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Au programme de cette édition, nous reviendrons sur les réactions contradictoires suscitées par les frappes américaines en Iran. Tandis que la base électorale de Donald Trump et une partie des Républicains déplorent le retour de la tradition interventionniste, d’autres minimisent les opérations pour lancer une véritable guerre contre Téhéran.
L’actualité c’est aussi le premier ministre français qui fait face à une nouvelle motion de censure. Malgré son échec de conciliation dans le dossier des retraites, François Bayrou devrait une nouvelle fois survivre à l’épreuve.
Et puis nous évoquerons les ventes en berne de voitures électriques.
L’actualité c’est aussi le premier ministre français qui fait face à une nouvelle motion de censure. Malgré son échec de conciliation dans le dossier des retraites, François Bayrou devrait une nouvelle fois survivre à l’épreuve.
Et puis nous évoquerons les ventes en berne de voitures électriques.
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00:00Covid, guerre en Ukraine, politique internationale, nous avons vu juste.
00:08Alors que le système en place voit le pouvoir lui échapper,
00:11étant donc, par tous les moyens, y compris bancaires,
00:14de nous mettre des bâtons dans les roues, notre génération,
00:17loin d'être dans une posture de commentateur du déclin,
00:21est une jeunesse positive, ouverte sur le monde.
00:25Nous, et vous, téléspectateurs de TVL,
00:27sommes en première ligne pour reprendre le pouvoir qui nous appartient.
00:31Mais pour cela, nous avons vraiment besoin de vous.
00:34Pour accroître notre puissance, dès maintenant, faites un don à TVL.
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00:57Madame, Monsieur, bonsoir.
01:14Je suis ravie de vous retrouver ce soir.
01:16Au programme de cette édition, nous reviendrons sur les réactions contradictoires
01:19suscitées par les frappes américaines en Iran.
01:21Tandis que la base électorale de Donald Trump et une partie des Républicains déplorent
01:26le retour de la tradition interventionniste.
01:28D'autres minimisent les opérations pour lancer une véritable guerre contre Téhéran.
01:34L'actualité, c'est aussi le Premier ministre français
01:36qui fait face à une nouvelle motion de censure.
01:39Malgré son échec de conciliation dans le dossier des retraites,
01:42François Béroud devrait une nouvelle fois survivre à l'épreuve.
01:46Et puis, nous évoquerons les ventes en berne de voitures électriques.
01:53Donald Trump est-il le roi de la pirouette géopolitique ?
01:57Après les frappes américaines annoncées en grande pompe sur les installations nucléaires en Iran,
02:01le monde est abasourdi par son obtention d'un cessez-le-feu dans la région.
02:05Le point tout de suite.
02:07Donald Trump déboussole l'état profond.
02:10Depuis la frappe américaine sur les installations nucléaires iraniennes à Fordo
02:13dans la nuit de samedi à dimanche, les réactions face à la décision du président américain secouent la planète.
02:20Après une campagne électorale résolument tournée vers les Etats-Unis,
02:24avec une promesse non-interventionniste scandée en chaque occasion,
02:28l'intervention en Iran a fait réagir une part non négligeable de sa base
02:32et une bonne frange des Républicains.
02:35En effet, dans un premier temps, beaucoup issus des rangs MAGA,
02:38« Make America Great Again », ont condamné l'attitude de Donald Trump
02:42de prime abord à rebours de ses promesses.
02:45Ancien conseiller du président, lors de son premier mandat,
02:48Steve Bannon a déclaré sur CNN que Trump devait expliquer lui-même
02:51les raisons qui l'ont conduit, je cite, « à faire le gros du travail pour Israël ».
02:56Il faut dire que Benjamin Netanyahou était enchanté de l'initiative de Donald Trump.
03:02Nous avons obtenu une victoire historique,
03:06et cette victoire restera gravée pour les générations à venir.
03:10Nous avons neutralisé deux menaces existentielles immédiates au-dessus de nos têtes,
03:16la menace d'extermination par des bombes nucléaires
03:19et la menace d'extermination par 20 000 missiles balistiques.
03:23Si nous n'avions pas agi maintenant,
03:25l'État d'Israël aurait bientôt été confronté à un danger d'anéantissement.
03:31Et effectivement, dans toutes les opérations menées par nos combattants,
03:35nous avons détruit le projet nucléaire iranien.
03:39Et si quelqu'un en Iran tente de la reconstruire,
03:45nous agirons avec la même détermination, avec la même force,
03:48pour étouffer toute tentative.
03:50Je le dis et le répète, l'Iran n'aura pas l'arme nucléaire.
03:55Un satisfait site qui aura fait réagir.
