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Aujourd'hui nous abordons, au sein de ce "Contre-enquêtes", un sujet inquiétant et très actuel pour TVL : la montée en puissance des banques comme bras armé du pouvoir et outil de censure. TVL a elle-même été victime de cette dérive avec la fermeture arbitraire de ses comptes bancaires. Ce sujet est donc dans l'œil du cyclone. Dans cette émission, nous vous dévoilons toute la vérité sur ce qui s’est passé pour TVL. Nous avons pu interviewer des personnes privées, des associations, des médias, des entreprises et même de simples citoyens qui se sont trouvés être les victimes de ce qu’on pourrait appeler une véritable dictature bancaire.
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00:00Aujourd'hui, je ne vais pas y aller par quatre chemins, mon message est clair, il vous invite à faire un choix radical.
00:10Voulez-vous continuer à arroser cet état qui se gaffe de votre argent pour vous nuire tous les jours un peu plus ?
00:16Ou préférez-vous financer un projet qui vous ressemble avec des gens qui vous parlent des véritables enjeux qui vous concernent ?
00:22Voulez-vous continuer à vous saigner pour que les médias d'oligarques vous vendent la guerre et vous méprisent ?
00:27Ou préférez-vous accompagner un média qui décrypte les véritables enjeux économiques et géopolitiques, ceux qui ont des conséquences réelles sur vos vies ?
00:37Vous l'avez compris, la question est simple.
00:39Allez-vous longtemps financer vos bourreaux ?
00:42Ceux qui se moquent de vous, de votre sécurité, de votre santé, de vos vies ?
00:46Ceux qui censurent TV Liberté et font fermer nos comptes en banque pour nous empêcher de vous informer ?
00:50Maintenant, c'est le moment de choisir où va votre argent.
00:54Changez de système, aidez TVL.
00:57Changez de système, aidez TVL.
01:27Bonjour à tous, chers téléspectateurs de TV Liberté et bienvenue dans ce nouveau Contre-enquête.
01:32Aujourd'hui, dans cette émission, nous aborderons un sujet inquiétant et très actuel pour TV Liberté.
01:39La montée en puissance des banques comme bras armés du pouvoir et outils de censure.
01:44TVL, vous le savez, a été elle-même victime de cette dérive avec la fermeture arbitraire de ses comptes bancaires.
01:51Ce sujet est donc dans l'œil du cyclone.
01:55Durant cette émission, nous vous dévoilerons bien sûr toute la vérité sur ce qui s'est passé pour TVL.
02:01Mais nous avons pu aussi interviewer des personnes privées, des associations, des médias, des entreprises et même des simples citoyens
02:08qui se sont trouvées être les victimes de ce qu'on pourrait appeler une véritable dictature bancaire.
02:15Nous allons voir ensemble comment ce système s'installe, quels sont les témoignages accablants que nous avons recueillis
02:21et quelles solutions politiques peuvent exister.
02:25Le thème de ce Contre-enquête est crucial, tant l'importance des banques est indépassable aujourd'hui.
02:30Quelques chiffres clés pour comprendre l'ampleur du phénomène.
02:3390% de la population mondiale est bancarisée.
02:385% seulement des transactions sont en espèce dans l'Union Européenne.
02:44L'euro numérique, lui, est prévu pour 2026.
02:48Et dernier chiffre, 1,4 milliard de Chinois sous Crédit Social.
02:52Et peut-être bientôt 500 millions d'Européens.
02:55Nous allons le voir, en l'état actuel, le droit au compte bancaire n'est pas protégé comme un droit fondamental.
03:03Une banque peut, en invoquant des raisons internes occultes, couper l'accès de n'importe quel individu ou organisation à ses propres fonds.
03:12Plus globalement, partout en Occident, les banques participent ainsi à l'élimination des voies dissidentes.
03:19Comme le disait d'ailleurs le président Thomas Jefferson dans un discours en 1802,
03:24je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que les armées entières prêtes au combat.
03:33Décryptage dans ce compte-enquête.
03:34On le sait, dans l'économie moderne, être privé de compte bancaire, c'est être exclu de la société.
03:51Condamné à la mort sociale, c'est perdre la possibilité de recevoir des paiements, des chèques,
03:56de payer ses salariés tout simplement, ou de percevoir des dons.
04:00En un clic, tout peut s'arrêter.
04:02Les conséquences pour vos dévoués serviteurs de TVL ont été graves.
04:07À cause de la fermeture du compte, des milliers d'euros et des centaines de dons ont été perdus pour notre chaîne.
04:13Certains virements n'ont pas abouti et les versements programmés mensuellement n'ont pas tous été mis à jour de leurs destinataires.
04:21Depuis, des solutions sécurisées ont été assurées pour TVL.
04:25Mais ce fut, et c'est toujours, un coup dur porté contre nous.
04:29C'est justement le thème de notre campagne de dons en ce moment.
04:34En réalité, comme l'indique Martial Bill dans une interview pour l'Incorrect,
04:38la banque qui a fermé le compte qui nous hébergeait depuis 12 ans.
04:43Il rappelle que notre maison a toujours été solvable et sérieuse, tant financièrement que commercialement.
04:49Aucune explication ne nous a été communiquée.
04:53La décision a été prise en fait au niveau régional.
04:56Mais ce qui nous frappe, c'est que cette injonction semble s'être étendue à l'ensemble des banques françaises.
05:04Nous en déduisons donc qu'il ne s'agit pas d'un simple acte bancaire, mais plus d'une décision politique.
05:11Nous avons pu interroger exceptionnellement Philippe Millau, président et fondateur de TV Liberté,
05:17pour savoir comment le processus s'est déroulé pour notre chaîne.
05:21Alors, le processus, je demeurais dans ma résidence personnelle en Bretagne jusqu'il y a un an.
05:29J'ai pris la décision de déménager pour une autre région.
05:33Prenant cette décision, je suis allé voir le banquier qui détenait le compte TV Liberté
05:38ainsi que d'autres comptes annexes ou liés au même groupe.
