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A la une de cette édition, l’adhésion de l’Ukraine à l’UE au cœur de la dernière réunion de l’Otan. La Hongrie fait encore de la résistance.
La fin de semaine a également été marquée par les marches communautaires dites des fiertés avec cette année une dimension très européenne à l’extrême gauche.
Et enfin, la météo comme obsession saisonnière. Les fortes chaleurs entraînent avec elles leur lot de déclarations entre catastrophisme et infantilisation et dévoilent un peu plus le déclassement du pays.
La fin de semaine a également été marquée par les marches communautaires dites des fiertés avec cette année une dimension très européenne à l’extrême gauche.
Et enfin, la météo comme obsession saisonnière. Les fortes chaleurs entraînent avec elles leur lot de déclarations entre catastrophisme et infantilisation et dévoilent un peu plus le déclassement du pays.
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00:00C'est une véritable course contre la montre.
00:06Nous devons encore réunir environ 190 000 euros pour sauver TV Liberté du piège bancaire qui nous a été volontairement tendu.
00:14Mais la mobilisation a déjà commencé grâce à vous.
00:17Plus d'un tiers de la somme est acquise.
00:19Cela prouve une chose.
00:20Nous pouvons y arriver.
00:22Ensemble, c'est possible.
00:23Chaque don nous rapproche de la ligne d'arrivée.
00:25Et TVL est à la croisée des chemins.
00:27Ou bien nous plions sous le poids de l'injustice.
00:30Ou bien nous tenons bon et montrons que rien n'éteint une volonté populaire, dissidente, déterminée.
00:37Nous refusons de céder.
00:38Nous refusons de disparaître.
00:39L'heure est donc à l'action.
00:40Un don maintenant, c'est un souffle d'oxygène.
00:43C'est un signal de soutien amical.
00:45TVL est votre chaîne.
00:46Protégez-la.
00:47Faites un don.
00:47Défendez votre liberté.
00:49Chaque euro compte.
00:50Chaque minute aussi.
00:51Merci pour votre énergie, votre solidarité et votre confiance en nos combats communs.
00:57Madame, Monsieur, bonsoir.
01:22Par la une de cette édition, l'adhésion de l'Ukraine à l'UE au cœur de la dernière réunion de l'OTAN.
01:27La Hongrie fête encore de la résistance.
01:29La fin de semaine a également été marquée par les marches communautaires dites des fiertés,
01:33avec cette année une dimension très européenne à l'extrême gauche.
01:37Et enfin, la météo comme obsession saisonnière.
01:39Les fortes chaleurs entraînent avec elle leur lot de déclarations entre catastrophisme et infantilisation
01:45et dévoilent également un peu plus le déclassement du pays.
01:53Le bras de fer entre la Hongrie et l'UE se poursuit au sujet de la question de l'adhésion accélérée de l'Ukraine.
01:59Ce sujet était au cœur des débats lors de la dernière réunion de l'OTAN.
02:03Nicolas de Lamberterie.
02:03Deux sujets de crispation étaient au cœur du dernier sommet de l'OTAN,
02:08qui s'est tenu à la haie aux Pays-Bas en fin de semaine dernière,
02:11et voyait les dirigeants européens et américains se rencontrer,
02:15réunion à laquelle le président ukrainien Volodymyr Zelensky était également convié.
02:19D'une part, les relations tendues entre l'UE et les États-Unis,
02:23sur fond de tension commerciale entre Bruxelles et Washington,
02:26et d'autre part, la question russo-ukrainienne, avec au milieu de cette thématique la position hongroise.
02:31Depuis 2014, les relations entre la Hongrie et l'Ukraine sont tendues,
02:36en raison de la suppression du droit des minorités nationales par le pouvoir ukrainien issu du Maïdan,
02:41ce qui visait la minorité russophone du pays,
02:43mais a également impacté les autres minorités nationales,
02:46dont la minorité hongroise de Transcarpathie.
02:49La guerre à grande échelle russo-ukrainienne entamée en 2022
02:52a augmenté d'un cran les tensions entre Kiev et Budapest,
02:55notamment sur les questions énergétiques.
