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🔴 Cette semaine, Martial Bild et Floriane Jeannin reviennent sur les millions d’euros d’argent public détournés pour contrôler l’information, les dérives sécuritaires qui étouffent nos libertés ainsi que les conflits d’intérêts au cœur du service public.


📌 Sommaire

📰 Le dossier du jour

Ce que les Français paient pour restreindre leurs libertés !
- ARCOM : 50 millions € pour la "régulation" médiatique et l’autocensure des journalistes en plateaux
- Surveillance Informatique Gouvernementale (SIG) : 14,1 millions pour “analyser” (et donc contrôler) l’opinion publique
- VIGINUM : 7 millions € pour traquer "l'ingérence étrangère" mais AUSSI citons les : “le dénigrement des médias traditionnels pour attirer vers leurs alternatifs”

A travers ces trois exemples, une question : ces organismes servent-ils la démocratie... ou la censure ? Une chose est sûre, ces quelques 71 millions pour mieux vous museler sortent directement de vos poches !


📷 L’image de la semaine

Fête de la Musique : Quand la liesse populaire devient une crise !
Ces derniers temps, chaque rassemblement populaire a fini par sombrer dans le chaos. La fête de la musique n’aura pas fait exception, sacrifiée sur l’autel de l’insécurité et de l’ensauvagement de la population avec plus de 300 interpellations et de nombreux débordements malgré plus de 6 000 membres des forces de l’ordre mobilisés à Paris.


💡 Les pastilles de l’info :

- 6 milliards € pour les JO de Paris 2024 : Le vrai coût derrière l’aveuglement médiatique
- Jordan Bardella : La stratégie de la raclette
- Nicolas qui paie : Un symbole viral et politique
- Pierre-Edouard Stérin : Le milliardaire le plus attaqué par le service public
- Léa Salamé au 20h de France 2 : Conflit d’intérêts ?
- Delphine Ernotte sur Quotidien : La femme qui valait 4 milliards


🎙️ Portrait piquant : Raphaël Glucksmann, l’homme derrière Léa Salamé... et les ambitions présidentielles 2027


🔗 Liens utiles :

Extraits exclusifs
https://x.com/nicolasputsch/status/1936841107968758192/video/1
https://x.com/le20hfrancetele/status/1937231685659295767


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Transcription
00:00Aujourd'hui, je ne vais pas y aller par quatre chemins, mon message est clair, il vous invite à faire un choix radical.
00:10Voulez-vous continuer à arroser cet état qui se gaffe de votre argent pour vous nuire tous les jours un peu plus ?
00:16Ou préférez-vous financer un projet qui vous ressemble avec des gens qui vous parlent des véritables enjeux qui vous concernent ?
00:22Voulez-vous continuer de payer pour moins de services mais plus de contrôles et plus de surveillance ?
00:28Ou préférez-vous nous aider à démonter cette propagande permanente sur tous les sujets d'actualité ?
00:33Voulez-vous continuer à vous saigner pour que les médias d'oligarques vous vendent la guerre et vous méprisent ?
00:38Ou préférez-vous accompagner un média qui décrypte les véritables enjeux économiques et géopolitiques,
00:44ceux qui ont des conséquences réelles sur vos vies ?
00:47Vous l'avez compris, la question est simple.
00:49Allez-vous longtemps financer vos bourreaux ?
00:52Ceux qui se moquent de vous, de votre sécurité, de votre santé, de vos vies ?
00:56Ceux qui censurent TV Liberté et font fermer nos comptes en banque pour nous empêcher de vous informer ?
01:01Maintenant, c'est le moment de choisir où va votre argent.
01:04Changez de système, aidez TVL.
01:06Merci d'avoir regardé cette vidéo !
01:12– Sous-titrage MFP.
01:42– Sous-titrage MFP.
02:12– Sous-titrage MFP.
02:42Je sais que quelqu'un me l'a dit dans les commentaires la semaine dernière.
02:44Laissez également des commentaires cette semaine à nouveau, je vous lis.
02:48Et puis, n'hésitez pas à partager cette émission.
02:50Si vous êtes prêts, on y va.
02:51Saviez-vous que vos impôts servent à financer des restrictions de vos libertés ?
03:01Et je vous propose plusieurs points, plusieurs exemples.
03:04On va commencer par l'ARCOM, Martial, 50 millions d'euros tout de même d'argent public
03:10pour contrôler ce qui se passe, ce qui se dit dans les médias,
03:14avec des amendes qui sont historiques désormais contre ceux qui sortent de ce qui est autorisé par l'ARCOM.
03:21Très exactement, d'ailleurs, le budget cette année est à 49 898 887 euros.
03:32Voilà. Donc c'est très officiel, c'est une information de la lettre.
03:36Grosse présence médiatique de cette institution dont tout le monde parle.
03:39Une institution beaucoup moins connue maintenant, la surveillance informatique gouvernement, le SIG.
03:47À quoi ça sert ? Je vous en parlais la semaine dernière.
03:49Cela sert à surveiller les réseaux sociaux, mesurer les opinions, en fait,
03:53analyser un peu les grandes tendances qui se dégagent, donc sur TikTok, sur Instagram, sur LinkedIn, Facebook, etc.
04:01Ça leur permet de sentir les tensions grimper.
04:05Et puis, bon, évidemment, on s'en doute d'arranger le discours pour l'occasion.
04:11Et puis, Martial, cette dernière piste qui va nous intéresser, c'est un véritable service de renseignement,
04:19le très secret Viginum, dont quasiment personne ne parle dans la presse.
04:25Il y a à peine quelques articles qui le mentionnent.
04:28Et dernièrement, ils ont fait un partenariat avec quand même une grosse institution, le CNCCFP.
04:35Alors, qu'est-ce que c'est le CNCCFP, chers téléspectateurs ?
04:38C'est la commission qui s'occupe des comptes de campagne.
04:42Que va faire Viginum, donc, un service avec les comptes de campagne ?
04:47Eh bien, Martial, vous allez nous expliquer tout ça.
04:50C'est particulièrement audacieux.
04:51Alors, Viginum, c'est le service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères en ligne
04:58et rattaché au secrétariat national à la défense et à la sécurité nationale sous l'autorité du Premier ministre.
05:06C'est le Vigile numérique de l'État français créé en 2021 et composé tout de même de 65 agents.