05:43Et je lui ai demandé si je devais emporter ces comptes sous le bras
05:46et les transplanter donc à l'endroit où j'allais demeurer.
05:52Il me dit surtout, non, ne faites rien, on peut gérer à distance, vous êtes un bon client.
05:56En effet, jamais d'impayé, jamais de découvert, on est client idéal pour une banque.
06:05Et donc, j'ai compris sa réponse, donc je n'ai rien fait.
06:09Le directeur en question est parti et son activité a été reprise par un autre siège
06:17qui lui m'appelle quelques mois après en me disant, nous avons reçu une circulaire,
06:21vous ne pouvez pas rester chez nous puisque vous ne demeurez plus sur place.
06:27Bon, écoutez, ce n'est pas ce qu'on m'a dit il y a quelques mois,
06:29mais je vais donc faire des démarches en ce sens.
06:34Et les démarches ont été très bien accueillies, sauf qu'au moment d'éditer le RIB,
06:41c'est-à-dire de faire l'officialisation, l'ouverture du compte,
06:45eh bien, ça a bloqué.
06:49Et ça a bloqué, nous l'avons su après, parce que les gens en question par malveillance pure
06:55nous avaient déclaré en Banque de France sous le prétexte d'opérations qu'ils connaissaient parfaitement
07:02puisque l'ensemble de nos opérations, tous nos comptes étaient dans la même banque.
07:06Et donc, leur consolidation, la nature des opérations, des transferts, etc.,
07:11étaient par définition totalement connues d'eux.
07:15Et de plus, je me donnais la peine naturelle d'ailleurs de les voir une fois par an au minimum
07:20pour leur expliquer la consolidation, leur confirmer les processus, etc.
07:26Devant cet échec, les questions se sont posées.
07:29Et puis, la réponse a été apportée par la même personne, la même directrice,
07:35qui, après m'avoir menti, de même que ses collègues copieusement,
07:41m'ont envoyé cette fameuse lettre que tout le monde reçoit,
07:45la lettre de clôture de compte à 60 jours.
07:47Voilà, j'ai fait ensuite des démarches auprès d'huit banques
07:51qui toutes ont été des démarches très sympathiques,
07:55jusqu'à tomber sur une d'entre elles où quelqu'un apprécie beaucoup ce que nous faisons
08:01et est allé décortiquer un peu les choses.
08:03Et c'est là qu'on s'est aperçu du poteau rose.
08:07En réalité, dans la direction de la banque en question,
08:10pour des raisons d'appartenance idéologique,
08:12ce qui est le droit de chacun, mais pas le droit d'empêcher un concurrent
08:17ou un adversaire de travailler,
08:20le signalement ne pouvait pas porter, évidemment,
08:23sur ce sont des gens qui ne partagent pas les idées gauchistes qui sont les miennes.
08:29Et donc, ils ont trouvé un autre prétexte technique
08:32et qui n'a aucune valeur,
08:35mais qui a de ce fait bloqué la faculté d'ouvrir facilement le compte pour TV Liberté.
08:43Alors, tout le reste du groupe s'est ouvert sans aucun problème ailleurs.
08:47Voilà l'histoire.
08:49Et puis, derrière cette histoire,
08:52mais ce n'est pas très original,
08:53il y a en France une loi qui s'appelle le droit au compte,
08:56donc je suis allé voir la Banque de France
08:58qui m'a désigné, en complicité d'ailleurs avec mes demandes,
09:02une des banques avec lesquelles j'avais eu rendez-vous,
09:05décidée d'ouvrir le compte,
09:07mais qui en avait été empêchée par une décision directoriale,
09:11elle-même issue du blocage en Banque de France.
09:14Voilà l'histoire.
09:16Donc, une fois que ce compte nouveau en Banque de France est ouvert,
09:20comment ça se passe ?
09:21Est-ce que la solution est pérenne ?
09:23Est-ce qu'il y a un risque à nouveau que cela se passe ?
09:26Ça, c'est la bonne question.
09:29Ça, c'est la bonne question parce qu'il y a la loi et puis il y a la pratique.
09:33La loi dit qu'une banque doit offrir aux particuliers,
09:37comme aux associations, aux entreprises, le service minimum.
09:41Le service minimum, ce n'est pas grand-chose.
09:43Par exemple, le service minimum ne comprend pas forcément de carte bancaire,
09:47ne comprend pas forcément de chéquier.
09:50Et si la loi est appliquée dans ce côté restrictif,
09:56alors, pour émettre quoi que ce soit comme règlement,
10:01il faut aller voir la banque, obtenir un chèque de banque.
10:04Enfin bon, c'est horriblement compliqué, lourd.
10:08Ça, c'est la bonne volonté.
10:10La bonne volonté, je dois dire que nos partenaires sont des gens extrêmement sympathiques,
10:15qui ont presque plaisanté de la mésaventure tellement ils trouvent ça grotesque.
10:20Et donc, nous ont ouvert les facultés classiques et normales que nous avions auparavant
10:25et qui existent pour tout groupe d'une certaine taille.
10:29Donc, jusque-là, ça se passe bien.
10:30La deuxième question, c'est celle du délai.
10:33L'obligation en Banque de France, c'est une obligation pour six mois.
10:41Il est donc possible, je suis convaincu que ça n'arrivera pas,
10:44mais virtuellement, il est possible, dans six mois, moins 60 jours,
10:50puisque le délai prévue de 60 jours.
10:53Donc, six mois, moins 60 jours.
10:55Le compte est déjà ouvert depuis deux mois.
10:56Ça veut dire que dans deux mois, la direction de cette nouvelle banque
11:00peut décider, pourrait décider, sur injonction idéologique, évidemment,
11:06sur malveillance, évidemment, pourrait décider de clore à nouveau le compte
11:11et puis rebelote.
11:12À ce moment-là, il faut retourner voir la Banque de France qui redésigne
11:16et on est reparti comme les anneaux de Saturne pour un nouveau tour.
11:22On voit qu'il y a quand même un problème de nature politique, a priori.
11:26Est-ce que ce droit au compte ne devrait pas être considéré
11:29comme un droit fondamental ?
