Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • avant-hier
A la une de cette édition, l’UE s’en prend au porte-monnaie des citoyens européens. Bruxelles entend instaurer de nouveaux mécanismes budgétaires pour tenir en laisse les Etats membres.

Europe encore ensuite avec l’ancien dirigeant d’EDF Henri Proglio qui propose une sortie du marché communautaire de l’énergie et d’en finir avec les énergies dites renouvelables.

Et enfin, énergie toujours mais au Proche Orient avec l’avenir du nucléaire iranien et la sécurité régionale.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Générique
00:00Aujourd'hui, je ne vais pas y aller par quatre chemins, mon message est clair,
00:07il vous invite à faire un choix radical.
00:10Voulez-vous continuer à arroser cet état qui se gaffe de votre argent
00:14pour vous nuire tous les jours un peu plus ?
00:16Ou préférez-vous financer un projet qui vous ressemble
00:19avec des gens qui vous parlent des véritables enjeux qui vous concernent ?
00:22Voulez-vous continuer à vous saigner pour que les médias d'oligarques
00:25vous vendent la guerre et vous méprisent ?
00:27Ou préférez-vous accompagner un média qui décrypte
00:31les véritables enjeux économiques et géopolitiques,
00:34ceux qui ont des conséquences réelles sur vos vies ?
00:37Vous l'avez compris, la question est simple.
00:39Allez-vous longtemps financer vos bourreaux ?
00:42Ceux qui se moquent de vous, de votre sécurité, de votre santé, de vos vies ?
00:46Ceux qui censurent TV Liberté et font fermer nos comptes en banque
00:48pour nous empêcher de vous informer ?
00:50Maintenant, c'est le moment de choisir où va votre argent.
00:54Changez de système, aidez TVL.
00:57– Sous-titrage Société Radio-Canada
01:03Madame, Monsieur, bonsoir.
01:21À la une de cette édition, l'UE s'en prend au porte-monnaie des citoyens européens.
01:25Bruxelles entend instaurer de nouveaux mécanismes budgétaires
01:29pour tenir en laisse les États membres ?
01:31Europe encore, ensuite avec l'ancien dirigeant d'EDF
01:34qui propose une sortie du marché communautaire de l'énergie
01:37et d'en finir avec les énergies dites renouvelables.
01:41Et enfin, énergie toujours, avec au Proche-Orient,
01:44l'avenir du nucléaire iranien et la sécurité régionale.
01:47Les discussions pour le budget de l'UE après 2027 avancent
01:55et de nouveaux mécanismes contraignants
01:57qui renforceront encore le poids des fonctionnaires européens
02:00sont en discussion.
02:01Le décryptage de Nicolas de Lamberterie.
02:03Le prochain cycle budgétaire de l'UE,
02:06en principe d'une durée de 7 ans pour la période 2028-2034,
02:12est d'ores et déjà en discussion.
02:13En 2020, en pleine période Covid,
02:16les discussions pour le cycle 2021-2027
02:19avaient abouti à la mise en place d'un mécanisme
02:22qui avait été clairement imposé à la Hongrie et à la Pologne,
02:25la conditionnalité du versement des fonds européens
02:29au respect de l'État de droit.
02:31Rapidement, chacun a compris que ce concept d'État de droit
02:34n'était que très peu juridique et surtout très politique.
02:38Aujourd'hui, il sert de levier de chantage par la Commission
02:41contre la Hongrie et la Slovaquie,
02:43étant donné que la Pologne est entre-temps rentrée dans le rang.
02:46Désormais, pour le prochain cycle budgétaire,
02:49la Commission européenne et l'Allemagne
02:51préconisent également de conditionner
02:53le versement des fonds européens
02:54à des réformes et des jalons,
02:57pour reprendre le jargon employé
02:59dans les documents préliminaires rapportés par la presse.
03:02Concrètement, ce mécanisme permettra
03:04de contraindre les États membres
03:05à la mise en place de toutes sortes de réformes dites économiques,
03:09mais qui pourraient aussi bien concerner
03:10des volets dits écologiques ou climatiques.
03:13On ne saurait non plus exclure
03:15que des considérations sur l'âge légal
03:17de départ à la retraite
03:18puissent être plus ou moins discrètement intégrées
03:20aux objectifs qu'il faudra atteindre
03:22pour avoir le droit de quémander
03:24l'argent retenu par Bruxelles.
03:26Selon Philippe Murer,
03:27si un tel mécanisme venait à entrer en vigueur,
03:29il décuplerait considérablement
03:31les pouvoirs déjà très étendus
03:33des fonctionnaires de la Commission européenne.
03:35L'Allemagne a approuvé l'idée de la Commission européenne
03:39visant à donner les fonds européens au pays
03:41en échange de réformes spécifiques
03:43imposées par les fonctionnaires de Bruxelles.
