- aujourd’hui
Eglise universelle : Rome antique - La légende des siècles
Directeur de la rédaction des hors-série du Figaro, Michel De Jaeghere nous présente ce superbe numéro sobrement intitulé : "Rome antique - La légende des siècles". Avec une immense érudition, il nous explique en quoi Rome est éternelle et quelles furent les clés d'une aussi longue réussite et permanence dans l'histoire. Une réflexion stimulante, servie par une superbe iconographie, aux racines de notre civilisation.
Eglise en France : Spectacle son et lumière : Ma vie pour le roi
Les 4 et 5 juillet aura lieu, dans les jardins du palais d'Argentré à Sées (61), un spectacle son et lumière sur la chouannerie normande illustrée en particulier par le marquis de Frotté : "Ma vie pour le roi". Victor Aubert nous présente la 3ème édition de cette vaste fresque historique.
Eglise en Marche : Une session familiale pour les familles : Transmissio
Devenus minoritaires dans une société largement sécularisée et confrontés à la montée en puissance d'un Islam revendicatif, les catholiques ont besoin de lieux de ressourcement où se conjuguent vie spirituelle, formation intellectuelle, détente familiale et convivialité amicale. Tel est l'objectif de la toute nouvelle association Tranmissio dont sa cofondatrice Odile Téqui nous présente les objectifs.
Directeur de la rédaction des hors-série du Figaro, Michel De Jaeghere nous présente ce superbe numéro sobrement intitulé : "Rome antique - La légende des siècles". Avec une immense érudition, il nous explique en quoi Rome est éternelle et quelles furent les clés d'une aussi longue réussite et permanence dans l'histoire. Une réflexion stimulante, servie par une superbe iconographie, aux racines de notre civilisation.
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Les 4 et 5 juillet aura lieu, dans les jardins du palais d'Argentré à Sées (61), un spectacle son et lumière sur la chouannerie normande illustrée en particulier par le marquis de Frotté : "Ma vie pour le roi". Victor Aubert nous présente la 3ème édition de cette vaste fresque historique.
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00:00Générique
00:00Aujourd'hui, je ne vais pas y aller par quatre chemins, mon message est clair.
00:07Il vous invite à faire un choix radical.
00:10Voulez-vous continuer à arroser cet État qui se gaffe de votre argent
00:14pour vous nuire tous les jours un peu plus ?
00:16Ou préférez-vous financer un projet qui vous ressemble
00:19avec des gens qui vous parlent des véritables enjeux qui vous concernent ?
00:22Voulez-vous continuer à vous saigner pour que les médias d'oligarques
00:25vous vendent la guerre et vous méprisent ?
00:27Ou préférez-vous accompagner un média qui décrypte
00:31les véritables enjeux économiques et géopolitiques,
00:34ceux qui ont des conséquences réelles sur vos vies ?
00:37Vous l'avez compris, la question est simple.
00:39Allez-vous longtemps financer vos bourreaux ?
00:42Ceux qui se moquent de vous, de votre sécurité, de votre santé, de vos vies ?
00:46Ceux qui censurent TV Liberté et font fermer nos comptes en banque
00:48pour nous empêcher de vous informer ?
00:50Maintenant, c'est le moment de choisir où va votre argent.
00:54Changez de système, aidez TVL.
00:57Applaudissements
00:59...
01:03...
01:07...
02:11Trois séquences dans cette émission, tout d'abord une rencontre avec Michel de Gégère, directeur de la rédaction du Figaro hors série, qui vient de publier un numéro tout à fait exceptionnel, Romantique, la légende des siècles.
02:25Ensuite, nous accueillerons Victor Aubert, qui nous présentera un spectacle son et lumière, d'une certaine manière, qui aura lieu les 4 et 5 juillet prochains, au palais d'Argentré à C, sur le thème « Ma vie pour le roi », qui est la reprise de la vie du marquis de Frotté.
02:44Et enfin, Odile Téquine nous présentera une toute nouvelle, mais déjà très dynamique association, Transmissions.
02:53Bonjour Michel de Gégère.
03:08Bonjour Jean-Pierre.
03:08Donc vous êtes directeur de la rédaction du Figaro hors série, et vous venez de publier un splendide numéro, Romantique, la légende des siècles.
03:18Alors dans votre éditorial, Roma Eterna, en quoi Rome est-elle éternelle ?
03:25– Alors c'est les anciens qui l'ont dit, ils l'ont cru longtemps, mais pas toujours.
03:29Au début, il y a une scène extraordinaire racontée par Polybe, où il visite les ruines de Carthage en 146 avant Jésus-Christ.
03:36Donc c'est le moment où Rome commence la construction de son empire, domine la Méditerranée,
03:41et il visite les ruines de Carthage avec Sipion et Émilien.