03:58La républicaine Marjorie Taylor Greene s'est rapidement exprimée
04:01pour dire que le conflit entre Tel Aviv et Téhéran
04:03n'était pas un combat américain.
04:06Le célèbre journaliste Tucker Carson a quant à lui été très clair
04:10en dénonçant une profonde trahison des partisans de Trump
04:14en cas de guerre avec l'Iran.
04:16Ainsi, de nombreux soutiens du président se sont littéralement sentis trahis,
04:20et ont vu dans cette décision le symbole du retour en force
04:24de l'état profond que Donald Trump voulait drainer.
04:27Mais si le président américain a décidé de frapper l'Iran,
04:30les Etats-Unis ne sont pas en guerre contre le pays du guide suprême pour autant.
04:34Le locataire de la Maison-Blanche a même expliqué depuis
04:37n'avoir aucune volonté de renverser le régime.
04:41Des propos contradictoires par rapport à d'autres déclarations précédentes.
04:44Depuis les frappes américaines, très ciblées et très ponctuelles,
04:49Donald Trump a affirmé que les installations nucléaires iraniennes
04:52avaient été lourdement endommagées.
04:55En d'autres termes, que Benjamin Netanyahou ne pouvait plus se servir
04:58de cette menace pour intervenir en Iran.
05:01Une situation que déplore à demi-mot l'État hébreu,
05:04en croisade éternelle contre Téhéran, qui le lui rend bien.
05:08Ironie de la situation, si des soutiens de Trump ont d'abord déploré
05:11le symbole d'un retour de l'État profond belliciste,
05:14ce même État profond semble s'être lui aussi manifesté
05:17par d'opportunes fuites depuis le Pentagone
05:20pour déclarer que les frappes américaines n'avaient en réalité
05:23pas endommagé les installations nucléaires de l'Iran.
05:26Un narratif, comme disent certains, qui tendrait à minimiser l'action
05:30de Donald Trump pour redonner de l'espoir aux lobbies militaires
05:33ou industriels qui aimeraient voir repartir les hostilités.
05:37C'était toutefois, sans compter, le président américain
05:41qui a rapidement annoncé lui-même un cessez-le-feu.
05:45Un cessez-le-feu visiblement difficile à faire respecter
05:47pour les deux parties, ce qui a d'ailleurs fâché Donald Trump.
05:54Ils l'ont violé, mais Israël l'a violé aussi.
05:57Remettez-vous en question l'engagement d'Israël ?
06:00Dès que nous avons conclu l'accord, Israël a réagi en larguant
06:03une quantité de bombes que je n'avais jamais vue auparavant.
06:06La plus grande quantité que nous ayons jamais vue.
06:09Je ne suis pas satisfait d'Israël, vous savez.
06:11Quand je dis d'accord, vous avez 12 heures,
06:12vous ne pouvez pas sortir dès la première heure
06:14et larguer tout ce que vous avez sur eux.
06:16Je ne suis pas satisfait d'eux.
06:18Je ne suis pas content de l'Iran non plus.
06:20Mais je suis vraiment mécontent si Israël sort ce matin
06:23à cause d'une roquette qui n'a pas touché sa cible,
06:25qui a été tirée peut-être par erreur,
06:27qui n'a pas touché sa cible.
06:28Je ne suis pas content de ça.
06:30Monsieur Trump, monsieur Trump !
06:31Vous savez quoi ? Nous avons essentiellement deux pays
06:34qui se battent depuis si longtemps et si durement
06:36qu'ils ne savent plus ce qu'ils foutent.
06:38Vous comprenez ça ?
06:39Monsieur Trump, Trump !
06:40Un président américain mécontent de ses adversaires,
06:45mais surtout de son allié Netanyahou,
06:47qu'il vient pourtant de sortir d'une bien mauvaise issue.
06:50Donald Trump est donc en position de force,
06:53en faiseur de paix bien que précaire,
06:55mais aussi en distributeur de bons et de mauvais points.
06:59Alors même qu'il s'apprête encore à remporter
07:01une autre victoire en Europe,
07:03l'augmentation des participations au budget de l'OTAN
07:06à 5% du PIB pour les pays membres.
07:13François Béroux face à une nouvelle motion de censure.
07:16Le Premier ministre a échoué dans la renégociation
07:19de la réforme des retraites
07:19et la gauche se mobilise donc pour le renverser.
07:22Explication d'Olivier Frère-Jacques.
07:23Je ne peux pas accepter sans réagir
07:27qu'on se satisfasse d'échouer si près du but.
07:33J'ai décidé d'inviter les organisations
07:35qui ont travaillé ensemble durant ces 4 mois
07:38à me rencontrer dès ce matin
07:41pour rechercher une voie de passage
07:44dans l'intérêt de notre pays.
