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Le réseau ENVIE, acteur majeur de l’économie sociale et solidaire en France, a perdu une part de ses marchés suite au lancement d’un appel d’offres d’Ecosystem. L’ESS subit-elle trop la concurrence ? Dans quelle mesure doit-elle être protégée par l’État ? Ce sont les questions posées dans ce débat.

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Transcription
00:00C'est le débat de ce Smart Impact, on parle de l'économie sociale et solidaire avec Denis Demanton, bonjour.
00:12Bonjour.
00:12Bienvenue, vous êtes le directeur général de France Active et Guillaume Ballas, bonjour, délégué général du réseau Envie.
00:18Quelques minutes pour présenter vos activités respectives. France Active, Denis Demanton ?
00:23C'est un réseau de finances solidaires, on est présent sur tout le territoire national et on apporte des financements, soit des demandeurs d'emploi qui veulent créer leur entreprise,
00:32quelques milliers par an, soit des entreprises, associations de l'économie sociale et solidaire en investissement garantie. Et le réseau Envie ?
00:41Alors le réseau Envie, on est 53 entreprises aujourd'hui où on travaille principalement dans le reconditionnement électroménager, on a 3 800 salariés,
00:49dont 2 800 qui sont aujourd'hui en insertion. On est leader sur le reconditionnement électroménager aujourd'hui en France et on est un des leaders dans la logistique aussi
00:57de transport de déchets, d'équipements électriques et électroniques. Voilà. Et on travaille beaucoup avec France Active. Sans qui, ça serait compliqué, mais on voit la vie.
01:09Ça, on va l'aborder, mais on va aussi aborder les subventions publiques, les décisions prises par l'État et notamment un appel d'offres qui a été lancé par Écosystème,
01:18c'est l'éco-organisme qui est chargé par l'État de piloter la collecte et le recyclage des appareils électriques, électroniques.
01:25Déjà, est-ce que vous pouvez nous rappeler ce qui s'est passé, tout simplement ?
01:28En fait, d'abord, la première chose que je veux dire, moi, je ne veux pas aujourd'hui stigmatiser des individus ou des entités,
01:35parce que je crois que c'est un problème systémique auquel on a été confrontés et j'y reviendrai.
01:39Ce qui s'est passé, c'est assez simple. Ce sont des appels d'offres logistiques.
01:42Et ces appels d'offres logistiques ont été passés par une entité, donc un éco-organisme,
01:48qui a pour but et pour objectif de faire du reconditionnement également.
01:54Et nous faisions du reconditionnement sur ces flux logistiques, évidemment avec la connaissance et l'accord du donneur d'ordre.
02:02Et ce donneur d'ordre a décidé que nous étions trop chers parce que nous faisions du reconditionnement
02:07et a pris un prestataire qui ne fait pas de reconditionnement.
02:09Donc vous perdez un certain nombre de marchés.
02:12Voilà. Parce que nous faisions du reconditionnement.
02:14Sauf que la loi AJEC, si je ne me trompe, anti-gaspier économie circulaire,
02:17elle prévoit qu'il y ait un reconditionnement...
02:20Alors, la loi AJEC prévoit qu'il y ait une hiérarchie des modes de traitement.
02:23C'est-à-dire qu'on privilégie toujours la réparation sur le reconditionnement,
02:30le reconditionnement sur le recyclage.
02:32Voilà. Et donc toute la question aujourd'hui, elle est bien là.
02:34C'est est-ce que nous mettons en œuvre ou pas la loi AJEC ?
02:38Comment est pilotée la loi AJEC ?
02:39Et comme partout, qui a le pouvoir à la fin de décider ?
02:42Et nous, aujourd'hui, nous pensons chez Envie que le problème,
02:46c'est la manière dont ces filières de responsabilité élargie des producteurs sont gouvernées.
02:52Il y a eu un choix qui a été de dire que ce sont les producteurs de neuf
02:55qui doivent aujourd'hui composer les conseils d'administration de ces entités.
