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Vendredi 27 juin 2025, retrouvez Olivier Cabarrot (CEO, Caviar House & Prunier) dans INTROSPECTION, une émission présentée par Nina Urman.

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Transcription
00:00Du coup, on passe à vous, Olivier Cavarro.
00:07Du coup, comment on vient dans ce monde ?
00:12Quel est votre parcours, peut-être les chapitres de vie qui vous ont marqué ?
00:17En fait, moi, comme je dis toujours, j'ai fait toujours le même métier, mais dans différents secteurs.
00:24On parlait de compétition tout à l'heure.
00:26Moi, j'ai commencé par être... J'ai vécu à l'étranger jusqu'à l'âge de 16 ans.
00:31Je suis rentré en France. Mon père, j'étais un garçon assez turbulent, assez bouillonnant à l'intérieur.
00:36Et mon père a eu la bonne idée, en rentrant en France, de me mettre au rugby.
00:40Voilà. Donc, ça a été pour moi un catalyseur. Ça m'a canalisé.
00:47Et là, j'ai commencé à aimer ça. Et j'ai fait une carrière internationale B, pas A, mais internationale B de rugby.
00:53Ça m'a beaucoup plu. Et ensuite, j'ai fait quelque chose. Je voulais être prof de gym.
01:00Donc, j'ai fait des études de professeur de gym. Et puis, le jour où on m'a dit qu'on a une bonne nouvelle,
01:06tu vas être prof de gym, tu vas aller à Paris. J'ai dit, mais je ne veux jamais aller à Paris.
01:10Moi, je suis originaire du Sud-Ouest. Je veux rester dans le Sud-Ouest.
01:13Donc, j'ai tout fait pour ne pas partir. Et puis, je me retrouve 40 ans après, ici à Paris.
01:19Et j'adore Paris. C'est la plus belle ville du monde. Et je me dis tous les jours, je pense, je ne sais pas si je pourrais habiter en province
01:25et rentrer en province pour y habiter vraiment.
01:28Donc, à l'issue de ça, j'ai fait des études. Une fois que j'ai passé mes professeurs à gym, j'ai dit, je veux faire tous les autres métiers
01:38que les métiers du sport, dans les métiers du sport, que prof de gym.
01:42Donc, j'ai fait une maîtrise. J'ai fait une maîtrise. Ensuite, j'ai fait un DESS, une maîtrise.
01:47Oui.
01:47En marketing et communication. J'ai monté ma société qui a été la première régie publicitaire dans le rugby.
01:56La régie publicitaire, ça veut dire que je m'occupais dans le club où je jouais, qui était l'US Colomiers.
02:00Je m'occupais de toute la signalétique, les panneaux publicitaires, le sponsor sur le maillot, tout ça.
02:07Donc, avec un associé qui s'appelle Jean-Luc Sadourny, qui était lui en équipe de France.
02:12Nina, je sais que vous ne connaissez pas ces noms-là. Je vous rassure, c'est normal.
02:16D'abord, c'est un temps très ancien. Et puis, c'est un milieu qui était, à l'époque, assez fermé.
02:25Il y avait peu de gens qui jouaient. Donc, lui, il était international de rugby.
02:29On a commencé à monter une boîte ensemble de publicité.
02:33Ensuite, par le biais du rugby, parce que je ne jouais pas trop trop mal et je me disais
02:36« Tiens, moi, j'aimerais bien faire autre chose que rester à Toulouse, parce que je jouais à Toulouse à l'époque, à Colomiers. »
02:43Donc, je me suis dit « Tiens, je vais aller à Paris. »
02:46J'avais 10 ans dans les médias, dans le groupe Lagardère, où je me suis occupé.
02:51J'ai commencé par m'occuper de fonctions commerciales.
02:53Puis, j'ai fini numéro 2 de chez MCM, en une chaîne musicale.
02:59Ensuite, à l'issue de ça, je me suis dit « Bon, je crois que j'ai fait mon parcours. »
03:02J'ai fait 10 ans.
03:03J'avais envie de remonter une boîte et j'avais envie de racheter une boîte dans le textile.
03:10Donc, je me suis mis en chasse de racheter une boîte dans le textile, parce que j'adorais ça.
03:14Parce que j'avais déjà à l'époque, avec Jean-Luc Sadourny, on avait déjà monté une boîte qui s'appelait Sextant,
03:20qui vendait des maillots de rugby et on créait des maillots de rugby.
03:23Donc, je me suis dit « Tiens, je vais faire ça. »
03:25Et là, j'ai été chassé par un monsieur extraordinaire qui s'appelle Georges Plassa,
03:29qui a un très grand nom de la distribution et du métier.