11:31On sait, par exemple, que le refus de vente est interdit,
11:33pas refuser de vendre pour des motifs politiques.
11:36Quel pourrait être l'appel à l'action que l'on pourrait faire à nos législateurs ?
11:42Alors, d'abord, une information, c'est que la loi existe plus exactement.
11:49Elle a été, proposition de loi, votée par l'Assemblée nationale.
11:54Cette proposition est plutôt bien ficelée, elle a été amendée.
11:59Il n'y a pas lieu de s'en peindre.
12:00Et d'ailleurs, un des paragraphes explicites indique qu'il est impossible
12:05de fermer un compte pour des motifs idéologiques.
12:08Et par ailleurs, que les motifs réels, réels, je répète,
12:16les motifs réels d'une fermeture de compte doivent être énoncés
12:21avec faculté contradictoire, etc.
12:23C'est-à-dire, finalement, que la banque rentrerait dans le droit commun,
12:27commercial.
12:28C'est juste, aujourd'hui, exorbitant de ce droit.
12:33Les attitudes et les facultés des banques sont exorbitantes d'un droit
12:36et elles cesseraient de l'être.
12:38Le problème, c'est que ça fait plus d'un an que, comme toute loi de cet ordre,
12:45elle doit être validée par le Sénat, que le Sénat n'a pas encore réuni
12:48la commission ad hoc.
12:49La commission donne un avis, puis le Sénat vote.
12:52Et une fois que c'est voté, dans les mêmes termes, si c'est le cas,
12:55il n'y a pas de navette, donc on ne retourne pas à l'Assemblée
12:58et la loi n'a plus qu'à être promulguée.
13:02Donc, l'appel, il est très simple, que ces messieurs du Sénat concernés
13:07par la commission prennent les cinq ou dix minutes,
13:11que leur assistant prépare le dossier et qu'ils décident en commission
13:16qu'ils voteront, que la commission préconise de voter la loi dans les mêmes termes,
13:22que le Sénat, à l'occasion d'une réunion avant un départ en vacances,
13:26le vote et que ce soit promulgué.
13:30Et à partir de là, nous avons d'autres conditions d'application,
13:34c'est-à-dire des conditions qui nous permettent simplement de nous défendre.
13:36Parce que là, en l'espèce, ça veut dire qu'un type qui nous déteste
13:40a tout pouvoir pour nous nuire.
13:44la nuisance étant extrêmement significative,
13:49car clore des comptes, c'est un emmerdement,
13:52pour employer un terme bien français, de nature administrative et comptable, oui.
13:56Mais c'est autre chose.
13:58C'est que pour les particuliers, les banques transfèrent les virements
14:03de salaire, de retraite, de DEP, de tout ce que vous voudrez.
14:06Et donc, vous n'avez aucune démarche particulière à faire,
14:10changer de compte, la nouvelle banque récupère, si je puis dire,
14:13l'ensemble des facteurs existants dans l'ancienne.
14:17Bon, ça, c'est très bien.
14:18Sauf que ce n'est pas vrai pour les entreprises,
14:22les collectivités et les associations.
14:25Et donc, les virements, nous en avons un millier automatiques mensuels,
14:30sont tous au tapis.
14:31Donc, il faut tous les reconsidérer, les refaire.
14:34C'est un travail monstre, sur lequel il y a évidemment du temps,
14:38de l'argent et de la perte.
14:40Donc, c'est bien un coup de couteau.
14:43C'est un peu à la mode.
14:45C'est un coup de couteau, un coup de poignard,
14:47ou de machette, selon les cultures,
14:50ou de machette, selon les cultures,
14:52qui est balancée.
14:55Et puis, on voit si ça saigne beaucoup.
14:58C'est l'occasion de lancer un appel à nos téléspectateurs
15:01peut-être de participer à la campagne de dons en cours
15:04pour répondre à l'attaque qui nous est faite.
15:06Est-ce que vous avez justement un dernier message
15:09pour les téléspectateurs de contre-enquête ?
15:13Le message, il est en fait très simple.
15:16Nous avons choisi, c'est un choix,
15:18un modèle économique d'indépendance.
15:20Nous ne dépendons pas des régies publicitaires.
15:23Nous ne dépendons pas de subventions associatives d'État
15:28ou d'associations privées.
15:31Nous ne dépendons pas de mécènes.
15:32Autrement dit, notre ligne éditoriale,
15:36qui jusqu'à présent compte nos ans sur 12 ans,
15:39puisque ça fait 12 ans que nous existons,
15:42ça fait 12 ans que nous nous développons,
15:44ça fait 12 ans qu'on n'a pas d'incident bancaire,
15:46ça fait 12 ans qu'on n'a pas fait de fake news.
15:49Quelle chaîne peut en dire autant ?
15:50C'est une vraie question.
15:52Et ça fait 12 ans globalement,
15:54sur les sujets abordés par notre ligne éditoriale,
15:57que nous avons à posteriori, on peut le dire,
16:00eu parfaitement raison.
16:02Voilà, les faits ont corroboré nos prévisions, nos analyses.
16:06Bon, l'appel c'est simple.
16:08Si on veut que ça continue,
16:10et nous, nous le voulons de tout notre cœur,
16:12si on veut que ça continue,
16:14il faut boucher le tronc des personnes,
16:18malveillantes,
16:19à la limite de l'escroquerie morale et de la prévarication,
16:24parce que c'est ce dont il s'agit en réalité,
16:27c'est la défense d'intérêts à un endroit
16:29où on n'a pas à les défendre,
16:32où l'équité devrait prévaloir,
16:34eh bien c'est de compenser la perte prévisionnelle
16:38sur cette affaire qui est de l'ordre de 300 000 euros.
16:40Donc, ce n'est pas un petit chiffre,
16:42ce n'est pas un petit effort.
16:43Voilà, le message, c'est compenser.
16:45Aidez-nous à maintenir cette indépendance,
16:49cette justesse de ton et ce développement
16:52qui, pour beaucoup de Français,
16:54est aujourd'hui précieux.