05:14C'est une officine financée à hauteur de 7 millions d'euros par les contribuables.
05:19Alors, le chef de ce service de renseignement est le lieutenant-colonel Marc-Antoine Briand, diplômé de Saint-Cyr,
05:26et qui pourchasse donc les ingérences numériques étrangères.
05:31C'est une officine, en fait, qui est calquée sur celles qui existent déjà pour l'Union européenne,
05:35et surtout celles qui existent pour les États-Unis.
05:38Et M. Briand considère qu'en matière d'ingérence numérique, la Russie s'affirme comme l'acteur le plus agressif.
05:45Et il y a, lors de cette rencontre avec la Commission nationale des comptes de campagne et de financement des partis politiques,
05:52une dérive inquiétante qui se profile, car en effet, il y a une déclaration qui laisse totalement perplexe ce qu'on va découvrir.
06:00L'organisme affirme « surveiller les discours qui, je cite, dénigrent les médias traditionnels pour attirer vers leurs alternatifs ».
06:09Alors, je remercie M. Briand d'avoir repris le terme « alternatif » que nous avons créé.
06:16Mais si ce service était utilisé pour surveiller des oppositions politiques ou des oppositions journalistiques au pouvoir,
06:25on est loin de la lutte contre les ingérences.
06:28Si la critique des médias mainstream est assimilée à une ingérence étrangère,
06:32alors Viginum outrepasse clairement son rôle.
06:34Et Briand doit s'expliquer.
06:36D'ailleurs, je pense que s'il veut venir à TV Liberté, il sera le bienvenu pour justifier son propos.
06:43Parce qu'il y a là une remise en cause de la liberté d'expression,
06:46la protection de l'opinion conformiste, celle qui est véhiculée par la caste médiatique,
06:52par la presse traditionnelle, par le pouvoir, sous couvert de sécurité nationale.
06:59C'est vrai, véritablement là, une ingérence interne.
07:02Et voilà encore une officine de plus pour surveiller la presse alternative.
07:06On n'en peut plus.
07:07– Alors, c'est très à la mode en ce moment de surveiller les ingérences étrangères.
07:11Ça paraît malgré tout nécessaire dans une certaine mesure martiale.
07:15– Alors, la critique des médias, c'est un droit fondamental en démocratie.
07:20Donc, quand M. Briand remet en cause cette possibilité de critiquer les médias,
07:24il remet en cause, bien évidemment, le fonctionnement démocratique.
07:28– Alors, face aux menaces extérieures, cette fois-ci, bon, on peut en discuter.
07:34Je vous propose par exemple de regarder un cas.
07:38Il y a des ingérences et des ingérences, en la vérité.
07:41Il y a des cas avérés d'ingérences étrangères qui ont d'ailleurs suscité que très peu de réactions.
07:46Je veux voir vraiment un cas précis, d'un pays précis, c'est celui des États-Unis.
07:50Et si je m'en tiens à l'ingérence américaine en France, on sait que la NSA a espionné des présidents de la République,
07:58Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande, et plus si affinités, source Wikileaks.
08:04Les écoutes ciblaient des conversations sensibles, les conversations qui étaient les plus sensibles en politique nationale et internationale.
08:13On sait aussi par exemple que l'ambassade des États-Unis à Paris a eu des installations, a eu, a encore, des installations d'écoute.
08:20Ça c'est Snowden, la source, qui a expliqué que la toiture de l'ambassade était équipée d'antennes dissimulées.
08:28Je rappelle pour ceux qui ne sont pas parisiens que l'ambassade des États-Unis en France est un pâté de maison de l'Elysée,
08:35qui est le lieu de pouvoir en France.
08:38Et cette pratique américaine d'espionnage a été repérée dans 80 ambassades aux États-Unis.
08:46C'est le programme Stat Room.
08:48Donc c'est un programme réel qui existe de surveillance.
08:51Donc là il n'y a pas de secret, c'est une ingérence américaine avérée.
08:55Ce sont les ingérences politiques.
08:58Il faudrait rajouter les ingérences et l'espionnage économique, l'espionnage industriel.
09:03On peut parler d'Airbus, d'Areva, d'Alcatel, de Thalès, d'Alstom.
09:08Ces ingérences n'ont abouti, Florian, à aucune rupture majeure dans les relations franco-américaines.
09:14Dans le cadre des écoutes des présidents français, il y a eu quand même une réaction,
09:18la convocation de l'ambassadrice à l'époque des États-Unis,
09:21mais aucune mesure de rétorsion n'a été, comment dire, envisagée ou n'a été mise en application.
09:29Voilà, donc il y a ingérence et ingérence.
09:32Et puis il y a des fausses ingérences quand on décide qu'en Roumanie, il y a l'ingérence russe
09:36qui finalement, après l'élection présidentielle, tombe.
09:39– C'est l'ingérence du gouvernement en place.
09:41Comme dirait les inconnus, Martial, peut-être pour conclure, il y a les bonnes ingérences.
09:46C'est quand on interfère dans les affaires d'un pays.
09:49Et puis les mauvaises ingérences, c'est quand on interfère dans les affaires d'un pays.
09:52– Voilà, il suffit de choisir le pays.
09:54– Sous-titrage Société Radio-Canada
10:24et les origines politiques de la fête de la musique marseille.
10:27– Oui, ça remonte à 1981, donc je m'en souviens bien, pas vous.
10:31Le ministre de la Culture est à l'époque le très, très sulfureux Jacques Lang.
10:36C'est lui qui imagine une fête populaire où tous les musiciens joueraient dans la rue.
10:41Et la première édition a eu lieu le 21 juin 1982, c'est-à-dire le jour du solstice d'été.
10:46Ce qu'il voulait être au départ, et ce n'était peut-être pas inintéressant, une fête libre et joyeuse,
10:54s'est transformé en un rituel institutionnel, balisé, ça me permettait même l'expression, domestiqué.
11:02Et l'événement populaire s'est transformé en machine de communication des mairies, des médias et des marques.
11:09L'esprit d'origine, c'était de permettre à Florian ou à Martial de prendre leur guitare et puis d'aller chanter dans la rue.
11:16Et puis cela s'est transformé, tout ça a été trahi depuis longtemps et on est bien loin de la fête des amateurs.
11:25Plus l'événement, d'ailleurs, ça ce qui est intéressant, parce que ça va aboutir à ce que vous voulez évoquer,
11:29c'est que plus l'événement il est réglementé, plus il est aseptisé, plus il est musicalement correct,
11:35plus le spontané devient illégal.
