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  • il y a 4 jours
A la une de cette édition, la drôle de paix entre l’Iran et Israël sous le haut patronage américain.

Nous reviendrons ensuite sur la comète Pahlavi. Entre opportunisme et fantasme, le descendant du shah se voyait déjà en roi de Perse. Raté.

En Europe, les libéraux polonais au pouvoir contestent désormais la victoire du candidat patriote à la présidentielle.

Et enfin, en France l’avocat Régis de Castelnau fait l’objet d’une mise en examen qui semble très politique...

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00:00Aujourd'hui, je ne vais pas y aller par quatre chemins, mon message est clair, il vous invite à faire un choix radical.
00:10Voulez-vous continuer à arroser cet état qui se gaffe de votre argent pour vous nuire tous les jours un peu plus ?
00:16Ou préférez-vous financer un projet qui vous ressemble avec des gens qui vous parlent des véritables enjeux qui vous concernent ?
00:23Voulez-vous continuer de payer pour moins de services mais plus de contrôles et plus de surveillance ?
00:28Ou préférez-vous nous aider à démonter cette propagande permanente sur tous les sujets d'actualité ?
00:33Voulez-vous continuer à vous saigner pour que les médias d'oligarques vous vendent la guerre et vous méprisent ?
00:38Ou préférez-vous accompagner un média qui décrypte les véritables enjeux économiques et géopolitiques,
00:44ceux qui ont des conséquences réelles sur vos vies ?
00:47Vous l'avez compris, la question est simple.
00:49Allez-vous longtemps financer vos bourreaux ?
00:52Ceux qui se moquent de vous, de votre sécurité, de votre santé, de vos vies ?
00:56Ceux qui censurent TV Liberté et font fermer nos comptes en banque pour nous empêcher de vous informer ?
01:01Maintenant, c'est le moment de choisir où va votre argent.
01:04Changez de système, aidez TVL.
01:06Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
01:33La drôle de paix entre l'Iran et Israël sous le haut patronage américain.
01:37Nous reviendrons ensuite sur la comète.
01:39Pas la vie entre opportunisme et fantasme.
01:42Le descendant du chat se voyait déjà en roi de Perse, raté.
01:46En Europe, les libéraux polonais au pouvoir contestent désormais la victoire du candidat patriote à la présidentielle.
01:52Et enfin, en France, l'avocat Régis de Castelnau fait l'objet d'une mise en examen qui semble très politique.
01:58Guerre éclair et drôle de paix.
02:04Les hostilités semblent se terminer entre Israël et l'Iran.
02:07Tous les belligérants dont les Etats-Unis revendiquent la victoire.
02:10Explication.
02:11C'était si terrible qu'ils ont mis fin à la guerre.
02:14Cela a mis fin à la guerre.
02:16Quelqu'un a dit, d'une certaine manière, vous savez, que c'était vraiment dévastateur.
02:21Si vous regardez Hiroshima, si vous regardez Nagasaki, vous savez, cela a aussi mis fin à une guerre.
02:27Cela a mis fin à une guerre d'une manière différente.
02:30Et c'était tellement dévastateur.
02:31Les frappes américaines en Iran comme juges de paix, c'est l'analyse donnée par Donald Trump lors du sommet de l'OTAN.
02:37Et alors que la guerre entre Iran et Israël semble avoir pris fin en seulement 12 jours.
02:43De leur côté, iraniens et israéliens revendiquent aussi la victoire.
02:48Il faudra certainement plusieurs mois ou plusieurs années pour savoir vraiment à qui aura profité ce conflit.
02:53Ce qui semble aujourd'hui se dégager est qu'Israël aurait aimé aller plus loin et provoquer un changement de régime politique en Iran.
03:01Quant à la république islamique iranienne, elle apparaît affaiblie et a montré les limites de son appareil sécuritaire.
03:08Tout comme Israël et son fameux dôme de fer.
03:11Donald Trump, qui a un temps annoncé qu'il voulait un changement de régime en Iran, a lui changé de discours sur ce point.
03:18Difficile dans ce brouhaha diplomatique d'y voir très clair pour le moment.
03:21A écouter les belligérants, tous sortent vainqueurs.
03:25C'est d'ailleurs ce qu'a affirmé Donald Trump.
03:27Non, je pense que c'était une formidable victoire pour tout le monde, y compris l'Iran.
03:33Écoutez, ils ont un pays, du pétrole, des gens très intelligents et ils peuvent revenir.
03:39Israël a été durement touché, surtout ces derniers jours.
03:43Ces missiles balistiques ont détruit beaucoup de bâtiments et ils ont été formidables.
