- aujourd’hui
Le groupe Logis Hôtels représente 16 % de l’hôtellerie française. La société peut donc avoir un impact en matière de transition environnementale et sociétale dans son secteur.
Quel est l’impact carbone des achats, de la restauration ou du transport dans le logement touristique ? Comment le réduire ? Comment promouvoir et rendre désirable un tourisme plus local ? Ce sont les questions auxquelles répond Karim Soleilhavoup, le directeur général du groupe, dans un grand entretien.
Quel est l’impact carbone des achats, de la restauration ou du transport dans le logement touristique ? Comment le réduire ? Comment promouvoir et rendre désirable un tourisme plus local ? Ce sont les questions auxquelles répond Karim Soleilhavoup, le directeur général du groupe, dans un grand entretien.
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00:00BISMART
00:03Êtes-vous prêt pour l'impact ? C'est la question que je pose chaque semaine à une personnalité qui compte dans notre économie.
00:10Et aujourd'hui, je reçois Karim Solay-Avouk. Bonjour.
00:12Bonjour Thaumé.
00:13Bienvenue. Vous êtes le directeur général du groupe Logi Hôtel.
00:17Tiens, je démarre avec une question que je pose souvent à mes invités dans cette rubrique.
00:20Ça veut dire quoi pour vous, impact ? Le sens du mot impact dans un métier comme le vôtre ?
00:24Dans un métier et en particulier dans le type d'établissement qu'on représente, à savoir des hôtels de charme,
00:30des hôtels familiaux, avoir de l'impact très concrètement, c'est de l'emploi local au quotidien.
00:36C'est 16 000 emplois locaux et c'est 85 % des achats qui sont effectués au niveau de la région.
00:43Donc c'est ça.
00:44Donc c'est déjà un impact sur les territoires.
00:47Exactement. Et ça, c'est pour nous un enjeu majeur.
00:49Et puis plus globalement, quand on représente 16 % de l'hôtellerie française,
00:53c'est des enjeux qui sont lourds, qui pèsent et sur lesquels on doit nous engager le changement.
00:59En tous les cas, la transition environnementale, sociale et bien sûr sociétale.
01:04Oui. 16 % de l'hôtellerie française.
01:05C'est-à-dire que quand vous prenez des décisions en matière de réduction de l'impact,
01:09d'impact carbone, etc., etc., c'est tout le métier qui en profite.
01:13Et d'ailleurs, en février dernier, vous avez lancé un nouvel indicateur RSE
01:17qui est dédié à la restauration. De quoi il s'agit ?
01:20Alors, on avait lancé en 2022 ActEco qui était un indicateur…
01:24Vous en parlez d'ailleurs dans notre émission.
01:26Absolument. Donc aujourd'hui, c'est un indicateur ActEco qui est un indicateur d'engagement,
01:31mais plutôt sur la dimension hôtellerie.
01:34Aujourd'hui, on a 1 400 établissements qui ont renseigné cet indicateur.
01:37On est à peu près à 8,5 sur 10 en termes de notes, ce qui montre déjà un véritable engagement.
01:45On a fait en 2023 le bilan carbone du groupe Le Giotel.
01:51Alors qu'on s'attendait intuitivement à avoir un impact sur l'énergie,
01:55à avoir un impact sur la blanchisserie, en réalité, 43 % de l'émission des gaz à effet de serre,
02:00c'est ce qu'il y a dans l'assiette, c'est le contenu de l'assiette.
02:04Notamment, on parlera des protéines animales, par exemple.
02:06Et donc, pour engager les restaurateurs, là aussi, dans le changement, pour faire ses premiers pas,
02:12on a lancé en début d'année l'indicateur ActEco, mais cette fois-ci pour le volet restaurant contenu des enjeux.
02:18Et on a déjà 600 restaurants qui remplissent l'indicateur.
02:22On a une note un peu inférieure, puisqu'on est à 7,6 sur 10 en moyenne,
02:25ce qui prouve bien qu'il y a non seulement un vrai sujet factuel,
02:29mais aussi un sujet d'engagement des restaurateurs.
02:31Parce que c'est à ça que sert l'indicateur aussi, d'abord à s'évaluer et ensuite à se voir progresser.
02:36Exactement, c'est surtout engager les premiers pas.
02:38En réalité, pour un chef d'entreprise, souvent on a l'impression que c'est très difficile,
02:42que ça va coûter beaucoup d'argent.
02:43Et les premiers pas sont les pas les plus difficiles.
02:46Vous avez ensuite des labels environnementaux qui ont pignon sur rue,
02:49qui ont une notoriété, qui ont une crédibilité.
02:52Notre enjeu, ce n'est pas de les concurrencer.
02:53Notre enjeu, c'est d'amener les hôteliers et les restaurateurs
02:57vers ces labels environnementaux qui, eux, sont reconnus.
02:59Mais nous, c'est engager, engager les premiers pas et une démarche d'amélioration continue.
03:04Avec ces chiffres que vous donnez sur l'impact de la restauration,
03:08effectivement, si les 1 400 restaurants du groupe effectuaient une réduction
03:11des protéines animales de 30 grammes, ce n'est pas énorme.