03:45À l'avenir, chaque tranche de financement
03:47serait débloquée et versée au pays
03:50quand ceux-ci auront montré pas de blanche
03:52en ayant réalisé les mesures décidées par Bruxelles.
03:55Les pays seront attachés par les fonctionnaires européens
03:58avec une laisse très courte.
04:00L'Allemagne, alliée sur ce sujet
04:02à la Commission européenne,
04:02c'est une telle puissance de feu
04:04que cette idée risque fort d'être adoptée.
04:06Si elle l'est,
04:07chaque gouvernement sera obligé d'obéir
04:10à des décisions de fonctionnaires de Bruxelles
04:12sous peine de perdre des milliards d'euros.
04:15C'est la même idée qui avait présidé
04:16au Fonds de relance européen post-Covid,
04:18où les fonds sont débloqués
04:20si et seulement si les pays appliquent
04:22les décisions de Bruxelles.
04:24Ainsi, les députés français ont beau avoir voté
04:26contre les ZFE à l'Assemblée nationale,
04:29le gouvernement français fera tout
04:30pour supprimer cette décision populaire,
04:33car Bruxelles lui avait promis
04:349 milliards d'euros des 40 milliards d'euros
04:37de projets de relance,
04:39si et seulement si le gouvernement
04:40poursuivait la mise en place des ZFE.
04:43C'est le même type de mécanisme
04:44qui est appliqué à la Hongrie de Viktor Orban.
04:47Chaque fois que celui-ci prend une décision
04:49qui déplaît à Bruxelles,
04:50les fonctionnaires européens retiennent l'argent
04:52qu'ils doivent à la Hongrie
04:53pour le faire chanter.
04:54Nous en sommes aujourd'hui
04:56à 19 milliards d'euros de fonds européens
04:58destinés à la Hongrie
05:00qui sont bloqués par Bruxelles.
05:01Voici comment, sans que les citoyens ne le sachent,
05:04les fonctionnaires de Bruxelles
05:05disent des politiques
05:06et des choix nationaux très impopulaires.
05:09On notera par ailleurs
05:10que l'Union européenne,
05:12dans sa dérive autoritaire
05:13et derrière la formulation
05:15de grands principes
05:16censément rigoureux et juridiques,
05:18se montre au final des plus flexibles,
05:20dès lors que cela convient
05:21à sa volonté politique.
05:23On se souviendra que
05:24dès que les libéraux pro-UE
05:26ont remporté les élections législatives
05:28en Pologne fin 2023,
05:30Ursula von der Leyen
05:31a rapidement fait le nécessaire
05:33pour qu'une partie des fonds européens
05:35gelés sous le précédent gouvernement
05:37conservateur soient débloqués,
05:39avant même que le nouveau gouvernement polonais
05:41n'ait eu le temps de changer
05:42les législations
05:43qui étaient censées être problématiques
05:45vis-à-vis du concept
05:46« on ne peut plus volatil
05:48qu'est l'état de droit ».
05:49Dans le même temps,
05:50Bruxelles n'a jamais rien trouvé
05:51à redire au sujet
05:52du coup d'état historique
05:54de la dernière présidentielle roumaine,
05:56si ce n'est appuyer la démarche
05:57des putschistes de Bucarest
05:59en demandant des investigations
06:01sur le rôle de TikTok
06:02dans la campagne présidentielle roumaine.
06:05Et récemment,
06:05l'Union Européenne
06:06a également accepté le principe
06:07que les fonds de relance Covid,
06:09censés favoriser la transition
06:11vers un redémarrage vert et inclusif,
06:14pourront finalement être utilisés
06:16pour le plan de réarmement
06:17voulu par Ursula von der Leyen.
06:19En clair,
06:20avec ce nouveau mécanisme
06:21de conditionnalité,
06:23l'Union Européenne
06:23disposera bientôt
06:24d'un outil de chantage
06:25extensif permettant
06:27de contraindre un État membre
06:28à à peu près tout
06:29et n'importe quoi
06:30pour accéder
06:31à des fonds structurels européens
06:32qui, faut-il le rappeler,
06:34sont issus
06:34des contributions
06:35des États membres.
06:36Une étape supplémentaire
06:37et sans doute décisive
06:39de l'évolution
06:40de l'Union Européenne
06:41en conglomérat soviétoïde.
06:43Henri Proglio est monté
06:48au créneau
06:48pour dénoncer
06:49la politique énergétique
06:50d'Emmanuel Macron.
06:51L'ancien dirigeant d'EDF
06:52veut une sortie
06:53du marché européen
06:54de l'énergie
06:55en finir
06:55avec les énergies renouvelables
06:57et avec les nouveaux réacteurs
06:58EPR2.