03:48Netanyahou devrait être très fier de lui et ils ont vraiment été formidables.
03:53Mais ils ne fabriqueront pas de bombes avant longtemps.
03:56Une chose semble désormais certaine, aucune preuve n'existait pour affirmer que l'Iran préparait une bombe atomique.
04:03Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA,
04:07Raffaello Mariano Grossi, s'est montré formel sur le sujet.
04:11Je ne peux pas l'affirmer.
04:12Ça serait malhonnête de ma part de dire qu'il le préparait.
04:16Une guerre sur un mensonge, le phénomène n'est pas nouveau.
04:19En revanche, la suite de l'histoire est complètement floue.
04:22Donald Trump a ainsi demandé l'annulation du procès contre Benjamin Netanyahou pour corruption,
04:27une démarche assez cavalière qui pourrait viser à compenser la vexation infligée à son protégé en mettant fin à la guerre.
04:35Du côté de l'Iran, ébranlés par l'agression israélienne,
04:38700 personnes ont été arrêtées pour des liens supposés avec Israël.
04:41Plusieurs ont été exécutés.
04:44Une nouvelle loi durcit les sanctions contre les collaborateurs d'Israël ou des Etats-Unis.
04:48Une méfiance née de l'important niveau de pénétration de l'appareil sécuritaire de l'État par le Mossad,
04:55qui a témoigné une nouvelle fois de sa capacité à se projeter hors des frontières de l'État hébreu,
04:59comme cela avait déjà été le cas lors de l'assassinat de membres du Hezbollah au Liban.
05:03Après l'assidération, l'Iran devra repenser son système sécuritaire et probablement procéder à des ajustements institutionnels afin de s'assurer la paix et donc de se préparer au mieux à un hypothétique conflit futur.
05:17Pour l'heure, le temps semble à l'accalmie, même s'il convient de ne pas parler trop vite dans un tel conflit.
05:22Oui, Donald Trump, lui, estime qu'il peut obtenir un accord de paix, ce qui ne sera pas évident tant que se poursuit la guerre israélienne en Palestine.
05:31En cas d'accord de paix et donc de levée de certaines sanctions contre l'Iran,
05:35Donald Trump pourrait frapper un grand coup sur la scène internationale, là où il semble un peu à la peine dans le dossier ukrainien.
05:42Le félin, déjà de retour dans sa litière, l'héritier du dernier chat d'Iran, Reza Pallavi, a plaidé pour un changement de régime à Téhéran.
05:54Une intervention ratée qui collait parfaitement avec les désirs des néoconservateurs.
05:59Explication avec Édouard Channot.
06:00Comme une résurgence du néoconservatisme depuis l'intervention américaine, l'idée d'un changement de régime en Iran a fait florès,
06:08à plus forte raison que les détracteurs de Téhéran espéraient une chute rapide du pouvoir des mollas.
06:14Au cœur des hypothèses et des espoirs, Reza Pallavi.
06:17Le prince héritier du dernier chat d'Iran, Mohamed Reza, a donné une conférence de presse le 23 juin à Paris,
06:23se coulant dans le narratif médiatique.
06:25Jugeant que le pouvoir à Téhéran est au bord de l'effondrement, fustigeant la répression dans le pays,
06:30il s'est proposé pour contribuer à la transition.
06:32Il n'y a qu'une seule voie vers la paix, un Iran laïque et démocratique.
06:38Je suis ici aujourd'hui pour me soumettre à mes compatriotes et les guider sur la voie de la paix et d'une transition démocratique.
06:54Je ne cherche pas le pouvoir politique, mais plutôt aider notre grande nation à traverser cette période critique
07:01vers la stabilité, la liberté et la justice.
07:07L'homme de 64 ans en exil depuis l'âge de 19 ans a appelé Ramenei à démissionner et à faire face à la justice.
07:14Pallavi propose d'assurer la transition en garantissant l'égalité et les libertés individuelles
07:19et la séparation entre l'État et la religion.
07:22Mais est-ce vraiment une option crédible ?
07:24Certainement pas, selon l'iranologue Morgan Lotz, auteur de l'essai « La République islamique d'Iran en crise systémique ».
07:30L'option de Reza Pallavi, le fils du Shah Mohamed Reza Shah Pallavi déchu en 1979 lors de la révolution,
07:37n'est absolument pas crédible pour gouverner l'Iran.
07:40En effet, cet individu n'a aucune expérience politique, de même qu'il n'a jamais réellement travaillé.
07:44Sa seule formation est d'être pilote de chasse dans l'armée américaine.
07:48Reza Pallavi est absolument détesté des Iraniens.