02:57La Hongrie a souvent été accusée d'agir en cheval de troie de la Russie
03:01au sein de l'Union européenne,
03:02même si en parallèle, beaucoup de faits sont peu connus du public,
03:06à commencer par le fait que des pays comme la France
03:08n'ont jamais autant importé de GNL russe qu'actuellement,
03:12tandis qu'à l'exception du transit de gaz russe par la Turquie
03:15et le gazoduc Turkish Stream,
03:17il n'y a plus d'importation de gaz par gazoduc,
03:20moyen beaucoup moins onéreux.
03:21Depuis le début de la guerre en 2022,
03:23Bruxelles a inlassablement pour objectif
03:26de favoriser l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne
03:29via une procédure accélérée,
03:31avec en ligne de mire 2029 ou 2030 comme date d'adhésion.
03:34Une perspective qui rencontre l'opposition bruyante
03:37de la Hongrie de Viktor Orban,
03:39qui a lancé en début d'année une consultation nationale
03:41des Hongrois à ce sujet,
03:42avec sans surprise des résultats sans équivoque,
03:45puisque plus de 2 millions de Hongrois
03:47se sont prononcés contre une adhésion de l'Ukraine
03:49à l'Union européenne,
03:50soit plus de 95% des suffrages exprimés.
03:53Les personnes qui ont voté contre sont bien plus nombreuses
03:57que celles qui ont voté pour la liste d'opposition unie en 2022.
04:04C'est clairement un bon signe pour le gouvernement
04:06à maintenant quelques mois du prochain scrutin.
04:09Autre point positif pour le gouvernement,
04:12c'est que cette consultation nationale
04:13a mobilisé largement plus de deux fois d'électeurs
04:18que la consultation qu'avait organisée Peter Magyar,
04:22donc désormais le principal opposant à Viktor Orban,
04:25Peter Magyar avait lui aussi tenté
04:29de faire en sorte qu'une consultation
04:32sous forme de formulaire
04:33lui permette d'augmenter ses soutiens
04:36au sein de la société hongroise.
04:38Parmi les questions qu'il avait soumises aux Hongrois,
04:40il y avait aussi une question sur l'adhésion accélérée
04:44de l'Ukraine à l'Union européenne.
04:47Et il faut savoir qu'à cette question,
04:50une courte majorité s'était prononcée
04:52en faveur de cette adhésion à l'Union européenne.
04:55Il faut insister sur le fait que ce soit une courte majorité.
04:58Cela veut donc dire que même au sein de l'opposition,
05:02il n'y a pas de majorité claire et écrasante
05:07pour un soutien à l'adhésion accélérée
05:09de l'Ukraine à l'Union européenne.
05:12Ce qui veut dire que de ce point de vue-là aussi,
05:14que le FIDES et le gouvernement emmenés par Victor Orban
05:17ont en quelque sorte la main sur les thématiques importantes
05:20en ce moment au sein du débat public hongrois.
05:23Puisque de la même manière qu'il y a une dizaine d'années,
05:26l'immigration était une question
05:29qui emportait l'adhésion bien au-delà des troupes du FIDES,
05:33c'est exactement la même chose sur la question
05:36de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.
05:37C'est-à-dire qu'en thématisant sur cette question ukrainienne,
05:42les forces pro-gouvernementales entendent créer des cassures
05:45au sein de l'opposition.
05:46Reste désormais à voir comment ce bras de fer,
05:49fatalement inégal, va se poursuivre entre Budapest et Bruxelles.
05:53On se souviendra qu'en janvier 2024,
05:55la Hongrie avait été menacée de subir des attaques boursières dévastatrices
06:00si elle maintenait son veto à un paquet d'aides à l'Ukraine
06:03de 50 milliards d'euros.
06:04Et après un mois d'opposition, Orban avait fini par céder,
06:07tout en obtenant symboliquement le découpage
06:10et la révision étape par étape du versement de cette aide.
06:13Outre les pressions économiques,
06:15outre le gel illégal des fonds structurels destinés à la Hongrie,
06:19il reste désormais deux cartes que Bruxelles peut jouer.
06:22Soit tordre le bras, une fois de plus, au traité européen
06:25et trouver un moyen de priver la Hongrie de son droit de vote,
06:28et donc de veto.
06:29Soit mobiliser tout ce qu'elle peut pour favoriser la victoire de l'opposition
06:32lors des prochaines élections législatives du printemps 2026.