03:00Pourquoi ? Parce que c'est eux qui payent l'éco-participation.
03:04En fait, ce n'est pas eux qui payent l'éco-participation,
03:06c'est nous qui payons l'éco-participation.
03:08Et donc ce qu'on demande aujourd'hui, c'est une vraie réflexion
03:10pour qu'il y ait une pluralité dans la gouvernance.
03:12C'est-à-dire que ces gouvernances ne puissent pas être uniquement
03:16le fait des entreprises de neuf.
03:19J'insiste sur une chose. Pourquoi ?
03:20Parce qu'eux peuvent avoir aussi des difficultés économiques.
03:24Et quand ils ont des difficultés économiques, ils vont serrer sur quoi ?
03:26Eh bien, ils vont serrer sur le reconditionnement, bien évidemment.
03:29Et on peut les comprendre.
03:29Donc on ne peut pas les laisser celle-là aujourd'hui.
03:32Denis Dumonton, quelle leçon vous tirez de cette histoire ?
03:35Et puis j'ai une question qui est beaucoup plus générale sur l'état de santé.
03:41Comment se porte l'économie sociale et solidaire aujourd'hui en France ?
03:44Alors, l'économie sociale et solidaire, elle est composée d'entreprises,
03:48de petites entreprises pour la plupart.
03:51Ce sont beaucoup des PME, voire des TPE, associatives certaines, coopératives, peu importe.
03:55Donc elles n'échappent pas, par exemple, à ce qui vient de se montrer avec envie,
03:59c'est-à-dire des effets de marché, des effets de régulation du marché.
04:03Et donc, par construction, quand l'économie est un peu en difficulté,
04:07elles subissent les mêmes difficultés.
04:10Montée des coûts de l'énergie, appel d'offres manqués, etc.
04:13Donc on a déjà un tissu qui est un petit peu fragilisé par un contexte économique.
04:19Et puis on a une crise des finances publiques,
04:22je ne m'appartiens pas de commenter ici,
04:24avec donc des choix qui sont faits, qui sont un peu plus serrés, un peu plus restreints.
04:27Et tout réseau associatif aujourd'hui, qui est en lien avec des politiques publiques,
04:33va donc avoir en plus ce type de difficultés avec des collectivités.
04:38L'État qui, à un moment donné, dit « moi j'aimerais bien, mais je ne peux pas plus », etc.
04:41Donc vous voyez une baisse des finances publiques très claire depuis quand, d'ailleurs ?
04:46On le voit, alors pas sur tous les secteurs, pas sur tous les territoires,
04:49mais globalement, on a un certain nombre d'études qu'on a faites sur des échantillons chez nous,
04:55le mouvement associatif en a fait, qui montrent qu'un tiers des associations,
04:59ça s'adapte d'il y a quelques mois, disent avoir des vraies difficultés de trésorerie.
05:03Les deux tiers disent avoir réellement des contraintes sur leurs subventions.
05:09Et donc on a une fragilisation de ce tissu qui est déjà par nature un petit peu fragile.
05:14Donc là on le voit très sérieusement, ça veut dire chez nous,
05:17premier trimestre 2025, 20% des demandes de financement
05:20sont formulées par des structures que nous on considère en difficulté.
05:24On sait faire, on sait apporter des réponses, mais c'est plutôt d'habitude 9-10%.
05:28Oui, donc il y a un vrai phénomène en cours.
05:33Est-ce que, je reviens à ce cas d'école,
05:36est-ce que ça veut dire que vous soyez protégés d'une certaine façon,
05:39parce que l'économie sociale et solidaire est particulière ?
05:43En fait, beaucoup d'entreprises privées lucratives sont très protégées dans ce pays.
05:49Par exemple, Envie a un taux de subvention publique qui est autour de 12 à 15%.
05:54Nous avons nettement moins de subventions publiques aujourd'hui
05:58que des grandes entreprises privées, notamment automobiles, par exemple.