03:45Et Sipion dit à Polybe, oui c'est un beau jour, mais j'ai peur d'avoir un jour les mêmes nouvelles de ma patrie.
03:52Au spectacle de Carthage détruite, eh bien il envisage la fin de Rome.
03:56Et puis au siècle suivant, les guerres civiles vont convaincre les Romains que ce temps est venu,
04:01que peut-être Rome va disparaître, il y a des propos très alarmistes, notamment de Sallust sur la question.
04:07Et puis il y a miraculeusement l'avènement d'Octave, d'Auguste, l'avènement du principal,
04:12l'avènement de la paix romaine qui rétablit la situation après les guerres civiles.
04:17Et à ce moment-là, les Romains sont vraiment convaincus qu'ils ont un destin particulier,
04:20que leur ville est éternelle, et c'est ce que dit Virgile dans l'Enéide.
04:24Il dit que Jupiter leur a donné un empire sans fin.
04:27C'est ce qui explique qu'au IVe siècle, quand arrivent les invasions barbares,
04:31quand arrivent au début du Ve siècle le sac de Rome, Saint-Jérôme,
04:37est catastrophé en disant qu'elle est captive, la ville qui a capturé l'Uni-Vert.
04:41Et on a l'impression que c'est un prodrome de la fin du monde.
04:44Et ce qu'il y a d'extraordinaire finalement dans l'histoire,
04:46c'est que ce n'est pas la fin du monde, mais le début d'une autre histoire,
04:49puisque l'Empire romain s'effondre, mais sur ses décombres,
04:53l'Église et la chrétienté vont renaître et ils prendront Rome pour capitale.
04:58Et notamment à partir de la Renaissance, il y a ce qu'on appelle la seconde gloire de Rome,
05:02qui va refaire de Rome la capitale du monde,
05:05mais pour un empire spirituel et non plus temporel.
05:09Alors quelles sont les clés d'une aussi longue réussite et permanence dans l'histoire ?
05:14– Alors paradoxalement, probablement, il me semble que la clé de la réussite de Rome,
05:19c'est d'avoir admiré la Grèce, c'est d'avoir senti la supériorité des gens qu'ils avaient vaincus.
05:24Ils ont subi l'influence de la Grèce dès l'origine,
05:26puisqu'il y avait des Grecs en Italie du Sud, en Sicile,
05:29et donc Rome dès l'origine, quand Rome renverse la royauté et fonde la République,
05:35elle imite les institutions d'une cité grecque,
05:37elle est déjà dans l'admiration de la Grèce.
05:39Et puis quand elle part à la conquête de la Grèce,
05:42et bien là, ils vont être totalement subjugués,
05:45ils vont adopter la culture, les arts de la Grèce.
05:51Et c'est la fameuse phrase d'Horace sur ce rapport extraordinaire
05:59entre le vainqueur et le vaincu.
06:02Et ça va se traduire dans la généralisation du modèle de la cité dans l'Empire,
06:08c'est-à-dire que l'Empire va être une fédération de cités imitées de la cité grecque.
06:17Qu'est-ce que c'est qu'une cité ?
06:18C'est un petit État qui est régi sur le mode délibératif,
06:22c'est-à-dire un petit nombre, les meilleurs,
06:24et bien dans l'amitié discutent ensemble sur ce qui est bien,
06:27sur le bien et sur le bien commun.
06:29Et c'est comme ça que l'on régit les affaires publiques.
06:32Et ce modèle va être généralisé par l'Empire romain
06:35à tout l'environnement de la Méditerranée.
06:42Et il a ceci de particulier, c'est que les Romains n'en ont pas hérité de leurs ancêtres,
06:46ils l'ont adopté venant de leurs adversaires.
06:49Il y a un très beau livre de Rémi Braque, qui s'appelle La Voix romaine,
06:52qui explique que finalement le génie romain réside dans ceci,
06:55qu'il a été capable de voir que la civilisation finalement de ses adversaires
07:00était supérieure à la leur et de l'adopter.
07:03Et par là, c'est instillé dans l'esprit des Romains,
07:06l'idée qu'en chacun de nous, il y avait un barbare à subjuguer
07:09et un classicisme à accomplir.
07:13Et ça a été très très important pour les destinées de l'Empire romain,
07:17parce que les Romains ont compris par là que le vrai, le beau, le bien
07:21pouvait faire partie de l'héritage,
07:23mais que l'héritage n'était pas forcément le vrai, le beau, le bien,
07:25que le beau, le vrai, le bien, c'était une quête, un perfectionnement.
07:29Et que par là, la civilisation était généralisable.
07:32Et donc, ça a été le ressort qui a fait qu'ils ont étendu cette culture grecque,
07:36qu'ils ont enrichi de leurs apports personnels,
07:38et ils l'ont étendue à toute leur conquête, à tout le bassin méditerranéen.