06:36En clair, malgré le retour au pouvoir de Trump outre-Atlantique,
06:40ce qui a certes réduit la pression américaine sur la Hongrie,
06:43mais n'a pas pour autant offert un élan particulier à Budapest,
06:46les tensions Bruxelles-Budapest seront assurément très élevées
06:49jusqu'aux prochaines élections de 2026.
06:56Hongrie, toujours Bruxelles, et la gauche affrontent le gouvernement Orban
07:00en appelant à enfreindre sa législation.
07:03L'arme utilisée était une manifestation LGBT.
07:06Renaud de Bourleuf.
07:07Une internationale LGBT pour s'ingérer en Hongrie
07:10et combattre une dictature imaginaire.
07:13Samedi à Budapest, la Gay Pride a rassemblé une foule importante,
07:18100 000 personnes selon la police,
07:19200 000 pour les organisateurs.
07:21Une mobilisation qui ne trompe personne.
07:24La manifestation était une attaque contre le Premier ministre Victor Orban
07:27qui l'avait interdite.
07:29Rappelons que depuis 2021, la loi hongroise
07:31proscrit la promotion de l'homosexualité
07:34ou de la transidentité auprès des mineurs,
07:37une loi qui vise avant tout à préserver des dérives pédocriminelles.
07:40D'autre part, en avril dernier,
07:42un amendement a ajouté dans la Constitution hongroise
07:44l'existence des seuls genres masculins et féminins
07:47et la primauté du droit des enfants sur tous les autres.
07:51Cette législation a donc rendu possible
07:53l'interdiction de la Gay Pride
07:54et de ces images difficiles à supporter pour les plus jeunes.
07:58Mais le maire écologiste de Budapest,
07:59Gergely Karaxoni,
08:01a décidé de passer outre
08:02et la manifestation a eu lieu
08:04en toute illégalité.
08:06Dans ce pays où les médias mainstream d'Europe de l'Ouest
08:08parlent de dérive ou de recul des droits,
08:12plusieurs milliers de personnes ont pu défiler
08:13en bafouant la loi sans être inquiétés.
08:15Certains affichaient même des pancartes
08:17et des images insultant directement le Premier ministre.
08:20Mieux encore,
08:21Victor Orban avait au préalable écarté toute intervention directe de la police.
08:26Il avertissait tout de même que des sanctions légales pourraient suivre.
08:29Mais pas de doute,
08:30les résistants en herbe n'ont pas pris beaucoup de risques.
08:33Le maire Gergely Karaxoni a pu provoquer ouvertement
08:36le chef de gouvernement en fin de manifestation.
08:39Des opposants Victor Orban s'y sont rendus,
08:41mais il ne s'agissait pas forcément
08:42de ceux auxquels on pourrait naturellement s'attendre.
08:46En effet, le député européen PPE Peter Maguiar
08:48ne s'est pas déplacé en personne, préférant soutenir la manifestation à distance,
08:52un soutien discret qui peut aussi s'expliquer par de l'électoralisme.
08:56En effet, Peter Maguiar, homme politique à Traptoux,
08:58doit éviter de froisser les voix conservatrices
09:00s'il veut espérer l'emporter face à Victor Orban
09:03lors des législatives de 2026.
09:05Beaucoup d'opposants venaient de France.
09:07Ainsi, Valérie Ayet et Manon Aubry,
09:10respectivement chef de file au Parlement européen,
09:12de Renew et du groupe de la gauche,
09:14se sont affichés ensemble à Budapest.
09:17À croire que macronistes et mélenchonistes
09:19sont des adversaires quand ça les arrange.
09:20Participer à cette Pride, comme je vais le faire
09:22avec des dizaines d'autres parlementaires européens
09:24du centre, de la gauche et de la droite,
09:26c'est un acte de résistance.
09:28Parmi les autres résistants,
09:30on comptait notamment les eurodéputés socialistes
09:32Raphaël Guxman et Chloé Riedel
09:34qui a annoncé sa participation à La Marche
09:36lors d'une séance au Parlement européen.
09:38Dans mon pays, la France, on entend souvent dire
09:40l'extrême droite, on n'a jamais essayé.