06:59Explication.
07:01Il faut sortir la France
07:02du marché européen
07:03de l'énergie
07:04a lancé
07:04l'ancien patron d'EDF
07:06Henri Proglio
07:07fustigeant l'absence
07:08de vision
07:09de politique énergétique
07:10d'Emmanuel Macron.
07:11Un véritable pavé
07:13dans la mare
07:13jeté le 23 juin
07:15devant l'Association
07:16des journalistes
07:17économiques et financiers
07:18car le sujet
07:18est évidemment explosif
07:20alors que la stabilisation
07:21des prix de l'électricité
07:22depuis la crise de 2022
07:23reste très relative
07:25et que les objectifs
07:26nucléaires et énergétiques
07:27jusqu'en 2035
07:29sont débattus
07:30par le Parlement.
07:30Mardi dernier,
07:31en effet,
07:31la proposition du sénateur
07:33Daniel Grimillet
07:34qui avait pour objectif
07:35de décarboner
07:35le mix énergétique
07:36pour atteindre
07:37la neutralité carbone
07:38en 2050
07:39a été rejetée
07:40par 377
07:41députés
07:42contre 142.
07:43Le texte avait été
07:44largement remanié
07:45par les élus
07:46RN et LR
07:47qui sont parvenus
07:48à instaurer
07:48un moratoire
07:49sur le développement
07:50des énergies
07:50photovoltaïques
07:51et solaires
07:52mais aussi à remettre
07:53en place
07:53les tarifs réguliers
07:54du gaz
07:55à relancer
07:56la centrale
07:56de Fessenheim
07:57et à supprimer
07:58les objectifs
07:59de développement
07:59des biocarburants.
08:00Or,
08:01les élus LR
08:01se sont finalement
08:02abstenus
08:03pour ne pas voter
08:04certaines modifications
08:05apportées par le RN
08:07et LFI
08:07comme la sortie
08:08du système européen
08:09ou le statut
08:10d'EDF.
08:10L'élu du RN
08:12Jean-Philippe Tanguy
08:13a fustigé
08:13la lâcheté
08:14des députés LR
08:15qui font campagne
08:16selon lui
08:16contre les éoliennes
08:17mais s'abstiennent
08:18dans l'hémicycle.
08:19LFI a de son côté
08:20fustigé
08:21une loi tout nucléaire
08:22d'extrême droite
08:23ou d'une coalition
08:24trumpiste.
08:25Une coalition qui,
08:26visiblement,
08:27compte aussi proglio
08:28puisque les positions
08:29du Rassemblement national
08:30ressemblent furieusement
08:31aux siennes.
08:32Celui-ci n'a d'ailleurs
08:33panié
08:33parlé à tout le monde.
08:35Pour Henri Proglio
08:36qui a dirigé EDF
08:37de 2008 à 2014,
08:38pas de doute,
08:39la France doit revenir
08:40à un modèle national,
08:42tourner le dos
08:42aux énergies renouvelables,
08:44sortir du marché européen
08:45de l'électricité
08:46et stopper le programme
08:47des nouveaux réacteurs
08:48EPR2.
08:49Des propositions
08:50avec lesquelles s'accorde
08:51l'expert en politique énergétique
08:52Fabien Bouglet
08:53qui dénonce
08:54les effets pervers
08:55des dictats européens
08:56ayant favorisé
08:57la sacro-sainte concurrence
08:59et la transition écologique
09:00aboutissant à un système
09:01dit marginaliste
09:02pénalisant les français.
09:04Le marché européen
09:05de l'électricité
09:06il est faussé
09:06parce qu'il est devenu
09:07totalement spéculatif.
09:09Un, il est devenu spéculatif
09:10avec des systèmes
09:11d'enchères
09:12qui font profiter
09:14des personnes
09:15qui profitent
09:16des modifications
09:17de cours
09:17d'une part.
09:19Il est spéculatif
09:20et en même temps
09:21il transforme
09:22un fabricant
09:23d'électricité
09:24en financier
09:26qui est en train
09:27plus de regarder
09:28combien il va gagner
09:29d'argent
09:29dans une situation
09:30plutôt que de refaire
09:31à la base
09:32la fourniture
09:33d'électricité
09:33ça a des enjeux
09:35très importants
09:37sur l'évolution
09:38des facteurs
09:38d'électricité
09:39des français.
