:39et puis en plus
01:19:40en même temps
01:19:41vous voyez bien
01:19:41qu'aujourd'hui
01:19:42vous avez aussi un débat
01:19:43sur le temps d'écran
01:19:43dès le plus jeune âge
01:19:44qui pose un certain nombre
01:19:45de questions
01:19:45à mon avis
01:19:46civilisationnel
01:19:47comme je le dis
01:19:48puisque votre serviteur
01:19:49a également été
01:19:50le rapporteur d'une loi
01:19:51visant à interdire
01:19:52l'accès des mineurs
01:19:53de moins de 15 ans
01:19:54aux réseaux sociaux
01:19:55dont tout le monde
01:19:55se saisit aujourd'hui
01:19:56et je m'en réjouis
01:19:57mais aussi
01:19:58il y a une marche du monde
01:19:59aujourd'hui
01:19:59il faut quand même
01:20:00faire attention
01:20:01et vous le voyez même
01:20:03dans les études
01:20:03il y a quand même
01:20:04pas mal de Français
01:20:05et de Français
01:20:05qui continuent
01:20:06de vouloir avoir
01:20:06le coup de téléphone
01:20:07et qui continuent
01:20:08de vouloir avoir
01:20:08et c'est tant mieux
01:20:09je le pense
01:20:09la femme ou l'homme
01:20:11en chair et en os
01:20:11en face de lui
01:20:12ou d'elle
01:20:12pour les formalités
01:20:13administratives
01:20:14c'est d'ailleurs
01:20:14tout le principe
01:20:15de France Service
01:20:16mais nous sommes
01:20:17naturellement mobilis
01:20:18cette question là
01:20:19juste deux éléments
01:20:21votre collègue
01:20:22Françoise Gattel
01:20:23qu'on recevait hier
01:20:24prône le fait
01:20:25que dans les 200
01:20:26maisons France Service
01:20:27qu'il faudra ouvrir
01:20:29d'ici 2026
01:20:30il y a un maximum
01:20:31de maisons itinérantes
01:20:32vous parliez tout à l'heure
01:20:34des agents France Service
01:20:36auxquels on ne pourra pas
01:20:37demander plus
01:20:39c'est ce qui est normal
01:20:39il y a déjà 12 opérateurs
01:20:41avec 12 process différents
01:20:42qui au fur et à mesure
01:20:44qu'on vote des lois
01:20:45remettent des choses
01:20:46aussi en oeuvre
01:20:47donc il faut qu'ils puissent être
01:20:49réactualisés
01:20:50dans leur formation
01:20:51est-ce que
01:20:52dans le déploiement
01:20:55de services
01:20:56qui n'y sont pas aujourd'hui
01:20:57on ne pourrait pas imaginer
01:20:58un deuxième niveau
01:20:59en fait
01:21:00qui serait
01:21:00d'avoir des permanences
01:21:02régulières
01:21:03dans les agences
01:21:03France Service
01:21:04au lieu de reformer
01:21:06en fait
01:21:06les agentes France Service
01:21:07à tous leurs process
01:21:08après
01:21:10selon la taille du département
01:21:11et le nombre de maisons
01:21:12France Service
01:21:13il pourrait y avoir
01:21:14des difficultés
01:21:14mais peut-être que
01:21:15ça pourrait être
01:21:16ça pourrait être
01:21:18une piste
01:21:18et une dernière question
01:21:20vous avez parlé
01:21:21des aidants connect
01:21:22qu'on a découvert
01:21:23avec une de vos
01:21:24de vos collègues
01:21:25ou avec madame Petit
01:21:26je ne sais plus
01:21:27comment est-ce qu'on les trouve
01:21:29et
01:21:30qui sont-ils réellement
01:21:32puisqu'on nous en a parlé
01:21:33deux fois
01:21:35mais en fait
01:21:35voilà
01:21:36on n'a pas trouvé l'info
01:21:37alors sur France
01:21:38sur France Service
01:21:39déjà c'est déjà le cas
01:21:40vous avez des permanences
01:21:41par exemple
01:21:42je suis allée
01:21:42dans l'Indre
01:21:44au tout début
01:21:45de mon exercice gouvernemental
01:21:46dans une ville
01:21:48sous préfecture
01:21:48et d'ailleurs
01:21:50la sous préfecture
01:21:50accueillait
01:21:51la maison France Service
01:21:53vous aviez des permanences
01:21:55des permanences
01:21:56donc tout ne reposait pas
01:21:57sur les épaules
01:21:58de nos conseillers
01:21:59France Service
01:22:00moi encore une fois
01:22:01je veux dire
01:22:01je crois en l'expérimentation
01:22:03l'après-midi
01:22:03il faut qu'on se permette
01:22:07de faire certaines choses
01:22:08mais surtout
01:22:09il ne faut pas trop charger
01:22:10nos conseillers
01:22:10nos conseillères
01:22:11il faut que donc
01:22:12les missions
01:22:13du service public
01:22:15soient présentes
01:22:15dans l'info
01:22:16France Service
01:22:16ce n'est pas une chasse gardée