09:42Alors je recommande à mes concitoyens
09:44qui sont de cet avis de regarder ce qu'il se passe
09:46dans la Hongrie de M. Orban.
09:47La liberté de la presse a disparu.
09:49Les chercheurs sont censurés et pourchassés.
09:52Qu'en est-il des travailleurs ?
09:53L'extrême droite hongroise serait-elle
09:55au service des plus modestes ?
09:56Certainement pas.
09:57En 2019, Orban a donné la possibilité aux employeurs
10:00d'exiger de leurs salariés
10:01qui sont déjà soumis à un rythme de 40 heures
10:04de travail par semaine,
10:05de pouvoir travailler jusqu'à 400 heures
10:07supplémentaires par an.
10:09La Hongrie est aussi le cheval de troie
10:10de Vladimir Poutine en Europe
10:12et d'ailleurs, elle la prend en exemple
10:14quand elle s'attaque aux personnes homosexuelles
10:16qui sont continuellement discriminées
10:18et pointées du doigt pour ce qu'elles sont,
10:19qui n'ont plus le droit au mariage
10:20et qui sont même désormais interdites
10:22de manifestations et de réunions.
10:24Pas d'inquiétude pour elle,
10:25après être venue dans ce pays terrifiant,
10:27elle a pu repartir en toute sécurité.
10:29Même le gouvernement français
10:30était indirectement de la partie.
10:32Aurore Berger, ministre chargé de l'égalité
10:35entre les femmes et les hommes
10:36et de la lutte contre les discriminations,
10:38et Benjamin Haddad, ministre délégué chargé
10:40de l'Europe, ont indiqué au préalable
10:43que Jean-Marc Berton,
10:44ambassadeur pour les droits des personnes LGBT+,
10:47représentera officiellement le gouvernement français
10:50lors de cette marche,
10:51en signe de soutien et d'engagement de la France.
10:54Le tout chapoté par Ursula von der Leyen,
10:57président de la Commission européenne.
10:58Je veux exprimer mon soutien total
11:00et ma solidarité à la marche de Budapest
11:03et à la communauté LGBTQI+.
11:05Marcher pour vos droits
11:07est une liberté fondamentale.
11:10Un appel à bafouer la législation
11:12d'un État souverain.
11:13Croire que la marche des fiertés
11:14n'est plus une fierté de revendiquer
11:16telle ou telle orientation,
11:17mais plutôt une fierté d'avoir su instaurer
11:20une structure européiste mondialiste.
11:22Il fait chaud et la France fond dans l'impréparation
11:28et la panique avec la vague de chaleur estivale.
11:31Le déclin matériel et moral du pays
11:32est mis en lumière avec un fort indice UV.
11:35Le préfet de police va prendre dans les heures à venir
11:38très rapidement deux mesures
11:40qui vont s'appliquer dès demain.
11:42La première, c'est de diminuer de 20 km heure
11:45la vitesse à l'intérieur de ce périmètre-là.
11:47Et la seconde, c'est de limiter
11:50pour interdire au plus de 3 taux de 5
11:52pour éviter précisément les pollutions
11:55et les problèmes qui sont liés à la clénicule.
11:57Ne serait-ce pas là les déclarations éclairées
12:00et indispensables d'un présidentiable ?
12:03Dimanche, Bruno Retailleau a annoncé
12:04des petites mesures pour faire face
12:06à la vague de chaleur
12:07dans un climat médiatique obsessionnel.
12:10Entre les complaintes de ceux qui ont trop chaud
12:12et les obsédés du climat qui s'autocongratulent
12:14en affirmant qu'ils avaient prévenu
12:15de cette fin du monde imminente,
12:17la France est cernée par une panique
12:19aussi futile que stérile.
12:21En effet, depuis le 19 juin,
12:23une vague de chaleur,
12:24qui serait sans précédent,
12:25touche la France
12:26avec 84 départements placés en vigilance
12:29orange canicule par Météo France ce lundi.
12:33Seule une bande côtière de la Bretagne
12:34au Pas-de-Calais échappe à ces chaleurs.
12:37Les températures, elles,
12:38dépassent souvent 35 degrés,
12:40atteignant même 40,9 degrés en Ardèche.