07:50En effet, celui-ci a quitté l'Iran à l'âge de 19 ans et est complètement ignorant de la réalité de l'Iran actuelle
07:56et des aspirations du peuple iranien.
07:58De plus, Reza Pallavi n'a pas eu un seul mot de compassion pour les civils iraniens tombés en martyr sous les bombes israéliennes
08:04et pire encore, il a même soutenu ces bombardements.
08:08Historiquement, les Pallavi ont déjà accédé au pouvoir en 1925,
08:12grâce à un changement de régime soutenu par la Grande-Bretagne en reversant la dynastie Qadjar.
08:16Aujourd'hui, le prince héritier soutient que l'apaisement face au Mola n'est pas une solution
08:20et le 2 juin, Pallavi a appelé les dirigeants occidentaux à ne pas jeter une corde de sauvetage à un navire qui coule.
08:27Ironie de l'histoire, son père a, quant à lui, véritablement bénéficié d'une corde de sauvetage de l'oncle Sam.
08:33En 1953, alors que le premier ministre Mohamed Mossadegh nationalise le pétrole iranien,
08:38jusque-là contrôlé par les Britanniques,
08:40la CIA organise un coup d'État pour renverser celui-ci et consolider le pouvoir fragile du Shah.
08:45L'Iran deviendra alors un pilier de la politique américaine au Moyen-Orient.
08:49Comme bien d'autres dirigeants intents soutenus,
08:51il sera toutefois lâché par Washington en 1979 lors de la révolution islamique.
08:56Alors même que des espoirs de démocratisation à Téhéran circulent dans les médias,
09:00Morgan Lotz souligne que le pouvoir du Shah n'était guère un exemple de démocratie.
09:04Pallavi n'est absolument pas une garantie de démocratie pour l'Iran.
09:07D'ailleurs, qu'est-ce que la démocratie ?
09:09Celle de l'Union Européenne, de von der Leyen et de Macron ?
09:11Les Iraniens n'en veulent absolument pas, d'ailleurs, personne n'en veut.
09:14Pallavi, c'est le pire pays du monde en matière de droit de l'homme en 1965, selon Amnesty International.
09:19Pallavi, c'est le parti unique rastarise instauré par le Shah en 1957,
09:23quand la République islamique d'Iran en compte 238 aujourd'hui.
09:27Pallavi, c'est le coup d'État anglo-étatsunien de 1953.
09:29Pallavi, c'est la SAVAC, formée par la CIA et collaborant avec le Mossad depuis 1957,
09:34y compris pour la répression des opposants politiques.
09:36Pallavi, c'est également l'instabilité économique entre 1957 et 1960,
09:40avec une inflation de 35% et le gel des salaires ordonnés par le FMI,
09:44qui conduiront aux émeutes de 1962 réprimées dans le sang.
09:47Jamais les Iraniens n'ont autant voté que sous la République islamique d'Iran,
09:51tous les 4 ans pour les députés et le président de la République.
09:54D'ailleurs, le Parlement iranien compte des députés zoroastriens, juifs et chrétiens.
09:58Le retour du chat est loin d'avoir suscité l'engouement,
10:01d'autant plus que la perspective du changement de régime semble s'éloigner.
10:04Donald Trump, qui a soufflé le chaud et le froid face à l'Iran pendant cette guerre de 12 jours,
10:09en a balayé l'hypothèse le 24 juin, une fois son cessez-le-feu annoncé.
10:13Souhaitez-vous un changement de régime en Iran ?
10:15Non, s'il y en avait eu un, il y en avait eu un, mais je ne le souhaite pas.
10:20Je pense qu'il faut se calmer.
10:22Un changement de régime apporte le chaos,
10:24et idéalement, nous ne souhaitons pas voir autant de chaos.
10:29Un refus du chaos qui contrecarre pour l'heure les espoirs néo-conservateurs.
10:36Les libéraux polonais au pouvoir sont-ils en train d'essayer de jouer un scénario à la Roumaine ?
10:41Trois semaines après la victoire serrée du candidat patriote à la présidentielle,
10:44le gouvernement de Donald Tusk dénonce des fraudes et des ingérences,
10:49les explications de Nicolas de Lamberterie.
10:51Dès le mois de janvier 2025, certains hommes politiques libéraux polonais,
10:56notamment le président de la diète Simon Rolovna,
11:00évoquaient parfois le scénario roumain comme une source d'inspiration pour la présidentielle polonaise du printemps,
11:06c'est-à-dire l'utilisation de prétextes factices ou très vulgairement exagérés
11:11pour l'annulation d'un scrutin, dans l'éventualité où le résultat en serait déplaisant.