01:22:18il faut qu'il y ait
01:22:18des permanences aussi
01:22:19donc ça
01:22:20ça se travaille
01:22:20au niveau local
01:22:21avec les directions
01:22:23départementales
01:22:24des services publics
01:22:25concernés
01:22:25alors
01:22:26Edan Connect
01:22:27c'est un service
01:22:31qui permet
01:22:32aux aidants
01:22:32d'accompagner
01:22:33les usagers
01:22:33en toute sécurité
01:22:34dans leur démarche
01:22:35en ligne
01:22:36alors comment ça fonctionne
01:22:38concrètement
01:22:39l'usager
01:22:40éprouvant le besoin
01:22:41d'être accompagné
01:22:41se rend dans un lieu
01:22:42d'accompagnement
01:22:43la première étape
01:22:45avant d'enclencher
01:22:46toute démarche
01:22:47c'est de créer
01:22:48un compte France Connect
01:22:49vous savez
01:22:49ces fameux comptes
01:22:50France Connect
01:22:51l'aidant
01:22:52et la personne aidée
01:22:53définissent les démarches
01:22:54à effectuer ensemble
01:22:55l'aidant valide ensuite
01:22:56un mandat d'accompagnement
01:22:57avec l'usager
01:22:58ce mandat
01:22:59dématérialisé
01:23:00mandat matérialisé
01:23:01via un document papier signé
01:23:03avec la réalisation
01:23:04des démarches en ligne
01:23:05l'ensemble des connexions
01:23:05effectuées sont tracées
01:23:06ou stockées
01:23:07qui sont ces aidants
01:23:08les aidants professionnels
01:23:10sont des personnes
01:23:11morales de droit public
01:23:12ou privé
01:23:12intervenant dans le cadre
01:23:13d'une mission
01:23:14de service public
01:23:15leur habilitation
01:23:16en tant qu'aidant connect
01:23:17est régie par un cadre
01:23:18légal bien établi
01:23:20les aidants familiaux
01:23:21les bénévoles
01:23:22les services civiques
01:23:23et les élus
01:23:23ne sont pas éligibles
01:23:24le service
01:23:28il a coûté 7,6 millions d'euros
01:23:30depuis son lancement
01:23:31en 2019
01:23:32modeste
01:23:33sur 6 exercices budgétaires
01:23:35et il a accompagné
01:23:3751 636 usagers
01:23:39dans 344 268 démarches
01:23:43précis
01:23:43et 7302 aidants
01:23:48sont habilités
01:23:48dans 2993 structures
01:23:50voilà
01:23:52merci beaucoup
01:23:54pour les précisions
01:23:55là ça ne peut pas faire
01:23:56plus précis
01:23:57dernière question
01:23:59peut-être monsieur le ministre
01:24:01je serais que
01:24:01entre ceux qui posent
01:24:03des questions au QAG
01:24:03et ceux qui doivent y répondre
01:24:04on va être un peu pressés
01:24:06vous avez parlé de statut
01:24:09vous avez parlé
01:24:09d'attractivité
01:24:10il y a eu une enquête
01:24:12qui date un peu maintenant
01:24:14qui a 4 ou 5 ans
01:24:15et qui montrait
01:24:16le sentiment
01:24:17de perte de sens
01:24:18des agents
01:24:18de la fonction publique
01:24:19cette perte de sens
01:24:21qui augmentait
01:24:22en fonction de l'âge
01:24:24à votre avis
01:24:26quelles en sont les causes
01:24:27ce phénomène
01:24:29a-t-il selon vous
01:24:30des conséquences
01:24:30sur l'attractivité
01:24:31de la fonction publique
01:24:32et puis
01:24:33deuxième question
01:24:35le fait qu'il y ait
01:24:36plus de contractuels
01:24:37et moins de statutaires
01:24:39c'est aussi
01:24:39le déséquilibre
01:24:40des régimes de retraite
01:24:41puisqu'on voit
01:24:42qu'on est obligé
01:24:43d'augmenter les cotisations
01:24:44SNRACL à un moment
01:24:45est-ce qu'il n'y a pas
01:24:46un lien justement
01:24:47entre les deux
01:24:47et comment vous voyez
01:24:49les choses à l'avenir
01:24:50cette enquête
01:24:53cette enquête
01:24:55je l'ai en tête
01:24:56elle était assez
01:24:57elle était assez
01:24:59pessimiste
01:25:01je pense que
01:25:06pendant plusieurs années
01:25:06on ne s'est pas posé
01:25:07la question
01:25:08la question de la gestion
01:25:09des hommes et des femmes
01:25:11dans la fonction publique
01:25:12on se l'est mal posé
01:25:13le fameux management
01:25:14à un moment
01:25:16c'est pas que pour l'entreprise
01:25:17je vous prends
01:25:19un exemple simple
01:25:20j'ai déjeuné tout à l'heure
01:25:20avec deux généraux
01:25:21une de gendarmerie
01:25:23et un de l'armée
01:25:24pour parler
01:25:24de la réserve nationale
01:25:25pourquoi ?