16:55Ainsi, comme on le voit dans le cas de TVL,
16:58les banques ont aujourd'hui un pouvoir absolument arbitraire
17:00de fermer votre compte pour des raisons fallacieuses.
17:03Lorsqu'un établissement bancaire décide de fermer un compte,
17:07elle n'a pas à se justifier ou à vous donner les véritables raisons.
17:12Elle peut invoquer des vagues justifications
17:15comme des risques pour sa réputation,
17:17des exigences de conformité
17:19ou encore des incohérences dans les obligations
17:22de lutte contre le blanchiment d'argent.
17:24Et personne, en fait,
17:25ne peut véritablement vérifier le motif réel.
17:29Certes, en France, on aime en faire plus que les autres.
17:33Ainsi, la loi oblige les banques
17:35à respecter des normes de conformité
17:37de plus en plus strictes.
17:39Lutte contre le blanchiment,
17:41le financement du terrorisme
17:42ou les sanctions internationales.
17:44Mais ces obligations sont aujourd'hui détournées
17:48pour justifier des mesures
17:49qui n'ont rien à voir avec ces délits.
17:52Au nom de la conformité,
17:54toute personne jugée politiquement déviante
17:56peut devenir persona non grata du système bancaire
17:59via un signalement Banque de France.
18:02C'est ce que nous explique Romain Petitjean
18:04de l'Institut Iliade
18:05qui s'est fait également fermer ses comptes.
18:08En fait, on a eu deux fois une fermeture de comptes.
18:12Une première fois avec notre banque historique
18:16ouverte depuis dix ans sans aucun souci.
18:18Nous sommes une association
18:20qui gérons comme des bons pères de famille
18:22avec toujours de la trésor.
18:24et on reçoit un courrier en fait
18:27sans explication,
18:30c'est-à-dire sans aucun recours possible
18:32ni motivation.
18:35Donc, c'est le plus compliqué,
18:37le plus dur.
18:38En fouillant, on s'est rendu compte
18:40que c'était tout à fait légal
18:42pour la banque de faire ça.
18:45Elle s'inscrit dans une loi
18:47contre les trafics de drogue, etc.,
18:50qui permet aux banques de fermer à discrétion
18:54les comptes bancaires de gens mal intentionnés.
18:58Et évidemment, ce n'est pas une première fois
19:00que ça se passe comme ça en France
19:02et d'ailleurs dans les autres pays européens,
19:04c'est pareil.
19:05La loi est détournée de son sens
19:07et de son but original
19:08pour faire de la discrimination politique
19:11et fermer les comptes
19:13de gens qui sont opposés
19:15au système en place.
19:18Donc, il n'y a pas de raison
19:20qui est donnée.
19:21Il n'en donne pas
19:22puisque là, ça pourrait effectivement
19:25être motivé
19:27dans une contre-attaque
19:28pour discrimination politique.
19:31Il ne donne pas de raison
19:32parce qu'ils se savent protégés par la loi
19:34et il n'y a absolument aucun recours possible.
19:40Donc, pour les associations
19:43de notre camp, en fait,
19:47le camp enraciné
19:49qui avons la France
19:51et l'Europe chevillées au cœur
19:52et au corps,
19:54il n'y a aucun recours
19:55et c'est un moyen
19:57d'éliminer à bas bruit
20:01les opposants.
20:02Et donc, vous avez trouvé une solution ?
20:05Comment ça s'est produit ?
20:07Alors, pas vraiment, en fait.
20:09Nous avons aujourd'hui,
20:11on a réouvert une banque de détails
20:13mais qui a très vite,
20:16pour les mêmes raisons,
20:18fermé de nouveau notre compte.
20:20Nous avons une banque en ligne
20:21qui tient pour le moment.
20:23C'est une banque en ligne
20:24qui ne rend absolument pas
20:26les services
20:26qu'une banque de détails classique
20:28peut rendre.
20:30Donc, ça a compliqué la tâche
20:31pour notre service
20:32administratif et comptable.
20:34L'Institut Iliade
20:35fait des grands colloques
20:37que les amis de Téléliberté
20:38connaissent à la Maison de la Chimie.
20:40Nous éditons près de 70 livres
20:42et nous formons
20:43près de 150 personnes par an
20:45à l'histoire,
20:46la géopolitique,
20:47à la philosophie,
20:48à l'histoire des idées.
20:49Nous ne sommes pas des activistes
20:50et évidemment,
20:52ces attaques nous empêchent
20:54de faire positivement
20:55notre travail.
20:56En fait,
20:56on se retrouve à devoir trouver
20:58des solutions financières,
21:00administratives,
21:02à devoir trouver le moyen
21:04de récupérer des dons
21:05qui sont perdus
21:06puisqu'en fait,
21:07les donateurs
21:08qui font un don
21:09par virement,
21:10par prélèvement
21:11sur les banques classiques,
21:13on les perd.
21:13c'est extrêmement chronophage
21:15de les retrouver.
21:17Des fois,
21:18de bonne foi,
21:19ils ne savent pas
21:19où refaire un virement.
21:22La nouvelle banquette
21:23en ligne,
21:23par exemple,
21:23ne permet pas
21:24de faire des prélèvements,
21:26chose qui était possible
21:27dans la banque de détails.
21:30Donc,
21:30on a énormément
21:32de pertes
21:33sur la ligne.
21:35Donc,
21:36les chèques
21:37sont plutôt
21:38une bonne solution
21:39dans le sens
21:40où un chèque,
21:41on peut l'encaisser
21:42au moment
21:44où on a pu
21:45se retrouver
21:47une banque stable.
21:49Les banques en ligne,
21:51en tout cas,
21:51celles qu'on a
21:52pour le moment,
21:53semblent protégées,
21:53mais on n'est pas
21:54ni dupe ni naïf.
21:56Donc,
21:57il n'y a pas
21:58pour le moment
21:59de solution
22:00réelle.
22:03Vous pouvez toujours
22:04dire
22:04il suffit
22:05d'aller à l'étranger.