12:43Ce dôme de chaleur,
12:44qui nous permet au moins de parler d'autre chose
12:46que le fameux dôme de fer au Proche-Orient,
12:48est un anticyclone bloquant l'air chaud
12:50qui devrait culminer mardi et mercredi
12:52avec des maximales frôlant les 41 degrés.
12:55Cette situation panique le ministre
12:57de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher,
12:59qui a donné sa petite leçon statistique.
13:01Aujourd'hui, 84 départements ont été placés en vigilance orange,
13:08ce qui est inédit en termes d'ampleur de cette canicule.
13:12Nous sommes donc préparés,
13:14beaucoup plus que nous l'étions il y a 20 ans.
13:18Beaucoup plus préparés,
13:19mais alors pas franchement à la hauteur.
13:21En effet, ces fortes chaleurs exposent les failles structurelles du pays,
13:25particulièrement dans les écoles,
13:26où l'inadaptation du bâti scolaire
13:28aggrave les conditions de travail pour élèves et enseignants.
13:31Dans de nombreux établissements,
13:32les salles de classe se transforment en étuves,
13:34avec des températures dépassant parfois 35 degrés.
13:37Face à cette crise,
13:38environ 200 écoles publiques sur 45 000
13:40ont opté pour une fermeture partielle
13:42ou totale les 30 juin 1er et 2 juillet.
13:46L'ancien Premier ministre Elisabeth Borne,
13:48qui décidément n'arrête pas de prendre de la hauteur,
13:50s'est transformée pour l'occasion
13:51en conseillère fraîcheur sur la télévision publique.
13:54C'est notamment d'éviter les pièces
13:56qui sont le plus exposées,
13:59c'est d'éviter aussi les entrées d'air chaud,
14:02c'est de veiller à l'hydratation des élèves.
14:05Ça valait bien la peine de faire Polytechnique
14:07pour finalement en arriver à donner des conseils
14:08de dames pipi sur le plateau de France 3.
14:11Au-delà de la comrade-pacrette des élus et ministres,
14:14se trouve une réalité,
14:15le délabrement du bâti,
14:16notamment scolaire,
14:18avec des bâtiments vétustes inadaptés à la chaleur.
14:21Ajoutez à cela des enseignants dépassés,
14:22et la fin de l'année va être un peu anticipée
14:24dans plusieurs établissements du pays.
14:27Outre les écoles,
14:28ce sont les transports,
14:29et tout particulièrement la SNCF,
14:31qui est affectée avec de nombreux retards
14:32sur les grandes lignes,
14:33notamment témoignant d'une incapacité d'adaptation,
14:36faute de moyens techniques ou humains.
14:39Alors que nos dirigeants jouaient
14:40il y a peu au vatanguer à l'Est,
14:43le pays semble aujourd'hui complètement déstabilisé
14:45par une simple vague de chaleur.
14:47Il faudra peut-être veiller à moins communiquer,
14:49et agir un peu plus pour se préparer aux années à venir.
14:54Passons à présent à l'actualité en bref en France.
15:02Cadère pour remplacer Mamie,
15:04Gérald Darmanin propose de transformer des EHPAD fermés
15:06en prison pour lutter contre la surpopulation carcérale en France.
15:11Le ministre de la Justice a défendu cette idée originale ce lundi,
15:15et entend ainsi créer des établissements
15:16adaptés à la dangerosité des détenus.
15:18Il distingue les profils à haut risque,
15:20comme les narcotrafiquants,
15:21des détenus moins dangereux pour lesquels des prisons à taille humaine
15:25seraient envisagées.
15:26Une prison de haute sécurité ouvrira le 31 juillet à Vendin-le-Vieille,
15:29et une prison modulaire de 80 places sera livrée à 3 en 2026.
15:33Par ailleurs, Darmanin suit toujours la volonté d'Emmanuel Macron
15:36de louer des places de prison à des pays voisins
15:37comme l'Espagne ou l'Allemagne,
15:39malgré des obstacles juridiques à lever.
15:41Les candidatures folkloriques se multiplient pour 2027.
15:45Après les rumeurs Michel-Édouard Leclerc et Teddy Riner,
15:48c'est le ministre Aurore Berger qui pointe le bout de sa truffe.
15:51Contrairement à Edouard Philippe,
15:52celle-ci assume l'héritage d'Emmanuel Macron
15:54et prône des primaires avec ses alliés.