11:40Aujourd'hui, vous pouvez pas redescendre à votre guitare si vous n'avez pas eu l'autorisation d'aller dans cette rue,
11:44l'autorisation de la municipalité, etc.
11:46Plus on multiplie les contraintes administratives, plus ces fêtes tournent à la massification festive,
11:52par le bruit, par l'alcoolisation, par les émeutes, par les débordements ethniques.
11:57La fête de la musique, en dehors de ces débordements, c'est un spectacle aujourd'hui de propagande déguisée en liberté.
12:03Et si vous me permettez pour conclure, je rapprocherai ce type de fête de ce qu'on a connu à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
12:12Thomas Jolie, 130 millions d'euros, 350 millions à 500 millions d'euros avec la logistique.
12:17On est dans un événement rituel, institutionnel, balisé, domestiqué.
12:23– On se souvient d'ailleurs d'une certaine fête de la musique qui avait eu lieu à l'Élysée en présence de M. et Mme Macron,
12:30qui a donné lieu à des images absolument délirantes, que vous pouvez revoir là pendant que je parle.
12:36A noter également, Martial, que le 21 juin n'est pas tout à fait une dette anodine,
12:40parce que c'est ce que vous avez précisé, c'est le solstice d'été, c'est les feux de la Saint-Jean.
12:44– C'est sûr, c'est les feux de Dieu, avec les retours des processions d'ailleurs qui se font aujourd'hui.
12:50Le Saint-Père Léon XIV en tête aujourd'hui, qui a remis en place ce type de procession.
12:58En fait, dans la réalité, Floriane, aujourd'hui, la fête, quand elle n'est pas subventionnée,
13:04c'est le gage qu'elle ne soit pas pourrie.
13:06Dès qu'elle est subventionnée par une mairie, par l'État, par une marque, par un média,
13:11alors c'est pourri parce que c'est réglementé, parce que c'est aseptisé,
13:15parce que c'est forcément politiquement correct.
13:18– À propos de mairie, Martial, je rebondis, il y en a une qui ne perd pas tout à fait le nord,
13:23c'est Rachida Dati, qui a partagé justement les articles
13:27annonçant que cette fête de la musique avait viré au drame pour certains fêtards,
13:32en reprenant donc les piqûres, les coups de couteau, les ciseaux, les accidents, les blessés, les arrestations.
13:39Et elle reprend quasiment votre propos, à chaque événement festif à Paris, tout dégénère.
13:46La fête a été gâchée hier par des délits, incivilités partout dans la capitale.
13:52– Elle est amusante Rachida Dati, bien sûr, bien sûr.
13:55– Toujours, c'est la course à la mairie de Paris, bien entendu.
13:58– On l'appelle The Queen, c'est parti, en termes de marketing, communication, elle fonctionne à fond.
14:03– Elle est le ministre de la Culture qui finance la fête de la musique,
14:07et elle est dans un gouvernement qui est en charge de la sécurité lors de la fête de la musique.
14:13Elle a quand même des responsabilités dans ce qui se passe.
14:17Mais tous les membres du gouvernement ne sont plus que des observateurs de la pagaille et du bazar,
14:22j'avais un autre mot, qui le mettent en place.
14:23– D'ailleurs, le 23 juin, l'un des responsables de l'ordre à Paris, c'est Laurent Nunez,
14:30il s'est exprimé sur CNews, je vous propose qu'on le regarde,
14:33parce qu'on est quand même deux jours après la fête de la musique,
14:37visiblement il n'a pas tout à fait les bons chiffres, on l'écoute tout de suite.
14:40– La fête de la musique, elle a eu lieu, et elle s'est bien passée.
14:44Voilà, il n'y a pas eu d'incident majeur.
14:46On va revenir sur les images que nous avions vues.
14:49Donc gros dispositifs policiers, 6 000 policiers et gendarmes mobilisés,
14:55plus des militaires du dispositif Sentinelle,
14:57la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, qui était également sur le pont.
15:01Le bilan c'est quoi ? Le bilan c'est 146 personnes interpellées,
15:04il y a 132 gardes à vue, dont 119 rien que pour Paris.
15:08Donc l'essentiel des faits se sont déroulés sur Paris.
15:10– Donc on est le 23 juin, et pourtant dans la presse,
15:13les chiffres sont un peu différents, ils sont x3 globalement,
15:17il y a 305 gardes à vue en tout, dans toute la France.
15:21Mais Laurent Nunez n'a pas l'air d'être au courant.
15:25La liesse populaire, elle a un autre coût que celui de la sécurité.
15:29Je vous propose qu'on regarde un éboueur vous en parler.
15:31– Après chaque événement, chaque fête, chaque victoire,
15:40que ce soit le match, que ce soit n'importe quel événement majeur,
15:45Paris c'est toujours comme ça.
15:47Est-ce que ça vaut le coup de faire des fêtes ?
15:49Après cette fête, les gens des éboueurs, ils ont au bout de leur vie.
15:55– Voilà, on a pu voir les immondices dans la rue.
15:58– C'est assez drôle parce qu'en fait, ce qui descend dans la rue à la fête de la musique,
16:00c'est ces générations à qui on a appris à faire le tri sélectif,
16:03à avoir trois poubelles chez soi, quatre poubelles dans l'immeuble,
16:06une jaune, une rouge, une bleue, une verte.
16:08Voilà, à ce moment-là, tout cela ne tient plus.
16:10et plus personne ne fait attention à la propreté.
16:14On ne jetait rien dans la rue.
16:15En d'autres temps, on a essayé de le faire, on voit aujourd'hui que c'est raté.
16:20– Oui, c'est très raté.
16:21– D'un autre côté, il n'y a pas de poubelle non plus.
16:23– Vous voyez, je me fais l'avocat du diable.
16:25Quand il y a un million à deux millions de personnes qui descendent dans la capitale,
16:28on sait bien que ça va entraîner, il fait 30 degrés, c'est la canicule, c'est la fête.
16:33On sait bien aussi que ça va entraîner, on va boire de la bière, des bouteilles.
16:36Où sont les poubelles à Paris ? Où sont les poubelles ?
16:38– Gouverner, c'est prévoir.