11:15Et durant la campagne électorale polonaise, les soutiens du candidat conservateur Karol Nawrowski
11:20laissaient entendre qu'il souhaiterait, dans la mesure du possible, une large victoire,
11:25afin que cette dernière ne souffre d'aucune contestation possible.
11:29Au final, les conservateurs, qui étaient donnés perdants du scrutin dans les sondages,
11:34ont vu leur candidat l'emporter d'une courte tête,
11:36étant donné que Nawrowski a remporté le scrutin avec 50,9% des suffrages,
11:41avec un peu plus de 300 000 voix d'avance sur son concurrent libéral,
11:45Rafa Uchavsowski, dans un pays d'un peu moins de 40 millions d'habitants.
11:49Et curieusement, c'est quelques semaines après l'élection,
11:52que le gouvernement libéral de Donald Tusk,
11:54qui ressort affaibli de cette défaite à la présidentielle,
11:57commence à dire que l'élection pourrait bien avoir été volée.
12:00Dans les jours qui ont suivi l'annonce des résultats,
12:02les leaders du parti au pouvoir, la PO, la plateforme civique,
12:07donc Donald Tusk et les siens, ont félicité Karol Nawrowski
12:11et ont souligné qu'il n'était pas question de remettre en cause le résultat.
12:16Tusk a même dit que ce serait de la déstabilisation de l'État
12:20de remettre en question le verdict des électeurs.
12:24Et maintenant, trois semaines après l'annonce des résultats,
12:27Donald Tusk et les membres de son gouvernement,
12:30depuis quelques jours, font toute une série d'allusions
12:32sur les réseaux sociaux, sur les plateaux télévisés,
12:35en disant que ce serait peut-être quand même intéressant
12:37de recompter les voix.
12:39Et de manière assez habile, il faut le reconnaître,
12:42il saine une sorte de doute dans la société polonaise,
12:45ayant pour but de diminuer la légitimité démocratique
12:49du nouveau président Karol Nawrowski.
12:52Et la petite musique du gouvernement
12:54semble en tout cas avoir un certain impact
12:56sur la population polonaise,
12:58étant donné qu'un institut de sondage indépendant en Pologne
13:01révèle que 49% des sondés
13:03estime qu'il serait à tout le moins souhaitable
13:06de recompter les votes de l'élection présidentielle.
13:08Face à ces accusations,
13:10les conservateurs du Parti droit et justice,
13:12le PIS, retournés dans l'opposition fin 2023,
13:15ont malgré tout rappelé qu'étant donné
13:17qu'ils ne sont plus au pouvoir,
13:18ils ne disposaient pas des moyens techniques
13:20d'organiser une fraude massive.
13:22Tout ce qui tire les ficelles.
13:23Et donc, si, effectivement,
13:26fraude massive, il y avait eu,
13:27eh bien, ce serait la responsabilité de son gouvernement
13:29qui n'aurait pas été en mesure de prendre en charge
13:32des élections démocratiques.
13:34Donc, tout ça est une sorte de cinéma.
13:36Radossov-Sikorsky, le ministre des Affaires étrangères,
13:39a sous-entendu que, avant de parler de président,
13:42il faut d'abord qu'il ait prêté serment.
13:44La prestation de serment de Karol Nawrowski
13:46aura lieu le 6 août.
13:49Donc, il reste encore de longues semaines
13:51pour la majorité actuelle
13:54pour essayer de trouver des fraudes,
13:57de compliquer la mise en circulation,
14:01ou, disons, justement,
14:02cette prestation de serment,
14:03d'essayer peut-être de la reporter dans le temps,
14:05de semer une sorte de chaos
14:06pour diminuer un maximum,
14:09pour affaiblir, en réalité,
14:11la présidence de Karol Nawrowski.
14:13Dans les faits, concrètement,
14:14rien ne peut être remis en question.
14:17Il n'y a plus qu'à, entre guillemets,
14:19prêter serment.
14:20C'est une formalité.
14:21Mais donc, il semblerait que,
14:22au courant du mois de juillet,
14:24Donald Tusk et la majorité gouvernementale
14:26vont jouer des pieds et des mains
14:28pour essayer d'affaiblir
14:30Nawrowski et sa légitimité démocratique,
14:33afin de semer le doute,
14:34semer le chaos,
14:35pour essayer encore
14:37une dernière tentative
14:39de sauver ce qui peut l'être,
14:40c'est-à-dire pas grand-chose, concrètement.
14:42Mais la majorité gouvernementale
14:44nous a habitués depuis déjà maintenant
14:45plus d'un an et demi
14:47à ne pas vraiment se soucier
14:50ni de l'esprit
14:51ni de la lettre des lois.