07:46Un échec dans son conclave des retraites,
07:48puis un échec dans sa tentative de rattrapage
07:50de ses négociations.
07:51François Béroux se trouve une nouvelle fois dans la tourmente.
07:55Syndicats et patronats ne se sont pas mis d'accord
07:57et c'est au tour du jeu politique de prendre le relais.
08:01Cette initiative, le fameux conclave,
08:03lancée pour apaiser les tensions avec la gauche
08:05en échange d'un pacte de non-censure sur le budget 2025,
08:09visait à trouver un consensus sur la réforme des retraites,
08:12notamment sur des mesures comme la pénibilité
08:15ou les droits des maires.
08:16Mais les désaccords, particulièrement sur la réintroduction
08:19des critères de pénibilité, ont conduit à une impasse.
08:23Les syndicats accusant le MEDEF de rigidité,
08:25tandis que ce dernier défend une ligne de responsabilité financière.
08:29Face à ce revers, François Béroux a tenté de reprendre la main
08:33en convoquant les partenaires sociaux à Matignon mardi,
08:36espérant une voie de passage.
08:38Cette démarche, perçue par beaucoup comme une tentative
08:41de communication désespérée, n'a pas suffi à calmer les oppositions.
08:44La gauche, unie sous la bannière du Nouveau Front Populaire,
08:47a annoncé une motion de censure par la voie du Parti Socialiste.
08:51Le Parlement aura en tout état de cause le dernier mot.
08:54Monsieur le Premier ministre, ma question était simple.
08:57Le Parlement aura-t-il le dernier mot,
09:00y compris sur la mesure d'âge et sur l'équilibre
09:02de notre système des retraites ?
09:04Vous ne m'avez pas répondu cette semaine,
09:05comme vous y avez déjà dit non la semaine dernière.
09:08Monsieur le Premier ministre, le respect de la parole donnée
09:10est à la base même de notre régime démocratique.
09:13Vous avez pris des engagements, pas tenus sur ce sujet,
09:16comme sur bien d'autres.
09:17Cela nous contraint, monsieur le Premier ministre,
09:19à déposer une motion de censure contre votre gouvernement.
09:24Un petit sketch parlementaire qui reprend.
09:26En effet, pour que le gouvernement soit renversé,
09:29la gauche NFP, aussi antifasciste soit-elle,
09:32doit compter sur les voies du RN.
09:34Or, le parti de Marine Le Pen renonce à voter cette motion
09:37et renvoie la menace à l'automne,
09:39tout en se disant contre la réforme des retraites,
09:42comme l'a expliqué Sébastien Chenu.
09:43Une censure aujourd'hui, ça n'abrogerait pas la réforme des retraites.
09:46C'est ça le problème.
09:47C'est que si nous censurons, dans les jours qui viennent,
09:50François Béroux, la réforme des retraites,
09:52elle demeure.
09:53Et qu'en fait, c'est, j'allais dire, un coup pour rien.
09:55Et nous, je vous le redis,
09:57on se pose la question,
09:58quel est le gain pour les Français ?
10:00À part mettre le bazar avant l'été,
10:03il n'y a pas de gain.
10:03Alors qu'au moment du budget, à l'automne,
10:06nous allons pouvoir demander à François Béroux
10:08de bouger des lignes,
10:09que ce soit sur l'énergie, par exemple,
10:11ou que ce soit sur la politique migratoire.
10:13Le refus peut aussi être motivé
10:15par la situation de la présidente du groupe,
10:17Marine Le Pen,
10:18qui, en cas de dissolution,
10:19qui serait rendue probable par le vote d'une motion de censure,
10:22ne disposera plus de mandat électif,
10:25ni même de la présidence du parti.
10:27Un statut inimaginable
10:28pour celle qui entend être candidate en 2027
10:30et à minima qui n'entend pas disparaître.
10:33Quant à l'automne,
10:33il suffira au RN de revendiquer quelques victoires
10:36dans les négociations budgétaires
10:37pour éviter d'avoir à voter la censure.
10:41Du côté des centristes,
10:42les soutiens de François Béroux
10:43estiment qu'un accord reste possible,
10:45mais même parmi les macronistes,
10:47le scepticisme domine.
10:48Certains voient dans la stratégie de renégociation
10:51un risque d'une part de faire tomber le gouvernement
10:53et d'autre part de compromettre
10:54la réforme emblématique
10:55des mandats présidentiels d'Emmanuel Macron.
10:57Le vote de la motion de censure
10:59pourrait avoir lieu jeudi ou vendredi.
11:01Il sera l'occasion pour la gauche
11:03de dénoncer une accointance
11:05supposée entre le RN et le gouvernement,
11:07de la même manière que le centre
11:08avait évoqué une telle accointance
11:10entre la gauche et le RN
11:12lors de la motion de censure
11:14qui fit tomber Michel Barnier.