07:42– Alors, la Pax Romana est-elle l'archétype d'une colonisation réussie ?
07:46– Oui, je crois que l'on peut dire, parce que justement, on peut dire cela,
07:50mais c'est une colonisation qui est fondée, encore une fois,
07:53sur le fait que les Romains ont pensé que puisque leur propre culture était importée,
07:59ils pouvaient l'exporter, ils pouvaient faire bénéficier de cette culture à tout le monde.
08:03Si vous voulez, les Grecs étaient quand même un peu dans l'admiration d'eux-mêmes,
08:07ils avaient hérité de cet héritage prestigieux,
08:09et ils avaient un petit peu tendance à penser qu'elle leur était réservée.
08:12Ceux qui ne parlaient pas le grec étaient des barbares.
08:15Les Romains avaient cette notion du barbare,
08:16mais ils pensaient que le barbare était destiné à devenir un Romain,
08:20pour peu, eh bien, que l'on lui fasse acquérir la langue latine,
08:26l'accès aux œuvres de l'esprit, la méditation des quatre consciences,
08:29et que donc, il était toujours possible de civiliser les populations qu'ils avaient vaincues.
08:35Il y a en ce moment, une très belle exposition à Nîmes au Musée de la Romanité
08:38qui s'appelle « Les Galots Romains », sur les Galots Romains,
08:41et qui montre, eh bien, justement, cette acculturation.
08:43Les Galots Romains, avant la conquête romaine,
08:45ne figurent pas leurs dieux de façon anthropomorphique.
08:49À partir de la conquête romaine,
08:50ils commencent à faire des statues représentant leurs dieux.
08:53Qu'est-ce que c'est que ce passage ?
08:54Ce passage, c'est un passage du moment où l'on pense que les dieux,
08:58eh bien, sont des forces redoutables dont il faut s'accommoder,
09:05au moment où le dieu devient un idéal,
09:07puisque la forme anthropomorphique que les Grecs ont donnée à leurs dieux
09:10consiste à illustrer la divinité par la perfection de l'humanité.
09:14C'est donc un appel permanent à la perfection et au perfectionnement,
09:18et je crois que c'est le ressort, finalement, de la grandeur de la civilisation gréco-romaine.
09:24– Alors, pouvons-nous en venir à ce numéro ?
09:27Est-ce que vous pouvez nous le présenter ? De quoi ça traite ?
09:29– Alors, le Figaro série, donc, sur Rome antique,
09:31donc, c'est consacré uniquement à l'Antiquité,
09:33mais enfin, nous allons assez loin, puisqu'on traite le haut Moyen-Âge.
09:37Eh bien, il y a à la fois toute l'histoire, évidemment, rapidement racontée,
09:41mais enfin, tout de même racontée par Alexandre Grandadzi,
09:43qui est le grand spécialiste de l'histoire de la ville de Rome.
09:46Donc, on raconte toute l'histoire de la ville de Rome,
09:48de sa fondation en 753 au Sacre de Charlemagne.
09:51Vous voyez, donc, la période est longue.
09:53Et puis, le cœur du numéro est fondé par une série de reportages
09:57dans les monuments, les musées, les ruines,
10:00tout ce que l'on peut voir de beau et d'antique à Rome.
10:03Et Dieu sait que, là, on est dans le domaine de la profusion,
10:06donc, il y a une très grande richesse de photos.
10:08Et puis, énormément de reportages par thème sur les lieux de pouvoir,
10:13sur les lieux de loisirs, sur la Villa Adriana, sur la Via Appia,
10:17sur les musées de Rome, sur la statuaire.
10:19Et donc, c'est une espèce d'immense promenade dans Rome,
10:23agrémentée par des photos qui permettent de les visualiser
10:27et par une documentation historique qui permette de les remettre en perspective.
10:31– Alors, votre coup de cœur personnel pour un vestige de la Rome antique ?
10:35– Alors, il est difficile d'en choisir un seul.
10:38Je crois qu'il y a trois lieux, moi, pour qui j'ai une vénération particulière.
10:43Le premier, c'est la Nécropole Vatican, en dessous de Saint-Pierre.
10:45Vous savez que Saint-Pierre a été… On a retrouvé sous Saint-Pierre de Rome
10:49une Nécropole païenne, donc on peut y aller, mais seulement sur rendez-vous.
10:54Mais enfin, c'est tout à fait possible.
10:56Et on se retrouve dans une espèce de Pompéi souterrain,
10:59avec des tombes païennes d'une très grande richesse, d'une très grande beauté.
11:02Et au bout d'une allée de tombeaux décorés de mosaïques,
11:06on arrive sur la petite tombe toute simple,
11:08où ont été retrouvés les ossements de Saint-Pierre.