03:14On estime que 15 milliards de litres d'eau, 44 000 tonnes d'équivalent CO2
03:20seraient économisées chaque année.
03:24Donc vous avez modélisé ça et vous êtes en train de le faire,
03:26c'est ce que je comprends, de réduire la part des protéines animales.
03:30Exactement. En 2019, on avait supprimé toutes les savonnettes
03:33emballées dans des sachets plastiques.
03:35Aujourd'hui, l'évolution, la transition, qui est d'ailleurs demandée par les clients,
03:39parce que les clients qui viennent veulent une cuisine un peu plus végétale.
03:42elle doit rester roborative parce qu'on se fait plaisir quand on vient au restaurant,
03:45il ne faut jamais l'oublier.
03:47Mais il y a un sujet, également de la demande de la part des clients,
03:50qui veulent réduire la part de protéines animales.
03:53Et donc nous, l'enjeu, c'est de dire, ce n'est pas tout ou rien,
03:56c'est comme on réduit intelligemment les grammages
03:59pour changer le contenu de l'assiette vers une transition de la cuisine.
04:04Mais ça veut dire que ce serait trop violent, pardon, je vous interromps,
04:06de passer à un tout végétal, par exemple, dans l'offre clientèle, ça ne passerait pas.
04:11Pour certains clients, ça aurait du sens.
04:13Pour nous, ça n'a pas de sens.
04:14Si on veut aller vers une transition, c'est embarquer tout le monde.
04:17Bien sûr, il y a l'impact carbone, mais il y a aussi l'impact social,
04:20on en a parlé tout à l'heure, on a un impact social sur les éleveurs.
04:24Donc il faut qu'on travaille avec les filières d'éleveurs
04:26pour avoir une viande encore de meilleure qualité, pourquoi pas bio,
04:30et que la baisse de grammage, donc de volume, puisse être compensée
04:35par une augmentation du prix, parce que qualité de la viande.
04:38Et quand vous baissez le grammage de protéines dans une assiette,
04:42vous facilitez la digestion, donc à long terme, la santé de la population.
04:46C'est là qu'on vient chercher le sociétal.
04:47Ce que j'entends dans ce que vous dites, c'est que vous essayez de le faire,
04:51finalement, en douceur et presque sans que les clients s'en rendent vraiment compte.
04:55Ou est-ce que vous l'affichez quand même ?
04:58Est-ce que vous affichez le fait de vouloir réduire quand même la part de protéines animales ?
05:02On l'affiche, on explique et on fait cette pédagogie,
05:05puisque l'enjeu, c'est de le tester au restaurant.
05:09Souvent, d'ailleurs, nos restaurants, on parlait d'impact tout à l'heure,
05:11c'est le bon restaurant du coin.
05:13On aime bien venir au restaurant et pas simplement à l'hôtel.
05:16Et c'est que nos clients testent et le mettent en œuvre progressivement aussi chez eux.
05:23Et donc, notre changement, et c'est un peu notre engagement et notre responsabilité de cette transition,
05:29elle se travaille aussi dans les gestes du quotidien pour une transition durable, au sens du terme.
05:35Oui, effectivement.
05:36Alors, dans cette émission, on a nous aussi une tradition,
05:38c'est de demander à l'invité de poser une question au suivant.
05:41Donc, la semaine dernière, c'était Bertrand Piccard, aventurier, s'aventurier.
05:46C'est comme ça qu'il se nomme, tout comme son père et son grand-père,
05:49président de la fondation Solar Impulse, qui a une question pour vous.
05:52Bonjour Karim, vous dirigez LogiHôtel.
05:55Moi, ce qui m'intéresserait beaucoup, c'est de savoir quelles sont les solutions écologiques
05:59que vous mettez déjà en place dans votre entreprise,
06:03qui seront au bénéfice de tous vos clients,
06:05mais qui seront aussi au bénéfice de l'environnement.
06:07Quelles sont les solutions qui vous permettent d'augmenter votre bénéfice
06:12tout en protégeant l'environnement ?
06:14Et alors là, on retrouve ce qu'est l'obsession presque de Bertrand Piccard,
06:19c'est-à-dire de faire émerger des entreprises qui soient à la fois rentables
06:24et avec un impact positif sur la société.
06:26Donc, c'est ça la question.
06:27Est-ce que les solutions que vous mettez en place,
06:29si vous parliez de coûts, elles sont aussi rentables ?
06:32Elles doivent l'être.
06:33Et c'est aussi une des clés de l'acceptation de cette transition et de ces changements.
06:37Très concrètement, pour répondre à Bertrand Piccard,
06:41on a mis en place, il y a maintenant à peu près trois ans,
06:44un concept de blanchisserie interne.
06:46L'idée est que, d'abord, on ne transporte plus du linge propre ou du linge sale
06:51et qu'on réduise également très fortement l'impact.
06:54Donc, c'est un équivalent pour un hôtel de 20 chambres,
06:565 tonnes d'équivalent CO2 par an,
06:59parce que notamment, les drames ne sont plus montées à très haute température.
07:02C'est à ce moment-là qu'il y a la consommation maximale d'énergie.
07:05Donc, ça, c'est, on divise à peu près par deux le coût
07:10en blanchissant, en nettoyant nos draps en interne,
07:13draps et linge éponge en interne,
07:15plutôt que par une blanchisserie externe.