09:40Ensuite
09:40il est problématique
09:41parce que
09:42comme il est indexé
09:44sur l'unité de production
09:45la plus chère
09:46et que l'unité
09:47de production
09:47la plus chère
09:48ce sont les centrales
09:49à gaz
09:49et que la France
09:50n'a pas de centrales
09:51à gaz
09:51évidemment
09:52ça défavorise
09:54la France
09:54vis-à-vis de l'Allemagne
09:55qui a des centrales
09:56à gaz
09:56et donc l'Allemagne
09:58mutualise
09:59avec nos centrales
10:00nucléaires
10:00qui sont beaucoup
10:01moins chères
10:01que leurs centrales
10:02à gaz
10:02donc d'une certaine
10:04manière
10:04ce sont les français
10:05qui payent
10:06la facture
10:07d'électricité
10:07des Allemands
10:08en quelque sorte.
10:08Pour Fabien Bouglet
10:10comme pour Henri Proglio
10:11le système actuel
10:12doit être remplacé
10:13par un modèle national
10:14qui commence par un prix
10:15unique de l'électricité
10:17basé sur les coûts réels
10:18du nucléaire
10:19sans que les mécanismes
10:20européens
10:21ne poussent à l'inflation.
10:23Henri Proglio
10:23demande aussi
10:24d'arrêter
10:24les énergies renouvelables
10:25notamment les éoliennes
10:27dont les subventions
10:27via les tarifs de rachat
10:29garantis pour l'éolien
10:30et le solaire
10:30financés via les taxes
10:32sur l'électricité
10:32pèsent excessivement
10:34sur le prix de celle-ci.
10:36Un système
10:36véritablement pervers
10:37que dénonce aussi
10:38Fabien Bouglet.
10:40Et ensuite
10:40le troisième point
10:41qui pose problème
10:43dans le marché européen
10:44c'est qu'il y a
10:44une priorité de réseau
10:46donnée à l'électricité
10:47d'origine éolienne
10:48et solaire.
10:50Et de ce fait
10:51la France
10:51doit intégrer
10:52en priorité de réseau
10:54à la fois
10:55l'éolien
10:55et le solaire
10:56qu'elle produit
10:57sur son sol
10:58mais également
10:59les surcroît
11:00d'éolien et de solaire
11:01venant d'Allemagne
11:03et des autres pays
11:04qui posent
11:04d'énormes difficultés
11:06qui a conduit
11:07à 2024
11:07à un effacement
11:08et à une baisse
11:10de la production
11:11d'électricité
11:12d'origine nucléaire.
11:13Le marché européen
11:14ne doit plus intégrer
11:15la priorité de réseau
11:16des énergies intermittentes
11:18et surtout
11:19être indexé
11:20sur l'unité de production
11:21la plus chère.
11:22On pourrait par exemple
11:22imaginer un marché européen
11:24de l'électricité
11:25basé sur des contrats
11:26long terme
11:27entre chaque pays.
11:27La France vend son électricité
11:3080 MW à l'Allemagne
11:34et l'Allemagne
11:36nous vend 80 MW
11:38et à la fin
11:38on fait les comptes
11:39et on regarde
11:40ce qui reste
11:40pour l'un ou pour l'autre.
11:41En définitive,
11:42les dirigeants politiques
11:43ont sacrifié
11:44le nucléaire
11:44alors que sa compétitivité
11:46est un élément clé
11:47de notre économie
11:48a fustigé Henri Proglio.
11:50Celui-ci milite ainsi
11:51pour réorienter
11:52les derniers programmes
11:52notamment celui
11:53des nouveaux réacteurs
11:54EPR2
11:55annoncés par Emmanuel Macron
11:56en février 2022
11:57EDF n'étant pas prêts
11:59pour relancer
11:59un nouveau parc.
12:00Il estime
12:01que le fleuron français
12:02doit concevoir
12:03un réacteur plus petit
12:04d'environ 1000 MW
12:05contre les 1600
12:06de l'EPR.
12:07Des modèles plus simples
12:08à construire,
12:09moins cher
12:09et donc plus exportable.
12:11En parallèle,
12:12il prône la prolongation
12:13de 20 ans
12:13des centrales existantes
12:15qui fonctionnent
12:15à merveille
12:16avec une maintenance
12:17adaptée selon lui.
12:18Des mesures
12:19qui garantiraient
12:19la souveraineté énergétique
12:20française
12:21dans les temps incertains
12:22que nous traversons.
12:23Rappelons qu'Emmanuel Macron
12:24alors ministre de l'économie
12:26avait chassé Proglio
12:27de la tête d'EDF
12:28et de la présidence de Thalès.
12:30Visiblement,
12:30le grand patron
12:31avait eu le grand tort
12:32d'avoir raison trop tôt.
12:37La guerre pour le moment finit
12:38qu'en est-il du nucléaire iranien ?
12:40Crainte de l'axe Washington-Telaviv.
12:42Cette question se trouvera
12:43au cœur des négociations régionales
12:45s'il y a négociations.