16:40Alors, c'est quand même un problème visiblement très parisien
16:43parce que, par exemple, il y a un festival qui tire un très bon bilan,
16:47là récemment, qui a eu lieu, c'est le Hellfest.
16:49Eh bien, il y a 280 000 festivaliers sur 4 jours, si je ne vous dis pas de bêtises.
16:55Il y a 500 000 litres de bière qui sont bues et tout se passe très bien.
16:59Donc, il y a visiblement un problème à Paris, d'ensoverement, de délinquance.
17:05– Problème de population, de choix de population.
17:06– Oui.
17:06– Je pense que ce sont les musiques qui font des tris naturels de population.
17:13Certains sont plus amenés à écouter le rap, d'autres à écouter le métal,
17:17d'autres le rock, d'autres le classique.
17:18Ce ne sont pas les mêmes populations.
17:20Et il est évident que si on va à un concert ou à un opéra,
17:23un concert de rap ou à un opéra, on n'a pas exactement les mêmes populations.
17:27Si j'ai encore le concert de Jules, par exemple,
17:29ça n'amène pas forcément les élites dans le stade où il se produisait.
17:36– Place maintenant, Martial, au pastille de l'information.
17:38– 23 juin et toujours, Gérald Darmanin se félicite du succès des Jeux olympiques de Paris.
17:49Donc, on revient quand même un petit peu en arrière.
17:51qui ont été un succès, selon lui, sur le plan de la sécurité.
17:55Un petit satisfait site gouvernemental.
17:58Mais que cela cache-t-il ?
17:59Eh bien, cela cache cet article du Parisien de 2 à 6 milliards.
18:04Les JO ont coûté trois fois plus cher que prévu,
18:07selon la Cour des comptes Paris 2024.
18:09conteste.
18:12Martial, il y a des choses à dire, là, sur cet article.
18:16– Déjà, sur l'article du Parisien, l'article du Parisien dit
18:19que cela a coûté de 2 à 6 milliards.
18:21Alors, je suis désolé, quand on est un journaliste,
18:23on essaie de savoir de quoi il s'agit.
18:26Et après, il dit que les JO ont coûté trois fois plus cher.
18:28Donc, cela veut donc bien dire qu'ils retiennent le chiffre de 6 milliards.
18:31En fait, dans la réalité, c'est une question de périmètre.
18:34C'est assez simple.
18:35L'évaluation du coût réel pour les finances publiques des JO de Paris,
18:38la Cour des comptes l'estime à 6 milliards.
18:41C'est le rapport final qui sera fait à l'automne.
18:44Le COJO, qui est le comité organisateur des Jeux olympiques,
18:47met en doute bien sûr.
18:49Cette somme, lui, parle plutôt de 2 à 3 milliards.
18:51Mais il cherche, lui, et c'est bien normal,
18:53à minimiser le coût apparent des JO pour des raisons purement politiques,
18:58bien évidemment.
18:58Et puis, la promesse qui a été faite de la sobriété budgétaire,
19:01on n'y est pas.
19:02Mais qu'est-ce qui prévaut dans cette affaire ?
19:05Qu'est-ce qui prévaut ?
19:05Qu'est-ce qui fait qu'on est entre 2 et 6 milliards ?
19:07Le seul principe qui doit prévaloir dans cette affaire,
19:12c'est l'intérêt du contribuable,
19:14c'est-à-dire de nous, qui sommes les payeurs.
19:17Ce que les JO ont véritablement coûté à la collectivité.
19:20Donc, on peut changer le périmètre en disant,
19:22on va prendre en compte que la nourriture des sportifs,
19:26mais pas leur lit,
19:27parce que le lit leur a été fait quand même par un autre,
19:29s'ils avaient été accueillis.
19:30Tout ça, ce sont des calembredaines.
19:33La réalité, c'est que la Cour des comptes,
19:35à elle, a abouti à un chiffre global de 6 milliards.
19:41La Cour des comptes florienne,
19:42elle n'a aucun pouvoir contraignant.
19:44Mais, mais,
19:46si le pouvoir en place
19:48remet en cause sa légitimité,
19:50si ses alertes sont ignorées,
19:51comme c'est tout le temps le cas,
19:52ses rapports sont enterrés,
19:54comme c'est tout le temps le cas,
19:55et ses constats dénigrés,
19:56comme c'est actuellement le cas par le pouvoir exécutif,
20:00qui a nommé le président de la Cour des comptes,
20:02alors ce qu'il faut,
20:03c'est supprimer la Cour des comptes.
20:05Et à quoi bon maintenir une institution de contrôle
20:07sur laquelle on essuie continuellement ses pompes ?
20:10Et cela permettrait au moins,
20:13et bien,
20:13d'économiser...
20:13– 255 millions d'euros,
20:15l'économie.
20:15– Voilà, 255 millions d'euros.
20:17Et puis aussi, un petit événement qui serait intéressant,
20:19ça nous libérerait Pierre Moscovici,
20:21qui a été nommé en juin 2020 par Emmanuel Macron.
20:24Vous voyez qu'il y a aussi la cerise sur le gâteau.
20:26Mais soit on ne tient pas en compte de ce que dit la Cour des comptes,
20:29et dans ce cas-là, on la supprime,
20:31soit on en tient compte,
20:32mais dans le cas présent, bien évidemment,
20:33elle a raison,
20:34parce qu'elle prend le périmètre total
20:36du coût de cette manifestation,
20:386 milliards.
20:40Je rappelle qu'on a mis des millions de Français dans la rue
20:43pour trouver 10 milliards par an.
20:46Et là, en deux semaines,
20:48on a dépensé 6 milliards.
20:50Ça a été beau, ça a été joli.
20:51Est-ce que c'était possible de le faire
20:54dans les conditions financières ?
20:56Où est la France ?
20:57C'est une autre histoire.
20:58– Est-ce que la cérémonie d'ouverture
21:00était réellement belle et jolie ?
21:02Elle a été réalisée par Thomas Jolie ?
21:04– Oui, oui.
21:05Pour information, j'ai lu le rapport de la Cour des comptes.
21:08Je n'arrive toujours pas à savoir
21:09combien a été payé Thomas Jolie.
21:12Tout au moins, la société de production,
21:14parce que je pense que c'est cela
21:14qui a été, comment dire, sollicité,
21:18ni les primes.
21:19Ça reste, j'espère qu'on l'aura à l'automne.
21:21Mais en fait, je trouve ça assez amusant
21:23qu'on ne puisse pas savoir
21:23comment le maître de cérémonie a été payé
21:27et à quel niveau.