07:16Donc, il y a bien la dimension économique.
07:18Ça vous coûte moins cher.
07:19Ça nous coûte moins cher.
07:20Même s'il a fallu investir pour avoir des blanchisseries interne.
07:23Bien sûr, il y a l'investissement qu'on peut aussi avoir en location.
07:27Si on n'a pas les moyens de l'investissement,
07:28on peut le travailler en location.
07:31Mais ce qui est très important, c'est à la fois économique, c'est écologique,
07:34mais il y a un vrai sujet aussi qu'il ne faut jamais oublier
07:37dans notre démarche à nous, elle est écologique,
07:39elle est aussi sociale au sens de amélioration de la qualité de vie au travail
07:42des équipes d'étage.
07:44Par exemple, quand vous avez de la blanchisserie,
07:46vous avez des sacs, des ballots de linge qu'il faut transporter.
07:49Donc, on demande à nos fermes de ménage de porter des ballots de linge
07:51qui pèsent en gros entre 35 et 40 kilos.
07:54Quand vous mettez en place la blanchisserie interne, c'est terminé.
07:57Quand vous mettez en place la blanchisserie interne,
08:01l'amélioration, là aussi, de l'expérience client,
08:04vous avez du linge qui est lavé un peu comme à la maison,
08:06donc qui est beaucoup moins rêche au toucher.
08:09Donc, on améliore aussi le confort du client dans son sommeil.
08:13On va regarder quelques chiffres clés du groupe LogiHotel.
08:16Il y a 6 marques, il y a plus de 2 000 établissements
08:18qui sont répartis dans 8 pays,
08:21et un chiffre d'affaires annoncé en 2024 de 265 millions d'euros.
08:25Plus de 2 000 établissements répartis dans 8 pays.
08:30C'est autant de chefs d'entreprise ?
08:31Enfin, c'est-à-dire, il y en a certains que vous avez en propre,
08:33mais peut-être aucun en propre.
08:36100% des établissements sont des propriétés de famille.
08:40Donc, il faut les convaincre de faire ces investissements.
08:43Tout à fait.
08:44Et c'est tout l'enjeu, là aussi, de ActEco,
08:47c'est de faire des petits pas,
08:48parce que dans ActEco, vous avez ActEco Hôtel, 70 critères,
08:52ActEco Restaurant, 60 critères.
08:54Certains relèvent du comportemental,
08:56donc il n'y a pas d'investissement à faire,
08:57mais on peut déjà observer des gains.
08:59D'autres relèvent, on vient de le voir, de l'investissement.
09:02Il faut aussi donner l'exemple de je remplace le piano à gaz
09:05en Vario Cooking Center,
09:06qui est un gros plan de chat, on va le dire,
09:09les chefs ne m'en voudront pas.
09:10Mais du coup, vous décarbonez là aussi.
09:13Mais quand vous enlevez le piano à gaz,
09:15qui génère énormément de chaleur,
09:17l'été, vous pouvez faire descendre la température en cuisine,
09:20donc de travail.
09:21Donc, c'est aussi une qualité de travail,
09:24plus de 10 degrés, évidemment.
09:25Plus de 10 degrés, c'est fondamental.
09:27Oui, mais il y a quand même certains investissements
09:29dont le retour n'est pas rapide.
09:33Vous voyez ce que je veux dire ?
09:34Absolument.
09:34Ça coûte d'abord de l'argent, quand même, cette transition.
09:37Donc, c'est peut-être difficile de convaincre certains de ces patrons d'hôtels
09:43ou de chaines d'hôtels.
09:43Pour les investissements les plus lourds, oui.
09:46Maintenant, quand vous mettez deux chefs d'entreprise face à face
09:50pour échanger sur un sujet que,
09:52un a pu le faire,
09:53il est capable, lui, pas nous,
09:55nous, on est tiers de confiance.
09:56Mais quand ce chef d'entreprise explique à un autre chef d'entreprise
09:59combien ça l'a coûté,
10:00en combien de temps il a pu le financer,
10:02éventuellement, il y a eu des solutions à un moment avec l'ADEME,
10:05avec le Fonds de Tourisme Durable,
10:06ce sont des solutions qu'on a aussi apportées de financement.
10:09Mais un chef d'entreprise qui sait qu'il aura un retour sur investissement
10:12à court, moyen ou long terme,
10:14je n'ai aucun doute sur le fait qu'il le fasse.
10:16Et puis, encore une fois, vous êtes sur des chefs d'entreprise
10:17qui sont ancrés dans leur territoire
10:19et qui doivent défendre l'emploi local,
10:22leurs entreprises,
10:23mais aussi leurs responsabilités sociales et sociétales localement.
10:26Est-ce que le groupe prend une part de ses investissements en charge
10:29ou pas du tout ?
10:30Non.
10:30Ce n'est pas votre modèle économique ?
10:32Non, ce n'est pas du tout le modèle.
10:32Nous, on accompagne des propriétaires dans leurs projets d'entreprise.
10:36D'accord.
10:36C'est pour ça qu'on n'a que des indépendants.