01:25:26parce que j'ai voulu lancer
01:25:27un plan
01:25:27de sensibilisation
01:25:28de nos agents publics
01:25:30à la résilience
01:25:30et qu'il existait
01:25:33un certain nombre
01:25:34de réserves
01:25:34permettant d'être formés
01:25:36mais pas pour prendre
01:25:37un fusil
01:25:38et aller faire la guerre
01:25:38parce que certains
01:25:39ont mal compris
01:25:40mes propos
01:25:40mais pour assurer
01:25:41la continuité
01:25:42du service public
01:25:43en cas de cyberattaque
01:25:43en cas de catastrophes
01:25:44naturelles
01:25:45et vous savez
01:25:45que malheureusement
01:25:46aussi bien l'une
01:25:47que l'autre
01:25:47vont devenir
01:25:48assez régulières
01:25:50elles le sont déjà
01:25:51quand on voit
01:25:52les inondations
01:25:53quand on voit
01:25:53les attaques
01:25:55que subissent nos hôpitaux
01:25:55de manière assez régulière
01:25:57en matière cyber
01:25:58et je crois qu'en réalité
01:25:59il faut emporter
01:26:00avec nous les agents
01:26:01dans un récit
01:26:02qui n'est pas un récit
01:26:02fictif
01:26:03mais qui est un récit
01:26:04réaliste
01:26:05tu es agent public
01:26:06tu es utile
01:26:07et en cas de crise
01:26:09demain
01:26:10tu trouveras ta place
01:26:11dans un dispositif
01:26:11pour assurer
01:26:12cette continuité
01:26:13c'est peut-être pas la réponse
01:26:13en tout cas moi
01:26:14c'est celle que j'essaye
01:26:14d'apporter aujourd'hui
01:26:15c'est à dire
01:26:16essayer d'accompagner
01:26:18nos compatriotes
01:26:19qui ont choisi
01:26:20le service public
01:26:20sur une certaine idée
01:26:22de leur mission
01:26:24en fonction
01:26:25des configurations
01:26:28dans lesquelles
01:26:29le pays peut se trouver
01:26:30à un moment ou à un autre
01:26:30pas pour être anxiogène
01:26:32et dire
01:26:32ça va tirer dans tous les sens
01:26:33et on va vous prendre
01:26:34vous et vos enfants
01:26:35on va vous mettre au front
01:26:36c'est pas comme ça
01:26:36que ça va se passer
01:26:37tous ceux qui connaissent
01:26:39la situation
01:26:39savent que
01:26:40ce sera hybride
01:26:41que ça sera
01:26:42de la désinformation
01:26:43ça sera donc
01:26:44de la taxe cyber
01:26:44ça sera
01:26:45ça sera pas
01:26:46ce qu'on a connu
01:26:48en 14-18
01:26:48ou en 39-40
01:26:50donc
01:26:52il y a ça
01:26:52et après bon
01:26:53sur les régimes
01:26:54de retraite
01:26:55je partage
01:26:56votre inquiétude
01:26:56notamment
01:26:56sur celui
01:26:57de la CNRACL
01:26:58vous savez
01:26:59je reste un conseiller
01:27:00municipal
01:27:01et un conseiller
01:27:02d'agglomération
01:27:03qui suit les budgets
01:27:03de ces deux institutions
01:27:05et j'ai vu se provoquer
01:27:06notamment les décisions prises
01:27:07je ne suis pas en charge
01:27:08du dossier
01:27:09il s'avère que
01:27:10des réponses seront apportées
01:27:12prochainement
01:27:12puisque la ministre
01:27:13de la santé
01:27:15du travail
01:27:16et de l'action sociale
01:27:17Catherine Vautrin
01:27:18avec François Ripsamen
01:27:20et avec Amélie de Montchalin
01:27:21pilote
01:27:23les réflexions
01:27:25sur ce sujet
01:27:26mais il doit évidemment
01:27:28attirer toute notre attention
01:27:29parce qu'il y a un déséquilibre
01:27:30structurel qui devient
01:27:31de plus en plus fort
01:27:31Voilà pour cette audition
01:27:34au Sénat
01:27:34vous venez de suivre
01:27:35celle de la mission
01:27:36d'information
01:27:36qui s'intéresse
01:27:37aux services publics
01:27:38c'est la fin de ce 100% Sénat
01:27:40merci de votre fidélité
01:27:41vous trouvez plus d'informations
01:27:42sur notre site internet
01:27:43publicsénat.fr
01:27:45excellente journée
01:27:46sur nos chaînes parlementaires

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