11:16Tout cela, alors même que l'Assemblée élue
11:17résulte d'une alliance au second tour
11:20des législatives entre la gauche et le centre
11:22pour faire barrage au RN.
11:23C'est bientôt des vacances,
11:25mais vous l'aurez compris, au Palais Bourbon,
11:26le spectacle n'est pas fini.
11:32La voiture électrique, gouffre financier général.
11:36Outre un prix d'achat élevé,
11:38les réparations et les assurances
11:39sont aussi des dépenses surévaluées
11:41par rapport aux véhicules thermiques.
11:43Une douche froide que beaucoup de propriétaires
11:44n'avaient pas vu venir.
11:46Renaud de Bourleuf.
11:46La voiture électrique,
11:48un coût de pression permanent
11:49pour le portefeuille.
11:51L'Observatoire de l'Association Sécurité
11:53Réparation Automobile, dit ASRA,
11:55a dressé un palmarès des véhicules
11:57aux coûts de réparation les plus élevés.
11:59La Dacia Spring électrique
12:00est ainsi la voiture citadine
12:01la plus chère à réparer.
12:03Dans cette étude,
12:049 véhicules, déclinés en version
12:05à essence et électrique,
12:07ont été comparés.
12:09Sur 8 d'entre eux,
12:10c'est le véhicule électrique
12:11qui a un coût de réparation supérieur
12:13en comparaison avec le modèle essence.
12:14Le décalage est particulièrement important
12:17pour les véhicules Hyundai Kona
12:19et Peugeot 2008.
12:21Conséquence déjà visible,
12:22les cotisations d'assurance auto
12:24des détenteurs de voitures électriques
12:25ont augmenté de 13% en 2024
12:27et la tendance devrait se poursuivre.
12:29Pierre Chasseret,
12:30porte-parole de l'association
12:3140 millions d'automobilistes,
12:32revient sur les raisons
12:33de ces réparations coûteuses.
12:35En fait, posséder un véhicule électrique,
12:37c'est un sur-risque
12:39en termes d'accidentalité
12:41et en termes de coût surtout
12:42porté par l'accidentalité.
12:44Pourquoi ?
12:44Parce que le véhicule électrique,
12:46lorsqu'il est touché par un accident,
12:49il y a une forte probabilité
12:50que la batterie soit touchée.
12:51Et dans ces cas-là,
12:52quand on sait que le prix de la batterie
12:53c'est quasiment la moitié
12:54du prix du véhicule,
12:56eh bien on a une conséquence directe,
12:57c'est que le véhicule soit jetable,
13:00soit il faut remplacer des pièces
13:02qui coûtent extrêmement cher
13:03comme la batterie.
13:04Et dans ces cas-là,
13:04tout ça, ça a un vrai coût
13:05pour l'assurance.
13:06Ça, c'est la première raison
13:07qui explique ce sur-coût d'assurance.
13:09La seconde raison,
13:10c'est le risque de panne de batterie,
13:13justement, parce qu'en fait,
13:14il faut savoir qu'un véhicule électrique
13:16héberge deux batteries.
13:18Une première batterie,
13:19la grosse,
13:19qui nous permet d'avancer,
13:21et puis une seconde batterie,
13:22plus petite,
13:23qui va permettre le démarrage du véhicule.
13:25Cette batterie peut très vite se vider
13:28par l'utilisation de toute l'électronique
13:30embarquée du véhicule
13:31lorsqu'il est à l'arrêt.
13:33Et dans ces cas-là,
13:34lorsque vous récupérez votre véhicule
13:36sur un parking,
13:36par exemple,
13:37eh bien vous pouvez avoir
13:38une panne électrique,
13:39non pas de la batterie principale
13:41qui vous permet d'avancer,
13:42mais de la batterie secondaire,
13:44ce qui permet juste le démarrage
13:45et l'alimentation
13:45de la mécanique interne du véhicule
13:48comme l'autoradio,
13:49la climatisation,
13:50etc.
13:51Trop onéreux,
13:52pas assez autonome,
13:53difficile à réparer
13:54et trop dangereux,
13:55le marché peine à séduire son public.
13:57L'Union Européenne a mis la pression
13:58sur les constructeurs,
13:59mais la faible demande des acheteurs
14:01est une réalité.
14:02En janvier,
14:02les immatriculations de voitures
14:04100% électriques
14:04ont progressé de 26% sur un an.
14:07Ce modèle atteint
14:0815,4% de parts de marché
14:10dans l'UE.
14:11Selon un communiqué
14:12de Sigrid Devry,
14:13directrice générale de l'ACEA,
14:15ce chiffre est,
14:16je cite,
14:16« bien loin de ce qu'il devrait être ».