10:38Et la promesse qu'on peut faire sur l'ensemble des établissements,
10:41à l'hôtel comme au restaurant,
10:42c'est que c'est 100% déstandardisé.
10:44Il n'y en a pas un qui ressemble à un autre.
10:45OK.
10:46Et nous, on les accompagne dans le cadre de leurs projets.
10:48On peut leur trouver des solutions.
10:50On les accompagne dans leur stratégie d'investissement.
10:53On peut parfois même, et ça m'arrive,
10:54les accompagner sur la construction d'un prévisionnel
10:57et d'un rendez-vous avec un investisseur ou une banque.
11:00Ça, on peut le faire pour rassurer aussi l'ensemble des parties prenantes.
11:03Mais on ne prend pas en charge ces investissements.
11:06En revanche, on éclaire les dirigeants sur le chemin qu'ils peuvent parcourir.
11:09Alors, vous avez parlé de la suppression des savonnettes individuelles.
11:12Ça représente combien de tonnes d'emballages économisés ?
11:17Je n'ai plus le nombre exact, mais c'était colossal.
11:19Et fondamentalement, on a plein de solutions pour recycler les savonnettes, etc.
11:23Mais le vrai déchet qui ne nous coûte pas, c'est celui qu'on ne fabrique pas.
11:27Il ne faut jamais oublier ça.
11:28Par quoi vous les avez remplacés ?
11:30Eh bien, par ce qu'on appelle des smart cares.
11:32Oui, des trucs de coupons.
11:34Oui, on en voit dans pas mal d'hôtels.
11:37Exactement.
11:37Ce qui permet à la fois de réduire vos déchets plastiques, évidemment,
11:40et de réduire la consommation également.
11:42Et donc là, vous retrouvez, pour répondre à Bertrand Piccard,
11:44une solution qui est économique.
11:46Puisqu'il y a moins de consommation de gel douche, de shampoing.
11:50Et donc, ça coûte moins cher dans les charges d'exploitation.
11:52Alors, vous nous avez dit que vous aviez identifié, finalement,
11:56l'alimentation comme un levier important.
11:58Ensuite, il y a quand même, j'imagine, l'eau, l'électricité.
12:00Qu'est-ce que vous avez mis en place ?
12:01L'énergie, c'est le deuxième poste.
12:03L'énergie.
12:03Donc, 29% d'émissions de gaz à effet de serre.
12:07Et donc là, on a travaillé vraiment sur l'énergie,
12:09donc le calorifugage des réseaux d'eau chaude sanitaire,
12:13isolation par l'extérieur aussi.
12:16Et puis, on en a parlé tout à l'heure,
12:19des solutions de blanchisserie, de en cuisine,
12:23de changer les outils de travail, finalement,
12:26pour réduire cette consommation d'énergie.
12:28Est-ce que ça suppose de former, alors, à la fois les directeurs d'établissement,
12:33mais aussi le personnel ?
12:34C'est-à-dire, qu'est-ce que ça dépend d'eux
12:35pour que les solutions que vous imaginez ensemble soient efficaces ?
12:39Complètement.
12:41Si on reprend la restauration,
12:44pour accompagner la mise en place de Actéco Restaurants
12:46et de ses bonnes pratiques,
12:47on a édité le guide de la restauration durable.
12:50Ce guide, c'est à peu près 80 fiches détachables
12:54pour que chaque collaborateur, chacun à son poste,
12:56en salle, en cuisine, etc.,
12:59puisse l'approprier.
13:01Donc, c'est un type de formation, finalement,
13:04avec des fiches de bonnes pratiques.
13:05Et donc, l'enjeu, il pèse sur les équipes,
13:08il pèse sur le manager,
13:09mais dans le changement des pratiques au quotidien
13:13pour mieux recycler,
13:15pour réduire le nombre de déchets,
13:17changer les recettes, etc.
13:19Et tout ça, c'est un travail véritablement d'équipe.
13:21Et c'est d'abord les salariés qui impulsent le changement.
13:24Ils l'impulsent parce que c'est aussi leur choix,
13:26parce que plus de sens, plus d'éthique,
13:28de venir dans cette entreprise plutôt qu'une autre.
13:30On va parler de ce que les clients attendent
13:34et de la façon de les embarquer, finalement,
13:37dans un projet comme celui-là.
13:39Déjà, c'est combien de clients,
13:40chaque année, dans vos établissements ?
13:42Alors, au global,
13:44on a 1,3 milliard de chiffres d'affaires,
13:46à peu près 50% en hébergement,
13:4850% en restauration.
13:49Donc, ça fait énormément de clients.
13:51Quand on parle des avis,
13:52on parle de 122 000 avis déposés.
13:54Et vous savez que tous les clients
13:55ne déposent pas des avis.
13:57Avec une croissance, je crois,
13:58j'ai regardé ça en préparant l'émission,
13:59assez forte depuis le début de cette année 2025,
14:03qui est portée par quel type de vacances,
14:05quel type de touristes ?
14:06Alors, ça doit être assez varié
14:07quand on a 2 000 établissements.
14:08Alors, j'ai énormément de chance.
14:13On a un produit,
14:13on en a parlé,
14:14un produit de restauration,
14:15d'hôtellerie de charme,
14:17restauration de qualité,
14:18avec un chef en cuisine,
14:19des achats qui sont faits localement.