15:56Dans un entretien au JDD paru dimanche,
15:58celle qui avait fait la tournée des popotes à droite
16:00avant de tourner sa veste vers le macronisme,
16:03affiche ses ambitions pour la présidentielle de 2027.
16:06Empêtrée dans une vilaine polémique sur la gestion des crèches,
16:09elle est visée par une information judiciaire pour faux témoignages
16:12ouverte par la Cour de justice de la République en janvier 2025.
16:16Nouveau cas d'intoxication alimentaire dans l'Aisne.
16:18Dimanche, la préfecture a annoncé qu'un enfant était touché
16:21par des symptômes digestifs sévères.
16:23Rappelons que depuis le 12 juin,
16:2429 personnes, dont 28 enfants,
16:26ont subi une intoxication alimentaire
16:28et qu'une fille de 11 ans est décédée.
16:30Mais dans le dernier cas, il ne s'agirait pas de la batterie E. coli,
16:33reste que les habitants de l'Aisne vivent dans l'inquiétude
16:36et certains disent ne plus oser acheter de la viande.
16:39Ce lundi, le rayon boucherie d'un supermarché,
16:41fermé préventivement,
16:42a repris son activité,
16:43tandis que 5 autres établissements,
16:45dont 4 vendants de la viande halal,
16:47restent suspendus.
16:48La France, encore piétinée par Alger.
16:51Dimanche, le journaliste du magazine SoFoot,
16:53Christophe Glaze,
16:54a été condamné à 7 ans de prison ferme
16:56par un tribunal algérien.
16:57Rappelons qu'il avait été arrêté en mai 2024
17:00et qu'on lui reprocherait des contacts
17:01avec le mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie,
17:04considéré par les autorités algériennes
17:05comme une organisation terroriste.
17:07Il aurait plus précisément été en relation
17:09avec le club de football de Tiziouzou,
17:12qui aurait des liens avec le mouvement
17:13pour l'autodétermination de la Kabylie.
17:15Alors que l'écrivain binational Boilem Sansal
17:17est toujours incarcéré en Algérie
17:18et risque 10 ans de prison,
17:20la nouvelle riposte graduée de Paris
17:22devrait arriver.
17:24Ce qui n'est pas rassurant pour Christophe Glaze.
17:25Dans le journal très marqué à gauche,
17:27c'est Chine a évoqué une prétendue menace
17:29de l'extrême droite dans le football
17:30et sa bienveillance servile à l'endroit
17:32de l'Algérie des Algériens.
17:38Actualité internationale en bref.
17:39Peine de mort pour les criminels,
17:45le Japon ne transige pas avec la justice.
17:47Vendredi, Takahiro Shiraishi,
17:50surnommé le tueur de Twitter,
17:51a été exécuté par pendaison au Japon,
17:53marquant la première application
17:54de la peine capitale depuis juillet 2022.
17:57Âgé de 34 ans,
17:58il avait assassiné et démembré 9 personnes,
18:00principalement des femmes,
18:02en 2017,
18:03après les avoir ciblées
18:04sur le réseau social devenu X.
18:06Shiraishi contactait des internautes
18:09exprimant des pensées suicidaires,
18:10leur proposant de les aider
18:11ou de mourir avec eux.
18:13Ces crimes,
18:13incluant vol,
18:14viol,
18:15meurtre et mutilation,
18:16ont choqué le pays.
18:17Selon le ministre de la Justice,
18:19Keizuke Suzuki,
18:20l'exécution a été ordonnée
18:21après une réflexion approfondie
18:23en raison de la gravité des actes
18:25motivés par des désirs sexuels
18:26et financiers.
18:28Les corps des victimes
18:28avaient été dissimulés
18:29ou jetés.
18:32Le Canada se dégonfle un peu
18:34face à Trump.
18:35Ottawa abandonne sa taxe
18:36sur les géants du numérique
18:37pour relancer les négociations
18:39avec Washington.
18:40Dimanche,
18:41le ministre de l'économie du pays
18:42a annoncé l'annulation
18:43de sa taxe
18:44sur les services numériques
18:45visant Google,
18:46Meta,
18:46Microsoft et Apple
18:47dans l'espoir de reprendre
18:49les négociations commerciales
18:50avec les Etats-Unis,
18:51suspendues par Donald Trump
18:53l'avant-veille.