14:18Notons que la légère progression
14:19est inégale
14:20sur les territoires européens.
14:21Alors que la voiture électrique
14:22accélère en Allemagne,
14:23elle recule en France.
14:24Le chiffre a baissé
14:25de 7,1%
14:26de janvier à mai
14:27sur un an.
14:28Par ailleurs,
14:28le dispositif des zones
14:29à faible émission,
14:30les ZFE,
14:30aurait pu contraindre
14:31de nombreuses personnes
14:31vivant en périphérie
14:32de se tourner vers l'électrique.
14:34Aujourd'hui,
14:35il y a une vraie volonté politique
14:36de faire cette conversion
14:38au 100% électrique.
14:40Et c'est ça qui me gêne
14:40un petit peu
14:41à l'association
14:4140 millions d'automobilistes
14:43parce qu'on sait très bien
14:44que peut-être qu'il y a
14:45une partie de la population
14:46qui peut être intéressée
14:47par ce type de véhicule.
14:48Mais il y a surtout
14:49une énorme partie
14:50de la population
14:51qui ne peut pas
14:52parce qu'elle n'a pas
14:53les moyens
14:53de passer au-delà
14:54de ces contraintes
14:55comme par exemple
14:56celle de ne pas posséder
14:57de place de stationnement
14:58qui rend impossible
14:59la possession d'un véhicule électrique
15:00à moindre coût
15:01parce qu'on ne peut pas
15:02le recharger
15:02si on n'a pas de prise à domicile.
15:04Je pense qu'il y aura
15:04un agenda politique
15:05qui va s'adapter.
15:06On ne peut pas aujourd'hui
15:07passer au 100% électrique.
15:09Il va falloir
15:10encore beaucoup de boulot
15:11à l'association,
15:12tant mieux,
15:12mais il va falloir
15:12qu'on explique
15:13à nos amis politiques
15:15que malheureusement
15:16le 100% électrique
15:17pour eux,
15:17en tout cas malheureusement,
15:18il n'est pas possible aujourd'hui.
15:19Vraiment la raison principale
15:21elle est pragmatique.
15:22Quand vous parlez
15:23à des Français
15:24qui ne possèdent pas
15:25de place de stationnement,
15:26vous pouvez leur proposer
15:27tous les véhicules électriques
15:28que vous voulez.
15:29S'ils ne peuvent pas le charger,
15:30quoi leur sert la possession
15:31d'un véhicule électrique ?
15:32On n'achète pas quelque chose
15:34qu'on ne peut pas utiliser.
15:35Si demain je vous donne
15:36une voiture à hydrogène
15:37et que vous n'avez pas
15:38de station hydrogène
15:39autour de chez vous,
15:40la voiture peut être exceptionnelle,
15:41vous ne pourrez pas l'utiliser.
15:43Eh bien c'est ça
15:43l'écueil principal
15:45du véhicule électrique aujourd'hui.
15:47Reste à savoir
15:47vers quel modèle
15:48le parc automobile
15:49va se diriger
15:49dans les années à venir.
15:50En effet,
15:51si la progression
15:51des modèles électriques
15:53est faible,
15:53les voitures thermiques
15:54et sans sous diesel
15:55régressent.
15:56Leur part de marché
15:56passait de 48,5%
15:58en janvier-mai 2024
15:59à 38,1%
16:01depuis le début 2025.
16:02En revanche,
16:03les voitures hybrides
16:03totalisent désormais
16:0443,3%
16:05des immatriculations.
16:07En fait,
16:07ce qu'il faut comprendre,
16:09c'est que dans le
16:09parc automobile à venir,
16:12il y aura
16:12une offre
16:13diverse.
16:14On aura une offre
16:15de véhicules électriques,
16:16une offre de véhicules thermiques,
16:18une offre de véhicules hybrides,
16:20des véhicules peut-être
16:20qui vont revenir
16:21sur de l'éthanol
16:22ou peut-être
16:22sur du GPL.
16:24Et il ne faudra pas
16:25jeter l'opprobe
16:26sur un type
16:27de motorisation.
16:28Il faudra
16:28que les concessionnaires
16:29soient les bons conseils
16:30pour orienter le client
16:31vers la meilleure énergie
16:35par rapport
16:35à leur consommation
16:37de la voiture.
16:38C'est ça la clé.
16:39Ce n'est pas de se dire
16:39ça c'est mieux
16:40ou c'est pas bien.
16:41C'est une règle générale
16:42qui ne fonctionne pas
16:43aujourd'hui.
16:43A chaque automobiliste
16:44correspond un type
16:46de motorisation
16:46qui leur permettra
16:47de faire des économies,
16:49qui leur apportera
16:49un confort de conduite
16:50pour certains.