14:22Donc, on a un produit, en fait,
14:23qui séduit énormément.
14:24Et donc, on fait, bien sûr,
14:26plein de choses sur la communication.
14:28On est, bien sûr,
14:29très, très performant,
14:30très, très bon.
14:31La réalité, c'est que les clients
14:32aiment notre produit.
14:33Et c'est ce qui explique
14:34les 20% de croissance
14:35qu'on a depuis le début de l'année,
14:36qui sont des chiffres...
14:40Moi-même,
14:41j'ai parfois du mal à y croire.
14:42Mais on a aujourd'hui
14:43ce produit qui séduit
14:44les anciennes générations
14:45et les plus jeunes générations
14:47qui viennent chercher
14:48une expérience client,
14:49qui viennent chercher
14:50une restauration
14:51qui est, encore une fois,
14:53base de produits locaux,
14:55qui est faite maison.
14:56Mais c'est ça
14:57qui explique la croissance.
14:58Comment vous voulez différencier
14:58vos marques ?
14:59Il y a 6 marques différentes.
15:012 marques sur le premium.
15:02Les marques premiums,
15:03il y a une qui est très patrimoniale,
15:04Demeur et Château.
15:05Une qui est plutôt contemporaine
15:07en 4 et 5 étoiles
15:08singuliers hôtels.
15:10Une marque lifestyle,
15:12urban style.
15:13Une marque qui est plutôt simple,
15:16on pourrait l'appeler économique,
15:17même s'il y a de très beaux établissements
15:19qui s'appellent le site hôtel.
15:20Et puis une marque
15:21où on mêle joyeusement
15:23l'hôtellerie et la restauration,
15:25la marque historique
15:26qui est la marque logique hôtel.
15:28D'accord.
15:28Quand on parle des clients
15:30et de l'impact carbone
15:33du secteur,
15:34il y a évidemment
15:34le mot transport
15:35qui vient en France.
15:36Le transport représente
15:3769% de l'empreinte carbone
15:38du secteur du tourisme.
15:40Le transport aérien,
15:41si on rentre dans le détail,
15:42c'est 29% à l'huisselle.
15:45Le premier impact
15:46de votre activité,
15:47ce seront toujours
15:48les déplacements
15:49des clients.
15:50Est-ce que c'est possible
15:52de les réduire ?
15:53Quels leviers
15:56vous pouvez activer ?
15:56Parce que là,
15:57ça ne dépend plus
15:57directement de vous.
15:58Effectivement,
15:59ça ne dépend plus
16:00directement de nous
16:01et c'est vraiment là
16:01pour le coup
16:02le changement
16:02des comportements
16:04de l'ensemble des clients.
16:05Pour autant,
16:06on est probablement
16:08un des premiers réseaux
16:08de bornes électriques
16:09et très tôt,
16:10on a incité là aussi
16:11nos hôteliers
16:12comme le Wi-Fi
16:12à investir dans des bornes électriques
16:14pour développer l'usage
16:16du véhicule électrique.
16:17On a des établissements
16:18qui sont à l'échelle
16:19d'une région.
16:20Encore une fois,
16:20comme on a un maillage,
16:21on a un hôtel
16:22en moyenne
16:22tous les 12 kilomètres.
16:24Donc,
16:24compte tenu de ce maillage,
16:25on peut développer
16:26des parcours en vélo,
16:28par exemple,
16:28et développer
16:29des pratiques douces
16:29et c'est l'hôtelier lui
16:30qui va amener
16:31les bagages
16:31de l'ensemble du groupe
16:32d'un hôtel
16:33à un autre.
16:35Donc,
16:36on est en pratique douce
16:37et il y a un seul transport
16:39plutôt que d'avoir
16:40autant de transport
16:40qu'il y a de passagers
16:42ou en tout cas
16:42de chambres.
16:44Donc,
16:44on peut développer
16:45ce type de pratiques
16:46et c'est ce qu'on fait
16:46nous au quotidien
16:47et c'est ce qui donne
16:47aussi un prétexte
16:48de venir dans nos établissements
16:49plutôt qu'ailleurs.
16:51Est-ce que c'est vraiment
16:51un critère
16:52de choix des clients ?
16:54L'engagement environnemental
16:56d'un hôtel
16:57ou d'un groupe.
16:58Très clairement.
16:59C'est pas le premier quand même.
17:00C'est pas le premier.
17:00Le premier,
17:01c'est la localisation.
17:02Le deuxième,
17:03c'est le prix.
17:03Et le troisième,
17:04c'est l'adéquation
17:05entre le type de confort
17:06que j'attends
17:06ou de service
17:06et le prix.
17:07La localisation,
17:08c'est d'abord
17:09là où je veux aller.
17:10Oui,
17:10c'est normal.
17:11Mais c'est un vrai
17:13élément d'arbitrage
17:14parce que sur une destination
17:15donnée
17:16pour une gamme
17:17de prix donnée,
17:18vous pouvez avoir souvent
17:192, 3, 4 établissements.
17:20Là, il faut bien
17:21faire la différence.
17:21Vous avez les avis
17:22aussi qui comptent énormément.