11:10C'est un endroit très émouvant, et on se trouve à ce moment-là,
11:12sous le bal d'Aquin même de Saint-Pierre de Rome.
11:16Et puis, je voudrais évoquer deux autres lieux.
11:18Là, c'est la centrale Montée-Martigny, qui est au sud de Rome,
11:21à côté de Saint-Paul-en-les-Murs.
11:23J'ai fait effectivement un article dessus, c'est un très bel endroit.
11:26C'est une centrale électrique, avec des grandes chaudières 1930,
11:29dans lesquelles, à la suite des circonstances,
11:32on a installé une collection d'antiquités.
11:33– Et le mariage, alors ça fait un petit peu néo-moderne,
11:39ça donne une ambiance Jack Lang, si l'on veut, mais pas du tout.
11:42C'est la beauté des statues, leur pureté,
11:44par rapport à la brutalité des machines,
11:47ressort de façon tout à fait étonnante.
11:48C'est un endroit très poétique,
11:50où sont évoqués les jardins romains,
11:51avec quelques chefs-d'œuvre de la statuaire romaine.
11:54Et puis, le dernier lieu, c'est le Muséo Romano,
11:57qui est le grand musée d'art romain de Rome,
11:59qui est assez peu fréquenté, à côté de la gare de Termini.
12:01Et alors, il y a toutes sortes de merveilles dans ce musée,
12:04notamment de statuaire.
12:06Mais il y a quelque chose de plus extraordinaire encore,
12:08c'est la salle à manger d'Auguste,
12:09une salle à manger entièrement peinte à fresque,
12:12qui représente un jardin merveilleux,
12:14et qui illustre le vide de l'âge d'or.
12:16Et franchement, cette salle à manger à elle seule
12:19justifierait le voyage de Rome,
12:21s'il n'y avait pas mille autres raisons d'y aller.
12:23– Merci beaucoup, infiniment, cher Michel.
12:26Donc, je renvoie nos téléspectateurs à ce numéro romantique,
12:30la légende des siècles.
12:31C'est vraiment superbe, c'est très beau,
12:34c'est très fouillé, c'est très érudit.
12:36Il y a des articles, quand même,
12:38qui demandent un petit peu d'attention,
12:40mais je crois qu'en cette année jubilaire,
12:42c'est vraiment une lecture indispensable.
12:44Et puis, si vous voulez prolonger également
12:46votre connaissance de Rome avec Michel de Gégère,
12:49je vous renvoie à un livre qu'il a publié,
12:52qui s'appelle « Un automne romain »,
12:54et dans lequel, au moment du décès de Jean-Paul II,
12:58il a eu l'occasion, puisque le pape, entre guillemets,
13:00mettait du temps à décéder,
13:03de passer plusieurs semaines à Rome.
13:05Et donc, il a visité Rome,
13:06et il a visité Rome, d'une part,
13:09rencontré des personnalités.
13:10Ça fait un très bel ouvrage pour connaître Rome
13:13et la vie de Rome aujourd'hui.
13:15Merci infiniment, Michel.
13:16Merci, Jean-Pierre.
13:17Merci.
13:30Bonjour, Victor Robert.
13:31Bonjour, Jean-Pierre.
13:32Donc, vous êtes responsable de la communication
13:34d'un spectacle qui aura lieu les 4 et 5 juillet prochains
13:38à C, dont le titre est « Ma vie pour le roi ».
13:42Alors, en quoi consiste ce spectacle ?
13:44Alors, c'est un spectacle son et lumière,
13:46donc animé avec des acteurs,
13:48avec une bande son, une voix off,
13:50avec des musiques, des effets spéciaux,
13:53il y a des cracheurs de feu,
13:54il y a énormément de cavaliers,
13:55il y a plus de 100 bénévoles sur scène.
13:57Et donc, c'est une fresque historique
13:58avec des tableaux vivants, animés,
14:00avec également toutes sortes de cascadeurs,
14:03avec, comme je l'ai dit, plein de chevaux,
14:05et puis également des véhicules.
14:08Alors, sur les éditions précédentes,
14:10c'était une fresque qui allait de l'Antiquité
14:13jusqu'à la période moderne,
14:14il y avait aussi des véhicules militaires
14:15de la Seconde Guerre mondiale.
14:15Là, cette année, comme on va être sur un spectacle
14:17qui se concentre sur une période plus restreinte,
14:19on va avoir des charrettes, on va avoir des canons,
14:21on va avoir des soldats, des fusils,
14:24voilà, tout ça de manière très réaliste et très belle.
14:27Alors, quelle est l'histoire ?
14:28De quoi s'agit-il ?