12:48Permettez-moi de partager
12:49avec vous l'évaluation
12:50de la Commission israélienne
12:52de l'énergie atomique
12:53et je cite
12:54« La frappe américaine
12:58dévastatrice
12:58contre Fordo
12:59a détruit
13:00les infrastructures
13:01critiques du site
13:02et rendu
13:03l'usine d'enrichissement
13:04inutilisable.
13:09Inutilisable. »
13:10L'installation
13:11d'enrichissement
13:11en uranium
13:12de Téhéran
13:12est inopérante.
13:14Le porte-parole
13:14du gouvernement israélien
13:15David Munzer
13:17a repris
13:18le narratif américain
13:19selon lequel
13:19les frappes en Iran
13:20auraient bel et bien
13:21affaibli
13:22les installations
13:22de la République islamique.
13:24Et pour cause,
13:24les frappes israéliennes
13:25et américaines
13:26de juin 2025
13:27visant les installations
13:28nucléaires de Natanz
13:29et Fordov
13:30ont infligé
13:31des dommages significatifs
13:32retardants selon
13:33certains rapports
13:33le programme iranien
13:34de plusieurs mois
13:35voire plusieurs années.
13:36Cependant,
13:37les estimations divergent.
13:39Un rapport confidentiel
13:40du département américain
13:41de la défense
13:41cité par CNN
13:42minimise l'impact
13:43suggérant un retard
13:45limité
13:45tandis qu'Israël
13:46et Donald Trump
13:47affirment que le programme
13:48a été repoussé
13:49de manière substantielle.
13:50Téhéran de son côté
13:52reconnaît des dégâts
13:53importants
13:54mais maintient
13:54un discours optimiste
13:55présentant le conflit
13:57comme une victoire
13:57symbolique
13:58face à ses adversaires.
14:00Malgré les pertes
14:01notamment la destruction
14:02partielle
14:03des centrifugeuses
14:04et l'élimination
14:05de scientifiques clés
14:05des civils
14:06donc,
14:07l'Iran
14:07conserverait
14:08un stock d'uranium
14:09enrichi à 60%
14:10proche du seuil militaire.
14:13L'Agence internationale
14:14de l'énergie atomique
14:15la IEA
14:16peine à évaluer
14:17l'ampleur réelle
14:18du programme
14:18faute d'accès au site
14:19depuis 2021.
14:20Ce qui alimente
14:21les spéculations
14:22sur les capacités restantes
14:23de Téhéran.
14:24La suspension
14:25de la coopération
14:26avec l'AIEA
14:27décidée par l'Iran
14:28complique davantage
14:29la surveillance internationale.
14:31Le risque
14:31après l'agression
14:32de l'État hébreu
14:33semble désormais
14:34résider dans une rupture
14:35du dialogue
14:36avec Téhéran
14:36comme a d'ailleurs
14:37pu le constater
14:38Emmanuel Macron
14:39dans un élan
14:39de lucidité.
14:40J'ai déjà eu l'occasion
14:41de le dire
14:42pour moi
14:42le pire scénario
14:43serait celui
14:43où on laisserait
14:44l'Iran
14:45après ces frappes
14:46qui ont eu
14:46une efficacité réelle.
14:48Les frappes américaines
14:49ont eu
14:50une efficacité réelle
14:51sur un attente
14:53s'ispaant
14:54et fort d'eau.
14:55Mais le pire
14:56ce serait que derrière
14:57la conséquence
14:58soit une sortie
15:00du traité
15:00de non-prolifération
15:01de l'Iran
15:02et donc
15:04au fond
15:05une dérive
15:06et un affaiblissement
15:07collectif.
15:08Ce que ne rappelle pas
15:09Emmanuel Macron
15:09c'est qu'Israël
15:11ne fait pas partie
15:12du traité
15:12de non-prolifération
15:13et se trouve
15:14là encore
15:15en contradiction
15:16avec le droit international.
15:18Tout comme son attaque
15:19dite préventive
15:20et sa guerre en Palestine
15:21se font
15:21contre le droit international.
15:24Antoine Lefond
15:24se pose toujours
15:25la même question
15:25au nom de quoi
15:27Israël peut disposer
15:28d'une arme atomique
15:28et pas ses voisins.
15:30Pourquoi des sanctions
15:31contre la Russie
15:31après l'invasion ukrainienne
15:33et rien contre Tel Aviv
15:34après ces violations
15:35répétées du droit international ?
15:38Le cessez-le-feu
15:38du 24 juin
15:39fragile et obtenu
15:41sous pression américaine
15:42n'a pas apaisé
15:42les tensions.
15:43L'accord de Vienne
15:44déjà fragilisé
15:45depuis le retrait
15:45des Etats-Unis
15:46en 2018
15:47semble au bord
15:47de l'effondrement
15:48avec son expiration
15:49prochaine en octobre 2025.