16:51Bref,
16:51il va falloir
16:52individualiser l'offre
16:54plus qu'on ne le faisait avant.
16:55Les gouvernants,
16:56en particulier
16:57la Commission européenne,
16:57auraient alors
16:58laissé la liberté
16:59aux utilisateurs.
17:03Et partons à présent
17:05faire un rapide
17:05tour de France.
17:10Cafouillage parlementaire
17:11sur l'énergie.
17:12L'Assemblée nationale
17:13a rejeté mardi
17:14la proposition
17:14de loi Grémié
17:15sur la trajectoire énergétique
17:17de la France
17:17avec 377 votes contre
17:19et 142 pour.
17:21Initialement axé
17:22sur le développement
17:23du nucléaire
17:23pour réduire
17:24les énergies fossiles,
17:25le texte modifié
17:26par le RN et LR
17:27incluait un moratoire
17:28sur l'éolien
17:29et le solaire.
17:31Les groupes
17:31de l'ancienne majorité
17:32EPR, Modem et Horizon
17:33ont dénoncé
17:34cette révision.
17:35Le ministre de l'Industrie
17:36et de l'énergie,
17:37Marc Ferracci,
17:38s'est félicité
17:38de ce rejet.
17:39Le texte
17:40qui visait
17:40à établir
17:41un plan énergétique
17:41jusqu'en 2035
17:42retourne au Sénat
17:44pour une seconde lecture.
17:45La Chambre haute
17:46étant acquis aux Républicains
17:47en désaccord
17:47avec le reste du centre,
17:48l'affaire pourrait bien
17:49ne pas être finie.
17:53Face aux arrêts de travail,
17:54mardi,
17:54la Caisse nationale
17:55d'assurance maladie
17:55a remis au gouvernement
17:56son rapport chargé produit
17:57avec des propositions
17:58pour le budget 2026.
18:00L'ACNAM entend
18:01s'attaquer aux arrêts de travail
18:02dont le montant
18:03aurait augmenté
18:03de 28,9%
18:04entre 2010 et 2019
18:06puis de 27,9%
18:07entre 2019 et 2023.
18:09Face à ce problème,
18:09l'assurance maladie
18:10propose de rendre
18:11les motifs d'arrêt
18:12obligatoires
18:12mais aussi de limiter
18:14la durée de l'arrêt
18:14pour en être prescrit
18:15à un mois en sortie
18:17d'hôpital
18:17et à 15 jours en ville
18:18avec un renouvellement
18:19de deux mois maximum.
18:21Les syndicats
18:22de médecins généralistes
18:23fustigent une mesure
18:24hors sol
18:24qui ne concerne
18:25que les arrêts
18:25de longue durée
18:26dont les motifs
18:27sont généralement sérieux
18:28alors que les arrêts
18:29de quelques jours
18:29devraient davantage
18:30être ciblés.
18:32De nouveaux cas
18:32de graves intoxications
18:33dans l'Aisne.
18:35Alors qu'une petite fille
18:35de 11 ans
18:36est décédée
18:36après avoir contacté
18:37la bactérie E. coli
18:38en consommant
18:39de la viande contaminée,
18:40c'est des âmes un total
18:41de 22 cas
18:42d'intoxication alimentaire
18:43qui ont été rapportés.
18:44Quatre boucheries halales
18:45ont été fermées
18:46par précaution
18:46par les autorités
18:47ainsi que deux rayons
18:48de supermarchés
18:49de la ville de Saint-Quentin.
18:50L'abattage rituel
18:51par la technique employée
18:52consistant
18:53en un égorgement large
18:54des animaux
18:54est propice
18:55à la prolifération
18:56des bactéries
18:56car l'osophage
18:57est sectionné
18:58en même temps
18:58que les artères
18:58en gendrant
18:59des contaminations
19:00des chaires.
19:01Les analyses sont
19:02toujours en cours
19:02pour comprendre
19:03d'où provient
19:04exactement le foyer.
19:06Les airbags Takata
19:07mettent à l'arrêt
19:071 700 000 véhicules.
19:09Mardi,
19:10le ministère des Transports
19:11a annoncé
19:11avoir ordonné
19:12aux constructeurs
19:12d'immobiliser
19:14environ 800 000
19:15voitures supplémentaires
19:16en raison de l'airbag.
19:17Ce dernier,
19:18fabriqué par le japonais Takata,
19:20a déjà causé en France
19:2118 décès
19:21et plus de 25 blessés
19:23en raison de dysfonctionnements
19:24et d'un mauvais comportement
19:25du gaz utilisé,
19:26notamment lors
19:27d'épisodes
19:27de forte chaleur.