14:29Donc, cette année, il s'agit d'un spectacle
14:30qui raconte la vie de Louis de Frotté,
14:32donc Louis de Frotté qui a commandé
14:34la chouannerie normande, c'est une histoire
14:35un petit peu moins connue,
14:37et donc, ça va être sa vie qui va être romancée
14:40à travers, justement, des personnages
14:41qui vont l'accompagner jusqu'à, évidemment, sa mort,
14:45mais avec aussi une parole un peu d'espérance
14:48à la fin de ce spectacle.
14:51Alors, y a-t-il des différences
14:52entre Frotté et Cadoudal, la chouannerie bretonne,
14:56et puis la chouannerie normande
14:59par rapport à la chouannerie bretonne ?
15:00Ou est-ce qu'on dit que tout ça, c'est la même chose ?
15:01Alors, ce n'est pas tout à fait la même chose,
15:03même si, évidemment, tout ça procède des mêmes causes,
15:05c'est-à-dire qu'on est au moment de la Révolution française,
15:07il y a un refus de la conscription,
15:09il y a une révolte paysanne vis-à-vis de l'hostilité
15:13à l'encontre de l'Église, du christianisme, etc.
15:16Il y a des motivations, également, de refus d'une montée des impôts, etc.
15:23Mais la chouannerie bretonne est antérieure,
15:25elle se sent beaucoup autour de la figure de Cadoudal,
15:28elle est plus organisée.
15:29La chouannerie normande, c'est vraiment une chouannerie du bocage,
15:31à la base, et qui va prendre toute sa dimension
15:35avec la figure de Louis de Frotté,
15:37dont la motivation est d'abord, avant tout, royaliste,
15:40avant d'être religieuse, même si les deux, évidemment, vont ensemble,
15:42mais, contrairement à la chouannerie bretonne, qui est plus religieuse,
15:46la figure de Frotté est qu'un lien qui est marqué davantage
15:49par l'attachement à la monarchie.
15:51– Alors, tout cela se passe dans les jardins du palais d'Argentré,
15:55alors quel est l'historique de ce bâtiment ?
15:57– Alors, c'est un palais épiscopal qui a été construit à la fin du XVIIIe siècle
16:01par une figure notable de C, Mgr Duplessis d'Argentré,
16:05qui a vraiment participé à l'urbanisation de cette ville,
16:09donc c'est un magnifique monument XVIIIe,
16:11dans un style classique à la française, avec des jardins à la française,
16:15et qui est relié à la cathédrale, puisque c'est le palais épiscopal,
16:17et donc le spectacle va se dérouler sur une scène finalement naturelle,
16:20c'est-à-dire en fait sur la façade du palais, la façade arrière du palais,
16:24et puis le chevet de la cathédrale autour justement d'un parc,
16:28donc c'est vraiment un lieu, un cadre magnifique pour un spectacle historique.
16:31– Et donc ce palais épiscopal est toujours propriété de l'église ?
16:34– Alors non, il n'est plus propriété de l'église, il est propriété de l'État,
16:37il va être racheté bientôt par la mairie de C, et actuellement il héberge une école hors contrat,
16:42donc il loue ses bâtiments, l'Institut d'Argentré, une école de filles qui est à C.
16:49– Alors quelle a été l'origine de cette initiative ?
16:53Est-ce la première édition ? Comment se sont passées les précédentes ?
16:56– Alors au début ça a démarré de manière assez humble,
16:59c'est l'œuvre d'Antoine-Marie Salé, qui est le metteur en scène,
17:01le grand chef d'orchestre, qui est professeur d'histoire, passionné d'histoire,
17:04et qui a voulu organiser ce spectacle, s'inspirant évidemment des Sénissénis du Puy-du-Fou,
17:10en vue de le faire en local, pour proposer à la population sagienne,
17:14donc les habitants de C et de ses environs, les Normands, un spectacle sur leur histoire.
17:18Et donc ça a commencé, les deux premières éditions, c'était l'histoire de C, de l'Antiquité,
17:22donc avec les fondations romaines de la ville,
17:24le temple romain qui a précédé la cathédrale de C,
17:27jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, avec justement la libération par la deuxième DB, etc.
17:32Et donc cette fresque historique était justement mise en scène
17:37avec force de costumes, de véhicules militaires, de vikings, etc.
17:42Et là, pour la troisième édition, on a décidé de changer d'histoire,
17:46de créer un nouveau spectacle entièrement de A à Z,
17:49et donc qui va se concentrer principalement sur la vie de Freud.
17:52– Et concernant les éditions précédentes, vous aviez combien de personnes ?
17:58Quels sont vos espérances pour cette année ?
18:00– Ça a démarré très fort, parce que C, c'est une ville de 4500 habitants,
18:03et on avait pour la première édition déjà au moins 800 participants.