15:51Les négociations
15:52pour le relancer
15:53évoquées par Donald Trump
15:54mais démenties par Téhéran
15:55paraissent compromises
15:57par la méfiance mutuelle.
15:59L'Iran
15:59déterminé
16:00à préserver son programme
16:01comme une assurance stratégique
16:03pourrait accélérer
16:04ses ambitions nucléaires
16:05poussées par l'échec
16:06de son axe
16:07de la résistance
16:08et la nécessité
16:09de renforcer
16:10sa dissuasion.
16:12Pour Israël
16:12la menace iranienne
16:13reste une priorité.
16:15Les frappes pressantes
16:16bien que jugées efficaces
16:17ne garantissent pas
16:18une solution durable
16:19et Tel Aviv
16:20va montrer ses limites
16:21sécuritaires
16:21avec des manques
16:22en munitions
16:23et la vulnérabilité
16:24du dôme de fer.
16:25Benjamin Netanyahou
16:26dit désormais
16:27insister sur une vigilance
16:29continue
16:29n'excluant ni la diplomatie
16:30ni de nouvelles actions militaires
16:32mais demeure
16:33semble-t-il
16:33assez tributaire
16:34de la Maison Blanche.
16:35L'Union Européenne
16:36elle plaide pour un retour
16:38à la négociation
16:38mais ne pèse rien
16:40tandis que la Chine
16:41et la Russie
16:41ont une influence
16:42très limitée
16:42dans cette partie du monde.
16:44La suite
16:45qu'Israël donnera
16:46à sa guerre en Palestine
16:47et les choix
16:48de Donald Trump
16:48ainsi que la capacité
16:50à admettre ou non
16:50une négociation
16:51du côté de Téhéran
16:52seront déterminants
16:54dans les mois à venir
16:55et si des observateurs
16:57très occidentaux
16:58misent sur un changement
16:59de régime politique
17:00en Iran
17:00on peut aussi imaginer
17:02que c'est un changement
17:03de gouvernement
17:04à Tel Aviv
17:04qui pourrait être
17:05l'une des clés
17:06vers un apaisement régional.
17:12L'actualité
17:13en bref
17:13en France
17:14Une niche parlementaire
17:19qui s'est terminée
17:20en aboiement jeudi
17:21la journée d'initiative
17:22parlementaire
17:23du groupe UDR
17:24menée par Éric Ciotti
17:25s'est tenue
17:25à l'Assemblée nationale.
17:27Aucune de ses propositions
17:28de loi n'a été adoptée
17:29ni l'abrogation
17:30de l'exécution provisoire
17:31des peines d'inéligibilité
17:32ni l'interdiction
17:33du mariage
17:33pour les clandestins.
17:35D'autant que
17:35pour ce dernier texte
17:36les députés LR
17:37ont brillé par leur absence
17:38la journée d'initiative
17:39a été malmenée
17:40par l'obstruction parlementaire
17:41des groupes de gauche
17:42à tel point
17:43que les députés UDR
17:44ont fini par quitter
17:45la séance avant la fin.
17:46D'autant que
17:47certaines attaques
17:47relevaient de la vie privée
17:49comme celle du député
17:50écologiste Emmanuel Duplessis
17:52visant la santé
17:53de la mère d'Éric Ciotti.
17:54Et enfin
17:55puisque vous n'avez pas encore
17:56coûté assez cher
17:57à la société
17:58vous vous permettez
17:59de faire hospitaliser
18:00votre mère
18:01pendant 18 ans
18:02dans un service de soins
18:03réservé à des séjours
18:05de courte durée.
18:07Coût estimé
18:08pour la sécurité sociale
18:10500 000 euros.
18:11Ce que je ne peux pas accepter
18:13c'est que vous ayez mis en cause
18:15la situation de ma mère.
18:18Ma mère
18:19est tétraplégique.
18:21Vous m'obligez
18:23à évoquer
18:24cette situation personnelle
18:26et vous venez
18:27aujourd'hui
18:28vous venez
18:29aujourd'hui
18:30de remettre en cause
18:32sa capacité
18:33à être hospitalisé.
18:35Qu'est-ce qu'il faut faire ?
18:36L'éliminer ?
18:38Christian Estrosi
18:40maire de Nice
18:40a retiré hier jeudi
18:42les drapeaux israéliens
18:43qu'il avait installés
18:44sur le fronton
18:44de son hôtel de ville
18:45depuis le 7 octobre 2023
18:47et les attaques du Hamas.
18:48Le juge des référés
18:49du tribunal administratif
18:50de Nice a en effet
18:51suspendu son refus
18:52de retirer ses drapeaux
18:53à la suite d'un ordre préfectoral
18:55doutant de sa légalité
18:56et soulignant
18:57le contexte international
18:58très tendu
18:59et l'urgence à les retirer.