19:28La mise à l'arrêt
19:29forcée de ces véhicules
19:30concerne essentiellement
19:31des voitures
19:31circulant en Corse
19:32ou en Outre-mer
19:33ainsi que des véhicules
19:34de métropole
19:35vendus avant 2011.
19:40Et l'on poursuit
19:41avec le reste
19:41de l'actualité internationale.
19:42Les Anglais prêts
19:46à partir en guerre.
19:47Mardi,
19:48le Premier ministre britannique
19:49Kerr Starmer
19:50a annoncé
19:50l'achat
19:51de 12 avions
19:52F-35A
19:53capables de transporter
19:54des bombes nucléaires
19:55américaines B-61.
19:57Selon le chef
19:57de gouvernement
19:58travailliste,
19:59c'est, je cite,
19:59le plus grand renforcement
20:01du dispositif nucléaire
20:02du Royaume-Uni
20:02depuis une génération.
20:04Il a reçu
20:04les félicitations
20:05de Marc Rutte,
20:07secrétaire général
20:07de l'OTAN.
20:08Londres investit
20:09massivement
20:10dans la défense
20:11visant 2,5%
20:12du PIB
20:13d'ici 2027
20:14et 3%
20:15après 2029.
20:17Un programme
20:17de construction
20:18de 12 sous-marins
20:19nucléaires
20:19d'attaque
20:20et 6 usines
20:21de munitions
20:21est aussi en cours.
20:23Reste à savoir
20:23quelle guerre
20:24les Anglais préparent.
20:26La piqûre mortelle
20:27avance aussi
20:28outre-manche.
20:29Un mois après nous,
20:30les parlementaires britanniques
20:31ont à leur tour
20:31voté pour l'euthanasie.
20:33Vendredi,
20:34une proposition
20:34de loi applicable
20:35en Angleterre
20:36et au Pays de Galles
20:36a été adoptée
20:37à la Chambre des communes.
20:39De nombreux députés
20:40ont voté contre,
20:41parfois au dernier moment
20:42inquiets face au manque
20:43de garde-fous,
20:44notamment en ce qui concerne
20:45le critère du pronostic
20:46vital engagé
20:47à 6 mois,
20:48difficile à établir.
20:50Il s'appelle aussi
20:50à améliorer
20:51l'offre de soins palliatifs
20:53contrairement
20:53au texte français
20:54et à son délit d'entrave.
20:55La proposition
20:56de loi britannique
20:57prévoit un délit
20:58d'incitation
20:58au suicide assisté
21:00avec interdiction
21:00de toute publicité.
21:03Le texte
21:03va être débattu
21:04dans les prochains mois
21:05à la Chambre des Lordes.
21:06Bataille mortelle
21:08dans les tunnels.
21:09Mercredi,
21:09l'armée israélienne
21:10a annoncé
21:10la mort de 7 soldats
21:12du 605e
21:13bataillon d'ingénieurs
21:14de la 188e,
21:16brigade spécialisée
21:17dans la destruction
21:18de tunnels
21:18lors d'une opération
21:19dans le sud de Gaza.
21:21Âgés de 19 à 21 ans,
21:226 d'entre eux
21:23ont été identifiés.
21:24L'identité du 7e
21:25reste confidentielle.
21:27Un autre soldat
21:28de l'unité
21:28a été blessé
21:29depuis le début
21:30du conflit
21:31déclenché
21:31le 7 octobre 2023
21:33par une attaque
21:33du Hamas
21:34tuant 1219 personnes
21:36essentiellement civiles.
21:37Plus de 430 soldats
21:39israéliens
21:39ont trouvé la mort
21:40et plus de 55 000
21:41palestiniens,
21:42très majoritairement
21:43des civils,
21:44ont péri.
21:45L'IA au cœur
21:46des débats
21:46aux Etats-Unis.
21:47Lundi,
21:47un juge américain
21:48a autorisé
21:49l'entreprise
21:49d'intelligence artificielle
21:50anthropique
21:51à entraîner
21:52ses modèles d'IA
21:53comme Claude
21:54avec des livres
21:55protégés
21:56par des droits
21:57d'auteur
21:57sans autorisation
21:58sous la doctrine
21:59de l'usage raisonnable.
22:01Cette décision
22:02rendue à San Francisco
22:03considère
22:04l'entraînement
22:04d'IA
22:05comme une avancée
22:05technologique majeure
22:06comparable
22:07à l'apprentissage
22:08humain
22:08par la lecture.
22:09Anthropique
22:09fondée en 2021
22:10par d'ex-ingénieurs
22:11d'OpenAI
22:12et soutenue
22:13par Amazon
22:14salue ce verdict
22:15favorisant
22:15l'innovation.