22:06Non,
22:06les donateurs
22:07sont en France,
22:09on veut émettre
22:09des reçus fiscaux
22:10en France
22:12puisque nous sommes
22:13un organisme
22:15à but non lucratif
22:17qui a
22:18un objectif
22:19d'aide
22:22et donc
22:23qui peut émettre
22:24des reçus fiscaux.
22:27Donc,
22:27il y a tout
22:27un écosystème
22:28qui se fait
22:28en France
22:29dans le régime
22:30fiscal français.
22:31On ne peut pas
22:32ouvrir une banque
22:32à l'étranger,
22:33on ne peut pas
22:33non plus
22:34récupérer
22:35des dons
22:35en crypto-monnaie.
22:36La plupart
22:37de nos donateurs
22:38n'ont absolument
22:39aucune idée,
22:39d'ailleurs comme moi,
22:41de comment ça fonctionne
22:42et je ne compte
22:43absolument pas
22:43le faire.
22:46Donc,
22:47ça peut être fait
22:48de façon marginale.
22:50Donc,
22:50ce sont des solutions
22:51marginales
22:52qu'on peut commencer
22:53à explorer.
22:54Les crypto-monnaies,
22:56les banques
22:56à l'étranger,
22:57les chèques,
22:58le cash,
22:59mais ça ne remplacera
23:00pas 90%
23:02de ce qui se fait
23:03de la façon
23:04dont les gens
23:04tout simplement
23:05achètent
23:06et font
23:07des dons.
23:08Donc,
23:09la solution,
23:10comme toujours,
23:11elle est
23:11politique.
23:13Ainsi,
23:14la banque
23:14vous notifie,
23:15souvent par un simple courrier,
23:17de la fermeture
23:17de votre compte
23:18dans un délai
23:19de 60 jours.
23:21Deux mois,
23:21deux mois
23:22pour trouver
23:22un autre compte bancaire.
23:24Une véritable course
23:25contre la montre
23:26mettant en péril
23:27toute structure.
23:29On constate donc
23:30que la fermeture
23:31est un pouvoir
23:32en dehors
23:33de tout contrôle,
23:35notamment judiciaire,
23:36car il est
23:36insusceptible
23:37de recours.
23:39Et c'est là
23:39que le problème
23:40devient politique.
23:42Les banques
23:42ne sont plus
23:43de simples institutions
23:44commerciales.
23:45Elles sont devenues,
23:47dans bien des cas,
23:48des instruments
23:49idéologiques.
23:50En France,
23:51plusieurs exemples récents.
23:53L'Institut Lian,
23:54nous l'avons dit,
23:55ses comptes fermés
23:55sans procédure judiciaire,
23:57des médias
23:57alternatifs
23:58comme TVL,
23:59Omerta
24:00ou Frontière,
24:01mais aussi
24:02des associations
24:03comme le collectif
24:04Némésis.
24:04nous avons pu
24:06poser quelques questions
24:07à Mathilda
24:08de ce collectif.
24:11Bonjour Lucas,
24:12merci de nous recevoir
24:12aujourd'hui.
24:14Eh bien,
24:14effectivement,
24:14nous nous sommes fait
24:15fermer nos comptes
24:16il y a deux ans maintenant
24:17par le crédit mutuel.
24:20Je les cite
24:21parce que je pense
24:21que c'est quand même
24:22important.
24:23Il y a de l'idéologie
24:24derrière,
24:25donc je pense
24:26qu'il faut
24:27que les gens sachent.
24:28Le crédit mutuel
24:29nous a tout simplement
24:30fermé nos comptes
24:31sans raison.
24:31en fait,
24:32ils nous ont envoyé
24:34des mails
24:35en nous disant
24:35voilà,
24:37alors ils nous ont prévu
24:37quelques mois à l'avance,
24:39enfin quelques semaines à l'avance,
24:40je crois que c'est à peu près
24:40deux mois,
24:41en nous disant
24:42il va falloir transférer
24:43vos fonds
24:43parce que vos comptes
24:44vont être fermés.
24:46Donc là,
24:46je me suis dit
24:46oula,
24:47c'est très bizarre,
24:47ça doit être une erreur.
24:48Je les ai appelés
24:49et ils m'ont dit
24:50ah non,
24:50non,
24:51ce n'est pas une erreur,
24:51vos comptes vont être fermés.
24:52Je leur ai dit
24:53je ne comprends pas très bien
24:54pour quelle raison
24:55sachant qu'on n'avait pas
24:57de problèmes financiers,
24:58de découvert,
24:59de crédit,
25:00enfin d'impayé,
25:00il n'y avait absolument
25:01aucune raison financière à ça
25:03donc je ne comprenais pas très bien
25:05et la personne
25:06que j'ai au téléphone
25:07me dit
25:08écoutez,
25:08moi je ne suis pas au courant,
25:09je ne peux rien vous dire,
25:10il faut passer en agence.
25:12Donc je vais en agence
25:13et en agence,
25:15on me dit
25:15vous savez,
25:17on n'a pas besoin
25:17de vous donner de raison
25:18pour fermer des comptes,
25:21on est décisionnaire
25:21de qui sont nos clients ou pas
25:22et on a décidé
25:24que vous ne serez plus
25:24nos clients.
25:26Voilà,
25:26tout simplement.
25:27Donc bon,
25:28là évidemment
25:28je ne suis pas rentrée
25:30dans les détails
25:30en leur faisant
25:31un procès politique
25:32mais je savais très bien
25:33que derrière
25:33il y avait de l'idéologie
25:34et donc ils nous ont
25:37fermé nos comptes
25:38pour le seul motif
25:41et les politiques
25:41évidemment.
25:43Alors,
25:44est-ce que selon vous
25:45cette motivation politique
25:48elle vient d'une décision
25:50interne à la banque
25:51ou est-ce que
25:52c'est une consigne
25:53qui est passée
25:54au niveau national ?
25:55Est-ce que vous en savez
25:56plus là-dessus ?
25:57Honnêtement,
25:58je n'en sais rien.