06:02Donc la question n'est pas d'être plus protégée que les autres,
06:06la question est qu'est-ce que veut la France en termes de projets aujourd'hui,
06:09par exemple sur les questions sociales, d'une part,
06:11et sur les questions de transition écologique.
06:13Sur les questions sociales, on fait d'insertion par l'activité économique.
06:16Il vaut mieux qu'on existe ou il vaut mieux que ces gens-là aillent au chômage ?
06:19Sur les questions, par exemple, d'intégration des migrants,
06:22il vaut mieux que ces gens-là travaillent ou il vaut mieux aujourd'hui
06:25les laisser dans la rue sans travail ?
06:27C'est pour ça qu'il faut faire très attention,
06:29parce qu'à l'idée que nous coûtons cher,
06:32en fait, on va coûter beaucoup plus cher à la société française
06:35en n'étant pas là.
06:36Et c'est pour ça que les réflexions à court terme,
06:39je vais dire en termes financiers,
06:41doivent quand même être réfléchies,
06:43j'allais dire, sur plusieurs années.
06:45Qu'est-ce qui s'est passé ?
06:46Parce que vous avez alerté l'opinion sur un risque de voir disparaître
06:50un millier d'emplois à la suite de ces appels d'offres.
06:54Qu'est-ce qui s'est passé ?
06:56Vous avez été entendu ?
06:57Ces emplois sont toujours menacés ou pas ?
06:59Non, on n'a absolument pas été entendu.
07:01Et aujourd'hui, ces emplois sont tout autant menacés,
07:04puisque notre donneur d'ordre, donc l'écosystème,
07:06dit qu'eux-mêmes ont des difficultés économiques
07:09et qu'ils n'ont pas de marge de manœuvre.
07:11La question qui se pose,
07:12donc ça, ça se réglera d'une manière ou d'une autre,
07:14et notamment peut-être juridiquement,
07:15mais le sujet, au-delà de ça,
07:18il est de bien réfléchir à la manière dont on veut ou pas
07:25faire de la transition écologique et sociale dans ce pays.
07:28Et j'y reviens, ça coûtera nettement moins cher
07:30si jamais il n'y a pas des entreprises comme nous.
07:32Après, à nous, et là, on a des efforts à faire aussi,
07:36pour s'adapter à cette nouvelle situation, bien évidemment.
07:38C'était la question que j'allais vous poser,
07:39je vais revenir vers vous après.
07:40Est-ce qu'il faut modifier, adapter finalement
07:44le modèle économique de l'économie sociale et solidaire
07:47pour faire face à un système plus concurrentiel
07:52ou à une nouvelle donne ?
07:55Encore une fois, les entreprises de l'économie sociale et solidaire
07:58ce sont des PME, des TPE,
08:00donc comme toutes PME, TPE,
08:01elles doivent réfléchir en permanence à l'adaptation,
08:05à anticiper au maximum,
08:06et puis quand on ne peut pas anticiper,
08:07à réparer le plus vite possible.
08:09Nous, c'est ça qu'on a envie de faire,
08:11dans le contexte dans lequel on est,
08:12avec des réseaux comme Envie,
08:13comme celui des entreprises d'insertion,
08:15comme d'autres réseaux, d'associations culturelles ou autres.
08:19C'est finalement de se dire,
08:20bon, on a une donne qui change autour,
08:22on a des éléments de diagnostic et de fragilité.
08:25Comment est-ce que, déjà,
08:26on s'assure qu'on a face à nous
08:28des dirigeants qui ont bien compris
08:30quel était le problème ?
08:31Ce n'est pas uniquement de dire,
08:33il faut revenir à ce qui était avant,
08:34c'est de se dire, c'est quoi l'avenir ?
08:36Et donc, ça, c'est de la prise de conscience des dirigeants,
08:39ça prend un peu de temps.
08:40Puis après, il faut réfléchir.
08:41Donc, on va essayer de donner du temps,
08:44et puis derrière, pour transformer un modèle,
08:47il faut un peu d'argent,
08:48et il faut réinvestir.
