MedTech, eps 1 : à la rencontre des MedTech stéphanoise

TL7 - Télévision Loire 7

hier

Comment l’innovation et la recherche peuvent-elles se développer autant sur notre territoire ? Élément de réponse dans cette nouvelle série avec Nathalie Cohet, directrice de Novéka, un cluster d’entreprises spécialisées dans les Medtechs et la rencontre de l’entreprise Vivardis, une start-up qui traite de la problématique des assistances respiratoires. Son créateur Gérard Evers à bénéficié des dispositifs d’aides pour les Medtechs

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00:00Donc c'est ce boîtier qui va se connecter sur les moniteurs de CO2 à domicile,

00:06récupérer les informations par le biais de ce connecteur sur le moniteur.

00:12Ensuite, ce boîtier ou cette carte électronique va transmettre par Wi-Fi et par Bluetooth

00:20les informations sur un routeur qui est aussi au domicile du patient,

00:25donc qui est installé par le prestataire de santé à domicile.

00:28Gérard a travaillé durant plus de 25 ans dans les grandes entreprises

00:31qui gèrent les dispositifs des personnes souffrant de troubles respiratoires

00:35comme les apnées du sommeil ou insuffisance.

00:38Il voit les limites des dispositifs existants.

00:41En hospitalisation, donc souvent en soins intensifs,

00:45les patients peuvent être sédatés ou endormis ou autre.

00:51Et c'est plus un côté urgence où le patient accepte, notamment pour les respirateurs,

00:59tout ce que le respirateur lui impose, la manière de respirer.

01:05Or qu'à domicile, il n'y a pas de médecin pour surveiller,

01:09il n'y a pas d'infirmière, d'aide-soignante et autres, ou des cliniques respiratoires.

01:13Donc l'appareil ou le dispositif doit être capable de gérer tout seul la respiration du patient

01:21et le patient doit accepter ou il a la possibilité de refuser son traitement.

01:28Donc le challenge, il est là de développer des dispositifs qui sont acceptés par le patient.

01:37Donc moi, mon attrait, il est vraiment pour ce défi de réaliser,

01:43de concevoir des dispositifs qui sont acceptés par le patient, qui sera l'utilisateur final.

01:50Soucieux du confort personnalisé des utilisateurs,

01:53Gérard Evers crée Vivardis à Saint-Etienne,

01:56une start-up boostée par la métropole et les réseaux spécialisés comme Noveca,

02:01un cluster d'entreprises innovantes, expertes dans le développement des dispositifs médicaux.

02:06Pendant la phase pandémie Covid, il y a un déclic qui s'est produit.

02:13C'est que les médecins ont fait face à une pathologie, une maladie,

02:20donc le Covid, qu'ils ne connaissaient pas auparavant

02:23et qu'ils ne savaient pas exactement comment les prendre en charge.

02:28De mon côté, j'ai toujours travaillé sur le côté innovant et analyse

02:33ou essayer d'améliorer la respiration des patients.

02:36Donc j'ai eu un déclic à me dire, peut-être qu'avec mon expérience de 25 ans,

02:42je peux développer des produits ou des dispositifs qui permettent de mieux comprendre

02:47comment un patient respire sous respirateur,

02:52donc avec son respirateur,

02:54et essayer d'améliorer l'interaction patient-respirateur.

02:58Petite difficulté, les normes des systèmes médicaux sont très contraignants au développement.

03:05Noveca a pour mission de fédérer tous les acteurs du territoire ligérien avec cette même orientation.

03:11Les produits de santé, c'est tous ces produits qui ciblent l'être humain

03:15et qui vont répondre à des enjeux de santé,

03:18que ce soit de maladie, de handicap, de prévention en santé.

03:22Et dans cette famille des produits de santé,

03:24finalement on a deux catégories, si on est très schématiques,

03:26d'un côté les médicaments et de l'autre côté les dispositifs médicaux.

03:30Et les dispositifs médicaux, finalement, c'est tous ces produits qui ne sont pas des médicaments.

03:34Donc pour vous donner des exemples, parce que ça fait des produits très diverses,

03:39on va avoir tout ce qui va être les dispositifs d'imagerie médicale,

03:43les scanners, les IRM,

03:45mais ça va être aussi tous ces produits, par exemple en orthopédie,

03:48les orthèses, les colliers cervicales,

03:50ça va être également tout ce qui va être les chaussettes de contention,

03:55les béquilles, ça va être aussi aujourd'hui des logiciels médicaux,

04:00ça va être des appareils pour respirer,

04:05ça va être des dispositifs de rééducation.

04:10Donc c'est extrêmement large.

04:12Nous, une de nos missions fondamentales,

04:14c'est vraiment de mettre, d'identifier et de bien connaître les compétences du territoire

04:17pour pouvoir les communiquer, les valoriser,

04:20et créer, finalement, faciliter ces collaborations et ces projets collaboratifs.

04:25Quand on développe des produits de santé,

04:27on est soumis à une réglementation et à des normes qui sont très spécifiques

04:31et qui font qu'on ne développe pas un dispositif médical,

04:34comme on développerait un jeu de société,

04:38ou d'autres produits, on va dire, de consommation.

04:41Et donc, ces industriels, ils avaient identifié ce besoin

04:47de mutualiser un certain nombre d'informations, de formations, de connaissances,

04:51et également d'être effectivement plus visibles

04:55dans cet écosystème de la santé.

05:01Notre territoire a toujours été riche d'entreprises innovantes.

05:04Aujourd'hui, Nathalie doit identifier ses acteurs

05:07et générer des collaborations, des partenariats,

05:11en faisant se croiser les regards et les compétences.

05:14On a tendance à segmenter le secteur de la santé,

05:17le secteur de l'automobile, le secteur de l'énergie.

05:20En fait, dans la vraie vie, tous ces secteurs se parlent et communiquent.

05:24Et par exemple, la MedTech, c'est une filière de marché, d'application.

05:31C'est-à-dire, des technologies médicales, ce sont des produits de santé.

05:33Donc, c'est une entrée par le marché, mais ce n'est pas une entrée par la technologie.

05:37Et comme je vous le disais, comme les MedTech, c'est un champ immense

05:41de technologies et de produits,

05:43les MedTech, un fabricant de technologies médicales,

05:46de dispositifs médicaux, lui, il va avoir en moyenne 15 sous-traitants.

05:50Parce que quand on fait un robot chirurgical,

05:52on a besoin d'aller travailler avec des gens qui font de la robotique,

05:55avec des gens qui font de la plasturgie,

05:56avec des gens qui font des capteurs,

05:58avec des gens qui font de l'informatique, etc.

06:02Donc, en fait, ce qui est aussi intéressant pour des entreprises

06:07dans le domaine des technologies médicales,

06:09c'est qu'à Saint-Etienne, de par ce territoire industriel très riche,

06:13elles vont pouvoir identifier leurs partenaires.

06:16Notre territoire développe aujourd'hui sa communication

06:19autour de ces entreprises du futur médical,

06:21qui travaillent sur trois points essentiels de notre avenir.

06:24Une économie viable, de la prévention et du développement durable.

06:28de la prévention et du développement durable.

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