25:59Je ne suis pas sûre
25:59qu'il y ait de consigne
26:00nationale
26:00puisque après ça
26:01on a pu s'inscrire
26:02dans une autre banque
26:03donc a priori
26:05ça venait plutôt
26:06en interne du crédit mutuel.
26:08Après,
26:08je me suis permise
26:09quand même
26:09de regarder un petit peu
26:10leurs réseaux sociaux
26:11parce que bon,
26:11maintenant,
26:12toutes les entreprises
26:13ont des réseaux sociaux
26:13sur lesquels
26:14ils partagent
26:14tout un tas de choses
26:16et notamment du contenu
26:17lié à la politique
26:18ou en tout cas
26:18de près ou de loin
26:19et j'ai remarqué
26:21qu'ils avaient
26:22quand même
26:23pas mal d'idéologies
26:24sur leurs réseaux sociaux
26:26donc on pense
26:27véritablement
26:28que c'est lié
26:29à la politique.
26:31Je pense que
26:31c'est simplement
26:32en interne
26:32dans la banque.
26:34Alors,
26:35il me semble
26:35que le choix
26:36de la date
26:37concernant
26:38la fermeture
26:38de ces comptes
26:39n'avait pas été
26:40anodin.
26:42Non,
26:42effectivement.
26:44En fait,
26:44il faut savoir
26:45que pour les associations,
26:46la fin de l'année
26:47est une période
26:48très importante
26:49puisque c'est
26:49les levées de fonds,
26:50c'est le moment
26:51où les gens
26:51défiscalisent
26:53tout simplement
26:54et donc c'est le moment
26:55où on reçoit
26:56le plus de dons
26:57tout simplement
26:58et le Crédit Mutuel
27:00a décidé
27:00de nous fermer
27:01nos comptes
27:02littéralement
27:03en décembre
27:04donc la pire période.
27:06La pire période
27:06pour nous
27:07parce que c'est très compliqué
27:08en fait,
27:08on reçoit plein de dons
27:09et en fait,
27:09on ne peut plus mettre
27:10l'argent sur des comptes
27:11et là,
27:12il faut vite retrouver
27:12une banque
27:12parce que
27:13en fait,
27:14sinon,
27:15tout est dans la nature
27:16quoi.
27:17Oui,
27:17enfin,
27:17moi,
27:18il y a un truc
27:18qui me paraît fou,
27:19c'est que quand même,
27:22je veux dire,
27:22n'importe quel commerce,
27:23on n'a pas le droit
27:23de refuser de vendre
27:24à un client
27:25et là,
27:26les banques
27:26ont ce droit-là,
27:27c'est quand même
27:28assez fou.
27:29Oui,
27:29le refus de vente
27:30est inscrit dans la loi
27:31et de surcroît
27:31pour des motivations politiques.
27:34Donc,
27:34peut-être que le législateur
27:36devrait s'emparer
27:37de cette question.
27:38Est-ce qu'il y a
27:38un processus,
27:40des règles
27:41qu'il faudrait mettre
27:41en place selon vous ?
27:44Je pense que
27:45les banques
27:46ne devraient pas
27:46avoir le droit
27:47de sélectionner
27:47leurs clients
27:48sur des motifs politiques
27:49parce que,
27:50en fait,
27:51c'est totalement arbitraire
27:52quand on voit
27:52que des partis politiques
27:53comme le RN
27:55se sont fait fermer
27:55leurs comptes,
27:56quand on voit
27:56que vous,
27:57TVL,
27:58vous faites fermer
27:58vos comptes également
27:59et des associations
28:00comme les nôtres,
28:00pareil,
28:01en fait,
28:02c'est littéralement,
28:03ça nous empêche
28:04d'exister.
28:06Je veux dire,
28:06c'est très fort
28:07de fermer les comptes
28:08de quelqu'un.
28:09À l'étranger,
28:09ce n'est pas mieux
28:10concernant la censure bancaire.
28:12Nagel Ferrej,
28:13au Royaume-Uni
28:13et personne n'en gratta
28:15chez les banques,
28:16au motif qui n'était pas
28:17aligné avec les
28:18valeurs de diversité.
28:20La polémique
28:21avait quand même
28:22conduit
28:22la directrice générale
28:24de NatWest
28:24à la démission
28:25sous la pression populaire.
28:28Au Canada,
28:29le gouvernement Trudeau
28:30a ordonné
28:31en 2022
28:32le gel
28:32de 200 comptes bancaires
28:34des manifestants
28:35du convoi
28:35de la liberté
28:36sans procès,
28:38sans jugement.
28:40Aux Etats-Unis,
28:41des personnalités
28:42conservatrices
28:42sont régulièrement
28:44bannies de Paypal,
28:45Petron
28:45ou GoFundMe.
28:48Nous assistons donc
28:49dans tout
28:49le monde occidental
28:50à l'émergence
28:51d'une censure économique
28:53où l'inquisition
28:54financière
28:55remplace
28:56la condamnation
28:56en justice
28:57devant le peuple.
28:59Car,
29:00comme on dit,
29:01l'argent,
29:01c'est le nerf de la guerre.
29:03En priver l'accès
29:04à une organisation,
29:04c'est neutraliser
29:06toute action politique,
29:07associative,
29:08journalistique
29:09ou même professionnelle.
29:11Et c'est un pouvoir
29:12bien plus efficace
29:13et discret
29:14qu'une interdiction
29:15en Conseil des ministres,
29:16par exemple.
29:17Pas besoin de loi liberticide,
29:19pas besoin de procès public,
29:21il suffit
29:21d'une décision privée
29:23prise
29:23en catimini.
29:25Alors,
29:26la question reste ouverte.
29:28Qui donne
29:28ces ordres
29:29discrets
29:29aux banques ?
29:31Pierre Cassin
29:31nous apporte
29:32des éléments de réponse
29:33dans cette interview.
29:34Alors,
29:36nous avons
29:3618 ans
29:37d'ancienneté
29:38et on doit dire
29:39que depuis 17 ans,
29:41on nous foutait
29:41une paire royale.