14:53Outre les suspicions évoquées
14:54par le gouvernement
14:55sur le comptage des votes,
14:56certains ministres ont également ciblé
14:58le réseau social chinois TikTok,
15:00accusé d'avoir favorisé
15:02la visibilité des contenus
15:03dits d'extrême droite.
15:05Une accusation qui a servi,
15:06rappelons-le,
15:07au prétexte de l'annulation
15:08pure et simple
15:09de l'élection présidentielle roumaine,
15:11dans le but d'empêcher
15:12à la dernière minute
15:13Kalin Georgescu
15:14de remporter l'élection.
15:15Désormais,
15:16les Polonais attendent
15:17le mardi 1er juillet
15:18que la Cour constitutionnelle
15:20se prononce
15:20sur la validité
15:21du scrutin présidentiel.
15:23Même si le scénario
15:24à la Roumaine
15:24semble encore
15:25à l'heure actuelle
15:26relativement improbable,
15:28il n'est pas non plus
15:28totalement à exclure.
15:30Et en tout état de cause,
15:31l'état de tension
15:32au sein de la société polonaise
15:34est d'euros
15:34et déjà monté d'un cran.
15:35Retour en France
15:40à présent
15:40avec l'avocat
15:41Régis de Castelnau
15:42qui est mis en examen
15:43pour diffamation
15:44envers Charline Avenel,
15:45un ancien recteur
15:46très controversé.
15:48Explication avec
15:48Renaud de Bourleuf.
15:49L'Empire judiciaire
15:50contre-attaque.
15:51Mardi,
15:52l'avocat Régis de Castelnau
15:53a dévoilé
15:54être mis en examen
15:55pour diffamation
15:56envers fonctionnaires
15:56d'autorité
15:57vis-à-vis de Charline Avenel,
15:59ancien recteur
16:00de Versailles.
16:01Rappelons qu'en septembre
16:022023,
16:03Charline Avelaine,
16:04ancienne condisciple
16:04d'Emmanuel Macron
16:05à l'ENA,
16:06avait quitté récemment
16:07son poste de recteur
16:08de l'Académie de Versailles
16:09lorsqu'un suicide
16:10d'élève de 15 ans
16:11mettait en lumière
16:13ses méthodes.
16:14Quelques mois plus tôt,
16:15le harcèlement scolaire
16:16de ce garçon
16:17prénommé Nicolas
16:18était signalé
16:19dans un lycée professionnel
16:20de Poissy,
16:21dans les Yvelines.
16:22Les parents sont reçus
16:23en mars par la direction,
16:25de même que les deux jeunes
16:26accusés de harcèlement
16:27dont les parents
16:27ont été contactés.
16:29Puis le père a déposé
16:30une main courante
16:30pour harcèlement
16:31au commissariat de Poissy.
16:33En mai 2023,
16:33le rectorat de Versailles
16:34répond au courrier
16:35des parents
16:36à l'administration
16:36par une lettre
16:38qui minimise le harcèlement
16:39et menace les parents
16:40de poursuites judiciaires
16:41pour diffamation.
16:43C'est après le suicide
16:44de Nicolas
16:44que la lettre est dévoilée
16:45qu'Abré Lattal,
16:46alors ministre
16:47de l'Éducation nationale,
16:48envisage une procédure
16:49disciplinaire
16:50qui n'aboutira pas
16:51pour faille juridique.
16:53En septembre 2023,
16:54lorsque le courrier
16:55de la honte est dévoilé,
16:57Régis de Castelnau
16:57ait publié un article
16:58sur son blog
16:59Vue du droit.
17:00Il revient pour nous
17:01sur l'accusation
17:02dont il fait aujourd'hui l'objet.
17:03C'est une mise en examen
17:04assez étrange
17:05qui a pris beaucoup de temps
17:06parce que la procédure,
17:08comme c'est une procédure
17:09du droit de la presse,
17:10elle a dû être intentée
17:11moins de trois mois
17:12après la publication
17:14de mon article.
17:15C'est l'article litigieux.
17:17Et donc,
17:19je viens seulement
17:20d'avoir l'avis
17:21de mise en examen.
17:22Alors, ils me disent
17:23qu'ils ont eu du mal
17:24à me trouver.
17:24Bon, je veux bien.
17:25Et donc,
17:26ce qui m'est reproché
17:28par Mme Charline Avenel,
17:31ex-rétrice
17:32de l'Académie de Versailles,
17:34qui a eu
17:35quelques soucis
17:36au point de polémique,
17:37politique,
17:39dans plusieurs affaires,
17:40dont l'affaire Samuel Paty,
17:42et puis l'affaire
17:43de ce jeune garçon
17:45de 15 ans
17:45qui,
17:46à la suite
17:46d'une rebuffade
17:47de l'Académie,
17:52s'est suicidée.