17:24On va aller voir
17:24ce que les autres clients
17:25pensent.
17:26Mais l'engagement
17:27et encore une fois
17:28cette dimension
17:29frais, fait maison
17:30avec un chef en cuisine
17:31quand on parle
17:32de la restauration,
17:33c'est déterminant
17:34dans le choix.
17:35On va choisir,
17:37un client va choisir
17:38d'abord un hôtel
17:39où il y a un restaurant,
17:39unité de lieu
17:41et une petite restauration
17:42qui manifestement
17:43est différente.
17:43Oui, mais ce n'est pas
17:44parce qu'on retire
17:45les savonnettes
17:45qu'on va choisir
17:48votre hôtel.
17:49Vous voyez ce que je veux dire ?
17:50Alors, peut-être
17:50le premier choix
17:51la première fois,
17:52pas forcément.
17:53Mais revenir
17:54qui est comme un enjeu
17:56extrêmement important,
17:57oui.
17:58Vous en êtes sûr de ça ?
17:59Très clairement.
18:00Vous l'avez,
18:00vous avez interrogé
18:01vos clients ?
18:03On n'a pas besoin
18:03de les interroger.
18:04C'est tout l'enjeu
18:05par exemple de Acte Déco
18:06où on le fait
18:06en totale transparence,
18:07c'est-à-dire sur la fiche
18:08de l'établissement
18:09sur le site Internet,
18:10vous avez
18:10les engagements RSE.
18:12Et donc là,
18:13on a des retours
18:13des clients
18:14qui nous disent
18:14attendez,
18:15j'ai vu dans un de vos hôtels,
18:16je suis client régulier,
18:17il n'y avait encore
18:18des savonnettes,
18:18c'est normal ?
18:21C'est des clients
18:21qui nous font ces retours
18:23ou tel hôtel
18:24m'a dit
18:25qu'il avait mis ça en place,
18:26je suis allé sur place,
18:28je l'ai vu,
18:28ce n'est pas vrai.
18:30Donc aujourd'hui,
18:31le vrai enjeu,
18:32c'est ce dialogue-là
18:32et cet échange-là
18:33entre les professeurs
18:34et les clients.
18:35Oui, ça compte.
18:36Est-ce que vous pourriez
18:37récompenser en quelque sorte
18:39des clients
18:40qui choisissent
18:41de ne pas prendre l'avion
18:42ou de prendre le train,
18:45de venir en covoiturage
18:47dans vos hôtels,
18:48l'intégrer à vos tarifs ?
18:49Est-ce que ça pourrait
18:50aller jusque-là ?
18:51On ne l'a pas fait,
18:52mais ça fait partie
18:52effectivement des réflexions
18:53puisque,
18:54encore une fois,
18:55c'est difficile
18:56de changer
18:57les comportements
18:58de transport.
18:59Pour autant,
19:00c'est 70%
19:01de notre enjeu.
19:03Donc nous,
19:04on a regardé
19:04au niveau de la restauration
19:0543%,
19:06mais il y a 70%.
19:07Donc oui,
19:08c'est probablement
19:08des choses
19:08sur lesquelles
19:09on va monter demain
19:11pour pouvoir accompagner
19:13là aussi
19:13ce changement
19:14du côté client.
19:16Oui,
19:16quand vous dites
19:16la restauration
19:17pèse 43%,
19:18vous avez mis
19:19les transports
19:20des clients
19:20de côté,
19:21évidemment,
19:21pour bien comprendre.
19:22d'action directe
19:24tel qu'on peut l'avoir.
19:25Vous avez un programme
19:26de fidélité,
19:27je crois,
19:27pour les clients
19:27qui s'appelle
19:28Éthique.
19:28Les mots ont leur sens.
19:31Quels sont les principes
19:32de ce programme
19:32de fidélité ?
19:33Extrêmement simple.
19:35Vous réservez
19:36directement
19:37près de l'établissement
19:38ou sur une plateforme
19:40de réservation
19:40et vous avez
19:41un pourcentage
19:42de cashback
19:42à la fin du séjour.
19:435,5% exactement.
19:45Très simple,
19:46gratuit,
19:46facile à comprendre,
19:48extrêmement lisible
19:48et le client
19:49ensuite peut
19:50réutiliser ce cashback
19:51dans toutes les activités
19:53de tous nos établissements.
19:54C'est-à-dire,
19:54vous pouvez l'utiliser
19:55pour aller faire
19:56un week-end,
19:57une nuitée
19:57ou simplement
19:58un déjeuner
20:00ou un dîner
20:00dans un restaurant étoilé
20:02du groupe.
20:03Et donc,
20:03dans ce programme,
20:04vous pourriez
20:05intégrer le mode de transport ?
20:09Complètement.
20:09L'intégrer le mode de transport
20:11ou en tous les cas,
20:11intégrer une forme
20:12de bonification
20:13ou d'encouragement,
20:15effectivement,
20:15ça peut faire partie
20:16de ces sujets
20:17et il ne s'appelle
20:19pas Éthique par hasard.