29:43À Riposte Laïque,
29:44on avait deux comptes bancaires,
29:46on voyait
29:47des collègues,
29:48des camarades,
29:49des amis
29:50qui avaient des soucis,
29:52que ce soit
29:53au niveau
29:53de leurs associations,
29:55mais aussi
29:55en tant qu'individus
29:57qui se faisaient
29:57virer de leur banque
29:58et nous,
29:59on rentrait la tête
30:01dans les épaules
30:02en disant
30:02bon,
30:03on les soutient,
30:04c'est scandaleux,
30:05mais pour l'instant,
30:06nous,
30:06on s'en saurait.
30:07Puis,
30:07il y a un an,
30:09nous avons connu
30:10la première alerte
30:11à Riposte Laïque.
30:12Nous avions
30:13deux comptes bancaires
30:14et nous en avons un
30:15qui a été,
30:17notre trésorier
30:18a reçu
30:19une lettre
30:20recommandée
30:20au siège,
30:22lui donnant,
30:22sans explication,
30:24lui donnant
30:24deux mois
30:25pour trouver
30:26une solution alternative.
30:27Donc,
30:29on avait
30:29un autre compte.
30:31Moi,
30:31je ne cache pas
30:32que mon tempérament
30:33aurait été
30:34de dénoncer
30:36cette atteinte grave
30:38à ce qui me paraît
30:39quand même
30:39une liberté
30:41de disposer
30:42d'un compte,
30:43en plus le fait
30:43qu'on ne donne pas
30:44d'explication
30:45et de nombreux amis
30:47un petit peu
30:47introduits
30:49dans le milieu
30:50bancaire
30:50m'ont dissuadé
30:51de ça
30:52en me disant
30:53si tu as deux comptes,
30:55tais-toi,
30:56sinon tu vas
30:57attirer la lumière
30:58sur le deuxième compte
30:59et finalement
31:00tu vas te retrouver
31:01sans rien.
31:02Donc,
31:02à ta place,
31:02on ne ferait rien.
31:03Moi,
31:03j'écoute
31:04les bons conseils.
31:05Dans le même temps,
31:06Christine Tazin,
31:08présidente de Résistance
31:09Républicaine
31:10qui,
31:10elle,
31:10n'avait qu'un compte,
31:12s'est pris
31:12exactement la même démarche
31:14et elle avait deux mois
31:15pour trouver quelque chose.
31:17En deux mois,
31:18j'ai vu Christine
31:18s'épuiser
31:19à essayer
31:20de trouver
31:21une autre banque.
31:22Elle a eu
31:23une dizaine
31:24de refus
31:24avec toujours
31:26le même mécanisme,
31:27c'est-à-dire
31:27que vous allez voir
31:28une petite agence locale,
31:30la petite agence locale
31:31est ravie
31:32d'avoir un nouveau client
31:33et puis,
31:3548 heures après,
31:36vous avez un coup de fil
31:37dépité
31:38dans le genre
31:38« on est désolé,
31:39madame,
31:41le siège nous a dit
31:43qu'on ne pouvait pas
31:44vous prendre ».
31:45Donc,
31:46ça,
31:47c'était
31:47il y a un an
31:48et là,
31:50il y a juste un mois,
31:51il y a juste un mois,
31:53nous avons reçu
31:54pareil,
31:54le même mécanisme,
31:56une lettre recommandée,
31:58cette fois,
31:58on n'a plus qu'un mois
31:59pour trouver une solution.
32:01Ce qui signifie
32:01que la solution,
32:02c'était hier,
32:03on n'a plus qu'un mois.
32:05Et donc,
32:06notre trésorier
32:08n'est pas resté
32:09les deux pieds
32:09dans le même sabot,
32:10il a fait comme Christine,
32:12il a multiplié
32:13les démarches,
32:14il a même cherché
32:15des solutions
32:16à l'étranger,
32:17il pensait avoir
32:18trouvé une solution sûre
32:20puisqu'il a ouvert
32:21un compte au Luxembourg,
32:22on peut le dire.
32:24Le Luxembourg a accepté
32:25qu'il ouvre son compte,
32:27mais à partir du moment
32:28où on a commencé
32:29à faire des transferts,
32:31le Luxembourg
32:33s'est un peu intéressé
32:34à ça
32:34et nous a dit
32:35« ah ben non,
32:35ce n'était pas possible
32:36que des gens comme nous
32:37ne pouvaient pas nous prendre ».
32:39Mais plus grave encore,
32:40ce ne sont pas seulement
32:41les organisations
32:42personnes morales
32:43qui sont concernées
32:44par la fermeture
32:44arbitraire de comptes,
32:46mais aussi
32:47des personnes physiques
32:48comme vous et moi.
32:50Pour des motifs fallacieux
32:51et purement discriminatoires
32:53pour le coup,
32:53nous avons pu
32:54par exemple
32:55interviewer Olga,
32:56cette citoyenne russe
32:57étudiante en France
32:58légalement
32:59qui nous explique
33:00comment cela s'est produit
33:01pour elle.
33:03Alors pour commencer,
33:05je vis en France
33:06depuis presque 4 ans
33:07et pendant ce temps
33:08j'ai eu plaisir banque
33:09et mon compte bancaire
33:11a été fermé 3 fois.
33:13Je suis arrivée en France
33:14comme étudiante
33:15et quelques mois
33:16avant le début
33:17de la guerre
33:18et je vais vers
33:19un compte bancaire
33:21pour payer mon logement
33:22et mes besoins
33:23de base
33:24car mes parents
33:25me soutiennent financièrement.
33:28Dans ma première banque,
33:29une semaine après
33:30le début de la guerre,
33:31mon conseiller m'a appelé
33:33et il m'a dit
33:34que la banque
33:36est obligée
33:37de fermer mon compte
33:38parce que je suis russe.
33:40D'accord,
33:41c'était la justification
33:41officielle,
33:43donc les raisons
33:43de la fermeture du compte
33:44n'ont pas été
33:45dissimulées pour le coup.
33:46Exactement
33:48et j'étais choquée
33:50et j'ai demandé
33:51si c'est vraiment
33:52parce que je suis russe
33:53et il a répondu
33:55oui.