17:54Donc, moi,
17:55au moment de cette affaire,
17:57j'ai publié
17:58dans mon blog
17:58qui s'appelle
17:59« Vue du droit »
18:00et il porte bien son nom
18:01puisqu'en fait,
18:02j'appréhende l'actualité
18:03et je la qualifie
18:05au plan juridique.
18:06Et donc,
18:07sans viser précisément
18:09Mme Avenel,
18:11j'avais dit
18:12que cette affaire
18:13recelait des qualifications pénales
18:15et qu'il serait bien
18:15que la justice
18:17jette un coup d'œil dessus.
18:18Puis,
18:18j'avais étendu ça
18:19à l'affaire
18:20Samuel Paty aussi
18:22où la famille
18:22a déposé une plainte
18:23pour non-assistance
18:24à personne en danger.
18:25Donc,
18:26l'article du blog
18:27a été lu
18:27par 4000 personnes.
18:29Et là,
18:29je suis mis en examen
18:31pour,
18:32pareil-t-il,
18:33soi-disant,
18:34avoir diffamé
18:36Mme Charline Avenel.
18:38Reste à savoir
18:39s'il n'y a pas
18:39tout simplement
18:40des motivations politiques
18:41dans une telle mise en accusation.
18:42qui est très claire,
18:44y compris,
18:45quand je dis
18:45la diffusion
18:46de cet article,
18:474000 lecteurs,
18:49à l'époque,
18:50il a été publié
18:51le 19 septembre 2023.
18:53On voit bien
18:54de quoi il s'agit.
18:55C'est une procédure
18:56Bayon
18:56destinée à intimider.
18:59D'ailleurs,
18:59la Cour européenne
19:00des droits de l'homme
19:01s'en est émue
19:01de ce qui se passait
19:03en France
19:03avec cette technique
19:05judiciaire
19:05de mettre la pression.
19:07Le problème,
19:08c'est que,
19:08si vous voulez,
19:08moi,
19:08je suis un professionnel.
19:09ça ne va pas
19:11m'intimider.
19:12Une procédure
19:12en diffamation,
19:13ça va me faire perdre
19:14du temps,
19:14ça c'est clair.
19:15Peut-être
19:16si le tribunal
19:17la suit,
19:18ce qui m'étonnerait
19:18beaucoup
19:19si la juridiction
19:21serait croise
19:21d'une probité juridique
19:23qui m'apparaît
19:24évidente,
19:25mais on ne sait jamais.
19:26Vous savez,
19:27on ne sait jamais.
19:28Donc,
19:28voilà,
19:30c'est vraiment
19:30de la procédure Bayon,
19:33c'est de l'intimidation
19:34parce que,
19:35sinon,
19:35ce n'est pas
19:35explicable.
19:37Ce n'est pas
19:37cet article
19:39qui a pu
19:40la vexer à ce point
19:41et ce d'autant
19:41que l'article
19:42pointait,
19:44comme le faisait
19:44Gabriel Attal,
19:45son attitude
19:46parce que Gabriel Attal
19:48souhaitait
19:48qu'il y ait
19:48une procédure disciplinaire.
19:50La proximité
19:51de Mme Avenel
19:52avec
19:52le président
19:54de la République,
19:56elle est sa
19:56condisciple
19:57à l'ENA,
19:57ils sont de la même promo,
19:59c'est parfaitement notoire,
20:00lui a évité
20:01tout désagrément,
20:02lui a permis
20:02d'aller pantoufler
20:03dans le privé,
20:04d'abord,
20:05ça n'a pas dû bien se passer,
20:07elle a réintégré
20:08la sphère publique
20:09parce qu'elle a été
20:10récupérée par
20:11Mme Pécresse,
20:12tout ça,
20:13c'est ce petit monde-là
20:14et je suis victime
20:17de cette tentative
20:19d'intimidation.
20:21Une tentative
20:21d'intimidation
20:22qui pourrait être liée
20:23à diverses prises
20:23de position,
20:25un narratif différent
20:26du discours officiel
20:26pendant la crise
20:27liée au Covid,
20:28une proximité
20:29avec le courant
20:29souverainiste
20:30ou tout simplement
20:31des critiques acerbes
20:32visant la Macronie.