22:17Cependant,
22:17le juge a condamné
22:18la création
22:19d'une bibliothèque
22:20numérique
22:20permanente
22:21à partir
22:21de livres piratés
22:22jugés incompatibles
22:24avec l'usage raisonnable.
22:25Cette décision
22:26préliminaire
22:26ouvre la voie
22:27à un procès civil
22:28pour évaluer
22:29d'éventuels dommages
22:30et intérêts
22:30alors que des artistes
22:32et écrivains
22:32poursuivent Anthropique
22:34pour utilisation
22:35non autorisée
22:35de leurs oeuvres.
22:40Et voilà,
22:41nous approchons déjà
22:42de la fin de cette édition.
22:43Ce soir,
22:43à partir de 20h,
22:44retrouvez un nouveau numéro
22:45de Bistro Liberté.
22:47Eric Morillot évoque
22:48la guerre Iran-Israël
22:49et les violences
22:50de la fête
22:51de la musique en France.
22:52Parmi les invités,
22:53le champion du monde
22:54de boxe-taille,
22:55Jean-Charles Skarbowski.
22:56Je suis jeune d'une femme
22:59française
23:00d'origine asiatique
23:01et patriote.
23:03Et je mettais en lumière
23:07l'hypocrisie de la gauche
23:08quant à certains sujets,
23:10notamment l'antiracisme,
23:11qui était complètement silencié.
23:13Et donc,
23:13ce qui est dingue,
23:14c'est que c'est parce que
23:14vous,
23:15d'origine asiatique,
23:16d'origine coréenne,
23:17vous dites que vous êtes
23:17patriote française ?
23:19Ah, ça les a rendus fous.
23:21En fait,
23:22j'ai eu autant
23:22d'adhésions
23:23très très importantes
23:25de la part des patriotes,
23:26avec énormément
23:27de messages d'amour
23:28et de soutien.
23:29Vraiment,
23:29c'est là où on ressent
23:31quand même qu'il y a…
23:31Moi, je dis qu'on peut
23:32déjà applaudir quand même
23:33beaucoup parce que…
23:34Parce que…
23:35Alors…
23:36Également au programme,
23:38dès 7h demain,
23:40le Zoom du jour,
23:41le journaliste Olivier Mollin
23:42présente un hors-série
23:43de Valeurs Actuelles
23:44sur les écrivains voyageurs.
23:46Enfin bon,
23:47par exemple,
23:47on a décidé de mettre
23:48dans les écrivains voyageurs
23:49des gens qui avaient
23:50une vie aventureuse
23:52mais qui se sont inspirés
23:53uniquement de leur vie aventureuse,
23:54qui n'ont pas raconté.
23:56Par exemple,
23:56je pense à Herman Nelville
23:57ou à Joseph Conrad
23:59qui sont deux marins,
24:00un américain,
24:01l'autre polonais
24:02mais qui écrit en anglais.
24:03Et ce sont des marins
24:04qui, à un moment donné,
24:06à la fin de leur vie,
24:06enfin au mi-temps de leur vie,
24:08ont arrêté d'être marins
24:09et se sont mis à raconter
24:10des histoires et des romans.
24:12Quels romans ?
24:13Parce que c'est parmi
24:13les plus grands romans.
24:14Mais des romans,
24:15si vous voulez,
24:15ils se sont inspirés
24:16simplement de ce qu'ils connaissaient,
24:18c'est-à-dire la marine
24:19à voile notamment.
24:21Est-ce que c'est
24:21écrivain voyageur ?
24:22Certainement,
24:23on aurait dit à Joseph Conrad
24:23qu'il était écrivain voyageur,
24:25il vous a envoyé
24:25son point sur la figure.
24:27Parce que déjà,
24:28quand on lui disait
24:28qu'il était écrivain de la mer,
24:29il ne supportait pas
24:30l'écrivain voyageur.
24:31Il en aurait encore moins supporté.
24:32Lui, c'est ce qu'il va être
24:33et il avait bien raison d'ailleurs,
24:34d'être un véritable écrivain,
24:35si vous voulez,
24:36quasiment avec cette profondeur
24:38des Russes.
24:39Son histoire,
24:40c'est l'âme,
24:40ce n'est pas le bateau,
24:41ce n'est pas l'aventure,
24:42c'est l'âme humaine.
24:42C'est aller voir
24:43au cœur de l'âme humaine
24:44ce qui s'y passe.
24:46Et voilà,
24:46c'est déjà la fin de cette édition.
24:48Merci à tous
24:48pour votre fidélité.
24:50On se retrouve demain
24:50même mieux même heure.
24:51En attendant,
24:52portez-vous bien.
24:53Bonsoir.
24:53Sous-titrage Société Radio-Canada
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