18:07C'était une entrée gratuite la première année,
18:08on n'avait pas forcément bien compté,
18:10on ne pensait pas qu'il y aurait autant de monde dès la première édition.
18:12L'année dernière, il y a eu deux éditions de suite,
18:14à peu près avec 800 personnes chaque soir,
18:15et là, il y a eu trois éditions sur deux week-ends différents,
18:20où on attend à chaque fois 800 personnes pour chacune de ces représentations,
18:24où l'objectif, c'est évidemment d'attirer le public local,
18:28mais aussi tous ceux qui habitent un peu plus loin
18:31et qui souhaitent découvrir la ville de C,
18:32parce que c'est une ville magnifique qu'il faut visiter,
18:34et bien d'assister à ce très beau spectacle.
18:36Et puis c'est toute une soirée,
18:37puisqu'il y a un traiteur qui va ouvrir une guinguette,
18:42il y a une soirée avec de la musique, etc.
18:43Donc c'est vraiment un beau moment à passer en famille.
18:46Alors pouvez-vous nous rappeler quelques renseignements pratiques ?
18:49Donc les horaires, le lieu, le prix, les moyens de s'inscrire.
18:55Donc pour s'inscrire, déjà vous pouvez aller tout simplement,
18:57vous tapez siècle en scène sur Google,
18:59et vous allez tomber…
18:59Siècle au pluriel.
19:00Siècle au pluriel en scène,
19:01et donc vous allez trouver le site internet avec la billetterie
19:03qui permet de s'inscrire.
19:05Donc si mes souvenirs sont bons,
19:07on est à une inscription gratuite en dessous de 4 ans,
19:09pour les mineurs c'est 4 euros,
19:11et pour les adultes c'est 11 euros.
19:14Il faut donc de préférence réserver,
19:16parce qu'on n'est pas sûr justement de pouvoir faire rentrer.
19:18Il reste la place.
19:19Il reste encore quelques places à l'heure actuelle, voilà.
19:21Et puis donc au niveau des dates,
19:23c'est le 4 et le 5 juillet.
19:25Ça commence, on ouvre les portes à partir de 19h,
19:28donc pour justement venir se restaurer en famille,
19:30il y a des tables, il y a un excellent traiteur qui sera là.
19:32Et puis ensuite, le spectacle commence quand il fait nuit,
19:35donc assez tard en fait, à 22h.
19:37Et donc tout ça finit vers 23h30 à peu près.
19:39– Souhaitez-vous rajouter quelque chose ?
19:42– Je souhaite, voilà, vous remerciez déjà Jean-Pierre
19:44de parler de ce spectacle,
19:45parce que c'est un phénomène nouveau
19:46qui se déroule un petit peu partout en France,
19:48où on pourrait dire l'inspiration du Puy-du-Fou
19:52a fait des petits qui ne sont pas officiellement liés
19:54et affiliés au Puy-du-Fou,
19:55ce sont souvent des initiatives locales développées par des bénévoles,
19:59mais qui vont justement aider,
20:01enfin permettre à la population locale
20:02de raconter sa propre histoire,
20:05de la redécouvrir,
20:06et ainsi de faire aimer justement notre pays
20:08et son histoire au plus grand nombre.
20:10Donc voilà, je souhaite encourager cette initiative
20:12et j'invite tous nos téléspectateurs, eux, à faire de même,
20:15à les encourager en y assistant et même en créant d'autres.
20:18– Eh bien merci beaucoup pour cette initiative
20:20qui nous aide à retrouver nos racines.
20:23Merci Victor.
20:24– Merci Jean-Pierre.
20:24– Bonjour Nilteky,
20:38donc vous êtes cofondatrice de l'association Transmissio,
20:42alors quelle est la raison sociale de cette nouvelle association ?
20:45– Alors Transmissio, on va peut-être repartir de son origine latine.
20:48Transmissio, ça signifie, dans une première exception, pardon,
20:54le trajet, la traversée, le passage.
20:57Cette traversée, c'est comme un pèlerinage,
20:59et d'ailleurs c'est notre vocation,
21:00nous sommes sur terre pour faire un pèlerinage vers le ciel.
21:03– Nous sommes des viateurs, disent les théologiens.
21:05– Exactement, au lendemain du pèlerinage de Chartres,
21:08je peux facilement reprendre cette image.
21:10Donc nous sommes dans un pèlerinage vers le ciel,
21:14et cette traversée, ce passage, comme l'indique Transmissio,
21:17est assez court, donc il ne faut pas se louper.
21:20Comment est-ce qu'on ne loupe pas son passage sur terre ?
21:22Eh bien, tout simplement, il faut accorder sa vie à l'amour,
21:25aimer, aimer Dieu.