20:33J'interviens
20:34dans les médias
20:36alternatifs,
20:37je suis sur Twitter,
20:40j'ai une chaîne YouTube,
20:42j'ai ce blog
20:42qui fonctionne
20:43depuis dix ans
20:44où j'ai publié
20:45presque mille articles
20:45jusqu'à présent,
20:46on me prête
20:47une certaine influence
20:48dans certains domaines
20:49et j'ai pu voir
20:51lorsque j'ai publié
20:52l'information
20:53sur ce qui m'arrivait
20:54un soutien massif,
20:55j'ai reçu
20:56des milliers de messages,
20:57j'étais d'ailleurs
20:57à la fois étonné,
20:59flatté
21:00et comment vous dire,
21:02touché quoi.
21:02Je pense que ceux
21:03qui ont une parole
21:05qui s'oppose
21:06au système médiatique,
21:08et ce n'est pas
21:09à TVL
21:09que je dois expliquer
21:11qui se passe
21:13parce que
21:13ce qui vous est arrivé
21:14procède exactement
21:15de la même logique.
21:18Ce n'est pas anecdotique
21:19parce que,
21:20bon,
21:21ils ne sont pas
21:21tapés à la bonne porte
21:22en ce qui concerne
21:23les inquiétudes
21:25que j'aurais pu avoir,
21:27mais auprès de gens
21:28qui n'ont pas l'habitude
21:29du judiciaire,
21:31c'est évident
21:32que ça marche,
21:33ça fait taire,
21:34ça fait clair.
21:38L'actualité en bref,
21:39en France.
21:40L'impunité pour les étrangers
21:45contre les français.
21:47La cour d'appel
21:47d'Aix-en-Provence
21:48a déclaré mercredi
21:49le dénommé Mohamed,
21:50meurtrier d'Alban Gervaise,
21:52pénalement irresponsable,
21:54selon une source
21:55proche du dossier
21:55relayée par le Figaro.
21:56Alban Gervaise,
21:57poignardé à mort
21:58en mai 2022
21:59devant une école catholique
22:00de Marseille,
22:01était un médecin militaire
22:02de 40 ans.
22:03L'agression
22:03d'une extrême violence
22:04s'est déroulée
22:05sous les yeux
22:05de sa fille
22:06de 20 mois.
22:07Mohamed,
22:0823 ans,
22:08souffrait d'une possible
22:09schizophrénie
22:10et d'une bouffée délirante
22:11aiguë,
22:11selon les expertises psychiatriques.
22:13Il ne sera pas jugé,
22:15mais restera interné
22:16en psychiatrie
22:16pour une durée indéterminée.
22:19La diversité
22:20dans le cinéma français,
22:21c'est le ticket gagnant.
22:22Mercredi,
22:23le film
22:23Le Grand Déplacement
22:24est sorti dans les salles.
22:25Cette comédie
22:26réalisée par Jean-Pascal Zadim
22:27est en scène
22:27des pays africains
22:28qui s'associent
22:29pour monter
22:29la première mission
22:30spatiale africaine
22:31pendant que la Terre
22:32serait en train
22:32de disparaître.
22:34Le réalisateur
22:34Jean-Pascal Zadim,
22:35né en Seine-Saint-Denis
22:36de parents ivoiriens,
22:37a déjà un premier film
22:38à son actif
22:38intitulé
22:39Tout simplement noir.
22:41Un long-métrage
22:41sur le racisme
22:42qui avait à peine
22:42dépassé les 700 000 entrées
22:44malgré un fort
22:45battage médiatique.
22:46Mais pas d'inquiétude,
22:47il a trouvé ses financements,
22:4817 millions d'euros
22:49mis sur la table,
22:54La Paris judiciaire
22:55cède face aux syndicats
22:56et c'est le contribuable
22:57qui trinque.
22:58Mercredi,
22:59le Conseil d'État
22:59a annulé la suppression
23:00des chèques vacances
23:01pour les retraités
23:01de la fonction publique.
23:02Cette aide financière
23:03avait été visée en 2023
23:04par le ministère
23:05de la fonction publique
23:06par souci d'économie.
23:08La fronde
23:08de six syndicats
23:09représentatifs
23:10l'a emporté,
23:11la juridiction administrative
23:12soulignant un vice
23:13de procédure
23:13puisque la loi exige
23:14une consultation syndicale
23:16avant publication.
23:17Les fonctionnaires
23:18pourront donc continuer
23:19à profiter de leurs privilèges
23:20payés par les impôts.
23:2248 000 euros
23:23pour chaque Français.
23:24C'est le poids
23:25qui a atteint
23:25la dette de notre pays
23:26au premier trimestre 2025.
23:29En effet,
23:29celle-ci a atteint
23:30désormais ce 26 juin
23:313 346 milliards d'euros
23:34selon l'INSEE,
23:35soit une augmentation
23:36de 40 milliards 5 d'euros
23:37en un seul trimestre.