20:19Je vais m'appuyer
20:22s'il nous reste
20:22quelques minutes
20:23sur l'une des citations
20:25sur l'interview
20:25que vous avez donnée
20:26à un magazine
20:27qui s'appelle
20:27L'Éco-Touristique,
20:28c'était au mois
20:29de novembre dernier.
20:30Vous dites,
20:30pour engager
20:30les établissements
20:31et les indépendants,
20:32notre souhait
20:33n'est pas d'aller chercher
20:34ceux qui sont déjà convaincus,
20:36mais nous adresser
20:36à ceux qui craignent
20:37de ne pas réussir
20:38leur transition environnementale.
20:40Est-ce qu'il y a encore
20:41des réfractaires ?
20:42Mais vraiment,
20:42j'emploie le mot
20:43des réfractaires,
20:44des gens qui vous disent
20:44attendez,
20:45ce n'est pas mon problème,
20:46où est-ce que tu veux
20:47m'emmener ?
20:48Là, ça ne m'intéresse pas.
20:49Alors, réfractaires,
20:50pardon,
20:51dans l'absolu,
20:53probablement,
20:53on peut en trouver.
20:54Ce n'est pas le vrai sujet.
20:56Il y a un vrai sujet
20:57de priorité.
20:58N'oublions pas
20:58qu'il y a un contexte
20:59aujourd'hui,
21:00un contexte d'inflation
21:01avec une baisse
21:02de pouvoir d'achat,
21:03un contexte de baisse
21:05des dépenses
21:05dans les restaurants,
21:06un contexte
21:07d'augmentation des charges
21:08à la fois salariales,
21:10mais aussi du prix d'achat
21:12des matières premières.
21:14Et donc,
21:14il y a un vrai sujet
21:15de priorité.
21:17Et on a parlé
21:18de l'influence du client
21:20en matière de politique RSE.
21:22Est-ce que ça fait venir
21:22ou pas à un client ?
21:24Il faut aussi,
21:24parce qu'il y a un sujet
21:25de ressources humaines,
21:27qui est aussi
21:28une des priorités
21:29des exploitants,
21:30et le fait
21:31de donner du sens,
21:32d'être éthique
21:33dans vos pratiques,
21:35ça peut vous permettre
21:36aussi de recruter
21:37plus et mieux.
21:39Et donc,
21:39dans le sujet des priorités,
21:40on en a effectivement
21:41un certain nombre
21:42qui, pardon,
21:43tirent le diable
21:43par la queue.
21:44Et quand on vient
21:45leur parler de RSE,
21:46ils nous disent,
21:46écoute,
21:47d'abord,
21:47je vais sauver mon entreprise,
21:48d'abord,
21:49je vais sauver mes emplois,
21:50et après,
21:50on verra.
21:51Et c'est là qu'on leur explique
21:52que, en fait,
21:53tout ça est un tout,
21:55et qu'en paralysant les choses,
21:56on va peut-être réussir
21:57à la fois à faire des économies,
21:59parce qu'encore une fois,
22:00oui,
22:00la RSE,
22:01c'est faire des économies,
22:02recruter les bonnes personnes,
22:04et tout ça,
22:04c'est vertueux pour l'entreprise.
22:06Et donc,
22:06ce n'est pas un sujet
22:07qu'il faut mettre après,
22:08c'est un sujet
22:09qu'il faut mettre dans le package.
22:10Alors,
22:10justement,
22:11sur le recrutement,
22:12est-ce que vous avez retrouvé
22:13les niveaux d'avant-Covid ?
22:16Alors,
22:16en termes de postes à pourvoir,
22:19oui.
22:19En termes de candidats
22:21sur les postes à pourvoir,
22:22non.
22:22Toujours pas.
22:23Très clairement.
22:24Il y a une cassure,
22:25en quelque sorte ?
22:25Il y a une vraie cassure.
22:26Oui,
22:27il y a une vraie cassure,
22:28et j'ai plus l'impression
22:29que c'est plus avec le monde
22:30du travail en général,
22:32et avec spécifiquement
22:33le secteur de l'OTO,
22:34de la restauration,
22:34puisque les salaires,
22:35et en particulier
22:36dans les entreprises familiales,
22:37ça fait très longtemps
22:38qu'ils sont très au-dessus
22:39des barèmes.
22:41Il y a une approche,
22:42encore une fois,
22:42familiale,
22:43donc on travaille en famille,
22:45donc qu'on soit avec nos enfants
22:46ou avec d'autres jeunes salariés,
22:50c'est à peu près la même chose,
22:51et on travaille vraiment en équipe.
22:53C'est vraiment l'équipe
22:54qui porte et qui délivre
22:55l'expérience aux clients.
22:57Ce n'est pas le chef d'entreprise
22:58tout seul.
23:00Néanmoins,
23:00on a moins de candidats,
23:02et puis souvent,
23:02en termes de compétences,
23:04ça nécessite pas mal de formation.
23:06Et là encore,
23:07la question que je posais
23:08pour les clients,
23:08elle vaut pour les salariés
23:10ou les futurs salariés.
23:12L'engagement RSE
23:13de tel ou tel hôtel,
23:14est-ce que ça joue vraiment ?
23:16Je pense que les premières questions
23:17qui sont posées,
23:17c'est quand même
23:18le salaire,
23:19les conditions de travail,
23:20les jours de repos,
23:21etc.
