- 23/07/2025
🔴 Pour ce dernier numéro avant les vacances, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin font un tour d’horizon de l’actualité médiatique française.
📌 Sommaire
💡 Les pastilles de l’info :
- 6ème arrondissement de Paris : Le "Carrefour City" ou le Carrefour Cité ?
C’est la révolte des élites contre une supérette via une pétition signée par Alain Finkielkraut, Denis Olivennes et des centaines de riverains du quartier, mobilisés contre un Carrefour City. Hypocrisie, mépris de classe ou conservatisme identitaire rationnel ?
- Loi Duplomb : Le retour des pesticides interdits (acétamipride) sous la pression des lobbys agro-industriels
Une pétition en ligne sur le site de l'Assemblée nationale contre la loi Duplomb (déjà votée) commence à faire beaucoup de bruit. Certains médias se sont distingués en faisant le service après vente du gouvernement, quand certains politiques se sont positionnés de façons plus ou moins subtiles…
- X (ex Twitter) VS la justice française : La chasse aux algorithmes !
Les autorités exigent l’accès aux données privées de X. Une tentative de censure déguisée en enquête, pilotée par des "experts" militants anti-X comme David Chavalarias du CNRS, qui dirige la campagne “Escape X”, anciennement connue sous le nom de “HelloQuitteX”.
- Pour la fête nationale, l’ARCOM impose la diversité dans les médias !
Au lieu de promouvoir ce qui rassemble les Français, l’ARCOM a lancé “Nous sommes la France”, une campagne chargée de représenter la diversité de la société française et de lutter contre les “discriminations”, du 14 au 21 juillet. Retour sur la vidéo de France Info qui a braqué le projecteur sur les minorités.
- Obsèques d’Ardisson : des artistes, des politiques et le petit milieu médiatique
Cicéron disait que "La vie des morts consiste à survivre dans l'esprit des vivants". Pour Thierry Ardisson, les vivants qui se sont rendus à son dernier hommage avaient tout du panier de crabes : la caste artistico-politico-médiatique !
🔴 Conclusion
🎙️ Portrait piquant : Denis Olivennes, l’homme de média de Daniel Kretinsky, milliardaire tchèque
🔗 Liens utiles :
-Pétition : Non à la Loi Duplomb - https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014
-Aurore Bergé défend de tout militantisme le CRIF, SOS racisme, etc, en lien avec l’ARCOM https://x.com/ASLA_asso/status/1947030933334552597
I-Média : L’émission qui dénonce les manipulations - Restez informés :
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💡 Les pastilles de l’info :
- 6ème arrondissement de Paris : Le "Carrefour City" ou le Carrefour Cité ?
C’est la révolte des élites contre une supérette via une pétition signée par Alain Finkielkraut, Denis Olivennes et des centaines de riverains du quartier, mobilisés contre un Carrefour City. Hypocrisie, mépris de classe ou conservatisme identitaire rationnel ?
- Loi Duplomb : Le retour des pesticides interdits (acétamipride) sous la pression des lobbys agro-industriels
Une pétition en ligne sur le site de l'Assemblée nationale contre la loi Duplomb (déjà votée) commence à faire beaucoup de bruit. Certains médias se sont distingués en faisant le service après vente du gouvernement, quand certains politiques se sont positionnés de façons plus ou moins subtiles…
- X (ex Twitter) VS la justice française : La chasse aux algorithmes !
Les autorités exigent l’accès aux données privées de X. Une tentative de censure déguisée en enquête, pilotée par des "experts" militants anti-X comme David Chavalarias du CNRS, qui dirige la campagne “Escape X”, anciennement connue sous le nom de “HelloQuitteX”.
- Pour la fête nationale, l’ARCOM impose la diversité dans les médias !
Au lieu de promouvoir ce qui rassemble les Français, l’ARCOM a lancé “Nous sommes la France”, une campagne chargée de représenter la diversité de la société française et de lutter contre les “discriminations”, du 14 au 21 juillet. Retour sur la vidéo de France Info qui a braqué le projecteur sur les minorités.
- Obsèques d’Ardisson : des artistes, des politiques et le petit milieu médiatique
Cicéron disait que "La vie des morts consiste à survivre dans l'esprit des vivants". Pour Thierry Ardisson, les vivants qui se sont rendus à son dernier hommage avaient tout du panier de crabes : la caste artistico-politico-médiatique !
🔴 Conclusion
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-Aurore Bergé défend de tout militantisme le CRIF, SOS racisme, etc, en lien avec l’ARCOM https://x.com/ASLA_asso/status/1947030933334552597
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NewsTranscription
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00:03Générique
00:07Bonjour à tous et bienvenue dans Immédiat, l'émission de revue de presse impertinente.
00:28Bonjour Jean-Yves.
00:29Bonjour Florian.
00:30Alors Jean-Yves, c'est notre dernier numéro avant les vacances.
00:35On se retrouve bien sûr à la rentrée pour une nouvelle saison d'Immédiat.
00:39Et au programme cette semaine, chers téléspectateurs, nous allons naviguer entre plusieurs actualités.
00:45On va passer au sixième arrondissement, crise sur un carrefour city.
00:50Vous allez voir la loi Duplon également va nous intéresser.
00:53L'algorithme de Hicks mis en cause par la justice française, la nouvelle campagne de l'Arcom pour valoriser les différences.
01:01Et puis on fera un petit passage pour terminer aux obsèques de M. Ardisson.
01:06Et vous verrez, les personnalités qui étaient sur place sont très révélatrices de ce petit milieu.
01:12Si vous êtes prêts, on y va.
01:15Mais avant, n'oubliez pas, on clique sur le pouce en l'air, vous nous laissez un commentaire.
01:18Souhaitez-nous bonnes vacances, vous n'avez qu'à mettre référencement aussi si ça vous plaît.
01:23Et puis surtout, partagez, c'est la dernière émission de la saison.
01:26Si vous êtes prêts, Immédiat, c'est parti.
01:27Un article du Monde, pour commencer.
01:34À Paris, les très chics opposants ont eu une future supérette.