21:29– Ça laisse rêveur, en tout cas,
21:31parce que la France remet ça, vous le savez,
21:33avec les JO 2030, les JO d'hiver.
21:37En tout cas, on a Alba Ventura
21:39dans Bonjour la Martinelle TF1,
21:41qui dit, oui, les JO ont coûté trois fois plus cher,
21:45et alors ?
21:46Avec une légèreté journalistique
21:48assez étonnante, je trouve.
21:50Et elle conclut d'ailleurs en disant
21:51que pour les JO de Paris,
21:54elle est prête à payer plus d'impôts
21:56pour à nouveau des événements comme ça.
21:58– Moi, je suis pour, je suis même pour
21:59qu'elle paie, moi, les impôts
22:01que j'ai payés pour les JO.
22:03Donc, vous voyez, je suis même…
22:03Elle peut prendre en charge.
22:04– Oui, elle peut prendre tout.
22:04– On peut d'ailleurs cibler les impôts.
22:07Moi, je suis assez favorable,
22:07par exemple, pour la presse.
22:09Moi, je suis très favorable.
22:09On sait aujourd'hui, on a beau dire les choses,
22:12qu'on paie globalement 150 euros par an
22:14via la TVA pour payer le service public.
22:16Madame, 4 milliards dont on va peut-être parler.
22:18– Oui, Delvinard, on va l'évoquer, on va l'évoquer.
22:20– Bon, on paie 150 euros.
22:22Moi, je me dis que sur nos impôts,
22:23on pourrait avoir l'obligation de régler cette somme.
22:26On la paie de toute façon.
22:27Mais de cibler et de mettre les médias
22:31que l'on veut financer avec cette enveloppe.
22:33C'est déjà possible avec les associations.
22:36On choisit les associations qu'on veut financer
22:37pour avoir des réductions fiscales.
22:39C'est comme ça qu'on peut financer TVL.
22:40– C'est ce qui se passe en ce moment.
22:42– Et ça existe aussi en Allemagne,
22:43pour d'autres thèmes beaucoup plus,
22:46non pas essentiels, mais bien différents,
22:48qui est par exemple la religion.
22:49On finance par ses impôts l'Église catholique.
22:52Si on ne le souhaite pas,
22:53on décoche la casse pour ne pas le financer.
22:55Donc, on pourrait cocher des casse.
22:56Comme ça, madame pourrait payer elle ses JO,
22:58qui lui en fait tant plaisir.
23:00Et moi, je ferais des économies.
23:02Ça me permettrait d'avoir d'autres priorités.
23:06– Christophe Barbier ne serait pas la même personne
23:09s'il ne portait pas sa sempiternelle écharpe rouge
23:12qui désormais fait partie de lui.
23:14Découvrez maintenant, si je puis me permettre,
23:17ce qui définit désormais l'étoile montante
23:20du Rassemblement National, Jordan Bardella.
23:23On l'écoute tout de suite.
23:24– Alors, est-ce un bonbon ?
23:29– Mais vous savez que ce truc-là,
23:33il y a beaucoup de gens qui n'assument les pas
23:34et qui, depuis Ambition Intime,
23:36assument de passer la raclette sous la touche.
23:38Il y a plein de gens, moi, qui viennent me voir dans la rue
23:40en me disant, vous savez, nous aussi,
23:41on passe la raclette.
23:43Je vais créer une assaut ou un...
23:45Top, merci beaucoup.
23:47– Alors, effectivement, cette séquence...
23:49– Il faut que je réjisse à ça.
23:50– Oui.
23:52– Compliqué.
23:52– Non, mais c'est un truc de communiquant.
23:55– Oui, voilà, c'est Bardella la raclette.
23:57– C'est une astuce de communiquant.
23:59Jordan Bardella va chez Karine Lemarchand.
24:01Il va falloir qu'il rétrocéde quelques défauts,
24:05parce que c'est le but de l'opération et le but du jeu,
24:07mais rétrocéde quelques défauts sans que cela porte préjudice à son image.
24:12Et donc, moi, je pense qu'on a réfléchi, que M. Bardella a rétrocédé le fait qu'il est maniaque.
24:18C'est un défaut qui est en fait même un trait de caractère,
24:21mais qui est parfois perçu positivement, rigueur, la discipline, le coup de la raclette.
24:27Donc, dans l'esprit de cet homme politique,
24:31je pense que l'idée de céder le fait qu'il passe la raclette sous la douche
24:34n'aboutit pas à un état psychique pathologique ou même à un trouble bipolaire.
24:40Donc, voilà, je pense que c'est une opération marketing.
24:44Est-ce qu'elle est réussie ? Ce n'est pas à moi de le définir.
24:48Ce que je préférais quand même, c'est que Bardella nettoie le système plutôt que sa douche.
24:52Mais ça, c'est mon point de vue.
24:53– C'est autre chose, mais alors en tout cas, ça marche malgré tout,
24:55cette opération de communication, parce que les Français ont mis Jordan Bardella
25:01en tête des personnalités avec lesquelles ils souhaiteraient partir en vacances.
25:05Juste en dessous, on a Marine Le Pen qui arrive à 22% de préférence,
25:09Bardella est à 28%, et juste après encore, on a Gabriel Attal
25:13avec 20% des Français qui souhaiteraient partir en vacances avec M. Attal.
25:19– Moi, je suis parti un peu en vacances, ça a été politique dans ma vie, donc.
25:21– Ce que ça dit, c'est qu'on a toujours une image très négative des hommes politiques
25:32et des femmes sur politique, et moi, je ne suis pas d'accord avec cela.
25:37Je trouve que les hommes et les femmes politiques font beaucoup d'efforts,
25:40il y a beaucoup de réflexions, il y a beaucoup de travail,
25:43et je pense qu'instinctivement, les gens se disent,
25:47ça ne serait pas inintéressant que de, comment dire,
25:52passer quelques jours, quelques heures de vacances,
25:54je ne pense pas quelques semaines, mais quelques heures de vacances
25:56avec un politique parce que ça m'arrêterait de poser des questions, etc.
25:58Donc moi, je trouve ça assez logique, bon, il y a une préférence
26:02pour les gens sincères, ça c'est Bardella et Marine Le Pen,
26:07et puis, après, il y a une autre préférence que je ne sais pas définir
26:10pour Gabriel Attal.