33:56Alors,
33:57j'ai essayé
33:57de contacter
33:58plusieurs fois
33:58ma banque
33:59pour savoir
34:00si ma situation
34:01peut être changée
34:02et finalement
34:03je pourrais
34:03quand même
34:04continuer
34:05à avoir
34:05mon compte bancaire
34:06mais le conseiller
34:08m'a répondu
34:09que la situation
34:09est compliquée
34:11et je ne suis pas
34:12seule russe
34:13qui a des problèmes
34:14avec le compte bancaire.
34:16Alors,
34:16comment vous avez trouvé
34:17une solution
34:18pour cette histoire
34:19de banque ?
34:20Alors,
34:22un mois plus tard,
34:24un autre conseiller
34:24de même établissement
34:25m'a rappelé
34:26et il m'a dit
34:27que vu mon status étudiante,
34:29la banque
34:30acceptait
34:30de m'ouvrir
34:31un nouveau compte
34:32et j'ai demandé
34:35si mes parents
34:35pouvaient m'envoyer
34:36de l'argent
34:37depuis la Russie.
34:38On m'a dit
34:39oui,
34:39mais en condition
34:40de fournir
34:41à chaque fois
34:41un dossier,
34:43notamment
34:44des scans
34:47de passeport
34:47de mes parents,
34:48un scan
34:49de passeport
34:50avec visa actuelle,
34:52un justificatif
34:53de virement
34:54et aussi
34:55une attestation
34:56sur l'honneur
34:56disant
34:57que je vais utiliser
34:58cet argent
34:59uniquement
34:59pour mes besoins
35:00personnels.
35:02Alors,
35:02pendant plus qu'un an,
35:03j'ai reçu
35:04des virements
35:04de mes parents
35:05et j'ai toujours
35:06donné tous
35:07les documents
35:07demandés.
35:09Mais un jour,
35:10j'ai reçu
35:11un autre opel
35:12et le conseiller
35:12m'a dit
35:13que mon compte
35:14va être fermé
35:15sans donner
35:15de raisons claires.
35:17Il expliquait
35:18qu'il n'avait pas
35:19vraiment
35:20de justification
35:21officielle
35:22mais selon lui,
35:23c'était peut-être
35:24lié aux virements
35:25venant de la Russie.
35:26J'ai commencé
35:26à chercher
35:27d'autres solutions
35:29et j'ai découvert
35:30que je peux demander
35:31à la Banque de France
35:33d'ouvrir un compte
35:34dans une autre banque.
35:36Et je commençais
35:37cette procédure.
35:38La durée,
35:39c'était environ
35:39un mois et demi
35:40et j'ai obtenu
35:41un nouveau compte.
35:43Et dans cette nouvelle banque,
35:44on m'a donné une carte
35:45mais cette carte
35:47était avec
35:48les fonctions limitées.
35:49Et,
35:50tenez-vous bien,
35:51même sans activité politique,
35:53certaines personnes
35:53ont vu leur compte
35:54fermé
35:54simplement
35:55parce qu'elles avaient fait
35:56un don
35:57à une organisation
35:58dans le viseur du pouvoir.
35:59de sorte qu'on peut
36:00vraiment se demander
36:01si nous n'insistons
36:02pas là
36:03à la naissance
36:04d'une forme
36:05de crédit social
36:06occidental.
36:07Est-ce que la Banque de France
36:09conserve
36:09des sortes de fiches
36:11politiques
36:11sur les clients
36:12des banques privées
36:13ou des données
36:14sur des critères
36:15idéologiques,
36:15par exemple ?
36:17Face
36:17à cette dérive majeure,
36:19dangereuse
36:20pour notre démocratie
36:21et nos libertés
36:21les plus fondamentales,
36:23le législateur
36:24devrait se saisir
36:25du sujet.
36:26Des garanties
36:27doivent être instaurées.
36:28Voici quelques propositions
36:30dont les politiques
36:31pourraient se saisir
36:32pour la future loi.
36:33Obligation
36:34de transparence
36:35sur les motifs réels
36:36de fermeture des comptes,
36:38droit de recours
36:39et procédures
36:40contradictoires,
36:41interdiction
36:42des fermetures
36:43motivées
36:44par des considérations
36:45idéologiques,
36:47sanctions financières
36:48lourdes
36:48contre les banques
36:49qui pratiqueraient
36:50de telles censures
36:51injustes.
36:53L'État
36:54ne peut pas
36:55continuer
36:55à laisser
36:56le pouvoir bancaire
36:57se substituer
36:58à la justice
36:59qui doit être rendue
37:00au nom du peuple.
37:02Comme l'a rappelé
37:03Henry Ford,
37:04si la population
37:04comprenait
37:05le système bancaire,
37:07je crois
37:07qu'il y aurait
37:08une révolution
37:08avant demain matin.
37:11En attendant
37:11une réforme politique,
37:13il faut s'organiser.
37:14D'abord,
37:15faire bloc
37:15collectivement.
37:17C'est pour cette raison
37:17qu'une pétition
37:18a été mise en ligne
37:19sur le site
37:19de TV Liberté
37:20que vous pouvez retrouver
37:22sur le site
37:22pétitionliberté.com
37:25Mais surtout,
37:26pour lutter
37:26contre cette attaque,
37:28il est fondamental
37:29de faire un don
37:30sur le site
37:31de tvl.fr
37:32ou par chèque
37:32pour compenser
37:33les milliers
37:34d'euros
37:34de pertes causées.
37:36Nous nous engageons
37:37d'ailleurs
37:37à soutenir
37:38toutes les victimes
37:39de cette censure
37:40économique.
37:42Nous sommes face
37:42à un nouveau
37:43totalitarisme soft,
37:45plus insidieux,
37:46plus technique,
37:47plus sournois,
37:48la dictature bancaire
37:49comme bras armés
37:50du pouvoir macronien.
37:51La liberté d'opinion
37:54passe aussi
37:55par la liberté économique.
37:57A bientôt
37:57pour un prochain
37:58contre-enquête.
37:59Sous-titrage Société Radio-Canada
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