21:27Sauf que, pour aimer, eh bien, il faut connaître,
21:30pour connaître, il faut comprendre,
21:32pour comprendre, il faut apprendre,
21:34et, eh bien, pour apprendre, il faut se former.
21:37C'est exactement tout l'objet des pédagogies traditionnelles
21:41qui permettent de nourrir le catéchisme
21:43que l'on a reçu dans son enfance.
21:45Alors, on sait, en plus de ça, que ce catéchisme
21:47est, somme toute, assez inégal,
21:49et que, même s'il est consistant,
21:51quelque chose qui ne s'entretient pas se perd facilement.
21:55Aujourd'hui, sur les 29% des personnes
21:57qui se disent catholiques en France,
21:59seulement 6% sont pratiquantes.
22:01Ce qui veut dire que 94% de ces catholiques
22:05n'ont pas compris, par exemple,
22:06que la messe était le pilier central de leur foi.
22:09C'est dire toute l'absence de formation
22:12qu'ont un certain nombre de catholiques,
22:15et c'est toute la raison d'être de Transmissio
22:18qui veut accompagner les familles dans leur formation
22:21pour mieux réaliser leur passage terrestre
22:24en pèlerinage vers le ciel.
22:26– Alors, on peut ajouter
22:27qu'on ne peut aimer que ce que l'on connaît.
22:30– Exactement, exactement.
22:32Aimer, connaître, connaître, comprendre,
22:34comprendre, apprendre.
22:35Le deuxième objectif de Transmissio,
22:38c'est bien évidemment la deuxième définition
22:40de Transmissio, pardon, en latin,
22:43qui est celle de remettre quelque chose,
22:45le transmettre.
22:46Alors, bien évidemment,
22:47on est tous appelés à la sainteté,
22:48mais on est aussi appelés à la sainteté conjugale,
22:50donc il faut prendre soin de son couple.
22:52Et cette sainteté conjugale, également,
22:54se définit par la capacité que l'on aura
22:57à transmettre notre foi, notre amour de Dieu,
23:00notre raison d'être,
23:01remettre l'essentiel comme priorité dans notre vie,
23:04à ses propres enfants.
23:06Là aussi, il y a un pourcentage qui est intéressant.
23:08En France, dans les 6% qui disent pratiquer leur foi,
23:12seulement 67% la transmettent à leurs enfants.
23:16Petite aparté, chez les musulmans,
23:17c'est 91% qui transmettent leur foi à leurs enfants.
23:23Je reprendrai ici les propos d'un moine de Sainte-Marie-de-la-Garde
23:27qui disait que la famille est le premier maillon
23:29et le dernier bastion de la civilisation.
23:31Je crois que l'enjeu de transmission est extrêmement important
23:35quand on regarde ces deux pourcentages
23:37qui sont si différents dans notre France féinée de l'Église,
23:41d'où la deuxième vocation de transmission
23:43qui est celle d'accompagner les familles
23:45dans la transmission de leur foi,
23:47à la fois dans les petits actes du quotidien,
23:49comme le décrivait très bien Sainte-Thérèse,
23:51mais également dans les grandes décisions fondatrices de la famille.
23:55Alors concrètement, ça s'incarne dans quel projet ?
23:57Ça s'incarne dans un projet qui aura lieu annuellement,
24:00une session annuelle autour de la Saint-Louis
24:02que nous avons choisie comme Saint-Patron
24:04et qui sont des vacances familiales avec le bon Dieu.
24:07Alors ça n'est pas une session spirituelle,
24:10ça n'est pas une université d'été.
24:12Je dirais de manière assez grossière
24:15que c'est un center park catholique.
24:18Pourquoi ?
24:19Parce qu'aujourd'hui, les parents sont très souvent confrontés
24:22à des vies qui sont totalement assents à l'heure, surchargées.
24:27Ils ne prennent plus de temps avec leurs enfants.
24:30Et je crois que la première condition pour aimer,
24:32c'est savoir donner de son temps aussi.
24:33Donc Transmissio propose des vacances familiales
24:37où on va pouvoir prendre le temps de rire, de jouer,
24:40de s'amuser avec ses enfants.
24:42Ça c'est très important, c'est l'après-midi.
24:44Et le matin, on va répondre à notre premier objectif
24:47qui est celui de former.
24:49Donc le matin est véritablement dédié uniquement au bon Dieu
24:52avec une messe quotidienne,
24:54messe pour les enfants, messe pour les parents
24:55qui vont permettre à toutes les mères de famille
24:57de pouvoir suivre la messe,
24:58sauf la messe du dimanche qui reste toutes les familles réunies.
25:02Et ensuite des temps de formation
25:03pour lesquels nous reprenons la formation
25:06mise en place par le pèlerinage de Chartres,
25:09Notre-Dame de Chrétienté.