18:54Cette décision intervient
18:55après que le président américain
18:56a qualifié la TSN,
18:58la fameuse taxe,
18:59de « coût direct et évident
19:00contre les intérêts américains ».
19:02La taxe initialement prévue
19:04pour entrer en vigueur
19:04le 30 juin
19:05devait générer
19:07des revenus
19:07à hauteur de 7,2 milliards
19:08de dollars canadiens
19:09sur 5 ans.
19:12Encore une découverte
19:13sur le 6e continent.
19:15Au mois de juin,
19:15la banquise de l'Antarctique
19:17a été très basse
19:18avec une étendue
19:19parmi les plus faibles
19:20jamais observées.
19:21Mais au début de l'année 2025,
19:23des chercheurs
19:23ont découvert
19:24un immense réseau
19:25d'eau douce.
19:26En effet,
19:26la glace exerce
19:27une telle pression
19:28sur le sol
19:29que par endroits.
19:30Elles font à sa base.
19:31Cela forme
19:32des poches d'eau liquide
19:33qui s'écoulent
19:34dans des canaux naturels.
19:35Une découverte
19:36qui permet
19:36de mieux identifier
19:37les zones
19:38les plus vulnérables.
19:40Je me suis dit
19:41que j'allais tenter le coup
19:42et voir où j'allais atterrir.
19:44Et je suis super content
19:45de la façon
19:45dont cela s'est terminé.
19:47Les Américains
19:48l'emportent à domicile.
19:49Olson et Hall
19:50s'imposent
19:51à la mythique course
19:52Western States 100,
19:54tandis que le champion espagnol
19:55Kilian Jornet
19:56prend la troisième place.
19:57Samedi,
19:57Caleb Olson
19:58et Abby Hall
19:59ont créé la surprise
20:00en remportant
20:00cet ultra-trial mythique
20:02de 161 kilomètres
20:03avec 5500 mètres
20:04de dénivelé positif
20:06à Auburn, Californie.
20:07Olson,
20:0829 ans,
20:08a dominé la course masculine
20:10en 14h,
20:1111 minutes et 25 secondes
20:12à 2 minutes
20:13du record de l'épreuve
20:14et 6 minutes en avance
20:15sur son compatriote
20:16Chris Myers
20:17et près de 8 minutes
20:18devant le champion mondial
20:19Kilian Jornet.
20:21Ce dernier,
20:21de retour 14 ans
20:22après sa victoire de 2011,
20:24a salué son adversaire.
20:25Aujourd'hui,
20:26c'était une belle course.
20:27C'était super cool
20:29de revenir ici à la Western
20:30avec,
20:31bon,
20:32il caissait très très chaud.
20:34Donc du coup,
20:34moi j'ai parti plutôt
20:36à,
20:37bon,
20:38pas conservateur
20:38parce qu'ils sont partis
20:39très très fort devant
20:40mais j'essayais de garder
20:41un peu les jambes
20:42et puis les derniers
20:4230 kilomètres attaqués
20:43et finalement,
20:45c'était une belle bagarre.
20:46C'est les courses qu'on aime.
20:48Donc oui,
20:48ça,
20:50même si c'est dur,
20:51ça donne envie de revenir.
20:51Chez les femmes,
20:52l'américaine Abby Hall
20:53l'emporte en 16h36 minutes
20:5516 secondes,
20:56près de 10 minutes
20:56devant la chinoise
20:57Fuzao Chiang
20:58et près de 14 devant
21:00la canadienne
21:01Marianne Hogan.
21:02La chaleur extrême,
21:0340 degrés
21:04et la difficulté du parcours
21:05ont causé des abandons
21:06notables,
21:07dont celui du champion français
21:08Vincent Bouillard.
21:09Ce soir,
21:15Politique éco
21:16et demain,
21:16à partir de 7h,
21:17vous pourrez découvrir
21:18notre Zoom
21:19avec le philosophe
21:20Jérôme Ravenet
21:21sur son ouvrage
21:22Souveraineté à la chinoise.
21:24C'est la fin de cette édition.
21:25Merci de votre fidélité.
21:27À demain.
21:27Sous-titrage Société Radio-Canada
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