23:39Elle s'établit
23:40à 114% du PIB.
23:42Le gouvernement
23:43qui doit ficeler
23:43un budget pour 2026
23:44après l'échec
23:45des négociations
23:46sur les retraites
23:47s'est fixé pour objectif
23:48un effort budgétaire
23:49de 50 milliards d'euros
23:50cette année
23:50et de 40 en 2026.
23:52Point intéressant,
23:53les dettes des régions
23:54et des administrations locales
23:56augmentent
23:57de près de 3 milliards
23:57mais celles des communes
23:59diminuent
23:59à moins 1,6 milliard d'euros.
24:02Espérons que la cure
24:03d'amincissement des mers
24:04inspire le gouvernement
24:05car la dette de la France
24:07est la troisième
24:08de l'Union européenne
24:09après celle de la Grèce
24:10et de l'Italie.
24:10L'actualité internationale
24:16en bref.
24:20Tensions entre le Cambodge
24:22et la Thaïlande.
24:23Depuis le 24 juin 2025,
24:25l'armée thaïlandaise
24:26a fermé plusieurs points
24:27de passage vers le Cambodge,
24:29bloquant touristes
24:29et travailleurs à la frontière,
24:31notamment au poste-clé
24:32d'Arania Patret-Poipet,
24:34reliant Bangkok
24:35aux ruines d'Angkor.
24:37Ces restrictions,
24:38affectant six provinces,
24:39font suite à des tensions ravivées
24:40par la mort d'un soldat
24:41cambodgien fin mai
24:42dans une zone frontalière
24:44disputée.
24:45Seuls les étudiants
24:45et les personnes
24:46nécessitant des soins médicaux
24:47peuvent passer.
24:48Cette crise,
24:49la plus grave depuis
24:50les affrontements
24:50de 2008-2011,
24:52perturbe le commerce
24:53et le tourisme.
24:54Aucune date de réouverture
24:55n'est annoncée
24:56et France Diplomatie
24:57déconseille de se rendre
24:58dans certaines zones
24:59de la région.
25:01New York en rouge et vert.
25:04Zoran Mamdani,
25:0533 ans,
25:05a créé la surprise
25:06en remportant
25:07la primaire démocrate
25:08pour la mairie de New York
25:09mardi,
25:10devançant Andrew Cuomo,
25:12socialiste musulman
25:13et pro-palestinien.
25:14Cet élu du Queens,
25:15né en Ouganda
25:16de parents indiens,
25:17a axé sa campagne
25:18sur la vie chère,
25:19prônant un gel des loyers,
25:20des bus gratuits
25:21et une hausse
25:22du salaire minimum,
25:23financée par des taxes
25:24sur les riches.
25:26Soutenu par Bernie Sanders
25:27et Alexandria Ocasio-Cortez,
25:29il a mobilisé les jeunes
25:30via les réseaux sociaux
25:31et les petits donateurs.
25:33Fervent défenseur
25:34de la cause palestinienne,
25:35il a suscité la controverse
25:36en refusant de condamner
25:37le slogan
25:38« Globalize in Tifada ».
25:40Le candidat se montre
25:41en revanche plus discret
25:42sur les combats sociétaux
25:43de la gauche américaine.
25:44En novembre,
25:45il affrontera
25:45Eric Adams,
25:46maire sortant,
25:47dans une élection
25:48qui pourrait connaître
25:49un engouement inédit.
25:52Une sortie à Disneyland Paris
25:53qui ne ressemblait pas
25:54à un conte de fées.
25:56Les médias britanniques
25:56se sont penchés
25:57sur le faux mariage
25:58organisé samedi 21 juin
26:00dans le parc
26:00d'attractions français.
26:02Rappelons que les festivités
26:03ont été interrompues
26:04lorsque la direction du parc
26:05a découvert que la mariée
26:06était âgée de 9 ans.
26:08Le faux marié
26:09est actuellement
26:10mis en examen
26:10pour escroquerie,
26:11abus de confiance,
26:13blanchiment
26:13et usurpation d'identité.
26:15Selon la radio anglaise BBC,
26:16il s'agit d'un ressortissant
26:17britannique
26:18âgé de 39 ans
26:19et d'origine indienne,
26:20déjà condamné
26:21pour agression sexuelle
26:22sur mineur.
26:27Ce soir,
26:28immédiat
26:28et la chronique
26:29de l'avocat Gilbert Collard
26:30sur la chaîne YouTube
26:31Formacourt de TVL.
26:32C'est la fin de cette édition.
26:34Merci de votre fidélité.
26:35À demain.
26:36Sous-titrage Société Radio-Canada
26:49Sous-titrage Société Radio-Canada

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