26:11– C'est l'image de marque jeune, qui est beaucoup sur les réseaux sociaux,
26:16son chien, voilà.
26:17On pourrait faire le même concept avec des journalistes,
26:19ça pourrait apprendre aux Français ce qui se passe derrière les rouages,
26:23des caméras, des écrits.
26:25– Oui, mais plus exécrées que les politiques, il y a des journalistes.
26:28– Oui, il y a peut-être moins de candidats.
26:30– Pour ça, je passe mes vacances en famille.
26:33– Un phénomène qui commence à prendre de l'ampleur,
26:37c'est le phénomène Nicolas qui paye,
26:39on en a même fait notre dernière vignette d'émission.
26:43Je crois que ça n'a pas tout à fait trouvé son public,
26:45parce que ça commence réellement à être bezant,
26:49si vous me pardonnez l'expression.
26:51– Bezant ? Non, je ne me pardonne pas.
26:52– Je ne me pardonne pas bezant, je ne me pardonne pas bezant.
26:55– Qui fait du bruit, allez.
26:56– Qui fait du bruit, qui fait du bruit, tout à fait.
26:58Alors en tout cas, Nicolas qui paye, je vous propose pour illustrer un peu ce phénomène
27:03de voir ce petit gif qui passe à l'antenne.
27:08Tout le monde en parle.
27:09Alors qui c'est Nicolas ?
27:10Nicolas c'est un trentenaire qui a un peu la tête dans les mains,
27:13comme ça il est complètement pressurisé par le côté fiscal de son existence,
27:18parce qu'il doit financer les retraites, il doit financer les aides sociales
27:22et même, selon certains internautes, les dépenses liées à l'immigration.
27:27Parce que justement les deux exemples c'est Karim d'un côté
27:31et le couple de retraités de l'autre.
27:34Et France Info en a même fait carrément un dossier
27:37en nous disant que cette expression elle est devenue virale
27:40et qu'elle devient politique.
27:42Voilà, on se devait de vous l'expliquer dans les médias.
27:44Il y a une grande coqueluche en ce moment
27:48qui occupe énormément les médias, les grands médias,
27:52les médias mainstream, c'est M. Pierre-Edouard Sterrin.
27:55Et cette fois-ci il est passé dans le 20h de France 2,
28:00dans le Zoom du 20h même très exactement.
28:03Il est également passé dans Cache Investigation.
28:05On regarde un petit extrait du Zoom du 20h.
28:09D'où ce France, désormais, cher pays de l'influence.
28:13Sur les réseaux sociaux, vous avez peut-être vu ces vidéos
28:16entre gastronomie, cathédrale et tradition.
28:21Est-ce que tu l'aimes vraiment la France ?
28:23Des créateurs de contenu mettent en valeur le terroir français.
28:27Ils n'affichent pas de message politique.
28:29Pourtant, certains comptes ont retenu l'attention d'un milliardaire
28:32qui aimerait profiter de leur influence
28:34pour diffuser ses idées très à droite.
28:36Des sujets immigration, islam, sécurité, vous n'en verrez jamais.
28:39C'est plutôt une bataille culturelle.
28:41Il faut que les gens connaissent l'histoire de France,
28:43que les gens aiment leur pays.
28:44Donc, c'est un truc beaucoup plus métapolitique.
28:49Une stratégie d'influence au service d'une certaine idée de la France.
28:53Malgré nos nombreuses relances,
28:54aucun des proches de Pierre-Edouard Sterrin n'a accepté de nous parler.
28:57Face caméra.
28:58Alors, ça peut évoquer beaucoup de choses.
29:02Toutes ces informations en tas qu'on a eues de la part de France 2,
29:06de la part d'un service public quand même,
29:08qui, je le rappelle, est historiquement à gauche
29:09et donc de plus en plus éloigné des convictions des Français.
29:13Martial, Pierre-Edouard Sterrin, il a fait sa fortune dans les smartbox.
29:18Donc, c'était pour mettre en avant, d'ailleurs, d'une certaine façon,
29:21le patrimoine français et en plus de réaliser un coût financier.
29:25Désormais, il investit les réseaux sociaux.
29:27C'est un peu la suite logique, si je puis dire.
29:30On a aussi le cash investigation qui s'est intéressé à lui.
29:33Alors, la première heure d'émission,
29:35elle est consacrée aux...
29:37Ça s'appelle liaison dangereuse entre business et politique.
29:40Elle est consacrée aux politiques qui pantouflent.
29:42Donc, ça, c'est une heure sur 2h45 d'émission.
29:45Et ensuite, l'heure 45 qui reste,
29:48c'est un gros zoom sur Pierre-Edouard Sterrin.
29:53Martial, peut-être un commentaire sur tout ça ?
29:56Il y a quand même d'autres grands milliardaires.
29:58– Je trouve qu'il y a deux milliardaires qui sont harcelés.
30:02Maintenant, par le service public, c'est à la fois M. Bolloré et M. Sterrin.
30:06Je ne connais, moi, ni l'un ni l'autre.
30:08Je vais en parler beaucoup plus librement.
30:10Ce que je sais, c'est que si M. Sterrin,
30:12met sa fortune au service du beau et du vrai,
30:17il faut applaudir.
30:18Il faut s'en féliciter.
30:21Et quand le service public dit, là, j'entends cette voix,
30:24il défend une certaine idée de la France,
30:25il défend des racines et des ailes.
30:28Ce qui était le principe fondateur du rôle de France 3,
30:31c'était de faire connaître les régions,
30:32de faire connaître les patrimoines,
30:33de faire connaître les gastronomies,
30:35les cuisines, les espaces, la nature.
30:38Ça, c'était son rôle.
30:39C'est le rôle que, malheureusement,
30:42France Télévisions n'a plus.
30:44Et des racines et des ailes subsistent,
30:46mais avec des moyens qui sont d'ailleurs bien réduits
30:48par rapport à la grande époque.
30:50Donc, si c'est ça, ce rôle-là,
30:52le rôle de philanthrope,
30:54où est le problème ?
30:55Si c'est un rôle politique,
30:58qu'est-ce qui empêche M. Sterrin de vouloir faire de la politique ?
31:02Quel milliardaire, en France, ne fait pas de la politique ?
31:07Est-ce que M. Berger, sulfureux Berger,
31:10très sulfureux Berger,
31:12finançait, dirigait le monde
31:14et utilisait tous les moyens financiers
31:18pour faire avancer ses idées extrémistes ?