23:22Bien sûr.
23:24Là,
23:25dans les investissements,
23:25quand vous faites des investissements
23:26en blanchisserie interne
23:27et que vous dites
23:27à une femme de ménage,
23:28vous allez porter en gros
23:30un kilo,
23:30un kilo et demi de linge
23:31par chambre,
23:32plutôt que 35-40 kilos,
23:34ça change.
23:34quand vous expliquez
23:36à quelqu'un
23:36qui va travailler en cuisine
23:37que non seulement
23:39il va travailler
23:40avec 10 degrés de moins
23:40en plein été,
23:41mais en plus
23:42parce que c'est beaucoup
23:43plus rapide à nettoyer
23:44qu'un piano à gaz,
23:46il va pouvoir partir
23:47une heure
23:48ou une heure et demie
23:48plus tôt
23:49après le service
23:49au moment de la coupure,
23:50ça va compter aussi.
23:51C'est aussi important
23:52à la différence.
23:53Bien sûr,
23:53parce que c'est encore une fois
23:54une heure de différence
23:55dans le nettoyage.
23:56Bien sûr,
23:56vous comparez un piano à gaz
23:57avec encore une fois
23:59une planche à,
24:01donc c'est hyper facile
24:01de nettoyer,
24:03vous n'avez plus besoin
24:03de porter des casseroles,
24:04donc les troubles musculosquelétiques,
24:05les risques de brûlure
24:07en cuisine
24:08sont fortement diminués
24:09parce que vous travaillez devant,
24:10vous avez votre poste de travail
24:11en fait
24:12et vous pouvez cuire
24:13vos ingrédients,
24:13etc.
24:14Vous le nettoyez,
24:15il y a un système
24:16d'écoulement direct
24:17et donc vous gagnez
24:18énormément de temps,
24:19énormément de confort.
24:20Donc ça,
24:21ça fait une vraie différence
24:22entre un restaurant
24:23ou un hôtel A
24:23et un hôtel et restaurant B,
24:25bien sûr.
24:26Dernier thème,
24:27il y a une dimension patrimoniale
24:29aussi dans certains
24:30de vos établissements,
24:32notamment avec la marque
24:33Demeurs et Châteaux.
24:35Alors,
24:36ça vous donne des obligations
24:37d'une certaine façon
24:39ou pas forcément ?
24:40Oui,
24:41en termes de concept
24:42et d'accompagnement.
24:43Très clairement,
24:44quand vous allez
24:44dans un Demeurs et Châteaux,
24:46on est sur ce qu'on appelle
24:47l'histoire vivante.
24:47Ça peut être l'histoire d'un lieu
24:48ou l'histoire d'une famille.
24:49Vous voyez que la notion
24:50de famille est très présente
24:51chez nous.
24:52Donc oui,
24:52ça nous donne des obligations
24:53en termes de positionnement,
24:54en termes d'expérience délivrée.
24:57Et là aussi,
24:58on n'accompagne pas
24:59un propriétaire
24:59de Meurs et Châteaux
25:00comme on va accompagner
25:01un hôtelier restaurateur
25:03logique hôtel
25:03ou un hôtelier
25:05urbain,
25:06urban style.
25:07Donc oui,
25:08ça a des engagements
25:09pour nous
25:10dans le projet
25:11qui est fondamentalement différent.
25:13dans l'accueil du client,
25:16dans la rénovation
25:17du patrimoine
25:18avec là
25:19des enjeux
25:20encore une fois
25:20de RSE.
25:21On va appréhender
25:22le calorifugage
25:24ou les enjeux
25:26d'énergie différemment
25:27entre un Demeurs et Châteaux
25:28et un établissement
25:30plus classique.
25:30Dernière question très générale,
25:31la France est toujours
25:32aussi attractive ?
25:33On se prépare un été
25:34avec beaucoup de touristes ?
25:36En tous les cas,
25:36chez nous,
25:37il sera un record
25:38pour la septième année consécutive,
25:39je peux déjà vous le dire,
25:40avec une proportion
25:42de clientèle internationale
25:43beaucoup plus élevée
25:44que d'habitude.
25:45Et ça,
25:45je suis convaincu
25:46que ce sont
25:46les excellentes retombées
25:48des Jeux Olympiques
25:49et de l'image merveilleuse
25:50qu'on a donnée
25:51à destination l'année dernière.
25:53Et donc nous,
25:53en tous les cas,
25:54que ce soit sur nos marques premium,
25:55c'est un peu plus vrai
25:56sur le premium,
25:57mais sur l'ensemble
25:57de nos marques,
25:58oui,
25:59on se prépare
26:00à une croissance
26:00de l'ordre
26:01entre 15 et 20%
26:02sur l'été
26:02et avec des clients internationaux
26:04environ entre plus 10
26:06et plus 15 points
26:07par rapport à l'habitude.
26:08Super,
26:08merci beaucoup Karim Soleil-Avoup
26:10et à bientôt
26:11sur Bsmart4Change.
26:12Je passe tout de suite
26:13à notre rubrique start-up.
Recommandations
26:32
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À suivre
6:50
7:15
5:41
5:59
10:02
5:13
12:44
9:53
10:01