08:49Et donc, c'est là qu'on arrive
08:50avec nos instruments de finances solidaires,
08:53sur la base d'un constat,
08:55de réflexion sur ce que peut devenir le modèle,
08:57peut-être un peu de mutualisation
08:58entre plusieurs associations.
09:01Fusion, ça peut exister.
09:02Finalement, arrêter quelque chose
09:04qui ne marche plus très bien
09:05parce que ça a été conçu il y a 20 ans
09:07pour le remplacer par quelque chose
09:08qui correspond mieux aux attentes,
09:10c'est des vraies réflexions d'entreprise.
09:12Mais ça demande de l'investissement et du temps.
09:14Et on parlera de l'épargne solidaire,
09:16ce sera notre dernier chapitre.
09:18Mais votre avis sur cette évolution
09:20du modèle de l'ESS,
09:22avec une difficulté,
09:23c'est-à-dire se transformer
09:24sans renier ce qui est la base,
09:25c'est-à-dire cet engagement
09:27des entreprises ou des associations
09:29de l'économie sociale et solidaire.
09:30La loi anti-gaspillage
09:31et l'économie circulaire en 2020,
09:33c'était qu'il faut multiplier par 5
09:35et c'était la demande de l'État
09:36le nombre de produits reconditionnés en France.
09:38Bon, visiblement,
09:39ils ne sont plus là-dessus.
09:41Et nous, on s'est engagés pleinement.
09:43On a investi beaucoup.
09:44On a créé 14 unités de production nouvelles.
09:47Là, maintenant, très clairement,
09:48il n'y a plus cette même volonté
09:50de transition écologique.
09:51Donc nous, il faut qu'on réfléchisse
09:53à l'utilité qu'on peut avoir.
09:54Il y a 40 ans,
09:55puisque ça fait 40 ans qu'en vie existe,
09:57tout le monde se fichait
09:58du reconditionnement électroménager.
09:59On y est allé.
10:00Aujourd'hui, il y a des tas d'endroits
10:01où il y a du reconditionnement à faire.
10:03Et personne ne s'en occupe.
10:05Et donc, on va y aller.
10:06Et on va aller,
10:07et on est déjà allé,
10:07on a déjà créé deux unités
10:08sur les panneaux solaires photovoltaïques.
10:10On va aller sur les pompes à chaleur.
10:11On va aller sur la mobilité.
10:13On a déjà, aujourd'hui,
10:14on travaille beaucoup sur les trottinettes,
10:15par exemple.
10:16On va faire tout ce travail-là
10:17pour élargir aujourd'hui
10:18la palette de reconditionnement
10:19et faire en sorte que cette diversification
10:21s'est permette.
10:22C'est vital ?
10:23Oui, je pense que c'est vital aujourd'hui.
10:24Et on y travaille.
10:25Mais comme c'est très bien dit,
10:29là, le problème,
10:30c'est que la diversification,
10:31ça demande de l'investissement.
10:33C'est-à-dire que ce n'est pas à zéro.
10:35Et donc, il va falloir aussi
10:37qu'on puisse être accompagné
10:39sur ces sujets-là
10:40et qu'il y ait des structures assez solides
10:41pour pouvoir nous accompagner
10:42sur ces sujets-là.
10:43Et je termine.
10:44À un moment donné,
10:45il faudrait quand même
10:45que l'État prenne ses responsabilités
10:47et explique quel est le sens
10:49de sa planification écologique.
10:51Moi, ça fait cinq ans
10:51que je suis chez Envie.
10:53Je ne dis pas que je suis plus intelligent
10:54qu'un autre,
10:54mais honnêtement,
10:55je n'ai toujours pas compris.
10:56C'est quoi les objectifs ?
10:57C'est quoi les chiffres ?
10:58C'est quoi le timing ?
10:59Quels sont les financements prévus ?
11:00Je n'ai toujours pas compris.
11:01Et c'est quand même important,
11:02ce cadre à jouer.