31:21Et dégueulasse.
31:23Et dégueulasse.
31:23Il y en a d'autres, que ce soit Pigasse, par exemple.
31:27Quand Pigasse dit à Libération,
31:28je veux mettre les médias que je contrôle,
31:30que je contrôle.
31:32Oui, on entend bien que les médias ne sont pas libres.
31:36Contrôlez, oui.
31:36Quand je dis tout le temps, c'est aux mains des oligarques,
31:38j'ai toujours un journaliste qui me dit,
31:40vous ne pouvez pas dire ça,
31:41les médias que je contrôle.
31:45Dans le combat contre la droite radicale.
31:48La droite radicale, je pense qu'elle commence à Jacques Chirac
31:50ou à François Bayrou pour lui.
31:51Donc, c'est dire, bon, il fait de la politique.
31:55Et alors, d'ailleurs, quand il est mis en cause,
31:56ce M. Pigasse,
31:58notamment, je pense, par Marion Maréchal,
32:00qui lui reproche de se mettre aux idées des services de l'extrême-gauche,
32:04il dit, mais moi, je paie mes impôts en France.
32:06Il ne manquerait plus que ça.
32:07Il ne manquerait plus que ça.
32:08Et deuxièmement, il dit, parce qu'il fait ses affaires en France.
32:10Bon, et la deuxième chose, il dit, mais moi, je lutte contre l'entre-soi.
32:17Mais il est ce qu'on appelle, alors, parce que vous avez utilisé le terme anglais,
32:21un insider.
32:22C'est véritablement l'homme de l'entre-soi, le milliardaire banquier d'affaires,
32:26présent dans tous les cercles du pouvoir,
32:28près des hommes politiques, bien évidemment,
32:30roi du capitalisme de connivence médiatique.
32:33Pigasse, qui dénonce l'entre-soi,
32:35mais écoutez, c'est Bernard Arnault qui dirait qu'il critique les ultra-riches,
32:39ou Bezos qui vient vous dire qu'il est contre l'ubérisation.
32:42C'est-à-dire, il y a là, véritablement, de la filouterie
32:45et une forme de cynisme.
32:48C'est un rebelle en toque.
32:50Je note que ces milliardaires-là ne sont jamais, jamais,
32:55pris en chasse, j'utilise le terme,
32:57puisque c'est ce qu'on fait pour ce terrain éboloré,
33:00alors que le service public n'a aucune volonté
33:05de s'en prendre aux avienniels, etc. et tout, et pour cause.
33:11Service public toujours, France 2 même,
33:14le JT de France 2, carrément.
33:16Vous le savez, bien sûr, Anne-Sophie Lapix a été évincée
33:21de cette place du 20h.
33:25Dans un premier temps, on avait proposé Caroline Roux,
33:28qui a finalement décliné.
33:29C'est donc Léa Salamé, qui se retrouve désormais
33:32à la tête de ce 20h.
33:34Elle a accepté la proposition de Delphine Ernotte.
33:37Et évidemment, cela va poser un problème, Martial,
33:40puisque c'est la compagne de M. Raphaël Glucksmann,
33:43le patron de Place Publique, donc un mouvement politique,
33:47qui a déjà, ça y est, posé ses grandes orientations
33:50pour son mouvement.
33:51Il prépare assez clairement 2027, en réalité.
33:54se pose donc la question de leur couple
33:59et de l'indépendance journalistique que Mme Salamé devrait avoir.
34:05Martial, qu'est-ce que vous pensez de cette nomination de Léa Salamé ?
34:09– Oui, de Glucksmann, je préférerais toujours qu'on parle
34:12de ses ingérences et de ses relations avec d'autres nations,
34:15plutôt de parler avec qui il vit.
34:17– Moi, j'ai un point de vue là-dessus, Florian,
34:19je vais peut-être vous choquer, choquer tes spectateurs,
34:21mais moi, je dois la vérité de dire que je pense
34:24que les journalistes qui vivent avec des hommes politiques
34:29ne devraient pas être sanctionnés pour autant.
34:33Et que les journalistes, ils ont leur libre arbitre.
34:36Dans le cas présent de Léa Salamé, moi, je pense qu'on sait
34:39qu'elle vit avec Glucksmann.
34:40Ça l'amènerait, et ça doit l'amener d'ailleurs,
34:42à être beaucoup plus prudente.
34:43Ça, c'est une obligation éthique.
34:47Je ne peux pas certifier qu'elle le suivrait.
34:49Et bien évidemment, de céder sa place,
34:51M. Glucksmann est l'invité du journal de 20 heures.
34:53Ça, ça me paraît évident.
34:55Mais elles sont capables de garder leur libre arbitre.
34:57Ce n'est pas parce que vous êtes marié à un homme politique,
34:59Florian Janer, c'est possiblement marié à un homme politique
35:02que vous êtes obligé d'avoir le même point de vue à 100%
35:06avec cet homme politique, de le protéger, de le défendre.
35:08Il y a bien évidemment la possibilité de séparer les choses.
35:11Bon, mais une fois que j'ai dit cela, il y a une jurisprudence
35:14qui a été celle de Anne Sinclair, qui a été celle de Béatrice Schoenberg
35:18avec Borloo, Sinclair avec le sulfureux Strauss-Kahn.
35:24Bon, cette jurisprudence, c'est eux qui l'ont mise en place.
35:27C'est eux qui se la sont appliqués.
35:30Donc, je ne vais pas me remettre en cause cette jurisprudence.
35:32Et dès lors que Glucksmann est en campagne,
35:36officiellement en campagne pour la présidence, celle de 2027,
35:39alors oui, je pense que Léa Salamé, au nom de la jurisprudence
35:42que même ont créée, eh bien, devrait ne pas présenter le journal de 20h.
35:49Service public toujours, et on va s'intéresser désormais,
35:52pour finir ces pastilles de l'information, à Delphine Ernotte,
35:55qui passait dans Quotidien.
35:57Point d'extrait, chers téléspectateurs, à vous diffuser,
36:00parce que sinon, ils font sauter systématiquement notre émission.
36:03Donc, voici une petite capture d'écran de Delphine Ernotte,
36:08qui était en train de chanter, résiste, prouve que tu existes.
36:12Effectivement, à 4 milliards d'euros, on sait qu'ils existent, France TV.