19:00Plusieurs Niçois
19:01avaient saisi le tribunal
19:02pour demander le retrait
19:03de ses drapeaux.
19:04Christian Estrosi
19:04a décidé à la place
19:05d'afficher les portraits
19:06des otages israéliens
19:07encore détenus par le Hamas
19:08et des français prisonniers
19:09en Iran
19:09dans le hall de la mairie.
19:11La tête de l'emploi
19:12jeudi
19:13la Cour européenne
19:14des droits de l'homme
19:14a condamné la France
19:15pour un contrôle
19:16d'identité discriminatoire
19:17à l'encontre de Karim Thuil
19:19une première pour ce motif.
19:21Cet individu
19:22a fait l'objet
19:22de trois contrôles
19:23en dix jours
19:23à Nice en 2023
19:24et la CEDH
19:25a reconnu
19:26une présomption
19:27de traitement discriminatoire
19:28sans justification objective
19:30violant les articles
19:3114 et 8
19:32de la Convention européenne.
19:34La France doit lui verser
19:353000 euros
19:35pour dommage moral.
19:36Cependant
19:37les requêtes
19:37de cinq autres personnes
19:38de nationalité française
19:39dénonçant
19:40ces contrôles au faciès
19:41en 2011-2012
19:42ont été rejetées.
19:43Une enquête
19:43du défenseur des droits
19:44révèle que les contrôles
19:45ont augmenté
19:46depuis 2016
19:47touchant particulièrement
19:48les jeunes hommes
19:49perçus comme
19:49arabes ou noirs
19:50avec un risque de contrôle
19:52qui serait
19:53de douze fois supérieur.
19:54La mise en place
19:55de statistiques ethniques
19:56en France
19:56serait peut-être
19:57pour mérite
19:57d'expliquer
19:58ce fameux délit
19:59de faciès.
20:01Malade pendant vos vacances
20:02vous pourrez en demander d'autres.
20:04Vendredi 20 juin
20:05la Commission européenne
20:05a adressé à la France
20:06une lettre de mise en demeure
20:08sur une législation
20:09qui ne respecterait
20:10pas une directive européenne.
20:11Selon Bruxelles
20:12la loi doit prévoir
20:13un droit au repos
20:14de quatre semaines
20:15minimum par an.
20:16Selon le texte
20:17un salarié en arrêt maladie
20:19pendant ses congés
20:20doit donc pouvoir bénéficier
20:22pleinement de son droit
20:23au repos effectif
20:24et reprogrammer
20:25ultérieurement
20:26ses jours de congés.
20:27Paris a un délai
20:28de deux mois
20:29pour faire évoluer
20:29sa législation sur ce sujet
20:31ouvrant la porte
20:32à de nombreux abus.
20:34Malgré l'argent
20:34de vos impôts
20:35le cinéma immigrationniste
20:37ne fait pas bonne route
20:38selon les derniers chiffres
20:39publiés mercredi.
20:40Le long métrage
20:41sur la route de papa
20:42mettant en scène
20:42une famille marocaine
20:43résidant en France
20:44et entamant un voyage
20:45vers leur pays d'origine
20:46a du mal à trouver son public.
20:48A peine plus de 50 000 spectateurs
20:50en une semaine
20:50ont vu ce premier film
20:51réalisé par
20:52Olivier Dacour
20:53et Nabil Haïta Kawali.
20:56Malgré leur premier pas
20:57dans le 7ème ère
20:57ils ont pu mettre sur la table
20:59plus de 5 millions d'euros
21:00pour financer cette oeuvre.
21:01L'actualité internationale
21:06en bref
21:06En Cisjordanie
21:10des colons israéliens
21:11ont attaqué
21:12le village chrétien
21:13de Taïbé
21:13le plus grand de Palestine.
21:15Ils ont mis le feu
21:16à des véhicules
21:17et selon des témoins locaux
21:18ont tiré vers les habitants.
21:20Cela fait plusieurs décennies
21:21que les habitants de Taïbé
21:22subissent les intimidations
21:24israéliennes
21:25avec la confiscation
21:26des points d'eau
21:26et des meilleures terres.
21:28En 1977
21:29les colons se sont établis
21:30à Rimonyme
21:31sur une colline
21:32à l'extérieur de Taïbé
21:33sur des terres appartenant
21:35aux familles du village.
21:36L'ONG
21:37l'oeuvre d'Orient
21:37a condamné vivement
21:38cette action criminelle
21:40et demandé
21:40au gouvernement israélien
21:41d'empêcher
21:42ce type d'agissement
21:43et à la communauté internationale
21:45d'assurer la sécurité
21:46pour tous les habitants
21:47de Cisjordanie.
21:49Coup d'Etat
21:50ou coup de com'
21:50telle est la question.