11:03Oui, et évidemment,
11:04l'engagement des citoyens,
11:05l'épargne solidaire de Montonc,
11:08pourquoi ça peut être
11:09une partie de la solution ?
11:11L'épargne des Français,
11:12c'est plusieurs milliers
11:13de milliards d'euros.
11:16On n'est pas là
11:16pour risquer l'épargne des Français,
11:18donc il faut apporter une sécurité.
11:20Par contre,
11:20ce qu'on sait faire
11:21avec un certain nombre d'acteurs
11:22de la finance solidaire,
11:24c'est faire une proposition
11:25qui aujourd'hui intéresse
11:27un peu moins de 1%
11:29de l'épargne des Français,
11:30qui est de dire
11:30vous aurez peut-être
11:31un tout petit peu moins
11:32de rentabilité,
11:33et encore financière.
11:36On va vous apporter,
11:37autant que faire ce peu,
11:38de la sécurité
11:39sur votre épargne.
11:40En revanche,
11:41on va vous garantir
11:42que votre épargne
11:43sera utilisée
11:44dans le genre d'entreprise
11:45que dirige Guillaume
11:46avec son réseau.
11:49Dans le champ
11:49de l'intégration
11:51des personnes migrantes
11:52qui sont en difficulté,
11:53dans le champ
11:54de l'écologie.
11:55Et tout ce mouvement
11:56de la finance solidaire,
11:57il prend de l'ampleur.
11:59Et donc,
11:59nous, derrière,
12:00charge à nous,
12:01intermédiaire,
12:02de récupérer
12:03cette épargne-là
12:04et puis de l'investir
12:05à coups de 100 000 euros,
12:07500 000 euros,
12:081 million,
12:08parfois 20 000 euros
12:09pour faire démarrer
12:10un petit projet
12:10dans des projets
12:11qui ont du sens.
12:12Et quand on explique
12:13aux citoyens
12:14qui sont par ailleurs
12:15des épargnants
12:15qu'à côté de chez eux,
12:17grâce à leur épargne,
12:18une initiative solidaire
12:20a pu se monter,
12:21croyez-moi
12:21que c'est bien vendu.
12:23Mais alors,
12:23pourquoi vous dites 1% ?
12:24Parce que c'est
12:24le pourcentage
12:26de Français
12:26qui sont prêts à le faire ?
12:27Vous anticipez là-dessus ?
12:29Parce que,
12:30progressivement,
12:31on ouvre
12:32les différents supports.
12:33Sur l'épargne salariale
12:34solidaire,
12:35aujourd'hui,
12:35on a plusieurs années
12:36de montée en puissance
12:37et on voit bien
12:38que les salariés
12:39dans les grandes entreprises
12:40qui ont accès
12:41à l'épargne salariale
12:42la choisissent volontiers.
12:44Par contre,
12:44on a tout un tas
12:45de très petites entreprises
12:46dans lesquelles ce genre
12:47de dispositif
12:48n'a pas été mis en place.
12:49Donc finalement,
12:49ce n'est pas proposé.
12:51L'assurance vie solidaire,
12:52c'est quelque chose de nouveau.
12:53Il faut que les assureurs
12:54vendent l'assurance vie solidaire
12:56en disant
12:56vous pouvez mettre
12:57une petite partie
12:58de ce que vous épargnez
12:59chez moi
13:00sur ce type de support.
13:01Donc,
13:02on a un gros effort
13:02d'explication.
13:04C'est des mécanismes financiers
13:05un peu compliqués.
13:06Si on n'a pas envie
13:07de les vendre,
13:07on les rend très compliqués.
13:09Si on a envie de les vendre,
13:09on peut l'expliquer.
13:10Merci beaucoup.
13:11Merci à tous les deux
13:12et à bientôt sur
13:13Bsmart4Change.
13:15On passe tout de suite
13:15à notre rubrique
13:17Grand Entretien
13:1826 minutes
13:18Prêt pour l'impact.

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