36:19Delphine Ernotte, ça lui a permis de parler de poterie,
36:21de son ancien boulot chez Orange,
36:24de parler de réparation de clim chez France TV,
36:27et de chanter, donc, comme je viens de vous le dire,
36:30mais surtout de faire une maxi-promo de France Télévisions
36:34qu'elle veut transformer en BBC à la française.
36:37Donc, ça, c'est le grand projet de Delphine Ernotte.
36:42Martial, un commentaire sur ce passage ?
36:44– Elle a le temps de me faire ce projet,
36:45parce que c'est la personne qui est la plus nommée depuis aussi longtemps,
36:49elle est présidente à vie de France Télévisions.
36:51– Troisième mandat, c'est une première.
36:53– Troisième mandat, où elle n'a pas réussi, mais ce n'est pas grave.
36:56Et, ben, écoutez, tout ça, tout ça, il y aurait tant à dire, tant à dire.
37:01Je lui précise qu'il y a une petite image dans cette chanson
37:04« Résiste France Gall », je crois.
37:06Il y a une petite phrase que je lui cède pour France Télévisions,
37:09et c'est 4 milliards.
37:10Si tu réalises que le matin, quand tu te lèves sans savoir où tu vas,
37:14ben, ça tombe bien, c'est exactement France Télévisions,
37:16parce qu'on ne sait véritablement pas où ils vont.
37:18Tout ce qu'on sait, c'est qu'on paie.
37:19– Et voilà, on arrive à la fin de cette émission.
37:25Merci à tous de nous avoir suivis.
37:28Je vous le rappelle, n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air,
37:32n'oubliez pas de nous laisser des commentaires
37:34pour nous dire ce que vous en avez pensé.
37:36Puis vous pouvez également partager cette émission,
37:38vous abonner à la chaîne, faire un don à l'interview de liberté.
37:41N'hésitez pas.
37:42Le Portrait Piquant, cette semaine, n'hésitez vraiment pas.
37:45Le Portrait Piquant, parce qu'on ne vous laisse pas, pas encore,
37:48chers téléspectateurs, le Portrait Piquant,
37:50c'est le Portrait Piquant de Raphaël Glucksmann,
37:53parce qu'il a commencé un petit peu dans la presse,
37:55donc on peut s'intéresser à ce personnage.
37:57Ça tombe bien, ça nous permet de raccrocher aux intérêts de Léa Salamé,
38:03puisqu'ils sont ensemble.
38:04Léa Salamé, on en parlait déjà il y a deux semaines,
38:06donc je vous invite à aller revoir son portrait si vous le souhaitez.
38:09Martial, on dit à très bientôt,
38:12à nos téléspectateurs, très vite, sur TVL.
38:15Vous m'invitez quand vous voulez.
38:16Écoutez, avec joie, ça s'est très bien passé, je crois.
38:20Et puis d'ici là, chers téléspectateurs, portez-vous bien.
38:24Raphaël Glucksmann est un multicarte,
38:28révolutionnaire professionnel,
38:30consultant pour le compte des gouvernements géorgiens et ukrainiens,
38:35membre des différents cercles néoconservateurs français
38:38qui soutiennent la politique des Etats-Unis.
38:42Il occupe depuis plusieurs années les médias
38:44pour parler de ses actions et de ses projets.
38:47Son fil conducteur est de toujours œuvrer
38:50pour imposer sa vision de la société ouverte,
38:55mondiale, métissée, cosmopolite et universelle.
38:59Il combat donc pêle-mêle la Russie,
39:01le Rassemblement national Éric Zemmour,
39:04la culture terroir
39:05ou les réactions identitaires des peuples européens.
39:09Né en 1979 à Boulogne-Biancourt,
39:12il est le fils du philosophe,
39:14ancien maoïste et néo-conservateur pro-américain,
39:18André Glucksmann.
39:19Concernant sa religion,
39:21dans un article d'avril 2015 de Libération,
39:24c'est du côté des racines juives de sa famille
39:27qu'il se reconnaît avec, je cite,
39:29une culture de diaspora plus tôt qu'une fois.
39:33Après Sciences Po Paris,
39:35il produit un documentaire sur la révolution orange en Ukraine.
39:39Puis, il partira en Géorgie en 2008
39:42pour rejoindre Mirail Saakashvili
39:44qui lui propose de devenir son conseiller
39:47avec pour objectif l'intégration du pays
39:50à l'Union Européenne et à l'OTAN.
39:53Il y rencontre sa femme,
39:55Eva Zgouladze,
39:56alors ministre de l'Intérieur,
39:58avec laquelle il a un enfant.
40:00Revenu en France après la défaite de Saakashvili,
40:03il assiste avec son père
40:05au meeting du candidat Nicolas Sarkozy
40:07le 29 avril 2017.
40:10Voyant Sarkozy un héritier rebelle de mai 68,
40:14ce qui n'est pas si mal vu.
40:15Mais le flirt avec Sarkozy ne durera pas.
40:18Il fonde en 2018 Place Publique
40:20qui trouvera un strapontin
40:22sur la liste du Parti Socialiste
40:25lors des élections européennes du 26 mai 2019
40:28où il est élu au Parlement européen.
40:31Entre-temps, il aura rencontré en 2015
40:34la journaliste Léa Salamé
40:36qui deviendra sa compagne.
40:38Il aura obtenu une chronique sur France Info
40:40et France Inter en 2017
40:41et dirigé brièvement
40:43le nouveau magazine littéraire
40:45quelques mois en 2018.
40:48Sa profession de foi figure sur Mediapart
40:50le 24 février 2015.
40:52Je cite
40:53« Nous sommes tous des flics juifs arabo-martiniquais,
40:57dessinateurs libertaires de prophètes,
40:59clients de supérettes cachères,
41:01Clarissa, Stéphane, Ahmed, Yoav ou Franck.
41:04Nos prénoms, nos origines de verse,
41:07nos foies ou nos absences de foi,
41:09nos idéaux et nos manques de repères
41:11forgent notre carte d'identité nationale. »
41:15Fin de citation.
41:15Tant pis pour les Normands,
41:18les Bretons,
41:19les Basques
41:19et les autres bourguignons.
41:21On pourrait ajouter
41:22« Tant pis pour les Français
41:23et pour les Européens ».
41:24Sous-titrage Société Radio-Canada
41:26Sous-titrage Société Radio-Canada

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