25:11Donc chaque année, nous reprenons le même thème.
25:13Cette année, la royauté sociale du Christ,
25:15que nous déclinons à différentes tranches d'âge et aux adultes
25:19et davantage pour les adultes sous le prisme du couple
25:22et de leur vocation familiale.
25:25– Alors autour de ce projet, avez-vous des besoins particuliers ?
25:30– Oui, on a deux besoins qui sont très grands
25:32comme toute société, comme toute entreprise,
25:35comme toute association, toute œuvre qui se lance.
25:37Ces deux projets sont celui du bénévolat
25:39et bien évidemment du financement.
25:41nous avons aujourd'hui 305 enfants, dont 60 bébés.
25:46Nous avons 85 familles.
25:47C'est merveilleux parce que tout ce beau monde
25:49s'est inscrit en moins de 15 jours.
25:51Mais pour que ce soit une vraie décharge
25:53pour les parents qui puissent confier leurs plus grands
25:55pour passer du temps avec les plus petits
25:57ou inversement, ou se retrouver en couple,
25:59bien évidemment, il faut un certain nombre de bénévoles
26:01qui animent ces activités, qui gardent les enfants,
26:04qui aident à la préparation des repas, etc.
26:06Donc pour cela, nous recherchons encore 50 bénévoles.
26:10On les choisit plutôt de 17 à 30 ans,
26:13puisqu'ils vont avoir une vraie vie communautaire,
26:15des enseignements, des temps conviviaux également entre eux.
26:19Mais plutôt 17 à 30 ans, tout simplement,
26:21pour qu'il y ait une belle homogénéité entre eux
26:23et qu'ils forment eux-mêmes une belle promotion
26:26qui aura le plaisir de se retrouver d'année en année.
26:29Ça, c'est le premier point.
26:30Le deuxième, c'est le financement.
26:31Pourquoi ? Parce que nous avons établi volontairement
26:34des tarifs très bas pour pouvoir permettre
26:36de rendre cette grâce de vie commune accessible à tous
26:40et pouvoir vraiment ne pas cultiver l'entre-soi,
26:42mais accueillir des familles d'origine très diverse
26:45ou des familles nombreuses dont la maman ne travaille pas, etc.
26:48Et que bien évidemment, il y a à la fois cet aspect
26:50de pouvoir participer au financement de ces vacances familiales
26:53et puis tout simplement toute la logistique,
26:56le son, la location du lieu, la lumière,
26:59les déplacements des intervenants, etc.
27:02Donc un certain nombre de besoins pour lesquels,
27:04aujourd'hui, nous partons de rien.
27:06Et donc c'est un énorme appel public que nous faisons à cette aide
27:09parce que transmissions, ce ne sont pas que de simples vacances,
27:12ce n'est pas qu'un événement,
27:13c'est véritablement une vocation d'accompagner les familles
27:17pour qu'elles ne perdent pas.
27:19Alors, pour reprendre Saint-Mathieu qui dit
27:21vous êtes le sel de la terre,
27:23que deviendra le plat globalement si le sel perd de sa saveur ?
27:27Nous, ce que l'on propose, et c'est une situation,
27:29me semble-t-il, d'urgence aujourd'hui,
27:31c'est de permettre aux familles de garder tout leur sel
27:34et de le transmettre.
27:35– Alors, pouvez-vous nous rappeler la date,
27:38le lieu et les moyens de vous contacter ?
27:41– Alors, la date du 20 au 24 août 2025,
27:45toujours autour de la Saint-Louis, cette année c'est ces jours-là.
27:48Le lieu c'est en Sologne, au domaine de Chalès,
27:52très central, ce qui permet vraiment à toute la France
27:54de pouvoir venir en tant que bénévole cette année,
27:58en tout cas, nous retrouver et nous contacter.
28:02C'est sur le site transmissio.org,
28:05au RG à la fin, je le précise,
28:07et là il y a tous les formulaires,
28:08et pour donner, et pour proposer ces services.
28:12Je précise pour donner que nous sommes une association
28:14d'intérêt général et que bien évidemment,
28:17c'est ouvert à la défiscalisation des particuliers
28:19comme des professionnels.
28:21– Merci beaucoup.
28:22Eh bien, nous vous souhaitons une bonne session familiale
28:24et j'espère que certains de nos téléspectateurs
28:27répondront à votre appel.
28:28– Je l'espère de tout cœur.
28:29– Merci beaucoup Odile.
28:31– Donc cette émission s'achève,
28:33nous nous retrouvons la semaine prochaine.
28:35D'ici là, que Dieu qui est Père, Fils et Saint-Esprit
28:37nous garde.
28:38Bon dimanche et bonne semaine à tous.
28:40Merci Odile.
28:41– Sous-titrage ST' 501
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