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Vendredi 27 juin 2025, retrouvez Adrien Laprévote (Cofondateur, Allo Louis) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.

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Transcription
00:00Smart Ideas, c'est notre rubrique start-up avec Adrien Laprévod. Bonjour. Bonjour Thomas.
00:11Le fondateur d'Allou Louis, vous l'avez créé fin 2019. C'était quoi l'idée de départ ?
00:14L'idée de départ, c'était d'aider les personnes âgées en début de perte d'autonomie à mieux vivre
00:19leur quotidien. On s'est rendu compte quand on a créé l'entreprise qu'entre l'autonomie et la
00:24dépendance, il y a un entre-deux et c'est un secteur qui est peu investi aujourd'hui par les
00:28entreprises. Il y a peu de solutions pour répondre aux petits besoins mais qui handicapent les
00:33personnes âgées en début de perte d'autonomie. Alors la solution, c'est quoi ? C'est des étudiants
00:37qui vont venir aider des personnes âgées, c'est ça ? C'est ça. En fait, on met en relation les
00:42personnes âgées avec un étudiant ou une étudiante de leur voisinage qui va pouvoir se rendre disponible
00:46pour leur rendre visite et les aider sur leurs petits besoins du quotidien, que ce soit à l'aide
00:50informatique, l'aménagement du domicile ou de la convivialité. Alors vous venez d'annoncer une série
00:55de partenariats stratégiques avec plusieurs entités, notamment les collectivités locales.
01:01Lesquelles et pour faire quoi ? Alors on annonce plusieurs partenariats cette année, notamment
01:06avec la caisse de retraite de la région Normandie, la caisse de retraite de l'Île-de-France, un
01:11département dont l'heure et les acteurs privés. C'est pour faire différentes choses. À la fin,
01:15l'enjeu, c'est le même. C'est mieux prévenir la perte d'autonomie des personnes en début de perte
01:20d'autonomie donc. Par exemple, en région Normandie, on va aider les personnes âgées
01:25vivant en résidence sur le sujet de l'autonomie numérique et administrative, qui est un vrai
01:29enjeu aujourd'hui, et le lien social, en organisant des visites de jeunes du voisinage qui vont
01:35pouvoir aller voir ces personnes pour les aider et aussi organiser des ateliers collectifs. C'est
01:40quelque chose d'un peu nouveau sur ce secteur. Très souvent, il y en a qui se concentrent sur l'individuel
01:44ou sur du collectif. Nous, on pense que les deux vont ensemble. Par exemple, pour le numérique, les
01:50ateliers collectifs sont intéressants pour faire des formations, par exemple, sur comment éviter les
01:53arnaques en ligne, ce genre de choses. Mais l'individuel permet de travailler sur les
01:57problématiques vraiment précises de la personne, ses terminaux, ses questions, et d'aller plus dans la finesse.
02:02Vous avez aussi signé un partenariat avec Tinstall Vitaes, qui est un leader de la téléassistance en
02:07France. Alors là, comment vous avez travaillé ensemble ? En fait, il faut avoir en tête qu'aujourd'hui, du coup,
02:12les acteurs privés bien installés travaillent souvent sur des problématiques plus liées à la
02:16dépendance, je pense à la téléassistance notamment. Nous, notre cœur de métier, notre cœur de cible,
02:21c'est des personnes qui sont rarement équipées en téléassistance. En fait, il y a un lien direct.
02:24Nous, les personnes habituées, on travaille, c'est en début de période d'autonomie. Malheureusement,
02:27le sens de l'histoire veut qu'a priori, leur autonomie va se dégrader. Donc, c'est des futurs utilisateurs
02:32de ces services-là. Donc, nous, en fait, vu qu'on les accompagne dans un parcours de vie, c'est aussi nous
02:37qui pouvons faire le lien avec d'autres dispositifs qui vont être pertinents à un moment donné, en fonction de
02:42leurs besoins. Le modèle économique d'Allo Louis, c'est quoi ? Alors, aujourd'hui, notre modèle
02:48économique, il tourne beaucoup sur du partenariat public-public, du B2B2C. C'est-à-dire qu'il y a
02:54tout un tas d'acteurs aujourd'hui qui sont engagés sur le sujet du bien vieillir. Je pense aux caisses
03:00de retraite, par exemple, dont j'ai parlé, que ce soit les caisses de retraite régionales ou complémentaires,
03:04elles ont une partie de leur budget qui est dédiée aux faits au bien vieillir. Aujourd'hui, quand vous
03:09cotisez, il y a une partie de vos cotisations qui est faite pour que plus tard vous ayez des services,
03:13comme à l'eau louie. Donc, en fait, ils cherchent des solutions. Comme je vous l'ai dit, il y a peu de
03:16solutions sur cette partie-là, pourtant qui est une partie importante de la vieillesse. Ils cherchent des
03:22solutions comme nous à déployer auprès de ce public-là. Mais sinon, il y a aussi des personnes âgées
03:27qui souscrivent aux services. Merci de trouver le mot à ma place. Ils prennent une mensualité,
03:35c'est ça ? Tout à fait. De plus en plus, on se développe sur du B2C en direct en proposant
03:40nos services aux seniors ou à leurs aidants. Parce que nous, on est très utile aussi pour les
03:44aidants. On vient des fois faire ce qu'eux n'ont pas le temps de faire ou quand ils habitent loin,
03:48ça peut être compliqué. Mais on voulait un modèle social. Ça veut dire qu'on négocie en fait des
03:53partenariats financiers qui peuvent vous permettre d'avoir une prise en charge du service en fonction
03:57de critères sociaux. Et si vous avez les moyens, vous pouvez vous financer le service directement.
04:02On veut que la majorité des personnes en France puissent l'utiliser. Il se trouve que les retraites
04:06en France, en moyenne, on a autour de 700 euros par mois, il me semble. Donc, compliqué même de se
04:11mettre de 20 euros par mois dans un service comme Allo Louis pour les personnes les moins…
04:15Et pour les étudiants, ça peut être un complément de revenu ou un revenu de quel montant ?
04:20C'est complètement ça. Ils se rémunéraient 11 euros de leur net.
04:23D'accord. Donc, on est au-dessus du SMIC. On avait hésité au lancement d'Alouis sur ce
04:28créé un modèle plutôt associatif. En fait, il y a un souci, c'est qu'il y a à peu près 300 000
04:33personnes tous les ans qui arrivent à l'âge de plus de 75 ans. Donc, il y a une vraie bombe
04:36démographique sur ce sujet. On ne peut pas trouver 300 000 nouveaux bénévoles tous les ans qui vont
04:41pouvoir travailler avec ces personnes-là. En plus, chez les étudiants, il y a un vrai souci de précarité
04:45financière. Bien sûr. Bref. Dans le modèle, nous, on s'est dit qu'on va miser sur la rémunération de ces
04:50intervenants. Ce n'est pas pour ça qu'ils le font, mais ils sont quand même contents d'être
04:53rémunérés. Et d'ailleurs, ça marche bien pour à peu près un senior qui demande de l'aide. On a en
04:58général cinq étudiants disponibles. Ça nous permet d'être sélectifs, d'avoir une bonne qualité sur le
05:02service et de pouvoir répondre présent à n'importe quel moment.
05:05Merci beaucoup, Adrien Prévost. Et à bientôt sur
05:08Be Smart for Change. C'est la fin de cette émission. Je voudrais remercier toutes les équipes qui m'accompagnent
05:15quotidiennement pour vous proposer Smart Impact. À demain. Salut.

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