03:34Et on s'est rencontrés et il m'a dit « Tiens, j'ai une petite marque qui s'appelle Liberto, qui est une marque de jeans. »
03:42Je dis « Mais je connais très bien, puisque Liberto, c'était mon sponsor quand je jouais au rugby. »
03:45Donc, il me dit « Ça vous intéresse de travailler ? »
03:47Je fais très bien.
03:48Donc, je suis reparti à Toulouse, de Paris, je suis reparti à Toulouse.
03:51J'ai remonté la boîte, j'étais patron de la boîte.
03:55Ensuite, on a racheté une marque qui s'appelait Chevignon.
03:58Donc, comme vous voyez, je suis le roi des années 80, moi.
04:00C'est sûr.
04:01Donc, j'ai travaillé…
04:03Et tellement de pasquettes, c'était…
04:05Exactement.
04:05Donc, ensuite, je suis passé du jean au cuir.
04:09Donc là, j'ai fait une période de 10 ans dans ces métiers-là, du textile.
04:16Puis, à l'issue de ça, je passais parti, je suis parti après lui.
04:21Et je me suis dit « Qu'est-ce que je vais faire ? »
04:22Je me suis dit « Je vais racheter une boîte.
04:25Donc, pendant trois ans, je me suis mis en tête de racheter une boîte.
04:28Ça a été difficile.
04:29Puis, au bout de trois ans, j'avais des toux, j'avais des pistes.
04:34J'ai eu beaucoup d'échecs.
04:36J'ai fait beaucoup de propositions.
04:37Ça n'a pas fonctionné.
04:38Ce n'était pas trois ans, c'est plutôt deux ans.
04:40Puis, la dernière année, j'ai travaillé pour un groupe qui est le groupe L'Occitane,
04:46qui était actionnaire de Pierre Hermé Paris.
04:48Ok.
04:49Donc, la marque de pâtisserie avec Pierre Hermé.
04:51Ah ben, du coup, pour le coup, moi, je connais Pierre Hermé.
04:53Là, par contre, vous connaissez, bien entendu.
04:56Et donc, là, il y avait deux associés qui étaient les deux fondateurs,
04:59qui étaient Charles Natty d'un côté et Pierre Hermé de l'autre.
05:03La société, à l'époque, était un peu en difficulté, en manque de vision.
05:09Donc, je me suis dit, le groupe L'Occitane, Renaud Gégère, m'a dit,
05:13écoute, Olivier, ce qui serait bien, c'est que tu ailles voir, tu me dis ce qui se passe.
05:16Et puis, tu restes deux, trois mois.
05:19Voilà.
05:19Je suis resté sept ans.
05:21Ah oui.
05:22Voilà.
05:22Donc, au départ, je suis parti pour faire un audit.
05:26Et puis, finalement, ça m'a plu.
05:27Je me suis bien entendu avec les deux cofondateurs.
05:30Puis, je suis resté sept ans.
05:31Et on est passé d'un résultat négatif à un résultat très positif.
05:36Et ensuite, au bout de sept ans, j'en ai eu un peu marre de la pâtisserie, tout ça.
05:41Je voyais que j'avais pris beaucoup de kilos.
05:43Donc, je me disais, il faut que je trouve quelque chose de différent.
05:46Et du coup, le caviar.
05:47Et du coup, je suis dans le caviar.
05:49Non, en fait, j'avais une vision qui était assez simple.
05:52C'est que je souhaitais intégrer une filière verticale.
05:56Et je souhaitais absolument que, et ça, c'est vraiment mon moteur,
06:00je souhaitais absolument être de la paysannerie,
06:04c'est-à-dire des champs, jusqu'à la vente en haut, avec une marque.
06:10Voilà.
06:11Et là, j'ai rencontré une société d'investissement qui s'appelle Olma.
06:15Voilà.
06:15Ils m'ont présenté leur projet autour de prunier, de caviar à housse et de balic.
06:19Et voilà.
06:20Et maintenant, ça fait deux ans, un peu plus de deux ans et demi que je suis à l'intérieur.
06:25Donc, par rapport à votre question au départ, en fait, moi, je fais toujours le même métier.
06:29J'ai l'impression.
06:30Mais dans les univers complètement différents.
06:32Voilà, je donne une vision, je dirige et ensuite, je laisse faire les équipes en dessous de moi
06:41et celles qui font grandir et qui participent à la croissance, à la restructuration et à la croissance.
06:49Merci.
06:50Merci.
06:51Merci.
06:52Merci.

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