01:38Et oui, ce qui est en cause dans l'article du Monde, c'est un futur carrefour city qui devrait ouvrir.
01:46Ça fait peur un carrefour city.
01:48Ça fait un petit peu peur.
01:48En tout cas, pour les gens du 6e, ils avaient un peu l'impression que c'était un carrefour cité.
01:53Mais cité wesh, quoi.
01:54Voilà. Toujours est-il qu'ils disent qu'il y a eu une pétition pour s'opposer à ce carrefour city.
02:03Et l'article du Monde va citer plusieurs noms.
02:06Il va citer, par exemple, le chanteur Alain Souchon.
02:10Qui avait soutenu et chanté pour Aralète Laguiller, la candidate trotskiste.
02:14Oui, mais également, il cite Denis Oliven, dont il mentionne qu'il a été enrôlé à la volée.
02:24Un matin de brocante.
02:25On comprendra ça un peu après.
02:28Il citait à l'origine, dans l'article, Rutel Kriyev.
02:34Et également, l'acteur Pierre Richard.
02:37Alors, finalement, il y a bien un Pierre Richard qui est signataire de cette tribune.
02:41Il y a quand même quelques milliers de signatures.
02:44Mais ce n'est pas Pierre Richard l'acteur.
02:46Il s'agirait plutôt d'un Pierre Richard banquier.
02:49Voilà.
02:49Bon, il faut réussir à suivre.
02:50Le monde a un petit peu mélangé tout ça.
02:52Quelques citations, quand même, de signataires ou de gens qui s'opposent à ce Carrefour cité.
03:00La députée socialiste de la 11e circonscription, par exemple, Céline Hervieux, qui dit ceci.
03:06« Dans le 6e, on est différent.
03:08On a envie de garder nos spécificités, l'aspect culturel de Montparnasse,
03:13l'accès au beau, une qualité de vie. »
03:16Mais elle a raison.
03:17Mais elle a raison.
03:18Mais pourquoi seulement dans le 6e ?
03:20Cette profession de foi identitaire est admirable.
03:22Mais pourquoi la limiter au 6e arrondissement, qui est un arrondissement charmant, géant ?
03:27On a également un coiffeur qui est interviewé, qui dit « C'est très protégé ici, c'est normal.
03:33La police vient dès qu'on l'appelle.
03:35Quand on est à plus de 20 000 euros le mètre carré, on n'a pas envie d'avoir la racaille en bas de chez soi. »
03:42Voilà, les mots sont posés.
03:44D'autant plus que dans ce quartier, dernièrement, paraît-il, une bande de jeunes, nous dit l'article.
03:50Donc, le jeunistan, bien sûr, Jean-Yves.
03:52– Ah, pas forcément.
03:53– Pas forcément, d'ailleurs.
03:54– Pas forcément, pas forcément.
03:55– En tout cas, ils passent des soirées bruyantes sur une petite place.
03:59Et du coup, les riverains redoutent l'ouverture du Carrefour City,
04:02qui leur fournirait de quoi se sustenter.
04:05Mais également, d'avoir des mendiants, peut-être, au pied du Carrefour City.
04:10Enfin, ça inquiète beaucoup.
04:11Donc, pour clouer le bec à tous ces contestataires, qu'a déclaré le maire ?
04:17Il a dit, eh bien, pour renforcer la sécurité, on va installer une caméra.
04:22Alors, cet article, vraiment, Jean-Yves, c'est une synthèse.
04:25Je vous laisse faire un commentaire.
04:27– C'est une synthèse.
04:28D'abord, que les gens de ce quartier souhaitent garder le caractère du quartier, c'est normal.
04:35Ils pourraient peut-être se poser les bonnes questions,
04:37parce qu'il y a beaucoup de boutiques qui ferment dans ce quartier, rue de Rennes et autres,
04:41notamment parce que l'accès en voiture à Paris est devenu de plus en plus difficile.
04:44Et donc, il y a moins de chalants venus de l'extérieur.
04:47Donc, ils pourraient peut-être se poser cette question-là.
04:49Ensuite, est-ce que vraiment un Carrefour City, c'est-à-dire une petite supérette,
04:55toute petite, l'emplacement est tout petit, pose un vrai problème.
05:01Mais bon, ce qui est assez amusant, c'est qu'ils veulent défendre leur tranquillité, leur identité,
05:06alors que globalement, ce sont des gens qui ont élu, accessoirement, aux députés socialistes,
05:11qui sont pour l'ouverture, qui sont pour imposer des foyers de migrants partout,
05:15et des éoliennes partout, mais pas chez eux.
05:19Donc, c'est ça qui pousse un petit peu à l'ironie.
05:23Alors, si on pousse le raisonnement, beaucoup ont protesté contre l'Arctique du Monde,
05:27en disant que l'Arctique du Monde n'est pas exact.
05:29Pierre Richard dit que ce n'est pas moi, c'est un homonyme.
05:32Ruth Elkriev dit que je n'ai pas signé.
05:34Et c'est le plus drôle, c'est Oliven qui dit...
05:38Alors, il a échangé des SMS avec la journaliste du Monde.
05:41Moi, j'ai un peu halluciné quand j'ai découvert les SMS.
05:45Alors, les voici.
05:46Elle l'interpelle de la façon suivante.
05:48Bonjour, monsieur.
05:48Je prépare un article pour Aime le Monde,
05:51un article sur l'arrivée d'un Carrefour City dans le quartier Vavin
05:54et la résidence de certains habitants dont vous êtes.
05:58Auriez-vous un moment pour m'en dire plus ?
06:00Merci, à très bientôt, Stéphanie Marteau.
06:01Bon, jusque-là, tout va bien à peu près.
06:04Denis Oliven lui répond, j'y connais rien.
06:07Je me promenais un jour à la brocante.
06:09On m'a proposé de signer une pétition
06:11contre la fermeture du magasin de jeux, blablabla.
06:15Je ne savais même pas que c'était pour installer un Carrefour City à la place.
06:18Je ne suis pas contre la présence de ces mini-grandes surfaces dans ce quartier.
06:22J'étais contre la fermeture d'un magasin de jouets.
06:25Bon, et alors là, elle lui répond,
06:27haha, c'est drôle.
06:28Un comité très actif organise une sacrée résistance à cette implantation
06:33qui dénaturerait à la place, met-elle entre guillemets.
06:37Et il semble que certains VIP du quartier se soient fait pirater leur signature.
06:42Vous avez eu l'occasion d'en parler avec A. Bonpart, lui dit-elle.
06:47Alors, moi, j'ai quand même l'impression que le ton est particulier.
06:52Et il lui a répondu, pirater, non.
06:55Dénaturer la place, c'est beaucoup dire.
06:57Mais c'est vrai qu'elle n'a toujours connu que des petits commerces.
07:00Entre guillemets, lui, il les utilise à bon escient.
07:04Par ailleurs, il y a beaucoup de ces mini-grandes surfaces dans le quartier
07:07dont la nécessité d'une supplémentaire n'est pas forcément évidente.
07:11Non, je n'en ai pas parlé avec AB.
07:14Une fois encore, je ne suis pas franchement très engagée sur le sujet,
07:19même si je confesse un très grand conservatisme urbain.
07:23Le vieux Paris n'est plus la forme d'une ville
07:26change plus vite, hélas, que le cœur d'un mortel
07:29qu'a retenu la journaliste du monde.
07:32Bien sûr, sa dernière phrase.
07:33Je suis d'un grand conservatisme urbain.
07:37Alors, c'est très intéressant, doublement.
07:39D'abord, parce que M. Oliven est un grand progressiste.
07:42Il a commencé sa carrière au cabinet de Bérégovoy
07:45et ensuite, il a fait un certain nombre d'affaires
07:47et il a été patron de presse.
07:49Aujourd'hui, il est patron d'un groupe d'édition, le groupe Éditis,
07:53de M. Kretinsky.
07:55Il est patron des médias de M. Kretinsky,
07:59qui sont des médias à la fois d'extrême-sante et d'extrême-gauche.
08:02Et il est patron de Libération, vos propriétaires, disons.
08:05Il est à la tête du groupe qui dirige Libération.
08:09Alors, Libération, c'est quand même un journal extrêmement progressiste.
08:14Donc, le conservatisme futile, urbain et architectural, ça colle mal.
08:19Et ensuite, après, il se plaint.
08:20Il dit que la journaliste du Monde a retenu une phrase,
08:24pas tout à fait sortie du contexte, mais une seule phrase.
08:27Mais que font ces journalistes à Libération ?
08:30Que fait M. Massol quand il fait des articles, entre guillemets,
08:33sur l'extrême-droite ?
08:34Il retient la phrase qui l'arrange.
08:36Donc, au fond, M. Denis Oliven, c'est l'arroseur à arroser.
08:40– Mais soyons tous des conservateurs à la façon de Denis Oliven.
08:45Désormais, il faudra dire, non, non, je suis conservateur comme Denis Oliven.
08:49– Voilà, alors conservateur comme Denis Oliven.
08:51Donc, pas de foyer de migrants dans ma commune, dans mon village.
08:55Pas d'éoliennes à proximité de mon clocher.
08:59– Et voilà, soyons sur la ligne Oliven.
09:01– À propos de conservation, toujours, cette fois-ci, de la santé.
09:09Eh bien, la loi Duplon, qui a été votée mardi 8 juillet dernier,
09:15vient d'être remise au premier plan, après le vote,
09:19donc à l'occasion d'une pétition qui a trouvé son public réellement,
09:24puisqu'on en est à plus de 1,6 million signataires
09:29sur le site de l'Assemblée nationale.
09:31La pétition a été postée par une jeune femme qui a 23 ans
09:35et qui ne souhaite pas particulièrement être mise en avant.
09:37C'est vraiment s'opposer à la loi Duplon
09:40qu'elle souhaitait mettre au goût du jour.
09:45Il y a eu toute une série d'articles à la suite du vote de cette loi Duplon
09:51qui, moi, personnellement, m'ont un peu interpellé,
09:54un peu comme si c'était le service après-vente de cette loi gouvernementale
09:59qui a été votée par les macronistes, soutenue d'ailleurs par le Rassemblement national.
10:05L'Ouest France, la question du jour, loi Duplon,
10:09la réintroduction d'un néocotinoïde, vous fait-elle peur ?
10:13Sous-entendu, vous avez sans doute été pollué par la gauche
10:17qui vous a dit que c'était très dangereux et que ça allait tuer les abeilles.
10:20Mais on va vous expliquer que c'est beaucoup plus rassurant que ça.
10:25Notamment, elle cite des risques incertains par manque d'études d'ampleur.
10:30Ce qui est certain, c'est qu'il existe malgré tout des études qui mentionnent des risques.
10:35Il y a cet article du Point également.
10:37« Lettre à ceux qui n'ont pas signé la pétition contre la loi Duplon ».
10:42Donc la pétition menace à la fois l'agriculture mais aussi la démocratie.
10:47Les mots sont forts et ils sont posés par le Point.
10:51Qui conclut d'ailleurs cette chronique de la façon suivante.
10:55« Et pour celles qui font ce que sont nos territoires, nos campagnes, notre économie, notre pays,
11:02vous avez eu raison de ne pas signer la pétition contre la loi Duplon ».
11:07C'est un bras engagé là aussi, me semble-t-il.
11:10Et cet article de BFM Tech & Co, une rubrique de BFM TV,
11:17« Pétition contre la loi Duplon, les données personnelles des signataires sont-elles bien protégées ? »
11:24Et alors dans l'article, il n'y a absolument rien qui mentionne le fait que les données personnelles des signataires seraient en danger.
11:34Au contraire, ils expliquent même que les signataires passent par l'authentification par France Connect,
11:41qui est un système qui est mis en place par le gouvernement.
11:44Alors sauf à critiquer France Connect, mais ce qui n'est même pas le cas dans cet article,
11:50il n'y a absolument pas de quoi être inquiété si jamais on souhaitait signer cette pétition.
11:58Ça m'a interpellée vraiment ce service après-vente un peu médiatique de cette loi Duplon
12:04qui est contestée aujourd'hui par les Français dans un grand mouvement populaire, pourrait-on dire.
12:10En tout cas, c'est un débat qui redonne un peu de la visibilité aux questions liées à la santé publique, Jean-Yves.
12:19Oui, alors il y a sûrement des intérêts derrière la loi Duplon, des intérêts chimiques, des intérêts agricoles.
12:28Il y a aussi derrière quand même une série de problèmes de fonds qui ne sont pas traités parce qu'il y a un souci des acheteurs alimentaires.
12:41Si vous écoutez les publicités qui inondent tous les médias, sauf TV Liberté qui est financé par vous et pas par la publicité,
12:48les campagnes des grandes surfaces commerciales, c'est le moins cher.
12:53Et évidemment, le moins cher est lié à l'ouverture des frontières et à l'achat de produits qui viennent du monde entier
13:01et qui sont effectivement moins chers parce que très souvent, ils utilisent des procédés de maîtrise des ravageurs,
13:11des insectes, des herbes qui prolifèrent au détriment des produits qu'on veut, des cultures, qui sont interdits en France.
13:22Donc derrière ça, il y a tout le problème du libre-échange.
13:26Et en fait, ce qui est assez amusant, si je puis dire, c'est quand Trump a voulu mettre des barrières douanières,
13:33on a protesté énergiquement en disant mais non, il faut rester dans un monde ouvert.
13:38Tout le monde l'a critiqué, sauf peut-être effectivement quand même du côté du RN,
13:43mais tout le monde l'a critiqué, notamment les écologistes.
13:45Alors qu'évidemment que s'il n'y a pas de barrière douanière, il y a deux solutions.
13:49Ou il y a des produits très chers, produits en France, qui ne trouvent pas forcément assez d'acheteurs.
13:54où il y a des produits bon marché, avec des produits produits avec énormément à la fois d'engrais
14:02et de produits phytosanitaires, et qui envahissent le marché.
14:06Le vrai problème, c'est l'ouverture des frontières.
14:08Alors toujours est-il que Yael Brown-Pivet a répondu d'ores et déjà aux sollicitations
14:15qui ont exigé son intérêt sur cette pétition.
14:20On l'écoute tout de suite.
14:21C'est sûr qu'il faut entendre ce que nous disent les Français.
14:24Il y aura un débat à l'Assemblée autour de cette pétition,
14:28mais ce débat ne remettra pas en cause, ne peut pas remettre en cause,
14:31le texte qui vient d'être voté à l'Assemblée nationale.
14:35Derrière ça, on peut être pour ou contre cette loi,
14:38on n'est pas forcément tous les deux exactement du même avis.
14:40la bonne solution, ce serait le référendum,
14:43puisqu'il y a manifestement un élan populaire contre la loi.
14:471,5 million de personnes, ce n'est pas les Français.
14:50C'est des Français, mais c'est des Français en nombre significatif.
14:53Mais en fait, le système du référendum est impossible en France,
14:57sur tous les sujets, puisque je crois qu'il y a un référendum,
15:00il faut réunir, et encore, ça ne suffit pas, 4,5 millions de personnes
15:04et dans des conditions extrêmement complexes.
15:08Moi, je ne serais pas choqué qu'il y ait un référendum sur ce sujet-là,
15:11comme sur beaucoup d'autres sujets.
15:13Alors, il y a une personnalité qui a eu tous les feux médiatiques sur elle,
15:21si je puis dire, c'est Sandrine Rousseau,
15:23parce qu'elle avait déclaré ceci sur Le Média, dans un premier temps,
15:27la rentabilité des agriculteurs, je n'en ai rien à péter.
15:31Et elle l'expliquait, mais c'est vraiment cette petite phrase
15:34qui restait dans les médias.
15:36Elle a repris son propos en le maintenant.
15:39Et je vous propose peut-être d'écouter ce petit passage médiatique
15:43sur France Info, quelques jours après cette sortie qui avait fait polémique.
15:47Vous avez suscité la polémique il y a quelques jours
15:49en disant à propos de la rentabilité des agriculteurs,
15:53j'en ai rien à péter.
15:54Je cite, est-ce que vous maintenez ces propos ?
15:56Non seulement je les maintiens, mais la rentabilité est un sujet d'agro-businessman,
16:00mais je le redis, c'est-à-dire c'est le sujet d'Arnaud Rousseau
16:02et le revenu agricole, le revenu, c'est un sujet d'agriculteurs.
16:07Et en fait, il ne faut pas confondre les deux.
16:09Et quand on parle de rentabilité, on ne fait que parler du revenu
16:14de sociétés comme Avril, qui sont les sociétés possédées par Arnaud Rousseau.
16:20Il n'y a pas de mépris dans votre propos d'insultes vis-à-vis des agriculteurs ?
16:23Au contraire, j'ai toujours soutenu toutes les lois permettant de véritablement améliorer
16:28le revenu des agriculteurs.
16:29C'est quand même fascinant de savoir que cette femme est professeure d'économie,
16:33théoriquement, parce que s'il n'y a pas de rentabilité, il n'y a pas de revenu.
16:36Voyez-vous, je vais revenir sur une affaire antérieure.
16:38Le petit magasin de jouets aux cibules, qui va être remplacé dans le sixième arrondissement,
16:43cher aux amis de Mme Rousseau, c'est quand même les urbains.
16:47Le petit magasin, pourquoi il ferme ? Parce qu'il n'est pas rentable.
16:52Parce qu'il vend des produits pas chers, pas assez de produits pas chers,
16:56il n'est pas rentable, donc il ferme.
16:58Et donc dire, ce n'est pas seulement les gros, la rentabilité,
17:01c'est un commerce, un petit commerce, il a aussi besoin d'être rentable.
17:06Une petite exploitation agricole, elle a aussi besoin d'être rentable.
17:09Et quand elle dit la rentabilité, je n'en ai rien à ne péter à propos des agriculteurs,
17:13avis des agriculteurs de manière très générale,
17:15et pas seulement, effectivement, le patron de la FNSEA,
17:19qui est à la tête d'une grande industrie, d'une entreprise de 800 personnes,
17:23d'une grande industrie agroalimentaire et qui a des intérêts très particuliers.
17:27Mais ce qui était intéressant, c'est qu'elle mentionnait que
17:29la surrentabilité qu'on exige aujourd'hui des agriculteurs,
17:35elle provoque de l'argent sale, notamment quand on utilise des pesticides.
17:40En tout cas, ce que la pétition n'a pas trop fait remonter à la surface,
17:43c'est qu'en effet, les États membres de l'Union Européenne
17:47utilisent ce pesticide qui est interdit en France depuis 2018,
17:51au grand dam, donc, des agriculteurs qui produisent de la betterave,
17:57mais aussi des producteurs de noisettes,
18:00et que donc cela provoque une concurrence déloyale au sein même de l'Europe.
18:04Et donc, pour s'aligner à ces producteurs-là, mondiaux ou européens,
18:14eh bien, on s'est nivelé vers le bas, au lieu d'exiger, au contraire,
18:21d'exiger qu'il n'y ait plus d'utilisation de pesticides en Europe,
18:25comme on serait en droit de le demander, me semble-t-il.
18:27– Mais on va à l'inverse de cela, puisqu'on va élargir le marché mondial alimentaire
18:33avec le Mercosur. – Avec le Mercosur, exactement.
18:35– Donc, c'est impossible. Enfin, je veux dire,
18:36tant qu'on ne sortira pas du libre-échange mondial,
18:40on ne réglera pas ce problème-là,
18:42parce qu'on aura soit des produits pas chers importés,
18:47qui concurrenceront des produits meilleurs, mais beaucoup plus chers.
18:51Et puis, à la fin des fins, les riches mangeront des produits bio
18:57aux produits en France, et les autres, c'est-à-dire l'immense majorité,
19:01mangeront des produits bas de gamme, produits dans le monde entier.
19:04C'est ça, la réalité.
19:05Et évidemment, Mme Rousseau est assez mal placée, quand même,
19:08pour parler de cela, parce qu'elle représente un électorat,
19:12une sociologie urbaine, et non pas du tout la sociologie de la France périphérique.
19:16– Oui, mais on pourrait vous rétorquer que Florian Philippot,
19:19lui, représente d'autres électorats, et qu'il a d'ailleurs défendu…
19:25– Des électorats, il n'en a pas beaucoup, mais enfin bon, allez-y.
19:28– Oui, on l'écoute tout de suite, en tout cas.
19:30– Sur le fond, moi, je ne veux pas qu'on remette des pesticides partout,
19:35et je veux, au contraire, qu'on ait une agriculture française hyper saine,
19:38et pas qu'on remette des pesticides parce que les autres le font.
19:40– Non, mais ça, j'entends complètement, mais le débat est très intéressant.
19:43La loi du plomb, il y a un vrai clivage sur cette loi.
19:46– Moi, je ne suis pas d'accord avec la loi du plomb, parce que je pense…
19:48– Mais bien sûr, mais vous ne dites pas,
19:49j'en ai rien à péter de…
19:50– Non, c'est ce que je dis, Mme Rousseau, ça mérite mieux que les polémiques
19:55de Mme Rousseau et son mépris de classe insupportable.
19:57– Bien sûr.
19:57– Et je pense qu'il faut taxer les produits étrangers
20:00qui utilisent les pesticides, et quand on…
20:02et pas non plus… voilà, mais ça, on ne peut pas le faire
20:04parce qu'on est dans l'union en peine.
20:05Vous voyez, on a toujours le même problème.
20:06Et deuxièmement, le Mercosur dont parlait M. Rousseau,
20:10désolé, mais la FNSA ne lutte pas contre le Mercosur.
20:12– Ça, c'est faux.
20:14La coordination rurale, oui.
20:16Mais si vous voulez arrêter avec le Mercosur, il faut dire la vérité aux Français.
20:18C'est Mme von der Leyen, présidente de la Commission européenne,
20:20qui le négocie en notre nom.
20:22– C'était des petits rappels importants à souligner, quand même.
20:25– L'algorithme de X est mis en cause actuellement par la justice française
20:33qui voudrait pouvoir analyser cet algorithme,
20:38ou du moins les changements potentiels qu'il aurait eu
20:41à la suite du rachat par Elon Musk de l'entreprise Twitter initialement.
20:47Le réseau social X a produit un communiqué en parlant de censure politique,
20:55en utilisant des mots donc très forts,
20:59et il disait qu'il n'avait pas fait droit aux demandes des autorités françaises,
21:03qu'il n'avait pas pris cette décision à la légère,
21:07et que les faits parlaient d'eux-mêmes.
21:11Jean-Yves, vous avez un commentaire à faire peut-être sur cette affaire,
21:14parce que c'est particulier quand même.
21:16La justice veut mettre le nez dans une entreprise mondiale.
21:20– Et dans la communication, une entreprise de communication,
21:23une entreprise de diffusion d'informations.
21:25Moi, personnellement, je suis très utilisateur de Twitter,
21:28et je n'ai pas envie que la police politique ou la justice politique
21:31se mêlent de corriger les algorithmes.
21:33Alors, il est probable d'ailleurs que les algorithmes ont été modifiés
21:36depuis que Musk a repris les choses en main,
21:41mais ils ont été modifiés dans le bon sens,
21:42pour permettre une plus grande liberté,
21:44alors que dans un système antérieur,
21:47comme c'était le cas sur Facebook ou sur d'autres plateaux de YouTube,
21:50il y avait, entre guillemets, une modération,
21:53c'est-à-dire une censure de ce qui était politiquement incorrect.
21:56J'ajoute qu'il voudrait confier l'étude de ces algorithmes
22:01à un militant d'extrême-gauche,
22:03M. Chevalorias, payé par Nicolas,
22:06puisqu'il est fonctionnaire du CNRS,
22:09et qu'il avait monté une application d'une légalité plus que douteuse,
22:14où il voulait transférer directement des abonnements de X
22:18vers une plateforme concurrente.
22:21Ça a d'ailleurs complètement foiré,
22:22mais je ne vois pas en quoi ce militant politique,
22:25ce militant d'extrême-gauche,
22:27devrait se mêler de notre liberté d'expression.
22:29Ce n'est pas la première fois d'ailleurs que le problème se pose en France,
22:32puisqu'il y a quelques mois,
22:34il y a eu un problème avec Pavel Duroff,
22:37le patron de Telegram,
22:39qui a fait l'objet aussi de mesures de la part de la police politique,
22:43là aussi pour porter atteinte à la liberté de circulation
22:48des idées et des opinions,
22:50cette fois sur la plateforme Telegram.
22:54Donc il y a vraiment une démarche totalitaire
22:56du pouvoir macroniste
22:59qui est extrêmement préoccupante,
23:02parce que s'il n'y a pas de liberté d'expression,
23:04il n'y a pas de démocratie.
23:06– On se rappelle d'ailleurs à propos d'ingénierie sociale là,
23:10puisqu'il s'agit de ça,
23:11d'aller mettre le nez dans des entreprises
23:14pour modifier ensuite leurs grandes orientations.
23:17On se rappelle d'Aurore Berger,
23:20ça fait deux semaines qu'on vous en parle,
23:21mais c'est extrêmement important,
23:23qui a décidé que désormais le CRIF,
23:27SOS Racisme et des associations LGBTQ+,
23:32aurait un lien privilégié avec l'ARCOM,
23:35et elle a été interrogée d'ailleurs à ce sujet,
23:38sur CNews, on écoute ce petit passage médiatique.
23:41– Les militantes, on ne peut pas parler d'impartialité.
23:44– Mais attendez,
23:45– Elles ont une certaine vision, une idéologie.
23:47– Peut-être vous aussi, vous militant,
23:47allez savoir dans les questions que vous me posez ce matin.
23:49Vous savez, le militantisme, c'est tout simplement avoir des convictions.
23:52Vous avez le droit d'en avoir, j'ai le droit d'en avoir.
23:54Moi, ce que je sais…
23:54– Il y a bien une sélection, c'est ce que je veux dire.
23:56Vous avez des convictions, vous sélectionnez en tant que ministre.
23:58– Ce que je sais, c'est que c'est l'ARCOM,
24:01qui décidera par rapport à des règles très strictes
24:04et dictées dans la loi,
24:06qui peut devenir signaleur de confiance ou pas ?
24:09– Signaleur de confiance, c'est l'appel de l'ARCOM.
24:11– Signaleur de confiance, délateur de confiance,
24:12rappelons-le, SOS Racisme,
24:14des associations LGBT,
24:18des associations qui vont lutter, entre guillemets,
24:21contre la transphobie, par exemple,
24:23le planning familial qui explique qu'un homme peut être enceint,
24:27si vous expliquez qu'un homme ne peut pas être enceint,
24:29c'est transphobe, vous allez être signalé.
24:31Voilà la police politique,
24:33la police politique qui mise en place,
24:35vous voyez, on part de Telegram,
24:39l'affaire Pavel Duroff,
24:41on continue par Twitter,
24:43et maintenant on a la sélection des 10 associations
24:48subventionnées, toutes engagées,
24:50à gauche ou à l'extrême gauche,
24:52qui va dire à l'ARCOM qu'est-ce qu'il faut censurer,
24:58parce que l'ARCOM réagit en fonction du nombre
25:00de signalements qu'elle reçoit.
25:01Donc si vous payez des dizaines de personnes
25:04pour signaler, tous les signalements
25:06vont aller dans le même sens.
25:08Voilà.
25:08Oui, oui, et alors en mars dernier,
25:11on avait aussi Najah Valo Belkacem,
25:14avant sa nomination à la Cour des comptes,
25:16qui avait eu cette idée...
25:18Bravo, on l'a félicité, on l'a félicité.
25:19Oui, on l'a félicité la semaine dernière,
25:21mais on lui renouvelle vraiment nos félicitations.
25:24Elle avait proposé de limiter le nombre de gigas
25:28à utiliser chaque jour en France,
25:31sous prétexte de pollution numérique.
25:35Elle a annoncé d'ailleurs que ce serait une mesure
25:38qui serait profondément progressiste, je la cite.
25:41Tout ce qui consiste à réglementer,
25:44à interdire est profondément progressiste, c'est sûr.
25:47On est à l'abri de rien, vraiment.
25:49Voilà, soyons-en certains.
25:51À l'occasion de la fête nationale,
25:56et ce jusqu'au 21 juillet,
25:58eh bien, l'ARCOM a décidé qu'il y aurait
26:01une campagne de sensibilisation
26:03qui s'intitule « Nous sommes la France ».
26:06Une campagne, donc, qui aurait lieu dans les médias
26:09et à des heures de grande écoute.
26:12Donc, c'est une campagne pour représenter,
26:15pour justement représenter
26:17la diversité de la société française.
26:20Et je vous propose d'écouter l'interprétation
26:24que France Info en a faite,
26:26puisque ce sont les partenaires
26:28les plus exemplaires de l'ARCOM.
26:30On regarde ça.
26:31C'est quoi le problème avec nos différences ?
26:34Est-ce que je suis un peu bizarre comme garçon ?
26:35Nous avons tous des idées reçues,
26:37des préjugés sur tous ceux
26:39qui ne nous ressemblent pas.
26:41Le but, c'est qu'on ne les juge pas
26:42pour ce qu'ils représentent.
26:44Ils ne sont pas une maladie.
26:45Question un peu plus personnelle,
26:46si vous me le permettez.
26:47Est-ce que tu es très stressé d'être très vieux ?
26:51Pourriez-vous parler de votre santé mentale ?
26:53Ce n'est pas trop des trucs qui nous intéressent, tu vois.
26:55Ah, c'est trop mignon, ils sont gênés
26:56de parler de leurs petits sentiments.
26:59Je t'aime.
26:59C'est dans la pièce, ça ?
27:01Je suis à fond, là.
27:02J'ai mis mes plus belles lunettes
27:06pour lesquelles j'aurai également.
27:07J'adore.
27:08Le plus important toujours dans la rue,
27:09ce n'est pas être le témoin de son histoire,
27:11être acteur.
27:12Personne n'a une vie normale.
27:13On a tous notre particularité,
27:15on a tous notre différence.
27:16C'est la richesse de la France,
27:18à son somme.
27:18Ce qui est assez intéressant,
27:28c'est que France TV,
27:31c'est plutôt France 2, France 3,
27:33et même France Info,
27:35c'est plutôt regardé
27:36par les Français de souche
27:41plutôt âgés.
27:42Et on leur injecte
27:45une diversité
27:46qui ne correspond pas
27:47au public qui regarde.
27:49Et qui, d'ailleurs,
27:50la diversité telle qu'on la projette là,
27:52ce n'est pas non plus la diversité
27:53telle qu'elle existe
27:54dans la société française.
27:55Je veux bien que la transphobie,
27:57ça soit très tendance,
27:58mais à ce point-là,
28:00c'est quand même assez caricatural.
28:03Donc on est là
28:04dans une logique, en fait,
28:05de propagande.
28:07De propagande massive.
28:08L'Arcom,
28:09qui dispose de 51 millions d'euros par an,
28:11payé par Nicolas,
28:12c'est Nicolas qui paye,
28:1351 millions d'euros,
28:15non seulement fait de la censure,
28:17non seulement paye des censeurs,
28:20ou fait payer des censeurs
28:21par Mme Berger,
28:22mais en plus,
28:24matraque de propagande,
28:28c'est quand même assez incroyable.
28:30J'ai le sentiment assez étrange
28:32qu'au lieu de rassembler
28:35ces campagnes-là,
28:36au contraire,
28:37elles divisent,
28:37puisqu'elles martèlent vraiment
28:39sur l'individualisme,
28:40sur les minorités,
28:42sur tout un tas de choses
28:44qui ne représentent pas
28:45forcément les Français,
28:46et qu'au final,
28:47ça provoque un sentiment
28:49de ceci n'est pas moi,
28:51de rejet,
28:53et c'est le contraire
28:54de ce qu'il faudrait rechercher.
28:56C'est quand même
28:56une démarche assez curieuse,
28:58je crois.
28:59C'est l'inverse
28:59de l'homophilie
29:01qu'il faudrait mettre en place.
29:03Oui, mais en même temps,
29:04c'est une démarche intimidante,
29:06puisque ça vise,
29:07c'est là que je dis
29:08c'est de la propagande,
29:08mais c'est aussi de la censure,
29:10parce que ça vise
29:10à faire passer
29:12à l'intérieur
29:13de chacun d'entre nous
29:14il y a des choses
29:15dont on ne peut pas parler.
29:17C'est pour marquer
29:18les interdits,
29:20c'est donc aussi
29:21c'est de la propagande,
29:22mais de la propagande
29:22au service de fait
29:23d'une censure,
29:24ou ce qui est encore
29:25plus fort que la censure,
29:26l'autocensure.
29:27Et pour finir,
29:31c'est passé de l'information
29:32retour sur les obsèques
29:35de M. Ardisson.
29:37Alors, il y avait
29:37des nombreuses personnalités
29:39aux obsèques de M. Ardisson,
29:41Laurent Baffi,
29:43il y a Arthur,
29:44qui manque de se casser
29:45la figure dans les marches,
29:46Brigitte Macron,
29:47qui était au bras
29:48de Gabriel Attal,
29:49également,
29:50on a Raquel Garrido,
29:53qui était présente,
29:54Faustine Boller
29:55et Léa Salamé,
29:56qui plaisantent ensemble,
29:58Yacine Bellatar,
30:01on a Jean-Michel Blanquer
30:03et sa femme Anna Cabana,
30:04donc là,
30:05c'est le journalisme
30:05et la politique,
30:06Brigitte Macron,
30:07Marc-Olivier Fogiel,
30:09Arthur et Attal,
30:11Michel Drucker,
30:12également,
30:13tout ce beau monde
30:14avec ses lunettes de soleil,
30:15Delphine Ernotte
30:16et Hugo Clément,
30:17côte à côte,
30:18Yves Lecoq,
30:19également,
30:20mais il y avait aussi
30:22Marc Lavoine,
30:23qui était présent,
30:24Laurent Woulzy,
30:28Patrick Timiste,
30:29Timsit,
30:30pardonnez-moi,
30:32Florent Pagny,
30:33aussi,
30:35était présent,
30:36toute la direction
30:37de TF1,
30:38c'est intéressant
30:39de le souligner,
30:40Armand Altai,
30:42Jean-Yves,
30:43qu'est-ce que ça vous évoque,
30:44finalement,
30:44tout ce beau monde
30:45qui était présent
30:47dans un seul
30:48et même endroit
30:48qui était rassemblé
30:49pour le patient ?
30:50– Oui,
30:50alors je trouve
30:50que ça complète bien
30:52le panorama
30:53de cette émission
30:54qui a commencé
30:55par l'affaire
30:56du sixième arrondissement,
30:58la révolte
30:59des people
31:00contre la supérette
31:02Carrefour City,
31:04et là,
31:04on a un concentré
31:05de l'oligarchie dirigeante,
31:08puisqu'il y a à la fois
31:09les hommes de médias,
31:11les hommes politiques
31:12et les artistes,
31:14et tout ça
31:14est la main dans la main
31:16dans le grand
31:17politiquement correct,
31:19fermé au peuple,
31:22au reste du peuple,
31:22puisque l'enterrement
31:24a lieu sur carton
31:25d'invitation,
31:26même s'il a lieu
31:26dans une église,
31:28et donc le bas peuple
31:29ne peut pas participer,
31:31contrairement d'ailleurs
31:32à l'enterrement
31:34de Johnny Hallyday
31:34où il y avait eu
31:35une manifestation populaire
31:37en marge
31:37de la cérémonie,
31:41là,
31:41c'est vraiment
31:42l'entre-soi,
31:43l'entre-soi médiatique,
31:45l'entre-soi politique
31:46et l'entre-soi artistique.
31:49Très intéressant.
31:50Donc, on va aux mêmes soirées
31:51et qu'ils fréquentent
31:52tous les mêmes personnes.
31:57Et voilà,
31:58on arrive à la fin
31:59de ce dernier numéro
32:01d'Immédiat de la saison.
32:02Merci à tous
32:03pour votre fidélité
32:05tout au long
32:06de cette année.
32:08On se retrouve,
32:09bien sûr,
32:09en septembre.
32:11J'espère pouvoir
32:12vous souhaiter
32:13de bonnes vacances
32:13si vous avez la chance
32:15de pouvoir prendre
32:15vos congés annuels
32:17à ce moment.
32:18Et puis,
32:19Jean-Yves,
32:20bien sûr,
32:20on dit à très vite
32:22à nos téléspectateurs.
32:24Et bonnes vacances.
32:25En septembre,
32:25bonnes vacances.
32:26Le portrait piquant
32:27avant de se quitter
32:28qui est consacré
32:29à Denis Oliven.
32:30Ça tombez bien.
32:31Aujourd'hui,
32:34nous allons parler
32:34de caméléon.
32:36C'est joli,
32:37un caméléon.
32:38Ça change de couleur
32:39en fonction
32:39de l'environnement.
32:41Notre caméléon
32:42du jour,
32:43c'est Denis Oliven.
32:45Un excellent agent
32:46de relations publiques,
32:48entre autres
32:48pour lui-même.
32:50Denis Oliven
32:51est né en 1960
32:52à Paris.
32:53Il est le fils
32:53d'Armand Oliven,
32:55psychiatre
32:55et d'une mère
32:56psychanalyste.
32:58Il est le compagnon
32:59de l'ancien mannequin
33:00Ignès de la Fressange.
33:01Son oncle
33:02était Claude Olivenstein,
33:04fondateur
33:05d'un service spécialisé
33:06dans la lutte
33:07contre la toxicomanie.
33:09Très bonne scolarité.
33:11Lycée Henri IV,
33:12école normale supérieure,
33:13agrégation de lettres,
33:14Sciences Po,
33:15enfin l'ENA.
33:16Il intègre ensuite
33:17la cour des comptes.
33:18Doté d'une sensibilité
33:20de gauche,
33:21il écrit des discours
33:22pour Laurent Fabius
33:23à la fin des années 80
33:24et devient en 1992
33:26le conseiller
33:28de Pierre Bérégovoy.
33:29Après des passages
33:30chez Air France,
33:31Numéricable,
33:32Canal,
33:33il arrive en 2002
33:33au groupe Pinault,
33:35printemps redoute,
33:36pour devenir
33:37PDG de la FNAC.
33:39Début 2008,
33:39il quitte la FNAC
33:40pour rejoindre
33:41le Nouvel Observateur
33:42où il réalise
33:42une interview
33:43très remarquée
33:44et très favorable
33:46de Nicolas Sarkozy,
33:48alors chef de l'État.
33:49Début 2011,
33:50on commence à voir
33:51le tournis,
33:52Denis Oliven
33:53quitte le Nouvel Observateur
33:54pour le pôle information
33:55du groupe Lagardère
33:56dont il vend
33:58une bonne partie
33:59des médias
33:59au tchèque
34:00Daniel Kretinsky.
34:02Et il passe
34:02chez Kretinsky
34:03pour suivre
34:04les actifs
34:04de celui-ci.
34:05Encore plus fort,
34:07en 2020,
34:08Patrick Drahi
34:09le place à la tête
34:09du fonds
34:10qui chapeaute Libération.
34:12Le quotidien
34:12est alors
34:13subclaquant.
34:14Il est sauvé
34:15une fois de plus
34:16par un milliardaire,
34:16devinez qui ?
34:17Daniel Kretinsky
34:18qui donne
34:19un million d'euros
34:20et en prête
34:2114 à la société
34:22éditrice du titre.
34:24Comme l'a déclaré
34:25le trotskiste
34:25Henri Weber,
34:26à 15 ans,
34:27il était proche
34:28de la LCR,
34:29dans ce qu'on appelle
34:30les comités rouges.
34:31Il adorait
34:32se bagarrer
34:33contre les types
34:34de l'extrême droite.
34:35Fin de citation.
34:36Il aurait fait plus tard
34:37des pieds et des mains
34:38pour entrer
34:39dans un gouvernement
34:40sous Nicolas Sarkozy,
34:41ce qui l'a démenti.
34:43Considéré par tous
34:44ses amis
34:44comme charmeur
34:45et charmant,
34:47il défendra
34:47le politiquement correct
34:49à l'université
34:50d'été du MEDEF
34:51le 4 septembre 2009.
34:53Je cite
34:54« Le politiquement correct,
34:56c'est quand même
34:56l'expression
34:57d'un progrès,
34:59de la civilité,
35:00de la sociabilité.
35:02C'est un fruit,
35:03un enfant
35:04et la condition
35:05de la démocratie.
35:06Par conséquent,
35:07le politiquement correct,
35:08c'est vital
35:09pour nos démocraties. »
35:11Fin de citation.
35:12Membre du siècle,
35:13habitué de Bilderberg,
35:15membre de la
35:16French American Foundation,
35:17un grand patron
35:19le définit ainsi
35:20dans les Canards enchaînés
35:22du 8 décembre 2010.
35:24Je cite
35:25« Il a adopté
35:26la tactique
35:27dite du nénuphar,
35:29telle la grenouille
35:30qui saute
35:31de plante en plante
35:32et il se barre
35:33juste avant l'échec,
35:35juste avant
35:36que cela ne se voit. »
35:38Fin de citation.
35:39Entre grenouille
35:40et caméléon,
35:41on doit pouvoir s'entendre.
35:47Merci d'avoir regardé cette vidéo ! »
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