21:52L'arrestation jeudi
21:53de l'archevêque
21:53Bagrat Galstanian
21:54accusé de tentative
21:56de coup d'Etat
21:56en Arménie
21:57a secoué le pays
21:58figure de l'opposition
21:59et leader du mouvement
22:00Lutte Sacrée
22:01il aurait selon les autorités
22:02planifié un renversement
22:04du gouvernement
22:04avec des actes terroristes.
22:06Des enregistrements audios
22:08et des armes saisies
22:08alimentent les accusations
22:10tandis que perquisition
22:11et arrestation
22:12de partisans
22:13se multiplient.
22:14Cette affaire exacerbe
22:15les tensions
22:15entre l'église apostolique
22:17arménienne
22:17et le pouvoir
22:18sur fond de désaccords
22:19autour du conflit
22:20avec l'Azerbaïdjan
22:21et de la gestion
22:22du Haut-Karabakh.
22:23Certains y voient
22:24une menace réelle
22:24d'autres dénoncent
22:25une manipulation politique
22:27visant à consolider
22:28le pouvoir
22:28de Nicole Pachignan
22:29face à une opposition
22:30favorable à Moscou.
22:32Victor Orban
22:33n'en veut pas
22:34mais 70 élus européens
22:35iront.
22:36Le premier ministre hongrois
22:37a interdit
22:38la marche des fiertés
22:39qui doit se dérouler
22:40demain 28 juin
22:41à Budapest
22:41mais son organisation
22:43a été maintenue
22:44par la municipalité
22:45de la capitale.
22:46Jean-Marc Berton
22:46l'ambassadeur
22:47pour les droits
22:48des personnes LGBT+,
22:49représentera officiellement
22:51le gouvernement français
22:52en signe de soutien
22:53et d'engagement.
22:54La sénatrice écologiste
22:55Mélanie Vogel
22:56et l'eurodéputé
22:57LFI Manon Aubry
22:58feront aussi le déplacement.
23:00Ursula von der Leyen
23:01a appelé
23:01à ne pas sanctionner
23:02les participants.
23:03Victor Orban
23:04a quant à lui
23:04exhorté la Commission européenne
23:06à s'abstenir
23:07d'interférer
23:07dans les affaires policières
23:08des États membres
23:09où elle n'a aucun rôle
23:11à jouer.
23:12Rappelons que la Hongrie
23:12a prohibé en 2021
23:14la promotion
23:14de l'homosexualité.
23:16Panique à l'aéroport
23:18jeudi,
23:18un ours noir
23:19errant sur la piste
23:20de l'aéroport
23:21de Yamagata
23:21au nord du Japon
23:22a provoqué
23:23la fermeture temporaire
23:24du site
23:25et l'annulation
23:26de 12 vols.
23:27Apparu tôt le matin,
23:28l'animal a causé
23:29des retards
23:30avant de réapparaître
23:31à midi,
23:31obligeant les autorités
23:32à suspendre
23:33les opérations aériennes.
23:35Malgré les tentatives
23:36du personnel
23:36pour le repousser,
23:37l'ours restait
23:38introuvable sur le site.
23:40Des chasseurs
23:40ont installé un piège
23:41et la police
23:42a encerclé l'aéroport
23:43pour contenir l'animal.
23:45Cette incidence
23:45s'inscrit
23:46dans un contexte
23:46d'augmentation record
23:48des rencontres
23:48entre ours
23:49et humains au Japon
23:49avec 219 attaques
23:51et 6 décès
23:52en un an,
23:53attribué au changement
23:54climatique
23:54et à la dépopulation
23:55rurale
23:55qui pousse les ours
23:56vers les zones habitées.
24:02Ce soir,
24:03les idées à l'endroit
24:04et demain
24:04pour le samedi politique.
24:05Élise Blaise reçoit
24:06la géopolitologue
24:07Caroline Galactéros
24:08pour évoquer
24:09les dangereux dilemmes
24:10de Donald Trump
24:11face à l'état profond
24:12américain.
24:13Dimanche,
24:14contre-enquête
24:15et terre de mission
24:15et enfin lundi
24:16dès 7h,
24:17un zoom avec
24:17le sociologue
24:18Michel Maffezoli.
24:19C'est la fin
24:20de cette édition.
24:21Merci de votre fidélité.
24:22Bonne fin de semaine
24:23et à lundi.
24:24– Sous-titrage Société Radio-Canada
24:26– Sous-titrage Société Radio-Canada
24:30– Sous-titrage Société Radio-Canada
24:32– Sous-titrage Société Radio-Canada
24:33– Sous-titrage Société Radio-Canada
24:36– Sous-titrage Société Radio-Canada
24:36– Sous-titrage Société Radio-Canada
24:40– Sous-titrage Société Radio-Canada
24:40– Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations