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Alors qu’une voiture de police a été violemment percutée ce lundi soir dans les quartiers nord de Marseille, Eric Naulleau estime : «Si la délinquance change, il faut que la répression change aussi».

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Transcription
00:00Personne ou presque n'en parle parce qu'il ne faut pas parler de la réalité quand elle ne va pas dans votre sens.
00:04Si la réalité ne va pas dans votre sens, il faut la remplacer par l'idéologie.
00:09Mais moi ce que je trouve saisissant, c'est qu'on voit bien que dans certains quartiers de Marseille
00:13et dans d'autres parties de la France, ça ne relève plus du maintien de l'ordre.
00:17Là on n'est plus dans le maintien de l'ordre au sens traditionnel, on est dans une forme de guerre.
00:21Les policiers sont considérés comme des ennemis et s'il leur arrive quelque chose,
00:25on en profite pour essayer de les blesser ou même de les tuer.
00:28Je pense que ça n'aurait pas beaucoup dérangé ces individus de tuer un policier.
00:33Donc on est entré dans une autre phase, une phase de décivilisation.
00:37Et je pense que les réponses doivent changer aussi.
00:39La délinquance change, il faut que la répression de cette délinquance change aussi.
00:43C'est la volonté par exemple du garde des Sceaux et du ministre de l'Intérieur,
00:47mais il y a une levée de boucliers, on en parlera dans cette émission,
00:50de certains avocats, de certains magistrats, de certaines associations,
00:55pour ne pas citer la Ligue des droits de l'homme.
00:57Thomas Bonnet.
00:58Après la vague...
00:59Sous-titrage FR ?

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